• France-Allemagne : noces de diamant et querelles de couple
    https://laviedesidees.fr/France-Allemagne-noces-de-diamant-et-querelles-de-couple.html

    Si les déclarations lyriques sur le « couple » franco-allemand sont bien huilées, les divergences ne manquent pas. La célébration des 60 ans du traité de l’Élysée met en lumière à la fois des malentendus récurrents et une profonde entente à long terme.

    #International #Allemagne #Europe
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230131_allemagne.docx

  • "Jeu de massacre sur Europe 1"

    Heureusement, on n’est pas en Russie.... Des choses comme ça n’arriveraient pas ici, cheu nous, en France !

    Ah ! Ah ! Ah !

    "Jeudi 19 janvier, au matin de la première journée de mobilisation (massive) contre la réforme des retraites, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, était « l’invitée » de Sonia Mabrouk dans la matinale d’Europe 1. Au vu des antécédents de l’intervieweuse et des nombreux précédents en matière de convocation médiatique de contestataires par temps de (contre)réforme, on pouvait craindre le pire, et l’on ne fut pas déçu. Le quart d’heure d’« entretien » a consisté en une série d’accusations et de sarcasmes : un véritable jeu de massacre, animé par une volonté de nuire qu’on aura rarement vu aussi clairement assumée. Jusqu’au prochain épisode ?

    Inutile de revenir sur les partis pris et les obsessions (extrême) droitières de Sonia Mabrouk, son militantisme échevelé sous couvert de journalisme, ses entretiens « deux poids, deux mesures »... tout cela est bien connu – en tout cas, nous l’avons déjà clairement établi. Alors pourquoi revenir sur le nouvel épisode de cette déplorable série ? Parce que Mme Mabrouk persiste, récidive et aggrave périodiquement son cas, sans que ces pratiques (qu’elle partage avec d’autres au sein des médias dominants) soient dénoncées comme elles le méritent.

    Ce 19 janvier, Marine Tondelier n’est pas invitée pour livrer son regard sur l’actualité sociale – l’un des mouvements sociaux les plus puissants des trente dernières années contre une réforme gouvernementale –, ni pour expliquer ses arguments contre le projet qu’elle combat, et encore moins pour évoquer ses contrepropositions. Jamais d’ailleurs on ne lui demande son « avis » sur quoi que ce soit (sinon sur des « menaces » contre des élus et des violences... potentielles !) L’interview n’est qu’un long réquisitoire, qui réussit le tour de force de réunir toutes les figures imposées du genre et de battre des records dans presque toutes les catégories : morgue, mépris, injonctions, insinuations, mauvaise foi et attaques ad hominem... Tout y passe, au cours d’un interrogatoire au plan aisément repérable, préparé autour de quatre questions-accusations, inlassablement répétées ou (à peine) reformulées, qu’on peut résumer ainsi :

    1. Est-ce que vous assumez d’être une « zadiste » antidémocratique ?
    2. Est-ce que vous condamnez les menaces sur des élus ?
    3. Est-ce que vous condamnerez les violences des manifestants ?
    4. Est-ce que vous n’avez pas honte de critiquer les milliardaires ?

    (...)"

    #politique #information #médias #merdias #Europe1 #Sonia_Mabrouk #propagande #intox #résistance #ACRIMED #critique #démocratie #chiens_de_garde #journalisme #interrogatoire #contre-information #écologie #EELV #Marine_Tondelier #vangauguin

    Jeu de massacre sur Europe 1 - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Jeu-de-massacre-sur-Europe-1

  • Speech by Federal Foreign Minister Annalena Baerbock at the Parliamentary Assembly of the Council of Europe - Federal Foreign Office
    https://www.auswaertiges-amt.de/en/newsroom/news/-/2575346

    T’as envie d’une carrière au sein du corps diplomatique ? Voici une leçon pour les apprentis sorciers : il s’agit une belle déclaration de guerre de facto . Celle qui la déclare pourra toujours prétendre qu’il n’y a jamais eu de déclaration de guerre et surtout pas officielle. Sans doute elle espère garder une marge de manœuvre politique maximale, mais soyons honnêtes : Quand tu envoies tes chars d’assaut envers tel ou tel pays en déclarant qu’il mène une guerre contre tous tes amis, le gouvernement de ce pays comprendra forcément qu’il y a eu déclaration de guerre.

    Tant pis pour les Ukrainiens et Russes qui crèveront encore et encore par centaines de milliers. Dans notre pensée traditionnelle ces peuples ne sont que des Slaves, des peuplades à soumettre à un programme de formation les élevant au statut d’homme véritable pour les uns, pour les autres ce ne sont que des dégénérés qu’il faut empêcher de se reproduire et les exterminer afin d’en finir avec leur impact sur l’avenir de l’homme.

    Si tout marche comme prévu par nos chefs à Washington et Berlin, le cauchemar de mon grand père deviendra réalité : On passera nos fins de journée sur la terrasse de nos manoirs au milieu des immenses plaines ukrainiennes et russes mais on ne pourra jamais dormir tranquillement après avoir rangé notre revolver car un acte terroriste de nos esclaves pourra se produire à tout moment.

    Vous comprenez pourquoi les accusation d’impérialisme á l’égard de Poutine me font rire sardoniquement quand ce sont nos impérialistes à nous qui les prononcent.

    Tout n’est pas perdu. Rappelons-nous de la dernière ligne de l’épilogue dans La Résistible Ascension d’Arturo Ui . Elle décrit précisément l’endroit où il faut combattre le fascisme.

    Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde

    Voici l’épilogie entier

    Epilog

    Ihr aber lernet, wie man sieht statt stiert
    Und handelt, statt zu reden noch und noch.
    So was hätt einmal fast die Welt regiert!
    Die Völker wurden seiner Herr, jedoch
    Daß keiner uns zu früh da triumphiert –
    Der Schoß ist fruchtbar noch, aus dem das kroch!

    Bert Brecht, Der aufhaltsame Aufstieg des Arturo Ui, texte allemand
    https://www.librarian.be/pdf/arturoui.pdf

    La Résistible Ascension d’Arturo Ui à la Comédie Française
    https://www.comedie-francaise.fr/en/events/la-resistible-ascension-darturo-ui16-17#

    Écoutons le discours d’ Anna Baer et Lena Bock , ce personnage à identités multiples.

    24.01.2023 - Press release “When human lives are endangered, when human dignity is in jeopardy, national borders and sensitivities become irrelevant.”

    These are the words of Elie Wiesel, the Holocaust survivor and Nobel Peace Prize winner. His experience of the horrors of the Shoah and the Second World War made him a lifelong believer in the need to stand up for human rights, regardless of where violations occur and to whom. Wiesel was convinced that when human rights are violated, that is a warning signal for what there is to come.

    The Council of Europe was founded in 1949 with exactly this in mind: As an early warning mechanism against human rights violations – to prevent new wars, human suffering and tyranny on the European continent.

    And as a common European home for democracy, human rights and the rule of law for all Europeans, protected by strong walls formed by the Convention on Human Rights and the Court of Human Rights.

    The Council comprises more than 220 conventions and treaties. And probably no one in this room, maybe except for the President and the Secretary General, would be able to name all of them. And feel free to do the maths on how many bilateral treaties it would need to replace them!

    With these conventions, with the European Court of Human Rights and its monitoring mechanisms, the Council is setting the highest human rights standards through its rulings.

    The Court has strengthened women in the fight against domestic violence. It has bolstered the freedom of the press, and it has obliged us as governments to build polling stations that are accessible to persons in wheelchairs and with other disabilities.

    Moreover, the Court is currently pushing towards intergenerational justice in ground-breaking cases, for example, on the climate crisis.

    This direct access that individuals have to an international human rights court is unparalleled in the world.

    That is why Germany has made available additional means for the Court. And we call on others to step up their support as well, because if we want the Court to function in the future, it needs sufficient financial resources.

    The Court of Human Rights is something we can be more than proud of. But we cannot expect that with more cases, fewer judges will do the same amount of work. So it’s up to us, the governments, to strengthen the court, our Court of Human Rights.

    The Court reflects our convictions as Member States of the Council of Europe, that our governments must put their people’s fundamental rights first.

    Still, if we are honest with ourselves, before we became parliamentarians and politicians, many of us might at some point have confused the Council of Europe with the European Council.

    And did we actually all know that the anthem of Europe and the European flag, with its 12 stars, were first used by the Council of Europe? The President this morning reaffirmed to me that they do not really care about the copyright in this regard – as long as the EU finally ratifies the European Convention on Human Rights.

    Joking aside, I believe that this is actually not a bad thing, even though journalists may write: “People confusing the Council of Europe and the European Council shows a neglect of the Council of Europe.”

    I think this is not the true story. I believe that younger people and even people of my generation – I am 42 years old – have the incredible good fortune to have lived their whole life in peace and not under a dictatorship. Born in Western Germany, we took freedom and democracy for granted, not because we neglected freedom or democracy, but because our ancestors built this Council of Europe. And we all believed that we could live in this house of freedom and peace forever.

    But the crucial point is what we do now. Now, when our European peace order, when the Council of Europe, the OSCE, are under attack. This is our responsibility as politicians of our generation. Because Russia’s war of aggression is not only a war against Ukraine, it is a war against the common European peace order. So what we have done in the last months was crucial. And I would like to thank and applaud you here at the Council of Europe that you have shown Putin that he will never succeed in destroying Ukraine, and that he will also never succeed in destroying our common home of peace, the Council of Europe.

    At the same time, we also have to be self-reflective because we have seen what we neglected in the past. The Council of Europe is an early warning system. Because when human rights are undermined or disregarded, we should be alert.

    Ladies and gentlemen, such warnings have been there in the past:

    when our friends and partners in Central and Eastern Europe and in particular in the Baltic countries pointed out Russia’s aggressiveness. My country in particular did not listen carefully enough when we saw the show trials against Alexei Navalny, when we saw Russia ignoring judgments by the European Court of Human Rights calling for his release, and when we saw Russia’s refusal to sign the Istanbul convention and it drastically curbing women’s rights.

    These were all early warning signs. We didn’t see them. We didn’t take action. As early as 2017, Russia changed its laws on domestic violence so that men, husbands, partners who beat up their wives would no longer get into legal trouble for beating their wives. The law was changed so that, since 2017, you would have to beat your wife repeatedly, she would have to be sent to hospital in order for a criminal court to act.

    That should have sent a loud and clear warning because women’s rights are a yardstick for the state of our democracies. When women aren’t safe in a society, no one is safe.

    And when human rights are not respected in a country, then ultimately peace and freedom are at risk. President Putin has made this obvious. His repression at home goes hand in hand with his attempt to destroy Ukraine and our common European peace order.

    That is why I am convinced that today, the Council of Europe, as an early warning mechanism, is more important than ever.

    Its work for human rights makes a crucial difference to people across Europe. And to be clear, Europe is bigger than the EU. The Convention on Human Rights and the Council of Europe create a common European home for human rights and democracy for almost 700 million people.

    700 million people who, thank God, do not look alike, do not dream alike. They have different traditions, different histories, and different plans for the future. But these 700 million people are all united in their firm belief in fundamental rights.

    I had the privilege of seeing what this actually means when I spoke with teenagers in Kharkiv earlier this month. At different locations in Kharkiv, I saw the destruction. But what touched me most was my last stop at a heating point, set up with so much care and so much love.

    We were sitting around a table. There was a warm stove and we were offered tea and cookies because it was -12 degrees outside. I was sitting there with teenagers. Their school had been destroyed at the beginning of the war. So I asked them: “Where do you go to school?” And they looked at me and said: “Our school has been destroyed.”

    They haven’t been to school for almost an entire year because going to makeshift schools would be too dangerous. Kharkiv is located 35 kilometres from the Russian border. So if there is a rocket targeting a school, there is no air defence system which can prevent that. This rocket would hit their school. They have 45 seconds to hide, and of course, 45 seconds is way too little time to hide. You can only pray.

    So I asked them: “What do you do if you’re not going to school?” And the impressive thing is that even in a partly destroyed town, they have online teaching and classrooms. And I said: “What do you do if you only have 45 seconds?” And one of the girls told me: “Well, I used to play volleyball, but obviously my pitch is also destroyed. I’m 16 years old. I normally hang around with friends. But this is also not possible anymore.”

    So even though these school children, these teenagers survived, they are not living a normal teenage life. Every day they hide, praying that the next rocket will not hit them.

    So when I asked them: “Why didn’t you leave ?” – the 16 year old said: “Well, I left with my parents to Italy. But we came back. Last year.” I said: “Why did you come back here, back to your neighbourhood, which was wiped out by bombs?” She simply said, with tears in her eyes: “Because this is my home. Even though my home is now a prison because I cannot go to school, I cannot play volleyball, I cannot go out with my friends anymore. This is my home. This is where I want to be. This is where I want to survive. If I’m not dying.”

    So the only thing this girl and her friends are asking for is to live a simple, normal life again. An everyday life where as a teenager, you go out to meet your friends, to play volleyball and to go to school.

    It is this girl’s simple wish for a life in freedom and in peace, with basic human rights, that brings home to me what our agenda here at the Council of Europe is all about. As German Chancellor Konrad Adenauer said here at the Council of Europe when it was founded: “The Council of Europe is the soul of Europe.”

    It is our duty to keep this soul alive. That is why we are here. That is why I’m speaking here as German foreign minister. That is why you are here, and why you come back every month to work for our European soul, for every person in Europe – for the teenagers in Kharkiv – to make sure that we are not missing the warning signals of human rights violations that can lead to violence and war, and to ensure that the fundamental freedoms of women, men and children are better protected.

    The rights to live, to live a life in dignity and freedom – I believe that today, we need the Council of Europe more than ever to put the power of those rights above the power of might.

    As President Putin wants to drag Europe back into a past dominated by power politics, where states can trample on individual rights in the pursuit of imperial glory, where rulers dispose of their citizens like pawns in geopolitical chess games.

    That is why, in the face of Russia’s war, neutrality was not an option. We had to make a choice between injustice and justice, freedom and oppression. Between standing on the side of the aggressor and standing on the side of the victims, like the teenagers in Kharkiv. And we did.

    The Council of Europe, all of us together, adopted a clear and united stance against Russia’s war. We jointly voted to expel Russia from the Council. And we made clear that the Council stands with the brave women, men and children of Ukraine who are fighting for their country and their freedom, but also for democracy and human rights on the entire European continent.

    Because this Council is not a geographical concept, because this Council unites us in the concept of human rights, democracy and the rule of law.

    But we have also to critically assess why we did not fully recognise the early warning signals.

    This is why at the last meeting of the Committee of Ministers in Turin in summer, I called for a fourth summit of the Council of Europe that will now take place in Reykjavik under the Icelandic Presidency. At this upcoming summit, we will have an opportunity to set up the Council for a new era in European history.

    We know that institutions are only as strong as the political and financial support they get, and that means we also have to give the Council the financial resources it needs.

    As I said in the beginning, in this era marked by Russia’s war, we can no longer take the progress of liberty and human rights in Europe for granted. Fundamental rights and freedoms are under pressure on too many fronts.

    Therefore, if we want to show that despite repression and war, the power of democracy and the soul of Europe remain unbroken on our continent, we have to stand up and fight for them.

    Let us keep this in mind as we prepare for the Reykjavik summit. Building on all our valuable ideas and suggestions. And there are many floating around.

    I would like to focus on three crucial points for this summit.

    First, the summit should reaffirm our joint commitment to the core values of the Council of Europe. Or let me put it another way: If the Council is to remain our common home, our common soul of European democracy and human rights, we have to fix the cracks in its walls, stop the erosion of its foundations, and make sure that all residents abide by the house rules.

    I’m aware of the fact that our 46 member countries have very different histories and cultures. I also know that no legal system and no democracy is perfect, because no human being is perfect. We are all different. But what we all wish for is to improve every day. Because there is no such thing as a perfect democracy.

    But what binds us all in the Council is our commitment to the rule of law and to the division of power. Our pledge to protect our people’s fundamental rights and daily freedoms. That is what we have signed up to.

    So let me say loud and clear: all member states have to respect the European Convention on Human Rights and implement the Court of Human Rights judgments based on it

    It worries me deeply that for years, the Turkish authorities have been ignoring the Court’s demands to release Osman Kavala, whose detention the court considers to be politically motivated. And yes, it was good that there has finally been a visit, but this is nothing to applaud because Osman Kavala shouldn’t be in prison. It’s simply unacceptable for a member state of this Council to imprison someone for political reasons.

    That is why the Committee of Ministers has initiated infringement proceedings against Turkey. Co-rapporteurs of the Council have recently underlined this by the visit, and I’m reiterating our call for the Turkish authorities to release Osman Kavala and also to release Selahattin Demirtas and others whom the court has also ruled to be unlawfully detained.

    We all, as members of this Council, have to respect its basic rulebook. This is a legal obligation and no wish list, and that is what our citizens expect from us.

    This also applies to every country in this room, also to my own country. And that is why Germany has been taking steps to fully adopt the Council of Europe’s legal instrument, protecting women and girls from violence.

    Because if we call on others to ratify or to comply with conventions, then obviously our own reservations might be a bit biased. So therefore, when my Government entered office just over a year ago, we said we would lift Germany’s reservations on the Istanbul convention, and that is what we have done. We will apply the Convention without restrictions as of next month.

    I invite all member states that have signed the Istanbul Convention to ratify it very soon. And I think if a country at war, like Ukraine, can do it, then every other country in peace can do it as well. This also continues our work as part of the EU.

    At the same time, our ambition for the Reykjavik summit should not only be to preserve what the Council of Europe has achieved – as crucial at that might be. Together, we cannot only refurbish our common European home of human rights and democracy, but also expand it with new rooms and more inhabitants.

    That is my second point: let us work together to adapt the Council and our democracies to a changing world.

    That means finally making the European Union’s accession to the European Convention on Human Rights a reality, creating a common European human rights protection standard.

    Most importantly, however, the Council can help pave the way for a new generation of human rights. Democracy and human rights are based on universal values, but they are also a constant work in progress – because our societies evolve and new technologies obviously emerge.

    Take the digital revolution that is transforming how we all shop, meet our friends or go on a date, how entire industries work, or how scientists predict storms and droughts.

    The internet, social media and artificial intelligence have already made our lives so much better, but obviously, they also bring new challenges and risks. We have seen that AI facial recognition can have a racial bias, that it is used to target children with aggressive advertising and that autocratic regimes are exploiting it to track down dissidents.

    That is why as democratic governments, we have to work together to protect human rights in the digital world. We cannot simply leave this to algorithms, to Tik Tok or to Elon Musk. This is a political task. This is a democratic task for us in the Council of Europe.

    We are working on a Convention on the development, design and application of AI systems. This Convention can set a pan-European standard for human-centric and human-rights-based AI, making sure, for example, that companies and governments are not spying on people by running their social media posts through AI analyses.

    Together, we can ensure that technology makes human rights stronger, not weaker. Because technologies are there for humans and not for industry or autocracies.

    That is why the German Government is committed to working with you all to see this new Convention adopted this year.

    Finally, there’s a third point we should keep in mind: the outreach to neighbours and friends of the Council of Europe.

