• Lebanese army denies infiltration of Syrian extremist militants
    https://thecradle.co/articles-id/31937

    The Army Command denies what is being circulated on a number of social media sites regarding the entry of armed men into Lebanon and the withdrawal of the army from border areas in the Bekaa,” the LAF said in a statement on 13 July.

    The LAF added that “the relevant military units are continuing to carry out their regular missions to control the Lebanese-Syrian border, while simultaneously monitoring the internal security situation to prevent any threat to security and stability.”

    It also called for “accuracy in reporting news related to the army and the security situation, and for responsibility, and for refraining from spreading rumors that could lead to tension among citizens.”

    Concerns have been growing lately over potential ambitions to take over swathes of northern Lebanon by Syria’s extremist-dominated military and armed groups affiliated with it.

    Lebanese journalist and expert on extremist Salafist groups Nidal Hamade said on Saturday that “Armed elements are being brought in from Syria into Tripoli by sea,” adding that the “gathering center is in Amrit on the Syrian coast, where boats head to Tripoli at night.”

    “So far, around 1,200 fighters have arrived in Tripoli. With tens of thousands of Syrians already present, the city could fall within hours,” he claimed.

    According to Al-Jadeed TV, the LAF detained on 12 July over 100 Syrians who attempted to enter Lebanon.

    However, local sources told The Cradle that the atmosphere in the northern city of Tripoli is “calm,” and that there appears to be no extremist threat at the moment. “There is nothing of the sort,” the sources said.
    Despite this, many residents living in the north maintain that Syrian militants have been gradually but surely entering Lebanon since the fall of Bashar al-Assad in December 2024.

  • #Racisme : « Depuis les premières découvertes, rien n’a changé » - Entretien avec #Mireille_Fanon-Mendès-France - #Le_Poing
    https://lepoing.net/racisme-depuis-les-premieres-decouvertes-rien-na-change-entretien-avec-mire

    Mireille Fanon-Mendès-France a rappelé quelques fondamentaux lors de la Plateforme des Peuples d’Europe, mi-février à Vienne, s’inspirant du travail mené par son père, #Frantz_Fanon, figure majeure de l’anticolonialisme. Délaissant les statistiques et les cartes pour se concentrer sur les paradigmes fondateurs de notre monde, elle perçoit les violences internationales de notre temps comme la continuation d’une longue histoire raciste de conquêtes coloniales

    Article initialement paru dans le numéro 46 du Poing, imprimé en mars 2025 et toujours disponible sur notre boutique en ligne

    « Vous êtes des centaines face à moi, venus de toute l’Europe, et je ne vois aucun noir. C’est saisissant. » Le constat dressé par la juriste Mireille Fanon-Mendès-France, face aux participants de la Plateforme des Peuples d’Europe, est implacable et en dit long sur les tares de l’extrême-gauche pour assumer son combat antiraciste et décolonial. En tribune comme en coulisse, face à un journaliste du Poing, la septuagénaire ne se contente pas de l’écume des choses. Quand on lui demande si l’on n’assiste pas à une récente radicalisation de l’ordre international, elle nous fait remonter à la Bulle de 1452 par laquelle le pape Nicolas V autorise le roi du Portugal Alphonse V à « envahir, rechercher, capturer et soumettre les Sarrasins et les païens et tous les autres incroyants et ennemis du Christ où qu’ils puissent être […] et de réduire leurs personnes en servitude perpétuelle ». Selon elle, les événements internationaux de notre époque ne sont pas le fait de rapports de forces, mais « la continuation de ce qui a été mis en place dès les premières colonisations des territoires découverts : l’appropriation illégitime et le règlement des différends par les armes ».

    Pour l’ancien collaboratrice d’un député communiste, quand Donald Trump revendique vouloir vider Gaza de son peuple et transformer sa terre en riviera pour les dominants, il s’inscrit pleinement dans cette longue histoire raciste et coloniale reposant sur le vol et les crimes de génocide. « De la doctrine des découvertes de 1492 à celle de la lutte contre le terrorisme ou pour défendre la sécurité, au nom de la loi et de l’ordre, il n’y a aucune différence puisque l’objectif reste celui d’Alphonse V » tranche-t-elle. « À cette doctrine des découvertes a été ajoutée celle de la plantation, d’où est né le système économique actuel. Il s’est enrichi de la vente des corps noirs considérés comme biens meubles, […] au point que la conceptualisation de l’universalisme s’est construite par opposition aux corps noirs et non par adhésion à la dignité et l’identité humaine. » Un racisme antinoir déshumanisant qu’elle prolonge au discours d’Emmanuel Macron du 6 janvier 2025, selon lequel ses pairs africains auraient « oublié de nous dire merci » alors qu’« aucun d’entre eux ne serait aujourd’hui avec un pays souverain si l’armée française ne s[y] était pas déployée ».

    Un #droit_international « #néocolonial »
    Présidente du Groupe de travail des Nations-Unies sur les personnes d’ascendance noir de 2014 à 2016, Mireille Fanon-Mendès-France ne se fait guère d’illusion sur le droit international, certes « déstructuré » voire « déchiré », mais de toute façon fondamentalement « #occidental et néocolonial » car « réservé aux seuls #États_dits_civilisés, face à des peuples “non civilisés” ne pouvant bénéficier de la protection du #droit en général et du droit international en particulier ».

    Elle regorge d’exemples montrant comment le droit cristallise ces rapports de force. L’ordonnance de 1825 du roi de France Charles X reconnaissant l’indépendance d’Haïti est conditionnée au versement de 150 millions de francs au titre de dédommagement, une dette imposée après quinze jours de siège militaire qui sera remboursée jusqu’en 1952. Dans le même esprit, le député Victor Schœlcher a pris le soin de prévoir une #compensation financière aux propriétaires d’esclaves dans la loi d’abolition de 1848. Mireille Fanon-Mendès-France considère aussi que le tribunal de Nuremberg s’est sciemment concentré sur les crimes des nazis, sans possibilité d’étudier les génocides passés, pour ne pas ouvrir une boîte de Pandore qui aurait éclaboussé les Alliés. « Et n’est-ce pas précurseur que la construction de l’État d’Israël se soit faite en violation du droit par une communauté internationale qui venait d’affirmer, la main sur le cœur, le fameux “plus jamais ça” ? » s’indigne la membre de l’Union juive française pour la paix.

    Autre exemple : dans les années 1970, la France a mis en place le Bureau pour le développement des migrations intéressant les départements d’outre-mer, reconnaissant ainsi, par le terme de migrants, que les Martiniquais, Guadeloupéens, Réunionnais ou bien encore les Guyanais n’étaient pas des citoyens à part entière, alors que dans le même temps, l’État français qualifiait les populations venant d’Europe par leur pays d’origine : les Italiens, les Espagnols, les Polonais, etc. Notre interlocutrice constate que le droit international, même humanitaire, s’est laissé imposé le règne de la marchandise : « N’existe plus que le droit commercial, où la production des biens est soumise à la loi du marché et fait l’objet d’appropriation légale par les firmes privées et par les grandes corporations transnationales. […] Dans cet ordre, les maîtres ne cherchent pas seulement à exploiter les esclaves, mais, comme le remarque Frantz Fanon, les maîtres les considèrent comme “inessentiels” ».

    Malgré son sombre tableau, un brin désespérant, elle plaide pour que le damné fasse preuve d’une « attitude positive, sans laisser de côté sa rage, comme une forme de négation, inspirée et orientée par l’attitude positive de l’amour […] Il s’agit pour nous tous de ne pas attendre d’être adoubé par les agents de la colonialité et à être attentifs à ne pas devenir, occasionnellement ou plus moins occasionnellement, des agents de la #colonialité. »

  • https://www.lemonde.fr/international/live/2025/06/19/en-direct-israel-iran-alertes-antiaeriennes-en-israel-apres-des-tirs-de-miss

    La porte-parole de la Maison Blanche affirme que l’Iran n’aurait besoin que d’une « quinzaine de jours » pour assembler une bombe nucléaire

    Et préparer de l’anthrax, et construire je-ne-sais-trop quelle autre arme de destruction massive (et certainement manger les petits enfants aussi).

