Menaces sur la liberté académique et la liberté d’expression dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR)
▻https://academia.hypotheses.org/55835
Communiqué du SNTRS Paris-Nord Chère collègue, cher collègue, Le SNTRS-CGT s’alarme du climat de restriction de la liberté scientifique et de la liberté d’expression qui s’est installé dans le paysage de l’ESR depuis la reprise d’un conflit de haute intensité … Continuer la lecture →
##ResistESR #Actualités_/_News #Démocratie_universitaire #État_de_droit #Gouvernance_de_l'ESR #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #CNRS #EHESS #libertés_académiques #libertés_d'expression #Université_de_Savoie_Mont_Blanc_USMB_
]]>L’État peut-il transformer les individus ?
▻https://laviedesidees.fr/L-Etat-peut-il-transformer-les-individus
L’État peut-il changer le #comportement des individus ? Il s’y efforce, mais les changements les plus remarquables sont le plus souvent des effets non intentionnels.
#Société #État #individu #manipulation
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240326_spire.pdf
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240327_spire.docx
Guerre Israël-Hamas : l’ONU adopte une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat
▻https://www.la-croix.com/international/guerre-israel-hamas-l-onu-adopte-la-resolution-appelant-a-un-cessez-le-feu
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi 25 mars sa première résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » depuis le début de la guerre à Gaza, avec 14 voix pour et l’abstention des États-Unis. Washington, qui a pris ses distances avec Israël, avait vu son propre texte repoussé par un double veto de la Russie et de la Chine.
La Croix (avec AFP), le 25/03/2024 à 15:44
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi 25 mars un texte exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza. La résolution a été adoptée par 14 voix pour et une abstention, celle des États-Unis.
De précédents projets de résolution au cessez-le-feu avaient été plusieurs fois bloqués jusqu’à la semaine dernière, notamment par les États-Unis. Alors qu’Israël, leur allié, persiste à vouloir mener une offensive sur Rafah, dans le sud de Gaza, où sont réfugiés près de 1,5 million de Palestiniens, Washington avait fini par soumettre au vote, vendredi, un projet de résolution soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu » à Gaza en lien avec les négociations pour la libération des otages.
Mais le texte américain n’appelait pas explicitement à un cessez-le-feu immédiat, utilisant une formulation estimée ambiguë par les pays arabes, la Chine et la Russie. Ces deux dernières, membres permanents du Conseil de sécurité, avaient alors utilisé leur droit de veto pour barrer la route à la résolution américaine.
Cette fois, le projet de résolution voté était issu du travail de huit des dix membres non permanents du Conseil, qui avaient négocié tout le week-end avec les États-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec, selon des sources diplomatiques.
Libération inconditionnelle des otages
La dernière version de la résolution « exigeait un cessez-le-feu immédiat pour le mois du Ramadan », qui a déjà commencé il y a deux semaines, devant « mener à un cessez-le-feu durable et permanent », et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
Contrairement au texte américain rejeté vendredi, il ne lie pas ces demandes aux efforts diplomatiques du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, même s’il « reconnaît » l’existence de ces pourparlers visant à une trêve accompagnée d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens.
La nouvelle résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.
Le Conseil, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’a pu adopter depuis le 7 octobre sur cette question que deux résolutions (sur huit soumises au vote), essentiellement humanitaires. Sans grand résultat : après cinq mois et demi de guerre, l’entrée de l’aide à Gaza, assiégée, reste largement insuffisante et la famine plane.
Le nouveau projet de texte condamne d’autre part « tous les actes terroristes », mais sans mentionner les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont entraîné la mort de plus de 1 100 personnes en Israël, pour la plupart des civils.
]]>Prem Thakker sur X :
▻https://twitter.com/prem_thakker/status/1771561840541159830
The bill Congress just passed:
–Cuts funding to UNRWA
–Sends Israel another $3.8 billion
–Limits aid to the Palestinian Authority if “the Palestinians” initiate or support an International Criminal Court investigation against Israel “for alleged crimes against Palestinians”
]]>Unicef official tells of ‘utter annihilation’ after travelling length of Gaza | Israel-Gaza war | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/world/2024/mar/22/unicef-official-utter-annihilation-gaza
An aid official who travelled the length of Gaza this week has described scenes of “utter annihilation”, with “nothing left” of what were once thriving and crowded cities in the territory.
“The depth of the horror surpasses our ability to describe it,” said James Elder, a spokesperson with the United Nations Children’s Fund (Unicef).
“As soon as you drive through the north, you get that universal gesture of hunger of people putting their hands to their mouths. A lot of children, women with very gaunt faces. In [the city of] Khan Younis, there is utter annihilation.
“I’ve not seen that level of devastation in 20 years with the UN. People’s coping capacity in the north has been smashed and in the south it is hanging by a thread,” Elder said in an interview on Friday.
Elder said that he saw a dozen “skeletal” children at Kamal Adwan hospital in Beit Lahia in the north of Gaza.
]]>Guerre à Gaza : quels sont les pays qui continuent de vendre des armes à Israël ?
▻https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240321-guerre-%C3%A0-gaza-quels-sont-les-pays-qui-continuent-de-vendre-des-arm
Le mardi 19 mars, le Canada a annoncé l’arrêt des exportations d’armes vers Israël et rejoint donc les rangs de ceux qui ont dit « non ». D’autres, dont la France, continuent cependant d’honorer leurs contrats, voire d’en signer de nouveau.
Avant le Canada, les Pays-Bas, le Japon, l’Espagne et la Belgique avaient également annoncé l’arrêt d’exportation d’armement vers Israël après le lancement de l’offensive israélienne sur Gaza. « Il faut cependant prendre ces annonces avec précautions, conseille Zain Hussain de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). Dans chaque pays, il y a des questions sur le respect total ou non de ces déclarations. » Ce sont quoi qu’il arrive des prises de positions symboliques.
Depuis l’ordonnance de la Cour internationale de Justice (CIJ) en janvier dernier, il en va également du respect du droit international. En effet, la CIJ a estimé qu’il existait un risque de « génocide » à Gaza. La Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide stipule que les États signataires sont légalement tenus de prévenir le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Le traité international sur le commerce des armes interdit à un pays d’exporter des armes vers tout État qu’il soupçonne de pouvoir les utiliser pour un génocide. Pourtant, plusieurs États signataires continus leur commerce, la #France notamment. « Paris ne vend pas des armes majeures, leurs ventes n’apparaissent donc pas dans nos données, explique Zain Hussain. Mais la technologie française est très utilisée dans les armes israéliennes, y compris les capteurs des missiles et ils livrent également de l’équipement militaire. » Interrogé sur la question devant le Sénat, le Premier ministre français Gabriel Attal a rappelé mardi que la France était l’un des premiers pays occidentaux à avoir appelé à un cessez-le-feu durable et qu’elle continuait à le faire. Il n’a cependant pas répondu directement à la question.
En Europe, les principaux fournisseurs d’armes à Israël sont le Royaume-Uni et l’Allemagne. Là aussi, la discrétion est de mise. Londres fourni majoritairement des composants d’armes. Selon la Campagne contre le commerce des armes (CCAT), 15% des composants des avions F-35 utilisés à Gaza viennent de Londres. Ces contrats d’armements font l’objet d’intenses polémique au niveau national, mais ils n’ont pour l’instant pas été suspendus.
« L’Allemagne, elle, a augmenté le transfert de véhicule blindé , constate Zain Hussain. Le pays a également des contrats à long terme pour des sous-marins. Ils livrent aussi des frégates. Il semble que de nouvelles licences aient été signées par l’Allemagne après le début de la guerre à Gaza, mais tout comme le Royaume-Uni, l’Allemagne n’est pas transparente sur cette question. »
L’enjeu principal sur l’armement d’Israël ne se trouve de toute façon pas en Europe, mais sur le continent américain. Les #États-Unis représentent 69% des ventes d’armes à Israël ces cinq dernières années selon SIPRI. « Pour l’instant, nous n’avons pas enregistré une augmentation significative, mais il est certain que ces exportations ne sont pas prêtes de s’arrêter », analyse Zain Hussain.
Ces dernières semaines, les tractations entre les deux pays ont porté sur un nouveau contrat de vente comprenant des avions de chasses – vingt-cinq F-35 et vingt-cinq F-15 – et un escadron de douze hélicoptères Apache. « Les avions sont primordiaux dans l’offensive sur Gaza puisque la majorité des opérations menée par Israël sont aériennes », rappelle Zain Hussain.
