• Migrants : comment Frontex a alimenté de manière illicite les polices européennes avec les données personnelles de milliers de personnes
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2025/07/07/migrants-comment-frontex-a-alimente-de-maniere-illicite-les-polices-europeen

    Migrants : comment Frontex a alimenté de manière illicite les polices européennes avec les données personnelles de milliers de personnes
    Par Apostolis Fotiadis, Lola Hierro et Ludek Stavinoha
    « Toute ma vie était dans ce dossier de police : mes proches, mes appels à ma mère, même des détails inventés sur ma vie sexuelle. Ils ont voulu me présenter comme une femme débauchée, une lesbienne, en utilisant la morale pour me rendre suspecte », raconte Helena Maleno, une militante espagnole pour les droits humains, qui avertit les autorités lorsque des migrants sont en détresse en mer, lors de leurs traversées vers l’Europe.
    Lorsqu’elle s’est présentée devant un tribunal de Tanger (Maroc), en 2017, accusée de trafic d’êtres humains et de facilitation de migration clandestine, Helena Maleno a été stupéfaite d’entendre le juge évoquer des détails issus de trois rapports de Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières.
    Ces rapports ont suivi un parcours complexe : ils figuraient dans le dossier que la police espagnole a transmis – en dehors de toute procédure régulière – aux autorités marocaines, après qu’un procureur espagnol a classé une affaire distincte la visant, ne trouvant rien de criminel dans ses activités. Ils avaient initialement été remis aux autorités espagnoles par Europol, l’agence de coopération policière européenne, qui les avait elle-même obtenus de Frontex. Les rapports avaient été rédigés par des agents de Frontex après qu’ils ont interrogé des migrants arrivés par bateau en Espagne en 2015 et 2016.
    Si le tribunal marocain a acquitté Helena Maleno en 2019, son affaire révèle, pour la première fois, l’implication de Frontex et d’Europol dans la criminalisation d’activistes au moyen de collectes de données opaques et juridiquement fragiles.La militante espagnole fait partie des milliers de personnes dont les données personnelles ont été collectées par Frontex ces dernières années. En décembre 2024, le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) a conclu que, entre 2019 et 2023, Frontex avait « illicitement » transmis à Europol des données personnelles, qui ont ensuite été stockées dans des fichiers de renseignement criminel pour être utilisées dans des enquêtes menées par les autorités policières des Etats membres de l’Union européenne (UE).
    Au cœur de l’enquête au long cours menée par le CEPD se trouvaient les « entretiens de débriefing » menés par l’agence, qualifiés par certains experts d’« interrogatoires secrets ». Des points de débarquement de Lampedusa et d’Espagne jusqu’aux camps des îles grecques, ces « débriefeurs » – plus de 800 agents en 2024 – mènent chaque année des milliers de ces entretiens, en coordination avec les autorités policières nationales. L’agence a donné pour consigne à ses agents d’interroger les migrants le plus tôt possible après leur interception ou leur arrivée, malgré leur situation de vulnérabilité. Leurs questions portent aussi bien sur les raisons de leur départ et leur parcours que sur le mode opératoire des réseaux de passeurs.
    « Ces entretiens se déroulent dans une boîte noire, en l’absence de procédures pénales normales ou de garanties juridiques qui pourraient limiter le risque de criminalisation de migrants vulnérables », dénonce Daniel Arencibia, avocat spécialisé dans les affaires de trafic dans les îles Canaries.Bien que Frontex présente ces entretiens comme entièrement volontaires et affirme ne pas collecter activement les données personnelles des migrants interrogés, le CEPD souligne que Frontex n’a aucun mandat légal pour collecter de manière proactive « quelque information que ce soit sur des suspects de crimes transfrontaliers ». C’est pourtant exactement ce qu’elle a fait. Un rapport préliminaire du CEPD, publié en mai 2023, a révélé que l’agence avait l’habitude d’étiqueter comme « suspecte » toute personne mentionnée au cours d’un entretien, y compris « des personnes que l’interviewé aurait vues, entendues, sans pouvoir vérifier la crédibilité du nom donné, ou qu’il mentionne sous la peur ou dans l’espoir d’obtenir des avantages ».
    Loin d’être anecdotiques, les témoignages des migrants sont utilisés par les agents de Frontex pour collecter des renseignements sur les personnes soupçonnées d’avoir facilité leur parcours. « Les entretiens de débriefing font pleinement partie d’un système qui envoie des gens en prison », estime Daniel Arencibia.Les conséquences sont d’autant plus sérieuses que les données ne restent pas dans les ordinateurs de Frontex, mais sont directement intégrées aux systèmes d’Europol. Le Monde a pu confirmer que, aux côtés des données de véritables passeurs, les activités de Tommy Olsen, un militant norvégien à la tête l’ONG Aegean Boat Report, ainsi que celles de Natalie Gruber, la cofondatrice autrichienne de Josoor, y figuraient.
    Le mandat actuel de Frontex n’autorise l’agence à partager ces données avec Europol qu’après une évaluation au cas par cas. Le CEPD a pourtant découvert que, entre 2016 et mi-2023, Frontex transmettait automatiquement chaque rapport à ses collègues basés à La Haye, dans le cadre du programme PeDRA (Processing of Personal Data for Risk Analysis). Bien que le gendarme européen de la vie privée n’ait déclaré ces transferts illicites que pour la période 2019-2023, Niovi Vavoula, experte en droit de la protection des données à l’université du Luxembourg, estime qu’ils « n’ont jamais été légaux ».
    Le rapport final du CEPD, obtenu par Le Monde grâce aux lois de transparence européennes, révèle l’ampleur de ces transferts de données : sur la seule période 2020-2022, l’agence a envoyé 4 397 rapports de débriefing – contenant notamment des noms, numéros de téléphone, identifiants Facebook. Sur la base de ces rapports, le centre de lutte contre le trafic de migrants d’Europol a traité les données personnelles de 937 « suspects » et produit 875 « rapports de renseignement », destinés à alimenter les enquêtes des autorités nationales contre le trafic de migrants.
    Données couvrant la période 2016-2021. Frontex a refusé de communiquer des données plus récentes, jugées « sensibles » dans le contexte de ses « activités opérationnelles ».Graphique utilisant des données, utilisez les options d’accessibilité pour voir les données brutes ou renforcer les contrastes.Le CEPD met en garde contre les « conséquences profondes » de ces transferts de données pour les personnes innocentes, qui risquent « d’être à tort associées à une activité criminelle à l’échelle de l’UE, avec tous les dommages possibles pour leur vie personnelle et familiale, leur liberté de circulation et leur emploi ».
    Frontex et Europol continuent de défendre l’idée que la collecte de larges volumes de données peut aider à analyser le mode opératoire des réseaux de passeurs, et contribuer à leur répression. Mais pour Gabriella Sanchez, chercheuse à l’université de Georgetown (Etats-Unis) et ancienne enquêtrice spécialisée dans le trafic de migrants, « cela crée l’illusion que ces données sont fiables ou utiles ; or, nous savons qu’elles ne le sont pas ».L’enquête du CEPD a contraint Frontex à réduire sa coopération avec Europol. Quatre jours seulement après que l’autorité de protection des données a signalé de graves irrégularités, en mai 2023, l’agence de garde-frontières a suspendu les transferts automatiques de données vers son homologue policier.
    Selon Wojciech Wiewiorowski, directeur du CEPD, la notification de ces transferts illégaux par le directeur de Frontex, en janvier 2025, aurait dû obliger Europol à « évaluer quelles données personnelles ont été transmises et à procéder à leur suppression ou à leur restriction ». Mais Europol a refusé d’indiquer au Monde si elle allait effectivement supprimer ces données. Le fait que le CEPD ait réprimandé Frontex « ne signifie pas que le traitement des données par Europol était non conforme », déclare son porte-parole Jan Op Gen Oorth.En réponse à l’enquête du CEPD, Frontex a revu ses protocoles : de nouvelles garanties ont été introduites pour les entretiens de débriefing, et les données personnelles ne sont désormais transmises à Europol qu’à la suite de demandes « spécifiques et justifiées ». Sur les 18 demandes soumises avant mai 2025, seules quatre ont été acceptées par Frontex. « L’agence a tiré des leçons claires de cette expérience et continue d’adapter ses pratiques internes en conséquence », déclare son porte-parole, Chris Borowski. Mais ces efforts se heurtent à des résistances de certains Etats membres. Selon des rapports internes de Frontex consultés par Le Monde, les problèmes sont particulièrement aigus en Espagne, où les autorités font pression sur les agents de Frontex pour qu’ils recueillent un maximum d’informations auprès des migrants nouvellement arrivés. Parallèlement, Europol insiste pour conserver un accès élargi aux données issues des entretiens de débriefing de Frontex.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#frontex#politiquemigratoire#europol#donnees#parcoursmigratoire#sante

  • Dernières nouvelles des PADHUE, le combat reste en cours - SMG, Syndicat de la Médecine Générale
    https://syndicat-smg.fr/dernieres-nouvelles-des-padhue-le-combat-reste-en-cours

    Soit nous avons exercé illégalement pendant des années,
    soit nous avons été exploités par un système hypocrite, qui nous juge indispensables, mais jamais légitimes.

    Ce décret a été adopté sans la moindre concertation avec les PADHUE concernés.
    Il intervient quelques mois après une grève de la faim de 10 jours, menée dans le silence complet du ministère.
    Et aujourd’hui, il est présenté dans les médias comme une réponse à la crise, alors qu’il aggrave la précarité et ferme toute perspective d’intégration durable.

    Les mêmes médecins qui tiennent debout l’hôpital public sont invités à concourir entre eux dans une nouvelle mise en scène technocratique.
    Une mise en scène qui ressemble davantage à une opération de tri administratif qu’à une reconnaissance de compétence.

    Nous sommes aujourd’hui des milliers de médecins diplômés hors UE en exercice,
    et nous refusons d’appeler cette réforme une régularisation.
    Elle ne reconnaît rien, ne répare rien,
    et n’a qu’un effet : institutionnaliser l’exclusion de ceux qui sont déjà là, compétents, engagés, et indispensables.

