• Marche pour #Gaza. Samedi 21 juin 15H place Mangin #Nantes
    https://nantes.indymedia.org/events/148358/marche-pour-gaza-samedi-21-juin-15h-place-mangin-nantes

    La marche citoyenne vers Bruxelles, soutenue par plusieurs organisations afin de peser enfin sur les gouvernements et l’UE pour imposer la fin du massacre, se décline localement à Nantes ce samedi. Etape de Nantes samedi 21 juin Départ : 15 h place Victor Mangin 44 Nantes, rejoignez nous ! Arrivée : 18h place…

    #Antisionisme #complicité_de_génocide #Europe #Free_Palestine #Internationalisme #Musique

  • Digitaler Euro: Wie schlimm wird es? (Programmierbares Geld und Fürstengeld) | Prof. Rieck

    via https://diasp.eu/p/17681122

    Die #EZB-Präsidentin verrät in einer Talkshow, dass es mit dem #digitalen #Euro schneller weitergeht als von Vielen erwartet. Was ist von dem digitalen #Geld zu halten? Drei Eigenschaften sind angekündigt: 1. Emission über die Geschäftsbanken, 2. keine #Anonymität, 3. #Programmierbarkeit ist unbekannt. Einschätzung: 1 ist gut, 2 ist schlecht, 3 wäre eine Katastrophe.

    Das erwähnte Buch #Fürstengeld, #Fiatgeld, #Bitcoin – Wie Geld entsteht, einen Wert bekommt und wieder untergeht:

    https://www.youtube.com/watch?v=MMd3-2-RqHs


    20 min, 2025-05-31

    • [...]

      Die EU-Kommission stellte NGOs zuletzt jährlich 15 Millionen Euro an Betriebskostenzuschüssen zur Verfügung, einzelne bekamen bis zu 700.000 Euro. Im Gegenzug sollten sie bekämpfen, was viele Brüsseler Beamte für böse halten: fossile Energie, Glyphosat und das Handelsabkommen #Mercosur mit Südamerika. Gemeinsame Kampagnen wurden bis ins Detail geplant. Zusätzlich erhielten die Aktivisten Mittel von Stiftungen, hinter denen oft auch amerikanische Geldgeber stehen (siehe Grafik).

      All das geschah im Namen des sogenannten Green Deals. Die Kommission will Europa bis 2050 in den ersten klimaneutralen Kontinent der Erde verwandeln. Vieles soll grüner werden, die Energieversorgung, die Landwirtschaft, die Industrie, der Verkehr, der Wohnungsbau. Zwar kann die Behörde dafür Umweltgesetze erarbeiten, aber das letzte Wort haben die EU-Staaten und das #Europaparlament. Um die zu beeinflussen, raunen Abgeordnete seit Jahren, setzte die Kommission auf „#Schattenlobbyismus“.
      Grundsätzlich leisten NGOs wertvolle Arbeit, sie kämpfen für saubere Meere und bedrohte Tiere, kontrollieren Politik und Wirtschaft, informieren über Missstände. Aber wenn Aktivisten eine heimliche Allianz mit Brüsseler Beamten schmieden, wird es heikel. Dann kann die EU-Kommission plötzlich mit verdeckten Helfern ihre Ziele durchsetzen.

      „Die Abkürzung NGO darf kein Freibrief für eine willkürliche und unkontrollierte Verwendung von Steuergeldern sein“, sagt die einflussreiche CSU-Europaabgeordnete Monika Hohlmeier WELT. Sie hatte früh auf Unregelmäßigkeiten hingewiesen und eine Debatte angestoßen. „Derzeit ist die Transparenz bei der Verausgabung der Mittel sowie bei den finanziellen Quellen von einigen NGOs nicht adäquat gewährleistet“, so Hohlmeier.

      ClientEarth etwa verpflichtete sich in dem Vertrag mit der Kommission, gegen „bestimmte #Kohlekraftwerke“ vorzugehen. Man werde behördliche Genehmigungen zum Ausstoß von Emissionen und zur Nutzung von #Wasser anfechten. Ziel sei es, das „finanzielle und rechtliche Risiko für Eigentum und Betrieb der #Kraftwerke“ zu erhöhen. Kohle ist schädlich, die Verbrennung beschleunigt die Erderwärmung. Dennoch wirkt es fragwürdig, wenn eine EU-Behörde und eine #NGO hinter dem Rücken der deutschen Regierung Aktionen gegen fossile #Energie planen.

      [...]

  • Marches citoyennes vers Bruxelles pour demander à l’europe d’agir contre le génocide à Gaza

    Marche co-organisée par la LDH, de Paris à Bruxelles du 15 au 23 juin 2025

    Une grande marche citoyenne part le dimanche 15 juin de Paris.
    Soyez nombreuses et nombreux à rejoindre ces marcheuses et marcheurs qui feront plusieurs étapes avant d’arriver à Bruxelles le 23 juin. Chaque étape permettra à toutes celles et tous ceux qui les soutiennent de marcher à leurs côtés quelques kilomètres et de participer aux différents rassemblement

    Objectif : marcher vers Bruxelles avant la réunion du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement afin d’exiger que l’UE prenne ses responsabilités.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/12/il-est-minuit-moins-une-pour-le-peuple-palestinien-et-autres-textes/#comment-67397

    #international #palestine #europe

    • [...]

      Hegseth said that the policy of the previous US administration has driven Russia and China closer together.

      He also claimed that #Beijing would “prefer a prolonged conflict” between Russia and Ukraine that would keep the US
      “tied down.”

      Cette déclaration en dit certainement plus sur le souhait de #Washington sous #Trump, après toutes ces années de campagnes de désinformation haineuses et bellicistes sous l’administration Biden, de réussir à diviser à nouveau l’étroite coopération russo-chinoise (#BRICS+) qu’il n’est réaliste d’espérer dans un avenir prévisible.

      Le monde multipolaire s’est irrévocablement constitué et l’Europe s’est laissée manœuvrer idéologiquement et économiquement contre ses propres intérêts vers l’insignifiance en soutenant dès le début la guerre en #Ukraine initiée par les #Anglo-Américains, coordonnée par tous les moyens manipulateurs de la #guerre_psychologique et de #désinformation (formellement par l’#OTAN).

      Non seulement elle a accepté pas à pas les exigences économiques et militaires de #Kiev sans les questionner, mais l’#Europe s’est en même temps laissée entraîner dans des sanctions antirusses qui ont eu et continuent d’avoir des conséquences suicidaires de grande portée pour les économies européennes et qui cimentent la dépendance énergétique vis-à-vis des États-Unis en termes de prix et de #géopolitique.

      #Russie
      #États_unis & #Royaume_uni
      #hégémonie_occidentale

  • Un effondrement de la circulation océanique atlantique pourrait entraîner des températures polaires en Europe
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/11/un-effondrement-de-la-circulation-oceanique-atlantique-pourrait-entrainer-de


    Le fjord de Skjoldungen, sur la côte sud-est du Groenland, le 2 janvier 2025. SERGI REBOREDO / VWPICS/SIPA
    Que se passerait-il si la principale circulation océanique de l’Atlantique, qui régule le climat mondial et européen, venait à s’effondrer ? Le Vieux Continent s’en verrait chamboulé : le nord-ouest du territoire plongerait dans un froid mordant, avec des températures hivernales chutant par endroits de 15 °C, tandis que la banquise arctique viendrait lécher les côtes écossaises. Une Europe refroidie dans un monde réchauffé, comme le montre une nouvelle étude théorique et à très long terme, publiée mercredi 11 juin dans Geophysical Research Letters, et accompagnée d’une carte interactive.

    Les deux auteurs néerlandais décortiquent pour la première fois les conséquences de la conjonction de deux maux aux forces opposées : d’une part, le réchauffement climatique, lié aux émissions humaines de gaz à effet de serre ; d’autre part, une très forte réduction de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (ou AMOC, son acronyme anglais), entraînant un refroidissement régional. Cet ensemble de courants dont fait partie le Gulf Stream, qui transportent de l’eau chaude salée du pôle Sud au pôle Nord, devrait ralentir, voire pourrait s’arrêter, en raison du dérèglement climatique.
    A quelle échéance et à quelle vitesse ? Les scientifiques ne sont pas d’accord sur ce point, ni sur le fait que l’AMOC aurait déjà ralenti ces dernières décennies. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, un effondrement brutal n’aura pas lieu avant 2100. D’autres travaux montrent que la circulation se dirigerait vers un point de bascule. « Etant donné ce potentiel, il fallait étudier les impacts climatiques liés à une AMOC substantiellement plus faible », indique René van Westen, premier auteur de l’étude et chercheur à l’Institut royal météorologique des Pays-Bas.

    https://archive.ph/Ou0pv

    #AMOC #Europe #océan #climat #Gulf_stream

    • European Temperature Extremes Under Different #AMOC Scenarios in the Community Earth System Model

      Recent simulations using the Community Earth System Model (CESM) indicate that a tipping event of the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) would cause Europe to cool by several degrees. This AMOC tipping event was found under constant pre-industrial greenhouse gas forcing, while global warming likely limits this AMOC-induced cooling response. Here, we quantify the European temperature responses under different AMOC regimes and climate change scenarios. A strongly reduced AMOC state and intermediate global warming (C, Representative Concentration Pathway 4.5) has a profound cooling effect on Northwestern Europe with more intense cold extremes. The largest temperature responses are found during the winter months and these responses are strongly influenced by the North Atlantic sea-ice extent. Enhanced North Atlantic storm track activity under an AMOC collapse results in substantially larger day-to-day temperature fluctuations. We conclude that the (far) future European temperatures are dependent on both the AMOC strength and the emission scenario.

