• Encore un porte-conteneurs de 12 000 EVP échoué
    Un plan pour sortir l’« Ever Forward », enkysté au large de Baltimore Le Marin.Ouest.France
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42950-un-plan-pour-sortir-l-ever-forward-enkyste-au-large-de-ba

    #Evergreen, un an après l’accident à Suez de l’#Ever Given est confronté au difficile renflouement de l’#Ever Forward, un porte-conteneurs de taille moindre qui s’est échoué le 13 mars après son escale à Baltimore.


    Alors qu’il faisait route vers Norfolk, le porte-conteneurs de 12 000 EVP (contre 20 400 EVP pour l’Ever Given, avec lequel il a été hâtivement assimilé), sous pavillon de Hong Kong, s’est retrouvé coincé sur un haut fond de la célèbre baie de Chesapeake dans la soirée du 13 mars. Les premières opérations de sauvetage ont échoué.
    https://www.youtube.com/watch?v=HJmK9IUS9fA

    Les inspections sous-marines n’ont pas permis de constater de dégâts substantiels sur la coque, ni de pollution. Un plan plus complexe a été élaboré avec Donjon Smit, coentreprise entre Donjon marine et la filiale américaine du néerlandais Smit (qui avait déjà mené l’an passé le renflouement de l’Ever Given). Choisi par Evergreen et ses assureurs, le duo pourrait prendre une semaine avant d’aboutir, menant ses opérations sous la supervision des gardes-côtes américains. Ces derniers ont mis en place un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du navire, qui ne fait pas obstacle à la navigation.

    L’objectif est de déballaster le navire et de draguer le sol vaseux de la baie autour du porte-conteneurs afin de laisser de l’espace entre l’hélice et le safran et le fond marin. Il conviendra ensuite d’attendre une pleine mer pour sortir le porte-conteneurs de 334 mètres de long en faisant de nouveau appel à tous les remorqueurs portuaires disponibles dans la zone.

    Les explications sur l’accident ne sont pas claires. Une tempête de fin d’hiver passée le 12 mars a pu modifier les niveaux des marées. Mais selon Sal Mercogliano, un historien maritime de l’université Campbell en Caroline du Nord, qui publie des vidéos sur l’accident, le navire allait trop vite et est sorti du chenal. Il s’est échoué par 7,50 mètres d’eau alors qu’il affichait un tirant d’eau de 13 mètres.

    L’Ever Forward est affecté à une des lignes Asie - côte-est des Etats-Unis via Panama de l’Ocean alliance (Evergreen, #CMA #CGM et #Cosco-OOCL ).

     #transport_maritime #pollution #transport #porte-conteneurs #transports #conteneurs #mondialisation #mer #container #environnement

    • Une start-up israélienne lève plus de 12 millions $ pour du poisson imprimé en 3D Ricky Ben-David
      https://fr.timesofisrael.com/une-start-up-israelienne-leve-plus-de-12-millions-pour-du-poisson-

      La société alimentaire israélienne Plantish, qui propose des filets de saumon à base de plantes imitant, selon elle, l’apparence, le goût et la texture du poisson, a levé plus de 12 millions de dollars, la plus importante du secteur des alternatives aux produits de la mer.


      Selon une information donnée par Plantish ce mercredi, les quelque 12,5 millions de dollars proviendraient du fonds d’investissement israélien State Of Mind Ventures, avec la participation de Pitango Health Tech, VC Unovis – de New York et spécialisé dans les protéines alternatives –, TechAviv Founder Partners, un fonds dédié aux créateurs israéliens qui a soutenu des entreprises telles que la société de logistique de drones Flytrex, la société de création Nas Academy et la société d’investissement israélienne OurCrowd.

      La start-up avait déjà levé 2 millions de dollars en financement de pré-amorçage en juin 2021 auprès de TechAviv Founder Partners et d’investisseurs providentiels, dont le célèbre chef hispano-américain José Andrés ou le célèbre créateur de contenu israélo-palestinien Nuseir Yassin, de Nas Daily.

      Basée à Rehovot, la start-up déclare avoir mis au point un filet de saumon entièrement végétalien, sans arêtes, de même valeur nutritive que le véritable poisson, riche en protéines, acides gras oméga 3 et oméga 6 et vitamines B, mais sans mercure, antibiotiques, hormones, microplastiques et toxines souvent présents dans les spécimens océaniques ou aquacoles.

      Le produit Plantish peut être cuit ou grillé de la même manière que le saumon traditionnel, précise l’entreprise.

      Plantish a dévoilé son prototype de saumon à base de plantes en janvier, annonçant développer une technologie de fabrication additive (le nom industriel de l’impression 3D) en instance de brevet. L’objectif est de fabriquer des alternatives au poisson à base de plantes, à faible coût et à grande échelle.


