Robotique en essaim à l’assaut d’une cible.
▻https://www.youtube.com/watch?v=JNfAhtCRtyE
#informatique #robotique #vidéo #matlab #programmation #essaim #foule #algorithmie #concours #fourmis #poissons #groupe
Robotique en essaim à l’assaut d’une cible.
▻https://www.youtube.com/watch?v=JNfAhtCRtyE
#informatique #robotique #vidéo #matlab #programmation #essaim #foule #algorithmie #concours #fourmis #poissons #groupe
Robotique en essaim à l’assaut d’une cible.
▻https://www.youtube.com/watch?v=5CaVhGTG8eA
#informatique #robotique #vidéo #matlab #programmation #essaim #foule #algorithmie #concours #fourmis #poissons #oiseaux #groupe
Un nouveau drone-kamikaze russe ’silencieux’ bientôt mis en service
▻https://www.businessinsider.fr/un-nouveau-drone-kamikaze-russe-silencieux-bientot-mis-en-service-18
Si des armées s’évertuent à trouver le meilleur moyen de se défendre face aux drones, d’autres travaillent à en développer de plus efficaces. Le 22 février, le groupe de défense Kalashnikov, sous contrôle gouvernemental russe, a ainsi annoncé que son nouveau #drone-kamikaze achèverait sa période de test dans le courant de l’année.
De la guerre froide à la guerre chaude
Le Longshot, nouveau drone chasseur d’avions de l’US Air Force
▻https://www.capital.fr/economie-politique/le-longshot-nouveau-drone-chasseur-davions-de-lus-air-force-1394345
L’US Air Force développe des essaims de drones militaires
▻https://www.capital.fr/economie-politique/lus-air-force-developpe-des-essaims-de-drones-militaires-1362338
Le X-61A Gremlin est un drone autonome qui sera lancé directement en vol depuis un avion. Déployé en essaim, cet appareil développé par l’armée américaine pourra mener des missions de reconnaissance ou des bombardements.
Un #essaim_de_drones pourrait bientôt s’abattre sur les champs de bataille. La Darpa - une agence américaine spécialisée dans la #technologie_militaire - a annoncé la réussite des premiers essais en vol d’un appareil d’un genre nouveau : le X-61A Gremlin. Il s’agit d’un drone autonome lancé à partir d’un avion de transport militaire à plusieurs centaines de kilomètres du théâtre d’opération, limitant le danger pour les pilotes. Lors de son essai, l’engin a volé pendant plus d’une heure avant d’être récupéré au sol. D’ici quelques années, ces machines pourront revenir elles-mêmes à bord de l’aéronef qui les avait envoyé, ce qui évitera la construction de bases aériennes proches du front.
Le Gremlin sera peu coûteux à produire, à réparer et à réutiliser. L’US Air Force compte bien en profiter pour le déployer en nuées sur les théâtres d’opérations afin de saturer l’espace aérien ennemi. Sur place, il devra accomplir de nombreuses missions : reconnaissance, brouillage des signaux des radars hostiles, ou encore ciblage d’appareils ennemis. Enfin, le Gremlin pourra emporter des #missiles et conduire des bombardements synchronisés avec d’autres appareils autonomes.
Les militaires envisagent même de transformer la machine en kamikaze robotique en l’équipant d’une charge explosive. Si le Gremlin venait à être endommagé lors d’une bataille, il plongerait alors sur une cible ennemie pour faire le plus de dégâts possible. Déployés en nuées, ces drones serviront aussi de boucliers mobiles en “encaissant” les premières salves de missiles anti-aériens avant que les avions de chasse de l’US Air Force investissent le champ de bataille.Ultime avantage, l’US Air Force estime que le Gremlin pourra être produit en masse et que chaque unité n’aura besoin que d’une journée de maintenance avant de pouvoir redécoller.
