• Le secteur privé, modernisateur ou fossoyeur du service public hospitalier en milieu rural ?
    https://metropolitiques.eu/Le-secteur-prive-modernisateur-ou-fossoyeur-du-service-public-hospit

    Retraçant les transformations d’un #hôpital_public en milieu rural depuis le milieu du XXe siècle, Fanny Vincent éclaire les risques que les partenariats avec le privé font courir au service public hospitalier. Depuis les années 2000, les « déserts médicaux » sont désignés dans les espaces politiques et médiatiques comme un problème public interrogeant l’égalité d’accès aux soins sur le territoire (Hassenteufeul et al. 2020). La présente étude de cas porte sur un hôpital public du sud-est de la France situé en #Terrains

    / hôpital public, santé, #privatisation, #espaces_ruraux, #mobilisation

    #santé
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_fvincent.pdf

  • La gestion de l’eau agricole au risque de la métropolisation en #Turquie
    https://metropolitiques.eu/La-gestion-de-l-eau-agricole-au-risque-de-la-metropolisation-en-Turq

    En Turquie, la décentralisation a permis l’émergence de grandes métropoles aux compétences étendues. Pour Selin Le Visage, la gestion de l’eau témoigne de la marginalisation des #espaces_ruraux dans cette réorganisation territoriale. Tandis que le changement climatique et la pression accrue sur la ressource en #eau suscitent de fortes inquiétudes en Turquie comme dans le reste du bassin méditerranéen, l’irrigation y reste un facteur important de développement, indispensable à l’économie agricole et #Essais

    / Turquie, eau, #agriculture, #irrigation, #réforme_territoriale, #métropole, espaces ruraux

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-levisage.pdf

  • Tous au vert ? Scénario rétro-prospectif d’un #exode_urbain

    Dès le début de la pandémie de #Covid-19, la #densité_de_population est apparue comme un facteur déterminant de la #propagation_du_virus. Cette corrélation entre #pandémie et #densité est aujourd’hui remise en cause par les scientifiques, notamment au regard de la multifactorialité de l’#épidémie. L’âge, la qualité des services de soin, le type de métier, le mode de cohabitation des ménages, les habitudes culturelles… sont autant d’éléments qui contribuent à accentuer ou non la pandémie.

    Pour autant, les postures critiques vis-à-vis de la ville et de ce qu’elle nous révèle de nos modèles socio-économiques ne faiblissent pas. Si cette pensée radicale n’est pas nouvelle, elle réémerge en période de crise et nous invite à poser la question de l’urbain au regard de la propagation virale et de la #distanciation_sociale au moment du #déconfinement, mais aussi en tant que reflet de la société.

    Creuset de tous les maux, la #ville est mise au banc des accusés et les disparités de densité révèlent d’autres inégalités, à la fois sociales, culturelles économiques.

    Dans ce contexte, certains experts et décideurs s’enthousiasment autour de l’idée d’une possible revanche des #campagnes. De nombreux auteurs et journalistes voient dans la #migration_massive des #Franciliens vers leurs #résidences_secondaires pendant le confinement le signe annonciateur d’un futur #exode_urbain.

    L’observation des dynamiques démographiques sur un temps long montre que les #espaces_ruraux, y compris loin des villes, se repeuplent en effet depuis les années 2000, ce qui participe à la revitalisation des campagnes, sans nécessairement affaiblir pour autant les villes.

    Si aucune accélération du phénomène n’est enregistrée, on peut tout de même se demander à quoi ressemblerait cette France post-exode-urbain, qui se serait reconnectée à sa ruralité et aurait retrouvé une équidensité de peuplement. Quelles seraient les conséquences de cette dé-densification massive des villes ?

    Quand la France était « équidense »

    Cette géographie idéalisée a en réalité déjà existé. Elle correspond à la France de la fin du XIXe siècle, au tout début de la révolution industrielle. En 1876, la population française est répartie de façon beaucoup plus homogène dans l’espace qu’elle ne l’est aujourd’hui.

    La France métropolitaine compte alors 38 millions d’habitants, une densité moyenne de 70 habitants au km2 et plus de la moitié de la population habite dans ce que nous appellerions aujourd’hui le rural.

