• Les cafards sont devenus résistants à la quasi totalité des insecticides. Étude parue dans Nature diffusée sur RT

    Estudio advierte que las cucarachas se están volviendo imposibles de matar
    http://www.el-nacional.com/noticias/ciencia-tecnologia/estudio-advierte-que-las-cucarachas-estan-volviendo-imposibles-matar_28

    Probaron diferentes insecticidas en edificios de Indiana e Illinois, que alternaban cada mes. Encontraron que las poblaciones aumentaron o se mantuvieron estables

    Un grupo de investigadores expuso a cucarachas comunes a diferentes tipos de productos químicos durante seis meses, y encontraron que las poblaciones aumentaron o se mantuvieron estables.

    Las cucarachas están evolucionando rápidamente para ser resistentes a casi todo tipo de insecticida y pronto podrían ser casi imposible de matarlas solo con pesticidas, se desprende de un estudio publicado en la revista Nature difundido por el sitio web RT.

    En una búsqueda para determinar los métodos de erradicación más óptima de estos insectos, entomólogos de la Universidad Purdue de Indiana, Estados Unidos, establecieron un experimento para evaluar su resistencia a los pesticidas en generaciones sucesivas y analizaron concretamente la especie más común: la Blattella germanica, más conocida como cucaracha rubia o alemana.

  • Guillaume QUINTIN

    Les gens qui disparaissent après une opération de police, c’était dans le Chili de Pinochet, ou sous Vichy... Apparemment, ça arrive aussi dans la france d’@EmmanuelMacron @Ccastaner, #OuEstSteve Et pendant qu’on y est, #QuiATueZineb

    Source : https://twitter.com/GuillaumeQ1T1/status/1146036319845605377

    #twitter #pinochet #vichy disparition des #opposants dans la #france #enMarche d’#emmanuel_macron

  • Damien Castelain, président de la MEL, en garde à vue pour des soupçons de détournement de fonds publics YF avec AFP - 2 Juillet 2019 - FR3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-president-mel-garde-vue-enquete-detour

    Le président de la Métropole européenne de Lille, Damien Castelain, était en garde à vue ce mardi matin dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, a-t-on appris de source proche du dossier.

    Le directeur général des services (DGS) de la métropole, Bruno Cassette, était également en garde à vue dans cette affaire portant sur des dépenses effectuées entre janvier 2017 et mai 2018.

    Deux autres personnes ont été placées en garde à vue dans l’après-midi, selon le parquet. De source proche du dossier, il s’agit de la compagne de M.Castelain et de l’ancienne chargée de communication au sein de la collectivité. 

    Le président de la MEL et son DGS ont été tous deux convoqués ce mardi matin par la brigade financière de la PJ de Lille, en charge de l’enquête préliminaire ouverte en juillet dernier pour détournement de fonds publics et recel, suivie d’un signalement, en octobre dernier, de l’Agence Française anticorruption (AFA). 

    Depuis la publication en juin 2018 par le site Médiacités d’une enquête portant au départ sur 11 000 euros de dépenses réalisées entre janvier 2017 et mai 2018, des soupçons de détournement d’argent public pèsent sur Damien Castelain. Dans cet article, le site affirmait avoir épluché « quelques centaines de factures » qui n’avaient « pas grand chose à voir » avec les fonctions politiques du président de la MEL, notamment pour des parfums, services de bien-être, ou nuits en hôtel de luxe le week-end.

    Suite à une plainte contre X et un signalement de l’association de lutte contre la corruption Anticor, le parquet de Lille avait ouvert en juillet 2018 une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et recel. De son côté, l’Agence Française anticorruption (AFA) a effectué en octobre un signalement auprès du parquet, puis rendu en décembre un « rapport de contrôle » sur la MEL, confidentiel mais rapidement dévoilé par Médiacités. Elle y relevait selon le site des « irrégularités », considérant par ailleurs que l’analyse de certaines factures n’avait « pas permis de s’assurer » qu’elles avaient été « engagées dans l’intérêt de la collectivité ».

    L’AFA s’intéresse également aux travaux en cours du futur siège de la MEL, ainsi qu’aux conditions dans lesquelles a été employée une chargée de communication de cette collectivité. Selon le rapport d’une mission d’évaluation interne, le coût du déménagement dans ce futur siège se révèle largement supérieur à celui voté en 2017.

    Mi-juin, Damien Castelain a annoncé avoir remboursé « l’intégralité des notes de frais » signalées dans le rapport de l’AFA, afin de « couper court aux polémiques malsaines », selon son avocate Me Florence Rault qui réfutait « un aveu quelconque de culpabilité ». Un « don » de 20542,03 euros a ainsi été versé en avril à la métropole lilloise. 

    Dès la publication de l’enquête en 2018, M.Castelain avait fustigé « une chasse à l’homme téléguidée » et assuré que ces chiffres étaient « faux », parlant pour sa part de « 395 euros par mois de frais de représentation ». Le président de la MEL est par ailleurs mis en examen pour « trafic d’influence passif » et « complicité de favoritisme » dans l’enquête sur l’attribution du marché du Stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008.
     
    #Lille #MEL #Corruption #damien_castelain #recel #Anticor #stade #favoritisme #économie #politique #justice #trafic_d_influence #élu #sport #football #favoritisme #Villeneuve_d_Ascq

  • Cocorico : Les milliardaires français s’enrichissent plus vite que les autres Charles Gautier - 1 er Juillet 2019 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-milliardaires-francais-s-enrichissent-plus-vite-que-les-autres-20190701

    Le patrimoine cumulé par les 14 milliardaires français a progressé de 78 milliards de dollars depuis le 31 décembre 2018, selon le dernier classement Bloomberg.

    Un record : la richesse cumulée des 14 milliardaires français figurant dans le Top 500 mondial de Bloomberg s’est accrue de 34,8 % depuis le 31 décembre 2018, a révélé lundi l’agence financière. Ces « premiers de cordée » ont cumulé une croissance de leur patrimoine de 78 milliards de dollars (68,8 milliards d’euros).

    Une hausse bien plus forte que celle enregistrée dans tous les autres pays. Elle est même légèrement supérieure à celle des grandes fortunes thaïlandaises (+ 32,7 %) et singapourienne (+ 30,8 %). Avec 23 %, le Danemark clôt le Top 5 mondial de la croissance derrière le Japon (+ 24,2 %).

    Cette croissance française est deux fois plus importante que celle des plus riches des Chinois (+ 17 %). Quant aux Américains, ils feraient presque pâle figure avec seulement 15 % de hausse. . . . . . . . .

