Seenthis
•
 
Identifiants personnels
  • [mot de passe oublié ?]

 
  • #e
  • #en
  • #enl
  • #enlèvement
RSS: #enlèvements

#enlèvements

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/03/2020
    @_kg_

    En #Libye, les oubliés

    #Michaël_Neuman a passé une dizaine de jours en Libye, auprès des équipes de Médecins Sans Frontières qui travaillent notamment dans des #centres_de_détention pour migrants. De son séjour, il ramène les impressions suivantes qui illustrent le caractère lugubre de la situation des personnes qui y sont retenues, pour des mois, des années, et celle plus difficile encore de toutes celles sujets aux #enlèvements et aux #tortures.

    La saison est aux départs. Les embarcations de fortune prennent la mer à un rythme soutenu transportant à leur bord hommes, femmes et enfants. Depuis le début de l’année, 2300 personnes sont parvenues en Europe, plus de 2000 ont été interceptées et ramenées en Libye, par les garde-côtes, formés et financés par les Européens. Les uns avaient dès leur départ le projet de rejoindre l’Europe, les autres ont fait ce choix après avoir échoué dans les réseaux de trafic d’êtres humains, soumis aux tortures et privations. Les trajectoires se mêlent, les raisons des départs des pays d’origine ne sont souvent pas univoques. En ce mois de février 2020, ils sont nombreux à tenter leur chance. Ils partent de Tripoli, de Khoms, de Sabrata… villes où se mêlent conflits, intérêts d’affaires, tribaux, semblants d’Etat faisant mine de fonctionner, corruption. Les Libyens ne sont pas épargnés par le désordre ou les épisodes de guerre. Pourtant, ce sont les apparences de vie normale qui frappent le visiteur. Les marchés de fruits et légumes, comme les bouchons qui encombrent les rues de Tripoli en témoignent  : la ville a gonflé au rythme des arrivées de déplacés originaires des quartiers touchés par la guerre d’attrition dont le pays est le théâtre entre le gouvernement intérimaire libyen qui règne encore sur Tripoli et une partie du littoral ouest et le LNA, du Maréchal Haftar, qui contrôle une grande partie du pays. Puissances internationales – Italie, France, Russie, Turquie, Emirats Arabes Unis – sont rentrées progressivement dans le jeu, transformant la Libye en poudrière dont chaque coup de semonce de l’un des belligérants semble annoncer une prochaine déflagration d’ampleur. Erdogan et Poutine se faisant face, le pouls du conflit se prend aujourd’hui autant à Idlib en Syrie qu’à Tripoli.

    C’est dans ce pays en guerre que l’Union européenne déploie sa politique de soutien aux interceptions et aux retours des ‘migrants’. Tout y passe  : financement et formation des gardes côtes-libyens, délégation du sauvetage aux navires commerciaux, intimidation des bateaux de sauvetage des ONG, suspension de l’Opération Sophia. Mais rien n’y fait  : ni les bombardements sur le port et l’aéroport de Tripoli, ni les tirs de roquettes sur des centres de détention situés à proximité d’installation militaire, pas davantage que les témoignages produits sur les exécrables conditions de vie qui prévalent dans les centres de détention, les détournements de financements internationaux, ou sur la précarité extrême des migrants résidant en ville n’ébranlent les certitudes européennes. L’hypocrisie règne  : l’Union européenne affirme être contre la détention tout en la nourrissant par l’entretien du dispositif libyen d’interception  ; le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés condamne les interceptions sans jamais évoquer la responsabilité des Européens.

    Onze centres de détention sont placés sous la responsabilité de la Direction chargée de l’immigration irrégulière libyenne (la DCIM). La liste évolue régulièrement sans que l’on sache toujours pourquoi, ni si la disparition d’un centre signifie véritablement qu’il a été vidé de ses détenus, ou qu’ils y résident encore sous un régime informel et sans doute plus violent encore. Une fois dans ces centres, les détenus ne savent jamais quand ils pourront en sortir  : certains s’en échappent, d’autres parviennent à acheter leur sortie, beaucoup y pourrissent des mois voire des années. L’attente y est physiquement et psychologiquement dévastatrice. C’est ainsi le lot des détenus de Dar El Jebel, près de Zintan, au cœur des montagnes Nafusa, loin et oubliés de tous : la plupart, des Erythréens, y sont depuis deux ans, parfois plus.

    La nourriture est insuffisante, les cellules, d’où les migrants ne sortent parfois que très peu, sont sombres et très froides ou très chaudes. Les journées sont parfois rythmées par les cliquetis des serrures et des barreaux. Dans la nuit du samedi 29 février au dimanche 1er mars 2020, une dizaine de jours après mon retour, un incendie sans doute accidentel à l’intérieur du centre de détention de Dar El Jebel a coûté la vie à un jeune homme érythréen.

    Nous pouvons certes témoigner que le travail entamé dans ces centres, l’attention portée à l’amélioration des conditions de vie, les consultations médicales, l’apport de compléments alimentaires, mais aussi et peut-être surtout la présence physique, visible, régulière ont contribué à les humaniser, voire à y limiter la violence qui s’y déploie. Pour autant, nous savons que tout gain est précaire, susceptible d’être mis à mal par un changement d’équilibre local, la rotation des gardes, la confiance qui se gagne et se perd, les services que nous rendons. Il n’est pas rare que les directeurs de centre expliquent que femmes et enfants n’ont rien à faire dans ces endroits, pas rare non plus qu’ils infligent des punitions sévères à ceux qui auraient tenté de s’échapper  ; certains affament leurs détenus, d’autres les libèrent lorsque la compagnie chargée de fournir les repas interrompt ses services faute de voir ses factures réglées. Il est probable que si les portes de certains centres de détention venaient à s’ouvrir, nombreux sont des détenus qui décideraient d’y rester, préférant à l’incertitude de l’extérieur leur précarité connue. Cela, beaucoup le disent à nos équipes. Dans ce pays fragmenté, les dynamiques et enjeux politiques locaux l’emportent. Ce qu’on apprend vite, en Libye, c’est l’impossibilité de généraliser les situations.

    Nous savons aussi que nous n’avons aucune vocation à devenir le service de santé d’un système de détention arbitraire  : il faut que ces gens sortent. Des hommes le plus souvent, mais aussi des femmes et des enfants, parfois tout petits, parfois nés en détention, parfois nés de viols. L’exposition à la violence, la perméabilité aux milices, aux trafiquants, la possibilité pour les détenus de travailler et de gagner un peu d’argent varient considérablement d’un centre à l’autre. Il en est aussi de leur accès pour les organisations humanitaires.

    Mais nous savons surtout que les centres de détention officiels n’abritent que 2000, 3000 des migrants en danger présents en Libye. Et les autres alors  ? Beaucoup travaillent, et assument une précarité qui est le lot, bien sûr à des degrés divers, de nombreux immigrés dans le monde, de Dubaï à Paris, de Khartoum à Bogota. Mais quelques dizaines de milliers d’autres, soit par malchance, soit parce qu’ils n’ont aucun projet de vie en Libye et recourent massivement aux services peu fiables de trafiquants risquent gros  : les enlèvements bien sûr, kidnappings contre rançons qui s’accompagnent de tortures et de sévices. Certains de ces «  migrants  », entre 45 000 et 50 000, sont reconnus «  réfugiés ou des demandeurs d’asiles  » par le Haut-Commissariat pour les réfugiés : ils sont Erythréens, Soudanais, Somaliens pour la plupart. De très nombreux autres, migrants économiques dit-on, sont Nigérians, Maliens, Marocains, Guinéens, Bangladeshis, etc. Ils sont plus seuls encore.

    Pour les premiers, un maigre espoir de relocalisation subsiste  : l’année dernière, le HCR fut en mesure d’organiser le départ de 2400 personnes vers le Niger et le Rwanda, où elles ont été placées encore quelques mois en situation d’attente avant qu’un pays, le plus souvent européen, les accepte. A ce rythme donc, il faudrait 20 ans pour les évacuer en totalité – et c’est sans compter les arrivées nouvelles. D’autant plus que le programme de ‘réinstallation’ cible en priorité les personnes identifiées comme vulnérables, à savoir femmes, enfants, malades. Les hommes adultes, seuls – la grande majorité des Erythréens par exemple – ont peu de chance de faire partie des rares personnes sélectionnées. Or très lourdement endettés et craignant légitimement pour leur sécurité dans leur pays d’origine, ils ne rentreront en aucun cas ; ayant perdu l’espoir que le Haut-Commissariat pour les réfugiés les fassent sortir de là, leur seule perspective réside dans une dangereuse et improbable traversée de la Méditerranée.

