• Le choc et la panique à la rescousse des traités pour fragiliser l’Etat
    https://www.investigaction.net/fr/le-choc-et-la-panique-a-la-rescousse-des-traites-pour-fragiliser-let

    Nos gouvernements vont-ils profiter du contexte de la crise pour passer des réformes impopulaires selon la stratégie du choc dévoilée par Naomi Klein ? C’est ce que redoute Carlos Perez. Auteur de L’Enfance sous pression et d’Au-delà du geste technique, il dénonce les atteintes à la démocratie qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles percées du néolibéralisme. (IGA)

     

    Comme le souligne Naomi Klein dans son essai « Stratégie du Choc : La montée d’un capitalisme du désastre », les États profitent et se servent de la crise et de la panique pour s’accorder des pouvoirs spéciaux et mettre en place des réglementations liberticides et par la même occasion affaiblir les services sociaux.

    La stratégie consiste à profiter du choc et de la désorientation pour faire passer des politiques impopulaires. En voici quelques exemples récents en pleine période de pandémie :

    1° En Belgique, le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), veut voir davantage de gens au travail, entre autres dans les secteurs de la construction et des titres-services où le mécanisme du chômage temporaire est, à ses yeux, parfois trop rapidement demandé, a-t-il indiqué mercredi 25 mars au parlement flamand1.
    On voit bien là un confinement de classes sociales à deux vitesses : déjà qu’ils n’ont pratiquement pas de matériel de protection pour sauver leur propre vie, les ouvriers n’ont pas les mêmes droits face à la pandémie.

    2° En France, le Sénat a voté, dans la nuit de jeudi à vendredi (19-20 mars), la loi dite d’adaptation au coronavirus (la loi « urgence coronavirus ») à 252 voix pour, 2 contre, et 90 abstentions. « Ce texte, qui acte le report des élections municipales « au plus tard en juin », constitue une attaque importante contre les droits des travailleurs, tant sur le plan social que démocratique. (…)Macron et son gouvernement instrumentalisent ainsi la crise sanitaire, pour faire les cadeaux dont ils rêvaient au patronat ».2 Entré en vigueur en mars, l’état d’urgence était fixé pour une période de deux mois. Il a ensuite été prolongé jusqu’au 10 juillet.

    3° Les États-Unis, qui n’en sont plus à une folie près, envisagent « pourquoi pas » (puisque ce pays n’a pas forcément de sécurité sociale) ni plus ni moins que de laisser mourir les anciens dans cette période de Coronavirus qui va effectivement toucher un maximum de personnes âgées. « Sacrifier les personnes âgées pour sauver l’économie » ce sont les propos chocs du vice-gouverneur Républicain du Texas, Dan Patrick.
    De plus, ce même pays va utiliser la pandémie pour réduire les libertés individuelles et serrer la vis un cran de plus en annonçant que les personnes qui propagent le virus intentionnellement pourraient entrer dans le champ d’application des lois antiterroristes et être poursuivies au pénal, autant dire presque tout le monde se promenant dans la rue3.

    4° Pour couronner le tout, au Royaume-Uni, l’ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, appelle à la création d’un « gouvernement mondial » pour lutter contre la menace actuelle. Un groupe de travail international « veillerait à ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés », selon M. Brown, qui souhaite que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international reçoivent plus d’argent et de pouvoir.

    Sans une minute à perdre les banques sont d’ores et déjà à la manœuvre pour régler les problèmes, quelle ironie !4
Comme on le constate les idées et les projets pour détruire nos droits et nos services sociaux ne manquent pas, même en pleine période de chaos pas un moment de répit chez nos réformateurs libéraux pour placer leurs projets politiques.

    Les traités sont en place depuis pas mal de temps, il faut juste la bonne excuse pour les sortir du placard. Le but inavoué reste inchangé : passer toutes les lois liberticides et proposer des traités toxiques qui doivent déréguler l’État.

    Si nos gouvernements promettent de renforcer les soins de santé, ils assurent aussi qu’il faudra retrouver l’équilibre budgétaire après s’être massivement endetté, en bonne partie pour « rassurer les marchés ». Des milliards d’euros ont ainsi été déversés pour sauver une finance déjà en crise bien avant la pandémie. Le danger, bien réel, est de voir passer de nouvelles réformes et accords qui, une fois de plus, fragiliseront les plus faibles pour tenter de sauver un système qui profite aux plus riches. Nos gouvernements pourraient profiter de la crise pour passer en force des accords impopulaires, parfois négociés en catimini.

    On se souvient comment WikiLeaks avait débusqué l’Accord sur le Commerce des Services (ACS), connu sous son acronyme anglais TiSA (pour Trade in Services Agreement), concocté en douce en 2013 à l’initiative des États-Unis et de L’Australie.

    « TISA quatre lettres qui vont changer le monde ou qui font peur ? TISA serait l’accord fondateur du commerce mondial libéré des grandes contraintes des États d’une cinquantaine de pays, dont les États-Unis et l’Union européenne ».

    « C’est en 2013 que les négociations TISA ont vraiment commencé. Les négociateurs sont représentatifs de 70% du commerce mondial. Et le traité porte sur le lissage des règles communes, ouvrant ainsi les portes à un desserrement des liens qui entravent les entreprises en activités dans le secteur des services »5.

    C’est un marché mondial de 44.000 milliards de dollars, selon le département du Commerce américain. Les services représentent plus des trois quarts du produit intérieur brut (PIB) des pays développés (75% aux États-Unis et 78% dans l’Union européenne).

    Mais au plan du commerce international les exportations de services sont bien moins élevées que celles des marchandises et c’est peut-être là que le bât blesse. Il faut libéraliser cette caverne d’Ali Baba seul. Les services de l’État du ressort exclusif du régalien sont exclus de la négociation.

    Sinon tout est sur la table : services financiers, commerces de détail, transports maritimes et routiers, conseils, approvisionnements en énergie, santé, éducation, gestion de l’eau, etc. bref tous nos services sociaux sont susceptibles d’être privatisés et libéralisés. Voilà l’imposture qui peut nous tomber sur la tête si nous ne prenons pas le dessus très rapidement sur la peur du moment et repartons sur nos propres revendications chacun dans son secteur. Une doctrine de choc qui spécule sur les catastrophes et qui va encore approfondir les inégalités pourrait nous être imposée.

    Dans mon secteur d’activité, le sport, parent pauvre des services sociaux, cette stratégie de dérégulation est depuis bien longtemps en action par le truchement du partenariat public-privé (« PPP ») dans l’investissement de mégaprojets d’infrastructures. Une façon sournoise de socialiser les pertes tout en privatisant les bénéfices, ce sont des millions d’argent public qui sont détournés. 

    Si on veut penser à l’après-crise, chacun doit le faire dès maintenant dans chaque secteur et se poser les bonnes questions. Dans le domaine du sport, prendre réellement soin de la population est une urgence que tout le monde a bien comprise. À travers cette crise, qu’est-ce que cela signifie ? C’est à ce stade qu’intervient ma modeste contribution.