Au-delà des contrats déjà en cours entre les deux pays, une centaine de ventes d’arme sont passées sous les radars depuis le 7 octobre. Chacune d’entre elle ne dépassait pas le montant nécessaire pour justifier d’être examiné et validé par le Congrès. Des milliers de munitions guidées, de bombes et d’armes légères ont ainsi été vendues sans discussion publique avant d’être finalement révélée par le Washington Post. « Les Autorités américaines suivent des pratiques différentes, selon le pays à qui elles vendent leurs armes, pointe Brian Finucane de l’Institut International Crisis Group (ICG). Dans le cas de l’Ukraine par exemple, il y avait des fiches d’information détaillant chaque arme fournie et le nombre. Il n’y a pas eu une telle transparence dans le cas Israélien. »
[…]
Les États-Unis ne sont pas signataires du Traité sur le commerce des armes, contrairement à la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Mais des lois américaines interdisent notamment l’assistance militaire à des pays qui limitent l’aide humanitaire des États-Unis. « Étant donné la situation désastreuse à Gaza et le rôle d’Israël dans l’entrave à l’entrée et à la distribution de l’aide à Gaza, la question est de savoir si cette disposition sera appliqué, pointe Brian Finucane. La Maison Blanche refuse de le faire pour l’instant, mais un certain nombre de membres du Congrès tentent de faire valoir ce texte. »
Joe Biden est actuellement lancé dans une double course contre-la-montre : celle de l’élection présidentielle américaine pour laquelle il ne peut se permettre aucune erreur, et celle déjà bien avancée, de la catastrophe humanitaire en cours à #Gaza où 31 988 personnes ont été tuées selon le Hamas depuis le début de l’offensive israélienne.
]]>Washington prolonge sa suspension du financement de l’Unrwa - L’Orient-Le Jour
▻https://www.lorientlejour.com/article/1372007/washington-prolonge-sa-suspension-du-financement-de-lunrwa.html
Les États-Unis ont décidé de maintenir l’arrêt de leur financement à l’Unrwa, la principale agence des Nations unies pour les Palestiniens, jusqu’en mars 2025, en vertu d’un accord entre les chefs de file du Congrès et la Maison Blanche
]]>Mardi 20/03/2024:
U.S. Ambassador Claims Israel Is Abiding By American, International Law | HuffPost Latest News
▻https://www.huffpost.com/entry/lew-american-israel-international-gaza-aid_n_65fa26e6e4b03f22de6128a3
A U.S. official who read Lew’s cable told HuffPost that it made “an absurd argument.”
“As Senator [Chris] Van Hollen [D-Md.] and other senators have tirelessly pointed out, the Israeli government is clearly in blatant violation of the requirements on NSM-20 and 620I,” the official said, referring respectively to Biden’s February policy and the older aid statute. The official cited ”the record-breaking rates of children killed and starved to death in Gaza.”
Brian Finucane, a former State Department lawyer, reacted to Tuesday’s revelation by deeming Lew’s assessment almost comical.
“I used to advise the State Department on law of war assurances,” Finucane wrote on X, formerly Twitter. “If Ambassador Lew buys these Israeli assurances, I have a bridge he’ll also be interested in purchasing.”
[…]
Tuesday’s developments suggest the Biden administration is strongly committed to sustaining its Israel-Gaza policy […]
]]>Kurdistan et #Moyen-Orient : évolutions et perspectives d’une solution démocratique
▻https://bascules.blog/2024/03/19/kurdistan-et-moyen-orient-evolutions-et-perspectives-dune-solution-democr
Analyse politique La guerre à Gaza a ébranlé l’équilibre politique au Moyen-Orient. ADM (Académie de la modernité démocratique) analyse les derniers développements dans la région et présente les perspectives de solutions démocratiques. Avec la guerre en cours à Gaza et en Israël depuis début octobre 2023, ce que l’on appelle le « conflit du Moyen-Orient […]
#La_Commune_Internationaliste_du_Rojava #Le_confédéralisme_démocratique_des_peuples #Etat-nation
US plans to set up #drone #bases in coastal West Africa to stem Islamist advance and counter China – The North Africa Post
▻https://northafricapost.com/74350-us-plans-to-set-up-drone-bases-in-coastal-west-africa-to-stem
(Janvier 2024)
The United States is reportedly seeking to set up military drones bases along the West African coast in an urgent effort to stop the spread of Islamist militants, counter the Chinese influence in the region, and to support the development and democracy of its African allies.
Washington is holding preliminary talks with Ghana, Ivory Coast and Benin to allow American unarmed reconnaissance drones to use airfields in these countries on the Atlantic Ocean, according to recent reports by The Wall Street Journal. Relatively stable and prosperous, the three coastal countries, along with Togo, now find themselves threatened by al-Qaeda and Islamic State militants that have plagued neighboring Mali, Burkina Faso and Niger in the Sahel region. The plan to station reconnaissance aircraft in Ghana, Ivory Coast and Benin may thus signal a shifting US strategy of retrenchment from these coup-hit and conflict-torn Sahel states.
The recent coup in #Niger has reportedly prompted the United States and #France to announce last October that they were actively exploring alternative countries to host their drone bases for counter-terrorism and surveillance missions. “There are several locations I’ll say that we’re looking at, but nothing’s firmed up. We have talked to some countries about it,” General James Hecker, commander of US Air Forces in Europe and Africa, stated. According to Military Africa, by establishing drone bases closer to the Atlantic Ocean, the US hopes to enhance its ability to monitor and respond to the activities of al Qaeda and Islamic State affiliates and also to deter and disrupt the plans of China, which is seeking to establish its first permanent naval base on the Atlantic coast, in Equatorial Guinea.
]]>L’artificialisation des #sols : qui pour lutter contre ?
▻https://metropolitiques.eu/L-artificialisation-des-sols-qui-pour-lutter-contre.html
Depuis son adoption en 2021, l’objectif de limiter puis de compenser l’artificialisation des sols en France à l’horizon 2050 est sujet à de vifs débats. Jugé inatteignable par certains tandis que d’autres y voient l’opportunité de changer radicalement notre manière d’aménager, le ZAN est encore aujourd’hui une politique controversée et incertaine. Plus de deux ans après l’adoption de la loi climat et résilience, le cadre réglementaire relatif à la mise en œuvre de l’objectif du « zéro artificialisation #Essais
/ #droit, #droit_de_l'urbanisme, #gouvernance, #collectivités_territoriales, sols, #État
]]>« L’immigration participe à la vitalité de l’économie américaine »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/15/l-immigration-participe-de-la-vitalite-de-l-economie-americaine_6222194_3232
« L’immigration participe à la vitalité de l’économie américaine »
Hillel Rapoport, Economiste
S’il y a consensus parmi les économistes pour constater le déficit de croissance de l’Europe par rapport aux Etats-Unis, les analyses divergent sur les facteurs à mettre en avant pour expliquer le creusement progressif d’un fossé économique qui s’élargit depuis maintenant trois décennies et ramène l’Europe, en termes relatifs, à sa position d’avant les « trente glorieuses ». Les facteurs conjoncturels récents – la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie – ont creusé ce fossé de façon spectaculaire et permis une prise de conscience. Mais seuls des facteurs structurels peuvent expliquer l’aspect graduel et apparemment inexorable du déclin européen.
Parmi ceux-ci, l’immigration est un facteur fondamental, étrangement absent du débat sur le « décrochage ». Pourtant, l’immigration participe à la vitalité de l’économie américaine d’un point de vue tant conjoncturel que structurel. En comparaison, l’immigration vers l’Europe, pourtant équivalente en volume, fait pâle figure. Pour l’expliquer, deux aspects paraissent déterminants : d’une part, la structure de l’immigration est beaucoup plus qualifiée aux Etats-Unis, ce qui permet d’alimenter en continu les sources de la croissance à long terme que sont l’innovation, l’entrepreneuriat et l’insertion dans l’économie globale (« L’immigration qualifiée, un visa pour la croissance », Emmanuelle Auriol et Hillel Rapoport, note du Conseil d’analyse économique n° 67, novembre 2021) ; et, d’autre part, l’immigration aux Etats-Unis réagit beaucoup plus à la conjoncture économique, à laquelle elle s’ajuste, permettant d’amortir les chocs conjoncturels.
Pour l’essentiel, l’immigration vers l’Europe a une structure pyramidale, avec une base peu qualifiée assez large. Aux Etats-Unis, un tiers des immigrés sont diplômés du supérieur (soit la même proportion que parmi les Américains). Il faut dire que, pour les plus qualifiés, l’attractivité des Etats-Unis est exceptionnelle, donc difficile, voire impossible, à concurrencer. Cela tient au fait que le capital humain se caractérise par des « rendements croissants », qui font que celui-ci tend à s’agglomérer, à se concentrer là où il est déjà abondant : plus il y a d’ingénieurs ou de chercheurs quelque part, plus leur productivité – donc leur rémunération – est forte. Les immigrés de première génération représentent ainsi plus du tiers des inventeurs ou des créateurs d’entreprises, contre 15 % de la population active aux Etats-Unis. En France ou en Allemagne, pour une même part de 15 % de la population active, ils ne fournissent que 10 % des inventeurs et entrepreneurs, soit trois fois moins.