    Misère du #journalisme aux ordres…

    #iran #israel #états_unis

    • quelques lignes plus bas, on rééquilibre

      Il reste très difficile de savoir de combien de temps Téhéran aurait encore besoin pour se doter de la bombe. Pour Jeffrey Lewis, directeur du programme de non-prolifération en Asie de l’Est à l’Institut d’études internationales de Middlebury à Monterey (Californie), interrogé par Le Monde, le délai, avant l’attaque israélienne, était d’« un an ou quelques mois ». Il nuance toutefois son propos : « Cela fait quinze ans que l’Iran est à quelques mois de la bombe nucléaire. »

    • Je notais juste qu’ils tenaient leur posture.
      On connait leur position : il faudrait un occident raisonnable. C’est comme ça qu’ils ont aussi publié des papiers relevant avec surprise et désapprobation le soutien donné en France et en Europe à l’attaque israélienne dès le 14 juin. Là, ils exhibent à nouveau ce Trump en inquiétant "maître du monde".

      peu avant sur la même page

      « Compte tenu du fait qu’il y a une possibilité substantielle de négociations éventuelles avec l’Iran dans un futur proche, je prendrai ma décision sur le fait d’y aller ou non au cours des deux prochaines semaines », a fait savoir le président américain par la voix de la porte-parole de la Maison Blanche, jeudi.

      Pour le lecteur, qui n’et pas supposé être celui qui lit exclusivement Le Parisien ou regarde BFM, cela veut dire que ce type qui prétend tout régler vite fait fait ici mine d’avoir besoin de quinze jours pour une intervention plus directe (même si Le Monde a peu évoqué le renforcement aérien et naval dans la région). Ce qui sent le coup fourré, un de plus.

      Sans compter le fait de relever il y a peu

      « Je dirige le pays et le monde », clame au bout de cent jours Donald Trump au magazine The Atlantic.
      https://archive.ph/ZTpiU

      Ce qui est une atteinte au sentiment national, et pas que.

      Alors, oui, oeuf corse, c’est Le Monde de la bourgeoisie, c’est le Monde du capital. Et ici c’est un fil d’info, format de flux qui tend vers la forme France intox, BFM, ce qu’ils tachent d’équilibrer, encore, en y citant des articles rédigés ou de supposées tribunes, car ça leur fout la trouille de risquer le crédit qui leur resterait.

      edit : les lecteurs ou les spectateurs ne sont pas que "bêtes", par exemple le racisme venu du haut, ça marche pas, du moins pas à tout coup
      https://seenthis.net/messages/1121800#message1121802

    • hier, dans le même organe bourgeois

      Le 26 mars, devant une commission de la Chambre des représentants, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, expliquait que l’Iran « ne construit pas d’arme nucléaire et [que] le Guide suprême Khamenei n’a pas autorisé le programme d’armes nucléaires qu’il avait suspendu en 2003 ». C’est le consensus parmi les experts : les stocks d’uranium enrichi très au-delà des normes du nucléaire civil posaient un problème alarmant, mais pas un danger immédiat. Interrogé sur cette position de la directrice du renseignement, dans l’avion le ramenant du G7 au Canada, Donald Trump a rétorqué : « Je me moque de ce qu’elle a dit. » Tulsi Gabbard n’avait pas été conviée à Camp David, le 8 juin, pour une réunion de crise consacrée au Proche-Orient.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/18/conflit-israel-iran-la-tentation-d-une-intervention-militaire-americaine-sem

    • [...]

      Hegseth said that the policy of the previous US administration has driven Russia and China closer together.

      He also claimed that #Beijing would “prefer a prolonged conflict” between Russia and Ukraine that would keep the US
      “tied down.”

      Cette déclaration en dit certainement plus sur le souhait de #Washington sous #Trump, après toutes ces années de campagnes de désinformation haineuses et bellicistes sous l’administration Biden, de réussir à diviser à nouveau l’étroite coopération russo-chinoise (#BRICS+) qu’il n’est réaliste d’espérer dans un avenir prévisible.

      Le monde multipolaire s’est irrévocablement constitué et l’Europe s’est laissée manœuvrer idéologiquement et économiquement contre ses propres intérêts vers l’insignifiance en soutenant dès le début la guerre en #Ukraine initiée par les #Anglo-Américains, coordonnée par tous les moyens manipulateurs de la #guerre_psychologique et de #désinformation (formellement par l’#OTAN).

      Non seulement elle a accepté pas à pas les exigences économiques et militaires de #Kiev sans les questionner, mais l’#Europe s’est en même temps laissée entraîner dans des sanctions antirusses qui ont eu et continuent d’avoir des conséquences suicidaires de grande portée pour les économies européennes et qui cimentent la dépendance énergétique vis-à-vis des États-Unis en termes de prix et de #géopolitique.

      #Russie
      #États_unis & #Royaume_uni
      #hégémonie_occidentale

  • New #START déchiré, le retour des Dr Strangelove.

    via https://diasp.eu/p/17665951

    #géopolitique #guerre

    [...]

    Dans le cadre de ce traité, tous les bombardiers stratégiques porteurs d’armes nucléaires, enregistrés sous des numéros d’immatriculation et connus des deux parties, sont stationnés à l’air libre, afin de permettre une vérification mutuelle par satellite. Grâce à ce traité, les États-Unis garantissaient à la Russie que ces bombardiers non protégés ne seront pas attaqués par ses armes ou celles de ses partenaires. Et réciproquement bien sûr.

    [...]

    https://regisdecastelnau.substack.com/p/new-start-dechire-le-retour-des-dr

    • Regis de Castelnau, 2025-06-03

      L’insondable bêtise des politiques et des médias français, leur futilité et l’incroyable désinvolture avec laquelle ils abordent la crise internationale générée par l’opération « ukrainienne » sur les bases des bombardiers stratégiques russes, sont une fois de plus le symptôme de notre irréversible effondrement. En transformant, avec le soutien des États-Unis le traité New START, en chiffon de papier, #Zelensky et ses souteneurs viennent de nous rapprocher un peu plus de la catastrophe. Sur le plan militaire le raid n’aura aucune conséquence. Sur le plan géostratégique, c’est une autre paire de manches.

      Les premières images satellite de la base aérienne de Belaya, dans la région d’Irkoutsk, après l’attaque du drone FPV ukrainien sont arrivées. Quatre Tu-95MS ont été touchés (détruits ou endommagés) et quatre Tu-22M3 ont été touchés (détruits ou endommagés). Au total, jusqu’à huit bombardiers stratégiques équipés de missiles nucléaires ont été touchés et je pense que 4 sont perdus par les Russes sur une seule base aérienne.

      Malgré son âge, le Tu-95MS a été constamment modernisé et il n’est pas nécessaire pour lui de pénétrer dans la zone de défense antiaérienne ennemie pour frapper, car c’est l’une des plateformes de lancement de missiles de croisière Kh-101 équipés d’une ogive nucléaire, d’une portée allant jusqu’à 5 000 km. Si le Tu-95MS ne représentait pas une menace avérée, les partenaires occidentaux de l’Ukraine ne les auraient pas incités à le détruire en attaquant des aérodromes.

      Des photos des autres bases aériennes attaquées ont été publiées. Les drones FPV n’ont pas atteint les avions stationnés, seule l’herbe a été brûlée. Il est probable que les drones abattus étaient ceux qui étaient en feu. Pour le moment aucune autre perte n’est à signaler.

      Le traité New START, renouvelé sous l’administration Obama, était toujours en vigueur et devait être réexaminé en février 2026. « Était » car il semble bien que les États-Unis viennent de le déchirer.

      Dans le cadre de ce traité, tous les bombardiers stratégiques porteurs d’armes nucléaires, enregistrés sous des numéros d’immatriculation et connus des deux parties, sont stationnés à l’air libre, afin de permettre une vérification mutuelle par satellite. Grâce à ce traité, les États-Unis garantissaient à la Russie que ces bombardiers non protégés ne seront pas attaqués par ses armes ou celles de ses partenaires. Et réciproquement bien sûr.

      Voilà pourquoi la Russie ne protégeait pas ses bombardiers stratégiques dans des hangars. La Chine par exemple, qui n’est pas liée par les traités de réduction des armes nucléaires, maintient ses bombardiers dans des hangars en béton.

