• Décret n° 2013-768 du 23 août 2013 relatif au recrutement et à la formation initiale de certains personnels enseignants, d’éducation et d’orientation relevant du ministre de l’éducation nationale | Legifrance
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027894331&dateTexte=&categorieLie

    MAJ 2013 des contraintes en matière de C2i2e pour le recrutement des enseignants

    #c2i2e #enseignant #recrutement #décret

  • Le prof, clé de voûte des meilleurs systèmes
    http://www.lemonde.fr/education/article/2013/10/25/le-prof-cle-de-voute-des-meilleurs-systemes_3502486_1473685.html

    Loin de se reposer sur leurs acquis, les pays qui connaissent les meilleures performances scolaires cherchent sans cesse à améliorer l’excellence de leurs enseignants. […]
    Surtout, les pays aux systèmes scolaires performants bénéficient tous d’une situation sociale homogène et d’une bonne santé économique. Dans ces conditions, difficile de savoir dans quelle mesure la qualité du système éducatif influe réellement sur les performances scolaires des étudiants.
    […]
    Un principe établi à Singapour, où le ministère de l’éducation a choisi comme devise « Toutes les écoles sont de bonnes écoles » ; au demeurant, celles-ci sont publiques à une très large majorité. Même situation en Finlande où les établissements bénéficient tous de la même allocation de ressources. Mais pour les nombreux pays touchés par la crise économique et qui doivent affronter une pénurie croissante d’enseignants, la route vers l’excellence risque d’être longue.

    #éducation #systèmes_éducatifs #performances #enseignants #comparaison_internationale

  • Prof : l’un des métiers qui rendent heureux
    http://www.vousnousils.fr/2013/10/25/prof-lun-des-metiers-qui-rendent-le-plus-heureux-550883

    Concernant les rai­sons de leur bon­heur au tra­vail, les ensei­gnants estiment à 79 % exer­cer « une acti­vité pro­fes­sion­nelle qui pas­sionne », 91 % « un tra­vail utile à la société » et 90 % « un emploi stable ». Ils ne sont par contre que 31 % à se sen­tir reconnu par leurs supé­rieurs, 61 % à juger leur condi­tions de tra­vail « favo­rables (sans péni­bi­lité) », et 66 % à être satis­faits de leur condi­tion matérielle.

    #éducation #métier #enseignants

  • Salaires, carrières : les femmes discriminées au sein de l’Education nationale ? (L’Express.fr)
    http://www.lexpress.fr/education/salaires-carrieres-les-femmes-discriminees-au-sein-de-l-education-nationale

    Une femme enseignante gagne en moyenne 171 euros de moins que ses collègues du sexe masculin et accède moins facilement aux postes les plus courtisés.
    […]
    L’Éducation nationale, qui prône l’égalité des filles et des garçons à l’école, l’appliquera-t-elle à ses employés ?

    #éducation #métier #enseignants #sexisme #inégalités #bin_tiens

  • L’incroyable impact que les bons enseignants ont sur les revenus futurs de leurs élèves (Atlantico.fr, et oui tout arrive…)
    http://www.atlantico.fr/decryptage/incroyable-impact-que-bons-enseignants-ont-revenus-futurs-eleves-corinne-p

    1,4 million de dollars, c’est la différence de revenus par classe qu’engendrerait la différence entre un bon et un mauvais professeur, selon des économistes américains. Multipliez cela par le nombre de classes que chaque enseignant dirige au cours d’une carrière et vous avez un impact économique de premier ordre directement lié à la qualité de l’enseignement.

    #éducation #enseignants #évaluation_à_la_con

  • Prof, le plus vieux métier du monde (Slate.fr)
    http://www.slate.fr/story/77556/prof-le-plus-vieux-metier-du-monde

    […] pour les enseignants nés en 1950, l’âge moyen de départ à la retraite reste de 60 ans, mais pour ceux nés en 1978, par exemple, il sera de plus de 66 ans. […]
    C’est en fait la conjonction de deux tendances — la logique des réformes de retraites en effet et surtout l’arrivée tardive sur les estrades des écoles des jeunes enseignants […].
    Les profs commencent en effet à enseigner assez tard : 27 ans pour le premier degré et 28 ans pour le second, indique le ministère de l’Éducation nationale. La « mastérisation » a élevé le niveau de la qualification pour devenir professeur (bac + 5), ce concours est parfois réussi après plusieurs essais successifs, ou après des tentatives d’exploration vers d’autres métiers. […]
    L’image saisit tout de suite : 70 ans pour enseigner devant une classe de quatrième, cela parait indubitablement âgé. […]
    Le débat actuel sur les retraites a fait émerger le sujet de la pénibilité chez les fonctionnaires : le « compte personnel de pénibilité », qui devrait être instauré en 2015 pour les seuls salariés du privé, intéressent aujourd’hui des métiers du public comme les infirmières des hôpitaux.
    Mais les profs sont loin d’être concernés. Ils ne travaillent pas en horaires décalés et si l’on cherche des critères objectifs cette catégorie professionnelle bénéficie d’une longévité remarquable.
    […]
    Mais surtout Philippe Watrelot, qui est à la fois enseignant et formateur d’enseignants, considère le puissant décalage entre le métier rêvé, souhaité, (élèves attentifs et curieux, calme dans la classe) et la réalité (que je vous laisse imaginer) de classe pèse beaucoup sur le moral des professeurs. Pour le dire autrement : enseigner c’est « déceptif ».
    […]
    La souffrance au travail est un sujet qui monte chez les profs. En juin 2012, le rapport de la sénatrice Gonthier-Maurin tendait un miroir effrayant aux enseignants. L’élue y parle de travail « empêché » et de conditions dégradées. L’année dernière une enquête commandée par la MGEN (mutuelle des enseignants) et réalisée auprès de deux milliers d’enseignants de 400 lycées et collèges établissait qu’un professeur sur six souffre de burn out.
    […]
    Enfin, le problème que soulignent tous mes interlocuteurs demeure qu’il est difficile de sortir de l’enseignement.

