• Senior US Official Appears to Endorse Collective Punishment of Gazans – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/politics/2023/11/brett-mcgurk-collective-punishment-gaza-hostages

    At a summit in Bahrain on Saturday, a US official stated that far more humanitarian aid would be allowed into Gaza if Hamas released the hostages it is holding. In doing so, Brett McGurk, the White House Coordinator for the Middle East and North Africa, effectively conceded that Israel is subjecting the people of Gaza to collective punishment.

    Collective punishment is a war crime.

    “A release of large numbers of hostages would result in a significant pause in fighting. A significant pause in fighting,” McGurk stated, “and a massive surge of humanitarian relief. Hundreds and hundreds of trucks on a sustained basis entering Gaza from Egypt.”

    “This is the pathway to a pause in the fighting. The release of hostages,” McGurk added. “The onus here is on Hamas. This is the path. Simply calling for ceasefire is not a path to peace.”

    Jeremy Konyndyk, president of Refugees International, argued that McGurk’s words violated the laws of armed conflict.

    McGurk explained the United States would keep its disagreements with Israel private. “ We will not tell another country how to grieve or how to protect itself, ” McGurk said. “But as friends and partners, we will do our best. And offer our best advice and counsel.”

    McGurk […] is now one of the most influential advisers shaping Biden’s response to the war in Gaza .

    #Leadership #criminels #états-unis

  • Israël et le dilemme de l’État-nation
    https://laviedesidees.fr/Israel-et-le-dilemme-de-l-Etat-nation

    La crise institutionnelle et politique sans précédent traversée par Israël avant même le 7 octobre nécessite de revenir à son histoire longue. Son rapport contrarié avec le modèle classique de l’État #nation et la souveraineté constitue pour Danny Trom la matrice singulière de ce projet politique.

    #International #État #guerre #Entretiens_écrits
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20191117_trom.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20191117_trom.pdf

  • #AIPAC vs. progressives: Israel’s war in Gaza has set the stage for a huge primary battle in 2024.
    https://slate.com/news-and-politics/2023/11/squad-primary-battle-israel-gaza-pacs.html

    One of the biggest, bitterest, and most expensive political battles of the 2024 election cycle has emerged: The American Israel Public Affairs Committee, one of the most powerful, best-funded influence operations in Washington, is planning to go all out to knock the famed “Squad”—the small group of highly visible and popular progressive legislators of color, most of them women—out of office.

    The most outspoken and unapologetically leftist contingent of the Democratic Party in national office, the Squad has been vocal in its criticism of Israel’s retaliatory assault on Gaza following the Oct. 7 massacre of Israelis by Hamas. Members of the group have prominently pushed a cease-fire resolution in Congress; it now has 18 signatories.

    Their positions on the issue are hardly radical: A recent Data for Progress poll found that 66 percent of Americans support a cease-fire, as do 80 percent of Democrats . But AIPAC has trained its attention on these members to make an example of them. And it has spent heavily against a few of them before.

    […]

    Close watchers now expect AIPAC to spend at least $100 million in Democratic primaries, largely trained on eliminating incumbent Squad members from their seats. It’s likely that even more money will be spent by affiliated super PACs, including the Democratic Majority for Israel PAC and the Mainstream Democrats PAC, too. (These PACs have already launched six-figure ad buys against Bowman, Lee, and Tlaib, a year away from the election—an exorbitant, hardly strategic commitment largely meant to prove that money will not be in short supply.) Meanwhile, small-dollar fundraising numbers are way down across the board , making it even more difficult for those progressives to fund a defense.

    #états-unis #démocratie

  • Frappé par la sécheresse, le fleuve Mississippi est envahi par le sel et la pollution
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/11/15/frappe-par-la-secheresse-le-fleuve-mississippi-est-envahi-par-le-sel-et-la-p

    Le débit du quatrième fleuve le plus long du monde est devenu si faible que les eaux salées du golfe du Mexique remontent son lit. Le trafic des barges est entravé et l’économie menacée.
    Comme chaque jour, Ricky Becnel franchit la digue qui sépare le Mississippi de sa pépinière de citronniers et va plonger dans l’eau son appareil électronique pour mesurer la salinité du fleuve : « Quatre cents millionièmes ! Ça monte, c’est le plus haut que j’aie jamais eu », s’inquiète-t-il devant la prise d’eau de son exploitation forte d’un million d’arbustes.

    L’eau du fleuve devient salée, un risque majeur pour cet arboriculteur qui pompe son eau dans le Mississippi. En cause, la sécheresse qui sévit dans tout le Midwest américain [31 états US...] : le débit du Mississippi – et de son affluent, le Missouri –, le quatrième plus long fleuve du monde, est devenu si faible que les eaux salées du golfe du Mexique remontent son lit. En juin, elles ont franchi l’embouchure et se trouvent désormais à 90 kilomètres en amont, pile au niveau de l’exploitation, à Belle Chasse (Louisiane). En cette fin octobre, elles ne sont plus qu’à 40 kilomètres de La Nouvelle-Orléans.

    [...] « La plupart de notre grain va sur le fleuve. Nous avons vraiment besoin du fleuve », confie-t-il. La situation est confirmée par Jason Knouft, professeur à l’université de Saint-Louis. « Soixante pour cent de la production agricole du Midwest est exportée. Mais nous connaissons depuis deux ans une sécheresse extrême qui a été entrecoupée par des inondations extrêmes cet hiver. Ce sont ces variabilités incroyables qui nous attendent avec le réchauffement climatique. »

    [...] « Il s’agit du plus grand système de navigation du monde, souligne Colin Wellenkamp, directeur de MRCTI. On a enlevé 80 % des terres humides du Mississippi depuis cent ans, et tout le monde est responsable : les villes, les Etats, les agriculteurs. La transformation de ce corridor en autoroute a eu un coût énorme. »

    https://archive.ph/PbO2i

    #climat #sécheresse #Mississipi #autoroute_fluviale #USA

  • Le « Lancet Countdown » mesure les effets alarmants du changement climatique sur la santé
    https://archive.ph/2023.11.15-065408/https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/11/15/le-lancet-countdown-mesure-les-effets-alarmants-du-changement-climatique-sur

    Le nombre de personnes de plus de 65 ans mortes à cause de la chaleur a augmenté de 85 % depuis le début des années 1990 ; si le changement climatique n’avait pas lieu, cette hausse n’aurait été que de 38 %. En 2021, par rapport à la période 1981-2010, 127 millions de personnes supplémentaires à travers la planète se sont déclarées en situation d’insécurité alimentaire, une augmentation directement corrélée à la multiplication des vagues de chaleur et des mois secs.

    Ces indicateurs sont parmi les plus alarmants recensés dans le rapport 2023 du Lancet Countdown, issu des travaux de 114 experts de 52 pays et agences de l’Organisation des Nations unies (ONU), consacré aux impacts passés et futurs du changement climatique sur la santé, qui doit être publié mercredi 15 novembre par le journal médical britannique The Lancet.