    #IPADECC
    Praticiens diplômés hors UE (#PADHUE)
    #Europe
    #exclusion
    #santé

    Non seulement la france vole sans vergogne les médecins aux pays qui les ont formés (et qui en ont besoin) parce qu’elle est incapable d’en former, mais en plus elle les maltraite.

  • Le phénomène « #tradwife », symptôme d’une nouvelle phase du capitalisme
    https://lvsl.fr/le-phenomene-tradwife-symptome-dune-nouvelle-phase-du-capitalisme

    La nostalgie des anciens stéréotypes de #genre est bien plus qu’une tendance étrange observée sur les réseaux sociaux. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte plus large de pressions sur les femmes à retourner au foyer, dans un contexte de #crise de la natalité et de hausse du chômage.

    #Féminisme_et_lutte_des_classes #Société #Europe_de_l'Est #féminisme #socialisme #tradwives

  • Der totale Kniefall vor Trump : G7 nimmt die USA von der Mindeststeuer aus
    https://overton-magazin.de/top-story/der-totale-kniefall-vor-trump-g7-nimmt-die-usa-von-der-mindeststeuer

    Les multinationales à l’origine états-unienne continueront à éviter les impôts européens. C’est le résultat d’un chantage de DJT au sommet des G7.

    2.7.2025 von Ralf Streck - Aus dem einst verkündeten angeblichen „Ende des Steuerdumpings“ und der von Biden verkündeten „Zeitenwende“, die propagandistisch sogar als „revolutionär“ bezeichnet wurde, wird ganz und gar nichts. Erst stark verwässert, dann nie in US-Recht umgesetzt, hat Trump nun für die US-Unternehmen eine Ausnahme durchgedrückt.

    Die Verhandlungsstrategie von US-Präsident Donald Trump ist simpel, man kann sie auch Erpressungsstrategie nennen. Sie ist allerdings aus Sicht der USA ziemlich erfolgreich. Das zeigt sich gerade auch bei der sogenannten globalen Mindeststeuer. Wie üblich stellte Trump auch in dieser Frage wieder hanebüchene Forderungen auf und zieht eine Drohkulisse hoch. Dann kann er ein Stück zurückrudern, um am Ende als großer Sieger dazustehen. Er bekommt genau das, was er eigentlich wollte. Die einfach über den Tisch gezogenen Kontrahenten können gleichzeitig zu Hause davon schwafeln, schließlich noch das Schlimmste vermieden zu haben.

    Man konnte das gerade am Beispiel des Nato-Gipfels bestaunen, vor dem Trump die Forderung aufgestellt hatte, die Mitgliedsstaaten sollten 5 Prozent ihrer gesamten jährlichen Wirtschaftsleistung in harte Militärausgaben stecken. Der „Kompromiss“ sah dann so aus, dass nun alle Staaten 3,5 Prozent (etwa so viel wie die USA) in Rüstung und Militär stecken, dazu noch einmal 1,5 Prozent für die nötige Kriegs-Infrastruktur. Für Deutschland bedeutet das, dass fast jeder zweite Euro aus dem Bundeshaushalt zukünftig in die Aufrüstung fließt.

    Es kommt nun noch besser, denn Trump setzt auch noch durch, dass US-Unternehmen nicht daran beteiligt werden, die Einnahmeseite etwas zu stärken. Damit ist klar, dass zukünftig auch in Deutschland noch weniger Geld für Bildung, Gesundheit und Soziales zur Verfügung steht. Gerade hatte Kanada mitgeteilt, man habe sich darauf geeinigt, große US-Konzerne von der globalen Mindeststeuer auszunehmen. Kanada hat derzeit den Vorsitz der Gruppe der sieben großen westlichen Industriestaaten inne.

    Eigentlich sollte eine globale Mindeststeuer dafür sorgen, dass große multinationale Unternehmen eine Steuer von 15 Prozent auf ihre Gewinne bezahlen sollen. Bekanntlich gibt es überall auf der Welt Steueroasen, auch in der EU. So war in der Theorie geplant, dass die Differenz aus der Steuer, die im Niedrigsteuerland entrichtet wurde, in dem Land bezahlt wird, wo das Unternehmen den Konzernsitz hat. Wird die Differenz weder im Niedrigsteuerland noch am Konzernsitz erhoben, da entsprechende Gesetze nicht eingeführt werden, würde die Zusatzsteuer in den Staaten erhoben, wo die Firmen auch tätig sind.

    Das soll für US-Firmen nicht mehr gelten. Besonders freuen können sich darüber zum Beispiel große Tech-Unternehmen wie Meta oder Google. Die können ihre Gewinne schließlich besonders gut über Patente, Lizenzen und Markenrechte in Länder verschieben, wo sie nicht einmal eigene Mitarbeiter beschäftigen, um zum Teil gar keine Steuern darauf zu entrichten. Wer nicht global agiert, zahlt dagegen zum Teil hohe Steuern. Zwischen 9 Prozent (Ungarn) und 35 Prozent (Malta) variieren die Unternehmenssteuersätze in der EU. In Deutschland fallen offiziell fast 30 Prozent an.

    Was einst unter US-Präsident Joe Biden großmäulig als „Ende des Steuerdumpings“ bezeichnet wurde, war ohnehin schon im Vorfeld stark verwässert worden. Trotz allem wurde das geplante Abkommen sogar als „fast revolutionär“ oder als „Zeitenwende“ bezeichnet. Allerdings wurde das Vorhaben in der Abstimmung mit der Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (OECD) immer weiter abgespeckt.

    Die Regelungen sollten schließlich nur auf Unternehmen angewendet werden, die mehr als 750 Millionen Euro Jahresumsatz haben. Es wurde auch zugelassen, dass Teile der Gewinne vom Mindeststeuersatz ausgenommen werden, wenn Firmen eine reale wirtschaftliche Substanz im Land haben. (Substanz-Carve-Outs). Dazu kamen weitere Ausnahmen, Übergangsregeln und Spielräume bei der Berechnung. So hatten sich 2021 dann fast 140 Länder auf eine Reform der Unternehmensbesteuerung verständigt.

    Ohnehin schon entkernt, sorgt nun Trump noch dafür, dass US-Unternehmen komplett ausgenommen werden und versetzt der globalen Mindeststeuer damit praktisch den Todesstoß. Es ist grotesk, wenn der neue sozialdemokratische Bundesfinanzminister Lars Klingbeil die Einigung der G7 mit den USA positiv bewertet. „Wir haben gemeinsam mit unseren Partnern erreicht, dass die USA bei der globalen Mindestbesteuerung nicht im Weg stehen“, sagte er. Denn, so kann er nun schwafeln, seien schließlich in den USA geplante Strafmaßnahmen für ausländische Investoren vom Tisch. OECD- und US-Mindeststeuern könnten nun „nebeneinander bestehen“, redet er nun den Kniefall vor Trump schön.

    Ob Unternehmen in den USA real irgendeine Differenz zu Steuersätzen in Steuerparadiesen nachversteuern, darf bezweifelt werden. Schon unter dem Trump-Vorgänger Biden wurde auch das verwässerte OECD-Abkommen nie in nationales Recht umgesetzt. Trump hatte sich gegen die Mindeststeuer gestellt. Er unterschrieb am ersten Tag seiner zweiten Amtszeit ein Dekret, wonach das „Steuerabkommen in den Vereinigten Staaten weder Geltung noch Wirkung hat“. Biden habe US-Interessen verraten und ausländischen Regierungen erlauben wollen, in die Kassen amerikanischer Konzerne zu greifen.

    Trump hatte, um die Mindeststeuer zu kippen, eine neue Steuer angekündigt, die allgemein als „revenge tax“ (Rachesteuer) bezeichnet wird. So sollten bis zu 20 Prozent von den Unternehmen verlangt werden, die US-Tochterfirmen haben und in deren Heimatländern die geplante Nachversteuerung nach der Mindeststeuer durchgeführt wird. Dabei wurde die Rachesteuer nur als Drohkulisse aufgebaut, um Verhandlungsmasse zu bekommen, um die „unfaire“ Nachversteuerung für US-Firmen außerhalb der USA zu verhindern.

    Die Rachesteuer ist nun vom Tisch. Bekannt wurde sie als „section 899“ (Abschnitt 899). Den Abschnitt hatte Trump in sein „One Big Beautiful Bill“ getauftes Haushaltsgesetz eingebaut, um Druck zu machen. Das Gesetz war bereits vom Repräsentantenhaus beschlossen worden und liegt nun beim Senat. Trump hat so bekommen, was er wollte. Denn eigentlich wäre die Rachesteuer sehr kontraproduktiv für sein angebliches Ansinnen gewesen, über die absurde Zollpolitik wieder Produktion in die USA zu holen. Es war auch einigen in Washington klar, dass ausländische Firmen auf Investitionen in den USA verzichten würden, wenn sie mit einer hohen zusätzlichen Steuer belastet würden. Doch statt damit zu wuchern, gingen die großen Industriestaaten vor Trump erneut in die Knie.

    #économie #impôts #impérialisme #Europe #USA

  • Yanis Varoufakis sur X :

    via https://diasp.eu/p/17717849

    https://xcancel.com/legrandsoir/status/1938659915783979405

    Il semble que nos dirigeants, ici dans l’Occident « libéral », aient trouvé un nouveau moyen de transformer une personne en non-personne. Voici un homme, Hüseyin Doğru , journaliste allemand (d’origine turque, mais sans double nationalité) que les autorités européennes ont puni d’une manière inédite et extrêmement cruelle pour ses reportages et ses opinions sur la #Palestine.

    Les autorités allemandes ont tiré les leçons de mon cas. Ne souhaitant pas avoir à répondre devant les tribunaux de toute interdiction des voix pro-palestiniennes (à l’instar du procès que je leur intente actuellement), elles ont trouvé un autre moyen : une sanction directe de l’UE utilisant une directive jusqu’alors inutilisée, introduite au début de la guerre en Ukraine, qui permet à Bruxelles de sanctionner tout citoyen de l’UE (...)

