• L’avancée des frontières européennes
    https://visionscarto.net/avancee-des-frontieres

    Titre : L’avancée des frontières européennes : la politique de voisinage — 2010 Mots-clés : #frontières #UE #Europe #politique_migratoire #politique_de_voisinage #marges #asile #politique_d'asile Auteur : Olivier Clochard et Philippe Rekacewicz Date : Juin 2010 L’avancée des frontières européennes Olivier Clochard et Philippe Rekacewicz, juin 2010. #Collection_cartographique

  • Accords en toile d’araignée sur les migrations
    https://visionscarto.net/migrations-accords-en-toile-d-araignee

    Titre : Accords en toile d’araignée sur les migrations — 2010 Mots-clés : #frontières #UE #Europe #asile #politique_de_voisinage #marges #France #migrations #politique_migratoire #accord_de_réadmission Auteur : Olivier Clochard et Philippe Rekacewicz Date : Juin 2010 Accords en toile d’araignée sur les migrations Olivier Clochard et Philippe Rekacewicz, juin 2010. #Collection_cartographique

  • EU and USA plough ahead with secret discussions on biometric data exchange scheme

    The EU and USA are discussing a proposed “#Enhanced_Border_Security_Partnership” which would involve “continuous and systematic” transfers of biometric data in both directions, but the Commission has refused to release documents that would provide further information to the public.

    Statewatch revealed last year that the Department of Homeland Security (DHS) was touting Enhanced Border Security Partnerships to EU institutions and member states, requiring direct connections between the biometric databases of participating states and the USA’s #IDENT/#HART system.

    IDENT/HART is “the largest U.S. Government biometric database and the second largest biometric database in the world, containing over 270 million identities from over 40 U.S. agencies,” according to a DHS document.

    Further documents obtained by Statewatch indicated that the Commission and the USA had set up a “dedicated working group” to discuss the scheme and a “proof of concept,” which would involve the transmission of data.

    The Commission’s response to an access to documents request filed by Statewatch suggests that the working group has been busy – but the Commission refused to release any of the documents it identified, citing the need to protect “public security” and “international relations”.

    The request filed with the Commission sought the following documents:

    “1. All agendas and minutes of the working group between the European Commission and the US authorities regarding the proposed Enhanced Border Security Partnership (#EBSP).

    2. Presentations, notes, reports or other documents presented, discussed, or used as background information for the meetings of that working group.

    3. Documents regarding the “proof of concept” on the potential sharing of data under an EBSP, in particular setting out the authorities involved, the data to be transferred, the source of that data, and the legal basis for sharing data as part of a “proof of concept”.”

    The response from the Commission (pdf) said that five documents had been identified:

    “1- Flash report: Meeting with DHS on new EBSP Working, Commission document for internal use, dated 13/07/2022, ref. ARES (2023)4144843,

    2- Flash report: Kick-Off meeting COM/DHS Working Group on new US EBSP requirements (06/09/22), Commission document for internal use, dated 06/09/2022, ref. ARES (2023)4119093,

    3- EU-US Working Group on EBSP, Commission document for internal use, dated 22/09/2022, ref. ARES (2023)4144961,

    4- WORKING DOCUMENT & ANSWERS: COM-US Working Group on the U.S. Enhanced Border Security Partnership (EBSP) requirements as part of the U.S. Visa Waiver Program (VWP), Commission document for internal use, dated 04/10/2022, ref. ARES (2023)4118328,

    5- DHS Enhanced Border Security Partnership (EBSP) Requirement, Powerpoint presentation by US Department of Homeland Security, dated September 2022, ref. ARES (2023)4118099.”

    The letter, signed by Monique Pariat, the Director-General for Migration and Home Affairs, said that the documents could not be released as they contain “sensitive information of ongoing discussions between the Commission and the US on the Enhanced Border Security Partnership (EBSP).”

    Some of that information concerns “law enforcement investigative procedures that, in the hands of criminals and terrorists, could be misused against public security, for example by facilitating the bypassing of effective cross-border checks and obstructing the attempts of US authorities to prevent illegal activities.”

    Furthermore, wrote Pariat, “given the public security concerns outlined above, the public disclosure of the documents, which were intended to be used for official internal purposes only, would be tantamount to a breach of trust of the US authorities and could therefore undermine international relations with the US.”

    Releasing parts of the documents whilst censoring others would be impossible, the letter argued, but they are either “entirely covered by the exceptions or the remaining parts after expunging the confidential information might be meaningless or illegible.”

    The Council has also discussed the EBSP plan recently, with the Council’s Working Party on Justice and Home Affairs (JHA) Information Exchange (IXIM) holding an “exchange of views” in mid-July (pdf).

    A comment made in April this year by Chris Jones, Statewatch Director, remains relevant:

    “The EU’s own top court has ruled on multiple occasions that the USA does not offer adequate privacy protections for non-citizens, yet the Commission and the member states are planning to open up their biometric databases to the Department of Homeland Security and, by extension, who knows how many other US agencies? The fact that discussions on the plan are taking place in secret makes it all the more galling, albeit entirely unsurprising.”

    https://www.statewatch.org/news/2023/august/eu-and-usa-plough-ahead-with-secret-discussions-on-biometric-data-exchan

    #échange_de_données #données #USA #Etats-Unis #Europe #UE #données_biométriques #frontières #Union_européenne #EU #coopération #partenariat #sécurité_frontalière

  • « Les immigrés partagent les valeurs dominantes de leur pays d’accueil »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/28/les-immigres-partagent-les-valeurs-dominantes-de-leur-pays-d-accueil_6186785

    « Les immigrés partagent les valeurs dominantes de leur pays d’accueil »
    Tribune
    Bernard Denni
    L’enquête « European Values Study » montre qu’en Europe, la majorité des personnes étrangères et d’origine étrangère ont, de la même manière que les autochtones, des valeurs traditionnelles dans l’Est et le Sud, et d’émancipation personnelle dans le Nord et l’Ouest, explique le politiste Bernard Denni, dans une tribune au « Monde ».
    L’immigré est très souvent perçu par les Européens comme une menace pour leur mode de vie et les idéaux démocratiques. Une actualité trop souvent tragique et très médiatisée nourrit cette perception. Dans le cadre de l’European Values Study [une enquête menée dans 35 pays européens entre 2017 et 2020, portant sur le sens que les individus donnent à la famille, au travail, aux loisirs, aux relations à autrui, à la religion et à la politique], l’analyse des réponses des personnes d’origine étrangère dans vingt Etats de l’Union européenne (UE) met en lumière une tout autre réalité. Dans leur grande majorité, les immigrés partagent les valeurs dominantes de leur pays d’accueil.
    L’immigré est défini ici comme une personne née hors du pays de résidence ou bien née dans ce pays mais qui a au moins un des deux parents né dans un autre pays. Parmi ces immigrés, on distingue les « immigrés nationaux » qui ont la nationalité de leur pays de résidence (3 351 personnes interrogées) et ceux qui ne l’ont pas, les « étrangers » (957). Les autres personnes sont les « autochtones » (85 % des enquêtés).
    Dans Les Transformations culturelles. Comment les valeurs des individus bouleversent le monde ? (Presses universitaires de Grenoble, 2018), le politologue Ronald Inglehart démontre que le remplacement progressif des valeurs conservatrices d’ordre et d’autorité par des valeurs d’autonomie et d’émancipation personnelle favorise la démocratie. Celle-ci est étroitement liée à la diffusion de valeurs non directement politiques, parmi lesquelles la tolérance à l’égard de la diversité des mœurs, la confiance en autrui et une perception égalitaire des êtres humains. Ces valeurs sont constitutives d’une « super-dimension culturelle latente » qui oppose les sociétés traditionnelles aux sociétés individualisées.
    Construite à partir de l’analyse statistique des réponses à quatorze questions relatives aux trois valeurs retenues, cette super-dimension permet d’évaluer où se situe une société entre tradition et individualisation. Son score varie de 0 à 20 : plus il est élevé, plus les valeurs d’autonomie sont répandues ; plus il est faible, plus les valeurs traditionnelles sont fréquentes. Le score moyen de 9,90 montre que les Européens se situent à mi-chemin entre les deux systèmes de valeurs. Il existe de très fortes variations en fonction des Etats de l’UE et des groupes sociaux, mais à peu près sans lien avec le statut d’immigré.
    Ainsi, à propos de l’égalité de genre, dans les sociétés individualisées 63 % des autochtones, 64 % des immigrés nationaux et 62 % des étrangers accordent la même importance à l’éducation des garçons et des filles. Un sur deux, dans chaque groupe, reconnaît aux deux sexes le même droit à l’embauche quand les emplois sont rares. Dans les sociétés plus traditionnelles, le rejet de la discrimination de genre est nettement moins fréquent, presque à égalité dans chacun des trois groupes : de 38 % à 41 % pour l’éducation et autour de 20 % pour l’égalité à l’embauche.
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    Au chapitre de la tolérance, dans les sociétés traditionnelles, l’homosexualité est jugée « toujours justifiée » par 19 % des autochtones, 23 % des immigrés nationaux et 21 % des étrangers. Dans les sociétés individualisées, la même réponse est donnée par 56 % des autochtones, 51 % des immigrés nationaux et seulement 36 % des étrangers. Plusieurs facteurs expliquent cet écart.
    Huit étrangers sur dix sont nés dans une société traditionnelle, soit plus du double des immigrés nationaux. Les conflits entre les cultures des sociétés d’origine et d’accueil, plus fréquents, ralentissent le processus d’individualisation, d’autant que leur temps de résidence dans la société d’accueil est deux fois plus court que celui des immigrés nationaux. De surcroît, leur statut social est plus modeste et ils sont deux fois plus nombreux à se déclarer de religion orthodoxe ou musulmane. Or le statut social et, plus encore, la religion ont un effet puissant sur la persistance des valeurs conservatrices dans les sociétés individualisées : 55 % des étrangers acceptent l’homosexualité s’ils sont sans religion et 26 % s’ils sont pratiquants.
    Le brassage des normes et des valeurs entre autochtones, immigrés et étrangers, sur fond d’inégalités sociales, n’est pas toujours un long fleuve tranquille et engendre d’inévitables tensions. Mais ces analyses ne font pas apparaître de clivages entre les valeurs des autochtones et celles des immigrés justifiant un sentiment de menace. Comme les autochtones, la majorité des personnes d’origine étrangère ont des valeurs traditionnelles à l’est et au sud de l’Europe, et des valeurs d’émancipation personnelle au nord et à l’ouest, avec des variations liées aux mêmes facteurs socio-économiques et religieux. Les politiques d’immigration devraient favoriser davantage ces ressorts sociologiques par lesquels les immigrés deviennent des Européens comme les autres.
    Une enquête quantitative, la European Values Study, est menée régulièrement depuis 1981 dans une très grande partie de l’Europe : trente-cinq pays en 2017-2020, 56 491 interviews d’une heure, face à face, sur des échantillons le plus représentatifs possible des populations de chaque pays, avec une méthodologie strictement aléatoire. Le questionnaire, très détaillé, porte sur le sens que les individus donnent à la famille, au travail, aux loisirs, aux relations à autrui, à la religion et à la politique.
    Cette enquête permet de mesurer les valeurs et les systèmes de valeurs, c’est-à-dire les idéaux intériorisés par les individus, qui les animent et les font vivre. On peut ainsi comparer de façon précise les valeurs dans les différentes aires géographiques et pays. L’équipe française qui analyse ces données est pilotée depuis Sciences Po Grenoble et le laboratoire de sciences sociales Pacte, en partenariat avec des enseignants-chercheurs de huit établissements d’enseignement supérieur. Elle vient de publier, sous la direction de Pierre Bréchon, Les Européens et leurs valeurs. Entre individualisme et individualisation (Presses universitaires de Grenoble, 312 pages, 29,50 euros, numérique 27 euros).
    Bernard Denni est professeur émérite de science politique, chercheur au laboratoire Pacte, qui réunit l’université Grenoble-Alpes, Science Po Grenoble et le CNRS.

