• Monkeys With Smaller Testicles Scream Louder to Compensate, Study Finds
    http://nextshark.com/howler-monkey-testicles-study

    A new study finds that Howler monkeys scream louder when they have smaller testicles.

    The study published yesterday in the journal Current Biology said that howler monkeys with deep roars — used to attract females, deter love rivals and scare off predators — tend to also have smaller testicals and a shortage of sperm compared to their peers.

    Evolutionary Trade-Off between Vocal Tract and Testes Dimensions in Howler Monkeys: Current Biology
    http://www.cell.com/current-biology/abstract/S0960-9822(15)01109-4

    •Howler monkey hyoid volume varies significantly between sexes and among species
    •Hyoid volume negatively correlates with number of males per group and testes volume
    •Larger hyoids lower formant spacing, increasing the acoustic impression of body size
    •Results provide the first evidence of a trade-off between vocal investment and testes

    Summary

    Males often face a trade-off between investments in precopulatory and postcopulatory traits [ 1 ], particularly when male-male contest competition determines access to mates [ 2 ]. To date, studies of precopulatory strategies have largely focused on visual ornaments (e.g., coloration) or weapon morphology (e.g., antlers, horns, and canines). However, vocalizations can also play an important role in both male competition and female choice [ 3–5 ]. We investigated variation in vocal tract dimensions among male howler monkeys (Alouatta spp.), which produce loud roars using a highly specialized and greatly enlarged hyoid bone and larynx [ 6 ]. We examined the relative male investment in hyoids and testes among howler monkey species in relation to the level of male-male competition and analyzed the acoustic consequences of variation in hyoid morphology. Species characterized by single-male groups have large hyoids and small testes, suggesting high levels of vocally mediated competition. Larger hyoids lower formant frequencies, probably increasing the acoustic impression of male body size and playing a role analogous to investment in large body size or weaponry. Across species, as the number of males per group increases, testes volume also increases, indicating higher levels of postcopulatory sperm competition, while hyoid volume decreases. These results provide the first evidence of an evolutionary trade-off between investment in precopulatory vocal characteristics and postcopulatory sperm production.

  • En Norvège, les migrants suivent des cours sur les femmes | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2015/12/25/en-norvege-les-migrants-suivent-des-cours-sur-les-femmes
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/12/un-migrant-pakistanais-dans-un-centre-de-refugies-norvegien.jpg?w=1200

    En Norvège, mais aussi en Autriche et en Allemagne, des cours sont dispensés aux migrants masculins pour leur expliquer comment se comporter avec les femmes. Ces consignes leur sont transmises dans un manuel pour distinguer le « bien » du « mal » :

    « Beaucoup de réfugiés viennent de cultures où l’égalité homme-femme n’existe pas, et où les femmes sont la propriété des hommes » nous dit-on.

    Parce que l’égalité homme-femme existe en Europe ? Elle n’existe nulle part dans le monde. Donc pourquoi uniquement des cours en direction des hommes migrants ? N’est-ce pas aussi le cas pour les autres hommes ? Les violences patriarcales ne seraient qu’un phénomène propre aux hommes migrants ? Il suffit pourtant de lire la presse. Chaque jour dans le monde, des milliers de femmes sont victimes de violences patriarcales.

    En Norvège comme en France, les violences conjugales, les viols, le harcèlement de rue… ne sont pas le fait de migrants mais potentiellement de tous les hommes, sans distinction d’origines ou de classes sociales.

    #racisme #misogynie #sexisme #essentialisme

  • Newspaper seeks Orientalist to write about ancient and dazzling cultures capable of brutish violence
    http://www.al-bab.com/blog/2015/december/los-angeles-times-orientalist.htm#sthash.mEKrT9Jj.MkhcGeEu.dpbs

    Worldwide, jobs for Orientalists are becoming rather scarce these days but there are still opportunities in the United States.

    The Los Angeles Times is advertising for a “seasoned” reporter to cover the Middle East:

    This correspondent will anchor our coverage of the ongoing conflicts in Iraq and Syria, as well as monitoring the turbulent progress of “democracy” in Egypt, North Africa and the Gulf.

    But more than that, we are looking for an accomplished writer who is capable of plunging into these ancient and dazzling cultures, capturing their mesmerizing variety, deep intellectual history, turbulent social upheaval and – from ISIS insurgents to entrenched dictators – their capability for brutish violence.

    The successful candidate will be the one who avoids the office and wanders the back roads; who will leave the others to tally the daily mayhem and bring us stories we will not have the power to forget.

    Readers of the Los Angeles Times: You have been warned.

    #orientalisme

  • « Context-Free Coverage of Terror Helps Perpetuate Its Causes » (FAIR, 16/11/2015)

    “The outpouring of no-context, ahistorical sympathy after 9/11 helped pave the way for a violent reaction that killed in Iraq alone roughly 150 times as many people as died in Lower Manhattan that day — an opportunistic catastrophe that did more to mock than avenge those deaths. Coverage of the Paris attacks seems to be similarly skirting over political realities.”

    http://fair.org/home/context-free-coverage-of-terror-helps-perpetuate-its-causes

    Just as the question of Al-Qaeda’s motives in 2001 provoked more self-congratulation than serious inquiry (Extra! Update, 10/01), coverage of Paris in 2015 tends to skirt over political realities. Thus the New York Times (11/13/15) could report: “A stunned and confused French capital was again left to wonder: Why us? Once again?” The obvious answer was alluded to obliquely by a soccer stadium spectator: “With all the strikes in Syria, we’re not safe anymore.”

    Readers were presumed to know this referred to the French bombing campaign against ISIS in Syria, which began in September, following aerial attacks against ISIS’s positions in Iraq that started last year (CNN, 9/27/15). Just last week, France joined in intensified strikes against ISIS-controlled oil fields in Syria (New York Times, 11/12/15). By last summer, Western airstrikes against ISIS in both Iraq and Syria had reportedly killed at least 459 civilians, including more than 100 children (Guardian, 8/3/15).