    Les solutions sont à portée de main et ne vont pas forcément dans le sens des grandes rencontres sportives de prestige qui devraient démarrer très vite et redonner des jeux et du pain à la plèbe pour masquer la tragédie et l’irresponsabilité de nos représentants politiques. 
Ce confinement nous a bien démontré à quel point le sport-compétition est futile et inutile et que l’éducation motrice sanitaire, la culture physique était le meilleur outil à notre disposition pour favoriser et surmonter les altérations physiques et psychologiques dues au confinement, en plus de permettre une meilleure adaptation et résilience individuelle et collective et donc un véritable outil de santé publique.

    Si on parle du sport comme outil de santé publique, il faut au contraire et inéluctablement dans ce secteur clé de la prévention s’orienter vers des revendications claires. Le sport n’est pas une marchandise, mais un droit, le droit au bien-être, aux soins et à la santé pour tous et accessible à tous : 

    1° Cela commence par une planification intégrée : mettre au service de la population et prioritairement de nos anciens et de nos jeunes une vraie prévention sanitaire. Cela semble véritablement nécessaire comme on l’a constaté dans cette dure épreuve de pandémie où le taux de morbidité critique a été une cause de l’inflation de personnes en danger de mort.

    Avec l’aide de tous les professionnels de la prévention, de l’hygiène et de la santé, médecins nutritionnistes spécialistes de la motricité, tous doivent collaborer c’est-à-dire dans les petits clubs et dans les petites structures qui s’occupent de plus de 90% des affiliés dans le sport et pas au service des clubs de première division qui ont des budgets cotés en bourse et qui représentent une infime minorité de personnes. La santé de tous doit passer avant l’argent de quelques-uns. 

    2° Il faudrait mutualiser toutes les ASBL qui représentent plus de 90% des affiliés et les organiser en coopératives en y développant pourquoi pas une véritable politique de masse salariale au lieu de la comprimer , ASBL qui bien souvent pour fonctionner ont du personnel bénévole précarisé et instable et où les gens doivent faire don de leur argent et de leur travail. Ce sont des milliers d’heures non rétribuées, en gros ce sont des sous-traitants de l’État paupérisés et marginalisés.

     
3° Même si la mesure peut paraître radicale sur la forme, sur le fond elle est essentielle et empreinte de justice sociale, les multinationales ne peuvent pas avoir la clé de notre santé : réquisitionner toutes les structures de grandes marques « Low Cost » disséminées à travers le pays et les mettre à la disposition du citoyen comme service public pour soutenir les populations dans les quartiers en y incorporant une véritable masse salariale c’est-à-dire des salariés compétents et au service de tous. 

    Généraliser la question d’utilité publique au sport qui est un outil d’émancipation, d’hygiène et de progrès social, est la seule démarche logique saine et indispensable, le constat est très clair et largement partagé. Ce secteur, en dehors de la compétition, du tri, de la sélection et de la relégation, est un outil essentiel pour renforcer la colonne vertébrale sanitaire, pour sortir de périodes difficiles voir d’émulation générale. Si l’utopie est le début de la transformation, alors soyons utopiques et préparons notre avenir, l’intelligence collective viendra toujours d’en bas !

    Fils d’immigrés espagnols ayant fui le franquisme pour travailler dans les mines de Belgique, Carlos Perez est préparateur physique. Il a notamment animé un centre sportif dans un quartier populaire de Molenbeek. Il y a été confronté à des problèmes récurrents qui l’ont amené à questionner l’impact de notre modèle économique et de notre système scolaire sur la santé des jeunes et des travailleurs. Dans son dernier ouvrage qui vient de paraître chez Aden http://www.aden.be/index.php , Carlos Perez lance les bases d’une nouvelle pratique, l’écomotricité, pour un développement durable de l’être humain.

    #néolibéralisme #capitalisme #capitalisme_du_désastre #Stratégie_du_Choc #Angleterre #Belgique #France #USA #ACS #TISA #PPP #Sport #pandémie #covid-19 #coronavirus #santé_publique #low_cost

    • Près de 2 députés européens sur 3 ne déclarent pas de rencontres avec des lobbyistes
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rencontres-lobbyistes-et-deputes-europeens-le-lent-chemin-vers-la-transp

      Plus de 35.000 lobbyistes gravitent autour des institutions européennes, à Bruxelles : du représentant de Google à celui des producteurs de patates, des activistes pour les droits humains à l’industrie navale, de Greenpeace à Total, ils tentent de peser sur les décisions politiques de l’Union.

      Un travail discret mais intensif : à Bruxelles, les lobbys ont un budget cumulé de 1,5 milliard d’euros par an.

      Restent-ils dans les clous, pour influencer la fabrication des lois ?

      Un code de conduite encadre les contacts de ces lobbys avec les politiques et les fonctionnaires européens. Des règles qui ont été renforcées l’an dernier dans les institutions européennes, à la Commission et au Parlement. Les institutions sont-elles pour autant devenues transparentes ?

      Un rapport de l’ONG « Transparency International » (un lobby… sur le travail de lobbying) au sujet du Parlement européen montre qu’il reste du chemin à faire.

      63% des députés européens ne déclarent pas leurs rencontres
      Depuis un an, les députés européens sont invités à inscrire dans un registre informatique les réunions qu’ils tiennent avec des lobbyistes.

      C’est obligatoire pour les parlementaires qui sont en première ligne sur un dossier : ceux qui sont Président ou Rapporteur d’une Commission parlementaire (des rôles clefs dans la fabrication d’une loi européenne), ou ceux qui mènent le travail législatif sur un dossier pour un groupe politique.

      Les autres eurodéputés ne sont pas obligés de publier leurs réunions avec les lobbys, mais ils sont invités à le faire.

      Selon le comptage de « Transparency International », en un an, 259 députés européens ont fait le pas, sur les 704 : c’est 37% de l’hémicycle.

      63% des députés européens n’ont donc publié aucune de leurs rencontres.

      De grands écarts entre Etats…
      « Transparency International » constate de grands écarts selon les Etats de ces députés européens.

      Aux extrêmes, 90% des députés de Suède ont pris le pli de communiquer leurs contacts avec des groupes d’intérêts. Tandis qu’aucun député croate ou chypriote n’a déclaré de rencontre, en un an.

      « Les pays du nord, la Suède, le Danemark, la Finlande sont assez transparents » commente Raphaël Kergueno, pour Transparency International, « mais d’un autre côté, il y a des pays à la traîne ». Et il épingle l’Italie, l’Etat qui envoie le plus d’Eurodéputés au Parlement européen après l’Allemagne et la France : 76 élus. « En Italie, moins de 7% des députés européens publient des rencontres avec des lobbyistes. »

      La Belgique, pour sa part, affiche un bilan mitigé. Ni cancre, ni exemplaire.

