• GitHub - mistergraphx/spip_admin_responsive : Thème / prototype d’interface d’administration responsive pour le cms spip
    https://github.com/mistergraphx/spip_admin_responsive

    Interface responsive pour l’#administration du cms SPIP
    Plugin Thème / prototype d’interface d’administration #responsive pour le cms #spip.
    Ce plugin propose une base de « réflexion » sur la mise en place d’une interface utilisable sur périphériques mobiles pour SPIP.
    A la différence d’autres projets similaires :
    Pas de framework ,
    Pas de modification ou surcharge du markup

    Ça fait quoi :
    Le plugin n’apporte principalement que des surcharges css, basées sur les media-queries, actuellement le ciblage se fait sur les écrans < 1025px.
    La seule surcharge actuelle a noté est prive/javascriptt/gadget.js : pour la désactivation du clic sur les items de premier niveau, qui perturbe en mode touch.
    Le layout :
    originalement en px utilise les %
    les modes .etroitet .large deviennent identiques
    les blocs #navigation et extra passe en 100% de large (voir la todo).
    Le bando (menu principal)
    passe en position fixed, les icônes en liste verticales et est aligné sur la gauche de l’écran : ceci permettant un accès constant, même sur des pages a contenu long
    Les sous menu apparaissent au touch a droite de l’icône
    Amélioration des éléments cliquables / touchables :
    L’interface d’origine propose des liens/éléments d’interface de taille trop petite pour une utilisation correcte en mode touch. Les icônes des outils rapides, les listes-objets sont donc revus progressivement notamment sur le padding les entourants (cf : https://material.google.com/layout/metrics-keylines.html)

    C’est fait comment
    Plutôt que de faire des grand dessins et des explications, souvent je préfère « prototyper directement dans le navigateur web », il est vrai que c’est du « quick & dirty », mais ce n’est généralement pas fait pour durer ou finir en l’état.

    Les css sont rédigées et compilées avec #sass, elle ne sont pas dans le dépôt pour le moment, si vous souhaitez apporter une amélioration, ou souhaitez participer, je peut les ajouter.

    Pré-requis / libs :
    libsass
    bourbon
    susy
    include-media

    #espace_privé

  • Design de la privacy, une cartographie de veille à enrichir | LINC
    http://linc.cnil.fr/design-de-la-privacy-une-cartographie-de-veille-enrichir

    LINC a conçu en 2015 une première cartographie du legal design et du design de la privacy, comme un projet d’exploration de l’écosystème de la privacy au travers d’un nouveau regard : celui du design et donc des moyens concrets mis en oeuvre ou explorés pour informer, protéger, éduquer...
    Projet ouvert, cette cartographie et ce benchmark ont vocation à évoluer grâce à vos contributions. Voici la première version de ce travail.

  • State of Exception Cities: From Boston to Paris, Producing a Police Cartography of Private Spaces | THE FUNAMBULIST MAGAZINE
    http://thefunambulist.net/2016/02/02/state-of-exception-cities-from-boston-to-paris-producing-a-police-ca

    It has now been 50 days that France is living in the state of emergency, declared in the wake of the November 13, 2015 attacks and voted in the form of a law by the Parliament on November 27. Although the duration of this state of exception was fixed to three months, and should therefore be ended by the end of this month, the government already announced its intention to push for an extension — “until we get rid of ISIS” even said Prime Minister Manuel Valls to the BBC a few days ago! — which should transform the exception into a rule as it is often the case in this kind of situations. A recent poll have shown that a majority of French citizens are in favor of such an extension. What this poll does not reflect in any way, is the extreme inequality of application of the state of emergency on different bodies. For many, the sole experience of this state of exception consists in seeing armed soldiers and police officers in the streets and accepting the search of bags at the entrance of large shops. Others who live in the various banlieues of the country (in large cities just like in small towns, on metropolitan territory just like on ultramarine territories) may experience the exceptional latitude given to the police forces in its racist violence. More than 3,000 individuals, families, companies and Muslim communities have thus seen their private space violated by the brutal intervention (50% of the time, at night) of police squads leading administrative perquisitions, sometimes breaking doors (see previous article) and turning the space ‘upside down’ to finally find nothing of interest in the overwhelming majority of cases.

    If most of theses searches leads to no conclusive results, it is neither because people whose homes are searched would be too smart to leave tracks of potential relation with future attack projects, nor because the secret services would be incompetent: it is because most of these perquisitions does not aim at finding anything in particular. They are used as an intimidation method against persons and communities considered as practicing a radical interpretation of Islam — in the context of a quasi-religious republicanism and its secularism, such practice is considered as sociopathic, if not illegal, by the authorities — but, also, as a means to construct a police cartography of private spaces, which is an opportunity that only rises during the application of a state of exception.

  • Eh oui, il y a des gens qui votent pour ces crapules... c’est #affligeant !

