• Une prison flottante pour les exilés au large de l’Angleterre - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/07/20/une-prison-flottante-pour-les-exiles-au-large-de-langleterre

    Une prison flottante pour les exilés au large de l’Angleterre
    20 juillet 2023 #Europe, #Exilés, #Racisme

    Mettre à distance les corps indésirables en les maintenant à quai : le gouvernement anglais a trouvé une nouvelle manière d’optimiser sa politique raciste.

    À la fin du Moyen Age, on invente en Europe la « quarantaine maritime » lors de l’épidémie de peste noire. Face à la maladie qui décime la population, les navires qui arrivent dans un port doivent rester 40 jours à quai avec leur équipage, confinés dans une zone isolée pour éviter de contaminer la population. En 2023, c’est sur une barge flottante amarrée sur une île que des exilés devront rester confinés. Comme s’ils constituaient, par essence, une menace d’ordre sanitaire.

    Contre l’immigration, l’Union Européenne a déjà mis en place des murs et des barbelés à l’Est de l’Europe ou à Calais, des îles entières sont transformées en prisons au sud de la Grèce, des drones et des moyens de reconnaissance biométriques, des gardes côtes qui font chavirer les navires en Méditerranée. On peut ajouter à cette variété de techniques de refoulement la barge carcérale.

    L’engin flottant s’appelle « Bibby Stockholm » et il est actuellement remorqué vers la côte sud de l’Angleterre pour être amarré à l’île de Portland, en face de la Normandie, pour une durée de 18 mois. Concrètement, il s’agit d’y parquer 500 réfugié-es, le temps que les demandes d’asile soient examinées par les autorités. Il s’agit de les empêcher de fouler le sol anglais en attendant qu’ils soient fixés sur leur sort.

    Le Ministère de l’Intérieur anglais prétend ainsi « alléger la pression sur le système d’asile » et « faire des économies » en terme de frais d’hébergement. Le journal The Guardian a révélé ces derniers jours que la barge n’offrirait qu’une économie insignifiante. C’est avant tout un symbole, un sas.

    Le navire a été construit en 1976 et il bat pavillon la Barbade. Il a déjà servi de barge d’hébergement depuis 1992. L’État allemand l’avait utilisé pour loger des sans-abris et des demandeurs d’asile dans les années 1990, dans le port d’Hambourg. Déjà l’idée d’une mise à distance des indésirables, pauvres ou immigrés. Utilisé par les Pays-Bas, le Bibby Stockholm avait été contesté suite à la mort d’un demandeur d’asile faute de soins sur la barge.

    Encore plus sinistre, la firme Bibby Marine, propriétaire de la barge, a été fondée par John Bibby, un entrepreneur ayant fait fortune dans le commerce colonial et la déportation d’esclaves, notamment vers le Brésil, au 19ème siècle.

    Un lourd symbole.

  • Migrations : l’Union européenne, droit dans le mur

    La Commission européenne affirme que l’UE ne finance pas de « murs » anti-migrants à ses #frontières_extérieures, malgré les demandes insistantes d’États de l’est de l’Europe. En réalité, cette « ligne rouge » de l’exécutif, qui a toujours été floue, s’efface de plus en plus.

    Le 14 juin dernier, le naufrage d’un bateau entraînait la noyade de centaines de personnes exilées. Quelques jours auparavant, le 8 juin, les États membres de l’Union européenne s’enorgueillissaient d’avoir trouvé un accord sur deux règlements essentiels du « Pacte européen pour l’asile et la migration », qui multipliera les procédures d’asile express dans des centres de détention aux frontières de l’Europe, faisant craindre aux ONG une nouvelle érosion du droit d’asile.

    Dans ce contexte délétère, un groupe d’une douzaine d’États membres, surtout d’Europe de l’Est, réclame que l’Union européenne reconnaisse leur rôle de « protecteurs » des frontières de l’Union en autorisant le financement européen de murs, #clôtures et #barbelés pour contenir le « flux migratoire ». Le premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, avait même estimé que son pays était en première ligne face à « l’invasion de migrants ».

    Officiellement, la Commission européenne se refuse toujours à financer les multiples projets de clôtures anti-migrants qui s’érigent le long des frontières extérieures de l’UE. « Nous avons un principe bien établi : nous ne finançons pas de murs ni de barbelés. Et je pense que cela ne devrait pas changer », avait encore déclaré Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, le 31 janvier. Pourtant, la ligne rouge semble inexorablement s’effacer.

    Le 7 octobre 2021, les ministres de douze États, dont la #Grèce, la #Pologne, la #Hongrie, la #Bulgarie ou les #Pays_baltes, demandaient par écrit à la Commission que le financement de « #barrières_physiques » aux frontières de l’UE soit une « priorité », car cette « mesure de protection » serait un outil « efficace et légitime » dans l’intérêt de toute l’Union. Une demande qu’ils réitèrent depuis à toute occasion.

    Les États membres n’ont pas attendu un quelconque « feu vert » de la Commission pour ériger des clôtures. Les premières ont été construites par l’Espagne dans les années 1990, dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Mais c’est en 2015, après l’exil de centaines de milliers de Syrien·nes fuyant la guerre civile, que les barrières se sont multipliées. Alors que l’Union européenne comptait 315 kilomètres de fil de fer et barbelés à ses frontières en 2014, elle en totalisait 2 048 l’an passé.

    Depuis 2021, ce groupe d’États revient sans cesse à la charge. Lors de son arrivée au sommet des dirigeants européens, le 9 février dernier, Victor Orbán (Hongrie) annonçait la couleur : « Les barrières protègent l’Europe. » Les conclusions de ce sommet, ambiguës, semblaient ouvrir une brèche dans la politique européenne de financement du contrôle aux frontières. Les États demandaient « à la Commission de mobiliser immédiatement des fonds pour aider les États membres à renforcer […] les infrastructures de protection des frontières ».