    #Covid-19#migrant#migration#france#europe#immigration#enquete#systemevaleur#famille#travail#religion#politique

  • Le destin européen de l’Ukraine
    https://laviedesidees.fr/Le-destin-europeen-de-l-Ukraine

    L’histoire longue de l’Ukraine est celle d’une nation tournée vers l’Europe, ayant construit, au cours des siècles, une identité forte et ayant subi pendant trop longtemps une oppression impériale contre laquelle, aujourd’hui, elle lutte de toutes ses forces. À propos de : Serhiy Plokhii, Aux portes de l’Europe. #Histoire de l’Ukraine, Gallimard

    #International #Ukraine #Europe #empire
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230828_plokhy.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230828_plokhy.pdf

  • @MartinSonneborn über Lügen der @vonderleyen
    https://twitter.com/MartinSonneborn/status/1695115224259469768?ref_src=twsrc%5Etfw

    #Digital_Services_Act #Europe #lol #wtf

    25.8.2023 In ihrem heutigen Post stellt Frau vonderLeyen die Behauptung auf, die Kommission bringe mit dem gerade in Kraft getretenen Digital Services Act „europäische Werte“ in die „digitale Welt“.

    Nach dem gerade in Kraft getretenen Digital Services Act melden wir diesen Fake-Inhalt hiermit den zuständigen Regulierungs- und Kontrollbehörden der EU, denn die inkriminierte Behauptung enthält eine den Leser bewusst irreführende „Desinformation“, die seinen Hass auf die EU in massgeblicher Weise schürt und damit geeignet ist, den asozialen Frieden in Europa zu gefährden.

    Bei Durchsicht aller 54 Artikel der Grundrechte der Europäischen Union, niedergelegt in der gleichnamigen Charta, ist uns kaum ein Artikel begegnet, der von der Kommission vonderLeyen noch nicht verletzt worden wäre.

    Nach einer vierjährigen Feldstudie ihres Amtsgebarens kommen dem Betrachter Dinge in den Sinn, die in stinknormaler Auslegung der EU-Charta als eindeutige Grundrechtsverstöße zu werten sind - insbesondere im Hinblick auf Artikel 41 „Recht auf eine gute Verwaltung“ (Lol!) sowie Artikel 42 „Recht auf Zugang zu Dokumenten“ - und zwar „unabhängig von der Form der für diese Dokumente verwendeten Träger“, was den intimen Kurznachrichtenverkehr mit Pharmabossen per SMS natürlich ausdrücklich einschließt.

    Mit der von der Kommission vonderLeyen betriebenen Einführung des DSA stehen nun darüber hinaus neben einer Reihe sekundär in Mitleidenschaft gezogener Grundrechte vor allem die folgenden in Frage:

    Art. 11 (1): Jede Person hat das Recht auf freie Meinungsäußerung. Dieses Recht schließt die Meinungsfreiheit und die Freiheit ein, Informationen und Ideen ohne behördliche Eingriffe und ohne Rücksicht auf Staatsgrenzen zu empfangen und weiterzugeben.

    Art. 11 (2): Die Freiheit der Medien und ihre Pluralität werden geachtet.

    Art. 10 (1): Jede Person hat das Recht auf Gedanken-, Gewissens- und Religionsfreiheit.

    Art. 6: Jeder Mensch hat das Recht auf Freiheit und Sicherheit.

    Art. 7: Jede Person hat das Recht auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung sowie ihrer Kommunikation.

    Art. 8 (1): Jede Person hat das Recht auf Schutz der sie betreffenden personenbezogenen Daten.

    Wir weisen darauf hin, dass mit dem DSA diese verbrieften „europäischen Werte“ im Internet nicht ein-, sondern ausziehen, denn sie sind - vom Recht auf Gedanken- und Gewissensfreiheit über das Recht auf freie Meinungsäußerung bis hin zur Freiheit und Pluralität der Medien, in der anlasslosen Massenkriminalisierung der Ausübung grundrechtlich geschützter Freiheiten nicht nur ebensowenig enthalten wie in der (geplanten) anlasslosen Massenüberwachung (durch Chatkontrolle), sondern werden hier im Gegenteil sogar mit der allerfiesesten Zielgerichtetheit zerschlagen.

    Wir verbitten es uns daher, dass ausgerechnet Frau vonderLeyen, die von ihr selbst im Amt bis zur Unkenntlichkeit entstellten „europäischen Werte“ überhaupt in den Mund nimmt, sei es auch nur als inhaltsentleerte Propaganda-Floskel. Und erst recht verbitten wir uns deren Verkettung mit einer unter offensichtlicher Verletzung von Grundrechten erfolgten EU-Regulierung, die nachweislich nicht im Geringsten „europäischen Werten“ entspricht.

    Europäischen Werten entspräche es stattdessen, wenn Frau vonderLeyen nicht nur endlich einmal für die Verletzung von Art. 41 & 42 (s.o.), sondern schließlich auch dafür zur Rechenschaft gezogen würde, dass ihr Amtshandeln (sowohl exemplarisch im DSA als auch summarisch) den Tatbestand des Artikel 54 der EU-Charta „Verbot des Missbrauchs der Rechte“ erfüllt, in dem es heißt: „Keine Bestimmung dieser Charta ist so auszulegen, als begründe sie das Recht, eine Tätigkeit auszuüben oder eine Handlung vorzunehmen, die darauf abzielt, die in der Charta anerkannten Rechte und Freiheiten abzuschaffen oder sie stärker einzuschränken, als dies in der Charta vorgesehen ist.“

    Die Löschung der o.g. Behauptung vonderLeyens dürfte ja wohl das Mindeste sein, was wir zum Schutz der EU-Bürger durch von inhaltlich irreführenden Fakes zu „europäischen Werten“ ausgelöstem & daher anhaltend gerechtem Hass auf EU-Institutionen im Sinne des DSA erwarten dürfen.

    https://twitter.com/vonderleyen/status/1694979875034058876?ref_src=twsrc%5Etfw

  • Nächster Balkankrieg in Sicht ?
    https://www.telepolis.de/features/Naechster-Balkankrieg-in-Sicht-9278957.html
    Une fois n’est pas coutume, alors pourquoi pas lancer une deuxième guerre chaude en Europe. Avec les soldats étrangers (7000 au Camp Bondsteel) c’est comme avec les autoroutes neuves, il faut leur donner une raison d’être. Une petite guerre du Kosovo ferait du mal à personne, pas vrai ?

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Camp_Bondsteel

    27.8.2023 von Christoph Jehle - Seit dem Ukraine-Krieg hat die militärische Lösung neues Gewicht bekommen. Jetzt gibt es Kräfte, die im Kosovo Schluss mit einer Appeasement-Politik machen wollen. Kommentar.

    Solange man im Westen glaubt, von der Vorstellung ausgehen zu dürfen, dass Russland den westlichen Waffenlieferungen nicht standhalten kann und schließlich dem endgültigen Untergang geweiht sein dürfte, scheint man auch andernorts die Entscheidung suchen zu wollen.

    Da greift man gerne das Erbe der Jugoslawienkriege wieder auf, bei welchen es den westlichen Staaten nicht gelungen ist, die Serben auf Linie zu bringen, obwohl man mit Camp Bondsteel nahe Ferizaj im Kosovo einen um die 7.000 Mann starken militärischen Stützpunkt errichtet hat.

    Dieser weckt nicht nur vom Namen und der Infrastruktur her Erinnerungen an die Aktivitäten der US-Armee in Südostasien, sondern stand zudem nach dem Jahr 2000 im Ruf, ein „Guantanamo-ähnliches Gefangenenlager“ zu beherbergen.
    Kyiv Post veröffentlicht Brief an die Balkan-Beauftragten

    Es verwundert nicht wirklich, dass dieser Brief in der Ukraine veröffentlicht wurde, mag er doch aufzeigen, dass auch die Verbündeten Russlands sich nicht mehr der Hoffnung auf Diplomatie hingeben sollen, weil ihnen bei Unbotmäßigkeit gegenüber den westlichen Vorstellungen nur der militärische Weg übrig bleiben könne.

    55 Außenpolitikexperten, darunter auffallend viele von den Britischen Inseln und aus dem Baltikum, warnen vor einer Bedrohung des Friedens auf dem Balkan und fordern ein Ende der Appeasement-Politik gegenüber dem serbischen Präsidenten Aleksandar Vučić.

    „Die jüngsten Entdeckungen von Waffenlagern im Norden des Kosovo und Berichte über anhaltenden Waffenschmuggel über die Grenze zwischen Serbien und dem Kosovo verdeutlichen die Gefahr einer weiteren Eskalation“, heißt es in dem in Kiew veröffentlichten Brief.

    Der Kosovo sei ein souveränes Land und eine funktionierende Demokratie. Serbien müsse dafür zur Rechenschaft gezogen werden, dass es versuche, die demokratischen Wahlen im Kosovo zu stören.

    Die Autoren sind für Abschreckungsdiplomatie, was auch immer das sein soll, um die im Westen erkannte aktuelle Krise zu lösen. Man fordert die Wiederherstellung von Ausgewogenheit und Verhältnismäßigkeit im Umgang mit Kosovo und Serbien, ohne dass man diese näher erläutert.

    Die Verfasser des Briefes glauben in der derzeitigen Politik des Westens einen Mangel an Druck auf Serbien zu erkennen sowie einen Mangel an Unparteilichkeit. Man solle sicherstellen, „dass wir keine auf Belgrad ausgerichtete Politik für den Balkan verfolgen“, hält der Brief ebenso fest.
    Wie nimmt man dem Westen die Scheu vor einer Neuauflage der Balkankriege?

    „Seit Monaten wird bereits das Regime von Vučić vor allem von den US-Diplomaten Christopher Hill, Gabriel Escobar, Dereck Chollet und James O’Brien auf verschiedene Art und Weise unterstützt. Und dies, obwohl die serbische Regierung ein wichtiger Verbündeter des Kreml ist“, stellt der österreichische Standard fest.

    Offensichtlich sei auch, dass die USA nicht mehr an eine Demokratisierung der Region glaubten, weil sie nicht in demokratische Kräfte investierten, die seit Monaten in Serbien auf die Straße gehen, sondern in autoritäre Nationalisten.

    Durch die aktuelle US-Politik werde die Region immer instabiler, weil die völkischen Nationalisten, die ein Großserbien, Großalbanien und Großkroatien schaffen wollen, sich durch die US-Politik bestärkt fühlten.

    Diese Entwicklung laufe auf Kosten der kleineren Länder wie Kosovo, Montenegro, Nordmazedonien und Bosnien-Herzegowina. Dies gehe aktuell sogar so weit, dass Gabriel Escobar, der US-Gesandte für den Balkan, die gleichen Sätze sage wie der russische Botschafter in Bosnien-Herzegowina.

    Als kürzlich die neuen kosovarischen Bürgermeister im von Serben bewohnten Nordkosovo ihre Ämter beziehen wollten, griffen militante serbische Extremisten die Nato-geführten KFOR-Truppen an. Die westliche Seite zog dafür nicht Belgrad zur Verantwortung. Westliche Diplomaten beschuldigten die kosovarische Regierung unter Albin Kurti, daran schuld zu sein, weil sie die Bürgermeister in ihre Ämter geschickt habe.

    Konsequenterweise wurde die kosovarische Regierung auch vom Westen abgestraft. Die Teilnahme des Kosovo an der Nato-Übung Defender Europe 23 wurde abgesagt. Und die EU-Staaten vereinbarten am 14. Juni einstimmig „umkehrbare und vorübergehende Maßnahmen“ gegen die kosovarische Regierung.

    Die Verfasser des in Kiew veröffentlichten Briefes lehnen die aktuelle Entwicklung auf dem Balkan grundsätzlich ab und forcieren militärische Mittel anstelle eines diplomatischen Ausgleichs.

    Immerhin stünde bei einem Zerfall des Kosovo möglicherweise auch die Existenz von Camp Bondsteel auf dem Spiel und damit der mit Abstand größten US-Truppenpräsenz auf dem Balkan.