     #milliardaires #france #riches #inégalités #enMarche #richesse #fortune #capitalisme #enrichissement #en_vedette #pauvreté #économie #politique #corruption #violence #ruissellement

  • Après les gilets jaunes : Emmanuel Todd, François Boulo, Raquel Garrido et Antoine Cargoet débattent sur la question

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=4207&v=Up8BWJY28bA

    Excellent !
    Vers la 38 minute, Emmanuel Todd commence à se déchainer.
    ¨Mais il n’y a pas que lui _

    Source : Le Vent Se Lève, son Université d’été ! des 28-29 juin 2019

    Cette seconde édition, baptisée « L’Histoire recommence » comprenait huit conférences au cours desquelles sont venus débattre une vingtaine d’intervenants.
    Elle s’est déroulé dans l’amphithéâtre Richelieu situé au 17 rue de la Sorbonne, en plein cœur du quartier latin.

    #RIC #GiletsJaunes #Gilets_Jaunes #Démocratie #EnMarche Le retour de la #Lutte_des_Classes

  • François Ruffin

    Vous vous préoccupez des femmes de ménage, @MarleneSchiappa. Tant mieux ! On se bagarre depuis un an pour celles de l’Assemblée, face aux questeurs. Alors, si on commençait par donner l’exemple dans les Palais de la République ? On y bosse ensemble ?

    Marlène Schiappa : « Je veux défendre les femmes de chambre »
    La secrétaire d’Etat s’engage pour l’amélioration des conditions de travail de ces salariées du secteur de la propreté, souvent en situation de précarité. . . . .

    http://www.leparisien.fr/economie/marlene-schiappa-je-veux-defendre-les-femmes-de-chambre-22-06-2019-810039

    Source : https://twitter.com/Francois_Ruffin/status/1143803160768786434

    #Twitter#Marlène_Schiappa de l’ #oligarchie #france #enMarche en pleine #hypocrisie assume sa #guerre_aux_pauvres comme les #Femmes_de_ménage du #Palais.
    Elle assume aussi son #racisme envers les #femmes qui #travail , les #inégalités leur #précarité 

  • Le CIO signe un nouveau contrat avec Coca- Cola L’essentiel/afp - 24 Juin 2019 - L’essentiel
    L’organisateur des Jeux olympiques a signé lundi un nouveau partenariat avec le producteur de boissons, ainsi qu’avec le géant chinois du lait Mengniu.
    Le Comité international olympique a annoncé lundi la signature d’un accord de partenariat conjoint avec Coca-Cola et le fabricant de produits laitiers chinois Mengniu. Ni le CIO ni les deux groupes n’ont donné de précision sur le montant de ce partenariat.


    L’accord de partenariat « mondial avec Coca-Cola et Mengniu, qui court de 2021 à 2032, est un partenariat unique », a déclaré devant la presse Thomas Bach, président du CIO. « Notre partenariat avec Coca-Cola sera le plus long de l’histoire de nos partenariats. Il a débuté en 1928 et fêtera donc son centenaire en 2028 aux Jeux olympiques de Los Angeles », a-t-il ajouté.

    Mengniu, qui avait été partenaire de la FIFA lors du Mondial 2018, rejoint ainsi le club des principaux partenaires du CIO réunis dans « The Olympic Program » (TOP). Cette annonce a été faite à Lausanne, avant l’ouverture de la 134e session du CIO durant laquelle la ville hôte des Jeux d’hiver 2026 doit être choisie entre Milan/Cortina et Stockholm/Are.

    Source : http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/le-cio-signe-un-nouveau-contrat-avec-coca-cola-29512077

     #jeux_olympiques ( #jo #paris_2024 #multinationales #beurk #alimentation #empoisonneurs #obésité #diabète #coca_cola #coca_cola #sport_fric #affairisme l’#obésité est #enmarche , sans distinction de race ou de sexe

  • L’automobiliste qui a renversé quatre « gilets jaunes » à Rouen en février est un gendarme mobile _
    Coralie Moreau - france bleu - 21 Juin 2019 -

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/exclu-france-bleu-affaire-des-gilets-jaunes-renverses-a-rouen-un-gendarme

    C’était il y a 4 mois. Le 16 février dernier, 4 gilets jaunes avaient été renversés par un automobiliste lors d’une manifestation. Le chauffeur avait pris la fuite avant de se rendre à la police et d’être placé en garde à vue. Selon nos informations, cet homme est un gendarme mobile.

    Le 16 février dernier, la mobilisation des gilets jaunes est encore forte. A Rouen, un automobiliste se retrouve bloqué par le cortège et décide de forcer le passage, renversant 4 manifestants.

    L’homme de 29 ans prend la fuite et finit par se rendre à la police. Il est alors placé en garde à vue. Quatre mois après, l’enquête est en cours", indique le procureur de la République de Rouen, sans plus de précisions.

    Mais selon nos sources, ce chauffeur est un gendarme mobile de l’escadron de Mont-Saint-Aignan, à côté de Rouen. Sa direction n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations mais, à Paris, la direction de la gendarmerie indique qu’il n’était pas en service de samedi-là. 

    Dans cette affaire, une des victimes a porté plainte. Un homme de 47 ans sérieusement touché à la tête. A l’époque, il avait perdu connaissance et avait été hospitalisé pour traumatisme crânien. Résultat, 5 semaines d’ITT (interruption temporaire de travail) et des séquelles aujourd’hui encore, physiques et psychologiques.

    Son avocate, Me Chloé Chalot, s’interroge aujourd’hui sur les lenteurs dans ce dossier : « J’ose espérer que [le fait qu’il s’agisse d’un gendarme mobile] ne joue pas. Je n’ai pas d’information donc c’est difficile pour moi de faire des hypothèses mais ce que je constate, c’est que l’enquête traine ».

    Sollicité à plusieurs reprises, le Procureur de la République de Rouen indique désormais que « l’enquête est en voie d’achèvement ».

    #violence #enMarche #gendarmerie #police #GiletsJaunes #Gilets_Jaunes #violences_policières #Untermenschen pour la #justice, on peut en réver #rouen

  • Les prix du gaz vont baisser de 6,7% en juillet
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16136-les-prix-du-gaz-vont-baisser-de-6-7-en-juillet

    La baisse des tarifs sera lissée sur plusieurs mois, en vue d’une tendance à la hausse d’ici l’automne.

    C’est une contrepartie qui fera du bien au portefeuille de nombreux ménages. Alors que les tarifs de l’électricité vont subir une hausse controversée cet été, ceux du gaz vont observer une trajectoire inverse.