      52% des eurodéputés belges publient leurs rencontres : Pascal Arimont (Christlich Soziale Partei), Marc Botenga (PTB), Geert Bourgeois (N-VA), Saskia Bricmont (Ecolo), Petra de Sutter (Groen), Cindy Franssen (CD&V), Philippe Lamberts (Ecolo), Kris Peeters (CD&V), Frédérique Ries (MR), Johan Van Overtveldt (N-VA) et Marc Tarabella (PS).

      Et les autres ? Ceux que nous avons pu joindre se disent tous « favorables » à l’exercice, tout en n’ayant pas encore publié de réunion. Certains rappellent, au détour de justifications souvent administratives, que ce n’est pas obligatoire.

      Marie Arena (PS) a rejoint le mouvement dans la foulée de ce rapport. Elle évoque « un enregistrement en interne mais pas sur le site du Parlement, à cause de contraintes logistiques. Un souci à présent corrigé ».

      Olivier Chastel (MR) explique qu’il a fait le choix de ne pas recevoir de représentants des lobbys : « Etant actif dans les commissions budget et de contrôle budgétaire, mes rencontres se font principalement avec les différentes instances de l’Union comme la Commission européenne ou la Cour des comptes, et ces rencontres ne doivent pas être indiquées », explique-t-il.

      Benoît Lutgen (cdH) dit compter aujourd’hui très peu de réunions « avec des lobbys en tant que tels », rien qui ne justifierait d’être publiés. Il assure qu’il en fera état lorsque ce sera le cas.

      Son de cloche semblable chez Assita Kanko (N-VA). Elle invoque le lent démarrage de la législature et le confinement, des débuts de mandat qui ne l’ont pas exposée aux rencontres avec des lobbyistes. Mais si de telles rencontres se présentaient à présent, « je déclarerai bien entendu tout entretien comme prévu » assure-t-elle.

      La Belgique, bientôt plus exemplaire que la Suède ?

      … et entre groupes politiques
      Des différences importantes sont perceptibles aussi entre groupes politiques du Parlement européen.

      Deux familles politiques comptent une majorité de députés actifs sur le registre de transparence, le groupe des verts (Green-EFA avec 91% des députés qui ont publié au moins une réunion) et le groupe des libéraux-centristes Renew Europe (57%).

      Dans tous les autres groupes, une minorité d’élus ont fait la démarche.

      Pourquoi ces réticences ?
      Elles peuvent être liées à plusieurs facteurs : une hésitation à investir du temps dans une démarche administrative qui n’est, la plupart du temps, pas légalement obligatoire. Une culture de la transparence encore faible dans certains Etats.

      Des eurodéputés estiment que c’est une atteinte à leur liberté d’élu, à leur droit de consulter qui ils veulent sans devoir en faire état. Ils peuvent également trouver difficile d’assumer publiquement certaines rencontres avec certains lobbys.

      Mettre cartes sur table
      Daniel Freund est un ancien de transparency International, à présent passé de l’autre côté : il est devenu parlementaire européen. Son cheval de bataille reste la transparence du travail politique européen. Il plaide pour une publication la plus large possible des rencontres avec les lobbys.

      Des rencontres qui, souligne-t-il, sont nécessaires pour un élu.

      « Rencontrer des lobbys, ça fait naturellement partie de la démocratie. Quand je prends une décision sur une certaine loi, comme député européen, il faut que j’aie parlé aux personnes concernées. Aux citoyens, aux entreprises concernées, aux organismes de protections des consommateurs, etc. Et si je fais bien mon travail, j’entends tous les arguments et puis je prends une décision en étant bien informé. »

      Mais ce processus doit être transparent, insiste-t-il, pour percevoir qui pèse sur les décisions de qui. « Je trouve qu’en dehors des périodes électorales, les citoyens ont le droit de savoir comment je vote et avec qui je parle. Et cela m’aide aussi à travailler » dit Daniel Freund. Parce que lister ses entrevues permet d’avoir à l’esprit qui on voit et qui on a tendance à ne pas écouter.

      Un chantier entamé, pas terminé
      Ceux qui regardent le verre à moitié plein souligneront que 37% des eurodéputés, c’est un bon début, d’autant que l’on partait de rien et que cette publication des contacts avec les lobbys n’est pas obligatoire pour la plupart des députés européens.

      Ceux qui regardent le verre à moitié vide relèveront que 63% des eurodéputés ne se livrent pas à un exercice pourtant peu contraignant puisqu’il ne s’agit que de mentionner le lobby, le sujet de discussion et le moment.

      Et ils épingleront d’autres améliorations à apporter.

      Au Parlement européen, « Transparency International » déplore un manque de contrôle des déclarations de députés qui sont contraints à l’exercice. Et une légèreté des sanctions pour ceux – lobbys ou élus — qui franchiraient la ligne rouge : acceptation de cadeaux, rencontres non-déclarées alors qu’elles auraient dû l’être, lobby qui aborderait des élus sans clarté sur son identité, etc. Aujourd’hui un lobby au comportement douteux risque, dans les faits, un retrait temporaire de son badge d’accès aux institutions, rien de plus.

      L’ONG demande que progresse le projet d’une autorité indépendante pour faire respecter les règles sur les rapports lobbys/UE. Une autorité dont l’action serait étendue aux trois institutions : le Parlement mais aussi la Commission européenne et le Conseil.

      #ue #union_européenne #Bruxelles #Députés #Députés_européens #Transparency_International #eurodéputés #Suéde #Croatie #Chypre #Suède, #Danemark, #Finlande #Italie #Allemagne #commission_européenne #conseil_européen #transparence #lobbying #lobby #influence #lobbies #corruption #politique #multinationales

  • #UE : Sylvie Goulard, la candidate commissaire française, renvoyée en deuxième sess Sandro Calderon - 9 Octobre 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_ue-sylvie-goulard-la-candidate-commissaire-francaise-renvoyee-en-deuxiem

    Sylvie Goulard est priée de venir s’expliquer une deuxième fois devant le Parlement européen. La candidate commissaire française est sous forte pression. Une large partie des eurodéputés se posent encore beaucoup des questions sur son intégrité.

    Deux dossiers mettent la protégée du président Emmanuel Macron en difficultés. D’abord, une grosse rémunération perçue d’un groupe de réflexion américain du temps où Sylvie Goulard était eurodéputée. Mais c’est surtout une affaire d’emplois fictifs supposés qui provoque le plus de remous.

    La semaine dernière lors de son grand oral, Sylvie Goulard, qui brigue un portefeuille XXL avec le marché intérieur, l’industrie, le numérique et la défense, n’a pas convaincu les eurodéputés sur les questions éthiques. Et les 54 pages de réponses écrites qu’elle leur a envoyés entretemps n’ont pas suffisamment clarifié les choses.