    Autre enseignement, le nombre d’heures de travail perdues à cause des températures extrêmes a augmenté de 42 % entre les années 1990 et 2022. D’après The Lancet, cela représente un manque à gagner de 863 milliards de dollars (808 milliards d’euros) pour 2022. Dans les pays présentant les plus faibles indices de développement, l’agriculture représente 82 % du temps de travail supprimé.

    « Pollution de l’air domestique »

    La surface de terres touchées par la sécheresse extrême a augmenté de 29 % depuis les années 1950, relève le rapport. « Cela menace notre sécurité hydrique, notre sécurité alimentaire et évidemment les réseaux d’assainissement, avec un impact majeur sur la santé des populations, en particulier dans des zones telles que la Corne de l’Afrique », a déclaré Marina Romanello, directrice exécutive du Lancet Countdown et chercheuse au University College London, en présentant le rapport à la presse le 9 novembre.

    Quelque 92 % des foyers dans les pays les plus pauvres, et 66 % dans les pays à revenu intermédiaire, dépendent encore de la combustion de biomasse pour satisfaire leurs besoins en énergie, « ce qui conduit à des niveaux incroyablement élevés de #pollution de l’#air_domestique », selon Mme Romanello. Dans 62 pays étudiés, la pollution de l’air intérieur a causé 140 morts pour 100 000 habitants en 2022. La combustion en plein air a conduit, elle, à 1,2 million de morts l’année dernière – en légère baisse depuis 2005 (1,4 million).

    Les pays les plus développés ne sont pas à l’abri. Aux #Etats-Unis, la saison favorable à la transmission de parasites responsables du #paludisme s’est allongée de plus d’un tiers depuis les années 1950. Aux #Pays-Bas, les bébés de moins de 1 an ont subi 40 % de jours de vague de chaleur en plus entre 2013 et 2022 par rapport aux enfants du même âge pendant les années 1990-2000. La portion de côtes japonaises favorables au développement de bactéries pouvant causer des maladies telles que le choléra a augmenté de 20 % par rapport à la période 1982-2010, et s’étend maintenant sur 400 kilomètres.

    Nombre de morts causées par la chaleur multiplié par 4,7

    The Lancet a aussi estimé les effets, dans un proche avenir, d’une hausse de la température de 2 °C d’ici à la fin du siècle. Dans ces conditions, en 2050, le nombre de morts annuelles causées par la chaleur serait multiplié par 4,7. Le nombre d’heures de travail perdues du fait des températures extrêmes doublerait. Plus d’un demi-milliard de personnes supplémentaires feraient l’expérience d’une insécurité alimentaire modérée ou sévère. La probabilité de transmission de #maladies infectieuses telles que la dengue augmenterait de 37 %.

    « On voit déjà aujourd’hui les effets du changement climatique, ils sont un symptôme précurseur des dangers futurs », selon Marina Romanello. Or « le monde ne va pas dans la bonne direction, car la consommation d’énergies fossiles est encouragée par certains acteurs », ajoute-t-elle.

    De fait, selon le rapport, l’intensité #carbone du secteur de l’énergie a augmenté de 0,9 % en 2022, après avoir baissé significativement pendant la pandémie liée au Covid-19. Les pays les plus riches tirent 11 % de leur électricité de sources renouvelables, mais ce taux n’est que de 2,3 % dans les pays les plus pauvres.

    Les chercheurs relèvent que
    les entreprises productrices d’énergies fossiles sont désormais sur une trajectoire d’exploitation qui les conduira à dépasser de 173 %, en 2040, le niveau de production compatible avec la limite de 1,5 °C de réchauffement à la fin du siècle, fixée par l’accord de Paris. Cette prévision de dépassement en 2040 était plus basse l’année dernière, à 112 %.

    Mener « une action climatique centrée sur la santé »

    Parmi les rayons d’espoir, The Lancet souligne que la mortalité due à la pollution de l’air par les énergies fossiles a baissé de 16 % depuis 2005, 80 % de cette baisse étant imputée à une moindre consommation de charbon. Les emplois dans les énergies renouvelables ont augmenté de 5,6 % en 2021, à 12,7 millions d’employés. Le secteur a aussi reçu près de 500 milliards de dollars d’investissements en 2021. Les relations entre changement climatique et #santé font l’objet de trois fois plus de publications scientifiques aujourd’hui qu’en 2012. Et 94 % des villes ont désormais engagé ou terminé un processus d’évaluation des risques climatiques.

    Marina Romanello veut ainsi croire qu’« une action climatique centrée sur la santé peut encore assurer un avenir faste à tous ». En attendant, souligne-t-elle, « chaque tonne de #CO2 que nous continuons d’émettre empire nos perspectives ».

    Le rapport du Lancet « met au jour combien la communauté de la santé identifie des ramifications nombreuses et préoccupantes avec la question climatique, notamment les coûts sanitaires exorbitants en lien avec notre dépendance aux #énergies_fossiles », analyse l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) dans un commentaire écrit adressé au Monde. L’Iddri souligne que la 28e Conférence des parties sur le climat de l’ONU (COP28), organisée à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre et dont une journée sera consacrée à la santé, sera un « moment important pour envoyer un signal vers la sortie des énergies fossiles ».

    Le président désigné de la COP28, Sultan Al-Jaber, ainsi que le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, et l’envoyée spéciale de l’OMS pour les changements climatiques et la santé, Vanessa Kerry, ont d’ailleurs signé dimanche dans Le Monde une tribune rappelant que, d’après l’OMS, une mort sur quatre à travers la planète « peut être attribuée à des causes environnementales évitables, et que les changements climatiques exacerbent ces risques ».

    « En 2030, si nous n’agissons pas, les changements climatiques conduiront bientôt à la submersion des systèmes de santé du monde entier », alertent-ils, en déplorant qu’une très petite partie des fonds multilatéraux destinés à l’action climatique soient dirigés vers le secteur sanitaire.

    #climat

  • Stop the Genocide | Center for Constitutional Rights
    https://ccrjustice.org/stop-the-genocide

    On November 13, the Center for Constitutional Rights filed a federal lawsuit, Defense for Children International—Palestine, et al. v. . Joseph Biden, et al., on behalf of Palestinian human rights organizations and Palestinians in Gaza and the U.S. Plaintiffs are suing President Biden, Secretary of State Blinken, and Defense Secretary Austin for their failure to prevent and complicity in the Israeli government’s unfolding genocide against them, their families, and the 2.2 million Palestinians in Gaza. The case against the three high-level U.S. officials argues that they are violating international law, including those codified in the 1948 Genocide Convention and the corresponding Genocide Convention Implementation Act (18 U.S.C. § 1091) passed by the U.S. Congress in 1988.

    The lawsuit situates the unfolding genocide within a history of Israeli actions against the Palestinian people - starting with the Nakba in 1948. It sets out how Defendants Biden, Blinken, and Austin have not only failed to prevent the genocide of the Palestinian people in Gaza but have helped advance the gravest of crimes by continuing to provide the Israeli government with unconditional military and diplomatic support, coordinating closely on military strategy, and undermining efforts by the international community to stop Israel’s unrelenting and unprecedented bombing campaign and total siege of Gaza.

