• Un commentaire de lecteur approfondi sur la guerre en #Ukraine et la destruction du concept d’#Europe par les #États-Unis

    https://lostineu.eu/hoffnung-auf-europa-schwindet-orban-bei-macron-und-die-spur-des-geldes

    Il faut à mon avis rendre hommage aux Etats-Unis. Avec la guerre en Ukraine, qu’ils ont préparée stratégiquement depuis longtemps selon le scénario de Brezinski, ils voulaient à tout prix élargir l’écart entre la Russie et le cœur de l’Europe afin d’écarter toute concurrence imminente. Ils ont aujourd’hui atteint cet objectif de manière si complète et durable que, dorénavant, plus aucune herbe ne pourra pousser entre l’Europe, et en particulier l’#Allemagne, et la #Russie. …

    • der vollständige Kommentar:

      Man muss den USA hier m.E. Respekt zollen. Mit dem Ukrainekrieg, den sie von langer Hand strategisch nach dem Drehbuch von Brezinski vorbereitet haben, wollten sie den Abstand zwischen Russland und Kerneuropa wieder vergrößern, um sich drohende Konkurrenz vom Leibe zu halten. Sie haben diese Ziel Stand heute so umfassend und nachhaltig erreicht, dass bis auf weiteres kein Gras mehr zwischen Europa und insbesondere Deutschland und Russland wachsen kann.

      Um dieses Ergebnis zu erzielen haben die USA bisher nur überschaubare Mittel aufgeboten. Fünf Milliarden Euro zur Bewerkstelligung des Maidan (nach Auskunft von Frau Nuland), ein paar Ladungen abgängiger Waffensysteme ein ein paar zig Milliarden für den Krieg und die Stützung des Staates Ukraine. Ein Teil der Waffenlieferungen der USA dürfte nicht einmal unentgeltlich erfolgt sein, sonst hätte es keiner #Lend&Lease Beschlüsse in den USA bedurft.

      Auf dem weg sind die USA die verhassten #Nordstream Pipelines losgeworden. Nicht nur, dass sie dafür Sündenböcke parat haben. Sie haben sogar bewirkt, dass sich unter den Regierungen Europas nicht eine einzige findet, die die richtigen Fragen stellt und den Willen zur Aufklärung aufbringt.

      Jetzt ziehen sich die USA zum bestmöglichen Zeitpunkt zurück. der Konflikt ist aktuell kaum durch Verhandlungen auflösbar. Russland hat gewonnen und wird die Bedingungen diktieren können. Das Verhältnis Russlands zu Europa ist zerrüttet. Und die richtig großen Geldausgaben stehen erst noch vor der Tür, namentlich der Wiederaufbau und die Alimentierung der Ukraine und die Sicherung einer drastisch vergrößerten und extren gefährlich gewordenen Grenze nach Russland. All dies wird Europa zu bezahlen haben. Zuzüglich der Entgelte für die US-Waffenlieferungen (Lend&Lease).

      Das Glanzstück ist aber, dass die EU ernsthaft die Aufnahme der Ukraine anstrebt, während der #Nato Beitritt schon fast abmoderiert wurde. Dadurch wird es für #Europa unmöglich, sich diesem Fass ohne Boden zu entziehen und der Graben nach Russland wird noch einmal deutlich vertieft. Und die USA können ihr Spiel über die Nato weitertreiben, ohne dafür signifikant geradestehen zu müssen.

      #Putin hat schon verlautbart, dass er sich konstruktive Politik mit den USA womöglich nach dem Krieg noch vorstellen kann, mit Europa bis auf weiteres nicht. Von daher wird es schon wieder Geschäfts der #USA mit #Russland geben, während Europa mit schmutzigen #LNG aus den USA und teurer Energie seine Wettbewerbsfähigkeit verspielt hat und seine Industrie Richtung USA verliert.

      Ich habe in meinem inzwischen nicht ganz kurzen Leben noch niemals gesehen, wie man seinen Karren mit soviel Zielstrebigkeit und Vehemenz strategisch gegen die Wand und gleichzeitig tief in den Morast fahren kann, wie es unsere #EU-Elite flankiert von unserer Bundesregierung gemacht hat.

  • Une guerre de fondation en Europe ?

    Pourrait-on dire que l’échec de la raison occidentale repose dans la réussite de sa globalisation ?

    L’« intégrisme nationaliste », fondateur par la guerre dont je parlerai ici, n’est pas toujours du fondamentalisme textuel (on n’insiste pas forcément sur un Livre). Mais il semble toujours être narratif, mythifiant, et dans ce sens créateur. Il est souvent plus apparenté au populisme et, dans le cas de la Serbie, aux traditions russe et serbe du narodnjaštvo [1].

    II peut pourtant y avoir du « fondamentalisme » textuel. Celui-ci peut sans doute être complètement inoffensif. Il resterait pourtant à revoir, à cette lumière, tous les possibles fondamentalismes textuels théoriques, comme ceux qui sont apparus au tournant linguistique de la philosophie. Derrida, pour prendre un exemple, est-il un échec ou une prémonition ? La question est sans doute fausse, posée de manière aussi tranchée (et Jacques Derrida ne se prête pas particulièrement aux dichotomies). Mais en voulant échapper à une ontologie fondamentale, n’est-on pas parfois tombé dans un intégrisme actuel potentiel qui montre l’impasse, la limite de la raison moderne et postmoderne, et qui n’arrive pas à se donner un cadre conceptuel dans lequel seulement comprendre ce qui se passe aujourd’hui ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/05/une-guerre-de-fondation-en-europe

    #europe

  • L’augmentation du #chiffre_d’affaires issu des ventes d’#armes du Top 100 du #SIPRI impactée par des défis de production et des carnets de commandes remplis

    Le chiffre d’affaires issu des #ventes_d’armes et de services à caractère militaire par les 100 plus grandes entreprises d’#armement s’élève à 597 milliards de dollars en 2022, soit 3,5 % de moins qu’en 2021 en termes réels, alors même que la demande a fortement augmenté. C’est ce que révèlent les nouvelles données publiées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

    Cette diminution s’explique principalement par la baisse du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des plus grandes entreprises américaines. Le chiffre d’affaires a augmenté de manière significative en Asie, Océanie et au Moyen-Orient. Les commandes en cours et la multiplication de nouveaux contrats laissent présager que le chiffre d’affaires mondial issu des ventes d’armes pourrait augmenter de manière significative au cours des prochaines années.

    La demande en armement augmente mais la #production reste à la traîne

    L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie et les tensions géopolitiques dans le monde ont provoqué une forte augmentation de la demande d’armes et d’équipements militaires en 2022. Cependant, malgré de nouvelles commandes, de nombreuses entreprises d’armement américaines et européennes n’ont pas pu augmenter de manière significative leur capacité de production en raison de difficultés de recrutement, de flambée des coûts et de perturbations dans les chaînes d’approvisionnement exacerbées par la #guerre_en_Ukraine. En outre, les pays ont passé de nouvelles commandes en fin d’année et en raison du décalage entre les commandes et la production, l’augmentation de la demande ne s’est pas reflétée dans le chiffre d’affaires de ces entreprises en 2022.

    « De nombreuses entreprises d’armement ont été confrontées à des obstacles pour adapter leur production en vue d’une guerre de haute intensité », souligne Dr Lucie Béraud-Sudreau, directrice du programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Toutefois, de nouveaux contrats ont été signés notamment pour des #munitions, ce qui devrait se traduire par une hausse du chiffre d’affaires en 2023 et au-delà. » Contrairement aux plus grands fournisseurs américains et européens, les entreprises d’Asie, d’Océanie et du Moyen-Orient ont vu leur chiffre d’affaires issu des ventes d’armes augmenter de manière significative en 2022, démontrant ainsi leur capacité à répondre à une demande accrue dans des délais plus courts. Cela est particulièrement vrai dans les pays où les entreprises disposent de capacités de fabrication réactives et compétitives, comme #Israël et la #Corée_du_Sud, et dans ceux où les entreprises ont tendance à s’appuyer sur des chaînes d’approvisionnement courtes.

    Aux États-Unis, le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes chute en raison de problèmes de production

    Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des 42 entreprises américaines du Top 100 a chuté de 7,9 % pour atteindre 302 milliards de dollars en 2022. Il représente 51 % du chiffre d’affaires total issu des ventes d’armes du Top 100. Sur les 42 entreprises américaines, 32 ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires sur un an, citant le plus souvent des problèmes persistants dans la chaîne d’approvisionnement et des pénuries de main-d’œuvre résultant de la pandémie de Covid-19.

    « On constate un afflux de nouvelles commandes liées à la guerre en Ukraine et certaines grandes entreprises américaines, dont #Lockheed_Martin et #Raytheon_Technologies, ont reçu de nouvelles commandes en conséquence », précise Dr Nan Tian, chercheur principal au SIPRI. « Cependant, en raison des carnets de commandes déjà existants de ces entreprises et des difficultés à augmenter leur capacité de production, les revenus générés par ces nouvelles commandes ne se refléteront dans les comptes de l’entreprise probablement que d’ici deux à trois ans. »

    L’#Asie surpasse l’#Europe tirée par un phénomène de #modernisation_militaire

    Le chiffre d’affaire issu des ventes d’armes des 22 entreprises d’Asie et d’Océanie répertoriées dans le classement a augmenté de 3,1 % pour atteindre 134 milliards de dollars en 2022. Il s’agit de la deuxième année consécutive où le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des entreprises du Top 100 situées en Asie et en Océanie est supérieur à celui des entreprises situées en Europe.

    « La demande intérieure et l’appui sur des fournisseurs locaux ont protégé les entreprises d’armement asiatiques des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement en 2022 », explique Xiao Liang, chercheur au programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Les entreprises en #Chine, en #Inde, au #Japon et à Taïwan ont toutes bénéficié d’investissements gouvernementaux soutenus dans le cadre des programmes de modernisation militaire. »

    Le #chiffre_d’affaires combiné des quatre entreprises sud-coréennes du Top 100 a chuté de 0,9 %, principalement en raison d’une baisse de 8,5 % enregistrée par le plus grand producteur d’armes du pays, #Hanwha_Aerospace. Deux entreprises sud-coréennes ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires, notamment #LIG_Nex1. Les entreprises sud-coréennes devraient connaître un accroissement de leur chiffre d’affaires dans les années à venir en raison d’une augmentation des commandes enregistrées après la signature d’importants contrats d’armement avec la Pologne et les Émirats arabes unis.

