• En #montagne, la #biodiversité pourrait s’effondrer plus vite qu’ailleurs

    #Changement_climatique, pollutions chimiques, tourisme… En montagne, plus qu’ailleurs, plusieurs espèces s’approchent d’un #effondrement_global.

    On l’appelle « l’#énigme_de_Humboldt ». Du nom du célèbre savant allemand Alexander von Humboldt. Lorsqu’il explora les montagnes andines, au gré de sa longue expédition naturaliste à travers l’Amérique latine, de 1799 à 1804, il découvrit l’existence d’une faune et d’une flore d’une incroyable diversité. Un foisonnement surprenant, spécifique aux milieux montagneux, qui ne cessa par la suite d’interroger les scientifiques. On estime aujourd’hui que les montagnes, qui couvrent environ 25 % des surfaces terrestres, abritent 85 % des espèces d’amphibiens, d’oiseaux et de mammifères de la planète.

    Depuis quelques années, une nouvelle énigme descendue des montagnes s’est imbriquée à la première et taraude les chercheurs : ces écosystèmes si riches en biodiversité sont-ils sur le point de s’effondrer ? L’alerte s’est faite solennelle en 2022. Une équipe internationale d’une vingtaine de scientifiques publiait alors une étude intitulée « Scientists’ warning of threats to mountains » : l’alerte des scientifiques contre les menaces qui pèsent sur les montagnes.

    Les montagnes sont « hautement vulnérables » aux multiples facettes de la crise écologique provoquée par les activités humaines, écrivaient-ils. Les pressions qui s’exercent sur elles se renforcent mutuellement, entraînant des risques « d’#effets_en_cascade », plusieurs espèces « s’approchant d’un effondrement global ». En résulterait « un affaiblissement critique de la santé des écosystèmes [de montagne], avec de larges répercussions sur la santé des animaux et des humains ».

    Changement climatique, pollutions chimiques, espèces invasives ou pathogènes, pastoralisme, tourisme… Le constat dressé par les chercheurs est toujours le même trois ans plus tard. « Tous ces facteurs interagissent, c’est très complexe mais cela amène des changements très importants dans les montagnes. On alerte là-dessus depuis plus de dix ans, mais la prise de conscience commence à peine », regrette l’écologue Dirk Schmeller, directeur de recherche au CNRS et auteur principal de l’étude.

    Des #niches_écologiques menacées par le climat

    Ces deux énigmes — grande richesse et grande vulnérabilité de ces écosystèmes — ont une racine commune : la #topographie particulière des #milieux_montagnards. Ces terrains très accidentés, avec de fortes variations d’altitude et de climat, génèrent une multitude de conditions environnementales différentes, parfois sur des espaces très restreints. Autant de niches écologiques potentielles propices à l’épanouissement d’une grande variété d’espèces.

    Revers de la médaille : lorsque les conditions changent, ces milieux petits et fragmentés laissent peu de solutions de repli aux espèces qui en dépendent. « Elles n’ont pas la même capacité à réagir. Certains oiseaux ou insectes peuvent facilement voler jusqu’à un milieu plus accueillant alors que des plantes, ou même des amphibiens, ont plus de difficulté à migrer. Cela crée un éclatement des communautés, qui rend ceux qui restent d’autant plus fragiles », explique Dirk Schmeller.

    La source principale de perturbation de ces écosystèmes, celle qui inquiète le plus les chercheurs, c’est le #changement_climatique. Celui-ci est plus rapide en montagne qu’en plaine : déjà près de 2 °C de réchauffement sont mesurés dans les Alpes, contre 1,4 °C à l’échelle de la France.

    Les #températures plus chaudes, la baisse de l’#enneigement et la fonte des #glaciers rendent les conditions hostiles à certaines espèces, comme l’emblématique lagopède alpin : cet oiseau au plumage hivernal blanc, idéal pour se camoufler dans la neige, et qui a besoin du froid pour se reproduire, risque de perdre plus de 90 % de son habitat d’ici 2090, selon le Centre de recherches sur les écosystèmes d’altitude (CREA) du Mont-Blanc.

    Une partie des plantes va également souffrir de plus en plus du réchauffement du climat. En décembre dernier, le Laboratoire d’écologie alpine du CNRS, en partenariat avec l’Office français de la biodiversité (OFB), publiait un rapport sur le sujet, concluant : « Parmi les 2 105 espèces [végétales] étudiées, nous avons identifié 400 à 600 espèces à risque, en particulier celles vivant à l’étage subalpin, qui pourraient voir leur territoire se réduire significativement d’ici 2050 selon les prédictions de leur distribution future. »

    Accumulation de #polluants

    Si le changement climatique est si délétère en montagne, c’est qu’il provoque dans son sillage de nombreux effets secondaires, au-delà du seul climat. De récents travaux ont par exemple montré comment la fonte des glaces modifiait la chimie des lacs d’altitude. En apportant à ces lacs davantage de sédiments issus de l’#érosion des roches, les eaux de fonte en modifient l’#acidité, la conductivité électrique, la concentration en ions et en sulfate.

    Autre effet secondaire, encore plus indirect : les températures de plus en plus chaudes poussent les troupeaux à pâturer à plus haute altitude, pour trouver un peu de fraîcheur. Ces ovins ou bovins atteignent ainsi des lacs jusqu’alors épargnés, contaminant l’eau en matières organiques, nitrates et phosphores qui déséquilibrent le milieu. S’y ajoutent les produits vétérinaires, antiparasitaires et autres antifongiques administrés au bétail.

    Mais les animaux d’élevage ne sont pas les seuls à trouver refuge dans les lacs d’altitude. Le #tourisme gagne également de plus en plus ces plans d’#eau à la vue imprenable. « On voit de plus en plus de gens, parfois pas du tout acculturés à la montagne, venir se baigner, certains viennent même parfois avec des paddles sur les lacs de haute montagne, témoigne Florence Mazier, directrice adjointe du laboratoire Géographie de l’environnement (Géode). Ces baignades non réglementées amènent dans l’eau de la #crème_solaire, les produits antipuces ou contre les tiques des chiens, sans qu’on connaisse encore l’ampleur des conséquences de ces pratiques. »

    Ces #pollutions_chimiques ne sont hélas pas les seules que doivent affronter les espèces d’altitude. Car les montagnes ont une autre particularité : ces reliefs font office de barrière pour les #nuages. Les #pluies s’y accumulent et déversent quantités de micropolluants charriés depuis les plaines. Pesticides, métaux lourds, plastiques… Des #produits_toxiques issus d’activités industrielles lointaines se retrouvent dans les lacs et #tourbières d’altitude.

    « Il y a beaucoup de brouillard en montagne, qui fait remonter les polluants des vallées. Et lorsque des pluies d’altitude rencontrent les nuages accrochés aux cimes des montagnes, elles forment de plus grosses gouttelettes qu’en plaine, et celles-ci interceptent mieux les polluants », décrit Gaël Le Roux, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du cycle des micropolluants.

    La crainte d’effondrements écologiques

    À la liste des maux qui déséquilibrent les écosystèmes de montagne, il faut encore ajouter les introductions massives d’espèces (les #saumons dans les lacs pour développer la pêche ou les #pins à croissance rapide pour la sylviculture, par exemple), ou encore l’introduction de nouveaux #agents_pathogènes (maladies, bactéries, virus), par le tourisme, le pastoralisme ou d’autres vecteurs. Ces nombreuses #menaces créent des synergies entre elles. Lorsqu’une espèce est affaiblie par les #pollutions, le changement climatique ou les #maladies, elle est d’autant plus vulnérable aux autres sources de pression.

    Avec un #effet_multiplicateur dévastateur : « La recherche sur le #multistress est un sujet très prégnant en ce moment. On voit en laboratoire que la présence de deux sources de #stress sur des organismes aura un effet supérieur à la simple addition de ces deux stress. Mais c’est très compliqué de comprendre l’impact en situation réelle », dit Hugo Sentenac, spécialiste de la santé de la faune sauvage et maître de conférences à l’université de Franche-Comté.

    Jusqu’où les écosystèmes seront-ils capables d’encaisser ces stress multiples ? C’est la grande inconnue. La montagne reste un milieu aujourd’hui sous-étudié et les chercheurs manquent de données pour quantifier la crise en cours et anticiper précisément ce qui pourrait advenir.

    À défaut de certitudes, la crainte d’effondrements écologiques est bien là. « C’est très difficile de se prononcer sur la situation, mais on constate en général que les effondrements ne sont pas linéaires. Un écosystème est un peu comme un organisme. Un animal ou un humain a une certaine capacité de résilience ; il peut encaisser le stress, jusqu’au moment où il va craquer. C’est pareil pour un écosystème. C’est extrêmement dur à étudier, mais c’est un énorme sujet d’inquiétude dans la communauté de recherche », souligne Hugo Sentenac.

    La fragilité de cette biodiversité de montagne est d’autant plus forte que les écosystèmes d’altitude sont moins « redondants » qu’en plaine : il y a moins d’espèces qui remplissent une fonction écosystémique donnée. Si l’espèce disparaît, il n’y a donc pas forcément d’espèce de secours jouant le même rôle dans l’écosystème, ce qui peut fragiliser tout l’édifice écologique.

    Les #micro-organismes symbolisent cette menace fantôme qui pèse sur les montagnes. Rouages essentiels dans la synthèse des nutriments, particulièrement dans un environnement rude comme la montagne, les communautés microbiennes et leur rôle sont encore trop méconnues, pointent les chercheurs.

    « Les #biofilms [des communautés bactériennes complexes] sont de véritables petites usines dans les lacs de montagne, qui nettoient, font circuler les nutriments, protègent des pathogènes… » décrit Dirk Schmeller. Or, les scientifiques observent dans ces lacs un changement en cours parmi les micro-organismes, avec une diminution du nombre de diatomées (micro-algues) et une hausse de la présence de cyanobactéries, potentiellement toxiques et renforcées par les bouleversements chimiques à l’œuvre dans ces eaux.

    « C’est un énième indicateur que ces #lacs ne vont pas bien, mais on ne voit pas encore de grosse chute des diatomées », précise Hugo Sentenac. Ces micro-organismes à la base des écosystèmes semblent pour l’instant plutôt bien résister, comparativement à certaines populations d’insectes ou d’amphibiens dont les populations s’effondrent, souligne le chercheur. Comprendre leur évolution pourrait être une clé de l’énigme sur le devenir de cette biodiversité montagnarde.

    https://reporterre.net/En-montagne-la-biodiversite-pourrait-s-effondrer-plus-vite-qu-ailleurs
    #effondrement

  • #calenzano. Una bomba ad orologeria
    https://radioblackout.org/2024/12/calenzano-una-bomba-ad-orologeria

    L’enorme esplosione al deposito della raffineria #ENI di Calenzano (Firenze) con un bilancio di 4 lavoratori morti, 1 disperso e 26 feriti, di cui 2 gravemente ustionati avrebbe potuto essere ancora più disastrosa. La colonna di fumo nero era visibile a chilometri di distanza, mentre l’esplosione è stata avvertita fino a Empoli e Firenze. Il […]

    #L'informazione_di_Blackout #esplosione_di_calenzano #fossile #inquinamento #salute
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/12/2024-12-10-marchi-calenzano.mp3

  • voit un autre grand avantage au fait de ne plus avoir de vie, c’est qu’au cours de nos lectures ou de nos écoutes il nous est beaucoup plus facile d’entrer dans les histoires d’autrui puisque de facto celles-ci ne sont plus perturbées par notre présent. C’est comme si le terrain était redevenu vierge, or il est beaucoup plus aisé pour une fiction de venir s’installer à la place de rien du tout que de venir remplacer une autre fiction !

    Reste le fardeau d’une invraisemblable quantité de souvenirs plus ou moins frelatés — et ceux-ci peuvent bien sûr continuer à interférer avec les récits auxquels nous sommes présentement confrontée (1). Mais tout de même : ne pas avoir à ajouter quotidiennement de nouvelles souvenances aux anciennes constitue une sorte de progrès, et dans ces conditions en plongeant dans un texte nous sommes davantage disponible pour nous identifier à peu près à n’importe qui ou n’importe quoi.

    Ne pas vivre soi-même est la seule manière d’accéder à tous les possibles.

    #MamieNicoleEssaieDeSeRassurer.
    #ÉnièmeTentativeDÉlogeDeLAgonie.

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    (1) Le Lectorat aura compris qu’il s’agit de « nous » majestatifs, d’où cet accord pour le moins singulier.

