• Canaries : neuf morts et au moins 50 disparus dans un naufrage près d’El Hierro - InfoMigrants
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    Canaries : neuf morts et au moins 50 disparus dans un naufrage près d’El Hierro
    Par La rédaction Publié le : 30/09/2024
    Au moins 50 migrants ont disparu et neuf sont morts après que leur pirogue a chaviré à quelques kilomètres de l’île d’El Hierro, dans l’océan Atlantique. Celle-ci s’est renversée à l’arrivée des secours espagnols, dans la nuit de vendredi à samedi. C’est l’un des drames les plus graves survenus sur la route migratoire des Canaries depuis des années. Au moins 50 migrants sont portés disparus depuis le naufrage de leur embarcation samedi 28 septembre peu après minuit, au large de l’île d’El Hierro. La pirogue et ses dizaines d’occupants s’est renversée alors que les secours espagnols s’apprêtaient à procéder au sauvetage : l’embarcation a chaviré quand la plupart des occupants se sont regroupés sur un côté, selon les secours.
    Sur les 90 personnes présentes à bord, 27 ont pu être secourues, et neuf corps sans vie ont été repêchés immédiatement. L’alerte avait été donnée peu de temps auparavant par les passagers eux-mêmes, partis plusieurs jours avant de Nouadhibou, en Mauritanie.
    Les naufragés « étaient sans nourriture et sans eau depuis deux jours », une situation qui a peut-être contribué « un peu à la panique » au moment du sauvetage, et au chavirage du bateau à ce moment-là, a expliqué à la presse Anselmo Pestana, délégué du gouvernement aux îles Canaries, à La Estaca.
    Ce matin, les autorités d’El Hierro ont déclaré trois jour de deuil au micro de la télévision régionale, Radio Television Canaria (RTVC).
    Hier, les recherches continuaient pour retrouver d’autres personnes, a précisé à l’AFP l’organisation espagnole de sauvetage en mer, Salvamento Marítimo. Trois bateaux de sauvetage et deux hélicoptères sillonnent la zone, précise RTVC."Il est peu probable que nous puissions retrouver davantage de corps dans les prochaines heures", avait pourtant estimé dès samedi soir devant la presse le président de la région des Iles Canaries, Fernando Clavijo. Il avait jugé plus probable que les corps apparaissent « dans les deux ou trois prochains jours », en fonction des courants.
    La zone de l’incident est profonde de 1 000m par endroits. « Les équipes d’urgence ne croient donc pas pouvoir récupérer d’autres corps, jusqu’à ce que le processus naturel de décomposition fasse émerger les cadavres à la surface », explique RTCV.
    Les neufs morts seront enterrés dans les prochains jours à Valverde et de la Frontera, deux petites communes situées à El Hierro. « Nous avons maintes fois réclamé et redit que nous n’avons pas les infrastructures pour accueillir tous ces cadavres », a déploré auprès de la presse Carlos Brito, le maire de Valverde. « Nous allons voir jusqu’à quel point nous pouvons supporter cette situation », a-t-il ajouté.D’après El Pais, une chambre froide a dû être aménagée pour conserver sept corps, car l’unique salle d’autopsie de l’île ne peut accueillir que deux personnes.
    Depuis le 28 août 1994 et l’arrivée de deux jeunes Sahraouis à bord d’une simple barque dans l’archipel espagnol des Canaries - date de naissance symbolique de ce qui est appelé en Espagne la « route canarienne » - quelque 200 000 migrants ont emprunté cette voie pour rejoindre l’Europe, selon le ministère espagnol de l’Intérieur. Et depuis le 1er janvier 2024, plus de 26 000 personnes ont débarqué aux Canaries, soit 85 % de plus que l’an dernier à la même période.
    Ce lundi encore, 77 personnes, dont quatre femmes et trois mineurs, ont été secourues au large d’El Hierro. Quatre-vingt-un migrants ont également atteint Tenerife par leurs propres moyens. Tous ont été pris en charge à leur arrivée par des personnels de santé et des membres de la Croix-Rouge.
    De nombreux migrants en revanche, entassés dans des embarcations souvent très précaires, n’atteignent jamais la rive espagnole. D’après l’association Caminando Fronteras, plus de 4 800 exilés ont péri dans l’Atlantique, soit un décès toutes les 45 minutes, entre janvier et mai 2024. Il arrive aussi que des drames se produisent peu de temps après le départ des côtes africaines. Mi-septembre, 29 corps de migrants ont été repêchés au large de Mbour, ville côtière située à une centaine de kilomètres de Dakar, après le naufrage d’une pirogue. Parmi eux, au moins cinq femmes, dont une lycéenne de 18 ans.

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  • Naufrage d’une pirogue mauritanienne au large d’El Hierro : 84 migrants à bord, 27 survivants et plus d’une quarantaine de disparus
    https://www.dakaractu.com/Naufrage-d-une-pirogue-mauritanienne-au-large-d-El-Hierro-%C2%A084-migran

    Naufrage d’une pirogue mauritanienne au large d’El Hierro : 84 migrants à bord, 27 survivants et plus d’une quarantaine de disparus
    Un drame maritime s’est déroulé à 6 kilomètres au large de l’île espagnole d’El Hierro. Selon les informations de DakarActu, un convoi de 84 personnes qui avait quitté la Mauritanie pour les Îles Canaries a chaviré au large de l’île d’El Hierro dans la nuit du vendredi au samedi 28 septembre 2024 vers 3 heures du matin. La Salvamento Marítimo renseigne que l’accident a eu lieu lors d’une opération de sauvetage, lorsque les migrants occupants de la pirogue se sont levés et se sont concentrés sur l’un des côtés, tous ensemble. D’après une source espagnole, vingt-sept (27) survivants et six (9) corps sont pour le moment récupérés. Une quarantaine de migrants sont portés disparus. Cet accident serait l’un des plus tragiques sur l’île depuis plus de 30 ans d’arrivée de bateaux. Toutefois, les recherches se poursuivent du côté de la Marine espagnole.

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  • En Espagne, Pedro Sanchez veut contrer le récit sécuritaire et met en avant une « migration synonyme de richesse et de développement »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/28/en-espagne-pedro-sanchez-veut-contrer-le-recit-securitaire-et-met-en-avant-u

    En Espagne, Pedro Sanchez veut contrer le récit sécuritaire et met en avant une « migration synonyme de richesse et de développement »
    Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante)
    « Il n’y a pas si longtemps, l’Espagne était aussi un pays de migrants, et beaucoup de compatriotes espagnols ont cherché ailleurs une vie meilleure, un destin qui leur était impossible dans leur pays », a rappelé Pedro Sanchez, lors d’une visite en Mauritanie, le 27 août. C’est une voix dissonante, portant un discours empathique et positif de la migration, que veut fait entendre le président socialiste du gouvernement espagnol, dans une Europe où elle n’est le plus souvent abordée qu’au prisme sécuritaire.
    En Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, où il cherchait des solutions à la crise migratoire que vivent les îles Canaries – le nombre de migrants y ayant accosté a doublé depuis le début de l’année, avec 27 000 arrivées –, M. Sanchez a vanté les bienfaits de l’immigration, à condition qu’elle soit légale. « La contribution des travailleurs migrants à notre économie, notre système social ou à la soutenabilité des retraites, est fondamentale. Pour l’Espagne, la migration est synonyme de richesse, de développement et de prospérité », a-t-il souligné à Nouakchott. « Contrairement au discours qui, malheureusement, commence à prendre de plus en plus d’importance en Europe, la migration n’est pas un problème, c’est une nécessité, qui implique certains problèmes. C’est pourquoi nous devons gérer de manière humaine, sûre et ordonnée le phénomène de la migration au bénéfice de nos sociétés respectives », a-t-il ajouté.
    Ce discours, alors que l’immigration est devenue la principale préoccupation des Espagnols, selon le Centre de recherches sociologiques, lui a valu les remontrances du chef de l’opposition, Alberto Nuñez Feijoo (Parti populaire, droite), qui a considéré « irresponsable » le fait « d’encourager un effet d’appel durant la pire crise d’immigration irrégulière ».
    Pedro Sanchez souhaite offrir un horizon aux candidats au départ et un discours de tolérance aux Espagnols. Dans les trois pays africains, outre les programmes de coopération habituels, le chef du gouvernement a conclu des accords visant à développer la « migration circulaire ». L’idée, qui consiste à embaucher des travailleurs dans leur pays d’origine pour couvrir des besoins saisonniers dans certains secteurs, n’est pas nouvelle. Depuis 2000, il existe des programmes de migration circulaire entre l’Espagne et plusieurs pays, en particulier le Maroc, qui chaque année, envoie plusieurs milliers de femmes travailler dans les plantations de fraises et de fruits rouges d’Andalousie. Les personnes qui participent à ces programmes peuvent travailler jusqu’à neuf mois par an en Espagne, et cela durant quatre années consécutives, au bout desquelles elles peuvent solliciter un permis de résidence de deux ans.
    En 2022, le gouvernement a essayé d’incorporer dans ces programmes davantage de secteurs d’activité et de pays, de faciliter les démarches des employeurs et les possibilités de régularisation postérieures des employés. En 2023, 17 200 personnes étaient insérées dans des programmes de migration circulaire. Depuis le début de l’année 2024, ce chiffre a dépassé les 20 000, selon le ministère de l’inclusion, la sécurité sociale et la migration.
    Il a aussi lancé des plans de formation à l’entrepreneuriat pour un nombre réduit de travailleuses de la fraise, afin qu’elles puissent ensuite créer leur propre entreprise au Maroc. « L’immigration légale ouvre des chemins de prospérité, de développement et d’échange culturel. Elle est bonne aussi bien pour le pays d’origine que pour le pays d’accueil. Et nous voulons qu’une fois qu’ils ont acquis de l’expérience, des connaissances, [les migrants] puissent rentrer pour partager ce bagage avec leur pays d’origine », a ajouté M. Sanchez à Dakar.