    #éducation #métier #enseignants #travail #souffrance

    • Une thèse développée par Alain Accardo : le capitalisme marchand a vaincu le capital culturel.

      Comme ricane le richissime Warren Buffett : « La guerre des classes, c’est ma classe qui l’a gagnée ! ». Le patron a terrassé le professeur, le marchand a pulvérisé l’enseignant, le gestionnaire a éclipsé l’universitaire et autour de monsieur Bergeret ligoté au poteau d’infamie, Babbitt ivre d’orgueil fait la danse du scalp.

      De cette défaite historique, on peut craindre que les enseignants ne se relèvent jamais. C’est de cette intuition douloureuse qu’ils sont depuis longtemps malades et les jeunes générations (largement féminisées, symptôme infaillible de la dévalorisation sociale) plus encore que les anciennes pour s’être laissé embarquer dans le train de l’élitisme moderniste et managérial. Ils sentent bien, derrière les bricolages réformistes des « nécessaires évolutions », que la misère de leur position est irrémédiable dans un monde où ils pèsent moins que les gladiateurs et les histrions, un monde auquel leur mission était d’insuffler du sens et qui leur préfère désormais d’autres marchands de rêve.

      http://blog.agone.org/post/2013/10/26/Le-scalp-de-monsieur-Bergeret

    • Je trouve le texte d’Accardo un peu curieux, ds la stricte séparation qu’il semble faire, comme s’il n’y avait pas eu de « bourgeoisie éclairée », mécènes, salons, « protecteurs des sciences », « haute culture » légitimante venant redoubler la domination économique, comme si savants et artistes n’étaient pas eux-même le plus souvent des enfants de la bourgeoisie industrielle etc. En gros, il a l’air de faire une dichotomie entre l’instituteur et l’industriel sur une base politique et puis c’est tout, comme si le capital n’allait pas au capital qq soient ses formes. Ou alors je saisis mal.

    • @moderne (qui dit que)

      En gros, il a l’air de faire une dichotomie entre l’instituteur et l’industriel sur une base politique et puis c’est tout, comme si le capital n’allait pas au capital qq soient ses formes. Ou alors je saisis mal.

      Opposer l’instituteur à l’industriel est un fait marquant depuis l’époque de Jules Ferry. Serait-ce parce que l’instituteur est en première ligne sur le front de la misère sociale ? L’école primaire s’est fait forte d’accueillir tous les enfants sans distinction. Le collège et le lycée bénéficiaient d’un écrémage : il y avait le fameux certificat d’études qui était une première porte de sélection puis le Brevet (BEPC : brevet d’études principales du collège). Les enseignants du second degré se sont trouvés confrontés à des élèves de toutes catégories sociales et cette mixité sociale a contribué à déstabiliser bon nombres d’entre eux qui avaient la fâcheuse habitude pédagogique de ne faire cours que pour les « bons élèves ». Dans le premier degré, les enseignants se sont vite tournés vers l’innovation pédagogique pour maintenir l’intérêt des enfants pour les apprentissages fondamentaux et les connaissances plus orientées « culture générale ». Et là on peut effectivement prétendre que la plupart des instits ont oeuvré à développer chez leurs élèves une tête bien faite alors que dans le second degré, on met encore trop souvent le paquet sur une tête bien pleine. Alors, oui, l’instit a pu passer pour une sorte de dangereux révolutionnaire pendant que son alter ego du collège ou du lycée était mieux accepté par la bourgeoisie industrielle ou marchande.

    • a pu

      J’ai l’impression que le débat en cours n’est pas sans lien avec la question du recrutement. Il y a 10 ans quand je suis entré dans le métier, on croisait des instits qui étaient entrés à l’#École_Normale au niveau de la seconde (donc bac-2). Aujourd’hui, approchent de la retraite ceux qui ont intégré l’École Normale juste après le bac. Il y a 15 ans pour entrer à l’#IUFM, il fallait une licence (bac+3). Depuis la dernière réforme, il faut un master (bac+5) pour devenir instit’, pardon professeur des écoles. Sociologiquement, il n’y a plus de réelles différences entre les professeurs (des écoles ou du secondaire). En terme de salaire, oui, mais sinon…
      Avant l’instit’ était issu des milieux populaires ET sa formation relevait de la promotion sociale (l’ascenseur ?). Par exemple, par ici il y avait des instits, fils et filles de paysans, ailleurs d’ouvriers. Aujourd’hui, comme le professeur du secondaire, l’instit’ un universitaire (bac+5), son choix d’orientation relève davantage de la reproduction sociale. Socialement, l’instit’ d’aujourd’hui ne comprend pas ses élèves des quartiers populaires car il vient de la bourgeoisie (d’où son finkielkrautisme latent). Pédagogiquement, l’instit’ d’aujourd’hui est un bon élève qui a mené à bien sa scolarité (bac+5 !), il a donc intrinsèquement du mal à comprendre pourquoi ses élèves échouent là où il n’eut aucune difficulté lui-même.
      [J’en parle tranquillement, j’en suis de ces instits.]

      J’ai bien peur que « l’instituteur […] en première ligne sur le front de la misère sociale » ne soit que résiduel.

      Pour moi, l’institutorat est une forme d’artisanat. Du coup, j’ai fort regretté que la création des #ESPÉ ne valide la format universitaire plutôt que de (re)devenir une formation professionnelle. Un recrutement post-bac plus ouvert sociologiquement qui aurait pu mener les impétrants au concours à un bac+5 malgré tout.