Le « coussin » migratoire
Par ailleurs, l’immigration vers les Etats-Unis est beaucoup plus sensible à la conjoncture économique : les immigrés (notamment mexicains) sont largement retournés chez eux lors de la grande récession de 2008… et massivement revenus lors du rebond post-Covid-19 et des pénuries de main-d’œuvre qui l’ont accompagné depuis lors. L’immigration joue donc un rôle de « coussin », qui permet d’amortir les chocs en phase de récession comme de surchauffe. Elle a ainsi contribué au soft landing (« atterrissage en douceur ») et, plus généralement, à la bonne santé actuelle de l’économie américaine (« How Immigrants Are Saving the Economy », Paul Krugman, New York Times, 13 avril 2023).
Au risque de caricaturer, l’immigration vers l’Europe est aujourd’hui largement déterminée par les push factors dans les pays d’origine – conflits, guerres civiles, catastrophes naturelles, crises politiques et économiques –, qui poussent les personnes à partir et à se réfugier politiquement ou économiquement en Europe, au nom du droit humanitaire ou familial. Aux Etats-Unis, ce sont en revanche les pull factors, c’est-à-dire les « facteurs d’attractivité », qui dominent : la concentration et la forte rémunération du capital humain, la fluidité du marché du travail, la perception diffuse de l’espoir de participer au rêve américain. C’est affaire de degré plus que de nature, mais les faits sont là.
Quelles sont, dès lors, les marges de manœuvre de l’Europe ? Elles sont étroites et passent inévitablement par une reconsidération du rôle de l’immigration dans la construction de l’Europe démographique, économique et sociale. Le déficit d’attractivité de l’Europe est certes en partie le produit d’une géographie et d’une histoire que l’on ne peut modifier. Mais il provient également, pour une bonne part, d’attitudes négatives et stéréotypées et de politiques frileuses dont on peut s’affranchir. Il s’agit de s’ouvrir à l’immigration de travail de façon plus large et moins subie, de s’engager plus résolument dans la compétition internationale pour attirer les talents, de réfléchir à la place à reconnaître aux immigrés des première et seconde générations dans l’économie, la culture et la société, et de leur proposer un futur et une citoyenneté partagés.
#Covid-19#migration#migrant#france#etatsunis#economie#attractivite#immigration#croissance#emploi#sante
]]>Repenser la société
▻https://bascules.blog/2024/03/15/repenser-la-societe
*** Théoricien de l’écologie sociale, Murray Bookchin est l’un des plus célèbres écologistes des #Etats-Unis. Né en 1921 au sein d’une famille russe de New York, il fut ouvrier avant de devenir enseignant et philosophe, sans même avoir fréquenté l’école. Erudit, excellent orateur, il fut une figure de proue de l’anarchisme et du courant écologiste […]
#Ecologie_libertaire_ou_de_libération #L'écologie_sociale #Le_municipalisme_libertaire #Classes #Hiérarchie #Projet_révolutionnaire
▻https://basculesblog.files.wordpress.com/2023/09/9782923165561-475x500-1.webp
►https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=
US port plans in Gaza have ’hidden objectives’: Expert
▻https://www.aa.com.tr/en/americas/us-port-plans-in-gaza-have-hidden-objectives-expert/3160210
’A floating port off the shores of Gaza is a humanitarian facade hiding voluntary migration to Europe,’ and ’undermines enclave’s sovereignty,’ Jordanian expert tells Anadolu
#nettoyage_ethnique #états-unis # « #migration_volontaire »
#gaza
Les gars, ils font chier la terre entière en concentrant tous les identifications de tous les services de l’état autour de France Connect, au point qu’il devient presque impossible d’utiliser son CPF, à cause des AR24 (identité numérique), au moment précis où l’état cherche à récupérer 10% des droits à la formation...
Mais par contre, un service comme les chèques énergie, là non, petit login/mot de passe pépouse à l’ancienne.
Ils ont perdu le compte admin, peut etre ?
▻https://chequeenergie.gouv.fr/beneficiaire/connexion
#AR24 #CPF #chèque_energie #état #formation #aide_financière
]]>Rénover #Cleveland : démolition, #racisme et #agriculture_urbaine dans l’Amérique abandonnée
▻https://metropolitiques.eu/Renover-Cleveland-demolition-racisme-et-agriculture-urbaine-dans-l-A
Un autre #déclin urbain est-il possible ? Dans leur dernier ouvrage, Max Rousseau et Vincent Béal éclairent les ambiguïtés d’une politique qui organise la décroissance et la #ségrégation raciale de Cleveland, entre management par les algorithmes et verdissement de la ville. Nous sommes dans la #Rust_Belt, dans l’envers méconnu de la première puissance mondiale, l’Amérique qui connait la désurbanisation, marquée par la crise des subprimes, le racisme et la ségrégation. Nous sommes plus précisément à #Commentaires
/ déclin, #désinstrualisation, ségrégation, racisme, agriculture urbaine, #États-Unis, Cleveland, Rust Belt, #algorithme, #démolition, renouvellement (...)
#renouvellement_urbain
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_calenge-gerardot.pdf
European arms imports nearly double, US and French exports rise, and Russian exports fall sharply
States in Europe almost doubled their imports of major arms (+94 per cent) between 2014–18 and 2019–23. Far larger volumes of arms flowed to Asia and Oceania and the Middle East in 2019–23, where nine of the 10 largest arms importers are. The United States increased its arms exports by 17 per cent between 2014–18 and 2019–23, while Russia’s arms exports halved. Russia was for the first time the third largest arms exporter, falling just behind France. The global volume of international arms transfers fell slightly by 3.3 per cent between 2014–18 and 2019–23, according to new data on international arms transfers published today by the Stockholm International Peace Research Institute (#SIPRI).
Around 55 per cent of arms imports by European states in 2019–23 were supplied by the USA, up from 35 per cent in 2014–18. ‘More than half of arms imports by European states come from the USA,’ noted SIPRI Director Dan Smith, ‘while at the same time, Europe is responsible for about a third of global arms exports, including large volumes going outside the region, reflecting Europe’s strong military–industrial capacity. Many factors shape European NATO states’ decisions to import from the USA, including the goal of maintaining trans-Atlantic relations alongside the more technical, military and cost-related issues. If trans-Atlantic relations change in the coming years, European states’ arms procurement policies may also be modified.’
US and French arms exports climb, while Russian arms exports plummet
The USA’s arms exports grew by 17 per cent between 2014–18 and 2019–23, and its share of total global arms exports rose from 34 per cent to 42 per cent. The USA delivered major arms to 107 states in 2019–23, more than it has in any previous five-year period and far more than any other arms exporter. The USA and states in Western Europe together accounted for 72 per cent of all arms exports in 2019–23, compared with 62 per cent in 2014–18.
‘The USA has increased its global role as an arms supplier—an important aspect of its foreign policy—exporting more arms to more countries than it has ever done in the past,’ said Mathew George, Director of the SIPRI Arms Transfers Programme. ‘This comes at a time when the USA’s economic and geopolitical dominance is being challenged by emerging powers.’
France’s arms exports increased by 47 per cent between 2014–18 and 2019–23 and for the first time it was the second biggest arms exporter, just ahead of Russia. The largest share of France’s arms exports (42 per cent) went to states in Asia and Oceania, and another 34 per cent went to Middle Eastern states. The largest single recipient of French arms exports was India, which accounted for nearly 30 per cent. The increase in French arms exports was largely due to deliveries of combat aircraft to India, Qatar and Egypt.
‘France is using the opportunity of strong global demand to boost its arms industry through exports,’ said Katarina Djokic, researcher at SIPRI. ‘France has been particularly successful in selling its combat aircraft outside Europe.’
Russian arms exports fell by 53 per cent between 2014–18 and 2019–23. The decline has been rapid over the course of the past five years, and while Russia exported major arms to 31 states in 2019, it exported to only 12 in 2023. States in Asia and Oceania received 68 per cent of total Russian arms exports in 2019–23, with India accounting for 34 per cent and China for 21 per cent.
Looking at the other top 10 arms exporters after the USA, France and Russia, two saw increases in exports: Italy (+86 per cent) and South Korea (+12 per cent); while five saw decreases: China (–5.3 per cent), Germany (–14 per cent), the United Kingdom (–14 per cent), Spain (–3.3 per cent) and Israel (–25 per cent).
Steep rise in arms imports to Europe
Arms imports by European states were 94 per cent higher in 2019–23 than in 2014–18. Ukraine emerged as the largest European arms importer in 2019–23 and the fourth largest in the world, after at least 30 states supplied major arms as military aid to Ukraine from February 2022.
The 55 per cent of arms imports by European states that were supplied by the USA in 2019–23 was a substantial increase from 35 per cent in 2014–18. The next largest suppliers to the region were Germany and France, which accounted for 6.4 per cent and 4.6 per cent of imports, respectively.
