Internet et libertés publiques : ce qui a changé depuis Snowden (Fr...
▻https://diasp.eu/p/11532124
Internet et libertés publiques : ce qui a changé depuis Snowden (France Culture) | #bestof #internet #liberté #LQDN #régulation #surveillance
]]>La fête des Pailhasses de Cournonterral (tout près de #Montpellier), c’est ce mercredi 26 février. Attention, la page officielle de la mairie annonce que, entre 15 heures et 18 heures : « Pas de spectateur ! ». :-)
▻http://www.ville-cournonterral.fr/?lang=1&gr=1&th=6&id=388&date=20200216
Paris : après 5 jours de recherches, Jean-Pierre a retrouvé sa « jolie » inconnue - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-apres-5-jours-de-recherches-jean-pierre-a-retrouve-sa-belle-26-08-2
Après la publication de sa recherche ce week-end dans les colonnes du Parisien, Jean-Pierre n’en revient pas. Plusieurs généalogistes touchées par l’histoire ont joué les Cupidon, et l’une d’entre elles est parvenue à retrouver la jolie dame. « Elle a lancé une recherche sans même m’avertir et m’a appelé hier matin pour m’annoncer la bonne nouvelle », s’enthousiasme Jean-Pierre.
« La généalogiste m’a expliqué avoir accès à de nombreux fichiers, comme ceux de la mairie ou des nécrologies. En recherchant par la date de naissance, elle est tombée sur deux résultats : un homme et une femme. » Jean-Pierre compose alors le numéro que lui laisse la spécialiste, et très vite, la femme du bus et lui se reconnaissent au téléphone. « Elle semblait contente », lance le retraité enjoué.
J’ai l’esprit mal tourné mais ca me fait pensé à une forme de traque collective de cette dame au bénéfice d’un vieil homme blanc. Si ce mec c’était appelé Farid ou Mamadou je ne pense pas que la presse se serais mobiliser pour l’aider à retrouvé une inconnue. En tout cas voici un bon tutoriel pour les harceleurs.
]]>Pourquoi les joggeuses sont une cible privilégiée pour les prédateurs
▻https://www.20minutes.fr/societe/746055-20110622-pourquoi-joggeuses-cible-privilegiee-predateurs
Bonne dose de culpabilisation des femmes dans cet article.
Les affaires concernant des joggeuses disparues se suivent et se ressemblent. Plus ou moins, selon la criminologue et profileuse Sylvianne Spitzer, qui indique qu’« il n’y a pas de réel profil pour les agresseurs en cause ». Il existe en revanche des raisons bien précises qui font des joggeuses une cible privilégiée pour les prédateurs.
« Ces jeunes femmes sont facilement atteignables », indique Sylvianne Spitzer. En premier lieu parce qu’elles sont isolées. « Elles sont seules, courent dans des lieux isolés dans lesquels il y a peu de passage, souvent tôt le matin ou tard le soir », poursuit la criminologue. Un isolement physique renforcé par un isolement sensoriel.
Pour que les femmes puissent avoir la paix dans l’espace publique il faut que les hommes considèrent qu’il est aussi risqué de s’attaquer à elles qu’à un homme. Je ne dit pas que les hommes n’agressent pas les hommes et c’est pas une solution à tout, les hommes sont auteurs de 80% des crimes et délits et 98% des violences sexuelles, ca veut dire qu’ils agressent aussi les hommes. Mais les femmes sont en moyenne physiquement plus petites et elles sont 94 à 96% des victimes de violences sexuelles. Or on apprend aux filles et aux femmes plutot à ne pas se défendre que l’inverse. Les sports que pratique les femmes visent rarement à les rendre plus fortes ou plus agressives (rarement ne veux pas dire jamais, je connais des boxeuses mais il y a plus de joggeuses et pratiquante de fitness que de free fight alors que les femmes en ont manifestement besoin pour pouvoir faire leur jogging tranquillement aux heurs qui leur plaisent).
