• La Tribune : Amazon abandonne ses magasins sans caisse... en réalité gérés par des travailleurs indiens à distance Marine Protais

    Le géant du e-commerce, qui opère également des magasins physiques, renonce à sa technologie Just Walk Out dans ses supermarchés Amazon Fresh aux États-Unis. Ce système permet à ses clients de faire leurs emplettes sans passer par l’étape de la caisse. Mais il nécessite des caméras, des capteurs et surtout le travail de 1.000 travailleurs indiens, donnant l’illusion de l’automatisation.


    Pour faire ses courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre ses produits et de sortir. (Crédits : Amazon)

    En 2016, on les annonçait comme le futur du commerce. Plus besoin de caissiers, ni de vigiles, ni même de sortir votre portefeuille. Pour faire vos courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre vos produits et de sortir. Le montant de vos achats était calculé à la sortie du magasin grâce à un système mêlant caméras et capteurs décrit comme automatique, puis directement débité sur votre carte bancaire.

    Mais nous voici en 2024, et le géant du e-commerce, diversifié dans les magasins physiques, abandonne en partie cette technologie, nous apprend le média américain The Information https://www.theinformation.com/articles/amazons-grocery-stores-to-drop-just-walk-out-checkout-tech . Elle sera supprimée des 27 magasins « Amazon Fresh » américains (des supermarchés où l’on trouve des produits frais), où elle était installée. En guise de remplacement, ces magasins seront équipés de caddies « intelligents », capables de scanner automatiquement les produits, rapporte le média d’investigation américain. L’information a ensuite été confirmée auprès d’AP https://apnews.com/article/amazon-fresh-just-walk-out-bb36bb24803bd56747c6f99814224265 par un porte-parole de l’entreprise. Le système Just Walk Out restera pour le moment dans les plus petites boutiques « Amazon Go », et chez la centaine de partenaires de la firme.

    L’illusion de l’automatisation
    Pour se passer de caissier sur place, le système « Just Walk Out » nécessite son lot de caméras et de capteurs, permettant de suivre le client en magasin, mais surtout d’humains, chargés de vérifier à distance les achats des clients via les caméras. The Information rapporte que plus de 1.000 personnes en Inde sont chargées de ce travail.

    En plus de cette automatisation illusoire, le système « Just Walk Out » faisait depuis quelques années l’objet de critiques. Les clients se plaignent de tickets de caisse reçus des heures après leurs achats, ou de commandes mal gérées par le système. En 2023, la firme avait d’ailleurs annoncé une réorganisation de ses magasins, pour rendre les technologies moins visibles et l’ambiance moins froide. Et le rythme d’ouvertures des enseignes avait été revu à la baisse.

    Par ailleurs, la technologie soulève des questions quant à la protection de la vie privée. Fin 2023, plusieurs consommateurs ont lancé une class action, accusant Amazon de collecter les données biométriques des clients, la forme de leur main et de leur visage ainsi que la tonalité de leur voix, via le système Just Walk Out sans demander leur consentement. Une pratique contraire à une loi de l’Illinois sur le traitement des données biométriques.

    Les entrepôts « automatisés » d’Amazon également surveillés par des travailleurs indiens
    Comme le note le chercheur Antonio Casilli, spécialiste du « travail du clic », cette histoire est banale. Sur X, il rappelle qu’en 2023, Time nous apprenait qu’Alexa, l’assistant virtuel de l’entreprise de Seattle, fonctionnait grâce à l’écoute de 30.000 travailleurs qui annotaient les conversations des utilisateurs pour améliorer les algorithmes gérant l’assistant.

    Et en 2022, The Verge rapportait que les entrepôts automatisés d’Amazon nécessitaient le travail de vigiles, à distance toujours, de travailleurs au Costa-Rica et en Inde, chargés de regarder les images des caméras plus de 40 heures par semaine pour 250 dollars par mois.

    #IA#intelligence_artificielle : #Fumisterie , #arnaque ou #escroquerie ? #amazon #caméras #capteurs #automatisation #technologie #travail #Entrepôts #algorithmes #Alexa

    Source : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/amazon-abandonne-ses-magasins-sans-caisse-en-realite-geres-par-des-travail

    • Amazon : pourquoi la tech autonome “Just Walk Out” passe à la trappe
      Confirmation sur le blog d’Olivier Dauvers, le web grande conso

      Amazon vient d’annoncer l’abandon de la technologie Just Walk Out dans ses magasins Fresh aux États-Unis (une cinquantaine d’unités dont la moitié sont équipés). Just Walk Out c’est la techno, totalement bluffante, de magasin autonome sans caisses que je vous ai montrée en vidéo dès 2020 (ici) ou encore à Washington et Los Angeles dans de vrais formats de supermarché Whole Foods (ici et là). 

      Des centaines de caméras dopées à l’IA au plafond couplées à des balances sur les étagères permettent de pister l’intégralité du parcours d’achat du client, lequel s’affranchit du passage en caisse. Bluffant (vraiment) je vous dis. 


      un de ces magasins où l’être humain est bani

      Appelons un chat un chat, pour Amazon, ce revirement est un aveu d’échec cuisant. Car la vente de ses technos est au cœur du modèle économique d’Amazon dans le retail physique. Si le groupe lui-même ne parvient pas à prouver la viabilité de Just Walk Out, quel concurrent irait l’acheter ?

      Ce qu’il faut retenir de cet abandon ? Que les technos de magasins autonomes ne sont, pour l’heure, déployables que sur de (très) petits formats bénéficiant d’un flux clients très élevé. Pour des raisons assez évidentes de Capex/m2… mais aussi de supervision humaine. Car, à date, l’IA seule n’est pas en mesure de gérer tous les scénarios de course (dont les tentatives de démarque), obligeant un visionnage de contrôle par l’humain (localisé dans des pays à bas salaire). 

      #techno #échec

      Source : https://www.olivierdauvers.fr/2024/04/04/amazon-pourquoi-la-tech-autonome-just-walk-out-passe-a-la-trappe

  • Plastic experts say recycling is a scam. Should we even do it anymore?

    Evidence shows fossil fuel companies pushed recycling instead of addressing our growing plastic problem

    When the #Center_for_Climate_Integrity released its report (https://climateintegrity.org/plastics-fraud) about plastic recycling, one might have expected the environmentalist non-profit to encourage the practice. Anyone raised in the late-20th and early-21st century knows that the term “recycle” is often synonymous with “environmentalist causes.”

    Yet the title of Center for Climate Integrity’s report — “The Fraud of Plastic Recycling” — reveals a very different point-of-view. What if plastic recycling in fact does little to help the environment, and instead serves the interests of the same Big Oil interest groups destroying Earth’s ecosystems?

    “Through new and existing research, ’The Fraud of Plastic Recycling’ shows how Big Oil and the plastics industry have deceptively promoted recycling as a solution to plastic waste management for more than 50 years, despite their long-standing knowledge that plastic recycling is not technically or economically viable at scale,” the authors of the report proclaim. “Now it’s time for accountability.”

    The Center for Climate Integrity is not alone in characterizing plastic recycling as a false crusade. Erica Cirino, communications manager at the Plastic Pollution Coalition and author of “Thicker Than Water: The Quest for Solutions to the Plastic Crisis,” pointed to data that clearly shows we do very little recycling anyway, despite the overwhelming emphasis on it.

    “In 2017, scientists estimated that just 9% of the 6.3 billion metric tons of plastics produced from about the 1950s (when plastics were first mass produced) up to 2015 had been recycled,” Cirino told Salon. “Plastic recycling rates vary widely from region to region around the world. In the U.S., plastic recycling rates are currently below 6 percent.”

    Yet even those numbers are deceptive, Cirino warned, as they incorrectly imply that at least the plastic which does get “recycled” is handled in ways that help the environment. “Unfortunately, it doesn’t matter where or how you set out your plastic for recycling collection, whether at the end of your driveway, at your local recycling center, or in a municipal recycling bin: Most plastic items collected as recycling are not actually recycled,” Cirino explained. “Surprisingly, plastic is not designed to be recycled — despite industries and governments telling the public that we should recycle plastic.”

    Instead the plastics that people think get “recycled” are often instead shipped from the Global North to the Global South, with waste haulers often dumping and openly burning plastic without regard to environmental laws, Cirino explained. People who live near the sites where these things happen face a lifetime of health risks, to say nothing of living in a degraded environment.

    “People who earn incomes by picking wastes make the least from cheap plastics, and because of constant exposure to plastics in their line of work face elevated risks of cancers, infectious diseases (which cling to plastics), respiratory problems and other serious health issues.” Even the plastics that do get reused somehow are less “recycled” than “downcycled,” as “manufacturers mix in a large portion of freshly made plastic or toxic additives to melted down plastic waste to restore some of its desirable properties.”

    If you want to understand why the general public mistakenly believes that plastic pollution significantly helps the environment, one must look at the same fossil fuel companies that caused the problem.

    “Many people in the Baby Boomer Generation and Generation X remember the ’crying Indian ad’ that was published in the 1970s,” Melissa Valliant, communications director for the nonprofit Beyond Plastics, told Salon by email. “It was an iconic ad of the time, created by Keep America Beautiful — a corporate front created in 1953 by powerful generators of plastic waste, like PepsiCo and Coca-Cola. This was really the start of a decades-long streak of multi-million dollar ad campaigns leveraged by the plastics industry to convince consumers that if they just were a little better at putting the right plastic in the right bin, the plastic pollution problem would disappear.”

    Simply put, the same companies that created the plastic pollution crisis are motivated to keep the public from believing that their product needs to be phased out. By claiming to care about the environment while presenting a false solution to the problem of plastic pollution — one that, conveniently, removes the onus of responsibility from the companies themselves — plastic manufacturers have been able to have their cake and eat it too.

    “The continued promotion of recycling, which is a proven failure, distracts from the real solutions,” John Hocevar, Greenpeace USA Oceans Campaign Director, told Salon by email. “Most people agree that we can no longer afford to produce trillions of items packaged in a material that will last for generations and that we will only use for a few minutes or seconds before being discarded. Plastic bottles and bags don’t typically get turned into bottles and bags, but the myth that they will is one of the biggest barriers to real solutions.”

    Indeed, a compelling question arises from the fact that the crusade to recycle plastic is more corporate propaganda than true Earth-saving measure: Should we recycle plastic at all?