    Faute de lieux protégés, lorsqu’ils sont extraits des centres de détention par le HCR, ils sont envoyés en ville, à Tripoli surtout, devenant des ‘réfugiés urbains’ bénéficiant d’un paquet d’aide minimal, délivré en une fois et dont on peine à voir la protection qu’il garantit à qui que ce soit. Dans ces lieux, les migrants restent à la merci des trafiquants et des violences, comme ce fut le cas pour deux Erythréens en janvier dernier. Ceux-là avaient pourtant et pour un temps, été placés sous la protection du HCR au sein du Gathering and Departure Facility. Fin 2018, le HCR avait obtenu l’ouverture à Tripoli de ce centre cogéré avec les autorités libyennes et initialement destiné à faciliter l’évacuation des demandeurs d’asiles vers des pays tiers. Prévu à l’origine pour accueillir 1000 personnes, il n’aura pas résisté plus d’un an au conflit qui a embrasé la capitale en avril 2019 et à la proximité de milices combattantes.

    D’ailleurs, certains d’entre eux préfèrent la certitude de la précarité des centres de détention à l’incertitude plus inquiétante encore de la résidence en milieu ouvert  : c’est ainsi qu’à intervalles réguliers, nous sommes témoins de ces retours. En janvier, quatre femmes somalies, sommées de libérer le GDF en janvier, ont fait le choix de rejoindre en taxi leurs maris détenus à Dar El Jebel, dont elles avaient été séparées par le HCR qui ne reconnaissaient pas la légalité des couples. Les promesses d’évacuation étant virtuelles, elles sont en plus confrontées à une absurdité supplémentaire  : une personne enregistrée par le HCR ne pourra bénéficier du système de rapatriement volontaire de l’Organisation Internationale des Migrations quand bien même elle le souhaiterait.

    Pour les seconds, non protégés par le HCR, l’horizon n’est pas plus lumineux : d’accès à l’Europe, il ne peut en être question qu’au prix, là encore, d’une dangereuse traversée. L’alternative est le retour au pays, promue et organisée par l’Organisation internationale des Migrations et vécue comme une défaite souvent indépassable. De tels retours, l’OIM en a organisé plus de 40 000 depuis 2016. En 2020, ils seront probablement environ 10 000 à saisir l’occasion d’un «  départ volontaire  », dont on mesure à chaque instant l’absurdité de la qualification. Au moins, ceux-là auront-ils mis leur expérience libyenne derrière eux.

    La situation des migrants en Libye est à la fois banale et exceptionnelle. Exceptionnelle en raison de l’intense violence à laquelle ils sont souvent confrontés, du moins pour un grand nombre d’entre eux - la violence des trafiquants et des ravisseurs, la violence du risque de mourir en mer, la violence de la guerre. Mais elle est aussi banale, de manière terrifiante : la différence entre un Érythréen vivant parmi des rats sous le périphérique parisien ou dans un centre de détention à Khoms n’est pas si grande. Leur expérience de la migration est incroyablement violente, leur situation précaire et dangereuse. La situation du Darfouri à Agadez n’est pas bien meilleure, ni celle d’un Afghan de Samos, en Grèce. Il est difficile de ne pas voir cette population, incapable de bouger dans le monde de la mobilité, comme la plus indésirable parmi les indésirables. Ce sont les oubliés.

    ▻https://www.msf-crash.org/index.php/fr/blog/camps-refugies-deplaces/en-libye-les-oublies
    #rapport_d'observation #torture #détention #gardes-côtes_libyens #hypocrisie #UE #EU #Union_européenne #responsabilité #Direction_chargée_de_l’immigration_irrégulière_libyenne (#DCIM) #Dar_El_Jebel #Zintan #montagne #Nafusa (#montagnes_Nafusa) #attente #violence #relocalisation #Niger #Rwanda #réinstallation #vulnérabilité #urban_refugees #Tripoli #réfugiés_urbains #HCR #GDF #OIM #IOM #rapatriement_volontaire #retour_au_pays #retour_volontaire

    ping @_kg_

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 15/12/2019
    3
    @gonzo
    @reka
    @stephane_m
    3
    @isskein

    Unusual roundup of Eritrean refugees

    A serious and very unusual roundup of Eritrean refugees is underway in Khartoum this week. Security forces are targeting refugees and their establishments, in particular, refugees from Eritrea. Hungry security squads are hunting the helpless refugees from wherever they are: streets, workplaces, and even from their homes. Whoever caught by the security is asked to pay 50,000 or more to be released. Very unfortunately, Eritrean refugees are terrorized and in hiding to save their lives, including who have legal documents from the government and who are recognized by UNHCR.

    https://i.imgur.com/i5yZOa3.jpg

    This unprecedented and well organized move against Eritrean refugees has no one anticipated. And no one has a clue about the motive behind it. It may have any link with the recent visits to Asmara by the Sudanese authorities. If that is the case, these refugees are in real or in an imminent danger that requires an immediate attention from the international community. The security officers are asking their nationality before they put them on trucks. It’s very worrisome situation for refugees who have no protection from the host country or from their own representative in the country. United Nations and other humanitarian organizations, including UNHCR have the obligation to intervene and save innocent lives. The situation is very alarming and heartbreaking that needs an urgent attention from whoever is engaged in humanitarian works.

    https://i.imgur.com/kjESymE.jpg

    I want to stress that this information is a real that is happening now and continues to happen on innocent people who have no crime or misconduct, their only crime being that they are refugees who fled repression and asked protection in other country. As humans, they don’t deserve protection? They do, in fact, international community shouldn’t wait a second to act; it’s a matter of urgency. Have a look on the pictures below; refugees are under attack, horror, and terror from security and gangs.

    ▻https://africamonitors.org/2019/12/14/unusual-roundup-of-eritrean-refugees-underway/amp
    #rafles #réfugiés_érythréens #Soudan #Khartoum #asile #migrations #réfugiés #enlèvements #prisons #emprisonnement

    @isskein

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/12/2019

      The plight of Eritrean refugees in Sudan: an appeal to the UNHCR

      To:

      UNHCR Khartoum Office, the Sudan

      Sudan Commission for Refugees (COR)

      Higher Council for Community Development

      Excellencies,

      It is to be recalled that on 30 October 2019, a symposium was organized in Khartoum attended by representatives of the Sudanese Ministry of Labor as well as one representative from each of the caseloads of refugees in the Sudan from Eritrea, S. Sudan, Ethiopia, the Congo, Yemen and Syria.

      At the said symposium, the Sudanese authorities and the local UNHCR Office have reached the agreement that refugees in the Sudan can be allowed training and work opportunities like Sudanese citizens, except in security and military spheres. Sadly, this accord was not formally conveyed to the concerned refugees in a manner that they can understand nor did the concerned authorities initiate the pledged training opportunities. Instead, refugees are this month being rounded up from their homes, workplaces and from the streets and taken to prison. Their incarcerators claim that the refugees, including those who held residence permits as of 2000 from the Immigration Ministry, have no work permits. To add insult to injury, the Sudanese “law enforcers” are asking the detained refugees to buy their freedom by paying between 50,000 and 100,000 Sudanese pounds.

      We the undersigned Eritrean political and civic forces demand the most immediate action on the following:

      The Sudanese authorities to stop the unjust action taken and being taken against Eritrean and other refugees in the host country;
      To let the refugees taken from workplaces to safely return to their jobs;
      To release without pre-conditions all detained refugees and respect the right of those refugees already holding residence permits to stay in the Sudan as refugees;
      To provide training courses to refugees as pledged, and to pay back the money taken from refugees who were asked to pay up to 100,000 pounds for their release from prison.

      Likewise, we urge the UNHCR to follow up the implementation of the agreement reached with the Sudanese authorities and the COR at the symposium of 30 October 2019 and protect the rights of victimized Eritrean refugees.

      No one can ignore or forget the historic warm welcome and support of the Sudanese people to Eritrean refugees, and we still call with strong hope the Sudanese Government to pursue fraternal relations that can strengthen existing bonds between our peoples. There is no doubt that Eritreans still take the Sudan as their second home.

      Respectfully yours,

      Eritrean National Council for Democratic Change (ENCDC);
      Eritrean People’s Democratic Party (EPDP);
      United Eritreans for Justice (UEJ)
      Unity for Democratic change (UDC)
      Eritrean National Front (ENF)

      ▻https://eritreahub.org/the-plight-of-eritrean-refugees-in-sudan-an-appeal-to-the-unhcr

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/12/2019

      Un ami érythréen, qui suit cela de près, vient de me dire que cela fait 3 semaines que les rafles continuent, que les érythréens (et que les Erythréens, pas les migrants d’autres nationalités présents au Soudan, comme les Ethiopiens ou les Somaliens ou les Syriens, qui, eux, ne sont pas enlevés).

      Il me conseille 2 chaînes youtube, qui donnent des news en tigrinya :

      #Mestyat_Betna (la chaîne à suivre selon lui) :
      ▻https://www.youtube.com/channel/UCoycGm-M8WgaZhBGOJYqg_Q
      –-> voir notamment cette #vidéo :
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=PTNfQiBzjCc


      Mestyat Betna habite en Allemagne.

      –----

      Fnan App Infotech (sport surtout et questions politiques) :
      ▻https://www.youtube.com/channel/UC00qOUnbRX1JgBV4RV1eSRw/videos?disable_polymer=1

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 1/05/2019
    5
    @touti
    @monolecte
    @7h36
    @enuncombatdouteux
    @rastapopoulos
    5

    Enfants volés d’Angleterre

    Au #Royaume-Uni, les #services_sociaux sont financièrement encouragés à retirer leurs enfants à des parents soupçonnés de #maltraitance ou jugés à l’avance incapables d’assumer leur rôle, à l’instar des mères célibataires ou des couples désargentés.