    When I travelled to Kazakhstan last year, I met a young woman in her mid-twenties who worked for an NGO and planned to set up a political party. She said: “You’re so lucky in Europe. You have the Council of Europe. You have an instrument to which your government has to relate. You have Conventions to which I, as an NGO, can refer and say: you are not applying the Istanbul Convention or the Human Rights Convention. You also have a court every citizen can go to.”

    I think this is crucial. There are so many people around the world who would never consider democracy and human rights to belong to a certain region, but who are saying: we would like to benefit from your experience.

    This morning, during my visit of the Court of Human Rights, I was shown what this actually means, what the young lady in Kazakhstan was talking about. When I entered the room of registers, I saw piles of mail and papers on the table and people going through all of them.

    We also have this as politicians in our offices, where we sometimes think “Okay, this is a bit crazy.” But they are going through every letter – letters written on paper, some sent via the internet, but also letters written on tiny sheets of paper. Because when you are in a prison and when you’re a political prisoner, obviously you do not have the best access to this court, to our court.

    So the fact that any individual can lodge a complaint – be it a simple handwritten request scribbled on a postcard or even on a piece of toilet paper sent from a prison – this is what this “soul of Europe” also stands for.

    In many places around the world, people do not have this privilege. We should remind ourselves of this every day. That is why it’s up to us to stand by their side as they strive for human rights, peace and a better future for themselves and their children.

    The work of the Venice Commission is a beautiful example of how the values of the Council of Europe can have an impact around the world. Even though some might say the Venice Commission does not have any real power.

    But the influence of the Venice Commission might be bigger than that of a large institution with a lot of money, because with its advice on how to reform electoral laws and constitutions, the Commission is a compass for democracy, guiding us and member states from no less than five continents all around the world.

    Ladies and gentlemen,

    We could go on about the powerful tools of this Council of Europe. It’s up to us whether we use them or whether we leave them aside. It’s our responsibility. We are the politicians of our times.

    “When human lives are endangered, when human dignity is in jeopardy, national borders and sensitivities become irrelevant.” That is how Elie Wiesel put it, reminding us to be watchful whenever human rights are violated.

    To us here in this plenary hall, these words might seem beautiful and aspirational. But to the boys and the girls in Kharkiv, to the 16-year-old who came back from Italy to her destroyed home – because it is her European soil – this is their future, their destiny.

    For their sake and for the sake of so many others, these words must be a concrete call on us to stand up for what this Council stands for:

    Human rights and the dignity of all.

    Thank you.

    Un peu d’histoire :
    Rücksichtslos vernichtet - Babi Jar
    https://seenthis.net/messages/931597

    Baerbock commence son discours en citant Elie Wiesel. Voici qui c’était :
    https://www.hintergrund.de/politik/welt/israels-wegbereiter-in-den-usa

    Vor zwei Monaten war Wiesels Name auf einer ganzseitigen Anzeige in der New York Times, mit der er grauenhafte und tödliche Aktionen gegen den Iran wegen seines Nuklear-Programmes fordert.

    Il y en a qui osent critiquer l’engagement militaire allemand en Ukraine, mais on leur adresse des commentaires haineux qui font penser aux tirades du journal nazi Der Stürmer.
    https://seenthis.net/messages/988368


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Der_St%C3%BCrmer
    En examinant attentivement l’entête du journal vous avez sans doute remarqué que Der Stürmer défendait expressément la vérité de son époque. Les vérités des différentes époques constituent un problème. Personne ne leur échappe. Jamais. Quand on ne s’y conforme pas on est systématiquement puni.

    #Europe #Allemagne #USA #Ukraine #Russie #guerre

  • Colonisation israélienne, entreprises européennes, droits palestiniens

    La politique israélienne vis-à-vis du territoire et du peuple palestinien fait régulièrement l’objet de condamnations internationales. Cela n’empêche pourtant pas de nombreux États et entreprises, en particulier en Europe, d’entretenir des relations économiques étroites avec l’État d’Israël et ses colonies de peuplement illégales.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/19/colonisation-israelienne-entreprises-europeenn

    #international #israel #palestine #europe

  • Gute Freunde, strenge Rechnung ? Wie die Ukraine für ihre Waffen zahlen soll
    https://www.derstandard.at/story/2000142564418/gute-freunde-strenge-rechnung-wie-die-ukraine-fuer-ihre-waffen

    On dit qu’il y a un prix à payer pour tout sauf pour la mort, mais qu’il coute quand même la vie. C’est pareil pour les livraisons d’armes à l’Ukraine. Cet article du journal autrichien Der Standard discute le remboursement de la dette ukrainienne.

    15.1.2023 - Seit Monaten übertreffen die westlichen Verbündeten der Ukraine einander mit Hilfszusagen. Kann ein Staat am Rande des Ruins das je zurückzahlen?

    Wer an die Ukraine denkt, denkt derzeit wohl meist an das Leid, das ein knappes Jahr Krieg mitten in Europa angerichtet hat; vielleicht auch an die beeindruckende Widerstandskraft der Menschen dort oder an die Schrecken des Krieges, die Bewohner und Soldaten derzeit in Orten wie Soledar oder Bachmut erleben müssen. Wohl die wenigsten denken an Schläuche und alte Kaugummis. Und doch sind diese Gegenstände wichtige Metaphern in einer der hitzigsten Debatten, die derzeit um den Umgang mit dem russischen Angriffskrieg toben – jener um die Bewaffnung Kiews und um die Frage, wer eigentlich finanziell dafür aufkommt.

    Lend-Lease Act oder Leih- und Pachtgesetz heißt das US-Papier, auf das sich Gegner der Waffenlieferungen, und oft auch Freunde Russlands, im Diskurs gerade einschießen. Der Tenor ihrer Vorwürfe: Die USA würden nur scheinbar großzügig Hilfen für die Ukraine versprechen, in Wahrheit ihre teuren Waffensysteme aber verkaufen – und dies auch noch auf Kosten der europäischen Partner. Von diesen wiederum würde erwartet, Kiew gratis aus der Patsche zu helfen.

    All das ist, so wie es verbreitet wird, großteils nicht wahr – und im Rest grob verzerrt. Richtig ist aber, dass die Geschichte der ukrainischen Rüstung komplizierter ist, als sie oft scheint. Um sie zu verstehen, hilft ein Blick in die Geschichte.
    Kampf dem Faschismus

    Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022 heißt das Gesetz, über das die US-Regierung die meisten Mittel fließen lässt. Der Name ist nicht zufällig gewählt. Er ist ein Rückgriff auf eines der wichtigsten Programme des Zweiten Weltkriegs im Kampf gegen den Faschismus. Mit dem damaligen Leih- und Pachtgesetz rüsteten die USA bereits ab Februar 1941, also vor dem Kriegseintritt Washingtons, jene Staaten mit Material aus, die gegen die Achsenmächte Deutschland, Italien und Japan kämpften. Dazu zählten neben Großbritannien auch die Sowjetunion und China. Dass Washington nun den gleichen Namen wählte, zeigt auch, in welchem Kontext man den Angriffskrieg Russlands sieht. Signiert hat US-Präsident Joe Biden das Gesetz ausgerechnet am 9. Mai – dem Datum, an dem Moskau den Tag des Sieges gegen den Nazi-Faschismus feiert.

    Womit wir, über Umwege, wieder bei Schlauch und Kaugummi sind: Von Ersterem sprach 1941 der damalige US-Präsident Franklin D. Roosevelt, als er Hilfen für Europa ankündigte. Kurz zuvor hatte ihn der britische Premier Winston Churchill um Waffen, aber auch um Lebensmittel für die bedrängten Briten gebeten. Damals stand es Spitz auf Knopf. Die Wehrmacht überrollte Europa, Roosevelt wollte helfen, am besten schnell und unkompliziert. Wenn das Haus des Nachbars brenne, sagte er bei einer Pressekonferenz, borge man ihm einen Schlauch – auch dann, wenn dieser 15 Dollar koste und der Nachbar diese im Moment nicht besitze. Er solle den Betrag eben irgendwann später zurückzahlen. Nicht alle US-Politiker waren überzeugt. Isolationisten beider Parteien wollten die militärisch neutrale Position der USA beibehalten.

    Der Republikaner Robert Taft sagte, die Idee, Kriegsgerät zu verborgen, sei ein ebenso guter Deal wie ein Kaugummiverleih: Man werde das Geliehene nicht mehr zurückhaben wollen. Tatsächlich ging das Gesetz damals sogar weiter und erlaubte dem Präsidenten auch das Verschenken von Material.
    Franklin D. Roosevelt wollte den schnell und effektiv den Gegnern der Nazis helfen.

    Mit einer baldigen Rückzahlung durch die Ukraine – einen Staat, der ohne Hilfen wohl schon pleite wäre – rechnet auch nun niemand. Dagegen spricht allein schon das Ausmaß der Unterstützung: Auf deutlich mehr als hundert Milliarden US-Dollar beliefen sich die gesammelten Hilfen schon zum Stichtag 20. November – dem letzten Datum, für das das renommierte Kieler Institut für Weltwirtschaft (IFW) vergleichbare Daten zusammengetragen hat. Rund 52 Milliarden Euro entfielen damals auf die EU, auf ihre Institutionen und Mitgliedsstaaten, und rund 48 Millionen auf die USA. Etwa 14 Milliarden steuerten weitere Akteure bei.

    Seither dürften sich die Beträge noch vergrößert haben: Erst Mitte Dezember etwa beschlossen die Staats- und Regierungschefs der EU weitere 18 Milliarden an Hilfen für das Jahr 2023, die USA sagten jüngst wieder fünf Milliarden zu. Außerdem hat Washington die Lieferung eines Patriot-Raketenabwehrsystems zugesagt, auch Deutschland will Kiew mit einer Batterie versorgen. Dazu kommen rund 40 Kampfpanzer vom Typ Marder, die Berlin bereitstellt, sowie französische AMX-10-RC-Spähpanzer. Die Briten wollen rund ein Dutzend Challenger-2-Kampfpanzer liefern. Womöglich erhält Kiew bald auch 14 Stück der neueren deutschen Leopard-Kampfpanzer aus Polen. Das freilich ist auch eine politische Frage: Deutschland muss für den Weiterverkauf der Panzer sein Okay geben, zierte sich vorerst aber noch.

    Gratis gibt es für Kiew Informationen. Ihr finanzieller Wert ist schwer zu beziffern, der Vorteil aber unbezahlbar: Ohne die Kooperation westlicher Geheimdienste wären wohl einige ukrainische Erfolge nicht möglich gewesen. Von den Kriegswarnungen 2022 ganz zu schweigen. Zu alldem kommt Hilfe, die nicht direkt in Waffen fließt – etwa die bisherigen humanitären Spenden Österreichs.
    Nicht nur Nächstenliebe

    Das alles ist nicht nur uneigennützig. Russlands Streben nach Ausdehnung bedroht die EU schließlich auch direkt. Dass man diese Gefahr am besten gleich in der Ukraine stoppen sollte, bevor sie auch am Baltikum oder in Polen virulent wird, sagen nicht nur die betroffenen Länder.

    Dafür sind viele nun auch bereit, relativ moderne Systeme wie Himars, Patriot oder Leopard zu liefern – was ein recht neues Phänomen ist. Denn zuerst sortierten viele EU-Staaten einmal ihre alten, teils eingestaubten Systeme aus und stellten sie der Ukraine zur Verfügung. „Ringtausch“ heißt das Zauberwort: Um den Verlust der eigenen Verteidigungsfähigkeit zu kompensieren, bestellte man modernes, frisches Gerät nach. Die gesteigerten Militärhaushalte machen es möglich. Stichwort: Zeitenwende.

    In die Ukraine ging also „der alte Schrott“, wie es ein Diplomat einmal bezeichnete. So geringschätzend wie das klingt, war das Prinzip aber nicht. Denn die Methode hatte für Kiew praktische Vorteile. Die Systeme stammten häufig aus Beständen der Ex-Sowjet- und Ex-Warschauer-Pakt-Staaten. Sie waren daher mit jenen der Ukraine kompatibel. Eine Einschulung, wie sie bei westlichen Systemen oft fällig ist, dauert damit nicht lange oder entfällt vollkommen. Und auch die Munition passt.
    Rohstoffe als Kredittilgung

    Mit der Lieferung hochmoderner Waffen, Luftabwehrraketen oder Kampfflieger und -panzer waren westliche Staaten bisher vorsichtig. Nicht nur aus Angst vor Eskalation – sondern auch aus pragmatischen Überlegungen. Immerhin droht stets die Gefahr, dass moderne Nato-Technologie in den Kriegswirren in russische Hände fällt. Und auch Korruption und illegaler Waffenhandel sind nie auszuschließen, wenngleich Washington extra Beobachter schickt, um dieses Risiko zu senken. Dass neue Waffen für die Ukraine aber viel effektiver wären, das steht fest.

    Geschenkt ist aber auch die EU-Hilfe an die Ukraine nicht. Jene 18 Milliarden Euro etwa, die die EU Kiew Ende 2022 zusagte, sind ein Darlehen. Freilich eines mit sehr günstigen Konditionen: Tilgungsfrei über zehn Jahre, die Union übernimmt dabei außerdem einen Großteil der Zinskosten. Zurückzuzahlen wird das Geld am Ende aber sein.

    Wahrscheinlich zumindest. Wie so etwas ablaufen kann, zeigt auch die Geschichte des ersten Leih- und Pachtgesetzes. London und Moskau mussten ihre Schulden damals tatsächlich über Jahrzehnte zurückzahlen. Das tat allerdings nicht immer besonders weh. Denn die Kredite waren über viele Jahrzehnte gestreckt und nicht an die Inflation gebunden – der zu zahlende Wert sank also mit der Zeit. Beim Kalten-Krieg-Partner London drückten die USA zudem beide Augen zu, indem sie sich auf besonders günstige Konditionen einigten: Das Material wurde an seinem einstigen Einsatzort belassen und an die Briten verkauft – zum „Schrottwert“ von rund zehn Prozent des einstigen Preises.

    83 Millionen US-Dollar machte in der Silvesternacht auf 2007 die letzte Tranche der Bank of England an die Federal Reserve in New York aus. 61 Jahre nach Kriegsbeginn war man in London fast ein bisschen stolz, den „Verpflichtungen zur Gänze nachgekommen zu sein“. Immerhin hatten einst auch die USA „ihre Verpflichtungen erfüllt“, wie es Ed Balls, damals Labour-Staatssekretär im Londoner Schatzkanzleramt, formulierte. Strenge Rechnung, gute Freunde.

    Für nicht ganz so gute Freunde war die Rechnung aber strenger. Die Sowjetunion stellte den USA für Lieferungen in Höhe von 9,8 Milliarden Dollar letztlich Rohstoffe im Wert von 7,3 Milliarden Dollar zur Verfügung. Die Differenz wurde großteils in Gold erlegt.

    Im Fall der Ukraine ist davon auszugehen, dass sich eines Tages großzügige Modalitäten finden werden. Der erneuerte Lend-Lease Act für das Land spricht formal zwar ebenfalls von einer Rückzahlung der Kosten. Allerdings ist und bleibt es wohl im strategischen Interesse der EU und der USA, dass demokratische Länder wie die Ukraine nicht von expansionistischen überrollt werden. Zugleich liegt Washington eine längerfristige Schwächung des Antagonisten Russland am Herzen. Und die gibt es aktuell zum Schnäppchenpreis.

    Alle Ukraine-Hilfen eingerechnet zahlt Washington nur rund fünf Prozent des Pentagon-Budgets. Eine Schwächung der Ukraine durch jahrelangen Schuldendienst würde diesen Erfolg wieder verringern.
    Lukrative Aufträge

    Die Finanzmittel werden so schnell also nicht zurückfließen. Und aus diesem Grund sucht man bereits andere Möglichkeiten, sich bei Washington und Brüssel zu revanchieren. In den Fokus gerät dabei der Wiederaufbau. So steht etwa im Raum, dass US- und EU-Firmen eines Tages bei den dafür nötigen Arbeiten lukrative Aufträge zugesprochen bekommen könnten. Das würde, sollten auch ukrainische Firmen noch ausreichend zum Zug kommen, allen Seiten helfen. Freilich bräuchte es auch dafür Finanzmittel. Und wieder gibt es ein Vorbild. Von einem Marshallplan für die Ukraine ist derzeit aber noch selten die Rede. (Manuel Escher, Fabian Sommavilla, Datengrafik: Lisa Duschek, 15.1.2023)

    #Ukraine #USA #Europe #guerre #économie #dette #politique

  • Die neue Militarisierung von Olaf Scholz : Deutschlands lautloser Weg zur Zeitenwende
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/internationale-politik-ukraine-krieg-hegemonie-europa-die-neue-mili

    Voici la voix de l’impérialisme sans filtre. Ce politologue et historien situe la guerre en Ukraine dans son contexte historique et met l’accent sur l’importance du partenariat franco-allemand pour l’ascension de l’Allemagne aux commandes d’une Europe capable de contenir le danger russe. Il décrit les raisons essentielles de l’étroit attachement de l’Allemage à l’OTAN et son rôle de vassal de Wahington. Il évoque le pacifisme de la population comme facteur nuisible au projet d’une Europe sous domination allemande

    Si vous voulez saisir l’ampleur de la cruauté des élites envers les peuples qu’elles dominent, ce texte vous en apportera quelques éléments. Bref : vu du bunker de l’état major intellectuel la guerre est une bonne chose parce qu’elle est nécessaire pour l’empire et parce qu’on la gagne.

    4.1.2023 von Muamer Bećirović - Europa ist ein Kontinent, auf dem es keiner Macht gelang, Hegemonie zu erlangen. Jahrhundertelang kämpfte der französische, russische und deutschsprachige Raum um die Vorherrschaft der Landmasse, und jedes Mal kam es zu einem Patt. Der Erste und Zweite Weltkrieg sind nur ein zerstörerischer Ausdruck dieser Auseinandersetzung.

    Nach 1945 begruben Deutschland und Frankreich ihre imperialen Ambitionen endgültig und fanden sich mit ihren Großmachträumen ab. Sie gelangten vorerst zur Erkenntnis, dass die Vorherrschaft über Europa nur in der Einigkeit zwischen ihnen beiden erreicht werden kann. Eine Einigung zwischen Berlin und Paris über Europa war die einzige Möglichkeit, ihrer weltpolitischen Bedeutung, die sie gegenüber den USA, China und auch der UdSSR verloren haben, wieder Geltung zu verschaffen, wie sie sie im 18. und 19. Jahrhundert hatten. Die europäische Integration ist die Inkarnation dieser Absichten. Nach der völligen Zerstörung 1945 setzte Deutschland bis zur Wiedervereinigung 1989 jeden Schritt richtig, um seinen Einfluss auf dem Festland über die Europäisierung zu erweitern.

    Konrad Adenauers erster Schritt (1949–1963) dazu war, sich an den Westen und Europa zu ketten, um aus der internationalen Isolation herauszukommen: „Es galt, einen Weg zu finden, der sowohl dem Sicherheitsbedürfnis der europäischen Länder Rechnung trug, als auch den Wiederaufbau Westeuropas einschließlich Deutschlands durchzuführen gestattete. Über diesen Weg würden wir auch, darüber war ich mir klar, Schritt für Schritt unsere Gleichberechtigung unter den freien Völkern der Welt zurückerlangen“, formulierte er als sein oberstes Ziel.

