• Les Dimanches de la Canebière. Politiques d’attractivité et événements culturels à l’échelle de la rue
    https://metropolitiques.eu/Les-Dimanches-de-la-Canebiere-Politiques-d-attractivite-et-evenement

    Comment les événements culturels contribuent-ils à l’attractivité urbaine ? Nicolas Maisetti étudie le cas des Dimanches de la Canebière et interroge l’avenir de la politique de reconquête socio-spatiale de l’hyper-centre de #Marseille qui a présidé à la mise en place de cet événement. À l’occasion du 90e anniversaire de la « création » de la Canebière en janvier 2017, la mairie du premier secteur de Marseille (regroupant les 1er et 7e arrondissements, au cœur du #centre-ville) inaugure les « Dimanches de la #Terrains

    / Marseille, centre-ville, attractivité, #événements_urbains, #culture

    #attractivité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-maisetti4-2.pdf

  • Ni l’énergie nucléaire ni les énergies renouvelables ne sont des solutions pour des sociétés vivables
    https://ricochets.cc/Ni-l-energie-nucleaire-ni-les-energies-renouvelables-ne-sont-des-solutions

    Contrairement à la communication intense des lobbies, l’énergie nucléaire n’est pas une solution pour maintenir un climat vivable, pas plus d’ailleurs que les énergies dites renouvelables industrielles. Tant qu’on reste dans le système de la civilisation industrielle, de la Croissance et du capitalisme, il n’y a en réalité pas de solutions. Défi climatique : quand l’argumentaire des pro-nucléaires oublie l’uranium et les déchets radioactifs - Les positions pro-nucléaires reprennent de la vigueur. Les (...) #Les_Articles

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    #Evénement_anti-nucléaire_en_Drôme_le_26 juin_2021
    https://www.bastamag.net/Bure-Cigeo-dechets-radioactifs-argumentaire-pro-nucleaire-emissions-de-CO2
    https://www.bastamag.net/nucleaire-energie-soutenable-emissions-de-CO2-dechets-radioactifs-green-de
    https://www.partage-le.com/2021/06/03/contre-le-regime-jancovichy-par-nicolas-casaux
    https://www.vert-resistance.org/strategies/ecologie-comment-faire-pour-ne-pas-deprimer-face-a-notre-impuissanc

  • Bill Gates, un capitalisme philanthropique ? Entretien avec Radhika Desaï

    Bon mari ou pas ? Avant que sa vie privée soit étalée dans les médias, Bill Gates en était le héros.
    Dans ce récit médiatique, Gates, tout comme George Soros, reste l’exemple du « bon capitaliste » qui, fortune faite, consacre ses vieux jours à faire le bien autour de lui. Et si cette image-là était, elle aussi, complètement bidon ?
    L’analyste indienne Radhika Desaï explique en quoi sa stratégie covid et pharmaceutique en général ne fait aucun bien au tiers monde. Au contraire.

    Bill Gates semble très différent des néolibéraux traditionnels et de Trump, il apparaît comme le capitalisme à visage humain. Bien des gens sont satisfaits de voir que dans toute cette jungle, au moins Bill Gates fait un travail humanitaire essayant d’aider les gens. Est-ce réel ou encore de la cupidité ?

    Je pense que c’est de la cupidité sous couvert d’aider les gens. Vous savez, les profits ont toujours été réalisés au nom d’un plus grand bien. Dans une économie complètement néolibérale classique, vous avez un système capitaliste où les entreprises se font concurrence, mais le résultat final est, nous dit-on, le bien-être de la société. Parce que les consommateurs obtiennent ce qu’ils veulent et au prix le plus bas, etc. Dans un certain sens, l’intérêt général a toujours été la justification, en arrière-plan, du capitalisme.

    Cependant, c’est différent maintenant. Par le passé, dans la phase de libre concurrence du capitalisme classique au XIXe siècle, vers 1850, les capitalistes et l’État étaient censés être séparés. Ensuite, on a vu la taille des entreprises capitalistes augmenter et leur collaboration devenir de plus en plus étroite avec l’État. Ce que nous voyons maintenant, c’est, sans le dire ouvertement, l’exploitation ouverte de l’État à des fins de profits. Je pense qu’il en existe de nombreux modèles. Mais l’élément essentiel est que ces entreprises – sociétés pharmaceutiques ou liées à la santé ou aux services publics – prétendent travailler pour le bien-être général. Ici, s’agissant de nouveaux médicaments et de vaccins, le client final devient l’État et la chose est justifiée en disant que les gens en ont besoin, mais qu’ils n’ont pas les moyens de les acheter. Donc l’État doit les payer à leur place.
     
    Cependant, les gens les paient quand même ?
    Bien entendu, les gens les paient, car l’État les taxe ensuite afin de payer des prix excessivement élevés à ces grandes sociétés monopolistiques.
     
    Vous nous dites que l’activité actuelle de Bill Gates est le résultat d’un nouveau problème dans le système capitaliste ? Les gens n’ayant plus les moyens d’acheter il faut donc trouver de nouveaux clients ?
    Exactement. Si vous y réfléchissez, en remontant aux années 1970, le modèle d’État-providence de l’après-guerre est arrivé lorsque le capitalisme était en crise. Fondamentalement, le système productif avait atteint sa capacité maximum, mais la demande ne suivait pas, ne pouvait augmenter et il y eut une stagnation économique. Vous aviez alors deux façons d’en sortir. La solution du moindre effort aurait été d’exploiter le budget de l’État pour augmenter la demande, et répondre aux besoins non satisfaits des pays en développement. Vous auriez pu utiliser un moyen progressiste en augmentant la demande dans les pays développés, cela aurait résolu le problème et l’investissement productif. Mais cette voie n’a pas été prise.

    La voie qui a été empruntée fut le néolibéralisme. Vous désengagez l’État, vous coupez les dépenses sociales, vous ne visez plus le plein emploi, mais plutôt une faible inflation. Ceci a structurellement exacerbé le un problème sous-jacent qui persiste depuis cinquante ans : la surcapacité de production et la difficulté à vendre.

