• L’ex-directeur du FMI Rodrigo Rato sera jugé pour escroquerie Le Devoir - 17 novembre 2017 - Agence France-Presse
    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/513308/l-ex-directeur-du-fmi-rato-sera-juge-pour-escroquerie

    Madrid — L’ex-directeur du Fonds monétaire international (FMI) Rodrigo Rato sera jugé pour avoir falsifié les comptes et escroqué les investisseurs lors de l’entrée en Bourse de la banque espagnole Bankia en 2011, a annoncé vendredi un tribunal espagnol.

    M. Rato, à la tête de la banque à l’époque des faits, sera jugé avec une trentaine d’autres anciens responsables de Bankia, qui s’était effondrée après son entrée en bourse catastrophique, obligeant l’État à la nationaliser pour la sauver.

    Le parquet anticorruption espagnol a requis en juin cinq ans de prison contre M. Rato, expliquant que l’ancien président de la banque et trois autres anciens dirigeants étaient « spécialement responsables du fait que des informations essentielles sur la véritable situation patrimoniale de Bankia avaient été soustraites au moment de son introduction en bourse ».

    Bankia, créée à partir de la fusion de sept caisses d’épargne en juillet 2011, avait été introduite en Bourse en grande pompe par Rodrigo Rato, ex-directeur du Fonds monétaire international (2004-2007) et ancien ministre espagnol conservateur de l’Économie (1996-2004).

    Dans l’année qui avait suivi, les comptes de Bankia s’étaient avérés catastrophiques et son cours en Bourse avait chuté de plus de 80 %, ruinant des dizaines de milliers de petits actionnaires.

    L’affaire, alliée aux conséquences de la crise économique, avait précipité un sauvetage du secteur bancaire espagnol, effectué grâce à un prêt européen de plus de 41 milliards d’euros, dont 22 milliards pour renflouer la seule Bankia.

    En tant qu’ancien président de Bankia, Rodrigo Rato a déjà été condamné en février à quatre ans et demi de prison pour l’émission de cartes bancaires occultes qui permettaient à leurs titulaires, notamment des dirigeants de la banque, de dépenser sans compter et sans déclarer ces revenus additionnels.

    Il est libre dans l’attente de son procès en appel.

    #FMI #Espagne #Rodrigo_Rato #banques #Bankia #corruption #crise_financière #Parti_Populaire espagnol #PP #banco_santander #banque_mondiale #banque_interaméricaine_de_développement #BID #banque_européenne_d_investissement #BEI #Banque_européenne_pour_la_reconstruction_et_le_développement #BERD #banque_lazard #escroquerie #faux #usage_de_faux

  • L’association des Travailleuses missionnaires mise en examen pour travail illégal
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/15/01016-20171115ARTFIG00373-l-association-des-travailleuses-missionnaires-mis

    L’association catholique est accusée d’avoir employé des centaines de femmes étrangères - venues d’Afrique ou d’Asie - dans ses restaurants en France en dehors de tout cadre légal. Huit plaintes ont, pour l’heure, été déposées.

    L’association catholique des Travailleuses missionnaires a été mise en examen à Épinal, dans les Vosges, pour avoir employé dans des restaurants des centaines d’étrangères en dehors de tout cadre légal, a indiqué ce mercredi le parquet, confirmant une information du quotidien La Provence . L’inculpation, qui remonte au 9 novembre, porte sur l’« emploi d’étrangers démunis d’une autorisation de travail » et le « recours à personnes exerçant un travail dissimulé », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Épinal, Étienne Manteaux.

    Les Travailleuses missionnaires de l’Immaculée (TMI), dans le collimateur depuis plusieurs années de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), sont des « vierges chrétiennes » affectées à des restaurants de sanctuaires. Elles appartiennent à la Famille missionnaire Donum Dei (FMDD), association reconnue par le Saint-Siège et rattachée à l’ordre des grands carmes. Une enquête préliminaire avait été ouverte en octobre 2015 par le parquet d’Épinal après un signalement de l’inspection du travail visant un établissement à Domrémy-la-Pucelle, dans les Vosges.

    Les investigations, conduites par l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), ont abouti au regroupement à Épinal d’autres procédures ouvertes à Lisieux, dans le Calvados, et Marseille en 2016 pour les mêmes faits.
    Toutes les femmes ne souhaitent pas porter plainte

    Au total, la Miviludes a comptabilisé huit plaintes, dont une émanant d’une femme décédée depuis, en 2016, à 38 ans, alors que, menacée d’expulsion, elle avait refusé d’être hospitalisée. La dernière plainte a été déposée en juillet dernier pour « exploitation d’une personne réduite en esclavage ». Ces TMI, formant une main-d’œuvre recrutée très jeune au Burkina Faso, au Cameroun, au Vietnam, aux Philippines ou encore au Pérou, œuvraient le plus souvent dans des restaurants de la chaîne L’Eau vive sans être déclarées ni toucher de salaires ou de pourboires.

    « C’est une association dont tous les membres, en apparence, faisaient partie d’un ordre religieux, mais cette structure n’est jamais devenue un ordre religieux », a indiqué le procureur. « Toutes les femmes entendues faisant partie de l’association ne souhaitent pas porter plainte. Le discours c’est : “On ne touche pas de salaire, on est heureuses, on donne notre vie au Seigneur” », a constaté le magistrat. L’association Aide aux victimes des dérives de mouvements religieux et à leurs familles (Avref) avait consacré à cette association un « livre noir » en 2014.

    Après avoir auditionné d’anciennes TMI, la Miviludes avait relevé en 2015 « des éléments qui caractérisent la déstabilisation mentale », pointant « la diabolisation du monde extérieur, les ruptures avec l’environnement d’origine, l’absence de soins et les atteintes à l’intégrité physique ».

    #catholicisme #esclavage #sexisme #escroquerie

    • un extrait d’autre article de 2014

      "Un climat autoritaire infantilisant

      C’est au cours d’une session organisée à Rome par les supérieures majeures pour les formatrices de communautés internationales que cette Burkinabée, dévouée à cette famille spirituelle où elle était entrée à 16 ans et avait fait ses « épousailles » (2), a un « déclic » : « J’ai pu mesurer le gouffre qui nous séparait des autres congrégations : nous vivions en autarcie sans les clés d’une vraie liberté intérieure », explique Émilienne, partie en 2010 après un long discernement avec une accompagnatrice spirituelle extérieure.