    Dans ses réponses écrites aux questions de Mediapart, la Commission ne mentionne plus aucune ligne rouge : « Les États membres ont une obligation de protéger les frontières extérieures. Ils sont les mieux placés pour définir comment le faire en pratique d’une manière qui […] respecte les droits fondamentaux. »

    Si l’on en croit le ministre de l’intérieur grec, Panagiótis Mitarákis, les dernières résistances de la Commission seraient en train de tomber. Le 24 février, il affirmait, au sujet du projet grec d’#extension et de renforcement de sa clôture avec la Turquie, le long de la rivière #Evros, que la Commission avait « accepté que certaines dépenses pour la construction de la barrière soient financées par l’Union européenne ».

    Pour Catherine Woollard, de l’ONG Ecre (Conseil européen pour les réfugiés et exilés), « c’est important que la Commission résiste à ces appels de financement des murs et clôtures, car il faut respecter le droit de demander l’asile qui implique un accès au territoire. Mais cette position risque de devenir symbolique si les barrières sont tout de même construites et qu’en plus se développent des barrières d’autres types, numériques et technologiques, surtout dans des États qui utilisent la force et des mesures illégales pour refouler les demandeurs d’asile ».

    D’une ligne rouge à une ligne floue

    Au sein de l’ONG Statewatch, Chris Jones estime que « cette “ligne rouge” de la Commission européenne, c’est du grand n’importe quoi ! Cela fait des années que l’Union européenne finance des dispositifs autour ou sur ces clôtures, des #drones, des #caméras, des #véhicules, des #officiers. Dire que l’UE ne finance pas de clôtures, c’est uniquement sémantique, quand des milliards d’euros sont dépensés pour fortifier les frontières ». Même diagnostic chez Mark Akkerman, chercheur néerlandais au Transnational Institute, pour qui la « #ligne_rouge de la Commission est plutôt une ligne floue ». Dans ses travaux, il avait déjà démontré qu’en 2010, l’UE avait financé l’achat de #caméras_de_vidéosurveillance à #Ceuta et la construction d’un #mirador à #Melilla.

    Lorsqu’il est disponible, le détail des dépenses relatives au contrôle des frontières montre que la politique de non-financement des « murs » est une ligne de crête, car si la Commission ne finance pas le béton ni les barbelés, elle finance bien des #dispositifs qui les accompagnent.

    En 2021, par exemple, la #Lituanie a reçu 14,9 millions d’euros de fonds d’aide d’urgence pour « renforcer » sa frontière extérieure avec la Biélorussie, peut-on lire dans un rapport de la Commission. Une frontière qui, selon le ministère de l’intérieur lituanien, contacté par Mediapart, est « désormais longée d’une clôture de 530 km et d’une barrière surmontée de fils barbelés sur 360 kilomètres ». Si la barrière a pesé 148 millions d’euros sur le #budget de l’État, le ministère de l’intérieur affirme que la rénovation de la route qui la longe et permet aux gardes-frontières de patrouiller a été financée à hauteur de « 10 millions d’euros par des fonds européens ».

    En Grèce, le détail des dépenses du gouvernement, dans le cadre du fonds européen de sécurité intérieur, de 2014 à 2020, est éclairant. Toujours le long de la rivière Evros, là où est érigée la barrière physique, la police grecque a pu bénéficier en 2016 d’un apport de 15 millions d’euros, dont 11,2 millions financés par le fonds européen pour la sécurité intérieure, afin de construire 10 #pylônes et d’y intégrer des #caméras_thermiques, des caméras de surveillance, des #radars et autres systèmes de communication.

    Cet apport financier fut complété la même année par 1,5 million d’euros pour l’achat d’#équipements permettant de détecter les battements de cœur dans les véhicules, coffres ou conteneurs.

    Mais l’enjeu, en Grèce, c’est avant tout la mer, là où des bateaux des gardes-côtes sont impliqués dans des cas de refoulements documentés. Dans son programme d’action national du fonds européen relatif à la gestion des frontières et des visas, écrit en 2021, le gouvernement grec envisage le renouvellement de sa flotte, dont une dizaine de bateaux de #patrouille côtière, équipés de #technologies de #surveillance dernier cri, pour environ 60 millions d’euros. Et malgré les refoulements, la Commission européenne octroie les fonds.

    Technologies et barrières font bon ménage

    Les États membres de l’UE qui font partie de l’espace Schengen ont pour mission de « protéger les frontières extérieures ». Le droit européen leur impose aussi de respecter le droit d’asile. « Les exigences du code Schengen contredisent bien souvent l’acquis européen en matière d’asile. Lorsqu’un grand nombre de personnes arrivent aux frontières de l’Union européenne et qu’il existe des pressions pour faire baisser ce nombre, il est presque impossible de le faire sans violer certaines règles relatives au droit d’asile », reconnaît Atanas Rusev, directeur du programme « sécurité » du Centre pour l’étude de la démocratie, basé en Bulgarie.

    La Bulgarie est au cœur de ces tiraillements européens. En 2022, la police a comptabilisé 164 000 passages dits « irréguliers » de sa frontière, contre 55 000 l’année précédente. Des demandeurs d’asile qui, pour la plupart, souhaitent se rendre dans d’autres pays européens.

    Les Pays-Bas ou l’Autriche ont fait pression pour que la #Bulgarie réduise ce nombre, agitant la menace d’un report de son intégration à l’espace Schengen. Dans le même temps, des ONG locales, comme le Helsinki Committee Center ou le Refugee Help Group, dénoncent la brutalité qui s’exerce sur les exilé·es et les refoulements massifs dont ils sont victimes. Le pays a construit une clôture de 234 kilomètres le long de sa frontière avec la Turquie.