    Cette répartition spatialement équitable traduit le fait que les hommes habitent au plus près de leur force de travail, laquelle est essentiellement liée à la terre. En 2017, la France métropolitaine recense plus de 64 millions d’habitants, une densité de 119 habitants au km2 et moins d’un quart de la population vit dans une commune de moins de 2 000 habitants.

    En 150 ans, la population a donc presque doublé, entre autres parce que l’espérance de vie est passée de 43 à 86 ans. Il est vrai que cette croissance démographique s’est fortement polarisée dans l’espace, puisque les trois quarts de la hausse de population enregistrée s’est concentrée sur seulement 5 % de la superficie du pays, ce qui nous conduit aux densités actuelles tant décriées.

    Si l’on projette un scénario de dé-densification massive des espaces urbaines pour revenir à cette géographie en apparence plus égalitaire, quelles seraient les variations de population et les conséquences pour les territoires ?

    Des populations qui tripleraient à la #montagne

    À partir des données historiques disponibles, il est possible d’imaginer une #France_néo-rurale pour en tirer quelques leçons contemporaines. Pour cela, la population de 2017 est répartie entre les communes, au prorata du poids qu’elles occupaient en 1876.

    Retrouver la répartition de population du XIXe siècle impliquerait une réduction massive de la population urbaine, ville-centre et proche périphérie, au profit des campagnes et des montagnes. Le littoral méditerranéen et son arrière-pays proche, ainsi que les zones touristiques et attractives de la côte atlantique devraient aussi se dépeupler.

    Sans la réalité des chiffres, on pourrait presque penser que le modèle est soutenable. Mais si l’on précise un peu les dynamiques observées, on se rend compte qu’il faudrait doubler la population rurale.

    Pour retrouver la géographie du XIXe siècle, la ville de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées passerait ainsi de 7 200 habitants à 16 100. Celle de Charolles, en Saône-et-Loire, de 2 700 à 6 200, et la commune de Murat, dans le Cantal, verrait sa population bondir de 1 880 habitants à près de 5 900.

    Avec une surface moyenne des appartements située à 32 m2 par personne en France, il faudrait construire plus de 130 000 m2 à Murat, soit 1 900 logements de 70 m2 ou bien encore près de 40 immeubles de 8 étages pour assurer cette transition néo-rurale.

    Certains espaces de montagne verraient tripler leur population résidente, c’est le cas globalement des Pyrénées, ou dans une moindre mesure du Massif central. Les Alpes, en revanche, n’enregistreraient qu’une faible hausse de 15 % et le Jura resterait stable puisqu’il pèse, en 2017, un poids équivalent à celui de 1876.
    Des villes pas forcément moins denses

    À l’inverse, certaines villes apparaissent proportionnellement moins peuplées en 2017 qu’en 1876. La capitale française, par exemple, devrait accroître sa population de 54 % et atteindre ainsi les 3,3 millions d’habitants pour retrouver son poids dans la population française.

    En 1876, 5,2 % de celle-ci vivait à Paris pour 3,2 % aujourd’hui. Bordeaux devrait voir sa population progresser de près de 50 % et dépasser les 370 000 habitants. Lyon, Lille et Saint-Étienne enregistreraient des hausses démographiques de 15 à 30 %.

    Outre ces quelques exceptions, l’ensemble des villes françaises devraient globalement se dépeupler et se dédensifier. Les villes moyennes, qui ont enregistré les plus fortes progressions de population au cours des deux derniers siècles, pourraient donc subir aussi ces mouvements d’exode urbain. Si l’on se fonde sur la géographie du XIXe siècle, Romans-sur-Isère ou Albi perdraient plus de 10 000 habitants et Colmar plus de 30 000.
    Le risque d’une gentrification rurale

    À partir de ce scénario rétro-prospectif, il est possible de discuter des conséquences des aspirations ou des appels à la dé-densification massive des villes. Pour dédensifier sérieusement les villes, il faut songer à urbaniser les campagnes, artificialiser de nombreux espaces fragiles et protégés.