      https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2025GL114611
      #modèle #prévisions #scénario #froid #chaud #monde #cartographie #visualisation #Circulation_thermohaline #circulation_océanique_profonde #effondrement #températures #Gulf_Stream

    • Je retrouve ce seen de @kassem avec cette série de six articles désormais « libérés » ...
      https://seenthis.net/messages/1019811

      Les nouveaux liens :

      https://archive.ph/VJgKj

      Histoire du Gulf Stream, courant marin fameux et symbole ambigu de la fragilité des pulsations terrestres
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (1/6). Né dans le golfe du Mexique, le courant marin est censé jouer le rôle de trait d’union entre les continents américain et européen. En réalité, c’est un autre système de courants, menacé, qui réchauffe l’Atlantique nord.

      https://archive.ph/DG4fy

      La folle richesse du courant marin de Humboldt, à l’origine d’une pêche miraculeuse
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (2/6). La bande d’eau froide de 50 à 200 km de largeur qui borde la côte occidentale de l’Amérique du Sud regorge de poissons. Une ressource qui pourrait être fragilisée par le réchauffement climatique.

      https://archive.ph/VAPKl

      El Niño et La Niña, les « enfants terribles » du climat
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (3/6). En se combinant au réchauffement de la planète, les deux phénomènes climatiques pourraient avoir des conséquences encore plus imprévisibles et dévastatrices pour de nombreuses populations.

      https://archive.ph/PLd5m

      La mousson, un phénomène climatique en plein dérèglement
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (4/6). L’agriculture de l’Asie du Sud, et particulièrement de l’Inde, dépend de la manne pluviométrique apportée par la mousson. Une saison des pluies en plein dérèglement.

      https://archive.ph/qlR3G

      Canicule : les jet-streams, ces forts vents d’altitude qui pourraient favoriser les épisodes de chaleur
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (5/6). Les forts vents d’altitude, les courants-jets, inquiètent les spécialistes, qui s’interrogent sur l’effet de leur conjugaison avec le réchauffement climatique.

      https://archive.ph/CdhG1

      La marée, ce cycle immuable et vital qui intrigue les savants depuis l’Antiquité
      Série|« Les pulsations de la Terre » (6/6). Dès Pythéas le Massaliote en 300 avant J.-C., les scientifiques essaient d’expliquer ce phénomène de flux et de reflux de la mer. Il faudra attendre Isaac Newton, au XVIIᵉ siècle, et surtout Pierre Simon de Laplace, un siècle plus tard, pour appréhender ce jeu de relations entre la Terre, le Soleil et la Lune.

    • En revanche, dans un scénario où les émissions de gaz à effet de serre augmenteraient de manière ininterrompue, l’impact du réchauffement climatique l’emporterait sur celui de l’AMOC : l’ensemble de l’Europe se réchaufferait et les extrêmes froids s’avéreraient très rares, même en cas d’arrêt de la circulation atlantique.

      Eh bien parfait, on a déjà trouvé la solution pour contrecarrer la disparition éventuelle de l’AMOC : émettre toujours plus de GES. Pour l’instant on est sur la bonne voie étant donné la tournure des choses dans la plupart des pays.

  • Les Pays-Bas se préparent à expulser un millier de réfugiés en provenance d’Ukraine

    Les politiques anti-migrants des Pays-Bas s’attaquent aux réfugiés les plus vulnérables venus d’Ukraine : les ressortissants des pays tiers

    En 2022, plus de huit millions de réfugiés ont quitté l’Ukraine suite à l’invasion russe. La majorité de ces réfugiés ont été accueillis en Europe. Les trois pays qui ont accueilli le plus grand nombre de réfugiés sont la Pologne (plus de 1,5 million), l’Allemagne (environ un million) et la République tchèque (environ 500 mille).

    Parmi les réfugiés, il y avait plusieurs dizaines de milliers de ressortissants de pays-tiers qui vivaient en Ukraine au moment de l’invasion massive : travailleurs immigrés (notamment en provenance des anciennes républiques soviétiques en Asie centrale et au Caucase), étudiants (notamment 70.000 étudiants africains). La sortie d’Ukraine de ces réfugiés n’a pas toujours été facile. Dans différentes villes, la police ukrainienne ne les laissait pas monter dans les autobus se dirigeant vers la frontière. Dans certains cas, c’est la police des frontières qui ne les laissait pas passer.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/02/ukraine-solidarite-avec-les-millions-de-personnes-deplacees/#comment-67381

    #europe #ukraine

  • A unifying modelling of multiple land degradation pathways in #Europe

    Land degradation is a complex socio-environmental threat, which generally occurs as multiple concurrent pathways that remain largely unexplored in Europe. Here we present an unprecedented analysis of land multi-degradation in 40 continental countries, using twelve dataset-based processes that were modelled as land degradation convergence and combination pathways in Europe’s agricultural (and arable) environments. Using a Land Multi-degradation Index, we find that up to 27%, 35% and 22% of continental agricultural (~2 million km2) and arable (~1.1 million km2) lands are currently threatened by one, two, and three drivers of degradation, while 10–11% of pan-European agricultural/arable landscapes are cumulatively affected by four and at least five concurrent processes. We also explore the complex pattern of spatially interacting processes, emphasizing the major combinations of land degradation pathways across continental and national boundaries. Our results will enable policymakers to develop knowledge-based strategies for land degradation mitigation and other critical European sustainable development goals.

    https://www.nature.com/articles/s41467-024-48252-x
    #sol #sols #dégradations #cartographie #visualisation #indice #agriculture

  • Reise in die Brüssel-Blase : So bereitet die EU den großen Krieg vor
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/bruessel-so-bereitet-die-eu-den-grossen-krieg-vor-ukraine-li.233008

    Au niveau européen on prépare la guerre pour l"an 2030. C’est le moment pour se rappeller ce que c’est la guerre.

    Der Graben Eisler/Tucholsky/Busch
    https://www.youtube.com/watch?v=VohwsFL6ViQ

    John Heartfield, Krieg und Leichen - die letzte Hoffnung der Reichen

    7.6.2025 von Raphael Schmeller - Die EU mobilisiert Rekordsummen für Rüstung gegen Russland. Diplomatie spielt kaum noch eine Rolle. Eine Journalistenreise zeigt: Frieden ist kein Thema.

    Die Europäische Union plant die größte militärische Aufrüstung ihrer Geschichte. Bis zu 800 Milliarden Euro sollen bis Ende dieses Jahrzehnts in Waffen, Munition, Drohnen, militärische Infrastruktur und weitere Bereiche der Verteidigung investiert werden. Um sicherzustellen, dass diese europäische Zeitenwende in der Öffentlichkeit als notwendig und gerechtfertigt wahrgenommen wird, organisiert die EU sogenannte „Verteidigungsreisen“ für Journalisten nach Brüssel. Auch der Autor dieses Textes wurde in dieser Woche zu einer solchen Reise eingeladen.
    „Putin versteht nur Stärke“

    Zwei Tage lang fanden Briefings, Podiumsdiskussionen und Hintergrundgespräche mit hochrangigen EU-Vertretern und Politikern statt, darunter auch solche, die regelmäßig in deutschen Talkshows vehement für eine verstärkte Aufrüstung werben. Auf der Agenda stand zudem ein Gespräch mit Verteidigungskommissar Andrius Kubilius.

    Alle Gesprächspartner in Brüssel betonten, dass eine massive Aufrüstung angesichts der Bedrohung durch Russland alternativlos sei. Ob hinter verschlossenen Türen im Kommissionsgebäude, beim Kaffee oder beim Abendessen in einem Brüsseler Hotel – überall wurde vermittelt, dass sich die EU und ihre Mitgliedstaaten auf einen großen Krieg mit Russland vorbereiten müssten. Als wäre dieser unausweichlich. Von Frieden oder diplomatischen Initiativen war keine Rede.

    Der estnische EU-Abgeordnete und ehemalige Generalstabschef Riho Terras zählt zu den entschiedensten Verfechtern der neuen verteidigungspolitischen Ausrichtung der EU. Für ihn stellt die russische Bedrohung ein historisches Muster dar. „Alle 25 Jahre wird Estland von Russland angegriffen“, sagt er. „42 Mal in tausend Jahren. Niemand ist also bei uns überrascht darüber, dass Russland die Ukraine angegriffen hat.“ Seine Konsequenz: „Putin versteht nur Stärke.“

    Terras fordert, dass andere Mitgliedstaaten dem Beispiel Estlands folgen. Das baltische Land investiert bereits 3,5 Prozent des Bruttoinlandsprodukts in Verteidigung, führt eine umfassende Wehrpflicht durch, organisiert Zivilschutzübungen und bietet Schulungen im Überlebenstraining an. Für Terras ist dies keine Panikmache, sondern rationale Vorsorge. „Jeder Baum wird schießen, wenn der Russe kommt“, sagt er und warnt: „Wenn die Ukraine verliert, wird Europa einen großen Krieg erleben. Und der wird schlimmer sein als das, was wir jetzt sehen.“

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    Auch die Nato-Staaten wollen ihre Aufrüstungsziele stark anheben.Wiktor Dabkowski/imago

    Auch Hannah Neumann, Mitglied im Ausschuss für Sicherheit und Verteidigung des Europaparlaments, unterstreicht im Gespräch die Notwendigkeit einer militärischen Aufrüstung. „Wir Grünen sind total dafür, dass wir die europäische Rüstungsindustrie stärken“, sagt sie. Neumann kritisiert, dass viele Mitgliedstaaten im Alleingang handeln. „Wir haben vereinbart, dass wir das europäisch machen. In der Praxis agieren die Staaten aber oft alleine“, so die Grünen-Politikerin. Ob bei der Rüstungsproduktion, bei Exportentscheidungen oder in der strategischen Planung – oft fehle es an echter Kooperation. Nationale Alleingänge behinderten einen funktionierenden europäischen Verteidigungsbinnenmarkt.