      Puisqu’il semble que la formation des professeurs soit au centre des systèmes éducatifs les plus performants : http://seenthis.net/messages/189141

      NB : à noter que pour la profession des enseignants, la revalorisation en niveau d’étude s’est accompagnée d’une dévalorisation salariale et sociétale, ainsi que d’une féminisation de la profession.

    • @heautontimoroumenos (qui dit que)

      Pour moi, l’institutorat est une forme d’artisanat. Du coup, j’ai fort regretté que la création des #ESPÉ ne valide la format universitaire plutôt que de (re)devenir une formation professionnelle.

      Tout à fait d’accord, nous sommes des artisans voire même des artistes (je comparais ma préparation de classe à la mise en partition d’une symphonie pour orchestre, vu que j’ai le plus souvent exercé en milieu rural dans des classes à plusieurs cours. D’ailleurs ce côté bricolage artisanal et débrouille fut également raillé par certains de mes collègues, qui ne voyait dans cette façon de faire qu’une simple perte de temps.
      Maintenant la formation des enseignants fut-elle jamais « professionnelle » ? J’en doute. Étant passé par une formation en deux ans à l’École Normale (post bac+2 ans de glandouille en université), j’ai appris par l’expérience du terrain. Comme bon nombre de mes collègues d’alors. En discutant avec des plus jeunes, de ta génération, je pense, je me suis aperçu que la formation des PE (profs des ecoles) était toujours aussi indigente, trop « universitaire » et déconnectée des réalités du terrain.

  • À la fois parent et enseignant, un savant équilibre (La-Croix)
    http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/A-la-fois-parent-et-enseignant-un-savant-equilibre-2013-09-10-1011873

    Comment, aujourd’hui, les « parents profs » vivent-ils leurs rôles de père et mère d’élèves ? Bien sûr, il existe autant de réponses que de familles. Mais, lorsqu’on les observe et qu’on les interroge, on entrevoit que tout l’art de ces parents est de savoir, hors les murs, instruire sans en avoir l’air, en tirant partie de la consultation d’une carte routière pour localiser une ville dans sa région, visualiser un relief… et surtout de susciter la curiosité.

    #éducation #enseignants #parents #schizophrénie_éducative

  • Enseignants : les maîtres mots du désarroi (Libération.fr)
    http://www.liberation.fr/societe/2013/10/10/enseignants-les-maitres-mots-du-desarroi_938631

    Cet ouvrage met surtout en évidence une surcharge de travail tant la multiplicité des rôles qu’assume un enseignant est importante. Tour à tour éducateur, animateur, assistant social, coach, gendarme, infirmier, surveillant, etc. Il fait aussi affleurer la dure vie des remplaçants, la pénibilité de certains établissements, l’angoisse devant une impossible reconversion, la dureté parfois des rapports entre collègues et avec la hiérarchie, sans oublier le poids d’une administration souvent sourde, muette, ou les deux.

    #éducation #enseignants #souffrance_au_travail

  • Rythmes des élites, rythmes du peuple (Changer l’École !)
    http://lioneljeanjeau.canalblog.com/archives/2013/10/01/28130779.html

    Plus généralement, on notera le statut social tout à fait singulier des détracteurs de la réforme […] : beaucoup d’enseignants, des cadres, des professions libérales. Des gens qui ont en commun, presque tous, de ne pas être présents à la sortie de l’école pour récupérer leurs enfants et s’en occuper, déléguant cela à du personnel plus ou moins rémunéré, à une nounou ou à une quelconque structure de garde.

    […] les familles de milieux favorisés se placent, pour dénoncer la réforme, sur le terrain de la qualité des activités proposées, pas assez satisfaisantes pour leur progéniture. Sur le terrain, également, de l’organisation familiale : comment continuer à faire du Poney ou de la musique si l’école empiète sur les horaires des activités extra-scolaires ? Les familles populaires, elles, sont satisfaites de la réforme, car aussi médiocres que soient les activités aux yeux de certains enseignants ou parents, elles ont le mérite d’exister et d’ouvrir les enfants sur des univers et des cultures auxquels ils n’auraient pas accès sans l’école. Et Marylin Baumard de conclure par cette phrase saisissante de simplicité, sur un sujet si complexe : « la France qui crie haro sur la réforme des rythmes scolaires n’est pas celle pour qui cette réforme a le plus de sens. Comme il a été plus difficile pour les villes qui avaient une offre périscolaire riche de tout chambouler, il est plus difficile pour les familles qui offraient des activités à leurs enfants de tout réorganiser ». En d’autres termes - et je souscris tout à fait à ce point de vue - les difficultés de la réforme des rythmes seraient des problèmes de riches.

    On retrouve ici un thème qui m’est cher : les élites (et parmi elles les enseignants), attaquent une réforme dont ils sentent bien, confusément ou plus nettement, qu’elle ne leur est pas favorable, qu’elle ne sert pas leurs intérêts personnels ("intérêts de classe", dirais-je si j’étais marxiste). Tout ce qui va dans le sens d’une plus grande égalité des élèves (au delà de l’hypocrite égalité « des chances ») est battu en brèche par ceux à qui elle risque à terme de porter ombrage. La question des rythmes scolaires est donc - aussi - un des multiples aspects d’une difficulté récurrente de l’institution scolaire : celle de la défense, sans doute inconsciente, d’avantages de situation, dans le grand jeu de la reproduction intellectuelle et sociale. En d’autres termes, pourquoi changer ce qui nous a réussi, et/ou réussira à nos enfants ?