  • #ENI. #descalzi all’attacco delle #rinnovabili
    https://radioblackout.org/2024/10/eni-descalzi-allattacco-delle-rinnovabili

    Descalzi, l’AD di ENI, durante la convention sull’economia di Forza Italia, è nuovamente partito all’attacco delle rinnovabili, che danneggerebbero l’economia italiana. La strategia dell’ENI è chiara, mantenere la vocazione estrattivista dell’ottava impresa mondiale nel campo degli idrocarburi e, al tempo stesso, effettuare vaste campagne di greenwashing. Tra le operazioni di ENI più significative è l’impegno […]

    #L'informazione_di_Blackout #fossile #ministero_ombra_dell'energia
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/10/2024-10-08-turco-eni.mp3

  • La #basilicata schiacciata dallo sfruttamento petrolifero
    https://radioblackout.org/2024/05/la-basilicata-schiacciata-dallo-sfruttamento-petrolifero

    E’ chiamata il Texas d’Europa, la Basilicata è terra promessa per le grandi aziende degli idrocarburi fossili, #ENI, Total, Shell e Mitsui. Dalla Valle del Sauro alla Val d’Agri si rinnovano le concessioni per la coltivazione di idrocarburi, in totale contrasto con gli obiettivi di decarbonizzazione imposti dall’Unione Europea e nonostante le ricadute ambientali e […]

    #L'informazione_di_Blackout #petrolio
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/basilicata.mp3

  • 1-2 giugno. In piazza contro la #guerra e la militarizzazione della città
    https://radioblackout.org/2024/05/1-2-giugno-in-piazza-contro-la-guerra-e-la-militarizzazione-della-cit

    Come ogni anno il 2 giugno la Repubblica celebra sé stessa con esibizioni militari, parate e commemorazioni. Una “festa” nazionalista e militarista. Il governo di estrema destra alimenta la retorica identitaria, i “sacri” confini, l’esaltazione della guerra. Come ogni anno le cerimonie delle forze armate del due giugno servono a giustificare enormi spese militari, l’invio […]

    #L'informazione_di_Blackout #antimilitarismo #ENI #fabbriche_d'armi #guerra_ai_poveri #imperialismo_italiano #militarizazione_delle_periferie #missioni_militari_all'estero #neocolonialismo #spesa_bellica #strade_sicure
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/2024-05-28-matteo-giornate-antimilitariste.mp3

  • Gli interessi delle multinazionali energetiche in #MOZAMBICO
    https://radioblackout.org/2024/05/gli-interessi-delle-multinazionali-energetiche-in-mozambico

    Il Mozambico è al terzo posto in Africa per riserve di gas stimate, ma nonostante il boom del settore idrocarburi è uno dei paesi al mondo per indice di sviluppo umano. Una economia particolarmente dipendente dagli aiuti allo sviluppo e dai soldi portati dall’industria del fossile. A questa situazione già estremamente precaria, si aggiunge il […]

    #L'informazione_di_Blackout #ENI #TotalEnergies
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/mozambico.mp3

  • Pour prolonger la note de lecture à propos de Apprendre avec les énigmes. La résolution collective d’énigmes comme levier pédagogique
    https://journals.openedition.org/dms/9641

    D. Peraya : Tu as aussi l’expérience de la résolution des énigmes en cours, en présentiel. Quelles différences perçois-tu ?

    É. Bruillard : En présence, tout est plus simple : tu vois ce qui se passe, tu peux intervenir dans la dynamique et dans l’interaction, relancer la discussion quand c’est nécessaire, tu peux apporter des indices en temps opportun, etc. L’expérience de la résolution des énigmes en présence m’a montré que tu peux mieux moduler le temps, car il est contraint, mais en revanche la discussion est aussi moins ouverte.

    Mais au-delà de l’énigme, ce qui m’intéresse c’est le travail collectif que les participants peuvent mener c’est-à-dire le fait que tu les laisses faire et que, si ça marche bien, ils sont capables d’échanger entre eux ce qui est très important. Après tu peux entrer dans un débat plus intéressant que si le parcours avait été strictement balisé. Il s’agit d’amener les participants à penser autrement, de les pousser aller voir ailleurs, de les ouvrir à de mondes multiples. L’énigme est certes un prétexte, mais un prétexte qui a du sens dans la mesure où les participants se posent des questions et apprennent quelque chose. Mais le risque est toujours que cela tourne court : certains résolvent l’énigme et pour eux leur tâche s’arrête là.

    D. Peraya : Il s’agirait alors de méthodologie de résolution de problème.

    É. Bruillard : Parfaitement. Pour moi c’est important parce que ces démarches de résolution sont par moment proches de démarches de conception, dans la mesure où il faut construire des démarches collectives à partir d’instruments comme les moteurs de recherche, les traducteurs, la recherche par image, les connaissances et les idées des uns et des autres… mais pour l’instant on n’a pas d’éléments. C’est pour cela que c’est essentiel d’essayer de les regarder. Et après la seconde question de recherche qui m’intéresse est celle de l’articulation entre les énigmes et les débats. Autrement dit, ce n’est pas de trouver la solution, mais c’est d’observer ce que déclenche l’énigme, ce qu’elle permet de comprendre.

    D. Peraya : Nous sommes bien d’accord sur ce point : pas d’objectifs pédagogiques a priori, les acquis émergent a posteriori du processus de résolution de l’énigme et des échanges auxquels il donne lieu.

    É. Bruillard : C’est ça. Mais évidemment, cette approche est complémentaire avec d’autres phases d’apprentissage dans lesquelles tu vas définir précisément ce que tu veux qu’ils comprennent, qu’ils apprennent et là tu vas mettre tous les échafaudages nécessaires. Tu reprends dès lors ta posture de pédagogue.

    #Enigmes #Eric_Bruillard #Daniel_Peraya

  • Éric Bruillard, Apprendre avec les énigmes. La résolution collective d’énigmes comme levier pédagogique
    https://journals.openedition.org/dms/9688

    Le volume présente ensuite les vingt-trois énigmes, chacune constituant donc une entrée, une sous-section du corps principal de l’ouvrage. Leur description respecte un canevas général identique : le titre, l’énoncé, un éventuel indice complémentaire diffusé en milieu de semaine, la solution et enfin la discussion sur l’énigme reconstituée sur la base des échanges menés dans les deux forums. Les objectifs de cette analyse sont multiples : documenter les échanges, analyser les processus de résolution collectifs, tenter de décrire les types d’interactions suscitées. Pour restituer le processus de résolution à travers les échanges et les interactions entre les personnes participant au mooc, les co-auteurs ont fait le choix de privilégier « au détriment d’une « analyse distancée, plus scientifique des formes de narration afin de faire revivre ce qui s’était déroulé » (p. 18). De plus, si les présentations respectent généralement cette structure formelle, elles sont développées de façon différente.

    L’ouvrage se poursuit par des commentaires réflexifs sur ce que les personnes participant au mooc disent de la démarche de résolution collective des énigmes, du processus de résolution lui-même, de l’intérêt pédagogique des énigmes, de la structuration des échanges et enfin de la difficulté de concevoir de telles énigmes. Enfin il s’achève par une brève présentation de l’utilisation d’énigmes dans le cadre d’autres formations, le mooc « Classes Éloignées en Réseau » (CER)5 et la plateforme d’évaluation, de développement et de certification des compétences numériques PIX6.

    Parmi les grandes qualités de ce livre, soulignons son caractère non prescriptif, son degré d’ouverture, cette intention bienveillante d’éveiller et de susciter notre intérêt pour le ludique et la résolution des énigmes, à la « pédagogie de l’énigme » à laquelle se réfèrent les auteurs. L’ouvrage paraît d’ailleurs dans la collection « Éducations » dont l’orthographe s’impose comme le signe d’une ouverture à la pluralité : il est des éducations et parmi celles-ci, le jeu et le ludisme, incarnés ici dans la résolution en ligne d’énigmes par les membres d’une communauté d’apprenants à distance, en sont une forme contemporaine dont le livre nous montre à travers des nombreux exemples concrets l’efficacité pédagogique.

    Si l’ouvrage ne répond pas à ces questions, il nous livre quelques indices, quelques pistes en partie pour des raisons propres à la genèse de l’ouvrage précisera É. Bruillard dans la discussion que nous avons menée à ce propos et que nous publions à la suite de cette note. Qu’importe, le livre pourrait bien être lui-même une sorte de méta-énigme. Sans doute nous invite-t-il à chercher des réponses sans garantie d’ailleurs de les trouver. Un participant au mooc ne dit-il pas que l’important dans la résolution des énigmes, n’est sans doute pas la solution, mais le parcours ?

    #Enigmes #Eric_Bruillard

  • Figure et #enigme dont les actions ont été enveloppées dans le voile de l’obscurité, Pierre Plantard est un personnage central du #mystere qui se trame à #RennesleChateau dans les profondeurs de l’ #esoterisme et du #holygrail. La survie de la lignée mérovingienne royale à travers #MarieMadeleine est-elle en jeu, qu’en dit l’ #eglise ?
    https://michelcampillo.com/blog/6192.html

  • S’CAPE-Apprendre avec les énigmes
    https://scape.enepe.fr/enigmesmooc?s=04

    La résolution collective d’énigmes comme levier pédagogique

    Les énigmes jouent un rôle crucial dans l’éducation en captivant l’attention et rendant les tâches moins monotones. Elles stimulent l’ingéniosité en exigeant des solutions ni trop faciles ni trop difficiles, tout en créant des opportunités d’apprentissage collaboratif à travers la résolution et le débat d’énigmes dans les formations en ligne.

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    Le livre Apprendre avec les énigmes, coordonné par Éric Bruillard [1] et publié chez C&F éditions, est un recueil des énigmes proposées de façon hebdomadaire dans le cadre de la série de MOOC eFAN Enseigner et former avec le numérique, diffusé sur la plateforme Fun entre 2014 et 2017.

    L’intérêt de cet ouvrage réside non seulement dans la présentation des énigmes qui font appel à l’utilisation d’outils et de pratiques numériques, mais aussi dans les discussions qui s’en dégagent. En effet, chacune des vingt-trois énigmes décrites dans le livre est accompagnée de sa solution, des éventuels indices et d’une analyse des commentaires laissés sur le forum dédié à leur résolution.

    Deux fils de discussion étaient proposés au cours du MOOC, l’un pour les échanges autour de l’énigme et l’autre pour les propositions de réponses. L’analyse de ces discussions permet d’aller au-delà de la résolution des énigmes qui n’était « pas le but principal de l’activité ».

    « Cet exercice est très intéressant, le fait de proposer cette énigme permettrait-il à l’équipe pédagogique de comprendre autre chose sur nos fonctionnements ? »

    L’une des intentions des auteurs était de laisser se constituer des formes de communauté de coopération permettant d’envisager un tutorat entre les apprenants, indispensable lors d’un MOOC. Un autre objectif était d’élargir leur réflexion et leur questionnement dans le cadre du numérique et de la pédagogie.

    Mordus, retardataires, pédagogues, grincheux… En fin d’ouvrage, les grands types de réactions sont passés en revue, ainsi que les difficultés inhérentes à l’outil de communication utilisé. Il est également proposé un élargissement de l’exploitation d’énigmes à d’autres cadres de formation, notamment dans le cas de PIX.

    Quant aux énigmes, elles sont de natures et de difficultés variées, de la simple phrase sibylline L’étranger en a 43 à la vidéo représentant le fonctionnement d’un réseau neuronique. Rien n’est laissé au hasard et peut être à l’origine d’une discussion entre les participants, comme par exemple la couleur utilisée dans l’énigme Un puzzle.
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    Vous pouvez retrouver l’ensemble des énigmes sur le site de l’éditeur : elles sont partagées gratuitement par les auteurs et peuvent être source d’inspiration.

    [1] « Éric Bruillard est professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris-Cité, directeur du laboratoire EDA. Ses recherches portent sur la conception et les utilisations des technologies numériques en éducation et formation. Il a coordonné la série de MOOC eFAN (enseigner et former avec le numérique). Pour cet ouvrage il a été accompagné par Georges-Louis Baron, Khansa Ghabara, Mehdi Khaneboubi, Françoise Tort. »

    #Enigmes #Eric_Bruillard

  • #Eni sapeva” degli impatti delle fonti fossili sul clima sin dagli anni 70

    Una documentata ricerca di Greenpeace e ReCommon svela pubblicazioni ufficiali in cui già cinquant’anni fa il colosso evidenziava i rischi dell’accumulo di carbonio in atmosfera e della connessa crisi climatica. Ma la multinazionale ha continuato (e continua) a investire sull’estrazione di idrocarburi. Il ruolo dell’organizzazione Ipieca

    “A causa dell’aumento dell’uso di oli minerali l’anidride carbonica in atmosfera, secondo quanto riportato in un recente documento del Segretario generale delle Nazioni Unite, è aumentata a livello globale di circa il 10% nell’ultimo secolo; attorno all’anno 2000 potrebbe raggiungere il 25% con ‘catastrofiche’ conseguenze per il clima”.

    Questa frase è contenuta in uno studio pubblicato nel 1970, quando iniziava a diffondersi anche nell’opinione pubblica una crescente attenzione per i problemi legati all’inquinamento. A mettere a fuoco quell’allarme, però, non furono ricercatori o scienziati, e nemmeno attivisti o associazioni ambientaliste, ma Eni.

    Nel 1969 la società -all’epoca controllata interamente dallo Stato- aveva affidato a un proprio centro studi (l’Istituto per gli studi sullo sviluppo economico e il progresso tecnico, Isvet) il compito di realizzare un’indagine tecnico-economica per valutare i danni causati dall’inquinamento e i costi economici collegati. Un’affermazione inequivocabile, contenuta in una pubblicazione ufficiale commissionata dalla società e realizzata da un centro studi dell’Eni stessa.

    A riportarla alla luce è stata la ricerca “Eni sapeva” condotta da Greenpeace e ReCommon realizzata grazie ad approfondimenti svolti nel corso di alcuni mesi nelle biblioteche e negli archivi della stessa società o di istituzioni scientifiche come il Consiglio nazionale delle ricerche (Cnr). Lo studio è basato su recenti analisi simili che hanno indagato gli archivi e le pubblicazioni di compagnie come la francese TotalEnergies. Comprende inoltre i contributi di storici della scienza come Ben Franta, ricercatore in climate litigation presso l’Oxford sustainable law programme, tra i maggiori esperti del tema a livello mondiale, e Christophe Bonneuil, direttore di ricerca presso il più grande ente pubblico di ricerca francese, il Centre national de la recherche scientifique (Cnrs).

    Il passaggio dello studio di Isvet del 1970 non è un caso isolato. “In diverse sue pubblicazioni risalenti agli anni Settanta e Ottanta, il colosso italiano metteva in guardia sui possibili impatti distruttivi sul clima del Pianeta derivanti dalla combustione delle fonti fossili –denunciano le due organizzazioni-. Eppure, nonostante questi ammonimenti, l’azienda ha proseguito e continua ancora oggi a investire principalmente sull’estrazione e lo sfruttamento di petrolio e gas”.