    Neumann fordert Eurobonds für die Verteidigung. „Aber das wollten viele Mitgliedstaaten, darunter Deutschland, nicht“, beklagt sie. Der Druck, die Verteidigungspolitik stärker auf europäischer Ebene zu koordinieren, wachse jedoch stetig, sagt sie.
    800 Milliarden in Aufrüstung bis 2030

    Die geplante Aufrüstung Europas ist im Plan „Readiness 2030“ verankert, den Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen auf den Weg gebracht hat. Ursprünglich trug das Programm den Namen „ReArm Europe“, doch einige Staaten – insbesondere Spanien und Italien – störten sich am martialischen Klang. Der neue Name ist bewusst gewählt: 2030 könnte Russland laut EU-Experten in der Lage sein, ein EU- oder Nato-Land anzugreifen.

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    Eine Drohne wurde von ukrainischen Soldaten bei Charkiw eingesetzt.Evgeniy Maloletka/AP

    Mit dem Plan von der Leyens sollen insgesamt 800 Milliarden Euro für Verteidigungsvorhaben aufgebracht werden. 150 Milliarden davon sind durch den EU-Haushalt abgesicherte Kredite. Die Mitgliedstaaten stimmten dem als „Safe“ (Security and Action for Europe) bezeichneten Kreditmechanismus erst vor zwei Wochen zu. Wenn EU-Länder auf diese Mittel zugreifen, haben sie bis zu 45 Jahre Zeit für die Rückzahlung.

    Weitere 650 Milliarden Euro sollen durch eine Lockerung der EU-Schuldenregeln aufgewendet werden. Dies stellt einen bemerkenswerten Bruch dar, da die strikten Schuldenregeln der EU bisher als unantastbares Prinzip galten. In der Eurokrise wurden beispielsweise in mehreren EU-Ländern, insbesondere in Südeuropa, deshalb drastische Sparmaßnahmen durchgesetzt, die zu erheblichen sozialen Einschnitten führten.

    Auch die Mobilisierung privaten Kapitals für die Aufrüstung ist Teil der Readiness-Strategie. In Frankreich erwägt die Regierung beispielsweise, Mittel aus dem beliebten Sparbuch „Livret A“, das bislang vor allem dem sozialen Wohnungsbau diente, in die Rüstungsindustrie umzuleiten. Präsident Emmanuel Macron stellte bereits im März in einer Fernsehansprache klar: „Das Vaterland braucht euch.“

    Die Koordination der gigantischen Investitionen und die Vorbereitung der europäischen Rüstungsindustrie auf eine massenhafte Produktion liegen in den Händen von Andrius Kubilius, dem Verteidigungskommissar der EU. Er gilt als Schlüsselfigur der sicherheitspolitischen Neuausrichtung Europas. Der „Readiness 2030“-Plan basiert laut Kubilius auf drei Säulen: Erstens müsse die militärische Unterstützung der Ukraine intensiviert werden. „Wir müssen deutlich mehr leisten“, sagt er. Die Ukraine sei „unsere erste Verteidigungslinie“. Zweitens gehe es darum, bestehende Kapazitätslücken in der Verteidigung zu schließen – nicht nur im Hinblick auf aktuelle, sondern auch auf zukünftige Konflikte.

    Drittens müsse die europäische Rüstungsindustrie drastisch gestärkt werden. Sie sei keine gewöhnliche Branche, sondern eine strategische Schlüsselressource. Derzeit verfüge Europa nur über 50 Prozent dessen, was es materiell benötige. Das sei unzureichend. Die EU müsse zur industriellen Verteidigungsmacht werden.

    Kubilius betont, dass sich diese Vorhaben nicht gegen die Nato richten. „Wir konkurrieren nicht mit der Nato – wir unterstützen sie mit unserer Industriepolitik.“ Es müssten bestehende Hürden abgebaut werden, denn „unsere Regulierung stammt aus Friedenszeiten“. Sie müsse dringend reformiert werden, wenn Europa „bereit sein“ wolle.

    Mitte Juni will die EU-Kommission ein Gesetzespaket mit dem Titel „Defense Omnibus“ vorstellen. Dabei handelt es sich um ein Maßnahmenbündel zur Entbürokratisierung der Verteidigungsindustrie. Es soll Genehmigungsverfahren beschleunigen und Erleichterungen im Umwelt- und Arbeitsrecht bringen. Kubilius mahnt zur Eile: „Wir haben keine Zeit zu verlieren.“ Putin werde nicht warten, bis Europa vorbereitet sei.

    Für den Litauer steht fest: Europa muss nicht nur technologisch aufholen, sondern auch von der Ukraine lernen, insbesondere was die schnelle, flexible und effektive Organisation von Rüstung betrifft. „Deshalb arbeiten wir mit der Ukraine zusammen, um dieses Wissen in unser System zu integrieren“, erklärt er. Die Ukraine sei ein Vorbild an industrieller Anpassungsfähigkeit unter Kriegsbedingungen. Besonders im Bereich der Drohnen müsse Europa enger mit der Ukraine kooperieren.

    Deutschland lobt Kubilius als Positivbeispiel: Die deutschen Verteidigungsausgaben könnten anderen Mitgliedstaaten als Vorbild dienen. Er erinnert daran, dass die EU selbst über kaum eigene Finanzmittel verfügt. „Das Geld liegt bei den Mitgliedstaaten – wir haben keins.“

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    EU-Verteidigungskommissar Andrius Kubilius möchte im Bereich der Rüstungsindustrie enger mit der Ukraine zusammenarbeiten.Nicolas Tucat/AFP

    Trotzdem sei die Verpflichtung zu einer gemeinsamen europäischen Verteidigung vertraglich festgeschrieben, betont Kubilius: „Das ist keine Option, das ist eine Verpflichtung. Sie steht in den Verträgen.“

    Auf die Frage der Berliner Zeitung, welche diplomatischen Schritte die EU unternehme, um Frieden in der Ukraine zu erreichen, antwortet der Kommissar: „Ich sehe nicht, dass die Russen den Krieg beenden wollen. Diplomatie beginnt, wenn beide Seiten ähnliche Ziele haben. Das ist im Moment nicht der Fall.“ Erst wenn Europa mehr für die Ukraine tue, könne sich auch politisch etwas bewegen.

    Ist Friedrich Merz der neue Hoffnungsträger der EU?

    Kubilius ist nicht der Einzige, der betont, dass Deutschland unter Bundeskanzler Friedrich Merz als Hoffnungsträger eines neuen verteidigungspolitischen Europas gilt. Auch zahlreiche andere Gesprächspartner setzen ihre Hoffnungen auf den CDU-Politiker. Frankreichs Präsident Macron, der sich zuletzt stark ins internationale Rampenlicht rückte, genießt in Brüssel hingegen deutlich weniger Vertrauen. „Die Franzosen reden, aber sie tun nichts“, heißt es häufig. Oder: „Macron ist a lame duck.“ Kritisiert wird auch, dass Frankreich trotz Macrons scharfer Rhetorik gegen Russland weiterhin massiv russisches Gas bezieht.

    In diesen zwei Tagen in Brüssel fiel vor allem eine bemerkenswerte intellektuelle Homogenität auf. Kritik blieb weitgehend aus. Das Denken kreist in sich selbst. Ein EU-Beamter sagt: „Wir tun nicht genug für die Ukraine.“ Ein anderer fügt hinzu: „Wir müssen mehr produzieren als Russland.“ Und alle zusammen: „Russland ist am Ende.“ Die Realität ist jedoch: Die Strategie, den Krieg durch immer mehr Waffen zu gewinnen, hat seit drei Jahren keine Wende gebracht. Trotzdem hält man daran fest, als gäbe es keine Alternative.

    Aufrüstung gilt in Brüssel als rational. Wer etwas anderes denkt, gilt hier als Putinversteher oder als naiv. Existenzielle Fragen, wie etwa der Krieg enden soll, wie Europa Diplomatie betreiben will oder ob Aufrüstung wirklich Frieden schafft, stellt hier kaum jemand. Eine Exit-Strategie für den Ukrainekrieg? Nicht erkennbar. Die EU sieht sich als „Leuchtturm der Demokratie“ – alles andere ist Finsternis.

    Die Profiteure dieser politischen Verschiebung sind klar auszumachen. Die europäische Rüstungsindustrie verzeichnet seit Februar 2022 Rekordaufträge. So steigerte Rheinmetall seinen Umsatz im ersten Quartal 2025 wieder um 46 Prozent, wie das Unternehmen jüngst verkündete. Der Auftragsbestand liegt bei über 62 Milliarden Euro. Seit dem Einmarsch Russlands in die Ukraine ist die Rheinmetall-Aktie um fast 1900 Prozent gestiegen. In Brüssel heißt es, das sei erst der Anfang. Die Nachfrage werde weiter steigen und die Produktionskapazitäten müssten drastisch ausgeweitet werden.