‘With many high-value arms on order—including nearly 800 combat aircraft and combat helicopters—European arms imports are likely to remain at a high level,’ said Pieter Wezeman, Senior Researcher with the SIPRI Arms Transfers Programme. ‘In the past two years we have also seen much greater demand for air defence systems in Europe, spurred on by Russia’s missile campaign against Ukraine.’
Largest share of arms transfers goes to Asia, with India the world’s top arms importer
Some 37 per cent of transfers of major arms in 2019–23 went to states in Asia and Oceania, the largest share of any region but a slight decrease from 41 per cent in 2014–18. Despite an overall 12 per cent decline in arms imports for the region, imports by several states increased markedly.
For the first time in 25 years, the USA was the largest arms supplier to Asia and Oceania. The USA accounted for 34 per cent of arms imports by states in the region, compared with Russia’s 19 per cent and China’s 13 per cent.
India was the world’s top arms importer. Its arms imports increased by 4.7 per cent between 2014–18 and 2019–23. Although Russia remained India’s main arms supplier (accounting for 36 per cent of its arms imports), this was the first five-year period since 1960–64 when deliveries from Russia (or the Soviet Union prior to 1991) made up less than half of India’s arms imports. Pakistan also significantly increased its arms imports (+43 per cent). Pakistan was the fifth largest arms importer in 2019–23 and China became even more dominant as its main supplier, providing 82 per cent of its arms imports.
Arms imports by two of China’s East Asian neighbours increased, Japan’s by 155 per cent and South Korea’s by 6.5 per cent. China’s own arms imports shrank by 44 per cent, mainly as a result of substituting imported arms—most of which came from Russia—with locally produced systems.
‘There is little doubt that the sustained high levels of arms imports by Japan and other US allies and partners in Asia and Oceania are largely driven by one key factor: concern over China’s ambitions,’ said Siemon Wezeman, Senior Researcher with the SIPRI Arms Transfers Programme. ‘The USA, which shares their perception of a Chinese threat, is a growing supplier to the region.’
Middle East imports high volumes of arms, mainly from the USA and Europe
Thirty per cent of international arms transfers went to the Middle East in 2019–23. Three Middle Eastern states were among the top 10 importers in 2019–23: Saudi Arabia, Qatar and Egypt.
Saudi Arabia was the world’s second largest arms importer in 2019–23, receiving 8.4 per cent of global arms imports in the period. Saudi Arabian arms imports fell by 28 per cent in 2019–23, but this was from a record level in 2014–18. Qatar increased its arms imports almost fourfold (+396 per cent) between 2014–18 and 2019–23, making it the world’s third biggest arms importer in 2019–23.
The majority of arms imports by Middle Eastern states were supplied by the USA (52 per cent), followed by France (12 per cent), Italy (10 per cent) and Germany (7.1 per cent).
‘Despite an overall drop in arms imports to the Middle East, they remain high in some states, driven largely by regional conflicts and tensions,’ said Zain Hussain, researcher at SIPRI. ‘Major arms imported in the past 10 years have been used widely in conflicts in the region, including in Gaza, Lebanon and Yemen. Some states in the Gulf region have imported large volumes of arms to use against the Houthis in Yemen and to counter Iranian influence.’
Other notable developments:
- Imports of major arms by states in Africa fell by 52 per cent between 2014–18 and 2019–23. This was mainly due to large decreases for two North African importers: Algeria (–77 per cent) and Morocco (–46 per cent).
- Arms imports by states in sub-Saharan Africa decreased by 9.0 per cent. China, which accounted for 19 per cent of deliveries to sub-Saharan Africa, overtook Russia as the region’s main supplier of major arms.
- Egypt was the world’s seventh largest arms importer in 2019–23. Its imports included more than 20 combat aircraft and a total of 10 major warships aimed at increasing its military reach.
- Australia was the world’s eighth largest arms importer. Its arms imports decreased by 21 per cent. However, in 2023 it reached an agreement with the UK and the USA on importing at least six nuclear-powered submarines.
– The USA accounted for 69 per cent and Germany for 30 per cent of arms imports by Israel.
- Combat aircraft are the main long-range strike weapon but interest in long-range missiles is increasing. In 2019–23 six states ordered or preselected missiles with a range over 1000 kilometres, all from the USA.
– Arms imports by states in the Americas decreased by 7.2 per cent. The USA was the largest importer in the region, followed by Brazil and Canada.
▻https://www.sipri.org/media/press-release/2024/european-arms-imports-nearly-double-us-and-french-exports-rise-and-russian-ex
#industrie_de_l'armement #armes #exportations #importations #statistiques #chiffres #armement #commerce_d'armes #2023 #France #USA #Etats-Unis #Russie
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voir aussi :
France : second exportateur mondial d’armes ! Les autorités se dérobent à leurs obligations de contrôle démocratique et de transparence. Jusqu’à quand ?
►https://seenthis.net/messages/1045318
Michael Brenner : The West’s Reckoning ? – ScheerPost
▻https://scheerpost.com/2024/03/08/michael-brenner-the-wests-reckoning
Western leaders are experiencing two stunning events: defeat in Ukraine, genocide in Palestine. The first is humiliating, the other shameful. Yet, they feel no humiliation or shame. Their actions show vividly that those sentiments are alien to them – unable to penetrate the entrenched barriers of dogma, arrogance and deep-seated insecurities. The last are personal as well as political. Therein lies a puzzle. For, as a consequence, the West has set itself on a path of collective suicide. Moral suicide in Gaza; diplomatic suicide – the foundations laid in Europe, the Middle East and across Eurasia; economic suicide – the dollar-based global financial system jeopardized, Europe deindustrializing. It is not a pretty picture. Astoundingly, this self-destruction is occurring in the absence of any major trauma – external or internal. Therein lies another, related puzzle.
]]> Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus violente. Ce film invite des citoyen•ne•s à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’État.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/60604_0
#film #documentaire #film_documentaire
#violences_policières #France #gilets_jaunes #mutilations #écoeurement #violence #légitimité #Etat #maintien_de_l'ordre #pouvoir #politique #violence_d'Etat #Arc_de_Triomphe #mythologie #légalité #démocratie #police_républicaine #police_nationale #Vichy #ordres #forces_de_l'ordre #valeurs #sûreté #blessures #LBD #flashball #prévention #animalisation #foule #colère #comparutions_immédiates #justice #arrestations_préventives #gardes_à_vue #liberté_de_manifester #liberté_d'expression #état_d'urgence #humiliation #Maintes-la-Jolie #impunité #cruauté #régime_disciplinaire #violence_symbolique #quartiers_populaires #violence_institutionnelle #violence_révolutionnaire #violence_répressive #peur #manifestation #brutalité #violence_systémique #force_publique #image #visibilisation #vidéo #autoritarisme #régime_préventif #désordre #liberté #dissensus
SAINTE SOLINE, AUTOPSIE D’UN CARNAGE
Le 25 mars 2023, une #manifestation organisée par des mouvements de défense de l’environnement à #Sainte-Soline (#Deux-Sèvres) contre les #megabassines pompant l’#eau des #nappes_phréatiques pour l’#agriculture_intensive débouche sur de véritables scènes de guerre. Avec près de 240 manifestants blessés, c’est l’une des plus sanglantes répressions de civils organisée en France depuis le 17 octobre 1961 (Voir en fin d’article le documentaire de Clarisse Feletin et Maïlys Khider).
▻https://www.off-investigation.fr/sainte-solineautopsie-dun-carnage
Vidéo :
▻https://video.off-investigation.fr/w/9610c6e9-b18f-46b3-930c-ad0d839b0b17
#scène_de_guerre #vidéo #répression
#Sainte_Soline #carnage #méga-bassines #documentaire #film_documentaire #violences_policières #violence #Gérald_Darmanin #résistance #militarisation #confédération_paysanne #nasse
#off_investigation #cortège #maintien_de_l'ordre #gaz_lacrymogènes #impuissance #chaos #blessés #blessures #soins #élus #grenades #LBD #quads #chaîne_d'élus #confusion #médic #SAMU #LDH #Serge_Duteuil-Graziani #secours #enquête #zone_rouge #zone_d'exclusion #urgence_vitale #ambulances #évacuation #plainte #justice #responsabilité #terrain_de_guerre #désinformation #démonstration_de_force #récit #contre-récit #mensonge #vérité #lutte #Etat #traumatisme #bassines_non_merci #condamnations #Soulèvements_de_la_Terre #plainte
à partir de 1h 02’26 :
Hélène Assekour, manifestante :
« Moi ce que je voudrais par rapport à Sainte-Soline c’est qu’il y ait un peu de justice. Je ne crois pas du tout que ça va se faire dans les tribunaux, mais au moins de pouvoir un peu établir la vérité et que notre récit à nous puisse être entendu, qu’il puisse exister. Et qu’il puisse même, au fil des années, devenir le récit qui est celui de la vérité de ce qui s’est passé à Sainte-Soline ».