    Quand un élu UDC propose d’ouvrir des camps et d’offrir du saucisson de porc aux petits délinquants

    Conseiller municipal de la Ville de Genève, il s’insurge de l’incapacité du canton à pouvoir renvoyer ceux qui commettent des « petits délits ». Ses propos relancent le débat de la nature publique des discours tenus sur les réseaux sociaux.
    Peu avant minuit ce mercredi à l’issue de la séance du Conseil municipal, un élu #UDC s’est fendu d’une proposition tellement nourrie d’intelligence et de finesse que cinq de ses amis numériques se sont empressés d’approuver. La voici in extenso : « La plupart des petits délits commis à #Genève le seraient par des gens que l’on ne peut pas expulser mais qui sont interdits de séjour. La mascarade a assez duré. Ouvrons des camps et rations de survie comme à l’armée. Comme viande une fois par mois, un bon saucisson de porc. Si ils veulent quitter le camp, pas de problème, on les laisse quitter le pays. »

    http://www.letemps.ch/opinions/2016/01/21/un-elu-udc-propose-ouvrir-camps-offrir-saucisson-porc-aux-petits-delinquants
    #haine #porc #camps #expulsion #criminels_étrangers #Suisse

    Et suite à cela, une question qui intéresse le public de @seenthis certainement :

    Certains appelleront sûrement à une sanction. De l’autorité cantonale ? En vain. Le gouvernement genevois l’a rappelé lundi : « L’autorité de surveillance des communes ne dispose pas de compétence disciplinaire à l’encontre de membres d’un conseil municipal ». De la justice ? Il paraît peu probable que la seule évocation du critère porcin de la saucisse ne tombe sous le coup de l’article 261 bis du Code pénal. De surcroît, l’article stipule que l’incitation « à la haine ou à la discrimination envers une personne […] en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse » doit être tenue « publiquement ». L’auteur des propos et ses 266 amis constituent-ils un réseau suffisamment nombreux pour être considéré comme étant public ? Je n’en sais rien. C’est d’ailleurs ce qui explique l’absence de son identité dans ces présentes lignes.

    #réseaux_sociaux #espace_public #espace_privé

  • Les duty free shop en Norvège, entre cynisme et obscénité - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/okonomi/Disse-kundene-er-taxfree-sjefens-favoritter-8191586.html

    Les duty Free Shop en Norvège, c’est des profits vertigineux... L’article montre toute l’obscénité et le cynisme du système, géré par délégation de l’État norvégien - pas du tout hypocrite sur ce coup là - par une société allemande (Heineman) spécialiste dans ce secteur et qui gère de nombreux duty free shop d’aéroport une peu partout en Europe. Le plus drôle c’est que le dirlo du truc à Oslo prétend que les clients viennent tout seul dans sa boutique (littéralement, c’est eux qui poussent la porte de la boutique), que c’est pas lui qui vient les chercher :) Mais quand on voit la disposition (ci dessous) du terminal, on peut doucement se marrer.

    En fait, le passager n’a pas vraiment le choix vu qu’il n’y a PAS d’autres chemins dans le terminal, pour aller à l’embarquement, que de passer PAR le magasin (qui fait 150 mètres de long !). A part ça il se vante de vendre 22 000 bouteilles de vin par jour 365 jours par an. Soit 22 000 x 150 NoK en moyenne soit 3,3 millions de NoK par jour et 1,2 milliard de couronnes par an (120 millions d’Euros) rien que pour le pinard, sans compter le tabac, les parfums, les alcools forts, les chocolats et les bonbons.

    Et le bon directeur (sourire carnassier de la photo) explique que les clients qu’il aime le plus, ce sont ceux qui partent en vacances « dans le sud » - ceux qui se payent un « turen til syden » comme on dit ici, autrement dit pour beaucoup ceux qui voyagent en « pakke tur » [en gros un « voyage empaqueté » où tout le monde est serré comme des sardines] comme disent certains norsks avec condescendance et en se pinçant le nez, autrement dit encore, les ploucs qui reviennent entassés « du soleil » dans des charters de 300 places, rouges comme des écrevisses et qui se ruent sur les étalages du duty free à l’arrivée.

    Avinor la société d’Etat qui gère les aéroport a délégué prélève donc à titre de loyer 50 % des 4,7 milliardS de NoK de chiffre d’affaires (470 millions d’Euros), et en plus un % sur les ventes, mais ce chiffre est rangé au rang de secret d’état. Depuis dix ans que je travaille sur ce projet, je n’ai jamais réussi à savoir quel en était le montant, et ce n’est pas faute de l’avoir demandé...

    Dernier chiffre qui vaut ce qu’il vaut parce que ce n’est qu’une moyenne : l’article dit que 35 % de 8,7 millions de passagers annuels qui consomment dans les duty free dépensent en moyenne 639 NoK soit environ 64 euros... C’est énorme.

    http://ap.mnocdn.no/incoming/article8191969.ece/ALTERNATES/w1440c169/AFP000095209_doc6aaergvxyoz1853cn543-ePW1l1iLB6.jpg?updated=061020151103

    Taxfree-butikkene på norske flyplasser selger 22.000 flasker vin - hver dag. Taxfree-sjefen liker Syden-reisende aller best.