    Il faut dire que la Française reste sur sa ligne de défense. Concernant l’enquête ouverte en France sur des assistants parlementaires fictifs présumés, elle réclame toujours le respect de la présomption d’innocence. Si elle venait à être inculpée, elle mettrait son mandat entre les mains d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission. Sylvie Goulard ne démissionnerait de son propre chef qu’après une « condamnation définitive », précise-t-elle par écrit.

    Une mise au point insuffisante pour une majorité de groupes parlementaires. Et surtout pour le PPE. Les démocrates-chrétiens, allemands en particulier, mettent en doute l’éthique de la candidate française. C’est aussi pour eux une façon de se venger du Président français Emmanuel Macron qui avait dégommé Manfred Weber, leur candidat au poste de président de la Commission via la procédure dite des Spitzenkandidaten.

    La vengeance est un plat qui se mange froid. On verra demain si Sylvie Goulard en fera les frais.

    #Sylvie_Goulard #femme #corruption #enMarche + #emplois_fictifs #eurodéputés #éthique en toc

  • L’autoroute vers la France entièrement bloquée à Rekkem par les syndicats du transport
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_des-militants-de-la-csc-transcom-menent-une-action-au-poste-frontiere-de

    Les syndicats du transport manifestaient lundi au poste-frontière de Rekkem et bloquaient l’autoroute l’autoroute E17 en direction de la France. 

    Les syndicats du transport se sont rassemblés aux alentours de 07h30 lundi matin. Ils ont d’abord mené une petite action sur un parking avant de bloquer complètement l’autoroute E17. Ils dénoncent les plans de l’Europe autour des temps de conduite et de repos des conducteurs de poids lourds et de bus.

    Ils veulent informer les chauffeurs de poids lourds et de bus des dangers du paquet « mobilité » voulu par les autorités européennes qui vise à raccourcir les temps de repos des chauffeurs, et donc d’allonger leur présence sur les routes.

    Les syndicats trouvent cela dangereux. « A Rekkem, nous allons informer de manière proactive les chauffeurs de poids lourds mais aussi les automobilistes sur les dangers de l’applications – si elles passent – de nouvelles législations européennes sur les temps de conduite et de repos, explique Roberto Parillo, président de la CSC Transcom. L’Europe veut diminuer le temps de repos des chauffeurs. En faisant cela, elle mettrait en danger la sécurité des chauffeurs et des citoyens. »

    Cette action a lieu à de nombreux postes frontière européens.

    #transport #transports #camions #ue #union_européenne #parlement_européen #esclavage

    • Belgique : La réforme du transport routier qui divise l’Europe revient ce jeudi au Parlement européen _ Belga - 8 Janvier 2019 - RTBF

      La réforme du transport routier, qui divise l’Europe des transporteurs, revient ce jeudi en commission du Parlement européen, alors que la Belgique s’oppose toujours à certaines modifications concernant le « cabotage ».

      Ouest vs. est 
      Cette réforme divise l’Europe du transport en deux blocs : d’un côté se retrouvent des pays de l’ouest qui dénoncent le dumping social de l’est - une forme de concurrence déloyale due à des normes sociales moins élevées, qui allègent donc le coût des chauffeurs routiers -, de l’autre ceux qui accusent l’ouest de vouloir maintenir un protectionnisme déguisé.

      La réforme est compilée dans un « paquet mobilité ». Elle touche notamment aux règles de temps de repos encadrant les travailleurs « détachés », ceux venant d’un autre pays de l’Union européenne. Déjà soumis aux eurodéputés en plénière en juillet dernier, le paquet avait été renvoyé en commission, où les élus doivent à nouveau prendre attitude ce jeudi.

      La réforme ne va pas assez loin pour certains
      En Belgique, les fédérations de transporteurs routiers apprécient certaines améliorations proposées sur les conditions de travail dans le secteur, comme le repos hebdomadaire normal qui devra être pris en dehors de la cabine, alors que de nombreux routiers passent une partie du week-end dans leur poids lourd arrêté sur un parking. Mais la réforme ne va pas encore assez loin aux yeux de certains, car des dérogations seront possibles si le parking autoroutier est suffisamment équipé.

      Par ailleurs, un conducteur devra retourner dans son pays d’établissement au moins toutes les quatre semaines, sauf dans certains cas particuliers, prévoit la réforme.

      Discussions autour du « cabotage »
      En revanche, la Belgique n’apprécie pas un autre point de l’accord, portant sur le « cabotage ».

      Cette pratique consiste pour un transporteur à effectuer des opérations dans un pays où il est arrivé dans le cadre d’une livraison internationale. Entre deux séries de cabotage dans un autre pays, le transporteur devrait respecter une « période de carence » minimale de cinq jours, afin d’éviter que cette activité à l’étranger ne devienne quasi permanente, selon les termes de l’accord.

      Or, actuellement, des camionneurs belges partent de Belgique conduire des marchandises par exemple en France, où ils font trois opérations de cabotage avant de rentrer le week-end en Belgique et repartir la semaine suivante, expliquait dernièrement encore le ministre fédéral des Transports, François Bellot. « Ce ne sera plus possible » si la réforme passe, selon lui. La France est en effet parvenue à imposer sa période de carence.

      En revanche, la Belgique soutient la mise en place du tachygraphe intelligent qui permettra des contrôles plus fréquents du cabotage. Toutefois, les camions qui réalisent des transports internationaux ne devront en être équipés qu’à partir de fin 2024, une date qu’il conviendrait d’avancer selon certaines fédérations.

      Si le paquet mobilité passe les écueils de la commission parlementaire jeudi puis de la plénière la semaine prochaine à Strasbourg, il devra encore être négocié avec le Conseil, avant que les deux instances ne se prononcent définitivement, peut-être avant les élections de mai.

      Au Conseil, la Belgique continuera de s’opposer à cette modification sur le cabotage. Le poids de la Roumanie, qui a pris la présidence semestrielle du Conseil, pourrait être déterminant.

      #cabotage #travailleurs_détachés #dumping_social #eurodéputés #carence

  • Je traite des viols, agressions sexuelles et viols sur mineurs. Laissez moi vous en parler...
    https://yetiblog.org/temoignage-agressions-sexuelles-mineurs

    En marge de la désolante loi Schiappa, trouvé ce témoignage/charge sur Twitter. Il émane d’une certaine Pô (@CalamityPo). Le voici in extenso.

    (...)

    Personnellement, je n’entends pas les mineurs victimes, je laisse ce soin à ma collègue formée. Ainsi j’assiste à l’audition dans une autre pièce, sur un écran, je ne m’implique pas, pour garder mon objectivité et mon professionnalisme, l’affect est mon ennemi. Néanmoins, j’écoute et je relis les entretiens, parfois plusieurs fois.
    Je traite une vingtaine d’affaires de ce type par an et j’ai une certitude :

    Un enfant n’est pas en mesure d’avoir une sexualité active, n’est pas en mesure de décider, de comprendre et d’accepter un rapport.

    (...)