    Pour garantir un accès à l’emploi, à la santé, à l’éducation dans un modèle d’habitat dispersé, il faut prévoir de développer les réseaux numériques, énergétiques, routiers afin d’assurer la connexion de ces espaces. Les déplacements motorisés augmenteraient, les prix dans ces espaces nouvellement convoités sans doute aussi, provoquant une forme de gentrification rurale, qui peut déjà s’exprimer dans les campagnes les plus attractives. Le corollaire de ce déménagement territorial pourrait même se traduire finalement par un nouvel engouement pour les villes.

    Finalement, cette projection nous montre surtout à quel point ville et campagne sont profondément reliées et constituent en réalité les deux facettes d’un même modèle territorial. Si en ces temps anxiogènes, la ville repoussoir trouve son pendant dans la campagne refuge, cela ne remet pas en cause la nécessité de travailler à l’amélioration des interactions spatiales, plutôt que d’appeler à soutenir de nouvelles fractures.
    Au-delà de l’opposition entre ville et campagne

    Le rapport affectif que les Français entretiennent avec le monde rural est un ciment important pour la cohésion territoriale. L’attractivité retrouvée de certaines campagnes depuis 20 ans, n’a jusque-là pas remis en cause la dynamique urbaine dont nous avons aussi besoin.

    L’urbanisation a bien sûr ses limites, mais il me semble que les enjeux pour l’action ne sont pas tant liés à la densité des villes, qu’à la qualité des espaces. Cela passe par une déminéralisation des espaces pour redonner une place à la nature, favoriser la biodiversité, réduire les îlots de chaleur.

    Il y a également un enjeu très fort autour de la reconnexion des espaces fonctionnels de vie, de travail, de loisir pour réduire les mobilités et accroître le bien-être des populations. Sur ce dernier point, les villes moyennes ont une opportunité à saisir en offrant dans la proximité à la fois des ressources résidentielles, productives et récréatives.

    Dans tous les cas, les approches clivantes de l’espace, opposant ville et campagne, #centre et #périphérie, ne nous font avancer. Au contraire, s’il doit y avoir un nouveau modèle de résilience à l’issue de la crise, c’est sur l’exceptionnel maillage de l’#espace_géographique de la France et sur le couple ville-campagne hérité de notre histoire, qu’il doit se construire.

    https://theconversation.com/tous-au-vert-scenario-retro-prospectif-dun-exode-urbain-137800
    #néo-ruralité #géographie #cartographie #visualisation

  • #CAMIGRI

    CAMIGRI est un programme de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et la Région Nouvelle-Aquitaine. Il entend revisiter l’étude des #campagnes françaises au prisme des migrations internationales et de la diversification croissante des formes de mobilité. Le projet a démarré le 01/10/2016.

    Ce carnet de recherche a vocation d’interface entre les mondes scientifique, associatif et professionnel intéressés par les questions de développement rural et de migrations internationales dans les espaces ruraux. Il permet de :

    – faire connaître les travaux de l’équipe et de suivre l’actualité du programme (comptes rendus de terrain, de séminaires, de présentations),

    – faciliter les liens et les échanges entre les différents acteurs intéressés par ces questions (construction d’un répertoire-réseau en ligne),

    – publier des supports produits par les chercheurs sur les terrains d’enquête (monographies de lieux, photographies commentées, portraits et entretiens d’acteurs socio-économiques).

    https://camigri.hypotheses.org/a-propos
    #accueil #asile #migrations #réfugiés #espace_rural #espaces_ruraux #campagne #France #Loire_Anjou_Tourraine #Périgord_Limousin #Pyrénées_Ariégeoise