    Le ministère de la Transition écologique et solidaire a indiqué vendredi 14 juin que le gouvernement souhaite baisser les tarifs réglementés du gaz de 6,7% dès le 1er juillet.

    Le projet d’arrêté prévoit également pour le second semestre "une baisse de 0,4% en août, une stabilité en septembre et une nouvelle baisse de 0,5% en octobre", avant une remontée des tarifs en novembre (+2,2%) et en décembre (+1,3%), selon Les Echos. "Il y a de plus en plus de volume (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • * Marseille : Un sac-poubelle lancé du 3e étage lors de la visite de Brigitte Macron dans les quartiers Nord J.S.-M. - 20 minutes - 14 Juin 2019
    https://www.20minutes.fr/politique/2540059-20190614-marseille-sac-poubelle-lance-vers-brigitte-macron-lors-vi

    C’est un peu un classique de l’accueil marseillais. Le cortège qui accompagnait Jean-Luc Mélenchon à Frais-Vallon, en 2017, avait reçu un oignon… Celui qui accompagnait Brigitte Macron à Félix-Pyat, ce jeudi, a bien failli recevoir un sac-poubelle, lancé du troisième étage d’un des immeubles en mauvais état de cette cité défavorisée.

    La Provence, qui a assisté à la visite de la première dame, relate cette anecdote, précisant que l’incident n’a pas eu de conséquences : « Lorsqu’un sac-poubelle part d’une fenêtre du troisième étage, c’est une habitante d’en face qui, depuis son balcon, s’énerve d’un "vous n’avez pas honte ! ?" Incident clos », écrit le quotidien marseillais, qui a précisé ce vendredi dans un nouvel article que « Brigitte Macron n’a jamais reçu de sac-poubelle, ni été invectivée par les habitants de la cité ». « Ce sont les habitants eux-mêmes qui, lui réservant un accueil très souriant (…) ont remis de l’ordre », ajoute La Provence.

    La visite s’est globalement bien passée, indique à 20 Minutes une source policière. Elle précise que le dispositif sécuritaire était très important autour de Brigitte Macron : outre les policiers de la protection de la présidence de la République, plusieurs agents de la Direction départementale de la sécurité publique étaient présents.

    #France #macron #brigitte_macron et le #retour du #mépris #enMarche affiché trés haut, #poubelle #déchets #recyclage #tout_va_bien

    • Extrait de l’article de La Provence.
      https://www.laprovence.com/article/politique/5547078/brigitte-macron-dans-le-bain-politique-marseillais.html

      Les habitants commencent à s’invectiver dans l’escalier décrépi de la cité Félix-Pyat. Pas de lumière, ni d’ascenseur, mais des tensions qui émergent vite. Sur un petit palier, Brigitte Macron observe, un peu éberluée, avant que cela se calme. Elle était venue ici il y a deux ans. Début avril 2017, juste avant que son mari ne tienne un meeting de campagne présidentielle à Marseille. « Elle avait passé un moment intense et avait promis de revenir. Elle tient sa promesse », glisse Jean-Philippe Agresti. Il l’accompagnera ensuite dans une salle de boxe de la cité du Castellas. Le doyen de la faculté de Droit d’Aix était de la petite virée il y a deux ans. Avec son épouse, Sabrina Roubache.



      Dans une cage d’escalier de la cité Félix-Pyat avec Jean-Philippe Agresti, hier, Brigitte Macron a retrouvé des habitants dépités, croisés il y a deux ans. Photos david rossi

      Née dans cette cité des quartiers Nord, elle s’est liée d’amitié avec Brigitte Macron, au point d’avoir participé à l’élaboration du discours du futur président de la République. Le retour discret de Brigitte Macron, avant une visite officielle prévue aujourd’hui à Marseille, sonne comme un adoubement politique. Alors que La République en Marche cherche son candidat idéal pour les municipales, Jean-Philippe Agresti est dans la short-list. Avec un autre universitaire, Yvon Berland et un député qui s’est déclaré, Saïd Ahamada. Lui aussi est originaire de Félix-Pyat. Mais il n’était pas invité hier. Pas plus que les autres politiques marseillais…

      « Vous n’avez pas honte ! ? »
      La coupe blonde est parfaite, la veste ajustée sur un pantalon noir. Dans la petite artère en travaux qui séparent les immeubles décatis de la cité Félix-Pyat, en lisière des quartiers nord de Marseille, Brigitte Macron se prête au jeu des selfies. L’impressionnant dispositif policier est en civil, discret. Lorsqu’un sac-poubelle part d’une fenêtre du troisième étage, c’est une habitante d’en face qui, depuis son balcon, s’énerve d’un « vous n’avez pas honte ! ? » Incident clos. Curieux, les riverains s’approchent. Viennent parler de leur fils handicapé, des logements insalubres ou de l’école à laquelle il manque un préau, une salle de classe. Ce sont les parents d’élèves qui ont construit une cloison avec des briques de lait. La première dame écoute, se souvient de certains visages. « Vous n’avez pas changé », dit-elle à certains qui viennent l’embrasser. Pas d’engagement formel, pourtant. Brigitte Macron n’est pas au gouvernement et quand on lui parle de la loi Blanquer, elle promet simplement que le ministre concerné viendra.
      . . . . . .
      À ses côtés, la nouvelle présidente de l’organisation des Pièces jaunes ne dit rien. Elle multiplie les apartés avec les habitants de Félix-Pyat, puis de la cité du Castellas, où elle retrouve les boxeurs croisés il y a deux ans. Dans la délégation se trouve aussi Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM. "Je soutiens sans difficulté", sourit-il entre deux boutades sur le mercato et quelques frappes sur un sac de boxe. « Et si c’était lui, le candidat mystère ? », s’amusent certains. Brigitte Macron laissera son mari trancher.
      . . . . . .

  • Le ministère de l’Intérieur commande en masse des munitions pour fusils d’assaut et des grenades de désencerclement _ par Jean-Marc Manach 12 juin 2019 BASTAMAG *
    http://www.bastamag.net/Beauvau-Castaner-violences-policieres-fusils-d-assaut-LBD-grenades-blesses

    Les nouvelles armes de maintien de l’ordre et de « gestion démocratique des foules » sont responsables de dizaines de mutilations à vie et de blessures graves. Qu’importe ! Le ministère de l’Intérieur vient d’entériner de nouvelles commandes massives : 10 000 grenades de désencerclement par an, qui s’ajoutent aux centaines de lanceurs de balles de défense (LBD) achetés en fin d’année dernière. Plus étonnant, la place Beauvau a acheté 25 millions de cartouches de fusils d’assaut pour les quatre prochaines années. « Allô, place Beauvau ? C’est pour une commande » : enquête sur ces étranges appels d’offres.


