• Home - Memory of Mankind
    https://www.memory-of-mankind.com

    Vous cherchez une solution de backup fiable ? Voilà comment les autrichiens utilisent leurs montagnes pour mettre à votre disposition une solution pour l’éternité.

    The most durable data carriers (in the form of ceramic tablets), stored deep in the oldest salt mine in the world will carry our stories hundreds of thousand of years into the future.

    Everyone can participate within drawing this portrait of our era: You can contribute a personal story, your favorite poem, or newspaper articles which describe our problems, visions or our daily life.

    To give everyone on the globe the chance (regardless of origin or income) to contribute to MOM, the storing of texts in this archive is free of charge.

    You can also support MOM with funds or purchase your personal tablet with texts and images combined (and receive a duplicate which you can pass on to your own offspring!)

    #copie_de_sauvgarde #Autriche #éternité #céramique #technologie

  • A (Precht-Kritik) - DaybyDay ISSN 1860-2967
    http://daybyday.press/article6315.html


    David Precht signiert Bücher Lizenz: CC-BY-SA https://www.flickr.com/photos/re-publica
    Flickr

    Question

    „In der Geschichte der Menschheit diente die Kultur dem Leben und die Technik dem Überleben. Heute bestimmt die Technik unser Leben, aber welche Kultur sichert unser Überleben?“

    Réponse 2

    RockyMusic - Rocky Horror Picture Show (Transcript)
    http://www.rockymusic.org/showdoc/rhps-transcript.php


    Susan Sarandon screenshot CC-BY-NC https://www.flickr.com/photos/thomashawk
    Flickr

    Brad: I’ve done a lot; God knows I’ve tried
    To find the truth. I’ve even lied.
    But all I know is down inside I’m

    All: Bleeding...

    Janet: And super heroes come to the feast
    To taste the flesh not yet deceased.
    And all I know is still the beast is

    All: Feeding...
    Ahh, ahh...

    Narrator: And crawling on the planet’s face
    Some insects, called the human race...
    Lost in time, and lost in space,
    And meaning.

    All: Meaning.

    Réponse 2

    Auguste Blanqui - Œuvre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Blanqui#%C5%92uvre

    Blanqui s’apparente au socialisme dit « métaphysique ». Dans son ouvrage L’Éternité par les astres (1872), élaboré, il est vrai, sur la fin de sa vie, alors qu’il subit une fois de plus la prison, il expose que la combinaison d’atomes dont nous résultons se reproduit un nombre infini de fois (dans l’infinité de l’espace et du temps), de sorte que chacun de nous a une infinité de sosies.

    #philosophie #socialisme #cinéma #éternité

    • @nepthys Effectivement, son raisonnement n’arrive au niveau de l’héroïsme dont Blanqui a fait preuve pendant toute sa vie. Pourtant l’absurdité de ses théories ne trouve d’égale que dans les affirmations scientifiques de neurologues moderne en quête de fonds de recherche. Somme toute dans le cadre de cette comparaison Blanqui reste vainqueur à cause de sa beauté romantique ;-)

      Lost in time, and lost in space and meaning.

      La question initiale nous interroge sur notre opinion par rapport aux qualités culturelles qui assureront notre survie. Le crois qu’une petite dose de romantisme a de fortes chances de nous préserver de la désolation face au forces surpuissantes de l’histoire .

      Enfin une phrase sur Spengler : Son spectre hante l’Europe incapable de s’yopposer. Le projet européeen conçu par la mésalliance Schäuble/Mittérand (je ne mentionne pas le nom du chancelier allemand de l’époque, cette figure de proue d’un navire dirigé par d’autres marins mieux qualifiés) est le sien. La droite allemande a perdu sa raison d’être face à la modernisation technologique et structurelle et rumine ses idées farfelues pour justifier sa propre existence.

      Blanqui gagne aisément contre Spengler aussi, l’affiche de la Commune de Paris en témoigne.

    • Mais comment opposer culture et technique ?

      Postulons que la culture est
      1. la production d’artefacts,
      2. les artefacts eux-mêmes (l’art),
      3. leur mémoire et sa transmission
      afin de répondre à un besoin de lecture symbolique du monde. La technique serait la production d’artefacts et de systèmes afin de répondre à un besoin pratique d’amélioration de nos conditions de vie.

      L’art, l’artisanat sont de nature technique puisque leur finalité est au départ d’ordre pratique : répondre (par un travail physique sur la matière) à un besoin (ajouter une valeur esthétique ou une dimension signifiante) à des objets, lieux, rites du quotidien. Ces artefacts n’atteindront d’ailleurs leur charge symbolique maximale qu’après être passés par le canal de la mémoire et de la transmission (j’oubliais : aujourd’hui aussi du marché) puisqu’ils seront alors unanimement reconnus comme éléments de culture.

      Si, comme (l’ingénieur) Robert Musil (L’homme sans qualités, 1930-33), on voit les pensées et les entreprises humaines comme des démarches de concrétisation de possibilités (plutôt que des réalités, cf. : « wenn es Wirklichkeitssinn gibt, muss es auch Möglichkeitssinn geben »), technique et culture tendent toutes deux à réaliser le possible, elles innovent : je vais construire le plus grand pont du monde, je vais révolutionner la manière de représenter la lumière en peinture, ou, à la croisée des deux, je vais représenter la carte sensible d’un phénomène social particulier, etc. Cette perspective permet de s’exonérer de la valorisation arbitraire de ces productions (l’une serait bien, l’autre non, l’une serait mieux que l’autre), car autant dans la culture que dans la technique les humains cherchent, selon la même logique, à amender, embellir, rendre plus agréable, plus simple, plus vivable, etc. l’existant et leur existence.