    Plaintiffs are filing this federal complaint for declaratory and injunctive relief asking the court to declare that these U.S. officials have failed to prevent genocide and are aiding and abetting genocide, and to order an end to U.S. military and diplomatic support to Israel. The lawsuit is accompanied by a preliminary injunction (PI) motion, which seeks an emergency order to prohibit any further U.S. military and diplomatic support to the Israeli government while the case is being considered.

    #sionisme #états-unis #leadership

  • En voiture pour la #prison
    https://laviedesidees.fr/En-voiture-pour-la-prison

    Comment ce symbole de liberté qu’est l’automobile pour les Américains les mène-t-elle à un cycle d’endettement et d’emprisonnement ? À propos de : Julie Livingston et Andrew Ross, Cars and Jails. Freedom Dreams, Debt and Carcerality, New York et Londres, OR Books

    #Société #États-Unis #transports #dette #CASBS
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231113_demoli.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231113_demoli.docx

  • De la nécessité des paysages publics
    https://metropolitiques.eu/De-la-necessite-des-paysages-publics.html

    En quel sens les paysages sont-ils des espaces publics ? Un nouveau recueil d’articles de John B. Jackson, historien américain à distance des usages académiques, vient d’être traduit ; il fait apparaître la portée politique des paysages ordinaires. Il y a vingt ans paraissait en français un premier ouvrage de l’historien américain John B. Jackson (1909-1996) : À la découverte du #paysage #vernaculaire (Jackson 2003). Depuis, plusieurs publications ont permis au lectorat francophone d’apprécier sa #Commentaires

    / #espace_public, paysage, #géographie_culturelle, #États-Unis, vernaculaire, #route

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-gaudin10.pdf

  • ★ ISRAËL, PALESTINE, FINISSONS EN ! - Socialisme libertaire

    Les médias internationaux et les politiciens de divers camps politiques ont tous des positions diverses et variées au sujet de la guerre actuelle entre l’État d’Israël et la bande de Gaza (proto-État ou État, dans la pratique, ça fait peu de différence).
    Soyons clairs ! S’il s’agit de conflits entre États, alors ce n’est pas notre problème. Si les États pouvaient tous s’autodétruire, ce serait une très bonne chose. Sauf que ce n’est jamais de ça qu’il s’agit : les guerres entre États, c’est avant tout un projet avec et contre les populations. C’est aussi la guerre des capitalistes avec et contre les travailleurs. Ils se servent de nous contre nous. Notre ignorance est leur force.
    Les populations, travailleurs et travailleuses de Gaza et d’Israël sont soumis, comme ailleurs, à l’exploitation capitaliste et à la domination de ces États.
    Nous, on veut annihiler le capital et les États, et non les perpétuer avec des solutions capitalistes ou Étatistes. La solution à ces problèmes est sociale (...)

    #anarchisme #Palestine #Cisjordanie #Gaza #Israël #colonialisme #capitalisme #conflit #guerre #nationalisme #théisme #étatisme #militarisme #antimilitarisme #anticléricalisme #anticapitalisme #internationalisme #Paix

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/11/israel-palestine-finissons-en.html

  • Le ministre de la défense israélien fait ce que les Israéliens font avec une régularité d’horloge : annoncer qu’ils commettront des crimes de guerre du Liban.
    https://www.timesofisrael.com/liveblog-november-11-2023/#liveblog-entry-3150827

    “I am saying here to the citizens of Lebanon, I already see the citizens in Gaza walking with white flags along the coast and moving south,” says Gallant during a visit to an army base on the northern border.

    “Hezbollah is dragging Lebanon into a war that may happen, and it is making mistakes,” he says.

    “If it makes mistakes of this kind, the ones who will pay the price are first of all the citizens of Lebanon. What we are doing in Gaza we know how to do in Beirut,” Gallant warns.

    Selon la logique habituelle : nous ne commettons pas de crimes de guerre à Gaza parce que nous ne ciblons pas la population civile, mais nous avertissons les Libanais de bien regarder ce que nous faisons au gazaouites, parce que nous leur ferons la même chose (c’est-à-dire pas-des-crimes-de-guerre).

  • Andre Damon sur X :

    Journalist samhusseini just put a Pentagon spokesman on notice that he and other Biden administration officials face prosecution of war crimes and #genocide.

    “You bomb hospital after hospital, bakery after bakery, and you keep pretending you’re just after the military”

    https://twitter.com/Andre__Damon/status/1721744119314206966

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1721743303530463232/pu/vid/avc1/1280x720/u59vRu8iRmjjzOH9.mp4?tag=12

    #Gaza #états-unis

  • Aux Etats-Unis, la rentrée signe la fin de la discrimination positive à l’université : « Beaucoup de jeunes Noirs et Latinos se demandent s’ils ont leur place »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2023/11/07/aux-etats-unis-la-rentree-signe-la-fin-de-la-discrimination-positive-a-l-uni

    Aux Etats-Unis, la rentrée signe la fin de la discrimination positive à l’université : « Beaucoup de jeunes Noirs et Latinos se demandent s’ils ont leur place »Par Corine Lesnes (San Francisco, correspondante)
    Les universités d’élite ont mis fin aux dispositifs de discrimination positive pour les admissions d’étudiants issus de minorités raciales. Un tournant pour cette population qui doit désormais concourir sur la même ligne de départ que les élèves plus favorisés.
    A ce stade de l’année, sa dernière au lycée, Matthew Echeverria, 17 ans, est surmené. « Vous voulez que je vous raconte ma journée ? », propose-t-il, alors qu’il vient de rentrer chez lui, à Los Angeles, à 20 heures passées. Tout tombe en même temps. D’abord, les examens de milieu de semestre. Pas une sinécure : le lycéen a choisi des cours avancés, de niveau universitaire, indispensables pour espérer intégrer une université d’élite.
    Deuxième source de stress : le dossier de candidature à l’université. Il faut le déposer au plus tard le 1er novembre pour bénéficier du dispositif de décision précoce. Un pensum interminable : le candidat doit réunir ses relevés de notes depuis la troisième, collecter des recommandations de professeurs ou de mentors, et écrire un essai personnel de 650 mots suffisamment original et authentique pour éveiller l’attention de recruteurs qui en reçoivent des dizaines de milliers.