Sur nos école il est écrit « égalité » et l’école devrait enseigner de manière à ce que l’égalité ne soit pas un mot creux. Par exemple l’autodéfense aux filles dès 3 ans afin de pallié à leur plus petite taille et les armés pour la vie qui les attend (1 femme sur 5 subit une agression sexuelle avant ses 15 ans, 1/3 au cours de sa vie), ainsi que leur donné de la confiance en elles. Si toutes les gamines avaient cet apprentissage ca changerais certainement les velléité d’un grand nombre de « prédateurs » (pas tous je sais bien, mais rien n’est parfait et ca en calmera beaucoup car de nombreux agresseurs n’ont aucun courage et profitent du manque de confiance en elles des filles et des femmes). Pendant ce temps les garçons pourraient travailler leur grâce, leur souplesse et leur endurance en sport, ca les rendra meilleur au lit plus tard (ce qui sera un bienfait pour les femmes des générations futures car les stats sur le nombre d’orgasme des femmes françaises est très bas par rapport à celui des hommes et là aussi il y a besoin de rétablir l’égalité) et peut être que ca rendra ces messieurs un peu moins méprisant pour les filles, les femmes, et les hommes jugés féminins si ils pratiquent dès l’enfance des activités associés à la féminité.
Pour cette histoire de jogging, ce type d’agression est rare, les femmes sont surtout agressées chez elles, par les hommes qui leurs sont proches, conjoint, père, beau-père, grand-père, frère, oncle, amis de la famille... ou des collègues au travail, camarades à l’école, copains en soirée... Les meurtres de joggeuses c’est monté en épingle, ca permet de faire diversion des vrai agresseurs en désignant des étrangers, des fous, des inconnus. Mais le dernier meurtre de joggeuse en date c’est un mari qui a mis en scène le meurtre de sa femme pour profité de ce stéréotype afin de camoufler son crime. Il vaudrais mieux s’inquiéter des conjoints à la maison que des prédateurs de joggeuses - ce sont souvent les même car les hommes qui agressent les joggeuses se sont souvent entrainé à domicile sur les femmes qui leur sont proches (sans que personne ne fasse rien, c’est privé disent illes) avant de se défoulé sur n’importe laquelle qui passe dans la rue.
#blâmer_la_victime #féminicide #espace_publique #victime_blaming
]]>L’auto comme arme meurtrière. Quand la masculinité toxique rencontre une pédale d’accélération, la rue se transforme en champ de bataille
Selten sorgt eine Gerichtsentscheidung für so viele Diskussionen wie das Urteil des Berliner Landgerichts, das zwei Autoraser, deren Fahrweise einen Unbeteiligten zu Tode brachte, auch in der Berufungsverhandlung wegen Mordes verurteilten. De beiden Angeklagten hatten sich an einer Ampel in der Berliner Innenstadt zum Autorennen verabredet. Das Gericht fand in der Urteilsbegründung klare Worte:
Die Angeklagten hätten den Tod anderer Verkehrsteilnehmer nicht nur billigend in Kauf genommen, sondern darüber hinaus auch die Mordmerkmale der gemeingefährlichen Begehungsweise, der Heimtücke und der niedrigen Beweggründe erfüllt. Die Angeklagten hätten mit ihren schweren und PS-starken Autos, die beim Zusammenprall wie Geschosse gewirkt hätten, eine hohe Anzahl von anderen Verkehrsteilnehmern und Passanten auf dem auch nachts stark frequentierten Kurfürstendamm in Gefahr gebracht. Sie hätten es dem Zufall überlassen, ob und wie viele Menschen durch ihr Verhalten zu Schaden kommen. Der Getötete sei völlig arg- und wehrlos gewesen, weil er zu Recht darauf vertraut habe, dass ihm keine Gefahr drohe, wenn er bei grünem Licht die Kreuzung passiere. Das Motiv der Angeklagten, das Autorennen um jeden Preis zu gewinnen, sei sittlich auf tiefster Stufe stehend gewesen.