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  • Espagne : les Canaries de nouveau dans l’obligation de prendre en charge les mineurs - InfoMigrants
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    Espagne : les Canaries de nouveau dans l’obligation de prendre en charge les mineurs
    Par La rédaction Publié le : 27/09/2024
    Depuis le 2 septembre, les migrants de moins de 18 ans étaient passé sous la responsabilité de l’État espagnol après décision du chef du gouvernement canarien - qui refusait de les prendre en charge à cause de la saturation des centres d’accueil de l’archipel. La mesure a finalement été suspendue, jeudi, par le tribunal de Tenerife.
    Les autorités canariennes de nouveau responsables de l’accueil des mineurs. Jeudi 26 septembre, le tribunal de justice de l’archipel a suspendu l’accord pris le 2 septembre, qui autorisait les Canaries - et les ONG sur place - à refuser la prise en charge des jeunes exilés.
    Début septembre, à la suite d’une nouvelle arrivée de migrants sur l’île d’El Hierro, une association avait refusé de prendre en charge des mineurs, en raison de la surcharge de ses structures. Le président du gouvernement des Canaries, Fernando Clavijo, avait donc tranché : les autorités de la région autonome ne gèreraient plus, seule, l’arrivée des migrants mineurs, et ceux-ci passaient sous la responsabilité de l’État espagnol. Un arrêt désormais caduque.
    Mardi, le Conseil des ministres avait également décidé de contester cet accord devant la Cour constitutionnelle, estimant qu’il attribuait à l’État des pouvoirs qui ne lui sont pas conférés – à savoir le premier accueil de mineurs - et qu’il violait les droits des enfants et des adolescents.
    Entre le 1er janvier 2024 et le 15 septembre, plus de 26 700 migrants sont arrivés sur l’archipel des Canaries après une traversée de l’Atlantique, soit 85% de plus que l’année dernière à la même période. Conséquence, les centres d’hébergement de l’archipel sont saturés, notamment ceux qui accueillent les mineurs. Fin août, plus de 5 200 jeunes exilés étaient pris en charge aux Canaries, pour une capacité de 2 000 places.
    Le 9 juillet, l’antenne espagnole de l’Unicef avait tiré la sonnette d’alarme : dans l’archipel, « les droits [des enfants] ne sont pas respectés en raison de la saturation absolue du système de protection ». Le lendemain, le transfert sur la péninsule de 400 jeunes avait été décidé, y compris dans des régions dirigées par la droite espagnole, le Parti populaire (PP), qui jusqu’ici rechignait à accueillir ces mineurs.
    Une mesure prise à la va-vite que le gouvernement aimerait inscrire dans le marbre. Le 22 juillet, il a présenté au Parlement une réforme de la loi Immigration : le texte propose notamment une modification de l’article 35, qui acterait l’accueil obligatoire des mineurs non accompagnés dans les différentes structures du pays (sur le continent), lorsqu’un territoire (comme les Canaries ou les enclaves) dépasse 150% de sa capacité d’accueil.
    Mais les tensions entre la coalition de centre gauche au pouvoir (PSOE) et les partis conservateurs rendent sa mise en œuvre complexe. « Si la droite dans son ensemble est favorable à la répartition, qu’elle considère comme un devoir de solidarité, il ne faut pas oublier que certains présidents de région du PP ont été élus avec le soutien de Vox, d’extrême-droite, vent debout contre la réforme », avait expliqué cet été à InfoMigrants Benoît Pellistrandi, historien spécialiste de l’Espagne contemporaine. « Cette compétition au sein des droites peut entraver le compromis ». Et compliquer le quotidien de milliers de migrants tout juste arrivés.

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  • Espagne : malgré des arrivées record aux Canaries, les migrants ne traversent pas massivement la frontière française - InfoMigrants
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    Espagne : malgré des arrivées record aux Canaries, les migrants ne traversent pas massivement la frontière française
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 27/09/2024
    Alors que les Canaries espagnoles sont confrontées à une explosion des arrivées depuis les côtes ouest-africaines, les flux migratoires à la frontière franco-espagnole stagnent. La France, voisine de l’Espagne, ne semble pas attirer les migrants subsahariens débarqués sur l’archipel.
    Depuis le début de l’année 2024, les Canaries espagnoles sont confrontées à une explosion des arrivées de migrants subsahariens venus par la route de l’Atlantique. Entre le 1er et le 15 septembre, 26 700 exilés ont débarqué sur l’archipel espagnol. Un chiffre qui augmente de 85% par rapport à celui de 2023 quand 14 400 personnes avaient été enregistrés sur la même période – avant d’atteindre le nombre record de 40 000 arrivées à la fin de l’année.
    Ces arrivées jugées massives par Madrid ont-elles un impact sur les flux migratoires français, pays voisin et frontalier de l’Espagne ? Sans aucun doute, répond la préfecture des Pyrénées Atlantiques, dans l’extrême sud de la France, contactée par InfoMigrants. « Les arrivées sur le territoire espagnol ont nécessairement une incidence sur le nombre de franchissements illégaux de la frontière des Pyrénées-Atlantiques ».
    Pourtant, les chiffres français n’explosent pas : 4 200 migrants ont été arrêtés depuis le début de l’année à la frontière franco-espagnole, selon la préfecture. C’est moitié moins que le total des interpellations frontalières en 2023, où 8 400 personnes en situation irrégulière ont été stoppées à la douane. Aucune entrée massive n’a donc été enregistrée ni en 2023, ni en 2024.
    Différents facteurs peuvent expliquer cette situation « dont le nombre de fonctionnaires mobilisés [...] ou le régime juridique applicable, qui a été complexifié par la décision du Conseil d’État du 2 février dernier [qui rappelle que les refoulements systématiques aux frontières sont interdits, ndlr] », avance les Pyrénées-Atlantiques.
    Et surtout, les migrants souhaitent peut-être rester en Espagne. « La proposition de régularisation massive actuellement à l’étude [dans le pays] et les besoins saisonniers en main-d’œuvre en Espagne ont pu avoir notamment un effet de stagnation des migrants en Espagne », continue la préfecture.
    En effet, Madrid planche actuellement sur un projet de loi qui, s’il est adopté par un vote final, permettra la régularisation d’un demi-million de migrants en situation irrégulière dans le pays. Il est en ce moment discuté au Congrès après avoir reçu les feu vert des députés.Le pays dirigé par Pedro Sanchez attire aussi de nombreux saisonniers étrangers – même si les conditions de vie et de travail sont déplorables et critiquées par les ONG dans le pays. Mais une loi passée en 2022 permet aujourd’hui de régulariser les travailleurs sans papiers. S’ils sont présents dans le pays depuis deux ans, ils peuvent entamer des démarches pour obtenir un titre de séjour de 12 mois et travailler dans les secteurs en tension (agriculture, restauration, construction…).
    Les conditions d’obtention d’un visa saisonnier, évoquées par la préfecture française, ont aussi été amendées. Le document permet désormais à un étranger de travailler jusqu’à neuf mois par an en Espagne, avec obligation de rentrer dans son pays après chaque saison de récolte. Au bout de quatre années, si les migrants remplissent toutes les conditions demandées, ces derniers peuvent demander un permis de travail et de séjour de deux ans.
    De l’autre côté de la France, dans la région transalpine cette fois à la frontière franco-italienne, le constat est le même. Les arrivées de migrants en situation irrégulière n’ont pas bondi. Le col de Montgenèvre par exemple, devenu l’un des principaux points de passage de migrants entre l’Italie et la France, n’enregistre pas d’afflux inédit d’exilés.
    « Depuis le 1er janvier [jusqu’au 20 septembre 2024], 2 689 individus en situation irrégulière ont été interceptés à la frontière contre 3 249 l’année dernière sur la même période parmi lesquels 907 individus se déclarant mineurs non accompagnés contre 496 l’an dernier », ? répond la préfecture des Hautes-Alpes, contactée par InfoMigrants. Un chiffre en baisse, même. Une diminution qui s’explique, entre autres, par une réduction des flux migratoires italiens : 45 000 migrants sont arrivés à Lampedusa depuis le début de l’année contre 132 000 en 2023 à la même période. « Les personnes en situation irrégulière proviennent essentiellement de l’Italie. Par conséquent, nos flux sont corrélés aux leurs », rappelle la préfecture des Hautes-Alpes.