    #France #Proche-Orient #Irak #Syrie #OEI #médias #US #attentats #conflit #dip

  • Bref, j’ai eu un rendez-vous chez le #gynéco | Comment peut-on être féministe ?
    http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2015/10/28/dr-servent-clinique-saint-luc-schirmeck

    – Vous avez déjà pensé à la ligature des trompes ?
    – Oui, et je ne suis pas contre. J’avais commencé les démarches, mais mes interlocuteurs médicaux n’ont pas été réceptifs, ça m’a paru être un sacré parcours de combattante, alors j’ai laissé tomber.
    – Vous savez, ici, on peut vous le faire, avec la méthode Essure, c’est sans souci.
    – Ah, ok, c’est intéressant, j’y réfléchirai.
    – Je vous assure, pensez-y. Il faut juste être sûre de ne pas le regretter. Et bien sûr, il faut que votre conjoint aille consulter un urologue, pour qu’on s’assure qu’il a été informé de la possibilité de faire une vasectomie, c’est obligatoire.
    – Pardon ? Le conjoint ? Mais non…
    – Si, si. Et ce qui est bien c’est que comme vous avez plus de 40 ans et que vous avez déjà des enfants, la stérilisation vous est autorisée.
    – Mais euh… Non, en fait…
    – Écoutez (le ton se durcit), je sais quand même mieux que vous de quoi je parle : la loi de 2003 interdit de pratiquer une stérilisation chez une femme si le conjoint n’a pas consulté un urologue pour qu’on lui propose au moins la vasectomie.
    – Euh… Je n’ai jamais entendu parler de cette loi, je suis super surprise, la stérilisation c’est la loi de 2001 non ? (et réellement, je n’en avais pas entendu parler, de cette loi de 2003, et je ne savais plus trop. Après tout, peut-être ?) Et puis, il n’est pas nécessaire d’avoir eu des enfants, ni d’avoir plus de 40 ans. Je suis mal renseignée pour la loi de 2003, ça c’est fort possible, mais…
    – J’en ai rien à foutre ! s’écrie-t-il, furieux. Je ne sais pas pourquoi vous êtes si agressive, c’est incroyable ça ! Bon, il faut que vous soyez sûre. Je vais vous raconter l’histoire d’une patiente : elle avait 40 ans passées, du diabète, elle avait claquer au cours de sa troisième grossesse, elle était obèse, bref, je lui ai ligaturé les trompes. Eh bien elle me l’a reproché ensuite, parce qu’elle s’était dégoté un petit jeune, d’ailleurs je ne sais pas comment il faisait, parce qu’elle ressemblait à tout sauf à une femme…
    – Euh… Pardon mais… C’est un peu déplacé, ce commentaire.
    – Quoi ? Mais je sais de quoi je parle tout de même !
    – Euh non, mais les remarques sur son physique, là, « je ne sais pas comment il faisait, parce qu’elle ressemblait à tout sauf à une femme ». Ca ne se dit pas, c’est insultant.
    – Mais je ne sais pas ce que vous avez, vous ! Ecoutez, j’interromps cette consultation, c’est à peine croyable un truc pareil, j’ai 40 ans d’expérience, et je connais quand même mieux les femmes que vous, on s’arrête là, mais je peux vous dire une chose, c’est qu’agressive et en opposition comme vous l’êtes, personne ne pourra s’occuper de vous ! »

    #violence_médicale #femmes

    • Désolée @touti, mais je dirais que c’est de l’#essentialisme, pour ce coup. Parce que les femmes ne sont pas éduquées par un système différent que celui qui éduque les médecins hommes et elles ne sont pas plus à l’abri des postures élitistes que les hommes. Et le fait d’être doublement victime pendant leurs études (d’une société patriarcale et d’un univers élitiste) ne les rend pas forcément plus « douces » ou « compréhensives » que les hommes. Sommées de faire leur place dans un univers marqué par la compétition et la célébration phallique (on ne reparle pas des salles de garde), elles peuvent, comme tous les collabos de l’Histoire, redoubler de vacherie pour se sentir plus compétentes ou légitimes dans leur job de spécialistes en médecine.
      Pour tout dire, ma première consult’ (13 ans) était avec une femme et elle conjuguait le mépris, la méchanceté et la violence des gestes d’une manière que j’ai rarement retrouvé par la suite.

    • Ok...la misogynie n’épargne pas les femmes (dommage le problème serait plus vite réglé !) d’autant plus dans un milieu puant de phallocratie (de celui-qui-pissera-plus-loin), cela dit venant d’un homme c’est doublement abjecte car la gynéco, elle, a subit et re-transmet cette double maltraitance, lui ne prend aucun risque à cracher sa misogynie/gynophobie (ce qui fait une différence majeure entre le dominant et la collabo). Un homme ne sera jamais une femme et vice-versa, et ne peut donc pas prétendre en savoir plus qu’elle au sens absolu !
      De mon côté, les meilleures gynécologues femmes que j’ai rencontré étaient canadiennes. Et j’ai senti une compréhension/solidarité féminine qui m’a fait du bien. Maintenant je ne peux pas faire de généralités, l’empathie ne se définit pas selon le sexe de l’individu...heureusement !

    • Hihi, vous me faites marrer quand même ! Ma remarque n’a rien d’essentialiste, et reconnaitre que les personnes de genre masculin sont élevés dans l’idée de la dominance sexuelle masculine et en abuse (sans même parfois sans rendre compte) est quand même le B.A BA pour tenter de changer la donne.
      Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de violence ni de maltraitance chez les femmes (qu’elles soient ou non gynécos d’ailleurs) j’ai dit qu’il y avait toujours « ça » de moins à gérer quand on doit écarter les cuisses pour montrer sa chatte. Entre le point de vue politiquement correct qui se devrait de dire qu’il y a des hommes gynécos très bien et des femmes gynécos sadiques, et de l’autre côté mon bien être quand je dois consulter, je ne vais plus chez un homme, point barre.

    • Ah tiens, aussi, ce beau texte sur la page de @Vilaine à propose de l’oppression que jusque là j’attribuais (à tort apparemment) à Christiane Rochefort

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux . C’est juste un fait. Purement technique.

      Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place. Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité.

      (…)

      « Définition de l’opprimé » dans la présentation de la traduction française de SCUM MANIFESTO de Valérie SOLANAS. (Paris, La nouvelle société, 1971)

      Et #oups @la_refusante j’avais lu de travers ton post, désolée.

