• The Tumults of the Twentieth Century
    http://www.laviedesidees.fr/The-Tumults-of-the-Twentieth.html

    Antoine Compagnon discusses two recent projects that throw light on the intellectual history of the 20th century. The controversies surrounding the institutionalisation of sociology or anthropology illustrate how academic subjects have developed in France ; a literary anthology situates the literature of the Great War within an international context.

    #Essays

    / #guerre_mondiale, #histoire_intellectuelle, #littérature

  • L’archéologie du futur
    http://www.laviedesidees.fr/L-archeologie-du-futur.html

    Archéologue des techniques, du #travail, du commerce, Jean-Pierre Brun a notamment retracé le sillage des parfums de l’Antiquité. Il montre dans cet entretien ce que les sources non écrites apportent à notre connaissance de l’histoire ancienne, et comment les fouilles doivent rester en jachère pour préparer le travail des archéologues de l’avenir.

    Essais & débats

    / #archéologie, travail, #technique, #crise, Antiquité

    #Essais_&_débats #Antiquité

  • Juifs et musulmans de France, histoire d’une relation
    http://www.laviedesidees.fr/Juifs-et-musulmans-de-France.html

    Longtemps envisagée en vase clos, l’histoire des #minorités ne saurait faire l’économie des relations qu’elles entretiennent mutuellement, qu’elles soient conflictuelles ou non. C’est ce qu’illustrent les travaux de Maud Mandel consacrés aux juifs et musulmans de France, entre Shoah, Guerre d’Algérie et conflits au Proche-Orient.

    Essais & débats

    / #religion, minorités

    #Essais_&_débats

  • Juifs et musulmans de France, une histoire
    http://www.laviedesidees.fr/Juifs-et-musulmans-de-France-une.html

    Longtemps envisagée en vase clos, l’histoire des #minorités ne saurait faire l’économie des relations qu’elles entretiennent mutuellement, qu’elles soient conflictuelles ou non. C’est ce qu’illustrent les travaux de Maud Mandel consacrés aux juifs et musulmans de France, entre Shoah, Guerre d’Algérie et conflits au Proche-Orient.

    Essais & débats

    / #religion, minorités

    #Essais_&_débats

  • La fièvre de l’évaluation
    http://www.laviedesidees.fr/La-fievre-de-l-evaluation.html

    Depuis une trentaine d’années, l’évaluation quantitative de la #recherche agite le monde scientifique : établissements, laboratoires, revues, mais aussi chercheurs sont évalués, mesurés et classés par le moyen d’indicateurs bibliométriques. Yves Gingras porte un regard d’historien et de sociologue sur les controverses actuelles autour de l’évaluation de la production scientifique.

    Essais & débats

    / recherche, #histoire_des_sciences, #évaluation

    #Essais_&_débats

  • Indépendance ou autonomie ?
    http://www.laviedesidees.fr/Independance-ou-autonomie.html

    Né à la fin des années 1920, le mouvement indépendantiste écossais a connu depuis un succès grandissant, pour devenir aujourd’hui la première force politique en #Écosse. En amont du référendum sur l’autodétermination de cette nation qui se tiendra le jeudi 18 septembre, Arnaud Fiasson nous éclaire sur l’histoire, le discours et les enjeux d’un #nationalisme original, car socio-démocrate et pro-européen.

    Essais & débats

    / Écosse, nationalisme, #dévolution

    #Essais_&_débats

  • La géométrie des différences
    http://www.laviedesidees.fr/La-geometrie-des-differences.html

    Le Vocabulaire européen des philosophies, aussi connu sous le nom de Dictionnaire des Intraduisibles, fête cette année ses dix ans en même temps qu’il sort aux Etats-Unis en #traduction anglaise. Barbara Cassin parle des ambitions du projet, et des différentes traductions en cours qui lui donnent actuellement une seconde vie.

    Essais & débats

    / traduction, #langue, #culture

    #Essais_&_débats

  • La #Sardaigne ne veut plus d’#essais_militaires | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2014/09/08/la-sardaigne-ne-veut-plus-d-essais-militaires

    Le 4 septembre, en milieu d’après-midi, un essai de tir de l’aviation allemande sur la base militaire de Capo Frasca (dans le Golfe d’Oristano sur la côte ouest de l’île) « a provoqué un important incendie qui a détruit 35 hectares de maquis méditerranéen de grande qualité », rapporte Il Manifesto. Le feu n’aurait été maîtrisé que dans la soirée. D’après plusieurs quotidiens italiens, la polémique a éclaté notamment à cause de la gestion catastrophique de l’incendie. Les miliaires de la base auraient en effet refusé d’accompagner les équipes terrestres du corps forestier pour leur indiquer les zones à risque d’explosion, les obligeant à utiliser – tardivement – un hélicoptère.

    #crétins_abyssaux

    Depuis les années 1950, l’#Otan et diverses armées du monde effectuent des essais militaires en Sardaigne. L’île abrite 65 % des exercices militaires effectués sur tout le territoire national italien, selon Il Fatto Quotidiano. La manifestation du 13 septembre appellera notamment à interdire les futurs essais de l’aviation militaire israélienne.