      Passeport confisqué par les responsables, courrier lu en public, logement en dortoir, sans ressources personnelles (5 € à 15 € mensuels tout au plus), communication restreinte avec la famille et interdiction de lier amitié avec les clients du restaurant : la plupart se plaignent d’un climat autoritaire infantilisant.

      Camerounaise, Gracia, elle, a quitté les TM en 2006 et mène des études de droit : « Je ne peux pas dire que je me suis trompée de vocation, mais elles ne savent pas entretenir leurs vocations… J’aurais aimé qu’elles tiennent compte de nos aspirations et de notre charisme personnel. Même après seize ans chez les TM, j’étais considérée comme la petite nouvelle qui n’a pas son mot à dire, aucune idée à apporter… J’étouffais, j’avais besoin de donner le meilleur de moi-même. »"

      https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-malaise-des-anciennes-Travailleuses-missionnaires-de-L-Eau-vive-2014-07

  • Comment le militantisme a détruit ma vie | Les Questions Composent
    http://lesquestionscomposent.fr/comment-le-militantisme-a-detruit-ma-vie

    Ce texte est long, sans doute mal écrit et plein de répétitions. Je l’ai écrit en plusieurs fois car il m’est tellement douloureux de parler de tout ça que je suis incapable de me relire en entier, je l’ai écrit en plusieurs fois et je ne peux pas le corriger complètement. J’espère que mes lecteurs, habitués à un qualité d’écriture un peu meilleure que cela, voudront bien m’en excuser. Si j’ai oublié de masquer un nom ou une information importante qui devrait être dissimulée, signalez-le rapidement, mais j’ai essayé de le faire au mieux.
    Comme c’est très décousu, je vais prendre la peine de résumer brièvement en introduction : pascal, mon compagnon, en essayant de monter une entreprise pour promouvoir le véganisme, a été victime d’une incroyable manipulation qui l’a détruit au point qu’il a fini aux urgences psys et a mis des années à se reconstruire, moi et mon fils avons beaucoup souffert de ce qui s’est passé et rien ne sera plus jamais comme avant. L’entreprise a été perdue puis coulée.

    Tout cela s’est passé il y a plus de deux ans maintenant. Pourquoi le publier aujourd’hui ? C’est compliqué. Je me suis tue publiquement parce que j’avais besoin de me reconstruire, et parce que j’avais peur aussi. Certaines personnes savent terroriser les autres. C’est même tout ce qu’elles savent faire.

  • Comment l’assureur MMA a « oublié » de rembourser 350 millions à ses clients - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/comment-l-assureur-mma-a-oublie-de-rembourser-350-millions-a-ses-clients_19

    Selon le Canard Enchaîné, la compagnie d’assurance aurait forcé des millions de ses sociétaires à souscrire un prêt, à leur insu et sans rembourser la plupart d’entre eux

    Et avec une belle impunité à la clé bien sûr !
    #assurances #MMA #escroquerie #capitalisme

  • #CO2 : un acteur de l’escroquerie du siècle remis en liberté juste avant son #procès
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140917/co2-un-acteur-de-l-escroquerie-du-siecle-remis-en-liberte-juste-avant-son-

    Planche photographique policière de Fabrice #Touil © DR Un protagoniste important des affaires de fraude à la #Taxe_carbone, Fabrice Touil, vient d’être discrètement remis en liberté avant l’ouverture de son procès début novembre. Au grand dam du Parquet national financier, qui, craignant qu’il ne parte en cavale, a fait appel de la décision.

    #France #B-Concept #blanchiment #escroquerie #Justice #mafia_du_co2 #PNF #TVA

  • Le parquet fait appel de la relaxe de la #banque #Landsbanki
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010917/le-parquet-fait-appel-de-la-relaxe-de-la-banque-landsbanki

    Le parquet de Paris fait appel de la relaxe prononcée en faveur de la banque Landsbanki. Après une faillite retentissante en 2008, une filiale de cette banque islandaise et ses dirigeants, jugés à Paris pour #escroquerie et #Abus_de_confiance aggravé, avaient été relaxés le 28 août.

    #France #Enrico_Macias #Finance #Géron #Islande #Justice #Luxembourg #procès

  • Relaxe de la #banque #Landsbanki : l’impossible #procès de la #Finance folle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280817/relaxe-de-la-banque-landsbanki-l-impossible-proces-de-la-finance-folle

    Après une faillite retentissante en 2008, une filiale de la banque islandaise Landsbanki et ses dirigeants étaient jugés à Paris pour #escroquerie et #Abus_de_confiance aggravé. Le tribunal les a relaxés lundi 28 août, à la surprise générale, désavouant l’instruction du juge Renaud Van Ruymbeke.

    #France #Enrico_Macias #Géron #Islande #Justice #Luxembourg

  • Relaxe de la #banque #Landsbanki : l’impossible #procès de la #Finance folle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280817/relaxe-de-la-banque-landsbanki-limpossible-proces-de-la-finance-folle

    Après une faillite retentissante en 2008, une filiale de la banque islandaise Landsbanki et ses dirigeants étaient jugés à Paris pour #escroquerie et #Abus_de_confiance aggravé. Ils ont été relaxés ce lundi, à la surprise générale.

    #France #Enrico_Macias #Géron #Islande #Justice #Luxembourg

  • Formation « bidon » : deux chômeurs attaquent Pôle Emploi Le Figaro - Marie Simon - 27 Juin 2017
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/06/27/20002-20170627ARTFIG00116-formation-bidon-deux-chomeurs-attaquent-pole-empl

    Deux demandeurs d’emploi déposent un recours contre Pôle Emploi. Soutenus par la CGT-Chômeurs ils dénoncent le niveau des formations financées par l’organisme.

    Ils ont jugé leur formation en cuisine « bidon », et n’ont même pas pu passer les examens. Ce mardi, deux demandeurs d’emploi vont déposer un recours contre Pôle Emploi en tant qu’organisme financeur du cursus. Ils sont soutenus dans leurs démarches par la CGT-Chômeurs qui est très critique à l’égard du plan « 500.000 formations » lancé en 2016 et qui ne viserait qu’à « dégonfler les chiffres du chômage » selon elle. Le syndicat a appelé à un rassemblement devant la direction générale de Pôle emploi à Paris.