    • (...tout citoyen de l’UE) qu’elle estime travailler pour les intérêts russes. S’accrochant à l’argument selon lequel le site web/podcast de Hüseyin était également diffusé sur Ruptly (entre autres plateformes), elles utilisent cette directive visant les « actifs anti-russes » pour détruire un journaliste qui a osé s’opposer au génocide palestinien.

      Concrètement, cela signifie que le compte bancaire de Hüseyin est gelé ; que si vous ou moi lui donnions de l’argent pour acheter des provisions ou payer son loyer, nous serions considérés comme ses complices et soumis à des sanctions similaires ; cela signifie également que s’il était fonctionnaire, il serait licencié ; s’il était étudiant, il serait expulsé de son université ; s’il percevait une pension, celle-ci serait suspendue ; s’il percevait des prestations sociales, celles-ci seraient gelées. Cela signifie également, de manière étonnante, qu’il ne peut pas quitter l’ #Allemagne !

      Enfin, et ce n’est pas le moins important, cela signifie que Hüseyin ne peut pas poursuivre son gouvernement pour l’avoir transformé en non-personne, mais seulement contester la Commission européenne à #Bruxelles – où il n’est même pas autorisé à se rendre !

      Dois-je en dire plus ? N’est-il pas évident que nous vivons aujourd’hui dans une #Europe nominalement libérale où, en un clin d’œil, vos droits politiques et humains peuvent être révoqués, y compris votre droit de contester votre gouvernement devant un tribunal ?

    • He Was Banned for Exposing Gaza Truths — Now He Speaks Out. With Yanis Varoufakis

      https://www.youtube.com/watch?v=MZ0l78jIg3U

      DIEM25 : 2025-06-17 - 60 min.
      (le son et l’image ne sont pas exactement synchronisés)

      #Israel’s genocide in #Gaza grinds on, while Israeli officials now signal they are “fully ready” to strike #Iran—raising the risk of a regional firestorm. But within the EU, dissent is being crushed.

      In an unprecedented case, the EU has sanctioned one of its own citizens for being a journalist. http://red.media founder Hüseyin Doğru was targeted on behalf of #Germany—for exposing Germany’s complicity in the genocide in Palestine. No trial. No hearing. An extrajudicial punishment.

      The EU claims he “systematically spread false information on politically controversial subjects with the intent of creating ethnic, political and religious discord amongst a predominantly German audience.” In reality, his reporting focused on social protests across Germany and Europe—something that now appears to go too far for the so-called democratic powers in #Berlin and Brussels.

      The listing followed http://red.media’s exclusive coverage of Germany’s brutal crackdown on pro-Palestinian students—and it forced the outlet to shut down. What does it mean when reporting on Gaza is reframed as extremism, and journalism itself becomes a sanctionable offense?

      Hüseyin Doğru joins Yanis Varoufakis to dissect Europe’s widening assault on free speech, Germany’s criminalisation of Palestine solidarity, and how ordinary citizens can push back—before they too are silenced. Hosted by Mehran Khalili. Tune in live, bring your questions, and share widely—while you still can.

  • How three terrorist groups formed the Israeli Defence Forces | The Big Picture

    via https://diasp.eu/p/17717601

    https://youtube.com/watch?v=OCGtHMxNrXY


    2024-10-22 - 30 min.

    Before the formation of the #Israel #Defense Forces in #1948, there were three underground Zionist #militias - The #Haganah, the #Irgun and the #Lehi.

    They differed in tactics and beliefs, and at times fought with each other - but together they terrorised Palestinian villages and executed attacks and bombings against the British to force them to give up control of the land.

    They blew up hotels in #Jerusalem, embassies in #Europe and assassinated a #UN mediator.

    After #Israel was officiated as a #state - the three militias would create the #IDF - and their leaders would go on to form Israel’s government, become politicians, ambassadors and Prime Ministers.

    And their dark history would be forgotten.

    This week on The Big Picture, we unpack that history.

    Subscribe and listen on all podcast platforms:
    https://thebigpicture.buzzsprout.com

    #Palestine #Royaume-Uni #terrorisme

    • The policies now being implemented — from massive rearmament to the escalation of conflict with #Russia — are not rooted in a cold pursuit of German national interests, but in their negation.

      Thomas Fazi Jun 25, 2025

      I’ve written for UnHerd about #Germany’s massive rearmament plan and aggressive anti-Russia posture, and why what we are witnessing is not a return of German nationalism, but its opposite:

      The policies now being implemented — from massive rearmament to the escalation of conflict with Russia — are not rooted in a cold pursuit of German national interests, but in their negation. They are the expression of a political class that has internalised the Atlantic ideology so thoroughly that it can no longer distinguish between national strategy and transatlantic loyalty.

      This is the long-term consequence of how the German question was “resolved” after the Second World War: not through the restoration of sovereignty, but through the absorption of Germany into the “collective West” under US strategic guardianship. As noted, throughout most of the postwar period, German leadership attempted to balance this with the pursuit of the national interest, but in the years following the coup in Ukraine, the “American” wing of the German establishment began taking over — and with Merz, a former BlackRock representative, it is firmly in the driving seat.

      Now the leadership thinks only in terms of alignment with a Western project whose priorities are often defined elsewhere. In an op-ed published yesterday in the Financial Times, for example, Merz and Macron once again reaffirmed their commitment to the transatlantic relationship and NATO — which has always entailed Europe’s strategic subordination to Washington — despite their recent rhetorical gestures toward a more autonomous European policy.

      It is telling in this sense that Merz, while publicly critical of Trump, is in fact executing Trump’s vision: pressuring Germany to drastically increase defence spending, take over leadership in the Ukraine war and sever energy ties with Russia. And yet they are presented as expressions of German and European sovereignty. Contrary to Schröder’s courageous stance against the US invasion of Iraq 20 years ago, Merz has also offered a full-throated endorsement of Trump’s recent attack on Iran.

      The problem today then, is not German ambition, but German submission. And the tragedy is that this submission is being dressed up as strategic autonomy — a grim parody of sovereignty in an age of ideological dependency. If German leaders once understood that peace with Russia was in Germany’s fundamental interest, today’s leaders act as if permanent conflict is a condition of responsible statecraft. That reversal is not only dangerous for Germany, but for Europe as a whole.

  • Zum Photo: Gebäude des niederländischen Büros MVRDV in Tirana. Die Fassade ist dem Nationalhelden #Skanderbeg nachempfunden.
    via https://diasp.eu/p/17711391

    https://x.com/zeitonline/status/1937785436618768698

    @zeitonline

    Wer Visionen hat, soll zum #Architekten gehen, findet der albanische Ministerpräsident Edi Rama. In #Tirana will er die Zukunft Europas bauen lassen. Andere sehen in den #Wolkenkratzerfantasien des Politikers jedoch ästhetisch ansprechende #Geldwäsche.

    (...)

    • (...)

      Die Skyline hat noch Luft nach oben

      https://www.zeit.de/kultur/2025-06/architekturfestival-tirana-edi-rama-korruption-albanien (#Bezahlschranke)

      https://archive.ph/CkC5l

      In Tirana wird Europas Zukunft gebaut, findet der albanische #Ministerpräsident. Andere sehen in dessen #Wolkenkratzer -Fantasien ästhetisch angenehme #Geldwäsche. Ein Besuch

      Von Georg Diez, Tirana
      25. Juni 2025

      Edi Rama ist ein Mensch, der keine Menge durchschreiten kann, ohne Hände zu schütteln oder eine Schulter zu berühren oder ein freundliches Wort, ein einladendes Lächeln zu verschenken. Er hat einen grauen, gepflegten Vollbart und kurze, graue Haare, ist fast immer schwarz gekleidet und außerdem groß gewachsen, immerhin war er einmal Mitglied der albanischen Basketballnationalmannschaft.

      Die Menge teilt sich vor ihm und schließt sich wieder hinter ihm, wie er sich so durch den Innenhof seines Amtssitzes als albanischer Ministerpräsident in Tirana schiebt, eines Gebäudes aus der faschistischen Ära, als Italien Ende der 1930er-Jahre für kurze Zeit das Land besetzt hatte.

      Edi Rama hat den Innenhof zu einem Abenteuerspielplatz für die ästhetische Avantgarde umbauen lassen. Eine mächtige Holzkonstruktion schiebt sich in den offenen Himmel, Bäume wachsen hübsch verteilt auf Emporen, am Boden verwandeln kleine Kanäle und Kieskarrees den Hof in einen Dschungel für Kosmopoliten. Musik wummert, komplizierte Drinks werden serviert mit fermentiertem Irgendwas. Es ist die Eröffnung des ersten Bread-and-Heart-Festivals Anfang Juni – aber die Ambitionen von Edi Rama gehen weit über dieses Architekturfestival hinaus.

      Die Gäste an diesem Abend sind so schön und charmant, wie sie es auch in Cannes oder Soho oder São Paulo sein könnten – Weltbürger unter sich, und Edi Rama ist einer von ihnen. Ein Künstler, der von der New Yorker Galerie Marian Goodman repräsentiert wird. Ein Intellektueller, der mit klaren Worten die Weltlage umreißen kann. Ein Träumer, ein Charmeur, ein Netzwerker und, das ist in Albanien existenziell, ein Gastgeber

      Der Premier ist das Brot, die Gäste sind das Salz

      Es gehört zur #Mythologie des Landes, den Gast als etwas Besonderes zu sehen, und Edi Rama ist gut in Mythologie. Brot und Herz, so heißt das Festival auf Deutsch, die Gäste aber, das sagt Rama mit den langsamen Worten eines Mannes, der gewohnt ist, dass man ihm zuhört, die Gäste sind das Salz. .

      Edi Rama ist eine seltene Spezies, ein Freigeist mit Machtinstinkt und eher im Nebenberuf, so scheint es manchmal, albanischer Ministerpräsident. Gerade erst wurde er mit absoluter Mehrheit wiedergewählt. Er regiert seit zwölf Jahren, länger als jeder seiner Vorgänger. Die Opposition wirft ihm #Machtmissbrauch, #Korruption und autoritäre Amtsführung vor, wobei zumindest der Korruptionsvorwurf auch aus der anderen Richtung gegen die Opposition erhoben wird.