    Il y avait donc différentes façons de surmonter ce problème, mais le capitalisme a gagné du temps. D’abord en créant un endettement public, puis en créant de la dette privée. Maintenant que ces deux modèles sont un peu épuisés, où aller ? Eh bien, vous exploitez la fiscalité de l’État !
     
    Bill Gates serait une solution pour répondre à la crise ?
    Absolument. Pensez à cet « Événement 201 ». Le 18 octobre 2019, la Fondation Gates, l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg et le Forum économique mondial ont organisé conjointement un événement à New York : une simulation d’épidémie de coronavirus. On a invité des personnes très influentes : ministres, anciens ministres, hauts fonctionnaires, grands PDG, organisations philanthropiques et l’armée. Ces divers intervenants ont réfléchi à la solution que pouvait adopter la communauté internationale pour réagir face à une telle crise. Évidemment, vous et moi savons que chaque fois que quelqu’un utilise le terme « communauté internationale », il représente les principales nations libérales de l’Occident, et tous ceux qui sont d’accord avec elles.

    Le scénario qu’ils avaient imaginé est très révélateur… L’économie mondiale est au plus bas et ruinée, la santé des gens est menacée, la pandémie a fait soixante-cinq millions de morts dans le monde, beaucoup de choses ne vont pas ici et là, les entreprises privées doivent se redresser en collaboration avec l’État. Mais pour eux, rien ne va vraiment très mal, ils n’ont pas conscience du type de fracture qui vient de se produire. De toute façon, leur idée dans ce scénario hypothétique est que l’État doit collaborer avec les entreprises privées pour fournir des solutions. Autrement dit, ce genre de catastrophes deviendra désormais la bonne raison permettant au secteur privé de fournir à l’État les biens dont le peuple et la société ont besoin et d’en tirer des bénéfices. Parce que le problème de la demande insuffisante reste très important. La vraie question est donc comment créer de la demande. Eh bien, une façon simple de créer de la demande sera tout simplement de vendre à l’État qui ensuite taxera les gens. Vous savez que dans l’économie néoclassique, on nous dit que nos besoins sont satisfaits en exerçant notre choix, eh bien, maintenant, dans cette période de pandémie nous n’aurons plus le choix !
     
    Dès que vous parlez de Bill Gates sur Internet, ce que j’ai fait à plusieurs reprises dans mes émissions Michel Midi, eh bien, dans les dix secondes, quelqu’un lance : « Bill Gates utilise les vaccins pour éliminer une partie des pauvres ». Pensez-vous que cette théorie du complot se trompe de débat ?
    Oui. Je n’ai aucun doute que Bill Gates est probablement assez malthusien, comme, je pense, la plupart des riches. Historiquement le meilleur moyen de blâmer les pauvres pour leur misère des pauvres, a toujours été de dire qu’ils sont trop nombreux, n’est-ce pas ? Si vous voyez ne serait-ce qu’un pauvre dans un contexte de riches, il est de trop, il ne devrait même pas être présent. Cela a toujours été ainsi et je ne doute pas que Bill Gates est un malthusien tranquille, qui pense que le monde irait mieux avec seulement la moitié de sa population.

    Quoi qu’il en soit, je ne pense pas qu’il se soucie vraiment du bien-être du monde, que ce soit avec plus ou avec moins de population. Ce qui lui importe, c’est comment créer plus de possibilités de profit. Tous les écrits sur Bill Gates et son organisation, basés sur des recherches sérieuses, le confirment : Bill Gates n’est plus un homme d’affaires, il tente aujourd’hui de résoudre le problème de la demande pour les grandes entreprises. Sa Bill and Melinda Gates Foundation et d’autres semblables réunissent PDG et gouvernements, ils concluent des accords entre eux et c’est ainsi que les entreprises vont survivre.

    Marx et Engels avaient estimé que la montée du capitalisme industriel éliminerait les effets du passé féodal comme le propriétaire foncier et le prêt d’argent, ainsi ces formes d’intérêts rentiers seraient supprimés une fois pour toutes. En réalité l’intérêt rentier renaît sous une forme beaucoup plus large et puissante, l’intérêt des rentiers est maintenant devenu le grand levier sous lequel nous vivons. Il prive notre économie productive de tout son pouvoir, il l’utilise simplement, vous savez, comme un parasite installé sur son hôte. Et dans ce scénario, bien sûr, le parasite tue l’hôte.
     
    Mon ami Johan Hoebeke m’explique que chaque fois que Bill Gates donne de l’argent, il prépare en fait de futurs investissements…
    Exactement. Comme Ronald Reagan aimait à le dire : « Un déjeuner gratuit, ça n’existe pas ». Vous pensez qu’il vous donne quelque chose pour rien, mais en fait cela prépare le profit futur. Il est remarquable de voir à quel point l’ancienne règle de droit selon laquelle les transactions devraient être exemptes de conflits d’intérêts a tout à fait disparu. Aujourd’hui, ils font ces études où ils classent les pays, en particulier ceux du tiers monde, en fonction de leur corruption. Mais la seule différence entre un pays du tiers monde et un pays comme les États-Unis ou le Canada est qu’ici la corruption est ouvertement légale. Il est parfaitement légal pour Bill Gates de rencontrer Trudeau ou Trump ou Boris Johnson, et de conclure un accord avec eux. C’est de la pure corruption, mais tout le monde l’accepte. L’organisation Transparency International ne considère pas le Royaume-Uni comme un des pays les plus corrompus du monde, c’est pourtant la réalité que nous vivons.
     
    Examinons l’activité concrète de Bill Gates, il dit qu’il fait de l’humanitaire contre la faim dans le monde, il est dans la finance et dans les entreprises pharmaceutiques, les vaccins, dans la santé en général…
    Le modèle que Bill Gates voudrait imposer à tous les pays, c’est essentiellement la médecine intensive en capital : tous les dollars doivent être disponibles pour les firmes des soins de santé : que ce soit dans un système public ou privé, ça n’a pas d’importance.
     