    • Lettre d’information n°1

      Camigri édite sa première lettre d’information trimestrielle. Elle s’adresse à tout public soucieux de poser un nou-veau regard sur les « mondes ruraux ». Confrontées à la diversification croissante de mobilités internationales plus ou moins visibles et reconnues, les campagnes françaises connaissent en effet des changements socio-économiques et territoriaux parfois inaperçus, silencieux, sous-étudiés. L’équipe entend ici partager ses travaux à travers certaines activités menées dans le cadre de son programme de recherche financé par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et la Région Nouvelle-Aquitaine. Il est ainsi question de livrer, de manière élargie, le fruit de nos réflexions engagées dans plusieurs localités rurales de la France de l’ouest et qui trouveront certainement un écho plus lointain, au sein d’autres territoires. Actuellement lancée dans des opérations d’enquête et d’observations sur plusieurs terrains (Ariège, Dordogne, Vienne, Maine-et-Loire), l’équipe souhaite transmettre quelques principes fondateurs de son approche : proximité mesurée avec les territoires étudiés et ses habitants, production et commu-nication dans des réseaux scientifiques, usage réflexif de l’image comme outil de travail, de communication et de réflexion.

      https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/3777/files/2018/09/Web_Sept2018_Journal_CAMIGRI-compressed.pdf
      #agriculture #fraises #Pays_Vernois #mineurs #MNA #mineurs_non_accompagnés #Ariège #marginalité #millieu_rural

    • Lettre d’information n°2

      L’installation des populations migrantes dans les campagnes de l’Ouest français peut prendre des formes très différentes, s’inscrire dans une tradition d’accueil ancienne parfois réactivée par des initiatives indivi-duelles plus récentes. Comment les populations installées ou celles qui se sont succédé ont-elles pu contribuer à l’évolution démographique des territoires ruraux étudiés ? L’équipe CAMIGRI vous propose, dans la deuxième édition de sa newsletter, quelques exemples illustrés à partir de ses travaux de recherche en cours

      https://sharedocs.huma-num.fr/wl/?id=DD6uCq2mdZue9rVdu5tG6Z24ZbspMlj7
      #campagnes_hospitalières #Carla-Bayle #CADA #innovation_sociale #Saint-Just-Le-Martel #agriculture #maraîchage #développement_local

  • Dynamiques des espaces ruraux dans le monde - Cairn.info
    http://www.cairn.info/dynamiques-des-espaces-ruraux-dans-le-monde--9782200259259.htm?WT.rss_f=ouvr

    Depuis une trentaine d’années, l’évolution des différentes formes d’agriculture, l’émergence de nouvelles #mobilités entre milieux rural et urbain et l’extension des #espaces_périurbains nécessitent de repenser les #campagnes dans leur globalité. De nouvelles relations se nouent entre villes et campagnes et les espaces ruraux doivent faire face à des défis majeurs pour leur avenir.
    Après un rappel des définitions et concepts essentiels, les auteurs analysent les dynamiques des #espaces_ruraux dans le monde grâce à des études régionales (Chine, Asie du Sud-Est, Inde, Brésil, Argentine, Chili, Afrique de l’Est et de l’Ouest, Europe du Nord et de l’Ouest, Europe centrale et de l’Est, États-Unis, Russie et Ukraine). En intégrant les mutations des #systèmes_agraires (structuration de filières courtes, conflits entre #agriculture et #environnement, rôle croissant d’acteurs urbains, #mondialisation des méthodes de production, etc.), et en mettant en perspective des réalités des pays du Nord et du Sud, se révèlent la concomitance de certains processus, tout comme leur singularité. Cet ouvrage met à disposition des étudiants, et de tout public intéressé par la question rurale, une approche renouvelée et indispensable pour saisir les enjeux actuels que représentent les espaces ruraux.