    Alors ne venez pas me dire qu’un enfant est consentant, qu’il veut ce que ces gens lui imposent, qu’il veut du sexe.
    Un enfant veut juste grandir en paix. Il fera ses choix sexuels quand il sera en mesure de le faire.

    (...)

    • Dans la prostitution, on a un débat entre les pro et les anti, quand on discute de la pénalisation des clients, par exemple. Et on trouve des argumentaires dans les deux sens.

      Dans le cadre du débat sur les rapports sexuels avec des enfants, connaissez-vous des références vers des argumentaires « pro-sexe » ?

    • Merci pour vos réponses. Les références « pro » datent sacrément. Et malgré cela, on n’est pas parvenu à légiférer en 2018 dans un sens plus conforme aux termes du débat tels qu’ils semblent exister actuellement, c’est à dire une protection totale des enfants.

      Au gouvernement, ils veulent tellement alléger la charge des Tribunaux qu’ils choisissent volontairement de ne pas protéger les enfants comme ils mériteraient de l’être.

    • Puisque daniel cohn-bendit est préssenti pour être minstre de l’environnement en_marche, rappel
      Eveil à la sexualité : les remords de l’ancien éducateur Daniel Cohn-Bendit François Modoux, Berlin - jeudi 22 février 2001 - Le Temps
      https://www.letemps.ch/monde/eveil-sexualite-remords-lancien-educateur-daniel-cohnbendit

      Le héros de Mai 68 doit se justifier d’écrits évoquant ses flirts érotiques avec des enfants dans des crèches alternatives.

      Bettina Röhl, la fille de l’ex-terroriste allemande Ulrike Meinhof, continue sa grande lessive. Après avoir exhumé des photos montrant l’ex-militant Joschka Fischer, entre-temps devenu ministre, tabasser un flic dans les années 70, elle s’attaque à un autre soixante-huitard assagi, Daniel Cohn-Bendit. Elle a mis sur son site Internet des textes que « Dany le Rouge » publia en 1976 dans la revue Das da alors dirigée par Klaus Reiner Röhl, le père de la jeune femme. Daniel Cohn-Bendit, qui travailla deux ans comme éducateur, y raconte sa confrontation avec l’éveil des enfants à la sexualité. Des passages perçus comme choquants contraignent aujourd’hui le député écologiste au Parlement européen à s’expliquer.

      Bild s’est permis de titrer au canon : « Un écologiste raconte le sexe au jardin d’enfants ». Daniel Cohn-Bendit, prétendait le quotidien de boulevard, a caressé des enfants, se réjouissant qu’après Joschka Fischer, un autre Vert au passé libertaire soit « à son tour rattrapé par son passé ». La presse allemande a peu repris. Dans différents journaux étrangers (Observer, The Independent, La Stampa, Die Presse et L’Express dans son édition à paraître ce jeudi), le politicien a exprimé ses remords.

      « Composante érotique »
      Les textes controversés sont extraits du livre Le grand bazar que Daniel Cohn-Bendit publia en 1976. Dans un mélange d’autobiographie et de fiction, il raconte son enfance et les années 60. Dans un chapitre consacré à l’éducation des enfants, il décrit l’attirance sexuelle que des petits enfants avaient pour lui alors qu’il travaillait comme éducateur dans une crèche « anti-autoritaire » à Francfort en 1972 et 1973. « Mes flirts avec les petits avaient une composante érotique », écrivait-il alors. Il disait comment « les filles, entre 2 et 5 ans, avaient vite appris à le séduire ». Et comment des enfants jouaient à ouvrir la braguette de son pantalon, cherchant à toucher son sexe.

      Le politicien, qui vit à Francfort avec sa famille, fait aujourd’hui savoir qu’il n’a jamais abusé d’un enfant. Les passages contestés sont largement le produit de son imagination. Ils étaient pensés comme une « provocation verbale ». Un acte politique, déjà… Il s’agissait de briser des tabous de la société bourgeoise qui répugnait à reconnaître l’éveil des petits à la sexualité. « Jamais je n’écrirais la même chose vingt-cinq ans plus tard », concède l’eurodéputé vert, horrifié par la « naïveté » de sa prose. Les passages incriminés lui semblent « déplacés » dans une société devenue hypersensible à la menace pédophile.

      #daniel_cohn-bendit #enfants #parlement_européen #eurodéputés #France #sexe #sexualité #braguette #Allemagne #Berlin

    • à propos de Guy Hocquenghem Race d’Ep ! Un siècle d’images de l’homosexualité paraîtra au mois d’octobre aux éditions la Tempête. La librairie Quilombo organise un débat le 28 septembre à 20h

      https://librairie-quilombo.org/race-d-ep
      d’autres sources sur le premier lien cité par @intempestive Race d’Ep parle d’homosexualité et non de pédophilie. (encore que j’en sais rien puisqu’il n’est pas encore paru)

  • Macron, droits d’auteur, #Parlement_européen : les confidences d’une #pirate
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160817/macron-droits-dauteur-parlement-europeen-les-confidences-dune-pirate

    Julia Reda le 1er octobre 2015 lors d’une séance au parlement européen à Bruxelles © Flickr / Europarl. Elle est l’une des voix qui pèsent pour l’avenir de la directive sur les droits d’auteur à Bruxelles. À 30 ans, l’Allemande #Julia_Reda est aussi une rescapée : la seule #eurodéputée encore issue du parti Pirate. Dans un entretien à Mediapart, elle cogne sur Emmanuel Macron, dont elle ne comprend pas la décision de nommer une éditrice au ministère de la culture.

    #International #Allemagne #Chaos_computer_Club #copyright #droit_d'auteur #Jean-Marie_Cavada #Strasbourg

  • Qui est Nicolas Berggruen, le milliardaire « philanthrope » qui a financé Sylvie Goulard ? Investigaction - Laurent Daure - 29 Jun 2017

    Prise dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, Sylvie Goulard a quitté le gouvernement Macron. L’éphémère ministre des Armées a dit vouloir être en mesure de « démontrer librement sa bonne foi ». Et voilà que le Journal du Dimanche dévoile que l’ancienne eurodéputée a été rémunérée à hauteur de 10.000 euros par mois par l’Institut Berggruen. Ruptures s’est penché sur le profil de Nicolas Berggruen, l’homme à la tête du think tank particulièrement généreux à l’égard de Sylvie Goulard. (IGA)


    L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du  think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe  [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du  « Nicolas Berggruen Institute for Governance  [Institut pour la gouvernance] ».

    Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une  « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. »  Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe  « est présidé par Mario Monti »  et qu’il  « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. »  On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

    Un milliardaire « philanthrope » de plus
    Basé en Californie, l’Institut Berggruen a été fondé en 2010 par le milliardaire américano-allemand – qui a grandi en France – Nicolas Berggruen, fils du richissime collectionneur et marchand d’art Heinz Berggruen (décédé en 2007). Le magazine  Forbes  évalue la fortune personnelle du  golden boy  à 1,81 milliard de dollars. Mais, à 55 ans, cet ancien jet-setter est quelque peu blasé, il a l’argent triste et veut désormais être reconnu en tant qu’intellectuel.