    Photo de Une : Le 1er mai 2019, à Paris / © Serge d’Ignazio

    Le ministère de l’Intérieur ne cesse d’étoffer son stock d’armes, non létales comme létales. Il avait déjà passé commande, le 23 décembre dernier, de 1280 nouveaux « lanceurs mono-coup » type LBD, principalement pour la gendarmerie, et de 450 LBD semi-automatiques – des « lanceurs multi-coups » (LMC) [1] pour les policiers. La place Beauvau vient successivement d’acheter 40 000 nouvelles grenades à main de désencerclement (GMD) à effet assourdissant, et de lancer un appel d’offres visant à acquérir, sur les quatre prochaines années, 25 millions de... cartouches de fusil d’assaut pour une valeur estimée à 11 millions d’euros [2].

    Ces armes de guerre ont longtemps été réservées aux seules unités d’élite de la police et de la gendarmerie. Dans la foulée des attentats de janvier et novembre 2015, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur de l’époque, avait décidé d’équiper de fusils d’assaut les policiers des brigades anti-criminalités (Bac), les gendarmes des pelotons de surveillance et d’intervention (Psig) et autres « primo-intervenants ». L’objectif, avait-il alors expliqué, était de leur permettre de « répliquer aux tirs d’armes de type Kalachnikov que certains criminels n’hésitent désormais plus à utiliser contre vous ».

    Cette banalisation des fusils d’assaut n’est pas sans poser problème. En juillet 2017, une note de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) faisait état de sa « réelle inquiétude » : 18 des 19 tirs de ces armes enregistrés sur les six premiers mois de l’année avaient été « accidentels » ou commis « par imprudence », un pourcentage qualifié d’« alarmant ». « Une ou plusieurs erreurs, souvent cumulées dans les procédures de mise en sécurité, sont à l’origine des coups de feu », souligne la note, qui déplore « une méconnaissance bien plus étendue en matière de sécurité lors de la manipulation des armes », et un « défaut de maîtrise d’armes plus complexes et encombrantes » : sélecteur mis en position « rafale », chargeur non retiré, culasse bloquée à cause d’un mauvais geste, etc. Le constat était alors sans appel : « Les agents sont mal à l’aise avec ces armes. » [3]

    La majorité des policiers mal formés à l’usage de ces armes
    « Concernant les armes longues, nos collègues ne sont pas assez formés aux gestes techniques », décrivait Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance police nationale [4]. La formation initiale ne durait que deux jours, suivi d’un tir par an. Une situation qui peine à s’améliorer : en septembre 2018, la Cour des comptes déplore, dans un rapport consacré à l’équipement des forces de l’ordre, le nombre « globalement insuffisant » des stands de tir, leur répartition géographique « parfois inadaptée », leur vieillissement, « responsable d’indisponibilités récurrentes en raison de la fréquence des opérations de maintenance », et enfin « l’incapacité de la grande majorité d’entre eux à accepter des tirs de munition de calibre 5,56 mm, faute de pièges à balles adaptés » [5].

    La Cour des comptes regrette aussi que « la majorité des policiers (51%) n’avait pas bénéficié de ces trois séances réglementaires », en 2017, « ce qui traduit une dégradation par rapport aux années récentes ». Enfin, environ un policier sur cinq, sur les personnels « susceptibles de manier un HK G36 [un modèle de fusil d’assaut, ndlr] n’avait pas reçu les formations requises dans les délais réglementaires ».

    Jusqu’à 750 balles par minute, mortelles jusqu’à deux kilomètres
    Doté d’un chargeur trente coups, le HK G36 est une arme de guerre pouvant tirer, en rafale, jusqu’à 750 balles par minute, mortelles jusqu’à deux kilomètres. Au 1er janvier 2017, le ministère de l’Intérieur répertoriait 9469 fusils d’assaut de ce type, dont 8545 pour la police nationale, en augmentation de 68 % par rapport à 2012. Rapporté au chiffre de 6,25 millions de munitions commandées par an, chaque fusil d’assaut serait dès lors potentiellement doté de 22 chargeurs chaque année, alors que ces armes sont censées n’être utilisées qu’exceptionnellement ! [6

    Le Canard enchaîné a révélé qu’un télégramme du 10 janvier 2019 avait demandé aux CRS de déployer deux fusils d’assaut HK G36 lors des manifestations des gilets jaunes, au motif que « si nos hommes portent leurs fusils d’assaut, c’est pour ne pas se les faire voler dans le camion », comme cela est arrivé en décembre dernier.

    Basta ! a contacté le ministère de l’Intérieur pour savoir combien de fusils d’assaut sont aujourd’hui en dotation, et pour comprendre ce qui justifierait une commande de 6,25 millions de munitions par an. Le ministère a accusé réception de nos questions, sans daigner y répondre. L’appel d’offre concernant le marché de grenades de désencerclement suscite une autre interrogation : il comporte une clause qui, d’après un autre industriel, tendrait à privilégier la société Alsetex, qui a d’ailleurs emporté le marché.

    Alsetex, « leader des produits pour la gestion démocratique des foules »
    Filiale du groupe Étienne Lacroix, « acteur majeur de la pyrotechnie reconnu au niveau international », la société d’armement et d’études Alsetex est basée au Mans. Son usine, classée Seveso, dans la forêt de Malpaire à Précigné (entre Le Mans et Angers) employait l’an passé 160 personnes. L’entreprise s’est longtemps présentée comme le « leader des produits pour la gestion démocratique des foules ». Une expression qu’elle a cessé d’utiliser lorsque l’auteur de ces lignes a révélé, en 2013, que les grenades lacrymogènes d’Alsetex faisaient partie de celles utilisées pour réprimer le printemps arabe au Bahreïn. Or, à l’époque, des organisations indépendantes ont dénombré 43 personnes décédées au Bahreïn des suites de leur exposition aux gaz lacrymogènes, dont plusieurs nouveaux nés, enfants et personnes âgées.

    Alsetex est également connue pour sa grenade explosive GLI-F4 composée, notamment, de 26 grammes de TNT. Cette charge explosive a valu à un zadiste et, d’après le décompte du journaliste David Dufresne, à cinq gilets jaunes, de voir leurs mains arrachées. C’est également Alsetex qui a conçu la grenade offensive OF F1, que le gouvernement a interdit après qu’elle a été impliquée dans le décès de Rémi Fraisse lors de la répression d’une manifestation contre le barrage de Sivens.