Aus der Pressemitteilung des Berliner Landgerichts
Das Urteil wird auch deswegen so heftig diskutiert, weil hier erstmals ein Gericht ein Verhalten als Mord bezeichnet und sanktioniert, das vielzulange bagatellisiert wurde. Schon der Begriff des Unfalls verharmlost ein Geschehen, dass häufig durch falsches menschliches Handeln verursacht wurde. So gibt es einige Politiker, die Autounfälle teilweise alkoholisiert verursacht haben und keinen Karriereknick befürchten mussten. Selbst wenn sie Verletzungen und Todesfälle verursachten, waren solche Taten gesellschaftlich nicht wirklich geächtet.
Hier zeigen sich die menschenverachtenden Auswirkungen der Automobilpropaganda von der freien Fahrt für freie Bürger. Wer hier reglementieren wollte, für Geschwindigkeitsbegrenzungen oder auch autofreie Zonen eintrat, galt schon als gefährlicher Radikaler. Noch Ende der 1980er Jahre reichte es, dass die Grünen über einen Spritpreis diskutierten, wie er heutzutage längst erreicht ist, um sie als gefährliche Radikale hinzustellen, die die Freiheit für Automobilisten einschränken wollten. Die Straße war nach diesen Vorstellungen der Tummelplatz der schnellen Autos und wer sich vor denen nicht schnell genug in Sicherheit bringen konnte, hatte selber schuld.
[…]
Der Ausstieg aus der Automobilgesellschaft gehört zu den drängenden Forderungen der Gegenwart, Ein starker Gegner dabei ist Bundesverkehrsminister Scheuer. Er agiert als Minister der Autolobby und damit als entschiedener Verteidiger der freien Fahrt für freie Bürger am Gaspedal. Deswegen lehnt Scheuer verpflichtende Eignungsprüfungen für ältere Autofahrer ebenso ab wie ein Tempolimit auf Autobahnen, wie es von einer Kommission gefordert wurde, die Pläne zur Erreichung der Klimaziele ausarbeiten sollte.
Gleichzeitig will er freie Fahrt für Uber und andere Unternehmen des Plattformkapitalismus, was Proteste bei der Taxiindustrie und auch bei gewerkschaftlich organisierten Taxifahrern hervorrief. So ist Scheuer ein Verfechter der Parole „Freie Fahrt für freie Bürger“ und der Interessen der Konzerne.
Das ist eine sehr geläufige Konstellation. So wie die Raser aller Länder die Straßen zum Schlachtfeld machen, wo alle unter die Räder kommen, die nicht schnell genug sind, so gilt auch im kapitalistischen Rattenrennen das Recht des Stärkeren und die Schwachen bleiben auf der Strecke. So wurde das Recht auf Mobilität im Kapitalismus zur freien Fahrt für freie Bürger pervertiert.
]]>Gilets jaunes : le rassemblement pour la marche féministe déplacé
▻http://www.leparisien.fr/societe/gilets-jaunes-le-rassemblement-pour-la-marche-feministe-deplace-22-11-201
Grosse colère du collectif d’associations féministes baptisé #NousToutes. A Paris, ce n’est pas de la place de Madeleine que la grande marche contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes partira ce samedi mais de celle de l’Opéra, toujours à 14 heures. Une marche prévue depuis des mois et dont l’organisation est bousculée en raison de l’appel au rassemblement des Gilets jaunes dans la capitale, le même jour au matin à proximité, place de la Concorde. Un point de ralliement pourtant interdit par les autorités pour des raisons de sécurité.