    Die moralische Rehabilitation und Wiederaufnahme in die Staatengemeinschaft war ausschließlich mit dem Wohlwollen Frankreichs zu erreichen. Alles andere führte in die Isolation einer Koalition gegen sich: „(…) (D)ie Verbesserung der französisch-deutschen Beziehungen zum Kernpunkt meiner Politik zu machen. Ohne eine grundlegende Verständigung zwischen Frankreich und Deutschland könne eine europäische Zusammenarbeit nicht erreicht werden.“

    Deutschland hat diese Aufgabe meisterhaft ausgeführt. Alles im Wissen, dass es früher oder später ohnehin seine materiellen Kräfte zurückerlangen wird und sein machtpolitisches Mitspracherecht in Europa beanspruchen wird. Unter amerikanischem Schutzschirm und europäischen Bekenntnissen stellte Deutschland seine moralische Position wieder her. Im Schatten Frankreichs, der USA und der europäischen Einigung wuchs es erneut zum wirtschaftlich stärksten Land am Kontinent, was seine Mittel zur Ausdehnung seines Einflusses wiederherstellte.

    Das löste insbesondere in Frankreich Nervosität aus. Die Wiedervereinigung 1989 erhöhte das und Bundeskanzler Kohl wusste, sich an einem gewissen Scheideweg zu befinden. Entweder in Europa lautstark seinen Einfluss geltend machen oder die Gemüter vor der Angst eines mächtigen Deutschlands besänftigen. Helmut Kohl, immer in historischen Dimensionen denkend, erkannte trotz der Wiedervereinigung, dass Deutschland alleine Europa seinen Willen nicht aufzwingen konnte: „Deutschland ist zu groß, um unter Gleichen der Erste zu sein, aber zu klein, um in Europa zu dominieren.“

    Deshalb hielt er weiterhin an der Kontinuität seiner Vorgänger fest, weil es keine machtpolitische Alternative gab: „Ich verneige mich dreimal vor der Trikolore, bevor ich mich vor Schwarz-Rot-Gold verneige.“ Und: „In Chambord sagte ich Mitterrand, dass mir das deutsch-französische Verhältnis wichtiger sei als Europa.“ Mit einem deutschen Alleingang und der Loslösung von den USA, Großbritannien und Frankreich, realisierte Kohl, gab es außenpolitisch nichts zu gewinnen: „(…) Denn ohne Deutschlands Beitrag wäre die Nato, dieser Stützpfeiler der europäischen Sicherheit, zerstört worden. Die Amerikaner hätten sich aus Europa zurückgezogen, und die Briten und Franzosen als die beiden europäischen Kernwaffenmächte hätten sich enger zusammenschließen müssen, ohne in der Lage zu sein, eine Sicherheitsgarantie für das übrige Europa zu geben. Damit hätte sich die sicherheitspolitische Statik des Kontinents entscheidend verschoben, und das wäre das Ende der europäischen Integration gewesen“, dachte er.

    Der beste Weg, um Deutschlands Einfluss in Europa und in der Welt zu erweitern, war weiterhin durch die europäische Einigung und die Nato. Das sollte allerdings er selbst nicht mehr tun, sondern sein Nachfolger Gerhard Schröder, der mehr dazu neigte, Deutschlands Macht in Europa zur Schau zu stellen.

    Deutschlands Position hat sich nach der Wiedervereinigung gravierend verändert. Es wurde mit Abstand zum demografisch größten und ökonomisch stärksten Land in Europa. Deutschlands territoriales Potenzial war ausgeschöpft. Sein Fokus richtete sich nun verstärkt nach außen. Im Zuge dessen hielt Schröder 1999 in der deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik eine beachtenswerte Grundsatzrede: „Von Berlin aus muss deutsche Außenpolitik womöglich noch klarer als bisher erkennbar sein als das, was ihr Wesen ausmacht: als Politik in Europa, für Europa und von Europa aus. Dabei bleiben die Grundorientierungen unserer Außenpolitik unverändert. Wir wissen: Der wirtschaftliche und politische Erfolg Deutschlands ist untrennbar mit der Integration in die westliche Staatengemeinschaft, in die Europäische Union und die Nato verbunden. Unseren Verbündeten und Freunden werden wir weiterhin verlässliche Partner sein. Gemeinsam mit unseren Nachbarn in Mittel- und Osteuropa müssen wir entschlossen die Chancen einer noch intensiveren Zusammenarbeit nutzen.“

    Nachdem die moralische Rehabilitation, die Europäisierung und die Wiedervereinigung vollzogen war, konnte Schröder auf dem Fundament seiner Vorgänger eine selbstbewusstere Außenpolitik verfolgen und definierte Mittel- und Osteuropa als die wichtigste Einflusssphäre Deutschlands. Sie gab dem Bundeskanzler die Möglichkeit, mit der europäischen Integration dieser Regionen ein Gegengewicht zu Frankreichs dominiertem West- und Südeuropa innerhalb Europas zu bilden, was Deutschlands Gestaltungsmacht in Europa erhöhte. Deutschland beteiligte sich deshalb an der ersten (1999) und zweiten (2004) Nato-Osterweiterung. Zugleich sorgte Schröder 2004 für die EU-Osterweiterung. Summa summarum haben alle deutschen Bundeskanzler Deutschlands Macht ohne eskalierenden Widerstand in Europa Schritt für Schritt erhöht. Seine Nachfolgerin Angela Merkel hinterlässt, im Vergleich zu den großen Bundeskanzlern, kein strategisch bedeutendes Projekt. Stattdessen hinterließ sie ein Land, das völlig unvorbereitet vom Ukraine-Krieg erfasst wurde.

    Ob bei Habsburg, Preußen oder dem Deutschen Kaiserreich, ihre außenpolitischen Eliten waren bei Russland immer in zwei Fraktionen gespalten. Die einen, die Russland mit Kooperation zu bändigen suchten. Und die anderen, die auf Abschreckung setzten, ein 200 Jahre altes Dilemma. Die wirkungsvollste Methode war eine Mischung aus Kooperation und Abschreckung.

    Russland musste immer das Gefühl vermittelt werden, geopolitisch mehr verlieren als gewinnen zu können, wenn es sich von der Zusammenarbeit abwandte. Es ist aber genau die abschreckende Komponente, die seit der Wiedervereinigung Deutschlands nicht ernst genommen wurde. 2008 überfiel Russland Georgien, 2014 die Annexion der Krim und das Minsker Abkommen. Abseits aller eher halbherzigen Sanktionen zog Deutschland keine rote Linie, in der Russland mit militärischem Widerstand rechnen musste. Ganz im Gegenteil.

    Angela Merkel verfolgte eine Appeasement-Politik. Im Interview mit dem Spiegel hob Angela Merkel hervor, wie wichtig es beim Nato-Treffen in Bukarest 2008 war, einen Beitritt der Ukraine und Georgiens zum Militärbündnis auszuschließen, da andererseits Russland wohl militärisch geantwortet hätte. Merkel betonte, mit dem Minsker Abkommen Zeit gekauft zu haben, sich auf einen Krieg mit Russland vorbereiten zu können. Und genau das ist das Problem.

    Sie sah die Gefahr Russlands, einen Pufferstaat zu verschlingen, nicht als Gefahr für Deutschland an. Es gab zu keinem Zeitpunkt in der deutschen Geschichte einen Moment, einen bedeutenden Pufferstaat aufzugeben, ohne mit der angreifenden Macht einen Kampf darüber aufzunehmen. Genau das hat aber Angela Merkel getan. 2008 bei Georgien, spätestens 2014 bei der Krimannexion war es Zeit, Deutschland entsprechend seiner Mittel aufzurüsten, um Russland zu suggerieren, alles in seiner Macht Stehende zu tun, um für eine Niederlage zu sorgen.

    Dass das nicht passierte, war ein gravierender strategischer Fehler, der keinem ihrer Vorgänger passierte. Ohne die USA wäre die Ukraine gefallen, ein russisches Imperium hätte sich gebildet, Weißrussland und Moldawien wären wie Dominosteine gefallen. Merkel wird wie Chamberlain als Appeasement-Politikerin in die Geschichte eingehen. Sicherlich ist man im Nachhinein immer klüger. Heute erscheint das offensichtlich, was damals nicht der Fall war. Aber die Warnsignale waren damals wie heute deutlich. Merkel hatte sie früh genug gesehen und hätte Konsequenzen ziehen müssen, Russland auch militärisch auszubalancieren. Ihr Nachfolger, Olaf Scholz, scheint diesen Fehler zu korrigieren.

    „Deutschland kommt jetzt die wesentliche Aufgabe zu, als einer der Hauptgaranten für die Sicherheit in Europa Verantwortung zu übernehmen.“ Das ist wohl der wichtigste Satz, den Scholz in seinem Artikel schrieb, weil er allumfassend ist. Es ist Deutschlands Hervortreten als eine militärische Macht, die das mehrere Jahrzehnte vermieden hat. Die Verteidigung Europas ist als Aufgabe für sich nicht einfach. Sie wird schwieriger, sollte in der Zwischenzeit ein Krieg mit China um Taiwan ausbrechen, weil es allein an Europa, im Speziellen an Deutschland liegen wird, andere Mächte auszubalancieren, weil die USA ihre Ressourcen in Asien konzentrieren mussten.

    Die Aufrüstung Deutschlands ist deshalb das wichtigste Merkmal der Zeitenwende, weil sie der Eck- und Schlussstein zur außenpolitischen Handlungsfähigkeit ist, auf die die vorigen Bundeskanzler so eifrig hingearbeitet hatten. Dass diese Wandlung ohne große Verwerfungen stattfindet, ist hauptsächlich den USA zu verdanken. Denn während Deutschland aufrüstet, übernimmt die USA den größten Teil der Ausbalancierung Russlands. Man muss sagen, dass Deutschland dazu viel Glück hatte, diese Zeit geschenkt zu bekommen.

    Doch darauf lässt sich keine Strategie bauen, wie es sich und den Kontinent absichern will. Die in Bezug auf Russland wichtigste zu beantwortende Frage bleibt, wie man den Ukraine-Krieg gewinnt und zugleich Moskaus imperiale Ambitionen ein für alle Mal begräbt, sodass es sich in die europäische Sicherheitsarchitektur integrieren lassen will und als potenzieller Partner, um China auszubalancieren, dienen kann.

    Das Studium der letzten 200 Jahre kann hilfreich dabei sein. Sie ist eine essenziell zu beantwortende Frage, damit die Zeitenwende schließlich gelingt. Das grundsätzliche Problem für die militärische Verschlafenheit Deutschlands sind nicht die meisten Bundeskanzler, weil die meistens ein strategisches Gefühl für das Notwendige hatten, sondern seine ignoranten Eliten und die pazifistische Kultur in weiten Teilen der Bevölkerung. Die sogar so weit zu gehen bereit ist, für die eigene Haltung auch den eigenen Untergang in Kauf zu nehmen.

    Muamer Bećirović forscht zur Diplomatiegeschichte und der internationalen Politik. Im März 2023 erscheint von ihm eine Biografie über den österreichischen Diplomaten und Staatsmann der post-napoleonischen Epoche Fürst Klemens von Metternich.

    Dieser Beitrag unterliegt der Creative Commons Lizenz (CC BY-NC-ND 4.0).

    #guerre #Europe #Russie #Ukraine #stratégie #Allemagne #impérialisme

  • Hardliner, Neoliberale, Oligarchen : Der fragwürdige Erfolg der Ukraine
    https://www.heise.de/tp/features/Hardliner-Neoliberale-Oligarchen-Der-fragwuerdige-Erfolg-der-Ukraine-7445797.h

    Depuis la dissolution de l’Union Soviétique les peuples de l’Ukraine sont victimes des forces du néolibéralisme qui ont détruit son industrie et transformé l’ancienne république prospère dans le pays le plus pauvre d’Europe exportateur de matière primaires et produits agricoles. Le pays a perdu plus de dix millions d’habitants et ceux qui y sont restés acceptent des formes de survie de plus en plus inhumaines. En Ukraine se pratique le sytème de mères porteuses le plus important du monde avec celui de l’Inde.

    Vu sous cet angle l’émigration en temps de guerre n’est que la continuation accélérée d’un processus de dépeuplement qui ouvrira les portes à une modernisation high-tech du pays dans un temps record. Elle sera réalisée après la fin des hostilités armées par le capital occidental dont les prédateurs étatsuniens et allemands se disputeront la proie.

    Il s’agit d’une routine qui a fait ses preuves pour les impérialistes étatsuniens qui ont éjà accaparé quelques joyaux ukrainiens. Le pays remboursera pendant des décennies à ses amis les dépenses pour sa défense militaire. Grâce au levier de la dette ces groupes étrangers continueront à trancher préalablement toutes les questions à soumettre au parlement national. L’Ukraine verra alors une époque de pseudo- démocratie comme les deux Allemagnes après 1945.

    Nous verrons une interprétation néolibérale donc plus radicale â bien des égards du paradigme „Volk ohne Raum“. Sa version libérale s’appelle "capital en quête d’investissement" pour lequel on est en train de créer une issue heureuse.

    C’est une partie de poker avec des ossements en guise de jetons de casino. Participent à ce jeux les pays européens et l’Allemagne, la Russie, la Chine et les Etat Unis. Au premier tour commencent les #USA. D’abord on ruine les pays d’Europe par les conséquences économiques de la guerre. Ensuite pendant que les Euopéens peineront à récupérer on renforcera sa propre position en Ukraine à travers le remboursement des prêts de matériel de guerre.

    La stratégie des impérialistes allemands dans ce jeu de poker est différente mais aussi efficace. D’abord on continue à profiter de la main d’oeuvre ukrainienne bon marché et on investit dans les millions de réfugiées dont les hommes se font tuer par les russes. Le patronat d’Europe se rejouit de cette "immigration de qualité" alors que la nation allemande et surtout ses hommes profitent de l’arrivé massive d’ariennes dignes des meilleurs instituts "Lebensborn".

    Les capitalistes allemands étant plus discrets que leurs frères de classe étatsuniens on n’a pas entendu d’echo aussi fort de leurs activités ukrainiennes, mais ils n’ont certainement pas négligé d’investir dans le territoire dont ils préparent depuis 1945 à Munich la reconquête avec leurs camarades fascistes d’Ukraine.

    L’état allemand mise sur les futurs impôts suite aux profits faramineux que promet la reconstruction de l’Ukraine et s’octroie un premier crédit de guerre de 100 milliards appellé "patrimoine particulier" suivant les principes développés par le ministre de l’Économie du Troisième Reich Hjalmar Schacht : Pour préparer la guerre on emprunte une somme illimitée qu’on compte rembourser avec les profits issus de la conquête des territoires de l’Europe de l’Est

    En comparaison avec l’époque entre 1933 et 1939 cette fois on a mieux préparé le champ de bataille. Les autres pays de l’Est ont déjà été incorporé dans le bloc sous contrôle du capital allemand et on a conclu une alliance avec les élites des anciens états ennemis occidentaux. Là récupérer l’Ukraine est une affaire collective avec l’intention déclarée de ruiner la Russie et de la rendre inoffensive dans le conflit qui oppose l’alliance impérialiste sous domination étatsunienne au bloc sino-russe et au pays appartenant mouvement des non alignés.

    Personne ne nous explique comment on fera pour rembourser la dette contractée en notre nom pour financer la guerre en Ukraine. Pourtant le pari est simple : Ou l’affaire fonctionne comme prévue et tout le monde (qui fait partie des élites) se remplit les poches. Ou on ne rembourse pas. C’est une solution couramment employée par les gouvernements et celui des Etats Unis l’applique constamment. Nous, les gens simples et les vrais pauvres en pâtissent à chaque fois.

    Opposons-nous aux guerres et aux emprunts qui leurs sont destinés.

    21.2023 von David X. Noack - Mit der Annäherung an die EU verbanden sich in der Ukraine viele Erwartungen. Doch vom Maidan-Putsch 2014 bis zum völkerrechtswidrigen Angriff Russlands 2022 erlebte das Land einen wirtschaftlichen Niedergang. Die Perspektive ist düster.

    Laut der amtierenden deutschen Außenministerin Annalena Baerbock (Bündnis 90/Die Grünen) geht es im aktuellen Ukraine-Krieg um „Freiheit, Menschenwürde und Demokratie“ – Russland bedrohe dies und die Ukraine verteidige diese Werte.

    In unzähligen Talkshows durfte man in den vergangenen zehn Monaten vielfach hören und in Zeitungen durfte man seit dem Beginn des russischen völkerrechtswidrigen Angriffskrieges immer wieder lesen, dass die Ukraine eine „blühende Demokratie“ sei, die „an den Grenzen Russlands Erfolg“ hat. Schaut man sich die sozioökonomischen Daten der an die EU angegliederten Ukraine an, sucht man diese angebliche Erfolgsgeschichte jedoch vergeblich.

    Nach dem Staatsstreich des Februars 2014 übernahm unter dem radikalen Neoliberalen Arsenij Jazenjuk eine Regierung aus wirtschaftsliberalen Hardlinern und Neofaschisten der Vaterlands- und Swoboda-Partei die Regierung in Kiew.

    Im US-Magazin Forbes hieß es damals, Jazenjuk sei jemand „wie (der 2011 bis 2013 amtierende italienische Premier) Mario Monti: nicht gewählt und bereit zu tun, was der Internationale Währungsfonds wünscht“. Den nach dem Staatsstreich anberaumten Urnengang für das Staatsoberhaupt gewann der aus dem südukrainischen Budschak stammende Oligarch Petro Poroschenko.

    Auf die Putschregierung Jazenjuks folgte nach Wahlen im Oktober desselben Jahres eine Koalition des liberalkonservativen Blocks Petro Poroschenkos, der neoliberalen Volksfront Jazenjuks und der rechtsextremen Radikalen Partei das Ruder (letztere Partei trat jedoch nach einem Jahr aus dem Regierungsbündnis aus).

    Unter den verschiedenen von Poroschenko ernannten Regierungen trat zum 1. Januar 2016 das Assoziierungsabkommen der Ukraine mit der Europäischen Union vollständig in Kraft – in Teilen galt es schon vorher.

    Nachdem Poroschenko endgültig abgewirtschaftet hatte, gewann der bis dahin als Fernseh-Comedian bekannte Wolodymyr Selenskyj als damaliger Friedenskandidat die Präsidentschaftswahl 2019 und seine Partei die kurz darauf anberaumte Parlamentswahl.

    Obwohl er damals für eine Beendigung des Bürgerkriegs im Donbass und eine andere Außenpolitik – vor allem gegenüber Russland – stand, bekannte sich Selenskyj zu den Verpflichtungen gegenüber dem Internationalen Währungsfonds (IWF), der seit über drei Jahrzehnten neoliberale Schocktherapien in Ländern des Globalen Südens durchsetzt.

    Er wollte keinen vollständigen Bruch zu seinem Vorgänger, sondern setzte in ökonomischen Fragen auf Kontinuität. Keine einzige Regierungen vom Februar 2014 bis zum Februar 2022 setzte sich vom Weltwährungsfonds und seinen wirtschaftsliberalen Vorgaben ab – die unter Selenskyj leisteten sogar noch weniger Widerstand als die unter Poroschenko.