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  • Espagne : en Galice, l’arrivée des migrants est considérée comme une chance - InfoMigrants
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    Espagne : en Galice, l’arrivée des migrants est considérée comme une chance
    Par RFI Publié le : 26/09/2024
    Alors que les bateaux de migrants en provenance d’Afrique ne cessent d’arriver aux Canaries, et que les centres d’accueil sont saturés, des ONG sont appelées à la rescousse par l’État pour soulager l’archipel espagnol. Elles sont chargées du transfert et de l’accueil des migrants dans la péninsule. C’est le cas de l’ONG Rescate, qui héberge 125 exilés dans le village de Monterroso. Et ces derniers sont très bien accueillis par les habitants.
    De façon générale, l’accueil réservé aux migrants par les habitants de Monterroso dans la province de Lugo, en Galice, a été plutôt favorable. Dans ce village espagnol, les immigrés sont assez rares, et les habitants se montrent accueillant. L’ONG Rescate y loue un hôtel. Depuis trois semaines, 125 migrants subsahariens vivent là.
    Le directeur de l’ONG en charge des migrants raconte comment la première semaine de leur arrivée, des dizaines de résidents ont apporté des vêtements pour les migrants. Ils ont aussi organisé une petite fête d’accueil et un match de foot amical. D’ailleurs, le terrain de foot du club local est ouvert toutes les après-midi pour les migrants et le stade est devenu un lieu de rencontre entre les jeunes du cru et les subsahariens.
    Il y a eu toutefois aussi quelques réactions hostiles, notamment contre la propriétaire de l’hôtel. Or, Augusta aime raconter qu’elle-même a immigré en Angleterre lorsqu’elle était jeune pour trouver du travail et c’est pour cela qu’aujourd’hui, elle ouvre ses portes aux jeunes venus d’Afrique. La Galice a été une terre d’émigration, ce qui explique sans doute cette attitude plus ouverte envers ceux qui prennent la route pour une meilleure vie. En outre, ici en Galice, où la population est âgée, l’arrivée de jeunes gens est considérée comme une chance. Beaucoup de villageois espèrent qu’ils vont rester pour travailler dans le coin. D’ailleurs, le directeur de l’ONG, Carlos expliquait comment ces jours-ci des entrepreneurs ou des agriculteurs s’étaient rendus à l’hôtel pour chercher des hommes pour travailler dans les vendanges par exemple. L’ONG prend soin de mettre en garde les migrants, de ne pas céder à ces embauches temporaires, souvent payées en dessous du Smic horaire, car s’ils quittent l’hôtel et la structure organisée par l’ONG avec les cours d’espagnol et les formations, ils ne peuvent plus revenir et sont lâchés dans la nature sans protection juridique.

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  • Lutte contre l’émigration irrégulière : Le programme Tierra Firme à la rescousse de potentiels candidats
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-emigration-irreguliere-Le-programme-Tierra-Firme-a-la-resc

    Lutte contre l’émigration irrégulière : Le programme Tierra Firme à la rescousse de potentiels candidats
    Dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière, le gouvernement canarien à travers la Chambre officielle de commerce d’Espagne au Sénégal a lancé un projet destiné aux potentiels candidats à l’émigration irrégulière et aux candidats de retour au pays. En collaboration avec l’association Help for Migrants, le programme de formation et d’insertion professionnelle Tierra Firme permet d’offrir aux jeunes des chances d’insertion dans plusieurs sous-secteurs d’activité : la plomberie, l’électricité, l’aide-maçon, l’échafaudage. L’objectif est de fournir aux Sénégalais en situation de vulnérabilité, notamment ceux confrontés au risque d’exclusion sociale liée à la migration irrégulière, des compétences et des opportunités d’insertion professionnelle, renseigne un des coordonnateurs du projet Diop Diaspora. Ainsi, à travers une formation professionnelle dans divers secteurs économiques et des stages dans différentes entreprises espagnoles au Sénégal. Le programme cherche à créer des alternatives à la migration irrégulière tout en promouvant la création d’emploi de qualité dans le pays et en répondant aux besoins spécifiques en main d’œuvre des entreprises participantes. Sont concernés par ce programme des participants âgés de 18 à 35 ans avec une priorité réservée à la candidature féminine, a expliqué le président de Help For Migrants. La phase de formation va débuter du 15 octobre au 31 janvier, avec deux semaines de vacances entre la fin décembre et début janvier. Elle aura lieu à Dakar. La formation est couverte par une Bourse du programme.

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  • Émigration irrégulière : Une pirogue qui avait quitté le Sénégal avec 64 personnes dont 12 mineurs est arrivée à Tenerife ce jeudi…
    https://www.dakaractu.com/Emigration-irreguliere-Une-pirogue-qui-avait-quitte-le-Senegal-avec-64-pe

    Émigration irrégulière : Une pirogue qui avait quitté le Sénégal avec 64 personnes dont 12 mineurs est arrivée à Tenerife ce jeudi…
    Les pirogues continuent d’arriver en Espagne, malgré le drame qui s’est produit récemment à Mbour et l’opération Yollé annoncée par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye pour freiner les candidats à l’émigration irrégulière sur le territoire national. Une source espagnole annonce l’arrivée, ce jeudi 19 septembre à Tenerife, d’un convoi avec 64 personnes, dont 12 mineurs, qui avait pris départ au Sénégal.

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  • Immigration irrégulière aux Îles Canaries : 1500 migrants ont débarqué sur les îles en deux jours…
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    Immigration irrégulière aux Îles Canaries : 1500 migrants ont débarqué sur les îles en deux jours…
    Ils sont environ 1500 migrants à débarquer illégalement sur les îles Canaries en l’espace de deux jours. Ils viennent souvent de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie, mais également du Maroc, dans les villes frontalières à l’Espagne. L’afflux de migrants constaté ces derniers jours est surtout dû aux conditions favorables de la mer. Rappelons que l’Espagne, particulièrement le gouvernement autonome des Iles Canaries, fait face à des difficultés pour gérer la prise en charge des migrants clandestins et plus particulièrement les mineurs non accompagnés qui sont plus de 5800 dans l’île. Le nouveau protocole d’accueil des migrants mineurs non accompagnés a fait l’objet de contestations avant d’être suspendu par le Parquet supérieur.

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  • Immigration irrégulière : deux convois de 269 personnes dont 4 femmes et 8 enfants sortis du Sénégal sont arrivés à El Hierro et Ténérife.
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-deux-convois-de-269-personnes-dont-4-femmes-et-8-

    Immigration irrégulière : deux convois de 269 personnes dont 4 femmes et 8 enfants sortis du Sénégal sont arrivés à El Hierro et Ténérife. Les départs à partir du Sénégal et des autres pays de l’Afrique de l’Ouest vers l’archipel des Îles Canaries continuent de plus belle. Des sources espagnoles renseignent que deux convois, dont le premier de 189 personnes, dont quatre (4) femmes et huit (8) ayant pris départ au Sénégal, est arrivé aujourd’hui à l’île d’El Hierro. Le second convoi de 80 personnes qui a pris départ également au Sénégal est arrivé sur l’île de Ténérife.

