• Comment les #passeurs profitent des politiques migratoires restrictives dans les #Balkans

    Les #réseaux_criminels étendent leur mainmise sur la route migratoire des Balkans. De plus en plus de passeurs parviennent à exploiter les politiques frontalières de l’Union européenne.

    Dans les zones frontalières de la #Serbie, de la #Bosnie et de la #Hongrie, la dynamique migratoire est en constante évolution. Alors que les camps de détention aux frontières ont été fermés et que les politiques frontalières de l’Union européenne (UE) deviennent de plus en plus restrictives, les migrants empruntent des itinéraires toujours plus dangereux, contrôlés par des réseaux de trafic toujours plus sophistiqués.

    C’est le constat fait par de nombreuses ONG qui travaillent avec les migrants le long de ces itinéraires.

    Milica Svabic, de l’organisation KlikAktiv, une ONG serbe qui développe des politiques sociales, explique que « malheureusement, de plus en plus de migrants ont fait état d’#enlèvements, d’#extorsions et d’autres formes d’#abus de la part de passeurs et de groupes criminels ces derniers mois. »

    Selon elle, des groupes de passeurs afghans opèrent actuellement aux frontières de la Serbie avec la Bosnie et la Hongrie. #KlikAktiv a ainsi recueilli des témoignages d’abus commis aux deux frontières.

    Le paysage changeant des réseaux de passeurs

    En Serbie, ces changements sont frappants. Les camps de fortune ont disparu des zones frontalières. Désormais, les personnes migrantes se retrouvent cachées dans des #appartements_privés dans les centres urbains et ne se déplacent plus que la nuit.

    Les bandes criminelles afghanes et des réseaux locaux ont pris le contrôle à travers une #logistique complexe, clandestine et dangereuse.

    Milica Svabic a expliqué à InfoMigrants que son organisation a également documenté « des cas de migrants enlevés et retenus dans des lieux isolés (généralement des logements privés) jusqu’à ce que leur famille paie une #rançon pour leur libération ». Elle précise que cette rançon s’élève souvent à plusieurs milliers d’euros.

    La plateforme d’investigation Balkan Investigative Reporting Network, le #BIRN, a récemment documenté comment des membres du #BWK, un gang afghan notoire opérant en Bosnie, ont retenu des demandeurs d’asile en otage dans des camps en pleine #forêt, en exigeant des rançons de leurs proches, tout en les soumettant à d’horribles #sévices, y compris des #viols et de la #torture. Ces #agressions sont parfois filmées et envoyées aux familles comme preuve de vie et moyen de pression.

    Rados Djurovic, directeur de l’ONG serbe #Asylum_Protection_Center, confirme que les passeurs ont recours à des #appartements et d’autres lieux tenus secrets dans les grandes #villes pour y cacher des migrants, les maltraiter et organiser le passage des frontières.

    « Ces opérations sont devenues de plus en plus violentes, les passeurs ayant recours à la force pour imposer leur contrôle et obtenir des #pots-de-vin. Ils enlèvent des personnes, les retiennent dans ces appartements et extorquent de l’argent à leurs familles à l’étranger », ajoute-t-il.

    D’autres groupes de défense des droits humains et des experts en migration rapportent des cas similaires.

    Un rapport du #Mixed_Migration_Center (MMC) relate des témoignages de #vol, de #violence_physique et d’extorsion. Roberto Forin, du MMC, souligne toutefois que « le rapport n’identifie pas spécifiquement les groupes armés d’origine afghane comme étant les auteurs de ces actes ».

    L’impact des politiques frontalières et des #refoulements

    Le renforcement des mesures de sécurité le long des frontières expliquerait en partie cette évolution.

    Un porte-parole du Border Violence Monitoring Network (BVMN) explique que « l’apparition de ces groupes est simplement la conséquence de la sécurisation croissante des régions frontalières dans toute l’Europe. Alors que les politiques frontalières européennes déploient des méthodes de plus en plus violentes pour empêcher la migration, les migrants n’ont d’autre choix que de recourir à des méthodes informelles pour franchir les frontières ».

    Ce point de vue est partage par le Mixed Migration Center.

    Le réseau BVMN ajoute qu’en fin de compte, « ce sont les personnes en déplacement qui sont les plus touchées par la violence que ce soit de la part des autorités publiques ou des groupes qui prétendent les aider dans leur périple ».

    Roberto Forin du MMC prévient que « la violence et les restrictions aux frontières exacerbent la #vulnérabilité des migrants à l’#exploitation et aux abus ».

    Rados Djurovic du Asylum Protection Center souligne également le « lien direct entre les pratiques de refoulement à la frontière hongroise et l’augmentation du trafic de migrants, tant en termes d’ampleur que de violence ».

    « Par peur des refoulements et de la violence, les migrants évitent les institutions et les autorités de l’État et font confiance aux passeurs, qui exploitent souvent cette confiance », ajoute Milica Svabic, de KlikAktiv.

    Les Etats concernés dans une forme de #déni

    Le rapport du BIRN montre que des membres du #gang afghan BWK possèdent des documents d’identité délivrés par l’UE sur la base du statut de protection qui leur aurait été accordé par l’Italie.

    Selon le BIRN, certains membres du gang pourraient avoir utilisé ces documents pour franchir sans encombres les frontières dans les Balkans et échapper aux autorités. Contacté par InfoMigrants, les autorités italiennes ont refusé de commenter ces allégations.

    Plus largement, les Etats concernés par des accusations de refoulement ou de négligence le long de leurs frontières nient avec véhémence toute #responsabilité. Cette posture pourrait encourager un sentiment d’#impunité chez les passeurs.

    Les migrants se retrouvent ainsi dans un cercle vicieux. Des demandeurs d’asile déclarent avoir été battus par des forces de l’ordre. Ils se retrouvent ensuite aux mains de #bandes_criminelles qui les soumettent à d’autres #traitements_inhumains.

    Lawrence Jabs, chercheur à l’université de Bologne, affirme dans l’enquête du BIRN qu’il existe « un lien certain entre les refoulements et les prises d’otages ».

    Les conclusions du BIRN mettent en lumière un problème plus général dans les Balkans : le #crime_organisé prospère dans les régions où l’application de la loi est violente et où l’obligation de rendre des comptes semble absente. Dans certains cas, des membres du BWK se seraient infiltrés dans des #camps_de_réfugiés gérés par l’État via l’intermédiaire d’informateurs locaux, qui auraient informé le gang des passages de frontière à venir.

    En octobre 2024, plusieurs membres présumés du BWK ont été arrêtés pour avoir enlevé des migrants turcs et filmé leur torture.

    La police bosniaque décrit les opérations du BWK comme « bien établies et très rentables », certains individus associés au réseau détenant des comptes bancaires avec plus de 70 000 euros de dépôts.

    L’enquête du BIRN décrit comment un gang dirigé par des migrants afghans bénéficie d’une certaine protection en Italie. De nombreux experts en matière de migration soulignent également que la nature de ces gangs est par définition transnationale.

    Selon Rados Djurovic du Asylum Protection Center, « ces réseaux ne sont pas uniquement constitués de ressortissants étrangers. Ils sont souvent liés à des groupes criminels locaux. Il arrive même que des migrants fassent passer de la #drogue pour d’autres, toujours avec le soutien de la population locale ».

    Les bandes criminelles s’appuient aussi sur des chauffeurs et des fixeurs locaux pour faciliter le passage des frontières.

    Rados Djurovic explique à InfoMigrants que ces groupes « impliquent à la fois des populations locales et des réfugiés. Chaque personne a son rôle ». Aussi, son organisation a « documenté des cas de personnes réfugiées voyageant légalement au sein de l’UE pour rejoindre ces groupes en vue d’un gain matériel. »

    Réponse de la police

    Le 14 avril, deux corps de migrants ont été retrouvés près d’un cimetière à Obrenovac, dans la banlieue de Belgrade, la capitale serbe.

    La forêt qui entoure le cimetière est devenue un campement informel exploité par des #passeurs_afghans. Les victimes seraient des ressortissants afghans poignardés à mort. Deux autres migrants ont été blessés, l’un au cou et l’autre au nez.

    Milica Svabic précise que « des incidents similaires se sont produits par le passé, généralement entre des groupes de passeurs rivaux qui se disputent le territoire et les clients ».