    Les deux plaignants qui souhaitaient suivre un cursus en cuisine avaient été envoyés en juin 2016 auprès de l’organisme ISP par Pôle emploi, « de manière très précipitée », a expliqué leur avocate, Emilie Videcoq. « Conditions matérielles ahurissantes », « locaux quasiment insalubres », intervenant « formé pour dispenser des cours à des serveurs » et non à des cuisiniers : plusieurs stagiaires avaient dénoncé publiquement à l’automne leurs conditions de stage. France Inter avait publié des photos montrant notamment des crottes de rat sous le bar, dans le local où ils devaient procéder à la phase pratique de leur formation. Un rassemblement avait alors été organisé avec d’autres stagiaires devant le Pôle Emploi de Neuilly-sur-Marne en janvier dernier, rapporte L’Humanité. À l’époque, l’un des deux plaignants a déjà été exclu de la formation, et l’autre non convoqué à l’examen.

    « Il fallait faire du chiffre »
    « La promesse de la formation n’a pas été tenue, c’était une escroquerie », a estimé Denis Gravouil, négociateur assurance-chômage pour la CGT, sur RTL. « En 2016, beaucoup de formations comme celle-ci ont été montées à la hâte par des centres de formation qui n’en étaient pas vraiment. Il fallait faire du chiffre sur l’injonction du gouvernement qui venait de lancer le plan « 500 000 formations ». Mais il n’y avait pas assez de centres de formation pour assurer cet objectif », selon lui. « On ne cherche pas à rendre service aux chômeurs mais à les sortir des statistiques. » Lorsqu’un demandeur d’emploi entre en formation, il sort en effet des catégories A, B ou C aux yeux de Pôle Emploi. Or ce sont ces catégories qui sont les plus suivies pour commenter, chaque mois, la baisse ou la hausse du chômage.

    « Une vraie formation qualifiante, ça se prépare et ça se contrôle », souligne encore Denis Gravouil. En tant qu’organisme financeur de ces formations, Pôle emploi a l’obligation légale de mener ces contrôles sur la qualité du contenu des formations proposées. Dans le cas des deux plaignants, « l’inspection du travail a été saisie », a réagi Pôle emploi. « Et plus aucun demandeur d’emploi n’a été envoyé au sein de cet organisme ». Sur le site internet de l’organisme domicilé dans le 20e arrondissement de Paris, les fiches de formations sont estampillées des logos de la région Ile-de-France ou du Fonds social européen. Mais aucune trace en effet d’un lien avec Pôle Emploi.

    Selon une enquête réalisée par Pôle Emploi en mars 2017, 87,3% des demandeurs d’emploi ayant bénéficié d’une formation par son intermédiaire ont été satisfaits ou très satisfaits. Dans le cas contraire, les demandeurs d’emploi peuvent adresser une réclamation au médiateur de Pôle Emploi. Les plaintes qui concernent les formations sont le plus souvent liées au fait que ces formations n’ont tout simplement pas lieu. Les deux plaignants demandent 50.000 euros chacun au titre du préjudice financier et moral subi. Si leur recours n’aboutit pas, l’action se poursuivra devant le tribunal administratif, a déjà prévenu leur avocate.

    #Formation #Pôle_emploi #ISP #demandeurs_d_emplois #escroquerie

  • Affaire du RSA : René Hoffer sauvé en cassation | Radio1 Tahiti
    https://www.radio1.pf/affaire-du-rsa-rene-hoffer-sauve-en-cassation

    Le « président (sic) » avait déclaré une fausse adresse et donné de fausses coordonnées bancaires pour toucher chaque mois le RSA. Mais pour la Cour de cassation, ces « manœuvres » ne sont que des mensonges et ne caractérisent pas pour autant l’élément constitutif du délit « d’#escroquerie » au sens de la loi pour lequel est nécessaires un « acte matériel, une mise en scène ou une intervention d’un tiers destinés à donner force et crédit aux allégations mensongères du prévenu ». La condamnation de la cour d’appel est donc cassée et annulée. Et René Hoffer devra de nouveau être jugé par la cour d’appel de Papeete dans les mois à venir.

    #RSA #jurisprudence (à suivre car instance à venir).

  • Manifestation Anti-Linky le 22 mars 2017
    https://changera.blogspot.fr/2017/03/manifestation-anti-linky-le-22-mars-2017.html

    Manifestation Anti-Linky le 22 mars 2017 !
    RASSEMBLEMENT NATIONAL STOP-LINKY
    (et autres compteurs communicants)
    Mercredi 22 mars 2017 de 11h30 à 15h
    devant la maison de la Radio à Paris
    116 av du Pdt Kennedy

    Mercredi 22 mars 2017, l’Association des Maires de France (AMF) organise avec Radio-France et Public-Sénat une journée entièrement consacrée aux communes dans le cadre de la campagne présidentielle, et tous les candidats à l’élection présidentielle ayant déposé les fameux 500 parrainages seront reçus.
    Cf : http://www.amf.asso.fr/document/index.asp?DOC_N_ID=24303&TYPE_ACTU=1

    C’est l’occasion de faire entendre pour le mouvement Stop-Linky (Collectifs, associations, particuliers, élus municipaux, etc).
    En effet, une colère de plus en plus puissante gronde dans toute la France face aux passages en force d’Enedis et de ses sous-traitants qui tentent d’imposer leurs compteurs par la désinformation, les menaces, intimidations, etc.

    #linky

  • #Roland_Gori - La Fabrique des #Imposteurs

    « L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’#opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les #valeurs, pratiquer l’art de l’#illusion plutôt que s’émanciper par la #pensée_critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la #création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la #norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’#opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes.