      Von 2000 bis 2011 war Edi Rama #Bürgermeister von #Tirana. Vorher, noch als Oppositionspolitiker, ist er einmal ins Koma geprügelt worden – von Mitgliedern des albanischen Nachrichtendienstes, wie Journalisten später herausfanden. Heute ist Edi Rama Vorsitzender der Sozialistischen Partei Albaniens, was ihn nicht davon abhielt, im Jahr 2023 einen umstrittenen Migrationsdeal mit Italiens neofaschistischer Ministerpräsidentin Giorgia Meloni abzuschließen.

      Edi Rama will #Albanien in die #EU führen und präsentiert sich als Visionär mit politischen und ästhetischen Ambitionen. Die Kunst ist für ihn ein Mittel der Kommunikation und der Macht. Die Architekten, die zum Bread-and-Heart-Festival angereist sind, mehr als 100 der besten der Welt, behandelt er wie Freunde, die zugleich seine Auftragnehmer sind.

      Sie sind nach Tirana gekommen, um Edi Ramas Transformationsprojekt der albanischen Hauptstadt zu feiern, an dem sie kräftig mitarbeiten und -verdienen. Hochhäuser für eine bessere Zukunft. Sie sind deshalb auch hier, um sich selbst zu feiern, was die allgemeine gute Laune bei diesem Klassentreffen der Klassenbesten erklärt.

      Bjarke Ingels ist gekommen und Steven Holl, internationale Großstars, Shigeru Ban, Christian Kerez, Matthias Sauerbruch, Reinier de Graaf von Rem Koolhaas’ Studio OMA, Simona Malvezzi, Winy Maas und, und, und – wohl die mächtigste architektonische Visionsmaschine außerhalb der #Architektur - #Biennale von #Venedig. Sie alle wollten nicht weniger, wie Edi Rama am nächsten Morgen erklärt, als ein Modell zu erschaffen, wie Tirana, wie Albanien, wie #Europa und die Welt bauen, denken, leben soll.

      Visionen und Wohnmaschinen

      Stararchitekten sehen das Leben der Menschen als Knetmasse für ihre Träume – ein Grundkonflikt zwischen Anmaßung und Ästhetik ergibt sich daraus, der stets neu verhandelt werden muss. Georges-Eugène Haussmann etwa zerlegte im 19. Jahrhundert Paris in große Achsen und kreierte Stadtraum für das aufstrebende Bürgertum. Noch heute folgt man als Flaneur Haussmanns Vision, noch heute leben die Pariser nach seinen Plänen.

      Le Corbusier, der radikalste architektonische Visionär des 20. Jahrhunderts, schuf #Wohnmaschinen für Arbeiter und Angestellte, die zum Modell wurden für die Art und Weise, wie sozialer #Wohnungsbau bis heute Menschen auf bestimmte Grundrisse und Lebensmodelle festlegt. Das 21. Jahrhundert ist bislang noch auf der Suche nach einer Vision von Stadt, Raum, Wohnen, Bauen.

      Oder anders gesagt: Es gibt diese Vision, sie ist groß und gläsern und mächtig und steht in den Dubais dieser Welt, weil das Original-Dubai mit seinem Golfgeld zum Modell wurde für die Verwandlung von Reichtum in Raummaß. Investoren bestimmen in dieser Vision die Ästhetik. Die Frage ist, ob es einen anderen Weg gibt, eine Antwort Europas auf diesen postinternationalen Stil. Die Frage ist auch, ob Politik, der Staat, einzelne Personen wieder die Macht an sich reißen, die sie dem Kapital überlassen haben.

      Edi Rama will diese Antwort geben, er will aus Tirana ein Modell machen und zeigen, wie wichtig Schönheit im Stadtraum ist und wie groß Architekten denken können, wenn man sie lässt. (Architektur, das merkt man hier, ist immer noch weitgehend ein Männersport.) Er will auch durch die Energie, die er mitbringt, und die Schnelligkeit und Rastlosigkeit, die ihm gegeben sind, ein Beispiel sein für Bauen jenseits von Überregulierung und Selbststrangulierung.

      Auch das gefällt den anwesenden Architekten, die zum Teil schon länger in Albanien arbeiten, wie etwa Freek Persyn vom belgischen Büro 51N4E, das einige der besten Hochhäuser in Tirana gebaut und auch den Neuentwurf des eindrucksvollen Skanderbeg-Platzes in der Mitte der Stadt gestaltet hat, der sich fast unmerklich zu einer superflachen Pyramide wölbt. Um den Platz herum gruppieren sich die ersten fertiggestellten Hochhäuser zu einer noch luftigen Skyline.

      Wer soll in den Hochhäusern eigentlich wohnen?

      Henning Larsens Würfelbau stapelt sich noch unfertig über dem Platz in den Himmel, der Bau wurde gestoppt, weil zwei Stockwerke heimlich hinzugefügt worden sind. Ein Entwurf von Marco Casamonti schiebt sich elegant in die Höhe, wie eine gestrandete Luxusjacht türmt sich das Gebäude von Winy Maas’ Büro MVRDV auf, die runden Bögen des Hochhauses von 51N4E überragen deutlich den Turm der Moschee nebenan.

      Zahlreiche Hochhäuser mehr sollen es werden, wenn man dem Modell von Tirana glaubt, das in einem großen Saal des runden und noch unfertigen Gebäudes ausgestellt ist, in dem das Bread-and-Heart-Festival mit einem Tag voller Talks beginnt. Ab und zu durchweht der Ruf des Muezzins aus der benachbarten Moschee die Produktion von Gedanken, der Architekten ja fast genauso gern nachgehen wie dem Bauen von Häusern.

      Edi Rama macht den Anfang und dringt gleich dorthin vor, wo er sich am wohlsten zu fühlen scheint: ins Reich der selbst gewählten Ambivalenz. “Lasst uns unser Ego aufgeben”, das ist seine Botschaft an die versammelte Schar der Super-Egos. “Lasst uns gemeinsam die Zukunft erobern.” Architektur, sagt Rama weiter, könne Orte, Räume und Menschen verändern, könne kollektive Träume Wirklichkeit werden lassen. “Lasst uns Häuser bauen, die nicht von lokaler Mittelmäßigkeit oder globalen Klischees geprägt sind.”

      Er spricht von “radikalem Vertrauen”, von der Möglichkeit und Unmöglichkeit von Demut, von #Albanien als einem Land, das Architekten die Freiheit gibt, die sie brauchen. Architektur, diese ganzheitlichste Kunst, soll das allseits bedrohte Gefühl von Humanität und Verbundenheit retten. Es ist ein Experiment, sagt Edi Rama, wahrscheinlich das größte Experiment dieser Art in Europa. “Die Vergangenheit ist tragisch, und die Zukunft ist eine Herausforderung”, ruft er nun fast, und als die Standing Ovations verklungen sind, braucht es eine Weile, bis sich die Rührung über die eigene Bedeutung gelegt hat, die dem ersten Redner nach Rama zunächst die Sprache verschlägt.

      Die Stimmung schwankt im weiteren Verlauf des Bread-and-Heart-Festivals zwischen Begeisterung und Bedenken. Unklar ist zum Beispiel, wer am Ende in all den Häusern wohnen soll und wie es sich mit der Frage verhält, ob hier nicht doch vor allem Geldwäsche auf ästhetisch hohem Niveau stattfindet. Die Hoffnung jedenfalls ist, dass das investierte Geld auf dem einen oder anderen Weg das #Lebensniveau der Stadt nach oben drücken wird.

      Gastfreundschaft und Blutrache

      Edi Rama hat auch außerhalb seiner äHauptstadt große Pläne, und auch dazu gibt es ein riesengroßes Modell in einer weiteren Etage des Veranstaltungsgebäudes. Investoren wie Jared Kushner, Schwiegersohn von Donald Trump, und andere treiben vor allem entlang der Küste Projekte voran. Auch hier ist noch nicht klar, ob sie ein Segen oder ein Schaden für Albanien sein werden.

      Vieles ist noch unberührt in diesem Land am Rande des europäischen Bewusstseins. Vieles scheint außerdem immer noch von der Vergangenheit geprägt zu sein, wie sie der große albanische Schriftsteller Ismail Kadare in seinen Romanen beschreibt, Palast der Träume etwa oder Der zerrissene April. Letzterer erzählt eine Geschichte von Blutrache und heiliger, grausamer Gastfreundschaft, von der Kluft zwischen den Menschen in der Stadt und denen in den Bergen, von den ewigen Streitigkeiten über Grundrechte und Eigentumsgrenzen.

      Die neuere Geschichte Albaniens beschreibt die Philosophin Lea Ypi in ihren Memoiren Frei, die 2022 auf Deutsch erschienen sind und vom Verlust gleich mehrerer Welten handeln: der des Kommunismus, aber auch der des Kapitalismus, der als Versprechen kam und in einen Bürgerkrieg führte. Immer noch sind viele Menschen von den Traumata der Transformationen geprägt.

      Albanien unter Edi Rama sieht seine Zukunft in der EU. Europa allerdings hat gerade eigene Probleme, es muss sich selbst finden und neu erfinden zwischen der militärischen Bedrohung durch Russland und der technologischen Übermacht der USA und Chinas. Kann also Kultur, können Urbanismus und Städtebau eine Antwort liefern, vielleicht sogar ein europäisches Projekt initiieren, das die Vergangenheit eines Kontinents der Städte mit einer Zukunft verbindet, die wieder eher urban als national ist?

      Edi Ramas Tirana versteht sich als eine mögliche Antwort auf diese Fragen – bei allen Widersprüchen, die auch der Ministerpräsident selbst im Rahmen des Bread-and-Heart-Festivals anspricht: den Vorwürfen der Geldwäsche, den Vorwürfen der Korruption, dem Verdacht, dass hier – in der Immobilienbranche nicht ganz selten – kriminelle Energie in kommerzielle und kulturelle Energie umgesetzt wird. Die Architekten jedenfalls, die sich in Tirana versammelt und schon lange vorher gelernt haben, groß zu denken, versprechen nicht weniger als eine Vision für das 21. Jahrhundert.