    “No,” Cirino told Salon. “Even if plastic recycling rates were higher, recycling alone could never come close to solving the serious and wide-ranging health, justice, socio-economic, and environmental crises caused by industries’ continued plastic production and plastic pollution, which go hand in hand.” Cirino argued that, given how plastic production has grown exponentially and its pollution problems have likewise worsened, emphasizing recycling over meaningful solutions is at best irresponsible.

    “It’s clear recycling is not enough to solve the plastic pollution crisis,” Cirino concluded. “The fossil fuel industry, governments, and corporations really need to turn off the plastic tap, and the UN Plastics Treaty could be an opportunity to do so on a global level—if member states can come together and form a treaty with real ambition. Ultimately, our world must decide what it values: money or life.”

    Erin Simon, the vice president and head of plastic waste and business at the World Wildlife Fund (WWF), offered a different perspective.

    “Everyone has a role to play – and that includes the average consumer as well,” Simon wrote to Salon. “But individuals are often limited in what they can contribute because recycling infrastructure and availability is different in every community. For those who can recycle, they should understand what can and can’t go in their recycling bin by contacting their local waste manager. For those who currently can’t recycle at home or work, they should advocate for better access to recycling services by contacting local community leaders and local government officials. In addition to recycling, shifting to reusable products is another way for individuals to reduce personal waste.”

    Simon also advocates for multinational approaches, writing to Salon that the upcoming fourth (of five) negotiating session for a United Nations Global Treaty to End Plastic Pollution has promise.

    “A Global Treaty is a once-in-a-generation opportunity for governments, businesses, and communities to secure a future free from plastic pollution,” Simon explained. “As we approach the next round of negotiations in April 2024 in Canada, WWF will be advocating to ensure the final draft of the treaty is globally binding for all Member states, and provides a clear path to ban, phase out or reduce problematic single-use plastics. WWF is also calling for the treaty to include defined requirements for product design and innovation in plastic waste management systems, while also providing policies and incentives that allow businesses to transition to more sustainable and innovative options.”

    Hocevar also praised the Global Plastics Treaty as a possible solution to the pollution crisis.

    “The Global Plastics Treaty being negotiated right now is a huge opportunity to finally solve the plastics crisis,” Hocevar told Salon. “We need President Biden to ensure that the U.S. deals with the root cause and works to reduce plastic production and use. Without dramatically reducing plastic production, it will be impossible to end plastic pollution.”

    Chelsea Linsley, a staff attorney at the Center for Climate Integrity and one of the report co-authors, perhaps summed it up best.

    “The best and most effective solution to the plastic waste crisis is to reduce the amount of plastic produced in the first place, especially for unnecessary single-use plastics,” Linsley wrote to Salon. “The Break Free from Plastic Pollution Act is an example of legislation that could implement real solutions, such as reducing and banning non-recyclable or easily replaced single-use plastics and establishing programs to support reuse and refill efforts. However, for such measures to be successful, the plastics industry must not be allowed to perpetuate the myth that recycling is an equally effective solution.”

    https://www.salon.com/2024/02/23/plastic-experts-say-recycling-is-a-scam-should-we-even-do-it-anymore

    #recyclage #plastique #greenwashing #green-washing #rapport #arnaque #escroquerie
    via @freakonometrics

  • Les annonces préalables de l’#AFP quant au contenu de la résolution étasunienne étaient mensongères : il n’a jamais été question d’un « cessez-le-feu immédiat »

    La représentante de la Guyane à l’ONU explique l’#escroquerie étasunienne ;

    Explanation of position by Her Excellency Carolyn Rodrigues-Birkett, Permanent Representative of Guyana to the United Nations, delivered at the UNSC meeting on the situation in the Middle East, including the Palestinian question | Ministry of Foreign Affairs
    https://minfor.gov.gy/un-security-council/explanation-position-her-excellency-carolyn-rodrigues-birkett-permanent

    Guyana abstained on this draft resolution for a number of reasons which I will elaborate:

    First, contrary to media reports, this resolution does not call for an immediate ceasefire. Instead, we note that it “determines the imperative for a ceasefire” and calls for support for diplomatic efforts that are ongoing outside of the UN. While those efforts must be commended, given the responsibility and mandate of this Council, Guyana could not support a resolution that does not unequivocally call for an immediate ceasefire. Nearly 32,000 persons have been killed in Gaza since 7 October, the majority of whom are women and children. More than 74,000 have been maimed. Initial UN assessments have concluded that it would take years to clear the 23 million tons of rubble and unexploded weapons scattered across Gaza. The latest IPC report projects famine between now and May 2024. In summary, this man-made disaster cannot be halted without an immediate ceasefire, and it is this Council’s responsibility to unequivocally demand one, even as it acknowledges the efforts of Qatar, Egypt and the United States. 

    Second, the demand for a ceasefire should not be linked to or conditioned on the release of hostages. The taking of hostages is strictly prohibited under international law and their release must be unconditional. Guyana reiterates its call for the immediate and unconditional release of all hostages. Two wrongs cannot make a right and the Palestinian people should not be collectively punished and themselves held hostage for the crimes of others. 

    Third, in our view this text lacked attribution in a number of key areas. While the draft includes the condemnation of Hamas for the October 7th attacks and demands they immediately grant humanitarian access to the hostages, and rightfully so, there is no attribution or demands to the Israeli authorities for what is taking place in Gaza. 

    For example, who is responsible for 1.5 million Palestinians taking refuge in Rafah? And who has announced a planned military ground offensive there? To whom is the demand for compliance with obligations under international law regarding the protection of civilians and civilian objects, humanitarian access, and the protection of humanitarian relief and medical personnel, their assets and infrastructure applicable? Who has erected and maintained the existing barriers to the provision of humanitarian assistance at scale? Who is responsible for the forcible displacement of the civilian population in Gaza? Who is preventing the use of all available routes to and throughout the entire Gaza Strip? Who does not respect deconfliction and notification mechanisms? We know the answers to these questions. We have heard briefer after briefer both from the UN system and civil society describe the situation on the ground, explaining where the problems are and who is responsible for creating these problems. Why then were the relevant demands in the resolution not clearly addressed to the occupying power? Not even once was this done. 

    Indeed, if one were to read this resolution without background knowledge, it would be difficult to ascertain which party in this conflict is committing the atrocities in Gaza – atrocities which necessitated this draft resolution being put forward. In a resolution of 41 paragraphs, 2,036 words, the occupying power is mentioned once in the penultimate paragraph.

    Fourth, preambular paragraph 7 was of particular concern to Guyana. This Council is the organ with the Charter responsibility for addressing threats to peace, breaches of the peace and acts of aggression. How can we endorse the idea of “ongoing and future operations” in Gaza as long as measures are taken to “reduce significantly civilian harm?” This idea was rejected by several delegations during the course of the negotiations. In Guyana’s view, this is in direct contravention of the Council’s responsibility. It would set a dangerous precedent and make the Council complicit in the atrocities being committed in Gaza now and in the future. 

    Fifth and final, we took note of the four paragraphs treating with the mandate of the Senior Humanitarian and Reconstruction Coordinator for Gaza. While we applaud the Coordinator’s efforts, we are of the view that the scale of efforts that would be required in Gaza after the war would warrant a key role for UNRWA given its decades of experience in the Strip and its capacity vis-à-vis other agencies operating there. This Council has heard many times of the indispensability of UNRWA. It is the lifeline for Palestinians. We were, therefore, disappointed that the only mention of UNRWA in the draft pertained to the investigations into the allegations against a small number of its staff. Guyana, supported by several delegations, had requested an affirmation of UNRWA’s important mandate in the text but this was not taken onboard. 

    Mr. President,

    This Council still has an opportunity to take action to end the suffering of all parties. Civilians in Gaza need a respite. Palestinians need a respite. Israelis need a respite. Both need a respite from this continuous cycle of violence and pain. That is the real window of opportunity – the strong desire by the people of Palestine and Israel for peace. Guyana is prepared to work with other Council members to respond to their needs and legitimate aspirations, including the two-state solution. This must not be postponed.  

    I thank you.

  • Espagne : enquête sur un trafic de cadavres de migrants algériens

    Une vingtaine de personnes, dont des employés des pompes funèbres, des assistants légistes et du personnel de l’administration judiciaire, est visée par une enquête de la justice espagnole pour avoir participé à un vaste réseau de trafic de cadavres de migrants algériens. Ils faisaient payer les familles des victimes pour identifier les corps, en dehors de tout cadre légal.

    Au moins 20 personnes font l’objet d’une enquête dans les villes espagnoles de Murcie, Alicante, Almería et Madrid, et quatre ont été interpellées ce week-end pour appartenir à une organisation de trafic de cadavres de migrants, révèle le média La Verdad. Parmi ceux visés par la justice figurent des employés des pompes funèbres, des assistants légistes et du personnel de l’administration judiciaire affecté à l’Institut de médecine légale de Carthagène.

    Les membres de ce réseau sont accusés d’avoir demandé de l’argent, en dehors de tout cadre légal, à des familles d’exilés algériens à la recherche de leur proche disparu lors de la traversée de la Méditerranée.

    La manière de procéder était bien rodée : ils publiaient la photo d’un cadavre de migrant sur les réseaux sociaux afin d’appâter les familles sans nouvelles d’un frère, d’un fils, d’un mari ou d’un père. Ils leur facturaient ensuite différentes sommes, dont le montant n’a pas été divulgué, pour permettre d’identifier le corps et de le rapatrier au pays. Pour l’heure, on ne sait pas si l’identification était formelle et que le défunt était bien celui que les proches recherchaient ou s’ils ont falsifié des documents.

    Les quatre personnes interpellées ont été placées en détention provisoire par le tribunal de Carthagène. « Ces détenus font l’objet d’une enquête pour appartenance à une organisation criminelle, escroquerie, falsification de documents publics et délits contre le respect des défunts », précise la note de la justice transmise aux médias espagnols.
    Absence de protocoles clairs et homogènes

    En Espagne, il n’existe pas de protocoles clairs et homogènes pour procéder à la recherche des personnes disparues et à l’identification des personnes décédées sur la route de l’exil. Le manque d’informations et de règles favorise depuis des années le développement d’intermédiaires entre les autorités espagnoles et les familles des défunts.

    De plus, les proches font souvent face au silence des autorités espagnoles – et algériennes. « Malheureusement, les États ne respectent pas leur obligation de recherche lorsque les personnes disparues sont des migrants », affirme l’association Caminando Fronteras.