    Des grenades de désencerclement classées « matériel de guerre »
    Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, le ministère de l’Intérieur a reconnu 4942 tirs de grenades de désencerclement (GMD), contre 866 pour toute l’année 2016. Comme le LBD, ces grenades sont une arme classée « matériel de guerre de catégorie A2 », ce qui interdit aux particuliers d’en faire l’acquisition. De son côté, le journaliste David Dufresne a collecté 99 signalements afférents, dont 27 blessures à la tête, quatre à l’œil et trois éborgnements. Les GMD doivent être lancées à la main et roulées au sol. Elles « projettent 18 plots de caoutchouc de 10 grammes sur un rayon de 30 mètres (…). Chaque plot est projeté avec une vitesse initiale de 472 km/h », rappelle le collectif Désarmons-les qui documente les armes utilisées en France pour le maintien de l’ordre et les blessures graves qu’elles causent.

    Un CRS vient par ailleurs d’être renvoyé aux assises pour avoir éborgné un syndicaliste en 2016 lors de la mobilisation contre la loi travail. Il n’avait pas été formé au maintien de l’ordre, n’était pas habilité à lancer de GMD, et le lancer de la grenade n’était pas légalement justifié : les CRS de sa compagnie n’étaient « ni assaillis, ni encerclés, ni même réellement pris à partie ». Étrangement, le ministère public avait soutenu pour sa défense que « la perte d’un œil n’était pas une infirmité permanente », car la victime pouvait se faire poser un implant (sic).

    40 000 nouvelles grenades commandées malgré les controverses
    Qu’importe ces dégâts collatéraux : le ministère de l’Intérieur vient de conclure une nouvelle commande, publiée le 1er mai au Journal officiel, de 10 000 grenades par an, « soit 40 000 sur la durée du marché » (ces quantités sont « estimatives ») [7]. C’est donc Alsetex qui a emporté le contrat, d’une valeur de 1,84 million d’euros.

    Outre l’incongruité de commander 40 000 nouvelles GMD en pleine polémique sur les « violences policières », ce sont les spécificités techniques de l’appel d’offres qui intriguent. Publié fin août 2018, l’appel d’offres présentait la GMD comme étant destinée à « permettre aux forces de l’ordre de déstabiliser un groupe d’agresseurs violents ou armés, en le faisant se replier ou se disperser », et précisait que « la grenade proscrit tout risque lésionnel lié à la pénétration d’un projectile (galet, bouchon allumeur à main - BAM -, élément de grenade) ou à la lésion interne d’un organe ». Rien sur les risques d’arrachement de mains.


    Manifestant dont la main a été arrachée, puis remplacée par une prothèse, lors de la manifestation des blessés et mutilés gilets jaunes, le 2 juin 2019 à Paris / © Serge d’Ignazio

    Entre autres exigences, le cahier des charges précisait qu’« après explosion, le BAM [le bouchon allumeur, ndlr] doit rester solidaire du corps de la grenade », et qu’il devait dès lors être « équipé d’un capot de protection », ce qui avait alors fait réagir plusieurs industriels. L’un d’entre eux s’interrogeait sur « la notion du "corps de la grenade", qui par principe n’existe plus après l’explosion ». Le ministère a répondu qu’« il faut comprendre que le bouchon allumeur ne doit en aucun cas se comporter comme un projectile au moment de l’explosion de la grenade ».

    Un modèle de grenade moins dangereux ? _
    Coïncidence ? Alsetex est justement titulaire d’un brevet intitulé « Grenade à éclats non létaux comprenant des moyens de maintien de bouchon allumeur ». Ce brevet correspond précisément aux exigences de l’appel d’offres. Malgré son explosion, cette grenade éviterait de « libérer inopinément les moyens allumeurs et ainsi par exemple de conduire à une projection du bouchon allumeur ». Cela réduirait en théorie le nombre d’éclats, responsables de nombreuses lésions sur des manifestants.

    Un autre industriel a demandé s’il serait « possible que cette exigence soit modifiée car elle conduit à privilégier le fournisseur historique de fourniture des grenades à main de désencerclement ». En réponse, le ministère de l’Intérieur a rétorqué que « le capot ou coiffe de protection du bouchon allumeur est destiné à minimiser le risque de blessure accidentelle lorsque la grenade est lancée par les forces de l’ordre ou si des éléments résiduels sont ensuite utilisés comme projectile. Il s’agit donc d’une exigence impérative de l’offre ».

    Contactées par Basta !, Alsetex et sa maison mère, le groupe Étienne Lacroix, n’ont pas davantage répondu à nos questions. Ce silence est d’autant plus étrange que, si l’on met de côté le risque des mains arrachées et le soupçon d’appel d’offres rédigé pour qu’Alsetex remporte le marché, l’exigence du ministère de l’Intérieur, ainsi que le brevet de l’artificier, viseraient précisément à faire en sorte que la GMD provoque un peu moins de lésions graves qu’auparavant, seuls les éclats de caoutchouc étant libérés.

    Une « précision optimale » est « souhaitée » pour les LBD...
    Fournisseur habituel de l’Intérieur, Alsetex avait également emporté, en janvier 2016, un marché de 115 000 « munitions de défense à courte portée » (MDCP) – une balle de plastique semi-rigide tirée à plus de 300 km/h – pour équiper le désormais célèbre lanceur de balles de défense (LBD). Beauvau avait alors prévu d’en doter 5000 à l’intention de la pénitentiaire, 10 000 à la gendarmerie, et 100 000 à la Police nationale. Le marché a été attribué pour 5,6 millions d’euros – soit près de 50 euros la munition !