      Officiellement depuis 2014, l’Ukraine est équipée, entraînée et financée par les États-Unis pour mener ses actions militaires. Par conséquent, la responsabilité des opérations de Zelensky à des milliers de kilomètres des frontières ukrainiennes engage la responsabilité des USA. En effet comme tous les spécialistes le confirment une telle opération sophistiquée dont la préparation aurait pris 18 mois n’a pas pu se préparer et se dérouler sans que les États-Unis en soient informés et fournissent la couverture informationnelle indispensable. Et en particulier en ce qui concerne les emplacements de stockage des bombardiers stratégiques. Le plus important est que le jour de l’attaque de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, Pete Hegseth (secrétaire à la Défense des États-Unis) a été régulièrement informé de l’avancement des opérations de sabotage alors qu’il se rendait à la base aérienne d’Andrews, rapporte CNN, citant une source au sein du ministère américain de la Défense. Hegseth « n’a pas encore parlé à ses homologues ukrainiens ». Ce fait seul démontre l’irresponsabilité de Pete Hegseth, un journaliste nommé par Trump à la tête du Pentagone, puisqu’il ne dément pas CNN et donc valide que l’administration Trump était au courant de cette attaque et que ce sont alors les USA qui ont transmis les coordonnées des bombardiers russes.

      La violation du traité New #START par l’#Ukraine avec l’appui des #États_Unis pose deux questions d’importance considérable.

      D’abord, en droit international cette violation constitue ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre des États-Unis à la Russie. Les #USA ne se sont pas retirés de ce traité, comme ils l’ont fait pour d’autres, en avisant l’autre partie signataire. C’est une violation brutale puisque la remise en cause soudaine porte précisément sur le fond de ce que le traité devait garantir. « Nous nous donnons réciproquement les informations nécessaires sur nos bombardiers stratégiques, informations qui vous garantissent qu’ils ne sont pas en train de préparer une attaque nucléaire » . Les USA viennent par conséquent par quelque bout que l’on prenne l’affaire de déclarer la guerre à la Russie.

      Il faut rappeler qu’en parallèle de celle des États-Unis, la doctrine nucléaire russe a été mise à jour à plusieurs reprises et la dernière fois en 2024. L’agression contre les éléments de sa triade nucléaire comme cela vient de se produire est considéré comme mettant en cause les intérêts essentiels et fondamentaux de la #Russie.

      Ensuite, se pose une question finalement assez vertigineuse. Donald Trump était-il au courant et a-t-il donné son feu vert ? Cette question est fondamentale pour la direction russe mais quelle que soit la réponse elle va créer une situation particulièrement dangereuse. Où Donald #Trump était au courant et a donné son feu vert, auquel cas le #Kremlin pourra considérer que face toute voie vers l’apaisement à laquelle ils avaient accepté de participer est désormais anéantie. Aucun compromis ne sera possible. Soit Donald Trump n’était pas au courant, et dans ce cas démonstration est faite qu’il n’est pas capable de s’opposer à l’état profond toujours sous la coupe des néoconservateurs. Et là aussi, il n’est plus possible d’accorder aux États-Unis la moindre parcelle de confiance, puisque le président récemment élu n’est pas capable d’imposer à l’État qu’il dirige la politique qu’il souhaite.

      Outre-Atlantique, la presse commence quand même à se poser des questions et on sent sourdre quelques lourdes inquiétudes. En rentrant la tête dans les épaules le New York Times avance que #États_Unis s’attendent à ce que la Russie riposte fortement à l’attaque de #Kiev. Ce qui serait un moindre mal.

      D’autres sont plus pessimistes : « Quoi qu’il en soit, pour l’instant, les Russes nous considèrent comme totalement indignes de confiance. Cela signifie que votre vie et la mienne ne valent pas un centime à leurs yeux. Ça ne me plaît pas. Non. Ça ne me plaît pas du tout. » (Hal Turner)

    • L’analyse est intéressante... mais battue en brèche  :
      https://observers.france24.com/fr/non-l-ukraine-n-a-pas-pu-d%C3%A9truire-des-avions-russes-%C3%A0-

      Effectivement p.13 du traité  : « The obligation not to use
      concealment measures shall not apply to cover or concealment
      practices at ICBM bases or to the use of environmental
      shelters for strategic offensive arms.
       »

      Je précise par ailleurs que Poutine avait suspendu la participation de la Russie au traité New Start en 2003, accusant Biden d’empêcher les inspections des site US par la Russie. Il ne s’agissait cependant que d’une suspension et non d’un retrait.

    • The British Empire is still with us, in the UK’s island outposts and military bases, in the plunder of other countries’ resources, and in UK officials’ imperial mindset.

      MARK CURTIS, 19 May 2025

      [...]

      New order

      The “white man’s burden” that justified colonial and often outright racist brutalities has been replaced by upholding the fictitious “rules-based international order” as a cover for pursuing really basic goals.

      These include: intervening at will in other countries (usually, now, as the deputy of the US); grabbing their resources in favourable commercial deals; prioritising geopolitical interests over human rights; propping up dictators who do Whitehall’s bidding; and showing off military might.

      This is all done while policy-makers in London, in 2025 as in 1925, pretend all along they hold a moral high ground — invariably receiving the support of Britain’s national media.

      Millions of people still live with the impact of #Empire. Several of the most persistent border conflicts around the world are where people still suffer from lines on the map drawn up decades ago by colonial British officials.

      One of those is Palestine. There, #Britain’s policy of backing #Israel’s genocide and its settler-colonial project over the rights of indigenous inhabitants of the region could barely be more nineteenth century.

      Challenging the insidious aspects of current #UK foreign policy – and there are numerous of them – means no less of a challenge than truly ending the British Empire.

      [...]

      néo- #colonialisme #Royaume_uni #États_unis

  • Le tour du monde de visionscarto.net (06)

    Cette année, pour passer de 2024 à 2025, nous vous emmenons dans un voyage virtuel autour du monde, en puisant dans nos archives, un jour un lieu, un jour une histoire.

    Jour 6 : États-Unis (Manhattan)

    « marcher sans être vu·e à Manhattan » - 2001

    https://www.visionscarto.net/reappartion-cartographie-radicale.html#manhattan

    Par l’Institut d’autonomie appliquée

    « Cette carte a été imaginée et conçue collectivement par des activistes — défenseurs et défenseuses des libertés civiles — regroupé·es au sein d’un improbable « Institut d’autonomie appliquée » (Institute for Applied Autonomy) en collaboration avec le New York Surveillance Camera Project, une émanation de la New York Civil Liberties Union. Ce collectif s’est organisé pour identifier et cartographier les milliers de caméras de vidéosurveillance qui filment l’espace public de la ville, y compris les caméras sur les bâtiments, celles qui surveillent les distributeurs automatiques de billets et les feux de circulation. »

    #cartographie_radicale #cartoexperiment #états_unis

  • La chasse aux sorcières du Washington Post contre les Américains d’origine chinoise, par Michael Wong

    via https://diasp.eu/p/17171351

    Les reportages du Washington Post sur l’affrontement entre groupes pro et anti-#Chine contribuent à l’obscurité qui s’abat sur la #démocratie américaine, dit ce jeune Chinois complètement stupéfait devant la manipulation qu’il décrit en détail pour inverser l’ordre des responsabilités dans les provocations organisées lors de la visite du président Xi aux #Etats_Unis. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

    par Michael Wong 4 octobre 2024

    Le Washington Post a utilisé la technologie de reconnaissance faciale pour faire un reportage sur un groupe pro-chinois à San Francisco. Image : X Capture d’écran

    Un article récent du Washington Post (...)

    • https://histoireetsociete.com/2024/10/05/la-chasse-aux-sorcieres-du-washington-post-contre-les-americains-

      [...]

      Un article récent du Washington Post a été publié sous le titre « Comment la Chine a étendu sa répression à une ville américaine ».