      Die Gebäude werden bleiben. Was noch?

      Sie wollen, sagen sie, eine Stadt bauen, die auf Kuratierung und nicht auf Regulierung basiere, sie wollen Schönheit, Design, Technologie für die Menschen schaffen. Knapp 2,5 Millionen Einwohner hat Albanien derzeit, 600.000 davon leben in Tirana. Das Land verliert beständig Menschen durch Abwanderung, die Hauptstadt gewinnt hingegen Einwohner dazu. Bis zu zehn Millionen Albaner leben im Ausland, eine riesige Exilgemeinschaft. Eine weitere Hoffnung ist, dass durch den Bauboom Geld ins Land gelangt, das den Aufbau Albaniens antreiben wird.

      Auch diese Hoffnung wird am Rande des Festivals diskutiert. Mehr als zehn Prozent Steuern auf das gesamte Budget müssen bei Baubeginn in Albanien gezahlt werden, deutlich mehr als in anderen europäischen Ländern. Dieses Geld landet beim Staat. Ist das eine gute Idee, weil es dessen finanziellen Rahmen erweitert? Oder ist es eine schlechte Idee, weil es Geldwäsche ermöglicht oder legitimiert?

      Die Opposition um den früheren Premierminister Sali Berisha sieht Letzteres als gegeben an, besonders nachdem Erion Veliaj, der Bürgermeister von Tirana und ein Vertrauter von Edi Rama, im Februar wegen des Verdachts auf Korruption festgenommen wurde. Berisha selbst allerdings wurde im Dezember 2023 unter Hausarrest gestellt, weil ihm die albanische Staatsanwaltschaft vorwirft, seinen Schwiegersohn bei einem Bauprojekt bevorzugt zu haben. Dieser Schwiegersohn wurde im Oktober 2023 festgenommen, der Verdacht: Geldwäsche und Korruption.

      Und so stellen sich in Tirana und im Rest Albaniens, vor allem entlang der begehrten Küste, einerseits Fragen von politischer Ökonomie, Demokratie und Traditionen – während andererseits berühmte Architekten aus der westlichen Welt auf ästhetisch hohem Niveau verhandeln, wie Bau- und Prestigeprojekte ein Land ins 21. Jahrhundert bugsieren könnten, das in vielem noch tief in der Vergangenheit steckt.

      Edi Rama jedenfalls hat einen widersprüchlichen Weg gewählt, den er selbstbewusst beschreitet. Nächstes Jahr werden die Architekten wiederkommen. In der Zwischenzeit wird viel gebaut werden, Schnelligkeit ist ein Versprechen in Albanien. Die Gebäude werden bleiben; es wird sich zeigen, was von all den anderen Versprechen bleibt.

    • (...)

      🎙️ Enseignant, spécialiste de la #guerre_informationnelle et des enjeux numériques, Fabrice Epelboin décrypte dans cette première partie d’entretien les mutations profondes de nos régimes politiques à l’ère des #réseaux-sociaux.

      Vivons-nous encore en démocratie, ou bien dans une oligarchie ? Les plateformes comme TikTok ou Twitter peuvent-elles être compatibles avec une expression libre et éclairée ? Et comment comprendre les nouvelles droites radicales qui émergent un peu partout dans le monde, des libertariens californiens au trumpisme version Bannon ?

      Un entretien dense, sur l’état des #libertés, la #captologie, la fabrique de l’ #opinion et la fin de la social-démocratie en #Europe.

      ⏱ Chapitres :
      – 00:00:00 – Introduction
      – 00:02:05 – Peter Thiel, JD Vance, le #fascisme de Bannon, #MAGA00:06:59 – Ce que dit la rupture entre #Trump et #Musk
      – 00:11:15 – Pourquoi ce goût pour la censure en France
      – 00:14:50 – Comprendre le bandwagon effect
      – 00:17:54 – Alex Hitchens, AD Laurent… le ridicule de la commission TikTok
      – 00:23:00 – Le divorce entre peuple et élites (immigration, RIC…)
      – 00:29:21 – Algorithmes, captologie, bulles de filtre
      – 00:35:25 – TikTok et la revanche de la #Chine

      🎤 Journaliste : Thomas Arrighi_

  • Après #12train.com, le super site pour acheter des billets de #train pour la France (et que je recommande plus que vivement...) :
    https://www.12train.com

    #Railfinder pour les billets en #Europe :


    https://www.railfinder.eu

    –-> comme le dit Jean-Baptiste qui a créé 12train,
    « Nous ne sommes vraiment pas nombreux a essayé d’exister face aux mastodontes comme la SNCF ou la Deutsche Bahn.

    Chaque initiative indépendante mérite d’être saluée et soutenue 🙂 »

    #12train #billetterie #billets #transport #transport_ferroviaire

  • Du GUD à l’A69 : Bernard Carayon, ou la droite béton - Observatoire des multinationales
    https://multinationales.org/fr/enquetes/faf40/du-gud-a-l-a69-bernard-carayon-ou-la-droite-beton

    Qui est #Bernard_Carayon, en première ligne pour défendre le projet de l’A69 et insulter ses opposants ? Du #GUD à Pierre Fabre, du secret des affaires à l’union des droites, portrait d’un politicien brut de décoffrage, comme un poisson dans l’eau dans le cloaque #politique et médiatique d’aujourd’hui.

    Dans la famille Carayon de Lagayé, je demande le fils Guilhem
    https://seenthis.net/messages/1055610
    à propos du sergent #Woessner_Géraldine contemptrice de l’islamo-gauchisme et des féminonazies comme ce fieffé B. Carayon [deSouche].
    présentation sur son journal Le Point.

    Géraldine Woessner a commencé sa carrière en 2001, dans la presse parlementaire. #Journaliste_politique, elle travaille pour Radio France, et participe en 2005 à la création de BFM TV. Elle couvre l’Elysée quelques années, avant de s’expatrier au Canada, où elle travaille pour différents médias (AFP, Arte, BFMTV, M6, Le Parisien, JDD, TSR, RTBF...), puis au Etats-Unis où elle devient la correspondante permanente d’Europe 1, et du Parisien. Après l’élection de Donald Trump, la radio #Europe1 l’accueille pour une chronique de fact-checking quotidienne. Elle rejoint Le Point en 2019, où elle couvre les sujets crispants, à la croisée des sciences et de la politique - énergie, agriculture, santé environnementale, extrêmes politiques... Elle est depuis 2022 rédactrice en chef du pôle Environnement. Prix Varenne des jeunes journalistes radio, elle est l’auteure de plusieurs livres.

    #A69 #environnement

  • Anatol Lieven: “Act of War” - EU Piracy and Blockade Against Russia

    via https://diasp.eu/p/17701587

    https://www.youtube.com/watch?v=pOg--ClyXrE

    20.06.2025 - 30 min.

    Anatol Lieven is the Director of the Eurasia Program at the Quincy Institute for Responsible Statecraft, and recently published an article “Ukraine war Europe’s risky war on Russia’s ’shadow fleet’”:

    Seizing Russian ships in international waters will trigger a powerful response from Russia. Yet, the Europeans seem unaware of the consequences as they believe they are already at war with #Russia.

    #BalticSea #Europe #Russia #Sweden #Denmark #Ukraine #India #internationalwaters

    • Europe’s risky war on Russia’s ‘shadow fleet’

      The #EU wants to target illicit oil tankers, a move that could expand the Ukraine war and drag the US in further

      https://responsiblestatecraft.org/russia-shadow-fleet

      Anatol Lieven
      Jun 16, 2025

      The European Union’s latest moves (as part of its 17th package of sanctions against Russia declared in May) to target much more intensively Russia’s so-called “shadow fleet” of oil tankers and other vessels illustrate the danger that, as long as the Ukraine war continues, so will the risk of an incident that will draw NATO and the EU into a direct military clash with Russia.

      The EU sanctions involve bans on access to the ports, national waters and maritime economic zones of EU states. Ships that enter these waters risk seizure and confiscation. It does not appear that Washington was consulted about this decision, despite the obvious risks to the U.S.

      As part of this strategy, on May 15, an Estonian patrol boat attempted to stop and inspect a tanker in the Gulf of #Finland. Russia sent up a fighter jet that flew over the Estonian vessel (allegedly briefly trespassing into Estonian waters), and the Estonians backed off — this time. In January, the German navy seized a Panamanian-flagged tanker, the Eventin, in the Baltic after its engines failed and it drifted into German territorial waters.

      Sweden has now announced that starting on July 1 its navy will stop, inspect and potentially seize all suspect vessels transiting its exclusive economic zone, and is deploying the Swedish air force to back up this threat. Since the combined maritime economic zones of Sweden and the three Baltic states cover the whole of the central Baltic Sea, this amounts to a virtual threat to cut off all Russian trade exiting Russia via the #Baltic — which would indeed be a very serious economic blow to Moscow.

      It would also threaten to cut off Russia’s exclave of #Kaliningrad, which is surrounded by #Poland, from access to Russia by sea.

      This is the kind of action that has traditionally led to war. The Swedish assumption seems to be that the Russian navy and air force in the Baltic are now so weak — and so surrounded by NATO territory — that there is nothing #Moscow can do about this. However, it is very unlikely that the Swedes would take this step unless they also believe that in the event of a clash, #Washington will come to Sweden’s defense — even though the EU and Swedish decisions were made without U.S. approval and are not strictly covered by #NATO’s Article 5 commitment.

      And despite all the hysterical language about Russia being “at war” with #NATO countries, these moves by the EU and Sweden are also based on an assumption that Russia will not in fact lose its temper and react with military force. European policymakers might however want to think about a number of things: for example, what would the U.S. do if ships carrying U.S. cargo were intercepted by foreign #warships? We know perfectly well that the U.S. would blow the warships concerned out of the water and declare that it had done so in defense of the sacred rule of free #navigation — in which the #EU also professes to believe.

      #OTAN #Russie #EU #UE #sanctions

  • Alexandre Mirlicourtois, La Bulgarie en zone euro : la rigueur et l’exode - Décryptage éco - xerficanal.com

    via https://diasp.eu/p/17698644

    https://www.xerficanal.com/economie/emission/Alexandre-Mirlicourtois-La-Bulgarie-en-zone-euro-la-rigueur-et-l-exode_3

    #économie #politique #UE

    L’UE détruit les pays qu’elle absorbe. C’est une colonisation rampante.