    Autre bizarrerie : pourquoi avoir défini un périmètre plus important en hauteur qu’en largeur ? Cela pourrait en partie expliquer le nombre de blessures à la tête, les tirs étant censés viser le torse. Dans son bilan "Allô, Place Beauvau ?", David Dufresne a collecté 297 signalements liés à des tirs de LBD, dont 19 éborgnements. Dans la dernière mise à jour de sa brochure sur les armements et le maintien de l’ordre, le collectif Désarmons-les a répertorié, depuis l’instauration du Flash Ball en 1999 – progressivement remplacé par le LBD –, puis de la grenade de désencerclement en 2004, « près de 60 personnes qui ont été éborgnées ou gravement blessées à l’œil en l’espace de 20 ans ». La majorité l’a été lors des huit derniers mois, depuis le début du mouvement des gilets jaunes en novembre 2018.
    Jean-Marc Manach _

    Notes
    [1] 270 « lanceurs multi-coups » (LMC) "4 coups", et 180 "6 coups".
    [2] À raison de 6,25 millions de munitions par an pour le ministère de l’Intérieur, 130 000 pour la pénitentiaire, et 114 000 pour les douaniers.
    [3] Notes confidentielles révélées par la chaîne LCI en octobre 2017.
    [4] Dans cet article de 20 Minutes.
    [5] Voir le rapport de la Cour des comptes.
    [6] Pour exemple, lors de l’assaut donné le 18 novembre 2015 contre contre les auteurs présumés des attaques terroristes du 13 novembre, retranchés dans un immeuble de Saint-Denis, entre 1500 et 5000 munitions ont été tirées par les forces de l’ordre alors que l’opération est considérée comme étant d’une rare violence.
    [7] L’accord-cadre comporte « un minimum quantitatif correspondant au stock de sécurité, soit 2000 grenades à main de désencerclement », voir ici.

    #violence #enMarche #guerre #police #guerre_aux_pauvres #guerre_civile en préparation afin que l’on reste rassemblé nationalement pour enrichir encore plus les amis d’#emmanuel_macron

  • La France en marche EP38 - Européennes 2019 et la victoire joyeuse de l’ordo-libéralisme #zapping
    Le fachisme est devenu fashion !

    https://www.youtube.com/watch?v=WoI8UGrFhHk

    L’évenement de ces élections européennes 2019, ce n’est bien entendu pas la victoire du Rassemblement National qui ne doit pas inquiéter les bons français en marche, mais bien entendu, le naufrage de la France Insoumise et le score hilarant de la liste « Gilets Jaunes ». Notre executif saura très bien se satisfaire de ce resultat et compte bien garder le cap dans la Marche de la France conduite par notre clairvoyant président, guide éclairé du bon peuple ! Gloire à la main invisible !

    Une production Studio Crapulax, le LIEN : https://www.youtube.com/channel/UC3Mj5hKC0Nbqv3YXHLKxdyw

    #enMarche #lol #lfi #eelv #giletsJaunes #upr #uber #ue #union_européenne #rn leur #projet

  • Braie-King Niouze : Castagneur en réanimation idéologique ! 7 Mai 2019 - Librairie Tropiques

    http://www.librairie-tropiques.fr/2019/05/braie-king-niouze-castagneur-en-reanimation-ideologique.html

    SCOOP  : Victime d’une attaque vasculaire idéologique, lors d’une action d’agit’prop téméraire au micro du qg de la préfecture de police le courageux ministre en marche ( mais temporairement en panne ), a du être conduit en réanimation, dans la cellule d’urgence spécialement aménagée dans le bunker du QG de campagne de Nathalie L’Oiseau.

    #christophe_castaner #castaner #emmanuel_macron #enMarche #gouvernement_macron #violences #France #Santé #pitié-salpêtrière #hôpital

  • Comment se passer du code du patrimoine ? Emmanuel Macron en stage à Amboise ! Didier Rykner - 30 avril 2019 - La Tribune de l’Art
    Ou bien, comment massacrer, détruire le patrimoine historique français
    https://www.latribunedelart.com/comment-se-passer-du-code-du-patrimoine-emmanuel-macron-en-stage-a-

    Emmanuel Macron a prévu de visiter jeudi, et d’y déjeuner, le manoir du Clos-Lucé, un monument historique qui vient d’être gravement vandalisé par ses propriétaires, avec des travaux réalisés sans autorisation. Les dégâts sont si importants que la Direction régionale des affaires culturelles du Centre Val-de-Loire a même porté plainte en 2017 auprès du procureur de la République de Tours [Erratum : il ne s’agit pas d’une plainte, mais d’un signalement comme l’a signalé le procureur à l’AFP http://www.lefigaro.fr/culture/leonard-de-vinci-les-travaux-du-clos-luce-a-amboise-dans-le-viseur-des-enqu . Ce qui ne change absolument rien sur le fond.]. Nous avons interrogé celui-ci, qui nous a fait la réponse suivante : « Une enquête de police judiciaire, confiée à la Compagnie de gendarmerie d’Amboise, est en cours s’agissant des faits que vous évoquez. De ce fait, aucune information, qu’elle soit relative aux faits concernés ou aux éventuelles suites judiciaires à venir, ne saurait être actuellement communiquée. » Parfois, des refus de répondre équivalent à une réponse.


    1. Salon XVIII au Clos-Lucé dans son état antérieur, aujourd’hui détruit Photo : Ceridwen CC BY SA 3.0


    2. Ancien Salon XVIIIe (ill. 1) transformé en « atelier de Léonard ». La cheminée du XVIIIe a également été remplacée Photo : Didier Rykner

    Cette affaire est donc entre les mains de la justice. Il faut espérer que le procureur de la République ne classera pas l’affaire sans suite, ce qui serait particulièrement choquant tant les faits sont avérés. Les travaux ont eu lieu avant 2017, et ont porté sur trois pièces du rez-de-chaussée et deux pièces de l’étage. Les atteintes les plus graves au monument classé ont eu lieu sur le niveau bas, puisque trois salons possédant des boiseries du XVIIIe siècle ont été entièrement détruits : les boiseries ont été arrachées, ainsi qu’au moins une cheminée d’époque, le niveau des sols a été changé, et ils ont été refaits, et les plafonds ont été modifiés, tandis que des fenêtres ont été bouchées et que de nouvelles baies ont été percées. À l’étage, où il n’y avait pas de boiseries du XVIIIe, les travaux ont néanmoins été également importants touchant les plafonds et les sols.

    Cette bâtisse du XVe siècle a eu la chance - ou plutôt la malchance - d’abriter Léonard de Vinci les trois dernières années de sa vie, de 1516 à 1519, alors qu’il était l’hôte en France de François Ier. La famille Saint-Bris, qui en est propriétaire, n’a eu de cesse ces dernières années de la transformer en un décor à la gloire de l’artiste et inventeur italien. L’objectif de ces travaux était bien entendu de rendre leur pureté « léonardienne » à ce manoir. On est ici dans une problématique de parc d’attraction : un atelier de Léonard totalement fantaisiste a même été « reconstitué » dans un des anciens salons du XVIIIe siècle. Inutile de dire qu’on n’a pas la moindre idée où était exactement l’atelier de Léonard, ni à quoi il ressemblait. Ce qui est certain en revanche, c’est que ce n’était pas à ça.