      Dans l’article du 6 septembre 2024, le Post allègue que lors du sommet de l’APEC de 2023 à San Francisco, des groupes et des dirigeants de la communauté sino-américaine accueillant le président chinois Xi Jinping, qui sous la direction du Parti communiste chinois (PCC), auraient violemment attaqué des groupes anti-chinois rassemblés pour protester contre la visite de Xi.

      Tout cela, selon le Post, faisait partie d’un complot de répression transnationale du gouvernement chinois, ordonnant aux membres des « groupes de la diaspora » d’étouffer les voix dissidentes anti-chinoises à l’étranger. Mais c’est exactement le contraire qui est vrai.

      En fait, c’est le Washington Post, propriété de milliardaires, qui étouffe la liberté d’expression des Américains ordinaires en soutien au dangereux nouveau programme de guerre froide de l’establishment de Washington.

      Ce qui s’est réellement passé

      Examinons ce qui s’est réellement passé pendant le sommet de l’APEC, les sources de financement derrière les groupes anti-chinois comme le Conseil de la démocratie de Hong Kong et les Étudiants pour un Tibet libre nommés dans l’article, et l’utilisation sans précédent de la technologie de reconnaissance faciale par le Post pour identifier et cibler les dirigeants de la communauté sino-américaine.

      En tant que témoin oculaire d’une confrontation entre les accueillants de Xi et les groupes anti-chinois, j’ai vu exactement le contraire de ce que prétend le Washington Post. Les manifestants anti-chinois étaient le groupe le plus organisé et le mieux entraîné que j’aie jamais vu.

      Qu’en est-il de toutes ces photos et vidéos qu’ils ont produites ? Nous ne leur avons rien fait, mais ils ont chargé dans nos lignes, nous ont menacés et ont créé le chaos. Puis, au plus fort de la confrontation, ils ont commencé à filmer sur leurs smartphones et à raconter pendant qu’ils le faisaient, mentant carrément et prétendant faussement que nous les avions attaqués. Ils ont chronométré la vidéo pour donner l’impression qu’ils filmaient spontanément.

      Si vous combinez cela avec les médias grand public prenant le parti anti-Chine et l’utilisation de la reconnaissance faciale par le Washington Post, vous voyez une opération d’information incroyablement sophistiquée spécialement conçue pour provoquer même des accueils pacifiques, tandis que les médias grand public recadrent les événements pour soutenir un récit anti-chinois préconçu.

      En d’autres termes, il s’agissait d’une opération hautement sophistiquée et coordonnée qui correspond à un modèle utilisé par l’establishment américain. Il a habilement combiné les ressources, la technologie et l’entraînement sophistiqué d’un groupe relativement petit de provocateurs pour tenter de créer une grande victoire de propagande.

      Il y a eu un certain nombre d’affrontements différents entre les accueillants de Xi et les manifestants anti-chinois. Ici, nous allons examiner de près deux exemples.

      L’incident du pont de l’aéroport

      Un incident s’est produit sur un pont près de la route que Xi devait emprunter pour se rendre à l’aéroport pour rentrer en Chine. Les personnes qui accueillaient Xi étaient alignées sur la balustrade du pont faisant face à la route et agitaient des drapeaux chinois.

      Les manifestants anti-chinois sont arrivés plus tard et ont marché sur le pont en portant leurs propres drapeaux de Hong Kong et du Tibet. Puis, ils se sont soudainement retournés et ont chargé les accueillants de Xi par derrière, essayant de les repousser et de prendre leur position sur la balustrade du pont.

      Voici une photo de cette charge prise à ce moment-là :
      Photo fournie par Michael Wong.

      Vous pouvez voir que les hôtes de Xi ont été complètement pris par surprise, alors que les manifestants anti-chinois chargeaient dans leurs rangs par derrière.

      Il y avait une jeune dissidente tibétaine qui s’est agressivement frayé un chemin à travers nos lignes. La femme tibétaine a agressivement repoussé notre peuple, criant tout le temps : « Ne me touchez pas, ne me touchez pas ! » alors qu’elle se frayait physiquement un chemin à travers nous.

      Ils étaient très experts pour jouer la victime tout en étant les agresseurs, surtout pendant qu’ils enregistraient des vidéos. Il avait l’air clairement d’avoir répété.

      La jeune militante tibétaine a fini par nous dépasser tous et est arrivée à l’avant de la balustrade du pont, loin des siens, alors elle s’est positionnée pour être entourée de nous. C’était parfait pour leurs vidéos.

      Elle n’arrêtait pas de crier « Ne me touchez pas ! » tout le temps en faisant semblant d’être la victime, c’est-à-dire celle d’une jeune femme encerclée par ses adversaires politiques, une belle vidéo de propagande de leur côté.

      Les manifestants anti-chinois étaient à l’origine de l’affrontement, attendant que les deux parties soient enfermées l’une en face de l’autre, puis ont commencé à filmer sur leurs téléphones tout en dictant un script clairement frauduleux et préparé qui prétendait que les accueillants de Xi avaient commencé la confrontation, même si les accueillants ont été pris par surprise et pris en embuscade par derrière.

      La confrontation s’est poursuivie jusqu’à ce que la police arrive enfin, peut-être une heure plus tard, et sépare les deux camps.

      Faux « Empereur Jaune »

      Un autre incident a été filmé par les manifestants anti-chinois eux-mêmes et diffusé sur Radio Free Asia :
      Vidéo YouTube

      Si vous regardez attentivement, vous voyez d’abord un accueillant de Xi (portant un foulard rouge) au sol avec un autre homme – un manifestant anti-chinois – au-dessus de lui, tandis que d’autres accueillants de Xi (portant des articles rouges) tentent de l’éloigner. Puis un homme plus grand dans un costume jaune de l’empereur chinois charge et frappe un plus petit accueillant de Xi.

      S’ensuivent des manifestants anti-chinois qui tentent de s’emparer de force des drapeaux chinois des mains de certains accueillants de Xi, suivis par l’homme plus grand en costume jaune qui charge à nouveau.

      Les accueillants de Xi portant des objets rouges et tenant des drapeaux chinois sont poussés contre une balustrade derrière eux et ne peuvent pas battre en retraite, et les manifestants anti-chinois continuent de s’avancer sur eux, une situation très similaire à celle décrite sur le pont menant à la route de l’aéroport.

      La terreur à Hong Kong s’invite en Amérique

      Les tactiques utilisées par les manifestants anti-chinois lors du sommet de l’APEC de 2023 étaient bien plus sophistiquées que toutes celles normalement utilisées par la gauche ou la droite aux États-Unis.

      Cependant, ces tactiques sont conformes aux tactiques utilisées lors des émeutes de Hong Kong de 2019, qui consistaient en 10 mois d’émeutiers violents attaquant tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux.

      L’un des groupes qui ont attaqué les accueillants de Xi, le Conseil de la démocratie de Hong Kong, faisait partie des organisations qui ont soutenu les émeutiers de 2019 à Hong Kong et qui ont été financées par le National Endowment for Democracy des États-Unis, accusé d’avoir des liens avec la Central Intelligence Agency (CIA) des États-Unis.

      Les manifestants anti-chinois ont simplement apporté ces tactiques ici aux États-Unis. Le South China Morning Post a documenté les émeutes dans son résumé vidéo de neuf minutes, « Un an de manifestations antigouvernementales à Hong Kong » :
      Vidéo YouTube

      Les tactiques utilisées dans cette démo étaient essentiellement une version de ce qui s’est passé à Hong Kong en 2019, mais sans les milliers de pierres, de parapluies et de bombes incendiaires (cocktails Molotov) qu’ils ont utilisés à Hong Kong. Mais les mensonges, les provocations chorégraphiées et enregistrées, et les agresseurs qui font semblant d’être les victimes, c’est le même jeu.

      Les médias grand public ici, comme les médias occidentaux à Hong Kong, ont été un accessoire armé de cette violence : complètement biaisés, présentant les émeutiers comme des manifestants pacifiques, ignorant les preuves du contraire, et agissant comme un multiplicateur de propagande pour leur violence.

      Le livre de Nury Vittachi, « The Other Side of the Story : A Secret War in Hong Kong », documente ces tactiques en détail :

      Qui étaient les accueillants de Xi ? Il s’agissait de la communauté sino-américaine – dont un bon nombre de personnes âgées – sans antécédents de violence ou d’agression, qui est venue accueillir le président de la Chine rencontrant le président des États-Unis et qui espérait la paix entre leurs nouveaux et anciens pays.