    #dfs #tax-free #duty_free_shop #aéroport

  • Série #audio autour des #gares, diffusée sur La 1ère (RTS)
    Quand les gares se métamorphosent

    Aujourd’hui les gares se transforment jusqu’à devenir, dans les grandes villes, de véritables centres commerciaux avec leurs galeries marchandes ouvertes tous les jours et tardivement. Comme la gare #Cornavin de #Genève qui vient de faire peau neuve, en attendant la réfection des gares de Lausanne, de La Chaux-de-Fonds ou de Vallorbe.

    Comment analyser ces évolutions ? Le but est-il de faire de ces gares des lieux de vie, d’échange et de partage ou des endroits sécurisés et propices au shopping ? Les gares d’aujourd’hui préfigurent-elles la société de demain ?

    En partance

    Après Zurich en 2009, les #CFF inauguraient en mai 2014 le premier « #lounge » de Suisse romande à la gare de Genève Cornavin. Cet endroit spacieux, confortable et silencieux est réservé aux titulaires d’un abonnement CFF 1ere classe, ou de billets internationaux en 1ere classe. Il tranche avec la modeste salle d’attente ouverte à tous située juste en face. Que pensent les voyageurs de ces deux lieux que tout semble opposer ?

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/6602631-vacarme-du-23-03-2015.html

    Les marchands du temple

    Les 20 et 21 septembre 2014, la gare Cornavin nouvelle version était inaugurée. Si la plupart des commentateurs ont souligné sa réussite architecturale qui permet à davantage de lumière de pénétrer, la question de la place accordée aux commerces ne fait pas l’unanimité.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/6606606-vacarme-du-24-03-2015.html
    #commerces #shopping #consommation #consumérisme

    Une gare fantôme

    Construite au 19e siècle, mais inaugurée en 1915 après le percement du tunnel du Mont d’Or, la gare frontière de #Vallorbe est située sur la ligne Simplon-Orient-Express. Avec son #architecture imposante, elle constitue une porte d’entrée monumentale de la Suisse. Elle comptait à son apogée 280 salariés.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/6610203-vacarme-du-25-03-2015.html

    Mélodie en sous-sol

    « Bienvenue en gare ». Ce mot d’accueil figure en ouverture du règlement intérieur de la gare de #La_Chaux-de-Fonds. Il laisse penser que la gare est un #espace_public, ouvert à tous, aux voyageurs aussi bien qu’aux « #marginaux ». Or, depuis quelques mois, les CFF ont décidé de diffuser de la #musique_classique afin de dissuader certains de s’installer durablement dans le hall d’entrée. Comment les uns et les autres vivent cette situation ?

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/6612788-vacarme-du-26-03-2015.html
    #anti-pauvres #pauvreté #marginalisés

    Objectif 2030

    Après celle de Genève, la gare de #Lausanne s’apprête à connaître de grands travaux qui redessineront non seulement son architecture et son fonctionnement, mais également le quartier adjacent. Il s’agit de répondre, d’ici 2030, au doublement annoncé du nombre de voyageurs. Face à l’ampleur des modifications annoncées et au risque de gentrification de leur lieu de vie, des riverains se mobilisent.

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/6615838-vacarme-du-27-03-2015.html
    #transport_ferroviaire #espace_privé #privatisation #ségrégation #urbanisme

    cc @reka

  • « Je préfère voir les gens prendre une bière en terrasse qu’une canette de night shop par terre »
    http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150715_00677182?pid=2337039
    10 nouvelles terrasses font désormais de l’ombre aux clients des restaurants de la place Sainte-Catherine, sur le terre-plein central au pied de l’église. Certains riverains regrettent l’espace public phagocyté et parlent de « domestication par le cappuccino ».

    La Ville lutte contre les night shops. On parle d’une interdiction de vendre de l’alcool après une certaine heure. Par contre, je peux consommer une bière en terrasse ici. N’est-ce pas une réglementation à deux vitesses ?

    L’ancienne législature a laissé les night shops se multiplier. Ça ne me plaît pas. Il n’y aura bientôt plus de consommation d’alcool permise en rue. Je préfère que vous consommiez une bière là sur la terrasse. L’occupation commerciale de l’espace public, ça ne me gêne évidemment pas en tant qu’échevin du commerce. Je préfère que les gens mangent à table plutôt que couchés par terre avec une canette du night shop. Pour ceux-là, il y a d’autres emplacements en ville.

    Quid de celui qui n’a pas les moyens de s’attabler ?

    J’inviterai ces personnes à faire leurs courses dans un supermarché, à ramener leurs boissons chez elles dans un sachet pour les y consommer. Mais la consommation de rue doit cesser.

    Mais si ces personnes sont sans-abri ?

    Alors elles doivent prendre contact avec le CPAS pour trouver une solution de logement.