    Matthew travaille à son texte depuis des mois. « Je raconte mon histoire, explique-t-il. C’est beaucoup d’introspection. » Sa mère est originaire du Guatemala ; son père, du Honduras. Ni l’un ni l’autre ne maîtrisent suffisamment l’anglais pour l’aider. « Ils travaillent tellement dur », souligne-t-il. Pas question de les décevoir : il sera le premier de sa famille à faire des études supérieures.En cette fin d’octobre, Matthew s’entraîne aussi pour la finale de cross-country du lycée, également prévue pour le début de novembre. En 2022, il a fini dans les premiers du 5 000 mètres, une performance qu’il entend bien mettre en avant dans son dossier de candidature, d’autant que Dartmouth College, dans le New Hampshire, l’université de ses rêves, compte une équipe d’athlétisme de haut niveau. Le lycéen ambitionne d’entrer à Dartmouth pour son programme, réputé, de sciences politiques et gouvernementales. « Et c’est dans la forêt, en pleine nature, ajoute-t-il. L’opposé de Los Angeles, du bruit et de la pollution. »
    Principe contesté
    A une année près, Matthew aurait pu bénéficier de l’affirmative action, la politique d’admissions préférentielles mise en place depuis les années 1960 aux Etats-Unis pour augmenter le nombre d’étudiants de groupes minoritaires sur les campus.Mais l’affirmative action n’est plus. En juin, la Cour suprême a ordonné la fin de la prise en compte de la « race » du candidat, selon la terminologie utilisée aux Etats-Unis, dans les admissions. « C’est un peu décourageant », réagit le lycéen.Matthew espère que l’enseignement supérieur va continuer à se soucier de diversité. « Tout ce que je fais serait plus facile si j’étais un peu plus privilégié, avance-t-il. Je pourrais avoir un tuteur qui m’aiderait dans les cours de niveau universitaire pour lesquels je n’ai qu’un B. Même pour la course, j’aurais un meilleur coach. En tant que Latino du South Los Angeles, ces privilèges sont hors de ma portée. »Comme Matthew, la plupart des jeunes Noirs et Latinos ont été consternés par la décision de la Cour suprême, remettant en question une conquête de l’époque de la lutte pour les droits civiques. « Cela revient à dire que mon expérience et celle de ma famille n’ont aucune valeur », déplore Markus Ceniceros, 19 ans, étudiant de première année dans un collège communautaire (cycle court) de Phoenix (Arizona). C’est triste de voir le pays retourner en arrière. » Alors qu’il était encore au lycée, Markus a été élu en 2022 au conseil d’administration de son district scolaire. Il avait 40 ans de moins que son prédécesseur, un républicain. La fin de la discrimination positive le confirme dans l’idée que les jeunes doivent s’engager en politique. « Ma génération voit les opportunités lui échapper », regrette Markus.
    La politique dite « d’affirmative action » avait été mise en place par le président Lyndon B. Johnson pour compenser les inégalités raciales, dans la foulée de la déségrégation dans les écoles publiques. En 1965, devant l’université Howard, à Washington, le démocrate avait jugé qu’il n’était pas « juste » de proposer à une personne qui, historiquement, a été « entravée par des chaînes » de venir sur la ligne de départ « concourir avec tous les autres ». Malgré le soutien des administrations suivantes, le principe n’a jamais cessé d’être contesté.
    En 1978, la Cour suprême avait été saisie par un jeune qui reprochait à la faculté de médecine de Davis (Californie) d’avoir réservé des places pour les étudiants issus des minorités. Les juges avaient déclaré illégale la pratique des quotas, mais confirmé que les universités pouvaient prendre en compte l’origine raciale du candidat, entre autres facteurs. Dix-huit ans plus tard, la Californie a invalidé la discrimination positive dans ses universités publiques, suivie par sept Etats (Floride, Idaho, Michigan, Nebraska, New Hampshire, Oklahoma et Washington).Le 28 juin, à l’initiative du groupe conservateur Students for Fair Admissions, qui avait porté plainte contre Harvard et l’université de Caroline du Nord, la Cour suprême a définitivement enterré la pratique. A une majorité de six voix contre trois, les juges ont considéré que l’affirmative action contrevenait au 14e amendement de la Constitution des Etats-Unis, qui garantit aux citoyens une protection égale devant la loi.La décision a une forte portée symbolique. « Beaucoup de jeunes de couleur se demandent, et à juste titre, s’ils ont leur place dans les grandes universités. Si ces établissements veulent encore d’eux », relate Eric Tipler, tuteur et conseiller en admissions à New York.
    En pratique, elle ne change pas grand-chose. De fait, seul un petit nombre d’universités sont concernées, celles qui sont hautement sélectives comme Stanford (Californie) et les huit établissements de l’Ivy League, sur la Côte est (Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth, Harvard, Princeton, University of Pennsylvania et Yale), qui acceptent 10 % ou moins des candidats – à la rentrée 2023, le taux d’admission a été de 3,4 % à Harvard, de 4,3 % à Stanford et de 6 % à Dartmouth. Soit une minorité de moins d’une centaine d’universités sur quelque 4 000 établissements d’études supérieures.
    Dans le reste des institutions, le taux moyen d’admission est d’environ 65 %. « La plupart des universités acceptent la majorité des postulants, résume Sandy Baum, économiste au Center on Education Date and Policy de l’Urban institute, un institut de politiques publiques. Mais les universités d’élite ont un poids sans équivalent dans la société américaine. « Les présidents des Etats-Unis, les juges de la Cour suprême, les grands patrons, sont majoritairement issus de ces universités, explique la chercheuse. Y faire ses études, c’est le passeport pour une réussite exceptionnelle. Il est important que les étudiants noirs ou latinos, qui sont désavantagés du fait des inégalités et du racisme de notre société, aient accès à ces possibilités. »
    D’autant qu’une fois sélectionnés les candidats n’ont pas de peine à financer leurs études. Les établissements de l’Ivy League sont assis sur un capital énorme – de 50,9 milliards de dollars (47,3 milliards d’euros) en 2022 pour Harvard – qui leur permet d’offrir des bourses complètes. « Si vous êtes pauvres, c’est moins cher d’étudier à Harvard ou à Stanford que dans un collège local », précise l’économiste.
    Dans les jours qui ont suivi la décision de la Cour suprême, toutes les grandes institutions ont fait savoir qu’elles restaient attachées à maintenir la diversité sur leurs campus. Il reste à y parvenir. Pour les universités, l’équation est délicate, explique Sandy Baum : comment maintenir l’accès des plus défavorisés à leurs enseignements « sans accepter des étudiants insuffisamment qualifiés ». Concrètement, elles ont mis en place des procédures pour atténuer l’effet de la disparition de la discrimination positive.Sur la « Common App » (Common Application), le dossier de candidature commune, partagé par un millier d’universités, les postulants continueront à cocher une case « race et origine ethnique », maintenue à des fins statistiques, mais un logiciel cachera la réponse. Les responsables des admissions n’auront donc pas connaissance de la « race » des candidats, même s’ils n’ignorent ni son nom ni son origine géographique. « Les universités cherchent le moyen de préserver la diversité, mais elles ne veulent pas risquer d’être poursuivies », résume Eric Tipler, lui-même ancien élève de Yale et d’Harvard.Dans son commentaire de la décision, le président de la Cour suprême a laissé ouverte la possibilité pour les candidats de mentionner leur parcours, à titre individuel. Les grandes universités ont sauté sur l’occasion d’offrir aux étudiants l’occasion d’évoquer la discrimination qu’ils ont pu rencontrer dans leur vie. Elles proposent un essai autobiographique supplémentaire. Pour sa part, Harvard propose maintenant cinq questions. Outre une « expérience intellectuelle importante » et « les trois choses que vos camarades aimeraient savoir à propos de vous », elle demande aux postulants de décrire en quoi « leurs expériences personnelles vécues » leur permettront d’ajouter à la diversité du corps étudiant.
    Pour les candidats, c’est un dilemme supplémentaire : doivent-ils mentionner leurs origines ? « Cela revient à demander à un jeune de 17 ans de décrire l’impact de forces sociales aussi considérables que la “race” sur leur vie, s’inquiète Eric Tipler. On ne devrait pas amener les jeunes au point où ils se sentent obligés d’écrire un essai sur leur “race” pour entrer à l’université. » Que conseiller, par exemple, à un jeune Sino-Américain, sachant que les étudiants d’origine asiatique sont déjà surreprésentés sur les campus ? Matthew Echeverria, le jeune Latino de Los Angeles, a, lui, choisi de centrer son essai sur ses origines. Sa moyenne est élevée. Faire valoir les difficultés qu’il a surmontées ne le desservira pas.Les partisans de l’affirmative action craignaient que les lycéens ne se désengagent. Trois mois après l’ouverture des dossiers, les premières statistiques d’inscription à la Common App montrent que le nombre de candidatures est en hausse par rapport à 2022. « Cela montre que les universités et les ONG ont réussi à communiquer aux étudiants qu’ils sont désirés dans les universités », se félicite Audrey Dow, la vice-présidente de The Campaign for College Opportunity, une association qui travaille à étendre l’accès à l’enseignement supérieur.Le résultat reste incertain. « Dans les prochaines années, il est probable qu’un nombre limité d’étudiants noirs et hispaniques seront admis dans les universités les plus sélectives, anticipe l’économiste Sandy Baum. Cela va être très difficile d’empêcher ce résultat. »