    I casi citati nel report di Greenpeace e ReCommon sono diversi, come due studi pubblicati dalla società Tecneco (sempre appartenente a Eni) rispettivamente nel 1973 e nel 1978. Nel secondo (intitolato “Ambiente e fonti di energia esauribili e rinnovabili”) gli autori si chiedevano quali fossero i limiti che l’ambiente poneva alla produzione e al consumo di energia in costante aumento: “È auspicabile, tecnicamente fattibile ed economicamente valido ridurre il tasso di crescita del consumo energetico, senza diminuire il prodotto nazionale lordo -si legge nel documento del 1978-. Sarebbe inoltre necessario implementare un programma intensivo di sviluppo energetico da fonti rinnovabili ed estensive come l’energia solare, geotermica ed eolica”.

    Lo studio condotto da Tecneco continuava poi concentrandosi sulle emissioni di CO2, evidenziando come queste avessero già raggiunto nel 1970 una concentrazione di 320 parti per milione (ppm) in crescita del 10% nel corso dei 110 anni precedenti: “Si presume che con l’aumento del consumo di combustibili fossili, iniziato con la rivoluzione industriale, la concentrazione di CO2 raggiungerà le 375-400 ppm. Ipotizzando che il 35-45% della CO2 emessa rimanga in atmosfera e che il resto venga rimosso dal ciclo bio-geochimico, questo aumento è considerato da alcuni scienziati un possibile problema a lungo termine, soprattutto perché potrebbe alterare il bilancio termico dell’atmosfera, portando a cambiamenti climatici con gravi conseguenze per la biosfera”.

    Inoltre, sin dalla prima metà degli anni Settanta Eni ha fatto parte dell’Ipieca (International petroleum industry environmental conservation association), un’organizzazione fondata nel 1974 da diverse compagnie petrolifere internazionali che, secondo recenti studi, a partire dagli anni Ottanta avrebbe consentito al gigante petrolifero statunitense Exxon di coordinare “una campagna internazionale per contestare la scienza del clima e indebolire le politiche internazionali sul clima”.

    “A partire dal 1974 questa associazione ha assunto il ruolo di una diplomazia petrolifera internazionale di fronte alle emergenti normative transnazionali, ad esempio sulle fuoriuscite di petrolio, sull’inquinamento atmosferico e, negli anni Ottanta, sul riscaldamento globale -ha spiegato lo storico dell’ambiente Christophe Bonneuil-. Sebbene non si sia mai definita un gruppo di pressione, dal 1988 al 1994 è diventata chiaramente un canale attraverso il quale le compagnie petrolifere hanno condiviso informazioni e strategie relative al lavoro delle Nazioni Unite sulla strada verso il Vertice della terra di Rio del 1992 e i dettagli dei negoziati sulla Convenzione sui cambiamenti climatici”.

    Ipieca ha iniziato a occuparsi di riscaldamento globale attorno al 1984 e nel 1988 ha dato vita al “Working group on global climate change” i cui compiti erano -tra gli altri- quelli di documentare lo stato della scienza dei cambiamenti climatici indotti dall’effetto serra ed elaborare strategie di risposta vantaggiose per l’industria. Sebbene non fosse presente all’interno di questo gruppo di lavoro, “nella sua rivista Ecos, Eni ha dichiarato di essere stata coinvolta nei primi anni Novanta nel sostegno agli studi e alle azioni sul cambiamento climatico condotte dall’Ipieca -si legge nel report di Greenpeace e ReCommon-. Attività che si rifanno a una delle strategie già descritte da Bonneuil in precedenza, ovvero mettere in evidenza le presunte incertezze della scienza climatica promuovendo ulteriori ricerche per ritardare l’azione necessaria per porre fine alla combustione dei combustibili fossili”.

    “La nostra indagine dimostra come Eni possa essere aggiunta al lungo elenco di compagnie fossili che, come è emerso da numerose inchieste internazionali condotte negli ultimi anni, erano consapevoli almeno dai primi anni Settanta dell’effetto destabilizzante che lo sfruttamento di carbone, gas e petrolio esercita sugli equilibri climatici globali, a causa delle emissioni di gas serra -conclude Felice Moramarco, che ha coordinato la ricerca per Greenpeace Italia e ReCommon-. Se ci troviamo oggi nel pieno di una crisi climatica che minaccia le vite di tutte e tutti noi, la responsabilità ricade principalmente su aziende come Eni, che hanno continuato per decenni a sfruttare le fonti fossili, ignorando gli allarmanti e crescenti avvertimenti provenienti dalla comunità scientifica globale”.

    Lo scorso 9 maggio, come abbiamo raccontato su Altreconomia, Greenpeace Italia, ReCommon e dodici cittadine e cittadini italiani hanno presentato una causa civile nei confronti della società amministrata da Claudio Descalzi per i danni subiti e futuri, di natura patrimoniale e non, derivanti dai cambiamenti climatici a cui la compagnia avrebbe significativamente contribuito con la sua condotta negli ultimi decenni, pur essendo consapevole degli impatti sul clima delle proprie attività. La “Giusta causa” punta a costringere Eni a rivedere la sua strategia industriale e a ridurre le sue emissioni del 45% entro il 2030 rispetto ai livelli del 2020, come raccomandato dalla comunità scientifica internazionale per rispettare gli obiettivi dell’Accordo di Parigi.

    https://altreconomia.it/eni-sapeva-degli-impatti-delle-fonti-fossili-sul-clima-sin-dagli-anni-7

    #industrie_pétrolière #changement_climatique #climat

    • #ENI_SAPEVA

      In diverse sue pubblicazioni risalenti agli anni Settanta e Ottanta, il colosso italiano ENI, all’epoca interamente controllato dallo Stato, metteva in guardia sui possibili impatti distruttivi sul clima del pianeta derivanti dalla combustione delle fonti fossili. Eppure, nonostante questi ammonimenti, l’azienda ha proseguito e continua ancora oggi a investire principalmente sull’estrazione e lo sfruttamento di petrolio e gas.

      Inoltre sin dalla prima metà degli anni Settanta il Cane a sei zampe ha fatto parte dell’IPIECA, un’organizzazione fondata da diverse compagnie petrolifere internazionali che, secondo recenti studi, a partire dagli anni Ottanta avrebbe consentito al gigante petrolifero statunitense Exxon di coordinare “una campagna internazionale per contestare la scienza del clima e indebolire le politiche internazionali sul clima”.

      È quanto denuncia «ENI sapeva», il rapporto diffuso oggi da Greenpeace Italia e ReCommon e realizzato grazie a ricerche effettuate negli scorsi mesi presso biblioteche e archivi della stessa ENI o di istituzioni scientifiche come il Consiglio Nazionale delle Ricerche (CNR).

      https://www.greenpeace.org/italy/rapporto/18843/eni-sapeva

      #rapport #responsabilité

  • Apprendre avec les énigmes. La résolution collective d’énigmes comme levier pédagogique - Les Cahiers pédagogiques
    https://www.cahiers-pedagogiques.com/apprendre-avec-les-enigmes-la-resolution-collective-denigmes-c

    Éric Bruillard (dir.), Apprendre avec les énigmes. La résolution collective d’énigmes comme levier pédagogique, C&F éditions, coll. Éducations, 2023

    Apprendre avec les énigmes est un ouvrage collectif, coordonné par Éric Bruillard, professeur en éducation à l’université Paris-Cité et directeur du laboratoire EDA. Le sujet de ce livre est d’étudier des énigmes diffusées sur une plateforme en ligne. Chaque énigme est d’abord présentée : la consigne, les indices, la solution. Ensuite, les auteurs proposent une analyse structurée et détaillée, en étudiant l’attractivité de l’énigme, les propositions de solutions (dont les erreurs), les discussions entre les participants. 23 énigmes sont ainsi objets de réflexion. La multiplicité des types et des formes d’énigmes, associée à la rédaction collective de l’ouvrage, permet de développer progressivement dans l’esprit du lecteur un regard plus expert, avec des axes et des focales qu’il ignorait peut-être auparavant.

    Le but de ce livre n’est pas une étude des objectifs pédagogiques ou didactiques d’énigmes en classe. L’introduction interroge l’énigme comme outil d’apprentissage, dans une perspective éducative générale, et l’ensemble permet de questionner les différents éléments constitutifs des énigmes pour les rendre efficaces et utiles.
    Claire Lommé

    #Enigmes #Eric_Bruillard #Cahiers_pédagogiques

  • “Così le multinazionali occidentali non pagano le tasse in Mozambico”

    Le grandi società estrattive approfitterebbero dei trattati firmati da Maputo con paradisi fiscali come Mauritius o Emirati Arabi Uniti. Il centro di ricerca indipendente SOMO stima che cinque compagnie -inclusa Eni- eviteranno di pagare imposte per un valore compreso tra 1,4 e due miliardi di dollari. A proposito di “Piano Mattei”

    Per via dei trattati fiscali siglati dal Mozambico con diversi Paesi stranieri diverse multinazionali -tra cui le società fossili TotalEnergies ed Eni- eviteranno di versare circa due miliardi di dollari di tasse al governo di Maputo: una cifra superiore a quanto spende il Paese africano per la sanità in un anno intero. Nello specifico, le due aziende europee “non pagano la loro giusta quota dal momento che fanno transitare i propri investimenti attraverso società di comodo negli Emirati Arabi Uniti”, come denuncia il report “The treaty trap: tax avoidance in Mozambique’s extractive industries” (La trappola del trattato: l’elusione fiscale nell’industria estrattiva in Mozambico) pubblicato il 21 luglio dal Centro di ricerca olandese sulle multinazionali SOMO.

    Il meccanismo che permette alle società di gas e petrolio (ma non solo) di arricchirsi a dismisura era già stato al centro di un dettagliato rapporto “How Mozambique’s tax treaties enable tax avoidance“, pubblicato lo scorso marzo sempre da SOMO e dal Centro mozambicano per la democrazia e lo sviluppo (Cdd) e del quale avevamo già scritto. Il report denuncia come la rete di trattati fiscali siglati dal Mozambico stia privando il Paese di centinaia di milioni di dollari di entrate ogni anno, a causa degli accordi stretti con paradisi fiscali come Mauritius ed Emirati Arabi Uniti. Secondo le stime delle due organizzazioni, solo nel 2021 il Paese africano avrebbe perso circa 390 milioni di dollari in mancato gettito fiscale.

    In questo nuovo rapporto SOMO evidenzia come TotalEnergies ed Eni abbiano approfittato del trattato fiscale siglato dal governo di Maputo con Abu Dhabi, creando società di comodo negli Emirati Arabi Uniti. “Gli investimenti sono sostenuti da prestiti di banche d’investimento pubbliche, agenzie di credito all’esportazione e banche commerciali di tutto il mondo. Se i prestiti per questi megaprogetti non fossero passati attraverso gli Emirati Arabi Uniti, il Mozambico avrebbe potuto applicare una ritenuta fiscale del 20% su quasi tutti i pagamenti degli interessi, per un importo che oscilla tra 1,3 e due miliardi di dollari”, osservano i ricercatori di SOMO.

    Accuse a cui la società italiana guidata da Claudio Descalzi ha risposto dichiarando che “come contribuente, Eni opera nel pieno rispetto del quadro legislativo e fiscale locale e internazionale. I progetti di Eni nei Paesi in cui è presente generano benefici economici e sociali a livello locale in termini di tasse, occupazione, formazione e progetti sociali, formazione e progetti sociali -si legge nella nota pubblicata nel report di SOMO-. Inoltre, le Linee guida fiscali di Eni assicurano una corretta interpretazione della normativa fiscale con il divieto di intraprendere operazioni fiscalmente aggressive. Il Mozambico, a seguito dei progetti a cui Eni partecipa, sta diventando un importante attore globale nel settore del Gas ‘naturale’ liquefatto (Gnl)”.

    I giacimenti di gas interessati dalle operazioni dei due colossi europei si trovano al largo della provincia di Cabo Delgado, nel Nord del Paese: un’area economicamente emarginata e impoverita, dove gli investimenti miliardari per lo sfruttamento dei combustibili fossili non hanno portato alcun beneficio alla popolazione locale, alimentando invece le disuguaglianze. Dopo la scoperta dei primi giacimenti (tra il 2010 e il 2014) migliaia di persone hanno dovuto abbandonare i propri villaggi a causa delle operazioni industriali. La situazione è ulteriormente peggiorata a causa di una violenta insurrezione di matrice jihadista che dal 2017 ha provocato migliaia di morti e costretto milioni di persone alla fuga.

    Ma non ci sono solo le società del settore degli idrocarburi al centro dell’attenzione. SOMO ha infatti analizzato le pratiche fiscali di alcune aziende minerarie come la britannica Gemfields, che estrae rubini nel distretto di Montepuez (sempre nella provincia di Cabo Delgado), e l’irlandese Kenmare Resources, che opera in una miniera di titano a Moma (nel Nord-Est del Paese). Entrambe controllano le loro operazioni in Mozambico dalle Mauritius, approfittando di un trattato fiscale che gli avrebbe permesso di evitare circa 20 milioni di dollari di ritenute sui dividendi tra il 2017 e il 2022.

    Infine c’è la gestione del corridoio logistico di Nacala: una rete ferroviaria lunga 912 chilometri utilizzata per il trasporto di carbone delle miniere nella provincia di Tete (nel Mozambico occidentale) fino al porto di Nacala, affacciato sull’oceano Indiano, sulla costa orientale. L’infrastruttura è controllata al 50% dalla compagnia mineraria brasiliana Vale e dalla società elettrica giapponese Mitsui & Co. SOMO ritiene che le due aziende abbiano evitato di versare nelle casse del governo di Maputo circa 96,9 milioni di dollari tra il 2016 e il 2020: “Ciò è stato possibile reindirizzando i prestiti attraverso società di intermediazione con sede negli Emirati Arabi Uniti per trarre vantaggio dal trattato fiscale tra gli Emirati Arabi Uniti e il Mozambico, che riduce dal 20% a zero l’aliquota applicabile per la ritenuta alla fonte sugli interessi in Mozambico”, si legge nel report.