]]>#CIAO-CIAO_BOURBINE (#BON_SCHUUR_TICINO)
Un #référendum fou plonge la Suisse dans l’#état_d'urgence. En acceptant l’initiative « #No_Bilangue », il ne devrait plus y avoir qu’une seule langue nationale : le français. De nombreux Suisses alémaniques sont donc en crise. Dont Walter Egli, 56 ans, qui travaille pour la police fédérale et doit veiller à ce que le passage au monolinguisme se fasse correctement. Bien qu’il ne parle pratiquement pas le français lui-même, il est envoyé au #Tessin avec un partenaire romand pour découvrir un groupe de résistance tessinois qui lutte par tous les moyens contre la nouvelle loi.
▻https://www.youtube.com/watch?v=ak9cfKFw0tw
▻https://www.swissfilms.ch/fr/movie/bon-schuur-ticino/8E192B51D33E4ED2B6C0ABEEC82B75A7
#langues #Suisse #monolinguisme #démocratie_directe #comédie #résistance #Tessin
#film
Arundhati Roy on Gaza: N̶e̶v̶e̶r̶ Again
▻https://scroll.in/article/1064867/arundhati-roy-on-gaza-never-again
The richest, most powerful countries in the western world, those who believe themselves to be the keepers of the flame of the modern world’s commitment to democracy and human rights, are openly financing and applauding Israel’s genocide in Gaza. The Gaza strip has been turned into a concentration camp. Those who have not already been killed are being starved to death. Almost the entire population of Gaza has been displaced. Their homes, hospitals, universities, museums, infrastructure of every kind has been reduced to rubble. Their children have been murdered. Their past has been vaporised. Their future is hard to see.
#génocide #gaza #sionisme #états-unis #genocide_joe « #nos_valeurs »
]]>Les États-Unis ont discrètement approuvé des centaines de ventes d’armes à Israël depuis le 7 octobre
▻http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/247256,les-tats-unis-ont-discretement-approuve-des-centaines-de-ventes.php
Les États-Unis ont discrètement approuvé et livré plus de 100 ventes militaires étrangères distinctes à Israël depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, a rapporté mercredi le Washington Post, citant les commentaires faits par des responsables américains aux membres du Congrès lors d’un récent briefing classifié.
Les ventes comprennent des milliers de munitions à guidage de précision, de bombes de petit diamètre, de destruction de bunkers, d’armes légères et d’autres aides meurtrières, selon le rapport.
Ce chiffre à trois chiffres, qui n’a pas encore été annoncé, est la dernière indication de l’implication massive de Washington dans le conflit.
Seules deux ventes militaires étrangères approuvées à Israël ont été rendues publiques depuis le début du conflit : pour 106 millions de dollars de munitions de chars et 147,5 millions de dollars de composants nécessaires à la fabrication d’obus de 155 mm. Ces ventes ont suscité un examen public parce que l’administration Biden a contourné le Congrès pour approuver les paquets en invoquant une autorité d’urgence.
Dans le cas des 100 autres transactions, selon le Washington Post, les transferts d’armes ont été traités sans aucun débat public, car chacun d’entre eux relevait d’un montant spécifique qui exige que le pouvoir exécutif en informe individuellement le Congrès.
[…]
Le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a déclaré que l’administration Biden avait « suivi les procédures spécifiées par le Congrès lui-même pour tenir les membres bien informés et les informe régulièrement, même lorsque la notification formelle n’est pas une exigence légale ».
Il a ajouté que les responsables américains ont « engagé le Congrès » sur les transferts d’armes vers Israël « plus de 200 fois » depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et la guerre qui a suivi.
Le président Joe Biden a cherché à approuver un important programme d’aide à Israël, mais les démocrates et les républicains se sont affrontés sur la législation.
Le mois dernier, la Chambre des représentants n’a pas réussi à approuver un projet de loi républicain qui aurait fourni 17,6 milliards de dollars à Israël.
]]>benwedeman sur X :
▻https://twitter.com/bencnn/status/1764189037160550739
Les institutions noires aux États-Unis
▻https://laviedesidees.fr/Les-institutions-noires-aux-Etats-Unis
Comment les Afro-Américains ont-ils tenté de renverser les rapports de domination raciaux aux #États-Unis ? En créant à partir de l’après-guerre des institutions culturelles et éducatives spécifiques à leur communauté, toujours utiles aujourd’hui dans la lutte contre les discriminations.
#Société #discrimination #Entretiens_vidéo #éducation_populaire #CASBS
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240301_maishafr.pdf
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240301_maishafr.docx
Eighteen Hammers
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67753&lang=it
EIGHTEEN HAMMERS by Johnny Lee Moore with 12 Mississippi Convicts
Prison song recorded in...
]]>Comment la société française a appris à mépriser les « paysans » et leurs « #patois »
Les manifestations récentes par lesquelles le monde agricole français a fait entendre ses protestations et ses revendications ont, une fois de plus, fait apparaître des différences profondes, voire des fractures, entre le monde rural et le monde urbain et plus encore entre des images valorisantes de l’urbanité et dévalorisantes de la ruralité.
La France moderne a été construite depuis Paris, lieu de la puissance politique, en développant un sentiment de supériorité de la capitale sur « la province » (le singulier est significatif) et des villes (supposées modernes) sur les campagnes (supposées arriérées). Au lieu d’être fédérale, vu sa diversité, « la France est un pays dont l’unité a été construite à coups de cravache […] par l’autorité de l’État central », selon Jean Viard.
Les normes sociales valorisées ont donc été celles, urbaines, de la ville-capitale érigée en phare de l’État hypercentralisé. On le voit, par exemple, dans le fait qu’en français le mot urbain a le double sens « de la ville » et « poli, courtois » et que le mot paysan a le double sens de « rural, agricole » et « rustre, grossier ». Ce mode de relation est clairement confirmé par une analyse sociolinguistique plus large, comme on va le voir ci-après. En effet, la sociolinguistique a pour but d’étudier principalement deux choses : les effets de l’organisation d’une société sur les langues qu’on y parle et ce que la place faite aux langues révèle de l’organisation de cette société.
Paris, ses bourgeois et leur langue érigés en modèle
C’est en effet la langue de la capitale qui a été imposée notamment à partir de la Révolution française à l’ensemble des populations progressivement rattachées à la France. Elle est considérée comme la langue « normale » en France. Et c’est le français des classes supérieures parisiennes qui a été prescrit comme modèle d’expression. Ainsi le grammairien Vaugelas définissait-il ce « bon français » en 1647 :
« La façon de parler de la plus saine partie de la Cour […] Quand je dis la cour, j’y comprends les femmes comme les hommes, et plusieurs personnes de la ville où le prince réside. »
La prétendue supériorité universelle du français, par opposition à toutes les autres langues et d’autant plus aux « patois régionaux », affirmée dès 1784 par le pamphlétaire Rivarol, est régulièrement reprise dans les discours étatiques jusqu’à aujourd’hui, par exemple par le président de la République lui-même lorsqu’il inaugure une cité qui cultive les mythes sur la langue française.
Tout au long du XIXe siècle, la construction de la nation française passe par cette vision de la langue française, que l’école de la IIIe République (1870-1940) est chargée de mettre en œuvre de façon particulièrement offensive.
En 1951, le phonéticien Pierre Fouché poursuit cette vision suprémaciste de la langue de Paris et de ses classes dominantes en établissant pour l’enseignement une norme de prononciation du français sur le modèle d’une « conversation soignée chez des Parisiens cultivés ».
Les « patois pauvres et corrompus » des campagnes « provinciales »
Quant aux autres langues de France, comme on les appelle depuis 1999, elles ont, à l’inverse, été disqualifiées par le nom de « patois » au départ méprisant, par l’association au seul monde rural et à une arriération prétendue. L’origine du mot « patois » est discutée, mais il est très probable qu’il vienne du verbe « patoiller » qui veut dire soit « marcher dans la boue, barboter, patauger », soit « gesticuler, parler en faisant des signes avec les mains ». Dans les deux cas, c’est un terme péjoratif à l’origine.
Or, tout ceci est doublement faux : ces langues étaient aussi celles des villes (à Marseille par exemple le provençal était la langue générale jusque dans les années 1920) et d’intellectuels (Frédéric Mistral, licencié en droit, a reçu le prix Nobel de littérature pour son œuvre toute en provençal).