    Die Industrie begrüßt, dass die Kommission plant, neue Rüstungsfabriken von langwierigen Genehmigungsverfahren zu befreien. Kritik an den ökologischen und sozialen Folgen bleibt jedoch weitgehend aus. Auch die Ukraine wird in gewisser Weise romantisiert. Von den jüngsten ukrainischen Drohnenangriffen auf russische Luftwaffenstützpunkte zeigt man sich begeistert. Immer wieder wird betont: „Die Ukrainer verteidigen unsere Freiheit.“

    Auffällig an der Brüsseler Verteidigungsreise war nicht nur die rhetorische Wucht, mit der für Aufrüstung plädiert wurde. Ebenso bemerkenswert war, dass kritische Stimmen innerhalb des Europäischen Parlaments, die sich beispielsweise für friedenspolitische Alternativen oder diplomatische Initiativen einsetzen, im Programm keine Berücksichtigung fanden. Dabei steht auch ein nicht unerheblicher Teil der EU-Abgeordneten der Aufrüstung skeptisch gegenüber.

    EU definiert sich über seine Feinde

    Der Eindruck, der sich verdichtet: In der Brüsseler Blase hat sich ein sicherheitspolitischer Konsens verfestigt, der kaum noch hinterfragt wird. Krieg ist nicht mehr die Ausnahme, sondern der politische Bezugsrahmen. Rüstung ist nicht das Problem, sondern die Lösung. Die Debatte um Frieden? Ausgesetzt. Dabei hat sich die EU in den letzten Jahrzehnten gern als Friedensprojekt verstanden – sie wurde gegründet, um die Lehren aus zwei Weltkriegen zu ziehen. In Brüssel redet heute jedoch kaum noch jemand darüber.

    Stattdessen hört man von „Readiness“, „Abschreckung“ und den „Kriegen der Zukunft“. Russland, China, Trump – das neue Europa definiert sich über seine Feinde. Ob das wirklich zu mehr Sicherheit führt? Das ist zu bezweifeln. Doch diese Frage stellt man sich in Brüssel nicht mehr.

    #Europe #guerre

  • Europe’s Terminal Decline Is Now IRREVERSIBLE | Dr. Ulrike Guérot

    via https://diasp.eu/p/17674209

    https://www.youtube.com/watch?v=9_vVPQ6PZY8

    Neutralities Studies || Interviews - 1h - 02.06.2025

    #Ideology and manic war- #narratives have eaten up the European leadership and the technocratic apparatus the continent is built on. The very institutions that were supposed to function as guardians of civil and democratic rights are now being weaponised against those ends. And the people committing these violations are doing so while yelling that the OUTSIDE is full of authoritarians.

    Today I’m talking again to Professor Ulrike Guérot, (...)

    • (Today I’m talking again to Professor Ulrike Guérot) ... one of Germany‘s most famous and outspoken political scientists. We‘ve talked before among other things about her political persecution at home in #Germany but today we want to focus on her new book, called „Zeiten Wenden” - or - “Changing Times: Schematics about the intellectual situation of the Present” in wich she explores and says good bye to reason, #democracy and #Europe as we used to know it.

    • https://europeanpeaceproject.eu/fr

      https://europeanpeaceproject.eu/manifest-frans

      Projet européen pour la paix – Le Manifeste

      Aujourd’hui, le 9 mai 2025 – exactement 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui a coûté la vie à 60 millions de personnes, dont 27 millions de citoyens soviétiques, nous, les citoyens européens, élevons la voix ! Nous avons honte de nos gouvernements et de l’UE qui n’ont pas retenu les leçons du XXe siècle. L’UE, autrefois conçue comme un projet de paix, a été pervertie et a ainsi trahi l’essence même de l’Europe ! Nous, les citoyens européens, prenons donc aujourd’hui, le 9 mai, notre destin et notre histoire en main. Nous déclarons l’échec de l’UE. Nous entamons une diplomatie citoyenne et refusons la guerre planifiée contre la Russie ! Nous reconnaissons la coresponsabilité de « l’Occident », des gouvernements européens et de l’UE dans ce conflit.

      Nous, citoyens d’Europe, nous opposons avec le European Peace Project à l’hypocrisie éhontée et aux mensonges diffusés aujourd’hui – Journée de l’Europe – lors des cérémonies officielles et sur les chaînes publiques.

      Nous tendons la main aux citoyennes et citoyens d’Ukraine et de Russie. Vous faites partie de la famille européenne et nous sommes convaincus qu’ensemble, nous pouvons organiser une cohabitation pacifique sur notre continent.

      Nous avons devant les yeux les images des cimetières militaires – de Volgograd à Riga et à la Lorraine. Nous voyons les tombes fraîches que cette guerre insensée a laissées en Ukraine et en Russie. Alors que la plupart des gouvernements de l’UE et des responsables de la guerre harcèlent et refoulent ce que la guerre signifie pour la population, nous avons appris la leçon du siècle dernier : l’Europe, c’est « plus jamais la guerre » !

      Nous nous souvenons des efforts de construction européenne du siècle dernier et des promesses de 1989 après la révolution pacifique. Nous demandons la création d’un Office européen de la jeunesse et de la Russie sur le modèle de l’Office franco-allemand de la jeunesse de 1963, qui a mis fin à « l’hostilité héréditaire » entre l’Allemagne et la France. Nous exigeons la fin des sanctions et la reconstruction du gazoduc Nord Stream II. Nous refusons de gaspiller l’argent de nos impôts dans l’armement et la militarisation, au détriment de l’État social et des infrastructures. Dans le cadre d’une conférence de paix de l’OSCE, nous demandons la création d’une architecture de sécurité européenne avec la Russie et non contre elle, comme le stipule la Charte de Paris de 1990. Nous demandons une Europe neutre, émancipée des États-Unis et jouant un rôle de médiateur dans un monde multipolaire. Notre Europe est post-coloniale et post-impériale.

      Nous, citoyens européens, déclarons par la présente que cette guerre est terminée ! Nous ne participerons pas à ces jeux de guerre. Nous ne ferons pas de nos hommes et de nos fils des soldats, de nos filles des infirmières à l’hôpital et de nos pays des champs de bataille.

      Nous proposons d’envoyer immédiatement une délégation de citoyens européens à Kiev et à Moscou afin d’entamer le dialogue. Nous ne resterons pas là à regarder notre avenir et celui de nos enfants être sacrifiés sur l’autel de la politique de puissance.

      Vive l’Europe, vive la paix, vive la liberté

      *

      #Europe vs. #EU / #CE

  • „Europa“ oder : Das Ende eines Friedensprojektes
    https://overton-magazin.de/hintergrund/gesellschaft/europa-oder-das-ende-eines-friedensprojektes

    Si on me demandait de pondre un texte sur l’Europe d’aujourd’hui le résultat serait à quelques détails près le même que ce texte de Leo Ensel. J’ajouterais peut-être un paragraphe sur l’amitié entre les gens de couleur de peau et de culture différente, car c’est qui faisait la différence entre la France et l’Allemagne de ma jeunesse. A Berlin il n’y avait comme personnes de couleur de peau plus foncée que la mienne que ma grand mère, la "négresse" pour les gens de sa génération, l’amant de Fassbinder Günter Kaufmann et les GIs états-uniens. En France les noirs existaient et ils étaient comme tout le monde.

    Là c’est comme si je me réveillait dans le ventre d’une bête immonde. C’est fini l’Europe de l’amitié et de la paix entre les peuples. Nous sommes encore en train d’aller au casse-pipe.

    2.6.2025 von Leo Ensel - „Europa“: Das war vor hundert Jahren für die weitsichtigen, versöhnungsbereiten Geister aller Länder die nationenübergreifende Vision einer friedlichen Zukunft auf unserem Kontinent. Das war jahrzehntelang auch mein persönliches deutsch-französisches Glück. – Aber aus dem „Friedensprojekt Europäische Union“ ist eine kopflos rasende Kriegsfurie geworden.

    Vorigen Sommer las ich zum zweiten Mal Stefan Zweigs letztes Buch „Die Welt von Gestern“. Er hat es auf dem Höhepunkt des II. Weltkrieges im brasilianischen Exil geschrieben, wo er im Februar 1942 zusammen mit seiner Frau aus dem Leben schied. Der Untertitel – er verweist auf Lebensthema und Selbstverständnis des Autors – lautet: „Erinnerungen eines Europäers“.

    Ein „Europäer“

    Heute sagt sich das leicht. Vielen Deutschen, die keine sein wollen, geht es sogar recht flott über die Lippen, es kommt sozusagen direkt vor oder nach dem „Weltbürger“. (Hauptsache, man ist kein Deutscher!)

    Anfang des 20. Jahrhunderts aber, als die Völker im nationalen Wahn – und nicht nur „hinten weit in der Türkei“, sondern – im Zentrum eben dieses Kontinents mit aller Wucht aufeinanderschlugen (dasselbe wiederholte sich nochmal zweieinhalb Jahrzehnte später), da war die Selbstbezeichnung, „Europäer“ zu sein, für die herrschenden Kriegstreiber auf allen Seiten ein Synonym für alarmierenden, die Kriegsbereitschaft gefährlich zersetzenden Defaitismus; für die wenigen erklärten Kriegsgegner jedoch die rettende übergreifende Lösungsvision, an der sie im Hier und Jetzt – sprich: bereits zu den blutigen Kriegszeiten – im Verborgenen für ein friedlicheres Morgen arbeiteten. (Ähnlich, wie es für den unbelehrbaren Verfasser dieses Textes nach wie vor – nein: jetzt erst recht! – die Gorbatschow‘sche Vision des „Gemeinsamen Europäischen Hauses“ ist.)