    #armées

  • Nicole Loraux, l’audace d’être historienne
    http://www.laviedesidees.fr/Nicole-Loraux-l-audace-d-etre.html

    L’œuvre de Nicole Loraux est tout entière consacrée à la cité grecque : aux représentations qu’elle donne d’elle-même, aux récits qu’elle forme sur sa naissance, aux conflits qui la constituent, mais aussi à la place des femmes en #démocratie. Inspirée par l’anthropologie, la philosophie et la psychanalyse, sa pensée est riche, audacieuse, et résolument anachronique.

    Essais & débats

    / Antiquité, #Grèce_antique, #guerre, démocratie

    #Essais_&_débats #Antiquité

    • Lorsqu’elle aborde dans toute sa généralité la question du conflit intérieur, Loraux développe conjointement deux lignes d’argumentation, qui peuvent paraître à première vue contradictoires. S’en prenant cette fois aux historiens qui feraient du consensus l’horizon nécessaire de la politique, elle insiste tout d’abord sur le « lien de la #division » toujours à l’œuvre dans la cité. Le commun, dans la cité, n’a rien de statique et se construirait sur l’équilibre, ou l’ajointement, des forces opposées dans la cité. Ainsi, pour les Grecs, « le #conflit produi(rai)t de l’unité beaucoup plus sûrement et plus solidement que toutes les procédures consensuelles » ; la stasis serait comme le « ciment de la communauté ».

      #philosophie #politique #mythe #tragédie #histoire #anachronisme

  • Animal politique ?
    http://www.laviedesidees.fr/Animal-politique.html

    Les animaux sont, selon S. Donaldson et W. Kymlicka, bien plus que des êtres envers qui nous avons des devoirs, nos concitoyens ; et nos relations sont avec eux d’ordre politique. La thèse est radicale, mais fragile : elle se méprend à la fois sur la nature de l’animal et sur celle du citoyen.

    Essais & débats

    / animalité, #droit, #souffrance, citoyenneté

    #Essais_&_débats #animalité #citoyenneté

  • Ferguson et la nouvelle condition noire aux États-Unis
    http://www.laviedesidees.fr/Ferguson-et-la-nouvelle-condition.html

    La mort de Michael Brown et les émeutes de Ferguson signalent une évolution de la condition noire-américaine, marquée par l’emprise de l’État carcéral et l’accroissement des inégalités raciales.

    Essais & débats

    / #racisme, #ségrégation, #révolte, #police

    #Essais_&_débats

  • Encore un swarm de robots - New Scientist
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/96157923822

    Par rapport à ses congénères, celui-ci possède deux points forts : tout d’abord il est constitué d’un millier de robots (1024 pour être précis), et ensuite il peut prendre n’importer quelle forme (bidimensionnelle) souhaitée par les chercheurs. Ce travail a été réalisé par l’équipe de Michael Rubenstein à l’université d’Harvard.

    #robotique

  • Les nouveaux usages du #droit en Chine contemporaine
    http://www.laviedesidees.fr/Les-nouveaux-usages-du-droit-en.html

    Depuis les années 1990, le droit est devenu en Chine la principale clé de la modernisation du pays, dans lequel s’échafaude la conscience du et des droits. L’affaire Cui Yingjie – un agent municipal tué par un vendeur de rue alors qu’il le verbalisait – apporte un éclairage intéressant sur cette évolution récente.

    Essais & débats

    / droit, #mouvement_social

    #Essais_&_débats

  • #Palestine 2014 / Le Jour de Colère de Gaza
    http://www.larevuedesressources.org/palestine-2014-le-jour-de-colere-de-gaza,2742.html

    Ce texte d’Haidar Eid revient sur l’appel pour une marche internationale le 9 août 2014, à l’initiative du Comité national palestinien du BDS — dont l’auteur est responsable — et de la Société civile palestinienne de la #Bande_de_Gaza, contre la #Guerre_coloniale et l’apartheid en Palestine. Le Jour de colère de Gaza les manifestants dans les rues ont crié dans toutes les langues « Résistance » contre la guerre ethnocide et « Boycott Désinvestissement Sanction » pour la libération du peuple palestinien. En (...)

    #Interventions

    / #Essai, #Activisme, #Journalisme, Palestine, #Israël, Guerre coloniale, #Haidar_Eid, #Bordure_protectrice, Bande de Gaza, #Apartheid, Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), Gaza Day of Rage / Jour de Colère de Gaza, The world / Le monde, Palestinian civil society in (...)

    #Boycott,Désinvestissement,_Sanctions_BDS #Gaza_Day_of_Rage_/_Jour_de_Colère_de_Gaza #The_world_/_Le_monde #Palestinian_civil_society_in_the_occupied_and_besieged_Gaza_Strip
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/One_on_One.pdf

  • #Palestine 2014 / Le Jour de Colère de Gaza
    http://www.larevuedesressources.org/le-jour-de-colere-de-gaza,2742.html

    Ce texte d’Haidar Eid revient sur l’appel pour une marche internationale le 9 août 2014, à l’initiative du Comité national palestinien du BDS — dont l’auteur est responsable — et de la Société civile palestinienne de la #Bande_de_Gaza, contre la #Guerre_coloniale et l’apartheid en Palestine. Le Jour de colère de Gaza les manifestants dans les rues ont crié dans toutes les langues « Résistance » contre la guerre ethnocide et « Boycott Désinvestissement Sanction » pour la libération du peuple palestinien. En (...)