    C’est un grand marché !
    Les dollars disponibles pour les soins de santé devraient aller à l’achat de ces médicaments très chers et à ce matériel médical sophistiqué : donc aux intérêts privés. Le but n’est pas de produire une meilleure santé, mais de créer un marché pour les produits de ces entreprises. Qu’elles construisent des hôpitaux, dirigent des hôpitaux, fournissent des hôpitaux, cela n’a pas d’importance.
     
    Cet énorme nouveau marché, c’est une grande partie du budget des États…
    Exactement. Sous couvert de l’argument du bien-être. Par exemple, nous le savons tous, les États-Unis ont un système de santé privé. Vous devez acheter les soins de santé dont vous avez besoin, mais par le biais d’une compagnie d’assurance qui fait ensuite plus d’argent sur vous, c’est son business… Les États-Unis sont ceux qui dépensent le plus de capital pour sur la santé et ils sont parmi ceux qui ont les pires résultats et des résultats très moyens pour le segment inférieur de la population. Aux USA, vous trouvez souvent des conditions de santé du tiers monde. Des pays pauvres comme Cuba et le Vietnam ont de meilleurs résultats pour la santé.

    Donc, l’accent mis sur la médecine intensive de capital, la médecine lucrative, signifie que les résultats pour la santé sont mauvais. Je veux dire qu’un système de santé publique est vraiment nécessaire. Tout au long de la période néolibérale, nous avons réduit le personnel formé et embauché de plus en plus de personnel non formé. Cela signifie que nous n’avons pas les ressources humaines vraiment nécessaires pour produire de bons soins de santé, car ce n’est pas le modèle proposé par Bill Gates.

    Prenez la pandémie actuelle, voyez la très forte différence avec les pays qui ont bien réagi : la Chine, Cuba, le Vietnam, l’État indien du Kerala, etc. Ils ont investi dans une véritable épidémiologie à grande échelle : dès que vous apprenez qu’il y a un cas, alors un important personnel formé se rend sur place, va tracer ses contacts, les isoler et aussi soutenir ces gens ! Parce que si vous vous contentez d’enfermer quelqu’un, alors il va essayer de trouver une issue. Mais si vous dites : « Regardez, nous avons besoin que vous soyez loin de votre famille, de votre travail pour un nombre x de jours, mais nous vous traiterons et nous veillerons à ce que votre famille ne souffre pas des conséquences économiques de votre absence », alors, les gens le feront volontiers, n’est-ce pas ?
     
    Vous voulez dire que la clé est une médecine sociale ?
    Exactement. Une véritable épidémiologie à grande échelle, ça commence par des équipes qui doivent se déplacer, parfois à pied, pour trouver ces personnes. Aujourd’hui, nous n’avons absolument pas la médecine à forte intensité de travail social dont nous avons besoin. À la place, nous avons cette médecine intensive capitaliste antisociale.
     
    Bill Gates affirme aussi lutter contre la faim…
    Les organismes génétiquement modifiés (OGM) et toutes ces autres cultures à forte intensité de capital dont Bill Gates et d’autres font la promotion partout dans le monde, cela mène en fait, dans des pays comme l’Inde, à des suicides d’agriculteurs. Parce que les agriculteurs sont incités à adopter ces techniques, ils en deviennent dépendants, elles sont très chères. Mais vous savez que les prix des matières premières fluctuent beaucoup et que les agriculteurs s’endettent. Et, contrairement aux gens qui nous ont fait plonger durant la crise financière de 2008, ces pauvres agriculteurs, eux, assument la responsabilité personnelle de pour leurs dettes qui très souvent causent leur suicide. Et puis, avec ces horribles produits chimiques, en les ingérant, c’est souvent ainsi qu’ils meurent. Donc, ce type d’agriculture que Bill Gates promeut n’arrête pas la faim, il va l’augmenter, car il supprime nos cultivateurs.
     
    Bill Gates est aussi intervenu dans la finance avec le « micro-crédit »…
    La finance, c’est très intéressant. Au début des années 2000, Muhammad Yunus est devenu très célèbre avec ces microprêts, ce microcrédit… Ce qu’ils ont appelé « inclusion financière » est vraiment un moyen de ramener principalement les plus pauvres des pauvres et leurs maigres revenus dans le filet de la dette. Là où les grands capitalistes peuvent profiter de ces maigres revenus pour réaliser un profit. Car, en leur accordant un petit prêt, ils font un profit. Il n’y a pas eu d’inclusion financière. Cela a permis à Bill Gates de promouvoir cette grande catastrophe de démonétisation…
     
    En novembre 2016, le Premier ministre Modi est passé à la télévision en déclarant que tous les billets, sauf les plus petites coupures, étaient « démonétisés » avec seulement quatre heures de préavis. On ne pouvait plus payer avec eux, il fallait les apporter à la banque. Cela a conduit à des jours de chaos dans un pays où la moitié de la population n’a même pas de compte bancaire et où 90 % des paiements sont effectués en espèces.
    Ce sont en fait des moyens de piéger les agriculteurs à bas revenus pour les mettre dans le filet des grandes institutions financières.
     
    La montée de ce nouveau type de capitalisme, est-ce un signe que les temps sont très difficiles pour les néolibéraux traditionnels ?
    Je pense que oui, en fait. Vous avez mentionné les théories du complot, j’ai des amis enclins à croire certaines d’entre elles, je ne doute pas que leurs raisons soient très correctes, en tout cas, ils pensent que cette réaction à la pandémie est excessive, que c’est juste une excuse pour que l’État augmente son contrôle et sa surveillance sur nous tous. Et là, je ne doute pas que les États du monde entier en profitent pour le faire. Là où mon avis diffère du leur, c’est que les forces du grand capital, les politiciens qui sont dans leurs poches et l’État feront tout pour promouvoir les résultats qui leur sont favorables. Pour promouvoir ce modèle que j’appelle le capitalisme pseudo-philanthropique ou le néolibéralisme.
     
    Y parviendront-ils ?
    C’est loin d’être garanti. Parce que les choses se sont vraiment dégradées partout. Dans cette pandémie, personne n’écrit ce scénario. Les États-Unis sont aujourd’hui devenus ingouvernables en partie à cause de la nature de la réponse à la pandémie.
     