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#immigration#enseignementsupérieur#discriminationpositive#mobilitesociale#minorite

  • Fermer les prisons, ouvrir les écoles
    https://laviedesidees.fr/Fermer-les-prisons-ouvrir-les-ecoles

    Aux #États-Unis, de nouveaux mouvements s’engagent dans la lutte contre l’incarcération massive en proposant un “définancement de la police” en faveur des services de soin et d’éducation. Ces mobilisations ont pris de l’ampleur depuis l’assassinat de George Floyd.

    #Société #école #prison #mobilisation
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231107_chevallier.docx

  • #Etats-Unis : nous ne sommes pas capables d’arrêter le genocide perpétré par l’état sioniste que nous protégeons ostensiblement et alimentons en armes 24 heures sur 24.

    US Says It’s Powerless To Stop The Genocide That It Is Directly Funding And Supplying
    https://www.caitlinjohnst.one/p/us-says-its-powerless-to-stop-the

    In a bizarre new article titled “White House frustrated by Israel’s onslaught but sees few options,” The Washington Post reports that the Biden administration believes Israel has gone too far and is killing too many civilians in its assault on Gaza, but are powerless to do anything about it.

    L’extrait de l’article du WAPO
    https://seenthis.net/messages/1024948

    #leadership

  • Spotlight on the Borderlands: Mapping Human Rights

    The Spotlight initiative aims to create tools and resources to deepen the understanding of the border and animate social change.

    Through digital mapping, storytelling, and participatory popular education methodologies, we aim to highlight the complex topographies and cartographies of human rights at the border.

    The human rights map provides a visual narrative of the effects of militarization and deterrence on border communities and those migrating through the U.S.-Mexico border region. This map also displays a set of human rights indicators to facilitate monitoring, progress, and fulfilling governments’ obligations in protecting the rights of migrants, refugees, and communities along the borderlands.

    https://spotlight.nnirr.org/map/?eType=EmailBlastContent&eId=2a989d1c-8953-4ea1-bf32-b4c6c4242197

    #cartographie #visualisation #morts_aux_frontières #droits_humains #USA #Etats-Unis #Mexique #carte_interactive #checkpoints #rétention #détention_administrative #solidarité #hôpitaux
    ping @fil @reka

  • Opinion | Yevgeny V. Prigozhin, the Man Challenging Putin for Power
    https://www.nytimes.com/2023/01/26/opinion/russia-putin-ukraine-wagner.html

    Zygar est un journaliste russe de qualité qui a choisi le camp états-unien. Son déménagement à Berlin ne semble pas avoir été accompagné des problèmes qui se posent typiquement aux réfugiés russes pacifistes et déserteurs. Ce n’est pas une voix indépendante. Si on n’oublie pas son affiliation, on peut le lire sans tomber dans le piège des malentendus et éléments obscurcis qu’il nous tend. Ses textes complètent l’image que nous avons de la Russie.

    Il a un point faible évident : comme tous les auteurs bourgeois ses textes ne proposent jamais d’analyse permettant de percer le brouillard idéologique qui les entoure. On ne le lit alors que pour sa contribution de « faits » si chers au journalisme bourgeois. Il nous permet également la découverte d’une perspective impérialiste sur les choses qu’il traite, car ses textes sont lus avec attention par les autres membres de son camp. Il a un style agréable à lire. Tant mieux. Pour une fois je découvre une source du camp impérialiste dont la lecture ne fait mal au coeur.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Michail_Wiktorowitsch_Sygar

    26.1.2023 by Mikhail Zygar - Guest Essay

    Mr. Zygar is a Russian journalist and the author of “All the Kremlin’s Men: Inside the Court of Vladimir Putin.”

    This guest essay published in January. The mercenary leader Yevgeny V. Prigozhin is now involved in what Vladimir Putin has called “an armed rebellion” against the Russian military.

    President Vladimir Putin of Russia, it seems, has finally noticed that the war in Ukraine created a dangerous competitor to his power: Yevgeny Prigozhin, the founder of the private military company, the Wagner group, whose troops fight alongside the Russian Army.

    Depending on your point of view, Mr. Prigozhin could be considered either the person of the year or the villain of the year. Mr. Putin is, according to many sources in Moscow, confident that he can weaken Mr. Prigozhin, who has clashed with the military’s general staff. However, the effect could be the opposite, with more people seeing Mr. Prigozhin as the most probable favorite to succeed Mr. Putin.

    From the very beginning of the war against Ukraine, Mr. Putin made sure that rivals to his power could not emerge and took great pains to ensure that the conflict does not create a popular military leader who could pose a threat. It worked. In the summer of 2022, for instance, the ambitious Gen. Alexander Lapin was the recipient of a small online public relations campaign glorifying him. This immediately cost him his job — and a brief but powerful media war against him was launched by Mr. Prigozhin, who controls a series of online troll factories.

    According to my sources close to the Russian administration, Mr. Putin then perceived Mr. Prigozhin solely as a counterweight to the generals. The Russian president saw Mr. Prigozhin as his man, an obedient tool and easy to use.