Mais les préjugés sont fondés sur un aveuglement pour ne voir que ce que l’on veut voir. Ainsi, on lit dans l’Encyclopédie (1765) :
« Patois : Langage corrompu tel qu’il se parle presque dans toutes les provinces : chacune a son patois ; ainsi nous avons le patois bourguignon, le patois normand, le patois champenois, le patois gascon, le patois provençal, etc. On ne parle la langue que dans la capitale. »
Le Dictionnaire de Furetière (1690) précisait :
« Langage corrompu et grossier tel que celui du menu peuple, des paysans, et des enfants qui ne savent pas encore bien prononcer. »
À la création de la 1ere République française, ses responsables considéraient ainsi que dans les provinces on parlait « ces jargons barbares et ces idiomes grossiers » à « éradiquer » (Rapport Barrère, publié en 1794). Pourquoi ? Parce que « nous n’avons plus de provinces et nous avons encore environ trente patois qui en rappellent les noms » dont « deux idiomes très dégénérés » et parce que « l’homme des campagnes, peu accoutumé à généraliser ses idées, manquera toujours de termes abstraits » à cause de cette « inévitable pauvreté de langage, qui resserre l’esprit » disait le Rapport Grégoire (publié en 1794). Il ajoutait « les nègres de nos colonies, dont vous avez fait des hommes, ont une espèce d’idiome pauvre », ne mesurant pas le racisme linguistique de son propos.
Le mépris des provinciaux, des ruraux et de leurs langues, alimentés par ces préjugés conjugués, a été sans borne. Il a culminé au XIXe siècle sous la forme d’un véritable racisme, dont celui contre les Bretons ou les Méridionaux, bien attesté.
À l’époque l’étude scientifique des langues n’existait pas encore. La sociolinguistique, qui se développe à partir des années 1950-1970, a montré par la suite que toutes les langues sont égales (y compris celles dites « patois ») : aucune n’est supérieure ou inférieure à une autre en raison de ses caractéristiques proprement linguistiques. Ce sont les hiérarchisations sociales qui se reflètent en hiérarchisation des langues ou de leurs variétés locales ou sociales particulières.
Hélas, comme on l’observe trop souvent et encore plus à l’époque des « fake news », les connaissances scientifiques ont du mal à remplacer les croyances répandues dans l’opinion publique. C’est d’autant plus le cas quand il s’agit de langues en France, pays où a été instaurée une véritable religion nationale de la langue française accompagnée d’une sorte d’excommunication des autres langues.
En conséquence, cette conception est encore présente de nos jours. Le Trésor de la Langue française (CNRS) la décrit ainsi :
« Patois : Parler essentiellement oral, pratiqué dans une localité ou un groupe de localités, principalement rurales. Système linguistique restreint fonctionnant en un point déterminé ou dans un espace géographique réduit, sans statut culturel et social stable […]. Langage obscur et inintelligible. Synonymes : baragouin, charabia, jargon. »
Le « plouc » et son parler aussi méprisés l’un que l’autre
Aujourd’hui encore, le stéréotype du « plouc » est fortement voire principalement constitué de caractéristiques linguistiques (“phrase, accent, prononciation, langue”), comme le montre l’étude de Corentin Roquebert, qui conclut :
« On peut relever l’association forte entre des catégories et des objets plus ou moins valorisés socialement, ce qui favorise l’expression d’un jugement social positif ou négatif sur une population : le beauf comme personnage raciste et sexiste, le hipster branché et cool qui n’aime pas le mainstream, la prononciation et l’accent du plouc. »
Les préjugés glottophobes contre des « patois » supposés employés (uniquement) par des « paysans » sont toujours là. Et même quand les « paysans » et autres « provinciaux » ont finalement adopté le français, bon gré mal gré, on continue à stigmatiser les traces de leurs “patois” dans leurs façons de parler français : mots locaux, expressions, tournures, et surtout accent…
Le pseudo raisonnement, fondé sur des préjugés, est circulaire : les « patois » ne sont pas de vraies langues puisqu’ils sont parlés par des « paysans »/les « paysans » sont des rustres puisqu’ils parlent « patois ». Les deux stéréotypes négatifs projetés simultanément sur les « paysans » et sur les « patois » (ou les « accents » qu’il en reste), associés les uns aux autres, se renforcent réciproquement et produisent un mépris de classe renforcé.
▻https://theconversation.com/comment-la-societe-francaise-a-appris-a-mepriser-les-paysans-et-leu
#mépris #France #fracture #rural #urbain #villes #campagnes #ruralité #dévalorisation #province #ville-capitale #centralisme #sociolinguistique #langue #bon_français #patois_régionaux #langues_régionales #Rivarol #mythe #nation #Etat-nation #Pierre_Fouché #préjugés #aveuglement #racisme_linguistique #préjugés #racisme #hiérarchisation #plouc #accents #mépris_de_classe
]]>« La société contre l’Etat »
▻http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#philosophia
« La société contre l’Etat ». Ce thème cher aux anarchistes sera le sujet de réflexion des Rencontres de Sophie, organisées par l’association Philosophia, du 15 au 17 mars, à partir de 14 h 30, à l’Ecole nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Nantes. Au programme (▻http://philosophia.fr/wp-content/uploads/2024/01/PROGRAMME-PDF-1.pdf), des conférences, des débats et un abécédaire. Nous avons été particulièrement alléchés par une intervention de Jean-Christophe Angault (spécialiste de Bakounine) sur « Etat, violence et légitimité », un débat avec Fabien Jobard et Agnès Naudin (une policière en délicatesse avec l’institution), un cours d’Edouard Jourdain sur « Etat et anarchisme », un autre débat sur « Une société sans Etat, ça marche ? », une conférence d’Elsa Dorlin sur « La plèbe en nous. Légitime défense et auto-défense » et un entretien avec la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, pour « Entre la société et l’Etat, les syndicats »… Entrée libre. ENSA, 6, quai François-Mitterrand, Nantes.
]]>Pendant que les Gazaouis meurent de faim ; la représentante à l’ONU du pays responsable de la #famine à #Gaza écrit :
▻https://twitter.com/USAmbUN/status/1761525137566789753
Since I came to New York, I have worked tirelessly to bring global food insecurity to the top of the UN’s agenda
#indécence #sans_vergogne #états-unis #génocidaires #post_vérité
]]>Israel/oPt: UN experts appalled by reported human rights violations against Palestinian women and girls | OHCHR
▻https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/02/israelopt-un-experts-appalled-reported-human-rights-violations-against
GENEVA (19 February 2024) – UN experts* today expressed alarm over credible allegations of egregious human rights violations to which Palestinian women and girls continue to be subjected in the Gaza Strip and the West Bank.
Palestinian women and girls have reportedly been arbitrarily executed in Gaza, often together with family members, including their children, according to information received. “We are shocked by reports of the deliberate targeting and extrajudicial killing of Palestinian women and children in places where they sought refuge, or while fleeing. Some of them were reportedly holding white pieces of cloth when they were killed by the Israeli army or affiliated forces,” the experts said.
The experts expressed serious concern about the arbitrary detention of hundreds of Palestinian women and girls, including human rights defenders, journalists and humanitarian workers, in Gaza and the West Bank since 7 October. Many have reportedly been subjected to inhuman and degrading treatment, denied menstruation pads, food and medicine, and severely beaten. On at least one occasion, Palestinian women detained in Gaza were allegedly kept in a cage in the rain and cold, without food.
“We are particularly distressed by reports that Palestinian women and girls in detention have also been subjected to multiple forms of sexual assault, such as being stripped naked and searched by male Israeli army officers. At least two female Palestinian detainees were reportedly raped while others were reportedly threatened with rape and sexual violence,” the experts said. They also noted that photos of female detainees in degrading circumstances were also reportedly taken by the Israeli army and uploaded online.
The experts expressed concern that an unknown number of Palestinian women and children, including girls, have reportedly gone missing after contact with the Israeli army in Gaza. “There are disturbing reports of at least one female infant forcibly transferred by the Israeli army into Israel, and of children being separated from their parents, whose whereabouts remain unknown,” they said.
“We remind the Government of Israel of its obligation to uphold the right to life, safety, health, and dignity of Palestinian women and girls and to ensure that no one is subjected to violence, torture, ill-treatment or degrading treatment, including sexual violence,” the experts said.
#génocidaires #sionisme #états-unis et ses #larbins
]]>La naissance d’un journal : « Le Libertaire » américain (1858-1861)
▻https://www.partage-noir.fr/la-naissance-d-un-journal-le-libertaire-americain-1858-1861
Sous une forme qui a souvent varié, Le Libertaire est un des plus vieux titres de la presse de langue française. Au cours de ces cent cinquante dernières années, chacune des nuances de la pensée socialiste révolutionnaire a été représentée en son temps par un journal dont le titre, dans sa continuité, a subi les aléas que lui imposèrent ses démêlés avec la justice, ses difficultés économiques, ou simplement les influences internes qui se disputaient sa direction. Le Libertaire, pas plus que d’autres titres, n’échappera à ces vicissitudes qui furent le lot de la presse depuis que Théophraste Renaudot lança, en 1631, la première feuille politique qu’il appela La Gazette. Ainsi, Le Peuple de Proudhon sera, au hasard des événements politiques, Le Représentant du Peuple ou La Voix du Peuple comme Le Libertaire (...)
