• La voie du relèvement : les migrants à Djibouti reçoivent un soutien crucial en matière de santé mentale | The Storyteller
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    La voie du relèvement : les migrants à Djibouti reçoivent un soutien crucial en matière de santé mentale. Obock, 7 octobre 2021 - Après avoir risqué sa vie pour rentrer chez lui depuis le Yémen, Kofi* est arrivé sur les côtes de Djibouti, l’air profondément désorienté et agité. Incapable de s’exprimer de manière cohérente, il ne semblait pas avoir conscience de ce qui l’entourait et marchait simplement dans un état d’hébétude. Âgé d’à peine 20 ans, ce jeune migrant éthiopien avait prévu de rejoindre le Royaume d’Arabie saoudite pour y chercher du travail. Mais ses espoirs ont été anéantis par les restrictions aux frontières liées à la COVID-19 qui l’ont empêché d’atteindre sa destination. Il s’est retrouvé bloqué au Yémen, où son état mental s’est dégradé. Il a voulu rentrer chez lui en Éthiopie et a traversé le golfe d’Aden à bord d’un bateau contrôlé par des passeurs pour atteindre la Corne de l’Afrique. Situé sur les rives de la mer Rouge et du golfe d’Aden, et à proximité de la Somalie et de l’Éthiopie, Djibouti est un point de passage important pour les migrants de la région. Comme Kofi, des milliers de migrants empruntent chaque année la « route de l’Est » via le golfe d’Aden à la recherche de meilleures opportunités économiques dans les pays du Golfe, notamment en Arabie Saoudite. Selon le rapport de l’OIM intitulé « A Region on the Move », fin de 2020, plus de 400 migrants en moyenne étaient bloqués chaque mois en Somalie et à Djibouti, et on estime que 32 700 migrants étaient bloqués au Yémen. Là-bas, les migrants ont un accès extrêmement limité aux abris, aux soins de santé, à la nourriture et à l’eau, et sont victimes de violations des droits de l’homme, notamment d’enlèvements, d’exploitation et de détention arbitraire. Ces risques existaient avant la pandémie, mais ils ont augmenté au cours des 18 derniers mois, la crise aggravant les inégalités. Ayant peu d’options pour rentrer chez eux, les migrants qui empruntent cet itinéraire contactent souvent des passeurs pour la traversée maritime vers Djibouti et la Somalie, sans aucune garantie d’arriver à bon port. Les passeurs utilisent des embarcations de petite taille, en mauvais état et surchargées, qui peuvent facilement chavirer. Parfois, certains jettent les migrants par-dessus bord pour réduire le poids. Entre mai 2020 et août 2021, plus de 15 000 migrants sont arrivés à Djibouti en provenance du Yémen, selon la Matrice de suivi des déplacements de l’OIM. Toutefois, ce chiffre n’inclut pas ceux qui sont morts en chemin. Sur la plage d’Obock, à Djibouti, l’unité médicale mobile de l’OIM a approché Kofi et le petit groupe de migrants qui avaient voyagé depuis le Yémen avec lui. L’équipe mobile leur a dispensé les premiers soins et donné de la nourriture et de l’eau, mais l’état mental et physique de Kofi a nécessité son évacuation vers le centre de réponse pour les migrants de l’OIM situé plus à l’intérieur des terres.

    #Covid-19#migrant#migration#djibouti#yemen#ethiope#sante#santementale#frontiere#pandemie#OIM#routemigratoire

  • De jeunes migrants survivent à une expérience de mort imminente en traversant le Yémen déchiré par la guerre | The Storyteller
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    De jeunes migrants survivent à une expérience de mort imminente en traversant le Yémen déchiré par la guerre . Sana’a – Épuisement, faim, désorientation et peur. Voilà ce que ressentent la plupart des migrants en arrivant au Yémen. «  Je n’ai bénéficié d’aucune aide. Quand je suis arrivé au Yémen, je dormais sur le trottoir - effrayé, affamé et malade  », se souvient Bilal Muhammad, un migrant éthiopien de 18 ans qui s’est récemment retrouvé bloqué dans le pays. Bilal est l’un des milliers de migrants dont le rêve d’une nouvelle vie dans les pays voisins du Golfe a été brisé par le conflit et les restrictions de mouvement liées à la COVID-19. Il s’est retrouvé, avec 32 000 autres personnes, bloqué au Yémen, dans des conditions de vie extrêmement difficiles. Malgré son jeune âge, Bilal a quitté sa mère et ses trois frères restés en Éthiopie et a décidé de s’engager sur la dangereuse route vers le Yémen, dans l’espoir de trouver une bonne source de revenus au Royaume d’Arabie saoudite qui lui permettrait d’offrir une vie meilleure à sa famille. «  Je suis parti d’’Éthiopie pour rejoindre Djibouti, puis j’ai traversé la mer du Yémen jusqu’à la côte de Shabwah, je me suis rendu dans le gouvernorat d’Aden, puis j’ai voyagé à pied jusqu’au gouvernorat de Sa’dah  », a-t-il déclaré. Avec l’assouplissement récent des restrictions sur les mouvements internationaux, les arrivées de migrants au Yémen ont commencé à augmenter lentement, même si le nombre global reste faible par rapport aux années d’avant la pandémie. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime qu’en 2019, plus de 138 000 migrants sont arrivés au Yémen, tandis qu’un peu plus de 37 500 sont arrivés en 2020. A ce jour, en 2021, l’Organisation a enregistré plus de 11 500 arrivées de migrants dans le pays. Les migrants qui arrivent à se rendre au Yémen continuent de se heurter à des obstacles importants pour accéder aux services humanitaires et aux emplois nécessaires à leur survie. La pandémie et le conflit persistant les ont poussés encore plus dans l’ombre et les ont rendus dépendants des réseaux de trafic illicite pour s’en sortir.
    La plupart des migrants qui viennent de la Corne de l’Afrique arrivent sur la côte ouest du Yémen - quelque part entre Hajjah et Shabwah - avant de tenter de poursuivre leur route. Les passeurs assurent ensuite le transport des migrants qui ont les moyens de faire le voyage, et les emmènent à Aden. Les migrants qui n’ont pas d’argent voyagent généralement pendant des semaines à pied pour atteindre la même destination. Désireux de franchir les frontières vers l’Arabie saoudite, ils entreprennent ensuite un voyage extrêmement dangereux d’Aden à Sa’dah. En chemin, de nombreux migrants se retrouvent pris dans des affrontements armés.