    Nicolas Berggruen aspire même à une vie d’ascète :  « Je ne suis pas si attaché aux biens matériels […]. Je possède très peu de choses. […] quelques papiers, deux ou trois livres et quelques chemises, vestes et pulls », déclare-t-il en 2012 au Daily Mirror. La preuve de son détachement des biens de ce monde : il a longtemps vécu « sans domicile fixe », c’est-à-dire dans des hôtels cinq étoiles, ce qui fascine les médias. Le Figaro est tombé sous le charme de ce bourlingueur de luxe qui  « sillonne le monde dans son jet privé Gulfstream IV. Ce nomade richissime peut ainsi résider dans 14 villes différentes en un mois. »  Sans doute en phosphorant durant les vols sur les moyens de réduire l’empreinte carbone des gueux.

    Financier à la réputation d’excentrique se piquant de « philanthropie » et d’ « idées », Nicolas Berggruen reste avant tout un homme d’affaires. Avec sa holding personnelle, qui fait des investissements immobiliers et financiers dans le monde entier, il est l’actionnaire majoritaire du premier groupe de médias espagnol Prisa (qui possède notamment le quotidien  El País ). Ce géant des médias présent dans 23 pays détient 15 % du groupe Le Monde. D’après Mediapart, M. Berggruen  « siège au conseil d’administration du Monde » . On peine à comprendre la discrétion du « journal de référence » sur un si prestigieux compagnonnage.

    L’amicale de la « mondialisation heureuse »
    Quand  L’Obs  – alors encore  Le Nouvel Observateur  – publie un portrait du  « loup de Wall Street repenti en berger philanthrope », qui est sollicité pour faire l’éloge du  « milliardaire qui voulait sauver le monde » ?… L’indispensable Alain Minc bien sûr ! Le chantre de la « mondialisation heureuse » semble parler de lui-même lorsqu’il plaide en faveur de Nicolas Berggruen :  « Un businessman arpentant le domaine des concepts ne fait-il pas œuvre plus utile qu’un intellectuel se lançant dans les affaires ? »  Pur hasard : Alain Minc est lui aussi membre du Conseil pour l’avenir de l’Europe, ainsi que du 21st Century Council (Conseil du XXIe siècle), un autre groupe de réflexion issu de l’Institut Berggruen, dont la description et la composition valent le détour.

    Ancien président du conseil de surveillance du  Monde, il se trouve qu’Alain Minc a représenté Prisa et… Nicolas Berggruen lorsque le groupe espagnol voulait racheter le quotidien vespéral en 2010, une offre concurrente de celle portée par le trio finalement victorieux Bergé-Niel-Pigasse (cf. le livre  Un si petit Monde  d’Odile Benyahia-Kouider, Fayard, 2011). Un banquier de chez Rothschild épaulait alors secrètement M. Minc dans cette opération tout en prétendant par ailleurs travailler gratis pour la Société des rédacteurs du  Monde . C’était Emmanuel Macron. Le futur président était même allé jusqu’à se cacher au dernier étage d’un immeuble pour éviter – en vain – que son double jeu ne soit découvert.

    Le portrait au cirage de Nicolas Berggruen brossé par  L’Obs  serait incomplet si l’irremplaçable Jacques Attali n’y avait pas apporté sa touche :  « C’est un garçon étrange, extrêmement gentil, extrêmement cultivé et extrêmement curieux, dans tous les sens du terme » . Et le grand mage médiatique surenchérit : « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général. Je le crois sincère dans sa démarche. »  Même si elle a touché 300 000 euros d’émoluments, Sylvie Goulard devrait être décorée pour avoir servi un si précieux personnage.
    Le financier qui voulait être philosophe
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    Macron pour les Nuls

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    http://www.investigaction.net/fr/qui-est-nicolas-berggruen-le-milliardaire-philanthrope-qui-a-finance
    Ruptures : https://ruptures-presse.fr/actu/nicolas-berggruen-institut-milliardaire-philanthrope-sylvie-goulard

    #Sylvie_Goulard #Nicolas_Berggruen #MoDem #gouvernement_Macron #eurodéputée #Institut Berggruen #Prisa #El_País #Le_Monde #Alain_Minc #21st_Century_Council #Rothschild #Emmanuel_Macron #mécène #Huffington_Post #WorldPost #philanthrope #mondialisation #Europe_de_la_Défense

  • Assistants parlementaires : la liste des 19 eurodéputés concernés par l’enquête
    Emmanuel Galiero, Le Figaro, le 30 mai 2017
    http://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/2017/05/30/38001-20170530ARTFIG00118-assistants-parlementaires-l-enquete-concerne-19-e

    Dans les rangs du Parti socialiste, apparaissent Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Christine Revault d’Alonnes Bonnefoy et Jean-Louis Cottigny. Côté LR, sont cités Michèle Alliot-Marie, Angélique Delahaye, Brice Hortefeux, Marc Joulaud, Tokia Saïfi, Jérôme Lavrilleux (ex-LR) et Constance Le Grip. A l’UDI, apparaissent Jean Arthuis (devenu En Marche) et Dominique Riquet. Avec Marielle de Sarnez pour le MoDem, Robert Rochefort est également évoqué. Enfin, on découvre Yannick Jadot et Michèle Rivasi élus EELV, Patrick Le Hyaric du Front de Gauche et Virginie Rozière du PRG.

    #France #corruption #parlement_européen #eurodéputés

  • Plaidoyer pour l’indépendance de l’Ecosse
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160417/plaidoyer-pour-l-independance-de-l-ecosse

    Il est l’un des principaux dirigeants du Parti national écossais, cette formation de gauche et écologiste au pouvoir à Édimbourg. Dans un entretien à Mediapart, l’eurodéputé #Alyn_Smith défend la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse, convaincu, cette fois, que le « oui » pourrait l’emporter.

    #International #Brexit #Ecosse #eurodéputé #Grande-Bretagne #Nicola_Sturgeon #Parlement_européen #Royaume-Uni

  • #europe : le Parlement tire les leçons du « Dieselgate »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010317/europe-le-parlement-tire-les-lecons-du-dieselgate

    Après une année d’enquête, des #eurodéputés ont adopté un rapport très critique sur les responsabilités des États et de la Commission européenne après l’affaire Volkswagen. Ils prônent la création d’une agence européenne, pour mieux faire appliquer les contrôles antipollution sur les voitures.

    #International #Economie #Automobile #Dieselgate #environnement #Fiat #Karima_Delli #Parlement_européen #pollution #UE #Vokswagen

  • Les approximations de Nicole Ferroni sur l’affaire #Luxleaks
    http://www.taurillon.org/les-approximations-de-nicole-ferroni-sur-l-affaire-luxleaks

    Le 14 avril 2016, Nicole Ferroni avait prouvé que l’Europe pouvait susciter un intérêt réel auprès des citoyens. Dans une vidéo vue sept millions de fois en deux jours, l’humoriste s’était positionnée contre l’adoption de la directive relative à la protection du secret des affaires. Le 10 décembre dernier, elle a refait une vidéo à l’occasion du procès en appel des lanceurs d’alerte dans l’affaire Luxleaks. Une vidéo malheureusement truffée d’erreurs et d’approximations.