    Dans son plan d’action, le gouvernement bulgare détaille son intention de dépenser l’argent européen du fonds relatif à la gestion des frontières, sur la période 2021-2027, pour renforcer son « système de surveillance intégré » ; une collecte de données en temps réel par des caméras thermiques, des #capteurs_de_mouvements, des systèmes de surveillance mobiles, des #hélicoptères.

    Philip Gounev est consultant dans le domaine de la gestion des frontières. Il fut surtout ministre adjoint des affaires intérieures en Bulgarie, chargé des fonds européens, mais aussi de l’érection de la barrière à la frontière turque. Il explique très clairement la complémentarité, à ses yeux, des différents dispositifs : « Notre barrière ne fait que ralentir les migrants de cinq minutes. Mais ces cinq minutes sont importantes. Grâce aux caméras et capteurs qui détectent des mouvements ou une brèche dans la barrière, l’intervention des gardes-frontières est rapide. »

    L’appétit pour les technologies et le numérique ne fait que croître, au point que des ONG, comme l’EDRi (European Digital Rights) dénoncent la construction par l’UE d’un « #mur_numérique ». Dans ce domaine, le programme de recherche européen #Horizon_Europe et, avant lui, #Horizon_2020, tracent les contours du futur numérisé des contrôles, par le financement de projets portés par l’industrie et des centres de #recherche, au caractère parfois dystopique.

    De 2017 à 2021, « #Roborder » a reçu une aide publique de 8 millions d’euros. L’idée est de déployer une armada de véhicules sans pilotes, sur la mer ou sur terre, ainsi que différents drones, tous munis de caméras et capteurs, et dont les informations seraient croisées et analysées pour donner une image précise des mouvements humains aux abords des frontières. Dans son programme d’action national d’utilisation du fonds européen pour la gestion des frontières, la Hongrie manifeste un intérêt appuyé pour « l’adaptation partielle des résultats » de Roborder via une série de projets pilotes à ses frontières.

    Les #projets_de_recherche dans le domaine des frontières sont nombreux. Citons « #Foldout », dont les 8 millions d’euros servent à développer des technologies de #détection de personnes, à travers des #feuillages épais « dans les zones les plus reculées de l’Union européenne ». « Le développement de technologies et de l’#intelligence_artificielle aux frontières de l’Europe est potentiellement plus puissant que des murs, décrypte Sarah Chandler, de l’EDRi. Notre inquiétude, c’est que ces technologies soient utilisées pour des #refoulements aux frontières. »

    D’autres projets, développés sous l’impulsion de #Frontex, utilisent les croisements de #données et l’intelligence artificielle pour analyser, voire prédire, les mouvements migratoires. « Le déploiement de nouvelles technologies de surveillance, avec la construction de barrières pour bloquer les routes migratoires, est intimement lié à des dangers accrus et provoque davantage de morts des personnes en mouvement », peut-on lire dans un rapport de Statewatch. Dans un contexte de droitisation de nombreux États membres de l’Union européenne, Philip Gounev pense de son côté que « le financement de barrières physiques par l’UE deviendra inévitable ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/170723/migrations-l-union-europeenne-droit-dans-le-mur
    #murs #barrières_frontalières #migrations #financement #UE #EU #Union_européenne #technologie #complexe_militaro-industriel

  • Près de 300 enfants sont morts en essayant de traverser la Méditerranée en 2023, alerte l’ONU
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/14/pres-de-300-enfants-sont-morts-en-essayant-de-traverser-la-mediterranee-en-2

    Près de 300 enfants sont morts en essayant de traverser la Méditerranée en 2023, alerte l’ONU
    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 20h06, modifié hier à 21h07
    Quelque 289 enfants sont morts depuis le début de l’année 2023 en essayant de traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe, a annoncé l’ONU, vendredi 14 juillet. Ce chiffre est deux fois plus important que celui des six premiers mois de l’année 2022, a précisé l’Unicef, (le Fonds des Nations unies pour l’enfance), appelant à la création de couloirs humanitaires sûrs permettant aux enfants de trouver refuge en Europe.
    « Nous estimons qu’au cours des six premiers mois de cette année, 11 600 enfants ont effectué la traversée, soit également le double par rapport à la même période de 2022 », a déclaré la responsable aux migrations et aux déplacés à l’Unicef, Verena Knaus. « Ces décès sont absolument évitables », a-t-elle souligné.Les chiffres réels sont probablement plus élevés, selon elle, car de nombreux naufrages en Méditerranée centrale ne sont pas enregistrés.Au cours des trois premiers mois de 2023, 3 300 enfants effectuant la traversée – soit 71 % du total – n’étaient pas accompagnés ou avaient été séparés de leurs familles, d’après l’Unicef. Ce chiffre est trois fois supérieur à celui de la même période de l’année précédente. En chemin, ces enfants peuvent être exposés à des privations, à la torture, à l’exploitation et au viol, les filles étant particulièrement vulnérables.
    « C’est la réalité, la réalité choquante, mais nous semblons nous accommoder du fait que, jour après jour, des enfants perdent la vie », a également dit Verena Knaus. « Ces enfants meurent, non seulement sous nos yeux, mais aussi, semble-t-il, alors que nous fermons les yeux », a-t-elle ajouté. « Ces enfants doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls. Les dirigeants du monde entier doivent agir d’urgence », a encore dit Verena Knaus.
    Les eurodéputés ont réclamé jeudi l’élaboration d’une « stratégie de recherche et de sauvetage fiable et permanente » des migrants en Méditerranée, après un naufrage à la mi-juin au large des côtes grecques qui pourrait avoir fait plus de 600 morts. Un chalutier vétuste et surchargé, parti de Libye, a fait naufrage au large de la Grèce dans la nuit du 13 au 14 juin. Seuls 104 exilés ont pu être secourus alors que l’embarcation transportait environ 750 personnes. Quatre-vingt-deux corps ont pu être récupérés, et les autres naufragés sont présumés morts.