    L’imposteur vit à crédit, au crédit de l’Autre. Soeur siamoise du #conformisme, l’imposture est parmi nous. Elle emprunte la froide logique des instruments de gestion et de procédure, les combines de papier et les #escroqueries des #algorithmes, les #usurpations de crédits, les #expertises_mensongères et l’#hypocrisie des bons sentiments. De cette civilisation du #faux-semblant, notre #démocratie de caméléons est malade, enfermée dans ses #normes et propulsée dans l’enfer d’un monde qui tourne à vide. Seules l’#ambition de la culture et l’#audace de la liberté partagée nous permettraient de créer l’avenir. » A travers cette conférence, organisée dans le cadre des conférences de l’Université permanente de l’Université de Nantes, Roland Gori revient sur les idées fortes de son dernier ouvrage « La Fabrique des imposteurs ».

    https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU

  • http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/carte-comment-la-colonisation-israelienne-en-cisjordanie-a-progresse-en

    Pour comprendre les enjeux d’une reprise du processus de colonisation, nous avons représenté sur une #carte l’évolution des implantations israéliennes en #Cisjordanie depuis cinquante ans. Selon les données publiées par l’ONG Americans for Peace Now (APN), petite sœur de l’organisation israélienne Shalom Achshav ("La Paix maintenant"), 269 implantations isréaliennes ont été construites en territoire palestinien depuis 1967, soit plusieurs milliers de logements. Si ces constructions ne représentent à proprement parler qu’une petite partie du territoire palestinien, les colons exercent en réalité leur autorité sur les terres qui les entourent et contrôlent donc 10% du territoire total. S’il n’y a pas eu de nouvelle implantation depuis 2010, les colonies continuent néanmoins leur croissance. Les travaux de construction de 1 723 logements ont ainsi débuté dans les neuf premiers mois de 2016, selon Shalom Achshav.

    Depuis le début des années 90, la politique des gouvernements israéliens de ne plus construire de nouvelles colonies en Cisjordanie ne s’est pas traduite par un arrêt de la colonisation. Des « avant-postes », illégaux aux yeux de la loi israélienne, sont ainsi apparus pour remplacer les colonies « officielles ». Il en existe 99 selon APN, et ce sont notamment ces constructions, et le terrain qui les entoure, qui pourraient être légalisés par une toute nouvelle loi, adoptée à la Knesset le 6 février.

    #palestine

  • La Corporatocratie éclipse la démocratie. Liliane Held-Khawam
    https://lilianeheldkhawam.com/2017/02/17/la-corporatocratie-eclipse-la-democratie-liliane-held-khawam

    ❞Un Conseil fédéral sous le signe de l’éclipse ou de la disparition. Photo prémonitoire ou informatrice de la fin de l’Etat traditionnel souverain, dirigé par une Constitution ?

    Lorsque la démocratie dépérit, cela revient à admettre que de nouvelles entités – pouvant être commerciales et privées- sont potentiellement en train de récupérer les pouvoirs et l’autorité qui reviennent au pays concerné.

    Le concept qui est lové au cœur de cette problématique est celui de la « souveraineté« . En voici une définition :

    « La souveraineté est le principe de l’autorité suprême. En matière de politique, la souveraineté est le droit absolu d’exercer une autorité (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une région, un pays ou sur un peuple.

    La souveraineté nationale caractérise l’indépendance de l’État-nation par rapport à d’autres États ou à des instances internationales, hormis pour les autorités que cet état a librement accepté de céder (Cf. fédéralisme)."

    Historiquement, la souveraineté a pu être détenue par différents groupes :

    La souveraineté peut être détenue par :

    Dieu ou ses prêtres (théocratie)

    une seule personne (monarchie),

    un groupe de personnes (oligarchie),

    la nation (démocratie représentative),

    le peuple (démocratie directe)

    Les firmes transnationales (Corporatocratie)

    La définition traditionnelle est lacunaire. La corporatocratie, terme non reconnu encore dans les dictionnaires français existe pourtant bel et bien dans les faits. Cette nouvelle gouvernance se réfère à un système économique et politique contrôlé par les firmes transnationales ou les représentants de leurs intérêts.

    Nous vivons actuellement sous ce régime. Ne pas intégrer ce concept revient à ne pas comprendre les mutations et les bouleversements sociologiques environnants.

    Récemment, les autorités « suprêmes » de deux pays -Suisse et France- ont été sévèrement reprises par des organismes « INDEPENDANTS » des États auxquels ils sont supposés être rattachés.

    Le Conseil fédéral suisse décrédibilisé
    Le Conseil fédéral défendait récemment une loi soumise à votation. Elle concernait l’imposition des entreprises et les cadeaux fiscaux extravagants qu’il souhaitait leur offrir. Des modules faits sur mesure à l’industrie pharmaceutique, les big pharmas, ne devaient être compris que par les bénéficiaires eux-mêmes tant les textes alambiqués étaient illisibles pour le commun des mortels et donc des votants.

    Les spin doctors étaient de sortie pour en minimiser l’impact sur les finances publiques et pour menacer de la perte d’emplois en cas de refus par le petit peuple. Évidemment que les spin doctors au service du Conseil fédéral et probablement des lobbies ont omis de faire part du sponsoring offert à l’année sous différentes formes de soutiens aux entreprises financés par l’argent du contribuable !

    Les spin doctors avaient oublié de dire que les entreprises se servent en Suisse goulûment en matière de Recherche et Développement et vont à l’étranger pour passer en phase industrielle. Toute l’infrastructure coûteuse des Universités, HES, Ecoles Polytechniques, HEC, des pôles technologiques et autres arrangements cantonaux et fédéraux ne recevaient pas de contreparties.

    Les spin doctors, les as ès-manipulations des votations auraient pu gagner. Mais c’était sans compter avec les ennemis tapis à l’intérieur des arcanes du pouvoir !

    Un personnage inattendu a émergé d’un jour à l’autre sur la scène médiatique. Mme Eveline Widmer-Schlumpf, ancienne conseillère fédérale des Finances, a alerté le bon peuple sur les méfaits de cette réforme fiscale (RIE III). Ce que Madame a oublié de préciser, c’est que c’est elle-même qui avait initié cette réforme quelque temps avant de démissionner. Il fallait oser venir critiquer ses anciens collègues… C’est fait !

    Un autre imprévu dans la vie de ce Conseil fédéral qui se définit comme l’autorité suprême de la Suisse est venu achever de le décrédibiliser. L’auteur en question est le Contrôle fédéral des finances, un des multiples offices fédéraux qui ont été discrètement détachés de l’administration publique et qui ont été rendus INDEPENDANTS.

    Cet organisme, lui-même contrôlé récemment par la COUR DES COMPTES ALLEMANDE s’il vous plaît, n’a pas eu de mots assez durs envers le conseil fédéral. A le lire, cet organisme qui défend la réputation de la Suisse est incompétent. Voilà ce que nous lisions dans la TDG :

    « Pronostics peu fiables, réflexions pas abouties, conclusions orientées. La qualité du travail du Conseil fédéral laisse à désirer lorsqu’il prépare une loi. L’estocade est portée par le Contrôle fédéral des finances, qui s’est penché sur une cinquantaine de messages et leur évaluation. Le verdict est sévère : un tiers ne correspondent pas aux critères fixés par le gendarme financier de la Confédération. Or les messages du gouvernement sont essentiels : ils servent à définir la meilleure option à adopter, mais aussi à informer les parlementaires et le public.

