#euskara

  • Examens en basque : des collégiens vont rallier Bordeaux-Bayonne à vélo pour interpeller la rectrice

    Une vingtaine d’élèves du collège Estitxu Robles de Bayonne vont parcourir à vélo la distance entre Bordeaux et Bayonne, du 18 au 22 avril, pour réclamer de pouvoir passer leurs #examens en basque.

    Le départ est donné devant le rectorat de Bordeaux, le mardi 18 avril. Une vingtaine d’élèves de 3e du collège Estitxu-Robles vont ensuite rejoindre Bayonne à vélo. L’arrivée est prévue le 22 avril à 17 heures, pour rallier la manifestation en faveur de la langue basque organisée suite à l’appel d’Euskal Konfederazioa. Ce sont les élèves eux-mêmes qui l’ont annoncé, ce mercredi 29 mars devant la sous-préfecture de Bayonne.

    Les élèves inscrits en enseignement immersif, qui ont obtenu le 17 mars dernier de pouvoir passer l’intégralité du brevet en #euskara, espèrent désormais décrocher ce droit pour les épreuves du bac. « Avant la réforme du bac, les lycéens avaient la possibilité de passer les épreuves d’histoire-géographie et de maths en basque. Mais depuis deux ans, c’est terminé », déplore le président de Seaska, Peio Jorajuria.

    « Entraver nos droits »

    Grâce à cette action, les collégiens espèrent interpeller la rectrice de l’académie de Bordeaux, Anne Bisagni-Faure. « Après une scolarité entière effectuée en euskara nous ne comprenons pas que l’on puisse autant entraver nos #droits_linguistiques lors des épreuves. L’euskara est notre langue au quotidien à l’école et il est logique que nos apprentissages soient évalués dans notre langue », ont-ils déclaré.

    « Nous savons que tant notre périple que la #lutte à venir ne seront pas de tout repos et que plusieurs années seront peut-être nécessaires mais notre vœu le plus cher serait de rentrer en Euskal Herri avec le droit de composer également le bac en euskara » ont poursuivi les collégiens d’Estitxu Robles.

    Le #cortège fera escale à La Teste, Biscarrosse, Contis et Messanges. Les adolescents seront encadrés par des enseignants et des parents tout au long du voyage.

    Ceux qui le souhaitent peuvent effectuer les derniers kilomètres à vélo avec les collégiens. Rendez-vous est donné à 16 h 30 au marché de Boucau, pour rejoindre la manifestation dans les rues de Bayonne.

    https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/bayonne/examens-en-basque-des-collegiens-vont-rallier-bordeaux-bayonne-a-velo-pour-

    #langues #France #langues_régionales #basque #résistance

  • #Pays_Basque, #culture, #bibliothèque
    #Bilketa donne libre accès à la culture basque
    Le portail des fonds documentaires basques donne libre accès à plus de 100 000 références et offre une première exposition virtuelle sur la pastorale souletine.

    En ligne depuis le 30 avril, le portail #bilingue (français/#euskara) Bilketa offre aux internautes le libre accès à des documents jusqu’à ce jour inconnus du grand public. Grâce à un travail minutieux et étendu de recueil de données, il constitue une innovation en matière de patrimoine.

    A ce jour, Bilketa répertorie 110 000 références documentaires traitant du Pays Basque, dont la moitié en euskara. Ce moteur de recherche permet l’accès libre aux catalogues des bibliothèques partenaires et va plus loin, rendant accessibles certains fonds numérisés. Il recense 71 000 livres, des revues ou des articles de périodiques, 5 000 CD, 1 500 films et près de 300 documents numérisés.
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    http://mediabask.naiz.eus/eu/info_mbsk/20150506/bilketa-donne-libre-acces-a-la-culture-basque

  • #euskara, #langue, #Pays_Basque

    Trois nouvelles #ikastola pour septembre
    A la rentrée de septembre 2015, trois nouvelles ikastola ouvriront leurs portes. Ascarat, Bassussary et Biriatou accueilleront de nouveaux élèves.