    Augmentation modeste du chiffre d’affaires en Europe alors que la demande liée à l’Ukraine commence à affluer

    Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des 26 entreprises du Top 100 basées en Europe a augmenté de 0,9 % pour atteindre 121 milliards de dollars en 2022.

    « La guerre en Ukraine a entraîné une demande de matériel adapté à une guerre d’usure, comme les munitions et les véhicules blindés. De nombreux producteurs européens ont vu leur chiffre d’affaires augmenter », souligne Lorenzo Scarazzato, chercheur au programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Il s’agit notamment d’entreprises basées en #Allemagne, en #Norvège et en #Pologne. Par exemple, la société polonaise #PGZ a augmenté son chiffre d’affaires de 14 %, bénéficiant du programme accéléré de modernisation militaire que le pays poursuit. »

    Les sociétés transeuropéennes #Airbus et #KNDS comptent parmi les principales sources d’augmentation du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes en Europe, en grande partie grâce aux livraisons effectuées sur des commandes de longue date.

    Les entreprises turques mènent une augmentation significative du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes au Moyen-Orient

    Le Moyen-Orient a connu la plus forte augmentation en pourcentage du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes de toutes les régions en 2022. Les sept entreprises basées au Moyen-Orient figurant dans le Top 100 ont enregistré une augmentation substantielle. Leur chiffre d’affaires combiné de 17,9 milliards de dollars représente une augmentation de 11 % sur un an. Le chiffre d’affaires combiné des quatre entreprises turques a atteint 5,5 milliards de dollars, soit 22 % de plus qu’en 2021. Le chiffre d’affaires combiné des trois entreprises israéliennes du Top 100 a atteint 12,4 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 6,5 % par rapport à 2021.

    « Les entreprises du Moyen-Orient spécialisées dans des produits moins sophistiqués sur le plan technologique ont pu augmenter leur production plus rapidement afin de répondre à l’augmentation de la demande », précise Dr Diego Lopes da Silva, chercheur principal au SIPRI. « L’exemple le plus frappant est celui de #Baykar, en Turquie, producteur du #drone #Bayraktar_TB-2. Baykar est entré dans le Top 100 pour la première fois en raison de l’augmentation de son chiffre d’affaires issu des ventes d’armes de 94 %, soit le taux d’augmentation le plus rapide de toutes les entreprises du classement. »

    Autres développements notables

    - En 2022, la Chine représente la deuxième plus grande part du chiffre d’affaires par pays du Top 100, soit 18 %. Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes combiné des huit entreprises d’armement chinoises du Top 100 a augmenté de 2,7 % pour atteindre 108 milliards de dollars.
    - Le chiffre d’affaires issus des ventes d’armes des sept entreprises britanniques dans le Top 100 ont augmenté de 2,6 % pour atteindre 41,8 milliards de dollars, soit 7,0 % du total.
    - En raison du manque de données, seules deux entreprises russes ont été incluses dans le Top 100 pour 2022. Leur chiffre d’affaires combiné a chuté de 12 %, à 20,8 milliards de dollars. La transparence des entreprises russes continue de régresser. Bien qu’il s’agisse d’une holding, sans capacité de production directe, #Rostec est incluse dans le Top 100 de 2022 en tant que mandataire des entreprises qu’elle contrôle.
    - La seule entreprise ukrainienne figurant dans le Top 100, #UkrOboronProm, a vu son chiffre d’affaires issu des ventes d’armes chuter de 10 % en termes réels, à 1,3 milliard de dollars. Bien que son chiffre d’affaires ait augmenté en termes nominaux, cela a été compensé par la forte inflation du pays.

    À l’attention des rédacteurs

    À propos de la base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement

    La base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement a été créée en 1989. À cette époque, elle excluait les données des entreprises installées en Chine, en Union soviétique et en Europe de l’Est. La version actuelle contient des données pour 2002-2022, y compris des données sur les entreprises russes. Les entreprises chinoises sont incluses à partir de 2015.
    Le « chiffre d’affaires issu des ventes d’armes » fait référence au chiffre d’affaires généré par la vente de biens et de services à caractère militaire à des clients militaires nationaux et étrangers. Sauf indication contraire, tous les changements sont exprimés en termes réels et tous les chiffres sont donnés en dollars américains constants de 2022. Les comparaisons entre 2021 et 2022 sont basées sur la liste des entreprises du classement 2022 (c’est-à-dire que la comparaison annuelle s’effectue entre le même ensemble d’entreprises). Les comparaisons à plus long terme sont basées sur des ensembles d’entreprises listées au cours de l’année respective (c’est-à-dire que la comparaison porte sur des listes différentes d’entreprises).

    La base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement, qui présente un ensemble de données plus détaillées pour les années 2002 à 2022, est disponible sur le site Web du SIPRI : https://www.sipri.org/databases/armsindustry

    https://www.obsarm.info/spip.php?article631

    #industrie_de_l'armement #rapport #chiffres #statistiques #USA #Etats-Unis #business #Turquie

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1029978

  • Project : Roman roads diagrams

    The Roman roads diagram project is a series of maps driven by an unconventional idea: what if we represented Ancient Rome’s famed road network in the style of a modern transit map?

    So far I’ve made five diagrams (below). Click for more information.

    You can see how my style has evolved since I made the first map back in 2017. My ultimate goal is to make a book out of these. I’ll probably have to redesign a few of them.


    https://sashamaps.net/docs/maps/roman-roads-index

    #histoire #Romains #visualisation #cartographie #empire_romain #Europe #transports #infrastructure

    ping @visionscarto

  • L’Inexploré - Pierre Legendre
    https://www.youtube.com/watch?v=8zkdFbCeRLU

    Pierre Legendre, à l’écart du brouhaha médiatique et des idéologies à la mode, a tracé patiemment, sur plus de soixante ans, le chemin de l’anthropologie dogmatique. Il est revenu, en la maison qui l’a accueilli dans ses premières années d’étude des manuscrits médiévaux, l’École des chartes, pour livrer « à la jeunesse désireuse des lois » le suc de son labeur.

    Dans le droit fil de « De la Société comme texte » (2001) et en résonance avec ses conférences données au Japon en 2004 « Ce que l’Occident ne voit pas de l’Occident », dans un style dépouillé, Pierre Legendre découvre ce qui fait tenir debout, enlacés, l’humain et la société. Quel meilleur guide que Piero della Francesca pour ouvrir nos yeux à l’invisible ?

    https://arsdogmatica.com

    #chrétienté #anthropologie_dogmatique #langue #institution #civilisation #montage #scène #individu #personne #fiction #Piero_della_Francesca #principe_de_réalité #religion #ritualité #pacte_dogmatique #faille_institutionnelle #modernité #droit_naturel #droit_romain #occident #papauté #activisme_juridique #contrat #protestantisme #universalisme_politique #impératif_libéral #révolution_protestante #révolutions #Europe #narration_totémique #chorégraphie #logiques_contraires #tiers-terme

  • L’erosione di Schengen, sempre più area di libertà per pochi a danno di molti

    I Paesi che hanno aderito all’area di libera circolazione strumentalizzano il concetto di minaccia per la sicurezza interna per poter ripristinare i controlli alle frontiere e impedire così l’ingresso ai migranti indesiderati. Una forzatura, praticata anche dall’Italia, che scatena riammissioni informali e violazioni dei diritti. L’analisi dell’Asgi

    Lo spazio Schengen sta venendo progressivamente eroso e ridotto dagli Stati membri dell’Unione europea che, con il pretesto della sicurezza interna o di “minacce” esterne, ne sospendono l’applicazione. Ed è così che da spazio di libera circolazione, Schengen si starebbe trasformando sempre più in un labirinto creato per isolare e respingere le persone in transito e i cittadini stranieri.

    Per l’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi) la sospensione della libera circolazione, che dovrebbe essere una pratica emergenziale da attivarsi solo nel caso di minacce gravi per la sicurezza di un Paese, rischia infatti di diventare una prassi ricorrente nella gestione dei flussi migratori.

    A fine ottobre di quest’anno il governo italiano ha riattivato i controlli al confine con la Slovenia, giustificando l’iniziativa con l’aumento del rischio interno a seguito della guerra in atto a Gaza e da possibili infiltrazioni terroristiche. La decisione è stata anche proposta come reazione alla pressione migratoria a cui è soggetto il Paese. Lo stesso giorno in cui l’Italia ha annunciato la sospensione della libera circolazione -misura prorogata- la stessa scelta è stata presa anche da Slovenia, Austria, Repubblica Ceca, Slovacchia, Polonia e Germania. Una prassi che rischia di agevolare le violazioni dei diritti delle persone in transito. “Questa pratica, così come l’uso degli accordi bilaterali di riammissione, ha di fatto consentito alle autorità di frontiera dei vari Stati membri di impedire l’ingresso nel territorio e di applicare respingimenti ai danni di persone migranti e richiedenti asilo, in violazione di numerose norme nazionali e sovranazionali”, scrive l’Asgi.

    Il “Codice frontiere Schengen” prevede che i confini interni possano essere attraversati in un qualsiasi punto senza controlli sulle persone, in modo indipendente dalla loro nazionalità. Secondo i dati del Consiglio dell’Unione europea, circa 3,5 milioni di persone attraverserebbero questi confini ogni giorno mentre in 1,7 milioni lavorerebbero in un Paese diverso da quello di residenza, attraversando così una frontiera interna. In caso di minaccia grave per l’ordine pubblico o la sicurezza interna in uno Stato membro, però, quest’ultimo è autorizzato a ripristinare i controlli “in tutte o in alcune parti delle sue frontiere interne per un periodo limitato non superiore a 30 giorni o per la durata prevedibile della minaccia grave”. Tuttavia, lo stesso Codice afferma che “la migrazione e l’attraversamento delle frontiere esterne di un gran numero di cittadini di Paesi terzi non dovrebbero in sé essere considerate una minaccia per l’ordine pubblico o la sicurezza”.