du côté militaire, des joujoux par milliers ! @etraces
#Framasoft en 2019 pour les gens pressés
►https://framablog.org/2018/12/20/framasoft-en-2019-pour-les-gens-presses
Vous avez aimé #Dégooglisons_Internet et pensez le plus grand bien de #Contributopia ? Vous aimeriez savoir en quelques mots où notre feuille de route nous mènera en 2019 ? Cet article est fait pour vous, les décideurs pressés :) Cet article présente … Lire la suite
#Fédération #Libres_Logiciels #Libres_Services #Communaute #contributopia #Degooglisons #don #EducPop #essaimage #GAFAM #Planet #soutenir
Changer le monde, un octet à la fois
►https://framablog.org/2018/10/16/changer-le-monde-un-octet-a-la-fois
Cette année, comme les précédentes, #Framasoft fait appel à votre générosité afin de poursuivre ses actions. Depuis 14 ans : promouvoir le logiciel libre et la culture libre L’association Framasoft a 14 ans. Durant nos 10 premières années d’existence, nous avons … Lire la suite
#Communs #Contributopia #Dégooglisons_Internet #Fédération #Framabook #Libres_Logiciels #Libres_Services #Communaute #contributopia #Degooglisons #don #EducPop #essaimage #GAFAM #Planet #RezoTIC #soutenir
#Contributopia : dégoogliser ne suffit pas
►https://framablog.org/2017/10/09/contributopia-degoogliser-ne-suffit-pas
Framasoft vous invite à un voyage exaltant : explorons ensemble des mondes numériques. Des mondes où les outils informatiques se conçoivent en collaboration, où les pratiques respectueuses essaiment et pollinisent, où s’ouvrent les portes de la contribution. Ne plus faire contre, … Lire la suite
#Communaute #contributopia #Degooglisons #EducPop #essaimage #Framasoft #GAFAM #Planet #RezoTIC #Services #soutenir
Asylland Schweiz in Zahlen
Il serait évidemment possible de déconstruire tous les chiffres...
Déjà celui lié à la carte avec la flèche rouge...
Réponse : Les personnes relevant du domaine de l’asile ne représentent en réalité que 1,3% de la population résidente en Suisse :
▻https://asile.ch/prejuge-plus/invasion
Puis celle des #coûts :
« Si on compare le PIB suisse au prix d’un bon repas au restaurant, le coût de l’asile ne représente même pas le prix du sucre servi avec le café », illustre l’économiste
Source : ▻https://asile.ch/2017/03/11/amnesty-laccueil-coute-coute
J’archive ici un article de Amnesty International suisse :
« Afflux » : un terme erroné
Les discours de certain·e·s élu·e·s et les images véhiculées par les médias suite aux drames et violences qui, avec une régularité effrayante, coûtent la vie aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s, suggèrent que l’Europe et la Suisse seraient submergées par un afflux massif de personnes. L’analyse des chiffres montre que ce discours est erroné. Par Nadia Boehlen
▻https://www.amnesty.ch/fr/sur-amnesty/publications/magazine-amnesty/2015-4/refugies-afflux-un-terme-errone#
#mots #terminologie #vocabulaire
Le Temps | « L’afflux massif » de réfugiés est un mythe aux effets pervers
Dans ce contexte, nous assistons à la montée d’un discours assimilant les migrants à une « vague », un « #tsunami » ou un « #essaim » (selon les termes récents du premier ministre britannique, David Cameron) prêt à « déferler » sur l’Europe. L’usage d’un tel vocabulaire, dicté par une logique de gains électoraux à court terme ou de sensationnalisme médiatique, contribue à déshumaniser les personnes dont il est question. Une fois qu’on les a ainsi réduites à des abstractions menaçantes, il devient alors beaucoup plus aisé d’exiger le renforcement d’une politique répressive qui nie leur besoin de protection. Une telle politique, menée depuis plus de deux décennies par les Etats européens sous les termes de « sécurisation des frontières » ou de « lutte contre l’immigration irrégulière », s’est avérée coûteuse, inefficace, et humainement inacceptable.