    • Et je poursuis sur ma lancée de #femme_en_colère pour dire que l’histoire de la gynécologie et de l’obstétrique à tout de l’abus de pouvoir des hommes sur les femmes. À partir du moment où les hommes ont voulu exercer une profession de médecin savant et séparer les femmes (incultes car interdites en faculté) qui s’entraidaient jusqu’alors pour tout ce qui touchaient à la gynécologie, ils ont obligé les femmes à s’allonger nues sur une table les jambes en l’air sur des étriers pour les examiner sans se courber, tandis qu’eux restaient droits et habillés.
      Non, mais tu imagines, jusque là, on se débrouillaient très bien « accroupie dans un coin » ou debout, ou comme on le sentait.
      C’est juste incroyable de croire que l’on serait obligé d’accoucher dans une position aussi inconfortable et ce sans comprendre que c’est à cause du pouvoir masculiniste. Pour savoir qui je suis, je ne perdrais pas la mémoire de cet avilissement et de l’accaparement de la naissance par les hommes comme de la dépossession de nos corps féminins.
      Qui peut croire que déféquer allonger pourrait être faisable sans gêne, on a pourtant eu Newton mais non, faudrait penser que c’est normal d’accoucher sans aucune force pour pousser ?
      NB Je ne moralise pas sur la défécation et l’accouchement, c’est juste pour que l’on comprenne à minima cette contrainte d’effort musculaire quelque soit son sexe.

    • #Agnodice,
      Sage-femme athénienne première femme gynécologue
      –350 JC qui dut subir un procès car elle avait caché le fait d’être une femme pour devenir médecin.

      Elles arguèrent notamment du fait que les femmes préféraient se laisser mourir plutôt que de recourir à un médecin homme. Les magistrats acquittèrent Agnodice et lui permirent de continuer à exercer la médecine. L’année suivante, l’on promulga une loi qui autorisait les femmes à étudier et pratiquer la médecine.

    • #Femme_médecin #Amérindienne
      https://en.wikipedia.org/wiki/Susan_La_Flesche_Picotte

      Suzanne LaFlesche Picotte (June 17, 1865 – September 18, 1915) was an Omaha Indian doctor and reformer in the late 19th century. She is widely acknowledged as the first female Native American physician. She campaigned for public health and for the formal, legal allotment of land to members of the Omaha tribe.

      At the WMCP, LaFlesche studied chemistry, anatomy, physiology, histology, pharmaceutical science, obstetrics, and general medicine, and, like her peers, did clinical work at facilities in Philadelphia alongside students from other colleges, both male and female.[24] She graduated at the top of her class on March 14, 1889, after a rigorous three-year course of study.[25]

  • Talents masculins, dons féminins - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Talents-masculins-dons-feminins.html

    Bref, dans les classes populaires, les femmes, comme les hommes, doivent dès leur jeunesse, et pour ne pas sombrer comme tant d’autres, dans le chômage, déployer ascétisme et investissement quasi exclusif dans ce qui constituera leur destin. Et elles aussi bénéficient – à la marge – d’une élection contribuant à fixer ce destin. La différence essentielle est que ce dernier – sans doute parce qu’entièrement tourné vers l’autre – ne laisse aucune place au jeu – quelque peu narcissique – avec le talent. Il est, du coup, beaucoup moins enchanté.
    Une « ressource » féminine très contraignante

    L’ouvrage de Skeggs – même s’il ne va pas au bout de cette analyse différentielle – nous fait aussi pressentir à quoi tient cette opposition fondamentale entre garçons et filles des classes populaires : au caractère singulièrement resserré des contraintes qui s’exercent sur ces dernières, mais aussi au fait qu’elles disposent néanmoins d’une ressource (la formation précoce au dévouement) devenue monnayable sur un marché (celui de l’aide à domicile) tandis que la force physique masculine tend désormais à se dévaluer sur le marché du travail. Mais si elles ont bien cette ressource dispositionnelle-là, elles n’en ont aucune autre à faire valoir : l’auteur explique que leur féminité et leur apparence n’est guère monnayable que dans les relations interpersonnelles et sur un marché matrimonial socialement restreint. Si ces femmes s’orientent massivement vers l’aide à domicile, c’est donc que, comme en France [3], il s’agit d’un choix professionnel par défaut : « c’était soit ça, soit le chômage », « ça me disait rien du tout d’être au chômage », « Ben je suis là parce que je pouvais rien faire d’autre », « J’arrivais pas à trouver un boulot, c’est simple, et c’était là que c’était plus facile de s’inscrire sans diplômes » (p. 112-113). Nous sommes loin du choix professionnel positif et enchanté des jeunes hommes finissant par adhérer à l’illusion sportive. Les jeunes femmes vont simplement et littéralement « faire contre mauvaise fortune, bon cœur », monnayant sur le marché de l’aide leur unique ressource monnayable, si chèrement acquise au cours de leur socialisation primaire.

    #sexisme #domination #patriarcat #discrimination #essentialisme

  • Histoire ludique et détaillée du clitoris
    http://www.radiopanik.org/emissions/l-heure-de-pointe/histoire-ludique-et-detaillee-du-clitoris

    L’histoire ludique et détaillée du clitoris est une conférence gesticulée qui met en scène une histoire du clitoris à travers les âges, délivrée sous la forme d’une épopée érotique et loufoque. Elle est mise en récit sur un mode décalé, truculent, et émaillée d’images, de saynètes, de croquis d’anatomie, de poèmes et de chansons qui lui sont dévolus. Le projet s’appuie sur un dispositif imagier et sonore qui met en scène les tribulations de son héros anatomique, dont le récit est parfois entrecoupé de témoignages ou d’un jeu de questions réponses avec le public. Deux femmes s’y transforment en enquêtrices lancées sur les traces de ce mystérieux organe, elles-mêmes bouleversées par l’épopée qu’elles relatent. Durée : 58 min. Source : Radio (...)

  • Kantonstraße, Berlin-Charlottenburg
    http://www.secretcitytravel.com/berlin-march-2014/kant-strasse-best-oriental-food.shtml

    Schon in den Wilden Zwanzigern erobert China Charlottenburg. Und so entwickelt sich auch im Nachkriegsberlin die Kant(on)straße zur besten Chinaadresse der Stadt. Sie verteidigt ihren Rang bis heute, und die neuen Gaststätten im ehemaligen Osten ergänzen das Bild eher als dass sie der Charlottenburger Chinatown Konkurrenz machen.