    Dans les morgues, les manières de gérer les cadavres et les familles diffèrent de l’une à l’autre. Dans celle « de Murcie, on a été bien reçu », expliquait l’an dernier à InfoMigrants Abdallah, à la recherche de son cousin disparu en mer en tentant de rejoindre l’Espagne depuis les côtes algériennes. « À Almeria, par contre, c’était plus compliqué. Il nous a fallu l’autorisation d’un commandant de gendarmerie pour vérifier qu’un cadavre qui correspondait aux caractéristiques physiques d’Oussama, et arrivé le jour supposé du naufrage, était bien celui de mon cousin. Malgré notre insistance auprès des autorités, nous ne l’avons jamais obtenue. C’était très dur pour nous. On nous a aussi interdit de voir les affaires personnelles retrouvés sur le corps. Alors qu’on a ce droit ».

    Les proches des exilés disparus peuvent faire appel à des associations, comme Caminando Fronteras, pour les aider dans leurs démarches et leur éviter de se faire escroquer par des personnes mal intentionnées.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/55761/espagne--enquete-sur-un-trafic-de-cadavres-de-migrants-algeriens

    #cadavres #trafic #trafic_de_cadavres #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #business #Espagne #Algérie #pompes_funèbres #enquête #migrants_algériens #identification #disparus #escroquerie #morgues

    • Los piratas de los muertos de las pateras: el negocio con los cuerpos de la inmigración irregular

      EL PAÍS revela el ‘modus operandi’ de una trama que se lucraba con la desesperación de familias argelinas y marroquíes.

      Las fotos que publicaba Francisco Clemente (https://elpais.com/masterdeperiodismo/2021-07-29/el-interprete-de-los-muertos.html) en sus redes sociales no pasaban inadvertidas para nadie. Durante años, este almeriense anónimo divulgó decenas de imágenes en las que podían verse cadáveres arrojados por el mar o cuerpos en la morgue dispuestos antes de la autopsia, todos muertos durante su viaje en patera hacia costas españolas. Muy pocas personas tienen acceso a ese material tan sensible, pero Clemente, no se sabe muy bien cómo, lo conseguía. Y se dio cuenta de que tenía en sus manos un valioso botín con el que hacer dinero. Un negocio que se lucraba con los muertos de la inmigración irregular.

      Este joven almeriense, de 27 años, cayó el pasado sábado detenido en una operación de la Guardia Civil acusado, entre otros delitos, de revelación de secretos y pertenencia a una organización criminal. EL PAÍS investiga los movimientos y conexiones de Clemente desde octubre de 2021 y revela, tras su detención, cómo operaban él y sus cómplices.

      Con esas fotografías de cadáveres y otro tipo de información privilegiada, Clemente dejó de ser tan anónimo y se convirtió en un referente para cientos de familias argelinas y marroquíes que habían perdido la pista de sus seres queridos al intentar emigrar a España. Madres, hermanos o primos que buscaban saber si sus seres queridos estaban vivos o muertos. Clemente creó a mediados de 2020 la cuenta Héroes del Mar en la red social X (antes Twitter) y en Facebook y, junto a su perfil personal, sumaba más de 150.000 seguidores a los que pedía donaciones. Hasta la prensa argelina le dedicaba artículos.
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      Condenados a una lápida sin nombre

      El joven, que se ganaba la vida vendiendo antiguallas por Wallapop, acabó montando un negocio haciendo de mediador entre las familias que buscaban a sus parientes desaparecidos o muertos, según fuentes policiales. No estaba solo, trabajaba en nombre del Centro Internacional para la Identificación de Migrantes Desaparecidos (CIPMID), una ONG de nombre rimbombante que, a diferencia de otras ONG más conocidas, no consta que reciba ninguna subvención o ayuda pública. Para algunas familias, Clemente fue la única fuente de información ante su pérdida y están agradecidos, aunque también dejó un reguero de familias que se sienten estafadas, según la docena de testimonios recogidos por EL PAÍS.

      Fran —como llaman a Francisco Clemente— al final cavó su propia tumba. Las mismas fotos con las que empezó todo encendieron las alarmas de la Guardia Civil que inició una investigación por la que ha acabado detenido junto a otras tres personas. Dos de los detenidos —el dueño de una funeraria y supuesto líder de la trama y el conductor del coche fúnebre de otra— permanecen en prisión sin fianza. A Fran, en libertad, se le ha retirado el pasaporte. Este diario ha intentado contactar con él, pero no ha obtenido respuesta.

      Los agentes han señalado a al menos una veintena de sospechosos, entre ellos, varios dueños de funerarias, auxiliares forenses y funcionarios del Instituto de Medicina Legal de Cartagena. Según se desprende de la investigación, Fran es sospechoso de integrar una especie de cártel que se disputaba los cadáveres de los inmigrantes. La trama supuestamente cobraba entre 3.000 y 10.000 euros por facilitar información a las familias, identificar y repatriar a los muertos. “El precio dependía del seguimiento que debían hacer del caso, pero también de la capacidad económica que viesen en los familiares”, explican fuentes de la investigación.

      Según el papel que jugaba cada uno de los participantes, la Guardia Civil les atribuye presuntos delitos contra la libertad de conciencia, contra los sentimientos religiosos y el respeto a los difuntos, además de por pertenencia a organización criminal, revelación de secretos, omisión del deber de perseguir delitos, estafa y cohecho. “Esto es solo la punta del iceberg”, afirman fuentes de la investigación, que deben ahora analizar una ingente cantidad de material incautado.

      La red, sin muchos escrúpulos, tiene su epicentro en Almería y Murcia, y tentáculos en Málaga, Baleares y Alicante, provincias a las que llegan los náufragos sin vida de las pateras. La trama se embolsó presuntamente decenas miles de euros con el sufrimiento de decenas de familias.
      Enganchado a la radio de Salvamento Marítimo

      Fran se metió en el mundo de la inmigración irregular en 2018, coincidiendo con el incremento de la llegada de pateras que salían desde Argelia. Su relación con el fenómeno —salvo por un breve pasaje por la Cruz Roja de donde lo echaron “por comportamientos inadecuados”—era nula, pero se aficionó a sintonizar la frecuencia de radio de Salvamento Marítimo y estaba al tanto de todos los rescates. Pasaba horas en el puerto de Almería y fotografiaba y grababa el desembarco de los inmigrantes, imágenes que, según ha confirmado EL PAÍS con sus compradores, también vendía a interesados en divulgar en redes mensajes contrarios a la inmigración irregular.

      En una de las varias denuncias que se han formalizado en comisarías de toda España contra él, una mujer que pide anonimato acusa Fran de relacionarse con los patrones de las pateras (suele saber con precisión cuándo salen y llegan las embarcaciones) así como de encubrirlos para evitar su detención. La mujer también asegura que fue testigo de cómo Fran contactó con familias para pedirles dinero si querían que su pariente “no tuviese problemas en España”. Presumía, según el acta de declaración de testigo a la que tuvo acceso EL PAÍS, de dar dinero a jueces y policías para evitar que los inmigrantes estuviesen presos. La mujer declaró a los agentes tener “pánico” de Fran y la ONG para la que trabaja.

      Con el tiempo, las posibilidades de negocio fueron creciendo. Fran, que vive con sus padres, ya no se limitaba a dar información a las familias sobre si sus parientes habían llegado o no, sino que encontró al que la Guardia Civil considera el líder de la red criminal, el propietario de una funeraria sin mucha actividad oficial. Este hombre, llamado Rachid, tenía una serie de funerarias amigas con las que hacer negocio y juntos, presuntamente, se disputaban los cadáveres de migrantes magrebíes que llegaban a las costas de sus zonas de actuación. “Decían a las familias que ellos eran los únicos capaces de repatriar el cuerpo”, mantienen fuentes de la investigación. Mentían. Rachid está en prisión sin fianza desde el sábado.

      Todos ganaban. Para Fran, las funerarias eran clave para cerrar el círculo que iniciaba con las familias de los migrantes que le contactaban. Y para las funerarias, Fran suponía un filón porque tenía contacto directo con decenas de potenciales clientes. Solo en 2023, se registraron casi 500 muertes de migrantes en la ruta migratoria que lleva a España por el Mediterráneo.

      Con el dinero que cobraban a las familias, a veces muy por encima de los 3.000 euros que suele costar una repatriación al uso, los investigadores sostienen que se repartían comisiones por adjudicarse los trámites administrativos y funerarios necesarios para repatriar los cuerpos a Argelia o Marruecos. Algunos implicados además pagaban por certificados de defunción falsos y otros trámites que aceleraban las repatriaciones, según la investigación.
      El conseguidor

      Según se lee en un fragmento del sumario al que ha tenido acceso EL PAÍS, Rachid sería “el conseguidor” o “líder de la organización criminal” en la misión de conseguir adjudicarse los cadáveres —previa exhibición a sus familiares de datos, informaciones e incluso fotografías de los cuerpos—, y su posterior repatriación.

      Rachid estaba muy conectado con la comunidad musulmana y sería supuestamente el intermediario con consulados de los fallecidos, generalmente de Marruecos y Argelia. En el registro de su casa se encontraron 60.000 euros en efectivo “de origen desconocido”, sellos médicos a nombre de otro investigado por expedir un certificado de defunción presuntamente falsificado, licencias de enterramiento y dos coches de alta gama “con gran cantidad de billetes en su interior”.

      España carece de protocolos claros y homogéneos para facilitar que las familias puedan identificar a las víctimas de la inmigración irregular. Quien tiene medios e información sobre cómo proceder debería personarse en una comisaria o comandancia y denunciar la desaparición de su familiar. Para ello, si está en Marruecos o en Argelia, tendría que conseguir un visado para desplazarse a España o conseguir un apoderado que lo haga en su nombre. El proceso suele exigir pruebas de ADN y si, se complica, hasta un procurador y un abogado. Confirmar una muerte es, por lo general, una labor hercúlea que las familias no pueden asumir en la lejanía y sin hablar español.