    Ils seront onze à Ascarat, sept à Bassussary et six à Biriatou. Ces enfants feront leur rentrée 2015 dans les trois nouvelles ikastola présentées par les responsables de Seaska, ce vendredi 24 avril, à Ascarat. Cette expension répond à une demande croissante du système immersif et de proximité.

    L’ikastola de Garazi était trop petite pour accueillir les dix élèves qui ont fait leur rentrée l’année dernière. Les enfants de Biriatou devaient se rendre à Hendaye ou à Urrugne pour étudier en basque. Bassussary n’a aucune école d’enseignement bilingue. Et Ascarat n’avait tout simplement pas d’école, mais des parents se mobilisaient depuis quelques temps pour ouvrir une nouvelle ikastola.

    Finalement, ils ont obtenu de la mairie l’autorisation d’occuper les locaux de l’ancienne école et la nouvelle ikastola s’appellera Munhoa, du nom de la montagne voisine. A Biriatou, un bâtiment privé loué fera office d’ikastola.

    “C’est la première fois que la seule école d’un village est une ikastola. C’est également la première fois en 46 ans que nous ouvrons trois ikastola la même année”, annonçaient ce matin les responsables de Seaska. Ces dix dernières années, celle-ci connaît la plus grande croissance parmi les différentes filières d’éducation présentes au Pays Basque Nord (80% de progression). Les ikastola assurent un enseignement à plus de trois mille élèves, regroupés dans 34 établissements.

    La fédération des écoles basques considère que le système d’immersion est indispensable pour que le Pays Basque devienne bascophone. Elle souligne tout de même que le but n’est pas de comparer les écoles publiques ou confessionnelles aux ikastola, "l’objectif est que tous participent au développement de la langue basque".

    http://mediabask.naiz.eus/eu/info_mbsk/20150424/trois-nouvelles-ikastola-pour-septembre

  • #euskara, #Gaizka_Garitano, #Eibar, #football, #langue

    Gaizka Garitano abandona la rueda de prensa tras ser increpado por responder en euskara
    Varios periodistas han increpado al técnico del Eibar mientras respondía a una pregunta en euskara en Almería, tras lo cual Gaizka Garitano ha puesto fin a la comparecencia.

    http://www.naiz.eus/eu/actualidad/noticia/20150426/gaizka-garitano-abandona-la-rueda-de-prensa-tras-no-dejarle-hablar-en-euskara

    Gaizka Garitanori eragotzi egin diote euskaraz egitea Almeriako prentsaurrekoan
    ETB1eko kazetariaren galderari erantzunez euskaraz hasi denean, hango kazetari batzuk kexatu egin ziren. Almeriako prentsa arduradunak errespetua eskatu zuen, baina kexak ez ziren eten. Eibarreko entrenatzaileak utzi egin zuen prentsa aretoa, haserre. Gertaerak adierazpen asko eragin ditu sare sozialetan.

    http://www.berria.eus/albisteak/110364/gaizka_garitanori_eragotzi_egin_diote_euskaraz_egitea_almeriako_prentsaurrek

    Site web sur club : http://www.sdeibar.com/eu/home

  • #euskara, #langue_basque,
    Du 19 (Urepele) au 29 mars (Bilbo)

    La #Korrika est une course-relais qui parcourt le #Pays_Basque durant 11 jours et 10 nuits sans interruption. Elle est organisée par #AEK, la coordination des cours de basque aux adultes et a un double objectif : d’une part étendre et renforcer la mobilisation des habitants du Pays Basque en faveur de la langue basque et d’autre part, collecter les fonds nécessaires au développement des centres d’apprentissage de la langue aux adultes.

    Depuis la 1ère édition qui traversa le Pays Basque d’Oñati à Bilbo en 1980, la Korrika est devenue l’une des manifestations populaires en faveur de la langue basque la plus importante par le nombre de personnes qui y participent. 18 Korrika se sont déroulées en 34 ans et le 19 mars 2015 une nouvelle édition démarrera pour parcourir plus de 2000 kilomètres sur 11 jours sans interruption.

    Durant la course les coureurs portent un témoin transmis de main en main à chaque kilomètre, à l’intérieur duquel se trouve un message rendu public à l’arrivée.