    ...Son PIB par habitant, à peine supérieur à 24 000 euros, représente seulement 41% de la moyenne européenne, ce qui en fait le pays le plus pauvre d’Europe. Une sacrée épine dans le pied. Le manque d’attractivité et de perspectives pousse une partie de la population, notamment les jeunes qualifiés, à quitter le pays. Cette émigration est facilitée par une diaspora importante (43% des Bulgares résident à l’étranger) et par l’adhésion à l’UE depuis 2007.

    Résultat : la population diminue, (...)

  • Marche pour #Gaza. Samedi 21 juin 15H place Mangin #Nantes
    https://nantes.indymedia.org/events/148358/marche-pour-gaza-samedi-21-juin-15h-place-mangin-nantes

    La marche citoyenne vers Bruxelles, soutenue par plusieurs organisations afin de peser enfin sur les gouvernements et l’UE pour imposer la fin du massacre, se décline localement à Nantes ce samedi. Etape de Nantes samedi 21 juin Départ : 15 h place Victor Mangin 44 Nantes, rejoignez nous ! Arrivée : 18h place…

    #Antisionisme #complicité_de_génocide #Europe #Free_Palestine #Internationalisme #Musique

    • [...]

      Die EU-Kommission stellte NGOs zuletzt jährlich 15 Millionen Euro an Betriebskostenzuschüssen zur Verfügung, einzelne bekamen bis zu 700.000 Euro. Im Gegenzug sollten sie bekämpfen, was viele Brüsseler Beamte für böse halten: fossile Energie, Glyphosat und das Handelsabkommen #Mercosur mit Südamerika. Gemeinsame Kampagnen wurden bis ins Detail geplant. Zusätzlich erhielten die Aktivisten Mittel von Stiftungen, hinter denen oft auch amerikanische Geldgeber stehen (siehe Grafik).

      All das geschah im Namen des sogenannten Green Deals. Die Kommission will Europa bis 2050 in den ersten klimaneutralen Kontinent der Erde verwandeln. Vieles soll grüner werden, die Energieversorgung, die Landwirtschaft, die Industrie, der Verkehr, der Wohnungsbau. Zwar kann die Behörde dafür Umweltgesetze erarbeiten, aber das letzte Wort haben die EU-Staaten und das #Europaparlament. Um die zu beeinflussen, raunen Abgeordnete seit Jahren, setzte die Kommission auf „#Schattenlobbyismus“.
      Grundsätzlich leisten NGOs wertvolle Arbeit, sie kämpfen für saubere Meere und bedrohte Tiere, kontrollieren Politik und Wirtschaft, informieren über Missstände. Aber wenn Aktivisten eine heimliche Allianz mit Brüsseler Beamten schmieden, wird es heikel. Dann kann die EU-Kommission plötzlich mit verdeckten Helfern ihre Ziele durchsetzen.

      „Die Abkürzung NGO darf kein Freibrief für eine willkürliche und unkontrollierte Verwendung von Steuergeldern sein“, sagt die einflussreiche CSU-Europaabgeordnete Monika Hohlmeier WELT. Sie hatte früh auf Unregelmäßigkeiten hingewiesen und eine Debatte angestoßen. „Derzeit ist die Transparenz bei der Verausgabung der Mittel sowie bei den finanziellen Quellen von einigen NGOs nicht adäquat gewährleistet“, so Hohlmeier.

      ClientEarth etwa verpflichtete sich in dem Vertrag mit der Kommission, gegen „bestimmte #Kohlekraftwerke“ vorzugehen. Man werde behördliche Genehmigungen zum Ausstoß von Emissionen und zur Nutzung von #Wasser anfechten. Ziel sei es, das „finanzielle und rechtliche Risiko für Eigentum und Betrieb der #Kraftwerke“ zu erhöhen. Kohle ist schädlich, die Verbrennung beschleunigt die Erderwärmung. Dennoch wirkt es fragwürdig, wenn eine EU-Behörde und eine #NGO hinter dem Rücken der deutschen Regierung Aktionen gegen fossile #Energie planen.

      [...]

  • Marches citoyennes vers Bruxelles pour demander à l’europe d’agir contre le génocide à Gaza

    Marche co-organisée par la LDH, de Paris à Bruxelles du 15 au 23 juin 2025

    Une grande marche citoyenne part le dimanche 15 juin de Paris.
    Soyez nombreuses et nombreux à rejoindre ces marcheuses et marcheurs qui feront plusieurs étapes avant d’arriver à Bruxelles le 23 juin. Chaque étape permettra à toutes celles et tous ceux qui les soutiennent de marcher à leurs côtés quelques kilomètres et de participer aux différents rassemblement

    Objectif : marcher vers Bruxelles avant la réunion du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement afin d’exiger que l’UE prenne ses responsabilités.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/12/il-est-minuit-moins-une-pour-le-peuple-palestinien-et-autres-textes/#comment-67397

    #international #palestine #europe

    • [...]

      Hegseth said that the policy of the previous US administration has driven Russia and China closer together.

      He also claimed that #Beijing would “prefer a prolonged conflict” between Russia and Ukraine that would keep the US
      “tied down.”

      Cette déclaration en dit certainement plus sur le souhait de #Washington sous #Trump, après toutes ces années de campagnes de désinformation haineuses et bellicistes sous l’administration Biden, de réussir à diviser à nouveau l’étroite coopération russo-chinoise (#BRICS+) qu’il n’est réaliste d’espérer dans un avenir prévisible.

      Le monde multipolaire s’est irrévocablement constitué et l’Europe s’est laissée manœuvrer idéologiquement et économiquement contre ses propres intérêts vers l’insignifiance en soutenant dès le début la guerre en #Ukraine initiée par les #Anglo-Américains, coordonnée par tous les moyens manipulateurs de la #guerre_psychologique et de #désinformation (formellement par l’#OTAN).

      Non seulement elle a accepté pas à pas les exigences économiques et militaires de #Kiev sans les questionner, mais l’#Europe s’est en même temps laissée entraîner dans des sanctions antirusses qui ont eu et continuent d’avoir des conséquences suicidaires de grande portée pour les économies européennes et qui cimentent la dépendance énergétique vis-à-vis des États-Unis en termes de prix et de #géopolitique.

      #Russie
      #États_unis & #Royaume_uni
      #hégémonie_occidentale

  • Un effondrement de la circulation océanique atlantique pourrait entraîner des températures polaires en Europe
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/11/un-effondrement-de-la-circulation-oceanique-atlantique-pourrait-entrainer-de


    Le fjord de Skjoldungen, sur la côte sud-est du Groenland, le 2 janvier 2025. SERGI REBOREDO / VWPICS/SIPA
    Que se passerait-il si la principale circulation océanique de l’Atlantique, qui régule le climat mondial et européen, venait à s’effondrer ? Le Vieux Continent s’en verrait chamboulé : le nord-ouest du territoire plongerait dans un froid mordant, avec des températures hivernales chutant par endroits de 15 °C, tandis que la banquise arctique viendrait lécher les côtes écossaises. Une Europe refroidie dans un monde réchauffé, comme le montre une nouvelle étude théorique et à très long terme, publiée mercredi 11 juin dans Geophysical Research Letters, et accompagnée d’une carte interactive.

    Les deux auteurs néerlandais décortiquent pour la première fois les conséquences de la conjonction de deux maux aux forces opposées : d’une part, le réchauffement climatique, lié aux émissions humaines de gaz à effet de serre ; d’autre part, une très forte réduction de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (ou AMOC, son acronyme anglais), entraînant un refroidissement régional. Cet ensemble de courants dont fait partie le Gulf Stream, qui transportent de l’eau chaude salée du pôle Sud au pôle Nord, devrait ralentir, voire pourrait s’arrêter, en raison du dérèglement climatique.
    A quelle échéance et à quelle vitesse ? Les scientifiques ne sont pas d’accord sur ce point, ni sur le fait que l’AMOC aurait déjà ralenti ces dernières décennies. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, un effondrement brutal n’aura pas lieu avant 2100. D’autres travaux montrent que la circulation se dirigerait vers un point de bascule. « Etant donné ce potentiel, il fallait étudier les impacts climatiques liés à une AMOC substantiellement plus faible », indique René van Westen, premier auteur de l’étude et chercheur à l’Institut royal météorologique des Pays-Bas.

    https://archive.ph/Ou0pv

    #AMOC #Europe #océan #climat #Gulf_stream

    • European Temperature Extremes Under Different #AMOC Scenarios in the Community Earth System Model

      Recent simulations using the Community Earth System Model (CESM) indicate that a tipping event of the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) would cause Europe to cool by several degrees. This AMOC tipping event was found under constant pre-industrial greenhouse gas forcing, while global warming likely limits this AMOC-induced cooling response. Here, we quantify the European temperature responses under different AMOC regimes and climate change scenarios. A strongly reduced AMOC state and intermediate global warming (C, Representative Concentration Pathway 4.5) has a profound cooling effect on Northwestern Europe with more intense cold extremes. The largest temperature responses are found during the winter months and these responses are strongly influenced by the North Atlantic sea-ice extent. Enhanced North Atlantic storm track activity under an AMOC collapse results in substantially larger day-to-day temperature fluctuations. We conclude that the (far) future European temperatures are dependent on both the AMOC strength and the emission scenario.

      https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2025GL114611
      #modèle #prévisions #scénario #froid #chaud #monde #cartographie #visualisation #Circulation_thermohaline #circulation_océanique_profonde #effondrement #températures #Gulf_Stream

    • Je retrouve ce seen de @kassem avec cette série de six articles désormais « libérés » ...
      https://seenthis.net/messages/1019811

      Les nouveaux liens :

      https://archive.ph/VJgKj

      Histoire du Gulf Stream, courant marin fameux et symbole ambigu de la fragilité des pulsations terrestres
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (1/6). Né dans le golfe du Mexique, le courant marin est censé jouer le rôle de trait d’union entre les continents américain et européen. En réalité, c’est un autre système de courants, menacé, qui réchauffe l’Atlantique nord.