    Chaque année en Angleterre, les services sociaux retirent à leurs parents des dizaines de milliers d’enfants. Non que ces parents soient violents, maltraitants ou abusifs mais au motif qu’ils sont potentiellement dangereux pour leur progéniture. Ce sont le plus souvent des parents économiquement fragiles, précaires, des familles monoparentales. Autant de situations qui induisent, selon les services sociaux britanniques, un risque potentiel.

    Un tiers de ces enfants au moins serait retiré de manière totalement abusive. Dénoncé par #Ken_Loach dans son film #Lady_Bird, le scandale commence en 1989 lorsque #Margaret_Thatcher fait voter le Children Act qui introduit la notion de « #probabilité_de_faire_du_mal ». Pour enlever des enfants à leur famille, une simple #suspicion de #maltraitance_future, non avérée, suffit à enclencher une procédure à laquelle il est très difficile de se soustraire. La procédure est confiée aux autorités locales qui sont encouragées financièrement à retirer le plus d’enfants possible. Chaque comté reçoit des #quotas d’#adoption et si le quota n’est pas atteint, le #budget d’aide à l’enfance en est réduit d’autant.

    Ensuite la machine est encore plus infernale puisque parmi les enfants retirés, certains parfois dès leur naissance, des milliers sont confiés à des agences privées, parfois cotées en bourse, qui vont les faire adopter par des couples sans enfants.

    Régis et Gena ont été victimes de ce silencieux scandale. Ils racontent.

    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/enfants-voles-dangleterre


    #enfants_volés #enfance #UK #Angleterre #audio #enfants #anticipation #Thatcher

    • #Royaume-Uni
    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/05/2019

      Les Enfants volés d’Angleterre

      Au Royaume-Uni, les services sociaux sont financièrement encouragés à priver de leurs enfants des parents soupçonnés de maltraitance. Plus de deux millions d’enfants sont ainsi « fichés » par les services sociaux anglais et leurs parents, pris dans la tourmente d’une machine administrative devenue folle. Confiés dans un premier temps à des familles d’accueil, ces enfants « volés » sont proposés à l’adoption par des agences spécialisées, privatisées par David Cameron. Soumis à une obligation de silence, les parents légitimes, généralement démunis, n’ont ensuite aucune possibilité légale de retrouver un jour leurs enfants.

      http://d1023456-2104.hosting.hegerys.com/projet/multimedia/film/22888.jpg

      ▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/49439_1

      #film #documentaire #Pierre_Chassagnieux #Stéphanie_Thomas

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/05/2019

      Et effectivement, à (re)voir, le film de #Ken_Loach, #Ladybird...

      Maggie, sur la scène d’un karaoké, chante tandis que Jorge, un client admiratif, la regarde et l’écoute. Rassurée par la bienveillance de ce réfugié politique latino-américain, Maggie se confie. Elle est la mère célibataire de quatre enfants issus de pères différents, et reste encore cabossée par sa dernière relation avec un homme qui la battait. L’assistance publique, dont elle n’est que trop familière, finit par lui retirer la garde de ses enfants après qu’elle les a laissés seuls un soir où un incendie s’est déclaré. Mais pour une fois, elle a trouvé en Jorge un homme attentionné et qui ne la malmène pas. Lui l’écoute, ce que se refusent à faire les services sociaux. Maggie, qui semble avoir réussi à enrayer le cercle vicieux de la violence conjugale, reste enfermée dans une image négative aux yeux de l’assistance sociale qui refuse de lui rendre ses enfants. Ensemble Jorge et Maggie vont se battre pour récupérer leur dignité et le droit à fonder une famille…

      Notes : Ladybird est issu d’un fait divers découvert par Ken Loach grâce une correspondance avec une admiratrice inconnue. Cette dernière lui a confié son histoire, comment les services sociaux suite à un incendie lui ont retiré tour à tour ses six enfants. Le titre, lui, provient d’une comptine anglaise « Ladybird, Ladybird, va-t’en vite de chez toi, ta maison est en feu, et tes enfants s’en sont allés, tous sauf une, c’est la petite Ann, et elle s’est cachée sous, la poêle . »

      http://2.bp.blogspot.com/-fN8nPvLrIJw/VQcLEsKJZUI/AAAAAAAAUMo/281o_3sJyL4/s1600/ladybird-ken-loach-1994-L-cxDlP1.jpeg

      ▻https://www.lacinetek.com/fr/tous-les-films/2463-ladybird-ken-loach-vod.html

      CDB_77 @cdb_77
    • @touti
      touti @touti 1/05/2019

      Le film de ken Loach Ladybird a été réalisé il y a 25 ans. Mais il semble que l’Angleterre ne s’intéresse toujours pas au sort des enfants sauf à organiser leur trafic sexuel.

      #pédophilie #services_sociaux

      je signalais il y a quelques jours le dyptique documentaire de Pierre Chassagnieux et Stéphanie Thomas sur ce sujet

      ▻https://seenthis.net/messages/777819
      « Les enfants perdus d’Angleterre »
      et
      « Les enfants volés d’Angleterre »

      Le fait que ce #trafic_d'enfants soit étouffé avec interdiction aux journalistes d’évoquer ces #enlèvements est tout à fait hallucinant.

      La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires.

      #liberté_de_la_presse
      #tabou #censure

      « C’est le business n°1 en Angleterre : voler les enfants. » rediffusion 15/nov/2016
      ▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-15.04.2019-ITEMA_22036237-0.mp3

      Un enfant kidnappé par les services sociaux se vend 40.000€ sur internet

      touti @touti
    • @touti
      touti @touti 1/05/2019

      Pour te dire que tout est bien verrouillé le documentaire télévisé est interdit de visionnement en Angleterre (testé sur #TOR). Faut espérer que l’émission de France Culture traverse la manche.

      touti @touti
    • @touti
      touti @touti 1/05/2019

      Remarque qu’en tant que #mère_célibataire à deux reprises et en France j’ai été menacé de me faire retirer ma fille. Une fois par des policiers qui ont forcé ma porte en pleine nuit et une autre par le service hygiène et sécurité de la ville de Clichy auquel j’avais fait appel pour habitat indigne. A chaque fois, ces menaces ont été faites pour que je garde le silence sur leurs agissements illégaux.
      #guerre_aux_pauvres

      touti @touti
    Écrire un commentaire

  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 10/10/2018
    3
    @simplicissimus
    @reka
    @biggrizzly
    3

    #Arabie_saoudite : une longue et sombre histoire d’#enlèvements | Middle East Eye
    ▻https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/arabie-saoudite-une-longue-et-sombre-histoire-d-enl-vements-170449226

    https://www.middleeasteye.net/sites/default/files/MBS%20%28Reuters%29.JPG

    Au cours de la dernière année seulement, le compte Twitter Prisoners of Conscience a indiqué que l’Arabie saoudite avait arrêté plus de 100 universitaires, activistes et érudits saoudiens.

    Voici quelques-uns des citoyens saoudiens soupçonnés d’avoir été enlevés, assassinés ou faits disparaître par l’Arabie saoudite à l’étranger au cours des dernières années.

    Riyad a nié chacune de ces accusations.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 12/08/2017
    3
    @02myseenthis01
    @alaingresh
    @orientxxi
    3

    Torture, rape and slavery in Libya: why migrants must be able to leave this hell

    Rape, torture and slave labour are among the horrendous daily realities for people stuck in Libya who are desperately trying to escape war, persecution and poverty in African countries, according to a new report by Oxfam and Italian partners MEDU and Borderline Sicilia.

    The report features harrowing testimonies, gathered by Oxfam and its partners, from women and men who arrived in Sicily having made the dangerous crossing from Libya. Some revealed how gangs imprisoned them in underground cells, before calling their families to demand a ransom for their release. A teenager from Senegal told how he was kept in a cell which was full of dead bodies, before managing to escape. Others spoke of being regularly beaten and starved for months on end.

    Oxfam and its partners are calling on Italy and other European member states to stop pursuing migration policies that prevent people leaving Libya and the abuse they are suffering.

    158 testimonies, of 31 women and 127 men, gathered by Oxfam and MEDU in Sicily, paint a shocking picture of the conditions they endured in Libya:

    All but one woman said they had suffered from sexual violence
    74% of the refugees and other migrants said they had witnessed the murder and /or torture of a travelling companion
    84% said they had suffered inhuman or degrading treatment, extreme violence or torture in Libya
    80% said they had been regularly denied food and water during their stay in Libya
    70% said they had been tied up

    ►https://www.oxfam.org/en/pressroom/pressreleases/2017-08-09/torture-rape-and-slavery-libya-why-migrants-must-be-able-leave
    #torture #enlèvements #viols #Libye #asile #migrations #réfugiés #rapport

    • #Libya
    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/09/2017

      La France, l’UE et les réseaux criminels, main dans la main

      Le Dr Joanne Liu, Présidente internationale de MSF, accuse la France et d’autres pays européens d’entretenir, via leur politique migratoire, un réseau criminel en Libye.