    « Ces études d’impact sont souvent réalisées trop tard. Elles devraient aussi tenir compte dès le départ de plusieurs variantes »

    « Quinze pour cent des messages de notre échantillon sont clairement insuffisants, détaille Emmanuel Sangra, responsable des évaluations au Contrôle fédéral des finances. Trente pour cent ne présentent pas assez d’informations sur les répercussions pour les cantons. » Si les conséquences financières sont régulièrement évaluées – avec plus ou moins de fiabilité –, celles sur l’environnement ou la société sont quasi absentes. « Ces études d’impact sont souvent réalisées trop tard, ajoute encore Emmanuel Sangra. Elles devraient aussi tenir compte dès le départ de plusieurs variantes. »

    Les critiques ne s’arrêtent pas là. Le rapport montre que les outils dont disposent les différents offices de l’administration pour analyser l’impact d’un projet sont sous-utilisés. Une partie des collaborateurs ne sont d’ailleurs pas formés de façon adéquate. Il pointe ainsi du doigt la fiabilité défaillante des prévisions. Et de citer l’introduction du principe du Cassis de Dijon, dont on cherche encore les 2 milliards d’économies promis aux consommateurs. Plus grave, de nombreux messages ne font l’objet d’aucune analyse. Pour le Contrôle fédéral des finances, il faut améliorer la formation des collaborateurs et instaurer un contrôle de qualité, idéalement sous l’égide de la Chancellerie fédérale. »

    Voilà qui fait désordre à quelques jours des votations !!!

    L’État Français, un mauvais actionnaire
    La Cour des comptes française, autre organisme détaché de l’administration publique française étrille l’État en tant qu’actionnaire et met toute la pression possible afin de faire mettre en place la réforme qui n’est autre que le transfert, aux entreprises privées de la haute finance internationale, de son portefeuille-actions au travers d’un programme de cessions !

    Pour cela des dysfonctionnements majeurs sont relevés. Ils sont nombreux et contradictoires. Un exemple tout simple concerne le cumul de fonctions entre l’État actionnaire et en même temps régulateur. Le rapport ne semble pas se souvenir que les autorités de régulation sont elles-mêmes des entités de l’administration décentralisée, à l’image donc de la cour des comptes elle-même…

    Le rapport relève aussi l’hypertrophie du secteur public en France, qui représente près de 800.000 salariés. Ce constat est repris par le patron du Medef dans son programme pour la France. M Gattaz plaidait récemment dans le Figaro pour « ne remplacer qu’un départ à la retraite sur trois dans les trois fonctions publiques (État, collectivités et hôpitaux), afin de maîtriser les dépenses publiques. Il veut aussi aligner le temps de travail des fonctionnaires sur le privé. »

    Questions
    En quoi le fonctionnement du secteur public concernerait le représentant des entreprises si ce n’est parce qu’il se sent concerné par la gouvernance du pays, devenu propriété (grâce à l’endettement public) des corporations ?
    Qui pilote ces Cours des comptes et autre Contrôle fédéral des finances ? Nous ne croyons pas une seule seconde que des bouts de l’administration publique puissent être livrés à eux-mêmes. Par conséquent, les députés à qui la souveraineté a été déléguée, qui défendent la démocratie et qui sont payés par le contribuable devraient être invités à informer le public des mandants finaux des organismes qui les contrôlent…

    Nous sommes dans une situation inédite historiquement. La Constitution qui définit en droit comment s’exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées n’est plus la référence finale. Celle-ci est contournée, détournée, contorsionnée pour satisfaire les besoins de bénéficiaires finaux privés inconnus.

    Par un jeu d’éclatements et d’autonomisation des institutions publiques, la tête gouvernant les États en perd toujours plus le contrôle et finit par devenir rachitique et passablement atrophiée. Elle semble de plus en plus prendre l’eau de toutes parts emportant avec elle l’État lui-même en tant qu’entité.

    Cette observation de transfert des pouvoirs publics au privé n’est rien d’autre qu’une éclipse de la gouvernance publique traditionnelle au profit des… corporations et leurs lobbies (ONG comprises)…

    Liliane Held-Khawam❞

    Rappel utile (toupie.org) :
    « La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité « Les Six livres de La République » comme un attribut essentiel de l’État : « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République. » Aucun pouvoir n’est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n’est pas sans limite (s’exerce sur le domaine public et non privé). Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté. »

    #corporatocratie #Démocratie #corporation #barons_voleurs #Souveraineté #Oligarchie #multinationale #cadeaux_fiscaux #spin_doctors #lobbies #évaluation #Etat #reforme #secteur_public #Cours_des_comptes #institutions_publiques #administration_publique #Liliane_Held-Khawam #banque #finance #escroquerie #Hyper_Classe

  • #Elsevier and the 25.2 Billion Dollar A Year Academic Publishing #Business

    Twenty years ago (December 18, 1995), Forbes predicted academic publisher Elsevier’s relevancy and life in the digital age to be short lived. In an article entitled “The internet’s first victim,” journalist John Hayes highlights the technological imperative coming toward the academic publisher’s profit margin with the growing internet culture and said, “Cost-cutting librarians and computer-literate professors are bypassing academic journals — bad news for Elsevier.” After publication of the article, investors seemed to heed Hayes’s rationale for Elsevier’s impeding demise. Elsevier stock fell 7% in two days to $26 a share.
    As the smoke settles twenty years later, one of the clear winners on this longitudinal timeline of innovation is the very firm that investors, journalists, and forecasters wrote off early as a casualty to digital evolution: Elsevier. Perhaps to the chagrin of many academics, the publisher has actually not been bruised nor battered. In fact, the publisher’s health is stronger than ever. As of 2015, the academic publishing market that Elsevier leads has an annual revenue of $25.2 billion. According to its 2013 financials Elsevier had a higher percentage of profit than Apple, Inc.


    https://medium.com/@jasonschmitt/can-t-disrupt-this-elsevier-and-the-25-2-billion-dollar-a-year-academic-publ
    #édition_scientifique #escroquerie #publications_scientifiques #science #recherche

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

  • LILLE - « Cauchemar », « esclaves », « honte »... les témoignages affluent sur les conditions de travail à Primark Euralille

    « On travaille comme des esclaves. » Tiffany, 20 ans, demeurant à Wattrelos, ne mâche pas ses mots. Elle s’est reconnue dans le témoignage de Charlotte publié samedi, une vendeuse renvoyée au terme de sa période d’essai et très déçue par l’ambiance et les conditions de travail dans le magasin d’Euralille.