    La participation estimée à plusieurs centaines de milliers de personnes lors des éditions précédentes est en augmentation régulière. L’engouement suscité par la Korrika démontre l’ampleur de l’engagement de la société du Pays Basque pour la ré-appropriation et le re-développement de sa langue. Des milliers de personnes prennent part à la préparation de la Korrika dans les quartiers, villes ou villages, ainsi qu’à l’organisation des centaines de fêtes et autres rendez-vous culturels qui la précèdent ou émaillent son parcours.


    http://www.korrika.eus/index.php?lang=fr

  • Article11 - « Jusqu’à ce qu’on nous foute la paix ! » - Un récit des luttes autonomes au Pays basque dans les années 1980 - Damien Almar
    http://www.article11.info/?Jusqu-a-ce-qu-on-nous-foute-la

    Dans ce nouveau contexte culturel, quel rôle joue l’euskara – la langue basque ?

    « La revitalisation de l’#euskara accompagne celle d’une culture méprisée et interdite pendant quarante ans. La création d’une langue basque unifiée, le batua, apprise dans les écoles, permet de passer de 10 à 40 % de locuteurs. C’est essentiel : on sort d’une époque où quasiment plus personne ne parlait basque et où même les revendications des tracts étaient rédigées en castillan ou dans un basque approximatif. En plus des structures indépendantistes basques, les nombreux #squats ruraux jouent alors un rôle essentiel dans la #réappropriation de la culture.

    Auparavant, les indépendantistes hurlaient à la Guardia Civil : ’’Dehors, l’armée d’occupation !’’ Qu’à cela ne tienne : une police basque, l’Ertzaintza, est créée en 1982. Le progrès est contestable, c’est surtout l’occasion d’être torturé dans sa propre langue... À ce petit jeu, le Parti nationaliste basque (PNV), bourgeois, catholique et raciste, parvient à tirer ses marrons du feu : une partie des effectifs de l’Ertzaintza est recrutée parmi son service d’ordre. Ce qui n’empêchera pas sa section anti-émeute de connaître quelques déboires. Au printemps 1987, lors du cinquantenaire du bombardement de Guernica, tout le milieu du rock basque se retrouve ainsi sur la place centrale de la ville. Lorsque les punks de Kortatu montent sur scène, l’Ertzaintza tire des balles en caoutchouc sur le public. Mais ce dernier se défend, avant de poursuivre les uniformes sur plusieurs kilomètres. »

    Les #luttes se développent également à la campagne ?

    « Bien sûr. Avec des épisodes très intéressants, à l’image de la lutte victorieuse contre un projet de centrale nucléaire à Lemoiz, près de Guernica. Le mouvement est fédérateur, puisqu’une manifestation de masse réunit plus de 200 000 personnes en 1984. Surtout, c’est une lutte exemplaire dans la coordination des différentes composantes armées. Alors qu’ETA (m) flingue (après avertissement) les ingénieurs ou pose des bombes sur les chantiers de l’usine, les dockers d’Euskalduna refusent de décharger le matériel. Les sous-traitants sont quant à eux la cible d’ETA (p-m) et des CAA. La mobilisation massive et les actions de sabotage provoquent finalement l’abandon du projet, en octobre 1984.

    De nombreuses autres batailles écologistes du même acabit ont lieu à l’époque, dont celle menée contre un projet d’autoroute dans la vallée du Leizaran entre 1985 et 1989. Mais elles conservent un goût d’inachevé. En effet, ces victoires à la Pyrrhus provoquent la création de mouvements écologistes officiels, avec des plate-formes et un fonctionnement centralisé. À partir de 1982, la multiplication des échelons bureaucratiques permet la récupération de nombreux mouvements de contestation et de leurs leaders, préfigurant le modèle des ONG. »

    Quels liens y a-t-il entre les #Pays_Basque espagnol et français ?