    Selon Rados Djurovic, bien qu’il y ait une volonté politique de lutter contre les réseaux criminels et la migration irrégulière, le souci de préserver une bonne image empêche un véritable engagement pour s’attaquer aux causes profondes.

    Il explique que la nature lucrative de l’activité et l’implication de la population locale rendent « presque impossible le démantèlement de ces réseaux ».

    La #dissuasion plutôt que la #protection

    Malgré les efforts des ONG, le soutien institutionnel reste inadapté. « Au lieu de se concentrer uniquement sur la lutte contre la migration irrégulière et le trafic de migrants, les institutions devraient développer des mécanismes pour soutenir ceux qui ont besoin de protection », estime Rados Djurovic.

    Il rappelle que « les routes migratoires ont changé. Elles ne sont plus visibles pour les médias, le public, les institutions et dans les camps. Mais cela ne signifie pas que les gens ne continuent pas à traverser (les frontières) ».

    Cette évolution coïncide avec la fermeture de camps d’accueil de migrants situés le long des principales routes de transit. « Sur 17 camps, seuls cinq fonctionnent encore, et aucun n’est situé sur les principaux axes de transit. Il n’existe plus de camp opérationnel dans toute la région de Voïvodine, dans le nord de la Serbie, à la frontière de l’UE ».

    Or, sans accès à un logement et confrontés à des expulsions régulières, les migrants n’ont que peu d’options. « Cela renforce les passeurs. Ces derniers comblent alors le vide en proposant des logements comme un service payant », observe Rados Djurovic.

    Et les ONG ne peuvent combler l’absence de structures étatiques. Roberto Forin, du Mixed Migration Center, constate que « si certaines ONG fournissent un soutien juridique et psychosocial, la couverture n’est pas permanente et de nombreux migrants ne sont pas au courant des services disponibles ». De plus, les travailleurs humanitaires s’exposent aux dangers des bandes criminelles, limitant ainsi leur champ d’action.

    Enfin, la Serbie a pour objectif de rejoindre l’UE et cherche à s’aligner sur les politiques migratoires européennes. En ce sens, montrer que la frontière serbe est forte est devenu une priorité.

    Selon Rados Djurovic, le Serbie veut « marquer des points sur la question de la migration ». Ainsi « ils peuvent prétendre que le recours à la violence, à la police des frontières et aux opérations conjointes stoppe la migration, même si ce n’est pas vrai. Tout le monde y gagne : les personnes qualifiées d’ »étrangères" sont ciblées et la lutte contre l’immigration devient à la fois politiquement et financièrement lucrative".

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64299/comment-les-passeurs-profitent-des-politiques-migratoires-restrictives
    #route_des_Balkans #politiques_migratoires #responsabilité #migrations #réfugiés #frontières #fermeture_des_frontières #criminalité

    ping @karine4

  • Comment des migrants sont abandonnés en plein désert en #Afrique

    Une enquête de plusieurs mois menée par « Le Monde », le média à but non lucratif « Lighthouse Reports » et sept médias internationaux montre comment des dizaines de milliers de migrants en route vers l’Europe sont arrêtés et abandonnés en plein désert au Maroc, Tunisie et Mauritanie.

    https://www.dailymotion.com/video/x8yrqiy

    #vidéo #migrations #désert #abandon #Mauritanie #Maroc #Tunisie #réfugiés #externalisation #frontières #rafles #racisme_anti-Noirs #Fès #déportations #Rabat #forces_auxiliaires #refoulements #arrestations_arbitraires #enlèvements #centres_de_détention #Ksar #détention_administrative #Espagne #bus #Algérie #marche #torture #Gogui #Mali #accords #financements #expulsions_collectives #Nouakchott #forces_de_l'ordre #Sfax #Italie #équipement #aide_financière #UE #EU #Union_européenne #forces_de_sécurité #gardes-côtes #gardes-côtes_tunisiens #droits_humains #droits_fondamentaux

    ping @_kg_

  • Prison N°5

    À travers le récit de son #emprisonnement en #Turquie, #Zehra_Dogan, journaliste et artiste, parle de l’histoire et de l’oppression du peuple kurde, mais aussi de solidarité et de résistance de toutes ces femmes enfermées.
    Ce livre est le fruit d’une détermination, transformant un emprisonnement en une résistance. Zehra Dogan, artiste kurde condamnée pour un dessin et une information qu’elle a relayés, fut jetée dans la prison n°5 de Diyarbakir, en Turquie. Elle nous immerge dans son quotidien carcéral. Découvrir le passé de ce haut lieu de persécutions et de résistances, c’est connaître la lutte du peuple kurde.

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-prison-n-5/album-prison-n-5
    #BD #bande_dessinée #livre

    #Kurdes #résistance #auto-gestion #syndrome_de_Nusaybin #Kurdistan_turc #guerre #violence #armée_turque #couvre-feu #destruction #Sur #massacres #Cizre #Silopi #villes #PKK #Öcalan #révolte_de_Dersim #révolte_de_Kocgiri #révolte_de_Koçgiri #Cheikh_Saïd #torture #terrorisme #Kenan_Evren #Esat_Oktay_Yildray #assimilation #quartier_35 #Osman_Aydin #résistance #uniforme #tenue_unique #Sakine_Causiz #impunité #discriminations #exil_forcé #IDPs #déplacées_internes #identité #langue #exploitation #enlèvements #enlèvements #Hasan_Ocak #Mères_du_Samedi #montagne #guérilla #Kurdistan #Mères_de_la_paix #paix #violences_policières #ring_bleu #prison_de_Tarse #enfants #femmes

    (BD très très dure, mais un document historique incroyable)

  • #Tunisie - #Blocage du #port de #Zarzis en signe de #protestation contre les #garde-côtes_libyens.

    Depuis une semaine, les #pêcheurs membres de l’association #Zarzis_Le_Pêcheur - #Al_Bahar (de la ville côtière de Zarzis au sud-est de la Tunisie, à la frontière avec la Libye) bloquent leur #port_de_pêche et lancent un #appel urgent à l’aide aux autorités tunisiennes. Comme expliqué dans un communiqué, les petits pêcheurs demandent aux autorités tunisiennes de les protéger et de les secourir pour ce qu’ils décrivent comme des actes de #piraterie commis par les garde-côtes libyens dans les eaux territoriales et la zone de recherche et de sauvetage (#SAR) de la Tunisie.

    Les pêcheurs de Zarzis travaillent dans les #eaux_internationales entre l’Italie, la Tunisie et la Libye. Bien avant les révolutions de 2011, ils secourent en mer les personnes migrantes parties depuis la Libye dans des bateaux surchargés et délabrés. L’#enlèvement de pêcheurs tunisiens (et autres) par divers groupes armés libyens, souvent afin d’obtenir un rançon, n’est pas un phénomène nouveau. Récemment, cependant, les #enlèvements avec armes à feu, les #détournements_de_bateaux et les demandes de #rançon ont augmenté. Depuis cet été, les garde-côtes libyens - notamment de #Zawiya, selon les pêcheurs de Zarzis - opèrent dans la zone de Sar et dans les #eaux_territoriales_tunisiennes pour intercepter et renvoyer les migrants en Libye, comme convenu avec l’Italie et l’Union européenne. Des bateaux des garde-côtes libyens ont également été repérés dans d’autres localités tunisiennes plus au nord, près de la ville de #Mahdia.

    À la suite de ces attaques, les pêcheurs hésitent de plus en plus à divulguer leur emplacement pour signaler les bateaux en difficulté, de peur d’être également kidnappés à l’arrivée des soi-disant garde-côtes libyens. Les pêcheurs demandent l’aide des ONG pour porter secours en Méditerranée et la protection de l’Etat tunisien. Nous publions ci-dessous le communiqué de l’Association Zarzis Le Pêcheur - Al Bahar, traduit par Issameddinn Gammoudi et Valentina Zagaria.