    #USA #Europe #impérialisme #Balkan #Kosivo #guerre

  • En Grèce, les feux attisent des propos et des actes racistes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/25/en-grece-les-feux-attisent-des-propos-et-des-actes-racistes_6186488_3210.htm

    En Grèce, les feux attisent des propos et des actes racistes
    A la frontière gréco-turque, les migrants sont tenus pour responsables des incendies qui brûlent la forêt depuis six jours par des groupes d’habitants, qui s’organisent pour les chasser.
    Par Marina Rafenberg(Athènes, correspondance)
    Avec plus de 73 000 hectares brûlés en six jours, les incendies autour d’Alexandroupoli, ville frontalière avec la Turquie, dans le nord-est de la Grèce, sont désormais les feux les plus dévastateurs jamais enregistrés dans l’Union européenne. Devant des paysages de désolation, la tristesse laisse place depuis deux jours à la rage, voire à la haine envers des boucs émissaires tout trouvés, des migrants, désignés comme responsables des départs de feux par des groupes d’extrême droite agissant dans la région.
    Mercredi 23 août, 19 personnes – dont deux enfants, selon le médecin légiste –, très probablement des migrants, selon les autorités, qui avaient traversé le fleuve Evros séparant la Grèce et la Turquie, ont été retrouvées mortes. Quelques heures après cette annonce, des rumeurs alimentées par des groupuscules d’extrême droite circulaient sur les réseaux sociaux : des migrants auraient été à l’origine des feux, il ne s’agirait pas d’un hasard si les incendies ont lieu sur la route empruntée par les exilés. S’ensuit une vidéo diffusée sur Facebook par un homme qui montre un groupe de migrants enfermés dans la remorque de son véhicule. (...)
    Sous la publication, un internaute commente : « Jette-les dans le feu ! » Les propos, repris par les médias grecs, ont choqué le pays et le ministre de la protection du citoyen, Yannis Oikonomou, a réagi : « La Grèce est un Etat de droit, doté de solides acquis démocratiques et d’une tradition humanitaire. Faire justice par soi-même ne peut être toléré. » Le propriétaire de la voiture et deux de ses complices ont été interpellés et ont été inculpés pour « enlèvement à caractère raciste et mise en danger de la vie d’autrui ». Les treize demandeurs d’asile, syriens et pakistanais, sont eux aussi détenus, accusés d’être entrés illégalement sur le territoire grec et d’avoir été non intentionnellement à l’origine de départs de feux. Tous doivent être présentés devant la justice, aujourd’hui vendredi.
    Depuis mardi, plusieurs groupes d’hommes, des chasseurs, des pêcheurs de la région frontalière de l’Evros, s’organisent pour patrouiller et débusquer ceux qu’ils appellent les « clandestins ». Dans une vidéo, diffusée par le média en ligne The Press Project, un homme en treillis militaire s’adresse à la foule : « Commencez à patrouiller, prenez toutes les informations nécessaires… Mais s’il vous plaît, pas d’armes, pas de couteaux sur vous, vous allez avoir des problèmes ! Les autorités ne nous laissent pas faire, même si nous faisons face à une guerre hybride ! »
    Thanassis Mananas, un journaliste local, le confirme : « Autour d’Alexandroupoli, des patrouilles de civils s’organisent pour attraper des migrants (…). Ils échangent sur des groupes Viber ou WhatsApp et appellent clairement à des actes violents. (...) Les appels à la haine sont relayés par des députés d’extrême droite, notamment ceux du petit parti Solution grecque, qui a recueilli 8,8 % dans le nome de l’Evros aux élections législatives, en juin. (...) Le député s’adresse aux membres de l’Ainisio Delta, l’association des propriétaires de cabanes de la région du delta de l’Evros, qui, fin février-début mars 2020, avaient coopéré avec la police et l’armée pour empêcher le passage de milliers de migrants, incités par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à prendre le chemin de l’Europe.
    En février 2020, dans le village de Poros, le maire, Athanassios Pemoussis, confiait au Monde que « la démonstration de force » des agriculteurs qui avaient quadrillé le fleuve de l’Evros avec des tracteurs avait été efficace. Aujourd’hui, il assure que « les patrouilles n’ont plus lieu, mais que les arrivées de migrants ont repris de plus belle ». « Malheureusement, rien n’arrête les passeurs et les migrants, même pas les feux ! », lâche-t-il.
    « Ces hommes jouissent d’une grande impunité »
    Lena Karamanidou, une chercheuse spécialisée sur la question migratoire, estime que « les feux ont été instrumentalisés par ces groupes d’extrême droite, mais les phénomènes de violence et de chasse aux migrants ne sont pas nouveaux ». En 2020, lorsque M. Erdogan était prêt à laisser passer en Europe des dizaines de milliers de réfugiés, « ces hommes ont été valorisés, dépeints par les médias grecs comme des héros qui défendent les frontières de la Grèce et de l’Europe. Les hommes politiques, dont le premier ministre, leur ont rendu visite en les remerciant pour leur action et ils jouissent d’une grande impunité, puisqu’ils côtoient la police et les gardes-frontières quotidiennement ! », explique-t-elle. Plusieurs ONG qui ont déjà dénoncé, à maintes reprises, les refoulements illégaux de migrants à la frontière gréco-turque, accompagnés de vols, de violences et d’humiliations, s’inquiètent du sort des centaines d’exilés qui seraient actuellement bloqués à la frontière avec les feux. Adriana Tidona, chercheuse à Amnesty International, appelle « les autorités grecques à évacuer de toute urgence toutes les personnes bloquées dans la région d’Evros (…), et à enquêter sur tout acte de violence raciste ou tout discours incitant à de tels comportements, y compris de la part d’hommes politiques ».

    #Covid-19#migrant#migration#grece#incendie#violence#turquie#frontiere#racisme#media#reseauxsociaux#europe#refoulement#migrationirreguliere

  • La Fondation Soros quitte l’Europe RRN Staff

    Une organisation controversée faisant la propagande des « valeurs modernes » arrête ses activités dans l’UE.

    L’Open Society Foundation (OSF), fondée par le milliardaire George Soros, retire une grande partie de ses activités de l’Europe. L’OSF, dirigé depuis juin dernier par son fils Alexander, a annoncé une « nouvelle orientation stratégique » et une volonté de « se concentrer sur d’autres parties du monde ».

    De nombreuses organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme sont préoccupées, tandis que d’autres se réjouissent.


    La nouvelle direction est chargée de mettre en œuvre les « changements structurels profonds » déjà prévus par Soros-père. La décision de mettre fin à une grande partie des activités de l’OSF dans l’Union européenne est la première déclaration faite par le fils d’un milliardaire.

    Alex Soros a annoncé le licenciement de 40 % de son effectif mondial. Le continent européen sera le plus durement touché : 80 % des 180 salariés du siège de l’OSF à Berlin seront licenciés. Il en va de même pour les bureaux à Bruxelles et la succursale à Barcelone, qui seront fermés. En Europe de l’Est, seules 3 des 7 succursales existantes seront conservées : au Kirghizistan, en Ukraine et en Moldavie. 

    L’annonce de ce « changement » par Alexander intervient également à un moment où les partis de droite gagnent du terrain en Europe.


    George Soros et son fils Alexander
    « La décision de l’OSF de réduire ses initiatives dans l’Union européenne n’aurait pas pu arriver à un pire moment pour l’UE et sa société civile. Ainsi, cela peut entraîner de nombreuses conséquences imprévues », écrit Alberto Alemanno, avocat italien et ancien « jeune leader » du Forum économique mondial, sur son X.

    Le vrai nom du milliardaire est György Schwartz, et il a émigré de la Hongrie aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale.

    En 1992, il est devenu multimilliardaire en vendant à découvert des livres sterling. Il a créé l’Open Society Foundation en 1979.

    L’objectif principal de cette organisation est de lutter contre la discrimination, de protéger les droits des minorités et le droit à l’éducation. Mais d’une manière générale, le projet de Soros est un soutien financier international à « la liberté individuelle, l’État de droit et la démocratie, le pluralisme et le libéralisme ». Sous la forme sous laquelle Soros les comprend.

    Dans son pays natal, le milliardaire n’a pas été accueilli depuis 2018 : à l’époque, la branche de Budapest de l’OSF a été transférée à Berlin sous la pression du Premier ministre Viktor Orban. Ce dernier a critiqué à plusieurs reprises son « premier adversaire », le considérant comme une « figure de l’ombre très influente », cherchant à détruire les fondements européens à travers le soutien aux migrants.

    « Nous avons entendu parler de l’empire Soros. Lorsqu’il s’agit de ces questions, nous, Hongrois, avons notre propre compréhension historique : nous croyons sincèrement que les forces d’occupation ne quitteront le continent que lorsque le dernier soldat Soros s’enfuira de l’Europe et de la Hongrie », a écrit le conseiller politique du Premier ministre dans son X Balazs Orban (homonyme).


    2018, affiches en Hongrie contre l’ingérence de Soros dans les affaires publiques

    En Europe centrale, de nombreux gouvernements ont accusé George Soros de « s’ingérer » par l’intermédiaire de l’OSF.

    Il a lui-même dit que sa fondation avait joué un « rôle important » entre 2013 et 2014 dans les événements d’Euromaïdan, des manifestations en Ukraine hostiles au président légitimement élu Viktor Ianoukovytch. Grâce à son travail, le pays s’est retrouvé au bord du désastre.

    Le milliardaire a également été critiqué aux États-Unis, où beaucoup l’accusent de financer des politiques libérales controversées et de soutenir les émeutes à grande échelle qui ont eu lieu après le meurtre de George Floyd en 2020 – ce sont bien eux qui ont aidé Joe Biden à vaincre Donald Trump aux élections.

    Soros est l’un des plus grands donateurs du Parti démocrate en Amérique – avec des acteurs scandaleux comme la société BlackRock.

    La distribution de drogues légales, la popularisation des LGBT, les nombreux partis verts – l’OSF est prête à donner de l’argent pour tout cela.

    ¨Depuis près de deux ans de confrontation entre l’Occident et la Russie en Ukraine, la situation a radicalement changé. Beaucoup espèrent que la puissance de Soros dans le monde a enfin commencé à décliner. _

    #Europe #Alexanderfilsfondation #open_society #OSF #soros #Union_européenne #ue #lobby #Conspirationnisme #idéologie #populisme #ennemis_du_peuple

    Source : https://rrn.media/fr/la-fondation-soros-quitte-leurope

  • Les pays des Balkans adoptent une déclaration de soutien à l’Ukraine
    Les dirigeants de 11 pays ont adopté la déclaration d’Athènes lors du sommet des Balkans pour soutenir l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Il s’agit de la Serbie, de la Moldavie, du Monténégro, de la Grèce, de la Roumanie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Macédoine du Nord, de la Bulgarie, de la Croatie et du Kosovo [à ce jour, l’Ukraine ne reconnaît pas officiellement le Kosovo].
    Les pays ont exprimé leur soutien indéfectible à « l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, sur la base des valeurs de la démocratie et de l’État de droit, face à l’agression russe ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/06/holodomor-parlement-europeen-et-assemblee-nationale-france/#comment-58471

    #europe

  • Funded by the Polish Government, This Film Downplays Poland’s Role in the Holocaust - Jewish World - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/jewish/2023-08-14/ty-article/.premium/funded-by-the-polish-government-this-film-downplays-polands-role-in-the-holocaust/00000189-f472-d8b0-a1bd-fcf6a1a30000

    The film alleges that accusations against Poles for the pogrom of Jedwabne were ’invented by a Jewish-led conspiracy,’ funded in large part by Poland’s Ministry of Culture

    #extreme_droite #europe

  • #Matières_premières_critiques : garantir des #chaînes_d'approvisionnement sûres et durables pour l’avenir écologique et numérique de l’UE

    La Commission propose un ensemble complet de mesures afin de garantir l’accès de l’UE à un approvisionnement sûr, diversifié, abordable et durable en matières premières critiques. Les matières premières critiques sont indispensables pour un large éventail de secteurs stratégiques, notamment l’industrie « zéro net », l’industrie numérique, l’aérospatial et la défense.