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  • Mbour : Sous bracelet électronique, il tente de convoyer des migrants en Espagne
    https://www.seneweb.com/news/Societe/mbour-sous-bracelet-electronique-il-tent_n_450933.html

    Mbour : Sous bracelet électronique, il tente de convoyer des migrants en Espagne
    Par : Mor Mbaye CISSE - Seneweb.com | 19 septembre, 2024
    Condamné à Saint-Louis pour trafic de migrants et placé sous assignation à résidence, Ameth Ndiaye a disparu dans la nature avec son bracelet électronique. Rentré chez lui à Mbour, il a projeté un convoyage de migrants clandestins vers l’Espagne.
    Mais la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) par le biais de son antenne basée à Saly a réussi à lui mettre le grappin dessus, alors que le centre de surveillance n’arrivait plus à localiser son bracelet électronique.
    Tout a commencé lorsque les policiers de cette unité d’élite de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) ont reçu une information faisant état du départ imminent d’une pirogue pour l’Europe à partir de Mbour-Golf. Les investigations des éléments de la DNLT de Mbour ont permis d’interpeller Ameth Ndiaye avec son bracelet électronique, selon des sources de Seneweb proches du parquet.
    Interrogé sur procès-verbal, il a avoué avoir déjà recruté 23 candidats au voyage, dont chacun a déjà versé 200 000 F CFA. « J’ai acheté la pirogue à 6 500 000 F CFA. Mes deux compères ont acquis les moteurs et le carburant avec l’argent des candidats qu’ils avaient recrutés. Mais nous avons un problème pour trouver un capitaine pour convoyer la pirogue en Espagne », a-t-il déclaré. Au terme de l’enquête, Ameth Ndiaye a été présenté au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mbour pour trafic de migrants, escroquerie, mise en danger de la vie d’autrui en mer. Il dort en prison et ses complices sont activement recherchés par la DNLT de Saly.
    Pour rappel, Ameth Ndiaye a été condamné à Saint-Louis à un an de prison, dont quatre mois ferme. Il avait bénéficié d’une mesure d’assignation à résidence avec surveillance électronique pour des raisons médicales. Il en a profité pour prendre la fuite.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#DNLT#trafic#routemigratoire#espagne#DPAF#sante

  • Au Maroc, plus de 150 personnes poursuivies pour incitation à l’immigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/20/au-maroc-plus-de-150-personnes-poursuivies-pour-incitation-a-l-immigration-c

    Au Maroc, plus de 150 personnes poursuivies pour incitation à l’immigration clandestine
    Le Monde avec AFP
    Plus de 150 personnes font l’objet de poursuites de la justice marocaine pour incitation à l’immigration clandestine, a annoncé, jeudi 19 septembre, un porte-parole du gouvernement, quelques jours après la mise en échec d’une large tentative de franchissement de la frontière avec l’enclave espagnole de Ceuta (appelée Sebta au Maroc).Dimanche, environ 3 000 personnes ont tenté d’entrer illégalement à Ceuta après des appels sur les réseaux sociaux, a annoncé Mustapha Baitas, le porte-parole du gouvernement. « Malheureusement, certains jeunes gens sont incités [à immigrer] par des inconnus sur les réseaux sociaux », a-t-il déploré lors d’une conférence de presse. « Dans le cadre de la lutte contre les appels à immigrer clandestinement, 152 personnes ont été entendues par un juge », a-t-il ajouté, précisant que toutes les tentatives de passage avaient « échoué ».
    Un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) a vu dimanche des centaines de migrants, en majorité marocains et d’autres originaires d’Afrique subsaharienne, escalader des collines et tenter de passer à travers des barbelés dans la zone de Fnideq, tandis qu’un fort dispositif sécuritaire était déployé et que des grenades de gaz lacrymogène étaient tirées. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, qui n’ont pas pu être authentifiées par l’AFP, montrent des hommes regroupés et assis par terre, seulement vêtus de ce qui semble être des shorts de bain. Le parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la diffusion de ces images pour en déterminer la véracité.
    Des médias locaux se sont fait l’écho, ces derniers jours, de critiques contre le gouvernement, incriminé pour l’absence de perspectives offertes aux jeunes Marocains qui souhaitent quitter leur pays. D’après des statistiques officielles, un jeune de 15 à 24 ans sur quatre au Maroc ne se trouve ni sur le marché de l’emploi, ni en formation, ni à l’école.L’afflux de migrants vers Ceuta, seule frontière terrestre de l’Union européenne (UE) sur le continent africain (avec l’autre enclave espagnole de Melilla, plus à l’est), s’est intensifié ces dernières semaines. Les autorités marocaines ont déjoué pour le seul mois d’août plus de 11 300 tentatives d’émigration irrégulière, selon le ministère de l’intérieur. La voie d’accès principale des migrants vers l’Espagne reste toutefois la dangereuse route de l’Atlantique vers les Canaries, au départ des côtes nord-ouest de l’Afrique. Plus de 22 300 migrants sont arrivés aux Canaries du 1er janvier au 15 août, en hausse de 126 % sur un an.

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#espagne#ceuta#canaries#routemigratoire#trafic#frontiere#migrationirreguliere#sante

  • Maroc : des centaines de migrants empêchés de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta
    https://www.dakaractu.com/Maroc-des-centaines-de-migrants-empeches-de-rejoindre-l-enclave-espagnole

    Maroc : des centaines de migrants empêchés de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta
    Les forces de l’ordre marocaines ont repoussé dimanche des centaines de candidats à l’émigration irrégulière, des Marocains et des ressortissants d’autres pays africains qui cherchaient à rallier l’enclave espagnole de Ceuta, encouragés par des appels sur les réseaux sociaux, selon un photographe de l’AFP.
    Ces migrants, dont beaucoup de mineurs en majorité marocains, se sont dirigés dans l’après-midi vers le poste-frontière de la ville marocaine de Fnideq, voisine de Ceuta, avant d’être éloignés par la police.
    Les candidats à l’exil, dont un certain nombre originaires de pays d’Afrique subsaharienne, se sont ensuite repliés vers des collines dans la zone frontalière.Plus tôt dans la journée, un autre groupe de centaines de migrants avait tenté de rejoindre Ceuta, avant d’être bloqué par les forces de sécurité, selon des médias locaux.
    Par ailleurs, le corps d’un migrant, de nationalité non communiquée, a été repêché dimanche sur la plage de Fnideq par la Protection civile marocaine, selon les mêmes sources. Il n’a pas été possible d’avoir dans l’immédiat une confirmation des autorités.
    Un important dispositif sécuritaire avait été déployé ce week-end à Fnideq après des appels sur les réseaux sociaux à rejoindre dimanche Ceuta, située sur la côte nord du Maroc, à environ 300 km de Rabat.Malgré ce déploiement, des centaines de jeunes Marocains se sont rendus à Fnideq et les policiers ont passé toute la nuit à essayer de les attraper pour les renvoyer par autocar vers leurs villes d’origine, selon les médias locaux.
    Soixante personnes dont des mineurs ont été interpellés entre le 9 et le 11 septembre dans plusieurs villes marocaines, pour « fabrication et diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux incitant à l’organisation d’opérations collectives d’émigration clandestine », selon une source policière à l’AFP. Ceuta ainsi que l’enclave espagnole de Melilla, à près de 400 kilomètres plus à l’est, constituent les seules frontières terrestres de l’Union européenne sur le continent africain.
    L’afflux des migrants vers la frontière avec Ceuta s’est intensifié ces dernières semaines. Les autorités marocaines y ont déjoué pour le seul mois d’août plus de 11.300 tentatives d’émigration irrégulière, selon le ministère de l’Intérieur. Du côté de Melilla, plus de 3.300 opérations ont été avortées sur la même période. Depuis le début de l’année, 45.015 tentatives ont été mises en échec par les forces de l’ordre marocaines et 177 réseaux criminels démantelés, selon la même source.La voie d’accès principale des migrants vers l’Espagne reste toutefois la dangereuse route de l’Atlantique vers les Canaries au départ des côtes nord-ouest de l’Afrique. Plus de 22.300 migrants sont arrivés aux Canaries du 1er janvier au 15 août, en hausse de 126% sur un an.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#maroc#ceuta#melilla#frontiere#migrationirreguliere#afriquesubsaharienne#sante

  • Identification des migrants mineurs aux Îles Canaries : sur les 5300 enfants et adolescents, 1700 sont d’origine sénégalaise…
    https://www.dakaractu.com/Identification-des-migrants-mineurs-aux-Iles-Canaries-sur-les-5300-enfant

    Identification des migrants mineurs aux Îles Canaries : sur les 5300 enfants et adolescents, 1700 sont d’origine sénégalaise…
    Identification des migrants mineurs aux Îles Canaries : sur les 5300 enfants et adolescents, 1700 sont d’origine sénégalaise…
    DakarActu avait annoncé, il y a quelques jours, précisément le 12 septembre, le changement du protocole d’accueil des migrants mineurs non accompagnés qui arrivent dans les îles canariennes de manière irrégulière. D’après nos confrères de La Provincia, sur les 5300 enfants et adolescents placés sous la tutelle du gouvernement régional canarien, 1700 mineurs sont des Sénégalais.
    Le journal révèle qu’en juillet, un accord de collaboration avec le Sénégal a été signé avec les Îles Canaries (Espagne) pour accélérer la documentation et l’identification des mineurs migrants du pays qui arrivent aux îles de manière irrégulière et sans la compagnie d’un membre adulte de leur famille. Le gouvernement canarien est confronté depuis quelque temps à des difficultés financières pour la prise en charge sanitaire des migrants mineurs non accompagnés qui ont fini par envahir l’archipel.
    En effet, l’Espagne a un accord avec le Sénégal pour collaborer au contrôle des frontières depuis près de deux décennies. Ce qui explique la présence du détachement de la Guardia Civil Espagnole.
    Ainsi, il y a à peine deux semaines, lors de sa tournée africaine, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a rencontré le président Bassirou Diomaye Faye pour aborder la nécessité d’encourager le retour des migrants irréguliers, comme un message aux mafias, renseigne le journal canarien La Provincia.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#canaries#mineur#MNA#accueil#sante#droit#retour