    Yet in recent years, Mr. Prigozhin has made a very unexpected career. At first, he was known as Putin’s chef, who managed to become a state contractor of school lunches for Russian children all across the country. Then he created the troll factory, the Internet Research Agency, and he was singled out in Robert Mueller’s investigation into interference in the 2016 election. Finally, Mr. Prigozhin became famous as the founder of the Wagner group, whose contractors fought in Africa, Syria and now Ukraine.

    Those achievements alone guaranteed Mr. Prigozhin responsibility for Mr. Putin’s most delicate assignments. But this year, Mr. Prigozhin moved into another league, surpassing all of Mr. Putin’s other friends in power. These include Defense Minister Sergei Shoigu; the Russian Security Council secretary, Nikolai Patrushev; the C.E.O. of Russia’s state-owned defense giant, Rostec, Sergei Chemezov; and Mr. Putin’s closest friend, Yury Kovalchuk. Mr. Prigozhin bypassed all of them and appears to be the most important player in Russia. He is both the most popular political operator and the one who is feared by Russian high officials and businessmen.

    Mr. Prigozhin’s meteoric political rise began this summer when he started touring Russian prisons and recruiting prisoners for his private Wagner army, offering pardons to those who fight on the front lines in Ukraine: six months of service and then freedom.

    To do this, Mr. Prigozhin had to take on several key Russian security agencies at once: the Federal Penitentiary Service, a state within a state in Russia, the F.S.B., the Interior Ministry, the Prosecutor General’s Office and the Investigative Committee. All of those groups have a special status, they report only to President Putin, and no one dares to argue with them. But then the situation changed — a joker appeared, who can beat all the aces at the same time. If Mr. Prigozhin can free any prisoner, his powers are unlimited.

    The next sign of Mr. Prigozhin’s new status was his open confrontation with the Ministry of Defense and the military’s general staff.

    This conflict was a new phenomenon for the Russian political system. In the past, some subordinates of Mr. Putin usually did not allow themselves to publicly attack subordinates. But, in 2022, that changed. When the invasion started, Mr. Putin was obsessed with the war. It’s his only interest, sources claim. Only those people who are on the front lines have direct access to Mr. Putin and former members of the inner circle who ended up in the rear became less significant.

    Mr. Prigozhin managed to create for himself the image of the most effective warrior. He is not subordinate to the Ministry of Defense, he is not included in the system of military bureaucracy, and he determines his own tasks, goals and time frames. According to my sources, Mr. Putin was fine with this arrangement. And he allowed Mr. Prigozhin to rudely and publicly criticize other generals. Mr. Putin has a low opinion of them, so he didn’t scold the Wagner founder.

    Last fall, Yevgeny Nuzhin, a former Russian prisoner who defected to Ukraine after being recruited by the Wagner group and ended up back in Russia after a prisoner swap, was killed with a sledgehammer. A video of this massacre emerged in November and was most likely intended as a warning to all future deserters.

    Surprisingly, this barbarity has a lot of fans. Stores in Russia began to sell “Wagner Sledgehammers,” as well as souvenirs and car stickers with Wagner symbols. Mr. Prigozhin, who put out a statement supporting Mr. Nuzhin’s killing, became somewhat of a folk hero.

    The most radical politicians and businessmen have been drawn to Mr. Prigozhin. Those I speak with tell me that the leader of Chechnya, Ramzan Kadyrov, who previously had a direct line to Mr. Putin, now reports to Mr. Prigozhin. The businessman Konstantin Malofeev, owner of the ultraconservative channel Tsargrad TV, who supported Russia’s attack on Donbas in 2014, as well as the ideologist of modern Russian fascism, the philosopher Aleksandr Dugin, also praised Mr. Prigozhin. In addition, his group of influence includes the leaders of the so-called Donetsk and Luhansk republics. In general, this is the most influential clan in modern Russia, since it is those who are at the front who carry the most weight in the eyes of Mr. Putin.

    Mr. Prigozhin has also become the hero for “patriotic” military reporters (those who work for propagandist media and express openly fascist views).

    But Mr. Prigozhin already seems like a completely independent political player. He started fighting against the governor of St. Petersburg, Alexander Beglov, a longtime associate of Mr. Putin. “People like Mr. Beglov will be crushed by our society like bugs, sooner or later,” he recently wrote.

    By the end of 2022, many Moscow businessmen and officials strongly believed that Mr. Prigozhin was a real threat. “The sledgehammer is a message to all of us,” one oligarch told me. For several months last year questions swirled about why Mr. Putin would not put Mr. Prigozhin in his place, as he did to so many others.

    On Jan. 10, Mr. Prigozhin reported on his company’s Telegram channel that Wagner militants had taken the Ukrainian city of Soledar. This was his most powerful propaganda victory and convincing proof that Wagner is one of the most combat-ready Russian units. My sources in Moscow say some high-ranking officials started discussing — supposedly half-jokingly — if it was the right time to swear allegiance to Mr. Prigozhin before it was too late.

    The Ministry of Defense claimed that the seizure of Soledar was their achievement, which was immediately denied by Mr. Prigozhin and numerous military correspondents. For propagandists, such an insignificant victory caused absolute rapture. Here is one of the characteristic comments: “Wagner PMC stormed the Russian city of Soledar and killed all the occupants. Not exchanged, namely killed. Like mad dogs. Therefore, Yevgeny Viktorovich Prigozhin is a real Russian politician. He says what the good Russian people want to hear and does what they expect from their army.”

    It was presumably at this moment that Mr. Putin realized that Mr. Prigozhin might be a bit too popular. So he elevated Mr. Prigozhin’s main enemies, Generals Lapin and Valery Gerasimov, and appointed General Gerasimov as commander of the operation in Ukraine. This is Mr. Putin’s traditional bureaucratic game, which has been effective but may not work this time.

    Many Russians, zombified by propaganda, are frustrated that the army is not winning. Kyiv was not taken in a few days as promised. By appointing General Gerasimov supreme commander, Mr. Putin assumes responsibility for all subsequent defeats. And it doesn’t weaken Mr. Prigozhin, who did not criticize this appointment.

    This means that, in the near future, Mr. Prigozhin may challenge the president, and Mr. Putin may no longer be able to oppose his former chef.

    #Russie #guerre #état #gouvernement #politique #mafia

  • RSA sous conditions : « Désormais, les classes laborieuses apparaissent profiteuses et paresseuses », Frédéric Farah
    https://www.marianne.net/agora/humeurs/rsa-sous-conditions-desormais-les-classes-laborieuses-apparaissent-profite

    Ambiance #restauration et ultralibéralisme : un minimum vital contre un peu de #travail renvoie à un amendement britannique voté… à l’époque victorienne, fustige l’économiste Frédéric Farah alors que sénateurs et députés se sont mis d’accord sur un conditionnement du #RSA à quinze heures d’activité.