    Pêcheurs de Zarzis : le secteur de la pêche est en train de mourir à cause d’un #accord_international injuste et de l’absence d’une politique nationale

    Les pêcheurs de Zarzis souffrent constamment, non seulement en raison de l’insuffisance des infrastructures portuaires, de la faiblesse de l’assistance, des répercussions de la situation politique dans les pays voisins, de la dégradation de l’environnement et de son impact sur la vie marine, mais aussi en raison des récentes opérations de piraterie et des #menaces armées contre les pêcheurs tunisiens dans les #eaux_territoriales_tunisiennes, commises par des hommes armés se réclamant des garde-côtes libyens. Ces pratiques sont devenues fréquentes, notamment l’enlèvement de personnes, la saisie illégale de bateaux et la négociation de rançons.
    En tant qu’association qui défend les intérêts professionnels légitimes et communs des pêcheurs, nous lançons un appel aux autorités, sous la direction de la Présidence de la République, pour qu’elles interviennent d’urgence et résolvent cette crise qui non seulement menace la continuité de la pêche mais s’est transformée en une violation de la souveraineté nationale :

    – Nous considérons les structures du ministère de l’agriculture, du ministère des affaires étrangères, du ministère de la défense et de la présidence du gouvernement pour responsables de la situation catastrophique produite par l’accord signé entre l’Union européenne, Malte, la Tunisie et la Libye. Nous considérons également que cet accord constitue une violation de la souveraineté nationale de l’État tunisien sur son territoire maritime, qui a imposé des restrictions injustes aux pêcheurs tunisiens, contrairement à leurs homologues des pays voisins.
    – Nous demandons à la marine tunisienne et à la garde maritime nationale tunisienne de jouer leur rôle en protégeant les navires de pêche tunisiens qui ont également été attaqués dans les eaux territoriales tunisiennes par des groupes se réclamant des garde-côtes libyens.
    – Nous considérons les structures étatiques en charge du contrôle de la pêche aveugle et interdite responsables de la faible rentabilité et exigeons le respect du droit à une vie digne des pêcheurs tunisiens du sud-est du pays.
    – Nous appelons à une action urgente de toutes les autorités concernées pour protéger les bateaux tunisiens et les marins tunisiens dans le territoire maritime tunisien, une protection qui devrait être la composante la plus fondamentale de l’autorité de l’État sur son territoire.

    La crise mondiale et ses répercussions s’ajoutent à toutes ces circonstances, qui ont contribué à la détérioration de l’activité de pêche dans la région et nous obligent à lancer un appel à l’aide pour tenter de préserver la durabilité du secteur à Zarzis et dans tout le sud-est du pays.

    Association Zarzis Le Pêcheur - Al Bahar pour le développement et l’environnement
    Slaheddine Mcharek, Président

    Version originale en italien :
    https://www.globalproject.info/it/mondi/tunisia-blocco-del-porto-di-zarzis-in-protesta-contro-la-guardia-costiera-libica/23667

    –-> traduction reçu via la mailing-list Migreurop, le 15.09.2021

    #migrations #asile #réfugiés #externalisation #frontières #Italie #UE #EU #contrôles_frontaliers

    ping @rhoumour @isskein @_kg_

  • #Liban, un pays dans la tourmente

    Comment le Liban, « la Suisse de l’Orient », a-t-il sombré dans le chaos ? Alors que la double explosion du 4 août dernier dans le port de Beyrouth a remis au jour la gabegie et la corruption de la classe politique qui gangrènent cet Etat d’Asie occidentale, ce documentaire remonte le cours tourmenté de l’histoire de cette jeune nation à l’identité forgée par 18 communautés religieuses. En donnant la parole à des membres des services de renseignement, à des journalistes et à des artistes, il montre comment ce pays, au cœur des enjeux géopolitiques depuis sa création, s’est retrouvé piégé dans la poudrière du Moyen-Orient.

    –-> documentaire que j’ai regardé sur arte, mais qui n’est plus disponible sur leur site web (et pas trouvé sur youtube non plus).
    Une présentation du documentaire ici :

    https://www.moustique.be/27227/liban-un-pays-dans-la-tourmente

    #documentaire #film_documentaire
    #guerre_civile #camps_de_réfugiés #réfugiés_palestiniens #Arafat #histoire #Empire_ottoman #OLP #Israël #détournement_d'avions #guerre_des_six_jours #Moyen-Orient #Union_soviétique #Syrie #religion #massacres #nettoyages_ethniques #nettoyage_ethnique #Beyrouth #Hafez_al-Assad #Falanges #Bachir_Gemayel #Menahem_Begin #fragmentation #milices #Armée_du_Liban_Sud (#ALS) #Ariel_Sharon #Galilée #Paix_en_Galilée #invasion_israélienne #Philip_Habib #Sabra_et_Chatila #massacre_de_Sabra_et_Chatila #armes #USA #Etats-Unis #attentats-suicides #Hezbollah #Iran #enlèvements #violence #Ronald_Reagan #accord_de_Taëf #Rafik_Hariri #Hassan_Nasrallah #Bachar_al-Assad #révolution_du_Cèdre #guerre_du_Liban

  • En #Libye, les oubliés

    #Michaël_Neuman a passé une dizaine de jours en Libye, auprès des équipes de Médecins Sans Frontières qui travaillent notamment dans des #centres_de_détention pour migrants. De son séjour, il ramène les impressions suivantes qui illustrent le caractère lugubre de la situation des personnes qui y sont retenues, pour des mois, des années, et celle plus difficile encore de toutes celles sujets aux #enlèvements et aux #tortures.

    La saison est aux départs. Les embarcations de fortune prennent la mer à un rythme soutenu transportant à leur bord hommes, femmes et enfants. Depuis le début de l’année, 2300 personnes sont parvenues en Europe, plus de 2000 ont été interceptées et ramenées en Libye, par les garde-côtes, formés et financés par les Européens. Les uns avaient dès leur départ le projet de rejoindre l’Europe, les autres ont fait ce choix après avoir échoué dans les réseaux de trafic d’êtres humains, soumis aux tortures et privations. Les trajectoires se mêlent, les raisons des départs des pays d’origine ne sont souvent pas univoques. En ce mois de février 2020, ils sont nombreux à tenter leur chance. Ils partent de Tripoli, de Khoms, de Sabrata… villes où se mêlent conflits, intérêts d’affaires, tribaux, semblants d’Etat faisant mine de fonctionner, corruption. Les Libyens ne sont pas épargnés par le désordre ou les épisodes de guerre. Pourtant, ce sont les apparences de vie normale qui frappent le visiteur. Les marchés de fruits et légumes, comme les bouchons qui encombrent les rues de Tripoli en témoignent  : la ville a gonflé au rythme des arrivées de déplacés originaires des quartiers touchés par la guerre d’attrition dont le pays est le théâtre entre le gouvernement intérimaire libyen qui règne encore sur Tripoli et une partie du littoral ouest et le LNA, du Maréchal Haftar, qui contrôle une grande partie du pays. Puissances internationales – Italie, France, Russie, Turquie, Emirats Arabes Unis – sont rentrées progressivement dans le jeu, transformant la Libye en poudrière dont chaque coup de semonce de l’un des belligérants semble annoncer une prochaine déflagration d’ampleur. Erdogan et Poutine se faisant face, le pouls du conflit se prend aujourd’hui autant à Idlib en Syrie qu’à Tripoli.

    C’est dans ce pays en guerre que l’Union européenne déploie sa politique de soutien aux interceptions et aux retours des ‘migrants’. Tout y passe  : financement et formation des gardes côtes-libyens, délégation du sauvetage aux navires commerciaux, intimidation des bateaux de sauvetage des ONG, suspension de l’Opération Sophia. Mais rien n’y fait  : ni les bombardements sur le port et l’aéroport de Tripoli, ni les tirs de roquettes sur des centres de détention situés à proximité d’installation militaire, pas davantage que les témoignages produits sur les exécrables conditions de vie qui prévalent dans les centres de détention, les détournements de financements internationaux, ou sur la précarité extrême des migrants résidant en ville n’ébranlent les certitudes européennes. L’hypocrisie règne  : l’Union européenne affirme être contre la détention tout en la nourrissant par l’entretien du dispositif libyen d’interception  ; le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés condamne les interceptions sans jamais évoquer la responsabilité des Européens.

    Onze centres de détention sont placés sous la responsabilité de la Direction chargée de l’immigration irrégulière libyenne (la DCIM). La liste évolue régulièrement sans que l’on sache toujours pourquoi, ni si la disparition d’un centre signifie véritablement qu’il a été vidé de ses détenus, ou qu’ils y résident encore sous un régime informel et sans doute plus violent encore. Une fois dans ces centres, les détenus ne savent jamais quand ils pourront en sortir  : certains s’en échappent, d’autres parviennent à acheter leur sortie, beaucoup y pourrissent des mois voire des années. L’attente y est physiquement et psychologiquement dévastatrice. C’est ainsi le lot des détenus de Dar El Jebel, près de Zintan, au cœur des montagnes Nafusa, loin et oubliés de tous : la plupart, des Erythréens, y sont depuis deux ans, parfois plus.