    Alors que la demande de matières premières critiques devrait augmenter de manière drastique, l’Europe dépend fortement des importations, souvent en provenance de fournisseurs d’un pays tiers en situation de quasi-monopole. L’UE doit atténuer les risques pour les chaînes d’approvisionnement liées à ces dépendances stratégiques afin de renforcer sa résilience économique. Les pénuries constatées au lendemain de la pandémie de COVID-19 et la crise énergétique qui a suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie témoignent de ces dépendances et peuvent mettre en péril les efforts que l’UE déploie pour atteindre ses objectifs climatiques et numériques.

    Le règlement et la communication sur les matières premières critiques adoptés aujourd’hui tirent parti des atouts et des possibilités du marché unique et des partenariats extérieurs de l’UE pour diversifier les chaînes d’approvisionnement de l’UE en matières premières critiques et renforcer leur résilience. La législation sur les matières premières critiques améliore également la capacité de l’UE à surveiller les risques de perturbations et à les atténuer, et renforce la circularité et la durabilité.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est exprimée en ces termes : « Cette législation nous rapprochera de nos ambitions en matière climatique. Elle améliorera significativement le raffinage, la transformation et le recyclage des matières premières ici en Europe. Les matières premières sont indispensables à la fabrication de technologies clés pour notre double transition, telles que la production d’énergie éolienne, le stockage de l’hydrogène ou les batteries. Nous renforçons notre coopération avec des partenaires commerciaux fiables à l’échelle mondiale afin de réduire les dépendances actuelles de l’UE à l’égard d’un seul ou de quelques pays. Il est dans notre intérêt mutuel d’augmenter la production de manière durable et, dans le même temps, de garantir le niveau le plus élevé de diversification des chaînes d’approvisionnement pour nos entreprises européennes. »

    Avec la réforme de l’organisation du marché de l’électricité et le règlement pour une industrie « zéro net », les mesures sur les matières premières critiques annoncées aujourd’hui créent un environnement réglementaire favorable aux industries « zéro net » et à la compétitivité de l’industrie européenne, comme annoncé dans le plan industriel du pacte vert.

    Mesures intérieures

    La législation sur les matières premières critiques dotera l’UE des outils permettant de lui garantir l’accès à un approvisionnement sûr et durable en matières premières critiques, principalement par les moyens suivants :

    Définir des priorités d’action claires : en plus de mettre à jour la liste des matières premières critiques, la législation dresse une liste de matières premières stratégiques, qui sont essentielles pour les technologies importantes pour les ambitions écologiques et numériques de l’Europe ainsi que pour les applications spatiales et de défense, mais dont l’approvisionnement futur n’est pas sûr. Le règlement intègre en même temps, dans le droit de l’UE, la liste des matières premières critiques et celle des matières premières stratégiques. Il fixe des valeurs de référence claires en ce qui concerne les capacités intérieures tout au long de la chaîne d’approvisionnement en matières premières stratégiques pour diversifier l’approvisionnement de l’UE à l’horizon 2030 :

    - l’extraction dans l’UE doit permettre de produire au moins 10 % de sa consommation annuelle,
    - la transformation opérée dans l’UE doit permettre de produire au moins 40 % de sa consommation annuelle,
    - le recyclage effectué dans l’UE doit permettre de produire au moins 15 % de sa consommation annuelle,
    - pas plus de 65 % de la consommation annuelle de l’Union de chaque matière première stratégique à n’importe quel stade de transformation pertinent ne doit provenir d’un seul pays tiers.

    Créer des chaînes d’approvisionnement européennes sûres et résilientes en matières premières critiques : la législation réduira la charge administrative et simplifiera les procédures d’autorisation pour les projets relatifs aux matières premières critiques dans l’UE. En outre, les projets stratégiques sélectionnés bénéficieront d’un soutien pour l’accès au financement et les délais d’autorisation seront raccourcis (24 mois pour les permis d’extraction et 12 mois pour les permis de traitement et de recyclage). Les États membres devront également élaborer des programmes nationaux d’exploration des ressources géologiques.

    Veiller à ce que l’UE soit en mesure d’atténuer les risques liés à l’approvisionnement : pour garantir la résilience des chaînes d’approvisionnement, la législation prévoit un suivi des chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques et la coordination des stocks de matières premières stratégiques entre les États membres. Certaines grandes entreprises devront réaliser un audit de leurs chaînes d’approvisionnement en matières premières stratégiques, comportant un test de résistance à l’échelle de l’entreprise.

    Investir dans la recherche, l’innovation et les compétences : la Commission renforcera l’adoption et le déploiement de technologies de pointe dans le domaine des matières premières critiques. En outre, la mise en place d’un partenariat à grande échelle pour les compétences relatives aux matières premières critiques et d’une académie des matières premières promouvra les compétences pertinentes pour la main-d’œuvre travaillant dans les chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques. Sur le plan extérieur, la stratégie « Global Gateway » servira de vecteur pour aider les pays partenaires à développer leurs compétences et leurs propres capacités d’extraction et de traitement.

    Protéger l’environnement en améliorant la circularité et la durabilité des matières premières critiques : l’amélioration de la sécurité et du caractère abordable de l’approvisionnement en matières premières critiques doit aller de pair avec l’intensification des efforts visant à atténuer toute incidence négative, tant au sein de l’UE que dans les pays tiers, en ce qui concerne les droits du travail, les droits humains et la protection de l’environnement. Les efforts visant à développer les chaînes de valeur des matières premières critiques de manière plus durable contribueront également à promouvoir le développement économique dans les pays tiers ainsi que la gouvernance en matière de durabilité, les droits humains, la résolution des conflits et la stabilité régionale.

    Les États membres devront adopter et mettre en œuvre des mesures nationales visant à améliorer la collecte des déchets riches en matières premières critiques et à garantir leur recyclage en matières premières critiques secondaires. Les États membres et les opérateurs privés devront étudier les possibilités de récupération des matières premières critiques provenant des déchets d’extraction des activités minières actuelles mais aussi des déchets provenant des anciens sites miniers. Les produits contenant des aimants permanents devront satisfaire aux exigences en matière de circularité et être accompagnés d’informations sur leur recyclabilité et leur teneur en matières recyclées.

    Engagement international

    Diversifier les importations de matières premières critiques dans l’Union : l’Union ne couvrira jamais ses propres besoins en matières premières et continuera de dépendre des importations pour la majeure partie de sa consommation. Le commerce international est donc essentiel pour soutenir la production mondiale et assurer la diversification de l’approvisionnement. L’UE devra renforcer son engagement mondial avec des partenaires fiables afin de mettre en place des investissements et de les diversifier, de promouvoir la stabilité du commerce international et de renforcer la sécurité juridique pour les investisseurs. Elle recherchera en particulier des partenariats mutuellement bénéfiques avec les marchés émergents et les économies en développement, notamment dans le cadre de sa stratégie « Global Gateway ».

    Elle intensifiera ses actions commerciales, notamment en créant un club des matières premières critiques pour tous les pays partageant les mêmes valeurs et désireux d’améliorer les chaînes d’approvisionnement mondiales, en renforçant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en élargissant son réseau d’accords de facilitation des investissements durables et d’accords de libre-échange et en insistant davantage sur l’application de la législation afin de lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

    L’UE poursuivra le développement des partenariats stratégiques : elle collaborera avec des partenaires fiables pour favoriser leur propre développement économique de manière durable par la création de chaînes de valeur dans leur propre pays, tout en promouvant des chaînes de valeur sûres, résilientes, abordables et suffisamment diversifiées pour l’UE.

    Prochaines étapes

    Le règlement proposé sera examiné et approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne avant son adoption et son entrée en vigueur.

    Contexte

    Cette initiative se compose d’un règlement et d’une communication. Le règlement établit un cadre réglementaire pour soutenir le développement des capacités intérieures et renforcer la durabilité et la circularité des chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques dans l’Union. La communication propose des mesures visant à soutenir la diversification des chaînes d’approvisionnement grâce à de nouveaux partenariats internationaux qui se renforcent mutuellement. L’accent est également mis sur la maximisation de la contribution des accords commerciaux de l’UE, en pleine complémentarité avec la stratégie « Global Gateway ».

    La législation sur les matières premières critiques a été annoncée par la présidente von der Leyen lors de son discours sur l’état de l’Union de 2022, dans lequel elle a appelé à s’attaquer à la dépendance de l’UE à l’égard des importations de matières premières critiques, en sécurisant un approvisionnement intérieur diversifié et durable en ce qui concerne ces matières. Elle fait suite à la déclaration de Versailles de 2022 adoptée par le Conseil européen, qui soulignait l’importance stratégique des matières premières critiques pour garantir l’autonomie stratégique de l’Union et la souveraineté européenne. Elle répond également aux conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe et à la résolution du Parlement européen de novembre 2021 sur une stratégie européenne pour les matières premières critiques.

    Les mesures sont appuyées sur l’évaluation de la criticité de 2023, le rapport de prospective axé sur les technologies stratégiques et les actions lancées dans le cadre du plan d’action de 2020 sur les matières premières critiques. La proposition présentée aujourd’hui s’appuie sur les travaux scientifiques du Centre commun de recherche (JRC) de la Commission. Parallèlement à son rapport de prospective, le JRC a remanié le système d’information sur les matières premières, qui apporte des connaissances sur les matières premières tant primaires (extraites/récoltées) que secondaires (par exemple issues du recyclage). L’outil fournit des informations sur des matériaux et des pays spécifiques ainsi que sur différents secteurs et technologies, et comprend des analyses de l’offre et de la demande actuelles et futures.

    La législation sur les matières premières critiques est présentée parallèlement à celle pour une industrie « zéro net », qui vise à accroître la production européenne de technologies clés neutres en carbone ou « zéro net », afin de garantir des chaînes d’approvisionnement sûres, durables et compétitives en matière d’énergie propre en vue d’atteindre les ambitions climatiques et énergétiques de l’UE.

    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_23_1661
    #matières_premières #apprivoisement #UE #EU #Union_européenne #relocalisation #diversification #zéro_net #dépendance #alternative #risque #pénurie #ici_en_Europe #batteries #raffinage #transformation #recyclage #plan_industriel_du_pacte_vert #matières_premières_stratégiques #extraction #extractivisme #règlement #déclaration_de_Versailles #Critical_Raw_Materials #European_Critical_Raw_Materials_Act

    –—

    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • La guerre des puces | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=IQXPbTjMH8w

    Rediffusion jusqu’au 13/09/2023

    Depuis la pandémie de Covid-19, les microprocesseurs sont au coeur d’une lutte opposant la Chine, les États-Unis et l’Europe. Nourri d’interviews d’acteurs majeurs du secteur, un décryptage des enjeux de cette nouvelle guerre politique et industrielle.

    Ordinateurs, voitures, smartphones, grille-pain, machines à laver... : les microprocesseurs sont essentiels au fonctionnement des appareils que nous utilisons au quotidien. Leur omniprésence dans nos vies est telle que les pénuries provoquées par la pandémie de Covid-19 ont suscité un vent de panique et une vague d’investissements ciblés aux États-Unis comme en Europe. Après avoir abandonné la fabrication des puces à l’Asie dans les années 1990, les dirigeants occidentaux ont exprimé la volonté de relocaliser au plus vite pour maîtriser leur approvisionnement. En août 2022, la loi « Chips and Science Act » du président américain Joe Biden répondait ainsi au « Chips Act » présenté quelques mois plus tôt par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. L’objectif de ces deux plans : relancer la production de composants électroniques (les semi-conducteurs) pour peser à nouveau dans ce secteur hautement stratégique. Mais cette reconquête de souveraineté économique est-elle possible ? Les Occidentaux peuvent-ils remettre en cause les fondements mêmes de la mondialisation ?