    #Opinions

    / Luxleaks, #Youtube, Fiscalité

    #Fiscalité

  • L’Union européenne réclame 339.000 euros à #Marine_Le_Pen
    https://www.mediapart.fr/journal/france/311016/l-union-europeenne-reclame-339000-euros-marine-le-pen

    © Reuters Mediapart et Marianne révèlent que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) demande le #recouvrement de 339 000 euros versés « indûment » à Marine Le Pen, pour l’emploi de deux #assistants à Strasbourg. Sur la base du rapport de l’OLAF, le parquet de Paris a élargi son enquête préliminaire sur les soupçons d’emplois fictifs d’une vingtaine d’assistants parlementaires #FN.

    #France #Bruno_Gollnisch #eurodéputé #Front_national #Jean-Marie_Le_Pen #Olaf #Parlement_européen #procédure

  • Brexit : Les premiers appels à la haine des eurodéputés. Exemple Marc Tarabella (Belgique) RTBF, par Sarah Hammo Publié à 07h26 ce 24 Mai

    il faut qu’ils soient moins bien demain qu’aujourd’hui

    « Il n’est pas question de punir ou d’être revanchard, le peuple s’est prononcé et ça mérite le respect, mais ils décident de quitter, il faut qu’ils soient moins bien demain qu’aujourd’hui. S’il n’y a pas d’effet pour eux et qu’ils bénéficient toujours de l’Union européenne tout en étant dehors et en ne contribuant plus, ça voudra dire qu’il n’y a plus aucune plus-value d’être membre de l’Union européenne.

    Source : http://www.rtbf.be/info/dossier/brexit-or-not-brexit/detail_tarabella-sur-le-brexit-il-faut-qu-ils-soient-moins-bien-demain-qu-aujou
    #Haine #union_européenne #eurodéputé #Marc_Tarabella

  • Les #eurodéputés à l’école des banquiers
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5182

    Et si au lieu d’influencer les députés, on les formait directement à défendre nos intérêts ? A peu de choses près, voilà le credo des banques qui financent l’European Parliamentary […]

    #Organisations_patronales_et_lobbys #Banque #barclays #Bruxelles #citygroup #deustche_bank #EPFSF #European_Parliamentary_financial_services_forum #finance #hsbc #lobbys #parlement_européen #UE

  • Après le séisme des européennes, le pire n’est pas encore certain
    http://fr.myeurop.info/2014/05/26/apres-le-seisme-des-europeennes-le-pire-n-est-pas-encore-certain-1391e

    Renaud de Chazournes

    La bataille pour l’élection du président de la #commission_européenne entre les #eurodéputés et les institutions européennes frise l’indécence au lendemain de la gifle électorale. L’Union va droit dans le mur sans réforme en profondeur de son fonctionnement.

    Depuis le traité de Rome, jamais le schisme entre l’ lire la suite

    #Parti_pris #Europe #Union_européenne #assemblée_constituante #élections_européennes_2014 #europarlement #Jean-Claude_Junker #Louis_Aliot #Marine_Le_Pen #Martin_Schulz #PPE #PSE

  • L’Europe des populismes (8/8) : #Vrais_Finlandais xénophobes
    http://fr.myeurop.info/2014/05/15/europe-des-populismes-vrais-finlandais-xenophobes-13846

    Jean-Pierre Frigo

    En #Finlande, les Vrais Finlandais (VF) détiennent actuellement 38 #députés sur 200 à l’Eduskunta, le #Parlement finlandais. Des « patriotes » aux relents xenophobes.

    Jusqu’en 2011 les Vrais Finlandais (VF) comptaient 39 députés sur 200. lire la suite

    #Débat #Société #INFO #Union_européenne #eurodéputés #Finlande #immigration #migrants #PerusSuomalaiset #populisme #racisme #Syrie #union_européenne #VF #xénophobie

  • L’Italie tente d’entraver la marche triomphale des anti-européens
    http://fr.myeurop.info/2014/04/17/italie-tente-entraver-victoire-anti-europeens-13664

    http://cdn3.myeurop.info/sites/default/files/dynimagecache/0-73-3681-1951-166-88/media/images/Beppe_Grillo_-_Trento_2012_02_recrop.JPG

    Ariel Dumont

    À un mois et demi des élections européennes, les institutions et partis italiens se mobilisent pour freiner la marche triomphale des forces anti-euro et anti-européens, qui recueilleraient près d’un tiers des voix, selon les derniers sondages.. Une bataille à coup de castings parfois détonants... (...)

    #Politique #Italie #Union_européenne #Beppe_Grillo #Berlusconi #élections_européennes_2014 #eurodéputés #Forza_Italia #Matteo_Renzi #populisme

  • Le Parlement européen rejette l’étiquetage du pollen OGM
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/01/15/le-parlement-europeen-rejette-l-etiquetage-du-pollen-ogm_4348519_3244.html

    Rejoignant la position de la Commission européenne, les eurodéputés ont rejeté mercredi 15 janvier l’étiquetage du pollen OGM (génétiquement modifié) dans le miel. Selon le texte adopté par le Parlement européen, le pollen est un « constituant naturel » du miel et non un « ingrédient ».

    En vertu de cette distinction sémantique, les apiculteurs n’auront à étiqueter leur miel comme « avec OGM » que si des traces d’OGM supérieures à 0,9 % de la masse totale y sont décelées. Dans le premier cas, le calcul du seuil d’étiquetage obligatoire se fait en effet sur le seul pollen, dans l’autre sur la totalité du produit et n’a aucune chance de dépasser les 0,9 %, donc de nécessiter un étiquetage.

    LES EUROPÉENS IMPORTENT 40 % DE LEUR CONSOMMATION DE MIEL

    La définition du pollen comme « ingrédient » avait été retenue en 2011 par la Cour de justice européenne, sa décision se voit donc renversée par le vote des eurodéputés.

    Le vote du Parlement en plénière, réclamé notamment par la droite libérale, contredit également celui de sa commission environnement, qui avait soutenu cet automne l’option d’une traçabilité maximale. En revanche, il satisfait les producteurs d’Amérique latine qui avaient écrit aux eurodéputés lundi pour les mettre en garde contre une mesure menaçant selon eux l’approvisionnement en miel de l’UE.

    Les Européens importent 40 % de leur consommation de miel, dont la moitié d’Amérique latine, où prospèrent les cultures OGM, Mexique et Argentine en tête. Le groupe européen des Verts a déploré un arbitrage qui « protège les OGM » aux dépens des apiculteurs et des consommateurs.