    Il sottosuolo del Mozambico è ricco di minerali che possono svolgere un ruolo fondamentale nella transizione energetica. E, nel contesto dell’esplosione della domanda globale di queste materie prime, è fondamentale affrontare tempestivamente il tema dell’evasione fiscale -avverte SOMO- per evitare che anche in questo ambito si ripeta quello che è successo con i combustibili fossili. “È indispensabile che il Mozambico abbandoni questi trattati fiscali iniqui, ponendo un freno all’elusione fiscale delle imprese e salvaguardando gli interessi della popolazione -ha spiegato Nelsa Langa, assistente di ricerca presso il Centro mozambicano per la democrazia e lo sviluppo-. Dovrebbe liberarsi da questi trattati fiscali obsoleti, che costano molto al Paese e forniscono pochi benefici”.

    Il ricercatore di SOMO Vincent Kiezebrink aggiunge che “le multinazionali devono smettere di abusare di questi trattati fiscali per evitare di pagare le tasse in uno dei Paesi più vulnerabili del mondo. E i governi dei paradisi fiscali come gli Emirati Arabi Uniti e le Mauritius devono permettere al Mozambico di rinegoziarli”. L’esperienza di Paesi come Senegal, Kenya, Lesotho e Ruanda -che hanno rinegoziato o cancellato con successo gli accordi fiscali con le Mauritius- dimostra che è possibile cambiare questa situazione.

    https://altreconomia.it/cosi-le-multinazionali-occidentali-non-pagano-le-tasse-in-mozambico
    #multinationales #pétrole #évasion_fiscale #fisc #Eni #industrie_pétrolière #Mozambique #île_Maurice #TotalEnergies #total #Emirats_arabes_unis #Abu_Dhabi #gaz #énergie #extractivisme

    • Oil and gas multinationals avoid up to $2 billion in taxes in Mozambique

      TotalEnergies and ENI are set to avoid up to $2 billion in withholding taxes in Mozambique – more than the country’s annual healthcare spending – research by SOMO and CDD reveals. The oil and gas giants fail to pay their fair share of taxes in the African country because they rout their investments through letterbox companies in the United Arab Emirates (UAE). Mozambique could prevent these practices by cancelling or renegotiating its outdated tax treaties with tax havens like the UAE and Mauritius. Several other African countries have successfully done so already.

      TotalEnergies (France) and ENI (Italy) lead two megaprojects in Mozambique to exploit gas reserves in the northern province of Cabo Delgado, constituting the biggest investments in Africa to date. Both multinationals established letterbox companies in the UAE to channel their consortium’s multi-billion-dollar investments, taking advantage of the 0 % interest withholding tax rate in its tax treaty with Mozambique. The investments are backed by loans from public investment banks, export credit agencies and commercial banks worldwide. If the loans for these megaprojects had not been routed through the UAE, Mozambique could have charged a 20 per cent withholding tax on nearly all related interest payments, which amounts to $1.3 – $2 billion.
      publication cover - The treaty trap: tax avoidance in Mozambique’s extractive industries
      Publication / July 21, 2023
      The treaty trap: tax avoidance in Mozambique’s extractive industries
      The miners

      The backdrop for these gas projects is Mozambique’s northernmost province of Cabo Delgado, an economically marginalised region where a violent insurgency has wreaked havoc since 2017. The discovery of gas and the resulting increase in inequality in the area has been a key driver behind the conflict.

      Treaty shopping using complex corporate structures
      The use of UAE-based letterbox companies by TotalEnergies and ENI are just two examples of treaty shopping, depriving Mozambique of much-needed tax revenue. SOMO found similar tax avoidance structures by mining companies Vale, Kenmare and Gemfields, which are estimated to have avoided an $117 million in Mozambican taxes between 2017 and 2022. The tax treaties with the UAE and Mauritius are estimated to have cost Mozambique $315 million in 2021 alone, SOMO calculated in a March 2023 report.

      Following these revelations, SOMO delved into the details by studying the tax practices of specific companies in the Mozambican gas and mining sectors. Besides the gas projects, case studies include Gemfields, a UK miner extracting rubies in Montepuez and the Irish mining company Kenmare Resources, which operates the Moma titanium mine. On paper, both companies control their operations in Mozambique from Mauritius, taking advantage of a tax treaty that allowed them to avoid approximately $20 million in dividend withholding taxes between 2017 and 2022. Finally, there is the case of Vale and Mitsui & Co., who avoided approximately $96.9 million in interest withholding taxes associated with their Nacala Logistics Corridor between 2016 and 2020 through a financing structure routed via the UAE.

      Unfair and outdated tax treaties
      It is imperative that Mozambique steps out of these unfair tax treaties, curbing corporate tax avoidance and safeguarding its people’s interests. Nelsa Langa (Research Assistant at CDD): “Mozambique should free itself from these outdated tax treaties, which cost the country dearly while providing little benefit. Senegal, Kenya, Lesotho and Rwanda have all successfully renegotiated or cancelled tax treaties with tax havens Mauritius.”

      Mozambique is rich in natural resources, with vast deposits not only of fossil fuels but also minerals that are of key importance for the energy transition. Amidst the exploding demand for these minerals, it is crucial to address tax avoidance promptly to prevent replication.

      Vincent Kiezebrink (Researcher at SOMO): “Multinational companies need to stop abusing Mozambique’s tax treaties to avoid taxes in one of the world’s most vulnerable countries, and tax haven governments such as the UAE and Mauritius need to allow Mozambique to renegotiate these harmful tax treaties.”

      The Mozambican government has the tools to stop this widespread tax avoidance. By renegotiating or terminating its tax treaties with Mauritius and the UAE, it could limit companies’ opportunities for tax avoidance.

      https://www.somo.nl/oil-and-gas-multinationals-avoid-up-to-2-billion-in-taxes-in-mozambique

  • #Altamin

    MINING IN ITALY

    #Altamin_Limited is an ASX-listed mineral company focussed on base and battery metal exploration and brownfield mine development in Italy, with two 100% owned mineral projects and two under licence application.

    The Company’s #Gorno_Zinc_Project in the Lombardy region of northern Italy, is an advanced, historic mine with well-defined mineralisation. The #Gorno_Project benefits from strong local support, excellent metallurgy and established infrastructure. Up until 1980, the #Gorno underground #zinc was owned by #SAMIM (a state-owned company and part of #ENI) and then the unilateral decision was made to close all SAMIM owned metal mining in Italy to focus solely on oil and gas, despite there being defined mineral reserves remaining.

    The #Punta_Corna_Project in Piedmont, Italy, historically mined for cobalt, nickel, copper and silver, is an active exploration project with outcropping mineralisation, a historical bulk sample grading 0.6-0.7% Co, plus Ni, Cu, Ag and a drilling program outlined pending permit renewal Alta’s recent sampling has returned high-grade assays over >2km strike length from multiple sub-parallel veins, with good potential for further mineralised vein discovery and significant depth extension.

    In addition, Altamin has lodged applications over #Monte_Bianco and #Corchia, the two most significant copper, cobalt and manganese-rich historical mining districts in Italy.

    https://www.altamin.com.au
    #Australie #Italie #extractivisme #mine #cobalt #terres_rares #manganèse #cuivre

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    Sur le projet d’exploitation du cobalt d’Altamin à #Balme (#Barmes) dans le #Piémont :
    Alla ricerca del cobalto sulle Alpi
    https://seenthis.net/messages/1013263

    –—

    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • Hemmes mathematische Rätsel : Der erfolgreiche Bettler - Spektrum der Wissenschaft
    https://www.spektrum.de/raetsel/der-erfolgreiche-bettler/1687070

    La solution se trouve sur la page référencée.

    Ein Bettler klingelt an der Haustür eines steinreichen Mannes. »Ich bitte Sie um ein paar Euro, damit ich mir eine warme Mahlzeit kaufen kann«, sagt er, als der Mann die Tür öffnet. Der Hausherr ist zwar geizig, aber grundehrlich und erwidert: »Sagen Sie mir irgendeinen Satz. Wenn er wahr ist, gebe ich Ihnen zwei Euro. Ist er aber falsch, bekommen Sie von mir entweder mehr oder weniger als zwei Euro, jedoch nicht genau zwei Euro.« Der Bettler stutzt, erkennt seine Chance, und geht schließlich mit einer Million Euro in der Tasche von dannen. Mit welchem Satz könnte der Bettler den Mann dazu gebracht haben, ihm soviel Geld zu geben?

    Il n’y a pas de super-riches et intelligents et de bonne foi, alors l’énigme est absurde. Il faut accepter sa hypothèses de départ en tant qu’axiome. Bref, on fait de la #politique. Une petite dose #ésotérisme fait aussi bien l’affaire. ;-)

    #logique

    #énigmes_logiques

  • #TuNur, il modello di esportazione di energia verde dal Nord Africa all’Ue

    Un’impresa britannico-tunisina sta progettando una gigantesca centrale solare a nel deserto della Tunisia, un impianto che richiede un enorme consumo d’acqua. L’energia verde però andrà solo all’Europa.

    Produrre energia pulita a basso costo tra le soleggiate dune del deserto del Sahara è stato per decenni il sogno di diverse aziende private, alla costante ricerca di nuove fonti energetiche. “Il Sahara può generare abbastanza energia solare da coprire l’intero fabbisogno del globo” è un mantra ripetuto più o meno frequentemente, da aziende e lobby, a seconda della congiuntura economica o politica.

    Tra costi esorbitanti e accordi internazionali irrealizzabili, i progetti di esportazione di energia solare dal Nord Africa all’Europa sono però stati messi da parte per anni. Tornano di attualità oggi, nel contesto di crisi energetica legata alla guerra in Ucraina. Con un inverno freddo alle porte, senza il gas russo, gli Stati europei puntano gli occhi sulle contese risorse dei vicini meridionali. Con l’impennata dei prezzi dei combustibili fossili, la transizione energetica non è più semplicemente urgente in funzione della crisi climatica, ma anche economicamente conveniente, quindi finanziariamente interessante.

    A maggio 2022 l’Unione europea ha annunciato di voler aumentare gli obiettivi di energia prodotta da fonti rinnovabili fino al 40% entro il 2030, dotandosi di 600 GWh supplementari di energia solare. Ma il vecchio continente non ha né lo spazio né le risorse per produrre internamente la totalità del proprio fabbisogno di energia verde. Ed ecco che gli annunci di mega progetti di centrali solari in Nord Africa, così come quelli di cavi sottomarini nel mediterraneo, non fanno che moltiplicarsi.

    Il miracolo del sole africano torna a suggestionare un’Europa che ancora fatica a liberarsi del proprio retaggio coloniale quando guarda alla riva sud del Mediterraneo. Buona parte delle compagnie che promettono energia pulita importata continuano a raccontare una favola distorta e romanticizzata dei deserti: terre vuote, inutili, da colonizzare.

    Una narrazione contestata da chi, invece, quel deserto lo abita: «Non ci opponiamo alle rinnovabili, ma chiediamo una transizione energetica equa, che prenda in considerazione le rivendicazioni sociali e ambientali locali e non riproduca le dinamiche dell’industria fossile», ripetono le comunità che osservano l’installazione dei pannelli solari europei dalla finestra di casa.
    La transizione europea si farà sulle spalle del Nord Africa?

    Lungo il confine fra Tunisa e Algeria, a 120 chilometri dalla città più vicina, Kebilli, l’unica strada che porta a Rjim Maatoug è percorsa avanti e indietro dai camion cisterna che vanno ai giacimenti di petrolio e gas del Sud tunisino. Cittadina in mezzo al deserto negli anni ‘80 monitorata dai soldati del Ministero della difesa tunisino, Rjim Maatoug è stata costruita ad hoc con l’aiuto di fondi europei, e in particolar modo dell’Agenzia Italiana per lo Sviluppo e la cooperazione (AICS).

    Un tempo abitato da comunità nomadi, il triangolo desertico che delimita il confine tunisino con l’Algeria da un lato, la Libia dall’altro, è oggi un’immensa zona militare accessibile ai non residenti solo con un permesso del Ministero della difesa. Questi terreni collettivi sono da sempre la principale fonte di sostentamento delle comunità del deserto, che un tempo si dedicavano all’allevamento. Occupate durante la colonizzazione francese, queste terre sono state recuperate dallo Stato dopo l’indipendenza nel 1957, poi concesse a compagnie private straniere, principalmente multinazionali del petrolio. Prima nella lista: l’italiana #Eni.

    In questa zona, dove la presenza statale è vissuta come una colonizzazione interna, villaggi identici delimitati da palmeti si sussegono per 25 chilometri. «Abbiamo costruito questa oasi con l’obiettivo di sedentarizzare le comunità nomadi al confine», spiega uno dei militari presenti per le strade di Rjim Maatoug. Dietro all’obiettivo ufficiale del progetto – “frenare l’avanzata del deserto piantando palmeti” – si nasconde invece un’operazione di securizzazione di un’area strategica, che ha radicalmente modificato lo stile di vita delle comunità locali, privandole dei loro mezzi di sussistenza. Un tempo vivevano nel e del deserto, oggi lavorano in un’immensa monocultura di datteri.

    È di fronte alla distesa di palme di Rjim Maatoug, piantate in centinaia di file parallele, che la società tunisino-britannica TuNur vuole costruire la sua mega centrale solare. L’obiettivo: «Fornire elettricità pulita a basso costo a 2 milioni di case europee», annuncia la società sul suo sito internet.

    Per la sua vicinanza all’Italia (e quindi all’Europa), la Tunisia è il focus principale delle aziende che puntano a produrre energia solare nel deserto. In Tunisia, però, solo il 3% dell’elettricità per ora è prodotta a partire da fonti rinnovabili. Nell’attuale contesto di grave crisi finanziaria, il Paese fatica a portare avanti i propri ambiziosi obiettivi climatici (35% entro il 2030). Ma l’opportunità di vendere energia all’Ue sembra prendersi di prepotenza la priorità sulle necessità locali, anche grazie a massicce operazioni di lobbying.