    #Interventions

    / #Essai, #Activisme, #Journalisme, Palestine, #Israël, Guerre coloniale, #Haidar_Eid, #Bordure_protectrice, Bande de Gaza, #Apartheid, Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), Gaza Day of Rage / Jour de Colère de (...)

    #Boycott,Désinvestissement,_Sanctions_BDS #Gaza_Day_of_Rage_/_Jour_de_Colère_de_Gaza
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/One_on_One.pdf

  • Les tumultes du vingtième siècle
    http://www.laviedesidees.fr/Les-tumultes-du-vingtieme-siecle.html

    L’histoire des disciplines, la Première #guerre_mondiale vue par les écrivains : Antoine Compagnon, professeur au Collège de France, évoque deux projets récents qui éclairent l’un et l’autre l’histoire intellectuelle du vingtième siècle. Un retour sur les controverses qui ont vu l’institutionnalisation, entre autres, de la sociologie ou de l’anthropologie permet de faire l’histoire de l’évolution des disciplines en France. D’autre part, une nouvelle anthologie littéraire place la #littérature de la Grande guerre dans un cadre international.

    Essais & débats

    / guerre mondiale, #histoire_intellectuelle, littérature

    #Essais_&_débats

  • Le « Platon noir »
    http://www.laviedesidees.fr/Le-Platon-noir.html

    Né en 1901 sur l’île de Trinidad, Cyril Lionel Robert James est une figure majeure de l’histoire intellectuelle et politique du XXe siècle. Au-delà de son livre Les Jacobins noirs, il est l’auteur d’une œuvre foisonnante qui nourrit les pensées critiques contemporaines, tout particulièrement les cultural et postcolonial studies.

    Essais & débats

    / #culture, #race, #révolution

    #Essais_&_débats

  • Géopolitique de la #traduction
    http://www.laviedesidees.fr/Geopolitique-de-la-traduction.html

    Alors que les marchés éditoriaux s’internationalisent, la sociologie de la production du capital symbolique s’intéresse à la production des savoirs en sciences humaines. Dans un rapport publié ce mois-ci sur la traduction des sciences humaines et sociales françaises à l’international, l’équipe de Gisèle Sapiro décrit les conditions de la production et de la traduction des sciences humaines et sociales dans les champs éditoriaux américain, britannique et argentin.

    Essais & débats

    / traduction, #livre, #édition

    #Essais_&_débats

  • René Dumont : les quarante ans d’une #utopie
    http://www.laviedesidees.fr/Rene-Dumont-les-quarante-ans-d-une.html

    « Avons-nous le droit de jouer sur des paris l’avenir de l’humanité ? » Quarante après la première candidature écologiste à la présidentielle, et la parution de son livre-programme, les intuitions et avertissements de René Dumont sont toujours d’actualité.

    Essais & débats

    / #écologie, utopie

    #Essais_&_débats

  • La « grève de Knysna » quatre ans plus tard
    http://www.laviedesidees.fr/La-greve-de-Knysna-quatre-ans-plus.html

    Deux ouvrages d’acteurs clés de ce moment historique donnent des versions différentes de la « grève de Knysa » où l’équipe de football française s’illustra lors de la coupe du monde 2010. C’est l’occasion de comprendre les ressorts sociaux de cette tragi-comédie nationale et de s’interroger sur la valeur documentaire de ce type de témoignage.

    Essais & débats

    / #sport, #manipulation, #communication, #richesse

    #Essais_&_débats

  • Quelques mots de Christine Delphy sur la procréation, l’adoption et la filiation.

    Est-ce que cette prégnance de l’essentialisme, y compris dans le mouvement féministe, n’explique pas en partie l’importance dans la société française d’aujourd’hui du statut et du rôle de « mère » ?

    Le refus de la procréation et de la maternité était, en effet, très présent dans le mouvement des femmes des années 1970 – non seulement de la maternité, une fois que l’enfant est né, comme division sexuelle du travail mais aussi de l’idéologie de la « mère ». Et puis il y a eu un retour de bâton dans les années 1980. À mon sens, cependant, l’essentialisme n’est pas seulement et exclusivement fondé sur la maternité. Repartons du départ : il y a un système de genre que la plupart des gens ne perçoivent pas en tant que tel – ils le perçoivent comme « division » et « hiérarchie naturelle » entre les sexes. Donc, prouver que tout ça est socialement construit est très difficile.