      La société a déclaré avoir opté pour une production entière plutôt que hachée, en dépit de la complexité de l’opération, afin de mieux répondre à la demande des clients.

      « Environ 80 % du poisson est consommé entier, sous forme de poisson entier ou de filets », explique Plantish.

      Plantish a été fondée à la mi-2021 par Ofek Ron, ex directeur général de l’organisation israélienne Vegan Friendly, qui en est le PDG. Hila Elimelech est docteure en chimie et experte en technologie de fabrication additive, responsable de la R&D, le docteur Ron Sicsic est directeur scientifique, Ariel Szklanny est docteur en bioingénierie et directeur de la technologie tandis qu’Eyal Briller est l’ex directeur « produits » de la société américaine de viande à base de plantes Impossible Foods.

      Les fonds serviront à renforcer l’équipe et poursuivre la R&D pour le développement de nouveaux produits, avec en projet de proposer ce saumon à base de plantes dans les restaurants, comme première étape, a expliqué Plantish.

      La start-up a déclaré que son « saumon » à base de plantes serait lancé dans quelques lieux éphémères d’ici la fin de 2022, le lancement officiel étant programmé pour 2024.

      « Nous avons déjà vu ce phénomène sur le marché de la viande, maintenant c’est au tour du poisson », a déclaré Ron dans un communiqué de l’entreprise.

      « En particulier le saumon, qui représente 50 millions de dollars sur le marché des produits de la mer valorisé à un demi-milliard de dollars. Jusqu’à présent, le problème venait de la difficulté à reproduire la texture et la saveur du poisson. »

      Ron a ajouté que la société offrait « une délicieuse alternative au saumon, à la fois plus sûre pour vous et meilleure pour la planète. Pas d’antibiotiques, pas d’hormones, pas de mercure, pas de captures accidentelles et pas de compromis ».

      L’objectif de l’entreprise, a-t-il précisé, est de devenir « la marque numéro 1 de produits de la mer au monde, le tout sans faire de mal à un seul poisson ».

      « Parvenir à produire des produits de la mer entiers est la prochaine grande étape dans notre quête d’excellence et de développement durable », a déclaré Merav Rotem Naaman, associée générale chez State Of Mind Ventures.

      « Lorsque nous avons rencontré l’excellente équipe de Plantish, nous savions qu’elle avait la passion, la vision et la capacité de mener à bien la tâche apparemment impossible de produire une véritable alternative au poisson. »

      Plantish est l’une des quelque 90 entreprises dans le monde qui évoluent dans le domaine de l’industrie des produits de la mer à base de plantes. Une dizaine d’autres développent des produits de la mer cultivés ou des poissons fabriqués à partir de cellules animales, selon un rapport du Good Food Institute de juin 2021.

      La société d’études de marché IMARC Group a indiqué que les entreprises spécialisées dans les alternatives au poisson et autres produits de la mer avaient connu une croissance de l’ordre de 30 % entre 2017 et 2020. Cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, avec la montée des préoccupations concernant l’épuisement des ressources ou la surpêche et la maturation des entreprises du secteur, passant du stade du développement à celui de la commercialisation.

      Plantish fait partie de la quarantaine de startups israéliennes du secteur des protéines alternatives à avoir connu une croissance d’environ 450 % en 2021, selon le dernier rapport du Good Food Institute (GFI) publié cette semaine.

      Le secteur des protéines alternatives est un sous-segment de l’industrie de la technologie alimentaire, qui comprend également la nutrition, l’emballage, la sécurité alimentaire, les systèmes de transformation et les nouveaux ingrédients. Il comprend des substituts à base de plantes pour la viande, les produits laitiers et les œufs, les produits laitiers, viandes et produits de la mer cultivés, les protéines issues des insectes et les produits et procédés de fermentation.

      #lignées_cellulaires #matière_première #protéines #protéines_alternatives #startups #technologie_alimentaire #recherche_&_développement #impression_3d #imprimante_3d #imprimantes_3d #fabrication additive #soleil_vert

    • Une saison de sole « catastrophique » à Boulogne-sur-Mer Darianna MYSZKA
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/42944-une-saison-de-sole-catastrophique-boulogne-sur-mer

      Après une bonne saison 2021, la raréfaction de la sole se fait à nouveau ressentir en Manche-est.