    Inoltre, anche nel caso in cui vengano introdotte restrizioni alla libera circolazione, queste vanno applicate in accordo con il diritto delle persone in transito. “La reintroduzione temporanea dei controlli non può giustificare alcuna deroga al rispetto dei diritti fondamentali delle persone straniere che fanno ingresso nel territorio degli Stati membri e, nel caso specifico dell’Italia, attraverso il confine italo-sloveno -ribadisce l’Asgi-. In particolare, il controllo non può esentare le autorità di frontiera dalla verifica delle situazioni individuali delle persone straniere che intendano accedere nel territorio dello Stato e che intendano presentare domanda di asilo”. In particolare, la sicurezza dei confini non può impedire l’accesso alle procedure di protezione internazionale per chi ne fa richieste e di riceve informazioni sulla possibilità di farlo. Infine, i controlli non possono portare a una violazione del diritto di non respingimento, che impedisce l’espulsione di una persona verso Paese dove potrebbe subire trattamenti inumani o degradanti o dove possa essere soggetta a respingimenti “a catena” verso Stati che si macchiano di queste pratiche.

    Le operazioni di pattugliamento lungo il confine tra Italia e Slovenia presentano criticità proprio in tal senso. Secondo le notizie riportate dai media e le recenti dichiarazioni del ministro dell’Interno Matteo Piantedosi, l’Italia avrebbe applicato ulteriori misure che hanno l’evidente effetto di impedire alla persona straniera l’accesso al territorio nazionale e ai diritti che ne conseguono. Già a settembre del 2023 il ministro aveva dichiarato, in risposta a un’interrogazione parlamentare, la ripresa dell’attività congiunta tra le forze di polizia di Italia e Slovenia a partire dal 2022. Sottolineando come grazie all’accordo fosse stato possibile impedire, per tutto il 2023, l’ingresso sul territorio nazionale di circa 1.900 “migranti irregolari”. “Preoccupa, inoltre, l’opacità operativa che caratterizza questi interventi di polizia: le modalità, infatti, con le quali vengono condotti sono poco chiare e difficilmente osservabili ma celano evidenti profili di criticità e potenziali lesioni di diritti”.

    Le azioni di polizia, infatti, avrebbero avuto luogo già in territorio italiano oltre il confine: una simile procedura appare in linea con quanto previsto dalle procedure di riammissione bilaterale, ma in contrasto con il Codice frontiere Schengen, che presuppone che i controlli possano essere svolti solo presso i valichi di frontiera comunicati alle istituzioni competenti. Una prassi simile è stata riscontrata lungo il confine italo-francese, dove l’Asgi ha identificato la coesistenza di pratiche legate alla sospensione della libera circolazione con procedure di riammissione informale.

    “La libera circolazione nello spazio europeo è una delle conquiste più importanti dei nostri tempi -è la conclusione dell’Asgi-. Il suo progressivo smantellamento dovrebbe essere dettato da una effettiva emergenza e contingenza, entrambe condizioni che sembrano non rinvenibili nelle motivazioni addotte dall’Italia e dagli altri Stati membri alla Commissione europea. La libertà di circolazione, pilastro fondamentale dell’area Schengen, rivela forse a tutt’oggi la sua vera natura: un’area di libertà per pochi a danno di molti”.

    https://altreconomia.it/lerosione-di-schengen-sempre-piu-area-di-liberta-per-pochi-a-danno-di-m

    #Schengen #contrôles_frontaliers #contrôles_systématiques_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #frontières #Europe #frontières_intérieures #espace_Schengen #sécurité #libre_circulation #Italie #Slovénie #terrorisme #Gaza #Slovénie #Autriche #République_Tchèque #Slovaquie #Pologne #Allemagne #accords_bilatéraux #code_frontières #droits_humains #droits_fondamentaux #droit_d'asile #refoulements_en_chaîne #patrouilles_mixtes #réadmissions_informelles #France #frontière_sud-alpine

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    ajouté au fil de discussion sur la réintroduction des contrôles systématiques à la frontière entre Italie et Slovénie :
    https://seenthis.net/messages/1021994

  • Sous l’influence de l’extrême droite, le gouvernement suédois contraint des milliers de travailleurs étrangers à quitter le pays
    https://www.liberation.fr/international/europe/sous-linfluence-de-lextreme-droite-le-gouvernement-suedois-contraint-des-

    Après l’élection générale de septembre 2022, marquée par le succès des Démocrates de #Suède (#extrême_droite) devenus la deuxième force politique du pays, le royaume scandinave a pris un virage droitier sur sa politique migratoire. La feuille de route du gouvernement en témoigne : l’accord de coalition Tidö présente 18 pages sur 62 consacrées à « l’#immigration et l’intégration », de loin le chapitre le plus long.

    La mise en application n’a pas tardé. Depuis le 1er novembre 2023, le salaire minimum requis pour demander un #visa_de_travail a doublé , passant de 13 000 à 27 360 couronnes suédoises (environ 2 390 euros) pour les ressortissants extra-européens. Selon l’agence de l’immigration suédoise, ce sont 14 991 visas qui ne pourront pas être renouvelés « à moins de trouver un emploi payé au nouveau seuil », détaille son porte-parole, Robert Haecks. La plupart sont des travailleurs modestes employés dans la restauration, le nettoyage, le BTP, ou encore l’agroforesterie.

    un autre visage de l’immigration choisie, et peut-être, outre des « départs volontaires » et des expulsions, une fabrique de sans papier, encore plus corvéables.
    #étrangers #Europe #droits_des_étrangers #droit_au_séjour

  • « Pour la première fois, toute l’Union européenne a enclenché la marche arrière sur l’environnement »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/26/pour-la-premiere-fois-toute-l-union-europeenne-a-enclenche-la-marche-arriere

    La plupart des textes-clés du Pacte vert européen, annoncé par Bruxelles en 2019, ont été reportés, rejetés ou vidés de leur substance. Longtemps garantes du verdissement des Etats membres, les institutions communautaires opèrent un recul général sur la question environnementale, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

    Le torpillage du projet sur la restauration de la nature, le report sine die de la réforme de la réglementation sur les produits chimiques, la réautorisation pour une décennie du glyphosate, le vote d’un règlement sur les emballages perclus d’exemptions et, enfin, le rejet du règlement SUR sont d’autant plus signifiants qu’ils surviennent au terme d’une législature dont le Green Deal (le Pacte vert) devait être le pilier, comme l’avait promis en 2019 la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
    Bataille d’amendements

    Les planètes se sont alignées suivant un autre axe : au sein de la Commission, les directions générales les plus hostiles à l’environnement ont pris la main, la majorité des Etats-membres ont freiné des quatre fers et le Parlement s’est laissé dominer par les droites extrêmes. Pour la première fois, toute l’Union européenne – institutions et Etats membres – a enclenché la marche arrière sur l’environnement.

    Est-ce vraiment la fin d’un cycle ? Les plus optimistes assurent que ce n’est que partie remise et que les textes-clés du Green Deal seront sans doute adoptés au cours de la prochaine législature. C’est en réalité bien peu probable. Le revirement de l’Union européenne sur les questions de santé et d’environnement n’est autre que l’un des stigmates de la droitisation des opinions sur le Vieux Continent, aiguillonnées par des droites populistes qui ont fait de la lutte contre les politiques environnementales l’un des pivots de leurs discours.
    Lire aussi le décryptage : Article réservé à nos abonnés L’écologie, ce nouveau clivage politique que le Rassemblement national compte exploiter

    Bien plus qu’une simple évolution des choix politiques, il y a sans doute là quelque chose qui relève d’une révolution anthropologique, la victoire d’un individualisme radical qui va de pair avec une lente altération de ce que George Orwell appelait notre « décence commune » (common decency).

    #Europe #Ecologie #Crise_morale

    • Le patient détricotage, puis le rejet surprise par le Parlement de Strasbourg du règlement européen sur les #pesticides (SUR) marquent probablement la fin d’une époque, la conclusion de ce qui a constitué, au cours des trois dernières décennies, une sorte d’évidence. Tout au long de cette période qui prend fin, l’Union européenne a généralement été garante d’une amélioration à peu près constante de la préservation de l’#environnement et de la #santé, à travers la construction de normes communautaires et l’introduction dans les droits nationaux de nombreux instruments de protection de la nature et de la santé publique.
      Les esprits chagrins peuvent estimer que certains dossiers restent encalminés, que ce mouvement a été lent, pusillanime et parfois chaotique, qu’il a été contradictoire avec d’autres politiques mises en œuvre par l’Union (que l’on songe à la politique agricole commune ou aux accords de libre-échange) : il n’en reste pas moins que le cap a jusqu’ici été globalement fixé par l’état de la connaissance scientifique et la recherche de l’intérêt général. Il est aussi remarquable de constater qu’en dépit des luttes internes à la technocratie bruxelloise, de la volonté souvent vacillante des Etats et de la couleur politique changeante du Parlement, l’objectif de protection de l’environnement a toujours plus ou moins prévalu.

      Ce temps est révolu.

      https://archive.is/l3e99#

      #droitisation #nature #pesticides #agriculture #industrie #produits_chimiques #glyphosate #emballages .

  • Europe : la #pollution aux #particules_fines a tué 253 000 personnes en 2021, selon un #rapport

    Le chiffre est en hausse par rapport à l’année 2020, au cours de laquelle 238 000 personnes sont mortes prématurément des mêmes causes, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement.
    La pollution de l’air aux particules fines a provoqué le #décès de 253 000 personnes dans l’Union européenne en 2021, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié vendredi 24 novembre. Un chiffre en hausse comparé à l’année 2020, au cours de laquelle 238 000 personnes étaient mortes prématurément des mêmes causes.