    La nourriture est insuffisante, les cellules, d’où les migrants ne sortent parfois que très peu, sont sombres et très froides ou très chaudes. Les journées sont parfois rythmées par les cliquetis des serrures et des barreaux. Dans la nuit du samedi 29 février au dimanche 1er mars 2020, une dizaine de jours après mon retour, un incendie sans doute accidentel à l’intérieur du centre de détention de Dar El Jebel a coûté la vie à un jeune homme érythréen.

    Nous pouvons certes témoigner que le travail entamé dans ces centres, l’attention portée à l’amélioration des conditions de vie, les consultations médicales, l’apport de compléments alimentaires, mais aussi et peut-être surtout la présence physique, visible, régulière ont contribué à les humaniser, voire à y limiter la violence qui s’y déploie. Pour autant, nous savons que tout gain est précaire, susceptible d’être mis à mal par un changement d’équilibre local, la rotation des gardes, la confiance qui se gagne et se perd, les services que nous rendons. Il n’est pas rare que les directeurs de centre expliquent que femmes et enfants n’ont rien à faire dans ces endroits, pas rare non plus qu’ils infligent des punitions sévères à ceux qui auraient tenté de s’échapper  ; certains affament leurs détenus, d’autres les libèrent lorsque la compagnie chargée de fournir les repas interrompt ses services faute de voir ses factures réglées. Il est probable que si les portes de certains centres de détention venaient à s’ouvrir, nombreux sont des détenus qui décideraient d’y rester, préférant à l’incertitude de l’extérieur leur précarité connue. Cela, beaucoup le disent à nos équipes. Dans ce pays fragmenté, les dynamiques et enjeux politiques locaux l’emportent. Ce qu’on apprend vite, en Libye, c’est l’impossibilité de généraliser les situations.

    Nous savons aussi que nous n’avons aucune vocation à devenir le service de santé d’un système de détention arbitraire  : il faut que ces gens sortent. Des hommes le plus souvent, mais aussi des femmes et des enfants, parfois tout petits, parfois nés en détention, parfois nés de viols. L’exposition à la violence, la perméabilité aux milices, aux trafiquants, la possibilité pour les détenus de travailler et de gagner un peu d’argent varient considérablement d’un centre à l’autre. Il en est aussi de leur accès pour les organisations humanitaires.

    Mais nous savons surtout que les centres de détention officiels n’abritent que 2000, 3000 des migrants en danger présents en Libye. Et les autres alors  ? Beaucoup travaillent, et assument une précarité qui est le lot, bien sûr à des degrés divers, de nombreux immigrés dans le monde, de Dubaï à Paris, de Khartoum à Bogota. Mais quelques dizaines de milliers d’autres, soit par malchance, soit parce qu’ils n’ont aucun projet de vie en Libye et recourent massivement aux services peu fiables de trafiquants risquent gros  : les enlèvements bien sûr, kidnappings contre rançons qui s’accompagnent de tortures et de sévices. Certains de ces «  migrants  », entre 45 000 et 50 000, sont reconnus «  réfugiés ou des demandeurs d’asiles  » par le Haut-Commissariat pour les réfugiés : ils sont Erythréens, Soudanais, Somaliens pour la plupart. De très nombreux autres, migrants économiques dit-on, sont Nigérians, Maliens, Marocains, Guinéens, Bangladeshis, etc. Ils sont plus seuls encore.

    Pour les premiers, un maigre espoir de relocalisation subsiste  : l’année dernière, le HCR fut en mesure d’organiser le départ de 2400 personnes vers le Niger et le Rwanda, où elles ont été placées encore quelques mois en situation d’attente avant qu’un pays, le plus souvent européen, les accepte. A ce rythme donc, il faudrait 20 ans pour les évacuer en totalité – et c’est sans compter les arrivées nouvelles. D’autant plus que le programme de ‘réinstallation’ cible en priorité les personnes identifiées comme vulnérables, à savoir femmes, enfants, malades. Les hommes adultes, seuls – la grande majorité des Erythréens par exemple – ont peu de chance de faire partie des rares personnes sélectionnées. Or très lourdement endettés et craignant légitimement pour leur sécurité dans leur pays d’origine, ils ne rentreront en aucun cas ; ayant perdu l’espoir que le Haut-Commissariat pour les réfugiés les fassent sortir de là, leur seule perspective réside dans une dangereuse et improbable traversée de la Méditerranée.

    Faute de lieux protégés, lorsqu’ils sont extraits des centres de détention par le HCR, ils sont envoyés en ville, à Tripoli surtout, devenant des ‘réfugiés urbains’ bénéficiant d’un paquet d’aide minimal, délivré en une fois et dont on peine à voir la protection qu’il garantit à qui que ce soit. Dans ces lieux, les migrants restent à la merci des trafiquants et des violences, comme ce fut le cas pour deux Erythréens en janvier dernier. Ceux-là avaient pourtant et pour un temps, été placés sous la protection du HCR au sein du Gathering and Departure Facility. Fin 2018, le HCR avait obtenu l’ouverture à Tripoli de ce centre cogéré avec les autorités libyennes et initialement destiné à faciliter l’évacuation des demandeurs d’asiles vers des pays tiers. Prévu à l’origine pour accueillir 1000 personnes, il n’aura pas résisté plus d’un an au conflit qui a embrasé la capitale en avril 2019 et à la proximité de milices combattantes.

    D’ailleurs, certains d’entre eux préfèrent la certitude de la précarité des centres de détention à l’incertitude plus inquiétante encore de la résidence en milieu ouvert  : c’est ainsi qu’à intervalles réguliers, nous sommes témoins de ces retours. En janvier, quatre femmes somalies, sommées de libérer le GDF en janvier, ont fait le choix de rejoindre en taxi leurs maris détenus à Dar El Jebel, dont elles avaient été séparées par le HCR qui ne reconnaissaient pas la légalité des couples. Les promesses d’évacuation étant virtuelles, elles sont en plus confrontées à une absurdité supplémentaire  : une personne enregistrée par le HCR ne pourra bénéficier du système de rapatriement volontaire de l’Organisation Internationale des Migrations quand bien même elle le souhaiterait.

    Pour les seconds, non protégés par le HCR, l’horizon n’est pas plus lumineux : d’accès à l’Europe, il ne peut en être question qu’au prix, là encore, d’une dangereuse traversée. L’alternative est le retour au pays, promue et organisée par l’Organisation internationale des Migrations et vécue comme une défaite souvent indépassable. De tels retours, l’OIM en a organisé plus de 40 000 depuis 2016. En 2020, ils seront probablement environ 10 000 à saisir l’occasion d’un «  départ volontaire  », dont on mesure à chaque instant l’absurdité de la qualification. Au moins, ceux-là auront-ils mis leur expérience libyenne derrière eux.

    La situation des migrants en Libye est à la fois banale et exceptionnelle. Exceptionnelle en raison de l’intense violence à laquelle ils sont souvent confrontés, du moins pour un grand nombre d’entre eux - la violence des trafiquants et des ravisseurs, la violence du risque de mourir en mer, la violence de la guerre. Mais elle est aussi banale, de manière terrifiante : la différence entre un Érythréen vivant parmi des rats sous le périphérique parisien ou dans un centre de détention à Khoms n’est pas si grande. Leur expérience de la migration est incroyablement violente, leur situation précaire et dangereuse. La situation du Darfouri à Agadez n’est pas bien meilleure, ni celle d’un Afghan de Samos, en Grèce. Il est difficile de ne pas voir cette population, incapable de bouger dans le monde de la mobilité, comme la plus indésirable parmi les indésirables. Ce sont les oubliés.

    https://www.msf-crash.org/index.php/fr/blog/camps-refugies-deplaces/en-libye-les-oublies
    #rapport_d'observation #torture #détention #gardes-côtes_libyens #hypocrisie #UE #EU #Union_européenne #responsabilité #Direction_chargée_de_l’immigration_irrégulière_libyenne (#DCIM) #Dar_El_Jebel #Zintan #montagne #Nafusa (#montagnes_Nafusa) #attente #violence #relocalisation #Niger #Rwanda #réinstallation #vulnérabilité #urban_refugees #Tripoli #réfugiés_urbains #HCR #GDF #OIM #IOM #rapatriement_volontaire #retour_au_pays #retour_volontaire

    ping @_kg_

  • Unusual roundup of Eritrean refugees

    A serious and very unusual roundup of Eritrean refugees is underway in Khartoum this week. Security forces are targeting refugees and their establishments, in particular, refugees from Eritrea. Hungry security squads are hunting the helpless refugees from wherever they are: streets, workplaces, and even from their homes. Whoever caught by the security is asked to pay 50,000 or more to be released. Very unfortunately, Eritrean refugees are terrorized and in hiding to save their lives, including who have legal documents from the government and who are recognized by UNHCR.