    #bruxelles_capitale #bruxelles_ville #Bruxellisation (pour les frenchies cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxellisation) #ramblas #pietionnier et #urbanisme_du_desastre #marchandisation (cf. @reka et les aéroports, on pourrait faire aussi un thread sur les espaces publics d’où les lieux de halte et de rassemblement gratuits disparaissent.)

  • Espaces urbains africains sub-sahariens, changements et conflits spatiaux

    Au cours des dernières décennies, les espaces urbains africains au sud du Sahara ont connu de nombreux changements spatiaux porteurs de conflits. On doit cette réalité à une juxtaposition de fonctions urbaines et d’organisation des systèmes formel et informel. Le système formel organise l’espace urbain selon un schéma d’aménagement où sont précisées les grandes affectations alors que le système informel reconfigure ce même espace urbain par appropriation de certaines de ses parties à des fins personnelles. Ainsi apparaissent des niveaux spatiaux visibles et invisibles dictés par un jeu d’équilibre difficile à comprendre et à maintenir entre l’#espace_public et l’#espace_privé. Cet article explique le parcours historique des #conflits_spatiaux dans les villes africaines au sud du Sahara.

    http://www3.laurentian.ca/rcgt-cjtg/wp-content/uploads/2014/05/RCGT_Vol1No1_Espaces_urbains_africains.pdf
    #Afrique_subsaharienne #espaces_urbains #urban_matters

  • Comprendre la violence sexiste à l’ère du néolibéralisme
    Tithi Bhattacharya
    http://revueperiode.net/comprendre-la-violence-sexiste-a-lere-du-neoliberalisme

    « Dans cet article, Tithi Bhattacharya se propose d’historiciser et donner une compréhension d’ensemble à la progression des crimes sexistes dans le monde depuis la crise économique. Elle expose les liens complexes entre l’idéologie de la tradition, les difficultés d’accès au produit social et les stratégies du capital à l’ère du néolibéralisme. »

    Question personnelle, est il judicieux de rapprocher les courbes de l’augmentation des violences sexistes avec celle des violences faites aux enfants ?
    Il y a des années j’avais lu un article d’une analyse non marxiste :
    Les rapports sociaux génèrent une certaine forme de violence, violence exacerbée par la crise économique. L’espace public permettait une expression de cette violence et donc la canalisait un tant sois peu. L’espace public ne le permet plus et la violence exprimée reste restreinte à la sphère privée avec la famille comme univers privilégié. Les violence sexistes deviennent admissibles par le pouvoir à la condition qu’elles ne sortent pas du cadre de la famille. La violence consécutive aux violence politiques et sociales trouve son expression, même extrême à condition qu’elle ne remette pas en cause l’ordre politique et la facade pacifiée des relations sociales. Voire aussi la privatisation de l’espace public...

    #violences_faites_aux-femmes #neo_libéralisme #analyse #marxisme #espace_privé #espace_public

  • Mapping threats on public land — High Country News

    http://www.hcn.org/issues/46.18/incidents-map

    From thousands of pages of official reports, we’ve culled dozens of the worst incidents and summarized each one. We passed over the ordinary rowdy encounters with inebriated civilians, focusing on the serious confrontations with anti-government overtones. All mapped incidents have occurred since 2010 and only represent those most egregious and reported. Many incidents go unreported.

    Hover over the dots on the map to read an excerpt from the incident. Click on the dots to access the full incident as a PDF.

    #dfs #espace_public #espace_privé #états-unis #accaparement_des_terres

  • Hervé Marchal, « Un sociologue au volant », 2014. | Revue du Mauss permanente
    http://www.journaldumauss.net/?Herve-Marchal-Un-sociologue-au

    L’auteur propose d’« analyser l’importance de l’espace privatif qu’est l’#automobile dans la vie des individus urbanisés, plus particulièrement dans le rapport qu’ils entretiennent avec eux-mêmes, les autres et le monde proche et lointain » (p. 24). Il dégage, dans ses propos liminaires, au moins quatre dimensions qu’il se chargera d’expliciter dans les 6 chapitres qui composent le livre. L’automobile 1/ rend possible le fait de se distinguer de l’autre, de montrer son importance sociale, de visibiliser son pouvoir d’achat, 2/ elle autorise de se poser pour réfléchir à sa vie de sorte qu’elle n’est pas un support de sens au sens strict mais un support qui permet de construire du sens, 3/ elle permet à l’individu contemporain d’être une personne totale en mesure d’investir ou de laisser libre cours à sa personnalité, 4/ enfin elle est un moyen d’être pleinement engagée dans le mouvement du monde #urbain, d’y avoir sa place.

    #analyse #sociologie @carfree

  • Mobilité et traces dans l’espace public

    http://fr.forumviesmobiles.org/agenda/2014/01/13/mobilite-et-traces-dans-lespace-public-2068

    Colloque

    Date de début : 15 Mai 2014
    Date de fin : 16 Mai 2014
    Lieu : Montréal | Canada
    Université du Québec à Montréal (UQAM)
    Organisé par : UQAM, GERSE, GRISQ, Homo Ludens, GRICIS, Chaire UNESCO
    Publié par : Équipe Forum Vies Mobiles

    Dans le cadre de ce colloque, nous recherchons des interventions qui exploreront les questions entourant les traces numériques et la mobilité dans l’espace public à partir de différentes perspectives et champs de recherche. Nous sommes intéressés par des questionnements critiques et théoriques ainsi que des études de terrain qui présentent de façon problématisée la dynamique abordée dans ce colloque.