  • Etat espagnol : Le danger fasciste – Le virus fasciste et le risque de pandémie

    « Le capitalisme néolibéral pousse à ce que les régimes politiques prennent la forme de démocraties illibérales ou d’autoritarismes réactionnaires. Dans ce texte, je propose une réflexion sur la question de savoir si, dans cette dynamique, certains éléments caractéristiques du fascisme classique sont modifiés et recombinés avec de nouveaux éléments, comme cela se produit avec les souches modifiées d’un virus antérieur, et s’ils affectent progressivement diverses parties des institutions et du corps social. J’étudie en particulier le cas espagnol. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/12/etat-espagnol-le-danger-fasciste-le-virus-fasc

    #extremedroite #espagne

  • Espagne : les îles Baléares également concernées par l’afflux de migrants, plus de 580 personnes arrivées en 72 heures - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59660/espagne--les-iles-baleares-egalement-concernees-par-lafflux-de-migrant

    Espagne : les îles Baléares également concernées par l’afflux de migrants, plus de 580 personnes arrivées en 72 heures
    Par Julia Dumont Publié le : 05/09/2024
    Comme les Canaries, les îles espagnoles des Baléares connaissent de fortes arrivées de migrants en cette fin d’été. Début septembre, plus de 580 personnes sont arrivées dans l’archipel en seulement trois jours. Mardi, un bateau a notamment accosté à Ibiza avec plus de 100 personnes à son bord, une première aux Baléares.
    L’été 2024 aura été marqué par une forte fréquentation des routes migratoires vers l’Espagne. Outre les Canaries qui connaissent des records d’arrivées, les Baléares ont également vu un nombre inédit de migrants débarquer sur les îles de cet archipel de Méditerranée ces dernières semaines.
    Début septembre, plus de 580 personnes sont arrivées à bord de 30 embarcations en seulement trois jours. Parmi ces arrivées, plus de 100 migrants sont notamment arrivés mardi sur un même bateau. Tous les exilés à bord étaient maghrébins, selon les médias locaux. Parmi eux se trouvaient deux femmes et un bébé.Une telle arrivée sur un même bateau est inédite aux Baléares. La précédente arrivée la plus importante avant celle-ci remonte au début du mois d’août, lorsqu’un bateau avec 58 personnes à bord avait été intercepté au large de l’île de Formeventura, indique El Mundo.
    Mercredi 4 août, ce sont neuf bateaux qui ont été comptabilisés au large des Baléares, comprenant 144 personnes en tout.
    « Jusqu’à présent, en 2024, au moins 3 203 immigrants sont arrivés aux îles Baléares à bord de 189 bateaux », a totalisé la Cronica Balear, notant que ce nombre « dépasse de loin les chiffres de l’année dernière ». « En 2023, 128 bateaux transportant 2 278 immigrants [avaient] atteint les îles », détaille le média local.
    Bien moins empruntée que la route des Canaries, la traversée en mer qui mène aux Baléares reste tout de même une option choisie par des milliers de migrants pour entrer dans l’Union européenne (UE). La grande majorité des migrants qui arrivent dans cet archipel sont algériens, suivis des Subsahariens.
    En 2023 déjà, ce passage en Méditerranée avait connu une augmentation de 46,7% des arrivées par rapport à la même période l’année précédente. La situation avait poussé les autorités à installer un centre d’accueil provisoire à Palma, à Majorque, d’une capacité de 300 places. Les arrivées actuelles mettent une nouvelle fois sous pression les structures d’accueil de l’archipel. Dès le mois d’août, un abri appartenant à l’Évêché de Majorque avait dû être ouvert pour accueillir des mineurs. En juillet, un étage d’une maison de retraite avait aussi été réquisitionné pour accueillir une quarantaine de nouveaux arrivants.
    À Majorque, si les autorités poussent les murs, elles déplorent dans le même temps le manque de soutien du gouvernement central. Le 16 juillet, l’Institut des Affaires sociales de Majorque (IMAS) a lancé un appel à Madrid pour pallier le manque de places. Laissée sans réponse, elle a été réitérée le 3 août dernier : en plus de places supplémentaires pour les mineurs, l’IMAS exige davantage de moyens financiers pour leur hébergement, et une réforme de la politique migratoire espagnole.
    « Il est essentiel que le gouvernement assume ses responsabilités et agisse de manière décisive, abonde un éditorial du média local Mallorca Diario. Il faut une stratégie globale qui comprend le renforcement des ressources de sauvetage et d’accueil sur toutes les îles, et l’amélioration des infrastructures d’accueil […] Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons faire face à cette crise humanitaire et garantir les droits et la dignité des migrants ».Les autorités des Baléares sont chargées de gérer l’hébergement des mineurs. Mais, dans cette région autonome, comme à Ceuta ou aux Canaries, les autorités ne parviennent plus à faire face au nombre d’arrivées.
    « Nous ne pouvons plus continuer à accueillir ces enfants dans des conditions décentes », a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi la présidente du gouvernement des Baléares, Marga Prohens, à propos de l’accueil des mineurs étrangers non accompagnés.
    La dirigeante a indiqué que les structures d’accueil pour mineurs des Baléares présentaient un taux de suroccupation de 850 %, a rapporté le Mallorca Diario. « Formentera envoie déjà des mineurs vers d’autres îles et le Conseil de Majorque a déjà dû se tourner vers l’Évêché. Il n’y a pas non plus assez de professionnels pour ouvrir des espaces d’accueil dans des conditions de dignité », a-t-elle déclaré.
    Pour faire face à cette situation, le gouvernement des Baléares a appelé Madrid à l’aide. Le gouvernement central a proposé une réforme de la loi sur l’immigration qui obligerait les 17 régions qui composent l’Espagne à accepter une répartition obligatoire des mineurs. Mais la situation reste pour le moment bloquée car le parti conservateur espagnol PP et le parti d’extrême-droite Vox s’y opposent.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#baleares#routemigratoire#migrationirreguliere#mineur#sante

  • « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/07/accueillir-les-palestiniens-de-gaza-qui-ne-peuvent-pas-recevoir-de-soins-don

    « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France » Tribune
    Belkis Wille, Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch
    En juin, je me suis rendue à Doha, au Qatar, pour m’entretenir avec des patients palestiniens et des membres de leur famille évacués de Gaza. Les professionnels de santé qui les soignaient nous ont dit qu’il s’agissait des cas de traumatismes les plus complexes qu’ils aient jamais vus. D’autres pays dotés, comme la France, de systèmes de santé solides et sophistiqués et des capacités nécessaires, devraient accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir les soins dont ils ont besoin à Gaza ou en Egypte. Il s’agit d’un impératif humanitaire.
    Depuis plus de dix mois que dure la campagne militaire israélienne à Gaza, plus de 40 000 Palestiniens ont été tués et plus de 93 000 ont été blessés, selon le ministère de la santé de Gaza. Le système de santé de Gaza est au bord de l’effondrement, avec seulement 16 des 36 hôpitaux fonctionnant encore partiellement, un grave manque de médicaments et de carburant et 500 travailleurs de santé tués.
    Malgré les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles le Hamas aurait installé des bases dans les hôpitaux, aucune preuve avancée ne justifie de priver ces structures de soins et les ambulances de leur statut de protection en vertu du droit international humanitaire. A Doha, j’ai rencontré Malak Shahin, une Palestinienne de Gaza, qui m’a raconté comment une explosion a frappé l’immeuble voisin de celui où elle s’abritait avec sa famille, le 11 octobre 2023. Il a fallu quarante minutes aux secouristes pour retrouver sa fille Shahad, âgée de 17 ans, qui était inconsciente. Le fils de Malak Shahin, médecin, lui a fait un massage cardiaque « pendant au moins dix minutes, mais cela n’a servi à rien », selon les dires de Malak.
    « Les ambulanciers ont enveloppé son corps pour le préparer pour les obsèques et nous l’avons emmenée pour l’enterrer. J’ai ouvert la housse pour la voir une dernière fois et j’ai alors vu ses yeux s’ouvrir et je l’ai entendue faire un bruit. » Shahad a été réanimée et évacuée vers le Qatar, où elle est soignée pour de graves pertes de mémoire et d’importantes lésions cérébrales.
    Shahad est l’une des 470 personnes blessées à Gaza qui sont à Doha pour recevoir des soins spécialisés de haut niveau. J’ai également rencontré Jehad Arafat, un artiste de 29 ans, qui s’était réfugié dans une école près de l’hôpital Nasser à Gaza en février. Il était sorti chercher de l’eau quand un sniper lui a tiré dessus depuis une hauteur. « Je me suis soudain rendu compte que ma jambe droite était passée par-dessus mon épaule gauche. » Il raconte que le tireur a continué à viser les personnes qui tentaient de le secourir. Finalement, un ami lui a lancé une corde et l’a traîné jusqu’à ce qu’il soit en sécurité puis l’a transporté jusqu’à l’hôpital Nasser.
    Jehad a été opéré trois fois. Mais le 15 février, une munition a percé le toit de l’hôpital, blessant à nouveau ses deux jambes et lui arrachant deux doigts. Il a été évacué vers Doha le 22 mars et a subi de multiples interventions chirurgicales à la jambe.
    Depuis octobre 2023, les autorités israéliennes n’ont autorisé qu’une petite partie des personnes ayant besoin d’un traitement médical à quitter Gaza. Fin juillet, moins de 5 000 mille personnes avaient été évacuées vers l’Egypte, dont très peu d’hommes de moins de 60 ans. Les forces israéliennes ont fermé le point de passage de Rafah le 7 mai, empêchant presque tous les autres Palestiniens ayant besoin de soins vitaux de quitter Gaza.
    Cependant, même si les arrivées de blessés ont de fait été stoppées, le système de santé égyptien est mis à rude épreuve par le nombre de cas pris en charge. En avril, nous avons visité des hôpitaux dans le nord du Sinaï et constaté que des milliers de patients de Gaza ne pouvaient obtenir les soins dont ils avaient besoin en Egypte.
    Si certains gouvernements ont tenté de renforcer l’assistance médicale à l’intérieur de Gaza, seuls quelques pays, dont le Qatar, les Emirats arabes unis, l’Espagne, la Turquie, la Jordanie, l’Italie, la Belgique et la Norvège accueillent des patients de Gaza.
    Les commissaires européens à la santé et à la gestion des crises ont appelé les Etats membres de l’Union européenne (UE) à évacuer de Gaza davantage de personnes ayant besoin de soins. En comparaison, en janvier 2024, plus de 3 000 patients ukrainiens avaient été transférés dans des hôpitaux européens.
    Les évacuations médicales ne portent que sur les conséquences des hostilités en cours. Pour agir sur les causes, il est indispensable que les gouvernements fassent pression sur le gouvernement israélien pour qu’il mette fin à toutes ses attaques illégales contre les civils et les structures de santé, et pour qu’il cesse de bloquer délibérément l’acheminement de l’aide. Ils devraient aussi pousser Israël à évacuer les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas obtenir les soins dont ils ont besoin vers l’Egypte – en garantissant qu’ils pourront rentrer chez eux s’ils le souhaitent. La France a déployé un navire militaire au large des côtes égyptiennes pour y soigner des blessés pendant deux mois et a accueilli sur son sol quatorze enfants de Gaza pour les soigner, mais il faut faire plus. Le gouvernement français devrait travailler d’urgence avec les autorités palestiniennes et avec son ambassade en Egypte pour identifier d’autres Palestiniens de Gaza gravement blessés ayant besoin de soins et faire le nécessaire pour qu’ils puissent être soignés en France. Belkis Wille (Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch)

    #Covid-19#miigrant#migration#palestine#gaza#israel#morbidité#sante#humanitaire#france#qatar#EAU#espagne#turquie#jordanie#Italie#belgique#norvege

  • La Mauritania di nuovo nel mirino della Spagna e dell’Unione europea

    Il premier spagnolo Sánchez cerca l’accordo per rafforzare il controllo dei confini e bloccare le partenze verso le Canarie.

    La Spagna nel corso del 2024 ha registrato un aumento del 66% rispetto all’anno precedente della cosiddetta “immigrazione irregolare”, soprattutto in virtù dell’incremento degli arrivi di persone migranti alle Isole Canarie. I dati rilasciati da Unhcr indicano che fino al 1° settembre 2024 sono arrivate via mare 25.725 persone 1, circa i ⅔ degli arrivi complessivi. In totale sono approdate in Spagna, comprese le enclave di Ceuta e Melilla, 36.062 persone.

    La rotta delle Canarie ha registrato un incremento dallo scorso autunno a causa delle tensioni e della repressione politica e sociale che si è avuta in buona parte dei Paesi della costa occidentale dell’Africa; per questo era entrata nel mirino delle politiche europee, in quello che sembra essere un processo inarrestabile di criminalizzazione dei flussi migratori e di militarizzazione dei confini.

    Nel mirino delle politiche europee è entrata, parallelamente, anche la Mauritania. Infatti, secondo i dati forniti dal governo ai media, il Paese è diventato, dalla fine dell’anno scorso, il principale punto di partenza per le barche di legno dirette alle Isole Canarie. Questo perché, al pari del Niger, è considerato attualmente uno dei maggiori paesi di “transito” dell’Africa sahariana, ospitando oltre 150.000 persone sfollate, la maggior parte delle quali proviene dal Mali scosso da conflitti e terrorismo.

    Non ci sono segnali che la tendenza possa cambiare, specialmente con il persistere e l’intensificarsi del conflitto armato nel nord del Mali, il che rende probabile un aumento del numero di persone in fuga.

    Sei mesi fa, la visita in Mauritania del Primo Ministro spagnolo Sánchez e della Presidente della Commissione Europea von der Leyen, aveva portato ad un accordo con una promessa di finanziamento di 500 milioni di euro per “gestire” l’immigrazione, ossia chiedere al Paese di bloccare le persone migranti dirette verso la Spagna. A quanto pare, queste promesse non hanno prodotto i risultati sperati.

    Tuttavia, come ormai insegnano le statistiche e gli studi critici sui processi di esternalizzazione delle frontiere, questo accordo porterà solo a rendere ancora più pericolosa la navigazione su una delle rotte migratorie più mortali al mondo.

    L’Ong spagnola Caminando Fronteras, che tra le sue attività avverte le autorità marittime delle barche in pericolo, ha stimato che oltre cinquemila migranti hanno perso la vita in mare nei primi cinque mesi dell’anno, con una media di 33 morti al giorno, nel tentativo di raggiungere l’arcipelago spagnolo. Ci sono vari fattori che aumentano la pericolosità di questa rotta: le forti correnti mentre i migranti viaggiano su barche fatiscenti e sovraffollate, le distanze del tragitto che tendono ad allungarsi spostando la partenza sempre più a sud, ma anche la mancanza di una politica efficace di ricerca e soccorso in mare aperto.

    Secondo Sara Prestianni di EuroMed Rights è evidente che l’aumento degli arrivi alle Canarie sia anche un effetto degli accordi con la Libia e la Tunisia, “poiché c’è un impegno, sia da parte delle autorità libiche sia da parte del governo tunisino, a intercettare e riportare a riva i migranti che tentano di salpare, anche violando i diritti umani. Quindi, se guardiamo alla regione nel suo complesso, possiamo notare come l’aumento del flusso verso le Canarie sia legato anche ai blocchi in altri punti di ingresso in Europa“2.

    Sánchez di nuovo in Africa Occidentale per ridurre il flusso di migranti

    Per far fronte all’aumento degli arrivi e dare un segnale all’opinione pubblica, il Primo Ministro spagnolo ha organizzato dal 27 al 29 agosto un nuovo giro di incontri in Mauritania, Senegal e Gambia.

    L’obiettivo della visita, secondo il comunicato dell’ufficio stampa spagnolo, “è rafforzare la cooperazione bilaterale per affrontare la sfida dell’immigrazione da una prospettiva multidimensionale, nel contesto della crisi migratoria attuale e degli sforzi per migliorare le relazioni tra la Spagna e l’Africa Occidentale”.

    Nell’incontro con il Presidente della Repubblica Islamica di Mauritania, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, è stato discusso il rafforzamento delle relazioni bilaterali tra gli Stati. È stata adottata una dichiarazione congiunta (leggi in pdf) che definisce le linee guida della cooperazione tra Spagna e Mauritania, che include l’accordo di tenere il primo incontro congiunto di alto livello nel 2025. La dichiarazione copre una vasta gamma di argomenti di “interesse comune”, come lo sviluppo del commercio, il rafforzamento delle relazioni culturali, la cooperazione in materia di sicurezza e la gestione collaborativa del fenomeno migratorio.

    Sánchez e Ould Ghazouani hanno anche firmato un memorandum d’intesa per sviluppare la cosiddetta “migrazione circolare”, considerata dal governo un “modello” già applicato con Marocco e Senegal che consente l’ingresso dei migranti secondo quote prestabilite e per un periodo limitato, dopo il quale devono tornare nei loro Paesi d’origine. Una sorta di decreto flussi per lavoratori stagionali che presterebbero la loro forza lavoro per l’economia spagnola a intermittenza, a seconda dei bisogni del paese europeo. Le organizzazioni antirazziste definiscono questi accordi una moderna forma coloniale.

