#espoir_fait_vivre

  • Précarité énergétique : quand votre maison vous rend malade
    http://www.bastamag.net/Precarite-energetique-quand-votre

    Quatre millions de logements en France sont des « passoires thermiques ». Ces logements impossibles à chauffer rendent leurs habitants malades, compliquant la vie quotidienne de personnes souvent précaires. Le lien entre précarité énergétique et #Santé_a fait l’objet de deux études, aujourd’hui reprises par la Fondation Abbé Pierre. Des mesures viennent d’être proposées par le gouvernement dans le cadre du Plan de rénovation énergétique des logements. Pour venir à bout, enfin, de ce grave problème sanitaire (...)

    #Décrypter

    / #Classes_populaires, #Inégalités, Santé , #L'enjeu_de_la_transition_énergétique, #A_la_une, (...)

    #Logement

    • Les problèmes de santé des personnes en situation de précarité énergétique entraînent des recours aux soins plus fréquents et des dépenses de santé plus élevées, remarque Bernard Ledésert. Une étude anglaise, citée par la Fondation Abbé Pierre, a démontré qu’un euro investi pour rendre un logement plus chauffable permet d’économiser 0,42 euro en dépenses de santé [5]. « Au-delà de ces considérations économiques, il faut rappeler que les personnes concernées iraient simplement mieux », ajoute Bernard Ledésert. Reste à savoir si le mieux-être de ces cinq millions de Français intéresse le gouvernement.

    • À Toulouse où l’on fait croire au reste de la France qu’il fait bon et que le soleil brille mieux, le climat est continental, ce qui signifie que les écarts sont beaucoup plus importants : il fait très chaud l’été et l’hiver bien froid.
      Il y a pourtant un fantasme du climat doux qui permet d’avoir des logements en location avec uniquement du parpaing et sans aucun isolant intérieur ou extérieur !
      A cause de cela le #coût_EDF monte facilement à une moyenne annuelle de 100 euros par mois pour un logement de 40m2 !
      #logement #précarité_énergétique #santé

    • Pareil dans le Gers ( 16-18% de logements indignes) où le mythe de la douceur se double du problème de l’humidité très forte qui est retenue en surface par des sols argilo-calcaires. Du coup, même quand il fait doux, la sensation de froid est très forte, à cause de l’humidité. Et là aussi, un bâti peu adapté, sauf dans les très vieilles maisons, assez saines, surtout quand elles on été rénovées.
      Mais pour les locataires (la lie de la société dans ce département de propriétaires), c’est régime matériel de merde avec grille-pain pour chauffer les nuages.

    • Ben faudra faire signe quand la question de l’immobilier sera une préoccupation sociale majeure et qu’il y aura une politique de construction de logement. Pour l’instant, la CAF nourrit les propriétaires qui s’enrichissent d’autant et sur des loyers qui ne cessent d’augmenter.
      Histoire de leur donner envie d’isoler les logements qu’ils louent, il n’y a pas une obligation légale mais une aide :
      http://www.anah.fr/habitermieux/habiter-mieux-pour-les-proprietaires-bailleurs/habiter-mieux-pour-les-proprietaires-bailleurs-cest-quoi

      En contrepartie de cette aide, le logement doit être loué à un locataire sous conditions de ressources et à un loyer conventionné, c’est à dire inférieur à celui du marché.

      #espoir_fait_vivre #habiter_meuh

    • @touti, oui. Enfin, l’immobilier, c’est quand même une préoccupation sociale majeure, à la fois pour les rentiers qui en vivent, les gouvernements qui favorisent #rente et #spéculation, et pour qui doit bien #habiter quelque part….
      Dans l’immeuble parisien où je loge, le probloc’ préfère casquer des travaux de « sécurité » (porte en fer style Fleury Mérogis pour accéder aux caves) que d’isoler un toit en zinc nu. Ils ont décidé de chauffer le ciel, à nos frais. Les charges, qui incluent le chauffage central (ce dernier a été rénové : gros investissement absurde dans une chaudière à gaz pour 10 logements, en lieu et place d’une chaudière fuel existante…), sont ainsi de 160€ par mois pour des deux pièces sans ascenseur, ni balcons, ni jardin, ni parking, tous « éléments de confort » qui font grimper les charges, c’est une sorte de record. C’est pas des carottes qu’il faudrait, plutôt une #expropriation massive, et à défaut, ou en attendant, leur asséner de bons gros coups de bâton : encadrement strict des loyers, obligation de réaliser des travaux indispensables aux locataires en matière d’isolation thermique et phonique, etc.