      Les manifestants anti-chinois étaient principalement des jeunes. Un groupe comprenant de nombreuses personnes âgées attaquerait-il un groupe de jeunes ? Cela n’a pas de sens.

      Il s’agit d’une faute journalistique, sans parler de l’extrême hypocrisie de la part du Washington Post. Il fait exactement ce qu’il accusait ces aînés innocents de faire : soutenir les émeutiers transnationaux de Hong Kong et du Tibet pour faire taire les citoyens américains d’origine chinoise qui exercent leur liberté d’expression. Il l’a fait en utilisant des méthodes contraires à l’éthique, semblables à celles d’un État policier, y compris l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale.

      Les Américains d’origine chinoise qui ont fait leur coming out ont déclaré qu’ils étaient maintenant inquiets à l’idée d’exercer leur discours à cause des projecteurs que l’article du Washington Post a mis sur eux. Ce type de lynchage médiatique ne fait pas que réduire au silence les Américains d’origine chinoise, il met une cible dans leur dos.

      Des Chinois et des Asiatiques ont déjà été soumis à de terribles agressions physiques à cause de la propagande anti-chinoise. Cela s’intensifiera, créant de réels dangers non seulement pour les Américains d’origine chinoise, mais pour tous les Américains d’origine asiatique.

      Méthodes répressives, objectifs répressifs

      L’un des points les plus importants et les plus étonnants de cette histoire est la façon dont le Washington Post a élaboré le rapport.

      Le Washington Post a déployé une technologie de reconnaissance faciale pour surveiller, identifier – et calomnier – les membres de la communauté sino-américaine dans l’exercice de leur liberté d’expression. La technologie de reconnaissance faciale est une biométrie défectueuse et imparfaite qui est largement interdite par les tribunaux. C’est ce que les experts appellent une criminalistique sans science.

      Le Washington Post lui-même a publié un article en 2019 affirmant que la reconnaissance faciale n’est pas fiable car elle peut contenir des biais et des erreurs. Les hommes chinois et africains sont susceptibles d’être mal identifiés 100 fois plus que les Blancs.

      En fait, de nombreux pays, États et villes, dont San Francisco, ont interdit l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par leurs services gouvernementaux. Il est totalement interdit dans l’UE.

      En particulier, à San Francisco, il a été interdit précisément pour empêcher les abus que le Washington Post a commis dans son article : pour empêcher les forces de répression de l’utiliser pour identifier – et cibler – des personnes lors de grands rassemblements exerçant légitimement leurs droits constitutionnels.

      Il est effrayant de constater que les médias grand public américains facilitent des actions quasi policières de l’État dans la poursuite d’un programme anti-chinois unilatéral. Le Post n’a jamais rapporté non plus que la seule personne arrêtée sur les lieux par la police de San Francisco et accusée de nombreux chefs d’accusation de crimes graves pour avoir battu et grièvement blessé un membre de la communauté sino-américaine était l’un des manifestants anti-chinois.

      Nouvelle ère McCarthy

      Tout cela fait partie d’une nouvelle période McCarthy en Amérique, réprimant toutes les formes de dissidence et réduisant au silence la liberté d’expression. Tout comme le sénateur Joseph McCarthy a persécuté les Américains dissidents pendant la Première Guerre froide, l’establishment fait maintenant de même dans la nouvelle Seconde Guerre froide d’aujourd’hui.

      La députée Nancy Pelosi a récemment exhorté le FBI à enquêter sur Code Pink en tant qu’agents de la Chine pour avoir protesté contre le génocide à Gaza. En septembre 2024, trois membres d’un groupe socialiste noir, les Uhuru 3, ont été accusés d’être des agents russes et jugés pour avoir protesté contre la guerre en Ukraine.

      De jeunes étudiants sont arrêtés et interdits de retourner à l’université pour avoir protesté contre la guerre de Gaza. Et des scientifiques sino-américains ont été arrêtés dans le cadre de l’« Initiative chinoise » de Trump, qui pourrait être relancée bientôt.

      C’est une période dangereuse et répressive pour un Américain. La répression a tous les ingrédients d’une guerre totale contre la liberté d’expression et la dissidence, n’épargnant aucun individu, groupe ou plate-forme médiatique qui met en avant une perspective différente de la ligne officielle de Washington.

      L’histoire montre que cette approche totalitaire, qui réduit au silence les groupes d’opposition pour fabriquer le consentement, est souvent un précurseur de la guerre ou un signe avant-coureur du fascisme, ou les deux.

      Pour lutter contre cela, nous devons nous unir et nous y opposer avec tous nos efforts. Et nous devrions dénoncer les médias corrompus qui cherchent à opprimer les citoyens et à détruire nos droits. Si nous ne sommes pas unis, nous serons tous éliminés individuellement.
      Michael Wong est un ancien vice-président national de Veterans For Peace et siège actuellement à son conseil d’administration national. Il est cofondateur de Pivot To Peace et coprésident du groupe de travail des Vétérans pour la paix en Chine.
      Il a été publié dans les anthologies « Veterans of War, Veterans of Peace », éditée par Maxine Hong Kingston, « A Matter of Conscience », de William Short et Willa Seidenberg, et dans « Waging Peace in Vietnam », éditée par Ron Carver, David Cortright et Barbara Doherty.
      Il est également présenté dans le film documentaire “Sir ! Non, Monsieur ! » sur le mouvement anti-guerre des GI de l’époque du Vietnam et est un travailleur social à la retraite titulaire d’une maîtrise en travail social.

  • Le vice à Miami, la plus importante base de la #CIA

    via https://diasp.eu/p/17170595

    En 1981, l’agent du #FBI Robert Scherrer écrivait que son collègue Carter Cornick travaillait à Miami, « puisque c’est là que vivent les experts en bombes, avec les trafiquants de drogues et les anciens dictateurs latino-américains ; le légendaire mafieux ancien sénateur cubain Rolando, « le tigre » Masferrer a été exécuté ici même en 1975… Orlando Bosch continue encore à collecter des fonds à Miami. » Les deux agents avaient été assignés à l’affaire de la voiture piégée qui avait tué Orlando Letellier et Rony, Moffitt et, comme d’autres fédéraux, connaissaient Miami, comme « la capitale du terrorisme aux #États_Unis. ». Le record d’exécutions et de bombes dans des voitures, des édifices publics et privés ne laissait aucun doute.

    Ce consensus parmi les détectives (...)

    • http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/10/le-vice-a-miami-la-plus-importante-base-de-la-cia.html

      [...]

      Ce consensus parmi les détectives du #FBI avait une explication dans l’histoire, ai-je pensé, noté, barré, réécrit. La vague d’attentats terroristes en Floride, dans le New Jersey et à New York était le résultat naturel d’un développement historique qui avait commencé avec les organisations mafieuses qui dominaient l’économie cubaine. même avant le Gouvernement de Fulgencio Batista. Plus tard, ce fut un effet collatéral des plans de la CIA à partir du coup d’Etat au #Guatemala en 1954, et, surtout, à partir de la révolution cubaine de 1959.

      En 1961, au sud du campus de l’université de #Miami, la CIA a installé sera plus grande station d’opération dans le monde, celle qu’elle a baptisé #JMWAVE, avec un budget de 50 000 000 de dollars (l’équivalent de 500 000 000, un demi-siècle plus tard), ce qui s’est traduit par une miraculeuse prospérité pour les petits commerces de la zone, tout en démontrant les vertus du #capitalisme, du libre marché et de la liberté sans la tyrannie du Gouvernement. Là, 300 employés étasuniens et 6000 exilés cubains, recrutés comme collaborateurs ont commencé à travailler. Tous, selon les registres, sont entré avant ou après dans les listes d’émargement de la #CIA. Le projet fut fermé en 1968, à cause de ses échecs persistants, parmi lesquels le plus important : l’assassinat de Fidel #Castro et les sabotages et les bombardements persistant de l’île, qui, loin d’affaiblir le pouvoir du nouveau régime, avaient fini par le renforcer.