    « À cette période, un proverbe caractérise ainsi les habitants d’Iparralde : ’’Ils votent à droite la journée ; ils planquent les réfugiés la nuit.’’ Le Pays basque nord est à l’époque la base arrière des organisations armées basques.
    Les villes côtières, à l’exception de Saint-Jean-de-Luz, ne sont pas aussi bourgeoises qu’aujourd’hui. Biarritz est alors une agglomération pleine de contradictions, où riches et prolétaires se côtoient, tandis que Bayonne est vraiment une ville de pauvres. En campagne, la #paysannerie locale connaît des difficultés, mais il reste possible d’y vivre de peu, à condition d’être accepté par les habitants. Ce n’était pas encore Etorki et le vin d’Irulegi !

    La naissance de groupes autonomes, dans le sillage de ceux du Sud, naît de ce contexte social difficile et de la forte présence des réfugiés sur la côte, à Hendaye, Anglet, Bayonne et Bidart. Le collectif Laguntza, centré autour d’un squat de Bayonne, fait par exemple vivre la revue Kalimotxo. Lors des fêtes de soutien aux #prisonniers et aux réfugiés qu’il organise, des cars entiers se déplacent depuis Hegoalde. Un autre groupe de jeunes, nommé Patxa, ouvre de nombreux squats et gaxtetxe.

    https://www.youtube.com/watch?v=TyJK4zLx1u8

  • Origine de la #langue #basque (#euskara)

    ¿Cuál es el origen del euskara? Responder a esta pregunta no resulta sencillo, ya que, dentro del rico mundo de las lenguas, es una auténtica rara avis. Para algunos expertos, proviene de la zona del Sáhara, lo que la emparentaría con el íbero, el etrusco, el bereber e incluso el antiguo egipcio o el dogón. En cambio, para otros se expandió desde Euskal Herria por toda Europa hasta que posteriormente quedó circunscrita a su espacio originario por la irrupción de las lenguas indoeuropeas tras dejar su huella por el continente.

    http://www.naiz.info/eu/actualidad/noticia/20131126/el-euskara

  • Une initiative d’#école autogérée en milieu rural au #Pays-Basque.

    #Bizitoki #ikastola
    http://www.bizitoki.org/accueil/présentation

    Depuis juillet 2011, une dizaine de familles a initié le projet Bizi Toki (Lieu de vie) dans la belle ferme Goitia de Behauze (Béguios) : nous avons décidé de prendre en charge l’éducation de nos enfants.

    Dans la mesure où en plus des parents d’autres personnes doivent participer à l’#éducation d’un enfant (en effet, comme le suggère le vieux proverbe africain, « il faut tout un village pour éduquer un #enfant »), il est à notre avis nécessaire que tous ces gens qui interviennent définissent ensemble quelles valeurs et connaissances ils souhaitent transmettre aux enfants, et comment.

    On avait participé aux réflexions de démarrage, mais bon, comme on est reparti vivre à Bordeaux, ça fait un peu loin, forcément… Il faut essaimer dans d’autres langues et en d’autres lieux ! :D

    #autogestion #euskara

  • Pourquoi vouloir passer le #bac en #basque ?
    C’est une question de #logique. Nous faisons toute notre scolarité en basque. Nous estimons donc que l’examen le plus important de celle-ci, qui sanctionne tout le cycle secondaire, doit se dérouler dans la #langue dans laquelle nous avons étudié. On nous autorise à avoir une scolarité en basque et à la fin, ce droit est remis en cause. D’autre part, cela fait fuir certains de la filière en immersion. Pour beaucoup, il y a la peur qu’apprendre en basque soit un obstacle pour passer le bac. C’est une des raisons majeures pour lesquelles de nombreux jeunes quittent la filière en immersion au moment d’entrer dans le cycle secondaire ou au lycée. Cela constitue globalement un frein important au développement des études en basque. Pouvoir passer le bac en basque constituerait donc un pas dans la reconnaissance et la normalisation de la langue basque. Une langue dont nous savons que sa situation n’est pas bonne.