      En février, les pêcheurs côtiers de Boulogne ont débarqué à la criée 5 055 kg de sole commune contre 38 753 kg en 2021. Cette baisse de 86 % inquiète les professionnels pour qui la situation est « catastrophique ». Sur toute l’année 2021, les fileyeurs boulonnais avaient capturé 156 tonnes de soles, soit une augmentation de 128 % par rapport à l’année précédente. Ces résultats faisaient pressentir aux pêcheurs un début de la régénération de la ressource, liée notamment à l’interdiction totale de la pêche électrique entrée en vigueur au 1er juillet 2021.


      Mais l’année 2022 démarre mal. Mathieu Pinto, patron boulonnais de l’Ophélie, pêche en ce moment entre 100 et 150 kg de sole par marée et son collègue calaisien Josse Martin, patron du fileyeur Mirlou, seulement 20 kg. « On devrait en avoir entre 500 et 600 », regrette Mathieu Pinto. Étrangement, en janvier (hors saison), les pêcheurs boulonnais travaillaient mieux que d’habitude, avec plus de 8 tonnes débarquées à la criée au lieu de 4 l’année précédente. « Beaucoup de raisons peuvent expliquer cette diminution », indique Raphaël Girardin, chercheur à l’Ifremer, précisant qu’il est trop tôt pour rendre des conclusions, l’institut travaillant avec un an de recul.

      Par ailleurs, afin de trouver le poisson, les fileyeurs s’éloignent davantage des côtes françaises, parfois jusqu’à 4 heures de route de Boulogne. L’augmentation du prix du gasoil rend leur activité encore plus difficile. Pour partir en mer, Mathieu Pinto dépense tous les quatre jours 1 500 euros. Les prix de la sole, eux, restent toujours les mêmes, environ 14 euros/kilo.

      #peche_electrique #ifremer #gasoil #pêche #sole #poisson #mer

    • La Suisse va importer davantage de beurre d’ici la fin de l’année Alors qu’elle peut le produire
      https://www.rts.ch/info/suisse/12959263-la-suisse-va-importer-davantage-de-beurre-dici-la-fin-de-lannee.html

      La Suisse ne manque pas de lait mais elle manque de beurre, et elle va en importer 2000 tonnes supplémentaires d’ici la fin de l’année. L’Office fédéral de l’agriculture augmente les contingents d’importation pour 2022.
      Il a pris cette décision à la demande de l’Interprofession du lait, a-t-il annoncé lundi. La demande en beurre est forte : les Suisses consomment en moyenne 40’000 tonnes de beurre par an. Une demande en hausse depuis 2020, en raison de la pandémie. Les mesures sanitaires poussent en effet les Suisses à cuisiner davantage à la maison. Elles limitent aussi le tourisme d’achat.


      Production insuffisante
      Le problème, c’est que la production nationale ne suffira pas, cette année encore, à satisfaire la demande. La Confédération augmente donc pour la deuxième fois en quelques mois le contingent d’importations du beurre en provenance de l’Union européenne.

      Pourtant la Suisse aurait les capacités laitières pour satisfaire la demande. Mais il est aujourd’hui plus avantageux financièrement de fabriquer du fromage. Or, quatre fromages sur dix produits dans le pays sont exportés, dont de nombreux pâtes mi-dure à faible valeur ajoutée. « Et leur quantité est en augmentation », déplore mardi la secrétaire syndicale d’Uniterre Berthe Darras dans La Matinale de la RTS.

      Système dénoncé
      Ce système est ainsi dénoncé par certains producteurs et syndicats agricoles. Pour eux, à défaut de pouvoir produire plus de lait, la Suisse doit revaloriser la filière du beurre, en rendant son prix plus attrayant. Et privilégier, quel que soit le produit laitier, le marché indigène, insiste Berthe Darras.

      Sujet radio : Valentin Emery

      Adaptation web : Jean-Philippe Rutz

      #Suisse #Lait #Beurre #exportation #mondialisation #transports

  • Mai 2018 : scénographie d’une tentative de blocage du capitalisme...

    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/49411725817

    Flickr

    ValK a publié une #photo

    #ZAD #NDDL : la double barricade du Limimbout
    Zone a Defendre de Notre-Dame-des-Landes, le 16 mai 2018.
    + plus d’infos : zad.nadir.org
    + plus de photos : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/72157715553408717
    .
    Côté photos : frama.link/valk
    Côté audios : frama.link/karacole
    Sous côté : liberapay.com/Valk

  • Un porte-conteneurs s’échoue et bloque le canal de Suez - Nice-Matin
    https://www.nicematin.com/faits-divers/un-porte-conteneurs-sechoue-et-bloque-le-canal-de-suez-661220

    Un porte-conteneurs géant s’est échoué dans le canal de Suez après avoir été déporté par une rafale de vent, a annoncé mercredi la compagnie maritime qui l’opère, et le trafic maritime s’est arrêté sur l’une des routes commerciales les plus fréquentées du monde.