    #livre

  • Espaces en dépeuplement

    Clémentine Cottineau
    A multilevel portrait of shrinking urban Russia [Texte intégral]
    Portrait de la #Russie urbaine en #décroissance
    Tomasz Spórna, Iwona Kantor-Pietraga et Robert Krzysztofik
    Trajectories of depopulation and urban shrinkage in the Katowice Conurbation, Poland [Texte intégral]
    Les trajectoires de #déclin_urbain dans l’agglomération de #Katowice (#Pologne)
    Raphaël Languillon-Aussel
    Tokyo, les recompositions démographiques d’une #ville mature [Texte intégral]
    #Tokyo, demographic recompositions of a mature city
    Sophie Buhnik
    Géographie de la #décroissance_démographique et évolution des #mobilités_quotidiennes dans la conurbation #Ōsaka-Kyōto-Kōbe [Texte intégral]
    Geography of demographic degrowth and changing daily mobilities in the Ōsaka-Kyōto-Kōbe city-region
    Patrick Rérat
    Le retour des villes [Texte intégral]
    Les phénomènes de déprise et de reprise démographiques dans les villes suisses
    The return of cities. The phenomena of demographic decline and new rise in Swiss cities
    Nicolas Cauchi-Duval, Vincent Béal et Max Rousseau
    La décroissance urbaine en #France : des villes sans politique [Texte intégral]
    Urban decline in France : cities without policy
    Yoan Miot
    Le rôle du facteur démographique dans les processus de #décroissance_urbaine [Texte intégral]
    Le cas de trois villes de tradition industrielle françaises
    The role of the demographic factor in urban shrinkage processes – The cases of three French traditional industrial agglomerations
    Brice Laménie
    Endiguer le dépeuplement en restaurant l’#attractivité dans un territoire en déclin [Texte intégral]
    Le cas des #Ardennes
    The combined effects of demographic and economic decline in industrial regions : what perspectives with the metropolization ? The example of the Ardenne
    Guillaume Chevillard, Julien Mousquès, Véronique Lucas-Gabrielli, Yann Bourgueil, Stéphane Rican et Gérard Salem
    Dépeuplement rural et offre de #soins de premiers recours : quelles réalités et quelles solutions ? [Texte intégral]
    Rural depopulation and primary health care : which reality and solutions ?
    Yoann Doignon, Sébastien Oliveau et Isabelle Blöss-Widmer
    L’Europe méridionale depuis 20 ans : dépeuplement, #dépopulation et renouveau démographique [Texte intégral]
    Southern Europe for 20 years : depopulation and demographic renewal
    Thibaud de Fortescu
    Un espace de #montagne en dépeuplement : nouvelles dynamiques et stratégies de revitalisation dans l’#Alpujarra granadina (#Andalousie) [Texte intégral]
    Fighting depopulation in moutain areas : new revitalization dyanamics and strategies in the Alpujarra granadina (Andalusia)
    Louis Marrou
    #Insularité et dépeuplement : le cas de l’île de Flores aux #Açores (Portugal) [Texte intégral]
    Human depopulation and insularity : a study case in the Azores (Flores Island)
    Gilles Pestaña
    Du spectre du dépeuplement à celui de l’indépendance [Texte intégral]
    Enjeux et représentations des dynamiques démographiques des #espaces_ruraux de #Nouvelle-Calédonie
    From the Spectre of Depopulation to That of Independence : The Stakes and Representations of Demographic Dynamics in New Caledonia rural areas

    https://eps.revues.org/6101
    #Suisse #démographie #urban_matter

    https://eps.revues.org/6101

    #revue #dépeuplement

  • Culture et patrimoine en milieu rural
    Revue Pour 2015/2 - Cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-pour-2015-2.htm

    #Territoires isolés et éloignés des centres urbains, les #espaces_ruraux n’auraient qu’un faible accès à la #culture, et ne tireraient leurs ressources que de leur patrimoine… Ce numéro de POUR témoigne de situations inverses : le milieu rural peut se révéler un espace porteur d’initiatives fortes autour d’une culture et d’un #patrimoine vivants.

    Traditionnellement, on entend par culture le rapport à un champ artistique, et par patrimoine celui à un bâti monumental. Nous proposons de penser aussi la culture comme le lieu d’une ouverture au monde et de création de liens communs, d’étendre le patrimoine à ce qu’il a d’immatériel, et de dépasser la supposée tension entre un patrimoine qui alourdit par sa relation au passé, et la culture lieu d’innovations.

    Lier culture et patrimoine c’est ainsi identifier des formes mêlées de dynamiques porteuses de développement local. Il ne s’agit pas seulement d’enquêter sur les formes d’accès à la culture « classique » pour un espace rural éloigné du centre de son élaboration, le plus souvent urbain, mais de témoigner d’une multitude d’initiatives qui valorisent une richesse spécifique d’un espace local. Au-delà des actions de conservation du patrimoine ou de délocalisation d’une certaine culture artistique, les acteurs ruraux peuvent tirer des atouts de leur situation et renverser leurs supposés handicaps.

    #art