    Tiffany partage les mêmes désillusions. « J’ai postulé parce que c’était des CDI... Et au final, je me fais virer comme une mal-propre, pour bavardage ! Je n’ai fait aucune faute, je travaille comme un chien et on me jette. » « Combien de fois je suis rentrée en pleurs chez moi, souffle Rachel. J’ai 27 ans, six ans d’expérience dans la vente, je n’ai pas peur du boulot ni de me salir les mains, mais je n’ai jamais connu ça. » Elle ne s’est pas faite renvoyer, elle a démissionné début décembre. « Il fallait que je parte de ce cauchemar. » Au pliage des vêtements, au ramassage des cintres, au « bazar » continuel dans les rayons, au boulot « un peu à la chaîne », elle aurait pu faire face, « mais le manque de respect à chaque fois qu’on me parlait, ça non, c’était honteux ».

    « Comme des collégiens »
    Une forme de pression qu’a aussi vécue Tiffany : « On ne nous fait aucune confiance, même pour un billet de 50 € d’un client, faut que ce soit un manager qui vienne le vérifier. » « Moi je badgeais à 15 h 30, témoigne Élodie. Le samedi, le temps de traverser le magasin bondé, je me faisais attraper par le manager parce que j’arrivais à 15 h 33. Et devant les clients ! On nous traitait comme des collégiens. » La jeune femme dit avoir vécu « la pire expérience de sa vie ». « Un jour j’avais oublié mes chaussures noires, je m’en suis excusée, mais comme j’étais derrière une caisse, je me suis dit que pour une fois, on ne m’en tiendrait pas rigueur. Et bien on m’a répondu : soit t’en achète tout de suite, soit tu pars ! » *
    Les ex-employées que nous avons interrogées confirment toute ce manque de respect ambiant. Toutes évoquent une salle de stocks
    « beaucoup trop petite » par rapport aux volumes de vêtements, d’où il est difficile, sans se faire mal, d’extraire un carton («  c’est Koh Lanta cette salle des stocks !  »), toutes relatent des « formations hyper rapides aux bons gestes » (comment manipuler des cartons par exemple), parfois même des formations «  sur internet. On lit des explications et après on a un questionnaire et ça fait office de formation ».
    « En réalité, personne ne touche la même somme, alors qu’on fait tous les mêmes heures... »
    Nombreux sont ceux qui pointent aussi du doigt des fiches de paye
    « illisibles », « incompréhensibles », ou qui « posent question » . Élodie s’étonne : « Je n’ai jamais perçu la somme indiquée dans la case : « net à payer ». Jamais. Octobre : 1 496 € à payer, 880 perçus. En novembre, avec les jours fériés et dimanches travaillés : 2 636 € à payer, 1 069 perçus. »

    Tiffany renchérit : « On nous a fourni un descriptif des fiches de paye que personne ne comprend. Quand on va aux RH, on nous répond mal ou on nous endort avec un charabia que personne ne comprend. Ou alors on nous dit que la personne qui peut nous renseigner n’est pas là, qu’il faudra repasser. Ce n’est jamais le moment. En réalité, personne ne touche la même somme, alors qu’on fait tous les mêmes heures... » Élodie, qui a été licenciée, compte et recompte ce que Primark lui doit encore. « On est cinq dans mon cas et nous allons nous rapprocher des syndicats de la Bourse du travail pour avoir de l’aide. »
    . . . . . .

    http://www.lavoixdunord.fr/112159/article/2017-01-31/cauchemar-esclaves-honte-les-temoignages-affluent-sur-les-conditions-de
    #Esclavage #Escroquerie #CCI_Grand_Lille #primark #euralille #grande_distribution #exploitation

  • Marie Christine Marghem évoque les « dysfonctionnements » du marché électrique RTBF avec Belga- 18 Novembre 2016
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_marie-christine-marghem-evoque-les-dysfonctionnements-du-marche-electriq

    La ministre fédérale de l’Energie et de l’Environnement, Marie Christine Marghem, s’est émue jeudi auprès de la ministre allemande de l’Environnement, en marge de la COP22 à Marrakech, de « dysfonctionnements » sur le marché de l’électricité.

    La ministre belge a profité d’un vol partagé avec la ministre allemande Barbara Hendricks, dans le cadre d’une visite de la centrale solaire de Ouarzazate, dans le centre du Maroc, pour faire valoir son point de vue auprès de son homologue allemande.

    « Je lui ai dit que le marché de l’électricité ne fonctionne pas idéalement », a expliqué Mme Marghem à l’agence Belga.

    Selon la ministre belge, plusieurs éléments, comme la fermeture de centrales nucléaires en France, les conditions météo défavorables aux énergies renouvelables mais aussi un mauvais fonctionnement des algorithmes de gestion des flux transfrontaliers d’électricité, ont été à l’origine de problèmes sur le marché.

    « On a connu il y a 10 jours des pics à plus de 600 euros par MWh en Belgique et plus de 800 euros par MWh en France mais pendant ce temps là, les prix étaient de 70 euros le MWh », s’étonne Mme Marghem.
    . . . . .

    #Energie #prix #Belgique #Allemagne #algorithmes #Electricité #Escroquerie_ ?

  • La DGSE au tribunal
    Le Point - Romain Gubert - Publié le 07/06/2012
    http://www.lepoint.fr/la-dgse-au-tribunal-07-06-2012-1696848_19.php
    Les services secrets ont perdu une bataille... d’argent. Le 29 mai, le tribunal de commerce de Paris a débouté la Financière Médicis, qui souhaitait se voir confier le contrôle de la liquidation de la société France Immobilier (groupe Duménil). En fait, la Financière Médicis, basée au Luxembourg, est un paravent de la DGSE conçu pour abriter une partie de ses fonds secrets. Un conflit l’oppose à l’homme d’affaires Alain Duménil, auprès de qui elle a investi d’importantes sommes.