    #Covid-19#migration#migrant#yemen#ethiope#arabiesaoudite#sante#vulnerabilite#conflit#crise#pandemie#humanitaire

  • Aide médicale vitale pour les personnes déplacées du Tigré | The Storyteller
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    Aide médicale vitale pour les personnes déplacées du Tigré. Mekele, Tigré - « Je suis enceinte, je suis déplacée, mais je suis toujours en vie », se lamente Lete en caressant son ventre. Elle attend son examen prénatal dans une clinique mobile de l’OIM à Mekele, la capitale de la région du Tigré, en Ethiopie.Lete fait partie des plus de 1,7 million de déplacés internes touchés par la crise dans le nord de l’Éthiopie, qui a débuté après une flambée de violence dans la région du Tigré en novembre 2020. « J’ai marché 90 kilomètres depuis ma ville natale d’Adwa, dans le centre du Tigré, avec mes enfants. Étant enceinte, c’était extrêmement difficile. J’étais seule avec mes enfants, j’ai dû abandonner mon mari et nous ne l’avons pas revu depuis. À mi-chemin de notre voyage, des gens nous ont aidés et nous ont laissés monter dans leur voiture pour aller à Mekele », raconte-t-elle.
    Lete fait partie des centaines de déplacés internes qui reçoivent un soutien médical de l’équipe mobile de santé et de nutrition de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui travaille actuellement dans des sites de déplacement de fortune qui étaient autrefois des écoles. Chaque jour, l’équipe - composée de deux agents de santé, deux infirmiers, deux sages-femmes et deux psychologues - se rend sur différents sites à Mekele. Selon la Matrice de suivi des déplacements de l’OIM, plus de 1,7 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays en raison du conflit actuel dans le nord de l’Ethiopie. Les établissements de santé sont débordés. De nombreuses personnes déplacées, notamment des femmes, des enfants, des nouveau-nés et des personnes handicapées, ont besoin de produits de première nécessité tels que de la nourriture et un abri. En outre, la menace de la COVID-19 accroît les craintes car de nombreuses personnes vivent dans des sites de fortune surpeuplés où les conditions d’hygiène sont mauvaises. Les pluies actuelles risquent d’aggraver la situation en provoquant davantage de déplacements dus aux inondations et en augmentant les cas de diarrhée aqueuse et de paludisme.

    #Covid-19#migrant#migration#ethiope#tigre#sante#personnedeplacee#santementale#vulnerabilite#urgence#humanitaire#crise

  • Des centaines de migrants abandonnés en plein désert secourus

    Plusieurs centaines de migrants clandestins, abandonnés par leurs passeurs en plein désert, ont été secourus et conduits au Soudan, selon un correspondant de l’AFP qui en a compté au moins 500. « Au total, le nombre de personnes secourues s’élève à 600 », a indiqué Abdel Latif Abdallah, un commandant de l’armée soudanaise à Dongola. Il s’agit majoritairement d’Éthiopiens et d’Érythréens mais aussi de Soudanais.

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/05/03/des-centaines-de-migrants-abandonnes-en-plein-desert-secourus_4411230_3212.h

    #migration #Soudan #Ethiopens #Erythréens #Erythrée #Ethiopie #passeurs #smugglers #désert

    –-> et si c’est des ethiopiens et des erythréens... ce ne sont pas des « clandestins », mais bien des #réfugiés et droit de demander l’#asile... ARRGGGHHH, #wrong_vocabulary