    L’augmentation constatée entre les deux années s’explique par une exposition accrue aux polluants et par une légère hausse de la mortalité européenne, essentiellement due au Covid-19, explique l’AEE. La tendance reste cependant largement positive sur un plus long terme : entre 2005 et 2021, le nombre de décès prématurés imputables aux particules fines a diminué de 41%, souligne l’étude.

    En dépit des « grands progrès » réalisés ces dernières années, « l’impact de la pollution de l’air sur notre #santé reste encore trop élevé », relève la directrice exécutive de l’AEE, Leena Ylä-Mononen, citée dans le communiqué. La #pollution_atmosphérique demeure le principal #risque_environnemental pour la santé des Européens (suivie d’autres facteurs tels que l’exposition au bruit, aux produits chimiques et aux effets croissants sur la santé des vagues de chaleur liées au climat), causant des #maladies_chroniques et des décès, en particulier dans les #villes et les zones urbaines.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/europe-la-pollution-aux-particules-fines-a-tue-253-000-personnes-en-202
    #pollution #pollution_de_l'air #qualité_de_l'air #chiffres #statistiques #mortalité #Europe #urban_matters

    ping @reka

    • Les niveaux de pollution atmosphérique restent trop élevés en Europe et constituent le principal risque environnemental pour la santé

      La pollution atmosphérique en Europe reste nettement supérieure aux niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce qui représente une menace considérable pour notre santé. Selon la dernière évaluation de l’impact de la qualité de l’air sur la santé de l’#Agence_européenne_pour_l’environnement (#AEE), qui a été publiée aujourd’hui, 253,000 décès auraient pu être évités dans l’Union européenne (UE) si les concentrations de particules fines avaient respecté les recommandations de l’OMS. Selon de nouvelles estimations concernant les #incidences_sanitaires de la pollution atmosphérique, l’exposition à la pollution atmosphérique provoque ou aggrave certaines maladies telles que le cancer du poumon, les maladies cardiaques, l’asthme et le diabète.

      https://www.eea.europa.eu/fr/highlights/les-niveaux-de-pollution-atmospherique

    • La pollution de l’air a causé plus de 300 000 décès en Europe en 2021
      Une véritable hécatombe. Selon une analyse de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) publiée le 24 novembre, au moins 253 000 décès au sein de l’Union européenne en 2021 sont imputables à une exposition à une pollution par les particules fines (PM2,5) supérieure à la concentration de 5 µg/m³ recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La pollution par le dioxyde d’azote a quant à elle entraîné 52 000 décès prématurés sur le continent ; l’exposition à court terme à l’ozone, 22 000.

      Virginijus Sinkevičius, commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, voit dans ces chiffres une « piqûre de rappel » : « La pollution atmosphérique reste le premier problème de santé environnementale dans l’UE. » Même si le nombre de décès imputables aux particules fines au sein de l’Union a chuté de 41 % depuis 2005, il faut selon lui « redoubler d’efforts et réduire davantage les niveaux de pollution ».

      https://reporterre.net/La-pollution-de-l-air-a-cause-plus-de-300-000-deces-en-Europe-en-2021

  • Auschwitz n’a pas été une exception dans l’histoire des Juifs d’Europe, mais sa conclusion logique - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/auschwitz-na-pas-ete-une-exception-dans-lhistoire-des-juifs-deurop

    Le génocide est plus qu’un événement unique et monstrueux. C’est l’aboutissement de soixante années de politique destinées à débarrasser le continent européen de ses citoyens juifs

    #europe #nos_valeurs (« judeo-chrétiennes »)

  • L’hybridgate
    http://carfree.fr/index.php/2023/11/13/lhybridgate

    Certains parlent désormais d’un hybridgate comme il y a eu un #dieselgate, du nom du #scandale lié aux nombreux #constructeurs dont Volkswagen qui ont été reconnus coupables de réduire frauduleusement Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #2000 #climat #CO2 #critique #destruction #Europe #industrie #pollution #SUV #voiture_hybride

  • Général Michel Yakovleff « La France se prépare à une guerre en Europe » - #Mutation_Magazine
    https://mutation-magazine.com/general-michel-yakovleff-la-france-se-prepare-a-une-guerre-en-eur

    Le conflit entre la Russie et l’Ukraine dure depuis bientôt deux ans, il s’agit de la première guerre sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale. L’armée française s’entraîne depuis quelques années en prévision d’une guerre de haute intensité. Michel Yakovleff, ancien général de corps d’armée et ancien membre de l’état-major de l’OTAN, analyse la situation.

    avec des illustrations de Laurent Courau
    https://mondocourau.com
    #Europe #OTAN #guerre #cyber_guerre #Russie #Ukraine #armement #armée_française

    • La France, sous l’influence de ses états majors, a toujours entretenu le retour éventuel du spectre de la guerre. Jusque dans les années 90, de grandes manœuvres avaient lieu annuellement surtout dans la région Est et aussi en Allemagne, où un contingent occupait le terrain. Si on a pu croire pendant les deux dernières décennies que les velléités bellicistes de nos dirigeant avaient été mises en sourdine, c’étaient à la faveur d’une pause dans l’affrontement des deux blocs historiques OTAN vs Russie/Chine. Mais les généraux sont teigneux : ils ont continué à entretenir le « moral des troupes » en saupoudrant leurs capacités de nuisance sur les états d’Afrique, en particulier dans la zone sahélienne. Et notre petit timonier n’a aucune envie de céder sa place en tant que gendarme global, même si, « en même temps » (et plus souvent qu’à son tour) il se fait rosser par un autre Guignol ...

      Ceci dit, à force de clamer partout « nous sommes en guerre », les élites de la macronie ont fini par accoucher du SNU ... Mais mettre ainsi toute une nation sous pression et ce de façon récurrente, c’est quand même une belle illustration de la #stratégie_du_choc ...

      Les forces françaises en Allemagne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_fran%C3%A7aises_en_Allemagne

      Les interventions de l’armée française dans le monde depuis 1981 :
      https://www.vie-publique.fr/eclairage/20138-chronologie-les-interventions-exterieures-de-larmee-francaise

    • Subvention à l’industrie de l’armement : la Région Bretagne complice du massacre
      https://contre-attaque.net/2023/11/08/subvention-a-lindustrie-de-larmement-la-region-bretagne-complice-du-

      En France, l’argent public sert à distribuer des « aides » aux grandes entreprises qui réalisent déjà des bénéfices astronomiques. Les gouvernements néolibéraux ont voté des programmes de distribution d’argent aux grandes firmes pour les « inciter » à créer des emplois en France. C’est tout bénef’. Et parmi les entreprises « soutenues », certaines sont particulièrement nocives voire criminelles.

      « Scorpion » un programme franco-israélien – pour « Synergie du contact renforcé par la polyvalence et l’infovalorisation », un acronyme aussi pourri que cette collaboration de la mort.

      Comment Israël développe Scorpion, futur cœur de la défense francaise https://seenthis.net/messages/908917
      Un article de Jean Stern (mars 2021)

      Dans une opacité complète, militaires et ingénieurs français et israéliens coopèrent sur la guerre du futur, alliant commandement numérique, drones et robots, même si sur le front des ventes d’armes, les deux pays sont également des concurrents.

      #Israël #Thales

  • Le #lobby automobile contre les citoyens européens
    http://carfree.fr/index.php/2023/11/10/le-lobby-automobile-contre-les-citoyens-europeens

    Combien le lobbying des #constructeurs automobiles sur les nouvelles règles de l’Union Européenne en matière d’émissions coûtera-t-il aux Européens ? C’est la question à laquelle a essayé de répondre Voxeurop, le Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Réchauffement_climatique #bmw #Europe #industrie #mercedes #pollution #renault #santé #scandale #Stellantis #volkswagen

  • #Titane, #lithium : l’#Europe ouvre « un open bar pour l’#industrie_minière »

    Plutôt que l’instrument d’une transition « verte », la future législation européenne sur les #matières_premières_critiques est une offrande aux industries polluantes, dénonce Laura Verheecke de l’Observatoire des multinationales.

    Reporterre — En quoi consiste la législation européenne sur les matières premières critiques, actuellement discutée ?

    Lora Verheecke — Cette #loi est pensée par la #Commission_européenne pour permettre à l’#Union_européenne (#UE) un approvisionnement plus conséquent et plus sûr en #minerais indispensables pour la transition « verte ». Ces minerais serviront à fabriquer les #capteurs, les #moteurs ou encore les #batteries des #voitures_électroniques, des rotors d’#éoliennes, des #panneaux_photovoltaïques

    En pratique, le texte prévoit un #soutien_financier pour ouvrir des mines hors de l’UE, avec très peu de contraintes pour les entreprises en termes de respect de l’environnement et des populations locales. Il permet aussi d’ouvrir plus de mines en Europe à travers le principe d’« #intérêt_stratégique_supérieur », c’est-à-dire en limitant les motifs d’objection juridique des populations, en reléguant les lois environnementales et démocratiques. Par conséquent, on consultera moins, plus vite et on pourra plus difficilement remettre en cause l’ouverture d’une mine.

    Le processus législatif en cours est très rapide — « le plus rapide de l’histoire » selon certains journalistes — et le brouillon de loi publié en mars par la Commission est aujourd’hui au stade final de discussions et compromis entre le Parlement européen et le Conseil, c’est-à-dire les États membres. Les deux institutions ont déjà arrêté leurs positions.

    Une fois leurs discussions achevées, la loi n’aura plus qu’à être votée par les États membres et le Parlement et elle deviendra loi partout dans l’Union européenne. Si le processus est si rapide, c’est qu’il y a encore peu d’attention publique et médiatique sur ce projet de loi et le soutien est large — mais pas entier — du côté des capitales européennes et des députés européens.

    Dans le rapport Du sang sur le Green Deal publié avec Corporate Europe Observatory (https://multinationales.org/fr/enquetes/du-sang-sur-le-pacte-vert/du-sang-sur-le-green-deal-comment-l-ue-sous-pretexte-d-action-clima), vous montrez comment cette loi, présentée comme favorable au climat, profite largement à l’industrie minière, pourtant « intrinsèquement sale ».