    #euskara, #lycée
    http://www.lejpb.com/paperezkoa/20130615/408188/fr/-Passer-le-bac-basque-est-une-question-logique-

  • http://www.lejpb.com/paperezkoa/20120328/331396/fr/Deiadar--mobilisation-faveur-l%E2%80%99officialisation-l%E2%80%99euskara-a-Ba

    Le samedi 31 mars prochain, à 17 heures, une manifestation ayant pour mot d’ordre “Notre #langue, un droit, une loi !” est organisée à Bayonne. Deiadar est un appel à une large mobilisation, car “la survie de notre langue (l’#euskara) est en jeu”, portée par les organisations Euskararen Kontseilua et Euskal Konfederazioa. Le premier Deiadar eut lieu en 1989 et à l’époque, les rues de Bayonne résonnèrent à l’appel en faveur du respect des droits culturels.

    Les positions des différents candidats aux présidentielles

    #François_Hollande

    “Il n’y a rien à craindre à la reconnaissance des langues régionales ! La France a signé – c’était il y a plus de dix ans – la Charte européenne sur les langues et les cultures régionales. Eh bien, nous la ratifierons, cette charte !”, a-t-il annoncé lors d’un meeting en Corse le 24 mars.

    #Nicolas_Sarkozy

    “Quand on aime la France, on ne propose pas de ratifier la Charte des langues régionales et minoritaires qui n’a pas pour but de faire vivre les langues régionales mais de reconnaître des droits linguistiques à toutes les minorités et de les placer sous le contrôle d’une Cour européenne qui jugera sans tenir compte de notre histoire nationale et de notre tradition républicaine”, a-t-il déclaré le 19 février dernier à Marseille.

    #François_Bayrou

    “[...] Eh bien, je veux dire que nous avons, dans le projet de société que nous allons porter, le devoir de faire en sorte que la culture, elle aussi, devienne pluraliste, que les langues régionales de France soient reconnues à leur juste place, qui est la place d’une richesse nationale, pas la place d’une faiblesse nationale comme Nicolas Sarkozy l’a défini dans un discours qui était un discours, en réalité de stigmatisation de nos langues et de nos cultures ! [...] Je veux que l’on sache qu’en France on peut parler et transmettre parfaitement bien le français, et en même temps parler et transmettre parfaitement bien les langues qui sont les langues de notre patrimoine culturel !”. Ce sont les propos tenus par le candidat lors d’un meeting à Toulouse le 10 mars dernier.

    #Jean-Luc_Mélenchon

    “Je ne suis pas d’accord avec la pratique d’une langue minoritaire comme langue d’immersion qui soit l’unique usage que l’on a à l’école. [...] Cette charte a été faite pour organiser les droits linguistiques et autres des minorités nationales. Or, je ne considère pas qu’il y ait en France de minorités nationales. Nous formons un seul peuple, même si dans notre peuple, il y a des différences et culturelles et historiques qui constituent des identités locales. [...] La Charte des langues régionales pose un problème constitutionnel. [...] Tous les Corses parlent français et tous les Français ne parlent pas corse, voilà pourquoi le français est la langue de la République.” (France 3 Corse le 26 février dernier).

    #Nathalie_Artaud

    “Je vous rappelle que je suis communiste. Cela est inséparable de l’idée que les travailleurs doivent s’unir à l’intérieur d’un même pays et même au-delà des frontières. L’existence de langues véhiculaires parlées le plus largement est pour cela un outil précieux. Bien sûr, dans la société actuelle, les principales langues véhiculaires, et la première d’entre elles l’anglais, se sont diffusées grâce à la domination économique et politique des grandes puissances capitalistes, sur leur propre territoire et sur le monde. Mais je considère que le fait que des hommes, d’un bout à l’autre de la planète, puissent parler une ou des langues communes est un progrès pour l’humanité.”

    #Nicolas_Dupont-Aignan

    “La République est et doit rester une et indivisible, et je suis farouchement attaché à l’article 2 de notre Constitution qui définit le français comme ‘la langue de la République’, vecteur d’égalité et d’unité nationale, et ce depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539. Par conséquent, je ne peux m’engager en faveur des propositions qui sont les vôtres, dans le simple et unique souci de préserver notre cohésion nationale. La reconnaissance de ces langues régionales n’aurait pour regrettable conséquence que la promotion d’inégalité de traitements injustes entre les citoyens qui en sont locuteurs et ceux qui ne le sont pas.”