    Pourquoi les économies néolibérales se sont-elles écroulées de cette façon en devant fermer leurs entreprises ?
    La raison est très simple : au cours des quarante dernières années, la capacité de leur système de santé publique à faire face à tout cela a été complètement mise de côté en faveur d’une médecine intensive en capital. Et aussi parce que la capacité de l’État a disparu. Lorsque la Chine a été confrontée à la pandémie, son État avait suffisamment de capacité pour mobiliser : confinement de Wuhan, confinement du Hubei, création d’infrastructures comme les hôpitaux supplémentaires. Traitement du problème de manière décisive et rapide.
     
    En Occident, nous n’avons pas cela. Et nous avons un autre problème, constaté avec l’élection de Trump et de Johnson. Madame Merkel s’en est bien sortie, mais auparavant, comme vous le savez, elle avait également perdu une partie de sa légitimité politique avec une crise gouvernementale. Mais face au virus, l’Allemagne a connu une meilleure situation, car elle a conservé une grande partie de sa capacité à faire une médecine publique… Presque toutes les autres sociétés occidentales ont dû subir cette déchéance, car elles n’avaient pas la capacité de faire autrement. Alors elles ont dû utiliser un gros marteau au lieu d’un très fin scalpel. Quoi qu’il en soit, ce scénario n’est sous le contrôle de personne, car le capitalisme néolibéral est en crise. Alors les gens diront : « Nous aurons une autre forme de capitalisme », mais je dis, non, le capitalisme néolibéral est la seule forme de capitalisme possible en ce moment. Tout le reste sera le début d’un « non-capitalisme ». Du socialisme, j’espère ! Bien que vous pourriez avoir d’autres formes…
     
    En fait, tout le monde est maintenant socialiste en Europe ! Tout le monde dit : « Vive l’État, la fonction publique, les travailleurs ! »
    Oui. Mais ces voix qui semblent très socialistes se divisent en deux. La plus grande partie se lancera dans un capitalisme pseudo-philanthropique. Donc en collaboration avec les grandes sociétés privées. En fin de compte, nous le paierons, pour des produits de valeur douteuse et les énormes profits que les capitalistes en tireront.

    Seul un très petit nombre parlera autrement. Nous devons avoir des instruments politiques populaires au pouvoir, qui réalisent ce que le capitalisme n’est plus capable de faire. Premièrement, sauver la société de la pandémie. Deuxièmement, mettre en place une société différente. Tout le monde sait que l’ancien modèle n’est plus légitime. La pandémie l’a montré, tout le monde le sait : nous ne pouvons pas revenir à ce vieux capitalisme néolibéral, car c’est l’inégalité, le racisme, le sexisme, il n’a pas généré de bons emplois du tout, il a généré des emplois de merde pour les personnes marginalisées, etc.

    Il est clair aujourd’hui que le néolibéralisme sape le système de santé. Dans ce contexte, le capitalisme doit être pseudo-philanthropique : « Nous allons résoudre tous ces problèmes, nous allons vous donner une nouvelle forme de capitalisme ». Mais en réalité, ce sera juste une nouvelle forme de néolibéralisme : une forme de capitalisme avec un équilibre politique entre les mains du capital des entreprises privées. Lesquelles vont utiliser tous les moyens possibles – principalement ceux de l’État – pour augmenter leurs bénéfices. C’est là que le capital veut nous emmener…
     
    Et pour s’y opposer ?
    La seule façon de s’y opposer réside dans les forces politiques. Elles peuvent être initialement petites, mais je pense qu’elles peuvent aussi grandir très rapidement. Des forces politiques qui comprennent qu’il ne faut pas perpétuer les anciennes conditions. Vous ne devez pas abandonner le pouvoir aux grandes sociétés. Comprenez que ces sociétés sont si grandes et si lucratives qu’elles ont conquis des secteurs de la société qui sont des monopoles naturels. Si vous fournissez de l’électricité, de l’eau, des services de santé, des transports, si vous exploitez des ressources naturelles, ce sont tous des monopoles naturels : ne doivent-ils pas être entre les mains du public ? Aujourd’hui, nous avons une capacité sans précédent à gérer toutes ces choses grâce à la sophistication des technologies de l’information et de la communication. En réalité, toutes ces grandes entreprises sont déjà des économies géantes planifiées.
     
    « Planifiées » ! Un gros mot, nous dit-on… Pensez-vous que la seule raison pour laquelle la majorité des gens ne veulent pas passer du capitalisme à une autre société, c’est parce que les capitalistes ont réussi à les convaincre qu’il n’y a pas d’alternative ?
    Oui. Eh bien, aujourd’hui, je ne suis plus sûr que les gens croient qu’il n’y a pas d’alternative. Au Canada par exemple, un sondage récent montre que la population penche de plus en plus vers des choses ouvertement socialistes. Y compris la propriété publique des monopoles.
     
    La Fondation Bill Gates n’est pas la première dans l’histoire du capitalisme US. Celles de Rockefeller, Ford et Carnegie ont déjà joué un rôle important dans le capitalisme ?
    Absolument. Le théoricien marxiste italien Gramsci a décrit à quel point le constructeur Henry Ford avait essayé de contrôler la vie de ses travailleurs jusqu’à leurs types de divertissements. Les capitalistes ont toujours été intéressés à façonner la société. Oui, ces fondations ont toujours joué un très grand rôle dans tous les pays. Mais aux États-Unis, c’est une très forte tradition. Dans ce soi-disant modèle philanthropique, la philanthropie devient simplement un moyen pour les entreprises capitalistes de modeler les sociétés comme ils le souhaitent. Oui, c’est une longue tradition, contrôlée aujourd’hui par des sociétés plus grandes que jamais. Leur pouvoir sur les gens est encore plus important. Les sociétés sont devenues si puissantes qu’elles dominent les gouvernements.
     