    #Covid-19#migration#migrant#mediterranee#traversee#mortalite#enfants#unicef#europe#politiquemigratoire#sante#postcovid

  • Les racines ecclésiales de l’État moderne
    https://laviedesidees.fr/Grzymala-Busse-Sacred-Foundations

    Anna Grzymala-Busse, professeur en sciences politiques, veut montrer le rôle qu’a joué l’Église médiévale dans la fondation de l’État moderne : un thème ancien dont le renouvellement se heurte à certaines limites. À propos de : Anna Grzymala-Busse, Sacred Foundations. The religious and medieval roots of the European State, Princeton University Press

    #Histoire #État #Moyen_Âge #Europe #Eglise #CASBS
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230712_sacredfoundations.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230712_sacredfoundations-2.docx

  • La nomination d’une Américaine à un haut poste de la Commission européenne fait débat
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/12/la-nomination-d-une-americaine-a-un-haut-poste-de-la-commission-europeenne-f

    « Situation surréaliste »

    « Au-delà du message politique pathétique qu’on envoie en embauchant une Américaine, comme si on n’avait personne en Europe, on a recruté quelqu’un dont on devra se passer pour les cas les plus emblématiques », s’étrangle un haut fonctionnaire européen, qui voit dans cette décision le signe du tropisme transatlantique de Margrethe Vestager, la commissaire à la concurrence. A l’heure où l’#UE vient de se doter d’une nouvelle régulation du #numérique, le signal n’est pas des plus heureux. « On ne va pas laisser une #lobbyiste américaine des #Gafam réguler les plates-formes en #Europe, quel que soit son pedigree académique », s’insurge un autre. « Fiona Scott Morton a beaucoup moins de #conflits_d’intérêt » que le Belge Pierre Régibeau, à qui elle succédera le 1er septembre, répond une autre source.

    #sans_vergogne #vassalité

  • Kritik an « Wahnsinn » : EU-Kommission gibt Datentransfer in die USA wieder frei
    https://www.heise.de/news/Kritik-an-Wahnsinn-EU-Kommission-gibt-Datentransfer-in-die-USA-wieder-frei-921

    La commission européenne en violation du #RGPD autorise de nouveau le transfert de données personnelles aux États Unis. L’article nous apprend que dans ce pays la protection des droits constitutionnels n’existe que pour ses propres citoyens et la protection des informations personnelles ne peut alirs pas s’y appliquer pour les données de citoyens européens. La décision de la commission est applaudie par les syndicats des entreprises européennes du secteur numérique qui profitent de la collaboration avec les États Unis.

    10.7.2023 von Stefan Krempl - Die EU-Kommission hat am Montag die rechtliche Basis für den geplanten Datenschutzrahmen für den Transfer persönlicher Daten in die USA angenommen. Dabei geht es um den sogenannten Angemessenheitsbeschluss: Damit erklärt die Brüsseler Regierungsinstitution, dass personenbezogene Informationen in den Vereinigten Staaten vergleichbar gut geschützt sind wie in der EU. Damit kann der geplante EU-USA-Datenschutzrahmen in Kraft treten. Auf dessen Grundlage ist die Übermittlung an Daten an US-Unternehmen möglich, die an dem Rahmenwerk teilnehmen, ohne dass Firmen und Behörden zusätzliche Schutzvorkehrungen treffen müssen.

    Es handelt sich insgesamt schon um den dritten Versuch beider Seiten, ein stabiles Abkommen zu den Datentransfers zwischen der EU und den USA zu erreichen. Der Europäische Gerichtshof (EuGH) hat im Sommer 2020 im „Schrems-II“-Urteil festgestellt, dass US-Gesetze wie der Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) oder der Cloud Act weiterhin eine Massenüberwachung durch die NSA & Co ermöglichen und der Datenschutzstandard in den Vereinigten Staaten daher nicht dem in der EU entspricht. Damit war nach dem vorausgegangenen Safe-Harbor-Vertrag auch der Privacy Shield erledigt.

    Mit dem neuen Anlauf „werden neue verbindliche Garantien eingeführt“, um allen vom EuGH geäußerten Bedenken Rechnung zu tragen, versichert die Kommission nun: „So ist vorgesehen, dass der Zugang von US-Geheimdiensten zu EU-Daten auf ein notwendiges und verhältnismäßiges Maß beschränkt ist“. Es werde ferner eine Art Gericht zur Datenschutzüberprüfung geschaffen, zu dem EU-Bürger Zugang haben. Der neue Rahmen bringe generell „erhebliche Verbesserungen“ gegenüber dem im ursprünglichen Privacy Shield bestehenden Mechanismus mit sich. Stelle das Gericht etwa fest, dass bei der Datenerhebung gegen die neuen Garantien verstoßen wurde, könne es die Löschung der Informationen anordnen.
    Sicherer Datenverkehr

    Die neue Übereinkunft werde „einen sicheren Datenverkehr“ für die Europäer gewährleisten und „den Unternehmen auf beiden Seiten des Atlantiks Rechtssicherheit bieten“, gibt sich Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen (CDU) überzeugt. Nach der im März 2022 gemeinsam mit US-Präsident Joe Biden vorgestellten grundsätzlichen Einigung hätten die USA „beispiellose Zusagen“ gemacht. Die USA zeigten sich vorige Woche startklar für das neue Abkommen und betonten, alle Pflichten zur Umsetzung erfüllt zu haben. Laut Bidens Durchführungsverordnung 14086 vom Oktober 2022 sollen die US-Geheimdienste künftig bei ihren Datensammlungen darauf achten, dass diese „notwendig und verhältnismäßig“ sind sowie besser kontrolliert werden können.