#Maurice_Joyeux #Etats-Unis #Joseph_Déjaque #Archives_du_Monde_libertaire #Volonté_Anarchiste
▻https://fr.theanarchistlibrary.org/library/joseph-dejacques-a-bas-les-chefs-fr
Tomas Statius / X
▻https://twitter.com/TomasStatius/status/1760214082014020003
Pendant 3 ans, j’ai travaillé au sein de LHreports et avec d’autres journalistes (du Monde, du Spiegel, du Guardian) sur #Frontex. Quelques réflexions sur la candidature de son ancien directeur, Fabrice #Leggeri sur une liste #RN et ce qui en est dit. Un fil 🧶
]]>saira rao 🍉 sur X
▻https://twitter.com/sairasameerarao/status/1760051288807534702
Andrew Ogles, a sitting member of Congress, says the quiet part out loud.
“I think we should kill ‘em all.”
He states WE (America) are responsible for killing all Palestinians (genocide).
Congress + Biden + Entire Cabinet are ALL WAR CRIMINALS
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1760051247149666305/pu/vid/avc1/720x1280/wZvQg_328ICpA6t4.mp4?tag=12
]]>Massive Attack sur X :
▻https://twitter.com/MassiveAttackUK/status/1760017695637156150
Llorar por Gaza y armar a Israel: Washington y su política exterior, expuesta como nunca
▻https://www.ahilesva.info/65ce29a6dc76de0e160ac63d
Llorar por Gaza y armar a Israel: Washington y su política exterior, expuesta como nunca
El Senado estadounidense aprobó un paquete de ayuda que, entre otros, incluye más de 14.000 millones de dólares de ayuda de ‘seguridad’ (eufemismo para “armamento”) al Estado de Israel. Aunque la iniciativa legal todavía debe pasar por el Congreso, este caso revela ciertas cosas claves hasta ahora medio disimuladas sobre la política exterior estadounidense
]]>Les #États-Unis « saisissent » un avion vénézuélien
▻https://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/2024-02-15/maduro-accuse-le-president-argentin-d-avoir-vole-l-avion-venezuelien-saisi-
L’avion cargo Boeing 747 de la compagnie vénézuélienne Emtrasur avait été immobilisé en juin 2022 en Argentine après être arrivé en provenance du Mexique, avec un chargement de pièces automobiles.
]]>Les #États-Unis envisagent une nouvelle cargaison d’#armes à Israël - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=SJNcdNZ-uKc
POURQUOI LE TRAIN EST DEVENU SI CHER
Le train, c’est cher et ça n’a pas toujours été comme ça. La faute à un système importé des Etats-Unis et à la dissociation entre le rail et les voyageurs.
▻https://www.youtube.com/watch?v=i4tL2nIOBsQ
Quelques infographies intéressantes :
#prix #train #transport_public #transport_ferroviaire #optimisation #yield_management #billets_de_train #SNCF #demande_estimée #fixation_des_prix #tarification #distance #égalité_de_traitement #dépense_publique #auto-financement #Delta_airlines #USA #Etats-Unis #American_airlines #données #1980s #algorithme #estimation #statistiques #histoire #maximisation_des_profits #rentabilité #péages #redevances_ferroviaires #SNCF_voyageurs #réseau_ferré_de_France (#RFF) #SNCF_réseau #SNCF_mobilité #Union_européenne #EU #UE #traité_de_Maastricht #dette #coûts #concurrence
via @freakonometrics
L’élection du président Arevalo au Guatemala donne l’occasion à l’historien Rodrigo Veliz Estrada de donner quelques indications sur l’histoire longue de l’impérialisme (espagnol puis étasunien) dans ce pays d’Amérique central. Un passé colonial qui au travers notamment de la condition des populations autochtone pèse jusqu’à nos jours.
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/02/guatemala-l-election-d-arevalo-est-un-symbole-de-renouveau-democratique_6214
❝Guatemala : « L’élection d’Arevalo est un symbole de renouveau démocratique »
Propos recueillis par Angeline Montoya, 2 février 2024
L’arrivée, surprise, au pouvoir du progressiste Bernardo Arevalo pourrait constituer un tournant pour le Guatemala, souligne l’historien Rodrigo Veliz Estrada, qui revient, dans un entretien au « Monde », sur les années de guerre civile et de pouvoir autoritaire subies par le pays d’Amérique centrale.
Bernardo Arevalo, entré en fonctions le 14 janvier, est le premier chef de l’Etat progressiste au Guatemala depuis le coup d’Etat de 1954. Il est aussi le fils de Juan Jose Arevalo, premier président démocratiquement élu du pays (1945-1951) dans la foulée de la « révolution d’octobre » en 1944, et incarnation d’un « printemps guatémaltèque » qui dura dix ans. Rodrigo Veliz Estrada, historien guatémaltèque et chercheur à la Freie Universität de Berlin, revient sur l’histoire tourmentée de ce pays dont personne n’avait envisagé pareil tournant électoral.
Crédité de 5 % des intentions de vote à la veille du scrutin présidentiel, Bernardo Arevalo a été élu au second tour, le 20 août 2023, avec 58 % des suffrages. Que signifie cette victoire pour le pays ?
C’est un moment charnière ; il y aura un avant et un après. Le très long chapitre qui s’était ouvert avec le coup d’Etat militaire de 1954 se referme de manière hautement symbolique. C’est la première fois [en soixante-dix ans] qu’un acteur politique proposant des changements d’envergure arrive au pouvoir avec un fort soutien populaire. Je n’avais jamais observé un tel soulagement collectif dans le pays. L’élection d’Arevalo est un succès historique, même si maintenant tout reste à faire.
Quel est le contexte de la « révolution » qui avait permis, en 1944, l’arrivée au pouvoir de Juan Jose Arevalo, père de l’actuel président ?
Le Guatemala était alors une dictature en pleine décadence, aux mains d’une oligarchie agraire. L’Etat jouait un rôle central dans une économie vouée à l’exportation de la banane et du café. Il réquisitionnait la population indigène [grande majorité des trois millions de l’époque, notamment mayas], au moins une semaine par mois, dans les plantations. Et avait offert à l’entreprise bananière américaine, la United Fruit Company (UFCO), qui détenait le monopole de la production et de la commercialisation de la banane, la concession et le contrôle des ports, du chemin de fer, de la production d’électricité.
En octobre 1944 se produit un soulèvement populaire – d’abord urbain, avec les jeunes gradés, les étudiants, les artisans et les ouvriers, rejoints ensuite par les ouvriers portuaires, les paysans, les travailleurs journaliers [qui chasse Juan Federico Ponce Vaides, successeur éphémère du dictateur Jorge Ubico]. L’Etat se dote d’une nouvelle Constitution sous la houlette de Juan Jose Arevalo, investi président en mars 1945.
Comment peut-on définir les dix années du « printemps guatémaltèque » ?
Juan Jose Arevalo a pris des mesures sociales importantes : rédaction d’un code du travail, interdiction du travail forcé des indigènes – qui, pendant quatre cents ans, avaient fourni une main-d’œuvre esclave –, sécurité sociale, lutte contre la corruption… Ces réformes ont suscité une très forte opposition. Arevalo père a dû faire face à une vingtaine de tentatives de coup d’Etat soutenues par les entreprises américaines (UFCO et la compagnie aérienne Pan Am) et par les dictateurs de la région : la dynastie Somoza au Nicaragua, Rafael Trujillo en République dominicaine, Tiburcio Carias Andino au Honduras.
Son successeur, Jacobo Arbenz [1951-1954], s’est lancé dans des réformes plus radicales encore en nationalisant des terres – notamment celles de l’UFCO. Les Etats-Unis avaient d’abord soutenu Arevalo, mais, après 1948 et le début de la guerre froide, leur vision change. D’autant qu’Arbenz s’entoure de membres du parti communiste [Parti guatémaltèque du travail]. Dès lors, Washington apporte son soutien aux groupes qui avaient tenté, en vain, depuis plusieurs années, de renverser Arevalo et Arbenz. La CIA finance des campagnes instillant la peur d’une intervention militaire américaine dans la région. En [mars] 1954, la conférence panaméricaine adopte, sous pression américaine, une résolution [« résolution Foster Dulles », du nom du secrétaire d’Etat du président Eisenhower et par ailleurs actionnaire de l’UFCO] condamnant l’« infiltration communiste » au Guatemala. Le 18 juin, des mercenaires payés et armés par les Etats-Unis lancent une offensive sur la capitale guatémaltèque. Le président Arbenz pensait que l’armée le soutiendrait, mais ce ne fut pas le cas.
Quelles sont les conséquences immédiates du putsch de 1954 ?
