Je l’ai regardé hier. Froid au dos.
Un petit commentaire sur comment la réalisatrice a voulu terminer le film : en faisant l’éloge à l’accueil des réfugiés par l’Europe, et surtout à l’Allemagne, comme si c’était un modèle à imiter pour les Australiens...
La voix off dit : « En Europe, les réfugiés peuvent arriver en bateau », et elle montre des images de personnes accueillies à bras ouvertes.
Ces des images qui servent sont propos pour condamner la politique australienne, mais bien loin du modèle idéal...
Sinon, une information qui est donnée dans le film :
Budget de dépense australiennes pour maintenir les centres de Manus et Nauru : 1,2 millards par année, soit 500’000 dollars par requérant d’asile et par an !
Les témoignages à visages découverts des très jeunes australiens (la vingtaine) qui ont été recrutés pour faire du bénévolat sur l’île, notamment par l’armée du salut, sont hallucinants ! Sans formation, deux jours après qu’ils aient demandé à l’armée du salut si ils pouvaient s’inscrire pour aller « aider les réfugiés », se retrouvent dans l’enfer de Manus island. Une jeune fille témoigne que le premier jour sur l’île, elle regarde les instructions pour le personnel, et elle voit que c’est marqué le lieu où se trouve un couteau. Elle demande des explications, et la personne lui répond : c’est pour couper les cordes des personnes qui se suicides...