      ▻http://www.msf.fr/actualite/articles/france-ue-et-reseaux-criminels-main-main

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/10/2017

      Lager Libia. I migranti raccontano l’indicibile

      Nel febbraio del 2017 l’Italia ha stipulato con la Libia un nuovo accordo sui migranti. Oggi si conoscono gli effetti di questo accordo: una drastica diminuzione degli sbarchi in Italia e centinaia di migliaia di migranti intrappolati nel paese nordafricano. Si tratta di persone provenienti sia dall’Africa occidentale che dal Corno d’Africa, in fuga da violenze, guerre, persecuzioni e miseria estrema. Cosa sia la Libia oggi lo raccontano migliaia di testimonianze dei migranti: un grande lager dove si consumano atrocità degne dei peggiori campi di sterminio del XX secolo. Le testimonianze di questo video sono state raccolte a Roma e in Sicilia nei progetti di Medici per i Diritti Umani a supporto delle vittime di tortura. Video di Noemi La Barbera/Medici per i Diritti Umani.

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=m93RBg8kCWA

      #viols #Libye #témoignages #vidéo

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 20/03/2018

      Inferno in Libia, «oggi vi ammazziamo tutti»: i migranti torturati e i video per chiedere il riscatto

      Plastica fusa sulla schiena, frustate su tutto il corpo: tutto ripreso con i cellulari e poi inviato ai parenti delle vittime. Il governo libico: «Catturati gli aguzzini autori delle torture»

      ▻http://www.corriere.it/video-articoli/2018/01/24/inferno-libia-oggi-vi-ammazziamo-tutti-migranti-torturati-video-chiedere-riscatto/2a2dce8c-0144-11e8-b515-cd75c32c6722.shtml

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 20/03/2018

      Rapporto choc. Torture e stupri in Libia: l’ultima accusa dell’Onu

      Una strage occultata: migranti fucilati da militari libici in un centro di detenzione. Non ne avremmo saputo nulla se il segretario generale dell’Onu non ne avesse rivelato l’esistenza in un rapporto choc – visionato da Avvenire – trasmesso al Consiglio di sicurezza nel quale vengono riportati anche i soprusi della Guardia costiera e le crudeltà dei funzionari incaricati del contrasto all’immigrazione illegale. Nero su bianco Antonio Guterres smaschera la narrazione di una Libia in via di stabilizzazione, con i profughi finalmente trattati con più umanità. «I migranti sono stati sottoposti a detenzione arbitraria e torture, tra cui stupri e altre forme di violenza sessuale», scrive il segretario generale, basandosi sulle inchieste di Unsimil, la missione Onu a Tripoli. Indistintamente, nei centri governativi come nei lager clandestini, avvengono «rapimenti per estorsione, lavori forzati e uccisioni illegali» si legge nel documento consegnato al Consiglio di sicurezza il 12 febbraio.

      ►https://www.avvenire.it/attualita/pagine/torture-e-stupri-in-libia-lultima-accusa-dellonu

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/06/2018

      Ecco come vengono torturati i migranti in Libia: i referti shock della «pacchia»

      Profughi in catene, ustionati e denutriti, aggrediti con acido, picchiati con martelli e tubi. Siamo in grado di farvi leggere i documenti medici sulle ferite delle persone che fuggono dall’Africa e la prova delle violenze nei luoghi di detenzione

      http://espresso.repubblica.it/polopoly_fs/1.324221.1530092290!/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/articolo_648/image.jpg

      ▻http://espresso.repubblica.it/inchieste/2018/06/27/news/ecco-come-vengono-torturati-i-migranti-in-libia-i-referti-shock-
      #viol

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/04/2019

      EU’s foreign policy chief demands closure of migrant shelters in Libya

      The EU’s foreign policy chief, Federica Mogherini demanded the closure of migrant shelters in Libya, on claims that their conditions of detention were unacceptable.

      “The European Commission is unable to act alone to eliminate the violent practices and violations of the rights of migrants and asylum seekers in shelters in Libya,” Mogherini said through her spokeswoman, Maja Kocijancic.

      Mogherini pointed out that the goal of the European Union is to secure safe spaces for asylum seekers, especially women, children and the marginalized groups, according to Italian Aki news agency.

      ▻https://www.libyaobserver.ly/inbrief/eus-foreign-policy-chief-demands-closure-migrant-shelters-libya

      comme dit un collègue:

      Dans la série « Mogherini dit tout et n’importe quoi » : SI elle demande vraiment la fermeture des centres de détention (où les garde-côtes libyens sont censés envoyer tout migrant intercepter en mer), cela revient à demander l’arrêt des interceptions et retours des migrants en Libye par les garde-côtes libyens…

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/04/2019

      #IOM Statement: Protecting Migrants in Libya Must be our Primary Focus

      With regard to its activities in Libya, the International Organization for Migration (IOM) would like to clarify that we follow the UN position indicating that Libya cannot yet be considered a safe port.

      IOM in Libya is present at the disembarkation points to deliver primary assistance to migrants that have been rescued at sea. However, following their disembarkation, migrants are transferred to detention centres under the responsibility of the Libyan #Directorate_for_Combatting_Illegal_Migration (#DCIM) over which the Organization has no authority or oversight. The detention of men, women and children is arbitrary. The unacceptable and inhumane conditions in these detention centres are well documented, and IOM continues to call for alternative solutions to this systematic detention.

      The number of migrants returned to Libyan shores has reached over 16,000 since January 2018, and concern remains for their safety and security in Libya, due to the conditions in the detention centres.

      IOM only has access to centres to provide direct humanitarian assistance in the form of non-food items, health and protection assistance, as well as Voluntary Humanitarian Return support for migrants wishing to return to their countries of origin.

      IOM’s access to detention centres in Libya is part of the Organization’s efforts to alleviate the suffering of migrants but cannot guarantee their safety and protection from serious reported violations. IOM advocates for alternatives to detention including open centres and safe spaces for women, children and other vulnerable migrants. A change of policy is needed urgently as migrants returned to Libya should not be facing arbitrary detention.

      The security and humanitarian situations in the country remain dangerous, and IOM reiterates that Libya cannot be considered a safe port or haven for migrants.

      ▻https://www.iom.int/news/iom-statement-protecting-migrants-libya-must-be-our-primary-focus
      #OIM

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 21/05/2017

    #drogue et #jeux : la grande lessiveuse de la #mafia italienne passe par #Malte
    ►https://www.mediapart.fr/journal/international/210517/drogue-et-jeux-la-grande-lessiveuse-de-la-mafia-italienne-passe-par-malte

    ‘Ndrangheta, #Cosa_Nostra, #Camorra… Les #Malta_Files, révélés par Mediapart et l’European Investigative Collaborations (EIC), documentent la place centrale occupée par la petite île de Malte dans le #blanchiment des activités criminelles de la mafia italienne. La force du système repose sur sa sûreté : aucun contrôle n’est imposé sur l’argent arrivant d’Italie.

    #International #Cocaïne #Corruption #EIC #enlèvements #‘Ndrangheta

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/11/2016

    La vita terribile nei campi dei rifugiati nigeriani: stupri traffico di bambini, rapimenti

    Uno degli ultimi attentati bomba in Nigeria, quello del 22 febbraio scorso, porta ovviamente la firma dei #Boko_Haram, anche se non è stato ancora rivendicato ufficialmente. A #Potiskum, nello Stato dello Yobe, sono morte cinque persone, altre dodici sono state ferite gravemente, perché una bambina di sette/otto anni è stata usata come kamikaze. E’ un gioco psicologico sottile, arguto, quello dei militanti terroristi: utilizzano ragazzine/ bambine per dimostrare l’inferiorità del genere femminile, per suscitare rabbia e indignazione nella popolazione e in noi occidentali. Generalmente si tratta di giovanissime rapite in scuole o durante le loro incursioni nei villaggi. Li trattano come schiave, e come tali, devono assoluta obbedienza.

    http://www.africa-express.info/wp-content/uploads/2015/02/tenda-UNHCR1.jpg

    ▻http://www.africa-express.info/2015/02/27/la-vita-terribile-nei-campi-dei-rifugiati-nigeriani-stupri-traffico
    #viol #trafic_d'êtres_humains #kidnapping #enlèvements #Nigeria #asile #migrations #réfugiés #camps_de_réfugiés

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @reka
    Reka @reka CC BY-NC-SA 29/09/2016

    Rafle des années 60 : des enfants autochtones ont été vendus à l’étranger | ICI.Radio-Canada.ca
    ►http://ici.radio-canada.ca/regions/manitoba/2016/09/28/004-enfants-autochtones-vendus-rafle-autochtones-sixties-scoop.shtm

    http://img.radio-canada.ca/2016/09/28/635x357/160928_2z5px_carla-williams-adoption2_sn635.jpg http://img.radio-canada.ca/2016/09/28/300x225/160928_t27gg_rafle-autochtones-publicite_g.jpg

    Une enquête de CBC révèle que certains enfants autochtones retirés de leur famille pendant la rafle des années 1960 ont été vendus à l’étranger.