    Tra gli altri punti concordati, è stato discusso un ulteriore finanziamento per rafforzare il controllo delle frontiere, e il Primo Ministro ha informato il Presidente mauritano che la Spagna continuerà a lavorare all’interno dell’Unione Europea per promuovere l’attuazione degli accordi annunciati lo scorso febbraio e quindi a far arrivare i soldi promessi. Pedro Sánchez ha annunciato che la Spagna contribuirà da subito con altri 500.000 euro all’iniziativa di formazione nel campo della difesa e della sicurezza in Mauritania.

    Sulla stampa è stato anche riportato che le autorità spagnole hanno informato le loro controparti mauritane dei loro sospetti sull’esistenza di una rete di traffico di esseri umani che sfrutta il passaggio facilitato dei mauritani attraverso gli aeroporti spagnoli, deviando il loro percorso dalle rotte internazionali verso la permanenza e la richiesta di asilo in territorio spagnolo. Dopo l’aumento del numero di richiedenti asilo mauritani, con 815 richieste di asilo registrate solo quest’anno, di cui trecento solo nel mese di luglio, le autorità spagnole hanno deciso di imporre il visto di transito (VTA) ai titolari di passaporti mauritani durante il loro passaggio attraverso gli aeroporti spagnoli.

    Non sono ancora chiari tutti i dettagli delle misure concordate e il loro meccanismo di attuazione, ma l’obiettivo principale è ridurre le partenze verso l’Europa.

    Ad esempio, riguardo alla questione del rimpatrio forzato dei migranti irregolari che arrivano in Spagna attraverso la Mauritania, alcune fonti indicano che il rimpatrio è già incluso negli accordi esistenti. Tuttavia, non è stato ancora discusso pubblicamente a causa di resistenze in Mauritania.

    È previsto che il Parlamento mauritano tenga una sessione straordinaria la prossima settimana per discutere un progetto di legge che prevede la creazione di un tribunale specializzato nella lotta contro la schiavitù, il traffico di esseri umani e la tratta di migranti, così come la modifica della legge n. 65-046 del 23 febbraio 1965 che include le disposizioni penali relative al sistema migratorio. Tutte queste modifiche terranno conto delle questioni recentemente concordate con la Spagna e l’Unione europea.
    Ripetere le stesse misure e aspettarsi risultati diversi?

    Nonostante anni di accordi bilaterali simili e politiche incentrate sull’esternalizzazione delle frontiere da parte degli Stati membri dell’Ue e della stessa Unione Europea, i risultati sul campo dimostrano che queste politiche non sono riuscite a affrontare le radici profonde del problema. Ripetere questi accordi che si concentrano sul fornire supporto finanziario in cambio del contenimento dei migranti nei paesi di transito come la Mauritania, ripropone lo stesso approccio fallimentare che ha già dimostrato la sua inefficacia.

    La Mauritania, un paese che non dispone di infrastrutture adeguate né di leggi che proteggano i diritti dei rifugiati e dei migranti, si sta trasformando in una prigione a cielo aperto, dove le persone soffrono condizioni di vita difficili e mancanza di protezione legale. Queste politiche, per giunta, si sono tradotte nella detenzione dei migranti in paesi dove sono violati i loro diritti fondamentali, oppure dove sono vittime di veri e propri pogrom (si veda quello che appunto accade in Libia e Tunisia), aggravando così la crisi umanitaria, piuttosto che offrire soluzioni sostenibili.

    Inoltre, recenti rapporti dei media hanno segnalato l’uso dei soldi dei cittadini europei per finanziare deportazioni di migranti e abbandonarli nel deserto, come avvenuto in Algeria e Tunisia. Queste pratiche disumane dovrebbero immediatamente cessare e i fondi dirottati utilizzati per garantire i diritti fondamentali e la protezione.

    https://www.meltingpot.org/2024/09/la-mauritania-di-nuovo-nel-mirino-della-spagna-e-dellunione-europea

    #Espagne #externalisation #Mauritanie #asile #migrations #réfugiés #Canaries #route_atlantique #îles_Canaries

  • « Barça Wala Barzakh »: 75 candidats interpellés entre Bignona et Kafountine
    https://www.dakaractu.com/Barca-Wala-Barzakh-75-candidats-interpelles-entre-Bignona-et-Kafountine_a

    « Barça Wala Barzakh » : 75 candidats interpellés entre Bignona et Kafountine
    Le département de Bignona fait face actuellement à une recrudescence sans précédent de vagues de départs vers l’Espagne via la mer. Les Forces de défense et de sécurité, lors d’une opération de sécurisation, ont mis fin aux rêves de 75 candidats au voyage. En effet, les Forces de défense et de sécurité (Fds) de la région sud du pays ont, à en croire Liberation une opération de sécurisation dans le département de Bignona. Une initiative qui leur a permis d’interpeller, entre Bignona et Kafountine, 75 candidats au voyage clandestin. Ces derniers tentaient de rejoindre l’Espagne à bord de grosses, embarcations. « 17 parmi eux ont eté alpagués à Kafountine et les 58 autres ont été arrêtés à Bignona », rapporte Libération.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#bignona#kafoutine#routemigratoire#sante

  • #Amparo_Poch y Gascón (1902-1968)
    https://www.partage-noir.fr/amparo-poch-y-gascon-1902-1968

    La jeune Amparo était un scandale ambulant, le « spectre de Saragosse ». Elle se promenait riant la rue en pantalon, veste et cravate. Elle fut l’une des premières femmes en #Espagne à étudier la médecine et obtint son diplôme en 1929. Dès l’âge de 16 ans, Poch y Gascón a noué des contacts avec le mouvement anarchiste. Bientôt, elle fréquenta régulièrement les athénées où elle finit par donner des cours d’alphabétisation. En tant que gynécologue et pédiatre diplômée, elle a mis en place (...) Partages

    / Amparo Poch, Mujeres Libres , Espagne, Révolution espagnole (1936-1939), #CIRA_Marseille, #CNT

    #Partages_ #_Mujeres_Libres_ #Révolution_espagnole_1936-1939_

  • Espagne : face à la saturation de l’archipel, les Canaries refusent de prendre en charge de nouveaux mineurs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59588/espagne--face-a-la-saturation-de-larchipel-les-canaries-refusent-de-pr

    Espagne : face à la saturation de l’archipel, les Canaries refusent de prendre en charge de nouveaux mineurs
    Par La rédaction Publié le : 04/09/2024
    Le président du gouvernement des Canaries, Fernando Clavijo, a annoncé lundi que la région autonome ne gérerait plus seule l’arrivée des migrants mineurs. Les jeunes de moins de 18 ans devront désormais passer sous la responsabilité de l’État espagnol - et pas de l’archipel. Les autorités locales mettent la pression sur Madrid, exaspérées par l’inertie du gouvernement face à la saturation du système d’accueil pour mineurs des Canaries.
    Pour Fernando Clavijo, c’est ce qu’il s’est passé le week-end du 31 août et 1er septembre sur l’île d’El Hierro qui a été déterminant. Le président du gouvernement des Canaries a indiqué lundi 2 septembre que les autorités de la région autonome ne prendraient plus en charge les exilés mineurs arrivant dans l’archipel.
    À la suite d’une nouvelle arrivée de migrants sur l’île d’El Hierro, une ONG désignée pour héberger les mineurs du groupe a refusé de les prendre en charge, en raison de la surcharge de ses structures. Face à ce refus, « la police s’est adressée au Parquet qui a envoyé une requête légale au gouvernement », a rapporté El Dia lundi. Les jeunes ont finalement été placés dans d’autres centres mais cela a tendu encore un peu plus les relations entre l’État et la région.
    Depuis des mois, les autorités des Canaries réclament plus de solidarité de la part du continent - dont les régions acceptent au compte goutte les transferts des mineurs depuis les îles.
    Fernando Clavijo espère donc que sa décision unilatérale poussera le Premier ministre Pedro Sanchez à approuver un décret-loi pour une meilleure répartition des mineurs migrants entre les communautés - ou à négocier des accords avec le parti de droite PP pour réformer la loi sur les étrangers, indique El Dia.
    Le chef du gouvernement des Canaries a demandé lundi aux ONG d’aide aux migrants de l’archipel de ne plus accueillir sans l’autorisation expresse de la Communauté autonome. Sa décision ne signifie pas que les Canaries se retirent de la prise en charge des mineurs mais que les autorités locales souhaitent se positionner comme une « aide » de l’État et non des acteurs de première ligne, détaille l’agence de presse Efe.Fin juillet, le gouvernement des Canaries avait reçu les encouragements de tous les partis, sauf de celui d’extrême droite Vox, pour soutenir le Pacte canarien, visant à mieux répartir les mineurs après leur arrivée en Espagne.
    « La feuille de route qui a été approuvée […] par la grande majorité des groupes du parlement des îles Canaries exige la modification, par décret-loi, de l’article 35 de la loi sur l’immigration pour parvenir à une répartition obligatoire des mineurs migrants entre toutes les régions lorsqu’une communauté autonome dépasse 150 % de sa capacité », avait indiqué le gouvernement dans un communiqué publié le 26 juillet. Cette mesure permettrait de limiter à 3 000 le nombre de mineurs accueillis dans l’archipel alors que près de 6 000 y sont aujourd’hui hébergés dans des conditions extrêmement difficiles.
    Plus de 25 500 exilés africains ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, soit une hausse de 123% par rapport à la même période de l’année dernière. Parmi ces exilés se trouvent de nombreux mineurs. Jusque-là, les autorités locales étaient chargées de les héberger mais face à leur nombre, dépassant largement la capacité d’accueil, elles affirment ne plus pouvoir faire face.
    Les arrivées sont tellement nombreuses que le président de la région des Canaries envisage que le nombre des arrivées dépasse le seuil des 50 000 dès cette année. Certaines prédictions vont même plus loin. Les accords signés par l’UE et l’Italie avec la Tunisie, qui ont rendu très difficile la traversée de la Méditerranée centrale, ont contribué à cette explosion spectaculaire des arrivées de migrants.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#migrationirreguliere#routemigratoire#mineur#sante