    Nach Vorgaben des IWF wurden etwa die ukrainischen Zölle gesenkt, das Rentenniveau eingefroren, Subventionen für den Gaspreis gekürzt und die Privatisierung des aufgrund seiner fruchtbaren Böden besonders wertvollen Landes erlaubt.

    Die über Jahre anhaltende neoliberale Rosskur der Ukraine wirkte verheerend auf das Land. Während einige internationale Großkonzerne profitierten und die lokalen Oligarchen versuchten, sich mit dem neuen System zu arrangieren, erlebte die breite Masse der Bevölkerung eine sozioökonomische Talfahrt sondergleichen.

    Aufgrund der niedrigen Zölle und der geografischen Nähe überschwemmten Produkte aus der EU die Ukraine und das Land erlebte eine dramatische Deindustrialisierung aufgrund der EU-Assoziierung. Von 2013 bis 2017 fielen die Ausfuhren um 31 Prozent. Besonders traf dies den industriellen Sektor: Der Wert der Exporte der stahlverarbeitenden Industrie stürzte beispielsweise von 21,2 Milliarden US-Dollar auf 12,7 Milliarden US-Dollar ab.
    Entlassungen in Rüstungsindustrie: Nordkorea profitierte

    Der über Jahre anhaltende Kollaps der ukrainischen Industrie und die sich damit ausbreitende Perspektivlosigkeit für einige Berufszweige hatte sogar Auswirkungen bis nach Ostasien. Der staatliche Rüstungsbetrieb Juschmasch im ostukrainischen Dnipro (früher: Dnjepropetrowsk) entließ nach Beginn der wirtschaftlichen Dauermalaise tausende Mitarbeiter – die Zahl der Angestellten sank insgesamt auf rund ein Sechstel.

    Einige entlassene Wissenschaftler verkauften daraufhin ihre Kenntnisse an nordkoreanische Stellen, was wiederum einen enormen Schub der Fähigkeiten des nordkoreanischen Raketenarsenals ermöglichte. In einer Art Kollateraleffekt trug der Einbruch der ukrainischen Wirtschaft infolge der EU-Assoziierung zur Nordkoreakrise der Jahre 2017/2018 bei.

    Im Maschinenbau – im zivilen Bereich hatte die Ukraine beispielsweise schon seit vielen Jahrzehnten eine eigene Produktion von Lokomotiven – halbierten sich die ukrainischen Ausfuhren von 2013 bis 2017 auf 4,9 Milliarden US-Dollar. Nicht nur bei Eisenbahnen, sondern auch bei den Flugzeugen brach die Produktion ein: So zum Beispiel bei Antonow – bis dahin ein Flaggschiff der ukrainischen Industrie. Ab dem Jahr 2015 produzierte der Kiewer Flugzeugbetrieb kein einziges Flugzeug mehr. Die Firma konnte nur durch den Flugbetrieb der Frachtfirma Antonow Airlines überleben.

    Im Jahr 2021 eröffnete sich erstmals seit Langem die Möglichkeit, dass Antonow in Zukunft wieder neue Flugzeuge baut – aber ausschließlich in einer Fabrik in China. Quasi als symbolischer Tiefpunkt des Flugzeugbetriebs ging die An-225 Mrija, das größte Flugzeug der Welt, bei der Schlacht um den Antonow-Flughafen in den ersten Tagen des russischen Angriffskrieges in Flammen auf.

    Zum ersten Mal in der Geschichte der unabhängigen Ukraine rückten im Jahr 2017 landwirtschaftliche Produkte zum Hauptexportgut des Landes auf. Damit stieg die Ukraine zu einem peripheren Staat – ähnlich vielen Ländern im Globalen Süden – ab. Mit der Deindustrialisierung gab es auch eine Neujustierung des Außenhandels. Bis zum Jahr 2013 teilte sich der ukrainische Export fast gleichmäßig zwischen der EU, den postsowjetischen Staaten und dem Globalen Süden auf.

    Nach dem Umsturz 2014 ging der Ost- und der Südhandel dramatisch zurück – die Europäische Union dominierte immer mehr im Außenhandel. Die ukrainischen Produkte, die dort einen Absatzmarkt fanden, unterschieden sich aber grundlegend von den Produkten, welche die Ukraine in den Osten und in den Süden exportierte.

    Hauptsächlich fanden damals wenig oder gar nicht verarbeitete Produkte ihren Weg aus dem osteuropäischen Land in die EU. Den größten Anstieg von 2013 bis 2017 verzeichneten etwa die ukrainischen Fett- und Ölexporte in die EU – sie stiegen um 195 Prozent an. Die EU-Assoziierung ließ die Ukraine immer mehr zu einem Agrarland werden.

    Neben der Wirtschaft kollabierte auch das Gesundheitswesen – schon vor der Coronapandemie. 2017 gaben in Umfragen 90 Prozent der Ukrainer:innen an, sich Behandlungen in dem eigentlich kostenlosen Gesundheitswesen nicht leisten zu können. Im Jahr 2018 traten in der Ukraine 65 Prozent aller gemeldeten Neuausbrüche von Masern auf dem europäischen Kontinent auf.

    Ferner litt das Land unter der zweitschwersten Aids-Epidemie Europas: Von 2010 bis 2016 verdoppelte sich die Zahl der mit dem HI-Virus infizierten Menschen. Die Coronapandemie verlief in dem Land ebenso katastrophal – Ende 2021 hatte das Land eine der niedrigsten Impfquoten in ganz Europa.

    Im Jahr 2020 hatte die Ukraine laut der Weltbank die niedrigste Lebenserwartung auf dem europäischen Kontinent – noch hinter Armenien und der Republik Moldau. Sie betrug etwa 71 Jahre – also genauso viele Jahre wie im zu diesem Zeitpunkt seit 17 Jahren durch Krieg und Besatzung geplagten Irak. Diese Entwicklung ist besonders tragisch, da noch Anfang der 1960er-Jahre die Menschen in der damaligen Ukrainische SSR eine höhere Lebenserwartung hatten als in weiten Teilen Westeuropas.
    Absturz auf Niveau von Sri Lanka und Iran

    Mit der Stagnation des realsozialistischen Systems in den 1970er- und 1980er-Jahren drehte sich das Verhältnis um, seit dem Übergang der Ukraine in den Kapitalismus entfernten sich die Abstände zwischen Ländern wie der Ukraine und beispielsweise Frankreich oder Deutschland und seit der EU-Assoziierung des osteuropäischen Landes verstärkte sich diese Entwicklung noch einmal.

    Beim Human Development Index (HDI) des Entwicklungsprogramm der Vereinten Nationen (United Nations Development Programme, UNDP) sah es im Jahr 2021 ebenfalls nicht besser aus. Der Index fasst verschiedene Werte wie die Lebenserwartung, die durchschnittliche Schulzeit und das Pro-Kopf-Einkommen zusammen.

    Beim HDI landete das osteuropäische Land bei einem Wert von 0,773 und damit knapp hinter Sri Lanka (0,782) und dem Iran (0,774) sowie noch zwei Plätze vor der Volksrepublik China (0,768). Seitens des UNDP konnte auch keine ukrainische Erfolgsgeschichte festgestellt werden.

    In Reaktion auf die desaströse wirtschaftliche Lage, das politische Klima und die gesellschaftlichen Entwicklungen in der Ukraine emigrierten immer mehr Menschen. Wie der damalige Außenminister Pawlo Klimkin 2018 einräumte, verließen jedes Jahr rund eine Million Menschen das Land. „Die Lage ist katastrophal“, erklärte der Politiker dem ukrainischen Fernsehsender Nastojaschaja Wremja (Unsere Zeit) und prophezeite: „Dieser Trend wird sich in den nächsten Jahren fortsetzen.“

    Für deutsche Konzerne hingegen sah die Situation ganz anders aus: Wie es Andreas Lier, der Präsident der Deutsch-Ukrainischen Industrie- und Handelskammer, im Jahr 2018 formulierte, war die mit der EU assoziierte Ukraine die „beste Ukraine, die es jemals gab“.

    Während man seitens deutscher Großkonzerne über diese Ukraine frohlockte, sank die Größe der Bevölkerung immer weiter. Als Folge der sinkenden Lebenserwartung und ansteigenden Emigration schrumpfte die ukrainische Bevölkerung der Ukraine von 1990 bis 2021 von 51,8 Millionen auf 41,2 Millionen Einwohner:innen – ein Rückgang von über einem Fünftel. Nachdem die Bevölkerung der Ukraine in der realsozialistischen Zeit stetig gewachsen war, endete das Wachstum kurz nach dem Übergang in den Kapitalismus.

    Ein langsamer Niedergang setzte ein und verstärkte sich infolge der EU-Assoziierung. Allein im Jahr 2021 verlor die Ukraine über 440.000 Menschen durch niedrige Geburtenraten, hohe Sterbezahlen und eine anhaltende Emigration.

    Nach Erkenntnissen des IWF rutschte die Ukraine 2018 erstmals zum ärmsten Land Europas ab – noch hinter dem langjährigen Schlusslicht, der benachbarten Republik Moldau. Laut Angaben der neoliberal ausgerichteten Weltbank stieg die Zahl der Menschen, die unterhalb der offiziellen Armutsschwelle lebten, von 15 Prozent der Bevölkerung im Jahr 2014 auf 25 Prozent im Jahr 2018.

    Das lag neben der allgemeinen Preisentwicklungen, den niedrigen Löhnen unter anderem an der Entwicklung der Energiepreise: Die Gaspreise für die einfache Bevölkerung stiegen von 2014 bis 2022 um sage und schreibe 650 Prozent. Bis in die Gegenwart erreichte die Ukraine nicht das BIP-pro-Kopf-Niveau von 1990 wieder. Ganz im Gegenteil: Laut Berechnungen der Weltbank liegt das BIP pro Kopf heute sogar 20 Prozent darunter.

    Die Geschichte der an die EU angelehnten und seit 2016 offiziell assoziierten Ukraine ist keine Erfolgsgeschichte, sondern eine Geschichte eines anhaltenden wirtschaftlichen Niedergangs, einer schrumpfenden Bevölkerung mit immer niedrigerer Lebenserwartung, einer immer größeren Emigration von Menschen aus dem Land und einem zerbröselnden Gesundheitssystems.

    Wenn Politiker in Westeuropa meinen, dass die Ukraine für „unsere Werte“ kämpfe, dann meinen sie nicht wirklich eine repräsentative Demokratie – sondern einen kaum gezügelten Neoliberalismus, der das Land de facto aber sozioökonomisch heruntergewirtschaftet hat.

    Gerhard von Mende
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Gerhard_von_Mende

    Generalplan Ost
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Generalplan_Ost

    Le Grand Échiquier (1997) par Zbigniew Brzeziński (19282017)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_%C3%89chiquier_(livre)

    L’Ukraine est un des principaux pivots géopolitiques de l’échiquier eurasien, car « sans l’Ukraine [sous sa domination], la Russie cesse d’être un empire eurasien » ; la Russie pourrait chercher à obtenir un statut impérial sans contrôler l’Ukraine, mais serait alors réduite à un empire asiatique. Le contrôle de l’Ukraine est important, car il s’agit d’une région riche, qui permet d’utiliser la mer Noire librement, et notamment de commercer avec la mer Méditerranée sans partage. Si l’Ukraine venait à perdre son indépendance, la Pologne hériterait de son statut de pivot géopolitique et frontière de l’Europe à l’Est.
    La Russie est le principal pays qui occupe la zone centrale de l’Eurasie. Son endiguement est nécessaire à la préservation de la domination américaine dès lors que la Russie ne devient pas démocratique et continue de chercher à atteindre une domination internationale.

    #guerre #impérialisme#géopolitique #USA #Russie #Europe #Allemagne #Ukraine #nazis #fascistes

  • Crise de l’eau en Europe : la situation est plus grave que ce que l’on pensait | National Geographic
    https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2022/12/crise-de-leau-en-europe-la-situation-est-plus-grave-que-ce-que-lo

    Les chercheurs estiment que l’ #Europe perd en moyenne près de 84 gigatonnes d’ #eau par an depuis le début du 21e siècle. C’est un taux alarmant, selon Famiglietti. Il correspond approximativement à la quantité d’eau contenue dans le lac Ontario, ou à 5 fois le débit annuel moyen du fleuve Colorado dans le Grand Canyon. Une telle ampleur (1 gigatonne correspond à 1 milliard de tonnes d’eau) nous est presque impossible à appréhender. C’est pourtant bel et bien à cette échelle qu’agit actuellement le changement climatique.

    La cause sous-jacente est évidente, explique-t-il. Il y a trop d’eau à certains endroits, et pas assez à d’autres. « L’eau est le messager qui délivre les mauvaises nouvelles du changement climatique » au monde entier. Or ces pertes sont pour beaucoup le résultat de l’extraction excessive des eaux souterraines.

    Le changement climatique et la surexploitation des aquifères sont étroitement liés. Alors que les sécheresses sévères se multiplient, les agriculteurs, les industriels et les villes pompent de plus en plus d’eau, de plus en plus profondément, afin de compenser le manque de précipitations et les records de chaleur. Après les sécheresses historiques de cette année, comme celle immortalisée sur la pierre de la faim de l’ancienne Bohème, les aquifères ne parviennent plus à se renflouer, et ce malgré le retour de la pluie.

    • Pourtant, tout comme le déni du réchauffement climatique, le mythe de l’abondance des eaux souterraines reste ancré malgré l’accumulation des preuves. En Europe, il suffit de regarder le premier site de production de Tesla sur le continent : la Gigafactory Berlin-Brandenburg est implantée au sud-est de Berlin, dans une région où le niveau des eaux souterraines est en diminution. L’automne dernier, lorsqu’une journaliste a interrogé le PDG de Tesla, Elon Musk, au sujet des craintes que l’usine n’usurpe l’eau des populations locales et des écosystèmes, il a ri à gorge déployée et lui a rétorqué qu’elle avait « tout faux ».
      « Il y a de l’eau partout ici », a-t-il répondu. « Vous trouvez que ça ressemble à un désert ? C’est ridicule. Il pleut beaucoup. »

      (¡Joder !)

  • Was ist, wenn Eva Kaili nicht korrupt, sondern unglaublich clever war?
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/was-ist-wenn-eva-kaili-nicht-korrupt-sondern-unglaublich-clever-war

    24.12.2022 von Michael Maier - Eva Kaili verbringt Weihnachten im Gefängnis. Hinter ihr steht ein Netzwerk, das sich an EU-Geldern bediente. Ganz legal - und das ist das Problem.

    Die blonde Frau steht, ganz in Schwarz gekleidet, auf einem kreisrunden roten Teppich und spricht leidenschaftlich über das Leben in der Zukunft. Immer wieder blickt sie auf ihre Sprechkarten, um sich nicht in Fachbegriffen zu verheddern. Es geht um Technologie. Die Frau lächelt in ihr Publikum: „Künstliche Intelligenz kann Vorhersagen liefern: Du kannst einen Unfall vermeiden, wenn du schnell reagierst.“ Dann wird sie wieder ernst: „Künstliche Intelligenz kann auch manipulieren. Sie kann virtuelle Persönlichkeiten erschaffen, die im wirklichen Leben ganz anders sind. Das kann vor Wahlen gefährlich werden für die Demokratien, wenn man ein verrücktes Video sieht.“

    Die Frau scheint zu wissen, wovon sie spricht. Noch wirkt die ehemalige Fernsehmoderatorin Eva Kaili zwar unsicher in der fantastischen Welt der neuen Möglichkeiten. Doch im Mai 2022 kann sich die griechische Vizepräsidentin des EU-Parlaments bei ihrem Auftritt auf einer der angesagten TED-Konferenzen in Brüssel bereits mit einem wichtigen Titel schmücken: Die ausgebildete Architektin und Politologin war zuvor Präsidentin des prestigereichen Stoa-Panels, einer Task-Force, die der EU den Weg in die „Zukunft von Wissenschaft und Technologie“ weisen soll. Eva Kaili kann sich bei ihrer visionären, aber schwierigen Aufgabe unter anderem auf ihre Familie verlassen. Kurz vor Kailis Amtsantritt als Stoa-Präsidentin gründet ihre Schwester Mantalena das Kommunikationsunternehmen „Made Group“, eine Firma, die sich der „sozialen Innovation und kreativen Synergien“ widmen will. Das Unternehmen erhält laut Politico aus dem EU-Programm „Horizon 2020“ über mehrere Jahre hinweg Fördergelder im sechsstelligen Euro-Bereich.

    Als Eva Kaili später die Faszination von Krypto, FinTechs und Blockchain entdeckt, gründet ihre Schwester Mantalena in Athen eine „gemeinnützige“ Organisation mit dem verheißungsvollen Namen „ELONtech“. Die Organisation will nach Eigendarstellung ein „besseres Verständnis“ für neue Technologien und ihre Regulierung durch die EU entwickeln. Im Dienst der gemeinsamen Sache arbeiten unter anderem ein Assistent und ein Mitarbeiter des EU-Parlaments für ELONtech, wie Politico herausgefunden hat. Alle Synergien werden genutzt, um die EU gemeinsam zu modernisieren: Ein von Eva Kaili gegründeter „Internationaler Beirat“ soll Stoa unterstützen. Neben Vertretern von Google und dem World Economic Forum sitzen auch Experten von ELONtech und der Katar-Stiftung für Bildung, Wissenschaft und Erziehung in dem Gremium. Kaili ist parlamentsseitig unter anderem für den Nahen Osten zuständig. Alle Zeichen stehen auf Erfolg für die digitalen Himmelsstürmer.

    Wenige Monate später sind jedoch alle Träume ausgeträumt: Am Freitag vor Weihnachten 2022 erhält Eva Kaili von einem belgischen Untersuchungsrichter den Bescheid, dass sie zum Fest nicht bei ihrem Kind sein darf, sondern die Feiertage in einem Gefängnis in der belgischen Hauptstadt verbringen wird. Wegen des Verdachts der Korruption, Geldwäsche und Einflussnahme aus dem Ausland ermittelt die belgische Justiz seit Monaten im Umfeld des EU-Parlaments. Die Behörden sollen Hinweise haben, dass Katar mit Geld- und Sachgeschenken versucht haben soll, Einfluss auf politische Entscheidungen zu nehmen. Auch Marokko soll dies versucht haben. Der Skandal hat als „Katargate“ Brüssel in einen Schockzustand versetzt.

    Im Zentrum der Ermittlungen steht die frühere Vizepräsidentin. Die Tech-Expertin konnte ihren biografischen Unfall nicht vermeiden – im Gegenteil: Was im Zuge des Skandals zum Vorschein kommt, ist gefährlich für die Demokratie in Europa. Bizarr: In der Wohnung der Krypto-Expertin wurden unüblich große Mengen an Bargeld gefunden. Ihr Vater wurde von den Ermittlern gefasst, als er Bargeld in einem Hotelzimmer deponieren wollte. Eigentlich ist eines der Ziele der Krypto- und Fintech-Branche die Abschaffung des Bargelds – weil es so massiv für Geldwäsche und Korruption verwendet wird.