    La Fondation Bill Gates a quelque chose de plus. C’est encore un pas supplémentaire par rapport aux fondations précédentes et son rôle est beaucoup plus large.
    Oui. Son rôle est beaucoup plus important à cause de la faiblesse du capitalisme. Il ne survivra que si la Fondation Bill Gates et d’autres semblables réussissent à créer une sorte de capitalisme philanthropique. Bill Gates est plus important que les fondations des Rockefeller et des Ford. À leur époque, le capitalisme en était encore à une phase relativement expansive, il était encore productivement dynamique. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
     
    Les médias européens défendent très fortement Bill Gates, tout comme George Soros. Ils mettent en avant la fameuse théorie du complot « Bill Gates veut éliminer une partie de l’humanité ». Mais ainsi ils cachent le rôle essentiel de Bill Gates, pas du tout philanthrope. Pourquoi ce silence ?
    Quelque chose de très décisif s’est produit au cours des cent cinquante dernières années pour les classes intellectuelles et professionnelles dont les médias sont un élément très important. Ces classes ont perdu leur sens moral, leur sens politique. Il fut un temps où être intellectuel c’était être de gauche ; aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Tous les partis ont été repris par les classes moyennes professionnelles. Cependant, celles-ci ont déplacé les partis de droite vers la droite, mais elles n’ont pas déplacé les partis de gauche vers la gauche, mais bien également vers la droite. Les phénomènes Blair, Schröder, Bill Clinton, etc. Leurs actions suivent fondamentalement leurs intérêts économiques. Ces classes moyennes professionnelles de droite et de gauche forment maintenant un seul establishment et c’est pourquoi ce mécontentement contre tant de décennies de néolibéralisme a – jusqu’à présent en tout cas – été capitalisé par des forces différentes. Trump et Johnson sont venus d’ailleurs.

    La classe moyenne a perdu son sens critique. C’est pourquoi tous ces médias stéréotypés et mous utilisent l’expression « théorie du complot » et la lancent à quiconque pose simplement des questions. Où est passé notre droit de poser des questions ?
     
    Pour conclure, que suggérez-vous aux progressistes pour lutter contre les illusions sur Bill Gates ?
    => Le plus important est d’être en contact avec les gens ordinaires. Marx et Engels et d’autres intellectuels de la Deuxième Internationale ne se sont pas contentés de faire des déclarations incendiaires sur la classe ouvrière, non, ils ont travaillé avec la classe ouvrière. Je pense que nous devons nous reconnecter avec le mouvement des travailleurs. Y compris les plus marginalisés, car les syndicats dans la plupart des pays sont aussi devenus des organisations relativement élitistes. Nous devons donc aller au-devant des citoyens ordinaires et soutenir intellectuellement leurs mouvements. Je pense que c’est l’élément clé.

    Quand Marx et Engels écrivaient, il n’y avait en fait pas de partis au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Quand ils utilisaient le mot « parti », ils se référaient aux courants intellectuels. En tout cas, pour notre courant intellectuel, nous devons nous démarquer clairement de ces discours qui préparent le terrain au capitalisme pseudo-philanthropique. La clé, c’est de briser le fonctionnement de ces sociétés en « autorégulation » ; nous devons les remettre sous réglementation. Et surtout reparler de choses comme la propriété publique. Reparler du contrôle des capitaux, reparler de l’appropriation par l’État de tout le système financier. L’argent est une fonction d’État, il n’y a absolument pas besoin d’avoir un secteur financier privé. Ou alors il doit être si fortement réglementé qu’il devra se comporter comme un instrument public.

    Permettez-moi d’exposer une autre idée sur laquelle je vais probablement écrire. La gauche a également eu son propre néolibéralisme. Avec deux facteurs très importants.
    1. Un scepticisme total sur la planification et le contrôle de l’État.
    2. Un scepticisme complet sur les partis. Au lieu de planifier, on répand aujourd’hui l’idée que nous allons créer une sorte d’économie décentralisée de coopératives et de petits travailleurs collectifs sans planification globale. C’est justement ce que Marx critiquait dans le travail de Proudhon. Nous devons rejeter ce proudhonisme et l’idée qu’une économie moderne pourrait se passer de planification. Non, la planification est toujours nécessaire. Oui, vous pouvez la rendre démocratique, vous pouvez la décentraliser, vous pouvez faire toutes ces choses merveilleuses, mais il doit y avoir une sorte de planification globale !

    La deuxième illusion est que nous n’aurions pas besoin de partis. Non, nous devons avoir des partis. Encore une fois, ils peuvent être plus démocratiques, ils peuvent être responsables devant la base, etc. Mais sans une force politique capable de contrer tout ce dont dispose la classe capitaliste avec l’État, sans un instrument pour rompre ce lien et réorganiser massivement l’État en quelque chose de complètement différent, en serviteur du peuple, nous n’irons pas très loin.

    Voilà ce que nous devons garder à l’esprit pour sortir de ce terrible gâchis.

    Michel Collon & Radhika Desai . Professeure de politique à l’université de Manitoba au Canada. Auteure de Geopolitical Economy : After US Hegemony et de Globalization and Empire.
    Extrait du tome 2 de Planète malade de Michel Collon. Le tome 1 analyse d’autres aspects de Bill Gates.