« On a sorti l’artillerie lourde, aussi lourde que faibles sont nos moyens. On a lancé une campagne de cofinancement. Des bus et des billets de train ont été réservés pour permettre à des copines des quatre coins du pays de nous rejoindre…, explique l’association Les Effronté.es, membre du collectif. Et là, à moins d’une semaine du 24 novembre… les Gilets jaunes décident que Paris sera bloqué ce jour-là, et décrètent qu’ils se rassembleront à une station de métro du départ de notre manifestation. Des responsables politiques de tous bords, même ceux qui ont cosigné notre appel et engagé leur organisation, les soutiennent bruyamment, quand ils ne nous avaient soutenues que du bout du tweet, et encore. »
« Merci d’avance »
« Le 24 novembre, il y a déjà la manifestation #NousToutes contre les violences faites aux femmes. Ce serait très gentil de la part des #GiletsJaunes de laisser les ronds-points fluides, les villes accessibles et de ne pas manifester le 24. Merci d’avance », avait tweeté de son côté, le 20 novembre, la sénatrice socialiste, Laurence Rossignol. Via le même canal, la secrétaire d’Etat à l’égalité Femmes Hommes, Marlène Schiappa, a tenu à informer que le gouvernement avait demandé au préfet « d’en assurer les conditions de déroulement aussi bonnes que possible, et d’assurer la sécurité des manifestantes. »
« Je veux assurer les participantes que, quel que soit leur message contre les violences sexistes et sexuelles, je ferai en sorte qu’il puisse être exprimé dans le respect de leur intégrité, et entendu ! J’en respecte le caractère citoyen et souhaite le succès pour #NousToutes », a-t-elle poursuivi.
Le 8 octobre, 600 femmes appelaient à marcher le 24 novembre contre les violences faites aux femmes dont l’ancienne ministre Cécile Duflot, l’animatrice Hapsatou Sy, les députées Clémentine Autain et Ericka Bareigts. Plus récemment, le 19 novembre, une tribune réunissant 250 personnalités rappelait ce rendez-vous. Parmi les signataires : les comédiennes Karine Viard et Anna Mouglalis, le leader du groupe Indochine, Nicola Sirkis ou encore l’humoriste Guillaume Meurice.
#automobile #sexisme #gilets_jaunes #violences #femmes #voiture #espace_publique #invisibilisation_des_femmes #domination_masculine
]]>Kashink, street artiste rebelle et insolite
▻http://www.barbieturix.com/2017/10/25/kashink-street-artiste-rebelle-et-insolite
On vous avait déjà parlé de cette artiste engagée lorsque l’on évoquait les grandes figures féminines du street art, milieu encore quasi exclusivement masculin. En effet, loin des traditionnels graffs girly, Kashink a toujours préféré peindre des têtes de morts à la mexicaine ou encore d’immenses visages colorés aux yeux multiples, souvent surmontés de punchlines féministes (« Girls just wanna have fun-damental rights »). D’origine slave et hispanique, Kashink a baigné dans un univers artistique fait de tatouages, de musique et de comics (son nom d’artiste provient d’ailleurs d’onomatopées qu’elle avait pu lire dans les bulles de comics). Après de longues études et un début de carrière dans les RH, elle envoie tout valser pour se consacrer à la pratique artistique, notamment la peinture sur mur (peinture acrylique ou à la bombe) et les collages.
Aujourd’hui, Kashink est une trentenaire atypique : tous les jours, elle dessine deux lignes fines au-dessus de ses lèvres en guise de moustache, cassant ainsi les stéréotypes masculin/féminin, elle a également défendu le mariage pour tous en montant le projet “50 cakes of gay”, peignant ainsi plus de 300 “gâteaux pour tous” en France, aux USA, en Espagne ou encore en Autriche, et elle continue de se battre pour les droits des minorités. Elle parle d’ailleurs elle-même de funtivism, contraction de fun et activisme, pour décrire son travail engagé, c’est-à-dire faire passer des messages tout en faisant sourire ses interlocuteurs.
Installée dans le 20e à Paris, elle multiplie les travaux personnels dans différentes villes du monde entier (Berlin, Abidjan, Détroit…), ainsi que les projets collaboratifs et engagés, comme la fresque « Rosa Parks » rue d’Aubervilliers dans le 19e, la campagne « Mon corps, mes droits » d’Amnesty International, en participant au M.U.R à Oberkampf, en travaillant sur les devantures des magasins Naturalia (dans le cadre d’une opération solidaire avec l’artiste Stew), ou encore en réalisant des peintures contre la montée des extrêmes (comme sur le chantier de rénovation du Musée de La Poste).