    #éducation #école #réforme_rythmes_scolaires #enseignants #inégalités

  • Vidéosurveillance pour contrer la violence dans les écoles | Gabrielle Duchaine | Éducation
    http://www.lapresse.ca/actualites/education/201309/23/01-4692426-videosurveillance-pour-contrer-la-violence-dans-les-ecoles.php

    Aux États-Unis, où 70% des établissements scolaires sont munis de caméras, l’Association nationale des psychologues scolaires américains estime « qu’il n’y a aucune preuve claire que leur utilisation est efficace pour prévenir la violence ». Selon leurs études, les caméras ne feraient que déplacer les comportements délinquants ailleurs. Pire, elles pourraient encourager la violence à grande échelle, comme dans le cas du tueur de Virginia Tech, qui avait envoyé des images de son crime aux stations de télévision.

    #vidéosurveillance #surveillance #arnaque

  • La violence de l’école (Alain Dupre)
    http://www.cqma.info/article162.html

    Ce descriptif peut paraître caricatural mais il est
    – pour partie le produit de l’histoire de l’institution et donc il est écrit dans les textes officiels, principalement le règlement scolaire départemental
    – pour partie la somme des habitudes auxquelles personne ne réfléchit plus (on a toujours fait comme cela)

    Enfin pour une dernière part il est le fruit des décisions de l’enseignant, la manifestation de son style pédagogique.
    Sur les deux derniers points, les enseignants peuvent intervenir à l’occasion des conseils de maîtres, de cycle, lors de l’élaboration du projet d’école ou de classe, au moment de la détermination des modalités de travail ou d’évaluation, quand il s’agit de décider quand et comment les parents seront informés des activités et des résultats scolaires.
    Cela impose une remise en question, une réflexion sincère sur sa pratique pour s’interroger sur les conséquences de telle ou telle pratique auprès des personnes que sont les enfants.
    Il ne s’agit pas de justifier certains comportements inadmissibles d’élèves agressifs ou violents, seulement de comprendre pourquoi ils peuvent survenir, à la suite de quel enchaînement logique des élèves vont exploser quand le poids du contraignant est trop fort pour eux.
    L’enseignant n’est pas coupable mais responsable du décor et du scénario que l’élève vit à l’école, il n’y a donc que lui qui puisse le modifier.

    #éducation #école #institution #élèves #enseignants #violence

  • Ça bosse combien, un instit ? (Linsay)
    http://www.ipernity.com/blog/linsay/535529

    Bref, j’ai fait le compte. Sur le total de l’année, j’ai donc travaillé 2 125 heures. Ce qui ne vous éclaire pas des masses, j’en conviens. J’ai donc ôté les 5 semaines de congés de Monsieur-tout-le-monde, et divisé par les 47 semaines restantes. Ce qui me fait un total de 45 heures par semaine (un poil plus, mais je vous fais grâce des chiffres après la virgule).
    Voilà, maintenant je le sais : j’ai travaillé en moyenne 45 heures par semaine, en comptant mes soi-disant vacances. Ce qui, vous vous en doutez, fait qu’il y a eu souvent des semaines de classe où j’en faisais plus de 50.

    NB : J’ai fait le même calcul, il y a 3 ans, et suis arrivé à des chiffres similaires.

    #éducation #enseignants #conditions_de_travail #témoignage #fonctionnaire

  • « Certains enseignants ont des idées fausses sur la laïcité » (Jean Baubérot, LePoint.fr)
    http://www.lepoint.fr/societe/jean-bauberot-certains-enseignants-ont-des-idees-fausses-sur-la-laicite-09-0

    Par ailleurs, il me semble que les professeurs eux-mêmes ne sont pas toujours très au clair sur le sujet. Je me suis rendu compte, lors d’interventions dans les établissements, que nombreux étaient ceux qui avaient sur la laïcité des idées fausses ou qui manquaient de connaissances. On va, par exemple, répéter indéfiniment que l’école est laïque, gratuite et obligatoire... sans préciser que c’est l’instruction seule qui est obligatoire ni évoquer l’enseignement privé catholique subventionné par l’État ou les cours de religion dans les écoles d’Alsace et de Moselle.
    […]
    Il faut commencer par faire des manuels sérieux, qui ne comportent pas d’erreurs, et, en effet, former les professeurs afin qu’ils puissent, dans un second temps, parler avec les élèves et conduire des débats. Il y a quelques années, deux enseignants de philosophie m’ont dit que, lorsqu’ils avaient parlé de Darwin en classe, des élèves s’étaient insurgés et avaient sorti le Coran. Or, en leur parlant, je me suis aperçu non seulement que leur savoir sur la théorie de l’évolution était complètement dépassé, ce que je peux comprendre, mais que la nature de leurs propos était complètement dogmatique. Eux-mêmes ne faisaient pas la distinction entre dogmatisme et savoir.

    #éducation #enseignants #laïcité #morale_laïque

  • Burnout chez les enseignants. Recherches actuelles. (Anne Andrist)
    http://innovatices.wordpress.com/2013/07/28/burnout-chez-les-enseignants-recherches-actuelles

    Trois dimensions caractérisent le #burnout :
    1) le sentiment d’épuisement professionnel : l’enseignant a le sentiment d’avoir épuisé toute son énergie et de ne plus pouvoir « donner » sur le plan relationnel
    2) une tendance à la déshumanisation de la relation : l’enseignant se représente l’élève de manière dépersonnalisée, a une vision négative de l’élève, des parents et collègues. Froideur, cynisme mise à distance conduisent la relation.
    3) une diminution de l’accomplissement personnel : l‘enseignant n’exerce plus avec un sentiment de réussite, le principal ressenti est l’échec d’un point de vue professionnel.
    […]
    Ces chercheurs proposent une approche qui porte sur la prévention des violences institutionnelles relativement au burnout des professionnels par le développement de compétences #métaémotionnelles.
    La capacité à réfléchir sur ses émotions et celles d’autrui en contexte professionnel afin de les réguler leur semble la meilleure voie.
    Cette réflexion permettrait le maintien d’une attitude éthique chez les professionnels de l’institution.