    #dfs #espace_public #espace_privé #mobilité

  • La gare Cornavin fait la part belle aux commerces

    http://www.lecourrier.ch/120299/la_gare_cornavin_fait_la_part_belle_aux_commerces

    AMÉNAGEMENT • Dès ce matin, la gare de Genève offre au public ses nouveautés, qui vont d’une allée centrale moderne à une extension des horaires d’ouverture des magasins.

    Après quatre ans de travaux, le « mall » ouvrira ses portes au public aujourd’hui. C’est ainsi qu’Olivier Fargeon, responsable Grandes Gares Ouest des CFF, appelle la nouvelle allée centrale de la gare Cornavin. Parsemée de douze nouveaux magasins et fast-foods, elle abrite également le centre de vente CFF, offrant 1900 m2 d’espace supplémentaire pour une gare « rénovée et modernisée ».

    –—

    My station is rich
    http://www.lecourrier.ch/120302/my_station_is_rich

    My station is rich
    JEUDI 24 AVRIL 2014
    Christiane PasteurPostez un commentaire

    Le « mall », le « business point » et le « lounge CFF » constituent quelques-uns des attributs hautement désirables dévoilés hier par la nouvelle gare Cornavin ; c’est tellement plus moderne en anglais. Outre faire ses commissions, le voyageur, parce qu’il est toujours pressé, pourra bientôt se faire livrer des fleurs, déposer son costume pour la teinturerie ou recharger son ordinateur grâce à des consignes dernier cri. Le tout dans un cadre architectural à la fois clinquant et hygiénique qui transforme radicalement notre imaginaire social de la gare.
    A Genève comme ailleurs, les gares changent de vocation. De lieux de passages, elles se transforment en centres commerciaux à forte valeur ajoutée. Pas pour le confort des passagers, qui chercheraient en vain un banc pour s’asseoir, un buffet pour se restaurer, des toilettes gratuites, voire un moment de répit dans une vie chahutée. Pas non plus pour les petits commerçants qui ne sont guère en mesure de s’acquitter des loyers exorbitants exigés.
    Mais pour le plus grand profit des grandes enseignes, nationales ou internationales, qui bénéficient ici d’une législation hors normes pour leurs affaires : des horaires extrêmement flexibles, et ce 365 jours par an, des étudiants considérés comme des salariés de seconde zone et corvéables à merci les week-ends et jours fériés, et enfin une clientèle captive dont le temps consacré au déplacement entre le lieu de travail et le logement ne cesse de s’allonger. A titre d’exemple, la Migros de la gare de Zurich est la plus rentable du groupe. A la gare Cornavin, le géant orange vise un chiffre d’affaires de 12 millions de francs. Rien que pour les huit premiers mois d’exploitation.

    #dfs #espace_public #espace_privé #duty_free_shop #gares #commerces #commercialisation

  • Espace public – espace privé : la levée des frontières ? | Forum Vies Mobiles

    http://fr.forumviesmobiles.org/60sec/2014/03/11/espace-public-espace-prive-levee-des-frontieres-2218

    Espace public – espace privé : la levée des frontières ?
    11/03/2014

    Le wifi gratuit se développe dans les gares, entre autres, un peu partout en Europe. Du coup, que signifie espace public lorsqu’on est tous connectés à notre petit « village global » personnel ?

    Avec l’essor des transports rapides et leur démocratisation, puis celui des communications à distance, les possibilités de déployer des activités dans le temps et l’espace se sont considérablement élargies. Mais surtout, l’utilisation de ces possibilités transforme assez radicalement les modes de vie en termes de rythme et de succession des rôles sociaux durant la journée. Nous sommes par exemple tous interrompus par nos téléphones portables, ou presque.

    #dfs #espace_public #espace_privé

  • Le Grand Paris, dévastation métropolitaine
    http://paris-luttes.info/le-grand-paris

    Fouillis programmatique et institutionnel, masqué par la construction d’un coûteux réseau de transports présenté comme indispensable et bénéfique pour tous les habitant-e-s d’Île-de-France, le Grand Paris connaît un engouement médiatique et politique quasiment sans fausse note.
    Pourtant ce nouvel exemple d’expansion métropolitaine au service de l’attractivité et de la compétitivité porte en lui sa logique de dévastation sociale et écologique : spéculation foncière et immobilière, gentrification des quartiers populaires, élaboration de projets aberrants et nuisibles, partenariats public-privé, disparition des terres agricoles, etc.
    Mettre en évidence cette réalité pour s’y opposer est encore une tâche à mener.