    Der Griechin und drei weiteren Verdächtigen wird nun die Beteiligung an einer kriminellen Vereinigung, Geldwäsche und Korruption zur Last gelegt. Auch Kailis Lebensgefährte, der als Assistent eines Abgeordneten im EU-Parlament arbeitet, und der ehemalige sozialdemokratische EU-Abgeordnete Pier Antonio Panzeri müssen Weihnachten hinter Gittern verbringen.

    Für Eva Kaili ist eine Welt zusammengebrochen. Sie sei gesundheitlich angeschlagen, sagt ihr Anwalt Michalis Dimitrakopoulos am Donnerstag vor dem Brüsseler Gericht: „Sie ist unschuldig“, sagt er stockend auf Französisch: „Keine Korruption!“, sagt er. Und auf Englisch: „Sie ist unschuldig!“ Sie fühlt sich von ihrem Lebenspartner betrogen, sagt der Anwalt, nachdem er im Gefängnis mehrere Stunden mit Kaili gesprochen hatte. „Sie hat ihm vertraut, er hat sie hintergangen.“

    Auch sonst wurde es trotz des zuvor florierenden Netzwerks ganz schnell ganz einsam um die Griechin: Sie wird als Vizepräsidentin abgesetzt. Ihre Partei – die Europäische Sozialdemokratie – distanziert sich. Die zweite Hälfte der großen Koalition, die konservative EVP, sagt, die Sozialisten neigen ihrem Wesen nach zur Korruption, worauf ein heftiger Schlagabtausch auf allen Kanälen folgt. Immerhin war erst vor einigen Jahren der EVP-Politiker Ernst Strasser in Österreich ins Gefängnis gewandert, weil er in einem Undercover-Video der Sunday Times der Bestechlichkeit überführt wurde.

    Eva Kailis Assets wurden von den Behörden gesperrt

    Auch bei der Stoa gehen die Verantwortlichen auf Tauchstation. So sagte der Potsdamer EU-Abgeordnete Christian Ehler, der im März 2022 den Stoa-Vorsitz übernahm, dem Magazin Politico, er sei sich nicht sicher, ob der Vorschlag, einen für ELONtech tätigen Experten zu ernennen, explizit diskutiert werde. Die Ernennung des Beirats hätte jedenfalls „keine finanziellen Folgen für Stoa“ gehabt. Der Vorstand habe im Rahmen dieses Mandats nur wenige Sitzungen abgehalten, die alle während Kailis Amtszeit als Vorsitzende stattfanden, fügte er hinzu. „Während meiner Amtszeit als Vorsitzender fanden keine Treffen statt – und diese Treffen haben meines Wissens zu keinerlei Initiativen innerhalb von Stoa geführt.“ Ehlers Posten sind beeindruckend: Er ist EVP-Koordinator im Ausschuss für Industrie, Forschung und Energie (ITRE), stellvertretendes Mitglied im Ausschuss für Kultur und Bildung (CULT), Mitglied der Delegation für die Beziehungen zu den Vereinigten Staaten und Stellvertreter in der Delegation für die Beziehungen zu Israel sowie der Delegation in der Parlamentarischen Versammlung der Union für den Mittelmeerraum. Es ist unklar, ob er Zeit finden wird, bei der Stoa nach dem Rechten zu sehen.

    Kailis Schwester Mantalena sagte der griechischen Zeitung Proto Tema, ELONtech habe nie EU-Steuergelder bekommen. Die Namen auf der Website von ELONtech hat sie dennoch vorsorglich löschen wollen. Ihre Assets wurden von den Behörden gesperrt. Mantalena sagt, sie sei jederzeit bereit nach Brüssel zu reisen, um auszusagen. Sie bestreitet vehement, dass ihre Schwester in kriminelle Machenschaften verwickelt sei, dazu sei Eva gar nicht der Typ.

    Welche Rolle die Familie Kaili und andere verwickelte Personen gespielt haben, müssen nun die belgischen Ermittler klären, die eng mit Behörden und Geheimdiensten in anderen Ländern zusammenarbeiten. Anlass für eine Auflösung des EU-Parlaments, wie kürzlich von Ungarns Ministerpräsident Viktor Orbán gefordert, sieht man in Brüssel nicht. Lauter werden dürften stattdessen die Rufe nach einer Stärkung der Kontrollorgane auf EU-Ebene – vor allem vor dem Hintergrund der jüngsten milliardenschweren neuen Förderprogramme wie die „Aufbau- und Resilienzfazilität (RRF)“. Ein Sprecher des Europäischen Amts für Betrugsbekämpfung (OLAF) sagte der Berliner Zeitung, man spreche bei den Programmen für die Covid-Folgen und die grüne Transformation „in der Tat von beispiellosen Finanzbeträgen“. OLAF sei von Anfang an beteiligt gewesen, um „sicherzustellen, dass nationale Pläne zur Umsetzung von EU-Wiedereinziehungsgeldern angemessene Bestimmungen gegen Betrugsversuche enthielten“. OLAF engagiere sich „aktiv dafür, eine gemeinsame Front mit den nationalen Behörden zu schaffen, um Betrug zu bekämpfen, der sich auf die RRF auswirken könnte“.

    Durch die Korruption von arabischen Staaten wird die Demokratie in Europa nicht zugrunde gehen. Viel gefährlicher sind die Dinge, die ganz legal ablaufen, wo Wirtschaft und Wohlhabende Einfluss auf die Politik nehmen.
    Patrick Breyer, EU-Abgeordneter der Piratenpartei

    OLAF hatte in den vergangenen Jahren stets auch die EU-Institutionen im Blick. Im Jahr 2021 führte OLAF unter anderem Untersuchungen durch, die sich auf vier MdEP, fünf Bedienstete und sieben Wirtschaftsteilnehmer erstreckten. Es wurden laut OLAF-Bericht „schwerwiegende Unregelmäßigkeiten im Zusammenhang mit der Wahrnehmung der beruflichen Pflichten durch Bedienstete des Europäischen Parlaments bzw. der Fraktion festgestellt“. Allerdings zeigt der Jahresbericht 2021, dass im Zusammenhang mit EU-Geldern weit mehr Betrugsfälle auf Ebene der Nationalstaaten angefallen sind als auf EU Ebene.

    Die kriminellen Machenschaften seien nicht das Hauptproblem der EU, sagt auch Patrick Breyer, EU-Abgeordneter der Piratenpartei: „Der Fall Kaili ist die Spitze des Eisbergs. Durch die Korruption von arabischen Staaten wird die Demokratie in Europa nicht zugrunde gehen. Viel gefährlicher sind die Dinge, die ganz legal ablaufen, wo Wirtschaft und Wohlhabende Einfluss auf die Politik nehmen.“ Breyer sagte dieser Zeitung, bisher habe die Mehrheit im EU-Parlament aus EVP, Sozialdemokraten und Liberalen meist alle Maßnahmen ins Leere laufen lassen oder gar nicht umgesetzt, wenn es um den Kampf gegen die Korruption ging. So könnte es auch diesmal wieder sein. Unter dem Eindruck von Katargate wurde der „digitale Fußabdruck“ für alle EU-Abgeordneten beschlossen. Mit ihm soll jedes Treffen von Mandataren mit Lobbyisten oder Unternehmen nachvollziehbar werden. Die Regelung ist jedoch nur eine „unverbindliche Empfehlung“ – also zahnlos. Schon vor der Affäre sei das Image der EU bei den Europäern nicht das beste gewesen, meint Patrick Breyer. Daher sei nun entscheidend, dass auch politische Konsequenzen gezogen würden. Andernfalls „verlieren die Menschen das Vertrauen, dass in der EU-Politik in ihrem Sinn gemacht wird“.

    #corruption #Europe #parlement_européen #démocratie

  • Sonneborn trifft auf Gysi: „Die Grünen sind gefährlicher als die Reichsbürger“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/martin-sonneborn-trifft-auf-gregor-gysi-die-gruenen-sind-gefaehrlic

    23.12.2022 von Liudmila Kotlyarova - Satire? Politik? Martin Sonneborn und Gregor Gysi werden vom Volk geliebt. Worüber die beiden Politiker am Donnerstagabend in Berlin gesprochen haben.

    Der eine ist das Gewissen der krisenbelasteten Linkspartei, der andere der oberste Satiriker der deutschen Europapolitik. Am Donnerstagabend sind der Bundestagsabgeordnete Gregor Gysi (74) und der Chef der Partei Die Partei Martin Sonneborn (57) in einem Saal in Berlin-Reinickendorf aufeinandergetroffen, um besinnlich-satirisch über das vergangene und das kommende Jahr zu plaudern. Moderiert wurde das Aufeinandertreffen von Reporter Ulli Zelle, der ab und zu Scherze über seinen Arbeitgeber RBB und dessen ehemalige Intendantin Patricia Schlesinger machte.

    „Missverstehen Sie mich richtig!“ heißt die Gesprächsreihe. Doch der Titel war dieses Mal eine Mogelpackung: Die beiden Gäste kennen sich gut, grundlegende Missverständnisse bleiben aus – dafür bieten sie einigen unterhaltsamen Erkenntnisgewinn. Wir haben die besten Zitate ausgesucht.

    Martin Sonneborn: Ich finde, dass wir überschätzt sind, wenn wir als Europa-Abgeordnete dort bestochen werden. Wir haben kein Initiativrecht und keine Möglichkeit, wirklich Gesetze durchzubringen. Ich glaube, das war ein Fehler (von Katar, Vizepräsidentin Eva Kaili zu bestechen – Anm. d. Red.). Ich glaube zudem nicht, dass ein Parlamentarier sich bücken würde, wenn 2000 Euro auf dem Flur liegen würden.

    Gregor Gysi: Sie bücken sich nicht, weil sie Assistenten dafür haben. Ich verstehe auch gar nicht, wie man eine Vizepräsidentin bestechen kann, denn wenn schon, dann braucht man da schon mehr. In Wirklichkeit ist es aber so, dass ein großer Teil unserer Bevölkerung bei der vorigen Bundestagswahl der etablierten Politik von der CDU bis einschließlich der Linken nicht mehr getraut haben. Das stört mich sehr. Die anderen beschäftigt das zu wenig, und all diese Korruptionsfälle tragen immer dazu bei, das Vertrauen in die etablierte Politik weiter zu zerstören. Das geht regelrecht kaputt und gefährdet die Demokratie. Deswegen muss man ernsthaft was dagegen unternehmen.

    Über russisches Gas

    Sonneborn: Wir haben aufgeschlüsselt, woher das Gas kommt, das wir nicht mehr aus Russland kaufen. Wir kaufen russisches Gas jetzt unter anderem aus Aserbaidschan, allerdings etwas teurer. Das aserbaidschanische Gas kommt seinerseits aus einem Gasfeld, an dem der russische Ölkonzern Lukoil 20 Prozent Anteil hat, neben Konzernen aus Großbritannien, der Türkei und dem Iran. Auch Indien verkauft russisches Öl teurer weiter nach Europa.

    Ich glaube, dass wir im Moment billiges Gas aus Russland kaufen könnten. Eine der Nord-Stream-Leitungen soll noch funktionsfähig sein (es geht um einen Strang der Nord Stream 2 – Anm. d. Red.). Ich würde einfach billiges Gas aus Russland kaufen, nicht teures russisches Gas aus Aserbaidschan, Indien oder Katar. Ich glaube, dass die Regierung dafür verantwortlich ist, dass wir eine bezahlbare Heizung haben. Das LNG, vor allem das Fracking-Gas, ist das schmutzigste Gas, das man sich vorstellen kann. Wenn ein LNG-Tanker in den Vereinigten Staaten losfährt, kostete seine Beladung vor vier Wochen etwa 40 Millionen US-Dollar. Wenn er hier ankommt, ist sie schon 245 Millionen wert. Manchmal drücken sich die Tanker an der europäischen Küste herum und wollen nicht anlanden, weil Gas morgen oder übermorgen teurer sein wird.

    Gysi: Es ist nicht gut, bei der Energieversorgung Deutschlands überwiegend von Russland abhängig zu sein. Aber es war eine der Säulen unserer Wirtschaft. Es war die günstigste Versorgung, die wir über Jahrzehnte hatten. Sie ist jetzt weggebrochen. Und das trifft nicht nur Bürgerinnen und Bürger, sondern auch kleine und mittelständische Unternehmen sowie große Konzerne. Ihnen wird erst ab dem 1. Januar geholfen.

    Es ist richtig, nicht nur von Russland abhängig sein zu wollen. Aber die Einstellung „nie wieder von Russland“ finde ich auch falsch. Denn hoffentlich ist der völkerrechtswidrige Angriffskrieg Russlands gegen die Ukraine bald beendet. Es sieht jetzt nicht danach aus, ich weiß. Aber wenn er beendet ist, müssen wir zu normalen Verhältnissen zurückkommen. Frieden und Sicherheit in Europa gibt es nie ohne und gegen Russland. Russland gehört zu Europa, und wir merken das jetzt an dem Krieg. Und wir haben zum Teil andere Interessen als die USA. Man muss auch den Mumm haben, das zu artikulieren.

    Gysi: Man muss mit diesen jungen Leuten reden. Gerade wenn man will, dass ihre Methoden aufhören. Sie fühlen sich nicht ernst genommen. Deswegen habe ich dem Bundeskanzler einen Brief geschrieben, er muss eine Delegation empfangen. Das ist nicht leicht, dieses Gespräch. Sie fordern zum Beispiel eine Geschwindigkeitsbegrenzung auf Autobahnen, da kriegen Sie die FDP nicht hin. Dann müssen die jungen Leute mit Lindner sprechen, und er muss sich rechtfertigen, weshalb er das nicht will. Wenn du mit ihnen ins Gespräch kommst, kannst du vielleicht auch verhindern, dass sie sich festkleben. Klar, ich werde genauso wütend wie die anderen Autofahrer oder die Flugpassagiere. Man muss aber mit ihnen reden, um die Radikalisierung zu verhindern. Mein Ziel ist Deeskalation statt Eskalation. Und deswegen versuche ich, zwischen ihnen und der Politik zu vermitteln, damit sie sich endlich ernst genommen fühlen.

    Sonneborn: Die „Letzte Generation“ war bei mir, und ich habe ihnen zur Radikalisierung geraten. Ich habe gesagt, es bringt nichts, wenn sie sich auf den Straßen festkleben. Sie sollen einen Schritt weitergehen und sich an Spitzenpolitikern festkleben. Ich glaube, dass der Ärger auf beiden Seiten dann mehr nützt. Das wird die Politiker aber dazu bringen, nachzudenken, bevor sie jemandem die Hand geben.

    Über Razzien bei den Reichsbürgern

    Sonneborn: Eine Kollegin von mir hat sich mit zwei Reichsbürgern für eine Reportage unterhalten. Aus einem Gespräch mit ihr konnte ich entnehmen, dass sich die beiden „Außenminister des Reiches“ schon gegenseitig zum Tode verurteilt hätten. Man kann das nicht ernst nehmen. Es wäre aus meiner Sicht viel gefährlicher, wenn die Titanic-Redaktion die Macht in Deutschland übernehmen würde als die 25 senilen Rentner.

    Gysi: Kann man das so zulassen oder geht von ihnen wirklich eine Gefahr aus? Ich habe zuerst gedacht, es sind nur Spinner, aber jetzt komme ich ein bisschen ins Schwanken. Ich bin da als Rechtsanwalt immer vorsichtig.

    Sonneborn: Wir reden von 25 senilen Rentnern, und dennoch gab es ein Riesenaufgebot bewaffneter Polizisten. Und dann haben sie noch eine falsche Tür gesprengt, morgens um 6 Uhr in Karlsruhe. Dabei war es so lange vorbereitet: Nach meiner Kenntnis wussten mehr als 100 Journalisten zwei Wochen vorher Bescheid, dass diese Razzien erfolgen werden. Ich glaube, gefährlicher als die Reichsbürger sind die Grünen. Wir haben den Wahlkampf bei der letzten Abgeordnetenhauswahl verloren, weil die Grünen einen Witz gemacht haben. Sie hatten Plakate, auf denen stand: Keine Lieferungen von Waffen in die Kriegs- und Krisengebiete. Ich habe erst vor wenigen Monaten verstanden, dass es ein absoluter Witz war.

    #politique #verts #extrême_droite #Allemagne #Ukraine #Reichsbürger #corruption #Europe #parlement_européen

  • The Future of Capitalism - Our Work - Berggruen Institute
    https://www.berggruen.org/work/the-future-of-capitalism

    La quadrature du cercle ou quand les milliardaires prétendent lutter pour un meilleur monde.
    cf.
    https://www.anticor.org/2022/10/12/liens-entre-sylvie-goulard-et-linstitut-berggruen-anticor-depose-une-nouvel

    https://seenthis.net/messages/983994

    Saule Omarova

    Berggruen Institute
    “Steel Workers” by Philo and John Ruggles. Gouache, watercolor, and graphite on thick cardboard. United States, 1939. Entered into the Treasury Section of Painting and Sculpture program’s "48 States Competition” and considered for the Bridgeport, Ohio, Post Office.

    Capitalism has seemingly conquered the world. Market economies are now the “only game in town.” However, at the same time, this system that has created so much wealth finds itself on the verge of interlocking crises of inequality, environmental degradation, and geopolitical competition. The Berggruen Institute “Future of Capitalism” program confronts these challenges by trying to better understand how a global capitalism can be reshaped and regulated at all levels of governance: regional, national, and international. Our program is focused around two interlocking themes: pre-distribution and multi-level economic policy making.

    The pre-distribution agenda asks how we can get ahead of changes in technology and social structure to make sure that states and publics have ownership of wealth producing assets at their inception. We have explored various forms of rethinking ownership including sovereign wealth funds, publicly supported individual savings institutions, public retirement institutions, and cooperative enterprise ownership. We have worked with policy makers to envision ways that publics can retain stakes in common goods that are now being commercialized by private actors.

    Our multilevel governance research asks how we can adapt existing institutions and establish new mechanisms to build regulatory and fiscal systems that are flexible and comprehensive enough to govern global capitalism on the international, national, and regional scale. We have been active in campaigns to help extend Federal monetary authority to state governments and to re-imagine global monetary orders.

    Some of our partners have included, the Aspen Institute, the St. Louis Federal Reserve, the Georgetown Center for Retirement Initiatives, and the Institute for the Future. Together, we strive to build an economy that is both productive and inclusive. One that makes sure that productivity and wealth go to all stakeholders rather than a lucky few.
    Projects

    UNIVERSAL BASIC CAPITAL

    The rapid privatization of wealth generating assets in the late-twentieth century has created almost historically unprecedented economic inequality that can no longer deliver sustainable growth. Moreover, it is impossible to go back to the old “welfare” state that assumed services could be financed and delivered only through re-distribution. This impasse requires us to develop a new model of wealth ownership, not to eliminate privately owned wealth, but to supplant it with the mutual wealth in a way that arms citizens with a set of endowments that allows them to have more negotiating leverage with private power. The Berggruen Institute’s Universal Basic Capital program explores ways to equip individuals with universal access to an asset base that is mutually administered and distributes benefits to its stakeholders.