    Le féminisme et les études féministes ont mis en lumière, de plus en plus, ce qui est « construction sociale » – dans la perception différente des sexes, dans la différenciation des rôles, dans la division sexuelle du travail – et son lien avec la hiérarchie. Il y a donc une avancée évidente de l’idée que beaucoup de choses sont socialement construites, mais la majorité des féministes trouve difficile d’accepter l’idée que le genre construit le sexe. Chez certaines féministes – qui acceptent pourtant la construction sociale des sexes – il y a l’idée que quand même on ne tient pas assez compte, dans certaines situations, du biologique et de la « différence » des sexes. Une de ces « situations » est précisément la reproduction puisque, à l’évidence, ce sont les femmes qui portent les enfants et pas les hommes. Cette idée, véhiculée par l’idéologie commune, a toujours été présente dans la pensée féministe, y compris dans les années 1970 avec Antoinette Fouque et Psychépo. Aujourd’hui l’argument triomphe grâce aux succès de livres comme ceux de Françoise Héritier qui disent la même chose sous des formes pseudo-scientifiques (Héritier 1996), qui hypostasient les différences biologiques en prétendant que, dans l’humanité « première », ce qui séparait les sexes, à l’exclusion de tout autre chose, c’est que les femmes « mettaient bas ». Ce qui est plus grave encore, c’est que des femmes comme Françoise Héritier prétendent que sans l’existence et la reconnaissance de cette « distinction » première, l’humanité n’aurait pas été capable de penser ! Or, pour ridicule qu’il soit, cet argument est très difficile à dépasser aujourd’hui. Autant les gens vont admettre que c’est bien une « construction sociale » qui empêche les femmes de grimper aux arbres ou de ne pas être président de la république, autant ils ont des difficultés à ne pas voir comme une « évidence naturelle » la différence des rôles procréatifs.

    Même quand la technique permet de dépasser le caractère « biologique » de la procréation à l’image de la PMA ?

    En effet, cela montre – et il n’est pas étonnant que la France ait été un des premiers pays à mettre en place un comité dit de « bioéthique » – que l’on était très inquiet, dans ce pays, à l’idée que le « naturel » pouvait être mis en danger. Le résultat de toutes les lois inspirées par ce comité de bioéthique consiste donc à faire en sorte que tout ce qui pouvait apparaître comme « non naturel » soit éradiqué – ce qui est une absurdité parce que par définition quelque chose qui peut exister est forcément naturel. C’est une tautologie de dire ça. La nature ne peut pas être conçue de manière « positive ». La nature, ce n’est qu’une série de limites. Or, les limites, elles changent constamment sous l’effet de l’action humaine. Se baser sur l’idée d’une reproduction « classique » – qui serait le produit d’une copulation entre une femme et un homme – et sur une vision très occidentale de la filiation, qui serait induite exclusivement par un acte hétérosexuel, est quand même problématique. Notre vision de la nature de la filiation est d’ailleurs le produit d’une considérable transformation du droit romain qui était, en ce domaine, beaucoup plus clair. Depuis les lumières, notre monde n’a cessé d’être « naturalisé ». Ce phénomène est peut-être du, en partie, à la déchristianisation de notre société mais, quoi qu’il en soit, la « nature » a pris une place de plus en plus importante. Dans l’évolution de nos lois, en dehors même de ces questions récentes de PMA (procréation médicalement assistée) et de techniques médicales, on voit bien que l’on essaie de calquer la filiation sur le biologique. Or, c’est absurde parce que la biologie ne connaît pas de filiation. La filiation, c’est un phénomène social. La filiation, ça implique des obligations sociales réciproques. La biologie, elle, ne connaît pas ça. Elle peut nous dire si une cellule en a engendré une autre, mais elle ne peut pas nous dire si la cellule A, par exemple, a des devoirs moraux vis-à-vis de la cellule B. Elle ne peut pas nous dire si la cellule A doit élever la cellule B ; lui changer ses couches, l’envoyer à l’école… Elle ne nous dit pas non plus que la cellule B doit assistance à la cellule A quand cette dernière vieillit. La filiation, bien loin du biologique, est un ensemble de règles évidemment mises en place par la société.

    Ce que nous dit la biologie, dans ce cadre, n’est-ce pas que la filiation doit être hétérosexuelle à l’exclusion de toute autre chose et notamment, par exemple, de l’adoption ?