    TuNur si ispira apertamente alla Desertec Industrial Initiative (Dii), un progetto regionale abbandonato nel 2012, portato avanti all’epoca da alcuni tra gli stessi azionisti che oggi credono in TuNur. Desertec mirava all’esportazione di energia solare prodotta nel Sahara attaverso una rete di centrali sparse tra il Nord Africa e il Medio Oriente per garantire all’Europa il 15% del proprio fabbisogno di elettricità entro il 2050. Se neanche il progetto pilota è mai stato realizzato, i vertici della compagnia proiettavano i propri sogni su due deserti in particolare: quello tunisino e quello marocchino.

    Oggi il progetto è stato relativamente ridimensionato. La centrale tunisina TuNur prevede di produrre 4,5 GWh di elettricità – il fabbisogno di circa cinque milioni di case europee – da esportare verso Italia, Francia e Malta tramite cavi sottomarini.

    Il progetto è sostenuto da una manciata di investitori, ma i dipendenti dell’azienda sono solo quattro, conferma il rapporto del 2022 di TuNur consultato da IrpiMedia. Tra questi, c’è anche il direttore: il volto dell’alta finanza londinese Kevin Sara, fondatore di diversi fondi di investimenti nel Regno Unito, ex membro del gigante finanziario giapponese Numura Holdings e della cinese Astel Capital. Affiancato dal direttore esecutivo, l’inglese Daniel Rich, Sara è anche amministratore delegato dello sviluppatore di centrali solari Nur Energie, società che, insieme al gruppo maltese Zammit, possiede TuNur ltd. Il gruppo Zammit, che raccoglie imprese di navigazione, bunkering, e oil&gas, è apparso nel 2017 nell’inchiesta Paradise Papers sugli investimenti offshore. Il braccio tunisino del comitato dirigente, invece, è un ex ingegnere petrolifero che ha lavorato per anni per le multinazionali del fossile Total, Shell, Noble Energy e Lundin, Cherif Ben Khelifa.

    Malgrado le numerose richieste di intervista inoltrate alla compagnia, TuNur non ha mai risposto alle domande di IrpiMedia.

    TuNur opera in Tunisia dalla fine del 2011, ed ha più volte annunciato l’imminente costruzione della mega centrale. Finora, però, neanche un pannello è stato installato a Rjim Maatoug, così che numerosi imprenditori del settore hanno finito per considerare il progetto “irrealistico”, anche a causa dei costi estremamente elevati rispetto al capitale di una compagnia apparentemente piccola. Eppure, ad agosto 2022 l’amministratore delegato di TuNur annunciava all’agenzia Reuters «l’intenzione di investire i primi 1,5 miliardi di euro per l’installazione della prima centrale». Non avendo potuto parlare con l’azienda resta un mistero da dove venga, e se ci sia davvero, un capitale così importante pronto per essere investito.

    Ma che la società sia ancora alla ricerca del capitale necessario, lo spiega lo stesso direttore esecutivo Daniel Rich in un’intervista rilasciata a The Africa Report nel 2022, affermando che TuNur ha incaricato la società di consulenza britannica Lion’s Head Global Partners di cercare investimenti. Poco dopo queste dichiarazioni, Rich ha ottenuto un incontro con il Ministero dell’energia. Anticipando i dubbi delle autorità, ha assicurato «la volontà del gruppo di espandere le proprie attività in Tunisia grazie ai nuovi programmi governativi». Secondo i documenti del registro di commercio tunisino, la sede tunisina della società TuNur – registrata come generica attività di “ricerca e sviluppo” – possiede un capitale di appena 30.000 dinari (10.000 euro). Una cifra infima rispetto a quelle necessarie ad eseguire il progetto.

    Secondo Ali Kanzari, il consulente principale di TuNur in Tunisia, nonché presidente della Camera sindacale tunisina del fotovoltaico (CSPT), il progetto si farà: «Il commercio Tunisia-Europa non può fermarsi ai datteri e all’olio d’oliva», racconta nel suo ufficio di Tunisi, seduto accanto ad una vecchia cartina del progetto. Ai suoi occhi, la causa del ritardo è soprattutto «la mancanza di volontà politica». «La Tunisia è al centro del Mediterraneo, siamo in grado di soddisfare il crescente fabbisogno europeo di energia verde, ma guardiamo al nostro deserto e non lo sfruttiamo», conclude.
    Ouarzazate, Marocco: un precedente

    La Tunisia non è il primo Paese nordafricano sui cui le compagnie private hanno puntato per sfruttare il “potenziale solare” del deserto. Il progetto di TuNur è ricalcato su quello di una mega centrale solare marocchina fortemente voluta da re Mohamed VI, diventata simbolo della transizione del Paese della regione che produce più elettricità a partire da fonti rinnovabili (19% nel 2019).

    Nel febbraio 2016, infatti, il re in persona ha inaugurato la più grande centrale termodinamica del mondo, Noor (suddivisa in più parti, Noor I, II, III e IV). Acclamato dai media, il progetto titanico Noor, molto simile a TuNur, non produce per l’esportazione, ma per il mercato interno ed ha una capacità di 580 MWh, solo un ottavo del progetto tunisino TuNur. Il sito è attualmente gestito dal gruppo saudita ACWA Power insieme all’Agenzia marocchina per l’energia sostenibile (MASEN). Secondo quanto si legge sul sito della società, anche Nur Energie, azionista di TuNur e di Desertec, avrebbe partecipato alla gara d’appalto.

    Nel paesaggio desertico roccioso del Marocco sud-orientale, a pochi chilometri dalla città di Ouarzazate, ai piedi della catena dell’Alto Atlante, centinaia di pannelli si scorgono a distanza tra la foschia. Sono disposti in cerchio intorno a una torre solare, e si estendono su una superficie di 3.000 ettari. Si tratta di specchi semiparabolici che ruotano automaticamente durante il giorno per riflettere i raggi solari su un tubo sottile posto al centro, da dove un liquido viene riscaldato, poi raccolto per alimentare una turbina che produce elettricità. Così funziona la tecnologia CSP (Concentrated Solar Power) riproposta anche per il progetto tunisino TuNur. «Con il CSP possiamo immagazzinare energia per una media di cinque ore, il che è molto più redditizio rispetto all’uso delle batterie», afferma Ali Kanzari, consulente principale della centrale TuNur, che vuole utilizzare la stessa tecnologia.

    Diversi grandi gruppi tedeschi sono stati coinvolti nella costruzione del complesso marocchino Noor. Ad esempio, il gigante dell’elettronica Siemens, che ha prodotto le turbine CSP. Secondo il media indipendente marocchino Telquel, i finanziatori del progetto – la Banca Mondiale e la banca tedesca per lo sviluppo Kfw – avrebbero perorato l’adozione di questa tecnologia, difendendo gli interessi dei produttori tedeschi, mentre gli esperti suggerivano – e suggeriscono tutt’ora – una maggiore cautela. La causa: l’elevato consumo di acqua di questo tipo di tecnologia durante la fase di raffreddamento.

    La valutazione dell’impatto ambientale effettuata prima della costruzione del progetto, consultata da IrpiMedia, prevede un consumo idrico annuale di sei milioni di metri cubi provenenti dalla diga di El Mansour Eddahbi, situata a pochi chilometri a est di Ouarzazate, che attualmente dispone solo del 12% della sua capacità totale. «Tuttavia, è impossibile ottenere statistiche ufficiali sul consumo effettivo, che sembra molto maggiore», osserva la ricercatrice Karen Rignall, antropologa dell’Università del Kentucky e specialista della transizione energetica in zone rurali, che ha lavorato a lungo sulla centrale solare di Noor.

    Il Marocco attraversa una situazione di «stress idrico strutturale», conferma un rapporto della Banca Mondiale, e la regione di Ouarzazate è proprio una delle più secche del Paese. Nella valle del Dadès, accanto alla centrale Noor, dove scorre uno degli affluenti della diga, gli agricoltori non hanno dubbi e chiedono un’altra transizione rinnovabile, che apporti riscontri positivi anche alle comunità della zona: «La nostra valle è sull’orlo del collasso, non possiamo stoccare l’acqua perché questa viene deviata verso la diga per le esigenze della centrale solare. Per noi Noor è tutt’altro che sostenibile», afferma Yousef il proprietario di una cooperativa agricola, mentre cammina tra le palme secche di un’oasi ormai inesistente, nella cittadina di Suq el-Khamis.

    In questa valle, conosciuta per le coltivazioni di una varietà locale di rosa, molti villaggi portano il nome del oued – il fiume, in arabo – che un tempo li attraversava. Oggi i ponti attraversano pietraie asciutte, e dell’acqua non c’è più traccia. I roseti sono secchi. A metà ottobre, gli abitanti della zona di Zagora, nella parallela ed egualmente secca valle di Draa, sono scesi in piazza per protestare contro quello che considerano water grabbing di Stato, chiedendo alle autorità una migliore gestione della risorsa. «In tanti stanno abbandonando queste aree interne, non riescono più a coltivare», spiega il contadino.

    Nel silenzio dei media locali, le manifestazioni e i sit-in nel Sud-Est del Marocco non fanno che moltiplicarsi. I movimenti locali puntano il dito contro la centrale solare e le vicine miniere di cobalto e argento, che risucchiano acqua per estrare i metalli rari. «In entrambi i casi si tratta di estrattivismo. Sono progetti che ci sono stati imposti dall’alto», spiega in un caffè di Ouarzazate l’attivista Jamal Saddoq, dell’associazione Attac Marocco, una delle poche ad occupasi di politiche estrattiviste e autoritarismo nel Paese. «È paradossale che un progetto che è stato proposto agli abitanti come soluzione alla crisi climatica in parte finisca per esserne responsabile a causa di tecnologie obsolete e dimensioni eccessive», riassume la ricercatrice Karen Rignall.

    È una centrale molto simile, ma di dimensioni nove volte maggiori, quella che TuNur intende installare nel deserto tunisino, dove l’agricoltura subisce già le conseguenze della siccità, di un’eccessiva salinizzazione dell’acqua a causa di infiltrazioni nella falda acquifera e di una malagestione delle risorse idriche. Secondo i dati dell’associazione Nakhla, che rappresenta gli agricoltori delle oasi nella regione di Kebili (dove si trova Rjim Maatoug), incontrata da IrpiMedia, viene pompato il 209% in più delle risorse idriche disponibili annualmente.

    La monetizzazione del deserto

    Eppure, ancora prima della pubblicazione della gara d’appalto del Ministero dell’energia per una concessione per l’esportazione, prerequisito per qualsiasi progetto di energia rinnovabile in Tunisia, e ancor prima di qualsiasi studio di impatto sulle risorse idriche, nel 2018 TuNur ha «ottenuto un accordo di pre-locazione per un terreno di 45.000 ettari tra le città di Rjim Maatoug e El Faouar», riferisce Ali Kanzari, senior advisor del progetto, documenti alla mano.

    Per il ricercatore in politiche agricole originario del Sud tunisino Aymen Amayed, l’idea dell’”inutilità” di queste aree è frutto di decenni di politiche fondarie portate avanti dall’epoca della colonizzazione francese. Le terre demaniali del Sud tunisino sono di proprietà dello Stato. Come in Marocco e in altri Paesi nord africani, le comunità locali ne rivendicano il possesso, ma queste vengono cedute alle compagnie private. «Queste terre sono la risorsa di sostentamento delle comunità di queste regioni, – spiega Aymen Amayed – Lo Stato ne ha fatto delle aree abbandonate, riservate a progetti futuri, economicamente più redditizi e ad alta intensità di capitale, creando un deserto sociale».

    TuNur promette di creare più di 20.000 posti di lavoro diretti e indiretti in una regione in cui il numero di aspiranti migranti verso l’Europa è in continua crescita. Ma nel caso di questi mega-progetti, «la maggior parte di questi posti di lavoro sono necessari solo per la fase di costruzione e di avvio dei progetti», sottolinea un recente rapporto dell’Osservatorio tunisino dell’economia. A confermarlo, è la voce degli abitanti della zona di Ouarzazate, in Marocco, che raccontano di essersi aspettati, senza successo, «una maggiore redistribuzione degli introiti, un posto di lavoro o almeno una riduzione delle bollette».

    La caratteristica di questi mega progetti è proprio la necessità di mobilitare fin dall’inizio una grande quantità di capitale. Tuttavia, «la maggior parte degli attori pubblici nei Paesi a Sud del Mediterraneo, fortemente indebitati e dipendenti dai finanziamenti delle istituzioni internazionali, non possono permettersi investimenti così cospicui, così se ne fanno carico gli attori privati. In questo modo i profitti restano al privato, mentre i costi sono pubblici», spiega il ricercatore Benjamin Schütze, ricercatore in relazioni internazionali presso l’Università di Friburgo (Germania) che lavora sul rapporto tra autoritarismo ed estrattivismo green.

    Questa dinamica è illustrata proprio dalla mega centrale solare marocchina Noor. Fin dalla sua costruzione, l’impianto marocchino è risultato economicamente insostenibile: l’Agenzia marocchina per l’energia sostenibile (MASEN) ha garantito alla società privata saudita che lo gestisce un prezzo di vendita più elevato del costo medio di produzione dell’energia nel Paese. Un divario che costa allo Stato marocchino 800 milioni di dirham all’anno (circa 75 milioni di euro), anche a causa della scelta di una tecnologia costosa e obsoleta come il CSP, ormai sostituito dal fotovoltaico. A sostenerlo è il rapporto sulla transizione energetica del Consiglio economico, sociale e ambientale (CESE), un’istituzione consultiva indipendente marocchina. Le critiche emesse dal CESE sul piano solare marocchino sono costate il posto al direttore e a diversi esponenti dell’agenzia MASEN, anche se vicini al re.