    Connue en anglais sous le nom de « Sixties Scoop », cette politique gouvernementale a arraché des milliers d’enfants autochtones à leur famille pour les faire adopter par des familles blanches au Canada, aux États-Unis et en Europe.

    #peuples_premiers #peuples_autochtones #nations_premières #kidnapping #vol_d_enfants

    Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 29/09/2016

      Une famille réunie 40 ans après la rafle des années 60 | Autochtones : hier, aujourd’hui, demain | ICI.Radio-Canada.ca
      ▻http://ici.radio-canada.ca/regions/manitoba/2016/08/19/004-rafle-soixante-1960-autochtones-reconciliation-reunion-famille.

      http://img.radio-canada.ca/2016/08/19/635x357/160819_5s1v5_cindy-woodhouse_sn635.jpg

      Une famille manitobaine sera réunie pour la première fois depuis qu’elle a été dispersée pendant la rafle des années 60.

      Connue en anglais sous le nom de « Sixties Scoop », cette politique gouvernementale a arraché des milliers d’enfants autochtomes à leur famille pour être adoptés par des familles blanches au Canada, aux États-Unis et en Europe.

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/09/2016

      #vols_d'enfants #enfants #enlèvements #Canada #enfance #enfance_volée

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 22/07/2016

    Dans l’Est de la #RDC, le florissant « business de l’enlèvement »

    Floribert Kambale Safari a troqué sa condition d’otage pour un nouvel asservissement. Enlevé pendant trois jours par des bandits dans l’Est de la #République_démocratique_du_Congo, il devra désormais consacrer pendant huit ans l’intégralité de son maigre revenu au remboursement de la rançon ayant permis de le libérer.

    ▻http://www.courrierinternational.com/depeche/dans-lest-de-la-rdc-le-florissant-business-de-lenlevement.afp
    #otages #enlèvements

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/06/2016
    1
    @fil
    1
    @reka @albertocampiphoto

    The U.S. Border Crisis

    http://i.imgur.com/T9OOGJc.png http://i.imgur.com/Yz8xG02.png http://i.imgur.com/G8iCsk8.png

    ▻http://graphics.thomsonreuters.com/14/immigration/index.html
    #visualisation #graphiques #statistiques #chiffres #Tamaulipas #migrations #mourir_aux_frontières #kidnapping #enlèvements #frontières
    cc @reka @albertocampiphoto

    signalé par Francisca James Hernandez au colloque #BorderWalls à Montréal (2016)

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 14/05/2016

    #Mexique : « L’Etat est faible et ne contrôle plus grand-chose »
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/140516/mexique-l-etat-est-faible-et-ne-controle-plus-grand-chose

    Alors que depuis dix ans, plus de 27 000 personnes ont disparu et 160 000 personnes ont été assassinées, le chercheur #Edgardo_Buscaglia cerne les causes de la #violence qui frappe le Mexique et propose des solutions pour sortir de cette spirale infernale. Bien plus que d’une guerre contre le #narcotrafic, c’est « d’institutions démocratiques efficaces » qu’a besoin le Mexique.

    #International #Amérique_du_nord #démocratie #drogue #enlèvements #Enrique_Peña_Nieto #mafia #PAN #PRI

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 17/04/2016
    1
    @reka
    1

    Acculé, #Boko_Haram utilise les #enfants pour déstabiliser la région autour du #Nigeria

    Triste anniversaire que celui de l’enlèvement de plus de deux cents écolières au Nigeria en avril 2014. L’UNICEF publie aujourd’hui un rapport dénonçant la situation dramatique de milliers d’enfants, victimes d’#enlèvements, d’#abus_sexuels et de #mariages_forcés devenus une arme de guerre aux mains de Boko Haram. Le rapport met également l’accent sur les conséquences dévastatrices de ce phénomène sur la région du #lac_Tchad.

    http://static1.squarespace.com/static/55b0a2c5e4b07fa072ccba33/t/570de4fb7da24fc38ac00ea7/1460528399444/?format=2500w#.jpg

    ►http://www.lacite.info/onu-geneve-internationale-/unicef-boko-haram
    #viols

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 15/04/2016
    1
    @02myseenthis01
    1

    *Acculé, #Boko_Haram utilise les #enfants pour déstabiliser la région autour du #Nigeria*

    Triste anniversaire que celui de l’enlèvement de plus de deux cents écolières au Nigeria en avril 2014. L’UNICEF publie aujourd’hui un rapport dénonçant la situation dramatique de milliers d’enfants, victimes d’#enlèvements, d’#abus_sexuels et de #mariages_forcés devenus une arme de guerre aux mains de Boko Haram. Le rapport met également l’accent sur les conséquences dévastatrices de ce phénomène sur la région du #lac_Tchad.

    ►https://www.lacite.info/onu-geneve-internationale-/unicef-boko-haram
    #enfance

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/04/2016

      Leur enfance restituée. Captifs de la violence et libérés par leurs rêves

      Le conflit provoqué Boko Haram a entraîné un déplacement généralisé, des atteintes aux droits de l’homme, des risques en matière de protection et une grave crise humanitaire. Au Nigéria, au Niger, au Cameroun et au Tchad, plus de 2,3 millions de personnes ont fui les violences. Toutes ont un point commun — leur histoire : captifs de la violence et libérés par leurs rêves.

      https://cdn-images-1.medium.com/max/2000/1*GXlCCvy4hI-IaXTFDJg-Og.jpeg https://cdn-images-1.medium.com/max/2000/1*vQYkslr9MGRIQwgPfDJqWA.jpeg

      ▻https://medium.com/photographie-et-changement-social/leur-enfance-restitu%C3%A9e-6128fb22f6d0

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/04/2016

      The night Boko Haram kidnapped our girls : a Chibok resident remembers

      Grace Danladi-Saleh recalls the fateful night 276 girls were taken from their school in north-eastern Nigeria

      ▻http://www.theguardian.com/world/2016/apr/14/the-night-boko-haram-kidnapped-our-girls-a-chibok-resident-remembers?CM

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/06/2018

      Boko Haram: ragazze rapite in Nigeria tradite dagli stessi liberatori

      Sopravvissute al rapimento dei terroristi di Boko Haram, migliaia di ragazze nigeriane sono rimaste vittime dell’esercito e della milizia alleata che le ha liberate. Storie di stupri, arresti ingiustificati e ricatti per avere un po’ di cibo. Un report di Amnesty International fa luce su quello che è successo. E sulla storia della feroce organizzazione terroristica

      ▻https://www.osservatoriodiritti.it/2018/05/30/boko-haram-ragazze-rapimento-nigeria-violenze
      #kidnapping #viols

      Le #rapport de Amnesty:
      ‘THEY BETRAYED US’ WOMEN WHO SURVIVED BOKO HARAM RAPED, STARVED AND DETAINED IN NIGERIA
      ▻https://www.osservatoriodiritti.it/wp-content/uploads/2018/05/boko-haram-amnesty.pdf

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @vivre
    Vivre_Ensemble @vivre 23/11/2015
    1
    @cdb_77
    1

    RTS, 06.12.2015 | Documentaire : « Disparus, la guerre invisible de Syrie »
    ▻http://asile.ch/2015/11/23/rts-06-12-2015-documentaire-disparus-la-guerre-invisible-de-syrie

    Dimanche 6 décembre 2015 à 21 h 40 la RTS (dans le cadre de l’émission Histoire Vivante) diffuse le documentaire : Disparus, la guerre invisible de Syrie Documentaire de Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver (France / 2015)   Cet article RTS, 06.12.2015 | Documentaire : « Disparus, la guerre invisible de Syrie » est apparu en premier sur asile.ch.

    Vivre_Ensemble @vivre
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 23/11/2015

      #Syrie #disparitions #film #documentaire #Bachar_al_Assad #kidnapping #enlèvements

      En lien avec : ►http://seen.li/9cw2

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/12/2015
      @fil @reka

      Ce documentaire est apparemment visible sur le site rts.ch... je ne sais ni combien de temps, ni si il est disponible pour des adresses IP en dehors de la Suisse.
      C’est effrayant.

      Ce qui est plus dur, comme dit un représentant de HRW qui est interviewé… c’est qu’on sait tout : où sont localisées les prisons, combien de personnes il y a dedans, combien de cellules, combien d’étages, parfois qui sont les responsables...

      Dans le documentaire ils font mention de ce site internet #VDC (un site que je découvre être très très riche) :

      #Violation_Documentation_Center in Syria is an independent, civil non-profit, non-governmental organization that started its work of monitoring and documenting the violations of human rights in Syria since April 2011.

      The center is monitoring and documenting all crimes and violations against human rights in Syria, and attempts-at the same time- to protect and enhance these rights in the culture of the Syrians. The center has- since its been established- shouldered responsibility to document the Syrian martyrs’ names as well as the names of the revolution’s detainees, missing and kidnapped. It also documents the violation committed by informal bodies in addition to the regime’s casualties whether of the Syrian Army, the so-called “The Army of National Defense” or even Militiamen and other foreign armed men fighting alongside the regime’s army.