    So sieht’s der anglophone Kommentator.

    Optimal oriental: Kantstrasse’s best Far Eastern eats
    Such is the proliferation of oriental eateries in Berlin’s Kantstrasse that local wits have apparently dubbed it Kanton strasse.

    Whatever the case, the thoroughfare is often referred to as Berlin’s own Chinatown, but don’t turn up expecting pagoda-shaped phone booths and bobbing red lanterns. Kantstrasse is generally a fairly nondescript highway, and unfortunately, the same could be said for much of its culinary offering.

    Leicht blasiert, der Mann. Kein Wunder, der Autor ist am üblichen Berlin-Problem gescheitert : Es gibt zu viele Angebote und die Stadt ist zu groß (und die Kantstraße ist zu lang ), um die wirklich guten Sachen einfach so zu finden. Der Reiseführer hilft da wenig.

    Deshalb gibt’s hier meine persönliche Hitliste.

    Platz 3
    Good Friends : Kantstrasse 30 10623 Berlin
    Telefon +49 30 3132659
    http://www.goodfriends-berlin.de
    info@goodfriends-berlin.de

    Die Restaurantkritik zum Good Friends :
    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/-good-friends--der-meister-isst-fremd,10809148,11395564.html

    Platz 2
    Aroma : Kantstrasse 35, 10625 Berlin
    Telefon 37 59 16 28

    Restaurantkritik zum Aroma von Margit Miosga:
    http://www.tip-berlin.de/essen-und-trinken/teil-4-die-besten-teigtaschen-berlins

    Platz 1 (ich liebe Nudeln !)
    Selig : Kantstraße 51 10625 Berlin
    Telefon +49 30 91493669
    https://www.facebook.com/selig1688
    Gebrueder-Wu-GmbH@hotmail.de

    Die Restaurantkritik zum Selig :
    http://eichiberlin.com/2010/04/06/selig-wer-teigtaschen-bestellt

    Und für den Fall, dass es nicht die Kantstrasse allein sein soll, gibt uns der Ami von USA Today einen kleinen Überblick:

    Berlin Chinese Food Restaurants: 10Best Restaurant Reviews
    http://www.10best.com/destinations/germany/berlin/restaurants/chinese
    Any person who has lived in Berlin for a number of years knows one rule regarding Chinese food: one has to travel not east, but west, to find the best Chinese food Berlin has on offer. Traditionally, this has been the West Berlin districts of Charlottenburg and Wilmersdorf.
    ...
    All rules, however, are made to be broken - and in a city rapidly being recast within the fires of gentrification, this old rule of thumb is one that is increasingly being rendered irrelevant. In order to truly reflect the cultural variety of Berlin, the restaurants on this 10Best list run the gamut between holes in the wall to upscale, Michelin star rated restaurants.

    Ob man dieser Hitliste trauen darf, hängt auch vom eigenen Geldbeutel ab. Tim Raue fällt bestimmt nicht in die Kategorie vom „Chinamann“, den Ihr Kutscher empfiehlt.

    10. Le Lamian, 9 .Wok To Walk, 8. Tian Fu, 7. Just Dim Sum, 6. Long March Canteen, 5. Ming Dynastie I, 4. Peking Ente, 3. Tim Raue, 2. Aroma, 1. Good Friends

    #Berlin #Restaurant #Essen #China #Kantstraße #Charlottenburg

    • Heute abgenommen: Tian Fu in der Uhlandstraße 142
      http://tianfu.de/tianfu
      Hervorragende Sichuan-Küche, nicht ganz so scharf serviert wie in Südchina selber, ausnehmend freundliche, unaufdringliche Bedienung, hervorragendes Preis-Leistungs-Verhältnis. Wer es nicht so scharf mag, findet hier ebenfalls sein Glück.

  • Comment la haine vint aux femmes - Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2015/08/19/misogynie-integree

    Les trois principales tâches auxquelles les #femmes sont censées s’adonner sont toutes unanimement décriées et déqualifiées. Elles ne permettent pas de réussir dans la vie, ni de gagner de l’argent (on constate que toutes ces tâches ne sont pas rétribuées), ni d’avoir la considération de ses pairs. Dans ce contexte-là, comment une femme pourrait-elle ne pas être misogyne ? Les hommes pensent toujours faire découvrir l’eau chaude aux féministes lorsqu’ils expliquent l’air grave que les femmes sont aussi misogynes. On apprend aux hommes et aux femmes depuis leur naissance qu’une femme vaut moins qu’un homme, que ses loisirs sont moins intéressants, ses aspirations moins passionnantes et toujours plus futiles et les femmes, avec tout cela, sont misogynes ? Mais c’est une vraie surprise ! Les loisirs dit féminins seront toujours eux aussi vus comme une extension des travaux ménagers et on regardera avec une sorte de commisération semi amusée, les brodeuses, les tricoteuses ou les crocheteuses. Le travail réservé aux femmes ne vaut rien et puis de toutes façons il n’a aucune valeur pécuniaire dans la sphère domestique et guère plus dans le monde du travail et l’on attend bien des femmes qu’elles fassent ces tâches-là tout en leur expliquant que ce sont des tâches inintéressantes ; au vu du nombre d’heures consacrées au ménage ou à l’élevage des enfants, c’est qu’il faudra bien finir par considérer que les femmes sont détestées pour qu’on leur confie sans aucune espèce de culpabilité des tâches que tout le monde s’accorde à trouver nulles.