    Rivalités géopolitiques

    Alors que la pandémie a mis en lumière la dépendance électronique de l’Occident, l’industrie des microprocesseurs cristallise de plus en plus les rivalités entre grandes puissances. Dans un contexte de guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, les deux pays, auxquels se mêle l’Union européenne, se livrent une lutte acharnée pour dominer le marché. De Taïwan à Shanghai en passant par Bruxelles et San Francisco, le journaliste d’investigation Nicolas Vescovacci est allé à la rencontre des acteurs les plus influents du secteur pour éclairer les enjeux de cette guerre des puces, qui pourrait redéfinir les contours de la géopolitique mondiale.

    Documentaire de Nicolas Vescovacci (France, 2023, 52mn)

    #USA #Chine #Taïwan #Europe #chips #microprocesseurs #économie #géopolitique #TSMC #Intel #Huawei #SMIC #ASML

  • Naufrages en Méditerranée : avec plus de 2 000 morts depuis le début de l’année, le bilan de 2022 est déjà dépassé
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/08/10/naufrages-en-mediterranee-avec-plus-de-2-000-morts-depuis-le-debut-de-l-anne

    Naufrages en Méditerranée : avec plus de 2 000 morts depuis le début de l’année, le bilan de 2022 est déjà dépassé
    EN GRAPHIQUES - Le nombre de migrants morts ou disparus en mer Méditerranée recensés depuis le début de l’année 2023 est déjà supérieur aux bilans sur douze mois des quatre années précédentes.
    Par Dorian Jullien
    Samedi 5 août, deux embarcations de migrants ont fait naufrage au large de l’île de Lampedusa (Italie), en mer Méditerranée. La mort d’une femme et celle d’un enfant âgé de 2 ans ont été confirmées, et une trentaine de victimes sont portées disparues, tandis que cinquante-sept personnes ont survécu. Cette traversée tragique s’ajoute aux tentatives mortelles relayées par la presse quasi quotidiennement.
    Le centre d’accueil de Lampedusa est déjà saturé, avec environ 2 500 migrants pour 600 places, selon la Croix-Rouge italienne, en raison de l’intensification des arrivées de demandeurs d’asile. En Italie, principale porte d’entrée en Europe, le Haut Conseil des Nations unies pour les réfugiés (HCR) estime que 90 763 migrants sont arrivés entre janvier et août 2023, soit presque autant que les 105 131 enregistrés sur l’ensemble de l’année 2022. Pour le seul mois de mars 2023, l’UNHCR a décompté 13 267 entrées en Italie, contre 1 358 sur la même période de l’année précédente.
    Un bilan 2023 déjà équivalent aux quatre années précédentes
    Depuis la crise migratoire européenne de 2014-2015, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) tient un recensement des migrants morts, portés disparus et survivants au cours de leur migration. Sont comptés « les migrants morts aux frontières extérieures des Etats ou au cours du processus de migration vers une destination internationale, quel que soit leur statut juridique ». Sont exclus les morts dans les camps de réfugiés, pendant les expulsions, ceux résultant de l’exploitation du travail ou d’un retour forcé dans le pays d’origine, ainsi que les morts de personnes déplacées au sein de leur pays d’origine. Par définition, le décompte de l’OIM est donc probablement sous-évalué. Le bilan reste pourtant vertigineux : en neuf ans, plus de 27 000 personnes ont payé de leur vie leur tentative de passage vers l’Europe.
    27 364 morts et portés disparus recensés en mer Méditerranée depuis 2014
    Données collectées de différentes sources par l’Organisation internationale pour les migrations (organisation liée aux Nations unies)
    Après un pic en 2016, avec plus de 5 000 morts, le nombre de migrants morts ou portés disparus en mer Méditerranée s’est stabilisé autour de 2 000 à partir de 2018, avant de connaître une baisse en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Mais, après seulement sept mois, le bilan 2023 est déjà plus lourd que ceux des quatre années passées.
    La Méditerranée centrale : cette route part des côtes d’Afrique du Nord et finit en Italie, ou à Malte dans une moindre mesure. Historiquement, c’est celle dont proviennent le plus d’arrivées, selon le HCR, mais c’est aussi la plus risquée. L’OIM chiffre à 4,78 % le taux de mortalité en 2019, soit 1 migrant sur 21 qui meurt lors d’une tentative de traversée.La Méditerranée occidentale : il s’agit de la voie entre le Maroc et l’Espagne, en traversant le détroit de Gibraltar ou en posant pied à Melilla ou Ceuta, les deux enclaves espagnoles situées sur le continent africain. Le taux de mortalité est estimé à 1,67 %. La Méditerranée orientale : c’est la route qui relie la Turquie à la Grèce, principalement. Ce passage fut la première route empruntée en 2015, après la crise syrienne : selon le HCR, 856 723 personnes sont arrivées de la Turquie en Grèce cette année-là. Cette route est désormais moins empruntée. En 2019, le taux de mortalité y était de 0,05 %, selon l’OIM. Un chiffre possiblement sous-estimé, selon l’organisation, qui reconnaît un manque d’exhaustivité des données et des biais temporels.
    La Méditerranée occidentale est la route privilégiée, aussi la plus mortelle, pour les migrants qui tentent de rallier l’Europe
    Dans près de deux tiers des cas, l’OIM n’est pas en mesure de retracer la région d’origine des personnes mortes ou portées disparues en mer. Parmi les victimes dont l’origine géographique est connue, la plus grande partie provient d’Afrique subsaharienne. Ce sont les migrants de ces pays qui sont depuis plusieurs semaines victimes de violences (délogements, violences physiques, expulsions et abandons dans le désert…) commises par les autorités tunisiennes. Plus de 6 000 migrants morts ou portés disparus en mer Méditerranée sont originaires d’Afrique subsaharienne

    #Covid-19#migrant#migration#OIM#europe#afriquesubsaharienne#HCR#mortalite#traversee#migrationirreguliere#mediterranee#routemigratoire#postcovid

  • Conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area

    On 28 March 2023, the European Commission (DG HOME), Frontex and Europol will jointly hold a conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area.


    The conference will provide a platform for dialogue between policy decision-makers, senior technology project managers, and strategic industry leaders, essential actors who contribute to making the Schengen area more secure and resilient. The conference will include discussions on the current situation and needs in Member States, selected innovative technology solutions that could strengthen Schengen as well as selected technology use cases relevant for police cooperation within Schengen.

    The conference target participants are ‘chief technology officers’ and lead managers from each Member State’s law enforcement and border guard authorities responsible for border management, security of border regions and internal security related activities, senior policy-makers and EU agencies. With regards to the presentation of innovative technological solutions, a dedicated call for industry participation will be published soon.

    https://www.europol.europa.eu/publications-events/events/conference-innovative-technologies-for-strengthening-schengen-area

    Le rapport est téléchargeable ici:
    Report from the conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area

    In March 2023, the European Commission (DG HOME), Frontex and Europol jointly hosted a conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area. The event brought together policy makers, senior technology project managers, and strategic industry leaders, essential actors who contribute to making the Schengen area more secure and resilient. The conference included discussions on the current situation and needs in Member States, selected innovative technology solutions that could strengthen Schengen as well as selected technology use cases relevant for police cooperation within Schengen.

    https://frontex.europa.eu/innovation/announcements/report-from-the-conference-on-innovative-technologies-for-strengtheni
    Lien pour télécharger le pdf:
    https://frontex.europa.eu/assets/EUresearchprojects/2023/Conference_on_innovative_technologies_for_Schengen_-_Report.pdf

    #technologie #frontières #Frontex #Europol #conférence #Schengen #UE #EU #commission_européenne #droits #droits_fondamentaux #biométrie #complexe_militaro-industriel #frontières_intérieures #contrôles_frontaliers #interopérabilité #acceptabilité #libre-circulation #Advanced_Passenger_Information (#API) #One-stop-shop_solutions #données #EU_Innovation_Hub_for_Internal_Security #Personal_Identification_system (#PerIS) #migrations #asile #réfugiés #vidéosurveillance #ePolicist_system #IDEMIA #Grant_Detection #OptoPrecision #Airbus_Defense_and_Space #Airbus #border_management #PNR #eu-LISA #European_Innovation_Hub_for_Internal_Security

  • Au moins 30 migrants portés disparus au large de Lampedusa, après le chavirement de deux bateaux
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/06/au-moins-30-migrants-portes-disparus-au-large-de-lampedusa-apres-le-chavirem

    Au moins 30 migrants portés disparus au large de Lampedusa, après le chavirement de deux bateaux
    Les bateaux étaient des petites embarcations de métal, vraisemblablement parties jeudi de Sfax, en Tunisie. Des équipes de secours tentent de mettre en sécurité une vingtaine de migrants, piégés dans une zone rocailleuse de la côte.
    Le Monde avec AFP
    Après le chavirement de deux bateaux, au large de l’île italienne de Lampedusa, environ 28 migrants – passagers de l’un des bateaux – et trois autres – du deuxième –, sont perdus en mer. Les bateaux étaient des petites embarcations de métal vraisemblablement parties jeudi de Sfax, en Tunisie. Après avoir parlé avec des survivants, les responsables de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estiment qu’« au moins 30 personnes ont disparu », a précisé à l’Agence France-Presse l’attaché de presse, Flavio Di Giacomo. L’OIM précise que les bateaux se seraient renversés en raison des mauvaises conditions météorologiques.
    Le chef de la police d’Agrigente, Emmanuele Ricifari, chargé de l’enquête, a souligné que le mauvais temps était annoncé. « Ceux qui leur ont permis de partir, ou les ont forcés à partir, sont des fous criminels sans scrupule », a-t-il déclaré aux médias italiens. Alors que le mauvais temps persistait dimanche, des équipes de secours se préparaient à mettre en sécurité une vingtaine de migrants, piégés dans une zone rocailleuse de la côte de Lampedusa. Ces derniers se trouvent à cet endroit depuis vendredi soir, après que des vents violents ont drossé leur bateau sur les rochers.
    La Croix-Rouge leur a fourni de la nourriture, de l’eau, des vêtements et des couvertures de survie, mais les garde-côtes n’ont pu les secourir par la mer, en raison de la hauteur des vagues. Si le vent ne tombe pas, les secouristes vont les treuiller jusqu’en haut des 140 mètres de la falaise, selon des informations de presse.La route de la Méditerranée centrale au départ de l’Afrique du Nord et en direction de l’Europe est la plus meurtrière au monde. Plus de 1 800 personnes sont mortes depuis le début de l’année en tentant de l’emprunter, selon M. Di Giacomo. C’est près de 900 de plus que l’année dernière.
    « La vérité, c’est que ce chiffre est vraisemblablement plus élevé, a souligné l’attaché de presse. Beaucoup de corps sont retrouvés en mer, ce qui suggère qu’il y a beaucoup de naufrages dont nous n’entendons jamais parler. » Le nombre de corps retrouvés en mer s’est accru, en particulier sur ce qui est appelé « la route tunisienne », devenue de plus en plus dangereuse en raison des bateaux utilisés, a ajouté M. Di Giacomo.
    Les passeurs font prendre la mer aux migrants subsahariens « sur des bateaux de fer qui coûtent moins cher que les habituels bateaux en bois mais qui sont totalement inaptes à la navigation en mer, ils se brisent facilement et coulent », a-t-il expliqué. Et souvent, les migrants doivent subir en mer le vol des moteurs de leurs bateaux pour que les passeurs puissent les réutiliser.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#italie#mediterranee#routemigratoire#routecentrale#naufrage#traversee#mortalite#politiquemigratoire#postcovid#europe#tunisie

  • The art of vassalisation: How Russia’s war on Ukraine has transformed transatlantic relations
    https://ecfr.eu/publication/the-art-of-vassalisation-how-russias-war-on-ukraine-has-transformed-transatlant

    Policy Brief 4 April 2023 by Jana Puglierin @jana_puglierin on Twitter, Head, ECFR Berlin
    Senior Policy Fellow Jeremy Shapiro @JyShapiro on Twitter
    Research Director

    Summary

    Russia’s invasion of Ukraine has revealed Europeans’ profound dependence on the US for their security, despite EU efforts at achieving “strategic autonomy.”