    « NE PAS SOUS ESTIMER LE PROBLÈME »

    Imposer une traçabilité maximale « irréaliste » aurait créé un « dommage collatéral » aux apiculteurs, a au contraire argumenté pendant le débat la rapporteure conservatrice britannique Julie Girling. « C’est mère-nature qui dit que le pollen est un constituant du miel », a pour sa part avancé le commissaire européen à la santé, Tonio Borg, appelant les eurodéputés à ne pas faire de ce dossier « une question pour ou contre les OGM ». « La Commission ne doit pas sous estimer le problème des OGM, les producteurs d’Amérique latine, du Canada ou de Chine doivent être contraints à un étiquetage des OGM », a rétorqué le socialiste hongrois Csaba Sandor Tabajdi.

    Le dossier doit être désormais soumis aux gouvernements avec qui le Parlement entamera des discussions pour un arbitrage final. Mme Girling s’est prévalue du soutien de la plupart des 28 à l’option retenue par le Parlement.

    #OGM
    #abeilles
    #environnement
    #Commission-européenne
    #eurodéputés
    #étiquetage
    #pollen-OGM (génétiquement modifié) dans le miel .
    #Parlement-européen

  • La France, le pays où les bons eurodéputés sont évincés | Slate
    http://www.slate.fr/story/80859/eurodeputes-francais-evinces

    Les élus compétents sont évincés des listes au profit de courtisans en quête de mandat, plus intéressés par le statut que par les questions européennes, lors d’investitures qui dépendent plus des jeux d’appareil que de l’intérêt du pays.

    C’est l’histoire d’une erreur qui se répète tous les cinq ans. Pendant quelques mois, le microcosme politique se passionne pour les tractations autour des listes pour les élections européennes. Les poids lourds du PS réussiront-ils à imposer leurs proches aux places éligibles ? Nadine Morano va-t-elle retrouver un mandat ? Rachida Dati conservera-t-elle le sien ? Mais à aucun moment n’est posée la seule question vraiment importante pour l’influence de la France : ces candidats feront-ils de bons députés européens ?

    Il suffit pour s’en convaincre de jeter un oeil aux listes que le PS vient de valider au cours d’une convention nationale. Trois parlementaires socialistes particulièrement actifs pendant l’actuelle mandature ne sont pas reconduits alors qu’ils avaient toutes les qualités pour prétendre à des postes influents dans la future assemblée. Le crime de Liêm Hoang-Ngoc, Françoise Castex et Bernadette Vergnaud ? Ne pas peser assez lourd dans leur parti.

    Le premier, proche de Benoît Hamon, fait les frais de l’investiture du leader de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel. La seconde doit laisser sa place à une candidate du Parti radical de gauche en vertu d’un accord national entre le PS et le PRG. Quant à la troisième, en mauvais termes avec Ségolène Royal, elle sera remplacée par une proche de la présidente de Poitou-Charentes dans la région Ouest.

    Trop légers pour peser
    Une fois de plus, le PS distribue les places éligibles en fonction de logiques d’appareil, sans se préoccuper de son influence à Bruxelles et Strasbourg. « Il y a trois paramètres pour être reconnu comme influent : l’expérience politique, la compétence technique, et l’investissement, explique le politologue Olivier Costa. Le problème des eurodéputés français est qu’ils ont de l’expérience, un bon CV, mais qu’ils ne connaissent pas la machinerie européenne et qu’ils sont souvent très faibles du point de vue de l’investissement. »......

    #France
    #Strasbourg
    #eurodéputés
    #influence

  • Les #eurodéputés adoptent des mesures pour éviter les #naufrages en Méditerranée

    Le #parlement_européen vient de voter des mesures clarifiant les obligations des États membres en matière de #sauvetage en #mer des #migrants en danger. Quelques jours plus tôt, le dispositif #Eurosur de #surveillance des #frontières maritimes a démarré. Son objectif : repérer au plus tôt les embarcations pour les renvoyer d’où elles viennent.

    http://www.mediapart.fr/journal/international/101213/les-eurodeputes-adoptent-des-mesures-pour-eviter-les-naufrages-en-mediterr

    #push-back #migration #renvoi #mourir_en_mer

  • Au #Portugal un nouveau parti veut sauver la gauche
    http://fr.myeurop.info/2013/11/29/livre-un-nouveau-parti-de-gauche-au-portugal-contre-austerite-12630

    Marie-Line Darcy

    L’eurodéputé portugais #Rui_Tavares veut créer un nouveau parti, Livre (Liberté, Gauche, Europe et Ecologie) afin d’offrir une alternative aux #déçus de la gauche. Dans un pays exaspéré par les successifs plans d’austérité, ambitionner le sauvetage des idéaux de la révolution des œillets pourrait s’avérer payant.

    Ce n’était pas la foule des grands jours. lire la suite

    #Politique #austérité_au_Portugal #eurodéputé #la_gauche_portugaise #Parti_Livre_portugais #Soares

  • Le dessin de la semaine : 40% de femmes à la tête des entreprises
    http://fr.myeurop.info/2013/10/16/le-dessin-de-la-semaine-40-de-femmes-la-t-te-des-entreprises-12412

    myeurop

    Au moins 40% des membres des conseils d’administration des entreprises publiques européennes devront être des femmes d’ici à 2018. Les entreprises privées cotées en bourse devront atteindre ce même quota en 2020. Aujourd’hui les CA sont à 75% masculins.

    Ces nouvelles règles ont été avalisées par (...)

    #Institutions #Union_européenne #conseils_d'administration #cris_de_poule #députés #eurodéputés #machisme #parité #sexisme

  • #Pays_Basque, #prison, #eurodéputé
    El eurodiputado #Demesmaeker denuncia la «falta de respeto» de Madrid al impedirles ver a #Arnaldo_Otegi

    El eurodiputado de la Alianza Libre Europea Mark Demesmaeker ha denunciado ante el Parlamento Europeo el «trato escandaloso» que les brindaron las autoridades españolas al denegarles la visita a Arnaldo Otegi en la cárcel de Logroño y ha pedido a la Eurocámara que interpele al Gobierno español por su «falta de respeto» al trabajo de los europarlamentarios.

    http://www.naiz.info/eu/actualidad/noticia/20130702/el-eurodiputado-mark-demesmaeker-denuncia-en-estrasburgo-la-falta-de-respeto-

  • #esclavage en #France et en #Europe, entre oubli et célébration
    http://fr.myeurop.info/2013/05/10/esclavage-en-france-et-en-europe-entre-oubli-et-celebration-8492

    Ludovic Clerima

    La commémoration de l’esclavage ne doit pas se limiter à la France, la Suède et l’Angleterre, estiment les #eurodéputés #Eva_Joly Jean-Jacob Bicep. Ils souhaitent l’étendre à tous les pays de l’#UE. Reste à savoir ce que l’on commémore : le passé colonial ou l’esclavage moderne.

    La (...)

    #INFO #Politique #Cran #traite_négrière