    #urbanisme #métropole

  • Photo watch : The privatization of public spaces | eats shoots ’n leaves

    http://richardbrenneman.wordpress.com/2011/08/11/photo-watch-the-privatization-of-public-spaces

    Je l’avais perdu, je le reposte pour le reperdre :) Petit documentaire génial, fascinant sur la fusion entre l’espace publique et espace privé et la perception que l’on en a

    A fascinating mini-documentary from London, revealing the intimidation practices of banksters and corporations when ordinary folks try to photograph their buildings.

    http://www.youtube.com/watch?v=FJH9F7Hcluo

    On Tuesday 21 June 2011 six photographers were assigned different areas of the City to photograph. Some used tripods, some went hand held, one set up a 5 x 4.

    All were instructed to keep to public land and photograph the area as they would on a normal day. The event aimed to test the policing of public and private space by private security firms and their reaction to photographers.

    All six photographers were stopped on at least one occasion. Three encounters led to police action.

    This is what happened.

    #espace_public #espace_privé #londres #dfs #photographie

  • CFP: How public are our public spaces? A critical approach to the contemporary urban public realm

    Paper session at the RGS-IBG Annual International Conference 2014, London, August 26-29, 2014

    Organizers:

    Lucas Melgaço (Vrije Universiteit Brussels - VUB), Georgiana Varna (Scottish Cities Knowledge Centre) and Francesca Menichelli (at VUB from Jan. 2014)
    In the late-modern practices of urban development and particularly urban regeneration, much emphasis has been placed on the creation of new spaces for leisure and entertainment, what generally is termed ‘new public space’. Many cities have tried to improve the quality of their environment and their international image by transforming large tracks of land, often in former industrial areas and in close proximity to city centers, into leisure, creative public spaces for locals and tourists alike. From the famous Baltimore waterfront to the London Docklands, from Melbourne’s Federation Square to New York’s High Line project, a plethora of new spaces have been designed and built for ‘the public’.
    However, many critics have drawn attention that the new additions to our urban public realm are not as public as they could/should be. The phenomenon of privatisation of public space (Sorkin, 1992; Davis, 1998; Zukin, 2000; Atkinson, 2003), coupled with a higher rate of control and surveillance measures (Lofland, 1998; Davis, 1998, Lyon, 2001), especially after 9/11, has not only led to increased social exclusion, but also to the further erosion of public space itself. At the same time, temporary appropriation of public space by certain groups is viewed mostly in terms of nuisance and conflict. In the contemporary city it has become unclear what it is meant when we say that space is “public”. Do the various users have the same ‘right to the city’? Which (in)formal rules guide conduct in “shared” spaces? Who decides what is meant by “public order”? And crucially: has public space become a commodified good, ‘produced’ to be consumed by a public ‘pacified by cappuccino’, to use Sharon Zukin’s phrase or can we still speak of it as the spatial embodiment of democracy, freedom and identity?
    This session puts all these issues under scrutiny and invites papers from the fields of geography but also urban planning, politics, sociology, criminology and other disciplines concerned with the above. We welcome papers dealing with any critical issues related to the state of contemporary urban public space and particularly encourage papers on (but not limited to):
    – Order and Conflict in Public Space;
    – Policing and Surveillance in Public Spaces;
    – The Use of Public Spaces by Youth, the Elderly or other marginalized groups;
    – Privatization of Public Spaces;
    – Gentrification of Space and Exclusionary Practices of Urban Development;
    – Practices of resistance and appropriation;
    – New Practices and Emerging Forms of Public Space;
    – Public Demonstrations and Other Crowd Events in Public Space;
    – The Occupy Movement;
    – The Black Bloc phenomenon;
    – Graffiti and its Relationship with Appropriating of Spaces;

    Applicants should submit a 250-word abstract, including a preliminary title, to Lucas Melgaço (lucas.melgaco@vub.ac.be), Georgiana Varna (Georgiana.Varna@glasgow.ac.uk) and Francesca Menichelli (F.a.menichelli@gmail.com) no later than Friday 7th February 2014. Successful applicants will be notified no later than Friday 14th February 2014.

    #dfs #espace_public #espace_privé

  • Université Paris Ouest Nanterre La Défense
    UMR LAVUE 7218-Laboratoire Mosaïques

    Séminaire de l’axe « Justice sociale, justice spatiale, conflits, nouvelles sociabilités et nouvelles identifications » du PRES Paris Lumières

    Journée d’étude

    « Participation citoyenne et Justice spatiale »

    13 décembre 2013

    10h-17h

    Amphithéâtre C, bâtiment G

    avec :

    Giovanni Allegretti, Université de Coimbra
    Marie-Hélène Bacqué, Université Paris-Ouest Nanterre
    Claire Bénit-Gbaffou, Université du Witwatersrand (Johannesburg)
    Peter Marcuse, Université de Columbia

    La participation des citoyens dans la production et la gestion de la ville s’est imposée au cours des deux dernières années comme un impératif des politiques publiques et en même temps une revendication des mouvements sociaux.