    THE NEW POLITICAL ECONOMY

    The 2008 financial crisis has demonstrated that the globalization of financial systems has made sovereignty far weaker than leaders would sometimes like to believe. These leaders and publics have been faced with a contradictory set of phenomena, on one hand an expectation of a multi-polar world and, on the other, the increasing inability of individual governments to exercise control over their economies. The Berggruen Institute’s “New Political Economy” explores innovative proposals for how leaders of national, supranational and subnational polities can best respond to and reshape globalized capitalism in three core areas: the relationship between internationalized money and finance and national sovereignty; the institutional changes and financialization of wealth and its impact on monetary and fiscal policy tools; and ways of coordinating national and supranational development and trade policy.

    #corruption #capitalisme #sylvie_goulard #Europe #USA

  • Lutter contre la corruption et la fraude, deux fléaux de l’Union européenne | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/eric-alt/blog/191222/lutter-contre-la-corruption-et-la-fraude-deux-fleaux-de-l-union-euro

    En effet, la corruption est estimée, selon une étude commandée par le Parlement européen en 2016, à 990 milliards par an pour l’ensemble des pays européens. La fraude et l’évasion fiscale représentent à peu près autant : 1000 milliards d’euros par an, selon le site de la Commission européenne. Ce sont vraiment les deux fléaux de l’Union.

    #anticor #corruption #europe

  • Il suffit de quelques valises de billets pour réaliser notamment ce petit miracle — en l’occurrence ces mots prononcés au #Parlement_européen par #Eva_Kaili (aujourd’hui en taule) : l’émirat du #Qatar est « un pionnier en matière de droits du travail ». On a beau connaître la bassesse du petit personnel politique du capital et deviner les pouvoirs de la corruption (ce petit extra que beaucoup ne refusent pas), on reste pantois.

  • Aujourd’hui, être Européen-ne, c’est aussi être abolitionniste

    Alors qu’au XXe siècle quatre pays d’Europe n’ont procédé à aucune exécution : Saint-Marin, le Liechtenstein, la Principauté de Monaco et le Portugal ;

    Alors que depuis 1989, l’abolition de la peine de mort est une condition préalable à l’adhésion au Conseil de l’Europe ;

    En 1997, l’abolition de la peine de mort en tant que condition d’adhésion à l’Union européenne est mentionnée pour la première fois. Le 4 décembre, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il affirme :
    « Seul un pays ayant aboli la peine de mort peut devenir membre de l’Union européenne. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/24/aujourdhui-etre-europeen-ne-cest-aussi-etre-ab

    #europe #abolitionisme

  • George Carlin on Freedom of Choice
    https://www.youtube.com/watch?v=yt49DsfKDMc

    Dans la chanson Paris-New York, N.Y.-Paris il est dit « dans dix ans comme là-bas ici », seulement la chanson a 46 ans. Depuis nos leaders politiques ont plus ou moins tous adhéré au camp transatlantique et l’écart de dix ans à été réduit à néant ou pire encore à ce que nous appellons « vorauseilender Gehorsam »(1).

    Écoutez George Carlin prononcer sa déscription du règne des oligarques étatsuniens qui ne laissent pas le choix politique au peuple.

    Ici chez nous on ne construit plus seulement notre système politique d’après le leur, nous ne nous contentons plus de nous ruiner la santé en buvant leur affreuse limonade sucrée, là nous avons atteint un degré de servitude où à leur place et sans la moindre hésitation nous participons à une guerre contre nos voisins européens.

    Sacré JH, s’il savait, enfin, dans les sphères où ils se trouvent actuellement George a sans doute eu le temps de lui expliquer ce que c’est la réalité aux U.S.

    C’est quand même bizarre avec quels résultats tu te retrouves quand tu utilises la culture française comme filtre à travers lequel tu fais passer l’histoire allemande. J.H. faisait partie de la génération de nos parents qui ont vécu la guèrre et dont les actes et paroles ne cessaient d’en refleter l’expérience afin de nous mettre en garde contre les risques pour notre vie paisible.

    https://www.youtube.com/watch?v=HiVVLwCw7a0

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/BBH_75

    Sortie décembre 1974
    ...
    L’album devait initialement s’intituler BBH 74, mais sorti seulement tout à la fin de l’année 1974, on le baptisera finalement BBH 75.

    (1) L’expression allemande « obéissance anticipante » fait allusion aux tueurs nazis qui assassinaient librement tout ce qu’ils voyaient comme sous hommes slaves et juives sans que leurs supérieurs aient besoin de leur en donner l’ordre.
    Le petit frère de « vorauseilender Gehorsam » s’appelle « Befehlsnotstand » qu’on emploie sytématiquement pour justifier sa participation aux atrocités en disant qu’on n’a fait qu’exécuter des ordres sous la menace de sévères punitions.

    #politique #USA #Europe #capitalisme #impérialisme #ownership_class #musique

  • Barbed wire borders increase in Europe

    New barbed wire fences are being erected across Europe’s eastern borders. Many of these barriers are between the EU and Russia or Russian-friendly states like Belarus, following Russia’s invasion of Ukraine. But they also stop migrants and asylum seekers from entering the bloc.

    At the beginning of November, Polish soldiers began work at the country’s border with Kaliningrad, a Russian exclave on the Baltic Sea between Poland and Lithuania. They laid out long coils of razor war and plan to install cameras and border guards to patrol the area, reported the news agency Associated Press (AP) in a feature.

    The Cold War officially ended in 1989 when the Berlin wall came down and the former Soviet bloc countries gained independence from Russia. In reality, tensions between Russia and the West didn’t entirely go away and became much starker in the last few years, leading first to Putin’s annexation of Crimea and areas in eastern Ukraine’s Donbass region in 2014 and then in February this year to the invasion of Ukraine.
    ’The barbed wire curtain’

    “The Iron Curtain is gone, but the ’barbed wire curtain’ is now unfortunately becoming the reality for much of Europe,” Klaus Dodds, a professor of geopolitics at Royal Holloway and Bedford college, part of the University of London told AP.

    Professor Dodds added that the “optimism that we had in Europe after 1989 is very much now gone.”

    Finland too has announced that it will be strenghtening its 1,340 kilometer border with Russia. Just a month ago all of the country’s main political parties backed the building of a fence along part of the border. Baltic neighbor Norway, which also shares a border with Russia, has recently increased patrols of its oil fields and energy concerns in the region following fears of sabotage.

    In part these border strengthening exercises are fueled by fears of a potential Russian invasion, but after the experience with Russian satellite country Belarus, many European countries also fear that Russia and its allies might continue to try and use migrants as a “weapon” sending them across the borders in great enough numbers to destablize European countries both just in terms of having to provide reception for them but also politically as the fear of any kind of ’invasion’ causes political division and

    ’Hybrid threat’

    The barbed wire fences which are now being errected are not the first. Back in 2015 and 2016, countries like Hungary began installing checkpoints, fences and wire along its border to stop migrants crossing towards Western Europe. Since then other countries along the Balkan route have followed wholly or partially this trend, increasing border patrols and barriers in some places.

    The barriers might be more effective at stopping individual migrants crossing at a particular point, but they would not keep out an army of tanks if Russia actually decided to invade. But this fear of a “hybrid threat” is what has motivated countries like Finland to start fortifying, reports AP.

    Professor Dodds told AP that Russia has been “weaponizing migration for several years.” He said the same techniques of destabilization with Europe could also be seen in how Russia approached the Syrian conflict. “Russia bombed and harassed Syria’s population in 2015 in a deliberate attempt to create a humanitarian crisis,” explained Dodds.

    “I think one of the difficulties we sometimes have outside of Russia is in actually appreciating quite how cynical, quite how calculating, quite how deliberate some of this work is,” added Dodds.

    Crossing the barriers

    Life for the migrants kept out by the new barriers has been made more difficult in some cases. In Poland, Lithuania and Latvia, migrants who were found to have crossed from Belarus found it difficult to try and claim asylum because they were often refused entry or got stuck in a no-man’s land between the wires.

    Some migrants who were pushed back to Belarus say they have suffered abuse at the hands of Belarusian guards, reports AP.

    Some human rights activists in Poland held protests about the wall built on the border with Belarus. They told AP that they believe the wall “keeps out the weakest peole but not the most determined.”

    Anna Alboth, an activist from the Minority Rights Group in Poland, says she has seen migrants use ladders to scale the 5.5 meter wall or even tunnel under it.

    Trafficking victims?

    Alboth says the people she has encountered in the forests of eastern Poland who did make it past the barrier have found things very difficult. She said she believed that one group of women from Sudan “appeared to be human trafficking victims.” She also reports having met medical students from Russia who said they wanted to leave Russia because it was “falling apart and we want to live in a normal country.”

    Although the barriers might not stop all migrants, for governments they do work at “conveying a strong message to Minsk [the capital of Belarus] and Moscow [the capital of the Russian Federation] that Poland takes the security and integrity of its borders extremly seriously,” said a Polish government official, Stanislaw Zaryn to AP.

    “I believe that Russia will think twice before pursuing the weaponization of migration again.”

    Barriers push migrants down more dangerous routes

    For Professor Dodds on the other hand, the walls and barriers simply cause migrants to take even more dangerous routes, or pay more to smugglers. This in turn increases crime and instability across society.

    On the western edge of Europe in Calais for instance, fences several meters high around the ferry, lorry and train terminals abound. There are frequent police and drone patrols all along the northern French coast. And yet in the last few years, the number of migrants crossing the Channel in small boats has continued to increase.

    From a sociological position, thinks Dodds, “building such walls and fences sucks empathy and compassion from our societies,” and appears not to solve the problem that they were constructed to solve.

    http://www.infomigrants.net/en/post/44817/barbed-wire-borders-increase-in-europe

    #barrières_frontalières #murs #Europe #migrations #asile #réfugiés #frontières #Biélorussie #Kaliningrad #Pologne #Russie #militarisation_des_frontières #Hongrie #hybrid_threat #menace_hybride

  • #TuNur, il modello di esportazione di energia verde dal Nord Africa all’Ue

    Un’impresa britannico-tunisina sta progettando una gigantesca centrale solare a nel deserto della Tunisia, un impianto che richiede un enorme consumo d’acqua. L’energia verde però andrà solo all’Europa.

    Produrre energia pulita a basso costo tra le soleggiate dune del deserto del Sahara è stato per decenni il sogno di diverse aziende private, alla costante ricerca di nuove fonti energetiche. “Il Sahara può generare abbastanza energia solare da coprire l’intero fabbisogno del globo” è un mantra ripetuto più o meno frequentemente, da aziende e lobby, a seconda della congiuntura economica o politica.

    Tra costi esorbitanti e accordi internazionali irrealizzabili, i progetti di esportazione di energia solare dal Nord Africa all’Europa sono però stati messi da parte per anni. Tornano di attualità oggi, nel contesto di crisi energetica legata alla guerra in Ucraina. Con un inverno freddo alle porte, senza il gas russo, gli Stati europei puntano gli occhi sulle contese risorse dei vicini meridionali. Con l’impennata dei prezzi dei combustibili fossili, la transizione energetica non è più semplicemente urgente in funzione della crisi climatica, ma anche economicamente conveniente, quindi finanziariamente interessante.

    A maggio 2022 l’Unione europea ha annunciato di voler aumentare gli obiettivi di energia prodotta da fonti rinnovabili fino al 40% entro il 2030, dotandosi di 600 GWh supplementari di energia solare. Ma il vecchio continente non ha né lo spazio né le risorse per produrre internamente la totalità del proprio fabbisogno di energia verde. Ed ecco che gli annunci di mega progetti di centrali solari in Nord Africa, così come quelli di cavi sottomarini nel mediterraneo, non fanno che moltiplicarsi.

    Il miracolo del sole africano torna a suggestionare un’Europa che ancora fatica a liberarsi del proprio retaggio coloniale quando guarda alla riva sud del Mediterraneo. Buona parte delle compagnie che promettono energia pulita importata continuano a raccontare una favola distorta e romanticizzata dei deserti: terre vuote, inutili, da colonizzare.

    Una narrazione contestata da chi, invece, quel deserto lo abita: «Non ci opponiamo alle rinnovabili, ma chiediamo una transizione energetica equa, che prenda in considerazione le rivendicazioni sociali e ambientali locali e non riproduca le dinamiche dell’industria fossile», ripetono le comunità che osservano l’installazione dei pannelli solari europei dalla finestra di casa.
    La transizione europea si farà sulle spalle del Nord Africa?

    Lungo il confine fra Tunisa e Algeria, a 120 chilometri dalla città più vicina, Kebilli, l’unica strada che porta a Rjim Maatoug è percorsa avanti e indietro dai camion cisterna che vanno ai giacimenti di petrolio e gas del Sud tunisino. Cittadina in mezzo al deserto negli anni ‘80 monitorata dai soldati del Ministero della difesa tunisino, Rjim Maatoug è stata costruita ad hoc con l’aiuto di fondi europei, e in particolar modo dell’Agenzia Italiana per lo Sviluppo e la cooperazione (AICS).

    Un tempo abitato da comunità nomadi, il triangolo desertico che delimita il confine tunisino con l’Algeria da un lato, la Libia dall’altro, è oggi un’immensa zona militare accessibile ai non residenti solo con un permesso del Ministero della difesa. Questi terreni collettivi sono da sempre la principale fonte di sostentamento delle comunità del deserto, che un tempo si dedicavano all’allevamento. Occupate durante la colonizzazione francese, queste terre sono state recuperate dallo Stato dopo l’indipendenza nel 1957, poi concesse a compagnie private straniere, principalmente multinazionali del petrolio. Prima nella lista: l’italiana #Eni.

    In questa zona, dove la presenza statale è vissuta come una colonizzazione interna, villaggi identici delimitati da palmeti si sussegono per 25 chilometri. «Abbiamo costruito questa oasi con l’obiettivo di sedentarizzare le comunità nomadi al confine», spiega uno dei militari presenti per le strade di Rjim Maatoug. Dietro all’obiettivo ufficiale del progetto – “frenare l’avanzata del deserto piantando palmeti” – si nasconde invece un’operazione di securizzazione di un’area strategica, che ha radicalmente modificato lo stile di vita delle comunità locali, privandole dei loro mezzi di sussistenza. Un tempo vivevano nel e del deserto, oggi lavorano in un’immensa monocultura di datteri.

    È di fronte alla distesa di palme di Rjim Maatoug, piantate in centinaia di file parallele, che la società tunisino-britannica TuNur vuole costruire la sua mega centrale solare. L’obiettivo: «Fornire elettricità pulita a basso costo a 2 milioni di case europee», annuncia la società sul suo sito internet.

    Per la sua vicinanza all’Italia (e quindi all’Europa), la Tunisia è il focus principale delle aziende che puntano a produrre energia solare nel deserto. In Tunisia, però, solo il 3% dell’elettricità per ora è prodotta a partire da fonti rinnovabili. Nell’attuale contesto di grave crisi finanziaria, il Paese fatica a portare avanti i propri ambiziosi obiettivi climatici (35% entro il 2030). Ma l’opportunità di vendere energia all’Ue sembra prendersi di prepotenza la priorità sulle necessità locali, anche grazie a massicce operazioni di lobbying.

    TuNur si ispira apertamente alla Desertec Industrial Initiative (Dii), un progetto regionale abbandonato nel 2012, portato avanti all’epoca da alcuni tra gli stessi azionisti che oggi credono in TuNur. Desertec mirava all’esportazione di energia solare prodotta nel Sahara attaverso una rete di centrali sparse tra il Nord Africa e il Medio Oriente per garantire all’Europa il 15% del proprio fabbisogno di elettricità entro il 2050. Se neanche il progetto pilota è mai stato realizzato, i vertici della compagnia proiettavano i propri sogni su due deserti in particolare: quello tunisino e quello marocchino.

    Oggi il progetto è stato relativamente ridimensionato. La centrale tunisina TuNur prevede di produrre 4,5 GWh di elettricità – il fabbisogno di circa cinque milioni di case europee – da esportare verso Italia, Francia e Malta tramite cavi sottomarini.

    Il progetto è sostenuto da una manciata di investitori, ma i dipendenti dell’azienda sono solo quattro, conferma il rapporto del 2022 di TuNur consultato da IrpiMedia. Tra questi, c’è anche il direttore: il volto dell’alta finanza londinese Kevin Sara, fondatore di diversi fondi di investimenti nel Regno Unito, ex membro del gigante finanziario giapponese Numura Holdings e della cinese Astel Capital. Affiancato dal direttore esecutivo, l’inglese Daniel Rich, Sara è anche amministratore delegato dello sviluppatore di centrali solari Nur Energie, società che, insieme al gruppo maltese Zammit, possiede TuNur ltd. Il gruppo Zammit, che raccoglie imprese di navigazione, bunkering, e oil&gas, è apparso nel 2017 nell’inchiesta Paradise Papers sugli investimenti offshore. Il braccio tunisino del comitato dirigente, invece, è un ex ingegnere petrolifero che ha lavorato per anni per le multinazionali del fossile Total, Shell, Noble Energy e Lundin, Cherif Ben Khelifa.

    Malgrado le numerose richieste di intervista inoltrate alla compagnia, TuNur non ha mai risposto alle domande di IrpiMedia.

    TuNur opera in Tunisia dalla fine del 2011, ed ha più volte annunciato l’imminente costruzione della mega centrale. Finora, però, neanche un pannello è stato installato a Rjim Maatoug, così che numerosi imprenditori del settore hanno finito per considerare il progetto “irrealistico”, anche a causa dei costi estremamente elevati rispetto al capitale di una compagnia apparentemente piccola. Eppure, ad agosto 2022 l’amministratore delegato di TuNur annunciava all’agenzia Reuters «l’intenzione di investire i primi 1,5 miliardi di euro per l’installazione della prima centrale». Non avendo potuto parlare con l’azienda resta un mistero da dove venga, e se ci sia davvero, un capitale così importante pronto per essere investito.

    Ma che la società sia ancora alla ricerca del capitale necessario, lo spiega lo stesso direttore esecutivo Daniel Rich in un’intervista rilasciata a The Africa Report nel 2022, affermando che TuNur ha incaricato la società di consulenza britannica Lion’s Head Global Partners di cercare investimenti. Poco dopo queste dichiarazioni, Rich ha ottenuto un incontro con il Ministero dell’energia. Anticipando i dubbi delle autorità, ha assicurato «la volontà del gruppo di espandere le proprie attività in Tunisia grazie ai nuovi programmi governativi». Secondo i documenti del registro di commercio tunisino, la sede tunisina della società TuNur – registrata come generica attività di “ricerca e sviluppo” – possiede un capitale di appena 30.000 dinari (10.000 euro). Una cifra infima rispetto a quelle necessarie ad eseguire il progetto.

    Secondo Ali Kanzari, il consulente principale di TuNur in Tunisia, nonché presidente della Camera sindacale tunisina del fotovoltaico (CSPT), il progetto si farà: «Il commercio Tunisia-Europa non può fermarsi ai datteri e all’olio d’oliva», racconta nel suo ufficio di Tunisi, seduto accanto ad una vecchia cartina del progetto. Ai suoi occhi, la causa del ritardo è soprattutto «la mancanza di volontà politica». «La Tunisia è al centro del Mediterraneo, siamo in grado di soddisfare il crescente fabbisogno europeo di energia verde, ma guardiamo al nostro deserto e non lo sfruttiamo», conclude.
    Ouarzazate, Marocco: un precedente

    La Tunisia non è il primo Paese nordafricano sui cui le compagnie private hanno puntato per sfruttare il “potenziale solare” del deserto. Il progetto di TuNur è ricalcato su quello di una mega centrale solare marocchina fortemente voluta da re Mohamed VI, diventata simbolo della transizione del Paese della regione che produce più elettricità a partire da fonti rinnovabili (19% nel 2019).