    Cette question est, en effet, liée à la biologisation — depuis une trentaine d’années – de la filiation. Dans le droit romain, l’adoption était courante et codifiée. On a eu longtemps cette règle, qui a changé avec la reconnaissance des enfants adultérins, que le mari d’une femme devait reconnaître tous les enfants procréés, dans le cadre d’un mariage légitime, par elle. C’était donc le caractère social de la filiation qui primait alors dans le droit. C’est vrai que les Romains ne connaissaient pas de couples homosexuels qui voulaient avoir des enfants – encore que, peut-être… – mais la filiation était alors si clairement sociale qu’on pourrait très bien l’imaginer. Si nous étions restés fidèles aux principes du droit romain, il y aurait, aujourd’hui, une plus grande évidence de la nature sociale de la filiation. Or à l’inverse, nous sommes dans un processus de « naturalisation » d’un droit positif que nous camouflons derrière l’idée d’une « imitation » ou d’un « respect » de la nature. On cherche de plus en plus à se rapprocher d’une nature qui, en réalité, ne nous fournit pas de réponses. Comment la nature – ou la biologie – pourrait-elle d’ailleurs nous donner des réponses sur nos institutions humaines ? La nature est devenue un point de repère : est censée être un point de repère, mais comme la biologie ne nous dit pas que la reproduction doit forcément être hétérosexuelle, puisque la biologie ne dit rien, ce point de repère en cache un autre. On fait avec la biologie comme avec Dieu. On injecte dans l’idée de divinité une morale et des obligations qui lient, les uns vis-à-vis des autres, les membres de la société. Cette « morale » et ces « obligations » sont des phénomènes séculiers que l’on prétend être l’œuvre d’un Dieu transcendant. C’est la même chose, aujourd’hui, pour la biologie. L’obligation de l’hétérosexualité : on nous dit qu’elle dépendrait de la biologie. C’est absurde. Même si la procréation demande en effet la réunion de deux cellules – l’une qui vient d’un corps défini, dans notre société, comme « femme » et l’autre d’un corps défini comme « homme » – ce n’est pas la biologie qui trace la frontière des droits et des devoirs entre chaque sexe. L’hétérosexualité n’est pas la réunion de deux cellules. C’est la réunion de deux êtres qui sont des créations sociales. La réunion des cellules nécessaires à la procréation n’entraîne pas l’hétérosexualité, elle n’entraîne rien d’ailleurs, au-delà d’elle-même. Derrière le masque de la biologie c’est la société qui s’exprime, en ventriloque.

    Pourquoi, dès lors, l’instrumentalisation du biologique devient-il, dans notre société, un enjeu si fondamental ?

    Justement parce que nous n’avons plus de Dieu. Nous l’avons remplacé, depuis l’époque des Lumières, par la science. Maintenant, c’est la « science » qui nous explique comment nous devons vivre, quelles règles nous devons suivre – c’est du moins ce que l’on prétend. Or, encore une fois, c’est impossible. Comment la science – et tout particulièrement les sciences physiques – pourrait-elle nous dire quelque chose de pertinent sur nos arrangements humains ? La science ne transforme pas nos rapports sociaux. Il ne faut donc pas se leurrer sur la capacité de la science à modifier notre environnement social et notre système de genre. Même lorsqu’on change de sexe, on le voit bien, il s’agit de passer d’un genre à un autre. On ne peut évidemment pas dire ça aux gens qui se font opérer parce que pour eux, on le comprend bien, c’est essentiel. Mais, si on avait une conscience claire que ce qui est social ne doit rien à la nature, on sauterait complètement ce stade-là et on changerait de genre sans passer par une transformation du sexe. On retrouve le même problème en ce qui concerne l’adoption. Dans le Pacifique, chez les Polynésiens par exemple, le don d’enfant est très couramment pratiqué. Là, on n’a pas besoin de PMA puisqu’il suffit de demander ou d’accepter un « don ». Pourquoi, en effet, un enfant procréé appartiendrait-il forcément à sa génitrice « naturelle » ou à son géniteur « naturel » ? D’une certaine manière, la PMA n’a pas posé au droit plus de problèmes que l’adoption. Le droit savait déjà résoudre la question. Et c’est bien là le problème. Dans le droit romain comme dans certains droits coutumiers, à l’image de l’exemple polynésien, l’adoption était chose courante. Le caractère social de ce que l’on appelle aujourd’hui la parentalité était donc totalement reconnu. Alors qu’aujourd’hui en France, c’est l’idéologie inverse qui s’est imposée. On voit très bien les difficultés que rencontrent les candidats à l’adoption. Adopter un enfant en France, aujourd’hui, c’est un véritable parcours du combattant. Au point que les parents adoptifs ont l’obligation de dire aux enfants qu’ils ont été adoptés et qu’ils ont des « vrais » parents quelque part. Qu’est-ce que c’est que cette idée de « vrais » parents ? À quoi ça sert de savoir qu’on a une mère biologique ? Je me suis opposée avec vigueur à la modification de la loi – qui se trouve malheureusement dans la Convention des droits de l’enfant – d’accouchement sous X. En France, sur 700 enfants concernés par cette disposition, – qui sont pour moi des adolescents qui auraient eu, quel que soit le type de famille dans lequel ils auraient évolué, des difficultés – 10 % ont des problèmes avec leur origine. C’est un problème classique de l’adolescence de se fantasmer d’autres parents. Seulement ceux-là, ils ont soi disant une base réelle à leur fantasme parce qu’ils ont été adoptés. Ils recherchent donc leur « mère biologique ». Or, si leur mère biologique a accouché sous X, c’est qu’elle avait ses raisons. Maintenant, ces enfants voudraient que le secret de ces femmes – qui est une des rares avancées du droit français – soit divulgué pour qu’ils puissent aller les traquer n’importe où. C’est une absurdité. D’ailleurs, le peu d’enfants qui ont retrouvé leur « mère biologique » ont été horriblement déçus. Il est évident, en effet, qu’expulser un fœtus de son corps ne fait pas d’une femme une « mère ». Pour faire bien, certaines de ces femmes disent alors qu’elles ont des regrets. C’est peut-être vrai ou peut-être faux. Le problème, c’est qu’on sentimentalise, de façon excessive, des processus physiologiques. Cette tendance, qui a commencé au 18e siècle, n’a cessé de croître depuis. Or, selon moi, les nouvelles techniques médicales n’ont pas amené de situations inédites. Et d’ailleurs, parler de « nouvelles techniques » pour dénommer la petite canule qui sert à mettre du sperme dans le vagin d’une femme, c’est un peu prétentieux. Les lesbiennes américaines, qui sont moins légalistes que nous, ne s’emmerdent pas à aller chercher leur procréateur dans une banque de sperme. Elles emploient la technique dite du « turkey baster » – ustensile très courant, une espèce de grosse seringue, qui permet de récupérer la sauce de la dinde. Le problème tient donc plutôt, selon moi, à la question de la naturalisation de notre droit vis-à-vis, notamment, de l’adoption. Entre des sociétés qui comme la nôtre l’admettent avec difficulté, des sociétés, comme en Polynésie, qui la pratiquent très facilement et de manière presque informelle et des sociétés, par exemple musulmanes, qui la refusent totalement – le panel est large. Or, dans toutes ces sociétés, les enfants sont produits par les mêmes mécanismes. Ces sociétés ont pourtant, par rapport à la filiation, des attitudes radicalement différentes. Certaines croient que l’adoption est une véritable filiation. D’autres, comme la nôtre, pensent que c’est une filiation « fictive », de plus en plus délégitimée. Sans parler des sociétés où l’adoption est purement et simplement interdite. On le voit, l’idée que l’on se fait, en ce domaine, de la « nature », est très variable selon les lieux et les contextes. Les sociétés ont souvent beaucoup de mal à accepter et à reconnaître que les règles viennent d’elles-mêmes. C’est pourquoi, elles les font venir d’un « extérieur », d’un principe transcendant qui pouvait être Dieu par le passé – ce qui est encore le cas dans de nombreuses sociétés – et qui aujourd’hui, chez nous, est la biologie hypostasiée.