      [...]

      #Cuba

    • Die Regierung #Netanyahu lässt nichts unversucht, die Region zum US-#NATO(#OTAN)-Kriegsschauplatz zu verwandeln, mit dem unverholenen Ziel, die #USA (#États_unis) und die NATO möglichst zu veranlassen, vor Ort direkt Israels Partei zu ergreifen, und seinem seit jeher bekundeten Interesse zu entsprechen, den #Iran unmittelbar über seine Proxy-Verbündeten hinaus in die sich ausweitenden Kampfhandlungen zu involvieren.

      Israel und der transatlantisch-pazifisch hegemoniale Westen stehen aus den Augen der überwiegend restlichen Welt längst für eine 007-Demokratie, die es sich nach eigenem Gutdünken vorbehält, wann und wo auch immer diejenigen ohne sich erklären zu müssen, zu liquidieren, die den Interessen der westlichen Welt zuwiderhandeln, und darüber hinaus versuchen, sich mit allen Mitteln der Einflussphäre des kolonialistisch agierenden dollarbasierten Finanzmarktes zu entziehen, in dessen primären Einflussbereich geradezu gleichnishaft der Staat Israel einen zentralen Platz einnimmt.

      #Hezbollah

  • Alexandre Mirlicourtois, Russie : croissance record malgré 15 000 s...
    https://diasp.eu/p/17117455

    Alexandre Mirlicourtois, Russie : croissance record malgré 15 000 sanctions occidentales - Décryptage éco - xerficanal.com

    #géopolitique #économie

    « La défaite de l’Occident » illustrée :

    15 000 sanctions et restrictions plus tard, l’économie russe est toujours debout. L’objectif des gouvernements occidentaux était pourtant bien de l’étouffer pour assécher le financement de la machine de guerre du Kremlin. Seulement voilà, selon les données du Fonds monétaire international (FMI), la Russie a enregistré une croissance plus rapide que celle de la zone euro et des États-Unis en 2023, et il en sera de même cette année. (...)

  • Specific Authors of the Ukrainian War
    https://diasp.eu/p/17094528

    Specific Authors of the Ukrainian War

    In the early 80s, our ambassador Alexander #Yakovlev (a classic example of the genre - bed and whiskey) was recruited in Canada. In 1985, he became Mikhail #Gorbachev's chief adviser, and it was through Yakovlev that the last General Secretary was instilled with a plan to reform the USSR economy. In essence, the plan was very simple - to get rid of the superfluous Union republics and then, with the help of the USA, to become a prosperous capitalist state. It was this plan that Gorbachev proposed to Ronald #Reagan at his very first meeting.

    And here is the first remark - historians will probably argue endlessly whether Gorbachev knew or not that this plan was foisted on him by the Americans themselves, or was simply a fool. Personally, I think (...)

  • Pendant ce temps, en #Méditerranée sud-orientale, la routine...

    "Moyen-Orient : les #incendiaires crient « Au feu ! »
    (par Manlio Dinucci)

    Alors qu’ils prétendent le contraire, l’#Otan et l’#UE poursuivent ensemble le projet de destruction de l’#État_palestinien. L’attaque du #Hamas n’est qu’un prétexte pour accomplir enfin le plan des « #sionistes #révisionnistes », énoncé dans les années 30 par Vladimir Jabotinsky et son secrétaire particulier, Bension Netanyahu (père de Benjamin #Netanyahu). (...)"

    https://www.voltairenet.org/article220225.html

    #politique #international #Israël #États_Unis #Palestine #Proche_Orient #bonne_année #et_surtout_la_santé #caricature #seenthis #vangauguin

  • Le ministre de la défense israélien fait ce que les Israéliens font avec une régularité d’horloge : annoncer qu’ils commettront des crimes de guerre du Liban.
    https://www.timesofisrael.com/liveblog-november-11-2023/#liveblog-entry-3150827

    “I am saying here to the citizens of Lebanon, I already see the citizens in Gaza walking with white flags along the coast and moving south,” says Gallant during a visit to an army base on the northern border.

    “Hezbollah is dragging Lebanon into a war that may happen, and it is making mistakes,” he says.

    “If it makes mistakes of this kind, the ones who will pay the price are first of all the citizens of Lebanon. What we are doing in Gaza we know how to do in Beirut,” Gallant warns.

    Selon la logique habituelle : nous ne commettons pas de crimes de guerre à Gaza parce que nous ne ciblons pas la population civile, mais nous avertissons les Libanais de bien regarder ce que nous faisons au gazaouites, parce que nous leur ferons la même chose (c’est-à-dire pas-des-crimes-de-guerre).

  • The Most Famous Mythical Creatures & Animals In Each US State – Brilliant Maps
    https://brilliantmaps.com/mythical-creatures

    Here is a list of mythical creature by state:

    Alabama – White Thang
    Alaska – Tizheruk
    Arizona – Mogollon Monster
    Arkansas – Fouke Monster
    California – Tahoe Tessie
    Colorado – Slide-Rock Bolter
    Connecticut – Melon Heads
    Delaware – Zwaanendael Merman
    Florida – Skunk Ape
    Georgia – Altamaha-ha
    Hawaii – Menehune
    Idaho – Sharlie
    Indiana – Beast of Busco
    Illinois – The Enfield Horror
    Iowa – Van Meter Monster
    Kansas – Sink Hole Sam
    Kentucky – The Kelly Little Green Men
    Louisiana – Rougarou
    Maine – Specter Moose
    Maryland – Chessie
    Massachusetts – Dover Demon
    Michigan – The Michigan Dogman
    Minnesota – Wendigo
    Mississippi – Pascagoula River Aliens
    Missouri – Momo
    Montana – Shunka Warak’in
    Nebraska – Alkali Lake Monster
    Nevada – Tahoe Tessie
    New Hampshire – Wood Devils
    New Jersey – Jersey Devil
    New Mexico – Teratorns
    New York – Champ/Champy
    North Carolina – The Beast of Bladenboro
    North Dakota – Thunderbird
    Ohio – Loveland Frogmen
    Oklahoma – Oklahoma Octopus
    Oregon – Colossal Claude
    Pennsylvania – The Squonk
    Rhode Island – Vampire Mercy Brown
    South Carolina – Lizard Man of Scape Ore Swamp
    South Dakota – Taku-He
    Tennessee – Tennessee Wildman
    Texas – Chupacabra
    Utah – Bear Lake Monster
    Vermont – Northfield Pigman
    Virginia – Snallygaster
    Washington – Bigfoot
    West Virginia – Mothman
    Wisconsin – The Beast of Bray Road
    Wyoming – Jackalope

    #créature #monstre #états_unis #mytho

  • #Immigration et #délinquance : réalités et perceptions

    Le projet de loi sur l’immigration qui devait être débattu au Parlement proposait de « rendre possible l’éloignement d’étrangers constituant une menace grave pour l’ordre public ». Une manière, peut-être, de répondre aux inquiétudes persistantes de ceux qui, dans les enquêtes d’opinion, estiment que l’immigration aggrave la délinquance. Pourtant, les études réalisées dans différents pays concluent sans ambiguïté que les immigrés ne sont pas à l’origine d’une augmentation des taux d’infraction dans les pays d’accueil. Et si les étrangers en situation irrégulière ont une probabilité plus forte de commettre des #vols, un meilleur accès au #marché_du_travail peut résorber cet écart. La surreprésentation des immigrés dans les #statistiques officielles mais aussi le traitement médiatique de la délinquance permettent de comprendre l’écart entre perceptions et #réalité. Lorsque les médias adoptent un traitement plus neutre de l’origine nationale ou étrangère des auteurs présumés d’infractions, les inquiétudes à l’égard de l’immigration se réduisent. C’est en tout cas ce que montre l’expérience allemande en la matière.

    http://www.cepii.fr/CEPII/fr/publications/lettre/abstract.asp?NoDoc=13737
    #criminalité #migrations #perception #médias

    –---

    voir aussi le décryptage de @vivre :
    Comment s’explique la surreprésentation des étrangers dans la criminalité ?
    https://asile.ch/2012/10/06/andre-kuhn-comment-sexplique-la-surrepresentation-des-etrangers-dans-la-crimin
    https://seenthis.net/messages/511003
    #André_Kuhn

  • G. Friedman "..c’est cynique, immoral, mais ça marche ». Extraits du discours.