    • analyse de la situation de l’Ever Given

      https://threadreaderapp.com/thread/1374470486801838086.html

      Je reprends ici mes différentes réponses à ce tweet :
      #1 - Causes :
      J’ai pas d’info, mais d’expérience, une erreur humaine est très peu probable (rien ne l’indique ici). L’environnement ne peut pas créer ça tout seul. Il ne reste qu’un problème mécanique.
      Ça impliquerait que le contrôle de la manœuvre du navire soit perdue : soit avarie de barre, soit perte totale de la propulsion, soit un moteur (principal ou prop d’étrave) qui s’emballe de façon incontrôlée - rare).
      #2 - Dégâts au navire
      Ces bateaux sont costauds, et le bulbe (à l’avant) peut être écrasé sans couler le bateau. Les berges du canal ne sont pas rocheuses, d’ailleurs. Donc la coque va sûrement « pas trop mal » dans le sens où le bateau n’est pas coulé sur place.

      Par contre il est bien monté sur la berge (cf l’assiette, visible à la ligne de flottaison). Donc il est possible que certains apparaux de coque à l’avant soient touchés (prises d’eaux, etc). Si la réfrigération est bouchée par exemple, c’est vite la galère pour les moteurs.
      Plus grave : à la poupe, si les hélices ou le gouvernail se sont trop rapprochés de la berge ou du fond, ça pue. Notamment si on voile une ligne d’arbre ou une mèche. Ça peut signifier un passage au bassin rapidement après déchargement.
      #3 - situation des autres navires
      Le canal est fait pour gérer des zones d’attentes aux deux extrémités et le long de ses berges internes. Les bateaux vont donc accoster ou mouiller (et l’autorité du canal va donc facturer un max). Rien de bien inquiétant techniquement.
      #4 - évolution probables
      Il faut éviter à tout pris le déchargement sur place. D’abord parce que l’idée d’alléger le bateau pourrait le faire chavirer, et que ce n’est pas nécessaire. Ensuite parce qu’il n’y a pas d’infrastructures pour le faire.
      Il faudrait commencer par couler du béton armé sur les berges, puis faire venir d’immenses grues, et 10000 camions pour décharger. Ou tout faire par l’eau. Rien de simple.
      Le mieux est donc de contrôler l’étanchéité de la coque (par plongeurs et/ou de l’intérieur), de dégager le bulbe (coucou le ptit tractopelle), puis de procéder au déséchouage.

      Ce qui sera sûrement choisi, c’est une manœuvre ou l’on remorquera par le cul du navire, en tirant dessus avec un gros remorqueur, pendant que deux remorqueurs (minimum) seront en pousseurs sur l’avant de chaque bord, et un dernier en remorque inverse côté cul, pour freiner.

      Une fois déséchoué, j’imagine que le navire sera remorqué (avec ou sans aide de sa propre propulsion) vers l’extrémité du canal (Port Saïd).
      Là, des réparations et vérifications seront entreprises. Si besoin, des containers seront déchargés (si besoin d’une immobilisation longue)

      C’est sûrement le moment où la Suez Canal Authority procèdera à une très généreuse facturation (déjà qu’en temps normal, ça douille …). Le Canal est l’une des principales ressources du pays (surtout en ces temps de disette touristique).

      #5 - Plus grave ?
      Oui, toujours possible, même si rien ne l’indique encore. C’est déjà assez grave (et rare), mais ne sera pas un phénomène majeur pour le commerce mondial.
      Si le canal devait être bloqué plus d’une semaine par exemple, chacun d’entre nous devrait ressentir rapidement notre dépendance au canal (pétrole du Golfe et produits chinois en tout genre : tout passe par là !).
      Voilà. N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !
      Ah et si vous voulez de l’accident plus grave, et plus débile (= impardonnable erreur humaine selon moi), n’hésitez pas à retrouver mon thread sur le Helge Ingstad ici :

    • À noter, en milieu d’après-midi, Le Monde (et d’autres médias) présentaient l’affaire comme étant en voie de règlement. On en trouve la trace dans la formulation initiale de l’adresse de l’article… (Le canal de Suez bloqué [plusieurs heures] à cause d’un cargo échoué en travers)
      et dans la formulation hybride du chapeau (_s’était retrouvé
      , plus que parfait)

      Le canal de Suez bloqué à cause d’un cargo échoué en travers
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/24/le-canal-de-suez-bloque-plusieurs-heures-a-cause-d-un-cargo-echoue-en-traver

      Le porte-conteneurs «  Ever Given  » s’était retrouvé en travers du canal reliant la mer Rouge à la Méditerranée, bloquant toute circulation. Le retour à la normale n’était pas acquis en milieu de journée.