      Technique et culture sont donc difficilement dissociables et se conjuguent d’ailleurs dans la notion de civilisation.

      Opposer culture et technique revient à dire que l’une ou l’autre aurait pu primer dans le passé. Une civilisation se serait plus ou moins construite selon une finalité d’utilité pratique ou d’utilité symbolique. C’est ce que Spengler (tu as raison, son spectre hante encore l’Europe) tentait de démontrer avec sa théorie du cours cyclique des cultures humaines qui voudrait que la culture occidentale périclite inexorablement dans sa phase finale faustienne, quand l’homme faustien, maître de la technique, cherche à être maître de sa vie.
      (Théorie difficilement tenable quand on considère ne serait-ce que la nature artificielle, donc culturelle, du fantasme même de l’homme faustien.)

      Or, de plus en plus aujourd’hui, il est question de la « fin de l’Occident », ou de l’Europe, ou de la civilisation chrétienne et cela fait écho aux anciens débats de la modernité sur l’opposition « technique+sciences dures optimiste » versus « esprit+sciences humaines pessimiste » (cf. C.P. Snow : Two Cultures (1959), beau sujet d’étude et de torture en cours de master d’histoire des sciences), débat qui a du mal à cacher sa préoccupation implicite, celle de la qualité potentiellement normative de l’un ou de l’autre. Donc : que disons-nous quand nous émettons cette crainte ?

      Tout ça pour dire, Klaus, que la question que tu poses est super complexe et qu’il faudrait prévoir une semaine de discussions enflammées sous un vieux platane quelque part dans les Cévennes entre plusieurs curieuses et curieux de tous horizons pour espérer y voir plus clair.

      N’est-il pas plus simple de se demander si le capitalisme se nourrit plus facilement des productions culturelles ou techniques et tend à favoriser l’une au détriment de l’autre ? Où l’on revient à Blanqui. Prévoir donc une semaine supplémentaire sous le vieux platane cévenol…

  • Nicole Aubert : « Nos sociétés ont créé des individus à flux tendus »
    http://www.lemonde.fr/tant-de-temps/article/2017/01/06/nicole-aubert-nos-societes-ont-cree-des-individus-a-flux-tendus_5058551_4598

    Comme @philippe_de_jonckheere il faut consommer des produits

    Notre époque, depuis une vingtaine d’années, vit une #mutation radicale de son rapport au temps. Dans cette mutation, ce n’est pas tant le temps qui accélère que les individus qui doivent accélérer de plus en plus pour répondre aux exigences d’une économie et d’une société qui tournent de plus en plus vite. Les modalités de notre rapport au temps ont changé : à la sensation de fuite du temps et à notre besoin, très occidental, de dominer le temps, s’est ajoutée une tierce dimension d’accélération et de compression du temps.

    Pour répondre à ces mutations induites par la logique du #marché, la #mondialisation de l’#économie et les #technologies de la #communication, nous sommes plus que jamais désireux de posséder le temps, mais plus encore de triompher du temps. Le problème est que ce désir cache en réalité un individu prisonnier du temps réel et de la logique de marché, incapable de différencier l’urgent de l’important, l’accessoire de l’essentiel. Nos sociétés, à flux tendus, ont créé des individus à #flux_tendus. Certains s’agitent dans le temps, d’autres s’engluent : entre urgence et désir, on finit par rechercher dans l’intensité de la vie une immédiate #éternité.

    ...

    L’urgence dont je parle touche essentiellement les pays riches, dans les pays « pauvres », l’urgence est surtout celle qui consiste à ne pas mourir de faim…

    #société #temps

  • Quand les Japonais choisissent leurs camarades... de tombe | Geopolis
    http://geopolis.francetvinfo.fr/quand-les-japonais-choisissent-leurs-camarades-de-tombe-38285
    http://geopolis.francetvinfo.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/2014/07/Japon-cimeti-re.jpg?itok=fEWaoUvV

    Choisir de son vivant ses « camarades de cimetière » : c’est ce que font certains Japonais voulant s’éviter le coût exorbitant d’une stèle familiale. Pour mieux vivre la mort ensemble, ils entretiennent des relations avec des inconnus et apprennent à se connaître, notamment au sein d’un club, le « Moyainokai », qui organise des excursions à la campagne ou des sessions de lecture en groupe.

    Ils sont bien vivants, mais ont choisi de vivre l’éternité collectivement. Kumiko Kano est une septuagénaire de Tokyo qui, avec son mari, a opté pour cette solution il y a une dizaine d’années. « Quand mon époux a vu l’argent que son frère aîné engloutissait pour les pierres tombales familiales, on a décidé ensemble qu’on n’avait pas besoin de ça, et qu’on ne voulait pas faire supporter une telle charge à nos enfants », raconte-t-elle.

    Dans le cimetière de Sugamo, dans le nord-est de la capitale, Kumiko se recueille, les mains jointes, face à un long mur de marbre gris foncé brillant sur lequel sont gravés des milliers de noms. C’est la tombe collective où son mari repose depuis 2008 avec 3.000 « voisins ». Et il y a de la place pour 6.000 défunts.

    Pour mieux choisir ses futurs voisins de l’au-delà, Kumiko est membre d’un drôle de club : le Moyainokai, littéralement « travailler ensemble », qui organise des excursions à la campagne ou des activités en groupe comme des sessions de lectures......

    #économie
    #Japon
    #camarades_de_cimetière
    #coût ( exorbitant )
    #réduction_des_coûts
    #éternité_collective