    #bill_gates #Radhika_Desaï #capitalisme #néolibéraux #humanitaire #ONG #cupidité #libre_concurrence #exploitation #Etats #Profits #services_publics #médicaments #bien-être #État-providence #Crise #endettement_public #dette #dette_privée #Événement_201 #fondation_gates #Forum_économique_mondial
    #malthusianisme #pauvreté #pauvres #conflits_d’intérêts #corruption #santé #médecine #faim #ogm #micro-crédit #pandémie #médecine_publique #inégalité, #racisme #sexisme #théorie_du_complot #complotisme #autorégulation #réglementation #propriété_publique #argent #Proudhon

    Source : https://www.investigaction.net/fr/bill-gates-un-capitalisme-philanthropique-entretien-avec-radhika-des

  • Le collectif STOP EPR ni ici ni ailleurs occupe le hall du conseil départemental de la Drôme
    https://ricochets.cc/Le-collectif-STOP-EPR-ni-ici-ni-ailleurs-occupe-le-hall-du-conseil-departe

    ENSEMBLE BARRONS LA ROUTE AUX EPR et aux TRANSPORTS DE COMBUSTIBLES NUCLÉAIRES ! La filière #nucléaire est en fin de vie, le réacteur EPR de Flamanville est un fiasco total : enchaînement de problèmes de conception, de fabrication et de contrôle, délais et coûts largement dépassés. Les défaillances financières, stratégiques et techniques mettent en cause la responsabilité d’EDF et d’Orano, mais aussi la capacité de l’ASN et de l’IRSN à détecter les dysfonctionnements. Malgré tout cela, les transports de (...) #Les_Articles

    / nucléaire, #Drôme, #Evénement_anti-nucléaire_en_Drôme_le_26 juin_2021

  • « Les JO de Paris en 2024 seront l’occasion de pratiques sociales pour le moins douteuses »
    https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/les-jo-de-paris-en-2024-seront-loccasion-de-pratiques-sociales-pour-le-moi

    La France, pour se conformer aux exigences du Comité international olympique (CIO) a voté une loi dite « loi olympique » (Loi n° 2018-202 du 26 mars 2018). Celle-ci a pour objectif de sécuriser l’événement olympique et se trouve être ni plus ni moins qu’une loi d’exception qui suspend, dans un espace donné et à un moment donné, la loi ordinaire. La loi olympique attentera forcément au droit du travail puisque le CIO exige que tout soit prêt à l’heure, donc en faisant travailler les gens en dehors du droit français. Pour l’organisation des Jeux, le CIO recourt massivement à la main-d’œuvre « volontaire ».

    Il est question que quelque 80 000 personnes soient bénévoles. Dans un contexte de chômage massif, la promesse de la charte consiste à créer « des passerelles entre le volontariat et l’emploi, en valorisant l’engagement des bénévoles mobilisés par la validation des acquis de l’expérience ». Cela n’est rien d’autre que la promesse pour les petites mains de travailler gratuitement dans l’espoir que cela leur serve de marchepied vers le marché du travail.
    Recours au bénévolat massif

    Est-ce bien le rôle des syndicats que d’accepter le recours au bénévolat massif contre la promesse de gagner des « acquis d’expérience » ? C’est la conception même du travail salarié qui est ainsi directement attaquée, puisqu’il apparaît que le bénévolat est porté sur le même pied que le salariat.

  • TRICASTIN, ÇA CRAINT !
    https://ricochets.cc/TRICASTIN-CA-CRAINT.html

    Face au déferlement d’interventions pro-nucléaires, Bernard Laponche, ancien ingénieur du CEA, président de Global chance, a récemment publié : LE « RAPPORT SUR LA SÛRETÉ DE LA CENTRALE DU TRICASTIN A L’AUBE DE SA QUATRIÈME VISITE DÉCENNALE ». Ce rapport reprend la liste des incidents de 2010 à 2020 : Incidents d’exploitation, de maintenance, irradiations contaminations des travailleurs, défaillances des équipements avant d’aborder la question du risque sismique, cumulé au risque de rupture de la digue (...) #Les_Articles

    / #Evénement_anti-nucléaire_en_Drôme_le_26 juin_2021, #nucléaire, #Drôme

    https://www.sortirdunucleaire.org/26juin

  • 5ème Apér-EAU scientifique, 12 avril, 17h : « La multifonctionnalité, une nouvelle notion pour penser le futur des #barrages-réservoirs dans les #Alpes suisses ? », par Silvia Flaminio
    https://reseaux.parisnanterre.fr/5eme-aper-eau-scientifique-12-avril-17h-la-multifonctionnalite

    L’association Rés-EAUx vous convie à son 5ème Apér-EAU scientifique de la saison 2020-2021, le lundi 12 avril 2021 à 17h. Nous aurons le plaisir d’accueillir Silvia Flaminio, Première assistante & Chercheuse FNS senior à l’Institut de géographie de l’Université de … Lire la suite

    #Apér-EAUx_2020-2021 #Événements #multifonctionnalité #Suisse

  • Et bonsouaaar !
    Y’a un nouvel outil par ici !
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51010188321

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Les petites photos : https://www.flickr.com/gp/valkphotos/59St8c
    Depuis la fenetre... : https://www.flickr.com/gp/valkphotos/KgEb61
    ☆ autres photos : frama.link/valk
    ☆ infos / audios : frama.link/karacole
    ☆ oripeaux : frama.link/kolavalk
    ☆ me soutenir : liberapay.com/ValK
    .
    #autoportrait #selfportrait #autoretrato #fenêtre #window #ventana #soir #evening #noche #crepuscule #dusk #oscuridad #couleurs #colors #colores

  • Book launch: The coloniality of asylum (Fiorenza Picozza) Tickets, Wed 10 Mar 2021 at 18:15 | Eventbrite
    https://www.eventbrite.co.uk/e/book-launch-the-coloniality-of-asylum-fiorenza-picozza-tickets-1423653
    https://img.evbuc.com/https%3A%2F%2Fcdn.evbuc.com%2Fimages%2F126722945%2F190832600406%2F1%2Fori

    Discussants: Prof. Manuela Bojadžijev (Humboldt University/Leuphana University) Prof. Nicholas De Genova (University Houston), Prof. Shahram Khosravi (Stockholm University)

    “The coloniality of asylum. Mobility, autonomy and solidarity in the wake of Europe’s refugee crisis”

    Through the main concepts of ‘the coloniality of asylum’ and ‘solidarity as method’, this book links the question of the state to the one of civil society; in so doing, it questions the idea of ‘autonomous politics’, showing how both refugee mobility and solidarity are intimately marked by the coloniality of asylum, in its multiple ramifications of objectification, racialisation and victimisation.

    Drawing on ethnographic fieldwork conducted in Hamburg in the wake of the 2015 ‘long summer of migration’, this book offers a polyphonic account, moving between the standpoints of different subjects and wrestling with questions of protection, freedom, autonomy, solidarity and subjectivity. It shows how ‘Europe’ politically, legally and socially produces ‘refugees’ while, in turn, through their border struggles and autonomous movements, ‘refugees’ produce the space of ‘Europe’.