      L’article expliquait que le navire avait été amarré parallèlement à la berge.

    • Suez Canal Block: How to Dislodge a 200,000 Ton Ship From a Canal Wall - Bloomberg
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-03-24/how-to-dislodge-a-200-000-ton-ship-from-a-canal-wall

      When you can’t shift a ship that’s stuck fast into the wall of a canal that’s vital to world trade, there’s only one thing to do: call the salvage guys.

      The Ever Given container ship — a 200,000-ton behemoth — has been blocking what is arguably the world’s most important waterway, the Suez Canal, since Tuesday morning.

      The struggle to dislodge it is now turning the world’s attention to the work of SMIT Salvage, a legendary Dutch firm whose employees parachute themselves from one ship wreckage to the next, saving vessels often during violent storms. The company is synonymous with some of the most daring naval salvages, including lifting a sunken Russian nuclear submarine in 2001, and removing fuel from inside the Costa Concordia cruise ship after it ran aground in Italy in 2012.

      SMIT, a unit of Royal Boskalis Westminster NV, is one of the companies appointed by Ever Given’s owner to help move the vessel. The first job will be to work out exactly how entrenched in the wall the ship is, said Boskalis spokesman Martijn Schuttevaer.


      A digger clears the area around the bow of the stuck Ever Given container vessel in the Suez Canal on March 25.
      Source: Suez Canal Authority

      It will be critical to inspect the vessel and how deeply it is lodged in the embankment,” Schuttevaer said. “The question is how solidly she has been grounded.

      The answer to that question will dictate what comes next. The salvors could have to find a way to lighten the vessel’s enormous weight so that it can be pulled to a less obstructive position. At the moment, it’s blocking the path of more than 100 vessels.

      The canal handles something like 10% of seaborne trade, spanning everything from finished goods to oil, gas, and dry-bulk commodities. And those cargoes aren’t flowing while the Ever Given is stuck.

      The process of making the ship lighter means removing things like the ballast water, which helps keep ships steady when they’re at sea. Fuel will probably have to be unloaded too, Schuttavaer said.


      The stuck Ever Given container ship in the Suez Canal on March 25.
      Source: Suez Canal Authority

      In a worst-case scenario, it could be that some of the carrier’s containers — usually filled with everything from furniture to televisions — may have to be taken off. How long that process lasts would depend on how much equipment is around to do the heavy lifting. It can often involve flying in helicopters to remove the crates one by one.

      SMIT was due to fly an 8-person team in at dawn Thursday local time to board and inspect the vessel and the grounding. A big part of the initial underwater assessment is how much the banks slope at that point in the canal. Japan’s Nippon Salvage Co. has also been hired to assist in the re-floating, according to a person familiar with the matter.

      Such teams are usually led by a salvage master, often a former captain or someone with knowledge of the industry, but can also include divers, welders and crane operators, according to Joseph Farrell III, director of business development at Resolve Marine, another company that offers salvage services. He declined to comment specifically on the Ever Given.

      Stern Test
      Pictures now seen across the globe of the vessel spread fully across the canal, point to the first major hurdle. It ran aground both at the front and at the back, almost perpendicular to the canal walls. That’s leaving very little room to simply tow it away from either end, SMIT says.

      For now, the focus is on dredging around the vessel. The canal authority has dispatched two of its dredgers, the Mashor and the 10th of Ramadan, to remove sand from underwater before rescuers attempt to pull it. From the shore, excavators are also working around the vessel. Western shipping experts who analysed photos of the Ever Given calculated that her protruding bulb was as much as 5 meters buried into the canal wall.


      The container vessel MV Ever Given blocks the Suez Canal on March 24.
      Source: Planet Labs Inc. via AP Photo

      Not everything in the grounding has been bad news. One thing that’s likely to make the process easier is that the ship has gotten itself stuck in sand, rather than rock. More malleable material around the Ever Given should make for a slightly smoother escape.

      There are already tug boats around the ship working to help with its removal, but with such a giant vessel, bigger ones with more horsepower are usually needed. Crews are hoping that periods of higher tide over the next few days will be conducive to helping free the Ever Given.

      Until then, the world’s commodity and maritime markets — and the world trade they serve — will be left hanging, waiting on the professionals to help shift a 200,000-ton ship.

      There’s only a few companies in the world that do what we do,” said Farrell. “It’s a challenge, the container ships are always the biggest jobs.

    • Suez Canal could be blocked for weeks by ’beached whale’ ship | Reuters
      https://www.reuters.com/article/egypt-suezcanal-ship-int-idUSKBN2BH0BP

      A huge container ship blocking the Suez Canal like a “beached whale” may take weeks to free, the salvage company said, as officials stopped all ships entering the channel on Thursday in a new setback for global trade.