    Over the last decade, the EU has grown relatively less powerful than America – economically, technologically, and militarily.

    Europeans also still lack agreement on crucial strategic questions for themselves and look to Washington for leadership.

    In the cold war, Europe was a central front of superpower competition. Now, the US expects the EU and the UK to fall in line behind its China strategy and will use its leadership position to ensure this outcome.

    Europe becoming an American vassal is unwise for both sides. Europeans can become a stronger and more independent part of the Atlantic alliance by developing independent capacity to support Ukraine and acquiring greater military capabilities.

    Summary available in

    Español
    https://ecfr.eu/madrid/publication/el-arte-de-la-vasallizacion-como-la-guerra-rusa-contra-ucrania-ha-transformado-

    Français
    https://ecfr.eu/paris/publication/lart-de-la-vassalisation-comment-la-guerre-de-la-russie-contre-lukraine-a-trans

    Texte complet / PDF
    https://ecfr.eu/wp-content/uploads/2023/04/The-art-of-vassalisation-How-Russias-war-on-Ukraine-has-transformed-transatlant

    About the European Council on Foreign Relations (ECFR)
    https://ecfr.eu/about

    #USA #Europe #ECFR

    • Many administration officials, in various author interviews since the beginning of the war in Ukraine, have expressed the view that Europeans may whine and complain [about the IRA and the Chips act], but that their increasing security dependence on the US means that they will mostly accept economic policies framed as part of America’s global security role. This is the essence of vassalisation.

      [...]

      In the current partnership, however, ex-post coordination works [instead of a coordination in the early stages of formulating these policies] because Europeans’ deep and growing security dependence on the US and the increasing integration of the security and economic spheres means that they have much less bargaining power, even on economic issues.

      Par contre ce genre de constat apparemment progressiste est suivi de recommandations qui ne le sont pas vraiment : augmenter le budget de la défense en Europe, créer un Otan géo-économique pour mieux affronter la Chine, avoir une dissuasion nucléaire européenne...

  • The Looming War Against China - Economic Logic has been Replaced by National Security Overrides
    https://braveneweurope.com/michael-hudson-the-looming-war-against-china

    Cet article décrit pourquoi les États Unis ont besoin de provoquer une guerre avec la Chine. C’est une analyse froide et effrayante.

    25.7.2023 by Michael Hudson - The July NATO summit in Vilnius had the feeling of a funeral, as if they had just lost a family member – Ukraine. To clear away NATO’s failure to drive Russia out of Ukraine and move NATO right up to the Russian border, its members tried to revive their spirits by mobilizing support for the next great fight – against China, which is now designated as their ultimate strategic enemy. To prepare for this showdown, NATO announced a commitment to extend their military presence all the way to the Pacific.

    The plan is to carve away China’s military allies and trading partners, above all Russia, starting with the fight in Ukraine. President Biden has said that this war will be global in scope and will take many decades as it expands to ultimately isolate and break up China.

    The U.S.-imposed sanctions against trade with Russia are a dress rehearsal for imposing similar sanctions against China. But only the NATO allies have joined the fight. And instead of wrecking Russia’s economy and “turning the ruble to rubble” as President Biden predicted, NATO’s sanctions have made it more self-reliant, increasing its balance of payments and international monetary reserves, and hence the ruble’s exchange rate.

    To cap matters, despite the failure of trade and financial sanctions to injure Russia – and indeed, despite NATO’s failures in Afghanistan and Libya, NATO countries committed themselves to trying the same tactics against China. The world economy is to be split between US/NATO/Five Eyes on the one hand, and the rest of the world – the Global Majority – on the other. EU Commissioner Joseph Borrell calls this as a split between the US/European Garden (the Golden Billion) and the Jungle threatening to engulf it, like an invasion of its well-manicured lawns by an invasive species.

    From an economic vantage point, NATO’s behavior since its military buildup to attack Ukraine’s Russian-speaking eastern states in February 2022 has been a drastic failure. The U.S. plan was to bleed Russia and leave it so economically destitute that its population would revolt, throw Vladimir Putin out of office and restore a pro-Western neoliberal leader who would pry Russia away from its alliance with China – and then proceed with America’s grand plan to mobilize Europe to impose sanctions on China.

    What makes it so difficult in trying to evaluate where NATO, Europe and the United States are going is that the traditional assumption that nations and classes will act in their economic self-interest is not of help. The traditional logic of geopolitical analysis is to assume that business and financial interests steer almost every nation’s politics. The ancillary assumption is that governing officials have a fairly realistic understanding of the economic and political dynamics at work. Forecasting the future is thus usually an exercise in spelling out these dynamics.

    The US/NATO West has led this global fracture, yet it will be the big loser. NATO members already have seen Ukraine deplete their inventory of guns and bullets, artillery and ammunition, tanks, helicopters weapons and other arms accumulated over five decades. But Europe’s loss has become America’s sales opportunity, creating a vast new market for America’s military-industrial complex to re-supply Europe. To gain support, the United States has sponsored a new way of thinking about international trade and investment. The focus has shifted to “national security,” meaning to secure a U.S.-centered unipolar order.
    The world is dividing into two blocs: a post-industrial US/NATO vs the Global Majority

    U.S. diplomats became increasingly worried as Germany and other European countries came to rely on imported Russian gas, oil, and fertilizer as the basis for its steel, glass-making and other industries. They became even more worried as China had become the “workshop of the world” while the U.S. economy de-industrialized. The fear was that growth by China and its neighboring Eurasian countries benefiting from the Belt and Road expansion threatened to make that part of the world the main growth area, and hence a magnet for European investment. The logical prospect was that politics would follow economic interest at the expense of America’s ability to maintain a unipolar world economy with the dollar at its financial center and trade subject to U.S. protectionist unilateralism.

    By joining America’s crusade to destroy the Russian economy and promote regime change, Germany’s and other European countries’ refusal to trade with Russia has destroyed the basic energy foundation of their industry. Destruction of the Nord Stream pipeline has plunged the German and other European economies into depression involving widespread bankruptcies and unemployment. In place of Russian gas, the NATO countries must now pay up to six times as high a price for U.S. liquified natural gas (LNG), and must build new port facilities to physically import this gas.

    The European leaders sponsored and financed by U.S. election meddling over the past seventy years have done what Boris Yeltsin did in Russia in the 1990s: They have agreed to sacrifice Europe’s industrial economies and end what had been its profitable trade and investment integration with Russia and China.

    The next step is for Europe and the United States to stop trading and investing with China, despite the fact that these NATO countries have benefited from the flowering of this trade, relying on it for a wide range of consumer goods and industrial inputs. That line of prosperous trade is now to be ended. NATO’s leaders have announced that importing Russian gas and other raw materials (including helium and many metals) runs the “risk” of becoming dependent – as if Russia or China might find it in their economic or political interest to abort this trade simply to hurt Europe and to do to it what the United States has been doing to force it into submission.

    But submission to what? The answer is, submission to the logic of mutual gains along lines leaving the U.S. economy behind!

    By trying to prevent other countries from following this logic, U.S. and European NATO diplomacy has brought about exactly what U.S. supremacists most feared. Instead of crippling the Russian economy to create a political crisis and perhaps breakup of Russia itself in order to isolate it from China, the US/NATO sanctions have led Russia to re-orient its trade away from NATO countries to integrate its economy and diplomacy more closely with China and other BRICS members.

    Ironically, the US/NATO policy is forcing Russia, China and their BRICS allies to go their own way, starting with a united Eurasia. This new core of China, Russia and Eurasia with the Global South are creating a mutually beneficial multipolar trade and investment sphere.

    By contrast, European industry has been devastated. Its economies have become thoroughly and abjectly dependent on the United States – at a much higher cost to itself than was the case with its former trade partners. European exporters have lost the Russian market, and are now following U.S. demands that they abandon and indeed reject the Chinese market. Also to be rejected in due course are markets in the BRICS membership, which is expanding to include Near Eastern, African and Latin American countries.

    Instead of isolating Russia and China and making them dependent on U.S. economic control, U.S. unipolar diplomacy has isolated itself and its NATO satellites from the rest of the world – the Global Majority that is growing while NATO economies are rushing ahead along their Road to Deindustrialization. The remarkable thing is that while NATO warns of the “risk” of trade with Russia and China, it does not see its loss of industrial viability and economic sovereignty to the United States as a risk.

    This is not what the “economic interpretation of history” would have forecast. Governments are expected to support their economy’s leading business interests. So we are brought back to the question of whether economic factors will determine the shape of world trade, investment and diplomacy. Is it really possible to create a set of post-economic NATO economies whose members will come to look much like the rapidly depopulating and de-industrializing Baltic states and post-Soviet Ukraine?

    This would be a strange kind of “national security” indeed. In economic terms it seems that the U.S. and European strategy of self-isolation from the rest of the world is so massive and far-reaching an error that its effects are the equivalent of a world war.

    Today’s fighting against Russia on the Ukrainian front can be thought of as the opening campaign in World War III. In many ways it is an outgrowth of World War II and its aftermath that saw the United States establish international economic and political organizations to operate in its own national self-interest. The International Monetary Fund imposes U.S. financial control and helps dollarize the world economy.

    The World Bank lends dollars to governments to build export infrastructure to subsidize US/NATO investors in control of oil, mining and natural resources, and to promote trade dependency on U.S. farm exports while promoting plantation agriculture, instead of domestic food-grain production. The United States insists on having veto power in all international organizations that it joins, including the United Nations and its agencies.

    The creation of NATO is often misunderstood. Ostensibly, it depicted itself as a military alliance, originally to defend against the thought that the Soviet Union might have some reason to conquer Western Europe. But NATO’s most important role was to use “national security” as the excuse to override European domestic and foreign policy and subordinate it to U.S. control. Dependency on NATO was written into the European Union’s constitution. Its objective was to make sure that European party leaders followed U.S. direction and opposed left-wing or anti-American politics, pro-labor policies and governments strong enough to prevent control by a U.S.-client financial oligarchy.

    NATO’s economic program has been one of adherence to neoliberal financialization, privatization, government deregulation and imposing austerity on labor. EU regulations prevent governments from running a budget deficit of more than 3% of GDP. That blocks Keynesian-type policies to spur recovery. Today, higher military arms costs and government subsidy of energy prices is forcing European governments to cut back social spending. Bank policy, trade policy, and domestic lawmaking are following the same U.S. neoliberal model that has deindustrialized the American economy and loaded it down with debt to the financial sector in whose hands most wealth and income is now concentrated.
    Abandoning economic self-interest for “national security” dependence on the US

    The post-Vilnius world treats trade and international relations not as economic, but as “national security.” Any form of trade is the “risk” of being cut off and destabilized. The aim is not to make trade and investment gains, but to become self-reliant and independent. For the West, this means isolating China, Russia, and the BRICS in order to depend fully on the United States. So for the United States, its own security means making other countries dependent on itself, so that U.S. diplomats won’t lose control of their military and political diplomacy.

    Treating trade and investment with other countries than the United States as involving “risk,” ipso facto, is a projection of how U.S. diplomacy has imposed sanctions on countries that resist U.S. domination, privatization and subordination of their economies to U.S. takeover. The fear that trade with Russia and China will lead to political dependency is a fantasy. The aim of the emerging Eurasian, BRICS and Global South alliance is to benefit from foreign trade with each other for mutual gain, with governments strong enough to treat money and banking as public utilities, along with the basic monopolies needed to provide normal human rights, including health care and education, and keeping monopolies such as transportation and communication in the public domain to keep the costs of living and doing business low instead of charging monopoly prices.

    Anti-China hate has come especially from Annalena Baerbock, Germany’s Foreign Minister. NATO is warned to “de-risk” trade with China. The “risks” are that (1) China can cut off key exports, just as the US cut off European access to Russian oil exports; and (2) exports could potentially be used to support China’s military power. Almost any economic export COULD be military, even food to feed a Chinese army.