      Ante las dificultades y la falta de canales adecuados, han ido apareciendo facilitadores que median entre las autoridades españolas y los parientes de los muertos. La mayoría lleva mucho tiempo haciéndolo de forma altruista, por convencimiento y sin cobrarlas, pero también han surgido aprovechadores que han hecho negocio con el dolor de cientos de familias que siguen sin saber adónde acudir.

      https://elpais.com/espana/2024-03-13/los-piratas-de-los-muertos-de-las-pateras-el-negocio-con-los-cuerpos-de-la-i

  • BuzzSenegal
    https://www.buzzsenegal.com/news/Confessions/moussa-niakhate-laquo-personne-ne-pourra_n_87230.html
    https://www.buzzsenegal.com/content/news/images/02-2024/thumbs/612x298_1dd2a04e8da1fe95f04f5a168c269814b57cd4ca.jpg

    Voyage vers le Nicaragua : pour 6 millions FCFA le couple Diop tente le périple avec leur bébé mais s’arrête à Casablanca
    Author : Dakaractu 31 janvier, 2024 á
    Les sénégalais n’ont toujours pas déchanté de l’aventure de rallier les Etats-Unis par la voie du Nicargua. Ce, au péril de tous les problèmes qu’ils peuvent subir. Les jeunes mariés S. T. M. Diop et M. O. Diallo en ont fait l’expérience. En effet, le couple Diop qui a traduit l’agent de voyage, J. Camara devant la barre du tribunal correctionnel n’ont pas admis le fait qu’il a été envoyé poiroter durant 3 nuits à Casablanca par ce dernier. Monsieur et madame Diop le poursuivent pour manœuvres frauduleuses, de s’être prévalu de la fausse qualité ayant abouti à l’escroquerie portant sur 6 millions FCFA. Devant la barre du tribunal, le couple a raconté les faits. « Nous avons voulu voyager vers le Nicaragua. Nous collaborions avec un certain Almamy qui nous a mis en rapport avec J. Camara pour l’achat de 2 billets de voyage vers différentes destinations pour un coût de 6 millions FCFA. Nous nous sommes donnés rendez-vous avec l’agent à la Cité Mixta au mois de septembre. Le voyage a eu lieu au mois d’octobre », a d’emblée confié le mari S. T. M. Diop qui atteste avoir reçu ce jour les billets avant d’en venir au calvaire du voyage.« Il était inscrit sur les billets que J. Camara nous a vendus que les destinations étaient Dakar-Casa-Madrid-Salvador-Nicaragua mais à notre grande surprise le billet s’est limité à Casa au Maroc. À l’aéroport Blaise Diagne, le chef d’embarquement nous a remis que 2 cartes d’embarquement pour Casa et nous a dit qu’une fois à destination nous auront les autres sur place ce qui n’a pas été le cas », a soutenu le jeune marié.
    Le couple Diop qui avait un bébé de moins de 2 ans voulait se rendre au Nicaragua pour espérer entrer sur le territoire américain par ce pays. D’après les explications du couple, Monsieur et madame Diop partaient rejoindre un parent au pays de l’oncle Sam. A en croire l’épouse, les problèmes ont commencé à Dakar.
    « Notre premier problème était notre bébé dont le nom devait être rattaché à mon billet. Cela nous a pris beaucoup de temps. Nous discutions avec Almamy qui de son côté communiquait avec J. Camara. Lorsque nous avons reçu les cartes d’embarquement pour Casa, le chef d’embarquement a soutenu que c’est à Casa qu’il faudra demander la continuation. Nous avons cherché des explications mais nous n’avons pas pu avoir une réponse adéquate. A Casa, les autorités aéroportuaires nous ont fait savoir qu’il n’y avait pas de continuation sur les billets », a indiqué M. O. Diallo.
    Interpellé sur les déclarations du couple Diop, le prévenu a expliqué que les billets avaient bel et bien une continuation. Dans ses dires, il a soutenu avoir proposer au couple de porter plainte contre la compagnie Royal Air Maroc qui devait le prendre en charge et de le designer comme témoin clé. Mieux, J. Camara soutient avoir donné des consignes au couple pour l’assister dans le voyage.« Arrivés à Casablanca, ils m’ont appelé pour me faire part de leur problème d’embarquement pour poursuivre le voyage alors que je leur avais demandé de m’envoyer la carte d’embarquement une fois à l’aéroport Blaise Diagne ce qu’ils n’ont pas fait », a soutenu l’agent de voyage qui a été démenti par le couple.« C’est ici devant cette barre que j’ai entendu ce qu’il vient de dire », a répondu le sieur Diop.
    Pour l’avocat de la défense qui a soutenu avoir saisi les services de Royal Air Maroc, l’erreur dans toute cette affaire de voyage vient du Chef d’escale. Le conseil de la partie civile de son côté croit qu’aucune réponse n’a été établie par les autorités de Royal Air Maroc même si c’est avéré qu’elles ont été saisies à travers une requête. Pour la manifestation de la vérité, le procureur a demandé de renvoyer l’affaire afin de saisir les autorités de Royal Air Maroc ainsi que les autres entités impliquées dans l’achat des billets pour permettre au tribunal de mieux appréhender la validité des billets. Il a fallu de longues discussions entre les parties avant de poursuivre les plaidoiries. Prenant la parole, la partie civile a indiqué que tous les éléments constitutifs du délit d’escroquerie sont établis. Selon l’avocat, il est attesté que les billets vendus à ses clients se limitent à Casablanca avant de demander la condamnation pénale à l’encontre du prévenu et le versement de 10 millions FCFA pour toutes causes de préjudices.Pour le procureur, le point d’achoppement demeure la validité des billets et que chacun des parties s’est défendu sur la question. A l’en croire, seuls les autorités du Royal Air Maroc pouraient trancher la question.
    La défense a pour sa part indiqué que les billets étaient bien valables et valides. « En quoi J. Camara a fauté en vendant les billets ? Mais pour démontrer l’escroquerie, on est prêt à vous faire croire à des choses qui n’existent pas. On a la preuve qu’il a payé les billets, il n’y a pas de manoeuvres ni de fausse qualité », a indiqué l’avocat du prévenu qui demande au tribunal de relaxer son client purement et simplement. Dans son verdict, le tribunal a finalement relaxé le prévenu du délit d’escroquerie et reçoit la constitution de partie civile pour le paiement de la somme de 10 millions Fcfa au depens du trésor public.

    #Covid-19#migration#migrant#maroc#senegal#nicaragua#escroquerie#sante

  • ★ Ⓐ Le libertarien / proprietarien et des médias aux ordres - Le Café Anarchiste

    Il y a des acteurs politiciens ou journalistes qui utilisent des mots sans considération pour leur signification. En ce moment, les médias sont obnubilés par un politicien argentin propriétarien antisystème qui se présente aux élections avec des termes “anarco” ou “libertario”. Si les médias savaient faire leur travail de journalistes, ils sauraient que le terme libertario, dans ce cas, signifie “libertarien” (lorsqu’il s’agit de libéraux de la droite extrême) et non libertaire. Ne pas faire ce travail d’analyse basique c’est travailler pour la confusion organisé par la classe des riches. On sait que la propriété c’est le vol. Pour ceux-là, la pratique de la propriété, donc du vol, est une habitude et une norme. Pour eux un mot est une marchandise, donc ça se vole, ça se manipule. Le terme propriétarien (plutôt que libertarien) leur conviendrait pourtant bien mieux, on les définit ainsi dans cet article (...)

    #escroquerie #confusionnisme #libertarien #libertarianisme #extrêmedroite #capitalisme #étatisme
    ★ Ⓐ #anarchisme #anticapitalisme #antiétatisme

    https://le-cafe-anarchiste.info/le-libertarien-et-les-perroquets-idiots

  • Trois syndicalistes CGT hôtellerie jugés pour escroquerie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/hauts-de-seine/trois-syndicalistes-cgt-hotellerie-juges-pour-escroquer

    Le ministère public a requis huit et cinq mois de prison avec sursis mercredi contre deux syndicalistes de la CGT HPE, Hôtels de prestige et économiques, jugés pour escroquerie, devant le tribunal correctionnel de Nanterre. lls sont accusés d’avoir sollicité des dons auprès des salariés qu’ils défendaient.

    À la barre du tribunal de Nanterre mercredi, l’ex-trésorier du syndicat Claude Lévy, son épouse Tiziri K. et un troisième syndicaliste. Les trois prévenus sont accusés d’avoir sollicité des #dons auprès des salariés qu’ils défendaient devant les #prud'hommes. Ils sont soupçonnés de les avoir incités à verser à leur #syndicat 10% des sommes obtenues devant ces juridictions. Au total, 46 personnes se sont constituées parties civiles, ainsi que l’Union départementale CGT Paris et l’Union régionale Île-de-France CGT .

    Claude Levy est bien connu dans le monde de l’#hôtellerie en Ile-de-France. Il s’est notamment engagé en 2013 dans la défense de #femmes_de_chambres qui demandaient à être embauchées dans un palace parisien, le #Park_Hyatt Paris-Vendôme ou plus récemment il y a deux ans, au côté d’autres femmes de chambres de l’hôtel #IBIS_Batignoles. Elles exigeaient une amélioration de leurs #salaires.

    10 % de dons

    Mercredi au tribunal, les trois #syndicalistes ont rejeté en bloc assurant ces 10% des sommes versés par des salariés constituent des "dons juridiques" librement consentis dont le principe a été voté à l’unanimité lors de plusieurs congrès tenus par la CGT.

    En juin 2021, a rappelé la présidente, ces transferts représentaient plus de la moitié du capital de la CGT-HPE qui s’élevait à cette date à « un peu plus de 800.000 euros ». Les recherches conduites par les enquêteurs pour évaluer votre rythme de travail devant les instances prud’homales pourraient éventuellement justifier de ce montant", pointe la présidente qui décompte "600 procédures" qui seraient allées jusqu’au jugement.

    Une ambiance tendue

    Lors d’une audience de plus de dix heures, ponctuée par de nombreux rappels de la présidente dans une ambiance tendue, les prévenus se sont défendus de manière véhémente. "Ce #procès, c’est le procès d’un vilain syndicaliste qui s’est impliqué pendant plus de 70 heures (par semaine, nldr ) pour aider les plus démunis. Qu’on me traite d’exploiteur des opprimés, il y a de quoi péter un plomb !", s’est exclamé M. Lévy. La prévenue Tiziri K. a déclaré être victime d’un "règlement de compte" et n’avoir "contraint personne" à verser une partie des indemnités perçues.

    Ils ont mentionné plusieurs attestations versées au dossier, produites par des salariés expliquant avoir versé librement ces sommes à la #CGT-HPE.

    Huit mois de #prison_avec_sursis assortis d’une amende de 8.000 euros ont été requis contre l’ex-trésorier du syndicat Claude Lévy. Son épouse Tiziri K. a été visée par des réquisitions de cinq mois d’emprisonnement avec sursis et une #amende de 5.000 euros. Concernant une troisième syndicaliste également mise en cause, soupçonnée de complicité d’#escroquerie, le parquet a déclaré qu’il s’en remettait à la décision de la cour, qui sera rendue le 28 novembre.