    + Médiapart - LAURENT MAUDUIT - 22/01/12 _
    http://www.thebigjump.com/news/Etranges_affaires/affaires/Entrees/2012/1/22_Caisse_des_depots__le_financement_qui_fait_scandale.html
    Le 21 novembre 2002, un protocole est signé au terme duquel le groupe Sozan et les actionnaires minoritaires de FLG cèdent la totalité de FLG au groupe Duménil. L’opération se fait sous la forme d’échanges d’actions, étant entendu que le nouveau pôle constitué sera introduit en Bourse, que les petits actionnaires seront payés en cash, et que François Barthes bénéficiera d’un contrat de travail dans la nouvelle structure et d’une clause de rachat de ses nouvelles actions à un prix global de plus de 2,4 millions d’euros.

    Las ! Alain Duménil ne tient ensuite presque aucun de ses engagements : l’entrée en Bourse n’a pas lieu ; les petits actionnaires ne touchent pas leur dû, à l’exception d’un seul ; et François Barthes ne profite pas d’un contrat de travail.
Pour les vendeurs, le manque à gagner est même plus grave que cela. Par une cascade d’opérations financières complexes (augmentation de capital, avec dilution progressive des minoritaires ; transformation du pôle luxe en société immobilière ; glissement de certains actifs vers d’autres structures ; versement de considérables dividendes avec Alain Duménil pour principal bénéficiaire…), les minoritaires ont pour beaucoup perdu la quasi-totalité de leur fortune. Et depuis, une très longue et complexe bataille judiciaire s’est engagée, qui n’est toujours pas achevée.

    Conseil d’Alain Duménil, Me Lantourne donne de cette histoire une version différente. Il fait valoir que « le groupe Duménil a repris ce pôle de luxe et de prêt-à-porter et l’a développé ». Et il ajoute : « La situation était très obérée. Le groupe Duménil a injecté des fonds et des actifs. Les deux anciens actionnaires ont contesté leur dilution. L’opération de fusion a été annulée. Les deux actionnaires voudraient ajouter aujourd’hui une quote-part des actifs apportés sans être dilués. Ce sont eux qui ont provoqué la chute de la holding, la FIG. Ils multiplient les pressions. Une expertise est en cours et nous sommes sereins sur son issue. »

    #escroquerie #spoliation #DGSE #fric

  • A story too good to be true – The toy smuggler of Aleppo’s jihadist connections, made-up stories and an orphan project run aground
    http://www.hs.fi/ulkomaat/a1477021713106

    Aid worker Rami Adham has gained international recognition for helping orphans in Syria. However, an investigation by Helsingin Sanomat finds that Adham has misled the public, has tight links to jihadist groups and his Aleppo orphan project also has many irregularities. Adham denies the claims.

    #escroc #escroquerie #Syrie

  • Carol Highsmith Sues Getty Images for $1 Billion Carey Dunne in Hyperallergic.
    http://bado-badosblog.blogspot.fr/2016/08/carol-highsmith-sues-getty-images-for-1.html#more

    In December, documentary photographer Carol Highsmith received a letter from Getty Images accusing her of copyright infringement for featuring one of her own photographs on her own website.

    It demanded payment of $120.
    This was how Highsmith came to learn that stock photo agencies Getty and Alamy had been sending similar threat letters and charging fees to users of her images, which she had donated to the Library of Congress for use by the general public at no charge.

    Now, Highsmith has filed a $1 billion copyright infringement suit against both Alamy and Getty for “gross misuse” of 18,755 of her photographs. “The defendants [Getty Images] have apparently misappropriated Ms. Highsmith’s generous gift to the American people,” the complaint reads. 

    “[They] are not only unlawfully charging licensing fees … but are falsely and fraudulently holding themselves out as the exclusive copyright owner.” According to the lawsuit, Getty and Alamy, on their websites, have been selling licenses for thousands of Highsmith’s photographs, many without her name attached to them and stamped with “false watermarks.”

    . . . .
    Quelques images de Carol Highsmith : http://www.carolhighsmithamerica.com/#a=0&at=0&mi=2&pt=1&pi=10000&s=2&p=8

    #droit_d'auteur #domaine_public #copyright_madness #Getty Images #escroquerie

  • Ne sacrifions pas le secret industriel au nom de l’ouverture des données - JDN
    http://www.journaldunet.com/economie/expert/64828/ne-sacrifions-pas-le-secret-industriel-au-nom-de-l-ouverture-des-donne

    La loi pour être mise en œuvre nécessite plusieurs décrets d’application. Le Groupe Keolis sera particulièrement vigilant à la rédaction du décret fixant la liste des #licences de réutilisation à titre gratuit des informations publiques.
    Ouvrir les données est une chose. Ne plus protéger le secret industriel en est une autre !

    ...ou traduit autrement : « on va faire tout le #lobbying possible pour pouvoir continuer à vous revendre vos données financées par votre argent ».
    Une fois de plus le #secret_industriel semble le concept idéal pour contourner les velléités d’ouvertures de l’accès aux données des usagers...

    #bigdata #loi_Lemaire #opendata #langue_de_bois #service_public

  • FIFA : Blatter et ses deux adjoints se sont partagé 80 millions de dollars en cinq ans
    http://www.lemonde.fr/football/article/2016/06/03/fifa-blatter-et-ses-deux-adjoints-se-sont-partages-80-millions-de-dollars-en

    Depuis le 26 février et l’élection de son nouveau président, Gianni Infantino, la Fédération internationale de football (FIFA) prône « un nouveau départ ». Et ses communicants tiennent à le faire savoir. Alors que le nouveau patron du foot mondial est déjà fragilisé par une série d’écoutes compromettantes et d’échanges de mails, une enquête interne a mis au jour le versement entre 2011 et 2015 de 80 millions de dollars (72 millions d’euros) à l’ex-numéro 1 de la FIFA, Sepp Blatter (1998-2015), banni six ans, son secrétaire général français Jérôme Valcke (2007-2015), radié douze ans en février, et l’Allemand Markus Kattner, directeur financier et secrétaire général par intérim, licencié le 23 mai pour des « manquements » dans ses activités.

    #escroquerie_en_bande_organisée #corruption

  • La justice enquête sur une mystérieuse #mine_d'or d’Airbus au #Mali
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020616/la-justice-enquete-sur-une-mysterieuse-mine-dor-dairbus-au-mali

    Airbus Group est cité dans une enquête judiciaire pour #escroquerie sur une mine d’or malienne en dépôt de bilan, dont les actionnaires ont été ruinés. Le projet d’investissement du géant de l’aéronautique dans cette mine, dirigée par un proche du pouvoir malien, semblait destiné à dégager des fonds occultes pour faciliter l’obtention de marchés militaires dans le pays.