      The center periodically publishes statistics on the database it has in the form of weekly, monthly and yearly reports in the form of percentages and illustrations, in addition to the release of dozens of human rights reports on different topics and violations in Syria

      The Cadres:

      The center is led by a number of human rights activists inside and outside Syria. The daily Field monitoring Team consists of the center’s activists inside Syria, while the main coordinators of the Administrative Office consist of some activists who live outside Syria and others who live inside the country.

      The center includes more than 30 activists in several Syrian and cities and regions.

      http://i.imgur.com/D67MTHr.png http://i.imgur.com/9E2KHUN.png

      ►https://www.vdc-sy.info/index.php/en
      #disparus #prisons #torture #statistiques #chiffres #martyrs #témoignage
      cc @fil @reka

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/09/2017

      The families of Syria’s disappeared face blackmail with impunity

      The Syrian Network for Human Rights (SNHR) estimates that 106,000 people have been detained or reported missing since the beginning of the popular uprising in March 2011.

      https://www.equaltimes.org/local/cache-gd2/a0/7863459850ad882a022dfc0c5b58fb.jpg?1504017673#.jpg

      ▻https://www.equaltimes.org/the-families-of-syria-s?lang=en
      #impunité

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 7/11/2015
    2
    @odilon
    @stephane_m
    2
    @odilon

    Migrantes

    Ogni anno circa 400.000 migranti dal Centro America, attraversano il Messico per raggiungere gli Stati Uniti d’America. Tra le decine di rotte terrestri, la più utilizzata è il treno merci, chiamato La bestia, che attraversa il Messico da Sud a Nord. Ogni giorno, nel loro transito, i migranti rischiano estorsioni, sequestri da parte dei cartelli dei narcos e della polizia, abusi sessuali, detenzioni e deportazioni. Quando non vere e proprie desparacìon, di cui non si conosce a tutt’oggi la cifra esatta. La tratta di migranti è diventato uno dei business più redditizi del crimine organizzato in Messico.

    Per addentrarsi in questo viaggio da brividi e per capire le decine di violazioni sulla pelle dei migranti, Sara Sartori e Flore Murard-Yovanovitch hanno raccolto le testimonianze dirette di migranti centroamericani, Marivel, Pedro e Oscar, della Sorella Letitia Gutierrez, Direttrice della missione per migranti e rifugiati dell’ordine delle Scalabrinianas, di Stefano Fumarolo Referente Italiano di Libera, e Edgardo Buscaglia, Professore di Diritto e Economia della Columbia University.

    Le voci sono di Ivano Conte, Icaro Lorenzoni, Maria Pia Fozzi e Federico Stefanutto.

    Storie di sparizioni, violenze e abusi sulla rotta migratoria del Messico, di Sara Sartori e Flore Murard-Yovanovitch

    ▻http://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Migrantes-5967838.html
    #violences #migrations #asile #réfugiés #Amérique_centrales #femmes #viols #enlèvements #disparitions #train #La_bestia #racket #meurtres #prostitution #abus_sexuels #trafic_d'êtres_humains #renvois #expulsions #détention_administrative #Mexique #refoulement
    @odilon : ça peut t’intéresser, mais c’est en italien...

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/08/2017

      "La desaparición de los migrantes en México es un problema de dimensiones inimaginables"

      “Las autoridades de México y de EE.UU. están involucradas en el manejo del contrabando internacional de drogas, armas y gente”, así es la triste conclusión a la que llegó Marta Sánchez Soler tras sus actividades como presidenta del Movimiento Migrante Mesoamericano. ¿Por qué lo único que hacen las medidas contra migración es alimentar el negocio del crimen organizado? ¿Puede la economía de EE.UU. funcionar con menor cantidad de migrantes? Nos lo cuenta en Entrevista, de RT.

      ▻https://actualidad.rt.com/programas/entrevista/245852-desaparicion-migrantes-mexico-entrevista

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire

  • @nidal
    Nidal @nidal CC BY 2/05/2015
    3
    @reka
    @kassem
    3

    Inside Aleppo: Syrian activists reveal kidnap and torture at hands of al-Nusra extremists
    ▻http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/inside-aleppo-syrian-activists-reveal-kidnap-and-torture-at-hands-of-

    The 37-year-old interior decorator and judo trainer had been among the first to join the protest movement against Syria’s President, Bashar al-Assad. But the torture inflicted on him was not by the regime. It was by rebels supposedly on his side – another grim example of how Syria’s revolution is now consuming its own children.

    • #Aleppo
    • #Syria
    • #Al-Nusra
    • #Bashar al-Assad
    • #President
    Nidal @nidal CC BY
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2015

      #torture #violence #al-Nusra #enlèvements

      CDB_77 @cdb_77
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 2/05/2015

      A distinguer des al-nusra moderates svp.

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire

  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/02/2014
    10
    @sombre
    @monolecte
    @supergeante
    @petit_ecran_de_fumee
    @7h36
    @reka
    @touti
    @melanine
    @mad_meg
    10

    Les « Réunionnais de la Creuse » : pourquoi cinquante ans de silence ? - Le nouvel Observateur
    ▻http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/18/les-reunionnais-creuse-pourquoi-cinquante-ans-silence-250027
    #déplacements_forcés #enlèvements

    Au début des années 60, Michel Debré, alors député d’outre-mer, est obsédé par la « surnatalité » qui grève La #Réunion. Plein de nobles sentiments, il entreprend de drainer de jeunes Réunionnais vers des départements vieillissants comme la Creuse, le Tarn ou le Cantal.

    Immatriculés « #pupilles_de_l’Etat », des #enfants – dont certains ont encore leurs parents – sont expédiés en métropole, à 9 000 kilomètres de chez eux, par la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS). Placés dans des familles paysannes, certains vivent heureux. D’autres font face à la solitude, au déracinement et au #racisme ordinaire. L’expérience se solde par des #suicides et des troubles psychiques.

    Ce mardi, les députés se prononcent sur « la responsabilité morale [de l’Etat] » dans ce transfert de plus de 1 600 enfants réunionnais, mené entre 1963 et 1982.

    ▻http://rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2014/02/enfantsdelacreuse.jpg

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 18/02/2014

      ▻http://www.europe1.fr/International/Enfants-voles-Je-suis-une-Reunionnaise-transformee-1804461

      Ayant passé trois ans là-bas, je découvre avec stupéfaction cette histoire de déplacement forcé de population. Le BUMIDOM avait donc pour mission de préserver la paix sociale. Je comprends mieux désormais certaines réactions de la population autochtone contre les fonctionnaires « zoreilles »

      Sombre @sombre CC BY-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/02/2014

      J’eusse aimé voir ce #documentaire de Lise Deramond
      Imagine, on a survécu ! : Trente ans après leur arrivée, les Réunionnais de la Creuse ont la parole
      ▻http://www.liberation.fr/medias/1995/01/12/imagine-on-a-survecu-trente-ans-apres-leur-arrivee-les-reunionnais-de-la-

      La réalisatrice, alertée sur ces faits par Marc Wilmart, responsable des programmes de France 3 Limoges, alors qu’elle travaillait sur le Festival des francophonies, a pris le parti du « conte de fées cruel ». Aller peupler un département qui l’était trop peu avec les défavorisés d’un département d’outre-mer, qui l’était probablement trop, selon un système un peu cynique de vases communicants : il ne se trouve personne aujourd’hui pour revendiquer la responsabilité de cette idée saugrenue ­ ou de cette mauvaise blague ? Restent les intéressés, qui racontent en gros plans des vies chamboulées. Arrivés en short et chemisette dans la Creuse enneigée, à Mortroux (sic) ou ailleurs. Rebaptisés Alain, Jean-Pierre ou Jean-Maurice, parce que leurs vrais noms étaient trop compliqués pour les paysans du cru, ils se rappellent le désenchantement : « on m’avait dit tu verras, en France, c’est le paradis. Tu apprendras un métier puis tu retourneras quand tu veux. » Il n’y est retourné que 26 ans plus tard, pour enterrer sa mère. Un autre écrit : « On m’avait dit que la France était un grand jardin avec des balançoires, des écoles, les arbres de la liberté. » Il s’est retrouvé apprenti menuisier à fabriquer des portes le jour, des cercueils la nuit. Le dimanche, il se réfugiait dans le cimetière, à parler aux « trépassés ».