    La solution serait alors la mise en place de « groupes d’analyse de la pratique : la mise en place de séances de supervision régulières, et/ou d’intervisions cadrées, animées par une personne extérieure à l’institution est primordiale, et ce afin d’éviter le contrôle institutionnel ». Des groupes de paroles et d’analyses, fondés sur « la coopération, la co-construction entre professionnels » permettraient la mise en œuvre effective d’un « soutien social, c’est-à-dire le réseau d’aide qu’une personne peut solliciter lorsqu’elle est confrontée à des situations professionnelles problématiques » dispensant « soutien émotionnel » et « soutien instrumental ».

    #éducation #enseignants #institution #violences

  • Stress enseignant : comment bien décompresser cet été
    http://www.vousnousils.fr/2013/07/26/stress-enseignant-comment-bien-decompresser-cet-ete-549644

    Je pré­co­nise donc de tra­vailler durant l’été sur la pen­sée posi­tive. La pre­mière chose pour aller mieux c’est de renouer avec son corps. Pour le res­sen­tir, je conseille de faire du sport, de la marche, de la relaxa­tion ou de la sophro­lo­gie. Il faut veiller à faire plai­sir aux cinq sens : écou­ter la nature, la musique que l’on aime, bien man­ger, renouer le contact avec ses amis, rede­ve­nir insou­ciant. Le plai­sir intel­lec­tuel peut être recher­ché, à condi­tion de décon­nec­ter avec son métier : il ne faut sur­tout pas lire en se disant que ça pourra ser­vir pour l’année pro­chaine ! Sinon on reste condi­tionné dans son tra­vail et la cou­pure n’a pas lieu. Pendant les vacances, les ensei­gnants doivent renouer fer­me­ment avec l’instant présent.
    […] il suf­fit, par exemple, de s’installer dans un endroit calme, de prendre une grande ins­pi­ra­tion en fer­mant les yeux puis d’expirer pro­gres­si­ve­ment comme si l’on souf­flait dans une paille. A la fin de cette expi­ra­tion, on ouvre les yeux et on revient à une res­pi­ra­tion nor­male en obser­vant son envi­ron­ne­ment immé­diat comme si on le voyait pour la pre­mière fois.

    #éducation #enseignants #vacances

  • Arrêté du 1er juillet 2013 relatif au référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation (Legifrance)
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027721614

    Compétences communes à tous les professeurs et personnels d’éducation
    1. Faire partager les valeurs de la République
    2. Inscrire son action dans le cadre des principes fondamentaux
    du système éducatif et dans le cadre réglementaire de l’école
    3. Connaître les élèves et les processus d’apprentissage
    4. Prendre en compte la diversité des élèves
    5. Accompagner les élèves dans leur parcours de formation
    6. Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques
    7. Maîtriser la langue française à des fins de communication
    8. Utiliser une langue vivante étrangère dans les situations exigées par son métier
    9. Intégrer les éléments de la culture numérique nécessaires à l’exercice de son métier
    10. Coopérer au sein d’une équipe
    11. Contribuer à l’action de la communauté éducative
    12. Coopérer avec les parents d’élèves
    13. Coopérer avec les partenaires de l’école
    14. S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel

    Compétences communes à tous les professeurs
    P1. Maîtriser les savoirs disciplinaires et leur didactique
    P2. Maîtriser la langue française dans le cadre de son enseignement
    P3. Construire, mettre en œuvre et animer des situations d’enseignement et d’apprentissage prenant en compte la diversité des élèves
    P4. Organiser et assurer un mode de fonctionnement du groupe favorisant l’apprentissage et la socialisation des élèves
    P5. Evaluer les progrès et les acquisitions des élèves

    #éducation #institution #enseignants #textes_officiels

  • #Pierre_Bourdieu et #Jean-Claude_Passeron auteurs d’un livre ( les héritiers ) qui a fait date dans l’histoire de la sociologie s’entretiennent sur le sens et l’objet de la sociologie
    https://www.youtube.com/watch?v=3PISYZCFP58


    http://www.scienceshumaines.com/les-heritiers_fr_12988.html

    #Les_Héritiers a fait l’effet d’un véritable pavé dans la mare, en dévoilant les #mécanismes d’un fait #empirique que tout le monde constatait plus ou moins secrètement : à l’#école, les bons #élèves se recrutaient dans les milieux aisés et #cultivés (l’un allant souvent avec l’autre), alors que les enfants d’ouvriers attestaient de parcours scolaires médiocres. À l’#université ne se retrouvaient plus guère alors que les enfants de la #bourgeoisie. Pour les auteurs, c’est aux facteurs culturels, davantage qu’économiques, qu’il fallait imputer ce constat. Les enfants de cadres et de professions libérales bénéficient d’un capital culturel (conversations, #bibliothèques, fréquentation des #musées, voyages...) fourni par l’environnement familial dans lequel la culture est acquise « comme par osmose ». Or l’école légitime précisément ce type de culture qui « présuppose implicitement un corps de savoirs, savoir-faire et surtout de savoir-dire qui constitue le #patrimoine des #classes cultivées ». Pour les enfants de milieux #populaires, par contre, l’acquisition de la culture scolaire nécessite une véritable #acculturation, les apprentissages sont vécus comme des artifices, éloignés de toute #réalité concrète. Ce que les #enseignants considèrent alors comme une absence de dons de leur part n’est souvent que le résultat d’une #socialisation différente. D’où la violence symbolique d’une #institution (l’école) qui, au final, redouble les #inégalités sociales en pérennisant une véritable aristocratie scolaire (qui peut ainsi s’autoreproduire ; le thème sera développé en 1970 par les mêmes auteurs dans La #Reproduction), et en participant aussi à la fabrication de l’échec scolaire.