    This unprecedented and well organized move against Eritrean refugees has no one anticipated. And no one has a clue about the motive behind it. It may have any link with the recent visits to Asmara by the Sudanese authorities. If that is the case, these refugees are in real or in an imminent danger that requires an immediate attention from the international community. The security officers are asking their nationality before they put them on trucks. It’s very worrisome situation for refugees who have no protection from the host country or from their own representative in the country. United Nations and other humanitarian organizations, including UNHCR have the obligation to intervene and save innocent lives. The situation is very alarming and heartbreaking that needs an urgent attention from whoever is engaged in humanitarian works.

    I want to stress that this information is a real that is happening now and continues to happen on innocent people who have no crime or misconduct, their only crime being that they are refugees who fled repression and asked protection in other country. As humans, they don’t deserve protection? They do, in fact, international community shouldn’t wait a second to act; it’s a matter of urgency. Have a look on the pictures below; refugees are under attack, horror, and terror from security and gangs.

    https://africamonitors.org/2019/12/14/unusual-roundup-of-eritrean-refugees-underway/amp
    #rafles #réfugiés_érythréens #Soudan #Khartoum #asile #migrations #réfugiés #enlèvements #prisons #emprisonnement

    @isskein

    • The plight of Eritrean refugees in Sudan: an appeal to the UNHCR

      To:

      UNHCR Khartoum Office, the Sudan

      Sudan Commission for Refugees (COR)

      Higher Council for Community Development

      Excellencies,

      It is to be recalled that on 30 October 2019, a symposium was organized in Khartoum attended by representatives of the Sudanese Ministry of Labor as well as one representative from each of the caseloads of refugees in the Sudan from Eritrea, S. Sudan, Ethiopia, the Congo, Yemen and Syria.

      At the said symposium, the Sudanese authorities and the local UNHCR Office have reached the agreement that refugees in the Sudan can be allowed training and work opportunities like Sudanese citizens, except in security and military spheres. Sadly, this accord was not formally conveyed to the concerned refugees in a manner that they can understand nor did the concerned authorities initiate the pledged training opportunities. Instead, refugees are this month being rounded up from their homes, workplaces and from the streets and taken to prison. Their incarcerators claim that the refugees, including those who held residence permits as of 2000 from the Immigration Ministry, have no work permits. To add insult to injury, the Sudanese “law enforcers” are asking the detained refugees to buy their freedom by paying between 50,000 and 100,000 Sudanese pounds.

      We the undersigned Eritrean political and civic forces demand the most immediate action on the following:

      The Sudanese authorities to stop the unjust action taken and being taken against Eritrean and other refugees in the host country;
      To let the refugees taken from workplaces to safely return to their jobs;
      To release without pre-conditions all detained refugees and respect the right of those refugees already holding residence permits to stay in the Sudan as refugees;
      To provide training courses to refugees as pledged, and to pay back the money taken from refugees who were asked to pay up to 100,000 pounds for their release from prison.

      Likewise, we urge the UNHCR to follow up the implementation of the agreement reached with the Sudanese authorities and the COR at the symposium of 30 October 2019 and protect the rights of victimized Eritrean refugees.

      No one can ignore or forget the historic warm welcome and support of the Sudanese people to Eritrean refugees, and we still call with strong hope the Sudanese Government to pursue fraternal relations that can strengthen existing bonds between our peoples. There is no doubt that Eritreans still take the Sudan as their second home.

      Respectfully yours,

      Eritrean National Council for Democratic Change (ENCDC);
      Eritrean People’s Democratic Party (EPDP);
      United Eritreans for Justice (UEJ)
      Unity for Democratic change (UDC)
      Eritrean National Front (ENF)

      https://eritreahub.org/the-plight-of-eritrean-refugees-in-sudan-an-appeal-to-the-unhcr

    • Un ami érythréen, qui suit cela de près, vient de me dire que cela fait 3 semaines que les rafles continuent, que les érythréens (et que les Erythréens, pas les migrants d’autres nationalités présents au Soudan, comme les Ethiopiens ou les Somaliens ou les Syriens, qui, eux, ne sont pas enlevés).

      Il me conseille 2 chaînes youtube, qui donnent des news en tigrinya :

      #Mestyat_Betna (la chaîne à suivre selon lui) :
      https://www.youtube.com/channel/UCoycGm-M8WgaZhBGOJYqg_Q
      –-> voir notamment cette #vidéo :
      https://www.youtube.com/watch?v=PTNfQiBzjCc


      Mestyat Betna habite en Allemagne.

      –----

      Fnan App Infotech (sport surtout et questions politiques) :
      https://www.youtube.com/channel/UC00qOUnbRX1JgBV4RV1eSRw/videos?disable_polymer=1

  • Enfants volés d’Angleterre

    Au #Royaume-Uni, les #services_sociaux sont financièrement encouragés à retirer leurs enfants à des parents soupçonnés de #maltraitance ou jugés à l’avance incapables d’assumer leur rôle, à l’instar des mères célibataires ou des couples désargentés.

    Chaque année en Angleterre, les services sociaux retirent à leurs parents des dizaines de milliers d’enfants. Non que ces parents soient violents, maltraitants ou abusifs mais au motif qu’ils sont potentiellement dangereux pour leur progéniture. Ce sont le plus souvent des parents économiquement fragiles, précaires, des familles monoparentales. Autant de situations qui induisent, selon les services sociaux britanniques, un risque potentiel.

    Un tiers de ces enfants au moins serait retiré de manière totalement abusive. Dénoncé par #Ken_Loach dans son film #Lady_Bird, le scandale commence en 1989 lorsque #Margaret_Thatcher fait voter le Children Act qui introduit la notion de « #probabilité_de_faire_du_mal ». Pour enlever des enfants à leur famille, une simple #suspicion de #maltraitance_future, non avérée, suffit à enclencher une procédure à laquelle il est très difficile de se soustraire. La procédure est confiée aux autorités locales qui sont encouragées financièrement à retirer le plus d’enfants possible. Chaque comté reçoit des #quotas d’#adoption et si le quota n’est pas atteint, le #budget d’aide à l’enfance en est réduit d’autant.

    Ensuite la machine est encore plus infernale puisque parmi les enfants retirés, certains parfois dès leur naissance, des milliers sont confiés à des agences privées, parfois cotées en bourse, qui vont les faire adopter par des couples sans enfants.

    Régis et Gena ont été victimes de ce silencieux scandale. Ils racontent.

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/enfants-voles-dangleterre
    #enfants_volés #enfance #UK #Angleterre #audio #enfants #anticipation #Thatcher

    • Les Enfants volés d’Angleterre

      Au Royaume-Uni, les services sociaux sont financièrement encouragés à priver de leurs enfants des parents soupçonnés de maltraitance. Plus de deux millions d’enfants sont ainsi « fichés » par les services sociaux anglais et leurs parents, pris dans la tourmente d’une machine administrative devenue folle. Confiés dans un premier temps à des familles d’accueil, ces enfants « volés » sont proposés à l’adoption par des agences spécialisées, privatisées par David Cameron. Soumis à une obligation de silence, les parents légitimes, généralement démunis, n’ont ensuite aucune possibilité légale de retrouver un jour leurs enfants.


      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/49439_1

      #film #documentaire #Pierre_Chassagnieux #Stéphanie_Thomas

    • Et effectivement, à (re)voir, le film de #Ken_Loach, #Ladybird...