    On peut même affirmer que cette loi s’est transformée en un #open_bar pour l’industrie minière, sale, et celle de l’#armement, mortifère. Elle est le fruit d’un #lobbying soutenu et de longue date, notamment au sein d’un groupe de travail de la Commission, actif depuis les années 80 et qui compte comme membres de nombreuses entreprises telles que #Volkswagen, #Umicore — spécialisé dans la technologie des matériaux —, #Nokia et #Boliden, une entreprise minière suédoise.

    Sous couvert de garantir la #transition_écologique, les conséquences de cette loi seront donc potentiellement désastreuses : une mine est et sera toujours sale. En ouvrir une requiert de grandes quantités de terres, peut entraîner le déplacement de communautés.

    L’extraction des minerais de la terre implique une grande #pollution de l’#eau, des #sols et de l’#air, car cette extraction utilise de nombreux produits chimiques. C’est un réel #danger pour la #biodiversité : en 2019, 79 % de l’extraction mondiale de minerais métalliques provenait de cinq des six biomes les plus riches en espèces, dont les écosystèmes tropicaux forestiers.

    En #France, l’ouverture de la plus grande mine de lithium est prévue pour 2028, dans l’#Allier. Des organisations locales s’y opposent déjà pour éviter la pollution de leurs terres et leurs rivières et le secteur de la mine a été placé sous surveillance comme « site avec une contestation susceptible de se radicaliser à court terme » par les services du ministère de l’Intérieur.

    Parmi les groupes de pression, on retrouve des secteurs de la défense et de l’aéronautique, comme #Airbus ou #Safran. Comment ont-ils influé sur le processus de décision ?

    Airbus et Safran, mais aussi #Dassault, ont rencontré de nombreux décideurs politiques européens. Ils sont également membres de nombreuses associations d’entreprises et paient des agences de lobbying comme #Avisa_Partners pour supplémenter leur lobbying.

    De plus, les portes tournent [1] entre les entreprises de l’armement et l’Union européenne. En 2020, par exemple, l’ex-président de l’Agence européenne de défense est devenu lobbyiste en chef d’Airbus.

    Ces rencontres, études et événements et ces aller-retours leur ont permis de se faire des alliés au sein même de la Commission, au Parlement européen et dans de nombreux États membres. La Commission a même cofinancé une alliance sur les #matériaux_rares — dont #France_Industrie est membre — et créé un groupe d’experts dans lesquels les industriels de l’armement ont voix au chapitre.

    Tout ceci a mené à deux victoires majeures : premièrement, on ouvrira des mines dans le futur à la fois pour les #voitures_électriques, mais aussi pour des #missiles ; et deuxièmement l’extraction de certains minerais sera aidée financièrement et politiquement pour l’industrie de la défense, comme le titane.

    Ce #minerai est aujourd’hui classé stratégique, d’après l’UE, suite au lobbying de l’industrie de la #défense et de l’#aérospatial. Alors même qu’il n’est pas utile à la transition « verte ». Cette catégorisation était une des demandes du PDG de Safran auprès du vice-président de la Commission lors de leur rencontre en mai 2023.

    Pour résumer, la #défense et l’#aéronautique ont tout fait, donc, pour s’assurer que les métaux qui les intéressaient bénéficieraient du même soutien public et des mêmes déréglementations environnementales que ceux qui sont réellement utiles aux transitions climatique et numérique.

    Quel rôle a joué la France et le commissaire français #Thierry_Breton dans ce processus ?

    Les deux ont été des alliés très importants des industriels. M. Breton n’a pas hésité à se faire la voix de l’industrie de l’armement, en clamant notamment en mars 2023, lorsque la Commission européenne dévoilait le projet de loi : « Pas de batteries sans lithium, pas d’éoliennes sans terres rares, pas de munitions sans #tungstène… » Le #lobby européen des entreprises de la défense dira de M. Breton, en novembre 2021 : « Nous sommes très fiers et heureux de vous considérer comme "notre commissaire" ».

    C’est de ce même lobby que la France copiera d’ailleurs une partie de ses positions au Conseil — l’institution au sein de laquelle les États membres débattent. La France a d’ailleurs créé en novembre 2022 un #Observatoire_français_des_ressources_minérales_pour_les_filières_industrielles (#Ofremi), qui a d’ailleurs placé, dès son lancement, les difficultés d’approvisionnement du secteur de la défense au rang de ses priorités. L’Ofremi tient par exemple un discours similaire au PDG de Safran sur le titane.

    Est-il encore possible de sauver ce texte ?

    Ce texte est principalement débattu aujourd’hui dans la bulle européenne d’experts, avec des discussions qui se limitent à des considérations techniques. Il est temps d’avoir une discussion politique pour savoir sous quelles conditions ouvrir des mines et quelle doit être l’utilisation des minerais et terres rares. Nous devons nous poser la question des priorités d’usage. Ouvre-t-on des mines pour des 4x4 électriques lourds, pour des bus électriques ou pour des drones ?

    Il est nécessaire d’avoir une discussion politique sur les conséquences environnementales de notre transition dite verte. Aujourd’hui, ces discussions sont trop absentes du débat public européen. La loi ne mentionne pas la question de notre boulimie de consommation, d’une limite à notre demande en matériaux rares. Sous couvert de #Green_Deal et de transition « verte », on met de côté les nouvelles pollutions, émissions et atteintes aux droits de l’homme à venir.

    Notre chance, ce sont les élections européennes qui approchent : les députés seront de plus en plus réceptifs aux demandes des citoyens européens sur leur position sur ce texte. Certains États membres posent timidement la question de la réduction de notre consommation en minerais et terres rares, comme la Belgique, qui prend la présidence du Conseil en janvier. On peut pousser nos gouvernements à avoir cette position : plutôt qu’ouvrir des mines, ouvrons le débat sur la consommation de minerais.

    https://reporterre.net/Titane-lithium-l-Union-europeenne-ouvre-un-open-bar-pour-l-industrie-min
    #terres_rares #transition_énergétique #énergie #mines #extractivisme

  • Fewer boat crossings, visit to Frontex : EU and Tunisia implement migration pact

    Despite an alleged repayment of funds for migration defence, Tunisia is cooperating with the EU. Fewer refugees are also arriving across the Mediterranean – a decrease by a factor of seven.

    In June, the EU Commission signed an agreement on joint migration control with Tunisia. According to the agreement, the government in Tunis will receive €105 million to monitor its borders and “combat people smuggling”. Another €150 million should flow from the Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument (NDICI) in the coming years for the purposes of border management and countering the “smuggling” of migrants.

    Tunisia received a first transfer under the agreement of €67 million in September. The money was to finance a coast guard vessel, spare parts and marine fuel for other vessels as well as vehicles for the Tunisian coast guard and navy, and training to operate the equipment. Around €25 million of this tranche was earmarked for “voluntary return” programmes, which are implemented by the United Nations Refugee Agency and the International Organisation for Migration.

    However, a few weeks after the transfer from Brussels, the government in Tunis allegedly repaid almost the entire sum. Tunisia “does not accept anything resembling favours or alms”, President Kais Saied is quoted as saying. Earlier, the government had also cancelled a working visit by the Commission to implement the agreement.

    Successes at the working level

    Despite the supposed U-turn, cooperation on migration prevention between the EU and Tunisia has got off the ground and is even showing initial successes at the working level. Under the agreement, the EU has supplied spare parts for the Tunisian coast guard, for example, which will keep “six ships operational”. This is what Commission President Ursula von der Leyen wrote last week to MEPs who had asked about the implementation of the deal. Another six coast guard vessels are to be repaired by the end of the year.

    In an undated letter to the EU member states, von der Leyen specifies the equipment aid. According to the letter, IT equipment for operations rooms, mobile radar systems and thermal imaging cameras, navigation radars and sonars have been given to Tunisia so far. An “additional capacity building” is to take place within the framework of existing “border management programmes” implemented by Italy and the Netherlands, among others. One of these is the EU4BorderSecurity programme, which among other things provides skills in sea rescue and has been extended for Tunisia until April 2025.

    The Tunisian Garde Nationale Maritime, which is part of the Ministry of the Interior, and the Maritime Rescue Coordination Centre benefit from these measures. This MRCC has already received an EU-funded vessel tracking system and is to be connected to the “Seahorse Mediterranean” network. Through this, the EU states exchange information about incidents off their coasts. This year Tunisia has also sent members of its coast guards to Italy as liaison officers – apparently a first step towards the EU’s goal of “linking” MRCC’s in Libya and Tunisia with their “counterparts” in Italy and Malta.

    Departures from Tunisia decrease by a factor of seven

    Since the signing of the migration agreement, the departures of boats with refugees from Tunisia have decreased by a factor of 7, according to information from Migazin in October. The reason for this is probably the increased frequency of patrols by the Tunisian coast guard. In August, 1,351 people were reportedly apprehended at sea. More and more often, the boats are also destroyed after being intercepted by Tunisian officials. The prices that refugees have to pay to smugglers are presumably also responsible for fewer crossings; these are said to have risen significantly in Tunisia.

    State repression, especially in the port city of Sfax, has also contributed to the decline in numbers, where the authorities have expelled thousands of people from sub-Saharan countries from the centre and driven them by bus to the Libyan and Algerian borders. There, officials force them to cross the border. These measures have also led to more refugees in Tunisia seeking EU-funded IOM programmes for “voluntary return” to their countries of origin.

    Now the EU wants to put pressure on Tunisia to introduce visa requirements for individual West African states. This is to affect, among others, Côte d’Ivoire, where most of the people arriving in the EU via Tunisia come from and almost all of whom arrive in Italy. Guinea and Tunisia come second and third among these nationalities.

    Reception from the Frontex Director

    In September, three months after the signing of the migration agreement, a delegation from Tunisia visited Frontex headquarters in Warsaw, with the participation of the Ministries of Interior, Foreign Affairs and Defence. The visit from Tunis was personally received by Frontex Director Hans Leijtens. EU officials then gave presentations on the capabilities and capacities of the border agency, including the training department or the deportation centre set up in 2021, which relies on good cooperation with destination states of deportation flights.