Actuellement, Kashink élargit ses horizons et se lance dans d’autres projets, notamment dans la réalisation de courts métrages et dans la musique, et elle nous confie trouver beaucoup de plaisir à travailler l’image autrement que de manière statique.
Mes influences artistiques sont très diverses, mais quand j’étais ado, mes plus grands “chocs esthétiques” ont été Frida Kahlo, Orlan, Fernando Botero, et aussi les performances de Leigh Bowery et l’univers de Gilbert et Georges. J’ai grandi en banlieue parisienne dans les années 90 donc j’ai vu se développer la scène graffiti, ce qui m’a aussi énormément influencée car c’est d’abord l’envie de faire des trucs interdits qui m’a poussé à me lancer.
De notre point de vue (chez BBX !), on perçoit le street art comme, notamment, une contre-culture féministe et militante. Tu penses que l’art est indissociable d’une démarche activiste ?
Je pense que le street art doit rester militant, en tout cas ça me plait plus quand ça fait passer un message. Sinon ça devient de la déco urbaine et je trouve ça dommage. Mon engagement vient aussi de ma personnalité et de ma volonté de bousculer les clichés et les codes esthétiques. C’est une démarche personnelle que je n’impose à personne, mais je trouve que la visibilité qu’on a dans la rue est une bonne opportunité pour parler de sujets profonds.
Est-ce que tu aurais des conseils à donner aux street artistes en herbe (moi la première qui bataille encore avec une simple bombe) ?
Pour se lancer dans le street art, il faut se demander pourquoi tu le fais, quel est le but d’un geste illégal potentiellement artistique. De quoi tu veux parler, comment aborder le sujet en image ou en texte. Le plus important, c’est de développer un style personnel, ton délire à toi. Même si techniquement ce n’est pas parfait au début, ce n’est pas grave si l’intention y est. Et après il faut perdurer, ne pas lâcher l’affaire, continuer à peindre et à rester visible dans la rue, autant que possible.
#kashink #stree_art #espace_publique #art #genre et #shamless_autopromo (car j’ai participé à la table ronde sur les femmes et le street art avant hier ^^)
]]>Des toilettes aux couleurs de la France en plein coeur d’Oslo
#toilettes #France #Norvège #Oslo #espace_publique #nationalisme
ping @reka
Journee du Domaine Public 2017 - Constant
▻http://constantvzw.org/site/Journee-du-Domaine-Public-2017.html
Journee du Domaine Public 2017
Samedi 27 mai
KBR/BRB, Mont des Arts + Nova Cinema, Rue d’Arenberg 3, 1000 Bruxelles
Chaque année, en date du 1er janvier, les droits d’auteur s’appliquant à des milliers d’œuvres expirent et entrent dans le domaine public. En Belgique, la durée du droit d’auteur est de 70 ans. En 2017, ce sont donc les créations d’auteurs décédés en 1946 qui deviendront libres de droits comme, par exemple, celles de Gertrude Stein, Léon Spilliaert, László Moholy-Nagy ou encore H. G. Wells.
]]>Des policiers lui interdisent d’allaiter : « Vous n’allez pas imposer ça aux gens » - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sur-les-reseaux/20170413.OBS7978/des-policiers-lui-interdisent-d-allaiter-vous-n-allez-pas-impos
"Une minute après, gênée, elle revient accompagnée d’un policier qui prend immédiatement le parti de nous agresser. Il nous explique sur un ton très hostile qu’ils ne nous laisseront pas allaiter et qu’ils n’ont aucune pièce prévue à cet effet.
Nous répliquons que je n’ai besoin que d’une chaise. Sa réponse ? "Il est hors de question que vous allaitiez en public ! Vous n’allez pas imposer ça aux gens."
Nous promettons d’allaiter “très discrètement grâce à une pièce de tissu, un lange, qui sert à cacher ma poitrine” (ce sein que la police ne saurait voir). Il reste inflexible, catégorique et nous fait signe de circuler : l’allaitement au commissariat du IIe n’aura pas lieu."