    Per questi motivi, sostiene il ricercatore tedesco, i mega-progetti che richiedono una maggiore centralizzazione della produzione sono più facilmente realizzabili in contesti autoritari. In Tunisia, se per un certo periodo proprio il difficile accesso a terreni contesi ha rappresentato un ostacolo, la legislazione è cambiata di recente: il decreto legge n. 2022-65 del 19 ottobre 2022, emesso in un Paese che dal 25 luglio 2021 è senza parlamento, legalizza l’esproprio di qualsiasi terreno nel Paese per la realizzazione di un progetto di “pubblica utilità”. Una porta aperta per le compagnie straniere, non solo nell’ambito energetico.

    Lobbying sulle due rive

    Ma perché la porta si spalanchi, ai privati serve soprattutto una legislazione adatta. Anche se per ora la mega centrale TuNur esiste solo su carta, la società sembra esser stata riattivata nel 2017, pur rimanendo in attesa di una concessione per l’esportazione da parte del Ministero dell’energia tunisino.

    Se c’è però un settore nel quale la compagnia sembra essere andata a passo spedito negli ultimi anni, questo è proprio quello del lobbying. A Tunisi come a Bruxelles. Dal 2020, l’azienda viene inserita nel Registro della trasparenza della Commissione europea, che elenca le compagnie che tentano di influenzare i processi decisionali dell’Ue. Secondo il registro, TuNur è interessata alla legislazione sulle politiche energetiche e di vicinato nel Mediterraneo, al Green Deal europeo e alla Rete europea dei gestori dei sistemi di trasmissione di energia elettrica, un’associazione che rappresenta circa quaranta gestori di diversi Paesi. La sede italiana della compagnia TuNur è stata recentemente inclusa nel piano decennale di sviluppo della rete elettrica Ue dalla Rete europea.

    «Abbiamo bisogno che lo Stato ci dia man forte così da poter sviluppare una roadmap insieme ai Paesi europei, in modo che l’energia pulita tunisina possa risultare competitiva sul mercato», spiega il consulente Ali Kanzari consultando un dossier di centinaia di pagine. E conferma: TuNur ha già preso contatti con due società di distribuzione elettrica, in Italia e in Francia. Anche in Tunisia le operazioni di lobbying della società, e più in generale dei gruppi privati presenti nel Paese, sono cosa nota. «Questo progetto ha costituito una potente lobby con l’obiettivo di ottenere l’inclusione di disposizioni sull’esportazione nella legislazione sulle energie rinnovabili», conferma un rapporto sull’energia dell’Observatoire Tunisien de l’Economie, che analizza le ultime riforme legislatve e i casi di Desertec e TuNur.

    Approvata nel 2015, la legge n. 2015-12 sulle energie rinnovabili ha effettivamente aperto la strada ai progetti di esportazione di energia verde. A tal fine, ha quindi autorizzato la liberalizzazione del mercato dell’elettricità in Tunisia, fino ad allora monopolio della Socetà tunisina dell’Elettricità e del Gas (STEG), di proprietà statale, fortemente indebitata. La legge favorisce il ricorso a partenariati pubblico-privato, i cosidetti PPP.

    «Alcune raccomandazioni dell’Agenzia tedesca per la cooperazione internazionale allo sviluppo (GIZ) e dell’Iniziativa industriale Desertec (Dii) hanno anticipato alcune delle misure contenute nella legge del 2015», sottolinea ancora il rapporto dell’Osservatorio economico tunisino. Emendata nel 2019, la legge sulle rinnovabili è stata fortemente contestata da un gruppo di sindacalisti della società pubblica STEG, che chiedono che il prezzo dell’elettricità rimanga garantito dallo Stato.

    Dopo aver chiesto formalmente che la non-privatizzazione del settore nel 2018, due anni più tardi, in piena pandemia, i sindacalisti della STEG hanno bloccato la connessione alla rete della prima centrale costruita nel Paese, a Tataouine, che avrebbe quindi aperto il mercato ai privati. Cofinanziata dall’Agenzia francese per lo sviluppo (AFD), la centrale fotovoltaica da 10 MW appartiene alla società SEREE, una joint venture tra la compagnia petrolifera italiana Eni e la compagnia petrolifera tunisina ETAP.

    «Chiediamo allo Stato di fare un passo indietro su questa legge, che è stata ratificata sotto la pressione delle multinazionali. Non siamo contrari alle energie rinnovabili, ma chiediamo che rimangano a disposizione dei tunisini e che l’elettricità resti un bene pubblico», spiega in forma anonima per timore di ritorsioni uno dei sindacalisti che hanno partecipato al blocco, incontrato da IrpiMedia. Tre anni dopo la fine dei lavori e un lungo braccio di ferro tra governo e sindacato, la centrale solare di Tataouine è infine stata collegata alla rete elettrica all’inizio di novembre 2022.

    «Sbloccare urgentemente il problema della connessione delle centrali elettriche rinnovabili» è del resto una delle prime raccomandazioni citate in un rapporto interno, consultato da IrpiMedia, che la Banca Mondiale ha inviato al Ministero dell’economia tunisino alla fine del 2021. Anche l’FMI, con il quale la Tunisia ha concluso ad ottobre un accordo tecnico, incoraggia esplicitamente gli investimenti privati nelle energie rinnovabili attraverso il programma di riforme economiche presentato alle autorità, chiedendo tra l’altro la fine delle sovvenzioni statali all’energia. «Con la crisi del gas russo in Europa, la pressione nei nostri confronti è definitivamente aumentata», conclude il sindacalista.

    Nonostante un impianto legale che si è adattato ai progetti privati, i lavori di costruzione di buona parte delle centrali solari approvate in Tunisia, tutti progetti vinti da società straniere, sono rimasti bloccati. Il motivo: «La lentezza delle procedure amministrative. Nel frattempo, durante l’ultimo anno il costo delle materie prime è aumentato notevolmente sul mercato internazionale», spiega Omar Bey, responsabile delle relazioni istituzionali della società francese Qair Energy. «Il budget con il quale sono stati approvati i progetti qualche anno fa, oggi manderebbe le compagnie in perdita».

    Solo le multinazionali del fossile quindi sembano potersi permettere gli attuali prezzi dei pannelli solari da importare. «Non è un caso che l’unica centrale costruita in tempi rapidi e pronta ad entrare in funzione appartiene alla multinazionale del petrolio Eni», confida una fonte interna alla compagnia petrolifera tunisina ETAP. Le stesse multinazionali erano presenti al Salone internazionale della transizione energetica, organizzato nell’ottobre 2022 dalla Camera sindacale tunisina del fotovoltaico (CSPT), di cui TuNur è membro, riunite sotto la bandiera di Solar Power Europe, un’organizzazione con sede a Bruxelles. Sono più di 250 le aziende che ne fanno parte, tra queste TotalEnergies, Engie ed EDF, le italiane ENI, PlEnitude ed Enel, ma anche Amazon, Google, Huawei e diverse società di consulenza internazionali. Società con obiettivi diversi, spesso concorrenti, si riuniscono così di fronte all’esigenza comune di influenzare le autorità locali per rimodellare la legge a proprio piacimento.

    L’associazione di lobbying, infatti, si è presentata con l’obiettivo esplicito qui di «individuare nuove opportunità di business» e «ridurre gli ostacoli legislativi, amministrativi e finanziari allo sviluppo del settore». Per il consulente di TuNur Ali Kanzari, «la legge del 2015 non è sufficientemente favorevole alle esportazioni e va migliorata».

    Se gli studi tecnici e d’impatto per collegare le due rive si moltiplicano, sono sempre di più le voci che si levano a Sud del Mediterraneo per reclamare una transizione energetica urgente e rapida sì, ma innanzitutto equa, cioè non a discapito degli imperativi ambientali e sociali delle comunità locali a Sud del Mediterraneo «finendo per riprodurre meccanismi estrattivi e di dipendenza simili a quelli dell’industria fossile», conclude il ricercatore Benjamin Schütze. Molti sindacati e associazioni locali in Tunisia, in Marocco e nel resto della regione propongono un modello decentralizzato di produzione di energia verde, garanzia di un processo di democratizzazione energetica. Proprio il Partenariato per una Transizione energetica equa (Just Energy Transition Partnership) è al centro del dibattito di una COP27 a Sud del Mediterraneo.

    https://irpimedia.irpi.eu/greenwashing-tunur-energia-verde-da-nord-africa-a-europa
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  • Gli affari dei “campioni italiani” con il regime di #al-Sisi in Egitto

    #Eni, #Snam, #Intesa_Sanpaolo e #Sace hanno stretto in questi anni rapporti proficui con il governo del Cairo, responsabile di gravi violazioni dei diritti umani. Nemmeno l’omicidio di Giulio Regeni ha segnato un punto di svolta nella fossile “campagna d’Egitto”. Il dettagliato report di ReCommon (https://www.recommon.org) in occasione della Cop27 sul clima.

    Perché Eni ha continuato ad aumentare i propri investimenti in Egitto persino dopo che sono emersi possibili legami tra l’assassinio del ricercatore italiano Giulio Regeni e il regime di Abdel Fattah al-Sisi? Qual è stata la destinazione finale degli ingenti finanziamenti che Intesa Sanpaolo ha concesso al ministero della Difesa e al ministero delle Finanze egiziani? Perché l’assicuratore pubblico Sace non ha avuto alcuna remora nel garantire la raffineria di Assiut, nonostante altri attori finanziari fossero preoccupati per le implicazioni reputazionali derivanti proprio dal “caso Regeni”? E perché Snam non pubblica ancora l’elenco completo degli azionisti dell’East mediterranean gas company?

    Sono solo alcune delle domande che ReCommon ha rivolto alle principali aziende e società italiane che hanno stretto in questi anni rapporti proficui con il governo egiziano, accusato di gravi e ripetute violazioni dei diritti umani (su tutte la detenzione di circa 60mila dissidenti politici) e che si rifiuta di collaborare con gli inquirenti italiani nelle indagini sul rapimento, la tortura e l’omicidio di Giulio Regeni. Gli interrogativi, insieme a un’attenta analisi degli interessi economici delle singole realtà, è contenuta nel dossier “La campagna d’Egitto – Gli affari dei ‘campioni’ italiani con il regime di al-Sisi” pubblicato il 7 novembre 2022, all’indomani dell’apertura della 27esima Conferenza della Nazioni Unite sul clima (Cop27) che si svolge a Sharm el-Sheikh. Un documento preciso e dettagliato da cui emerge, ancora una volta, come il business prevalga sui diritti umani e sui processi democratici.

    L’Egitto è un punto di investimento centrale per Eni, che lì possiede circa il 20% delle proprie riserve di gas con una produzione annuale di 15 miliardi di metri cubi (pari al 30% del totale dell’azienda e al 60% di quella egiziana) per un utile di 5,2 miliardi di euro in cinque anni, che costituisce circa un terzo degli utili complessivi della divisione “Esplorazione e produzione”.

    Uno snodo chiave negli interessi dell’azienda in Egitto è stata la scoperta ad agosto 2015 del giacimento sottomarino “Zohr” che, secondo le esplorazioni di Eni, conterebbe circa 850 miliardi di metri cubi di gas: si tratterebbe quindi di una delle maggiori riserve a livello mondiale e la più grande nel Mediterraneo. Con l’omicidio Regeni, rinvenuto il 2 febbraio 2016, le relazioni diplomatiche tra i due Paesi si sono però complicate. “Abbiamo detto chiaramente che noi siamo per i diritti umani, per questo pretendiamo chiarezza assoluta. La vogliamo come italiani e come Eni”, aveva dichiarato Claudio Descalzi, amministratore delegato dell’azienda, a Il Messaggero il 6 marzo 2016. Ma solo pochi giorni prima, il 21 febbraio, la sua società aveva ottenuto l’assegnazione proprio dell’appalto per il giacimento “Zohr”.

    Secondo ReCommon al centro dei legami tra Eni e il regime di al-Sisi vi sarebbero i debiti accumulati dalle aziende energetiche egiziane nei confronti delle compagnie fossili straniere che nel 2013, anno della presa del potere da parte del generale, avevano raggiunto quota sei miliardi di euro. In particolare Eni era tra le aziende più esposte, con un ammontare di crediti scaduti pari a un miliardo di euro. Nel 2015 l’azienda italiana è riuscita però ad accordarsi con l’Egitto garantendo cinque miliardi di euro in investimenti in cambio di condizioni contrattuali favorevoli che comprendono anche un raddoppio del prezzo del gas che il Paese acquista dall’azienda. “Di lì a poco la società realizzerà la maxi scoperta di ‘Zohr’ e nel giro di qualche anno i debiti contratti dallo Stato egiziano risulteranno azzerati. Non c’è ombra di dubbio che, dal punto di vista degli affari, Eni abbia vinto la sua scommessa, accettando però di legarsi al regime egiziano con un nodo così stretto da non allentarsi neppure di fronte all’uccisione di un cittadino italiano”, ricorda ReCommon. Inoltre grazie ai progetti realizzati da Eni, il regime di al-Sisi è riuscito a conquistarsi un ruolo di primo piano nello scacchiere energetico regionale ed europeo

    Anche Snam, il più grande operatore d’Europa per quanto riguarda il trasporto del gas e che gestisce una rete di 41mila chilometri e una capacità di stoccaggio di 20 miliardi di metri cubi, partecipata dallo Stato italiano, vanta numerosi affari nel Paese nordafricano. L’azienda ha acquistato a dicembre 2021 il 25% della East mediterranean gas company (Emg), proprietaria del gasdotto Arish-Ashkelon che collega Israele ed Egitto, anche noto come “Gasdotto della pace”. Secondo ReCommon tra gli azionisti di Emg vi sarebbero Emed, una società “partecipata dalla israeliana Delek Drilling e dal gruppo statunitense Chevron” e che controlla il 39% di Emg. Secondo le inchieste di ReCommon e della testata investigativa egiziana Mada Masr, Emed avrebbe legami con i vertici dei servizi segreti egiziani.