    3. Anciens salons du XVIIIe siècle. Au fond, celui que l’on voit ill. 1 Photo : Hervé Grandsart


    4. Ancien salon du XVIIIe siècle (celui que l’on voit au premier plan ill. 3) transformé en « cabinet de curiosité de Léonard » Photo : Didier Rykner

    Il suffit de comparer les photographies avant-après pour comprendre l’étendue du désastre. Celui-ci est tel qu’il n’y a aucune possibilité de remettre les lieux dans leur état d’origine. Ces trois pièces comptaient parmi les rares éléments authentiques, mais elles avaient le mauvais goût de dater du XVIIIe siècle. Elles étaient classées monument historique, avec l’ensemble du bâtiment, depuis 1862. Elles sont désormais remplacées par l’ « atelier » donc (ill. 1 et 2), mais aussi par le « cabinet scientifique » (ill. 3 et 4) [1] et enfin la « bibliothèque » de Léonard de Vinci dont nous n’avons pas de photos mais qui a été traitée exactement comme les deux pièces précédentes ! On peut lire sur le site du Clos-Lucé que « 2 ans de recherche et de travaux et 15 corps de métier ont été nécessaires pour [les] restituer » . En réalité tout est faux, tout est en toc.

    Il faut saluer l’action de la Direction régionale des affaires culturelles, et donc du ministère de la Culture dont elle est un service déconcentré, qui a porté l’affaire devant la justice. Mais comment ceux-ci ont-ils pu laisser l’Élysée organiser un déjeuner d’Emmanuel Macron au Clos-Lucé, alors qu’une plainte [un signalement donc, pas une plainte]  pour travaux sur monument historique sans autorisation et destruction de monument historique a été déposée ? On imagine difficilement que la présidence de la République n’était pas au courant (en tout cas elle l’est depuis aujourd’hui puisque nous l’avons interrogée sans recevoir d’ailleurs aucune réponse [2]).

    Sans doute le chef de l’État, qui souhaite faire passer une loi d’exception pour « reconstruire Notre-Dame, plus belle qu’avant » (voir notre article https://www.latribunedelart.com/notre-dame-un-projet-de-loi-scelerat ), veut-il prendre des cours auprès de celui qui vient de piétiner allègrement du code du patrimoine pour rendre le Clos-Lucé « plus beau qu’avant »  ? On aurait aimé qu’un meilleur signal soit envoyé par lui aux 1170 scientifiques et professionnels qui lui demandent, justement, de respecter les lois de protection des monuments historiques.

    #Léonard_de_Vinci #Clos-Lucé #vandalisme #Amboise #emmanuel_macron & la La famille #Saint-Bris porte bien son nom, comme le disait valérie giscard d’estaing #attraction #DRAC #monument_historique #Toc #bidonnage #Élysée #destruction #enMarche vers #notre_dame_de_paris

  • Clémentine Autain répond au livre d’Ismaël Emelien et David Amiel : « La Macronie joue avec le feu »
    https://www.lejdd.fr/Politique/clementine-autain-repond-au-livre-dismael-emelien-et-david-amiel-la-macronie-j


    Clémentine Autain juge que le projet défendu par les deux ex-conseillers de Macron « joue avec le feu ».
    (Sipa)

    Les remparts qui s’étaient installés contre le Front national ne fonctionnent plus comme hier. Marine Le Pen bénéficie en France d’un incroyable processus de banalisation et d’un levier, le ressentiment qui se propage à la faveur de politiques destructrices des biens communs et des savoir-faire, des droits et des libertés, des conquêtes passées et des possibilités de projection dans un avenir meilleur. Chaque élection s’annonce désormais comme un chantage au ’eux ou nous’. Mais ce chantage, qui ne date pas d’hier, a perdu de son efficacité. C’est pourquoi Ismaël Emelien et David Amiel tirent un fil extrêmement dangereux.

  • Assurance #chômage : La réforme se précise
    https://bfmbusiness.bfmtv.com/france/assurance-chomage-la-reforme-se-precise-1662090.html

    Enfin, le gouvernement va aussi réduire les droits des chômeurs, en remettant à plat toutes les règles. Selon le ministère du Travail, un chômeur sur cinq touche plus au chômage qu’en emploi. C’est sur ces mesures que le gouvernement compte réaliser le gros des économies : près d’1,3 milliard d’euros. Ce sont aussi les mesures les plus explosives dans le contexte actuel.

    Au ministère du Travail, on assure que la concertation se poursuit et que les lignes peuvent encore bouger, mais un responsable syndical assure que « tout est déjà parfaitement clair dans l’esprit du gouvernement » et qu’il n’attend plus qu’une fenêtre de tir pour annoncer ses mesures.
    Les arbitrages, qui devaient être rendus la semaine dernière, ont d’ailleurs été reportés et les partenaires sociaux attendent toujours de nouvelles dates de réunion.

    L’un d’eux explique : « l’exécutif n’attend qu’une chose : que la température retombe, que le climat social se calme. Il pourrait du coup laisser passer la fin du grand débat et les élections européennes pour sortir du bois ».

    • « les partenaires sociaux » n’existent que le temps de donner l’illusion de la concertation...

      Selon le ministère du Travail, un chômeur sur cinq touche plus au chômage qu’en emploi.

      Un chômeur sur trente-cinq est multimillionnaire. J’en connais un, il vit à la Barbade 6 mois par an, afin d’éviter de payer des impôts en Belgique. Il a d’ailleurs une résidence secondaire dans le Delaware.

      Nous devons donc revoir le fonctionnement de cette assurance. Il est tout de même ahurissant que des gens qui cotisent puissent obtenir en retour quoi que ce soit, surtout quand on sait ce qu’on sait et qu’on voit ce qu’on voit, comme nous le dit le Ministère du Travail, par l’entremise de BFM Business.

    • Curieux que vous relayiez la #propagande du gouvernement macron, sans avertissement !

      Quid des chomeurs non indemnisés ?

      Personnellement, j’ai eut plusieurs de périodes de chômage durant ma vie professionnelle, dont certaines non indemnisées, je n’ai jamais gagné plus.
      Je n’ai jamais entendu un.e de mes collègues se vanter d’avoir gagné plus au chomedu qu’au taff.

      Par ailleurs, il suffit de lire sur seenthis les billets sur la façon dont pole emploi vire à tours de bras les chômeurs pour comprendre l’hypocrisie de ces gens là.
      ils virent les chômeurs qui ont réussi à s’inscrire.