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/02/2014

      Un #livre de Ivan Jablonka
      Enfants en exil : transferts de pupilles réunionnais en métropole (1963-1982)

      http://ecx.images-amazon.com/images/I/41jkFBbfQCL._SY300_.jpg

      Dans les années 1960 et 1970, la DDASS de la Réunion a transféré en métropole des centaines d’enfants abandonnés ou retirés à leurs parents. Ils étaient alors confiés à des familles ou à des institutions, sans qu’aucun voyage de retour ne soit prévu. Ce transfert a été un échec : la grande majorité a souffert du déracinement, de la solitude, du racisme, du chômage. Quarante ans plus tard, des anciens pupilles ont intenté un procès retentissant à l’Etat. Faut-il, comme eux, relier cet épisode aux pages les plus noires de l’histoire de France, l’esclavage et la déportation ? Ce transfert d’enfants incarnerait-il un néo-colonialisme qui n’ose pas dire son nom ? L’artisan de cette opération, Michel Debré, s’inquiétait de l’explosion démographique qui menaçait l’île, mais il avait surtout l’ambition d’intégrer la Réunion à l’ensemble national. Dès lors, une inquiétante conclusion se dessine : la migration des pupilles réunionnais, avec la somme de souffrances qu’elle a engendrée, a été entreprise parce qu’elle était conforme à l’idéal républicain

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 19/02/2014

      L’état jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus

      ▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/18/l-assemblee-s-apprete-a-reconnaitre-l-exil-force-de-1600-enfants-reunionnais

      ▻http://www.martinique.franceantilles.fr/regions/departement/generations-bumidom-160-000-deplaces-234458.php

      ▻http://www.zinfos974.com/Il-y-a-50-ans-les-enfants-du-Bumidom-s-eloignaient-de-La-Reunion_a56606.h

      En 2005, l’Association des Réunionnais de la Creuse assignait l’Etat pour faire reconnaître la « déportation » dont ils ont été victimes. Les poursuites s’attachaient à prouver la « violation des lois sur la famille et sur la protection de l’enfance, de la violation des conventions internationales et du non-respect des droits de l’enfant ».

      ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_pour_le_d%C3%A9veloppement_des_migrations_dans_les_d%C3%A9parte

      La Guadeloupe et la Martinique ont émis respectivement 16 562 migrants et 16 580 migrants durant la période citée ci-dessus. La Réunion en a émis 37 473, soit plus de la moitié du total. Ils sont majoritairement originaires du sud de l’île, des Avirons à Saint-Philippe. La surcharge démographique y est critique. La population y est majoritairement blanche et donc réputée mieux susceptible de s’adapter à la vie européenne.

      (chiffres en contradiction avec ceux des sources précédentes)

      ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Ziskakan

      Avant de devenir l’un des groupes phares de la scène réunionnaise, Ziskakan avait pour objectif « la valorisation et la propagation de la culture réunionnaise ». Aussi, le groupe s’engage très rapidement dans la dénonciation de ce qu’il perçoit comme des politiques néfastes imposées par Paris, à commencer par celles du BUMIDOM. Il lui dédie une chanson en 1980.

      Sombre @sombre CC BY-SA
    • @touti
      touti @touti 19/02/2014

      Le sort des #enfants_volés à leurs parents est une #violence_d'Etat mise en place chaque fois qu’un Etat, sous dictature ou non, décide de briser une #culture, des ethnies minoritaires, des opposants politiques.

      A #La_Réunion , la stratégie de destruction de la culture créole est aussi passée par là. J’ai eu la chance de discuter avec #Gilbert_Pounia (je faisais du stop à la Réunion et c’est lui qui s’est arrêté !) du groupe #Ziskakan qui m’a raconté les méthodes employées, ils ont sorti une chanson en 1980

      « Bimidom, bimidom ou vol nout bann frer.
      Bimidom, bimidom ramas pa manter.
      Bimidom, bimidom ou fé mal nout ker.
      Bimidom, bimidom na kas ton bann fer. »

      En Suisse ►http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_id=19993297
      avec les enfants #Jéniches

      Les orphelins suisses ou les enfants séparés de leurs parents ont vraisemblablement été victimes, durant la majeure partie de ce siècle encore, d’un traitement particulier, parfaitement indigne, fruit non pas de « dérapages » plus ou moins nombreux, mais d’un véritable système officiel « d’éducation » mis en place dans les centres spécialisés de notre pays.

      …

      Les enfants placés dans ces « asiles », orphelinats, maisons d’éducation spécialisées, maisons de « correction », ou encore dans des familles d’accueil sont l’objet d’un processus d’occultation : impossibilité de trouver des traces de certaines « histoires de vie ».

      Les archives individuelles ou institutionnelles sont pour la plupart détruites ou inaccessibles. Cette situation de fait laisse croire qu’il existe implicitement une véritable politique de la « terre brûlée » à l’égard des traces et témoignages de l’existence et du sort réservé à cette population.

      En Argentine et en Espagne
      ▻http://television.telerama.fr/television/argentine-les-500-bebes-voles-de-la-dictature-la-fin-d-une-usurp
      ▻http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/29/argentine-plainte-dans-l-affaire-des-bebes-voles-du-franquisme_3468705_3222.

      Au Canada , avec les Inuits, les Cris, et tous les enfants d’"Esquimaux".
      ▻http://www.internationalfreethought.org/spip.php?article217

      Durant plus d’un siècle, un système scolaire résidentiel spécial financé par le ministère fédéral des Affaires indiennes et administré par des églises chrétiennes (catholique, anglicane et autres) était en place, se terminant enfin en 1996. Un grand nombre d’enfants des Premières nations, des Métis et des Inuits ont été séparés de leurs parents et forcés de fréquenter ces écoles où leurs langues maternelles étaient interdites et ils étaient souvent l’objet de violences physiques et sexuelles. En 2008, le gouvernement du Canada a prononcé des excuses officielles. Une commission d’enquête a été créée et ses audiences sont actuellement en cours.

      etc…

      #vol_d'enfant #colonialisme #racisme

      touti @touti
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/02/2014

      Pour mémoire, car je n’ai pas le temps de chercher les références :

      il y a les enfants aborigènes en australie (merci @supergéante si tu peux mettre quelqus référnces en commentaire dont le superbe film de fiction sur le sujet dont je ne me souviens pas le nom)

      Les enfants inuits au Groënland que j’avais évoqué ici

      ►http://seenthis.net/messages/132136
      Comment des enfants groënlandais furent arrachés à leur famille pour être scolarisés au Danemark...

      http://static0.seenthis.net/local/cache-vignettes/L300xH169/45PO72eNO9kE8ed6-34125.jpg

      Tout cela vaudrait bien une étude, un article collectif, non ? un pur produit éditorial seenthis...le futur du journalisme, en somme selon l’expression d’un ami proche que je ne dénoncerai pas même sous la torture.

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @touti
      touti @touti 19/02/2014
      @reka

      wééé bonne idée @reka !
      Et comme tout est possible on y ajouterait un chapitre sur l’État et le ventre des femmes où de la gestion Fordiste du bétail humain et de la morale.
      Depuis les orphelinats pour l’armée de Napoléon aux déportations de femmes pour peupler les colonies, dénoncer le sort des enfants et des #ventres volés.

      touti @touti
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/02/2014

      L’expression « le ventre des femmes » me fait penser à une documentariste que j’ai rencontré il : y a deux ans (Mathilde Damoisel) et qui a justement fait un docu qui porte ce titre

      ▻http://boutique.arte.tv/f5250-ventre_des_femmes

      et qui est très bien fait.

      « Le ventre des femmes est le plus grand danger pour l’humanité après la bombe atomique » Citation dans le film (1967)

      ▻http://www.dailymotion.com/video/xkzxeu_le-ventre-des-femmes_creation

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @touti
      touti @touti 19/02/2014

      ▻http://www.liberation.fr/medias/2010/06/04/le-ventre-des-femmes-noue-et-instrumentalise_656512

      Elles s’appellent Aurelia, Yoni ou Lorenza et on a pris leur ventre.

      …

      entre 1995 et 2000, 331 600 femmes sont ligaturées, 25 590 hommes vasectomisés. Au fait, ce ne sont pas des urbaines style Barbara Gould, plutôt des Indiennes des hauts plateaux, faiblement éduquées, paysannes et pauvres.

      Le programme péruvien est payé par l’Agence américaine pour le développement international à hauteur de 30 millions de dollars.

      touti @touti
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/02/2014

      Pour élargir le sujet, on peut aussi évoquer l’interdiction de parler les langues régionales dans les écoles de la république. Ma grand-mère bretonne n’avait pas le droit de parler breton à l’école. C’est une façon brutale de couper les liens des enfants avec leurs parents et leur culture.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/02/2014

      A propos de l’AUstrie et des enfants aborigènes volés à leurs famille :

      The Stolen Generations’ Testimonies - About Stolen Generations

      ▻http://stolengenerationstestimonies.com/index.php/about_stolen_generations.html

      Indigenous children were taken from their families from the very early days of the colony. On the frontier there were many instances of children who were kidnapped by settlers who often became servants for the newcomers. On missions and reserves across the country children were often separated from their families. They slept in dormitories and had very limited contact with their parents. This system helped convert the children to Christianity by removing them from the cultural influence of their people.

      ▻http://vimeo.com/15938553

      But the removal of Aboriginal children intensified at the end of the 19th century. There were a number of Aboriginal children being born of mixed race. Colonial authorities believed the children with training and education could be absorbed into the white population ridding them of the so-called ‘half caste’ problem.