    Une série de dispositifs ont été expérimentés et ont voyagé d’un pays à l’autre, entre sud et nord, à l’initiative de la puissance publique ou de la société civile (budgets participatifs, tirages au sort, ateliers urbains), engageant des dynamiques contrastées.

    Dans quelle mesure ces démarches participatives contribuent-elles à la construction d’une ville plus juste ? Permettent-elles l’expression et la représentation des groupes sociaux les plus marginalisés ? Comment comprendre l’intégration du vocabulaire participatif dans les discours institutionnels et l’émergence de nouvelles pratiques locales ? Telles sont les questions qui seront travaillées pendant cette journée de conférence.

    Giovanni Allegretti, architecte et urbaniste, est chercheur au Center of Social Studies (Université de Coimbra). Depuis 1997, ses thématiques principales sont les budgets participatifs et les techniques de participation citoyenne en urbanisme, sur lesquels il a publié plusieurs ouvrages. Il a travaillé comme consultant (en Afrique du Sud, au Congo RDC) et pour laSwedish Associations of Municipality and Regions (2007-2012) pour accompagner les premières expériences de budget participatif en Suède.

    Marie-Hélène Bacqué est professeure en études urbaines à l’Université Paris Ouest-Nanterre. Parmi ses publications récentes : La démocratie participative inachevée : Genèse, adaptations et diffusions (Ed. Yves Michel, 2010), et : L’empowerment, une pratique émancipatrice (La Découverte, 2013).

    Claire Benit-Gbaffou, professeur à l’Université du Witwatersrand (Johannesburg), directrice du Laboratoire CUBES (Center for Urbanism and the Built Environment Studies), travaille sur les politiques urbaines et la gouvernance des villes africaines, la participation citoyenne et la justice spatiale. (Livre à paraître : The Politics of Community Participation in South African Cities).

    Peter Marcuse est professeur émérite en études urbaines à l’Université Columbia à New York. Universitaire engagé, il a en particulier récemment co-dirigé Searching for the Just City (Routledge, 2009) et co-écrit Cities for People not for Profit : Critical Urban Theory (Taylor & Francis, 2011).

    #dfs #espace_public #espace_privé #urban_matter #ville #aménagement #participation_citoyenne

  • L’usage de l’espace public au Royaume-Uni : les arts de rue menacés

    Paul Simpson, prof de géographie à l’université de Plymouth nous informe sur la liste de géographie critique sur ce qu’il se passe à Camden, un quartir de Londres :

    Some recent developments in Camden (London) may be of interest to list members either in London or more generally given their implications in relation to the right to use public space.

    This is posted on behalf of the Association for Street Artists and Performers [ASAP]:

    “Camden Borough Council are currently conducting a public consultation on their proposals to introduce a draconian licensing scheme for busking. If this scheme is introduced, it will be one of the most restrictive busking policies in the entire UK

    A presumption against the use of wind instruments (including flutes and recorders), as well as any form of percussion (no bongoes or bins) or amplification (regardless of volume level) will apply. If anybody busks without a license, or breaches any of the strict terms of their license once if one has been granted, Council Officers (or private sub-contractors) will be empowered to seize their instruments and equipment, to impose a fine of up to £1000, and to sell the instruments if the fine is not paid within 28 days.

    These regulations will have the effect of making it almost impossible to busk in Camden. They are an assault on the freedom for people to use shared public spaces for grassroots expressions of art and culture and upon the ability of musicians to share their art with the public.”

    see http://keepstreetslive.com

    #art #arts_de_la_rue #espace_privé #espace_public #reclaim_the_street

  • Les nouvelles frontières du domicile
    http://www.groupechronos.org/themas/dossiers/les-nouvelles-frontieres-du-domicile

    Si le domicile symbolise un cocon où se réfugier pour se ressourcer, un lieu à soi que l’on module à souhait, il déborde ses frontières pour devenir subrepticement un lieu de travail, de partage, de solidarité et parfois même un centre de revenus pour les habitants. Les représentations évoluent et laissent place à des routines et des interactions inédites au sein du domicile. Les sphères individuelles, domestiques, familiales, sociales, professionnelles et publiques s’hybrident. Ainsi, l’accès depuis chez soi au travail, aux achats, à l’éducation, à l’administration ou encore à la santé via les technologies à distance illustre cette porosité graduelle entre des activités naguère cloisonnées.

  • Duty Free Shop - De la bonne utilisation de l’espace public dans ls aéroports.

    Ceci n’est qu’une petite fraction d’un projet beaucoup plus large sur l’accaparement de l’espace public sur l’espace privé et/ou commercial avec l’exemple de ce qui se passe dans les aéroports.

    Ces deux esquisses ont été publiées dans le Monde diplomatique de février 2013, je les republie ici avec le texte français et anglais. D’autres approches visuelles, d’autres aéroports, d’autres lieux... devraient suivre plus ou moins bientôt.

    https://dl.dropbox.com/s/zpz7z2o29xn22nh/dfs-stockholm.png

    L’aéroport est un territoire entre deux mondes, un interstice, une sorte de nulle part. Parcours initiatique de l’enregistrement à l’embarquement. On force le passager dans un monde paradoxal et fascinant, un monde tortueux, un monde de confusion dans lequel il perd tous ses repères. On peut dès lors faire n’importe quoi de lui. On le prive autant qu’on le tente, on le précipite dans des lieux appétissants qu’il ne choisit pas et où on le dépouillera...