    Parité, procréation, prostitution, foulard, entretien avec Christelle Taraud [1] | Le blog de Christine Delphy
    http://delphysyllepse.wordpress.com/2013/05/08/parite-procreation-prostitution-foulard-entretien-avec-chr

    #procréation #filiation #adoption #Christine-Delphy #femmes #famille #genre #mère #féminisme #essentialisme
    cc @aude_v @pacoo :)

  • Garches : les parents d’enfants cancéreux en grève de la faim évacués
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/garches-les-parents-d-enfants-cancereux-en-greve-de-la-faim-evacues_1557275

    Laurence Godfrin, porte-parole de l’association et fille d’une gréviste, a prévenu que les parents grévistes, « choqués » par leur expulsion « continueraient le mouvement de cette manière ou d’une autre ».

    L’AP-HP a programmé la fermeture de cette unité après le départ à la retraite de la pédiatre et cancérologue Nicole Delépine, qui la dirigeait depuis 2004 et dont les méthodes font polémique.

    L’unité du Dr Delépine — qui accueille actuellement une trentaine d’enfants — privilégie des traitements individualisés par rapport aux protocoles standardisés.

    Elle revendique un taux de guérison de plus de 80% mais ne peut se prévaloir de résultats récents car les nouveaux standards méthodologiques exigent que toute étude soit basée sur de nouveaux essais cliniques qu’elle refuse.

    Ah bon ? Les traitement du #cancer ne sont pas individualisés ? On ne tient pas compte des caractéristiques physiologiques et des réactions du patient pour affiner les traitements ? On balance la sauce et Dieu triera les siens ?
    Je suppose que c’est le journaliste qui n’a pas bien compris.

    • Je ne crois pas, c’est essentiellement parce que Mme Delépine refuse que les enfants soient soumis à des expérimentations et servent de cobayes. Mais c’est vrai que le vocabulaire employé dans l’article prête à confusion.

    • http://www.nicoledelepine.fr

      La pensée unique en médecine : quelles conséquences ?
      Cri dalarme, appel au secours de cancérologues pour leur liberté de prescription.

      A titre d’exemple, les guérisons des cancers des os de l’enfant sont plus rares aujourd’hui qu’il y a 20 ans, il n’y a plus de choix thérapeutique et l’amputation revient à la mode (comme la peine de mort ?).

      Il y a 30 ans les cancers des os de l’enfant guérissaient encore rarement et les patients étaient le plus souvent amputés. Et puis entre 1980 et 1990 l’inventivité des chirurgiens et l’amélioration des schémas de traitement mis au point aux USA à la fin des années 1970 nous permit de guérir près de 90% des malades en leur gardant leur membre. Ils nous rendent visite maintenant avec leurs enfants.