    Author: Fiorenza Picozza (UNAM) is a researcher and activist who has been involved in refugee solidarity for over a decade. She has an interdisciplinary background, holding a PhD in Geography from King’s College London (2019), an MA in Migration and Diaspora Studies from SOAS University of London (2014), and a BA in Philosophy from the University of Rome La Sapienza (2009). Her research interests concern borders, asylum, migration, race, coloniality, humanitarianism, and solidarity. Currently, she is a postdoctoral fellow at the Institute of Geography of the UNAM in Mexico City, where she is working on a project on asylum, racialisation and humanitarian borders in Mexico.

    Event organised with the support of the Department of Poltiics & International Relations, Goldsmiths

    for info: Martina.Tazzioli@gold.ac.uk

    #Event #frontières #colonialité #coloniality #migration #Hamburg

  • #soutenance_de_thèse de Mathilde Resch, le 4 décembre 2020 à 14h (visioconférence)
    https://reseaux.parisnanterre.fr/soutenance-de-these-de-mathilde-resch-le-4-decembre-2020-a-14h

    Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Mathilde Resch intitulée «  Les territoires d’approvisionnement en #eau_potable de #Paris. Du transfert à la préservation des ressources ». Cette soutenance se déroulera le 4 décembre 2020 … Lire la suite

    #Événements #approvisionnement #géographie

  • #Mobilizon. Vos #événements. Vos groupes. Vos données.
    https://framablog.org/2020/10/27/mobilizon-vos-evenements-vos-groupes-vos-donnees

    Mobilizon, c’est notre outil libre et fédéré pour libérer nos événements et nos groupes des griffes de #Facebook. Après deux ans de travail, nous publions aujourd’hui la première version de ce logiciel, accompagnée de toute une série d’outils pour que … Lire la suite­­

    #Contributopia #ActivityPub #Communaute #contributopia #Degooglisons #Event #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #RezoTIC

  • #Mobilizon. Your events. Your groups. Your data.
    https://framablog.org/2020/10/27/mobilizon-your-events-your-groups-your-data

    Mobilizon is our free-libre and federated tool to free events and groups from the clutches of #Facebook. After two years of work, today we are releasing the first version of this software, along with a whole series of tools so … Lire la suite­­

    #Contributopia #ActivityPub #Communaute #contributopia #Degooglisons #English #événements #Event #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #RezoTIC

  • [Roman Photo] Visite guidée de #Mobilizon
    https://framablog.org/2020/10/27/roman-photo-visite-guidee-de-mobilizon

    « Concrètement, c’est quoi Mobilizon ? Comment cet outil libre et fédéré peut-il m’aider à progressivement me passer de #Facebook pour mes groupes, pages et #événements ? Et où je vais pour m’y retrouver, pour m’inscrire ? » Répondons à ces questions avec beaucoup d’images, … Lire la suite­­

    #Contributopia #ActivityPub #Communaute #contributopia #Degooglisons #Event #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #RezoTIC

  • [Photo Novel] Guided tour of #Mobilizon
    https://framablog.org/2020/10/27/photo-novel-guided-tour-of-mobilizon

    « OK, so, what is Mobilizon ? How can this free and federated tool help me to progressively do without #Facebook for my groups, pages and events ? And where do I go to get started, where do I sign up ? » Let’s answer … Lire la suite­­

    #Contributopia #ActivityPub #Communaute #contributopia #Degooglisons #English #événements #Event #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #RezoTIC

  • Soutenance de thèse de Gaële Rouillé-Kielo, le 23 octobre 2020 à 14h (visioconférence)
    https://reseaux.parisnanterre.fr/soutenance-de-these-de-gaele-rouille-kielo-le-23-octobre-2020-

    Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Gaële Rouillé-Kielo intitulée « Traduction du concept de #Paiements_pour_services_Hydriques, politiques de l’eau et processus de #territorialisation au #Kenya ». Cette soutenance se déroulera le 23 octobre … Lire la suite

    #Événements #Paiements_pour_Services_Environnementaux #politiques_de_l'eau

  • Bienvenue à nos nouveaux membres Hadrien Clouet et Chloè Meyer
    https://reseaux.parisnanterre.fr/bienvenue-a-nos-nouveaux-membres-hadrien-clouet-et-chloe-meyer

    Le Rés-EAUx a le plaisir d’accueillir deux nouveaux membres en cette rentrée 2020 : Hadrien Clouet est post-doctorant en sociologie. Ses recherches portent les luttes organisationnelles et laborieuses au sein de la régie publique de production et de distribution Eau … Lire la suite

    #Événements

  • #Soutenance d’HDR de Olivia Aubriot – « Les systèmes d’irrigation paysans à travers #techniques et inscriptions territoriales. À propos de la co-construction eau-société » – mardi 30 juin 2020
    https://reseaux.parisnanterre.fr/soutenance-dhdr-de-olivia-aubriot-les-systemes-dirrigation-pay

    Nous avons la plaisir de vous annoncer la soutenance d’HDR de Olivia Aubriot. « Les systèmes d’irrigation paysans à travers techniques et inscriptions territoriales. À propos de la co-construction eau-société » La soutenance se déroulera le mardi 30 juin 2020 à 14h … Lire la suite

    #Événements #HDR #irrigation #territoires

  • [Les Promesses de l’Aube] De l’autre coté & ....
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/de-l-autre-cote-

    The Best Event Selection Les #babeluttes - #buzz un amour de #bourdon ce dimanche 15 mars 15h à l’Os à Moelle. -> L’amour au travers des yeux d’un bourdon amoureux... d’une #coccinelle ! Un #pestacle de Olivia Auclair avec Nico Yates à la musique. De l’autre coté ce 29 mars de 15 à 16h au petit théàtre #mercelis. -> Parler de la #mort aux enfants ... en souriant ! Un pestacle de Olivia Auclair sur une mise en scène de Benoit Pauwels. #rixe du 12 au 28 mars à 20h au MagicLand Théâtre.