▻https://asile.ch/2015/09/03/le-temps-lafflux-massif-de-refugies-est-un-mythe-aux-effets-pervers
#vague #liquide
Why the language we use to talk about refugees matters so much
–-> cet article date de juin 2015... je le remets sur seenthis car je l’ai lu plus attentivement, et du coup, je mets en évidence certains passages (et mots-clé).
In an interview with British news station ITV on Thursday, David Cameron told viewers that the French port of Calais was safe and secure, despite a “#swarm” of migrants trying to gain access to Britain. Rival politicians soon rushed to criticize the British prime minister’s language: Even Nigel Farage, leader of the anti-immigration UKIP party, jumped in to say he was not “seeking to use language like that” (though he has in the past).
Cameron clearly chose his words poorly. As Lisa Doyle, head of advocacy for the Refugee Council puts it, the use of the word swarm was “dehumanizing” – migrants are not insects. It was also badly timed, coming as France deployed riot police to Calais after a Sudanese man became the ninth person in less than two months to die while trying to enter the Channel Tunnel, an underground train line that runs from France to Britain.
The way we talk about migrants in turn influences the way we deal with them, with sometimes worrying consequences.
When considering the 60 million or so people currently displaced from their home around the world, certain words rankle experts more than others. “It makes no more sense to call someone an ’illegal migrant’ than an ’illegal person,’” Human Rights Watch’s Bill Frelick wrote last year. The repeated use of the word “boat people” to describe people using boats to migrate over the Mediterranean or across South East Asian waters presents similar issues.
“We don’t call middle-class Europeans who take regular holidays abroad ’#EasyJet_people,’ or the super-rich of Monaco ’#yacht_people,’” Daniel Trilling, editor of the New Humanist, told me.
How people are labelled has important implications. Whether people should be called economic migrants or asylum seekers matters a great deal in the country they arrive in, where it could affect their legal status as they try to stay in the country. It also matters in the countries where these people originated from. Eritrea, for example, has repeatedly denied that the thousands of people leaving the country are leaving because of political pressure, instead insisting that they have headed abroad in search of higher wages. Other countries make similar arguments: In May, Bangladesh Prime Minister Sheikh Hasina said that the migrants leaving her country were “fortune-seekers” and “mentally sick.” The message behind such a message was clear: It’s their fault, not ours.
There are worries that even “migrant,” perhaps the broadest and most neutral term we have, could become politicized.
Those living in the migrant camps near #Calais, nicknamed “the #jungle,” seem to understand this well themselves. “It’s easier to leave us living like this if you say we are bad people, not human," Adil, a 24-year-old from Sudan, told the Guardian.
►https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2015/07/30/why-the-language-we-use-to-talk-about-refugees-matters-so-much
#langage #vocabulaire #terminologie #mots #réfugiés #asile #migrations #essaim #invasion #afflux #déshumanisation #insectes #expatriés #expats #illégal #migrant_illégal #boat_people #migrants_économiques
cc @sinehebdo
UN human rights chief denounces Sun over #Katie_Hopkins ’#cockroach' column
High commissioner launches scathing attack on tabloid columnist, comparing Hopkins’ migrant remarks with hate language used before Rwandan genocide
▻https://www.theguardian.com/global-development/2015/apr/24/katie-hopkins-cockroach-migrants-denounced-united-nations-human-rights-
#cafards
Ajouté là, avec du coup deux nouveaux mots-clé dans la langue de Katie Hopkins :
Why the #language we use to talk about #refugees matters so much
Adam Taylor, Washington Post, le 30 juillet 2015
►https://seenthis.net/messages/414225
The words we use matter—why we shouldn’t use the term ”illegal migrant”
Words have consequences, especially in situations where strong emotions as well as social and political conflicts are endemic. Raj Bhopal’s rapid response in The BMJ, in which he objected to the use of the phrase “illegal migrant” on the grounds that only actions, not persons, can be deemed “illegal”, merits further reflection and dissection.