    Le parquet a également demandé la #privation_de_droits_d'éligibilité pendant cinq ans pour les deux prévenus et de manière non obligatoire, l’interdiction d’exercer toute fonction dans le domaine social pendant cinq ans.

    des structures de cette même #CGT qui, dans de nombreux cas, ne donne des infos aux salariés, chômeurs et précaires qui en demandent qu’à la condition qu’ils adhérent juge utile de se porter partie contre des militants syndicaux qui animent des grèves

    #bureaucratie_syndicale #justice #luttes_sociales #luttes_syndicales #grève #caisse_de_grève

    • Ce qui en jeu ici c’est aussi une lutte de tendance au sein de la CGT où l’accusé (et condamné) est clairement identifié comme un opposant à la ligne confédérale, plus combatif que cette dernière et, surtout, contre les pratiques de la fédération, cette dernière, étant de mon point de vue, clairement identifiée comme vendue au patronat.

      À titre d’exemple, cet article de PLI d’août 2022 :

      [Radio] Retour sur l’action de la CGT-HPE - Paris-luttes.info
      https://paris-luttes.info/radio-retour-sur-l-action-de-la-16024

      Retour sur l’action de la CGT-HPE
      Publié le 6 août 2022

      Dans cette émission de Vive la sociale - FPP 106.3 FM - nous aurons un long échange avec Claude Levi, animateur syndical des luttes dans le secteur de la propreté et notamment dans l’hôtellerie. Bonne écoute !
      Retour sur l’action de la CGT-HPE

      Dans cet entretien, Claude Lévy, longtemps cheville ouvrière de la CGT-HPE, dresse un tableau de la situation de la sous-traitance dans l’hôtellerie et des activités de son syndicat. Sont également abordés ses démêlés avec l’union syndicale CGT du commerce parisienne et les brimades qu’il a dû subir, ainsi que Tiziri Kandi, ces dernières années. L’entretien se termine sur un tour d’horizon des perspectives du syndicat CGT-HPE et des projets de Claude et Tiziri.

  • Des démocrates abasourdis par la volonté de Biden de « contenter » Netanyahu - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/des-democrates-abasourdis-par-la-volonte-de-biden-de-contenter-net

    […] l’administration Biden s’efforce de finaliser, dans les mois à venir, deux initiatives majeures très souhaitées par Netanyahu : l’une visant à intégrer Israël dans le programme américain d’exemption de visa (VWP) et l’autre à négocier un accord de normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite.

    L’administration a fait valoir que les relations des États-Unis avec Israël vont bien au-delà du gouvernement actuel et que les deux initiatives comportent des éléments qui amélioreront les moyens de subsistance des Palestiniens et renforceront même les perspectives d’une solution fondée sur la coexistence de deux États.

    #escrocs_inc #sans_vergogne

  • Mohamed Sifaoui, les zones d’ombre d’un intrigant de l’Algérie au fonds Marianne
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/07/07/de-l-algerie-au-fonds-marianne-les-zones-d-ombre-de-l-intrigant-mohamed-sifa

    Epinglé par le rapport du Sénat sur le fonds Marianne dont il a bénéficié, le journaliste franco-algérien s’est imposé comme une figure de la lutte contre l’islam radical, adoubée par une partie de la gauche. Depuis son exil en France en 1999, son parcours dessine un personnage clivant et intéressé.

    [...]

    Mohamed Sifaoui est invité à « Tout le monde en parle », le talk-show de Thierry Ardisson. « Arrêt sur images » y consacre une émission. Sur le plateau de Daniel Schneidermann, Florence Bouquillat semble émettre, à demi-mot, des réserves sur sa collaboration avec son collègue [Enquête sur un réseau (islamiste), diffusé le 27 janvier 2003 sur France 2] : « J’ai fait attention dans ma manière de travailler avec lui, par exemple à toujours garder les cassettes avec moi. » Publiquement, elle en restera à cette phrase sibylline.

    Sauf à de très rares proches, la journaliste n’a jamais raconté que, quelques jours avant la diffusion du documentaire, elle a reçu un coup de fil des policiers du Quai des Orfèvres l’invitant à venir les voir. Intriguée, elle s’y rend. Et découvre qu’ils connaissent les moindres détails des entretiens réalisés. Pour elle, cela ne fait guère de doute que Sifaoui les avait tenus informés de l’état d’avancement de leur enquête.

    Contactée, Florence Bouquillat n’a ni infirmé ni confirmé cet épisode. En parallèle de ses activités de journaliste, Sifaoui travaillait-il avec la police française ? Patron de la Crim’ à l’époque, Frédéric Péchenard ne le confirme pas, sans pour autant l’exclure : « A ma connaissance, jamais M. Sifaoui ne nous a donnés d’informations, mais il se disait qu’il en donnait aux RG [Renseignements généraux], mais je ne sais pas si c’était vrai. » Quoi qu’il en soit, Florence Bouquillat et Mohamed Sifaoui ne se parleront plus jamais.


    Le journaliste franco-algérien Mohamed Sifaoui, devant le supermarché Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, à Paris, le 10 janvier 2015. ALAIN GUILHOT/DIVERGENCE

    https://justpaste.it/atkiv

    #escroc #SOS_Racisme #Licra #Printemps_républicain #Bauveau #Franc-Tireur #Fonds_Marianne

  • La décharge des #autolib d’#anne_hidalgo @ #Bolloré en #Sologne, à #Romorantin francetvinfo

    Depuis leur retrait des rues de Paris, Lyon et Bordeaux, ces voitures électriques peinent à entamer une seconde vie. A Romorantin-Lanthenay, plus d’un millier d’entre elles sont entreposées sur un parking et un terrain vague de la ville, en attendant d’être revendues.

    Pourtant, les activités d’Atis Production à Romorantin ont attiré à plusieurs reprises l’attention de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) du Loir-et-Cher. Deux arrêtés préfectoraux de mise en conformité ont été pris à l’encontre de l’entreprise en juillet dernier.

    « Début 2020, on s’est rendu compte qu’il y avait un bâtiment sur l’ancien site Matra, dans lequel des véhicules étaient démontés puis destinés à la casse », détaille Fabien Martin, adjoint au chef d’unité de la Dreal. « C’est une activité particulière qui nécessite d’être enregistrée. » Sommée de régulariser sa situation ou d’arrêter ce démantèlement dans un délai de six mois, la société Atis Production ne s’est pas soumise à cette requête et se trouve actuellement « dans une procédure contradictoire avec la préfecture », explique Fabien Martin. Quant aux voitures du terrain vague, celles qui « ne peuvent plus être considérées comme des véhicules d’occasion » pourraient être « sorties de ce site », assure-t-il.

    Interrogée sur le stockage de véhicules et le défrichage du terrain, la communauté de communes du Romorantinais (CCRM), propriétaire de la parcelle, estime qu’il n’y a « rien eu de choquant. C’était une friche dans une zone industrielle, que nous louons à la société de monsieur Aouizerate », martèle Jeanny Lorgeoux, président de la CCRM et maire de Romorantin-Lanthenay depuis 35 ans. « Il fait ce qu’il veut sur son terrain, à condition de respecter les règles de sécurité. »
    . . . . .

    #déchets #décharge #pollution #voiture #Paris #anne_hidalgo #PS #écologie #escrologistes #éco-responsabilité #casses_auto #ferraille #alignements fabrique de la #mort #Paris #Lyon #Bordeaux

    Source partielle : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/autolib/reportage-que-vont-devenir-les-encombrantes-autolib-entassees-dans-le-c

  • Edward Snowden sur Twitter : https://twitter.com/Snowden/status/1667292403043037185

    All kidding aside, it’s not wrong to say that the indictment of Donald #Trump for mishandling classified documents is a case of selective prosecution. Spilled secrets are very much the currency of Washington, and Trump was not alone in splashing them around. He was just the least graceful.

    Still, it’s hard to feel sorry for a man who had four years in the White House to reform that broken system—and instead left it in place to the detriment of the American public. He is caught within the same gears his own hands once turned .

    #escroc

  • Entre escroquerie et humiliation, la face cachée des live TikTok RTS - Hélène Krähenbühl

    Lors de ces « lives control », des jeunes filles proposent aux internautes d’obéir à des ordres contre de l’argent. [Illustration : C_cou]

    L’application TikTok est connue pour ses vidéos de danse rigolotes, parfois sexy, ses sketchs absurdes ou encore ses challenges viraux. Mais la fonctionnalité « live » cache un côté bien plus sombre qui flirte parfois avec l’exploitation humaine.

    Une femme voilée, assise sur le sol, se verse des seaux d’eau sur la tête. « Thank you, thank you » répète-t-elle inlassablement face caméra. Elle semble frigorifiée.
    Dans le chat, les commentaires des internautes défilent. Certains lui envoient des « cadeaux virtuels » : il y a la rose, le donut ou encore le ballon de rugby. A chaque récompense, la jeune femme se jette un nouveau seau d’eau sur la tête.

    Cet exemple illustre l’une des dérives du système de monétisation de TikTok, basée sur les « cadeaux virtuels ». Concrètement ces dons prennent la forme de jetons virtuels allant des « roses », l’équivalent de quelques centimes de dollars, aux « lions » d’une valeur de 500 dollars. Il est ensuite possible d’échanger ces autocollants contre de l’argent « réel » qui ira directement dans la poche du tiktokeur ou de la tiktokeuse.

    L’interaction sociale comme monnaie d’échange
    La monnaie virtuelle s’achète par « pack ». Un pack de 36 pièces vaut 0,50 euro, un pack de 350 pièces vaut environ 5 francs, un pack de 3500 pièces dépasse les 50 francs. Il faut dépenser en moyenne plus de 100 francs pour obtenir 7000 pièces. Le cadeau le plus cher coûte près de 5000 pièces, soit environ 760 francs en monnaie réelle.

    Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père
    Hugo, 13 ans

    Des influenceurs du monde entier en ont fait un véritable business. Par exemple, des tiktokeurs n’hésitent pas à réclamer des « cadeaux virtuels » à leurs abonnés.

    En échange, le donateur voit son nom apparaître sur le live, lui permettant de gagner en nombre d’abonnés et donc d’acquérir une certaine visibilité. Plus le cadeau est coûteux, plus la personne sera mise en avant dans le live. L’interaction avec la communauté devient ainsi une véritable monnaie d’échange.