      Mais ce bonheur du cancérologue pédiatre s’avéra fugace. Que s’est-il passé ? Actuellement je vois passer dans mon unité avec désespoir des parents venant chercher du secours car leur enfant est déclaré perdu, bon pour les soins palliatifs et la mort. Pourtant il était curable quelques mois plus tôt avec un « bon traitement ». Dans la dernière semaine j’en vis trois différents avec toujours le même scenario. Découverte du cancer, inclusion dans un essai thérapeutique en cours, explication des médecins sur le « protocole » de traitement proposé et présenté comme la seule possibilité de traitement sans jamais évoquer les autres schémas ayant fait leur preuve et publiés depuis une vingtaine d’années. Le rouleau compresseur de la pensée unique qui passe en médecine par le mythe des essais thérapeutiques et au moins des traitements uniformisés est en marche. Rage et désespoir ! Comment ébaucher une prise de conscience, une révolte, une réversion du phénomène ?

    • Le combat que cette sacré bonne femme mène est raconté dans ses livres.

      Nicole Delépine dénonce le basculement de notre système de santé, montre comment la convergence des intérêts politiques au service des marchés financiers, des lobbys médicaux et de l’industrie pharmaceutique a conduit à une OPA sur le marché du cancer. Elle appelle à une prise de conscience des enjeux et des mécanismes de la destruction de la médecine française, interpelle les politiques, attire leur attention contre l’occultation des conflits d’intérêt. Elle revendique la dignité de soigner.

      Voila aussi pourquoi les pouvoirs publics veulent profiter de sa retraite pour arrêter son service oncologique pour enfants.

    • http://www.nicoledelepine.fr/nicoledelepine-nicole-delepine-se-bat-pour-une-prise-en-charge-indivi

      En quoi consistent exactement ces #essais_thérapeutiques et comment informe-t-on les patients ?

      Nicole Delépine : Cela consiste en fait à encoder les patients dans un logiciel en fonction de leurs âges, de leur type de cancer et du degré d’extension. Les patients sont alors tirés au sort et recevront le traitement standard d’un essai en cours. Il n’y a aucune individualisation, même si on joue sur les mots en prétendant personnaliser selon le type de mutation que l’on retrouve sur la tumeur. Certains essais font appel à de nouvelles molécules, plus cher et donc plus rentables que les molécules les plus anciennes que j’utilise, comme le méthotrexate ou le cisplatine. Avant d’entrer dans les essais, les patients doivent signer des documents, mais ils ne se rendent pas bien compte qu’il s’agit d’essais maintenant d’appelés « protocoles ». Ils sont maintenus dans l’illusion que ce qui est nouveau est forcément synonyme de progrès. Et pour le médecin, c’est aussi plus valorisant de pouvoir proposer quelque chose de nouveau. Ce système est assez opaque et les patients ne sont pas informés des liens d’intérêts des médecins impliqués.

      Je pourrais aussi citer le cas de Kim dont les parents ont été dessaisis de leur autorité parentale et qui a donc été finalement amputé avant de pouvoir revenir dans mon service. La dictature que nous vivons est grave, il faut que les gens le comprennent. La #Loi_Hôpital_Patients_Territoires de 2009 qui n’est appliquée vraiment que depuis un an ou deux, conditionne l’accréditation des services, et donc leur survie, à divers critères, comme par exemple d’inclure un maximum de patients dans les essais thérapeutiques. Il s’agit d’un système bureaucratique autoritaire et soviétisé qui transforme le médecin en robot et cela menace tous les autres domaines de la médecine. Il faut abroger cette loi, car elle est contraire au droit du patient de choisir son médecin et son service, et contraire à la liberté thérapeutique des praticiens, et donc contraire aux lois européennes.

      #au_secours #informatique_et_santé #acis_vipi

    • Un patron de #cancérologie de Lyon me l’a expliqué : « De toute façon, on sait bien que tu les guéris, tes ostéosarcomes, mais tu ne publies pas et on ne t’emmerde pas. Si tu publies on t’emmerde ». En fait, si on publie, les gens ne voudront plus entrer dans les #essais thérapeutiques qui sont une machine à fric. Quand on sait que le médecin qui inclut les gens dans ces essais touche parfois plus de 7000 € par patient pour lui ou son service, que l’investigateur qui conçoit l’essai touche souvent plus de 200 000 €, on comprend que c’est aussi un #business. Ce que je conteste pour ma part, ce ne sont pas les essais thérapeutiques en eux-mêmes, mais l’inclusion systématique des patients pour lesquels un traitement éprouvé et efficace existe déjà. À la fin des années 90, après la révision de toute la littérature internationale, on a démontré et publié à différents endroits que les essais randomisés avaient fait perdre 20% de chance de #survie et plus de 20% de chances d’éviter l’amputation aux patients atteints d’ostéosarcomes. Cela a fort déplu au Pr Tursz, alors directeur de l’Institut Gustave Roussy, qui a sorti une lettre très diffamatoire à mon égard, m’accusant de fraude, de manipuler les parents, et même de ne pas disposer des diplômes ! Le faible nombre de cancers chez les enfants (2000 dont 1600 tumeurs solides) est utilisé comme prétexte pour les inclure tous dans les essais thérapeutiques destinés à évaluer ces « thérapies innovantes ». Or, celles-ci peuvent parfois être un progrès, mais sont souvent peu ou pas efficaces et font courir des risques inutiles aux patients. Certains malades peuvent alors échapper à un traitement plus ancien qui avait fait ses preuves et qui aurait pu les sauver.