    Anders als von der Kommission behauptet, „ändert sich am US-Recht wenig“, hält die österreichische Bürgerrechtsorganisation Noyb dagegen. Das grundsätzliche Problem mit dem FISA-Abschnitt 702 werde von den USA nicht angegangen. Demnach haben nach wie vor nur US-Bürger verfassungsmäßige Rechte und dürfen nicht anlasslos überwacht werden. Insgesamt ist das angeblich „neue“ transatlantische Datenschutzabkommen laut Noyb weitgehend eine Kopie des gescheiterten Privacy Shields und werde „in wenigen Monaten“ wieder vor dem EuGH landen.
    Neue EuGH-Klage wahrscheinlich

    „Man sagt, die Definition von Wahnsinn ist, dass man immer wieder das Gleiche tut und dennoch ein anderes Ergebnis erwartet“, kommentiert der Noyb-Vorsitzende Max Schrems, der beide Vorläufer bereits vor dem EuGH zu Fall gebracht hatte, den neuen Angemessenheitsbeschluss. Die präsentierte Übereinkunft basiere wieder auf kurzfristigem politischen Denken. Der Datenschutzverein habe die erneute Anfechtung beim EuGH schon in der Schublade, „obwohl wir dieses juristische Pingpong satthaben“. Wahrscheinlich werde ein solcher Fall den Luxemburger Richtern bis Ende 2023 oder Anfang 2024 von einem nationalen Gericht vorgelegt. Eine endgültige Entscheidung wäre 2024 oder 2025 zu erwarten. Der EuGH könnte den neuen Rahmen für die Dauer des Verfahrens aussetzen.

    „Mit der heutigen Veröffentlichung des Data Privacy Frameworks geht eine dreijährige Hängepartie zu Ende“, freut sich dagegen Bitkom-Präsident Ralf Wintergerst über die Brüsseler Entscheidung. Firmen erhielten damit „grundsätzlich wieder Rechtssicherheit, wenn sie personenbezogene Daten zwischen der EU und den USA transferieren müssen“. Vor allem kleine und mittelständische Unternehmen profitierten davon, „dass künftig keine Einzelfallprüfungen mehr notwendig sind“. Die US-Regierung sei mit dem Erlass Bidens „auf die EU zugegangen“. Sicher sei aber auch, dass das Abkommen erneut gerichtlich überprüft werde. Dann werde sich zeigen, ob die Kommission „eine rechtlich belastbare Regelung gefunden hat“.

    Die Computer & Communications Industry Association (CCIA) begrüßt den Beschluss als „großen Durchbruch“. Der Innenausschuss des EU-Parlaments sah jüngst zwar Schritte in die richtige Richtung, aber keine ausreichenden Garantien etwa für einen Schutz vor Massenüberwachung. Auch die EU-Datenschützer meldeten Bedenken an. Die Funktionsweise des Vertrags soll regelmäßig gemeinsam von der Kommission und Vertretern der europäischen Datenschutzbehörden sowie der zuständigen US-Behörden überprüft werden. Die erste Sondierung ist binnen eines Jahres nach Inkrafttreten des Angemessenheitsbeschlusses vorgesehen.

    #USA #safe_harbour #Union_Européenne #protection_de_données #commerce #politique #Europe

  • Una società di deforestazione in Camerun ha beneficiato di ingenti sussidi pubblici
    https://irpimedia.irpi.eu/una-societa-di-deforestazione-in-camerun-ha-beneficiato-di-ingenti-su

    La Société Industrielle de Mbang, diretta dall’italiano Eugenio Matarazzi, da decenni è accusata di taglio illegale e violazione delle leggi forestali. Tuttavia, avrebbe ricevuto dallo Stato camerunense oltre 250 milioni di euro, per servizi poco chiari Clicca per leggere l’articolo Una società di deforestazione in Camerun ha beneficiato di ingenti sussidi pubblici pubblicato su IrpiMedia.

  • Quand la montagne est politique
    https://laviedesidees.fr/Catherine-Roth-Naturaliser-la-montagne

    L’étude du Club carpatique transylvain, du XIXe siècle à nos jours, permet de comprendre comment la chaîne montagneuse a rejoint le mouvement d’appropriation nationale de la #nature, qui a mis aux prises Allemands, Hongrois et Roumains. À propos de : Catherine Roth, Naturaliser la montagne ? Le Club carpatique transylvain, XIXe-XXIe siècle, PUR

    #Histoire #nationalisme #Europe #sport #monarchie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230705_montagne.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230705_montagne.docx

  • #Frontex #risk_analyses based on unreliable information, EU watchdog says

    The EU border management agency Frontex produces untrustworthy risk analyses on migration due to the ‘low reliability of the data collected’, an investigation conducted by the #European_Data_Protection_Supervisor (#EDPS) found on Wednesday (31 May).

    The supervisor, which oversees the data processing of EU bodies, questioned the methodology used to integrate interviews collected on the field into risk analyses and denounced the “absence of a clear mapping and exhaustive overview of the processing of personal data” which the authority assessed as not sufficiently protected.

    The voluntary nature of interviews themselves is also not guaranteed, the report has found, as they “are conducted in a situation of deprivation (or limitation) of liberty” and aim at “identifying suspects on the basis of the interviewee’s testimony”.

    The concerns regard “the use of information of low reliability for the production of risk analyses and its implications for certain groups who may be unduly targeted or represented in the output of risk analysis products”.

    “Such undue representation could have negative impacts on individuals and groups through operational actions as well as the policy decision-making process,” the EU watchdog said.

    The new investigation results from fieldwork occurred in late 2022 at the Frontex headquarters in Warsaw.