    Nel febbraio 2016, infatti, il re in persona ha inaugurato la più grande centrale termodinamica del mondo, Noor (suddivisa in più parti, Noor I, II, III e IV). Acclamato dai media, il progetto titanico Noor, molto simile a TuNur, non produce per l’esportazione, ma per il mercato interno ed ha una capacità di 580 MWh, solo un ottavo del progetto tunisino TuNur. Il sito è attualmente gestito dal gruppo saudita ACWA Power insieme all’Agenzia marocchina per l’energia sostenibile (MASEN). Secondo quanto si legge sul sito della società, anche Nur Energie, azionista di TuNur e di Desertec, avrebbe partecipato alla gara d’appalto.

    Nel paesaggio desertico roccioso del Marocco sud-orientale, a pochi chilometri dalla città di Ouarzazate, ai piedi della catena dell’Alto Atlante, centinaia di pannelli si scorgono a distanza tra la foschia. Sono disposti in cerchio intorno a una torre solare, e si estendono su una superficie di 3.000 ettari. Si tratta di specchi semiparabolici che ruotano automaticamente durante il giorno per riflettere i raggi solari su un tubo sottile posto al centro, da dove un liquido viene riscaldato, poi raccolto per alimentare una turbina che produce elettricità. Così funziona la tecnologia CSP (Concentrated Solar Power) riproposta anche per il progetto tunisino TuNur. «Con il CSP possiamo immagazzinare energia per una media di cinque ore, il che è molto più redditizio rispetto all’uso delle batterie», afferma Ali Kanzari, consulente principale della centrale TuNur, che vuole utilizzare la stessa tecnologia.

    Diversi grandi gruppi tedeschi sono stati coinvolti nella costruzione del complesso marocchino Noor. Ad esempio, il gigante dell’elettronica Siemens, che ha prodotto le turbine CSP. Secondo il media indipendente marocchino Telquel, i finanziatori del progetto – la Banca Mondiale e la banca tedesca per lo sviluppo Kfw – avrebbero perorato l’adozione di questa tecnologia, difendendo gli interessi dei produttori tedeschi, mentre gli esperti suggerivano – e suggeriscono tutt’ora – una maggiore cautela. La causa: l’elevato consumo di acqua di questo tipo di tecnologia durante la fase di raffreddamento.

    La valutazione dell’impatto ambientale effettuata prima della costruzione del progetto, consultata da IrpiMedia, prevede un consumo idrico annuale di sei milioni di metri cubi provenenti dalla diga di El Mansour Eddahbi, situata a pochi chilometri a est di Ouarzazate, che attualmente dispone solo del 12% della sua capacità totale. «Tuttavia, è impossibile ottenere statistiche ufficiali sul consumo effettivo, che sembra molto maggiore», osserva la ricercatrice Karen Rignall, antropologa dell’Università del Kentucky e specialista della transizione energetica in zone rurali, che ha lavorato a lungo sulla centrale solare di Noor.

    Il Marocco attraversa una situazione di «stress idrico strutturale», conferma un rapporto della Banca Mondiale, e la regione di Ouarzazate è proprio una delle più secche del Paese. Nella valle del Dadès, accanto alla centrale Noor, dove scorre uno degli affluenti della diga, gli agricoltori non hanno dubbi e chiedono un’altra transizione rinnovabile, che apporti riscontri positivi anche alle comunità della zona: «La nostra valle è sull’orlo del collasso, non possiamo stoccare l’acqua perché questa viene deviata verso la diga per le esigenze della centrale solare. Per noi Noor è tutt’altro che sostenibile», afferma Yousef il proprietario di una cooperativa agricola, mentre cammina tra le palme secche di un’oasi ormai inesistente, nella cittadina di Suq el-Khamis.

    In questa valle, conosciuta per le coltivazioni di una varietà locale di rosa, molti villaggi portano il nome del oued – il fiume, in arabo – che un tempo li attraversava. Oggi i ponti attraversano pietraie asciutte, e dell’acqua non c’è più traccia. I roseti sono secchi. A metà ottobre, gli abitanti della zona di Zagora, nella parallela ed egualmente secca valle di Draa, sono scesi in piazza per protestare contro quello che considerano water grabbing di Stato, chiedendo alle autorità una migliore gestione della risorsa. «In tanti stanno abbandonando queste aree interne, non riescono più a coltivare», spiega il contadino.

    Nel silenzio dei media locali, le manifestazioni e i sit-in nel Sud-Est del Marocco non fanno che moltiplicarsi. I movimenti locali puntano il dito contro la centrale solare e le vicine miniere di cobalto e argento, che risucchiano acqua per estrare i metalli rari. «In entrambi i casi si tratta di estrattivismo. Sono progetti che ci sono stati imposti dall’alto», spiega in un caffè di Ouarzazate l’attivista Jamal Saddoq, dell’associazione Attac Marocco, una delle poche ad occupasi di politiche estrattiviste e autoritarismo nel Paese. «È paradossale che un progetto che è stato proposto agli abitanti come soluzione alla crisi climatica in parte finisca per esserne responsabile a causa di tecnologie obsolete e dimensioni eccessive», riassume la ricercatrice Karen Rignall.

    È una centrale molto simile, ma di dimensioni nove volte maggiori, quella che TuNur intende installare nel deserto tunisino, dove l’agricoltura subisce già le conseguenze della siccità, di un’eccessiva salinizzazione dell’acqua a causa di infiltrazioni nella falda acquifera e di una malagestione delle risorse idriche. Secondo i dati dell’associazione Nakhla, che rappresenta gli agricoltori delle oasi nella regione di Kebili (dove si trova Rjim Maatoug), incontrata da IrpiMedia, viene pompato il 209% in più delle risorse idriche disponibili annualmente.

    La monetizzazione del deserto

    Eppure, ancora prima della pubblicazione della gara d’appalto del Ministero dell’energia per una concessione per l’esportazione, prerequisito per qualsiasi progetto di energia rinnovabile in Tunisia, e ancor prima di qualsiasi studio di impatto sulle risorse idriche, nel 2018 TuNur ha «ottenuto un accordo di pre-locazione per un terreno di 45.000 ettari tra le città di Rjim Maatoug e El Faouar», riferisce Ali Kanzari, senior advisor del progetto, documenti alla mano.

    Per il ricercatore in politiche agricole originario del Sud tunisino Aymen Amayed, l’idea dell’”inutilità” di queste aree è frutto di decenni di politiche fondarie portate avanti dall’epoca della colonizzazione francese. Le terre demaniali del Sud tunisino sono di proprietà dello Stato. Come in Marocco e in altri Paesi nord africani, le comunità locali ne rivendicano il possesso, ma queste vengono cedute alle compagnie private. «Queste terre sono la risorsa di sostentamento delle comunità di queste regioni, – spiega Aymen Amayed – Lo Stato ne ha fatto delle aree abbandonate, riservate a progetti futuri, economicamente più redditizi e ad alta intensità di capitale, creando un deserto sociale».

    TuNur promette di creare più di 20.000 posti di lavoro diretti e indiretti in una regione in cui il numero di aspiranti migranti verso l’Europa è in continua crescita. Ma nel caso di questi mega-progetti, «la maggior parte di questi posti di lavoro sono necessari solo per la fase di costruzione e di avvio dei progetti», sottolinea un recente rapporto dell’Osservatorio tunisino dell’economia. A confermarlo, è la voce degli abitanti della zona di Ouarzazate, in Marocco, che raccontano di essersi aspettati, senza successo, «una maggiore redistribuzione degli introiti, un posto di lavoro o almeno una riduzione delle bollette».

    La caratteristica di questi mega progetti è proprio la necessità di mobilitare fin dall’inizio una grande quantità di capitale. Tuttavia, «la maggior parte degli attori pubblici nei Paesi a Sud del Mediterraneo, fortemente indebitati e dipendenti dai finanziamenti delle istituzioni internazionali, non possono permettersi investimenti così cospicui, così se ne fanno carico gli attori privati. In questo modo i profitti restano al privato, mentre i costi sono pubblici», spiega il ricercatore Benjamin Schütze, ricercatore in relazioni internazionali presso l’Università di Friburgo (Germania) che lavora sul rapporto tra autoritarismo ed estrattivismo green.

    Questa dinamica è illustrata proprio dalla mega centrale solare marocchina Noor. Fin dalla sua costruzione, l’impianto marocchino è risultato economicamente insostenibile: l’Agenzia marocchina per l’energia sostenibile (MASEN) ha garantito alla società privata saudita che lo gestisce un prezzo di vendita più elevato del costo medio di produzione dell’energia nel Paese. Un divario che costa allo Stato marocchino 800 milioni di dirham all’anno (circa 75 milioni di euro), anche a causa della scelta di una tecnologia costosa e obsoleta come il CSP, ormai sostituito dal fotovoltaico. A sostenerlo è il rapporto sulla transizione energetica del Consiglio economico, sociale e ambientale (CESE), un’istituzione consultiva indipendente marocchina. Le critiche emesse dal CESE sul piano solare marocchino sono costate il posto al direttore e a diversi esponenti dell’agenzia MASEN, anche se vicini al re.

    Per questi motivi, sostiene il ricercatore tedesco, i mega-progetti che richiedono una maggiore centralizzazione della produzione sono più facilmente realizzabili in contesti autoritari. In Tunisia, se per un certo periodo proprio il difficile accesso a terreni contesi ha rappresentato un ostacolo, la legislazione è cambiata di recente: il decreto legge n. 2022-65 del 19 ottobre 2022, emesso in un Paese che dal 25 luglio 2021 è senza parlamento, legalizza l’esproprio di qualsiasi terreno nel Paese per la realizzazione di un progetto di “pubblica utilità”. Una porta aperta per le compagnie straniere, non solo nell’ambito energetico.

    Lobbying sulle due rive

    Ma perché la porta si spalanchi, ai privati serve soprattutto una legislazione adatta. Anche se per ora la mega centrale TuNur esiste solo su carta, la società sembra esser stata riattivata nel 2017, pur rimanendo in attesa di una concessione per l’esportazione da parte del Ministero dell’energia tunisino.

    Se c’è però un settore nel quale la compagnia sembra essere andata a passo spedito negli ultimi anni, questo è proprio quello del lobbying. A Tunisi come a Bruxelles. Dal 2020, l’azienda viene inserita nel Registro della trasparenza della Commissione europea, che elenca le compagnie che tentano di influenzare i processi decisionali dell’Ue. Secondo il registro, TuNur è interessata alla legislazione sulle politiche energetiche e di vicinato nel Mediterraneo, al Green Deal europeo e alla Rete europea dei gestori dei sistemi di trasmissione di energia elettrica, un’associazione che rappresenta circa quaranta gestori di diversi Paesi. La sede italiana della compagnia TuNur è stata recentemente inclusa nel piano decennale di sviluppo della rete elettrica Ue dalla Rete europea.

    «Abbiamo bisogno che lo Stato ci dia man forte così da poter sviluppare una roadmap insieme ai Paesi europei, in modo che l’energia pulita tunisina possa risultare competitiva sul mercato», spiega il consulente Ali Kanzari consultando un dossier di centinaia di pagine. E conferma: TuNur ha già preso contatti con due società di distribuzione elettrica, in Italia e in Francia. Anche in Tunisia le operazioni di lobbying della società, e più in generale dei gruppi privati presenti nel Paese, sono cosa nota. «Questo progetto ha costituito una potente lobby con l’obiettivo di ottenere l’inclusione di disposizioni sull’esportazione nella legislazione sulle energie rinnovabili», conferma un rapporto sull’energia dell’Observatoire Tunisien de l’Economie, che analizza le ultime riforme legislatve e i casi di Desertec e TuNur.

    Approvata nel 2015, la legge n. 2015-12 sulle energie rinnovabili ha effettivamente aperto la strada ai progetti di esportazione di energia verde. A tal fine, ha quindi autorizzato la liberalizzazione del mercato dell’elettricità in Tunisia, fino ad allora monopolio della Socetà tunisina dell’Elettricità e del Gas (STEG), di proprietà statale, fortemente indebitata. La legge favorisce il ricorso a partenariati pubblico-privato, i cosidetti PPP.

    «Alcune raccomandazioni dell’Agenzia tedesca per la cooperazione internazionale allo sviluppo (GIZ) e dell’Iniziativa industriale Desertec (Dii) hanno anticipato alcune delle misure contenute nella legge del 2015», sottolinea ancora il rapporto dell’Osservatorio economico tunisino. Emendata nel 2019, la legge sulle rinnovabili è stata fortemente contestata da un gruppo di sindacalisti della società pubblica STEG, che chiedono che il prezzo dell’elettricità rimanga garantito dallo Stato.

    Dopo aver chiesto formalmente che la non-privatizzazione del settore nel 2018, due anni più tardi, in piena pandemia, i sindacalisti della STEG hanno bloccato la connessione alla rete della prima centrale costruita nel Paese, a Tataouine, che avrebbe quindi aperto il mercato ai privati. Cofinanziata dall’Agenzia francese per lo sviluppo (AFD), la centrale fotovoltaica da 10 MW appartiene alla società SEREE, una joint venture tra la compagnia petrolifera italiana Eni e la compagnia petrolifera tunisina ETAP.

    «Chiediamo allo Stato di fare un passo indietro su questa legge, che è stata ratificata sotto la pressione delle multinazionali. Non siamo contrari alle energie rinnovabili, ma chiediamo che rimangano a disposizione dei tunisini e che l’elettricità resti un bene pubblico», spiega in forma anonima per timore di ritorsioni uno dei sindacalisti che hanno partecipato al blocco, incontrato da IrpiMedia. Tre anni dopo la fine dei lavori e un lungo braccio di ferro tra governo e sindacato, la centrale solare di Tataouine è infine stata collegata alla rete elettrica all’inizio di novembre 2022.

    «Sbloccare urgentemente il problema della connessione delle centrali elettriche rinnovabili» è del resto una delle prime raccomandazioni citate in un rapporto interno, consultato da IrpiMedia, che la Banca Mondiale ha inviato al Ministero dell’economia tunisino alla fine del 2021. Anche l’FMI, con il quale la Tunisia ha concluso ad ottobre un accordo tecnico, incoraggia esplicitamente gli investimenti privati nelle energie rinnovabili attraverso il programma di riforme economiche presentato alle autorità, chiedendo tra l’altro la fine delle sovvenzioni statali all’energia. «Con la crisi del gas russo in Europa, la pressione nei nostri confronti è definitivamente aumentata», conclude il sindacalista.

    Nonostante un impianto legale che si è adattato ai progetti privati, i lavori di costruzione di buona parte delle centrali solari approvate in Tunisia, tutti progetti vinti da società straniere, sono rimasti bloccati. Il motivo: «La lentezza delle procedure amministrative. Nel frattempo, durante l’ultimo anno il costo delle materie prime è aumentato notevolmente sul mercato internazionale», spiega Omar Bey, responsabile delle relazioni istituzionali della società francese Qair Energy. «Il budget con il quale sono stati approvati i progetti qualche anno fa, oggi manderebbe le compagnie in perdita».

    Solo le multinazionali del fossile quindi sembano potersi permettere gli attuali prezzi dei pannelli solari da importare. «Non è un caso che l’unica centrale costruita in tempi rapidi e pronta ad entrare in funzione appartiene alla multinazionale del petrolio Eni», confida una fonte interna alla compagnia petrolifera tunisina ETAP. Le stesse multinazionali erano presenti al Salone internazionale della transizione energetica, organizzato nell’ottobre 2022 dalla Camera sindacale tunisina del fotovoltaico (CSPT), di cui TuNur è membro, riunite sotto la bandiera di Solar Power Europe, un’organizzazione con sede a Bruxelles. Sono più di 250 le aziende che ne fanno parte, tra queste TotalEnergies, Engie ed EDF, le italiane ENI, PlEnitude ed Enel, ma anche Amazon, Google, Huawei e diverse società di consulenza internazionali. Società con obiettivi diversi, spesso concorrenti, si riuniscono così di fronte all’esigenza comune di influenzare le autorità locali per rimodellare la legge a proprio piacimento.

    L’associazione di lobbying, infatti, si è presentata con l’obiettivo esplicito qui di «individuare nuove opportunità di business» e «ridurre gli ostacoli legislativi, amministrativi e finanziari allo sviluppo del settore». Per il consulente di TuNur Ali Kanzari, «la legge del 2015 non è sufficientemente favorevole alle esportazioni e va migliorata».

    Se gli studi tecnici e d’impatto per collegare le due rive si moltiplicano, sono sempre di più le voci che si levano a Sud del Mediterraneo per reclamare una transizione energetica urgente e rapida sì, ma innanzitutto equa, cioè non a discapito degli imperativi ambientali e sociali delle comunità locali a Sud del Mediterraneo «finendo per riprodurre meccanismi estrattivi e di dipendenza simili a quelli dell’industria fossile», conclude il ricercatore Benjamin Schütze. Molti sindacati e associazioni locali in Tunisia, in Marocco e nel resto della regione propongono un modello decentralizzato di produzione di energia verde, garanzia di un processo di democratizzazione energetica. Proprio il Partenariato per una Transizione energetica equa (Just Energy Transition Partnership) è al centro del dibattito di una COP27 a Sud del Mediterraneo.

    https://irpimedia.irpi.eu/greenwashing-tunur-energia-verde-da-nord-africa-a-europa
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  • Gefangen – eine sehr lesenswerte Außenperspektive eines ehemals ranghohen pakistanischen Militärs und Diplomaten
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=90138

    L’Allemagne et les autres fournisseurs d’armes de l’Ukraine se sont sont enfermés de leur propre gré dans une prison étatsunienne. Leur politique suit la ligne dictée par Washington et nuit leurs propres intérêts. La politique étatsunienne est la continuation des guerres qui nourrissent le complexe militaro-industriel du pays. L’impérialisme actuel produit donc une situation à l’iopposé de celle décrite par Clausewitz au dix neuvième siècle. C’est la conclusion que tire l’ancien chef des services secrets pakistanais qui a été formé à l’université militaire allemande Bundeswehrhochschule.

    8.11.2022 von Asad Durrani

    Die USA haben die Europäer in eine Falle gelockt und das alte und neue Europa tanzen nun sanftmütig nach der Pfeife der USA – selbst gegen ihr eigenes Urteil und Interesse. Das sagt Asad Durrani, General a. D. aus Pakistan, Absolvent der Führungsakademie der Bundeswehr, ehemaliger Chef des pakistanischen Geheimdienstes ISI, Botschafter seines Landes in Deutschland und Saudi-Arabien. Die NachDenkSeiten freuen sich, ihren Lesern diesen äußerst lesenswerten Text zu präsentieren.