    -> On STOP tout ! Mais on se tappe dessus. Une pièce de David Notebaert.

    #culture #spectacle #promesse #aube #matinal #theatre #meteo #actu #magic #land #piece #coté #os_a_moelle #serie #autre #evenement #mort,culture,spectacle,promesse,aube,matinal,theatre,meteo,actu,magic,land,pestacle,piece,babeluttes,mercelis,buzz,coccinelle,coté,os_a_moelle,bourdon,serie,autre,evenement,rixe
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/de-l-autre-cote-_08369__1.mp3

  • L’historien Pierre Laborie propose une réflexion sur la construction de l’événement en histoire en prenant appui sur la période de l’Occupation et du Régime de Vichy #histoire #événement #Vichy #Occupation

    https://sms.hypotheses.org/19580

    « Penser la Résistance », « Les miroirs du Prado. Essai sur l’événement », « Les traversées du lac obscur », « Un passé égaré », « Une enfance, la mort, l’Histoire »… Ces titres, imaginés dans les dernières années de la vie de l’historien Pierre Laborie (1936-2017), portent des projets d’écriture conçus pour l’essentiel dans le prolongement de la publication en 2011 de son essai Le chagrin et le venin. Jamais publiés de son vivant, ils le sont aujourd’hui dans un ouvrage revenant sur son cheminement d’historien.

    Penser l’événement. 1940-1945 est en effet un ouvrage posthume qui reprend en partie l’idée d’un livre à venir et en dessine l’un des futurs possibles. Pierre Laborie n’a, en effet, jamais cessé d’écrire : pas moins d’une douzaine de textes entre 2014 et avril 2017, articles pour des actes de colloques, mises au point publiées dans la presse ou à destination des enseignants, Mélanges offerts à des collègues amis, ébauches d’une publication espérée. La lecture de ces textes montre comment l’historien explorait de nouveaux ressorts narratifs dans l’écriture de l’histoire, revenait sur les enjeux des phénomènes mémoriels, l’ensemble dessinant la fonction sociale de l’historien face aux usages du passé. Regroupant ces textes sous la forme d’un recueil d’articles, Penser l’événement propose une réflexion sur la construction de l’événement en histoire en prenant appui sur la période de l’Occupation et de Vichy (...)

  • Der Mietendeckel kommt: Die Linke Steglitz-Zehlendorf
    https://www.dielinke-steglitz-zehlendorf.de/nc/politik/aktuelles/news/der-mietendeckel-kommt-4

    Der Mietendeckel kommt! Das sind gute Nachrichten für die Mieter*innen in Berlin und Steglitz-Zehlendorf! Die städtische Degewo hat kürzlich bei uns im Bezirk viele hundert Wohnungen von der Deutschen Wohnen angekauft und baut an diversen Stellen neue, bezahlbare Wohnungen für junge Menschen, Familien und Senior*innen.

    Das Volksbegehren „Deutsche Wohnen und Co. enteignen“ geht demnächst in die zweite Stufe mit dem Ziel, tausende Wohnungen vor Großkonzernen zu schützen und in den städtischen Sektor zurückzuführen.

    Wir wollen gemeinsam am Montag, 09.03.2020, von 19 bis 21 Uhr mit Euch diskutieren, mit welchen Instrumenten die Mieten in Berlin und Steglitz-Zehlendorf bezahlbar gehalten werden können.

    Dazu begrüßen wir:
    Katrin Lompscher (Senatorin für Stadtentwicklung und Wohnen)
    Barbara von Boroviczeny (Mieter*innen Südwest)
    Michael Prütz (Deutsche Wohnen & Co enteignen)
    Franziska Brychcy (MdA)

    Ort: Hellenische Gemeinde, Mittelstr. 33, 12167 Berlin (S+U Rathaus Steglitz) Wir freuen uns auf eine spannende Diskussion mit Euch! Kommt vorbei und diskutiert mit!

    #Berlin #Steglitz-Zehlendorf #événement #politique #loyers #logement

  • La fureur du temps - Enquête au cœur du #changement_climatique

    Avec le #réchauffement_global, bien des épisodes de #pluie, de #sécheresse ou de #tempête échappent aux schémas qui nous étaient familiers. Le #dérèglement_climatique que nous avons provoqué ne peut cependant pas être tenu pour responsable de tous les événements météorologiques. Pour faire le lien entre #climat et #météorologie, et ne pas laisser ce débat aux seules mains des politiques et des groupes de pression, qui sèment la confusion depuis des années, la physicienne #Friederike_Otto a développé, avec une équipe de confrères, la science de l’attribution d’#événements_extrêmes, une méthode révolutionnaire grâce à laquelle il est maintenant possible de déterminer si le changement climatique est en jeu dans un phénomène météorologique extrême. Ce nouveau champ d’investigation, en agissant en temps réel, permet de mettre au jour les relations de cause à effet pour accélérer les transformations sociétales et, enfin, frapper là où ça fait mal, en attaquant les entreprises qui ont joué l’inaction face au changement climatique. Disposer des preuves scientifiques de ces manifestations au moment le plus important et à l’endroit où l’on en a le plus besoin est crucial pour réduire les risques et construire des #systèmes_résilients, en particulier dans les régions les plus vulnérables, où le changement climatique majore les #menaces subies par ceux qui ont le moins profité de l’amélioration des conditions de vie d’une société carburant aux énergies fossiles.


    https://www.lisez.com/livre-grand-format/la-fureur-du-temps-enquete-au-coeur-du-changement-climatique/9791030103113
    #livre #résilience

  • « composed: true considered harmful? » by Johnson Westbrook, 07–08.11.2019
    https://dev.to/open-wc/composed-true-considered-harmful-5g59
    #webComponents #events #javascript

    Detailed description of event propagation with various use cases; and description of one pattern, for event propagation in the DOM and web apps. I would not much recommend using this pattern, yet the article triggers reflection on those patterns and spawned an interesting discussion on Twitter.