    #essentialisme

    • #feminisme #misogynie #sexisme #partage_des_taches

      L’immense différence entre les rôles sociaux des hommes et des femmes est que ceux des hommes sont profondément valorisés et enviables. On éduque les garçons à être compétitifs, à être raisonnablement agressifs, qualités nécessaires pour être un homme et pour réussir dans la vie (et non pour réussir sa vie d’homme la nuance est importante). Une femme réussit sa vie de femme, un homme réussit sa vie.
      Les femmes sont éduquées à être douces, sensibles, maternelles et à s’occuper des autres. Ces qualités ne sont pas valorisées bien au contraire mais elles restent indissociables de ce que doit être et faire une femme.
      Pire on part du principe que le futur rôle essentiel d’une femme - être mère - ne s’apprend pas. Il serait inné, viendrait des gènes ou des hormones, de l’instinct ou des tripes mais il ne nécessiterait aucune compétence, aucun savoir-faire, aucune acquisition de compétence. Il faut être une bonne mère, une bonne éleveuse d’enfant, une bonne éducatrice mais cela ne nécessite aucun apprentissage. On l’a en soi. C’est un fonctionnement assez pervers ; cela permet de ne jamais complimenter les femmes qui élèvent des enfants et y arrivent (si tant est que ce mot veut dire quelque chose) et d’humilier celles qui ont des difficultés en remettant en cause non seulement leur faculté à élever des enfants mais leur être tout entier ; faut-il être une femme ratée pour ne pas savoir s’occuper des enfants ! Beaucoup de femmes à la naissance de leurs enfants se sentent démunies, mais elles n’ont pas le sentiment que c’est là quelque chose de tout à fait normal, comme on serait tous et toutes perdu devant une toute nouvelle tâche à accomplir. Elles se remettent en cause puis collectent des informations, se forment, apprennent par des livres, internet ou d’autres femmes. Mais elles n’ont souvent pas l’impression d’être en train d’apprendre et d’acquérir une nouvelle compétence comme on apprendrait une langue étrangère, non elles rattrapent un manque, quelque chose qui leur a fait défaut, ce fameux don qui ne leur a pas été donné ; l’instinct maternel.

  • « Spécial sexe » dans les kiosques : porno, violence. Loin d’être coincée, je suis consternée - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1406499-numero-d-ete-special-sexe-sous-couvert-de-culture-on-nous-

    On apprend que le réalisateur avait débuté son activité dans des clubs échangistes qui l’ont viré.

    Parmi les participants du jour, il y a justement un gars déçu du libertinage, qui explique ce qui ne lui convenait pas : là-bas, il fallait s’efforcer un minimum de séduire, alors qu’au moins « ici c’est juste la boucherie : n’importe qui peut venir, la meuf ne dira jamais non ».

    Ils ont tous compris le bon plan, dans la région, les types en manque préfèrent aller sur un tournage plutôt que d’aller aux putes. Un des branleurs explique que pour se faire des filles, la drague, le cinéma ou le restau, ça l’ennuie, tandis qu’ici « c’est clair : tu viens, tu gicles et basta ».

    #porno

  • Intermède plagiaire
    http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2015/08/13/intermede-plagiaire

    Sortir un livre à partir d’une mosaïque de plagiats maquillés, issus d’une petite collection d’articles sur lesdites différences lus dans la presse de vulgarisation, demande infiniment moins de temps, de travail et de compétences que détricoter l’ensemble dudit livre en appliquant la méthode que je viens de décrire. Comme les lecteurs pourront en juger par eux-mêmes avec les exemples cités ci-après, c’est ce qu’a fait Jean-François Bouvet lorsqu’il a élaboré son livre publié en 2012 chez Flammarion. Et c’est ce livre et rien d’autre – hormis son diplôme de docteur en neurobiologie – qui lui a permis d’être institué « (neuro)biologiste et expert des différences entre hommes et femmes » par les médias, et en particulier de se retrouver au cœur (du fond comme de la forme) de l’émission de France 2 sur (...)

  • L’Homme-Femme / Les Mécanismes invisibles, par D’ de Kabal

    Monologue de théâtre par le rappeur/slammeur/acteur D’ de Kabal, qu’il a joué à Avignon Off cette année.
    Apparemment il y aura d’autres spectacles.
    http://www.d2kabal.com/spectacles_15.html

    L’homme-femme / Les mécanismes invisibles est le prélude d’une série de spectacles sur les mécanismes de domination masculine. Le performeur-slameur D’ de Kabal démonte les rouages de cette violence souvent insidieuse et interroge la part de féminité qu’il porte en lui. Pour révéler au plateau cette mise à nu, il choisit d’être seul en scène. Aucun moyen alors de se réfugier derrière un quelconque artifice, d’échapper à la prise de risques de ce dialogue intime. Reste la puissance d’un talent protéiforme, du corps à la voix, de la présence physique à la poésie des mots.

    L’homme est une femme comme les autres
    http://www.iogazette.fr/regards/2015/lhomme-femme-autres

    On assiste à son questionnement tourmenté, à son besoin de comprendre l’autre, de ne pas abuser de l’autre. Jamais. Même par simple négligence.

    Les premières lignes, mises par D’ sur FB :

    Tu as remarqué comment après des attentats d’intégristes présumés musulmans, on demande à des musulmans -qu’on présume intégristes - d’afficher leur désapprobation ?
    C’est humiliant ça, non ?

    Hashtag « NOT IN MY NAME » …

    On part du principe que les ressortissants d’un groupe donné sont obligatoirement et idéologiquement affiliés à toute personne se revendiquant du même groupe. Même si certains comportements, de certains de ces ressortissants, ne sont pas conformes aux règles de fonctionnement élémentaires du dit groupe.
    C’est pernicieux quand même.
    C’est un principe qui ne s’applique qu’aux musulmans ?
    Ou bien la règle serait que, finalement, tous et chacun,sommes responsables par rebond de tout acte perpétré par des membres de notre supposé groupe ?
    Et cela fonctionne comment si on appartient à plusieurs groupes ?
    Alors …
    Alors pourquoi ?

    Pourquoi quand un homme, un notable … sodomise une prostituée, sans son consentement, personne ne demande aux autres hommes de se désolidariser ?
    Bon, le type n’a été reconnu coupable d’aucun chef d’accusation. Mais il est coupable d’autre chose.
    Un « autre chose » qui n’est pas puni par la loi, un autre intégrisme :
    L’intégrisme masculin.
    Force est de reconnaître que l’intégrisme masculin est pratiqué, autorisé et qu’il rencontre des alliés partout dans le monde. Parlons d’intégristes masculins.
    On peut demander aux musulmans de se désolidariser des intégristes musulmans, mais on ne demande pas aux hommes de se désolidariser des intégristes masculins.
    Pourquoi ?
    S’adresse-t-on aux musulmans d’une manière aussi indigne, parce qu’on s’autorise à croire que la plupart d’entre eux ne sont pas des intégristes ?
    Si nous, les hommes, ne sommes pas assignés à condamner fermement tout acte relevant de l’intégrisme masculin, est-ce parce qu’on présume que nous sommes tous des intégristes masculins ? ...