    #France #Airbus_Group #Aliou_Diallo #commissions #EADS #entreprises #exportations #Olivier_Couriol #Pearl_Gold #SMO #Wassoul'or

    • C’est vrai que ça fait un peu spécial, mais cette société a reçu une délégation de service public pour gérer la liste de refus (pour 5 ans).

      Faut dire, l’arrêté est signé Macron…

      Arrêté du 25 février 2016 portant désignation de l’organisme chargé de gérer la liste d’opposition au démarchage téléphonique | Legifrance
      https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/2/25/EINC1605225A/jo/texte

      Article 1
      L’organisme désigné, chargé de la gestion de la liste d’opposition au démarchage téléphonique dans le cadre d’une délégation de service public, pour une durée de cinq ans, et prévu à l’article L. 121-34 du code de la consommation, est la société par action simplifiée OPPOSETEL, sise 92-98, boulevard Victor-Hugo, à Clichy, et représentée par M. Eric Huignard, en sa qualité de président.

    • Et dans le Qui sommes-nous ?

      Qui sommes nous ? - Espace consommateur
      https://conso.bloctel.fr/index.php/qui-sommes-nous.php

      Le traitement des données a fait l’objet d’une procédure auprès de la CNIL. Le traitement est sécurisé conformément au Référentiel général de sécurité (RGS). Il est ici rappelé qu’il est formellement interdit à la SAS Opposetel de communiquer les informations dont elle dispose et d’utiliser la liste d’opposition à des fins commerciales, comme de divulguer les données personnelles des consommateurs et des professionnels adhérents qu’elle pourrait recueillir à l’occasion de ses missions. La DGCCRF dispose d’un droit de contrôle permanent sur la SAS Opposetel.

    • Ouais... la "#délégation_de_service_public", l’Unedic (asso de droit privé) qui n’indemnise qu’une minorité de chômeur en est un bel exemple... Et sinon :

      « Bloctel », la nouvelle « liste rouge » contre les #spams_téléphoniques
      http://www.lemonde.fr/#RCxd04Au9hp61mJ5.99

      Cette plate-forme, lancée mercredi, vise à empêcher le démarchage téléphonique. Mais depuis un an, c’est un autre type d’arnaque qui prend une ampleur inédite.
      le spam téléphonique. Ce dernier peut d’ailleurs prendre des formes beaucoup plus sournoises que de simples publicités. Cela commence parfois avec la réception d’un SMS de la part d’un correspondant inconnu ; une sonnerie, un appel raccroché ou en absence, un message enregistré demandant à rappeler son conseiller financier, de venir chercher un colis non livré, ou réclamer son bon d’achat. Parfois aussi par une voix lointaine qui ne « nous entend pas », et qu’il faut donc rappeler rapidement.
      Le nombre de spams est en constante augmentation : près de 1 500 000 spams signalés en 2015 contre 890 000 en 2014
      Derrière ces messages anodins se cache un business juteux – et illégal – qui sévit depuis le milieu des années 2000. « Spams vocaux » ou « Ping Calls » sont devenus, dans le jargon des télécommunications, l’arnaque numéro un aux numéros surtaxés. Si le phénomène n’est pas nouveau, il prend depuis près d’un an une ampleur inédite. Selon les chiffres du site Internet « 33 700 », mis en place fin 2008 par la Fédération française des télécoms, le nombre de spams est en constante augmentation : près de 1 500 000 spams signalés en 2015 contre 890 000 en 2014. Pour le seul mois de mars 2016, ce chiffre atteint 152 452 spams. Interrogé par Le Monde, Nicolas Guieysse, le délégué général de l’Association française du multimédia mobile (AFMM), qui a repris la gestion de la plate-forme en 2012, avoue son impuissance :
      « C’est un peu le jeu du chat et de la souris. Les spammeurs ne passent plus par des numéros courts commerciaux pour inonder les consommateurs, mais achètent des numéros particuliers en 06 en détournant leur utilisation : chaque carte SIM émet une petite quantité de SMS, devenant donc indétectable. »

      Apparemment anodin, cette fausse messagerie va tenter de vous ponctionner de l’argent via un appel surtaxé vers un numéro en 0890.
      Impuissance des opérateurs
      La procédure n’étant pas coercitive, les contrevenants qui se font repérer ne risquent pas grand-chose :
      « Les signalements au 33 700 sont automatiquement renvoyés chaque nuit à l’opérateur identifié. Ces derniers peuvent agir sur plusieurs aspects. Soit le message ou la mécanique mise en évidence est clairement frauduleuse, et dans ce cas la ligne est coupée, soit l’arnaque est faite de manière intelligente, et l’action à entreprendre devient plus délicate », explique M. Guieysse, précisant que « l’AFMM n’est pas une instance de régulation ».
      Contactée par Le Monde, la cellule de SFR chargée de la lutte antispam rappelle avoir mis en place divers outils contre le spam téléphonique (notamment une application « SFR antispam + ») mais reconnaît à demi-mot son impuissance quant aux sanctions. « Nous participons activement aux travaux avec les instances gouvernementales, pour faire évoluer les possibilités d’action contre les acteurs frauduleux », explique l’opérateur.
      Plus de 50 000 personnes auraient été arnaquées, par le biais de trois millions de messages envoyés au rythme effréné de dix mille SMS par jour, depuis des dizaines de cartes SIM différentes
      Néanmoins les choses bougent. Pour la première fois, un réseau opérant en France depuis 2014 a été démantelé mi-février. Une enquête menée conjointement par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) et le groupe spécialisé en cybercriminalité de la police judiciaire de Nice a permis de remonter la trace d’une association de malfaiteurs résidant entre Paris et la Côte d’Azur.

      Ces six hommes s’étaient spécialisés dans l’envoi, depuis un numéro particulier, de SMS frauduleux du type : « Votre abonnement de 58 euros a bien été pris en compte » suivi des (fausses) coordonnées du service client à contacter… sur un numéro surtaxé, dont le message enregistré tournait en boucle indéfiniment. Plus de 50 000 personnes auraient été arnaquées, par le biais de trois millions de messages envoyés au rythme effréné de dix mille SMS par jour, depuis des dizaines de cartes SIM différentes. L’#escroquerie aurait rapporté environ 600 000 euros, déposés sur des comptes à l’étranger.