    Stratfor : comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, au Council on Foreign Relations de Chicago.
    Dans son discours au Council il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Il identifie également les ennemis potentiels des USA.

    Friedman voudrait que le monde actuel soit exclusivement sous le contrôle direct ou indirect des USA
    Le président de Stratfor déclare que les USA n’ont pas de relations avec l’Europe. « Nous avons des relations avec la Roumanie, la France et ainsi de suite. Il n’y a pas d’Europe avec laquelle les USA ont des relations quelconques". Cela rappelle forcément la conversation de la sous-secrétaire d’Etat Victoria Nuland avec l’ambassadeur des USA à Kiev en 2014. Nuland avait alors expliqué à son interlocuteur en des termes très crus ce qu’elle pensait de l’Europe unie et de ses dirigeants : • Ukraine, la manip... 33] Plus tard, elle a présenté ses excuses pour la forme de ses propos, mais pas sur le fond. Il faut savoir que Mme Nuland est une lectrice des notes analytiques de Stratfor.
    « Les USA contrôlent tous les océans de la terre. Personne n’avait encore réussi à le faire. Par conséquent, nous pouvons nous ingérer partout sur la planète, mais personne ne peut nous attaquer. Le contrôle des océans et de l’espace est la base de notre pouvoir", a déclaré Friedman à Chicago,
    Selon lui, "la priorité des USA est d’empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s’unissent avec les ressources naturelles et la main d’œuvre russes pour former une combinaison invincible".Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l’Allemagne et toute l’Union européenne

    https://www.youtube.com/watch?v=emCEfEYom4A


    #USA #UE #Russie

  • 1789... La Révolution !
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/1789-la-revolution

    La révolution française (CLT n°32 du 3 mars 1989, #archiveLO)

    1789 : Les premières étapes de la révolution
    – La convocation des #États_généraux
    – Du #Tiers_État à l’Assemblée nationale
    – 12-14 juillet : l’intervention des masses populaires parisiennes
    – Eté 1789 : les paysans entrent en scène à leur tour
    – 5-6 octobre : les femmes du peuple ramènent le roi à Paris

    De 1790 à 1792 : la révolution s’approfondit
    – L’agitation gagne l’armée royale. Le #massacre_de_Nancy (août 1790)
    #Varennes (juin 1791) : La #monarchie perd son crédit
    – L’Assemblée bourgeoise contre les #sans-culottes
    – Le #club_des_Jacobins
    – L’#Assemblée_Législative succède à la #Constituante (Octobre 1791)
    – La révolution face à la guerre (printemps 1792)
    – 10 août 1792 : les sans-culottes abattent la monarchie

    1793 : « #l'année_terrible »
    – Les Girondins dépassés par la radicalisation du mouvement populaire...
    – ...qui porte #la_Montagne au pouvoir (Juin #1793)
    – « Le peuple français debout contre les tyrans ! » (Août 1793)
    – La #Terreur montagnarde s’appuie sur la mobilisation des masses...
    – ... tout en la conservant sous son contrôle
    – La chute de #Robespierre (27 juillet 1794 - 9 Thermidor)

    1794-1799 : la bourgeoisie à la recherche de sa république
    – La #réaction_thermidorienne / #Thermidor
    – ...contre les soulèvements populaires...
    – ... et face aux tentatives royalistes
    – La #Révolution_française et la naissance de l’Europe moderne
    – L’actualité de la Révolution française : celle de la révolution tout court

    ANNEXE
    #Vendéens et #Chouans contre la Révolution
    Repères chronologiques

  • Parution : Les articles du New-York Daily Tribune (volume 1, 1851-1852). Volume 1 (1851-1852) , de #Friedrich_Engels / #Karl_Marx
    https://editionssociales.fr/catalogue/les-articles-du-new-york-daily-tribune-volume-1-1851-1852

    Entre  1851 et 1862, Marx et Engels contribuent régulièrement au journal étatsunien The New-York Daily Tribune. Ils produisent au cours de ces années près de cinq cents #articles, proposant des analyses concrètes et riches de l’actualité économique, politique et géopolitique du milieu du XIXe siècle, sur la « #révolution et #contre-révolution » en Allemagne, le #mouvement_chartiste anglais, la #guerre_de_Crimée, les #guerres_de_l’opium en #Chine, la révolte des Cipayes en Inde, ou encore la guerre de Sécession aux États-Unis. Ces écrits, composés dans une période de relative inactivité politique marquée par l’échec des révolutions européennes de #1848, et avant que ne s’organise la Première Internationale, prolongent les textes historiques de Marx sur les luttes de classes en France. Ils constituent en même temps un laboratoire pour certains éléments théoriques des #Grundrisse et du Capital, jouant ainsi un rôle déterminant dans le développement de la conception matérialiste de l’histoire.
    Le présent volume, le premier d’un vaste ensemble devant comprendre l’intégralité des articles publiés par #Marx et #Engels dans le #New-York_Daily_Tribune, rassemble les articles écrits en 1851-1852. Il contient en particulier la série d’articles publiés sous le titre Révolution et contre-révolution en Allemagne, ainsi qu’une #chronique minutieuse de la vie économique et des luttes politiques en Angleterre, alors la pointe avancée du #capitalisme mondial.

    #chartisme #lutte_de_classe #Le_Capital

    • Les articles de #Karl_Marx et #Friedrich_Engels dans le New-York Daily Tribune
      https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/02/25/les-articles-de-karl-marx-et-friedrich-engels-dans-le-new-yo

      Friedrich Engels et Karl Marx, Les articles du New-York Daily Tribune. Volume I (1851-1852), édition et traduction d’Alexia Blin, Yohann Douet, Juliette Farjat, Alexandre Feron et Marion Leclair. Paris, les Éditions sociales, 2022. Prix  : 26 €.

      En 1849, la révolution reflue en Europe, et Marx et Engels doivent quitter l’Allemagne pour la Grande-Bretagne. Comme des milliers d’autres exilés, Marx et sa famille se réfugient à Londres. Une période de recul politique s’ouvre, les possibilités d’intervention disparaissent, et Marx et Engels échouent à relancer la Nouvelle Gazette rhénane, le journal que Marx dirigea à Cologne en 1848-1849, et la Ligue des communistes, l’organisation pour laquelle ils avaient rédigé le Manifeste du parti communiste. Pour la famille Marx, c’est aussi une période difficile matériellement  : elle mène une existence précaire dans le quartier de Soho, et deux enfants meurent en bas âge, en 1850 et 1852. Pendant des années, Karl et Jenny Marx dépendent de l’ami Engels qui, afin de subvenir à ses besoins et aux leurs, renoue avec son fabricant de père et occupe un poste à la gestion de la fabrique Ermen & Engels à Manchester. Quand, en août 1851, Karl Marx reçoit la proposition d’écrire pour le journal New-York Daily Tribune du rédacteur Charles Dana, qu’il a rencontré à Cologne en 1848, il accepte. Moyennant une rémunération qui améliore la situation familiale, il devient le correspondant du journal. Malgré le fait que le New-York Daily Tribune s’approprie certains articles de Marx, ou en caviarde d’autres, la collaboration durera onze ans.

      Le New-York Daily Tribune n’est pas un journal socialiste. C’est le principal quotidien de la côte est des États-Unis. Propriété d’Horace Greeley, c’est un périodique «  progressiste  », opposé à l’esclavage, favorable aux droits des femmes et à l’abolition de la peine de mort, en sympathie avec les mouvements ouvriers, mais qui défend aussi le capitalisme industriel. L’audience du journal intéresse Marx, qui y voit non seulement un revenu mais aussi un moyen de s’adresser à un vaste lectorat, à une époque où les États-Unis attirent de nombreux émigrants européens et où l’actualité américaine intéresse de plus en plus Marx.