    Briefings were also held on the cross-border surveillance system EUROSUR and the “Situation Centre”, where all threads from surveillance with ships, aircraft, drones and satellites come together. The armed “permanent reserve” that Frontex has been building up since 2021 was also presented to the Tunisian ministries. These will also be deployed in third countries, but so far only in Europe in the Western Balkans.

    However, Tunisia still does not want to negotiate such a deployment of Frontex personnel to its territory, so a status agreement necessary for this is a long way off. The government in Tunis is also not currently seeking a working agreement to facilitate the exchange of information with Frontex. Finally, the Tunisian coast guard also turned down an offer to participate in an exercise of European coast guards in Greece.

    Model for migration defence with Egypt

    Aiding and abetting “smuggling” is an offence that the police are responsible for prosecuting in EU states. If these offences affect two or more EU states, Europol can coordinate the investigations. This, too, is now to get underway with Tunisia: In April, EU Commissioner Ylva Johansson had already visited Tunis and agreed on an “operational partnership to combat people smuggling” (ASOP), for which additional funds will be made available. Italy, Spain and Austria are responsible for implementing this police cooperation.

    Finally, Tunisia is also one of the countries being discussed in Brussels in the “Mechanism of Operational Coordination for the External Dimension of Migration” (MOCADEM). This working group was newly created by the EU states last year and serves to politically bundle measures towards third countries of particular interest. In one of the most recent meetings, the migration agreement was also a topic. Following Tunisia’s example, the EU could also conclude such a deal with Egypt. The EU heads of government are now to take a decision on this.

    https://digit.site36.net/2023/11/01/fewer-boat-crossings-visit-to-frontex-eu-and-tunisia-implement-migrati

    #Europe #Union_européenne #EU #externalisation #asile #migrations #réfugiés #accord #gestion_des_frontières #aide_financière #protocole_d'accord #politique_migratoire #externalisation #Memorandum_of_Understanding (#MoU) #Tunisie #coopération #Frontex #aide_financière #Neighbourhood_Development_and_International_Cooperation_Instrument (#NDICI) #gardes-côtes_tunisiens #militarisation_des_frontières #retours_volontaires #IOM #OIM #UNHCR #EU4BorderSecurity_programme #Seahorse_Mediterranean #officiers_de_liaison #arrivées #départs #chiffres #statistiques #prix #Frontex #operational_partnership_to_combat_people_smuggling (#ASOP) #Mechanism_of_Operational_Coordination_for_the_External_Dimension_of_Migration (#MOCADEM)

    –—
    ajouté à la métaliste sur le Mémorandum of Understanding entre l’UE et la Tunisie :
    https://seenthis.net/messages/1020591

  • Un cas d’école de génocide | Raz Segal
    https://cabrioles.substack.com/p/un-cas-decole-de-genocide-raz-segal

    · Note de Cabrioles : Nous aurions aimé ces denières semaines trouver les forces nécessaires pour visibiliser la situation palestinienne tout en réalisant un dossier sur la pandémie dans le contexte colonial palestinien.

    Nous aurions sûrement traduit des articles de The Pandemic and #Palestine_, le numéro du _Journal of Palestine Studies de 2020 dédié à la #pandémie. Peut-être des extraits de l’interview que sa coordinatrice Danya Qato avait donné à nos camarades de Death Panel. Fouiller dans les articles de Nadia Naser-Najjab qui a donné une conférence The Darkest Side of #Covid-19 in Palestine et publiera en 2024 un livre intitulé Covid-19 in Palestine, The Settler Colonial Context. Enfin nous vous aurions invité à relire l’interview de Danya Cato traduite en 2020 dans À l’encontre et cet article d’ACTA paru en avril 2020 : Le peuple palestinien entre pandémie, harcèlement colonial et autodéfense sanitaire.

    Mais ces forces nous font pour le moment défaut. Pour autant nous ne pouvons nous taire sur ce qui se passe au Moyen Orient ces dernières semaines. Notre voix est faible, mais dans ces moments d’effondrement général il semblerait que chaque voix compte. La pandémie de Covid-19 nous a mis face à deux phénomènes majeurs : la production industrielle de l’insensibilisation à la mort de masse et la complaisance abyssale de la #gauche avec l’#antisémitisme.

    Le premier a de multiples racines dont les principales sont le #colonialisme et le #racisme meurtrier qui structurent le #capitalisme_racial et ses ressorts eugénistes. Racisme, #validisme et #eugénisme sont historiquement inextricables. Les plus de 300 morts par jour de novembre 2020 à avril 2021, et les dizaines de milliers qui ont précédées et suivies, ont pu être d’autant plus facilement acceptées et oubliées qu’elles touchaient d’abord les #classes_populaires racisées, et que depuis des années nous avions été habitué·es au décompte des morts dans la #méditerranée de personnes en exil. En les déshumanisant, en en faisant un rebut.

    Le second phénomène, l’antisémitisme au sein de la gauche, nourrit les rapprochements et dangers les plus corrosifs à force d’être nié par celle-ci. Nous avons vu de larges pans de la gauche et des mouvements #révolutionnaires défilés aux côté d’antisémites assumés, prendre leur défense, relativiser le génocide des Juifves d’Europe. Nous avons vu nombres de camarades se rapprocher de formations fascisantes en suivant cette voie. À travers l’antisémitisme la #déshumanisation des Juifves opère en en faisant non un rebut mais un groupe prétendument homogène qui détiendrait le pouvoir, suscitant des affects de haine d’autant plus féroces.

    Ces deux phénomènes ont explosé ces dernières semaines. À l’#animalisation des palestinien·nes en vue de leur #nettoyage_ethnique est venue répondre la culpabisation par association de toute la #population_israélienne, si ce n’est de tous les Juifves de la terre, aux massacres perpétués par le gouvernement d’#extrême-droite de l’État d’#Israël et les forces capitaliste occidentales.

    La projet de #colonisation de la Palestine est né des menées impérialistes de l’#occident capitaliste et de l’antisémitisme meurtrier de l’#Europe. Ils ne pourront être affrontés séparément. Les forces fascisantes internationales qui prétendent désormais sauver le capitalisme des désastres qu’il a produit par un #nationalisme et un #suprémacisme débridé, se nourrissent de l’intensification de tous les racismes - #islamophobie, antisémitisme, #négrophobie, #antitsiganisme, #sinophobie…- en vue de capturer les colères et de désigner comme surplus sacrifiables des parts de plus en plus larges de la population.

    En #France l’extrême-droite joue habilement de l’islamophobie et de l’antisémitisme structurels, présents jusque dans les rangs de la gauche radical, en potentialisant leurs effets par un jeu de miroirs explosif.

    Face à cela il nous faut un front uni qui refuse la déshumanisations des morts et des #otages israelien·nes tout en attaquant le #système_colonial qui domine et massacrent les palestinien·nes. Il nous faudra également comprendre l’instrumentalisation historique des Juifves et de l’antisémitisme par l’#impérialisme_occidental dans la mise en place de ce système.

    Nous n’avons pas trouvé les forces pour faire ce dossier. Nous republions donc ce texte important de l’historien israélien Raz Segal paru il y a maintenant deux semaines dans la revue Jewish Current. Deux semaines qui semblent aujourd’hui une éternité. Il nous faut nous organiser pour combattre de front la montée incendiaire de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Et faire entendre haut et fort :

    Un #génocide est en cours en Palestine.
    Tout doit être fait pour y mettre un terme.

  • Revealed: the industry figures behind ‘declaration of scientists’ backing meat eating
    https://www.theguardian.com/environment/2023/oct/27/revealed-industry-figures-declaration-scientists-backing-meat-eating

    A public statement signed by more than 1,000 scientists in support of meat production and consumption has numerous links to the livestock industry, the Guardian can reveal. The statement has been used to target top EU officials against environmental and health policies and has been endorsed by the EU agriculture commissioner.

    #lobbying

  • Le conflit qui rend fou | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-conflit-qui-rend-fou

    Ces deux dernières semaines, rivée aux informations en provenance d’Israël-Palestine, j’ai eu plusieurs fois l’impression – comme beaucoup, je crois – de perdre la tête. Il y a d’abord ce télescopage permanent entre deux grilles de lecture contradictoires, qu’on pourrait appeler la grille « héroïque » et la grille « coloniale ». Source : La méridienne

  • Migrationskrise ? Eine Gemeinde zeigt, wie es geht

    Die Migrationsdebatte läuft seit Wochen auf Hochtouren. Und immer wieder heißt es: Die Kommunen sind überfordert.

    Alle Kommunen? Keineswegs: Eine kleine Gemeinde bei München beherbergt viel mehr Geflüchtete, als sie eigentlich müsste. Und gibt sich keineswegs überfordert. Eine Reportage aus einem Ort, von dem Deutschland viel lernen kann.

    #Video via Link

    https://www1.wdr.de/daserste/monitor/videos/migrationskrise-eine-gemeinde-zeigt-wie-es-geht-104.html

    #Hebertshausen #Oberbayern #Richard_Reichel

    ping @cdb_77 -> petit Riace

  • Guerre Israël-Hamas : avec l’envoi du « Tonnerre », la France renforce sa présence militaire en Méditerranée orientale
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/26/guerre-israel-hamas-avec-l-envoi-du-tonnerre-la-france-renforce-sa-presence-

    Même si le président et l’état-major des armées ont surtout insisté sur la dimension humanitaire de ce déploiement, le Tonnerre, qui a quitté Toulon dès la fin de journée mercredi, est bien plus qu’un simple « navire-hôpital », comme il a été largement présenté.

    […]

    […] le Tonnerre est aussi un bâtiment capable d’embarquer plus d’une quinzaine d’hélicoptères, qui peuvent ensuite conduire des frappes ou des opérations de surveillance. Ce mercredi, en plus de ses 200 marins, le Tonnerre est également parti avec un groupement tactique embarqué, c’est-à-dire des unités de l’armée de terre dotées de tout leur matériel : du véhicule blindé au camion logistique. Un PHA peut transporter jusqu’à 900 soldats en plus de son propre équipage et toute la gamme des véhicules des armées, jusqu’à un escadron complet de chars Leclerc soit 13 blindés.