    #Sociologie #Sciences-sociales #Objet #Réalité #langage #Epistémologie #Positivisme #Communication #Sociologue #Capital_culturel #Ordre_social #Habitus #Livre #Vidéo

  • Non, chers parents d’élèves, vous ne m’emmerdez pas !
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/853174-non-chers-parents-d-eleves-vous-ne-m-emmerdez-pas.html

    Savez-vous, chère collègue, que dans nombre d’établissements de la maternelle au lycée, des enseignants voudraient se plaindre comme vous de l’hyper présence des parents dans la scolarité, voire dans la vie de leurs enfants ?
    Savez-vous combien nous sommes à espérer avoir plus de trois parents à une rencontre parents-profs ? À espérer voir une connexion sur le cahier de textes en ligne, pendant le weekend ? À réclamer un rendez-vous ou au moins un appel avec un parent ?
    Savez-vous combien nous sommes à ne plus souhaiter de « bonnes vacances » à des élèves qui ne sont jamais partis en vacances, qui ne quitteront pas leur quartier ou leur village ?

    « Vos » parents d’élèves sont hyper-protecteurs ? Quelle chance ont vos élèves, quelle chance ont ces enfants ! Parce que s’il y a bien une chose qu’un enseignant sait, c’est que sans sa famille, l’enfant a peu de chances d’y arriver seul. C’est le triangle d’or de la réussite scolaire et sociale : élève-parent(s)-enseignant. Quand l’un des sommets est défaillant, le triangle s’écroule. […]

    Nous avons une charge qui implique chacun dans la société. C’est à nous que pendant 15 ans, chaque matin, le parent confie son enfant pour espérer lui donner le meilleur avenir possible.

    […]

    Expliquons, ouvrons, déployons patience, réflexion… et surtout RESPECT. C’est épuisant ? Oui. Mais c’est aussi tellement valorisant d’exercer un métier avec une telle responsabilité. J’en tire une grande fierté. Je sais à quoi je sers chaque jour. Même si ce n’est pas simple.

    Le « nous » que vous avez employé dans ce billet, que bon nombre de médias ont déjà relayé, « nous » fait mal. Nous qui ne pensons pas comme vous, c’est nous qui allons le prendre en pleine figure : « Alors comme ça on vous emmerde, nous les parents ? ».

    #éducation #parents #enseignants

    • Bien vu !
      Le billet initial sur rue89 me dérangeait, je comprend mieux pourquoi en lisant ceci. Oui bcp de parents voient l’éducation nationale comme un prestataire de service à qui ils externalisent l’éducation de leur enfant, et beaucoup de parents se comportent comme des clients infantiles et capricieux. C’est un fait l’instituteur n’est plus une icône sacrée de la république, tout comme la république n’a plus rien de sacré dans le monde individualiste du client-roi actuel. C’est vrai, et c’est pas pour autant qu’il faut jouer les #chouineurs à son tour. Oui, il faut éduquer les enfants ET leurs parents, oui, c’est épuisant, mais c’est aussi la noblesse de cette mission et de ce métier..
      Voilà typiquement à quoi peut mener une organisation sans #management humain, dans l’EN comme dans d’autres secteurs de la fonction publique. Quel que soit son salaire et les attraits du métier, quand on perd le sens de sa mission, quand on ne voit plus la noblesse de son métier, on souffre au boulot, on subit, on se plaint, et on s’enfonce..

    • Le billet original suintait l’aigreur, la réaction et l’approche « pédagogique » hyper-traditionnelle. Lecture énervante à la fin de laquelle on avait surtout envie de conseiller à l’auteure une reconversion professionnelle le plus tôt possible pour le bien de tou(te)s.
      Ce type de témoignage pose aussi la question du travail éditorial (!?) de la rédaction de Rue89. Un média en ligne doit-il publier n’importe quelle poussée de bile sous forme de « témoignage ». Une telle tribune donne une résonance et une portée à des propos sans pensée. Et c’est dommageable pour tout le monde…

    • L’école reste avec la justice, l’armée et la police l’un des principaux bastions de l’ordre capitaliste à abattre . Qu’ils s’y étripent, s’y pendent, s’y indignent ou mieux encore, s’en aillent, le progrès l’exige.

    • J’interviens assez peu dans le processus scolaire pour deux raisons :
      la première, c’est que j’ai confiance dans le personnel éducatif, mais c’est facile, vu que dans le bled, tout le monde se connait et que nos instits sont très bien cotées.
      la seconde, c’est que la participation aux parents d’élèves pendant 2 ans m’a dégoûtée à vie de ce genre de démarche. Là où je pensais trouver un organe collectif de facilitation de la vie scolaire, j’ai trouvé des trajectoires hyper-individualistes de valorisation de sa progéniture.

      Cela dit, je prends généralement le temps de discuter une fois par trimestre avec la maîtresse, laquelle m’a expliqué qu’en fait, le problème, c’est qu’elle voit toujours trop les parents des bons élèves et pas assez ceux des enfants qui sont à la peine.