    De l’argent envoyé par des mineurs
    En France, certains influenceurs s’adonnant à cette pratique ont été dénoncés par des lanceurs d’alerte. Il y a notamment l’exemple de l’une des personnalités francophones les plus influentes du réseau social avec 10,4 millions d’abonnés. En 2020, ce tiktokeur est accusé d’avoir manipulé de jeunes abonnés dans le but de leur soutirer de l’argent.

    « Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père », confie Hugo, 13 ans, dans le magazine 60 millions de consommateurs. https://www.60millions-mag.com/2020/09/09/sur-tiktok-des-influenceurs-font-raquer-les-ados-17653# « Quand mes parents ont constaté les sommes débitées, ils ont alerté PayPal, qui leur a rendu l’argent », poursuit Hugo. L’influenceur « m’a alors menacé via les réseaux sociaux de me bannir et de ruiner ma réputation ». Selon l’adolescent, il aurait été jusqu’à débarquer en voiture avec une bande d’amis pour réclamer son dû et le menacer.

    En réaction, Hugo et sa mère, présente lors de l’incident, ont déposé une main courante au commissariat de police. Quelques jours plus tard, le tiktokeur a finalement publié des vidéos d’excuses et appelé sa communauté à ne plus lui envoyer d’argent.

    Absence de contrôle
    Plus de deux ans après, la plateforme ne semble pas avoir durci sa politique de contrôle de l’âge de ses utilisateurs. Au contraire, en 2022, elle est même soupçonnée par le régulateur britannique en charge de la protection des données de s’être emparée de données personnelles sensibles concernant les mineurs.

    Lors des live, une grande partie des personnes envoyant ces « cadeaux » sont des enfants. Officiellement, la plateforme stipule pourtant que seules les personnes majeures peuvent acheter des « pièces de monnaie » et participer aux live. En réalité, aucun contrôle d’identité n’est effectué. Ainsi, tout un chacun peut, en se créant un compte, définir son année de naissance et donc envoyer de l’argent.

    Dans le cas où les coordonnées bancaires sont mémorisées par Google Play ou App Store, un enfant n’a même pas besoin d’emprunter la carte de ses parents pour effectuer un virement. En quelques secondes, des sommes importantes peuvent être dilapidées, via ces petit autocollants colorés. Le géant chinois définit lui-même le taux de conversion de cette monnaie, sans aucune transparence. Il empoche également 50% de commission sur les cadeaux virtuels une fois convertis.

    Une machine à sous humaine
    « On partage le live, on tapote sur le téléphone, allez, allez ». Certains directs se sont transformés en véritables machines à sous humaines. Et pour cause : ils sont consacrés uniquement à l’envoi de cadeaux numériques. Ces vidéos sont souvent animées par des femmes d’origine africaine qui demandent aux internautes de leur envoyer des cadeaux en masse en échange d’abonnements et de « likes ». Il n’est désormais plus question pour le tiktokeur de discuter avec ses abonnés ou avoir un semblant d’interaction sociale. A certaines heures de la journée, ce type de vidéos représentent la majorités des live.

    Autre phénomène, les « live control ». Lors de ces vidéos en direct, des jeunes filles, souvent d’origine asiatique, se mettent en scène, allongées sur un lit. Sur l’écran figure tout ce qu’elles proposent de faire en échange d’un cadeau virtuel. Par exemple, se réveiller en échange d’une « rose », danser en échange d’un « cygne » ou encore faire semblant d’être effrayée contre un « donut ». Les internautes peuvent ainsi « contrôler » la personne en direct contre de l’argent. Là encore, il n’y aucun moyen de savoir si la jeune fille est majeure, ni si elle est complètement consentante ou intégrée à un réseau.

    TikTok prend sa part
    Mais les dérives sur l’application ne s’arrêtent pas là. En octobre 2022, une enquête de la BBC https://www.bbc.com/news/world-63213567 révélait comment la plateforme et des intermédiaires, appelés « Tiktok middlemen », tiraient profit des demandes de dons de Syriens déplacés dans des camps. Durant ces live, des enfants suppliaient pendant des heures les internautes pour obtenir des cadeaux virtuels pour pouvoir ensuite les convertir en argent réel. Assis sur le sol, parfois entourés de leur famille, et répétant les quelques phrases en anglais apprises par coeur tels que : « Please like, please share, please gift ».

    Selon les informations de la BBC, le géant chinois prenait jusqu’à 70% des recettes, un chiffre démenti par la plateforme. Toujours selon le média britannique, les live auraient rapporté jusqu’à 1000 dollars de l’heure (soit près de 920 francs) alors que les habitants des camps n’en recevaient qu’une infime partie. Suite à la diffusion de l’enquête, TikTok a promis de renforcer sa politique en matière de mendicité et d’exploitation. Elle a également assuré avoir supprimé la totalité de ces comptes.

    6 milliards dépensés en 2022
    Le système de monétisation, également utilisé par la plateforme Twitch, a fait de TikTok l’application où les internautes dépensent le plus d’argent. Avant, la plupart des plateformes occidentales reposaient uniquement sur la publicité et les posts sponsorisés.

    En tout, 840 millions de dollars ont été dépensés dans TikTok au premier trimestre de l’année 2022 pour atteindre 6 milliards à la fin de l’année d’après le cabinet Data. En 2023, les utilisateurs devraient dépenser 10 milliards de dollars à l’intérieur de l’application. Parmi les plus gros porte-monnaies, les Etats-Unis et la Chine.

    Depuis 2020, les utilisateurs d’Instagram peuvent eux aussi soutenir les influenceurs préférés pendant leurs live avec des « badges  » allant de 1 à 5 dollars.

    #TikTok #chalenge #exploitation #monnaie_virtuelle #escroquerie à la #mendicité #exploitation #influenceurs #influenceuses #cadeaux_virtuels #monétisation #Google_Play #App_Store #Instagram

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13784782-entre-escroquerie-et-humiliation-la-face-cachee-des-live-tiktok.html

  • Covid-19. « Je veux être positif... mais on est très mal barrés ! » alerte Christian Lehmann
    https://www.leprogres.fr/sante/2022/12/12/covid-19-je-veux-etre-positif-mais-on-est-tres-mal-barres-alerte-christian

    « On est mal parce qu’il n’y a aucune gestion politique du covid. Je tape sur Macron, mais l’ensemble de la classe politique est lamentable, à quelques exceptions près. En ce moment, il y a une course à la queue de Mickey pour être le plus antivax possible. »

    « On est très très mal barrés. Voilà. Si j’avais un mot pour qualifier les années à venir, ce serait "le marasme". Parce qu’à moins d’avoir la chance de trouver un vaccin multivariant et tout, on va se retrouver avec une dégradation généralisée de l’état de santé de la population et une baisse de la durée de vie des gens. »

    • Nous sommes en guerre ; quoiqu’il en coûte ; immunité collective, politique du tout vaccinal, immunité hybride ; dette immunitaire ... On nous en aura fait avalé des couleuvres depuis mars 2020.
      Extrait d’un commentaire à l’article :

      C’est fou quand même. Etre complètement affolé car il peut y avoir des coupures d’électricité d’une durée max de 2 heures et ne pas avoir la crainte d’un virus qui risque de mettre à mal la santé des gens voire l’humanité toute entière !

      Ben ouais ! Globalement, sauf coercitions décrétées en haut de la pyramide (mais même les autorités chinoises commencent à lâcher du lest sur le #zero_covid), le #SARS-CoV2 n’impacte plus vraiment notre « zone de confort », contrairement à l’absence de jus dans les câbles. La majorité de mes connaissances fait preuve d’un fatalisme servile et veule tout en généralisant sa petite expérience immédiate pour te prouver la non-dangerosité du virus. Et du même coup, ça entretient le #déni. Tant que ça ne touche pas des proches (et encore, il y en a qui trouve le moyen de « relativiser »).
      Donc en fait, une grande majorité nous la joue « résilience » tant que ça n’éclabousse pas trop leurs godasses. Et ça tombe bien, parce que toute la machinerie capitaliste peut continuer à fonctionner en mode « business as usual », grâce à la #nimby attitude qui a infusé dans la plupart des esprits. Même que la Chine va pouvoir « libérer » ses travailleurs·euses et continuer à cramer des millions de barils de pétrole et des millions de tonnes de charbon.
      Nom de dieu ! Il n’y aurait pas un p... de gros biais de la mort qui tue dans l’intelligence humaine (capacité à traiter les informations de façons pertinentes), biais qui aurait alimenté la théorie du « caractère indépassable » du #capitalisme ? Ch’sais pas, j’demande ...

  • Exclu : le capitaine Juving-Brunet est en détention provisoire à la prison la Farlède à Toulon (Gérard Infos)
    https://www.crashdebug.fr/exclu-le-capitaine-juving-brunet-est-en-detention-provisoire-a-la-prison-

    Voilà en 2022, l’état met les patriotes en taule ! faites du bruit !

    Source : Youtube.Com

    Informations complémentaires : Crashdebug.fr : Alexandre Juving-Brunet, ex-capitaine de gendarmerie : « Je dis à tous les généraux va-t-en guerre : cessez de protéger les intérêts de l’OTAN ! Vous n’êtes financés que pour servir le peuple français, stop et fin, le reste c’est de la trahison. » (BB) Crashdebug.fr : A. Juving-Brunet : "L’OTAN a armé les Ukrainiens : c’est menaçant pour la survie de la France !" (Les Incorrectibles) Crashdebug.fr : La Vérité sur le Bataclan : Patrick JARDIN, Ronald GUILLAUMONT et Alexandre JUVING-BRUNET (Profession-gendarme.com) Crashdebug.fr : Conférence de Presse du 15 juillet 2022 : Résilience et Résistance (Alexandre (...)

    #Épinglé #Actualités_françaises

  • Nos vieux habits font des milliers de kilomètres pour finir dans des décharges Rts - Mise au point - Une enquête de François Ruchti, Dimitri Zufferey et de Drissa Bamba
    https://www.rts.ch/info/suisse/13535036-nos-vieux-habits-font-des-milliers-de-kilometres-pour-finir-dans-des-de

    Grâce à des systèmes de géolocalisation cachés, Mise au Point a remonté la route des habits déposés dans les bennes de récupération. Les résultats sont édifiants  : 250 jours après leur dépôt, des habits suisses parcourent plus de 17’000 km pour être vendus dans des marchés en Moldavie ou en Afghanistan, alors que d’autres finissent dans des décharges à ciel ouvert.