    #les_fourberies_de_macron

    • Mais quel nom ! créé par et pour ceux qui dirigent le monde par la violence, avec ça, on est certain·e de rester bloqués à l’antiquité.
      Côté créatif plutôt que tonnerre qui fait un peu poney et bein entendu si j’avais été maitresse du monde j’aurais plutôt choisi châtiment , assez similaire à tonnerre non ? arf certes ça fait un peu russe mais l’aspect militaire et guerrier y est.

    • Avec deux porte-avions, l’armée américaine veut constituer une « bulle » navale autour d’Israël
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/27/avec-deux-porte-avions-l-armee-americaine-veut-constituer-une-bulle-navale-a

      Après l’envoi de l’« USS Gerald R. Ford », les Etats-Unis ont annoncé l’arrivée d’ici quelques jours de l’« USS Dwight D. Eisenhower » en Méditerranée. Une force de plus de 15 000 marins, principalement destinée à dissuader une escalade régionale avec l’Iran.

      .... En plus de ses deux porte-avions, le Pentagone a ainsi décidé, le 16 octobre, de dérouter vers la #Méditerranée orientale un groupe amphibie complet, spécialisé dans les #opérations_spéciales, qui était déployé au Koweït pour un exercice : l’USS Bataan, fort d’au moins 3 000 soldats. Les Européens ont par ailleurs aussi commencé à déployer des bâtiments en direction d’Israël et de la bande de Gaza. D’abord pour d’éventuelles évacuations sanitaires, mais aussi pour d’autres opérations si le contexte l’exigeait.

      La #France devrait ainsi bientôt avoir au large de Chypre un #porte-hélicoptères amphibie en plus de deux #frégates déjà sur zone. Les Britanniques ont envoyé deux porte-aéronefs. Le Danemark et l’Allemagne ont, eux, décidé de repositionner des bâtiments qui étaient jusque-là sous commandement de l’OTAN pour la défense du flanc est de l’Europe.

      https://archive.ph/K3G8E

      #coordination_inter_armes #mer #marine (s) #aviation #Europe #E-U #GB #Israël

    • Conclusion of Juniper Oak 23.2 Joint Exercise of the IDF and U.S. Central Command, janvier 2023, Israël Defense Force
      https://www.idf.il/en/articles/2023/conclusion-of-juniper-oak-23-2-joint-exercise-of-the-idf-and-u-s-central-command

      The exercise tested collective U.S.-Israeli readiness and improved the interoperability of both militaries to enhance their shared ability to counter regional threats. The
      exercise simulated target strikes and complex operational scenarios by integrating joint communication and command and control systems.

      WhatsApp_Ima...
      Approximately 6,500 U.S. Armed Forces officers and soldiers took part in this exercise, which was the largest ever performed by the U.S. Armed Forces. The exercise
      showcased some of the most advanced capabilities of the militaries and is the first in a series of exercises to be held in 2023.

      The exercise began with a joint aerial and naval live fire exercise, including missile boats and combat helicopters, during which forces carried out coordinated strikes at targets simulating naval threats.

      The two air forces then simulated a range of different scenarios using fighter, transport and aerial refueling aircraft, rescue helicopters, RPAs, reconnaissance aircraft and American B-52 bombers, which dropped live munitions across southern Israel.

      Israeli Navy missile boats and a submarine maneuvered in tandem alongside an American aircraft carrier as a unified task force with defensive and striking capabilities against a variety of threats.

      Israeli Sa’ar 5-class corvettes were refueled by an American tanker in offshore waters to increase the IDF’s area and range of operation in both routine and emergency scenarios.
      WhatsApp_Ima...

      In addition, fighter jets and bombers were refueled by Israeli “Re’em” refueling aircraft and American KC-46 refueling tankers, the future refueling aircraft of the IAF.

      The air forces simulated the rescue of an abandoned pilot in a mountainous and complex area of the Golan Heights, where USAF personnel rescued an IAF pilot.

      The Israeli Ground Forces and U.S. Army conducted a joint training drill consisting of ground maneuvering and dozens of rocket launches, during which long-range rockets were launched from the American HIMARS and launchers in the Israeli Artillery Corps’ Rocket Array.

  • Opposez-vous à Chat Control !
    https://framablog.org/2023/10/25/opposez-vous-a-chat-control

    Sur ce blog, nous transposons régulièrement différents points de vue concernant les luttes pour les #Libertés_numériques. Dans ce domaine, on constate souvent que les mouvements sociaux (solidariste, durabilistes, préfiguratifs, etc.) ne prennent que trop rarement en compte les implications … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique

    • Comme si l’intention d’interdire ou de fragiliser le #chiffrement n’était pas déjà assez grave, il y a encore pas mal d’autres choses qui nous inquiètent sérieusement avec Chat Control. Ainsi, l’introduction de systèmes de #blocage_réseau4 est également en discussion. Plus grave encore, l’obligation de vérifier l’âge et donc de s’identifier en ligne. Cela aussi fait explicitement partie du projet. Il s’agira de faire en sorte que l’accès à certains sites web, l’accès aux contenus limités selon l’âge, l’utilisation et le téléchargement de certaines applications comme Messenger, ne soient possibles qu’avec une #identification, par exemple avec une carte d’identité électronique ou une #identité_numérique.

      Voici l’accomplissement du vieux rêve de tou·tes les Ministres de l’Intérieur et autres autoritaires du même acabit. L’obligation d’utiliser des vrais noms sur Internet et la « neutralisation » des #VPN5, #TOR et autres services favorisant l’#anonymat figurent depuis longtemps sur leurs listes de vœux. Et ne négligeons pas non plus la joie des grands groupes de pouvoir à l’avenir identifier clairement les utilisateur·ices. L’UE se met volontiers à leur service6. Tout comme le gouvernement allemand, Nancy Faser en tête, qui se distingue par ailleurs avec une politique populiste et autoritaire de droite.

      #internet #libertés_numériques #libertés_politiques #libertés #messageries #communications_chiffrées #signal #telegram #Europe #chat_control #surveillance #surveillance_de_masse #auto-défense_numérique

  • Database delays: new timetable for interoperable EU policing and migration systems by 2027

    EU interior ministers have agreed another revised timeline for the plan to make all justice and home affairs databases “interoperable”, with the aim now to have the systems up and running by 2027. Mandatory biometric border checks may now be introduced progressively, in the hope of limiting delays at border crossing points.

    The new timetable, agreed at the Justice and Home Affairs Council last week, follows on from previous delays. A revision to the timeline adopted in November 2021 included a plan for the Entry/Exit System (EES), a biometric border-crossing registration database, to be functional by September 2022. Further changes saw the deadline extended to May this year. A Belgian proposal to “decouple” the EES and the European Travel Information and Authorisation System (ETIAS) does not appear to have been taken on board.

    Under the new plan, the EES is supposed to come into use at some point in the second half of 2024 - though a note from the Spanish Presidency (pdf) suggests that even then, the “capturing and storing of biometrics... could be activated progressively.” This is because of the extra waiting times that the introduction of mandatory biometric capture, storage and verification at all EU border crossing points is likely to introduce.

    As previously reported by Statewatch, the Austrian government expects “process times to double compared to the current situation,” the Croatian government is clear that “the waiting time for border checks will certainly be significantly longer,” and the German government has said “control times for passengers will increase significantly by the introduction of EES.”

    To mitigate this, the Spanish Presidency’s note says that “derogation measures will be available for activation at individual border crossing points to prevent long waiting times. The date that will be retained for the entry into operation will be outside periods of major events and high travel times.”

    The introduction of the EES in the second half of 2024 is supposed to be followed by the ETIAS in the first half of 2025, the European Criminal Records Information System for Third Country Nationals (ECRIS-TCN) in mid-2026, finalisation of “the technical implementation of the IO [interoperability] architecture” in late 2026, followed by work to “upgrade and evolve the IO architecture” from 2027 onward.

    The timetable published by eu-Lisa also foresees the eventual integration of the expanded #Eurodac database, depending on the adoption of the law, which is currently under discussion in the Council and the Parliament.

    https://www.statewatch.org/news/2023/october/database-delays-new-timetable-for-interoperable-eu-policing-and-migratio
    #EU #UE #Union_européenne #biométrie #contrôles_frontaliers #asile #migrations #réfugiés #interopérabilité #frontières #Entry/Exit_System (#EES) #European_Travel_Information_and_Authorisation_System (#ETIAS) #European_Criminal_Records_Information_System_for_Third_Country_Nationals (#ECRIS-TCN) #agenda

  • The EU-Tunisia Memorandum of Understanding : A Blueprint for Cooperation on Migration ?

    On July 16, 2023, a memorandum of understanding, known as the “migrant deal”, was signed between the EU and Tunisia, at a time when the EU is trying to find ways to limit the arrival of irregular migrants into its territory. The memorandum, however, raises some concerns regarding its content, form, and human rights implications.

    This past year, Tunisia became the primary country of departure for migrants attempting to reach the European Union via Italy through the Central Mediterranean route. With a sharp increase of arrivals in the first few months of 2023, which further accelerated during the summer, cooperation with Tunisia has turned into a key priority in the EU’s efforts to limit migration inflows.