    Anschaulich beschreibt Zweig, wie zwischen 1914 und 1918 französische, belgische, österreichische und deutsche Kriegsgegner – in der Regel clandestin – den Kontakt zu einander hielten, auf welch abenteuerlichen Wegen sie sich via ‚Flaschenpost‘ die Briefe mit den verbotenen pazifistischen Inhalten zukommen ließen, mit welchem Raffinement sie es manchmal sogar schafften, Gedanken, bisweilen ganze Texte eines ‚verfeindeten‘ Kollegen – in der Regel als ‚abschreckendes Zitat‘ oder um sie zu ‚widerlegen‘ – in die eigenen Essays zu schmuggeln, um sie so einem größeren Leserkreis im eigenen Lande bekannt zu machen, und wie höllisch er 1917 angesichts „der Maulwurfsarbeit geheimer Agenten aus allen Lagern“ selbst in der neutralen Schweiz aufpassen musste, als er endlich in Genf seinen alten französischen Freund wieder traf, den er als das „moralische Gewissen Europas“ – Europas! – bezeichnete: den Schriftsteller Romain Rolland.

    Was damals während des I. Weltkriegs – und, wohl noch verzweifelter, im II. Weltkrieg – die weitsichtigsten Geister der verfeindeten Länder in ihren kühnen Phantasien anvisierten, das wurde in den Jahrzehnten nach 1945 tatsächlich Wirklichkeit: Ein ganzer Kontinent begann, aus seiner mörderischen Vergangenheit zu lernen.

    Im Großen wie im Kleinen.

    „Jumelage“ und „L‘Europe“ – Ein biographischer Rückblick

    Aufgewachsen bin ich in einem kleinen Dorf in der Nähe von Mainz. Genauer: Im langweiligsten Kuhkaff im Radius von 35 Kilometern um die rheinland-pfälzische Hauptstadt. Nichts war hier los. Die Einwohner borniert, aufdringlich neugierig, schwatzhaft und stolz auf ihren Provinzialismus. Der ganze Ort eine steingewordene Aufforderung zum Abhauen.

    Und in diesem Kaff gab es Anfang der Siebziger Jahre – ich war damals 16 – eine, nein: die Sensation: „Die Franzosen kommen!“

    Die Franzosen, sie reisten an mit einem Sonderzug aus Paris, der – eine Sternstunde in der Geschichte der Deutschen Bundesbahn! – genau acht Kilometer vor Mainz direkt am Provinzbahnhof unseres Kuhkaffs anhielt, damit die französische Delegation an Ort und Stelle aussteigen konnte, um von unseren nervös wartenden Dorfhonoratioren in Empfang genommen zu werden. Unter ihnen mein Vater. Als Mitglied des Gemeinderates hatte er mitgewirkt bei der Einfädelung des „Jumelage“, der deutsch-französischen „Städte“-Partnerschaft zwischen unserem Dorf und der Kleinstadt im Val d‘Oise, dreißig Kilometer nördlich von Paris.

    Es bleibt bitte unter uns, aber fünfeinhalb Jahrzehnte später kann man es ja verraten und ich selbst habe davon maßlos profitiert: Unseren dieses Mal durchaus cleveren Ortsvätern war es ursprünglich gar nicht so sehr auf diese spezielle französische Kleinstadt angekommen; es war ihre Nähe zu Paris, die sie so unwiderstehlich attraktiv machte! Aber auch Vernunftehen können nachträglich Liebesheiraten werden. Auch Paare, die von ihren Eltern ausgewählt und füreinander bestimmt wurden, lieben sich manchmal tatsächlich. – So auch hier.

    Ich konnte nicht verstehen, was diese Menschen – sie kamen doch aus Paris oder jedenfalls aus der Umgebung! –, was diese allesamt deutlich weltläufigeren, eleganter gekleideten, besser duftenden, kurz: kultivierteren Franzosen ausgerechnet an unserem Kuhkaff so interessant fanden. Erst viele Jahre später wurde mir klar: Es war nicht der langweilige ‚Charme‘ unseres Dorfes und die – hier gar nicht aufgesetzte, sondern echte – Freundlichkeit seiner Einwohner. Es war die große Erleichterung, nein: Freude, noch mehr: das Glück, nicht mehr Feinde zu sein! Ob ausgesprochen oder unausgesprochen, immer schwang der Satz mit: „Nach diesen beiden schrecklichen Kriegen wollen wir nur noch eins – Freunde sein!“

    Meine Eltern starben beide früh. Aber ich hatte das Glück, im zarten Alter von 40 Jahren noch einmal ‚zweite Eltern‘ zu bekommen: das Ehepaar der französischen Partnerfamilie meiner Eltern. Wir haben uns gegenseitig im Geiste ‚adoptiert‘. Und so sehe ich mich selbst als posthumes Kind der deutsch-französischen Freundschaft – mit deutschen ersten Eltern und zweiten Eltern en France. (Und ich habe es mir später zur Lebensaufgabe gemacht, das was meine vier Eltern im Westen geleistet haben, nun nach dem Ende des Kalten Krieges im Osten voranzubringen: Die Aussöhnung zwischen unseren Völkern.)

    Seit Mitte der Achtziger Jahre war ich gefühlte hundertmal bei meinen zweiten Eltern im Norden von und bei dieser Gelegenheit immer auch in Paris. (Der Standardsatz meiner zweiten Mutter, Christiane Rousseau, „Il connaît Paris comme sa poche!“ war allerdings eine liebevoll-maßlose Übertreibung.) Jedes Zusammensein – immer mit gutem französischem Wein und hervorragenden ‚Repas‘ meiner zweiten Mutter, einer exzellenten Köchin – stand unter dem Motto „Wie wunderbar, dass wir keine Feinde mehr sind!“ Mit einem Augenzwinkern ‚stritten‘ wir uns immer mal wieder gerne, ob denn das Elsass, ob Straßburg nun deutsch oder französisch seien. Und anschließend gab es stets den Versöhnungstoast „Vive l‘Europe!“

    Einmal schaute ich mir mit ihr zusammen in einem Pariser Kino den Film „Merry Christmas“ (französisch: „Joyeux Noël“) an. Ein Film über die spontanen Verbrüderungen deutscher, französischer und britischer Soldaten, Weihnachten 1914 in Flandern, über die Schützengräben hinweg. (Und ein Film, den heute sowohl ukrainische als auch russische Offiziere als untragbar defaitistisch umgehend aus dem Verkehr ziehen würden…) Wie sich die Männer am Heiligen Abend im Millimetertempo vorsichtigst aus ihren vereisten Gräben heraustrauen, mit weißen Fahnen bewaffnet sich zögerlich entgegengehen; wie sie später einander Fotos ihrer Lieben in der Heimat zeigen, kleine Geschenke austauschen, zum Schluss sogar zusammen Fußballspiele veranstalten. Wie der deutsche Hauptmann seinem, ihm immer sympathischer werdenden französischen ‚Feind‘ sagt: „Nach dem Krieg würde ich Sie gerne mal in Paris besuchen!“ und dieser antwortet: „Das hätten Sie auch vor dem Krieg schon machen können!“ Und wie nach den Weihnachtstagen die wutentbrannten höheren Offiziere aller drei Kriegsparteien ihre zumindest dort nicht mehr kriegstüchtigen Mannschaften an andere Frontabschnitte zu erneutem Töten und Sterben verlegten.

    Kurz: „Europa“, „L‘Europe“ – das war für mich das Glück, nicht in einem Schützengraben faulen und Franzosen totschießen zu müssen oder von ihnen totgeschossen zu werden, sondern jederzeit ohne Pass und Geldumtausch zu meiner zweiten Mutter nach Paris fahren zu können und von ihr ein gutes französisches ‚Repas‘ mit einem kräftigen Bordeaux serviert zu bekommen. – Kann Frieden, kann ‚Völkerversöhnung‘ attraktiver sein?

    Als Jean, mein zweiter Vater – sein Bruder war als Zwangsarbeiter in Mauthausen interniert, er selbst hatte als Soldat der „Deuxième DB“ unter dem General Leclerc im November 1944 nach schweren Kämpfen das Elsass und Straßburg mitbefreit und Jahrzehnte später zusammen mit seiner Frau die deutsch-französische Aussöhnung und Freundschaft en miniature vor Ort realisiert – als Jean im Sommer 2005 starb, da nannte der katholische Pfarrer im Requiem ihn „Un grand patriote!“ Die gemeinsame deutsch-französische Konsequenz aus diesem Leben steckte mir am offenen Sarg sein Sohn, mein ‚zweiter Bruder‘, Gilles: «Et si on bat les Allemands encore une fois, ce ne sera qu‘au foot!» („Und wenn wir die Deutschen nochmal schlagen, dann nur noch im Fußball!“)

    Das war für mich Europa.

    Das war für mich Europa!
    Und heute

    Tableau.