    L’équipe de Mise au Point a soigneusement caché 16 systèmes de géolocalisation, des AirTag, dans des habits et des souliers. Ces affaires ont été déposées dans des bennes de récupération en Suisse romande. Pendant 250 jours, leur localisation a été enregistrée quotidiennement. Ces puces transmettent leur position non pas sur des données satellite mais se servent du réseau bluetooth.

    Les AirTag, systèmes de géolocalisation, placés dans les vieux habits transmettent leur position via le réseau bluetooth des téléphones mobiles. [RTS]
    L’objectif de l’enquête est de comprendre le destin des habits usagés, démodés ou déchirés que les Suisses jettent chaque année. La Croix-Rouge, Solidar, mais aussi des enseignes de mode comme H&M, C&A ou Zara mettent à disposition en Suisse des bennes de récolte. Ils ont une promesse : ces habits et ces souliers seront triés, recyclés pour protéger l’environnement.

    H&M en fait même un argument marketing  : « Une mode de qualité, au meilleur prix et de manière responsable, l’ambition de H&M est de travailler à un changement dans la manière dont la mode est faite aujourd’hui. (…) et de mener des actions en matière développement durable afin d’économiser les ressources naturelles et de ne plus avoir de vêtements dans les décharges.  »

    17’000 km pour être recyclés, revendus ou jetés
    Les résultats sont à des milliers de kilomètres de ces promesses, plus précisément à 17’000 km. C’est la distance maximale que vont parcourir certains habits et souliers déposés dans des bennes en Suisse. En moyenne, ce sont 6200 km effectués en camion ou en bateau pour chaque habit ou souliers recyclés.

    C’est en janvier 2022 que démarre le projet. L’équipe de Mise au Point dépose les pièces munies des puces. Le parcours de près de la moitié des vêtements se termine en Europe de l’Est (Moldavie, Biélorussie ou Ukraine). Les résultats de l’autre moitié sont tout aussi intéressants. Des puces de localisation signalent leur position en Asie ou en Amérique du Sud, notamment en Afghanistan et au Venezuela. Un peu plus de 20% de l’échantillon finit son parcours en Afrique (Côte d’Ivoire, Malawi, Mali). Seul un habit est resté en Suisse pour être revendu dans une boutique de seconde main, ainsi qu’un second dans la région de Naples en Italie.

    Les systèmes de localisation montrent que les habits font régulièrement des aller-retours entre des entrepôts en Afrique et en Europe. Ces entrepôts appartiennent à des intermédiaires spécialisés dans le tri des habits de seconde main. Un pull est par exemple parti en camion vers la Belgique, puis en bateau pour un entrepôt en Tunisie, avant de revenir quelques semaines plus tard dans le port de Rotterdam aux Pays-Bas pour repartir en Afrique.

    Un marché qui vaut des millions
    Un autre vêtement a lui voyagé d’entrepôt en entrepôt à travers l’Europe de l’Est jusqu’en Hongrie, avant de rejoindre la Belgique. De là, la puce arrête de transmettre la géolocalisation pendant plusieurs semaines. Un mois plus tard, il réapparaît au Togo. Il traverse encore plusieurs pays africains pour terminer dans un village au cœur de la Côte d’Ivoire.

    Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les habits déposés dans les bennes de récupération ne sont pas donnés aux plus démunis. Ces affaires sont en réalité revendues à différents grossistes de la fripe. Pour la Croix-Rouge et les autres organisations humanitaires, l’argent de ces ventes est une source de financement de leurs activités caritatives.

    Un tri peu efficace
    Peu importe les filières de récupération d’habits, tous passent par des grossistes. SOEX en Allemagne, SEATEX en Belgique ou SOLTEX en Pologne sont les leaders du marché. Dans d’énormes entrepôts, les habits sont triés manuellement.

    En théorie, les vêtements considérés comme trop usés sont détruits ou recyclés, les autres exportés pour être revendus. Aucun des 16 habits et souliers munis d’un traceur n’a été recyclé, tous ont quitté les centres de tri. Un résultat étonnant car nous avions endommagé volontairement plusieurs vêtements et souliers avec des trous et des dégâts irréparables.

    Une paire de souliers hors d’usage a ainsi terminé en Afghanistan alors qu’elle était bonne à la poubelle. Sollicité, SOEX n’a pas souhaité répondre à nos questions. Sur son site internet, il est précisé  : « Nous trions de manière méticuleuse. Nous priorisons la réutilisation des vêtements plutôt que le recyclage. Tous les vêtements et souliers sont inspectés manuellement. (…) Nous avons une philosophie de zéro déchet. Notre objectif est d’éviter un maximum que des habits finissent dans des décharges ou soient brûlés ».

    Exportation de déchets
    Selon Greenpeace, 80% des fripes exportées d’Europe finissent dans des décharges à ciel ouvert. L’enquête de Mise au Point confirme le problème, mais dans une proportion moindre.

    Première bonne nouvelle, aucun habit n’a terminé dans un pays interdit. Le Rwanda a par exemple banni l’importation d’habits usagés afin de protéger les producteurs locaux.

    Autre bonne nouvelle, sur les 16 habits et souliers, deux seront même revendus dans des boutiques de seconde main en Suisse et en Italie. Cinq semblent toujours en transit dans des entrepôts. Plus de 30% des puces de localisation indiquent des zones à risque : terrain vague, bord de route ou marché à ciel ouvert sans système de traitement des déchets.

    Décharges à ciel ouvert
    L’équipe de Mise au Point s’est rendue en Côte d’Ivoire et en Moldavie pour retrouver les habits munis de puces de localisation. En Côte d’Ivoire, un pantalon a terminé dans un marché de fripes à Bouaké. Un lieu où des centaines de petits magasins revendent une partie des habits, alors que les invendus sont brûlés ou abandonnés sur le site même. La dernière position de la puce indiquait que le vêtement était parti dans un petit village aux alentours. Le traceur a depuis cessé d’émettre.

    En Moldavie, des souliers avec puces de localisation ont passé également dans un marché à ciel ouvert. Une des vendeuses du marché explique acheter ces vêtements à crédit par lot de 25-50 kilos. Elle regrette d’être obligée de trier à nouveau les habits, beaucoup étant trop usés ou démodés pour sa clientèle.

    Près de 50% sont jetés à la poubelle. Une des paires de baskets a été jetée, l’équipe de Mise au Point a pu récupérer la puce. En Moldavie, ce type de déchets termine dans des décharges, notamment à Tintareni. Cette dernière est considérée comme la plus grande du pays, elle est inondée de vêtements de seconde main.

    #recyclage #escroquerie #pollution #textile #environnement #fripes #géolocalisation #AirTag

  • l’art « contemporain » ne relève-t-il pas, tout simplement de la psychopathie ? Par Nicole Esterolle - Le vadrouilleur urbain

    Depuis qu’ Harald Szeemann avait déclaré que « les attitudes pouvaient devenir forme », les pires atrocités comportementales ont en effet pu être permises, recommandées, enseignées, esthétisées, légitimées et financiarisées… souvenons-nous des actionistes viennois se roulant tout nus dans les entrailles d’une vache éventrée (lequel mouvement ayant vu ensuite son leader Otto Muelh enfermé 7 ans pour pédophilie)…Souvenons- nous des boudins de sang humain de Journiac…Souvenons-nous du « jeté de chats » de Yan Favre au Louvre, les tulipes de Koons, du viol de cadavres de John Duncan, du vomi de Millie Brown, des auto-mutilations d’Orlan, du piss-christ de Serrano, des palpations de fesses d’Abramovic, des menstrues de Calle, de l’hyper- sexualisme de Millet, de la balancelle à double pénétration d’Hyber, du clouage de scrotum du russe Pavlenski, du potage au foetus humain du chinois Zhi Yu, des plantages de poteaux de Buren, de la Ferrari écraboulillée de Lavier, etc….et c’est à travers ces horreurs que l’art a pu devenir « contemporain » et se parer des vertus esthétiques de la maladie mentale, du TOC (trouble obsessionnel compulsif), du pervers sadique, des pires déviances sexuelles, du désordre psychique, de la sociopathie, de la bouffée délirante, de la délinquance fiscale, du crime artistique en bande organisée, du trouble à l’ordre public, de l’ attentat aux bonnes meurs, , etc… De telle sorte, qu’avec tout ça, la beauté devienneenfin tragique, toxique , sulfureuse, subversive, casseuse de codes, dangereuse, terrorisante à souhait …et « forcément sublime ».


    La police, les pompiers, les médecins urgentistes, les neuro- chirurgiens , les psychiatres, les psychanalystes Junguiens ou lacaniens, n’y peuvent rien, car c’est hors de leur champ opératoire… Seuls les critiques-historiens d’art créés et agréés par le Ministère, sont concernés….et les seuls habilités pour prescrire le symptôme : façon de perpétuer un très gratifiant et lucratif pathos, tant du côté de l’institutionnalité que des réseaux spéculatifs financiers.


    Hyber-Banacelle à double pénétration

    Et c’est ainsi que nous sommes aujourd’hui dans cette étrange situation, où l’on verrait le ministère de l’agriculture répandre le mildiou dans le vignoble français , pour favoriser le commerce des immondes breuvages
    anglo-saxons… Et où l’on voit, de fait, le Ministère de la culture languienne promouvoir une « contemporainite » conceptualo- posturo-bidulaire ravageuse de l’écosystème de l’art, pour promouvoir Jeff Koons , Murakami et autres ignominies artistiques de luxe, issus du grand capital international .
    On en est donc là : le pathos artistique créé par la grande phynance est utilisé par celle-ci comme outil de terreur et de décérébration
assujettissante du bon peuple….Vaste sujet de débat et d’analyse… pour très bientôt, j’espère, avec l’aimable contribution des insoumis et des verts
    En attendant, je vous livre ici les images d’une dizaine d’ atrocités artistiques fondatrices du « contemporain », telles que les aiment et promeuvent les sbires du Ministère Les deux premières sont plus actuelles et moins horribles que les autres, plus « historiques » :
    1/ Piss-christ de Serrano


    – Celle de la machine de Angela Bullock, qui sert à asperger de peinture les murs de la galerie d’exposition…Œuvre assortie u texte explicatif : suivant : « j’ai décidé de fabriquer une machine actionnée par une pompe à main fixée au mur de la galerie. Le “dessin” qui en sort est le résultat d’un rapport physique à l’œuvre. Quand on actionne la pompe, on se retrouve avec une flaque de boue qui s’étale au sol de la galerie. La flaque s’est agrandie tout au long de l’exposition. »…Texte qui ne laisse aucun doute sur la réalité du trouble psycho-mental.
    2/ Willie Brown-Vomi

    – Celle de la lauréate du Prix Marcel Duchamp 2021, qui s’était enduit le corps de peinture aluminium avant de danser pour séduire les vieux barbons libidineux du jury et soutenir les luttes LGBTQA+…Amis de la poésie, bonsoir !…Mais le plus atroce est d’apprendre à cette occasion, que le papa de cette Lili, performeuse de l’extrême, est l’admirable poète poitevin Daniel Reynaud (1936-2001), qui animait dans les années 70, avec son ami Pierre Boujut, tonnelier à Jarnac , l’excellente, géniale et très mythique revue de poésie « La Tour de Feu »….