Some people think that those who protest against this phrase are taking sides with migrants in conflict with the law, in a futile attempt to cover up what is going on. On the contrary: the very idea that a person can be illegal is incompatible with the rule of law, which is founded on the idea that everyone has the right to due process and is equal in the eyes of the law. Labelling a person as “illegal” insinuates that their very existence is unlawful. For this reason, bodies including the United Nations General Assembly, International Organization for Migration, Council of Europe, and European Commission have all deemed the phrase unacceptable, recommending instead the terms “irregular” or “undocumented”. It would be more than appropriate for the medical profession, given its social standing and influence, to do the same.
While people cannot be illegal, actions can: but here too, words have to be chosen carefully. For example, the overwhelming majority of irregular migrants have not entered the country clandestinely; they have either had their asylum application turned down, or have “overstayed” a visa, or breached its conditions. Moreover, it is never correct to label someone’s actions “illegal” before the appropriate legal authority has determined that they are. Until then, the presumption of innocence should apply. Due process must have been followed, including the right to legal advice, representation, and appeal—rights that the UK government, especially where migrants are concerned, has been only too willing to sacrifice on the altar of cost-cutting.
Even after an official determination that a person is residing unlawfully, we must have confidence in the fairness of the procedures followed before it is safe to assume that the decision was correct. This confidence has been badly shaken by the recent finding that almost half of the UK Home Office’s immigration decisions that go to appeal are overturned. In their zeal to implement the government’s policy of creating a “hostile environment” for people residing unlawfully, some Home Office officials appear to have forgotten that the rule of law still applies in Britain. People who had lived legally in the UK for decades have been suddenly branded as “illegally resident” and denied healthcare because they couldn’t provide four pieces of evidence for each year of residence since they arrived—even when some of the evidence had been destroyed by the Home Office itself. Hundreds of highly skilled migrants including doctors have been denied the right to remain in the UK because minor tax or income discrepancies were taken as evidence of their undesirability under the new Immigration Rules. A recent case in which the Home Office separated a 3-year-old girl from her only available parent, in contravention of its own policies, led to an award for damages of £50,000.
What of the medical profession’s own involvement? The 2014 Immigration Act links a person’s healthcare entitlement to their residency status. Health professionals in the UK are now required to satisfy themselves that an individual is eligible for NHS care by virtue of being “ordinarily resident in the UK,” the definition of which has been narrowed. In practice, this has meant that people who do not fit certain stereotypes are more likely to be questioned—a potential route to an institutionally racist system. They can instantly be denied not only healthcare, but also the ability to work, hold a bank account or driver’s licence, or rent accommodation. It is unprecedented, and unacceptable, for UK health professionals to be conscripted as agents of state control in this way.
Given the unrelenting vendetta of sections of the British press against people who may be residing unlawfully, it should also be borne in mind that such migrants cannot “sponge off the welfare state”, since there are virtually no benefits they can claim. They are routinely exposed to exploitation and abuse by employers, while “free choice” has often played a minimal role in creating their situation. (Consider, for example, migrants who lose their right of residence as a result of losing their job, or asylum seekers whose claim has been rejected but cannot return to their country because it is unsafe or refuses to accept them).
To sum up: abolishing the dehumanising term “illegal migrant” is an important first step, but the responsibility of health professionals goes even further. In the UK they are obliged to collaborate in the implementation of current immigration policy. To be able to do this with a clear conscience, they need to know that rights to residence in the UK are administered justly and humanely. Regrettably, as can be seen from the above examples, this is not always the case.
▻https://blogs.bmj.com/bmj/2018/10/02/the-words-we-use-matter-why-we-shouldnt-use-the-term-illegal-migrant
Les #drones passent à l’attaque | InternetActu.net (@iactu, @hubertguillaud)
▻http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/les-drones-passent-a-lattaque
Le département de la défense américain a diffusé une vidéo montrant le vol d’un essaim de 104 micro-drones lâchés dans les airs depuis un jet. L’expérience a été effectuée en octobre 2016. En accord avec les principes de la « robotique en #essaim », ce collectif de robots ne possède pas de leader ou de commandement extérieur. Les processus de calcul et de décision sont intégralement distribués, ce qui rend le groupe extrêmement adaptable, et capable de se reconfigurer en fonction des besoins ou des aléas, telle la destruction d’un appareil ou l’arrivée de nouveaux drones : quelque chose d’évidemment très utile dans le cadre d’opérations militaires. Sur la vidéo, on voit l’essaim prendre différentes configurations, formant à la fin un cercle autour d’un point central.