Le ton monte.
"Je prends mon courage à deux mains et lui explique qu’à mes yeux, c’est une honte de refuser à quelqu’un de nourrir son bébé. Mon compagnon est avec moi, notre enfant toujours en écharpe. Et là, choc absolu : le policier nous accuse d’être de mauvais parents pour avoir emmené notre fils dans un commissariat. Selon lui, c’est notre comportement qui est honteux, notre fils devrait être à la maison."
#misogynie #sexisme #discrimination #allaitement #police
LA conclusion de l’article relève l’injonction paradoxale faite au femmes, face tu perd, pile tu ne gagne pas :
Enfin, si on récapitule : on nous met la pression de ouf pour qu’on allaite (vraiment c’est insensé d’en faire autant). Si on n’allaite pas, on est volontiers culpabilisée et considérée comme une mauvaise mère. On pourrait donc au moins penser que si on allaite, on nous foutra la paix. Mais non : on se fait virer d’un commissariat, parce qu’on est... indécente ? Vous vous foutez de notre gueule ou bien ? Est-ce qu’un jour on fait quelque chose correctement ou jamais, en fait ?
#injonction_paradoxale #paradoxe #genre #espace_publique #double_contraires
]]>Agora(s) - Nicolas Clauss - 2014
▻http://www.nicolasclauss.com/vdo/agoras.html
Vu hier
Agora(s) est une installation visuelle et sonore, générative et immersive. Elle se déploie sur cinq écrans de quatre mètres de large (16/9).
Réunissant plus de 250 séquences de trois secondes de l’espace public, filmées dans une douzaine de lieux à travers le monde, la pièce explore le rapport plastique des corps individuels aux masses qu’ils forment en rendant ce rapport « chorégraphique » dans une recherche sur le mouvement, la répétition et la dilatation du temps filmique.
Les séquences filmées qui composent l’installation se jouent suivant une partition générative et semi-aléatoire. L’œuvre, qui explore et déconstruit la durée filmique, n’est ni figée ni linéaire, elle se déploie de manière infinie pour se renouveler sans cesse.
Agora(s) s’intéresse aux anonymes réunis dans l’espace public, formant des groupes de circonstances, agrégés par le hasard dans un même temps et un même lieu.
Cette image est assez incroyable, on a l’impression que le mec avec sa pancarte est peint tellement son attitude est impassible mais à un moment on voit un mouvement des yeux infimes.
L’instrumentalisation de l’affaire de Cologne est encore une injustice faite aux femmes | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/113067/cologne-instrumentalisee-injustice-femmes
Cette agression à grande échelle aurait dû braquer les projecteurs sur les violences sexuelles dont les femmes sont victimes. Or, une fois encore, la parole leur est confisquée.
]]>A VOS SOUHAITS (1/5) : Un espace urbain (vraiment) partagé ! - Arts & Spectacles - France Culture
▻http://www.franceculture.fr/emission-les-nouvelles-vagues-a-vos-souhaits-15-un-espace-urbain-vraim
C’est maintenant
Aujourd’hui, nous demandons
Avec Marion Tillous, jeune géographe, maître de conférence à Paris 8, elle travaille depuis plusieurs années sur la mobilité, le vécu et la représentation des espaces publics, notamment sur les rapports hommes / femmes. Et Philippe Fenwick, qui travaille depuis plusieurs années sur le projet documentaire d’images et de son Hier ce sera mieux, centré sur le lien entre les personnes âgées et les plus jeunes, notamment en Seine Saint Denis.
]]>Le mur (2/5) : Ce sont NOS murs ! - Arts & Spectacles - France Culture
►http://www.franceculture.fr/emission-pas-la-peine-de-crier-le-mur-25-ce-sont-nos-murs-2014-06-24
Deuxième temps d’une semaine que nous consacrons aux murs. Aujourd’hui, avec le graphiste Pierre Di Sciullo, nous évoquons l’affichage public légal et illégal. Quelle est la place de l’image sur les murs de nos villes où semble dominer les messages publicitaires ? Quels sont les possibilités d’y résister ? En plus de quelques interventions remarquables dans l’espace public, Pierre di Sciullo est le créateur de la revue Qui ? résiste.