    Treasury Secretary Janet Yellen’s trip to China likewise explained that all trade has a military potential and thus has a national-security element. All trade has a military potential, even selling food to China could be used to feed soldiers.

    The US/NATO demand is that Germany and other European countries should impose an Iron Curtain against trade with China, Russia and their allies in order to “de-risk” trade. Yet only the US has imposed trade sanctions on other countries, not China and other Global South countries. The real risk is not that China will impose trade sanctions to disrupt European economies, but that the United States will impose sanctions on countries breaking the US-sponsored trade boycott.

    This “trade is risk” view treats foreign trade not in economic terms but in “National Security” terms. In practice, “national security” means joining the U.S. attempt to maintain its unipolar control of the entire world’s economy. No risk is acknowledged for re-orienting European gas and energy trade to U.S. companies. The risk is said to be trade with countries that U.S. diplomats deem “autocracies,” meaning nations with active government infrastructure investment and regulation instead of U.S.-style neoliberalism.

    The world is dividing into two blocs – with quite different economic philosophies
    Only the United States has imposed trade sanctions on other countries. And only the United States has rejected international free trade rules as national security threats to US economic and military control. At first glance the resulting global fracture between US/NATO on the one hand and the expanding BRICS alliance of Russia, China, Iran and the Global South might seem to be a conflict between capitalism and socialism (that is, state socialism in a mixed economy with public regulation in labor’s interests).

    But that contrast between capitalism and socialism is not helpful upon closer examination. The problem lies in what the word “capitalism” has come to mean in today’s world. Back in the 19th and early 20th century, industrial capitalism was expected to evolve toward socialism. The U.S. and other industrial economies welcomed and indeed pressed for their governments to subsidize a widening range of basic services at public expense instead of obliging employers to bear the costs of hiring labor that had to pay for basic needs such as health care and education. Monopoly pricing was avoided by keeping natural monopolies such as railroads and other transportation, telephone systems and other communications, parks and other services as public utilities. Having governments instead of business and its employees pay for these services increased the global competitiveness of national industry in the resulting mixed economies.

    China has followed this basic approach of industrial capitalism, with socialist politics to uplift its labor force, not merely the wealth of industrial capitalists – much less bankers and absentee landlords and monopolists. Most important, it has industrialized banking, creating credit to finance tangible investment in means of production, not the kind of predatory and unproductive credit characterized by today’s finance capitalism.

    But the mixed-economy policy of industrial capitalism is not the way in which capitalism evolved in the West since World War I.

    Rejecting classical political economy and its drive to free markets from the vested rent-extracting classes inherited from feudalism – a hereditary landlord class, a financial banking class and monopolists – the rentier sector has fought back to reassert its privatization of land rent, interest and monopoly gains. It sought to reverse progressive taxation, and indeed to give tax favoritism to financial wealth, landlords and monopolists.

    The Finance, Insurance and Real Estate (FIRE) sector has become the dominant interest and economic planner under today’s finance capitalism. That is why economies are often called neofeudal (or euphemized as neoliberal).

    Throughout history the dynamics of financialization have polarized wealth and income between creditors and debtors, leading to oligarchies. As interest-bearing debt grows exponentially, more and more income of labor and business must be paid as debt service. That financial dynamic shrinks the domestic market for goods and services, and the economy suffers from deepening debt-ridden austerity.

    The result is de-industrialization as economies polarize between creditors and debtors. That has occurred most notoriously in Britain in the wake of Margaret Thatcher and the New [Anti-]Labour Party of Tony Blair and Gordon Brown’s “light touch” deregulatory approach to financial manipulation and outright fraud.

    The United States has suffered an equally devastating shift of wealth and income to the Finance, Insurance and Real Estate (FIRE) sectors in the wake of Ronald Reagan’s tax cuts for the wealthy, anti-government deregulation, Bill Clinton’s “Third Way” takeover by Wall Street. The “Third Way” was neither industrial capitalism nor socialism, but finance capitalism making its gains both by stripping and indebting industry and labor of income.

    The new Democratic Party ideology of deregulated finance was capped by the massive bank-fraud collapse of 2008 and Barack Obama’s protection of junk-mortgage lenders and wholesale foreclosures on their financial victims. Economic planning and policy was shifted from governments to Wall Street and other financial centers – which had taken control of in government, the central bank and regulatory agencies.

    U.S. and British diplomats are seeking to promote this predatory pro-financial and inherently anti-industrial economic philosophy to the rest of the world. But this ideological evangelism is threatened by the obvious contrast between the US-British failed and de-industrialized economies compared to China’s remarkable economic growth under industrial socialism.

    This contrast between China’s economic success and the NATO West’s “garden” of debt-ridden austerity is the essence of today’s campaign by the West against the “Jungle” countries seeking political independence from U.S. diplomacy so as to uplift their living standards. This ideological and inherently political global war is today’s counterpart to the religious wars that tore European countries apart for many centuries.

    We are witnessing what seems to be an inexorable Decline of the West. U.S. diplomats have been able to tighten their economic, political and military control leadership over their European NATO allies. Their easy success in this aim has led them to imagine that somehow they can conquer the rest of the world despite de-industrializing and loading their economies so deeply in debt that there is no foreseeable way in which they can pay their official debt to foreign countries or indeed have much to offer.
    The traditional imperialism of military conquest and financial conquest is ended

    There has been a sequence of tactics for a lead-nation to carve out an empire. The oldest way is by military conquest. But you can’t occupy and take over a country without an army, and the US has no army large enough. The Vietnam War ended the draft. So it must rely on foreign armies like Al Qaeda, ISIS, and most recently Ukraine and Poland, just as it relies on foreign industrial manufactures. Its armaments are depleted and it cannot mobilize a domestic army to occupy any country. The US has only one weapon: Missiles and bombs can destroy, but cannot occupy and take over a country.

    The second way to create imperial power was by economic power to make other countries dependent on U.S. exports. After World War II the rest of the world was devastated and was bullied into accepting U.S. diplomacy maneuvering to give its economy a monopoly on basic needs. Agriculture became a major weapon to create foreign dependency. The World Bank would not support foreign countries growing their own food, but pressed for plantation export crops, and fought land reform. And for oil and energy trade, U.S. companies and their NATO allies in Britain and Holland (British Petroleum and Shell) controlled the world’s oil trade.
    Control of world oil trade has been a central aim of US trade diplomacy.

    This strategy worked for US assertion of control over Germany and other NATO countries, by blowing up the Nord Stream pipeline and severing Western Europe from access to Russian gas, oil, fertilizer and also crops. Europe has now entered an industrial depression and economic austerity as its steel industry and other leading sectors are invited to emigrate to the United States, along with European skilled labor.

    Today, electronic technology and computer chips have been a focal point of establishing global Economic Dependency on U.S. technology. The United States aims to monopolize “intellectual property” and extract economic rent from charging high prices) for high-technology computer chips, communications, and arms production.

    But the United States has deindustrialized and let itself become dependent on Asian and other countries for its products, instead of making them dependent on the US. This trade dependency is what makes U.S. diplomats feel “insecure,” worrying that other countries might seek to use the same coercive trade and financial diplomacy that the United States has been wielding since 1944-45.

    The United States is left with one remaining tactic to control other countries: trade sanctions, imposed by it and its NATO satellites in an attempt to disrupt economies that do not accept U.S. unipolar economic, political and military dominance. It has persuaded the Netherlands to block sophisticated chip-engraving machinery to China, and other countries to block anything that might contribute to China’s economic development. A new American industrial protectionism is being framed in terms of national security grounds.

    If China’s trade policy were to mirror that of U.S. diplomacy, it would stop supplying NATO countries with mineral and metal exports needed to produce the computer chips and allied inputs that America’s economy needs to wield its global diplomacy.

    The US is so heavily debt-laden, its housing prices are so high and its medical care is so extremely high (18% of GDP) cannot compete. It cannot re-industrialize without taking radical steps to write down debts, to de-privatize health care and education, to break up monopolies and restore progressive taxation. The vested Financial, Insurance and Real Estate (FIRE sector) interests are too powerful to permit these reforms. That makes the U.S. economy a failed economy, and America a Failed State.

    In the wake of World War II the United States accumulated 75% of the world’s monetary gold by 1950. That enabled it to impose dollarization on the world. But today, nobody knows whether the U.S. Treasury and New York Federal Reserve have any gold that has not been pledged to private buyers and speculators? The worry is that it has sold European central-bank gold reserves. Germany has asked for its gold reserves to be flown back from New York, but the United States said that it was unavailable, and Germany was too timid to make its worries and complaints public.

    America’s financial quandary is even worse when one tries to imagine how it can ever pay its foreign debt for countries seeking to draw down their dollars. The United States can only print its own currency. It is not willing to sell off its domestic assets, as it demands that other debtor countries do?

    What can other countries accept in place of gold? One form of assets that may be taken as collateral are U.S. investments in Europe and other countries. But if foreign governments seek to do this, U.S. officials may retaliate by seizing their investments in the United States. A mutual grabbing would occur.

    The United States is trying to monopolize electronic technology. The problem is that this requires raw-materials inputs whose production presently is dominated by China, above all rare-earth metals (which are abundant but environmentally destructive to refine), gallium, nickel (China dominates the refining), and Russian helium and other gasses used for engraving computer chips. China recently announced that on August 1 it will start restricting these key exports. It indeed has the ability to cut off supplies of vital materials and technology to the West, to protect itself from the West’s “national-security” sanctions against China. That is the self-fulfilling prophecy that U.S. warnings of a trade fight has created.

    If U.S. diplomacy strongarms its NATO-garden allies to boycott China’s Huawei technology, Europe will be left with a less efficient, more expensive alternative – whose consequences help separate it from China, the BRICS and what has become the World Majority in a self-reliant alignment much broader than was created by Sukarno in 1954.

    –----

    Michael Hudson is President of The Institute for the Study of Long-Term Economic Trends (ISLET), a Wall Street Financial Analyst, Distinguished Research Professor of Economics at the University of Missouri, Kansas City. He is the author of Killing the Host (published in e-format by CounterPunch Books and in print by Islet). His new book is J is For Junk Economics.

    #USA #Europe #OTAN #Chine #capitalisme #impérialisme #guerre

  • Un peuple européen qui n’existe nulle part  PARDEM - Réseau social-laique

    Les 22 et 23 avril dernier, le Réseau social laïque a organisé deux jours de débats à Montreuil.

    Anne Cécile Robert, spécialiste de l’Union européenne et membre de l’Association pour une Constituante est intervenue sur le thème Union européenne et souveraineté populaire. Nous publions la vidéo de son intervention intitulée « Un peuple européen qui n’existe nulle part »...
    https://www.youtube.com/watch?v=9P9eugHtLbM

    #ue #union_européenne #europe #vassalité #bidon #néolibéralisme #sociaux_chrétiens #souveraineté

    Source : https://pardem.org/un-peuple-europeen-qui-nexiste-nulle-part

  • PFAS - Getting ‘forever chemicals’ out of drinking water
    https://seenthis.net/messages/1010623

    Suivant l’article répéré par @kassem la situation aux États Unis est très inquiétante.

    En Europe centrale on est parfois encore à l’abri du problème sauf dans les endroits proches d’usines produisant ou utilisant les PFAS et, deuxième facteur à risque, dans les communes où la privatisation du traitement des eaux usées empêche les investissements nécessaires dans l’épuration. Malheureusement il y a de nombreux endroits en Europe qui sont touchés par l’un de ces problèmes.

    https://foreverpollution.eu

    More than 17 000 sites all over Europe are contaminated by the “forever chemicals” PFAS, an exclusive, months-long investigation from 18 European newsrooms shows. The investigation “The Forever Pollution Project” reveals an additional 21 000 presumptive contamination sites due to current or past industrial activity. The contamination revealed by this project spreads all over Europe.

    Les PFAS font partie de l’héritage de « trente glorieuses » quand l’industrie utilisait n’importe quelle substance qui promettait un gain en cométivité et une augmentation du chiffre d’affaires sans se soucier des conséquences pour l’environnement.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Per-_und_polyfluorierte_Alkylverbindungen#Geschichte

    Die PFAS-Chemie wurde in den späten 1930er-Jahren entdeckt. Seit den 1950er-Jahren wurden viele von Verbrauchern und der Industrie häufig verwendete Produkte mit oder aus PFAS hergestellt.