Les organisations paysannes, les syndicats, les partis politiques qui avaient participé à la « révolution d’octobre », en 1944, sont interdits [par la junte militaire]. La gauche tente plusieurs fois, sans succès, de reprendre le pouvoir par les armes, en 1962, avec l’apparition des premières guérillas ou par les urnes. En 1963, une élection est organisée, à laquelle se présente de nouveau Juan Jose Arevalo, qui revient brièvement d’exil – son fils Bernardo est né à Montevideo [en Uruguay] en 1958. Mais un nouveau coup d’Etat empêche la tenue de l’élection.
Entre 1960 et 1996, le Guatemala est déchiré par une guerre civile qui fait 200 000 morts…
Cette guerre n’a pas eu la même intensité selon les périodes, les territoires ou les groupes ethniques impliqués. Entre 1963 et 1978, la répression est sélective : ce sont les dirigeants politiques qui sont enlevés ou assassinés. Mais, à la fin des années 1970, surgit une nouvelle guérilla, l’Armée de guérilla des pauvres, dans les zones indigènes qui la soutiennent. La répression est massive, avec des villages entiers massacrés et un racisme évident : on parle de génocide [plus de 83 % des 200 000 personnes tuées ou disparues appartenaient aux ethnies mayas, selon la Commission pour la vérité historique créée après la signature des accords de paix de 1996].
Ce dessin a été réalisé par un enfant maya originaire du Guatemala, réfugié dans le camp Pujiltic, dans l’Etat du Chiapas, au Mexique, en 1983, dans le cadre d’une mission menée par l’association Enfants Réfugiés du Monde. Sur ce dessin, figurent une arme à feu, un hélicoptère, une chèvre et une poule accompagnant la fuite de l’enfant. Il a été gardé, avec d’autres dessins de ces enfants guatémaltèques comme trace de la guerre contre les peuples mayas. Le jeu et le dessin ponctuaient les missions d’ERM destinées à apporter une aide aux enfants réfugiés et déplacés.
Ce dessin a été réalisé par un enfant maya originaire du Guatemala, réfugié dans le camp Pujiltic, dans l’Etat du Chiapas, au Mexique, en 1983, dans le cadre d’une mission menée par l’association Enfants Réfugiés du Monde. Sur ce dessin, figurent une arme à feu, un hélicoptère, une chèvre et une poule accompagnant la fuite de l’enfant. Il a été gardé, avec d’autres dessins de ces enfants guatémaltèques comme trace de la guerre contre les peuples mayas.
Militairement, la guérilla perd en 1983. Son objectif stratégique était de prendre le pouvoir par les armes : elle a échoué. Des négociations sont ouvertes entre l’Etat, alors gouverné par les démocrates-chrétiens [droite] arrivés au pouvoir après les élections de 1985, et les quelques foyers de guérilla que l’armée ne parvient pas à éradiquer. Cette initiative reçoit le soutien du groupe Contadora (Mexique, Colombie, Panama, Venezuela), ainsi que de pays tels que la Norvège ou la France [et aboutit au bout d’un long processus sur l’accord de paix ferme et durable, signé le 29 décembre 1996].
Les accords de paix ne résolvent pas tout, notamment le problème de la violence…
La Mission des Nations unies pour le Guatemala, la Minugua, avait pour mandat de vérifier la bonne application du cessez-le-feu et le respect des droits de l’homme [en 1994]. L’Etat se révélait incapable de lutter contre les groupes paramilitaires qui continuaient d’opérer dans le pays, enlevaient des gens et commettaient des assassinats. Mais la Minugua n’avait pas la capacité d’enquêter. L’ONU l’a remplacée, en 2006, par la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala, la Cicig. Quand le juriste et diplomate colombien Ivan Velasquez [aujourd’hui ministre de la défense colombien] en prend la tête en 2013, il ose s’en prendre aux grands groupes économiques corrompus, aux plus puissants [soixante structures criminelles sont démantelées entre 2007 et 2019].
La Cicig a-t-elle renforcé la démocratie ?
En promouvant des réformes du système judiciaire, notamment avec ce qu’on a appelé les « tribunaux de haut risque », chargés d’enquêter sur les affaires les plus graves, et en renforçant le ministère public, la Cicig a pu s’attaquer aux groupes de pouvoir, députés, narcotrafiquants, avocats, chefs d’entreprise… Bien sûr, cela a engendré des résistances, surtout quand elle s’est mise à enquêter sur le président Jimmy Morales [2015-2019 ; soupçonné de financement illégal pour sa campagne et duquel la Cicig demanda la levée de l’immunité]. C’était une institution populaire. L’ex-procureure générale Thelma Aldana [qui avait travaillé de concert avec Ivan Velasquez, entre 2013 et 2018] avait donc toutes les chances d’être élue à la présidentielle de 2019. Raison pour laquelle sa candidature a été empêchée. Face aux menaces, elle a dû s’exiler avant le scrutin.
Puis la Cicig a été expulsée par une large alliance de groupes de pouvoir visés par ses enquêtes. En 2020, les forces démocratiques et progressistes ne sont pas parvenues à contrecarrer leurs plans, et c’est Alejandro Giammattei qui est élu président [directeur du système pénitentiaire du Guatemala de 2005 à 2007, il a été incarcéré dix mois en 2010, accusé par la Cicig d’avoir sommairement exécuté des détenus]. Commence alors un régime d’impunité et de corruption.
Comment expliquer l’élection, quatre ans plus tard, de Bernardo Arevalo ?
La pandémie de Covid-19 a été un élément déclencheur. Il n’y avait pas de respirateurs ; les vaccins sont arrivés tard ; les dirigeants ont gardé pour eux les aides financières… L’humeur politique a changé. Dans toute l’Amérique latine, les élections postpandémie ont été gagnées par l’opposition. Pour autant, personne n’avait envisagé la victoire de Bernardo Arevalo ! Il est arrivé au second tour de l’élection presque par hasard : le régime avait tout fait pour empêcher de nombreuses autres candidatures qui avaient des chances de l’emporter : Thelma Cabrera, Roberto Arzu, Carlos Pineda… C’est seulement une semaine avant le scrutin que les jeunes ont commencé à se mettre d’accord, discrètement, sur les réseaux sociaux, pour voter pour lui.
Les communautés indigènes se sont beaucoup mobilisées pour le défendre entre son élection, le 20 août 2023, et son investiture, le 14 janvier…
Elles ont joué un rôle crucial. Les organisations communautaires mayas quiché, l’ethnie majoritaire et avec le plus de ressources, ont occupé les rues, campé devant le ministère public, avec une grande discipline politique. S’inspirant du cas de la Bolivie – l’arrivée au pouvoir du président Evo Morales [2006-2019] et le rôle des Indiens aymara –, elles pensent que le temps est venu de constituer une force politique capable de gouverner. Il est fort probable qu’il y aura un ou une candidate maya à la prochaine élection présidentielle guatémaltèque, prévue dans quatre ans.
Arevalo père a construit la démocratie. Les Guatémaltèques se sont-ils souvenus de lui au moment de voter pour son fils, désormais chargé de la reconstruire ?
Bien sûr ! Mais ce n’est pas pour cela qu’il a été élu. En 2003, le fils de Jacobo Arbenz, qui avait été démis par le coup d’Etat de 1954, s’était présenté à l’élection et était arrivé bon dernier. C’est lorsque les élites ont tenté d’empêcher Arevalo fils d’accéder au pouvoir que les gens ont fait le lien avec son père et qu’il s’est transformé en symbole de renouveau démocratique. Une éventuelle victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, en novembre, est cependant inquiétante. Les groupes d’opposition se sentiront renforcés et prêts à contre-attaquer, car Arevalo ne sera plus soutenu par Washington comme il l’a été par Joe Biden.
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]]>#Pakistan election: Politician gives up seat he says was rigged for his win - BBC News
▻https://www.bbc.com/news/world-asia-68302678
Hafiz Naeem ur Rehman of the Jamaat-e-Islami party had been named the victor of the provincial assembly seat PS-129 in the city of Karachi.
But this week he claimed the candidate backed by Imran Khan’s PTI party had secured far more votes and that their tally had been reduced.
As such he would relinquish the seat.
“If anyone wants to make us win in an illegitimate manner, we will not be accepting that,” Mr Rehman said at a press conference held by his party on Monday.
He added: “Public opinion should be respected, let the winner win, let the loser lose, no one should get anything extra.”
He said that while he had received more than 26,000 votes, the independent candidate Saif Bari, backed by the PTI, had received 31,000 votes - but these were presented as 11,000 votes.
Pakistani electoral authorities have denied the allegations. It is unclear who will take up the PS-129 seat now.
But the incident is just the latest highlighting the crisis around Pakistan’s elections held last Thursday, which have been marred by allegations of widespread vote fraud and interference, which were said to have damaged candidates affiliated with Khan.
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