      The 400 metre Ever Given, almost as long as the Empire State Building is high, is blocking transit in both directions through one of the world’s busiest shipping channels for oil and refined fuels, grain and other trade linking Asia and Europe.

      Late on Thursday, dredgers were still working to remove thousands of tonnes of sand from around the ship’s bow.

      The Suez Canal Authority (SCA) said earlier that nine tugs were working to move the vessel, which got stuck diagonally across the single-lane southern stretch of the canal on Tuesday morning amid high winds and a dust storm.

      We can’t exclude it might take weeks, depending on the situation,” Peter Berdowski, CEO of Dutch company Boskalis, one of two rescue teams trying to free the ship, told the Dutch television programme “Nieuwsuur”.

      A total of 206 large container ships, tankers carrying oil and gas, and bulk vessels hauling grain have backed up at either end of the canal, according to tracking data, creating one of the worst shipping jams seen for years.

      The blockage comes on top of the disruption to world trade already caused in the past year by COVID-19, with trade volumes hit by high rates of ship cancellations, shortages of containers and slower handling speeds at ports.

      The world’s number one line A.P. Moller Maersk said it was considering diverting vessels around Africa’s Cape of Good Hope, adding five to six days to the journey between Asia and Europe. It said time-sensitive cargo could be sent on trains and airplanes, although no decisions had yet been made.

      “ENORMOUS WEIGHT”
      The SCA, which had allowed some vessels to enter the canal in the hope the blockage could be cleared, said it had temporarily suspended all traffic on Thursday. Maersk said in a customer advisory it had seven vessels affected.

      Berdowski said the ship’s bow and stern had been lifted up against either side of the canal.

      Explainer: How a giant container ship is blocking the Suez Canal
      It is like an enormous beached whale. It’s an enormous weight on the sand. We might have to work with a combination of reducing the weight by removing containers, oil and water from the ship, tug boats and dredging of sand.

      Dredging work to remove 15,000-20,000 cubic metres of sand surrounding the bow continued after dark on Thursday, in coordination with the team from Boskalis subsidiary Smit Salvage, the SCA said.

      The dredging work, which began on Wednesday evening and has involved two dredgers, aims to return the ship to a draft of 12-16 metres at which it could be refloated, the authority said.

      (Graphic: Suez blockade - )

      Japanese shipowner Shoei Kisen apologised for the incident and said work on freeing the ship, which was heading to Europe from China, “has been extremely difficult” and it was not clear when the vessel would float again.

      Another official with knowledge of the operation said that was likely to take days. “If you end up in the scenario that you have to remove cargo then you are looking at a time consuming exercise,” he said, declining to be named.

      A higher tide due on Sunday may help the rescue efforts.

      However, the Egyptian meteorological authority is also warning of a “disruption of marine navigation” due to an expected sea storm on Saturday and Sunday, with winds forecast to reach up to 80 kph (50 mph) and waves up to 6 metres high along the Red Sea and the Gulf of Suez.

      Roughly 30% of the world’s shipping container volume transits through the 193 km (120 mile) Suez Canal daily, and about 12% of total global trade of all goods.

      Slideshow ( 5 images )

      Every port in Western Europe is going to feel this,” Leon Willems, a spokesman for Rotterdam Port, Europe’s largest, said. “We hope for both companies and consumers that it will be resolved soon.

      CONTAINER CRUNCH
      Consultancy Wood Mackenzie said the biggest impact was on container shipping, but there were also a total of 16 laden crude and product oil tankers due to sail through the canal and now delayed.

      The tankers were carrying 870,000 tonnes of crude and 670,000 tonnes of clean oil products such as gasoline, naphtha and diesel, it said.

      Russia and Saudi Arabia are the top two exporters of oil through the canal, while India and China are the main importers, oil analytics firm Vortexa said. Consultancy Kpler said the canal accounted for only 4.4% of total oil flows but a prolonged disruption would complicate flows of Russian and Caspian oil to Asia and oil from the Middle East into Europe.

      The impact on oil prices has been limited so far as the destination of most oil tankers is Europe, where demand is currently weaker due to a new round of lockdowns. [O/R]

      The deputy managing director of Germany’s BDI industry association, Holger Loesch, expressed concern, saying earlier shipping holdups were already affecting output, especially in industries depending on raw materials or construction supplies.

      About 16% of Germany’s chemicals imports arrive by ship via the Suez canal and the chief economist for the association of German chemicals and pharmaceuticals producers VCI, Henrik Meincke, said they would be affected with every day of blockage.