    On July 16, 2023, after complicated negotiations, Olivér Várhelyi, the EU Commissioner for Neighborhood and Enlargement, and Mounir Ben Rjiba, Secretary of State to the Minister of Foreign Affairs, Migration and Tunisians Abroad, signed a memorandum of understanding (MoU) on “a strategic and global partnership between the European Union and Tunisia,” published in the form of a press release on the European Commission’s website. President Ursula von der Leyen labeled the deal as a “blueprint” for future arrangements, reiterating the commission’s intention to work on similar agreements with other countries. The MoU, however, in terms of its content, form, and the human rights concerns it raises, falls squarely within current trends characterizing EU cooperation on migration with third countries.
    The content of the agreement

    Known as the “migrant deal,” the MoU covers five areas of cooperation: macro-economic stability, economy and trade, green energy transition, people-to-people contacts, and migration and mobility. The EU agreed to provide €105 million to enhance Tunisia’s border control capabilities while facilitating entry to highly-skilled Tunisians, and €150 million in direct budgetary support to reduce the country’s soaring inflation. It further foresees an extra €900 million in macro-economic support conditioned on Tunisia agreeing to sign an International Monetary Fund bailout. In exchange, Tunisia committed to cooperate on the fight against the smuggling and trafficking of migrants, to carry out search and rescue operations within its maritime borders, and to readmit its own nationals irregularly present in the EU—an obligation already existent under customary international law. Much to Italy’s disappointment, and unlike what happened in the case of Turkey in 2016, Tunisia refused to accept the return of non-Tunisian migrants who transited through the country to reach the EU, in line with the position it has occupied since the onset of the negotiations.

    What was agreed on seems to be all but new, seemingly reiterating past commitments

    Overall, what was agreed on seems to be all but new, seemingly reiterating past commitments. As for funding, the EU had been providing support to Tunisia to strengthen its border management capabilities since 2015. More broadly, and despite its flaws, the MoU embeds the current carrot-and-stick approach to EU cooperation with third countries, systematically using other external policies of interest to these nations, such as development assistance, trade and investments, and energy—coupled with promises of (limited) opportunities for legal mobility—to induce third countries to cooperate on containing migration flows.
    The legal nature of the agreement

    The MoU embeds the broader trend of de-constitutionalization and informalization of EU cooperation with third countries, which first appeared in the 2005 “Global Approach to Migration” and the 2011 “Global Approach to Migration and Mobility”, and substantially grew in the aftermath of the 2015 refugee crisis, with the EU-Turkey Statement and the “Joint Way Forward on migration with Afghanistan” being the most prominent examples, in addition to several Mobility Partnerships. The common denominator among these informal arrangements consisted of the use of instruments outside the constitutional framework established for concluding international agreements, notably Article 218 on the Treaty of the Functioning of the European Union (TFEU), to agree on bilateral commitments that usually consist in the mobilization of different EU policy areas to deliver on migration containment goals.

    Recourse to informal arrangements can have its advantages, as they are capable of adapting quickly to new realities and allow for immediate implementation without requiring parliamentary ratification or authorization procedures, as highlighted by the EU Court of Auditors. However, they might fall short of constitutional guarantees, as they do not follow standard EU treaty-making rules. EU treaties are silent as to how non-binding agreements should be negotiated and concluded, and thus often lack democratic oversight, transparency, and legal certainty. They might also pose issues in terms of judicial review by the Court of Justice of the EU (CJEU), in accordance with Article 263 of the TFEU.

    In the much-debated judgment “NF”, the General Court—the jurisdiction of first instance of the CJEU—refused to assess the legality of the 2016 EU-Turkey Statement, which was published as a press release on the website of the European Council. Indeed, the Court concluded at the time that the deal was one of member states acting in their capacity as heads of state and government, and not as part of the European Council as an EU institution, rendering the deal unattributable to the EU. The Court did not specifically refer to the legal nature of the agreement, despite all EU institutions stressing that the document was “not intended to produce legally binding effects nor constitute an agreement or a treaty” (para. 27), it being “merely ‘a political arrangement’” (para. 29).

    Overall, it is apparent that the lack of clarity regarding the procedure to be followed and the actors to be involved when it comes to the conclusion of non-binding agreements by the EU is problematic from a rule of law perspective

    The EU-Tunisia MoU, on the other hand, was signed by the European Commission alone, making it fully attributable to the EU. This means that it could be potentially challenged before the CJEU, if there is reason to believe that the content of the agreement renders it a legally-binding one, infringing on the procedure foreseen by the EU treaties, or if the competencies of the Council and the Parliament, the two other EU institutions usually involved in the conclusion of international agreements, were otherwise breached. In another case, the CJEU indeed found that, while the treaties do not regulate the matter and thus Article 218 on the TFEU does not apply, the Commission should nonetheless seek prior approval of the Council before signing an MoU in the exercise of its competencies, pursuant to Article 17 (1) of the Treaty on the European Union (TEU), due to the Council’s “policy-making” powers provided by Article 16 of the TEU. The Court, however, did not clarify whether the Commission should have likewise involved the European Parliament in light of its power to exercise “political control,” provided by Article 14 TEU. With regard to the MoU with Tunisia, however, neither of the two institutions seemed to have been involved. Overall, it is apparent that the lack of clarity regarding the procedure to be followed and the actors to be involved when it comes to the conclusion of non-binding agreements by the EU is problematic from a rule of law perspective.
    Concerns over protection of fundamental rights

    The EU-Tunisia MoU has been harshly criticized by both civil society organizations and different members of the European Parliament (MEPs) in light of the Tunisian authorities’ documented abuses and hostilities against migrants, amidst a political climate of broader democratic crisis. While vaguely referring to “respect for human rights,” the MoU does not specify how the Commission intends to ensure compliance with fundamental rights. Concerns over the agreement led the European Ombudsman—a body of the EU that investigates instances of maladministration by EU institutions—to ask the EU’s executive arm whether it had conducted a human rights impact assessment before its conclusion, as well as if it intended to monitor its implementation, and if it envisaged the suspension of funding if human rights were not respected. This adds to the growing discontent over the EU’s prioritization of securing its borders over ensuring the protection of fundamental rights of migrants, through the externalization of border controls to third countries with poor human rights records and authoritarian governments, such as Libya, Turkey, Morocco, Egypt, and Sudan, among others.

    These episodes exemplify the paradox of externalization, with the EU trying to shield itself from the risk of instrumentalization of migration by third countries on one hand, and making itself dependent upon these actors’ willingness to contain migratory flows, and thus vulnerable to forms of repercussion and bad faith tactics, on the other

    In an unprecedented move, Tunisia denied entry to a group of MEPs who were due to visit the country on official duty on September 14. While no official explanation was given, the move was seen as a reaction for speaking out against the agreement. Despite this, and the fact that there is still a lack of clarity as to how compliance with fundamental rights will be guaranteed, the Commission announced that the first tranche of EU funding would be released by the end of September. However, Tunisia declared to have rejected the money precisely over the EU’s excessive focus on migration containment, although Várhelyi stated that the refusal related to budget support is unrelated to the MoU. These episodes exemplify the paradox of externalization, with the EU trying to shield itself from the risk of instrumentalization of migration by third countries on one hand, and making itself dependent upon these actors’ willingness to contain migratory flows, and thus vulnerable to forms of repercussion and bad faith tactics, on the other. Similar deals, posing similar risks, are currently envisaged with Egypt and Morocco. Moving forward, the EU should instead make efforts to create partnerships with third countries based on genuine mutually-shared interests, restoring credibility in its international relations which should be based on support for its founding values: democracy, human rights, and the rule of law.

    https://timep.org/2023/10/19/the-eu-tunisia-memorandum-of-understanding-a-blueprint-for-cooperation-on-mig
    #Tunisie #EU #Europe #Union_européenne #EU #externalisation #asile #migrations #réfugiés #accord #gestion_des_frontières #aide_financière #protocole_d'accord #politique_migratoire #externalisation #memorandum_of_understanding #MoU

    –—
    ajouté à la métaliste sur le Mémorandum of Understanding entre l’UE et la Tunisie :
    https://seenthis.net/messages/1020591

  • Vichy, Pétain et les juifs : l’historien Robert O. Paxton répond aux polémiques, dans un rare entretien au « Monde »
    https://www.lemonde.fr/societe/video/2021/12/02/vichy-et-les-juifs-l-historien-robert-o-paxton-repond-a-eric-zemmour-dans-un

    VIDÉO Eric #Zemmour [qui se dit gaulliste, ndc] répète depuis 2014 que le régime de Vichy aurait « protégé les #juifs_français et donné les #juifs_étrangers » [#préférence_nationale que c’est l’adn de la France, ndc]. Cible du polémiste, l’historien américain Robert O. Paxton répond, dans une interview vidéo accordée au « Monde » depuis New York. Par Karim El Hadj, Charles-Henry Groult, Elisa Bellanger et Isabel Bonnet, 02 décembre 2021

    Depuis plusieurs années, Eric Zemmour répète dans ses livres et sur les plateaux de télévision son point de vue sur le rôle du #régime_de_Vichy dans le génocide des juifs. Dans son essai Le Suicide français, il dénonçait la « thèse » d’une « malfaisance absolue du régime de Vichy » (page 88) [qui a aussi organisé des camps de vacances, et crée la police nationale]. « Vichy a protégé les juifs français et donné les juifs étrangers », insistait-il sur #Europe_1 le 26 septembre 2021, niant toutefois vouloir « réhabiliter #Pétain »-.

    Qu’en disent les historiens de la seconde guerre mondiale ? Le plus célèbre d’entre eux, l’Américain Robert O. Paxton, a publié en 1973 _La France de Vichy, dont les conclusions ont profondément renouvelé le regard sur la responsabilité de ce régime dans les #persécutions et les #déportations de juifs, français et étrangers. Un travail construit grâce à des #archives françaises et allemandes alors inédites, affiné depuis et complété par d’autres historiens.
    Régulièrement ciblé par Eric Zemmour comme chantre d’une « doxa » anti-Vichy, Robert O. Paxton ne donne plus que de rares interviews. Il a accepté de répondre aux questions du Monde, depuis New York.
    Quelques livres pour en savoir plus :
    La France à l’heure allemande (1940-1944), de Philippe Burrin (Seuil)
    La survie des Juifs en France 1940-1944, de Jacques Semelin et Serge Klarsfeld (CNRS Editions)
    L’Etat contre les juifs, de Laurent Joly (Grasset)

    #Robert_Paxton #lois_d'aryanisation #statut_des_juifs #déchéance_de_nationalité #rafles #étoile_jaune #antisémitisme #histoire