      Entre 1851 et 1862, Marx publie ainsi 487 articles, un ensemble de textes dont le volume dépasse les trois livres du Capital. En réalité, comme l’a révélé sa correspondance, tous ne sont pas de sa plume  : Engels rédige 125 des articles, en co-écrit 12 autres, et en traduit un certain nombre d’autres de l’allemand vers l’anglais. «  Je rentre directement chez moi pour terminer l’article pour le Tribune, afin qu’il parte avec la deuxième levée et que tu puisses l’envoyer par le vapeur de demain  », écrit par exemple Engels à Marx le 23 septembre 1852. Entre les deux amis, le courrier Londres-Manchester et des rencontres fréquentes constituent plus qu’un lien personnel, une étroite collaboration politique. Leurs articles abordent de nombreux aspects de la politique européenne, britannique en particulier, mais aussi allemande, espagnole, française, etc. Au fil des années, Marx s’intéresse de plus en plus à l’Asie et aux questions coloniales, notamment à la révolte des Taiping, à la seconde guerre de l’Opium en Chine et à la révolte indienne de 1857. Il s’intéresse également à la Russie, notamment aux troubles résultant de la guerre de Crimée et à l’agitation contre le servage, aboli en 1861. Pour Marx, cette écriture régulière, en prise avec l’actualité, est aussi une façon d’affirmer ses idées et de discuter avec d’autres penseurs et militants de son temps. Les articles font donc partie du capital politique marxiste, même si le terme n’existe pas, à une époque où Marx est certes reconnu, notamment parmi les exilés allemands, mais où il n’a que peu de partisans convaincus.

      Le volume des articles du #New-York_Daily_Tribune, récemment paru et concernant les années 1851 et 1852, est le premier d’une série, les #Éditions_sociales ayant entrepris de traduire et d’éditer l’intégralité des articles de Marx et Engels parus dans ce journal. Ce projet s’inscrit dans la #GEME (#Grande_édition_Marx_et_Engels), qui propose de nouvelles traductions de leurs œuvres, à partir de l’édition des œuvres complètes en langue originale, la #MEGA. Ce volume I contient d’abord une série de 19 articles, connue sous le titre #Révolution et #contre-révolution en Allemagne, articles rédigés par Engels, traduits et édités par le passé. Il y analyse les forces à l’œuvre dans les #États_allemands et en #Autriche en 1848-1849, le jeu des #classes_sociales, les aspirations réformatrices de la bourgeoisie et sa crainte du rôle du prolétariat. Ce volume contient également 13 «  dépêches d’Angleterre  », sur la situation et les pratiques politiques britanniques, après plus d’une décennie de mobilisation du #mouvement_chartiste. L’introduction détaillée, utile pour mettre en contexte l’ensemble des articles, insiste néanmoins sur les «  erreurs de pronostic  » de Marx et d’Engels, alors que ceux-ci, forts de leur #optimisme_révolutionnaire, font en réalité des paris militants qui n’ont pas de valeur prédictive. Des notes et des annexes aident à comprendre les nombreuses références à des personnalités et à des événements aujourd’hui oubliés.

  • #agenda Samedi 19 novembre à 15 heures : Cercle Léon Trotsky - L’Ukraine : terrain d’affrontement entre l’impérialisme et la Russie
    09 novembre 2022

    Lectures en attendant :
    – La guerre en Ukraine accélère la militarisation https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/09/11/la-guerre-en-ukraine-accelere-la-militarisation_404295.html
    – Les révolutionnaires face à la guerre en Ukraine https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/06/26/les-revolutionnaires-face-la-guerre-en-ukraine_367113.html
    – Ukraine  : une guerre russo-américaine et un tournant https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/05/02/ukraine-une-guerre-russo-americaine-et-un-tournant_301279.ht
    #ukraine #guerre #impérialisme #russie #Etats_unis

    • Gaspreis-Explosion – für die Medien kein Thema, außer man kann Putin dafür verantwortlich machen

      https://www.nachdenkseiten.de/?p=80121

      [...]

      Polen will schon im nächsten Jahr vollkommen unabhängig von russischem Gas sein. Das ist zwar Unsinn, aber so lautet die offizielle Sprachregelung der polnischen Regierung. Man hat die langfristigen Lieferverträge mit Russland gekündigt und bezieht sein Gas nun zu großen Teilen auf dem liberalisierten EU-Spotmarkt für Erdgas. Nun ist Gas aber keine Ware, die man per Mausklick virtuell transportieren kann. Ab 2023 will Polen einen großen Teil seines Gasbedarfs über die neu gebaute Baltic Pipe über Dänemark aus Norwegen beziehen. Der Rest soll durch Flüssiggasimporte aus den USA gedeckt werden und da das nicht reicht, wird Polen de facto einen großen Teil seines Gases aus einem Land beziehen, das selbst Gasimporteur ist: Deutschland. Und bis Baltic Pipe Gas liefert, bezieht Polen sogar den größten Teil seines Erdgases aus Deutschland. Deutsches Gas? Das von Deutschland nach Polen exportierte Gas stammt natürlich nicht aus Deutschland, sondern aus Russland. Deutsche Händler kaufen ganz einfach russisches Gas und verkaufen es dann an die Polen. Dies sei durch den Umweg über Deutschland für Polen aus der „Sicherheitsperspektive“ jedoch unproblematisch.

      Der polnische Wunsch nach einer energiepolitischen Unabhängigkeit von Russland ist dabei ein äußerst lukratives Geschäft für deutsche Gashändler. Die kaufen das Gas preiswert aus den in langfristigen Lieferverträgen vereinbarten Abnahmemengen aus Russland ein und verkaufen es dann zu den weitaus höheren Preisen auf dem Spotmarkt und den Futuremärkten an Polen weiter. Noch verrückter wird die ganze Geschichte, wenn man sich die physischen Lieferwege anschaut. Deutschland bezieht dieses Gas hauptsächlich aus Russland über die durch Polen verlaufende Jamal-Pipeline. Und über eben diese Pipeline liefern die Händler dann auch das Gas im Rückwärtsbetrieb an Polen weiter.

      Genau das passiert durchgängig seit nunmehr 36 Tagen. Nach Meldungen des deutschen Netzbetreibers Gascade liefert die Jamal-Pipeline seitdem nicht etwa russisches Gas in deutsche Speicher, sondern umgekehrt russisches Gas aus deutschen Speichern ostwärts nach Polen und von dort aus sogar in die Ukraine. Zurzeit beträgt das Liefervolumen sagenhafte 13 Millionen Kilowattstunden pro Stunde. Das ist, gemessen am derzeitigen Gaspreis an den Spotmärkten, Gas im Wert 1,3 Millionen Euro pro Stunde, 31,2 Millionen Euro pro Tag. Leider ist nicht bekannt, zu welchem Preis die Händler das Gas zuvor aus Russland eingekauft haben. Wenn der Preis sich jedoch an dem langfristigen Durchschnittspreis auf dem Future-Markt orientiert, so kann man davon ausgehen, dass sie zurzeit mindestens 400% Gewinn machen.

      Nun ist es aber nicht nur so, dass nur deutsche Spekulanten sich mit diesem Dreieckhandel die Taschen vollstopfen. Gas, das eigentlich für deutsche Kunden bestimmt ist, fließt nach Polen und in die Ukraine und gleichzeitig kommt kein neues Gas aus Russland durch die Jamal-Pipeline in die deutschen Gasspeicher, da diese ja im Rückwärtsbetrieb Gas aus den Speichern gen Osten transportieren muss. Die Folge: Die Speicher leeren sich und auf dem deutschen Gasmarkt treibt die Knappheit den Preis in die Höhe. Die Versorger geben diese Preissteigerungen an die Verbraucher weiter. Energieintensive Unternehmen gehen pleite und ein durchschnittlicher Haushalt muss mehr als 100 Euro pro Jahr mehr für die Heizkosten aufbringen. Somit zahlen letztlich auch deutsche Haushalte den Preis dafür, dass Länder wie Polen mit politischer Unterstützung Deutschlands ihre antirussischen Reflexe energiepolitisch umsetzen. Aber klar, Schuld daran ist natürlich Putin. Wer sonst?

      Warum liest man über diese Zusammenhänge nichts in den Zeitungen? Warum ist das politisch kein Thema?

      [...]

      pris du #gaz #Pologne #Ukraïne #Russie
      #entrepôts #spéculation