    An airport is a zombie zone between two worlds. Not Neverneverland. Just Nowhereland. You get temporary citizenship between check in and boarding. They lure and bully you into this dreamscape of corridors and walkways, and the local paradox between tightly closed security and wide open shops. They confuse you, too: everything is signposted and labelled, but then you don’t know where you are; everything is there to tempt you, luxury goods and foods, and then again, you feel totally deprived, and trapped. The retail spaces are seductive, but you didn’t choose to shop here. You didn’t choose to be here. They’re controlling you, guiding you, harassing you: so that the passenger can’t really resist.

    https://dl.dropbox.com/s/t85hl6wzemccivs/dfs-berlin.png

    #dfs #aéroports #transport_aérien #espace_public #espace_privé

    • Bien qu’aussi ouvert au public qu’un supermarché ou une cathédrale, un aéroport reste un espace totalement privé et ne propose en rien un service public.

      Son usage reste de facto réservé à certaines classes sociales, bien qu’occupant effectivement un espace tout à fait considérable et sans rapport avec son rôle social.

      Il reste effectivement sidérant d’y constater l’incroyable gâchis d’argent public exclusivement consacré à protéger l’élite de la colère des exploités. Sans même parler des services publics de sécurité aérienne, ici aussi exclusivement dédiés à la défense de l’élite en voyage aux frais du peuple.

    • Tout à fait d’accord avec @bp314 : les usagers de l’avion représentent un quart de la population totale. mais la moitié de ces gens n’ont pris l’avion qu’une fois dans l’année. 30% des gens n’ont jamais pris l’avion.
      http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/synth14.pdf
      Le pire c’est que le train, autrefois moyen de transport très populaire, prend le même chemin, avec une surabondance de TGV chers destinés aux Parisiens pressés et aisés, qui ont favorisé la fermeture des lignes secondaires.

    • Il faudra quand même un jour s’interroger sur le postulat d’utilité sociale des réseaux de transport à une époque où les déplacements sont de facto la pratique d’une élite.

      Surtout si on ajoute à ce constat celui des barrières tarifaires interdisant de facto l’accès des pauvres aux métropoles, sauf en de très rares occasions maladroitement organisées par l’institution (victoire du PSG, fête de la musique, etc.)

    • @bp314 : si il faut détruire tout ce qui est collectif au prétexte que cela ne sert désormais qu’aux riches, que restera-t-il de l’espace public ? Je pense aux transports en commun (hors avions et TGV, fruits de la pensée « charter » parigocentrée des décideurs, je suis bien d’accord)

      Faut pas confondre confiscation et remodelage de l’espace public par une minorité avec la pertinence d’infrastructures à usage collectif dans l’espace public, comme un ciment social et un vecteur de coopération, de solidarité..

    • Détruire ? On en est pas là.

      Mais sortir de l’hypocrisie consistant à prétendre qu’une infrastructure financièrement innaccessible à la population comme l’avion ou le train la sert serait un bon début, surtout lorsque ladite population en finance une bonne part par l’impôt. L’avion, le train, des ciments sociaux ? Leurs infrastructures déstructurent les villes, fragmentent les territoires, polluent et accaparent des terres précieuses au seul profit d’une minorité.

      L’important, à mes yeux du moins, est surtout de cesser collectivement à leur prêter quelque attention, quelque soutien ou quelque sympathie que ce soit. Que leurs usagers paient les retraites des cheminots, les salaires des contrôleurs du ciel, et surtout, la construction de ces infrastructures qui ne servent en rien la cause publique qui les finance. Ce serait déjà un bon début.

    • Pour moi le scandale principal est celui du prix du train. Certains services (comme l’auto-train) ont été abandonnés, beaucoup de petites gares ferment ou sont mal desservies avec des « alternatives » en bus une à deux fois par jour. Bonsoir la mobilité en milieu rural sans voiture. Quand à aller d’une périphérie à une autre, d’une ruralité à celle d’à côté, il faut toujours repasser par les centres régionaux, pas beaucoup de possibilité de traverses. Par ailleurs, dans les régions transfrontalières, comme le SAR-LOR-LUX, là où des espèces de TER fonctionnaient très bien et étaient faciles d’accès (billets locaux aux guichets automatiques, sans surtaxe) on se retrouve avec des billets locaux chers sous prétexte qu’il y a une deux ou trois frontières à passer. Résultat, autant prendre la voiture, c’est moins cher et beaucoup plus rapide. Quand à la privatisation des espaces, les gares ne sont pas en reste. Dans certaines gares, les seuls endroits surs, au chaud et propres sont les espaces des kiosques et des vendeurs de sandwich.