    „Europa“, will sagen: Die Europäische Union, der mehr als hundertjährige, endlich Wirklichkeit gewordene Traum aller weitsichtigen, versöhnungsbereiten Geister der verfeindeten Länder; gegründet als Friedensprojekt, als kollektive Lehre nach zwei mörderischen Weltkriegen; über Jahrzehnte kontinuierlich größer und einflussreicher geworden; 2012 gar mit dem Friedensnobelpreis ausgezeichnet; eine beispiellose Erfolgsgeschichte nach innen.

    … diese Europäische Union betreibt nach außen seit Beginn des Ukrainekrieges nicht nur Totalverweigerung in Sachen Diplomatie und Deeskalation, sie fährt, statt Friedensinitiative um Friedensinitiative zu starten, immer rasanter einen kopflosen, größenwahnsinnigen, im Worst Case selbstmörderischen Konfrontationskurs gegen die große Atommacht im Osten des Kontinents!

    Statt, wie weiland Stefan Zweig, Romain Rolland et al. im I. Weltkrieg, auf die andere Seite jenseits der neuen, täglich tiefer werdenden Gräben zu schauen und, wie damals, endlich eine die Konflikte überwölbende große Vision – das von Michail Gorbatschow angedachte, in Grundzügen Ende November 1990 in der „Charta von Paris“ bereits skizzierte „Gemeinsame Haus Europa“ – ernsthaft anzustreben, gebärdet die Europäische Union sich wie eine rasende Kriegsfurie, der selbst das Gespür für die eigenen Interessen längst abhanden gekommen ist! Der abenteuerliche, nein: brandgefährliche Vorschlag der EU-Außenbeauftragten Kaja Kallas, Russland in zahlreiche Einzelstaaten zu zerlegen, die schrille Rhetorik der Russlandresolution vom 26. November letzten Jahres – mit ihrer, auch von Vertretern der „The Left“-Fraktion akklamierten, Forderung nach dem Einsatz u.a. deutscher Taurus-Marschflugkörper – und das mittlerweile siebzehnte Sanktionspaket, das sicher nicht das letzte sein wird und sich nun sogar gegen EU-Bürger selbst richtet, in Verbindung mit einer Aufrüstungsorgie, die bald die Billionengrenze erreicht, lesen sich wie eine Kriegserklärung sowohl nach außen als auch nach innen.

    Dazu der ehemalige jahrzehntelange UNO-Diplomat und Berater von vier UN-Generalsekretären, er sitzt heute für das BSW im Europaparlament, Michael von der Schulenburg: „Für mich, der ich immer ein glühender Anhänger der europäischen Idee gewesen bin, ist es schmerzhaft, die Debatten einer kriegslüsternen und hasserfüllten Parlamentsmehrheit mitanzuhören. Ich frage mich dann: Was für ein Monster haben wir mit der EU erschaffen?“

    Dem ist nichts weiter hinzuzufügen.

    #Europe #guerre #paix

    • Le texte de Leo Hensel joue avec différents niveaux de style, avec des allusions historiques et sociales, même en utilisant dans certains passages des registres de langage familier.

      Il est écrit de manière très claire, avec des exemples bien choisis et des réminiscences de la réconciliation et de l’amitié franco-allemande de l’après-guerre, desquelles se détachent par contraste de manière effrayante les discours hégémoniques actuels de bellicisme et de réarmement, sans vergogne determinés par une démagogie omniprésente.

      Il est intéressant d’observer ce que l’#IA n’a pas la capacité ou l’intention (modèle payant) de faire lorsqu’il s’agit de registres linguistiques qui se fondent dans un contexte complexe de mots et d’expressions choisis, appartenant à un environnement sémantique historique bien différencié.

    • Voilà une traduction acceptable. C’est étonnnant ce que Deepl sait faire. Je n’y ai pas changé un mot.

      « L’Europe » ou la fin d’un projet de paix
      https://overton-magazin.de/hintergrund/gesellschaft/europa-oder-das-ende-eines-friedensprojektes

      2.6.2025 par Leo Ensel - « L’Europe » : il y a cent ans, c’était la vision transnationale d’un avenir pacifique sur notre continent pour les esprits clairvoyants et conciliants de tous les pays. Pendant des décennies, cela a également été mon bonheur franco-allemand personnel. Mais le « projet de paix de l’Union européenne » s’est transformé en une furie guerrière aveugle.

      L’été dernier, j’ai lu pour la deuxième fois le dernier livre de Stefan Zweig, « Le monde d’hier ». Il l’a écrit au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, en exil au Brésil, où il s’est suicidé avec sa femme en février 1942. Le sous-titre, qui renvoie au thème central de la vie et à l’image que l’auteur avait de lui-même, est « Souvenirs d’un Européen ».

      Un « Européen »

      Aujourd’hui, c’est facile à dire. Beaucoup d’Allemands qui ne veulent pas l’être le disent même très facilement, juste avant ou après le mot « citoyen du monde ». (L’essentiel, c’est de ne pas être allemand !)

      Mais au début du XXe siècle, alors que les peuples, pris dans la folie nationaliste, s’affrontaient avec violence non seulement « loin derrière, en Turquie », mais aussi au cœur même de ce continent (ce qui se répéta deux décennies et demie plus tard), se qualifier d’« Européen » était synonyme, pour les bellicistes au pouvoir de tous bords, d’un défaitisme alarmant qui sapait dangereusement la volonté de guerre ; pour les quelques opposants déclarés à la guerre, en revanche, elle représentait la vision salvatrice d’une solution globale à laquelle ils travaillaient en secret, ici et maintenant – c’est-à-dire déjà en pleine guerre sanglante – pour un avenir plus pacifique. (Tout comme, pour l’auteur incorrigible de ce texte, la vision de Gorbatchev d’une « maison européenne commune » l’est toujours – non, plus que jamais !)

      Zweig décrit de manière vivante comment, entre 1914 et 1918, les opposants français, belges, autrichiens et allemands à la guerre ont maintenu des contacts entre eux, généralement de manière clandestine, les moyens aventureux qu’ils utilisaient pour s’envoyer par « bouteille à la mer » des lettres au contenu pacifiste interdit, le raffinement avec lequel ils parvenaient parfois même à glisser dans leurs propres essais des pensées, voire des textes entiers d’un collègue « ennemi » – généralement sous forme de « citation dissuasive » ou pour les « réfuter » – dans leurs propres essais afin de les faire connaître à un plus large public dans leur propre pays, et comment, en 1917, face au « travail de taupe d’agents secrets de tous bords », il devait lui-même faire très attention, même en Suisse neutre, lorsqu’il retrouva enfin à Genève son vieil ami français, qu’il qualifiait de « conscience morale de l’Europe » – de l’Europe ! : l’écrivain Romain Rolland.

      Ce que les esprits les plus clairvoyants des pays ennemis envisageaient alors dans leurs fantasmes audacieux pendant la Première Guerre mondiale – et de manière encore plus désespérée pendant la Seconde Guerre mondiale – est devenu réalité dans les décennies qui ont suivi 1945 : tout un continent a commencé à tirer les leçons de son passé meurtrier.

      À grande comme à petite échelle.

      « Jumelage » et « L’Europe » – Rétrospective biographique

      J’ai grandi dans un petit village près de Mayence. Plus précisément : dans le bled le plus ennuyeux à 35 kilomètres à la ronde de la capitale de la Rhénanie-Palatinat. Il ne s’y passait rien. Les habitants étaient bornés, curieux de manière envahissante, bavards et fiers de leur provincialisme. Tout le village était une invitation à partir, gravée dans la pierre.

      Et dans ce bled, au début des années 70, alors que j’avais 16 ans, il y eut un événement sensationnel, non, LE sensationnel : « Les Français arrivent ! »

      Les Français arrivaient dans un train spécial en provenance de Paris qui, moment historique pour la Deutsche Bundesbahn, s’arrêtait exactement à huit kilomètres de Mayence, directement à la gare provinciale de notre bled, afin que la délégation française puisse descendre sur place et être accueillie par les notables du village qui attendaient nerveusement. Parmi eux se trouvait mon père. En tant que membre du conseil municipal, il avait participé à la mise en place du « jumelage », le partenariat franco-allemand entre notre village et la petite ville du Val d’Oise, à trente kilomètres au nord de Paris.

      Cela restera entre nous, mais cinq décennies et demie plus tard, on peut le révéler, et j’en ai moi-même largement profité : nos édiles, qui se sont cette fois-ci montrés très malins, n’étaient à l’origine pas tellement intéressés par cette petite ville française en particulier ; c’était sa proximité avec Paris qui la rendait si irrésistiblement attrayante ! Mais même les mariages de raison peuvent se transformer en mariages d’amour. Même les couples choisis par leurs parents et destinés l’un à l’autre s’aiment parfois vraiment. C’est aussi le cas ici.