    It is not the first time that the body has raised serious concerns about the data processing practices of an EU agency. In 2020, the supervisor initiated an investigation on Europol, the EU’s law enforcement agency, that resulted in the European Commission revising the agency’s mandate.

    Lack of protection

    The report explains that Frontex uses as its “main source of personal data collection” interviews that it conducts jointly with the member state they are operating in. Interviews are carried out on an ad hoc basis with people intercepted while trying to cross a border “without authorisation”.

    The EU agency collects information about their journey, the causes of the departure and any other information that can be relevant to the agency’s risk analysis.

    Despite Frontex carrying out interviews without putting the name of individuals, the information the exchanges contain “would allow for the identification of the interviewee and thus constitutes personal data within the meaning of data protection law”, the report argued.

    Among others, the EU agency collects personal data about individuals suspected to be involved in cross-border crimes, such as human smuggling, whose data are shared with Europol.

    According to the report, the EU agency may not “systematically” collect information about cross-border crimes since it “must be strictly limited to” Europol, Eurojust, and the member states’ “identified needs”.

    However, evidence shown by the EDPS indicates “that Frontex is automatically exchanging the debriefing reports with Europol without assessing the strict necessity of such exchange”.

    Since the latter constitutes a breach of Frontex rules themselves, the authority said that it would open an investigation on the matter.

    The authority also considers the arrangements that should be put in place when data are collected jointly between Frontex and member states to be “incomplete”.

    According to the EDPS, there are “no arrangements between the joint controllers for the allocation of their respective data protection obligations regarding the processing of personal data of interviewees”.

    “The audit report challenges the fundamental legality of risk analysis systems used against migrant people, and it highlights the serious harms that derive from their use,” Caterina Rodelli, EU Policy Analyst at the NGO Access Now told EURACTIV.

    Rodelli sees the EDPS report as an “important step” to set a limit to Frontex’s “disproportionate power” and it comes in a pivotal moment of risk assessment of data collecting tools regarding migratory flows.

    The authority sent Frontex 32 recommendations, of which 24 must to be implemented by the end of 2023.

    https://www.euractiv.com/section/data-privacy/news/frontex-risk-analyses-based-on-unreliable-information-eu-watchdog-says
    #chiffres #statistiques #méthodologie #fiabilité #europol #données_personnelles #frontières #migrations #réfugiés

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    voir aussi ce fil de discussion auquel cet article a été ajouté :
    https://seenthis.net/messages/705957

  • « L’UE est au bord de la faillite », déclare le président hongrois Orbán lors du sommet de l’UE (Aubedigitale.com)
    https://www.crashdebug.fr/lue-est-au-bord-de-la-faillite-declare-le-president-hongrois-orban-lors-d

    La première question posée par le Premier ministre Viktor Orbán dans son message sur Facebook est la suivante : « La seule question que tout le monde se pose ici à Bruxelles est la suivante : Où est passé l’argent ? »

    Orbán participe actuellement au sommet de deux jours des dirigeants européens à Bruxelles, et l’un des sujets les plus brûlants est la question de savoir où a disparu l’argent du budget de l’UE. Le premier ministre hongrois a déclaré que la Commission européenne avait soumis une proposition d’amendement budgétaire demandant aux États membres de payer des dizaines de milliards d’euros. « La question se pose : Comment en est-on arrivé à cette situation et comment ont-ils amené l’Union européenne au bord de la faillite ? » a demandé Orbán.

    Brussels, #EUCO. We want to know who is responsible for (...)

  • L’évaporation du #trafic automobile
    http://carfree.fr/index.php/2023/06/28/levaporation-du-trafic-automobile

    C’est arrivé à certains d’entre nous. Vous vouliez créer une rue sans voiture, mais on vous a opposé des prévisions convaincantes d’augmentation du trafic dans les rues avoisinantes. Bien que Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Fin_des_autoroutes #allemagne #angleterre #autoroutes #congestion #Europe #histoire #italie #japon #londres #lyon #new-york #routes #Suisse #usa

  • II. - Le parolier de l’Internationale : Eugène Pottier
    https://www.partage-noir.fr/spip.php?page=article&id_article=1410

    C’est à #Eugène_Pottier que l’on est redevable de la poésie qui allait devenir un jour le chant de com­bat de la classe ouvrière : l’Internationale. Qui était Eugène Pottier ? Lui-même, dans sa demande d’adhésion à la loge « Les Egalitaires », loge fondée à New-York par un groupe de proscrits de la Commune, donne sur ses origines ces quelques indications : Je suis né à Paris, le 4 octobre 1816, d’une mère dévote et d’un père bonapartiste. A l’Ecole des frères jusqu’à dix ans et à l’Ecole primaire jusqu’à douze ans, c’est à mes lectures de jeune homme que je dois d’être sorti de cette double ornière sans m’y em­bourber. #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day

    / #Hem_Day, Eugène Pottier, (...)

    #@narlivres

  • III. - Histoire du chant de l’Internationale - Querelle de boutique
    https://www.partage-noir.fr/spip.php?page=article&id_article=1407

    Dans le Grand Dictionnaire Socialiste du Compère Morel qui fut édité après la première Guerre mon­diale, nous trouvons au mot « l’Internationale » ces quelques lignes : Chant officiel des socialistes dont le texte est d’Eugène Pottier et la musique d’Adolphe de Greyter, composé en 1871, l’Internationale fut éditée en 1894. Nous étions à quelques années de cette paix mal­propre qu’a été celle du Traité de Versailles. De ci de là, quelques socialistes avaient été membres des gouvernements démocratiques, certains même occu­paient ou avaient occupé le ministère de la Défense Nationale. La chose est pour le moins troublante et il est autorisé de faire un rapprochement. D’autre part, l’on ne doit pas ignorer que l’édition de 1894 fut poursuivie et l’éditeur condamné pour provocation à la désertion, à la désobéissance (...)