    #théâtre #D’_de_Kabal #femmes #intégrisme #domination_masculine

    • C’est quoi une part féminine en l’homme, ou une part féminie tout court ? Ca me semble toujours essentialiste de dire ca. Ou alors il s’agit d’une personne intersexe mais c’est pas l’impression que me donne cette démarche. C’est comme si je parlait de m’investir dans ma part noire ou de ma part prolétaire. Je prend ces comparaisons car le genre relève pour moi d’une construction culturelle, comme d’autres. J’ai rien contre D’ de Kabal mais si il veut parlé de sa part de douceur ou sa part de participation aux travaux ménagers, pas besoin d’invoqué la féminité pour cela.

      #essentialisme

    • le genre relève pour moi d’une construction culturelle, comme d’autres

      « construction culturelle » a, pour moi, le défaut de laisser penser qu’il s’agit d’une illusion, une simple hallucination collective, qu’il faudrait donc attaquer fondamentalement sur le seul plan des représentations. Or, il me semble que le genre, ici et maintenant, est une contrainte objective qui pèse réellement, mais de façon bien spécifique à notre forme de synthèse sociale (ce qui qui englobe mais ne se limite pas aux représentations culturelles, même prises dans un sens large)

      En ce sens, on peut effectivement évoquer la « part féminine » sans être pour autant essentialiste, simplement en inscrivant la dissociation masculin/féminin comme moment (à la fois produit et présupposé) de la forme de synthèse sociale capitaliste.

      http://www.palim-psao.fr/article-le-queer-a-fait-son-temps-entretien-avec-roswitha-scholz-11395434

  • hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : Les « Amazones de la terreur »
    http://hypathie.blogspot.fr/2015/07/les-amazones-de-la-terreur.html

    Déviantes, suiveuses, « soumises (forcément) à un ascendant masculin », ou amoureuses, « elles sont mues par la passion et non par la raison ». Sont-elles intellectuelle politisée comme Gudrun Ensslin, ou journaliste rédactrice en chef d’une revue d’extrême gauche comme fut Ulrike Meinhoff, ou militante syndicale comme était Nathalie Ménigon, écrivent-elles des articles et des proclamations pour affirmer leurs engagements ? Peu importe, rien n’y fait, elles sont #inaudibles, car #femmes.

    #violence #terrorisme #essentialisme #histoire #livre

  • Pour une approche matérialiste de la question raciale. Une réponse aux Indigènes de la République
    http://www.vacarme.org/article2778.html

    Les Indigènes de la République ont contribué à rendre visible un racisme de gauche, appuyé sur le racisme intégral consubstantiel à la société française, mais seraient-ils prisonniers de ces enjeux ? Une analyse systématique des champs de force qui s’exercent sur les plus précarisés permet de sortir de l’ornière : une critique conséquente de l’invisibilisation des questions raciales et de genre, échappant au grand jeu identitaire de l’extrême droite, ancrée dans la critique de l’économie politique. Source : Vacarme

    • Quand il s’agit de donner son ressenti sur ce qui a motivé les attentats de janvier 2015, Houria Bouteldja explique que les indigènes mâles auraient été rendu « fous » par le déni de leur virilité par les Blancs. Selon elle pourtant, « les habitants des quartiers ne souhaitent pas politiser leur sexualité ». De même, dans son intervention au colloque « Penser l’émancipation », elle nous donnait une description essentialisée des questions de virilité des garçons arabo-musulmans, congratulant au passage Soral de leur offrir un programme de restauration de leur virilité mise à mal par le colonialisme et le racisme. Pour parler des marcheurs des années 1980, elle nous montrait des corps de mâles indigènes hypersexualisés, « adonnant les premiers coups de butoir à la République blanche et immaculée » (comme si elle n’était pas représentée par des hommes). Elle notait au passage que ces garçons arabes manquaient de jugement éclairé. Puis, elle dessinait la silhouette de Dieudonné, brandissant sa quenelle, mais « mal doté intellectuellement car ne possédant pas le bon logiciel ». Enfin, pour justifier ce geste antisémite, elle mobilisait ses affects en tant que femme, en déclamant son amour pour Dieudonné : « Je l’aime parce qu’il a fait une chose importante en termes de dignité, de fierté indigène, de fierté noire : il a refusé d’être un nègre domestique. Même s’il n’a pas le bon logiciel politique dans la tête, il a une attitude de résistance. Et j’ajoute, que bien avant la nature de ses alliés, ce que voient les indigènes, c’est ça. Un homme debout. »

      D’une part, cette représentation du « garçon arabe » n’est pas...

      #racisme #gauche #P.I.R #essentialisme #identitaires #subalternesmaispasseulement

    • nous avons souhaité exercer notre droit de réponse de manière claire et argumentée. La rédaction de Vacarme a décidé de verrouiller le débat en refusant de publier ce texte.

      « Sexistes, antisémites, homophobes : bienvenue chez les Indigènes », tel aurait pu être, traduit dans l’humour de caserne des ultras du PSG, le titre de l’écrit savant du tonitruant trio de Vacarme.

      Ces allégations, sont-elles étayées de preuves ? Je prouverai qu’il n’en est rien et que ce papier vise à contenter les convaincus ou à désinformer les lecteurs distraits. Sans surprise, la première étape s’est déjà produite ; épargnons-nous donc la seconde.

      L’intersectionnalité, nom savant de l’étude de l’articulation, est un concept que l’on doit aux féministes africaines-américaines. Or il arrive de plus en plus fréquemment que cette théorie d’abord antiraciste soit aujourd’hui retournée contre les femmes indigènes qui en sont les héritières légitimes. Dans la France d’aujourd’hui, le chantage à l’intersectionnalité est devenu un instrument de police idéologique qui permet de disqualifier ceux qui ne prêtent pas allégeance à l’agenda politique dominant. Les accusations d’homophobie ou d’antisémitisme, sont les armes de ce combat-là. Force est de reconnaître, aussi désolant que soit ce constat, qu’une part significative du discours intersectionnel français est formellement semblable à l’universalisme républicain (bien que leurs contenus diffèrent). Il cherche à consacrer la supériorité morale de celles et ceux qui le prônent, en les confortant dans l’illusion d’une légitimité sans borne. Articuler à tous propos la classe, la sexualité, le genre et la race, c’est s’assurer d’avoir son mot à dire sur tout, et d’être rarement contredit. Jack of all trades, master of none, le prêcheur intersectionnel répondra « classe » ou « genre » quand on lui parlera race, et vice versa, installant son petit universalisme par accumulation de points de vue, où son avis seul sera pleinement légitime. Les Indigènes désarticulent ce devenir funeste d’une théorie émancipatrice, qui ne bénéficie alors qu’à ses propagandistes professionnels.