      https://archive.ph/DG4fy

      La folle richesse du courant marin de Humboldt, à l’origine d’une pêche miraculeuse
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (2/6). La bande d’eau froide de 50 à 200 km de largeur qui borde la côte occidentale de l’Amérique du Sud regorge de poissons. Une ressource qui pourrait être fragilisée par le réchauffement climatique.

      https://archive.ph/VAPKl

      El Niño et La Niña, les « enfants terribles » du climat
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (3/6). En se combinant au réchauffement de la planète, les deux phénomènes climatiques pourraient avoir des conséquences encore plus imprévisibles et dévastatrices pour de nombreuses populations.

      https://archive.ph/PLd5m

      La mousson, un phénomène climatique en plein dérèglement
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (4/6). L’agriculture de l’Asie du Sud, et particulièrement de l’Inde, dépend de la manne pluviométrique apportée par la mousson. Une saison des pluies en plein dérèglement.

      https://archive.ph/qlR3G

      Canicule : les jet-streams, ces forts vents d’altitude qui pourraient favoriser les épisodes de chaleur
      Enquête|« Les pulsations de la Terre » (5/6). Les forts vents d’altitude, les courants-jets, inquiètent les spécialistes, qui s’interrogent sur l’effet de leur conjugaison avec le réchauffement climatique.

      https://archive.ph/CdhG1

      La marée, ce cycle immuable et vital qui intrigue les savants depuis l’Antiquité
      Série|« Les pulsations de la Terre » (6/6). Dès Pythéas le Massaliote en 300 avant J.-C., les scientifiques essaient d’expliquer ce phénomène de flux et de reflux de la mer. Il faudra attendre Isaac Newton, au XVIIᵉ siècle, et surtout Pierre Simon de Laplace, un siècle plus tard, pour appréhender ce jeu de relations entre la Terre, le Soleil et la Lune.

    • En revanche, dans un scénario où les émissions de gaz à effet de serre augmenteraient de manière ininterrompue, l’impact du réchauffement climatique l’emporterait sur celui de l’AMOC : l’ensemble de l’Europe se réchaufferait et les extrêmes froids s’avéreraient très rares, même en cas d’arrêt de la circulation atlantique.

      Eh bien parfait, on a déjà trouvé la solution pour contrecarrer la disparition éventuelle de l’AMOC : émettre toujours plus de GES. Pour l’instant on est sur la bonne voie étant donné la tournure des choses dans la plupart des pays.

  • Les Pays-Bas se préparent à expulser un millier de réfugiés en provenance d’Ukraine

    Les politiques anti-migrants des Pays-Bas s’attaquent aux réfugiés les plus vulnérables venus d’Ukraine : les ressortissants des pays tiers

    En 2022, plus de huit millions de réfugiés ont quitté l’Ukraine suite à l’invasion russe. La majorité de ces réfugiés ont été accueillis en Europe. Les trois pays qui ont accueilli le plus grand nombre de réfugiés sont la Pologne (plus de 1,5 million), l’Allemagne (environ un million) et la République tchèque (environ 500 mille).

    Parmi les réfugiés, il y avait plusieurs dizaines de milliers de ressortissants de pays-tiers qui vivaient en Ukraine au moment de l’invasion massive : travailleurs immigrés (notamment en provenance des anciennes républiques soviétiques en Asie centrale et au Caucase), étudiants (notamment 70.000 étudiants africains). La sortie d’Ukraine de ces réfugiés n’a pas toujours été facile. Dans différentes villes, la police ukrainienne ne les laissait pas monter dans les autobus se dirigeant vers la frontière. Dans certains cas, c’est la police des frontières qui ne les laissait pas passer.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/02/ukraine-solidarite-avec-les-millions-de-personnes-deplacees/#comment-67381

    #europe #ukraine

  • A unifying modelling of multiple land degradation pathways in #Europe

    Land degradation is a complex socio-environmental threat, which generally occurs as multiple concurrent pathways that remain largely unexplored in Europe. Here we present an unprecedented analysis of land multi-degradation in 40 continental countries, using twelve dataset-based processes that were modelled as land degradation convergence and combination pathways in Europe’s agricultural (and arable) environments. Using a Land Multi-degradation Index, we find that up to 27%, 35% and 22% of continental agricultural (~2 million km2) and arable (~1.1 million km2) lands are currently threatened by one, two, and three drivers of degradation, while 10–11% of pan-European agricultural/arable landscapes are cumulatively affected by four and at least five concurrent processes. We also explore the complex pattern of spatially interacting processes, emphasizing the major combinations of land degradation pathways across continental and national boundaries. Our results will enable policymakers to develop knowledge-based strategies for land degradation mitigation and other critical European sustainable development goals.

    https://www.nature.com/articles/s41467-024-48252-x
    #sol #sols #dégradations #cartographie #visualisation #indice #agriculture

  • Reise in die Brüssel-Blase : So bereitet die EU den großen Krieg vor
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/bruessel-so-bereitet-die-eu-den-grossen-krieg-vor-ukraine-li.233008

    Au niveau européen on prépare la guerre pour l"an 2030. C’est le moment pour se rappeller ce que c’est la guerre.

    Der Graben Eisler/Tucholsky/Busch
    https://www.youtube.com/watch?v=VohwsFL6ViQ

    John Heartfield, Krieg und Leichen - die letzte Hoffnung der Reichen

    7.6.2025 von Raphael Schmeller - Die EU mobilisiert Rekordsummen für Rüstung gegen Russland. Diplomatie spielt kaum noch eine Rolle. Eine Journalistenreise zeigt: Frieden ist kein Thema.

    Die Europäische Union plant die größte militärische Aufrüstung ihrer Geschichte. Bis zu 800 Milliarden Euro sollen bis Ende dieses Jahrzehnts in Waffen, Munition, Drohnen, militärische Infrastruktur und weitere Bereiche der Verteidigung investiert werden. Um sicherzustellen, dass diese europäische Zeitenwende in der Öffentlichkeit als notwendig und gerechtfertigt wahrgenommen wird, organisiert die EU sogenannte „Verteidigungsreisen“ für Journalisten nach Brüssel. Auch der Autor dieses Textes wurde in dieser Woche zu einer solchen Reise eingeladen.
    „Putin versteht nur Stärke“

    Zwei Tage lang fanden Briefings, Podiumsdiskussionen und Hintergrundgespräche mit hochrangigen EU-Vertretern und Politikern statt, darunter auch solche, die regelmäßig in deutschen Talkshows vehement für eine verstärkte Aufrüstung werben. Auf der Agenda stand zudem ein Gespräch mit Verteidigungskommissar Andrius Kubilius.

    Alle Gesprächspartner in Brüssel betonten, dass eine massive Aufrüstung angesichts der Bedrohung durch Russland alternativlos sei. Ob hinter verschlossenen Türen im Kommissionsgebäude, beim Kaffee oder beim Abendessen in einem Brüsseler Hotel – überall wurde vermittelt, dass sich die EU und ihre Mitgliedstaaten auf einen großen Krieg mit Russland vorbereiten müssten. Als wäre dieser unausweichlich. Von Frieden oder diplomatischen Initiativen war keine Rede.

    Der estnische EU-Abgeordnete und ehemalige Generalstabschef Riho Terras zählt zu den entschiedensten Verfechtern der neuen verteidigungspolitischen Ausrichtung der EU. Für ihn stellt die russische Bedrohung ein historisches Muster dar. „Alle 25 Jahre wird Estland von Russland angegriffen“, sagt er. „42 Mal in tausend Jahren. Niemand ist also bei uns überrascht darüber, dass Russland die Ukraine angegriffen hat.“ Seine Konsequenz: „Putin versteht nur Stärke.“

    Terras fordert, dass andere Mitgliedstaaten dem Beispiel Estlands folgen. Das baltische Land investiert bereits 3,5 Prozent des Bruttoinlandsprodukts in Verteidigung, führt eine umfassende Wehrpflicht durch, organisiert Zivilschutzübungen und bietet Schulungen im Überlebenstraining an. Für Terras ist dies keine Panikmache, sondern rationale Vorsorge. „Jeder Baum wird schießen, wenn der Russe kommt“, sagt er und warnt: „Wenn die Ukraine verliert, wird Europa einen großen Krieg erleben. Und der wird schlimmer sein als das, was wir jetzt sehen.“

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    Auch die Nato-Staaten wollen ihre Aufrüstungsziele stark anheben.Wiktor Dabkowski/imago

    Auch Hannah Neumann, Mitglied im Ausschuss für Sicherheit und Verteidigung des Europaparlaments, unterstreicht im Gespräch die Notwendigkeit einer militärischen Aufrüstung. „Wir Grünen sind total dafür, dass wir die europäische Rüstungsindustrie stärken“, sagt sie. Neumann kritisiert, dass viele Mitgliedstaaten im Alleingang handeln. „Wir haben vereinbart, dass wir das europäisch machen. In der Praxis agieren die Staaten aber oft alleine“, so die Grünen-Politikerin. Ob bei der Rüstungsproduktion, bei Exportentscheidungen oder in der strategischen Planung – oft fehle es an echter Kooperation. Nationale Alleingänge behinderten einen funktionierenden europäischen Verteidigungsbinnenmarkt.

    Neumann fordert Eurobonds für die Verteidigung. „Aber das wollten viele Mitgliedstaaten, darunter Deutschland, nicht“, beklagt sie. Der Druck, die Verteidigungspolitik stärker auf europäischer Ebene zu koordinieren, wachse jedoch stetig, sagt sie.
    800 Milliarden in Aufrüstung bis 2030

    Die geplante Aufrüstung Europas ist im Plan „Readiness 2030“ verankert, den Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen auf den Weg gebracht hat. Ursprünglich trug das Programm den Namen „ReArm Europe“, doch einige Staaten – insbesondere Spanien und Italien – störten sich am martialischen Klang. Der neue Name ist bewusst gewählt: 2030 könnte Russland laut EU-Experten in der Lage sein, ein EU- oder Nato-Land anzugreifen.