    #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day #Eugène_Pottier #Hem_Day #@narlivres

  • V. - L’auteur de la musique de l’Internatio­nale Pierre ou Adolphe ?
    https://www.partage-noir.fr/spip.php?page=article&id_article=1413

    La chanson appartient surtout au peuple. C’est dans le cœur et dans l’âme des travailleurs, des foules plus ou moins malmenées et opprimées, des campagnes et des villes, qu’elle a trouvé ses plus forts et plus beaux accents. Il semble que la souffrance et les aspirations des masses s’expriment surtout dans ces cris de musique et dans ces brèves plaintes mélodieuses que sont les chansons. Dans le trésor artistique il n’est rien de plus précieux que l’en­semble des chants de révolte, de ré­signation, de douleur ou de douceur qui sont nées spontanément, semble-t-il au sein de la multitude. Henri Barbusse (Lettre à la Muse Rouge). #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day

    / #@narlivres, #Hem_Day, Eugène (...)

    #Eugène_Pottier
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • V. - L’auteur de la musique de l’Internatio­nale Pierre ou Adolphe ?
    https://www.partage-noir.fr/v-l-auteur-de-la-musique-de-l-internatio-nale-pierre-ou-adolphe

    La chanson appartient surtout au peuple. C’est dans le cœur et dans l’âme des travailleurs, des foules plus ou moins malmenées et opprimées, des campagnes et des villes, qu’elle a trouvé ses plus forts et plus beaux accents. Il semble que la souffrance et les aspirations des masses s’expriment surtout dans ces cris de musique et dans ces brèves plaintes mélodieuses que sont les chansons. Dans le trésor artistique il n’est rien de plus précieux que l’en­semble des chants de révolte, de ré­signation, de douleur ou de douceur qui sont nées spontanément, semble-t-il au sein de la multitude. Henri Barbusse (Lettre à la Muse Rouge). #l'Internationale
    / #@narlivres, #Hem_Day, Eugène (...)

    #Eugène_Pottier
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • IV. - Voici le texte en entier de l’Internatio­nale avec commentaires
    https://www.partage-noir.fr/iv-voici-le-texte-en-entier-de-l-internatio-nale-avec

    C’est en juin 1871 qu’Eugène Pottier rime les cou­plets de ce chant, au lendemain de cette répression sauvage qu’illustrera la défaite des communards, alors que dans Paris, il cherchait à se soustraire aux conseils de guerre versaillais. Mais il fallut attendre, la fin de 1887 pour que fut publiée « L’Internationale » dans un recueil de chants révolutionnaires où Rochefort en fit la préface. #Histoire_du_chant_de_l'Internationale_-_Hem_Day

    / #Eugène_Pottier, #Hem_Day, #@narlivres, #Commune_de_Paris

    #La_Commune_de_Paris_1871_
    https://cartoliste.ficedl.info/article3316.html
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • III. - Histoire du chant de l’Internationale - Querelle de boutique
    https://www.partage-noir.fr/iii-histoire-du-chant-de-l-internationale-querelle-de-boutique

    Dans le Grand Dictionnaire Socialiste du Compère Morel qui fut édité après la première Guerre mon­diale, nous trouvons au mot « l’Internationale » ces quelques lignes : Chant officiel des socialistes dont le texte est d’Eugène Pottier et la musique d’Adolphe de Greyter, composé en 1871, l’Internationale fut éditée en 1894. Nous étions à quelques années de cette paix mal­propre qu’a été celle du Traité de Versailles. De ci de là, quelques socialistes avaient été membres des gouvernements démocratiques, certains même occu­paient ou avaient occupé le ministère de la Défense Nationale. La chose est pour le moins troublante et il est autorisé de faire un rapprochement. D’autre part, l’on ne doit pas ignorer que l’édition de 1894 fut poursuivie et l’éditeur condamné pour provocation à la désertion, à la désobéissance (...)

    #l'Internationale #Eugène_Pottier #Hem_Day #@narlivres
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • II. - Le parolier de l’Internationale : Eugène Pottier
    https://www.partage-noir.fr/ii-le-parolier-de-l-internationale-eugene-pottier


    ❝C’est à #Eugène_Pottier que l’on est redevable de la poésie qui allait devenir un jour le chant de com­bat de la classe ouvrière : l’Internationale. Qui était Eugène Pottier ? Lui-même, dans sa demande d’adhésion à la loge « Les Egalitaires », loge fondée à New-York par un groupe de proscrits de la Commune, donne sur ses origines ces quelques indications : Je suis né à Paris, le 4 octobre 1816, d’une mère dévote et d’un père bonapartiste. A l’Ecole des frères jusqu’à dix ans et à l’Ecole primaire jusqu’à douze ans, c’est à mes lectures de jeune homme que je dois d’être sorti de cette double ornière sans m’y em­bourber.
    #Hem_Day, #Eugène_Pottier,
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • I. - Le chant de l’Internationale
    https://www.partage-noir.fr/i-le-chant-de-l-internationale


    ❝C’était pendant les sombres journées de l’occupa­tion nazie en Belgique et ailleurs. Nous venions d’écouter les radios de Londres et de Moscou, et nous n’étions pas encore remis de notre surprise, encore que nous devions nous attendre à tout avec cette drôle de guerre qui fut celle de 1939-44.
    #Eugène_Pottier, #Hem_Day, #Jules_Vallès
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/histoireinternationalehemday.pdf

  • Who profits from brutal and muderous Pushbacks?