      Contrairement à ce qu’asserte le trio, le PIR ne « subsume » pas « toutes les questions sous celle de la race ». Écrire cela, c’est encore sous-entendre que ce serait affaire de choix. Le PIR constate que la race est fondatrice de la modernité comme de l’accumulation capitaliste, et il en tient compte.

  • Les 400 culs - L’amour rend bête et l’alcool amoureux - Libération.fr
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/06/08/lamour-rend-bete-et-lalcool-amoureux

    Pour Goetz (comme pour l’immense majorité des chercheurs venus des écoles de pensée « fonctionnalistes ») l’adage commun qui assimile l’homme à une « tête de nœud » se vérifie. Aux yeux de ces chercheurs, l’homme n’est qu’un prédateur sexuel, conçu dans un bain d’hormones, prédéterminé par son cerveau et ses glandes à choisir des proies femelles dans le seul but (fonctionnel donc), de les féconder en ayant l’assurance qu’elles élèveront et protègeront sa descendance… Et si leurs thèses alambiquées, absurdes et rétrogrades trouvent un écho si favorable auprès du grand public c’est probablement parce que le désir, dans notre culture, est toujours considéré d’un œil méfiant comme une forme de dépossession. Sous l’effet de l’excitation ou de l’éthanol, les êtres ne sortent-ils pas de la réserve à laquelle ils sont d’habitude tenus ?

    #essentialisme

  • Écoféminisme – #Écologie, #genres, #dualisme
    http://www.lespantheresroses.org/textes/ecofeminisme-troisiemevague.html

    Plumwood et Warren soutiennent qu’au niveau le plus général, le #féminisme et le mouvement écologique doivent tous deux remettre en question les dualismes et le mode de pensée dualiste sous-jacents à la logique de la #domination. Naturellement, cela ne signifie pas qu’on ne doive pas faire de distinctions ni reconnaître les différences. Mais nous devrions mettre en question ces distinctions qui sont faites en vue de renforcer les schèmes supérieur-inférieur et oppresseur-opprimé. Ce type d’#écoféminisme critique aussi bien les féministes que les environnementalistes dans le but de révéler les modèles de domination communs à l’oppression des femmes et à celle de la nature et d’explorer les modes de pensée alternatifs et non dualistes concernant la #nature humaine et non humaine. Ce type d’écoféminisme est tout à fait semblable à l’analyse plus générale que nous donne Bookchin des #hiérarchies et de la domination.

  • Monsieur Valls, c’est vous l’imposteur !
    http://calebirri.unblog.fr/2015/05/09/monsieur-valls-cest-vous-limposteur

    La définition de la gauche. Mais vous n’êtes pas de gauche ! Emmanuel Todd n’est pas de gauche ! La #gauche lutte contre le #capitalisme . Pas contre l’Europe ou l’UMP, mais contre un système injuste qui permet que certains agissent au détriment des autres. Et à force de vouloir cacher au peuple cet état de fait, au lieu d’avouer que les politiques ont permis aux riches de s’enrichir contre le plus grand nombre, vous préférez aujourd’hui établir avec vos lois les conditions d’une dictature pour le jour où, quand l’économie s’effondrera, le peuple ne soit pas en mesure de venir vous réclamer des comptes.

    #définition #essentiel

  • Philippe Val est un raciste - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Philippe-Val-est-un-raciste

    « [Les otages français, Christian Chesnot et George Malbrunot] ont été enlevés par des terroristes islamiques qui adorent égorger les Occidentaux, sauf les Français, parce que la politique arabe de la France a des racines profondes qui s’enfoncent jusqu’au régime de Vichy, dont la politique antijuive était déjà, par défaut, une politique arabe. »

    Cette phrase de Philippe Val n’a évidemment aucun sens. Qualifier la politique antijuive de Vichy de politique « arabe » n’a aucun sens puisque aucune influence arabe n’a joué un quelconque rôle dans cette entreprise criminelle. Tout s’est passé entre l’Allemagne nazie et la France de Vichy, point barre.

    Pour que cette phrase insensée signifie quelque chose, il faut admettre un postulat raciste : le postulat selon lequel les Arabes, en bloc, sont antisémites par nature. Dans cette hypothèse, même si aucun Arabe n’est ni auteur, ni incitateur ni demandeur d’une politique antijuive, ladite politique n’en est pas moins une « politique arabe » dans la mesure où elle ne peut que remplir de joie cette masse assoiffée de sang juif qu’est « le monde arabe »
    .
    En résumé : « politique arabe » ne signifie, chez Philippe Val, rien d’autre que « politique antisémite ».

    « Arabe » et « antisémite » sont donc synonymes.

    En d’autres termes : Philippe Val essentialise « les Arabes », en fait une entité homogène, pour ensuite attribuer à cette essence (« les Arabes ») un caractère infâmant (« antisémite »). Cette manière de penser, conjuguant l’essentialisation l’homogénéisation et le dénigrement, porte un nom : le racisme.

    Philippe Val a donc écrit un texte purement et simplement raciste. Et comme il assume ce texte plusieurs années après sa publication, comme il ne l’a pas renié, on peut donc affirmer, de manière plus concise, qu’il est avéré et démontré que

    Philippe Val est raciste.

    #racisme #essentialisme

  • "La langue basque est morte"
    http://www.berria.eus/paperekoa/1896/010/001/2015-03-25/la_lengua_vasca_ha_muerto.htm
    Maisha MC - rappeur
    (je partage pas son enthousiasme technophilo-moderniste, mais la lecture vaut quand même le détour)
    (traduction en bas)

    La lengua vasca ha muerto. XX. mendearen hasieran hori esan zezakeen Barakaldoko egunkari baten tituluak, orduantxe, Barakaldon jaiotako azkenengo euskaldun zaharrak hil zirelako. Ordea, mende bat igaro da eta gaurko egoera oso desberdina da. Gaur, 18.000 bat barakaldar euskaldun gara, Azpeitiko biztanleria osoa baino gehiago.