    “Tutti questi investimenti infrastrutturali vengono attuati grazie agli istituti di credito e alle istituzioni finanziarie. In prima fila c’è Bank of Alexandria, la sussidiaria locale del primo gruppo bancario italiano, Intesa Sanpaolo”, ricorda ReCommon. L’istituto è la quinta banca d’Egitto e conta 1,5 milioni di clienti su 179 filiali. Nel 2006 il governo di Hosni Mubarak aveva venduto per 1,6 miliardi di dollari l’80% delle azioni della banca a Intesa Sanpaolo. Bank of Alexandria, partecipata anche dal governo egiziano, afferma di essere il canale privilegiato degli investimenti italiani nel Paese nordafricano, tra cui il settore oil&gas e quello degli armamenti.

    A garanzia degli investimenti vi è poi Sace, l’assicuratore pubblico italiano controllato dal ministero dell’Economia, che tra il 2016 e il 2021 ha emesso garanzie a progetti oil&gas per un totale di 13,7 miliardi di euro, ponendosi così al terzo posto per il supporto finanziario all’industria fossile dopo le controparti canadesi e statunitensi. In Egitto, Sace ha emesso garanzie per 3,9 miliardi di euro. Tra le infrastrutture supportate dall’istituto vi sono due raffinerie: la Middle East oil refinery (Midor) e l’Assiut oil refinery (Aor), entrambe in capo all’Egyptian general petroleum corporation (Egpc), l’azienda petrolifera di Stato.

    Per realizzare Midor, Sace ha garantito i prestiti di Bnp Paribas, Crédit agricole e Cassa depositi e prestiti (Cdp) per un ammontare di 1,2 miliardi di euro. Mentre per quanto riguarda la raffineria di Assiut, Sace ha agito in modo simile garantendo a febbraio 2022 un supporto finanziario pari a 1,32 miliardi di euro: l’impianto è la più grande raffineria dell’Egitto meridionale e si tratta di un’infrastruttura strategica per al-Sisi che ha presenziato personalmente l’inaugurazione dei lavori il 22 dicembre 2021. Tuttavia secondo le ricostruzioni dei quotidiani StartMag e Milano Finanza (citate nel report di ReCommon) vi sarebbero state delle resistenze all’interno di Cdp in merito al finanziamento della raffineria dovute alla “scarsa sostenibilità ambientale e a imprecisate ‘considerazioni geopolitiche’”.

    La stima di 3,9 miliardi di euro relativa alle garanzie di Sace comprende però solo il supporto alle operazioni classificate di categoria A e B cioè “quei progetti che possono avere ripercussioni ambientali e sociali che vanno da gravi a irreversibili: raffinerie, oleodotti, gasdotti, centrali termoelettriche, petrolchimici, dighe e altre mega-infrastrutture”. Sace, infatti, non è obbligata a riportare le altre categorie di investimento tra cui possono ricadere armamenti come ad esempio l’acquisto di due fregate militari italiane da parte dell’Egitto da Fincantieri nel 2020 per un totale di 1,2 miliardi di euro. L’esposizione storica di Sace al regime del Generale al-Sisi è quindi molto superiore ai 3,9 miliardi di euro dichiarati.

    https://altreconomia.it/gli-affari-dei-campioni-italiani-con-il-regime-di-al-sisi-in-egitto

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  • Le « #grand_dessein_africain » d’ENI. L’Italie et l’Afrique entre néo-impérialisme, indépendance énergétique et mémoire sélective.

    En #Italie, on parle peu de l’Afrique. Et quand on en parle, c’est pour lui attribuer la source de tous les maux du pays : l’immigration. Un phénomène instrumentalisé par une certaine rhétorique (de droite, mais de plus en plus répandue) pour désigner la cause de la criminalité, du chômage, du terrorisme, de la perte des valeurs et des traditions, entre autres.

    Il suffit de comparer les grands titres de la presse italienne et celle des autres pays européens pour s’apercevoir qu’en Italie, on parle peu de l’Afrique. En conséquence, les Italiens ignorent tout de ce continent si proche, de son présent comme de son passé. Ce que les Italiens ne savent pas, ne veulent pas savoir ou ne veulent pas que l’on sache, c’est avant tout la relation étroite qui lie historiquement leur pays au continent africain. Et nul n’est besoin de convoquer les temps anciens l’Empire romain ou les conquêtes coloniales extravagantes et cruelles du Royaume d’Italie pour mettre cette relation en lumière. Dans les années 60, du fait des luttes de libération, des intérêts économiques qui y étaient associés et du tiers-mondisme communiste et catholique, l’Afrique était une présence à l’horizon populaire de notre pays. Aujourd’hui, nous sommes passés de la fascination orientaliste et du désir de conquête à la peur, et l’Afrique a disparu de la carte géographique et mentale des Italiens. Pourtant, selon une étude de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques), l’Italie s’est classée au troisième rang des investisseurs mondiaux dans le continent, derrière la Chine et les Emirats arabes unis, sur la période 2015-2016.

    Pour ma recherche de doctorat en études urbaines à l’université de Bâle, je me suis fixé pour objectif de rattacher les fils de ces multiples relations à partir de la fin des #conquêtes_coloniales proprement dites. Mon projet s’intéresse en particulier au « grand dessein africain » de la société nationale d’hydrocarbures (l’ente nazionale idrocarburi) ou ENI, autrement dit, à la pénétration systématique du continent pour conquérir de nouvelles #ressources et de nouveaux marchés potentiels. Le « grand dessein » n’avait ni la précision ni la finesse de détail d’un véritable projet ; il s’agissait plutôt une vision expansionniste fondée sur des stratégies diplomatiques, politiques, économiques, propagandistes et infrastructurelles.

    La « pénétration » de l’ENI a été favorisée par la situation géopolitique instable qui prévalait autour de 1960, dite l’Année de l’Afrique, qui vit la dissolution des empires coloniaux et la formation ultérieure de nouveaux Etats-nations luttant pour leur indépendance politique et énergétique. Au cours de ces années, l’entreprise d’Etat italienne a réussi à se transformer en multinationale pétrolière et à rivaliser avec les majors du secteur, à la faveur de contrats plus avantageux pour les Etats hôtes (la fameuse « formule Mattei ») et une attitude paternaliste de soutien aux nouveaux dirigeants africains et à leurs revendications. Une situation rendue possible par les financements de l’Etat italien qui, un peu comme c’est le cas aujourd’hui pour les entreprises chinoises qui opèrent en Afrique, était en mesure de fournir des prêts à long terme assortis de faibles taux d’intérêt, surclassant les offres des sociétés privées.

    Pour concrétiser leurs visions de développement, les dirigeants africains d’alors ont su profiter de la guerre froide en obtenant des soutiens financiers et technologiques des deux blocs, hors de tout discours idéologique. Dans le cadre de ce scénario, ENI a su tenir, de façon magistrale (et ambiguë), le rôle de compagnie pétrolière multinationale et celui d’entreprise d’Etat menant une politique énergétique bénévole à l’égard des pays en voie de développement et sans préjugés, indépendamment des règles imposées par le cartel des multinationales pétrolières et des limites imposées par l’appartenance de l’Italie au bloc occidental.

    En quelques années, ENI et ses sociétés filiales, parmi lesquelles Agip, la plus connue et la plus visible puisqu’elle assure la vente de carburant au détail, ont réussi à pénétrer le marché et le territoire de plus de 20 nouveaux pays africains, de l’Afrique du Nord (Egypte, Maroc et Tunisie) et des anciennes colonies italiennes (Libye, Ethiopie, Erythrée) jusqu’à l’Afrique subsaharienne (Ghana, Congo, Nigeria et Tanzanie, pour n’en citer que quelques-uns).

    Ma thèse de doctorat étudie en particulier l’aspect matériel, spatial et propagandiste du dessein africain qui a permis au célèbre chien à six pattes, « l’ami fidèle de l’homme à quatre roues » comme disait le slogan d’Agip, de se dresser le long des routes d’une grande partie du continent. Les infrastructures pétrolières, des raffineries aux stations-service, ont joué un rôle fondamental dans cette pénétration, en liant de manière indissoluble le destin des nouveaux pays africains à l’entreprise italienne.

    Par un changement de perspectives et un renversement de la vision italo-centrée de l’entreprise d’Etat et de ses filiales, cette recherche se concentre sur l’Afrique et s’efforce de comprendre quelle a été son influence – matérielle et culturelle – sur ENI et sur l’Italie de l’après-guerre.

    Ce processus permet de voir comment les ressources extraites en Afrique et au Moyen-Orient sont devenues (avec les financements du plan Marshal) la matière première du boom industriel et économique de l’Italie d’après-guerre et montre comment l’expansion post-coloniale d’ENI a contribué à créer l’image d’un pays moderne et technologiquement avancé.

    Ce qui s’est véritablement matérialisé à partir du « grand dessein » initial est donc le résultat positif de négociations et de tractations, en dépit de multiples échecs, changements de caps et renoncements. Le projet entrepris dans les années 1950, que l’on peut considérer comme encore en cours, constitue la base de la présence actuelle d’ENI dans le continent africain. En effet, avec plus de 8 milliards d’euros investis, ENI est aujourd’hui le troisième investisseur privé sur le continent. Et même si bien des choses ont changé au cours de 60 dernières années, sa présence dans des pays comme le Nigeria et la Libye ne s’est jamais interrompue.

    Etudier le parcours complexe et ambigu d’ENI permet de comprendre l’histoire de l’Italie d’après-guerre et de faire la lumière sur certains aspects, trop souvent ignorés, de sa relation embrouillée et complexe avec le continent africain.

    Image : propagande d’ENI représentant l’enseigne d’une station-service Agip avec le mont Kilimandjaro en toile de fond ; tirée de l’article « Dal Mediterraneo al Kilimanjaro », publié en 1976 dans le journal d’entreprise d’ENI, « Ecos. ».

    https://blogs.letemps.ch/istituto-svizzero/2020/12/16/le-grand-dessein-africain-deni-litalie-et-lafrique-entre-neo-imperiali

    #Italie #ENI #histoire #Enrico_Mattei #grande_disegno_africano #néo-colonialisme #formula_Mattei #paternalisme #post-colonialisme #Agip #colonialisme_italien #expansionnisme #multinationale #pétrole #Giulia_Scotto

  • Inchiesta su BF, il vero “sovrano” dell’agricoltura industriale italiana

    La holding quotata in Borsa ha ormai inglobato i segmenti chiave del comparto -dalle sementi ai consorzi agrari- e tramite #Bonifiche_Ferraresi è anche la prima azienda agricola del Paese. Chi la controlla, come si muove e perché ci riguarda.

    C’è un acronimo che ben riassume i processi di trasformazione in corso nella filiera agroindustriale italiana: è BF, cioè il nome della holding quotata alla Borsa di Milano che con le sue controllate ha inglobato ormai i segmenti chiave del comparto. Dalla selezione, lavorazione e vendita delle sementi (con la Società italiana sementi Spa) alla proprietà dei terreni attraverso la più grande azienda agricola italiana per superficie utilizzata (Bonifiche Ferraresi, cui si affianca la BF agricola Spa), dalla progettazione di contratti di filiera (ad esempio con la Filiera bovini Italia Srl, in partnership con Coldiretti) alla realizzazione di impianti per la macinazione di cereali (Milling hub Spa, tra le altre), dalla trasformazione dei prodotti (BF agro-industriale Srl) alla loro commercializzazione nei canali della Grande distribuzione organizzata anche tramite un marchio di proprietà (come la pasta, le passate o i legumi de “Le Stagioni d’Italia”). Del conglomerato fa parte anche Consorzi agrari d’Italia Spa, che si occupa della commercializzazione, produzione ed erogazione di servizi e prodotti a favore degli operatori agricoli attraverso la rete dei consorzi agrari.

    Non si tratta di un comparto rilevante solo per addetti ai lavori o appassionati dell’azienda con sede a Jolanda di Savoia (FE). L’agricoltura, così come la filiera alimentare, è infatti tra le principali cause della perdita di biodiversità e dei cambiamenti climatici, come ricorda la coalizione #CambiamoAgricoltura lanciata da organizzazioni ambientaliste e dell’agricoltura biologica e biodinamica per una riforma della fallimentare Politica agricola comune (Pac) in vista del ciclo di programmazione 2023-2027. Terra e cibo rappresentano uno snodo decisivo per una non rinviabile svolta agroecologica finalizzata a proteggere la natura, a invertire il degrado degli ecosistemi e le perdite di sostanze dei suoli, a rendere “sana, equa e sostenibile” la produzione del cibo, come tratteggiato dall’Unione europea attraverso la strategia “Farm to fork” e quella sulla biodiversità per il 2030. È in questo delicato terreno che si muove BF. Non lo fa da comparsa ma da “primario operatore nazionale attivo, a livello integrato, nel settore agroindustriale”, per usare la fredda etichetta dell’Autorità garante della concorrenza e del mercato (Agcm).

    A metà ottobre 2022 gli “azionisti rilevanti” di BF erano quattro. Il primo, con il 20,13% delle quote, è la Arum Spa, che fa capo a Federico Vecchioni, amministratore delegato di BF e della sua controllata Bonifiche Ferraresi, che in passato è stato anche presidente della Confederazione generale dell’agricoltura italiana (Confagricoltura). Poi c’è la Dompé holdings Srl (al 20,04%), “contenitore” di partecipazioni finanziarie che fa capo a Sergio Dompé, imprenditore al vertice del gruppo multinazionale biofarmaceutico Dompé. Il terzo azionista è Fondazione Cariplo, che detiene il 19,29% di BF, seguita da Cdp equity Spa (in passato Fondo strategico italiano), investitore pubblico di lungo periodo che acquisisce quote in imprese di “rilevante interesse nazionale” per conto di Cassa depositi e prestiti (controllata per circa l’83% dal ministero dell’Economia e per quasi il 16% da diverse fondazioni bancarie).