      Maggie, sur la scène d’un karaoké, chante tandis que Jorge, un client admiratif, la regarde et l’écoute. Rassurée par la bienveillance de ce réfugié politique latino-américain, Maggie se confie. Elle est la mère célibataire de quatre enfants issus de pères différents, et reste encore cabossée par sa dernière relation avec un homme qui la battait. L’assistance publique, dont elle n’est que trop familière, finit par lui retirer la garde de ses enfants après qu’elle les a laissés seuls un soir où un incendie s’est déclaré. Mais pour une fois, elle a trouvé en Jorge un homme attentionné et qui ne la malmène pas. Lui l’écoute, ce que se refusent à faire les services sociaux. Maggie, qui semble avoir réussi à enrayer le cercle vicieux de la violence conjugale, reste enfermée dans une image négative aux yeux de l’assistance sociale qui refuse de lui rendre ses enfants. Ensemble Jorge et Maggie vont se battre pour récupérer leur dignité et le droit à fonder une famille…

      Notes : Ladybird est issu d’un fait divers découvert par Ken Loach grâce une correspondance avec une admiratrice inconnue. Cette dernière lui a confié son histoire, comment les services sociaux suite à un incendie lui ont retiré tour à tour ses six enfants. Le titre, lui, provient d’une comptine anglaise « Ladybird, Ladybird, va-t’en vite de chez toi, ta maison est en feu, et tes enfants s’en sont allés, tous sauf une, c’est la petite Ann, et elle s’est cachée sous, la poêle . »


      https://www.lacinetek.com/fr/tous-les-films/2463-ladybird-ken-loach-vod.html

    • Le film de ken Loach Ladybird a été réalisé il y a 25 ans. Mais il semble que l’Angleterre ne s’intéresse toujours pas au sort des enfants sauf à organiser leur trafic sexuel.

      #pédophilie #services_sociaux

      je signalais il y a quelques jours le dyptique documentaire de Pierre Chassagnieux et Stéphanie Thomas sur ce sujet

      https://seenthis.net/messages/777819
      « Les enfants perdus d’Angleterre »
      et
      « Les enfants volés d’Angleterre »

      Le fait que ce #trafic_d'enfants soit étouffé avec interdiction aux journalistes d’évoquer ces #enlèvements est tout à fait hallucinant.

      La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires.

      #liberté_de_la_presse
      #tabou #censure

      « C’est le business n°1 en Angleterre : voler les enfants. » rediffusion 15/nov/2016
      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-15.04.2019-ITEMA_22036237-0.mp3

      Un enfant kidnappé par les services sociaux se vend 40.000€ sur internet

    • Pour te dire que tout est bien verrouillé le documentaire télévisé est interdit de visionnement en Angleterre (testé sur #TOR). Faut espérer que l’émission de France Culture traverse la manche.

    • Remarque qu’en tant que #mère_célibataire à deux reprises et en France j’ai été menacé de me faire retirer ma fille. Une fois par des policiers qui ont forcé ma porte en pleine nuit et une autre par le service hygiène et sécurité de la ville de Clichy auquel j’avais fait appel pour habitat indigne. A chaque fois, ces menaces ont été faites pour que je garde le silence sur leurs agissements illégaux.
      #guerre_aux_pauvres

  • #Arabie_saoudite : une longue et sombre histoire d’#enlèvements | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/arabie-saoudite-une-longue-et-sombre-histoire-d-enl-vements-170449226

    Au cours de la dernière année seulement, le compte Twitter Prisoners of Conscience a indiqué que l’Arabie saoudite avait arrêté plus de 100 universitaires, activistes et érudits saoudiens.

    Voici quelques-uns des citoyens saoudiens soupçonnés d’avoir été enlevés, assassinés ou faits disparaître par l’Arabie saoudite à l’étranger au cours des dernières années.

    Riyad a nié chacune de ces accusations.

  • Torture, rape and slavery in Libya: why migrants must be able to leave this hell

    Rape, torture and slave labour are among the horrendous daily realities for people stuck in Libya who are desperately trying to escape war, persecution and poverty in African countries, according to a new report by Oxfam and Italian partners MEDU and Borderline Sicilia.

    The report features harrowing testimonies, gathered by Oxfam and its partners, from women and men who arrived in Sicily having made the dangerous crossing from Libya. Some revealed how gangs imprisoned them in underground cells, before calling their families to demand a ransom for their release. A teenager from Senegal told how he was kept in a cell which was full of dead bodies, before managing to escape. Others spoke of being regularly beaten and starved for months on end.

    Oxfam and its partners are calling on Italy and other European member states to stop pursuing migration policies that prevent people leaving Libya and the abuse they are suffering.

    158 testimonies, of 31 women and 127 men, gathered by Oxfam and MEDU in Sicily, paint a shocking picture of the conditions they endured in Libya:

    All but one woman said they had suffered from sexual violence
    74% of the refugees and other migrants said they had witnessed the murder and /or torture of a travelling companion
    84% said they had suffered inhuman or degrading treatment, extreme violence or torture in Libya
    80% said they had been regularly denied food and water during their stay in Libya
    70% said they had been tied up

    https://www.oxfam.org/en/pressroom/pressreleases/2017-08-09/torture-rape-and-slavery-libya-why-migrants-must-be-able-leave
    #torture #enlèvements #viols #Libye #asile #migrations #réfugiés #rapport

    • Lager Libia. I migranti raccontano l’indicibile

      Nel febbraio del 2017 l’Italia ha stipulato con la Libia un nuovo accordo sui migranti. Oggi si conoscono gli effetti di questo accordo: una drastica diminuzione degli sbarchi in Italia e centinaia di migliaia di migranti intrappolati nel paese nordafricano. Si tratta di persone provenienti sia dall’Africa occidentale che dal Corno d’Africa, in fuga da violenze, guerre, persecuzioni e miseria estrema. Cosa sia la Libia oggi lo raccontano migliaia di testimonianze dei migranti: un grande lager dove si consumano atrocità degne dei peggiori campi di sterminio del XX secolo. Le testimonianze di questo video sono state raccolte a Roma e in Sicilia nei progetti di Medici per i Diritti Umani a supporto delle vittime di tortura. Video di Noemi La Barbera/Medici per i Diritti Umani.

      https://www.youtube.com/watch?v=m93RBg8kCWA

      #viols #Libye #témoignages #vidéo

    • Inferno in Libia, «oggi vi ammazziamo tutti»: i migranti torturati e i video per chiedere il riscatto

      Plastica fusa sulla schiena, frustate su tutto il corpo: tutto ripreso con i cellulari e poi inviato ai parenti delle vittime. Il governo libico: «Catturati gli aguzzini autori delle torture»

      http://www.corriere.it/video-articoli/2018/01/24/inferno-libia-oggi-vi-ammazziamo-tutti-migranti-torturati-video-chiedere-riscatto/2a2dce8c-0144-11e8-b515-cd75c32c6722.shtml

    • Rapporto choc. Torture e stupri in Libia: l’ultima accusa dell’Onu

      Una strage occultata: migranti fucilati da militari libici in un centro di detenzione. Non ne avremmo saputo nulla se il segretario generale dell’Onu non ne avesse rivelato l’esistenza in un rapporto choc – visionato da Avvenire – trasmesso al Consiglio di sicurezza nel quale vengono riportati anche i soprusi della Guardia costiera e le crudeltà dei funzionari incaricati del contrasto all’immigrazione illegale. Nero su bianco Antonio Guterres smaschera la narrazione di una Libia in via di stabilizzazione, con i profughi finalmente trattati con più umanità. «I migranti sono stati sottoposti a detenzione arbitraria e torture, tra cui stupri e altre forme di violenza sessuale», scrive il segretario generale, basandosi sulle inchieste di Unsimil, la missione Onu a Tripoli. Indistintamente, nei centri governativi come nei lager clandestini, avvengono «rapimenti per estorsione, lavori forzati e uccisioni illegali» si legge nel documento consegnato al Consiglio di sicurezza il 12 febbraio.

      https://www.avvenire.it/attualita/pagine/torture-e-stupri-in-libia-lultima-accusa-dellonu

    • Ecco come vengono torturati i migranti in Libia: i referti shock della «pacchia»

      Profughi in catene, ustionati e denutriti, aggrediti con acido, picchiati con martelli e tubi. Siamo in grado di farvi leggere i documenti medici sulle ferite delle persone che fuggono dall’Africa e la prova delle violenze nei luoghi di detenzione

      http://espresso.repubblica.it/inchieste/2018/06/27/news/ecco-come-vengono-torturati-i-migranti-in-libia-i-referti-shock-
      #viol

    • EU’s foreign policy chief demands closure of migrant shelters in Libya

      The EU’s foreign policy chief, Federica Mogherini demanded the closure of migrant shelters in Libya, on claims that their conditions of detention were unacceptable.