    The podcast is in English

    Anlässlich des World Refugee Days am 20. Juni hört ihr einen Podcast von unserem Kooperationsradio Radio Mytilini auf Lesvos. Es geht um die brutalen und mörderischen Pushbacks an den Außengrenzen der EU und wer davon finanziell profitiert. Die Menschen die solche Pushbacks durchführen werden dafür bezahlt, wo das Geld herkommt erfahrt ihr in dieser Sendung.

    https://de.cba.fro.at/624115
    #asile #migrations #réfugiés #push-backs #refoulements #frontières #profit #Grèce #responsabilité #mer_Egée #Evros #frontières_terrestres #frontières_maritimes #violence #complexe_militaro-industriel #integrated_border_management_fund #technologie #Thales #Frontex #european_peace_facility #visa #industrie_militaire #consultants #McKinzie #accord_UE-Turquie

    #podcast #audio

    ping @_kg_ @kaparia

  • Bulgaria and Romania speed up asylum and deportation procedures with EU support

    #Pilot_projects” intended to beef up border controls, accelerate asylum and deportation proceedings, and reinforce the role of EU agencies in Bulgaria and Romania have just begun - yet EU legislation intended to do the same is yet to be approved.

    Pilot projects

    In February the European Council confirmed its support for Commission-funded “border management pilot projects,” and two such projects have been launched in recent months, in Bulgaria (€45 million) and Romania (€10.8 million).

    As revealed by Statewatch in March, “the key border between Bulgaria and Turkiye,” was to be the first target of €600 million being made available to reinforce border controls and speed up removals.

    Of that funding, the Commission recently announced that it will make €140 million available “for the development of electronic surveillance systems at land external borders” and €120 million to “support reception and asylum systems,” in particular for the reception of unaccompanied minors and “reception capacity at the border”.

    Both Bulgaria and Romania have recently circulated notes within the Council to update other member states on the projects, and the Commission also trumpeted the “progress made” in a press release.

    Bulgaria

    According to the Bulgarian note, (pdf) the project “foresees the implementation by Bulgaria of targeted tools for border management and screening of third country nationals, conduct of an accelerated asylum and return procedure and cooperation in the fight against migrant smuggling.”

    The project is being implemented “with the operational and technical support of the relevant JHA agencies (EUAA, Europol and Frontex). It builds on Bulgaria’s good practices and experience, including its excellent cooperation with its neighboring countries and the EU agencies present in Bulgaria. The duration of the pilot is 6 months.”

    The country is “improving the digitalization of the asylum and return systems,” while:

    “Work is ongoing on legislative amendments for issuing of a return decision at the same time with a negative decision for international protection. Bulgaria is also working on drawing up a list with designated safe countries of origin in line with the Asylum Procedure Directive. Negotiations are ongoing with EUAA on an updated Operational plan in the field of asylum.”

    A “Roadmap for strengthened cooperation” with Frontex is “pending finalization”, which will allow for “provision of technical equipment and increased deployment of personnel.”

    However, Frontex presence in the country has already been stepped up, according to the Commission’s press release, with the agency providing “additional support to Bulgaria through return counsellors and interpreters.”

    The note also states an intention to a sign a Joint Action Plan on Return “in the margins of JHA Council,” presumably the meeting on 8 and 9 June, but the Council’s press release makes no mention of this.

    Romania

    While the Bulgarian note is not particularly detailed, it offers more information than the one circulated by Romania (pdf).

    The Romanian note states that agreement with the European Commission on launching the pilot project was reached on 17 March, and that it aims to implement “key operational actions in the area of border protection, asylum and return. One of the targeted operational actions foresees setting up pilot projects in interested Member States for fast asylum and return procedures.”

    While the Bulgarian note mentions the need for legal reforms to accelerate asylum and removal proceedings, the Romanian note says that this “showcase” of “Romania’s best practices in the areas of asylum, return, border management and international cooperation.. is based on EU and applicable Romanian legislation, as well as on Romania’s very good cooperation with neighbouring countries and EU agencies.”

    According to the Commission, however, Romania has changed national law in two respects: “to allow for the participation of EUAA [EU Asylum Agency] experts in the registration and assessment of asylum applications,” and - as in Bulgaria - “to allow for the issuing of a negative decision on international protection together with a return decision.”

    The country has also been cooperating with Frontex on align its national IT systems for deportations with the agency’s own, and “Romanian authorities will host and use the first Frontex Mobile Surveillance Vehicles at Romanian - Serbian border section of the Terra 2023 operational area.”

    Terra 2023 is presumably a continuation of the Frontex operation Terra 2022.

    Documentation

    - European Commission press release: Migration management: Update on progress made on the Pilot Projects for asylum and return procedures and new financial support for Bulgaria and Romania: https://www.statewatch.org/media/3932/eu-com-pilot-projects-bulgaria-romania-pr-7-6-23.pdf
    - Bulgarian delegation: Pilot project at the Bulgarian-Turkish border. Council doc. 9992/23, LIMITE, 5 June 2023, pdf: https://www.statewatch.org/media/3930/eu-council-bulgaria-pilot-project-migration-asylum-9992-23.pdf
    - Romanian delegation: Pilot project in the area of asylum, returns, border management and international cooperation, Council doc. 9991/23, LIMITE, 5 June 2023: https://www.statewatch.org/media/3931/eu-council-romania-pilot-project-migration-asylum-09991-23.pdf

    https://www.statewatch.org/news/2023/june/bulgaria-and-romania-speed-up-asylum-and-deportation-procedures-with-eu-
    #Bulgarie #Roumanie #renvois #expulsions #contrôles_frontaliers #financement #EU #UE #aide_financière #JHA #Europol #Frontex #EUAA #externalisation #externalisation_des_contrôles_frontaliers #digitalisation #directive_procédure #pays_sûrs #militarisation_des_frontières #Joint_Action_Plan_on_Return #Frontex_Mobile_Surveillance_Vehicles #Mobile_Surveillance_Vehicles #Terra_2023 #frontières