    L’obligation d’exercer des heures d’activité en échange de l’obtention du revenu de solidarité active (RSA) au risque d’une #radiation n’a rien de neuf si l’on veut bien redonner de la profondeur historique à la question. Cette dernière doit nous conduire a plus précisément en 1834 au Royaume-Uni avec l’abolition de la loi sur les pauvres. Il s’agissait d’un système d’#assistance à l’œuvre dans les paroisses existant depuis 1795. Un système qui s’est vite retrouvé dans le viseur de certains députés de l’époque car il favorisait l’assistance et la #paresse, selon eux. Lors des débats à la Chambre des Communes, ils affirmaient qu’il fallait exposer les pauvres au vent vif de la #concurrence. C’est avec l’abolition des lois sur les pauvres que naît le #marché_du_travail contemporain. Il s’agit alors de mettre à disposition des industriels d’alors une main-d’œuvre bon marché et dont le pouvoir de négociation demeurait faible.

    De ce débat vont demeurer deux constantes, portées par le discours libéral, et qui survivent depuis plus d’un siècle et demi. La première se fonde sur l’anthropologie négative et discriminatoire : les #pauvres ont un penchant à la paresse et ont tendance à abuser des subsides publics. La seconde insiste sur la nécessité d’exercer sur eux un #contrôle_social et placer leurs droits sous conditions. En 1922, l’économiste libéral Jacques Rueff pestait contre la persistance du #chômage anglais au double motif que l’#allocation du chômage de l’époque était dissuasive pour le #retour_à_l’emploi et que les syndicats créaient de la rigidité sur le marché du travail et empêchaient les ajustements nécessaires.

    Cette antienne libérale s’est tue jusqu’à la fin des années 1970 pour une série de raisons : le keynésianisme triomphant d’après-guerre admettait que le #plein-emploi ne pouvait être la règle du fonctionnement du capitalisme mais l’exception. Il ne fallait donc pas accabler les #chômeurs. Par ailleurs, la présence d’un communisme fort doublé d’une puissance syndicale significative était aussi de réels garde-fous aux dérives libérales. Enfin, la dénonciation des méfaits de la finance en raison de la folie spéculative qui l’avait portée au krach en 1930 avait conduit à en limiter le pouvoir. Ces éléments avaient pour un temps rangé au magasin des oubliettes la vieille rengaine libérale sur la supposée paresse des #assistés. Il a fallu construire de véritables #allocations-chômage, comme en 1958 en France, et élargir le #droit_des_travailleurs. Le rapport de force penchait en faveur du travail. Cette brève parenthèse historique n’aura duré qu’un temps assez bref, soit une vingtaine années.

    DE PRÉJUGÉS EN LOIS
    Le retour du prêchi-prêcha libéral est venu d’outre-Atlantique là même où l’#État-providence se manifestait avec force lors de la période rooseveltienne. Cette fois, la contre-offensive était portée par le républicain Richard Nixon qui avait employé pour la première lors d’une allocution télévisée en 1969 le terme de « #workfare », en somme un État qui incite au travail et non à l’assistance comme le « welfare » (« État-providence ») aurait pu le faire. Ici, la critique de l’État-providence rejoignait la définition d’Émile Ollivier, inventeur du terme sous le Second Empire, pour se moquer de ceux qui attendent l’obole de l’État comme autrefois ceux qui espéraient le salut d’une divine Providence. La lame de fond a progressivement emporté l’Europe dans le sillage de la révolution conservatrice de la fin 1970 et la thématique libérale accusant les pauvres d’être peu travailleurs et de vivre au crochet de la société a retrouvé son actualité. La répression de la finance d’après-guerre laissa place à la répression sociale.

    Pire, ces préjugés se sont transformés en lois effectives. Les pouvoirs politiques devenaient l’instance de validation du café du commerce. Ainsi, en 1992 sera lancée l’#allocation_unique_dégressive qui visait à réduire les allocations-chômage dans le temps pour inciter au retour à l’emploi. Abandonnée en 2001, elle aura été un échec retentissant. Nicolas Sarkozy tout empreint de cette idéologie libérale et jamais en retard pour valider les propos de comptoir, donnera naissance à cette étrangeté : le Revenu de solidarité active (RSA) laissant entendre qu’il existerait une #solidarité passive. Prétextant que le « I » du revenu minimum d’insertion avait été négligé, il lancera une nouvelle version qui devait encourager la reprise d’activité d’où l’existence d’un RSA capable d’autoriser un cumul emploi et revenu de solidarité. Ce dispositif ne parviendra pas à atteindre ses objectifs. L’État a même réussi à faire des économies sur la population de bénéficiaires potentiels puisque le #non-recours permet à l’État en la matière d’économiser environ deux milliards d’euros à l’année. Plus de 30 % des Français qui pourraient le demander ne le font pas.

    TRIO CHÔMEUR-PROFITEUR-FRAUDEUR
    Ce workfare se retrouve dans la transformation de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) en #Pôle_emploi en 2008. La définition du chômeur changeait aussi puisque l’allocataire était tenu de faire des #actes_positifs de recherche, laissant encore une fois accroire à une paresse presque naturelle qui le conduirait à ne pas en faire, sans compter la multiplication des critères de contrôle et, de ce fait, des #radiations. Last but not least, la dernière réforme de l’assurance chômage, en réduisant durée et montant des allocations et en les rendant cycliques, place les chômeurs en difficulté et les oblige à accepter des rémunérations inférieures à leurs qualifications, comme le souligne l’enquête de l’Unédic de ce mois d’octobre. Avant la transformation en obligation légale de suivre une quinzaine d’heures de formation, un autre vent devait souffler pour rendre légitime cette proposition, celle de la montée des fraudes à l’assurance sociale. Au chômeur, et au pauvre jugés paresseux, profiteur, devait s’ajouter le titre de fraudeur. Le trio commence à peser.

    C’est donc cette #histoire brossée ici à grands traits qu’il ne faut pas oublier pour comprendre que rendre obligatoire cet accompagnement pour la réinsertion n’a rien d’une nouveauté. Elle prend sa source dans une #stigmatisation ancienne des pauvres ou des allocataires des #minima_sociaux et un ensemble de préjugés relayés par l’État. La nouvelle version du RSA aurait pu s’affranchir de l’obligation de toutes sortes de tâches dont l’utilité reste à prouver, mais le caractère contraignant témoigne encore une fois de la défiance des pouvoirs publics à l’égard de populations en difficulté. Au fond il s’agit toujours de la même condescendance à l’œuvre. Il fut un temps où les classes laborieuses apparaissaient dangereuses. Désormais, elles apparaissent profiteuses et paresseuses. Mais demeure l’unique constante du pouvoir, la nécessité de les combattre.