    • Dire merde aux parents, c’est dire merde à l’école
      http://www.rue89.com/2013/05/09/dire-merde-parents-cest-dire-merde-a-lecole-242187

      On le prendra comme on veut, et Lulu C. aura beau s’en désoler ou s’en énerver, enseigner à nos élèves, c’est aussi tenter de faire équipe avec les parents pour donner du sens à ce qui est enseigné, et amener leur enfant vers la curiosité, la connaissance, l’envie de comprendre le monde dans sa complexité et d’y participer. Le savoir et les règles de vie enseignés à l’école n’ont de sens que mis en relation avec ce que l’enfant vit au dehors.
      […]
      Cette « ingérence pédagogique » dénoncée par Lulu C., on peut la lire plutôt comme la frustration de ne pas parvenir à aider son enfant dans la réalisation des tâches scolaires, avec l’angoisse qui y est forcément associée.
      […]
      Leur enfant s’ennuie, disent des parents à Lulu C.. C’est bon à savoir, peut-être pourrait-elle discuter avec lui, varier sa pédagogie, lui trouver une façon de s’intéresser au cours ? Parce que décider de ne pas entendre cette parole-là c’est aussi se priver de la possibilité de réparer un peu de ce qui dysfonctionne dans la classe.
      […]
      Publié sur un site très fréquenté, un témoignage qui oppose de manière aussi caricaturale deux acteurs essentiels du système éducatif n’améliorera pas l’ambiance au sein des établissements scolaires, ni n’incitera les parents à « cesser de nous casser les pieds ». Il semble plutôt de nature à construire une « société de la défiance » […]. Car ce témoignage, dans sa forme plus que dans son contenu, construit une image d’Epinal du prof à laquelle les parents ne peuvent que s’opposer avec une violence au moins égale.
      […]
      Par ce billet, nous ne souhaitons pas nous poser en donneurs de leçon, ni dispenser des conseils qui ne fonctionneraient que dans le monde merveilleux d’une école fantasmée. Nous souhaitons seulement rappeler une éthique de l’enseignant, quelques principes essentiels qu’il convient de continuer à respecter contre vents et marées, malgré la fatigue d’un métier qui est, nous en convenons, un métier souvent difficile.

    • On peut décider de voir l’école comme une boite noire bourdieusienne, en observant ce qui y entre et ce qui en sort. De ce point de vue-là, il s’agit effectivement d’une entreprise de formatage et de tri des enfants. Ceux qui se soumettront aux règles internes sortiront avec des trajectoires d’intégration dans le corps social. Les autres seront éjectés ou devront s’agglutiner autour des quelques strapontins que l’on voudra bien leur concéder.

      Du coup, on peut voir l’école comme une formalité sociale, de la même manière qu’à une époque, il convenait de se montrer à la messe le dimanche pour que le corps social nous foute la paix le reste de la semaine. Une sorte de mal nécessaire dont on doit intégrer les règles et les finalités pour s’en servir au mieux de ses objectifs réels.

    • Parents et enseignants : loin des caricatures grossières
      http://www.rue89.com/2013/05/13/parents-enseignants-loin-caricatures-grossieres-242280

      D’une part, dans beaucoup de lieux, et notamment dans les zones les plus en difficulté, les parents sont trop éloignés de l’école. Alors que les discussions sont nécessaires, les contacts y sont rares, ce qui ne favorise guère la réussite des enfants.
      D’autre part, s’il existe certes des parents consuméristes – au même titre qu’il existe des enseignants renfermés, qui se vivent comme exerçant dans une citadelle assiégée –, aucune généralisation n’est possible. « Les » parents comme « les » enseignants, ça n’existe pas !
      […]
      Les enseignants doivent accepter (et beaucoup d’entre eux le font, sans problème) que les parents viennent les voir, leur posent des questions, quitte à les bousculer parfois dans leurs habitudes, quitte à ce que le dialogue dissipe peu à peu les malentendus et permette une meilleure compréhension dans l’écoute de la logique de chacun. Cela fait partie de leur mission.
      Les parents ne viennent pas, la plupart du temps, à l’école pour « emmerder » l’enseignant, mais bien pour le bien et la réussite de leur enfant. D’ailleurs, les relations que les parents entretiennent avec les enseignants ne sont pas – bizarrement – de même nature que les relations qu’ils peuvent entretenir avec leur garagiste et leur coiffeur.
      Ils leur confient leurs enfants tous les matins, pendant plus d’une dizaine d’années consécutives. Un enfant n’est pas une voiture ou une coupe de cheveux.

  • Fini le #français à l’école pour les petits espagnols ?
    http://fr.myeurop.info/2013/04/15/fini-le-francais-a-l-ecole-pour-les-petits-espagnols-7733

    Christelle Granja

    Dans la région de Valence, l’enseignement du français est délaissé au profit de l’anglais. C’est la première cible des réductions et réorganisations d’effectifs annoncées par le ministère de l’Education. Repéré sur El Pais.

    Les jeunes espagnols auront-ils pour longtemps encore la (...)

    #REVUE_DU_WEB #crise #éducation #enseignants #francophonie #suppression_de_postes

  • Dix conseils pour bien gérer les relations parents-enseignants (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/11/08112012Article634879558935759373.aspx

    Nous sommes aujourd’hui dans une situation où aucun parent n’est assuré que son enfant vivra dans le futur mieux que lui. C’est une rupture profonde avec ce qui a existé depuis deux siècles où la notion mythifiée, fantasmée, de l’ascension sociale a été un moteur puissant de l’espoir dans le futur. Hier, on pouvait investir sur l’enfant, se projeter dans le futur en pensant que ses enfants allaient vivre toujours mieux que leurs parents.

    Cette perspective était un élément fondateur d’un projet collectif, d’une confiance dans l’école. L’école n’apparaît plus comme l’élément structurant d’un futur réussi quand ceux qui sont exclus précocement comme ceux qui ont mené leurs études jusqu’au bout se trouvent discriminés dans l’accès à l’emploi.

    Les parents sont souvent plus désemparés que démissionnaires. […]

    Nous sommes passés :
    – d’une société fondée sur des PROMESSES matérielles dans lesquelles l’école jouait un rôle clé en délivrant des diplômes reconnus sur le marché du travail
    – à une société pleine de MENACES matérielles où l’école joue souvent le rôle de bouc-émissaire.