    • Plan cancer 2014 : rien de nouveau

      Et le nouveau plan cancer ? Il ressemble étrangement aux précédents, oublie les patients, les enfants et les vrais chantiers à entreprendre : l’environnement, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les radiofréquences, l’alimentation, etc. C’est cela la prévention, non des campagnes de publicité ruineuses qui ne changeront rien, non la promotion honteuse de vaccination contre le cancer du col dangereuse et inefficace qui vient d’être interdit au Japon.

      Ainsi sont remis en cause de grands principes de la médecine d’Hippocrate et du code de déontologie, du choix du patient, du secret médical. Au prétexte d’équité des soins en cancérologie, est élaboré un système autocratique probablement unique au monde où le traitement des cancers, le choix de la chimiothérapie et l’indication respective du rôle de la chirurgie et de la radiothérapie sont bloqués dans un circuit unique et obligatoire avec des itinéraires de soins formalisés.

      Il n’est plus question de choisir un autre « protocole de soins » que celui décrété par le réseau, le plus souvent un essai thérapeutique. Le président a dit souhaiter en doubler le nombre dans les cinq ans ! Dans l’intérêt de qui ? Pas question non plus d’organiser des réseaux indépendants, ils n’auraient pas l’accréditation s’ils ne faisaient pas allégeance aux « bonnes pratiques » décidées en haut.

      Pour quels résultats ?

      La circulaire de 2005 a été renforcée par les décrets de 2007. La loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires) a fini de mettre en place une bureaucratie que les médecins nomment entre eux stalinienne, autocrate, destructrice, autoritaire et tous les adjectifs synonymes de cette dictature visant à convaincre le peuple qu’on allait le soigner mieux et de façon plus égale.

      En 1985, on guérissait 55% des cancers de l’adulte et 85 % des cancers de l’enfant. Qu’en est-il aujourd’hui ? On ne le saura bien sûr que dans quelques années, mais on peut craindre que l’abandon des traitements qui marchaient ne fasse chuter le nombre des malades guéris.

      http://www.nicoledelepine.fr/nicoledelepine-plan-cancer-2014-rien-de-nouveau-257.html

    • http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/08/08/fermeture-de-l-unite-d-oncologie-pediatrique-de-l-hopital-de-garches_4469289

      Mercredi 6 août au soir, l’association avait alerté la presse en dénonçant une évacuation précipitée des quatre enfants encore hospitalisés sur place. L’AP-HP avait nié le principe même d’une évacuation et réfuté tout idée de violence. Avant d’ajouter qu’un signalement au procureur serait envisagé « si les familles persist[ai]ent à refuser les soins pour leurs enfants ».

      Deux des familles d’enfants hospitalisés ont été signalées par l’AP-HP jeudi soir au procureur de la République de Nanterre, Robert Gelli. Elles ont été entendues par la police, mais la situation n’a donné lieu à aucune procédure puisque les familles ont accepté entre-temps la proposition de l’AP-HP. Carine Curtet, présidente de l’association, évoquait l’inquiétude des parents face à un risque de « retrait de garde ».

      Ce que ne dit pas l’article de Le Monde

      Ce 7 août au soir, l’unité d’oncologie de pédiatrie a fermé ses portes. Initialement prévue le 21 août, la clôture du centre a été avancée pour « des raisons de sécurité » selon Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP).

      http://www.pourquoidocteur.fr/Hopital-de-Garches---les-derniers-enfants-malades-ont-quitte-l-hopit

      #AP-HP #martin_hirsch

  • Tour de France : le #spectacle et l’argent
    http://www.laviedesidees.fr/Tour-de-France-le-spectacle-et-l.html

    Le Tour de France sait commémorer la Révolution française, la Grande Guerre ou encore le débarquement de Normandie. Si le Tour s’intéresse à l’histoire, à l’inverse le Tour intéresse les historiens. Il révèle notamment les évolutions économiques et sociales à l’œuvre au XXe siècle.

    Essais & débats

    / spectacle, #sport

    #Essais_&_débats

  • L’État livré aux financiers ?
    http://www.laviedesidees.fr/L-Etat-livre-aux-financiers.html

    Plusieurs partis politiques voient aujourd’hui dans la loi de 1973 sur la Banque de France le début des problèmes de la dette publique française. Vincent Duchaussoy replace cette loi dans son contexte historique et montre combien cette interprétation est erronée.

    Essais & débats

    / #banque_centrale, #financement, #gouvernement

    #Essais_&_débats

  • De l’intelligence artificielle aux humanités numériques
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-intelligence-artificielle-aux.html

    À l’occasion d’un entretien croisé Milad Doueihi, spécialiste du #numérique, et Jean-Gabriel Ganascia, philosophe et cogniticien, réfléchissent aux fondements de l’humanisme numérique aujourd’hui. Revisitant l’histoire de l’intelligence artificielle, vieille déjà de plusieurs décennies, ils s’intéressent à la notion d’intelligence dans ses rapports avec la culture numérique d’aujourd’hui.

    Essais & débats

    / numérique, #technique, #histoire_des_sciences

    #Essais_&_débats