▻http://arstechnica.com/information-technology/2017/01/dod-successfully-tests-terrifying-swarm-of-104-micro-drones
Zygmunt Bauman, théoricien de la « société liquide » mais pas que | Par Robert Maggiori, 10/01/2017
▻http://next.liberation.fr/livres/2017/01/10/mort-de-zygmunt-bauman-theoricien-de-la-societe-liquide_1540311
Ses premiers travaux, sur le socialisme britannique, la stratification sociale ou les mouvements des travailleurs, ont un succès relatif, comme ceux qu’il consacre à la Shoah, au rapport entre modernité et totalitarisme, à la mondialisation. Ce n’est qu’au moment où il fait paraître ses études sur la disparition des « structures stables » et parvient, après avoir « dialogué » avec Marx, Gramsci, Simmel, puis Manuel Castells, Anthony Giddens, Robert Castel ou Pierre Bourdieu, à forger le concept de liquidité, qu’il devient un penseur de renommée internationale.
La notion de « société liquide » est aujourd’hui tombée dans le langage courant, en tout cas le langage médiatique, sans doute parce qu’elle est vraiment pertinente et permet d’indiquer en un seul mot les caractéristiques des sociétés contemporaines. Zygmunt Bauman l’emploie dans un sens précis. Une société est dite moderne-liquide si les situations dans lesquelles les hommes se trouvent et agissent se modifient avant même que leurs façons d’agir ne réussissent à se consolider en procédures et habitudes. Elle est apparue lorsque, à l’ère solide des producteurs, s’est substituée l’ère liquide des consommateurs, qui a fluidifié la #vie elle-même, une vie frénétique, incertaine, précaire, rendant l’individu incapable de tirer un enseignement durable de ses propres expériences parce que le cadre et les conditions dans lesquelles elles se sont déroulées changent sans cesse.
Nos sociétés sont comme les nids de guêpes du Panama : non plus des « sociétés noix de coco », entourées de coque épaisse, qui correspondaient à la phase solide de la modernité, à la construction de la nation, à « l’enracinement et à la fortification du principe de #souveraineté, exclusive et indivisible », à l’imperméabilité des frontières, mais des « sociétés avocat », prune ou kaki, à extériorité molle, qui correspondent à la #modernité liquide, « changeante et kaléidoscopique », au multiculturalisme et au brassage des populations, à la « dévaluation irrépressible » des distances spatiales, aux interpénétrations et interconnexions en réseau, constantes mais modifiables sans cesse.
(…) Il est impossible de citer tous les sujets sur lesquels Bauman a appliqué ses grilles d’analyse, des leçons à tirer du génocide nazi quant à l’interprétation de la modernité, jusqu’à la situation actuelle de l’Europe, du rôle des intellectuels à l’art, de la « vie pressée » à l’#identité. Cette dernière, du fait justement de la fluidité de la vie, de l’incessant changement de rôles, fonctions, statuts et objectifs, ne peut jamais être « finale » et est renégociée au coup par coup, dit-il. D’autant plus qu’elle ne peut se raccrocher à aucune structure stable, pas même les groupes d’appartenance, que le sociologue anglo-polonais dit avoir été remplacés par des #essaims, des ensembles « d’unités autopropulsées reliées entre elles par la seule solidarité mécanique », n’assurant que la sécurité du nombre (de la même manière qu’un social network remplace l’amitié authentique par le « nombre d’amis ») et jamais le partage de valeurs ni la coopération sociale ou politique.