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    Eine Drohne wurde von ukrainischen Soldaten bei Charkiw eingesetzt.Evgeniy Maloletka/AP

    Mit dem Plan von der Leyens sollen insgesamt 800 Milliarden Euro für Verteidigungsvorhaben aufgebracht werden. 150 Milliarden davon sind durch den EU-Haushalt abgesicherte Kredite. Die Mitgliedstaaten stimmten dem als „Safe“ (Security and Action for Europe) bezeichneten Kreditmechanismus erst vor zwei Wochen zu. Wenn EU-Länder auf diese Mittel zugreifen, haben sie bis zu 45 Jahre Zeit für die Rückzahlung.

    Weitere 650 Milliarden Euro sollen durch eine Lockerung der EU-Schuldenregeln aufgewendet werden. Dies stellt einen bemerkenswerten Bruch dar, da die strikten Schuldenregeln der EU bisher als unantastbares Prinzip galten. In der Eurokrise wurden beispielsweise in mehreren EU-Ländern, insbesondere in Südeuropa, deshalb drastische Sparmaßnahmen durchgesetzt, die zu erheblichen sozialen Einschnitten führten.

    Auch die Mobilisierung privaten Kapitals für die Aufrüstung ist Teil der Readiness-Strategie. In Frankreich erwägt die Regierung beispielsweise, Mittel aus dem beliebten Sparbuch „Livret A“, das bislang vor allem dem sozialen Wohnungsbau diente, in die Rüstungsindustrie umzuleiten. Präsident Emmanuel Macron stellte bereits im März in einer Fernsehansprache klar: „Das Vaterland braucht euch.“

    Die Koordination der gigantischen Investitionen und die Vorbereitung der europäischen Rüstungsindustrie auf eine massenhafte Produktion liegen in den Händen von Andrius Kubilius, dem Verteidigungskommissar der EU. Er gilt als Schlüsselfigur der sicherheitspolitischen Neuausrichtung Europas. Der „Readiness 2030“-Plan basiert laut Kubilius auf drei Säulen: Erstens müsse die militärische Unterstützung der Ukraine intensiviert werden. „Wir müssen deutlich mehr leisten“, sagt er. Die Ukraine sei „unsere erste Verteidigungslinie“. Zweitens gehe es darum, bestehende Kapazitätslücken in der Verteidigung zu schließen – nicht nur im Hinblick auf aktuelle, sondern auch auf zukünftige Konflikte.

    Drittens müsse die europäische Rüstungsindustrie drastisch gestärkt werden. Sie sei keine gewöhnliche Branche, sondern eine strategische Schlüsselressource. Derzeit verfüge Europa nur über 50 Prozent dessen, was es materiell benötige. Das sei unzureichend. Die EU müsse zur industriellen Verteidigungsmacht werden.

    Kubilius betont, dass sich diese Vorhaben nicht gegen die Nato richten. „Wir konkurrieren nicht mit der Nato – wir unterstützen sie mit unserer Industriepolitik.“ Es müssten bestehende Hürden abgebaut werden, denn „unsere Regulierung stammt aus Friedenszeiten“. Sie müsse dringend reformiert werden, wenn Europa „bereit sein“ wolle.

    Mitte Juni will die EU-Kommission ein Gesetzespaket mit dem Titel „Defense Omnibus“ vorstellen. Dabei handelt es sich um ein Maßnahmenbündel zur Entbürokratisierung der Verteidigungsindustrie. Es soll Genehmigungsverfahren beschleunigen und Erleichterungen im Umwelt- und Arbeitsrecht bringen. Kubilius mahnt zur Eile: „Wir haben keine Zeit zu verlieren.“ Putin werde nicht warten, bis Europa vorbereitet sei.

    Für den Litauer steht fest: Europa muss nicht nur technologisch aufholen, sondern auch von der Ukraine lernen, insbesondere was die schnelle, flexible und effektive Organisation von Rüstung betrifft. „Deshalb arbeiten wir mit der Ukraine zusammen, um dieses Wissen in unser System zu integrieren“, erklärt er. Die Ukraine sei ein Vorbild an industrieller Anpassungsfähigkeit unter Kriegsbedingungen. Besonders im Bereich der Drohnen müsse Europa enger mit der Ukraine kooperieren.

    Deutschland lobt Kubilius als Positivbeispiel: Die deutschen Verteidigungsausgaben könnten anderen Mitgliedstaaten als Vorbild dienen. Er erinnert daran, dass die EU selbst über kaum eigene Finanzmittel verfügt. „Das Geld liegt bei den Mitgliedstaaten – wir haben keins.“

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    EU-Verteidigungskommissar Andrius Kubilius möchte im Bereich der Rüstungsindustrie enger mit der Ukraine zusammenarbeiten.Nicolas Tucat/AFP

    Trotzdem sei die Verpflichtung zu einer gemeinsamen europäischen Verteidigung vertraglich festgeschrieben, betont Kubilius: „Das ist keine Option, das ist eine Verpflichtung. Sie steht in den Verträgen.“

    Auf die Frage der Berliner Zeitung, welche diplomatischen Schritte die EU unternehme, um Frieden in der Ukraine zu erreichen, antwortet der Kommissar: „Ich sehe nicht, dass die Russen den Krieg beenden wollen. Diplomatie beginnt, wenn beide Seiten ähnliche Ziele haben. Das ist im Moment nicht der Fall.“ Erst wenn Europa mehr für die Ukraine tue, könne sich auch politisch etwas bewegen.

    Ist Friedrich Merz der neue Hoffnungsträger der EU?

    Kubilius ist nicht der Einzige, der betont, dass Deutschland unter Bundeskanzler Friedrich Merz als Hoffnungsträger eines neuen verteidigungspolitischen Europas gilt. Auch zahlreiche andere Gesprächspartner setzen ihre Hoffnungen auf den CDU-Politiker. Frankreichs Präsident Macron, der sich zuletzt stark ins internationale Rampenlicht rückte, genießt in Brüssel hingegen deutlich weniger Vertrauen. „Die Franzosen reden, aber sie tun nichts“, heißt es häufig. Oder: „Macron ist a lame duck.“ Kritisiert wird auch, dass Frankreich trotz Macrons scharfer Rhetorik gegen Russland weiterhin massiv russisches Gas bezieht.

    In diesen zwei Tagen in Brüssel fiel vor allem eine bemerkenswerte intellektuelle Homogenität auf. Kritik blieb weitgehend aus. Das Denken kreist in sich selbst. Ein EU-Beamter sagt: „Wir tun nicht genug für die Ukraine.“ Ein anderer fügt hinzu: „Wir müssen mehr produzieren als Russland.“ Und alle zusammen: „Russland ist am Ende.“ Die Realität ist jedoch: Die Strategie, den Krieg durch immer mehr Waffen zu gewinnen, hat seit drei Jahren keine Wende gebracht. Trotzdem hält man daran fest, als gäbe es keine Alternative.

    Aufrüstung gilt in Brüssel als rational. Wer etwas anderes denkt, gilt hier als Putinversteher oder als naiv. Existenzielle Fragen, wie etwa der Krieg enden soll, wie Europa Diplomatie betreiben will oder ob Aufrüstung wirklich Frieden schafft, stellt hier kaum jemand. Eine Exit-Strategie für den Ukrainekrieg? Nicht erkennbar. Die EU sieht sich als „Leuchtturm der Demokratie“ – alles andere ist Finsternis.

    Die Profiteure dieser politischen Verschiebung sind klar auszumachen. Die europäische Rüstungsindustrie verzeichnet seit Februar 2022 Rekordaufträge. So steigerte Rheinmetall seinen Umsatz im ersten Quartal 2025 wieder um 46 Prozent, wie das Unternehmen jüngst verkündete. Der Auftragsbestand liegt bei über 62 Milliarden Euro. Seit dem Einmarsch Russlands in die Ukraine ist die Rheinmetall-Aktie um fast 1900 Prozent gestiegen. In Brüssel heißt es, das sei erst der Anfang. Die Nachfrage werde weiter steigen und die Produktionskapazitäten müssten drastisch ausgeweitet werden.

    Die Industrie begrüßt, dass die Kommission plant, neue Rüstungsfabriken von langwierigen Genehmigungsverfahren zu befreien. Kritik an den ökologischen und sozialen Folgen bleibt jedoch weitgehend aus. Auch die Ukraine wird in gewisser Weise romantisiert. Von den jüngsten ukrainischen Drohnenangriffen auf russische Luftwaffenstützpunkte zeigt man sich begeistert. Immer wieder wird betont: „Die Ukrainer verteidigen unsere Freiheit.“

    Auffällig an der Brüsseler Verteidigungsreise war nicht nur die rhetorische Wucht, mit der für Aufrüstung plädiert wurde. Ebenso bemerkenswert war, dass kritische Stimmen innerhalb des Europäischen Parlaments, die sich beispielsweise für friedenspolitische Alternativen oder diplomatische Initiativen einsetzen, im Programm keine Berücksichtigung fanden. Dabei steht auch ein nicht unerheblicher Teil der EU-Abgeordneten der Aufrüstung skeptisch gegenüber.

    EU definiert sich über seine Feinde

    Der Eindruck, der sich verdichtet: In der Brüsseler Blase hat sich ein sicherheitspolitischer Konsens verfestigt, der kaum noch hinterfragt wird. Krieg ist nicht mehr die Ausnahme, sondern der politische Bezugsrahmen. Rüstung ist nicht das Problem, sondern die Lösung. Die Debatte um Frieden? Ausgesetzt. Dabei hat sich die EU in den letzten Jahrzehnten gern als Friedensprojekt verstanden – sie wurde gegründet, um die Lehren aus zwei Weltkriegen zu ziehen. In Brüssel redet heute jedoch kaum noch jemand darüber.

    Stattdessen hört man von „Readiness“, „Abschreckung“ und den „Kriegen der Zukunft“. Russland, China, Trump – das neue Europa definiert sich über seine Feinde. Ob das wirklich zu mehr Sicherheit führt? Das ist zu bezweifeln. Doch diese Frage stellt man sich in Brüssel nicht mehr.

    #Europe #guerre