• Bêtises de la sucrerie de Cambrai La Brique - Lille

      Le 3ème groupe mondial sucrier, Tereos, s’enorgueillit depuis le début du confinement de produire des litres de gel hydro-alcoolique ; aux héros industriels, la patrie reconnaissante.

      Le communiqué de presse de l’entreprise en date du 23 avril 2020 s’ouvre ainsi : « Pour des causes restant encore à déterminer, un incident est survenu le 10 avril sur un bassin de la sucrerie Tereos d’Escaudœuvres en France » . L’incident ?

      Un simple écoulement de boues issues de la transformation des betteraves sucrières. 100 000 mètres cubes de produits organiques en décomposition se sont déversés dans l’Escaut depuis la sucrerie situé à proximité de Cambrais.

      Si ce leader sucrier porte fièrement sa devise « voir loin, rester proche » , la faune et les végétaux qui vivaient le long de l’Escaut subissent les conséquences de l’incident jusqu’en Flandre à plus de 130 kilomètres de l’usine. Ce 23 avril, le journal flamand, De standaard rapportait les propos de Patrick Meire, biologiste à l’université d’Anvers : « sur tout son tracé français et wallon, le fleuve est ‘mort’ ; tout l’oxygène a été aspiré ». « Si tout est mort, il faudra du temps avant que la vie ne revienne. »

      Mais l’entreprise assure qu’à ce stade « Il est encore trop tôt pour établir de quelconques liens de causalité. Tereos, en tant qu’entreprise citoyenne , assumera sa responsabilité si elle venait à être établie. »

      Pour des causes déterminées, le poisson d’avril a le goût d’une marée noire sucrière.

      #Sucre #pollution #Tereos ex #Béhin_Say #Escaut #poisson_d_Avril #France

  • #canal_Seine-Nord - Tournai - Belgique « Pas touche au pont des Trous" : Rudy Demotte (PS) veut attendre les Français » RTBF - D.Vdb. - 11 Septembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_pas-touche-au-pont-des-trous-rudy-demotte-veut-attendre-les-francais?id=

    « Sans un signal positif du gouvernement français dans l’agenda budgétaire européen sur le canal Seine Nord, ce sera pas touche au pont des Trous. » La petite phrase a été lâchée par Rudy Demotte (PS) lors de l’assemblée générale de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai. Le bourgmestre en titre de Tournai donne un sacré coup de frein au projet de démolition des arches centrales du pont médiéval. Un projet qui s’inscrit dans la mise à grand gabarit de l’Escaut, et pour lequel le conseil communal avait introduit une demande de permis l’an dernier.


    Cette décision de Rudy Demotte (PS) est motivée par les tergiversations françaises sur la construction du canal Seine-Nord. Sans ce canal qui doit relier la région parisienne à la Belgique, les travaux entrepris à Tournai sont inutiles. « Et pas question de détruire un emblème de la Ville de Tournai, sans garanties de la France », insiste Rudy Demotte.
    En attendant, les travaux d’élargissement de l’Escaut à hauteur du quai Saint-Brice, en plein centre-ville, vont se poursuivre. Des travaux inutiles alors ? « Pas du tout, répond le bourgmestre. Ces travaux permettront le passage des grosses péniches lorsque la mise à gabarit se fera. Nous n’aurons alors plus qu’un élément sur lequel agir : le pont des Trous. »
    Marie-Christine Marghem, échevine empêchée MR de la majorité tournaisienne avait, elle, récemment déclaré que ces travaux n’avaient aucun sens sans que la question du Seine-Nord soit tranchée. A un an des communales, le sujet apparaît très sensible à Tournai.

    Bonne nouvelle, le Pont des Trous ne sera pas détruit par ce projet européen !
    Mauvaise nouvelle. Les travaux du canal seine-nord continuent en belgique, ce n’est donc que partie remise pour le pont.
    Les politiciens Belges sont aussi délirant que les politiciens Français pour faire des #travaux_inutiles et trés couteux.

    Le canal_Seine-Nord est destiné à faire baisser le trafic du port du #Havre au profit de #Rotterdam.
    Par ailleurs, les travaux d’élargissement de l’#Escaut à Tournai ne changeront rien au gabarit des péniches traversant la ville.
    Les péniches Belges de 3000 tonnes traversent déja la ville. Les travaux n’ont qu’un seul but, permettre aux péniches Allemandes et Néerlandaises de 3000 T, trop larges de passer.

    Pour rappel, c’est à Tournai qu’est né Clovis, le 1 er roi de France.