      “The European Commission is unable to act alone to eliminate the violent practices and violations of the rights of migrants and asylum seekers in shelters in Libya,” Mogherini said through her spokeswoman, Maja Kocijancic.

      Mogherini pointed out that the goal of the European Union is to secure safe spaces for asylum seekers, especially women, children and the marginalized groups, according to Italian Aki news agency.

      https://www.libyaobserver.ly/inbrief/eus-foreign-policy-chief-demands-closure-migrant-shelters-libya

      comme dit un collègue:

      Dans la série « Mogherini dit tout et n’importe quoi » : SI elle demande vraiment la fermeture des centres de détention (où les garde-côtes libyens sont censés envoyer tout migrant intercepter en mer), cela revient à demander l’arrêt des interceptions et retours des migrants en Libye par les garde-côtes libyens…

    • #IOM Statement: Protecting Migrants in Libya Must be our Primary Focus

      With regard to its activities in Libya, the International Organization for Migration (IOM) would like to clarify that we follow the UN position indicating that Libya cannot yet be considered a safe port.

      IOM in Libya is present at the disembarkation points to deliver primary assistance to migrants that have been rescued at sea. However, following their disembarkation, migrants are transferred to detention centres under the responsibility of the Libyan #Directorate_for_Combatting_Illegal_Migration (#DCIM) over which the Organization has no authority or oversight. The detention of men, women and children is arbitrary. The unacceptable and inhumane conditions in these detention centres are well documented, and IOM continues to call for alternative solutions to this systematic detention.

      The number of migrants returned to Libyan shores has reached over 16,000 since January 2018, and concern remains for their safety and security in Libya, due to the conditions in the detention centres.

      IOM only has access to centres to provide direct humanitarian assistance in the form of non-food items, health and protection assistance, as well as Voluntary Humanitarian Return support for migrants wishing to return to their countries of origin.

      IOM’s access to detention centres in Libya is part of the Organization’s efforts to alleviate the suffering of migrants but cannot guarantee their safety and protection from serious reported violations. IOM advocates for alternatives to detention including open centres and safe spaces for women, children and other vulnerable migrants. A change of policy is needed urgently as migrants returned to Libya should not be facing arbitrary detention.

      The security and humanitarian situations in the country remain dangerous, and IOM reiterates that Libya cannot be considered a safe port or haven for migrants.

      https://www.iom.int/news/iom-statement-protecting-migrants-libya-must-be-our-primary-focus
      #OIM

  • #drogue et #jeux : la grande lessiveuse de la #mafia italienne passe par #Malte
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210517/drogue-et-jeux-la-grande-lessiveuse-de-la-mafia-italienne-passe-par-malte

    ‘Ndrangheta, #Cosa_Nostra, #Camorra… Les #Malta_Files, révélés par Mediapart et l’European Investigative Collaborations (EIC), documentent la place centrale occupée par la petite île de Malte dans le #blanchiment des activités criminelles de la mafia italienne. La force du système repose sur sa sûreté : aucun contrôle n’est imposé sur l’argent arrivant d’Italie.

    #International #Cocaïne #Corruption #EIC #enlèvements #‘Ndrangheta

  • La vita terribile nei campi dei rifugiati nigeriani: stupri traffico di bambini, rapimenti

    Uno degli ultimi attentati bomba in Nigeria, quello del 22 febbraio scorso, porta ovviamente la firma dei #Boko_Haram, anche se non è stato ancora rivendicato ufficialmente. A #Potiskum, nello Stato dello Yobe, sono morte cinque persone, altre dodici sono state ferite gravemente, perché una bambina di sette/otto anni è stata usata come kamikaze. E’ un gioco psicologico sottile, arguto, quello dei militanti terroristi: utilizzano ragazzine/ bambine per dimostrare l’inferiorità del genere femminile, per suscitare rabbia e indignazione nella popolazione e in noi occidentali. Generalmente si tratta di giovanissime rapite in scuole o durante le loro incursioni nei villaggi. Li trattano come schiave, e come tali, devono assoluta obbedienza.


    http://www.africa-express.info/2015/02/27/la-vita-terribile-nei-campi-dei-rifugiati-nigeriani-stupri-traffico
    #viol #trafic_d'êtres_humains #kidnapping #enlèvements #Nigeria #asile #migrations #réfugiés #camps_de_réfugiés

  • Rafle des années 60 : des enfants autochtones ont été vendus à l’étranger | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/regions/manitoba/2016/09/28/004-enfants-autochtones-vendus-rafle-autochtones-sixties-scoop.shtm

    Une enquête de CBC révèle que certains enfants autochtones retirés de leur famille pendant la rafle des années 1960 ont été vendus à l’étranger.

    Connue en anglais sous le nom de « Sixties Scoop », cette politique gouvernementale a arraché des milliers d’enfants autochtones à leur famille pour les faire adopter par des familles blanches au Canada, aux États-Unis et en Europe.

    #peuples_premiers #peuples_autochtones #nations_premières #kidnapping #vol_d_enfants

  • Dans l’Est de la #RDC, le florissant « business de l’enlèvement »

    Floribert Kambale Safari a troqué sa condition d’otage pour un nouvel asservissement. Enlevé pendant trois jours par des bandits dans l’Est de la #République_démocratique_du_Congo, il devra désormais consacrer pendant huit ans l’intégralité de son maigre revenu au remboursement de la rançon ayant permis de le libérer.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/dans-lest-de-la-rdc-le-florissant-business-de-lenlevement.afp
    #otages #enlèvements

  • #Mexique : « L’Etat est faible et ne contrôle plus grand-chose »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140516/mexique-l-etat-est-faible-et-ne-controle-plus-grand-chose

    Alors que depuis dix ans, plus de 27 000 personnes ont disparu et 160 000 personnes ont été assassinées, le chercheur #Edgardo_Buscaglia cerne les causes de la #violence qui frappe le Mexique et propose des solutions pour sortir de cette spirale infernale. Bien plus que d’une guerre contre le #narcotrafic, c’est « d’institutions démocratiques efficaces » qu’a besoin le Mexique.

    #International #Amérique_du_nord #démocratie #drogue #enlèvements #Enrique_Peña_Nieto #mafia #PAN #PRI

  • Acculé, #Boko_Haram utilise les #enfants pour déstabiliser la région autour du #Nigeria

    Triste anniversaire que celui de l’enlèvement de plus de deux cents écolières au Nigeria en avril 2014. L’UNICEF publie aujourd’hui un rapport dénonçant la situation dramatique de milliers d’enfants, victimes d’#enlèvements, d’#abus_sexuels et de #mariages_forcés devenus une arme de guerre aux mains de Boko Haram. Le rapport met également l’accent sur les conséquences dévastatrices de ce phénomène sur la région du #lac_Tchad.


    http://www.lacite.info/onu-geneve-internationale-/unicef-boko-haram
    #viols

  • *Acculé, #Boko_Haram utilise les #enfants pour déstabiliser la région autour du #Nigeria*

    Triste anniversaire que celui de l’enlèvement de plus de deux cents écolières au Nigeria en avril 2014. L’UNICEF publie aujourd’hui un rapport dénonçant la situation dramatique de milliers d’enfants, victimes d’#enlèvements, d’#abus_sexuels et de #mariages_forcés devenus une arme de guerre aux mains de Boko Haram. Le rapport met également l’accent sur les conséquences dévastatrices de ce phénomène sur la région du #lac_Tchad.

    https://www.lacite.info/onu-geneve-internationale-/unicef-boko-haram
    #enfance

  • RTS, 06.12.2015 | Documentaire : « Disparus, la guerre invisible de Syrie »
    http://asile.ch/2015/11/23/rts-06-12-2015-documentaire-disparus-la-guerre-invisible-de-syrie

    Dimanche 6 décembre 2015 à 21 h 40 la RTS (dans le cadre de l’émission Histoire Vivante) diffuse le documentaire : Disparus, la guerre invisible de Syrie Documentaire de Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver (France / 2015)   Cet article RTS, 06.12.2015 | Documentaire : « Disparus, la guerre invisible de Syrie » est apparu en premier sur asile.ch.