    […] Depuis plus d’une génération, l’école apparaît en crise permanente de plus en plus incompréhensible. Qu’on se rappelle que depuis l’année 1974, il n’y a pas eu une année dans le système scolaire français où il n’y ait pas eu un ou deux niveaux connaissant une réforme des structures ou des programmes.
    […] Trop souvent, encore, c’est aux familles de tenter de décrypter les changements... Si les familles et notamment celles les plus éloignées de l’école ne sont pas accompagnées dans leur découverte du système scolaire actuel, il y a véritablement un risque que ces populations rejettent une école qu’elles ne comprennent pas et soient sensibles à toutes les campagnes visant à disqualifier l’école publique.

    1) Comment combattre et vaincre les peurs réciproques ?
    2) Comment gérer l’accueil des parents d’élèves ?
    3) Comment construire des relations de confiance entre parents et enseignants ?
    4) Comment aborder les différentes rencontres avec les familles ?
    5) Le jeune doit-il être présent lors des réunions parents-enseignants ?
    6) Comment se donner les moyens de réussir les réunions parents-enseignants ?
    7) Comment accueillir les parents non-francophones ?
    8) Comment permettre aux parents d’épauler, d’aider leurs enfants ?
    9) Comment annoncer une nouvelle « difficile » aux parents ?
    10) Comment montrer aux parents qu’il doit exister un « jardin secret » partagé dans la classe entre les enseignants et les élèves et que tout ne peut être dit aux familles ?

    #éducation #parents #enseignants

  • 380 000 Professeurs des Écoles souhaitent aussi réussir la Refondation de l’école (Résistance pédagogique)
    http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/lire-article-252147-9801799-m__le_ministre__380_000

    Un énorme malentendu est en train de s’installer entre les 380 000 professeurs des écoles de ce pays, vous, Monsieur le ministre, et l’ensemble de la société. Il n’est pas trop tard pour inverser une tendance inquiétante pour tous.
    […]
    Pour retrouver la confiance et la sérénité nécessaires à un tel projet, nous vous demandons, Monsieur le ministre, de mobiliser d’urgence les marges de manœuvre disponibles en décidant immédiatement :
    1 – le gel des heures dites d’ « Aide Personnalisée » ainsi que de toutes les heures d’ « Animations pédagogiques » afin de donner, sur ces heures, du temps de travail et de réflexion à tous les enseignants et à toutes les équipes scolaires autour de cette Refondation.
    2 – la suspension immédiate de toutes les inspections menées par les « IEN » (Inspecteurs de l’Éducation Nationale) afin d’utiliser les heures récupérées jusqu’en juillet prochain pour mobiliser pleinement ces inspecteurs dans leur rôle d’accompagnement positif des enseignants autour de la réussite de la Refondation.
    3 – l’annonce dès maintenant de la suspension des programmes de 2008 pour la rentrée 2013 et la possibilité de se baser à nouveau sur les programmes de 2002 unanimement jugés plus intelligents que les programmes sans ambition, démagogiques et inefficaces qui nous ont été imposés brutalement et sans concertation par le précédent gouvernement (en attendant de nouveaux programmes).
    4 – que ces travaux pour la refondation menés par les enseignants et les IEN dès maintenant et jusqu’à la rentrée 2013-14, servent de base à l’organisation d’États Généraux de l’École associant largement enseignants, partenaires de l’école et représentants de la société. […]

    […] Le personnel de terrain est usé par les abus de vos prédécesseurs : le danger du repli, du renforcement des conservatismes est présent, vous le savez bien. Rien ne serait pire que de s’enfermer dans ce jeu de dupes.

    #éducation #école #réformes #enseignants

  • Quelle conception de l’acte d’apprendre avez-vous ? (Sylvain Connac)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/12/18122012_SConnac_extrait.aspx

    Consigne : chacune des onze questions suivantes interroge un domaine relatif à l’acte d’apprendre dans le cadre scolaire. Comme nous sommes, la plupart du temps, face à un écart entre ce que nous faisons réellement (F) et ce que nous espérons ou disons (D) de nos pratiques d’enseignement, il suffira, pour chaque item, de cocher la ou les réponses qui nous correspondent le mieux. Un tableau d’analyse permettra (peut-être) d’en savoir alors un peu plus sur ce que nous entendons par « apprendre à l’école »...

    #éducation #enseignants #apprentissage

  • « L’école entre bonheur et ras-le-bol » : résultats de l’enquête et synthèse (ASL)
    http://www.autonome-solidarite.fr/articles/enquete-victimation-premier-degre

    D’une façon globale, cette étude révèle des problèmes fréquents de « comportements » des élèves, et fait état d’un sentiment de mutation et de perte de sens du métier. […]
    Les inquiétudes et propositions d’amélioration de la part des personnels
    […] Le sentiment d’un mépris social quant à la fonction, une perte de respect social et un besoin de reconnaissance sont plus cités que les revendications de moyens.
    – Un sentiment d’une perte de sens, de déchéance sociale et de mutation globale du métier […]
    – Un malaise sociétal profond […]
    – Une revendication claire en termes de moyens […]
    Propositions et recommandations des auteurs du rapport
    Les personnels du 1er degré vivent encore pour beaucoup un bonheur pédagogique, surtout au contact de leurs élèves. […]
    – Libérer du temps pour libérer la vie d’équipe et la communication avec les familles […]
    – Mieux former les personnels à leur métier […]
    – Adapter le rôle et la formation des personnels spécialisés […]
    – Tendre vers un autre modèle pour les relations humaines […]

    #éducation #enseignant #élève #violence #institution #réforme