    3/ Lavier et sa Ferrari


    #paris #capitalisme #argent #fric #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #escroquerie #fellation_du_vide #pinault #françois_pinault #élites #guerre_aux_pauvres

    Source : https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2022/10/27/lart-contemporain-ne-releve-t-il-pas-tout-simplement

    • Si c’est sale, ça plait beaucoup à la pseudo petite bourgeoisie « Cultivée » , qui croit copier la haute.

      Un exemple pour les cours de l’académie esj.
      On fait des cours là dessus avec l’aide du Fresnoy de Tourcoing, le blokaus national des arts contemporains.

    • @vazi Je l’avais oubliée cette émission. Merci du rappel. Ces gens n’ont pas changé de tactique depuis les années 70 : « nous savons, vous ne savez rien ». Variante : « au XIXème siècle les gens avaient peur des trains ».

      Le plus génial c’est quand ils parlent d’évaluation et de quantification des risques. Ils affirment en substance : « les risques sont infimes, on a tout calculé, et en plus depuis tchernobyl et fukushima on a revu nos calculs et on a tout rectifié, tout est safe ». Et donc là sans même sourciller ils se tirent une balle dans le pied puisqu’avant tchernobyl et fukushima tout était sensé être safe aussi, c’était déjà le discours. #escrocs #technophiles

    • Je ne me souviens plus d’où vient cette anecdote.
      Un gars a bossé comme intervenant extérieur dans une centrale et ne se sentait pas jouasse quant aux protocoles de sécurité mis en place.
      Il finit par s’en ouvrir à un vieux salarié toujours EDF (bah oui, le gros des troupes, c’est du sous-traitant sans culture spécifique du nucléaire  : What Could Possibly Go Wrong  ? )  :
      «  Il y a un plan d’urgence pour ceux qui bossent dans la centrale, en cas de fuite  ?
      -- Oui, bien sûr, on l’appelle le doigt mouillé .
      -- Heu, je ne comprends pas.
      -- C’est pourtant très simple  : en cas d’accident nucléaire, tu mouilles ton doigt, tu cherches d’où vient le vent et tu cours très très vite dans cette direction.  »

      Le gars souligne que le vieux ne rigolait pas du tout.

  • Pour la première fois : « Historique », la France livre du gaz à l’Allemagne via la Moselle L’essentiel - afp

    La France a commencé, jeudi pour la première fois, à acheminer directement du gaz vers l’Allemagne, une étape et un symbole dans la solidarité énergétique européenne pour surmonter cet hiver le tarissement des flux venant de la Russie. « C’est historique, la première fois que la France va livrer du gaz directement vers l’Allemagne. Jusqu’ici on envoyait du gaz à notre voisin via la Belgique », a déclaré Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, le gestionnaire du réseau de transport de gaz français.


    Ces premières livraisons concrétisent un accord d’entraide formalisé le 5 septembre entre les dirigeants français et allemand, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, pour faire jouer la solidarité européenne à l’heure où le gaz est très convoité et son prix vertigineux. Après l’invasion de l’Ukraine, la Russie a considérablement baissé ses livraisons de gaz à l’Europe, dont certains pays étaient très dépendants. C’est le cas de l’Allemagne, qui a besoin de cette énergie pour faire tourner ses usines, le nerf de son économie.

    Or la France détient plus de gaz que son voisin car elle bénéficie d’apports massifs venus de Norvège et de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis les Etats-Unis, qui lui ont permis en partie de remplir ses stocks hivernaux à 100%.

    Il a fallu inverser le sens de circulation
    Les deux dirigeants ont donc convenu que la France livre davantage de gaz à l’Allemagne, qui pourrait en retour fournir, si besoin, de l’électricité à son voisin fragilisé par une production nucléaire au plus bas. Dans ce contexte de « forte diminution des livraisons de gaz russe vers l’Europe et dans le cadre de la solidarité européenne sur la sécurité énergétique, GRTgaz s’est mobilisé pour adapter son réseau et formaliser une proposition afin de commercialiser une capacité de transport de gaz de la France vers l’Allemagne », a donc annoncé jeudi le gestionnaire français GRTgaz dans un communiqué.

    Les premières commercialisations de gaz odorisé vers l’Allemagne ont commencé à 6h à hauteur de 31 gigawattheures/jour, en transitant via les communes frontalières de Obergailbach (Moselle) côté français, et Medelsheim en Sarre, au point d’interconnexion du réseau gazier. Le niveau de cette capacité sera « évalué tous les jours en fonction des conditions de réseau », et pourra atteindre au maximum 100 GWh/jour.

    Alors que l’unique point d’interconnexion à la frontière franco-allemande avait été conçu pour fonctionner dans le sens Allemagne vers France, il a fallu inverser le sens de circulation.

    #pénuries organisée à sens unique #escroquerie #vol #énergie #gaz #électricité #charbon #nucléaire #ue #union_européenne #ursula_von_der_leyen #allemagne #macron #emmanuel_macron #olaf_schol #schol

    Sourece : https://www.lessentiel.lu/fr/story/historique-la-france-livre-du-gaz-vers-l-allemagne-via-la-moselle-2775322

  • Les 20 produits star les plus inflationnistes Le web grande distribution - Olivier Dauvers

    Nouvelle contribution totalement exclusive au suivi du phénomène de l’année : l’inflation.

    Toutes les semaines, avec les camarades d’A3 Distrib, nous suivons l’évolution des prix d’un panier de 150 références star (revoir la dernière publication ici). Quels sont donc, parmi ces majeurs des assortiments, les plus inflationnistes ?

    Pour l’essentiel, il s’agit des mêmes marques que lors du pointage précédent (revoir ici). En haut du classement, toujours le blanc de poulet Fleury Michon, à la fois victime de l’augmentation des coûts de production de la volaille mais aussi d’une disponibilité matière pénalisée par les suites de la grippe aviaire. Les 2 produits Charal de notre échantillon payent eux-aussi une relative pénurie de matière. Bref, même s’il y a chaque fois une (bonne) explication, l’inflation pique. Le pire… : c’est pas terminé.

    Quelques exemples :

    Fleury Michon, blanc de poulet +42%

    Charal, l’extra moelleux +38%

    Fruit d’or +36%

    Confiture bonne maman Framboise +33%

    Coquillettes Barilla +29%

    Spaghetti Barilla +26%

    Huile d’olive Puget +25%

    Camembert Le Rustique +23%

    Farine francine fluide +21%

    Beurre président +20%

    Leerdamer original +20%

    #inflation #escroquerie #économie #alimentation #en_vedette #france #crise #capitalisme produits pour la #bourgeoise #salaires #finance #prix #economie #marques #agro-industrie #industrie_agro-alimentaire #industrie_agro-alimentaire  #multinationales

    Source https://www.olivierdauvers.fr/2022/10/10/quels-sont-les-produits-les-plus-inflationnistes

  • 100 millions de dollars volés sur la plateforme de cryptomonnaies Binance Agence France-Presse à Paris

    Binance, la plus grande plateforme de cryptomonnaies au monde en volume, a affirmé vendredi avoir été victime d’un piratage. Elle évalue l’ampleur du vol à environ 100 millions de dollars.

    Selon Binance, les pirates sont parvenus à retirer un total de deux millions de BNB, la cryptomonnaie émise par Binance, soit environ 580 millions de dollars au cours de vendredi. Ils n’ont toutefois pu en exploiter qu’une fraction, la majorité du montant ayant été immédiatement bloquée. Grâce à la réaction rapide des personnes chargées de valider les transactions, « la majorité des fonds sont restés sur l’adresse des pirates », a indiqué à l’Agence France-Presse un porte-parole de Binance. Environ 100 millions de dollars ont en revanche été dérobés et n’ont pour l’heure pas pu être récupérés.


    Plus tôt dans la journée, le patron de Binance, Changpeng Zhao, plus connu sous le pseudonyme CZ, avait tenté de rassurer sa communauté d’utilisateurs en assurant sur Twitter, où il compte sept millions d’abonnés : « Le problème est désormais maîtrisé. […] Vos fonds sont en sécurité. Nous présentons nos excuses pour la gêne occasionnée et fournirons d’autres mises à jour en conséquence. »

    Les pirates ont pris pour cible le pont interchaîne BSC Token Hub. Un pont est un service qui permet à un utilisateur de transférer des jetons cryptographiques d’une chaîne de blocs (blockchain) vers une autre. La Binance Smart Chain (BSC), à laquelle est relié le pont visé par les pirates, a été suspendue pendant quelques heures.

    Les attaques informatiques contre des ponts interchaînes se sont multipliées au cours des derniers mois. Selon Chainanalysis, deux milliards de dollars ont été dérobés par le biais de 13 piratages de ponts interchaînes entre janvier et août. Ces attaques représentent 69 % des vols de cryptomonnaies en 2022, indique Chainanalysis. Elliptic, un autre cabinet d’analyses en cryptomonnaies, a noté dans son rapport trimestriel sur les piratages publié cette semaine que les ponts « ont tendance à accumuler de grandes quantités d’actifs verrouillés sur de nombreuses chaînes de blocs, dont beaucoup n’ont peut-être pas de culture de sécurité ou d’audit avancée en raison de leur relative obscurité ».

    Source : https://www.ledevoir.com/economie/762515/cryptomonnaies-100-millions-de-dollars-voles-sur-la-plateforme-de-cryptomo

    #cryptomonnaie #escroquerie #piratage #carbone #bitcoins #binance #ether #ethereum #co2 #changement_climatique #électricité #climat #dommages_climatiques #blockchain #monnaie #crypto-monnaie #finance #numérique