    Gefangen

    „Ich bin jetzt so vernarrt in meinen Entführer, dass ich, wenn er mich freilässt, lieber tot wäre.“

    Raaz Allahbadi (ein indischer Dichter)

    Selbst diese gutmütige Seele, die sich im Laufe der Zeit in ihren Entführer verliebt hat, ist nicht freiwillig ins Netz gegangen. Die Jäger, wie die Befehlshaber auf dem Schlachtfeld, geben sich große Mühe, um ihr Wild zu überreden, in die Tötungszone zu gehen. Das ist ein ziemlicher Kraftakt, und einige von uns ernten natürlich gerne die Lorbeeren – auch wenn die Beute ohne unsere Hilfe in Schwierigkeiten geraten ist.

    Als die ehemalige Sowjetunion im afghanischen Sumpf feststeckte, gab der amerikanische „deep state“ augenzwinkernd zu verstehen, dass er den Bären auf den Friedhof der Imperien gelockt hatte, um die Schmach in Vietnam wettzumachen.

    Das Problem mit dieser These war, dass die erklärten Verschwörer keinen Glauben an ihren Erfolg hatten. Es dauerte zwei Jahre, bis sie überzeugt waren, dass der afghanische Widerstand gute Chancen hatte, die Invasion schachmatt zu setzen – und noch ein paar Jahre, um sicher zu sein, dass Systeme wie die Stingers in den Händen der Mudschaheddin sicher waren.

    Als Amerika an der Reihe war, sich in Afghanistan zu verzetteln, behauptete Al-Qaida schadenfroh, dass die Zwillingstürme zum Einsturz gebracht wurden, um die einzige Supermacht der Welt aus ihrer Festung herauszulocken, um einen asymmetrischen Krieg zu führen, in dem ihr gewaltiges Arsenal übertrumpft werden könnte. Um sich lächelte OBL, dass er jetzt nur noch im Irak, im Jemen und in Libyen Flagge zeigen müsse – und die USA und ihre Anhänger würden sich bei der Schattenjagd verausgaben. Nicht einfach, diese Behauptung zu widerlegen.

    Nach den indischen Atomtests im Jahr 1998 hatte Pakistan vielleicht seine eigene Logik, dem Beispiel zu folgen, aber unsere Kritiker im In- und Ausland spotteten, wir seien in die indische Falle getappt und müssten uns nun dem Zorn der globalen Hegemonen aussetzen. Ich glaube, wir haben uns in einem Brief bei Vajpayee dafür bedankt, dass er uns den Weg zu einem Atomwaffenstaat gezeigt hat.

    Die Versuchung, mich über meine eigene angebliche Verstrickung zu freuen, ist unwiderstehlich. Einige der Zwischenrufer, die mich beschuldigten, einen indischen Köder geschluckt zu haben, um ein gemeinsames Buch mit einem ehemaligen RAW-Chef zu schreiben, wurden nach der Vorstellung des Buches in Delhi als vermisst gemeldet. Dort billigte die strategische Elite des Landes die wichtigste Schlussfolgerung von The Spy Chronicles: Indien muss mit Pakistan zusammenarbeiten, um den Kaschmir-Konflikt zu lösen. Kein Wunder, dass mein Co-Autor der beliebteste Inder in unseren Medien wurde.

    Obwohl ich von diesen Mausefallen-Geschichten nicht sonderlich beeindruckt bin, neige ich doch, mit Professor Mearsheimer von der Universität Chicago, dazu anzunehmen, dass das amerikanische Establishment lange und hart daran gearbeitet hat, um Putin zum Einmarsch in die Ukraine zu provozieren. Es gibt eine lange Liste von Maßnahmen – die meisten von ihnen davon übrigens ganz im Einklang mit den Diktaten der Realpolitik – die den Weg geebnet haben müssen.

    Der Maidan-Aufstand, ein Rädchen in der amerikanisch inspirierten (und verschworenen) Farbrevolution, installierte ein Marionettenregime in Kiew, das das Minsker Abkommen aufkündigte. Eine Neo-Nazi-Miliz tötete eine große Zahl ethnischer Russen in den östlichen Teilen des Landes, und Berichten zufolge waren ukrainische Streitkräfte Anfang des Jahres in russisches Hoheitsgebiet eingedrungen. Wenn Putin sich dadurch zum Einmarsch in die Ukraine veranlasst sah oder ob er damit genau den richtigen Vorwand hatte, um die schleichende Expansion der NATO zu stoppen, ist schwer zu beurteilen. Sollte Kiew jedoch entgegen seiner erklärten Politik ankündigen, dem Bündnis beizutreten, könnte Moskau nur wenig dagegen tun. Man kann ein NATO-Mitglied nicht angreifen, ohne einen Weltkrieg auszulösen.

    Einen Monat nach dem Einmarsch war Zelensky bereit, den Krieg auf dem Verhandlungswege zu beenden. Dann ging Boris, der Pudel und der amtierende Nachfolger von Blair, hinüber, um den Prozess zu vereiteln. Das erinnerte mich an ein anderes Friedensabkommen, das von den USA im Keim erstickt wurde. Kurz nachdem sie Ende 2001 gestürzt worden waren, boten die Taliban an, sich mit dem Regime von Karzai in Kabul zu versöhnen. Rumsfeld, der damalige Vizekönig der USA in Afghanistan, legte sein Veto gegen diesen Vorschlag ein.

    Und dann gibt es eine lange Liste von Versuchen, die wir unternommen haben, um mit unseren entfremdeten Stammesangehörigen Frieden zu schließen, die abgeblasen wurden. Das stellt Clausewitz auf den Kopf. Der Krieg ist nicht länger ein Instrument der Politik, sondern in der Tat die Politik, die mit allen anderen Mitteln verfolgt werden muss.

    Niall Ferguson ist einer der bekannteren Zeithistoriker. Erst neulich hat er sich gefragt, warum Washington keine Anstrengungen unternommen hat, einen Waffenstillstand, geschweige denn Frieden zu vermitteln. Er vermutet, dass das Weiße Haus will, dass dieser Krieg weitergeht.

    Michael Whitney, ein renommierter Journalist, hat den Krieg in der Ukraine so beschrieben, dass er dazu dient, Nord Stream zu zerstören und die Zusammenarbeit von Russland und Deutschland zu verhindern. Das ungeschriebene Ziel der NATO lautet (wie von Lord Ismay, ihr erster Generalsekretär, erklärte, der als ehemaliges hohes Tier nur noch mit dem Mund schießen konnte): „Halten Sie die Russen draußen, die Amerikaner drin und die Deutschen unten“. Das ergibt Sinn, verfehlt aber immer noch das große Ganze.

    Nach dem Kalten Krieg ging es in keinem Konflikt jemals um die Dschihadis, die Taliban, die Massenvernichtungswaffen oder gar um die Russen, Ukrainer oder die Deutschen – es ging immer nur um die USA.

    Versetzen Sie sich in die Lage der einzigen überlebenden Supermacht der Welt, deren exklusiver Status an der Spitze der Pyramide gefährdet war – nicht nur durch ein aufstrebendes China, sondern auch durch seine Verbündeten. Der Euro drohte dem allmächtigen Dollar Konkurrenz als Leitwährung zu werden, wenn nicht gar diesen zu ersetzen. Viele der europäischen Länder, und nicht nur die eigenwilligen Deutschen, kuschelten mit den Russen, um ihre Häuser warm zu halten, aber auch, um den Geist von Helsinki wiederzubeleben (die OSZE war die erste Organisation, die während der Bosnien-Krise irrelevant wurde). Und die Nachfolger der Han- und der Ming-Dynastie schienen alles daran zu setzen, ihre Belts und Straßen zu bauen.

    Um diesen vielfältigen Bedrohungen zu begegnen, haben die USA als einziges Instrument eine mächtige Kriegsmaschinerie. Die Untergrabung von Friedensprozessen, zuweilen sogar durch schurkische Gruppen oder Staaten, ist daher der rote Faden der amerikanischen Politik, um Freunde und Feinde zu spalten – und ihre Rüstungsindustrie im Geschäft zu halten.

    Diese These ist ziemlich alt, sie wurde erstmals von Eisenhower aufgestellt. Was jedoch viele von uns überrascht hat, dass das alte und neue Europa so sanftmütig nach der Pfeife der USA tanzt – selbst gegen ihr eigenes Urteil und Interesse. Eine Reihe meiner alten afghanischen Freunde vom alten Kontinent hatten eine ziemlich gute Vorstellung davon, weshalb das amerikanische Afghanistan-Projekt torpediert worden war, räumten aber auch ein, dass sie wegen der Bündnistreue durchhalten mussten. Einige von ihnen kritisieren jetzt ihre Regierungen dafür, dass sie nicht versuchen, den Kurs der westlichen Politik gegenüber der Ukraine zu korrigieren – und sind in der Tat neidisch auf die tapferen Ungarn; zu gegebener Zeit wahrscheinlich auch auf die neue italienische Premierministerin, die Macron schon vor ihrer Vereidigung den Mund wässrig gemacht hat.

    Der eigentliche Erfolg der US-Politik besteht darin, dass sie die meisten Anderen in eine Falle gelockt hat, aus der es scheinbar kein Entrinnen gibt – aber das ernstere Problem ist, dass Europa nun so tief in seinen Unterdrücker verliebt ist, dass es Angst hat, sich zu befreien.

    Kissingers Vorhersage über das Schicksal, das die amerikanischen Verbündeten erwartet, wird wahr. Die Fixierung auf einen Sklavenhalter ist nicht nur die Fantasie eines längst verstorbenen indischen Dichters.

    Viele von uns finden in der Gefangenschaft mehr Trost als in der Freiheit. Selbst unter den furchtlos unabhängigen Afghanen gab es für jedes Individuum, das sich gegen die sowjetische oder amerikanische Besatzung widersetzte, eine entsprechende Anzahl von Kollaborateuren. Offensichtlich waren sie unzufrieden mit Pakistan, weil dieses erst die Mudschaheddin und dann die Taliban unterstützte. In den ehemaligen Kolonien sind viele stolz auf die Titel, die ihnen von ihren Kolonialherren verliehen wurden.

    Was mich jedoch überrascht hat, ist, dass sogar einige reiche und mächtige Länder unter diesem Syndrom leiden. Ihre Lage ist in der Tat noch erbärmlicher. Denn im Gegensatz zu vielen von uns, die in einer Honigfalle gefangen waren, sind die mächtigen Europäer einfach in die Knechtschaft geschlafwandelt.

    07.11.2022 von Generalleutnant Asad Durrani

    #impérialiamw #USA #OTAN #Europe #Ukraine #guerre

  • #Lithium : à #Echassières, entre terres de mineurs et interrogations majeures

    Soixante ans après la fermeture de la mine des #Montmins, la commune de l’#Allier a appris lundi que le précieux #minerai blanc, indispensable aux #batteries des #voitures_électriques, pourrait être extrait d’ici 2028. Suscitant un débat environnemental et industriel.

    L’effervescence est retombée à Echassières ce mardi-là, vingt-quatre heures après l’annonce qui a placé cette commune de l’Allier, moins de 400 habitants au compteur, au centre de l’actualité. Deux journalistes traînent encore dans le coquet centre-ville, interceptent le maire, passé à l’hôtel de ville pour signer des papiers entre deux rendez-vous professionnels – il exerce comme commercial vétérinaire. Le secrétariat croule sous les appels d’administrés qui, à la télé, ont entendu parler d’une carrière devant laquelle ils passent tous les jours, mais qui pourrait devenir l’une des plus grandes mines de lithium d’Europe d’ici à 2028. On s’enquiert auprès de Frédéric Dalaigre, le maire (sans étiquette), de son état d’esprit : « On fait au mieux, on gère. » Le coup de semonce a retenti lundi matin, un an et demi après un arrêté municipal autorisant les opérations de recherche minière par le poids lourd français Imerys.

    Cinq kilomètres après le bourg, deux wagons miniers dorment sur des rails devant des maisons et une ferme. On demande à un homme qui charge sa camionnette si les voies mènent à l’ancienne #mine_des_Montmins, qui extrayait du tungstène. Laurent Malterre sourit : « C’est moi qui ai construit ces 2,5 kilomètres de voies. J’aime les trains mais c’est aussi pour rappeler la mémoire des mines qu’il y avait là. » Le quinquagénaire, exploitant agricole, est le président de #Wolframines, un musée consacré à la minéralogie retraçant l’histoire géologique et minière du coin.

    Un riche passé dont les origines remontent au XIXe siècle, avec des gisements d’étain, de tantale, de kaolin. Après la fermeture de la mine des Montmins en 1962, ainsi que de plusieurs carrières, seul un site d’extraction de kaolin (une argile entre autres utilisée dans la porcelaine) a résisté. C’est de lui, sur le site de Beauvoir, dont on parle depuis lundi. Toujours exploité par Imerys, c’est encore plus en profondeur que le lithium devra être cherché. L’entreprise l’assure : aucun ballet de camions n’est à craindre, puisque tout se passera sous terre, avec notamment un énorme tuyau transférant les minerais vers une gare dont on ne connaît pas encore le lieu exact.
    « L’une des grandes chances minières de la France » en 1985

    On suit Laurent Malterre dans l’un des champs de son exploitation agricole. Il ramasse une pierre qui brille lorsque les rayons du soleil percent les nuages. C’est du lépidolite : une fois travaillé, il permettra d’obtenir du lithium. « Il y a des milliers d’hectares ici qui pourraient en contenir », précise-t-il. Une richesse dont les habitants étaient jusqu’alors très peu conscients.

    La mémoire minière est pourtant partout. Un couple nous accueille. Dans le salon, une vitrine présente différents objets et des minéraux, comme des sportifs exhiberaient avec fierté leurs trophées. La femme, énergique, sort un sachet contenant de la poudre blanche. Elle demande à son mari – qui a bossé dans la mine des Montmins jusqu’à son licenciement brutal en 1962 – si ce n’est pas du lithium. L’étiquette indique qu’il s’agit de poudre de lépidolite. « C’est le BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr] qui m’a donné ça en 1985 », se rappelle-t-il.

    Son épouse sort une archive de Libération datant de la même année, une pleine page qui se demande si « la ruée sur le lithium aura lieu » et décrit ce gisement du Massif central comme l’« une des grandes chances minières de la France ». Haroun Tazieff, alors secrétaire d’Etat chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs, était même venu à Echassières constater le potentiel « miracle blanc », à une époque où les élus communistes du département exigeaient la création d’une filière du lithium, bien avant la création des smartphones ou des véhicules électriques et de leurs batteries.

    Une des « grandes chances minières de la France » ? Les associations écologistes alertent sur les zones d’ombre du projet d’Imerys, qui anticipe l’extraction de « 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an pour une durée d’au moins vingt-cinq ans », ce qui permettrait d’équiper quelque « 700 000 véhicules » électriques. Et de signaler, notamment, que la « mine propre » ou à bilan carbone neutre n’existe pas, malgré les promesses des industriels du secteur. D’autres s’interrogent : vaut-il mieux des mines en Australie (50 % de l’extraction mondiale) dont le minerai sera raffiné en Chine (60 % du raffinage mondial), puis transporté en Europe par porte-conteneurs ? Ou développer une filière française, avec des normes et contrôles hexagonaux ?

    Du côté du groupe écologiste au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, si l’on considère que les objectifs d’accroître l’indépendance énergétique de la France et de l’UE et de « réduire les coûts financiers et écologiques de transports de minerais » sont « louables », on estime que « ce projet ne pourra être accepté socialement que s’il est réellement vertueux écologiquement », comme le formule l’élue Anne Babian-Lhermet. Son groupe pointe une dizaine de « questions en suspens » : les proportions dans lesquelles la mine sera agrandie, l’impact carbone et sur l’eau, la qualité des emplois…

    Dans un communiqué, Imerys promet « un projet responsable et respectueux de l’environnement et des populations locales ». Les camions ? Il n’y en aura pas plus. Les poussières ? En profondeur, aucune crainte à avoir, jure l’entreprise. La question de l’eau reste le point noir. Pour extraire le lithium, il en faut énormément. Combien ? Imerys, qui n’a pas souhaité nous répondre, ne le dit pas pour l’instant. Pas plus qu’on ne connaît l’impact sur les nappes phréatiques, dans une région agricole qui avait été placée en état de « crise » sécheresse sans discontinuer de juillet à mi-septembre.
    « On vivait dans un petit paradis et ça va devenir l’enfer »

    Les arguments environnementaux, économiques et sociaux s’entrechoquent. « La moitié est d’accord, la moitié est contre », résume Laurent Malterre. Une ancienne élue, née ici « bien avant » que la mine de Montmins ne ferme, inscrit ce débat dans le temps et l’espace : « Ce projet nous rappelle la vocation minière du village. C’est un changement qui peut plaire ou déplaire, mais ça peut être une énorme bouffée d’oxygène pour Echassières. » La fermeture de 1962 a traumatisé le bourg, passé de 800 à 400 habitants. Cinq commerces sont encore actifs et pourraient bénéficier de la centaine d’emplois créés dans le village, selon la promesse d’Imerys, 1 millier dans l’Allier.

    « Imerys a présenté un projet solide, avec des arguments. Les seules réserves que nous pouvons avoir, c’est en effet sur l’environnement et l’eau mais nous verrons en temps et en heure », promet le maire Frédéric Dalaigre, qui va prochainement organiser une « réunion publique » afin de répondre aux « questionnements » de ses administrés. Notamment celui d’un habitant qui semble désabusé : « On vivait dans un petit paradis et ça va devenir l’enfer. » L’avenir de la forêt des Colettes – 762 hectares classés Natura 2000 – qui enlace le site de Beauvoir inquiète. Mais Imerys n’a pas encore communiqué sur d’éventuelles coupes aux alentours de la future mine. « Quand la forêt des Colettes, qui était l’une des plus belles hêtraies de France, a été à moitié détruite pour y récolter du bois, cela n’a pourtant choqué personne », soupire Laurent Malterre. Qui s’interroge : « On n’arrête pas de nous dire qu’il faut rouler avec des voitures électriques pour lutter contre le réchauffement climatique. Il faut bien qu’on extraie du lithium quelque part, non ? »

    https://www.liberation.fr/environnement/mine-de-lithium-le-village-dechassieres-entre-sideration-et-resurrection-
    #extractivisme #mines #France #Europe

  • Loi de finances, 49.3 : comment l’Europe tient #Macron et la France
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/loi-de-finances-49-3-comment-leurope-tient-macron-et-la-france-Csm4bJfMRdC

    La menace était brandie depuis des semaines, elle est désormais mise à exécution. L’exécutif a dégainé hier soir, à l’Assemblée nationale, l’article 49-3 de la Constitution, pour permettre l’adoption sans vote de la première partie de son projet de loi de…

    #Économie #Europe #Politique #Union_Européenne

  • « L’Europe est un jardin… le reste du monde c’est la jungle » - Josep Borrell
    https://actucameroun.com/2022/10/13/leurope-est-un-jardin-le-reste-du-monde-cest-la-jungle-josep-borrell

    « L’Europe est un jardin. Nous avons construit un jardin : tout fonctionne, c’est la meilleure combinaison de liberté politique, de prospérité économique et de cohésion sociale jamais créée par l’homme. Ces trois choses réunies. […]. Le reste du monde, la plupart des autres pays du monde c’est la jungle. Et la jungle peut envahir le jardin. Les jardiniers doivent prendre soin du jardin, mais ils ne le protégeront pas en construisant des murs », a déclaré le diplomate.

    La honte !

    #europe