    Fenixen mitoa bete da. Irakurtzen ari zaren euskarazko hitz hauek Barakaldon idatzi ditut, barakaldarra izanik, pertsona askok egindako izugarrizko lanaren ondorioz. Hemen, inork ez zuen euskaraz egiten, zerotik hasi ziren lanean superheroi anonimo horiek. Euskaldun berri bakoitza, garaipen bat zen. Orain, Korrikan bezala, lekukoa pasatu digute. Milaka urtean bizirik iraun duen hizkuntza mantentzea eta zabaltzea egokitu zaigu.

    Gaur, ezkerraldeko ikastola eta eskola publikoetan ikasgela berean daude Ocho apellidos españoles dituen umea, 80ko hamarkadako punki baten lehenengo biloba eta Abdul Mohameden alaba. Abdul, Aljeriatik etorri zen. Hona heltzeko, kilometro ugari egin behar izan zituen kamioi baten azpian ezkutaturik. Berak esan zidan hautsa eta diesela arnasten zuenean, euskara bizirik mantentzea ez zegoela bere lehentasunen top 10-ean. Baina orain, fruta-denda bat zabaldu du eta bere alaba euskalduna da. Abdulek ere, euskara jakin gabe, lekukoa pasatu du.

    Eta nola mantenduko da bizirik euskara ? Ba, bere ingurugirora moldatzen bada. Darwinek esan zuen. Eta ingugiroa etengabe aldatzen ari da : euskara oso makala da mundu globalizatu honetan. Berritzaileak izan behar gara, etengabe mutatu behar dugu euskararen alde borrokatzen dugunok. 2015. urtean euskarak zera behar du : musika elektronikoa, rapa, bideoklipak, diseinua, kaleko artea, marketina, konfetia, Interneta... Eta nik, ez dut nahi #basqueisdead. Euskarak beste mila urte bizirik irautea, zure ahoan, zure belarrietan, zure eskuetan dago. Euskara mantendu, eta hedatu dezakezu. Zuri pasatzen dizut lekukoa, hemen eta orain.

    Jaun-andreok, ezkerraldean ere euskara bizirik dago, eta ilusio guztiarekin hedatzen ari gara. Euskara birjaio da : mezua zabaldu !

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    La lengua vasca ha muerto. C’est ce qu’aurait pu annoncer au début du XXème siècle la première page d’un journal de Barakaldo, car c’est alors que mourut le dernier locuteur natif de l’euskara de Barakaldo. Cependant, passé un siècle la situation actuelle est très différente. Aujourd’hui, environ 18.000 barakaldar sommes basques, soit plus que la population entière d’Azpeitia [une des communes au plus fort pourcentage de locuteurs de l’euskara NdT].

    Le mythe du Phénix s’est réalisé. Ces mots en euskara que vous êtes en train de lire je les ai écrits à Barakaldo, en étant moi-même barakaldar, suite à l’immense travail qu’ont effectué un grand nombre de personnes. Ici, personne ne parlait l’euskara, ces superhéros anonymes sont partis de zéro. Chaque nouveau locuteur était une victoire. Maintenant, comme à la Korrika http://fr.wikipedia.org/wiki/Korrika, ils nous ont passé le témoin. C’est à nous que revient de maintenir et de diffuser cette langue qui a vécu pendant des millénaires.

    Aujourd’hui, dans les ikastola http://fr.wikipedia.org/wiki/Ikastola et les écoles publiques de la rive gauche du Nervion, on trouve dans la même classe l’enfant qui a huit patronymes espagnols [référence au navet cinématographique « Ocho apellidos vascos »], le premer petit-fils d’un punk des années 80 et la fille d’Abdul Mohamed. Abdul vient d’Algérie. Pour arriver ici, il a du faire un paquet de kilomètres caché sous un camion. Il m’a dit lui-même que quand il respirait de la poussière et du diesel, maintenir l’euskara vivant n’était pas dans le top 10 de ses priorités. Mais maintenant, il tient un magasin de primeurs et sa fille est Basque. Abdul aussi, sans avoir appris l’euskara, a quand-même passé le témoin.

    Et comment l’euskara se maintiendra-t-il en vie ? Et bien, en s’adaptant à son environnement. Darwin l’avait dit. Et l’environnement change sans arrêt : l’euskara est très faiblard dans ce monde globalisé. Nous devons être inventifs, nous qui luttons pour l’euskara devons muter sans arrêt. En 2015 l’euskara a besoin de : musique électronique, de rap, de clips vidéo, de design, d’art de rue, de marketing, de confettis, d’internet... Et moi, je ne veux pas #basqueisdead. Que l’euskara continue à vivre encore mille ans, c’est entre vos mains, vos oreilles, votre bouche. Nous pouvons maintenir et étendre l’euskara. Je te passe le témoin, ici et maintenant.

    Mesdames et Messieurs, sur la rive gauche l’euskara est vivant, et nous le répandons avec tout l’enthousiasme. L’euskara revit : passe le message !

    Comme vous l’aurez compris à la lecture, l’identité basque est constructiviste, elle ne se définit ni selon la « souche » parentale, ni selon le « sol » de la naissance, mais uniquement selon sa langue. Euskaldun (« Basque ») signifie simplement « locuteur de l’euskara ».
    Malgré le passage modernisto-technophile, l’article fait du bien à lire face à des niaiseries essentialistes qui sentent le moisi du style de http://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-Basques-naissent-missionnaires-2015-03-27-1296098

    #langues_sans_frontières #sociolingustique #empowerment #immigration #constructivisme #essentialisme

  • « Il faut plus de femmes dans le numérique, elle pensent les services et les besoins différemment »

    http://www.gouvernement.fr/il-faut-plus-de-femmes-dans-le-numerique-elle-pensent-les-services-et-l

    Tous les clichés essentialistes (elles ne connaissent rien à la technique mais elles apportent leur sensibilité) et, comme d’habitude, les femmes travaillant dans l’IT sont forcément commerciales ou marketeuses, jamais techniciennes.