#enocéanie

  • #Alisa_Roth : Une épidémie de violence passée sous silence
    https://tradfem.wordpress.com/2020/12/09/alisa-roth-une-epidemie-de-violence-passee-sous-silence

    Un an et demi après l’éruption du mouvement #MeToo, les femmes ont raconté les agressions sexuelles – et des hommes ont été dénoncés pour leurs comportements – des studios d’Hollywood, aux cuisines de restaurants en passant par les plateaux des grands médias. Cependant, l’endroit de prédilection pour ces comportements odieux a été écarté de la conversation : le domicile familial.

    Lorsqu’il s’agit de célébrités, la violence conjugale se trouve reléguée au domaine des difficultés personnelles, comme un problème de dépendance ou un divorce. Pour le commun des mortels, cette violence est rarement racontée dans les médias ; même les meurtres conjugaux – qui sont souvent l’aboutissement de violences physiques et psychologiques subies pendant des années – ne seront mentionnés qu’hâtivement dans les nouvelles locales. Parallèlement, plusieurs des tueries de masse trouvent leur origine dans la violence conjugale. Nous ignorons ce phénomène à nos risques et périls.

    Rachel Louise Snyder démontre dans son livre choc que la violence conjugale constitue maintenant une véritable épidémie aux États-Unis. Tous les mois, cinquante femmes sont assassinées par leurs conjoints. La violence conjugale est la troisième cause de l’errance. Et 80% des prises d’otages impliquent un conjoint violent. On ne parle pas seulement de blessures physiques : dans 20% des relations violentes, l’abuseur exerce un contrôle total sur la vie de sa victime. (Certains pays, dont la Grande-Bretagne et la France, ont adopté des lois visant à protéger les victimes ce types de violence mais elles n’existent pas aux États-Unis.)

    Une version de cet article a été publié en version papier le 9 juin 2019 en page 15 du Sunday Book Review du New York Times avec le titre : When Home Is the Most Dangerous Place
    Traduction : #EnOcéanie pour #Tradfem

  • Une avocate américaine démonte la stratégie transgenriste, une menace existentielle aux droits des femmes
    https://tradfem.wordpress.com/2020/11/27/une-avocate-americaine-demonte-la-strategie-transgenriste-une-men
    Recension par #EnOcéanie de l’article « Women’s Spaces, Women’s Rights : Feminism and the Transgender Rights Movement » par Me Christen Price, Marquette Law Review

    Me #Christen_Price, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, se penche sur un phénomène qui n’a de cesse de surgir au cours des travaux qu’elle mène dans la lutte contre l’exploitation sexuelle. Dans un article étoffé et clairvoyant qui suscitera certainement des réactions, elle retrace l’histoire du mouvement transgenriste et en expose les tenants et aboutissants pour les droits des femmes et les lois qui devraient les protéger.

    Elle dévoile les mécanismes de consolidation du pouvoir masculiniste à l’œuvre au cœur du mouvement transgenriste sous la guise de valeurs d’inclusion et de diversité apparemment bénignes, et la menace existentielle qu’en représentent pour les droits des femmes les revendications de droits humains basés sur l’identité de genre. Nous faisons part ici des grandes lignes de cet exposé magistral, avec l’aimable autorisation de l’autrice.

    Me Price commence par retracer les grandes étapes de l’apparition du phénomène de l’identité de genre avant d’expliquer les réactions issues des rangs féministes, et certaines de leurs erreurs de parcours. Ensuite, elle énonce et explique les objectifs recherchés par les transactivistes : la redéfinition du concept de discrimination fondée sur le sexe ; la protection de comportements non reliés à la dysphorie du genre ; la déconstruction des espaces exclusifs aux femmes ; le fait de rendre obligatoire l’identification identitaire.

    Le tour de force de Me Price est qu’elle parvient à faire la lumière sur la cohérence interne, violemment misogyne, du mouvement transgenriste et sur les conséquences tragiques de ces revendications pour les droits humains des femmes.