      Je ne comprenais pas ce que ces gens – ils venaient pourtant de Paris ou en tout cas des environs ! –, ces Français nettement plus cosmopolites, mieux habillés, plus parfumés, bref, plus cultivés, trouvaient d’intéressant dans notre bled paumé. Ce n’est que bien des années plus tard que j’ai compris : ce n’était pas le « charme » ennuyeux de notre village ni la gentillesse – ici authentique et non feinte – de ses habitants. C’était le grand soulagement, non, la joie, plus encore, le bonheur de ne plus être ennemis ! Qu’elle soit exprimée ou non, cette phrase résonnait toujours : « Après ces deux guerres terribles, nous ne voulons plus qu’une chose : être amis ! »

      Mes parents sont morts tous les deux prématurément. Mais j’ai eu la chance, à l’âge tendre de 40 ans, d’avoir à nouveau des « seconds parents » : le couple de la famille française avec laquelle mes parents étaient jumelés. Nous nous sommes « adoptés » mutuellement dans l’esprit de l’amitié franco-allemande. Je me considère donc comme un enfant posthume de cette amitié, avec des parents allemands et des parents français. (Plus tard, je me suis donné pour mission de poursuivre l’œuvre accomplie par mes quatre parents à l’Ouest, maintenant que la guerre froide était terminée, à l’Est : la réconciliation entre nos peuples.)

      Depuis le milieu des années 80, j’ai rendu visite à mes seconds parents dans le Nord-Est une centaine de fois, et j’en ai toujours profité pour passer par Paris. (La phrase fétiche de ma seconde mère, Christiane Rousseau, « Il connaît Paris comme sa poche ! », était toutefois une exagération affectueuse et démesurée.) Chaque réunion – toujours accompagnée d’un bon vin français et d’excellents repas préparés par ma deuxième mère, qui était une excellente cuisinière – était placée sous la devise « Comme c’est merveilleux que nous ne soyons plus ennemis ! ». Avec un clin d’œil, nous aimions « nous disputer » de temps en temps pour savoir si l’Alsace et Strasbourg étaient allemandes ou françaises. Et ensuite, nous trinquions toujours à la réconciliation en disant « Vive l’Europe ! ».

      Une fois, je suis allé voir avec elle le film « Joyeux Noël » dans un cinéma parisien. Un film sur la fraternisation spontanée entre soldats allemands, français et britanniques, à Noël 1914 en Flandre, par-delà les tranchées. (Et un film que les officiers ukrainiens et russes retireraient immédiatement de la circulation aujourd’hui, le jugeant trop défaitiste...) Comment, la veille de Noël, les hommes osent sortir prudemment de leurs tranchées gelées, à quelques millimètres les uns des autres, armés de drapeaux blancs, et s’approchent timidement les uns des autres ; comment, plus tard, ils se montrent des photos de leurs proches restés au pays, s’échangent de petits cadeaux et finissent même par organiser des matchs de football ensemble. Comment le capitaine allemand dit à son « ennemi » français, qui lui est de plus en plus sympathique : « Après la guerre, j’aimerais bien vous rendre visite à Paris ! » et celui-ci répond : « Vous auriez pu le faire avant la guerre ! » Et comment, après les fêtes de Noël, les officiers supérieurs enragés des trois camps ont transféré leurs troupes, qui n’étaient plus aptes au combat, vers d’autres fronts pour y tuer et y mourir à nouveau.

      En bref : « Europa », « L’Europe » – pour moi, c’était le bonheur de ne pas devoir pourrir dans une tranchée et tuer des Français ou être tué par eux, mais de pouvoir à tout moment, sans passeport ni change, rendre visite à ma deuxième mère à Paris et me faire servir par elle un bon repas français accompagné d’un Bordeaux corsé. La paix, la « réconciliation des peuples » peuvent-elles être plus attrayantes ?

      Lorsque Jean, mon deuxième père – son frère avait été interné comme travailleur forcé à Mauthausen, lui-même avait été soldat de la « Deuxième DB » sous le général Leclerc en novembre 1944, après de durs combats, et qui, des décennies plus tard, avec sa femme, a concrétisé sur place la réconciliation et l’amitié franco-allemandes en miniature – lorsque Jean est mort à l’été 2005, le prêtre catholique l’a qualifié dans son requiem de « grand patriote » ! La conclusion franco-allemage commune de cette vie m’a été donnée par son fils, mon « deuxième frère », Gilles, devant le cercueil ouvert : « Et si on bat les Allemands encore une fois, ce ne sera qu’au foot ! »

      C’était ça, l’Europe pour moi.

      C’était ça, l’Europe pour moi !
      Et aujourd’hui

      Tableau.

      « L’Europe », c’est-à-dire L’Union européenne, ce rêve plus que centenaire enfin devenu réalité, fruit de tous les esprits clairvoyants et conciliants des pays ennemis ; fondée comme un projet de paix, comme une leçon collective après deux guerres mondiales meurtrières ; qui n’a cessé de s’agrandir et de gagner en influence au fil des décennies ; qui a même reçu le prix Nobel de la paix en 2012 ; une réussite sans précédent sur le plan intérieur.

      ... cette Union européenne, depuis le début de la guerre en Ukraine, non seulement refuse totalement toute diplomatie et désescalade, mais au lieu de lancer des initiatives de paix, elle s’engage de plus en plus rapidement dans une confrontation aveugle, mégalomane et, dans le pire des cas, suicidaire avec la grande puissance nucléaire à l’est du continent !

      Au lieu de regarder, comme Stefan Zweig, Romain Rolland et d’autres pendant la Première Guerre mondiale, de l’autre côté des tranchées qui se creusent chaque jour davantage, et de proposer enfin, comme à l’époque, une grande vision qui transcende les conflits – la « maison commune européenne » imaginée par Mikhaïl Gorbatchev et dont les grandes lignes ont été esquissées fin novembre 1990 dans la « Charte de Paris » , l’Union européenne se comporte comme une furie guerrière effrénée qui a depuis longtemps perdu le sens de ses propres intérêts ! La proposition aventureuse, non, dangereuse de la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, de démembrer la Russie en plusieurs États distincts, la rhétorique stridente de la résolution sur la Russie du 26 novembre dernier – avec sa demande, applaudie également par des représentants du groupe « Die Linke », d’utiliser, entre autres, de missiles de croisière allemands Taurus – et le dix-septième paquet de sanctions, qui ne sera certainement pas le dernier et qui vise désormais même les citoyens de l’UE, associé à une orgie d’armement qui atteindra bientôt le billion, se lisent comme une déclaration de guerre tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

      Michael von der Schulenburg, ancien diplomate de l’ONU pendant plusieurs décennies et conseiller de quatre secrétaires généraux de l’ONU, aujourd’hui député européen pour le BSW, déclare à ce sujet : « Pour moi qui ai toujours été un fervent partisan de l’idée européenne, il est douloureux d’entendre les débats d’une majorité parlementaire belliqueuse et haineuse. Je me demande alors : quel monstre avons-nous créé avec l’UE ? »

      Il n’y a rien à ajouter.

  • Une lettre ouverte honteuse signée par 9 pays européens

    Le Danemark, l’Italie, L’Autriche, la Belgique, la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne ont adressé à la Cour européenne des droits de l’homme une lettre ouverte le 22 mai 2025, se plaignant du laxisme des juges face à l’immigration irrégulière. (Gilles Fumey)

    L’ONG Utopia 56, très active, pour un accueil digne des réfugiés, dénonce cet appel des Etats qui aimeraient prendre des décisions sans les voir contestées par la CEDH. Concrètement, craint l’ONG, c’est exposer davantage des personnes au renvoi vers d’autres pays, où elles pourraient être exposées à des persécutions et un danger de mort. Où serait le respect de la dignité en Europe si on ne faisait pas rempart à la barbarie ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/04/05/la-politique-europeenne-de-controle-des-frontieres-contre-les-droits-des-migrants/#comment-67290

    #europe #migration

  • 20 ans après le #référendum de 2005 : le « non » fait la force !
    https://lvsl.fr/20-ans-apres-le-referendum-de-2005-le-non-fait-la-force

    Pour le député LFI Matthias Tavel, le « non » massif des Français à la construction européenne néolibérale au référendum du 2005 dessine les contours d’une majorité sociale pour la gauche. Une victoire face à la propagande médiatique qui rappelle l’importance de la souveraineté populaire pour contrer la mondialisation et l’oligarchie.

    #Politique #austérité #Démocratie #Europe #gilets_jaunes #néolibéralisme #PS #souveraineté #trahison #UMP #Union_Européenne #vote

  • Introduction par les coordinatrices du livre : Violences envers les femmes en Europe

    L’idée de ce recueil, le premier à réunir des travaux de recherche et des écrits consacrés aux liens entre les violences faites aux femmes et la thématique de l’« ethnicité » en Europe, a pris forme en 2005, lors de conversations entre les coordinatrices. Elles participaient alors au projet européen d’action de coordination sur les violations des droits humains (Cahrv), financé par la Commission européenne et dont l’objectif principal a été d’ancrer la question des violences faites aux femmes sur l’agenda européen. À cette époque-là, dans bon nombre de pays européens, les universitaires et pouvoirs publics commençaient à peine à s’intéresser aux violences à l’encontre des femmes sous l’angle de l’ethnicité, et cette question n’était évoquée qu’à la marge dans les débats plus larges sur les violences de genre. C’est donc la préoccupation vis-à-vis de l’absence de visibilité de la thématique des violences faites aux femmes et de la condition des femmes migrantes ou des minorités immigrées ou « ethniques », et aussi le fait que ces femmes étaient rarement présentes pour exposer ces questions lors des conférences européennes et d’autres événements consacrés aux violences envers les femmes, qui ont motivé l’élaboration de ce volume.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/28/introduction-par-les-coordinatrices-du-livre-v

    #feminisme #europe #violence

  • Communiqué conjoint adressé aux Commissaires Hadja Lahbib et Michael McGarth

    Interdiction des marches des fiertés en Hongrie : une atteinte alarmante aux libertés fondamentales

    Le 18 mars 2025, le Parlement hongrois a adopté des dispositions législatives qui interdisent de fait les marches des fiertés et criminalisent leurs organisateurs. Nous, organisations signataires, exprimons notre profonde inquiétude face à ces mesures, qui constituent un sérieux recul dans la protection du droit à la liberté de réunion et d’expression.