Les nuées captivantes d’Alain Delorme - Kaizen magazine
▻http://www.kaizen-magazine.com/les-nuees-captivantes-dalain-delorme
Alain Delorme est un artiste français qui utilise le photomontage pour composer des visuels poétiques, et y intégrer des messages puissants.
Sa dernière série photographique, Murmurations-Ephemeral Plastic Sculptures, déploie des nués d’oiseaux (en anglais Murmurations) sur un horizon calme et accueillant. Un mouvement qui se révélera vite déconcertant : l’œil attentif saura alors décoder une avancée plus menaçante – une accumulation de milliers de sacs en plastique – symbole du vernis appliqué par nos sociétés de consommation.
Le site de l’artiste
▻http://www.alaindelorme.com/works-murmurations
La marine américaine teste des essaims de drones maritimes
▻http://fcw.com/articles/2014/10/14/navy-swarm-boats.aspx
La marine américaine réalise des avancées importantes pour des drones maritimes.
The Office of Naval Research announced Oct. 5 that it demonstrated the swarming capability over the course of two weeks in August on the James River in southeastern Virginia. Those demonstrations involved as many as 13 boats that used either autonomous or remote control, the office said in its announcement.
Underpinning the “swarm boats” is a technology called Control Architecture for Robotic Agent Command and Sensing. It is a combination of hardware and software that features a small circuit board that can turn a boat into an unmanned system. The Navy adapted parts of CARACAS from technology NASA used for the Mars rover programs.
The demonstrations were “a cost-effective way to integrate many small, cheap and autonomous capabilities that can significantly improve our warfighting advantage,” Chief of Naval Operations Adm. Jonathan Greenert said in a statement.
The Office of Naval Research said the drone boats “could revolutionize the way the service defends people, ports, waterways and commerce.”
Le communiqué de l’armée américaine et sa vidéo insistent sur les capacités à fonctionner en « essaim » de ses drones maritimes, ce qui rappelle
▻http://seenthis.net/messages/258433.
▻http://www.onr.navy.mil/Media-Center/Press-Releases/2014/autonomous-swarm-boat-unmanned-caracas.aspx
▻http://www.youtube.com/watch?v=ITTvgkO2Xw4
Le site Humanoïdes.fr précise ce fonctionnement en essaim de CARACaS :
►http://www.humanoides.fr/2014/10/06/un-essaim-de-patrouilleurs-autonomes-testes-par-la-navy
Non seulement le système contrôle la direction des bateaux, mais il coordonne également leur comportement envers les véhicules qui se trouvent autour.
DefenseOne a consacré un long article à l’expérience :
▻http://www.defenseone.com/technology/2014/10/inside-navys-secret-swarm-robot-experiment/95813
Et revient tout particulièrement sur cette évolution du matériel militaire en essaim avec des robots nombreux peu coûteux. Une étude citée, qui va dans ce sens, laisse rêveur quant au futur que nous promet l’armée dans un monde où les guerres entre armées régulières sont devenues rares :
In a recent report preview from the Center for New American Security, Paul Scharr and James Marshall described the transition to low-cost, more autonomous robotic systems as the force multiplier of the future. “Low-cost uninhabited systems offer a way to bring mass back to the fight. With no human onboard, they can take greater risk. Survivability can be balanced against cost, with swarm resiliency taking the place of platform survivability. Swarms of low-cost uninhabited systems can be used to saturate and overwhelm enemy defenses. The robotics revolution will enable new ways of bringing mass back on the battlefield.”