      Comment fait un chômeur ou une chômeuse à La Barbade pour répondre à pôle emploi.

      Pourquoi relayez vous les tartuferies et les mensonges d’#enMarche ?

    • @tout_va_tres : je pensais avoir suffisamment exagéré pour ne pas être pris au premier degré.

      La ministre nous la joue « quand on voit ce qu’on voit, on fait bien de prendre les décisions qu’on prend », et il faudrait prendre ses délires pour argent comptant ? Non, on a bien lu entre les lignes. Elle se fout de la gueule du monde, sachant très bien que les inners la liront au premier degré, parce que pas le temps de réfléchir et de s’instruire (les inners sont des ignares), pendant que les crevards #surnuméraires n’auront tout simplement pas le temps ni la possibilité de la lire... faute d’avoir déjà le temps de survivre.

  • Nouveaux programmes de Philosophie : Blanquer prépare le retour de Dieu dans l’école de la République Fédération Nationale de la Libre Pensée - Communiqué - 28 Mars 2019
    https://www.fnlp.fr/news/660/17/Nouveaux-programmes-de-Philosophie/d,lp_detail.html

    Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, vient d’introduire comme notion dans les prochains programmes de philosophie «  L’idée de Dieu  ». Les notions du «  bonheur  » et du «  travail  » disparaissent. Freud ou Marx disparaîtront comme auteurs référencés. Force est de constater que le ministre cherche à conditionner les futurs bacheliers à un monde où le travail salarié se fera de plus en plus rare pour être remplacé par la recherche d’une divinité. Cette nouvelle notion, dans un contexte où la notion de religion était déjà au programme, n’est pas étrangère à l’architecture de «  l’école de la confiance  », chère au Ministre de l’Education, où le baccalauréat doit s’adapter aux critères européens en favorisant «  l’insertion dans l’emploi  ». Remplacer la lutte des classes par « l’Idée de Dieu », c’est annihiler l’école gratuite et laïque de Jules Ferry, « L’instruction religieuse appartient aux familles et à l’église » (lettre aux instituteurs 1883), c’est revenir à l’école du Moyen-Age où les cours sont dispensés par des professeurs de morale, et où «  De ta condition sociale tu te satisferas !  ». C’est immanent !

    Service national universel, Parcoursup et maintenant Dieu

    Après avoir instauré l’Ost (le service militaire dû au suzerain du Moyen-Age), le Service national universel, après avoir développé la sélection sociogéographique avec Parcoursup, voilà que le Ministre pense diriger « la communauté éducative » en lui proposant une vie cénobitique. C’est le retour de Saint-Benoît où «  une communauté vie sous une Règle et un Abbé  ». Les Lycéens devront débattre de «  l’idée de Dieu  », comme d’une évidence déjà de son existence, de sa réalité, de sa singularité. Il n’y a pas plusieurs Dieux, il n’y a pas absence de Dieu, il n’y a pas inexistence de Dieu, il y a une idée. Une idée qui s’impose, passant de la représentation abstraite à une réalité dans les programmes.


    Le cléricalisme n’avance plus masqué, en promouvant Augustin et Thomas d’Aquin qui font une entrée fracassante dans les programmes de philosophie. Il cloisonne le débat des idées à une pensée unique qui tend à se restreindre, notamment avec Thomas d’Aquin, qui place au sommet de son éthique la figure du Sage, désignant «  celui dont l’attention est tournée vers la cause suprême de l’Univers, à savoir Dieu  » ; avec Augustin, père du «  croire pour comprendre  » , c’est le retour de l’âme, du dogmatisme le plus cru où «  Dieu étant Créateur et Gouverneur de l’univers  » (Augustin). Faut-il comprendre alors que l’enseignant doit représenter ce Sage ? Dès lors, où est la liberté d’enseignement ? Quelle latitude reste-t-il aux enseignants, qui doivent dispenser un message divin ?


    Il y a une unité inquiétante de la part d’un gouvernement corporatiste à dessiner les limites de la République dans le cadre de l’employabilité et de la précarité (Travail), de la communauté divine (Famille), des drapeaux tricolore et européen (Patrie). En choisissant l’Idée de Dieu comme concept, c’est l’idée de verticalité qui tend à dominer, la négation d’un imaginaire horizontal où la contestation même verbale devient un acte contre l’intégrité de l’Etat, surtout de son chef. Après le corps et les conditions sociales (SNU et Parcoursup), c’est l’esprit des lycéens qu’il faudrait forger dans le moule de la Foi.

    Eduquer les consciences à l’idée de Dieu
    . . . . . . . . .

    #education #école #philosophe #enseignement #religions #SNU #Parcoursup #dieu #laïcité #enmarche vers #pétain #cléricalisme

  • Vincly (62 - Pas de Calais) - Une partie du village, privée de téléphone et d’Internet depuis des mois, vit coupée du monde Philippe Lambert - 27 Février 2019 - La voix du nord
    http://www.lavoixdunord.fr/543844/article/2019-02-27/une-partie-du-village-privee-de-telephone-et-d-internet-depuis-des-mois

    Aux confins du Frugeois, dans ce petit village paisible de 150 âmes, les habitants sont à bout. Certains sont, en effet, privés de télé/

    Depuis de nombreux mois, une partie des habitants du village sont privés d’Internet et de téléphone. Nous les avons rencontrés en mairie, à l’initiative du maire, Edwige Henneguelle.

    Depuis de nombreux mois, une partie des habitants du village sont privés d’Internet et de téléphone. Nous les avons rencontrés en mairie, à l’initiative du maire, Edwige Henneguelle.

    Celle-ci a poussé un coup de gueule lors du dernier conseil communautaire. Sa mairie doit être l’une des rares en France à n’avoir ni téléphone ni Internet... « Les coupures ont commencé en 2017 et depuis mai 2018, nous n’avons plus rien. C’est pourtant indispensable depuis la dématérialisation des démarches administratives.

    #France #enmarche vers la #5g #données #téléphonie_mobile #internet #technologie

  • Olivier Berruyer (Les Crises).

    Attention @GDarmanin, vous croisez certains de ces énergumènes tous les mercredis matin... (sinon, bien essayé pour la diversion par rapport aux revendications sociales).

    Source : https://twitter.com/OBerruyer/status/1083019555302240258

    #twitter #gerald_darmanin #benjamin_grivaux #mariage_pour_tous #enmarche unis par on ne sait quel lien, si ce n’est l’appât de l#argent