    Nell’estate 2022 il campo d’azione di BF si è ulteriormente allargato. A metà luglio ha infatti perfezionato l’acquisizione del 100% della Bia Spa, azienda specializzata nella “produzione e commercializzazione di couscous da filiera italiana”, per 20,5 milioni di euro. “L’operazione si inserisce nel più ampio progetto di sviluppo di un polo cerealicolo attraverso l’integrazione delle società Ghigi 1870 Spa, Milling Hub Spa e Pasta Fabianelli Spa, già parti del Gruppo BF, e Bia, con lo scopo di creare sinergie e garantire, insieme a BF, il presidio sull’intera filiera del frumento italiano”, come ha dichiarato l’amministratore delegato Vecchioni. Lo scopo di “presidiare l’intera filiera” torna spesso nella comunicazione del colosso, che con i 7.750 ettari coltivati da Bonifiche Ferraresi tra le province di Ferrara, Arezzo, Oristano e Grosseto è anche il “primo proprietario terriero in Italia” (riso, mais, grano duro e tenero, orzo, barbabietole da zucchero, erba medica, soia, orticole, piante officinali e frutta).

    Questo potere (o “presidio”) si riproduce anche nel segmento dei semi. Come detto, BF ha in mano quasi il 42% della Società italiana sementi (Sis): controlla cioè, dal 2017, l’azienda leader nel settore del frumento e che tratta qualcosa come 600 varietà, 116 delle quali attraverso “diritti di esclusiva”. È Sis ad avere in mano l’esclusiva per la moltiplicazione e la vendita di una nota varietà denominata grano “Cappelli”. Quella stessa varietà di cui l’azienda controllata da BF, come ha denunciato più volte la Rete Semi Rurali, che si occupa di promuovere una gestione davvero dinamica della biodiversità agricola, ne avrebbe “limitato la vendita del seme solo a quegli agricoltori disposti a restituire il raccolto e ha diffuso la voce che chi non compra il loro seme certificato non può più usare il nome ‘Cappelli’ nell’etichetta del prodotto”.

    La rete di vendita su cui si appoggia Sis è prevalentemente quella dei consorzi agrari, un altro ganglio decisivo che porta, nuovamente, a BF. La società guidata da Vecchioni è infatti il primo azionista (con il 35,89%) della Consorzi agrari d’Italia (Cai Spa), veicolo che dal 2019 vorrebbe raccogliere parte di quel che resta dei 72 iniziali consorzi del nostro Paese (oggi poco più di 20), nati oltre un secolo fa sotto forma di cooperative di agricoltori. Gli altri azionisti della Cai sono il Consorzio agrario dell’Emilia-Romagna (4.300 soci), il Consorzio dell’Adriatico (oltre 3mila), il Consorzio del Tirreno (circa mille) e quello del Centro-Sud (284 soci). L’ultimo che si è aggregato in ordine di tempo è stato il Consorzio agrario del Nord-Est, attivo in Lombardia e Veneto e che nel 2021 ha realizzato un fatturato di circa 474 milioni di euro. A fine luglio 2022 il Consorzio del Nord-Est è entrato ufficialmente in Cai con il 23,58% delle quote, ricevendo il benestare dell’Antitrust che in agosto non ha ravvisato “significativi effetti verticali di restrizione della concorrenza sui mercati interessati” e ha dunque dato luce verde. BF ha festeggiato anche perché “le dimensioni raggiunte da Cai con l’ingresso di Consorzio Nord-Est conferiscono al Gruppo capacità competitiva e apportano una ancor più significativa presenza territoriale”.

    Maggiore “presenza territoriale” significa del resto “maggiori ricavi”, come dimostra il fatturato consolidato di BF che include i cosiddetti “apporti” della Cai. Al 30 giugno 2022 i ricavi dalle vendite ammontano a oltre 433,2 milioni di euro contro i 32,5 del primo semestre 2021. L’esplosione (più 1.200% in un anno) è dovuta in larga parte alla vendita all’ingrosso di carburanti per autotrazione e agricoltura (135 milioni) svolta dalla Eurocap Petroli, seguita dalla vendita di concimi antiparassitari (91,2 milioni), dalla vendita di cereali da granella (65,9), di sementi (39,1), o introiti da colture foraggere e mangimi (27,3). Tradotto: l’apporto della Consorzi agrari d’Italia “pesa” sul fatturato di BF per il 91%. È il suo core business.

    A rinforzare la rete del Gruppo BF c’è anche l’alleanza con Coldiretti, la più importante associazione di rappresentanza dell’agricoltura italiana nata nel 1944 che dichiara 1,6 milioni di soci ed è presieduta da Ettore Prandini (da leggere a proposito il saggio “La Coldiretti e la storia d’Italia” di Emanuele Bernardi per Donzelli editore). Questa partnership ha anche risvolti societari. È il caso della Filiera bovini Italia Srl, nata per “sviluppare progetti e contratti di filiera che assicurino una giusta ed equa remunerazione agli allevatori negli anni”. I soci sono due: BF, al 51%, e la Filiera agricola italiana Spa, al 49%. Quest’ultima è una “struttura economica di Coldiretti” -come tra le altre la Germina Campus o la Fondazione Campagna Amica- che detiene quote anche della Società italiana sementi (4,96%).

    Ma Coldiretti non è l’unico alleato di BF. A fine 2021 la capogruppo ha infatti annunciato un accordo strategico “di ampio respiro” con Eni -che è entrata nel capitale di BF- “per lo sviluppo di prodotti agricoli sostenibili per la produzione di biocarburanti”. Eni si è impegnata dal 2030 a non usare più olio di palma nelle sue raffinerie di Gela e Marghera e punterebbe a sostituirlo con “sementi di piante oleaginose da utilizzare come feedstock”. BF dovrebbe occuparsi quindi della ricerca presso i terreni che ha in Sardegna (chiamati nel patto “Laboratori a cielo aperto”), lasciando poi a Eni la “valutazione della possibilità di produrre economicamente le stesse sementi” in alcuni Paesi in cui la multinazionale fossile è presente: Ghana, Congo, Costa d’Avorio e Kenya.

    E poi c’è l’accordo con Intesa Sanpaolo: nel 2021 la banca ha investito in BF circa 20 milioni di euro, garantendosi il 3,32% del capitale, andando a sostenere un “operatore di mercato focalizzato sulla filiera agroalimentare, settore fondamentale per l’economia italiana e il made in Italy”. È la logica del “campione nazionale” che sovrasta qualsiasi altra riflessione, anche critica, sugli impatti di un modello agricolo intensivo e industriale opposto a una gestione dinamica, biologica e collettiva della diversità agricola. Tanto che qualsiasi richiamo alla biodiversità, alla tutela degli impollinatori, alla riduzione dei pesticidi chimici o dei fertilizzanti è vissuto come un attacco al “made in Italy” o alla sovranità alimentare.

    Ne è l’emblema il discorso che Giorgia Meloni ha tenuto al “Villaggio Coldiretti” di Milano a inizio ottobre 2022, in occasione della sua prima uscita pubblica post voto. Dopo aver garantito di non voler “disturbare chi vuole fare e chi vuole creare ricchezza”, la presidente di Fratelli d’Italia, tra applausi e bandiere gialle, si è scagliata contro “l’approccio ideologico spesso assurdo” dell’Unione europea che “non aiuta la sostenibilità e la produttività”. Perché “noi vogliamo difendere l’ambiente ma con l’uomo dentro”, ha detto, salutando con favore la “pausa di riflessione” presa allora dal Consiglio europeo sul “tema dei fitofarmaci”. Come se l’Italia fosse solo la culla, leggera e priva di impatti, di un’eccellenza “minacciata” da fuori e non invece il Paese che vede oltre il 10% dei suoli già classificato come “molto vulnerabile” alla degradazione (fonte Ispra), che ha perso circa 400mila aziende agricole tra 2010 e 2020 (-30%) mentre la superficie si è ridotta del 2,5% (fonte Istat) e che al 30 giugno 2022 ha già importato in valore più prodotti agroalimentari di quanti ne abbia esportati (29,8 miliardi di euro contro 29,4, fonte Ismea): il pesce e l’olio extravergine di oliva dalla Spagna, i bovini vivi e il frumento tenero dalla Francia, i formaggi dalla Germania o i semi di soia dal Brasile.
    Uno strano concetto di “sovranità”.

    https://altreconomia.it/inchiesta-su-bf-il-vero-sovrano-dellagricoltura-industriale-italiana

    #industrie_agro-alimentaire #Italie #BF #agriculture #agriculture_industrielle #semences #Società_italiana_sementi #BF_agricola #Coldiretti #Milling_hub #BF_agro-industriale #Le_Stagioni_d’Italia #supermarchés #grande_distribution #Consorzi_agrari_d’Italia #Arum #Federico_Vecchioni #confagricoltura #Dompé_holdings #Sergio_Dompé #Dompé #Fondazione_Cariplo #Cdp_equity #Fondo_strategico_italiano #Cassa_depositi_e_prestiti #Bia #Ghigi_1870 #Pasta_Fabianelli #Gruppo_BF #blé #terres #graines #Società_italiana_sementi (#Sis) #senatore_cappelli #consorzi_agrari #Consorzi_agrari_d’Italia #Ettore_Prandini #Filiera_bovini_Italia #Eni #biocarburants #Intesa_Sanpaolo

  • La Malédiction du #pétrole

    Le pétrole est devenu indispensable à l’économie mondiale, c’est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant l’histoire de ce paradoxe les auteurs se penchent avec acuité sur le sujet.
    Depuis près d’un siècle et demi, l’or noir a été le moteur de la croissance et la source des plus grands malheurs. Combien de temps cet état va-t-il durer alors que même la catastrophe écologique du réchauffement climatique ne semble pas peser dans la décision de s’en passer ? Mais à quand remonte cette course à l’abîme ? C’est ce que les auteurs entreprennent de raconter.

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-malediction-du-petrole/album-malediction-du-petrole

    #BD #bande_dessinée #livre

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    #pétrole #BD #malédiction

  • Retrouvée en mer Baltique, une machine à chiffrer #Enigma en cours de restauration
    https://actu.orange.fr/societe/insolite/retrouvee-en-mer-baltique-une-machine-a-chiffrer-enigma-en-cours-de-restauration-CNT000001vlJL7/photos/une-machine-de-chiffrement-enigma-a-trois-rotors-de-1939-mise-en-vente-a

    La machine a été retrouvée en novembre au large des côtes de l’État le plus septentrional, dans la baie de Gelting, qui fait face au Danemark, par une équipe de l’ONG environnementale WWF.

    Cette dernière était initialement en mission pour nettoyer les fonds marins de « filets fantômes », des filets de pêche qui ont été volontairement laissés ou perdus en mer par des pêcheurs et qui causent la mort accidentelle de nombreuses espèces animales et végétales.

    L’archéologue sous-marin Florian Huber a expliqué que ce jour-là, l’un de ses collègues a affirmé sur le pont du bateau qu’il « y a un filet qui repose là, mais il y a une vieille machine à écrire qui y est accrochée ».

    Selon l’historien naval Jann M. Witt, de l’Association navale allemande, l’exemplaire de cet Enigma retrouvé dans la baie de Gelting aurait été jeté par-dessus bord par un navire de guerre allemand vers la fin du conflit. Il explique que le spécimen retrouvé n’a que trois rouleaux alors que ceux utilisés dans les sous-marins nazis en comportaient quatre.

  • Thunderbird:OpenPGP:Migration-From-Enigmail - MozillaWiki
    https://wiki.mozilla.org/Thunderbird:OpenPGP:Migration-From-Enigmail

    Le passage à la version 78 de Thunderbird avec la suppression du module Enigmail « remplacé » par une gestion intégrée de GPG est une catastrophe (en tout cas avec Windows)...

    GnuPG vs. RNP and key storage
    Thunderbird no longer uses the external GnuPG software. Previously, all your own keys and the keys of other people were managed by GnuPG, and Enigmail offered you to view, use and manage them. Now that Thunderbird uses a different technology, it’s necessary to perform a migration of your existing keys from GnuPG into Thunderbird’s own storage (inside the Thunderbird profile directory). Thunderbird will uses its own copy of the keys, sharing your keys between Thunderbird 78 and GnuPG currently isn’t supported. (Exception: There is an optional mechanism to use GnuPG with smartcards. It’s disabled by default and needs more testing.)

    ...ce qui entraîne que si vous gérez vos clé GPG avec GnuPG, celles-ci ne sont plus disponibles automatiquement sous Thunderbird. Et régulièrement (environ toute les semaines ?) il faut refaire l’import de votre clé privée dans TB...
    Pourtant :

    Experimental in 78.0, but stable in the near future
    If you’re reading this before OpenPGP has been declared as a stable feature in Thunderbird 78.x (expected for the 78.2 release end of August 2020), then please consider to stay with Thunderbird 68 and Enigmail for another while, especially if you depend on the security of OpenPGP and are worried about correct behavior.

    ...mais on est maintenant à la 78.4 et c’est toujours autant n’importe quoi !
    ...et pire encore sur la FAQ de TB 78 :
    https://support.mozilla.org/fr/kb/openpgp-thunderbird-guide-faq#w_jai-besoin-dutiliser-gnupg-et-thund

    J’ai besoin d’utiliser GnuPG et Thunderbird en parallèle, puis-je synchroniser mes clés ?

    Non. Pour l’instant, Thunderbird utilise sa propre copie des clés et ne prend pas en charge la synchronisation des clés avec GnuPG. L’exception est le mécanisme proposé pour les cartes à puce, qui pourrait servir à utiliser les clés personnelles gérées par GnuPG.

    pfff... on est au summum du anti-user-friendly là !
    (et GPG pour M./Mme Michu hé ben ça n’est pas gagné !)

    #thunderbird #GnuPG #GPG #Enigmail #fail #user-friendly