  • Espagne : bientôt un nouveau titre de séjour par le travail pour les sans-papiers, le « Arraigo Sociolaboral » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59609/espagne--bientot-un-nouveau-titre-de-sejour-par-le-travail-pour-les-sa

    Espagne : bientôt un nouveau titre de séjour par le travail pour les sans-papiers, le « Arraigo Sociolaboral »
    Par La rédaction Publié le : 04/09/2024
    Madrid assouplit ses critères de régularisation pour les sans-papiers, avec le lancement prochain d’un titre de séjour accessible via un contrat de travail. InfoMigrants détaille les critères exigés.
    C’est un pas de plus pour la régularisation des sans-papiers. L’Espagne s’apprête à lancer un nouveau titre de séjour accessible aux personnes en situation irrégulière qui disposent d’un emploi. Pour obtenir ce permis appelé « Arraigo Sociolaboral », voici les critères à remplir :
    – Etre en situation irrégulière au moment de la demande
    – Justifier d’une présence continue sur le territoire espagnol depuis au moins deux ans
    – Ne pas être expulsable, donc sous avis d’expulsion dans le pays
    – Présenter un contrat de travail signé par l’employeur. Ce contrat doit garantir le salaire minimum appliqué en Espagne, soit 1 134 euros, ou le salaire fixé dans la convention collective du secteur d’activité choisi. Cet emploi doit couvrir une période de trois mois minimum.
    En cas de travail à temps partiel ou d’emplois auprès de plusieurs employeurs, tous les contrats correspondants peuvent être soumis, à condition que la somme des heures de travail atteigne au moins 20 heures par semaine au total - contre 30 heures auparavant.
    – Présenter un casier judiciaire vierge, en Espagne et dans les autres pays de résidence, sur les cinq dernières années
    Le bilan en « demi-teinte » du permis de séjour via la formation
    Ce permis de séjour s’ajoute à ceux déjà existants dans le pays, et accessibles par une formation notamment. Ainsi, depuis août 2022, les personnes en situation irrégulière mais qui peuvent justifier d’un séjour dans le pays d’au moins deux ans peuvent obtenir un titre de séjour de 12 mois, à une condition : effectuer une formation dans les secteurs qui manquent de main-d’œuvre, à savoir le tourisme, les transports, l’agriculture et la construction.
    À l’époque, l’annonce de cette réforme - « Arraigo para la formación »’ - avait suscité les espoirs de milliers de sans-papiers installés sur le territoire. Deux ans plus tard pourtant, les résultats sont mitigés : pour l’agence de presse EFE, la réforme « n’a pas pleinement répondu aux attentes ». Selon les dernières données du ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, entre l’été 2022 et fin 2023, la nouvelle loi a bénéficié à 23 097 migrants, qui ont passé en moyenne deux ans et demi en situation irrégulière. Mais si ces 23 000 bénéficiaires ont pu suivre la formation exigée, seuls 1 347 ont obtenu, à l’issue de celle-ci, un contrat de travail.
    Accéder à un travail en Espagne constitue pour beaucoup de migrants, une gageure, et pourrait donc compliquer l’accès au nouveau titre de séjour proposé par le gouvernement. D’après Eurostat, office chargé des statistiques des Vingt-Sept, 18,9 % des personnes nées en dehors de l’Union européenne (UE) sont au chômage dans le pays, contre 11,6 % des Espagnols.
    Lamine Sarr, exilé sénégalais installé à Barcelone, n’a eu d’autre choix que de se tourner vers la vente à la sauvette à son arrivée en Espagne. « Le travail informel, c’était la seule solution car je n’avais pas de titre de séjour. J’ai passé trois ans à vendre des objets dans la rue, je devais me contenter du maigre salaire que je gagnais, avait-t-il confié à InfoMigrants. C’était de la survie ».
    En revanche, pour les exilés en situation régulière, l’accès au marché du travail est néanmoins plus aisé sur le territoire espagnol qu’ailleurs en Europe. D’après une étude de la Banque d’Espagne, le taux d’emploi des exilés s’élève à 78 %, devant l’Allemagne (73 %), l’Italie (71 %) et la France (70 %). La majorité de ces travailleurs récemment arrivés en Espagne sont originaires d’Amérique du Sud, d’Afrique subsaharienne, du Maroc et d’Algérie. Fin 2023, ils représentaient d’ailleurs 30 % des emplois créés en Espagne depuis la pandémie, soit 2,67 millions de personnes, selon les chiffres de la Sécurité sociale.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#economie#titredesejour#regularisation#droit#sante

  • Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
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    Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    À Kafountine (département de Bignona), 17 jeunes candidats à l’immigration irrégulière ont été arrêtés par la gendarmerie. Leur interpellation a eu lieu le samedi 31 août dernier par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kafountine. Parmi le groupe de migrants interceptés, il y avait deux de nationalité gambienne, 13 de nationalité guinéenne et deux convoyeurs. Ils se sont donnés rendez-vous dans une partie de cette commune pour le départ vers l’Espagne. Selon nos sources, ces candidats ont confirmé devant les enquêteurs avoir versé chacun une somme de cinq cent mille francs Cfa pour un voyage incertain. Ils ont été tous déférés, hier mardi au parquet de Ziguinchor.

    #Covid-19#migration#migrant#routemigratoire#migrationirreguliere#senegal#kafoutine#ziguinchor#sante#gambie#espagne

  • Migration Irrégulière : l’arrivée intrigante d’une pirogue de 174 candidats dont des Pakistanais et des Syriens, à El Hierro
    https://www.dakaractu.com/Migration-Irreguliere-l-arrivee-intrigante-d-une-pirogue-de-174-candidats

    Migration Irrégulière : l’arrivée intrigante d’une pirogue de 174 candidats dont des Pakistanais et des Syriens, à El Hierro
    24h après la visite du Président du Gouvernement Espagnol, Pédro Sanchez au Sénégal dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière vers l’Espagne. Une source espagnole annonce qu’un convoi de 174 personnes, des candidats à l’émigration irrégulière, dont 12 femmes, 3 enfants et un bébé est arrivé à l’île d’El Hierro, ce matin. Toutefois, la source a révélé que la pirogue qui a pris départ au Sénégal avait également des pakistanais et des syriens à son bord.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#pakistan#syrie#routemigratoire#elhierro#migrationirreguliere#sante#mineur

  • Mbour : En partance pour l’Espagne, une vingtaine de jeunes portés disparus en mer
    https://www.dakaractu.com/Mbour-En-partance-pour-l-Espagne-une-vingtaine-de-jeunes-portes-disparus-

    Mbour : En partance pour l’Espagne, une vingtaine de jeunes portés disparus en mer
    Plus d’une vingtaine de jeunes en provenance du quartier Téfess de la petite côte, qui tentaient de rallier l’espagne par la mer, sont portés disparus, ont informé leurs familles respectives à l’aps .
    Ces dernières n’auraient aucune nouvelle d’eux depuis 19 jours. L’inquiétude gagne de jour en jour leurs parents qui ne savent plus où donner de la tête. D’après eux, ils sont partis sans prévenir et ce n’est que plus tard en pleine mer qu’ils ont appelé pour parler de ce fameux voyage. Et à part ce coup de fil, ils ne donnent plus de nouvelles. Un silence qui est devenu très pesant pour les proches...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#migrationirreguliere#routemigratoire#atlantique#espagne#sante