    Voilà la carte des endroits pollués par les PFAS en Europe
    https://www.lemonde.fr/en/les-decodeurs/article/2023/02/23/forever-pollution-explore-the-map-of-europe-s-pfas-contamination_6016905_8.h

    Résultats de l’enquête en open data
    https://assets-decodeurs.lemonde.fr/decodeurs/medias/foreverpollution/map_data.csv

    La carte affiche plusieurs régions particulièrement touchées par la production et la contamination par les PFAS. Il s’agit de l’italie du nord autour de Venise, la vallée du Rhin entre la France et l’Allemagne, toute la Belgique et de la région d’Amsterdam au Pay Bas.

    Il y a plusieurs régions parsemées de sites de production et de contamination PFAS : Stockholm, la région parisienne, toute l’Allemagne, le Danemark avec Copenhague et l’Angleterre (sans le Pays de Galles et l’Écosse). Un peu moins touchés sont la Pologne et les autres pays de l’Europe de l’Est, la France, l’Espagne et les autres régions de l’Italie.

    On constate qu’il y a une correlation entre le degré de l’industrialisation d’un endroit et sacontamination avec les PFAS.

    La ville de Berlin est peu contaminée pour une agglomération de sa taille. C’est sans doute la conséquence de sa désindustrialisation après 1989 et du fait qu’elle est située au milieu de la région la moins peuplée d’Allemagne. Il y a 5 endroits contaminés et quelques contaminations probables qui sont tous d’anciens aeroports et sites industriels. On verra sans doutes des travaux de décontamination dans les années à venir. Il n’y a qu’un seul utilisateur industriel de PFAS connu à Berlin. A ma connaissance l’eau potable de la ville ne contient pas de PFAS.

    Est-ce qu’il faut utiliser les filtres à eau pour se protéger contre les PFAS ?

    Avant la l’enquête sur les PFAS en Europe les filtres d’eau étaient généralement considérés comme plutôt nuisibles. On peut alors dire que leur utilisation n’apporte toujours pas d’avantage sauf peut-être dans les régions connues pour leur pollution par PFAS. Il faut attendre les résultats de tests européens avant de pouvoir prendre des décisions raisonnables.

    Wasser­filter im Test Über­flüssig bis schädlich
    https://www.test.de/Wasserfilter-im-Test-Gut-filtert-keiner-4840828-0

    Sie verheißen weiches Wasser, weniger Kalk, mehr Teegenuss. Doch das schaffen Wasser­filter nur für wenige Liter. Ein Modell trug sogar Schimmelpilze ins Wasser ein.

    Ist ein Wasser­filter sinn­voll? Die Anbieter erwecken den Eindruck, ohne Wasser­filter gehe es nicht. Im Prüf­labor erwies sich das als ziemlich über­trieben. Filtern ist meist ohnehin über­flüssig, nahezu über­all in Deutsch­land fließt einwand­freies Trink­wasser aus der Leitung.

    Trotzdem kann es Gründe geben, zu Hause weiches Wasser genießen zu wollen. Für Teegourmets kann ein Wasser­filter zum Beispiel interes­sant sein. Fast alle frischen Filter verwandelten im Test hartes Wasser in weiches. Doch schon nach dem ersten Viertel der angegebenen Kapazität schafften sie nur noch mittel­hartes Wasser. Das gilt selbst für den besten Wasser­filter.

    La situation en Allemagne est généralement nettement moins inquiétante qu’aux États Unis, mais les municipalités sont obligés de dépenser chaque année des millios pour éliminer les terres contaminées.

    https://www.berliner-kurier.de/berlin/wie-sicher-ist-unser-grundwasser-hochgiftiges-pfas-auf-dem-gelaende-

    18.07.22, Wie sicher ist unser Grundwasser? Hochgiftige PFAS auf dem Gelände des ehemaligen Flughafens in Berlin-Tegel entdeckt! Sie sind extrem gesundheitsschädlich

    Bref à Berlin la rivière de la Spree est polluée à quelques endroits mais elle n’est heureusement pas la source pour l’eau potable de la ville qui s’alimente en eau par des puits proches des autres cours d’eau dans ses banlieues vertes.

    PFAS - Substances per- et polyfluoroalkylées
    composés organiques synthétiques
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Substances_per-_et_polyfluoroalkyl%C3%A9es

    Il semble que les PFAS ne fassent pas partie des perturbateurs endocriniens mais ont simplement des effests poisonneux. Ils sont connus par exemple pour la réduction de l’efficacité des vaccinnations.

    Perturbateur endocrinien
    substance chimique qui affecte le système hormonal
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Perturbateur_endocrinien

    #USA #Europe #Berlin #PFAS #pollution #perturbateur_indocrinien

    • Merci pour cette source. Une petite recherche par les moteurs de recherche habituels affiche des résultats inquiétants pour toute l’Europe aussi.

      J’ai ressemblé mes résultats ici dans un nouveau billet parce que c’est un texte trop long pour un simple commentaire.
      https://seenthis.net/messages/1010632

      La situation aux États Unis est apparamment très inquiétante et le prix des filtres d’eau est très élevé avec un coût annuel entre 250 et 650 Dollars par famille pour les filtres efficaces. Les filtres d’eau se vendent moins cher en Allemagne et leur utilité est contestée par les associations comparables à l’EWG américain.

      En Europe centrale on est parfois encore à l’abri du problème sauf dans les endroits proches d’usines produisant ou utilisant les PFAS et, deuxième facteur à risque, dans les communes où la privatisation du traitement des eaux usées empêche les investissements nécessaires dans l’épuration.

      Malheureusement il y a de nombreux endroits en Europe qui sont touchés par l’un de ces problèmes. Dans mon billet je commente une carte interactive à ce sujet qu’on trouve sur le site web du journal Le Monde.

      #USA #Europe #PFAS #pollution

  • Une prison flottante pour les exilés au large de l’Angleterre - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/07/20/une-prison-flottante-pour-les-exiles-au-large-de-langleterre

    Une prison flottante pour les exilés au large de l’Angleterre
    20 juillet 2023 #Europe, #Exilés, #Racisme

    Mettre à distance les corps indésirables en les maintenant à quai : le gouvernement anglais a trouvé une nouvelle manière d’optimiser sa politique raciste.

    À la fin du Moyen Age, on invente en Europe la « quarantaine maritime » lors de l’épidémie de peste noire. Face à la maladie qui décime la population, les navires qui arrivent dans un port doivent rester 40 jours à quai avec leur équipage, confinés dans une zone isolée pour éviter de contaminer la population. En 2023, c’est sur une barge flottante amarrée sur une île que des exilés devront rester confinés. Comme s’ils constituaient, par essence, une menace d’ordre sanitaire.

    Contre l’immigration, l’Union Européenne a déjà mis en place des murs et des barbelés à l’Est de l’Europe ou à Calais, des îles entières sont transformées en prisons au sud de la Grèce, des drones et des moyens de reconnaissance biométriques, des gardes côtes qui font chavirer les navires en Méditerranée. On peut ajouter à cette variété de techniques de refoulement la barge carcérale.

    L’engin flottant s’appelle « Bibby Stockholm » et il est actuellement remorqué vers la côte sud de l’Angleterre pour être amarré à l’île de Portland, en face de la Normandie, pour une durée de 18 mois. Concrètement, il s’agit d’y parquer 500 réfugié-es, le temps que les demandes d’asile soient examinées par les autorités. Il s’agit de les empêcher de fouler le sol anglais en attendant qu’ils soient fixés sur leur sort.

    Le Ministère de l’Intérieur anglais prétend ainsi « alléger la pression sur le système d’asile » et « faire des économies » en terme de frais d’hébergement. Le journal The Guardian a révélé ces derniers jours que la barge n’offrirait qu’une économie insignifiante. C’est avant tout un symbole, un sas.

    Le navire a été construit en 1976 et il bat pavillon la Barbade. Il a déjà servi de barge d’hébergement depuis 1992. L’État allemand l’avait utilisé pour loger des sans-abris et des demandeurs d’asile dans les années 1990, dans le port d’Hambourg. Déjà l’idée d’une mise à distance des indésirables, pauvres ou immigrés. Utilisé par les Pays-Bas, le Bibby Stockholm avait été contesté suite à la mort d’un demandeur d’asile faute de soins sur la barge.

    Encore plus sinistre, la firme Bibby Marine, propriétaire de la barge, a été fondée par John Bibby, un entrepreneur ayant fait fortune dans le commerce colonial et la déportation d’esclaves, notamment vers le Brésil, au 19ème siècle.

    Un lourd symbole.

  • Près de 300 enfants sont morts en essayant de traverser la Méditerranée en 2023, alerte l’ONU
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/14/pres-de-300-enfants-sont-morts-en-essayant-de-traverser-la-mediterranee-en-2

    Près de 300 enfants sont morts en essayant de traverser la Méditerranée en 2023, alerte l’ONU
    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 20h06, modifié hier à 21h07
    Quelque 289 enfants sont morts depuis le début de l’année 2023 en essayant de traverser la Méditerranée pour atteindre l’Europe, a annoncé l’ONU, vendredi 14 juillet. Ce chiffre est deux fois plus important que celui des six premiers mois de l’année 2022, a précisé l’Unicef, (le Fonds des Nations unies pour l’enfance), appelant à la création de couloirs humanitaires sûrs permettant aux enfants de trouver refuge en Europe.
    « Nous estimons qu’au cours des six premiers mois de cette année, 11 600 enfants ont effectué la traversée, soit également le double par rapport à la même période de 2022 », a déclaré la responsable aux migrations et aux déplacés à l’Unicef, Verena Knaus. « Ces décès sont absolument évitables », a-t-elle souligné.Les chiffres réels sont probablement plus élevés, selon elle, car de nombreux naufrages en Méditerranée centrale ne sont pas enregistrés.Au cours des trois premiers mois de 2023, 3 300 enfants effectuant la traversée – soit 71 % du total – n’étaient pas accompagnés ou avaient été séparés de leurs familles, d’après l’Unicef. Ce chiffre est trois fois supérieur à celui de la même période de l’année précédente. En chemin, ces enfants peuvent être exposés à des privations, à la torture, à l’exploitation et au viol, les filles étant particulièrement vulnérables.
    « C’est la réalité, la réalité choquante, mais nous semblons nous accommoder du fait que, jour après jour, des enfants perdent la vie », a également dit Verena Knaus. « Ces enfants meurent, non seulement sous nos yeux, mais aussi, semble-t-il, alors que nous fermons les yeux », a-t-elle ajouté. « Ces enfants doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls. Les dirigeants du monde entier doivent agir d’urgence », a encore dit Verena Knaus.
    Les eurodéputés ont réclamé jeudi l’élaboration d’une « stratégie de recherche et de sauvetage fiable et permanente » des migrants en Méditerranée, après un naufrage à la mi-juin au large des côtes grecques qui pourrait avoir fait plus de 600 morts. Un chalutier vétuste et surchargé, parti de Libye, a fait naufrage au large de la Grèce dans la nuit du 13 au 14 juin. Seuls 104 exilés ont pu être secourus alors que l’embarcation transportait environ 750 personnes. Quatre-vingt-deux corps ont pu être récupérés, et les autres naufragés sont présumés morts.

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  • Les racines ecclésiales de l’État moderne
    https://laviedesidees.fr/Grzymala-Busse-Sacred-Foundations

    Anna Grzymala-Busse, professeur en sciences politiques, veut montrer le rôle qu’a joué l’Église médiévale dans la fondation de l’État moderne : un thème ancien dont le renouvellement se heurte à certaines limites. À propos de : Anna Grzymala-Busse, Sacred Foundations. The religious and medieval roots of the European State, Princeton University Press

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    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230712_sacredfoundations.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230712_sacredfoundations-2.docx