    Comme l’a souligné le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, cette législation représente une atteinte discriminatoire aux droits fondamentaux.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/24/il-y-a-dix-ans-gaspar-miklos-tamas-decrit-le-post-fascisme-tel-quil-apparait-dans-la-hongrie-de-orban/#comment-67224

    #international #europe #hongrie

  • EU-Wahrheitsregime
    https://www.jungewelt.de/artikel/500503.eu-wahrheitsregime.html

    Als Aktivisten der Palästina-Solidarität am 23. Mai 2024 ein Institut der Humboldt-Universität in Berlin besetzten, berichtete Red exklusiv aus den Räumen Fotostand/IMAGO

    Le délit de journalisme est sanctionné par l’UE . Dans le texte qui justifie la.sanction l’institution politique copie les accusatioms du journal réactionnaire Tagesspiegel et du Taz. Nous sommes témoins d’une politique de Burgfrieden comme en 1914.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Burgfrieden
    On sanctionne chaque voix dissedente qui ose relater les fait qui contredisent le discours officiel.

    22.5.2025 von Nick Brauns - Das am Dienstag veröffentlichte 17. Sanktionspaket des Rates der Europäischen Union gegen Russland, das Reisebeschränkungen, das Einfrieren von Vermögenswerten sowie das Verbot der Bereitstellung von Geldern oder anderen wirtschaftlichen Ressourcen beinhaltet, richtet sich auch gegen Medienschaffende aus Deutschland.

    Betroffen ist neben den in Russland tätigen Journalisten Alina Lipp und Thomas Röper der Gründer des linken Projekts Red Media, Hüseyin Doğru. Dessen ebenfalls auf der Sanktionsliste genannte Betreiberfirma AFA Medya befindet sich inzwischen in Liquidation. Die Schließung ist laut Red durch eine Kampagne deutscher staatlicher Stellen im Verbund mit Zeitungen wie dem Tagesspiegel und der Taz als Stichwortgebern erzwungen worden.

    Tatsächlich lesen sich die Vorwürfe auf der Sanktionsliste wie aus diesen Zeitungen abgeschrieben. So wird gegen Red nicht etwa eine Rechtfertigung des von Doğru explizit als imperialistisch kritisierten russischen Krieges gegen die Ukraine angeführt, sondern das Eintreten für die Rechte der Palästinenser.

    Red unterhalte Verbindungen zu russischen staatlichen Propagandaeinrichtungen, gibt die Sanktionsliste eine vom Tagesspiegel aufgestellte und von dort zuerst vom früheren US-Außenminister Antony Blinken übernommene Behauptung wieder. Die Medienplattform werde genutzt, »um systematisch Falschinformationen zu politisch kontroversen Themen zu verbreiten, mit der Absicht, ethnische, politische und religiöse Unstimmigkeiten unter seiner überwiegend deutschen Zielgruppe zu schüren, unter anderem durch die Verbreitung der Narrative radikaler islamistischer Terrororganisationen wie der Hamas«. Als »Beleg« angeführt wird die Exklusivberichterstattung der vorwiegend auf Englisch schreibenden und auf ein internationales Publikum zielenden Red-Journalisten aus dem Inneren eines von Palästina-Aktivisten besetzten Instituts der Berliner Humboldt-Universität. Durch »die indirekte Unterstützung und Erleichterung gewalttätiger Demonstrationen und durch Informationsmanipulation« unterstützten Doğru und AFA Medya Maßnahmen der russischen Regierung zur Untergrabung von Stabilität und Sicherheit der EU und ihrer Mitgliedstaaten, so das Fazit auf der Liste.

    Die so begründete Sanktionierung ist nicht nur ein Angriff auf ein linkes Medienportal und dessen Gründer, der per bürokratischem Akt ohne Gerichtsurteil seiner bürgerlichen Existenzgrundlagen beraubt wird. Es handelt sich um einen gefährlichen Präzedenzfall, um im Namen des Kampfes gegen »Desinformation« kritischem Journalismus, der die offiziellen Narrative der EU infrage stellt, den Boden zu entziehen. Willfährige Helfer findet das EU-Wahrheitsregime in Deutschland in einem Kartell liberaler und konservativer-bürgerlicher Medien, Journalisten und staatlich subventionierter »Faktenchecker«, das sich gegen abweichende Meinungen in Stellung gebracht hat. Wehret den Anfängen!

    #Europe #sionisme #censure #médias

  • La recherche d’itinéraires de #transport sur des réseaux pas toujours interconnectés en terme de données est compliquée (surtout quand ils sont concurrents), et s’est même dégradée en 5-10 ans.
    Alors qu’il y avait un engouement pour l’#opendata, de bonnes interco et que l’hébergement de petits services servait de vitrine. Tout a peu à peu disparu, s’est merdifié. Pire, aujourd’hui, il faut des appli de smartphone pour ne retrouver que 30% de ce qui fonctionnait en simple app web il y a encore 10 ans (n’est-ce pas Transpole-Ilevia).

    Donc quelle joie de voir que le projet libre MOTIS a une web app dédiée qui interconnecte tous les services de transport d’#Europe.

    Exemple, pour faire Calais-Dunkerque, pas besoin de prendre le ferry pour l’Angleterre. Je ne rigole pas, si on cherche sur des outils dégradés, c’est la meilleure offre.
    A la place, on nous fait voyager sur car régional et bus de ville dans un temps quasi équivalent voiture, donc c’est bon.
    Recherche qui prendrait 15 minutes et un bloc-note à un humain vu la faiblesse des sites Internet des 2 prestataires impliqués.

    Son interface est un peu crue, mais les requêtes marchent impeccablement, je vous présente Motis :
    https://api.transitous.org

    #bus #car #ferry #bateau #train #avion #velo #transport_public #public_transportation

  • UE. La nouvelle proposition sur les « pays tiers sûrs » est une tentative cynique pour affaiblir les droits et se décharger des responsabilités en matière d’asile

    En réaction à la proposition de la Commission européenne de modifier le concept de « pays tiers sûr » en autorisant les États membres de l’UE à envoyer de force des personnes en demande d’asile vers des pays avec lesquels elles n’ont aucun lien, sans possibilité de recours depuis l’UE, Olivia Sundberg Diez, chargée de plaidoyer sur les migrations et l’asile pour l’Union européenne à Amnesty International, a déclaré :

    « Au lieu de dépenser sans cesse du temps et des ressources à se décharger de ses responsabilités sur d’autres pays, l’UE devrait investir dans ses propres systèmes d’asile et permettre aux personnes demandeuses d’asile de commencer à reconstruire leur vie.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/04/05/la-politique-europeenne-de-controle-des-frontieres-contre-les-droits-des-migrants/#comment-67159

    #europe #migration

  • Li Anderson : « Il y a des pays où des forces plus progressistes maintiennent vivant l’agenda du travail »

    Dans une interview avec Esquerda.net, la députée européenne de l’Alliance de la Gauche et ancienne ministre de l’Éducation de Finlande, Li Anderson, parle de l’agenda progressiste pour le travail dans l’Union européenne et de l’exploitation de la main-d’œuvre en situation irrégulière.
    Les économies européennes profitent de la main-d’œuvre en situation irrégulière pour faire baisser la valeur du travail. Cette main-d’œuvre migrante entre dans les pays européens pour répondre aux besoins causés par les crises démographiques européennes, mais elle finit par être ultra-précarisée et surexploitée. Cela a un impact sur l’ensemble du marché du travail européen.
    Dans une interview avec Esquerda.net, la députée européenne de l’Alliance de Gauche de Finlande, ancienne ministre de l’éducation et ancienne leader de son parti, parle des défis de l’agenda du travail européen, des attaques que l’extrême droite mène contre les travailleurs et du modèle d’immigration de l’UE.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/18/li-anderson-il-y-a-des-pays-ou-des-forces-plus

    #europe

  • « Le spectre du fascisme hante l’Europe alors qu’elle célèbre le jour de la Victoire en Europe »

    Il y a 80 ans aujourd’hui 8 mai, l’Europe célébrait la défaite du fascisme après une lutte colossale. Pourtant, comme le souligne l’historien Enzo Traverso, ce nouvel anniversaire de la Victoire en Europe (Victory in Europe Day) intervient à un moment où l’extrême droite est plus forte qu’elle ne l’a jamais été depuis 1945.]

    Les commémorations sont des miroirs intéressants pour les récits hégémoniques du passé, qui ne correspondent pas nécessairement à la conscience populaire de l’histoire. Cela est particulièrement vrai pour les anniversaires mondiaux comme le 8 mai 1945.

    Pendant des décennies, l’Occident a célébré le jour de la Victoire en Europe (V-E-Day) pour afficher sa puissance et affirmer ses valeurs. Dans cet état d’esprit, l’Occident était non seulement puissant, mais aussi vertueux. Cette liturgie de la démocratie libérale s’est déroulée sans heurts et de manière consensuelle, tous les participants se rassemblant autour de souvenirs, de symboles et de valeurs qui ont forgé leur alliance.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/15/le-spectre-du-fascisme-hante-leurope-alors-que

    #europe #extremedroite