    • Ce documentaire est apparemment visible sur le site rts.ch... je ne sais ni combien de temps, ni si il est disponible pour des adresses IP en dehors de la Suisse.
      C’est effrayant.

      Ce qui est plus dur, comme dit un représentant de HRW qui est interviewé… c’est qu’on sait tout : où sont localisées les prisons, combien de personnes il y a dedans, combien de cellules, combien d’étages, parfois qui sont les responsables...

      Dans le documentaire ils font mention de ce site internet #VDC (un site que je découvre être très très riche) :

      #Violation_Documentation_Center in Syria is an independent, civil non-profit, non-governmental organization that started its work of monitoring and documenting the violations of human rights in Syria since April 2011.

      The center is monitoring and documenting all crimes and violations against human rights in Syria, and attempts-at the same time- to protect and enhance these rights in the culture of the Syrians. The center has- since its been established- shouldered responsibility to document the Syrian martyrs’ names as well as the names of the revolution’s detainees, missing and kidnapped. It also documents the violation committed by informal bodies in addition to the regime’s casualties whether of the Syrian Army, the so-called “The Army of National Defense” or even Militiamen and other foreign armed men fighting alongside the regime’s army.

      The center periodically publishes statistics on the database it has in the form of weekly, monthly and yearly reports in the form of percentages and illustrations, in addition to the release of dozens of human rights reports on different topics and violations in Syria

      The Cadres:

      The center is led by a number of human rights activists inside and outside Syria. The daily Field monitoring Team consists of the center’s activists inside Syria, while the main coordinators of the Administrative Office consist of some activists who live outside Syria and others who live inside the country.

      The center includes more than 30 activists in several Syrian and cities and regions.


      https://www.vdc-sy.info/index.php/en
      #disparus #prisons #torture #statistiques #chiffres #martyrs #témoignage
      cc @fil @reka

  • Migrantes

    Ogni anno circa 400.000 migranti dal Centro America, attraversano il Messico per raggiungere gli Stati Uniti d’America. Tra le decine di rotte terrestri, la più utilizzata è il treno merci, chiamato La bestia, che attraversa il Messico da Sud a Nord. Ogni giorno, nel loro transito, i migranti rischiano estorsioni, sequestri da parte dei cartelli dei narcos e della polizia, abusi sessuali, detenzioni e deportazioni. Quando non vere e proprie desparacìon, di cui non si conosce a tutt’oggi la cifra esatta. La tratta di migranti è diventato uno dei business più redditizi del crimine organizzato in Messico.

    Per addentrarsi in questo viaggio da brividi e per capire le decine di violazioni sulla pelle dei migranti, Sara Sartori e Flore Murard-Yovanovitch hanno raccolto le testimonianze dirette di migranti centroamericani, Marivel, Pedro e Oscar, della Sorella Letitia Gutierrez, Direttrice della missione per migranti e rifugiati dell’ordine delle Scalabrinianas, di Stefano Fumarolo Referente Italiano di Libera, e Edgardo Buscaglia, Professore di Diritto e Economia della Columbia University.

    Le voci sono di Ivano Conte, Icaro Lorenzoni, Maria Pia Fozzi e Federico Stefanutto.

    Storie di sparizioni, violenze e abusi sulla rotta migratoria del Messico, di Sara Sartori e Flore Murard-Yovanovitch

    http://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Migrantes-5967838.html
    #violences #migrations #asile #réfugiés #Amérique_centrales #femmes #viols #enlèvements #disparitions #train #La_bestia #racket #meurtres #prostitution #abus_sexuels #trafic_d'êtres_humains #renvois #expulsions #détention_administrative #Mexique #refoulement
    @odilon : ça peut t’intéresser, mais c’est en italien...

    • "La desaparición de los migrantes en México es un problema de dimensiones inimaginables"

      “Las autoridades de México y de EE.UU. están involucradas en el manejo del contrabando internacional de drogas, armas y gente”, así es la triste conclusión a la que llegó Marta Sánchez Soler tras sus actividades como presidenta del Movimiento Migrante Mesoamericano. ¿Por qué lo único que hacen las medidas contra migración es alimentar el negocio del crimen organizado? ¿Puede la economía de EE.UU. funcionar con menor cantidad de migrantes? Nos lo cuenta en Entrevista, de RT.

      https://actualidad.rt.com/programas/entrevista/245852-desaparicion-migrantes-mexico-entrevista

  • Inside Aleppo: Syrian activists reveal kidnap and torture at hands of al-Nusra extremists
    http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/inside-aleppo-syrian-activists-reveal-kidnap-and-torture-at-hands-of-

    The 37-year-old interior decorator and judo trainer had been among the first to join the protest movement against Syria’s President, Bashar al-Assad. But the torture inflicted on him was not by the regime. It was by rebels supposedly on his side – another grim example of how Syria’s revolution is now consuming its own children.

  • Les « Réunionnais de la Creuse » : pourquoi cinquante ans de silence ? - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/18/les-reunionnais-creuse-pourquoi-cinquante-ans-silence-250027
    #déplacements_forcés #enlèvements

    Au début des années 60, Michel Debré, alors député d’outre-mer, est obsédé par la « surnatalité » qui grève La #Réunion. Plein de nobles sentiments, il entreprend de drainer de jeunes Réunionnais vers des départements vieillissants comme la Creuse, le Tarn ou le Cantal.

    Immatriculés « #pupilles_de_l’Etat », des #enfants – dont certains ont encore leurs parents – sont expédiés en métropole, à 9 000 kilomètres de chez eux, par la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS). Placés dans des familles paysannes, certains vivent heureux. D’autres font face à la solitude, au déracinement et au #racisme ordinaire. L’expérience se solde par des #suicides et des troubles psychiques.

    Ce mardi, les députés se prononcent sur « la responsabilité morale [de l’Etat] » dans ce transfert de plus de 1 600 enfants réunionnais, mené entre 1963 et 1982.

    http://rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2014/02/enfantsdelacreuse.jpg

  • En #RDC, « recoller des morceaux de vies brisées »
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b49f88a0-1f24-11e3-813f-2dea9a637842/En_RDC_recoller_des_morceaux_de_vies_brisées

    Sœur Angélique est la lauréate de la distinction Nansen 2013 pour les #réfugiés. La religieuse congolaise vient en aide aux femmes victimes des sévices de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Elle recevra son prix des mains du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés le 30 septembre

    En dix ans, la religieuse congolaise a aidé plus de 2000 #femmes et jeunes filles déplacées, qui ont subi des atrocités perpétrées par des groupes armés dont la sanguinaire Armée de résistance du Seigneur (#LRA), l’une des guérillas les plus brutales du continent africain. Elle-même a dû fuir les rebelles qui s’approchaient de sa ville. C’était en 2009. « Il y avait des coups de feu partout ; les gens hurlaient, pleuraient. Nous nous sommes retirés dans la brousse, sans nourriture. Je n’ai heureusement pas subi moi-même de violences physiques car j’ai pu quitter ma maison à temps », témoigne-t-elle.

    #Viols, #mutilations, #rapts

    Pas elle. Mais des milliers d’autres. Viols, mutilations, #esclavage_sexuel, #enlèvements, #pillages, traumatismes font partie de son quotidien. Angélique Namaika est là pour soutenir ces femmes victimes de sévices et les aider à être de nouveau acceptées par leur communauté. Elles en sont souvent bannies parce qu’elles sont tombées enceintes de rebelles.

  • Le #Japon ratifie la Convention de La Haye sur les #enlèvements internationaux d’#enfants :

    Le Parlement japonais a approuvé le 22 mai l’adhésion du Japon à la Convention sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après la Convention de La Haye), un traité qui tente de résoudre le problème de l’enlèvement parental transfrontalier.

    A partir de l’époque où l’économie japonaise est entrée dans une bulle spéculative, le nombre de mariages internationaux (entre une personne de nationalité japonaise et une personne d’une autre nationalité) a connu une croissance remarquable. Après l’éclatement de cette bulle, l’augmentation a surtout concerné les mariages célébrés hors du Japon entre des #femmes japonaises et des hommes d’une autre nationalité, comme le montre le graphique ci-après. Ces dernières années, les troubles liés à la fin de ces mariages, et plus précisément le retour au Japon des ex-épouses japonaises avec leurs enfants, est fréquemment source de problèmes.

    http://www.nippon.com/fr/currents/d00079