Notre invité, Pierre Di Sciullo, est graphiste et typographe, éditeur de la publication « Qui ? Résiste », il a développé ces dernières années des sculptures typographiques, des dessins de façades, des signalétiques ludiques et sensuelles, comme des cristallisations de l’écriture dans l’architecture, le musée, la ville. Ses œuvres prennent place dans l’environnement comme autant d’incitations et d’interpellations à redécouvrir l’acte de lire.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, Stanislas Nordey lit un extrait de Coups de pompes de Raymond Federman, où il est questions d’#art et de #culs.
#art_graphique #typographie #Grapus #affiche #affichage #espace_publique #murs
http://95.81.146.19/1U6sgiwEJ7Oci5_WSCxIIwEb0xEMU00QjLmc=/podcast09/11464-24.06.2014-ITEMA_20645982-0.mp3
Don’t buy the right-wing myth about #Detroit- ▻http://www.salon.com/2013/07/23/dont_buy_the_right_wing_myth_about_detroit
Conservatives want you to think high taxes drove people away. The real truth is much worse for their radical agenda
Detroit isn’t just any old city — it happens to be the biggest population center in the state hit the hardest by the right’s corporate-written trade agenda. Indeed, according to the Economic Policy Institute, the state lost more jobs than any other from NAFTA (43,600, or 1 percent of its total job base) and lost another 79,500 jobs thanks to the China PNTR deal. And that’s just two of many such #trade_pacts. Add to this the city’s disproportionate reliance on American auto companies which made a series of horrific business decisions, and Detroit is a microcosmic cautionary tale about what happens when large corporations are allowed to write macro economic policy and dictate the economic future of an entire city.
If told, this cautionary tale would likely spark a discussion about revising current trade deals, regulations, public investment and industrial policy in general. That is, it would spark precisely the discussion that the conservative movement and the corporations that fund politicians don’t want America to have. So the right works to make sure that discussion is short circuited by a narrative that focuses the Detroit story primarily on taxes and public pensions.
...
That brings us to how this all plays into the right’s push to enact ever more regressive tax cuts, protect endless corporate welfare and legislate new reductions in workers’ guaranteed pensions.
These latter objectives may seem unrelated, but they all complement each other when presented in the most politically opportunistic way. It’s a straightforward conservative formula: the right blames state and municipal budget problems exclusively on public employees’ retirement benefits, often underfunding those public pensions for years. The money raided from those pension funds is then used to enact expensive tax cuts and corporate welfare programs. After years of robbing those pension funds to pay for such giveaways, a crisis inevitably hits, and workers’ pension benefits are blamed — and then slashed. Meanwhile, the massive #tax_cuts and #corporate_subsidies are preserved, because we are led to believe they had nothing to do with the crisis. Ultimately, the extra monies taken from retirees are then often plowed into even more tax cuts and more corporate subsidies.
We’ve seen this trick in states all over America lately. In Rhode Island, for instance, the state underfunded its public pensions for years, while giving away $356 million in a year in corporate subsidies (including an epically embarrassing $75 million to Curt Schilling). It then converted the pension system into a Wall Street boondoggle), all while preserving the subsidies.
Similarly, in Kentucky, the state raided its public pension funds to finance $1.4 billion a year in tax subsidies, and then when the crisis hit, lawmakers there slashed pension benefits — not the corporate subsidies.
The list of states and cities following this path goes on — but you get the point. In the conservative narrative about budgets in general, the focus is on the aggregate annual $333 million worth of state and local pension shortfalls — and left out of the story is the fact that, according to the New York Times, “states, counties and cities are giving up more than $80 billion each year to companies” in the form of #tax_loopholes and subsidies.”
The mythology around Detroit, then, is just another version of this propaganda.
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