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/02/2014

      The Stolen Generations

      ▻http://www.stolengenerations.info

      https://dl.dropbox.com/s/u5vf8ro5ft40srl/stolen%20generation.png

      “Unless comprehensive rebuttal - not just cheap shots - follows, Windschuttle has demolished the Stolen Generations story” : Robert Murray, “Removing the Stolen Generations”, Quadrant, April 2010

      The Sorrow and the Pity

      "It is the kind of book which, were it not written by Keith Windschuttle, you could hand to a history undergraduate and say, ’Look, this is how it’s done. Now stop hanging round the student union and go and do some actual research.’” Philippa Martyr, “The Sorrow and the Pity”, Quadrant, March 2010

      Et ces remarques à propos du film de fiction sur le sujet :

      The Ten Big Fictions of Rabbit-Proof Fence

      ▻http://www.stolengenerations.info/index.php?option=com_content&view=article&id=226&Itemid=169

      The Ten Big Fictions of Rabbit-Proof Fence

      Keith Windschuttle
      May 2010

      The 2002 film, Rabbit-Proof Fence, directed by Phil Noyce, is advertised as “a true story”. It is anything but. The film tells at least ten major untruths.

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @touti
      touti @touti 19/02/2014

      J’ai fait quelques recherches parce que ma grand-mère était orpheline (née à Zurich), ses parents seraient morts de tuberculose, avec sa soeur elles ont été « adoptées » et se sont retrouvées servantes pour une famille de Neuilly. Le seul moyen d’échapper à cette emprise a été de trouver, à l’âge requis, un mari, la bonne de la maison a fait de même pour s’enfuir !

      touti @touti
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 19/02/2014
      @reka

      En Australie, ça a pris de sacrés proportions, avec de nouvelles réglementations ultra violentes ces dernières années (ce n’est pas du passé donc). Un jour on fera un article hein !

      Le film dont tu parles @reka c’est :

      The rabbit proof fence

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/b/b1/Rabbit-Proof_Fence_movie_poster.jpg

      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Rabbit-Proof_Fence_%28film%29
      #australie #cinéma #aborigenes #eugenisme

      Supergéante @supergeante
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/02/2014

      #merci

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @melanine
      Melanine @melanine 19/02/2014

      ° Comme le montre aussi 12 years a slave , le système esclavagiste incluait aussi la séparation des mères et de leurs enfants (je n’évoque même pas les familles puisqu’en temps que bétail corvéable à merci, les esclaves ne pouvaient pas fonder de famille en tant que telles, ce qui a pour conséquence la prédominance toujours actuelle du système matrifocal aux antilles ou dans les groupes afro-américains étatsuniens.).

      ° Par ailleurs, tout ça fait penser aussi au sytème mis en place aux USA de stérilisation (sous l’influence idéologique de Madison Grant ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Madison_Grant) des handicapés mentaux, améridiens et afro-américains jusque dans les années 60.
      ▻http://www.liberation.fr/monde/1997/08/28/l-eugenisme-hante-encore-les-etats-unis-plus-de-60-000-sterilisations-fur
      On a parlé aussi de stérilisatons forcées dans les prisons américaines dans les années 2000.
      ▻http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/09/01003-20130709ARTFIG00334-sterilisations-illegales-dans-les-prisons-califor

      Melanine @melanine
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/02/2014

      Je me posais la question des enfants indigènes de la Guyane française et de leur scolarisation. Comment des gamins, à cheval sur deux cultures fondamentalement opposées, dans un département quelque peu méprisé,peuvent-ils s’y retrouver ?

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/02/2014

      Pour en revenir aux ventres des femmes, je ne peux pas m’empêcher de penser aux viols de femmes pour « épuration éthnique » comme ce fut le cas pendant la guerre d’Espagne et plus près de nous, dans les Balkans où plus de 6000 femmes ont endurées des grossesses forcées.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/02/2014

      Avec un peu de patience... J’ai un ancien billet qui traine depuis quelques années qui explique en détail cette question (la scolarisation des enfants des peuples autochtones de Guyane). A retrouver dans le « visions carto » tout nouveau tout beau... bientôt.

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/02/2014

      donc :

      Viols en temps de guerre, le silence et l’impunité - Les blogs du Diplo

      ►http://blog.mondediplo.net/2011-02-14-Viols-en-temps-de-guerre-le-silence-et-l-impunite

      Il faut trouver les mots justes et précis pour parler d’une des pires atteintes aux droits humains : les viols en temps de guerre, qui ravagent la vie de millions de filles et de femmes. Il n’est pas simple, comme le fait Agnès Stienne à l’aide d’esquisses émouvantes, d’en dresser une synthèse historique et géographique, de faire l’état des lieux et d’évaluer l’efficacité des instruments juridiques qui permettraient de protéger les victimes.

      [ce n’est pas moi qui poste, c’est mon esprit]

      #droits_humains

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @touti
      touti @touti 19/02/2014

      A propos des viols guerriers #cinéma #Ours_d'or Berlin 2006
      ▻http://www.telerama.fr/cinema/films/sarajevo-mon-amour,273616.php
      Sarajevo mon amour de Jasmila Zbanic

      http://fr.web.img5.acsta.net/medias/nmedia/18/36/39/06/18668073.jpg

      touti @touti
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 19/02/2014

      On s’éloigne, on s’éloigne mais voir aussi :

      http://ecx.images-amazon.com/images/I/41VNoQ2ADFL.jpg

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Viol_de_Nankin
      Et le superbe... City of life and death (Nanjing! Nanjing!)
      https://imageshack.us/a/img846/7227/cityoflifeanddeathluchu.jpg

      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/City_of_Life_and_Death

      Supergéante @supergeante
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/02/2014

      et donc #femmes_de_réconfort

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 14/09/2014

      #enfance_volée

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 6/01/2017

      ▻https://seenthis.net/messages/558181
      La parole enfin écoutée des « enfants de la Creuse », exilés malgré eux

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    Écrire un commentaire

  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 17/09/2013
    1
    @02myseenthis01
    1

    En #RDC, « recoller des morceaux de vies brisées »
    ▻http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b49f88a0-1f24-11e3-813f-2dea9a637842/En_RDC_recoller_des_morceaux_de_vies_brisées

    Sœur Angélique est la lauréate de la distinction Nansen 2013 pour les #réfugiés. La religieuse congolaise vient en aide aux femmes victimes des sévices de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Elle recevra son prix des mains du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés le 30 septembre

    En dix ans, la religieuse congolaise a aidé plus de 2000 #femmes et jeunes filles déplacées, qui ont subi des atrocités perpétrées par des groupes armés dont la sanguinaire Armée de résistance du Seigneur (#LRA), l’une des guérillas les plus brutales du continent africain. Elle-même a dû fuir les rebelles qui s’approchaient de sa ville. C’était en 2009. « Il y avait des coups de feu partout ; les gens hurlaient, pleuraient. Nous nous sommes retirés dans la brousse, sans nourriture. Je n’ai heureusement pas subi moi-même de violences physiques car j’ai pu quitter ma maison à temps », témoigne-t-elle.

    #Viols, #mutilations, #rapts

    Pas elle. Mais des milliers d’autres. Viols, mutilations, #esclavage_sexuel, #enlèvements, #pillages, traumatismes font partie de son quotidien. Angélique Namaika est là pour soutenir ces femmes victimes de sévices et les aider à être de nouveau acceptées par leur communauté. Elles en sont souvent bannies parce qu’elles sont tombées enceintes de rebelles.

    • #afrique
    • #Congo
    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 17/09/2013

      et là
      ▻http://seenthis.net/messages/175991

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    Écrire un commentaire

  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 1/07/2013
    1
    @02myseenthis01
    1

    Le #Japon ratifie la Convention de La Haye sur les #enlèvements internationaux d’#enfants :

    Le Parlement japonais a approuvé le 22 mai l’adhésion du Japon à la Convention sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après la Convention de La Haye), un traité qui tente de résoudre le problème de l’enlèvement parental transfrontalier.

    A partir de l’époque où l’économie japonaise est entrée dans une bulle spéculative, le nombre de mariages internationaux (entre une personne de nationalité japonaise et une personne d’une autre nationalité) a connu une croissance remarquable. Après l’éclatement de cette bulle, l’augmentation a surtout concerné les mariages célébrés hors du Japon entre des #femmes japonaises et des hommes d’une autre nationalité, comme le montre le graphique ci-après. Ces dernières années, les troubles liés à la fin de ces mariages, et plus précisément le retour au Japon des ex-épouses japonaises avec leurs enfants, est fréquemment source de problèmes.

    ▻http://www.nippon.com/fr/currents/d00079

    • #Japon
    • #Parlement japonais
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
    Écrire un commentaire

Thèmes liés

  • #enfants
  • #kidnapping
  • #réfugiés
  • #viols
  • #migrations
  • country: france
  • #torture
  • #asile
  • #femmes
  • #violence
  • #nigeria
  • #libye
  • #abus_sexuels
  • #enfance
  • #boko_haram
  • #documentaire
  • #viol
  • #iom
  • #drogue
  • #rdc
  • #services_sociaux
  • #prisons
  • #vidéo
  • #international
  • #trafic_d'êtres_humains
  • #film
  • #mafia
  • #enfants_volés
  • #racisme
  • #oim
  • #enfance_volée
  • #ken_loach
  • #cinéma
  • #lac_tchad
  • #mariages_forcés
  • #mexique
  • #dcim
  • #rapport
  • #statistiques
  • #chiffres