      The owner and insurers face claims totalling millions of dollars even if the ship is refloated quickly, industry sources said on Wednesday. Shoei Kisen said the hull insurer of the group is MS&AD Insurance Group while the liability insurer is UK P&I Club.

    • Canal de Suez : le navire débloqué ce samedi soir ? - Monde - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/monde/canal-de-suez-le-navire-debloque-ce-samedi-soir-27-03-2021-12726032.php


      Le porte-conteneurs est bloqué depuis mardi dans le canal de Suez.
      Photo EPA

      Le navire qui empêche la navigation sur le canal de Suez depuis mardi pourrait être débloqué ce samedi soir, a déclaré son propriétaire.

      Yukito Higaki, le propriétaire du porte-conteneurs qui obstrue depuis mardi le canal de Suez, a dit avoir bon espoir que le navire soit débloqué dès ce samedi soir, alors que des jours voire des semaines étaient précédemment évoqués. « Nous sommes en train d’éliminer les sédiments, avec des outils de dragage supplémentaires », a déclaré vendredi Higaki, le président de la compagnie japonaise Shoei Kisen. Il a dit espérer un déblocage du Ever Given pour « demain (samedi) soir », c’est-à-dire dans la nuit de samedi à dimanche au Japon. « Le navire ne prend pas l’eau. Il n’y a aucun problème avec ses gouvernails et ses hélices. Une fois qu’il aura été renfloué, il devrait pouvoir fonctionner », a ajouté le dirigeant.

      10 % du commerce maritime international
      La société mandatée pour le « sauvetage » de l’Ever Given s’était auparavant montrée plus prudente, évoquant « des jours voire des semaines » pour assurer le déblocage du navire et la reprise du trafic sur le canal qui voit passer 10 % du commerce maritime international, selon des experts.

      Depuis mercredi, l’Autorité égyptienne du canal de Suez (SCA) tente de dégager ce navire de plus de 220 000 tonnes et d’une longueur équivalente à quatre terrains de football, coincé dans le sud du canal, à quelques kilomètres de la ville de Suez. Une opération menée vendredi par la SCA avec l’aide de remorqueurs « n’a pas réussi », a indiqué la Bernhard Schulte Shipmanagement (BSM), compagnie basée à Singapour qui assure la gestion technique du navire. « Deux remorqueurs (égyptiens) supplémentaires de 220 à 240 tonnes » doivent arriver d’ici dimanche pour une nouvelle tentative, selon cette société.

    • Mega-ship in Suez Canal moved ’80%’ in right direction
      https://news.yahoo.com/ever-given-ship-suez-canal-051538431.html

      The Ever Given was turned away from the bank of Suez Canal on Monday, raising hopes it could be soon be refloated

      la poupe a pu être dégagée, semble-t-il.
      il va falloir hâler fort en arrière pour dégager la proue (et le bulbe, bien planté…)

    • MV Ever Given Partially Refloated in Suez; Ship Still Blocking Canal – gCaptain
      https://gcaptain.com/mv-ever-given-partially-refloated-in-suez-ship-still-blocking-canal


      Screen shot shows the position of the MV Ever Given following reports that the ship had been refloated. Taken Mar 23, 04:17 UTC.
      Credit: VesselFinder.com

      The giant container ship blocking the Suez Canal has been at least partially refloated, the first step toward getting one of the world’s most important trade arteries moving again.

      The Ever Given was successfully refloated at about 4:30 a.m. local time in Egypt and the vessel is currently being secured, maritime services provider Inchcape Shipping Services said in an email. It followed a new attempt to dislodge the ship involving 10 tug boats, according to the Suez Canal Authority.

      There was no immediate clarity on the crucial question of when traffic in the canal will restart. The ship has a damaged hull and it’s not clear how soon it will be able to clear the way for other vessels to pass.

  • Evergreen #capitalism
    https://hackernoon.com/evergreen-capitalism-585f75cebe24?source=rss----3a8144eabfe3---4

    How the token economy can transform business.Photo by Aaron Burden on UnsplashCompanies that go public strike a devil’s bargain.In return for a heavy dose of liquidity, the company is driven by an unrelenting push to increase revenue in order to appease its investors. A perfectly sound business that is executing well and delivering profits can still fall victim to the demands of an investor base that demands growth at all costs.This can lead to tragic mistakes — expanding into unfamiliar markets or spreading into new verticals far too soon — that can distract from its core business and ultimately cause the overall business to suffer. A business that sells its share to the public is ultimately infected with a kind of cancer- a malignant disease that can drain the lifeblood of the company over (...)