Les drones terrestres en essaim pointent aussi leur nez à l’occasion d’un concours de robots « démineurs » (mais dont les fonctions possibles sont beaucoup plus larges)
▻http://www.defenseone.com/technology/2014/10/could-be-future-battlefield-robotics/96593
Parmi les stars de cette compétition dotée de 50 millions de dollars de prix, la startup israélienne Roboteam. L’armée israélienne a pu tester le déploiement de ses Micro Tactical Ground Robot cet été à Gaza, elle en a acheté une centaine :
▻http://www.defensenews.com/article/20140728/DEFREG04/307280011/Israel-Debuts-Micro-Robot-Anti-Tunnel-Campaign
▻http://www.youtube.com/watch?v=Tu4a35jRRHE
Encore un swarm de robots - New Scientist
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/96157923822
Par rapport à ses congénères, celui-ci possède deux points forts : tout d’abord il est constitué d’un millier de robots (1024 pour être précis), et ensuite il peut prendre n’importer quelle forme (bidimensionnelle) souhaitée par les chercheurs. Ce travail a été réalisé par l’équipe de Michael Rubenstein à l’université d’Harvard.
A propos des essaims de drones autonomes…
Intéressé par l’article de @larotative sur le festival alternatif survolé par un drone,
▻http://seenthis.net/messages/257818
je découvre dans la bio du fournisseur du festival, DroneContrast, que son principal technicien a bossé sur un projet d’"essaim de drones autonomes".
▻http://www.dronecontrast.com/equipe.html
En cherchant un peu, je m’aperçois que le ministère de la Défense a lancé en juin 2011 – peu avant le projet de fin d’étude du jeune ingénieur, d’ailleurs – le projet SUSIE, permettant à un opérateur unique de gérer ce type très particulier d’escadrille.
▻http://www.defense.gouv.fr/actualites/economie-et-technologie/projet-susie-escadrille-de-drones-a-l-horizon
▻http://www.dailymotion.com/video/xjfmut_recherche-exploratoire-susie-supervision-de-systemes-d-intellige
On connaît le rôle et l’utilité des drones et autres engins autonomes sur les théâtres d’opération, et les enjeux qu’ils représentent pour l’avenir de la Défense. Mais si ces robots sont déjà au cœur des stratégies militaires, leur utilisation, très complexe, mobilise beaucoup de personnel. Aussi, la DGA a décidé de valider et soutenir le projet de recherche visant à explorer la façon dont un opérateur humain peut agir sur tout un groupe de systèmes autonomes
Développé par la DGA en coopération avec Deev-Interaction, issue d’un incubateur breton, le projet a reçu le prix de l’innovation de l’Otan en 2012 : ▻http://deev-interaction.com/2012/05/14/project-susie-wins-innovation-prize
Mais la start-up ne compte pas s’arrêter à ces glorieux honneurs, et avec ses partenaires universitaires, toujours parrainés par la DGA, travaille à la suite du projet SUSIE. Voilà donc DAISIE, pour Design d’Applications Innovantes pour Systèmes d’Intelligence par Essaim ▻http://www.agence-nationale-recherche.fr/projet-anr/?tx_lwmsuivibilan_pi2%5BCODE%5D=ANR-13-ASMA-0004
Le projet DAISIE travaillera notamment sur l’implémentation concrète et la démonstration de mécanismes de communication locale au sein d’essaims de microdrones permettant d’effectuer différentes types de mission
La page de l’incubateur Recherche Télécom Bretagne est instructive sur ces nouvelles évolutions de la robotique militaire :
▻http://recherche.telecom-bretagne.eu/daisie/index.php?lang=fr_FR
A propos des enjeux notamment :
– un coût limité du fait de la simplicité de chaque engin ;
– une présence constante et étendue sur zone pour des missions de recherche, détection, surveillance, etc. ;
– une grande robustesse du système face aux aléas, dérives, pertes et ajouts d’engins ;
– un caractère imprévisible du système par un observateur extérieur.
Autrement dit, exit les drones Reaper de 20 mètres de large, place à un nouveau monde de petits drones.
À l’heure actuelle un grand nombre d’opérateurs humains est nécessaire pour superviser la mission d’un seul drone (au moins un pour la plateforme et un autre pour la charge de mission), même si l’on ne tient pas compte du personnel nécessaire au lancement, à l’entretien, etc. Les futurs systèmes prévoient l’utilisation de plusieurs engins coopérant pour accomplir leur mission, et le ratio actuel entre le nombre d’opérateurs et le nombre d’engins ne sera plus viable. Il est donc nécessaire d’abandonner les modes actuels de contrôle (proches de la téléopération) pour donner plus d’autonomie à ces systèmes, et donc de partager l’autorité de décision sur certains éléments de la mission.