    Travail gratuit contre RSA : « Le rentier trouve normal qu’on demande à tous de participer à l’effort commun », Jacques Dion
    https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/travail-gratuit-contre-rsa-le-rentier-trouve-normal-quon-demande-a-tous-de

    Cumuler RSA et emploi : mais au fait, qu’en pensent les premiers concernés ? Laurence Dequay
    https://www.marianne.net/economie/protection-sociale/cumuler-rsa-et-emploi-mais-au-fait-quen-pensent-les-premiers-concernes

    Travailler pour toucher le RSA : mais au fait, comment vont faire les pauvres ? Louis Nadau
    https://www.marianne.net/economie/protection-sociale/travailler-pour-toucher-le-rsa-mais-au-fait-comment-vont-faire-les-pauvres

    RSA sous condition : un retour des Ateliers nationaux de 1848 ?
    Mythe du plein-emploi, Audrey Lévy
    https://www.marianne.net/societe/rsa-sous-condition-un-retour-des-ateliers-nationaux-de-1848

    ébaubi par Marianne

  • Entretien avec Emilio Minassian : « Même dans les poubelles des capitalistes, il y a des divisions sociales »
    https://leserpentdemer.wordpress.com/2023/10/30/meme-dans-les-poubelles-des-capitalistes-il-y-a-des-divisi

    En ce sens, le terme « colonial » est quelque peu impropre pour désigner le rapport social qui a cours depuis le début des années 1990 en Israël-Palestine. Il a en outre le désavantage d’entériner une opposition entre deux formations nationales, qui sont en réalité produites et reproduites ensemble. Prolétaires palestiniens et israéliens sont les segmentations d’un même ensemble. Ce qui se joue depuis le 7 octobre doit être regardé comme une négociation par la violence entre le sous-traitant gazaoui et son employeur israélien. Cela doit en ce sens être nettement distingué de l’activité de lutte des prolétaires palestiniens, face à laquelle les sous-traitants du Hamas et de l’AP sont en première ligne. Elle qui n’a jamais cessé, mais à laquelle l’embrigadement nationaliste va porter un sale coup, en tout cas à Gaza.

    Au-delà de toute considération morale, le terme de « résistance », qui renvoie à l’imaginaire colonial, me semble impropre pour désigner l’opération militaire du 7 octobre : les intérêts du Hamas ne sont pas ceux des prolétaires, ils ne sont pas ceux – pour reprendre le vocable en vigueur – du « peuple palestinien ». Les prolétaires de Gaza, quel que soit le résultat de cette négociation, seront les grands sacrifiés – ils le sont déjà. Actuellement, si Israël se sentait pousser les ailes de se débarrasser de son sous-traitant, cela voudrait dire qu’il se sent les ailes de se débarrasser de ses prolétaires surnuméraires gazaouis. L’un ne peut aller sans l’autre.

    Mais d’un autre côté, je pense qu’on ne peut pas se passer d’une grille d’analyse basée sur le colonial.

    #Israël #Palestine

    • Je dirais que la première chose, c’est de considérer qu’il n’y a pas deux camps, l’un palestinien et l’autre israélien. Ces gens vivent dans un même #État et dans une même #économie. Au sein de ce même ensemble, disons israélo-palestinien – mais qui relève entièrement d’Israël –, les classes sociales non seulement s’inscrivent dans des différences de statuts juridiques sur la base de critères ethno-religieux, mais sont « zonées ». La bande de Gaza a progressivement été constituées en « réserve-prison » dans laquelle sont fixés deux millions de prolétaires renvoyés aux marges du capital israélien. Mais ce dernier demeure leur maître en dernier instance. Les Gazaouis utilisent la monnaie israélienne, consomment des marchandises israéliennes, ont des pièces d’identités émises par Israël.

      La « guerre » actuelle correspond en fait à une situation de #militarisation extrême de la #guerre_de_classe.

      Une « terre pour deux peuples », une telle grille de la situation en Israël-Palestine est aberrante. Nulle part dans le monde, la terre n’appartient aux peuples. Elle appartient aux propriétaires. Tout ça peut sembler très théorique, mais l’existence même des rapports sociaux viennent renvoyer cette idée des « camps » à ceux à qui elle appartient : les dirigeants.

      #Israël_Palestine #ethnicisation_de_la_force_de_travail #travailleurs_thaïlandais

  • Hey, McDonald’s, Which Side of the Israel-#Gaza War Are You On ? - Israel News - Haaretz.com
    https://archive.ph/2023.11.01-114522/https://www.haaretz.com/israel-news/2023-11-01/ty-article/.premium/hey-mcdonalds-which-side-of-the-israel-gaza-war-are-you-on/0000018b-8a32-ddfb-a78f-fe3b3ab90000

    Il s’agit de l’opinion du seul public des #états-unis

    […] the corporate world came out strongly in support of Ukraine after it was invaded by Russia in February 2022. That was a relatively easy gesture to make because the American public overwhelmingly favored Ukraine.

    More often, however, taking sides gets complicated because it is rare that a contemporary issue enjoys such lopsided support among the public.

    […]

    Between the extremes […] Israel stands somewhere in the middle – not quite enjoying the wall-to-wall support Ukraine did in the early months of the war

    […]

    a bigger and longer-term issue is the nature of support for Israel. The fact that so many CEOs and corporate boards have come out in support of Israel may be a function of Israel being looked on more favorably by older, wealthier and establishment Americans than it is by the young.

    This can be seen in the controversies that have exploded across university campuses over the past three weeks. Many student groups issued statements asserting that Israel’s oppressive policies were the root cause of Hamas violence, which they refused to condemn. At least a dozen billionaires have threatened to withhold their donations in disgust. Some companies have vowed not to hire the students involved.

    A poll taken by the Pew Research Center bears out this generational divide on Israel. Overall, the share of Americans viewing Israel favorably was 67 percent, higher in 2022 than it was in 2019. But among respondents under age thirty, 61 percent viewed Palestinians favorably, versus 56 percent who viewed Israelis that way.

    […]

  • Pour tous ceux qui ne sont pas capables de couper les liens, ou de ne pas en créer avec un état créé à l’époque coloniale avec toute la barbarie de l’époque coloniale, qui n’a jamais accepté de sortir du colonialisme et qui maintenant pratique la barbarie coloniale avec les armes les plus sophistiquées.

    https://x.com/Andychuho/status/1718766644258877705?s=20

    #Israel #Union-Européenne #Etats-Unis #Barbarie #Crimes-de-guerre #Génocide #assassinats-d'-enfants #Gaza

  • Quel est le plus odieux ? Le choix des habits des enfants au moment où tout le monde crie au 2 poids 2 mesures ou l’obséquiosité d’un #MSM ?

    Déguisé en Zelensky pour Halloween, le fils du secrétaire d’État américain Antony Blinken fait sensation - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/deguise-en-zelensky-pour-halloween-le-fils-du-secretaire-detat-americain-

    Le président ukrainien connaît son fan numéro un. Le fils du secrétaire d’État américain Antony Blinken est apparu vêtu du fameux pull arboré par Volodymyr Zelensky, lors d’une soirée d’Halloween organisée lundi à la Maison Blanche, ont remarqué plusieurs journaux ukrainiens dont le Kyiv Post.

    Des photos de la soirée, sur lesquelles on aperçoit le garçonnet aux côtés de sa sœur portant une robe aux couleurs du drapeau ukrainien, ont été abondamment partagées sur les réseaux sociaux.

    #nos_valeurs #civilisés #états-unis #criminels #Gaza