Rendre les drones autonomes est une problématique qui peut être abordée selon deux approches. La première, la plus classique, consiste à planifier des parcours entre les lieux à surveiller puis de laisser les drones suivre les trajectoires pré-calculées. La seconde, au contraire, repose sur une auto-organisation des drones, qui fait émerger des parcours de surveillance en fonction de leurs interactions avec l’environnement.
Pour ne rien gâcher, le projet s’intéresse également aux véhicules terrestres autonomes, objet de prédilection de l’#Otan pour les opérations de surveillance #Frontex.
Si on revient à notre petite start-up tourangelle encouragée par la radio alternative locale, il est intéressant de voir qu’elle a bien avancé dans la conception d’un drone autonome de taille limitée (tout juste inférieure à 4 kg), homologué pour le vol en agglomération. ▻http://www.dronecontrast.com/y6.html
En tout état de cause, la distinction « petit robot civil » aux applications sympas vs « gros robot militaire » n’a jamais été aussi dépassée. Heureusement qu’Internet Actu est là pour nous rappeler le « potentiel ludique » de ces innovations pour nous remonter le moral.
▻http://seenthis.net/messages/246566
Collectifs de robots : il faut faire simple ! - Physorg
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/83293397830
Depuis longtemps les chercheurs en #robotique explorent la piste des “essaims” (swarms) de robots. Il s’agit de créer un ensemble de machines très simples mais qui, en s’assemblant, sont capable de générer des comportements complexes. Mais malheureusement, c’est cette idée de “simple” qui est parfois… bien compliquée à réaliser ! Une équipe du Centre de robotique de Sheffield (Université d’ingénierie) a justement réussi à fabriquer de tels robots “simplissimes” : pas de mémoire, pas de calcul à faire, et en tout et pour tout un seul capteur, et très peu d’informations en provenance de l’environnement. Ces robot sont néanmoins en mesure de s’agréger et former un groupe. Selon Physorg, des machines aussi basiques pourraient être fortement miniaturisées, même jusqu’à l’échelle du nanomètre. Reste à savoir si ces robots (...)
Je suis à la recherche d’une belle représentation graphique de #réseau, d’#algorithme ou d’#essaim (je ne sais pas bien), si quelqu’un a des suggestions... #art #beau #cybernétique #jeu_de_la_vie
Profite de votre appel pour y poser le mien, profite de votre flux pour y rentrer en circulation : « recherche belle représentation graphique (voire #logo pour association) de #réseau ou #filet, d’une quelconque manière liée à la Méditerranée. Si quelqu’un a des suggestions... » #AlternativeMéditerranéenne
@thibnton je ne sais pas si c’est un algorithme mais c’est une représentation graphique très belle :) Je dirais même, magnifique !
►http://www.jasondavies.com/primos
Regarde du côté de l’art génératif, en particulier des gens comme Jared Tarbel
Un jour à l’Alhambra un inconnu m’expliqua comment les Maures avaient représenté le ciel étoilé du désert sur les plafonds des palais
Et j’aime bien l’idée des spores du champignon, ou d’un soleil
►http://www.internetactu.net/2007/09/28/comprendre-le-graphe-social
merci @odilon @dizanv @touti @fil :)
►http://territoiredessens.blogspot.com/2007/11/gallery-of-computation-by-jared-tarbell.html
d’autres réponses venues de twitter
►https://twitter.com/bastrach/status/263038531046354944 et les dataviz de Knowtex ex.
►http://labs.knowtex.com/rsln-web-politique/#carto
(pas convaincu, j’aime mieux la #spirale)
Y en a 777 par là (and counting) / classées par thèmes (via @citequanon)
►http://www.visualcomplexity.com/vc