    #token-economy #evergreen-capitalism #business-strategy #blockchain

  • Affaire Novartis : l’Inde préserve les médicaments génériques
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/01/affaire-novartis-l-inde-preserve-les-medicaments-generiques_3151530_3244.htm

    C’est (...) une nouvelle étape vers un accès plus large des populations défavorisées aux médicaments génériques. En rejetant, lundi 1er avril, la demande de brevet déposée par le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis sur le Glivec, un traitement contre la leucémie, la Cour suprême de New Delhi a confirmé et mis en application pour la première fois une clause de la loi indienne qui exclut de protéger par des brevets les médicaments qui n’apportent que des améliorations mineures à des molécules découvertes avant 1995. L’Inde devient ainsi le premier pays au monde à rejeter un brevet sur le Glivec, qui est en vigueur dans près de 40 pays dans le monde comme en Chine ou à Taiwan.

    (...)

    Ce jugement va faciliter la fabrication de génériques en Inde, où sont élaborés près de la moitié des médicaments contre le sida utilisés dans les pays en voie de développement. « Il va sauver des vies en offrant des traitements à bas coût aux patients qui en ont besoin », a déclaré Kiran Hukku, la responsable de l’association d’aide aux malades du cancer.

    ..

    Selon Leena Menghaney, responsable en Inde de la « Campagne d’accès aux médicaments essentiels » de Médecins sans frontières (MSF), le Glivec est vendu 4 000 dollars (quelque 3 100 euros) par patient et par mois, alors que la version générique est disponible à moins de 73 dollars (...)

    "(...) La décision de la Cour suprême indienne va-t-elle freiner les investissements dans la recherche ? « Les investissements vont plutôt se concentrer sur la création de nouvelles molécules, et pas sur leur amélioration, ce qui bénéficiera aux patients », répond Anand Grover * , l’avocat de l’association d’aide aux malades du cancer.

    Enfin, pour un grand groupe pharmaceutique comme Novartis, l’Inde ne se résume pas qu’aux génériques. Le géant suisse effectue dans le pays de nombreux tests cliniques alors que la législation en la matière est quasiment inexistante, notamment l’obligation qui est faite aux médecins d’informer les patients des risques qu’ils encourent en testant de nouveaux traitements.

    Si les associations d’aide aux patients ont remporté une première victoire dans la lutte pour l’accès aux médicaments génériques, la bataille n’est pas pour autant terminée. D’après Médecins sans frontières, l’accord de libre échange qui est en ce moment négocié entre l’Inde et l’Union européenne prévoit des clauses qui pourraient durcir la loi indienne sur la propriété intellectuelle.

    (...)

    Dans un marché indien occupé à 90 % par des médicaments génériques, les associations comme MSF entendent désormais livrer d’autres batailles pour diminuer le prix des traitements protégés par des brevets en Inde. Grâce à ses 8 000 laboratoires, l’Inde exporte la moitié de sa production vers les pays en développement.

    Brevets : Novartis perd son bras de fer contre la justice indienne - http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/04/01/bras-de-fer-entre-novartis-et-la-justice-indienne_3151132_3216.html

    LUTTE CONTRE L’EVERGREENING

    ... la technique dite d’evergreening consist[e] pour les groupes pharmaceutiques à déposer des brevets pour un produit faiblement modifié de façon à en conserver pour des décennies supplémentaires le droit exclusif d’exploitation.

    Quant au New York Times : http://www.nytimes.com/2013/04/02/business/global/top-court-in-india-rejects-novartis-drug-patent.html?_r=0&pagewanted=print

    un coup de pagaie à droite...,

    On the other hand, the ruling could cost lives in the future. Drug company executives and others argue that India’s failure to grant patents for critical medicines – and Gleevec is widely recognized as one of the most important medical discoveries in decades – is a shortsighted strategy that undermines a vital system for funding new discoveries.

    ... le suivant à gauche...,

    Anand Grover * , a lawyer who argued the case on behalf of Cancer Patients Aid Association in India, said the ruling had a sweeping effect since it confirmed that India has a very high bar for approving patents on medicines.

    “What is happening in the United States is that a lot of money is being wasted on new forms of old drugs,” Mr. Grover said. Because of Monday’s ruling, “that will not happen in India.”

    Indeed , the vast majority of drug patents given in the United States are for tiny changes that often provide patients few meaningful benefits but allow drug companies to continue charging high prices for years beyond the original patent life.

    In a classic example, AstraZeneca extended for years its franchise around the huge-selling heartburn pill, Prilosec, by performing a bit of chemical wizardry and renaming the medicine Nexium. Amgen has won so many patents on its hugely expensive erythropoietin-stimulating drugs that the company has maintained exclusive sales rights for 24 years, double the usual period.

    One result is that the United States pays the highest drug prices in the world, prices that only a tiny fraction could afford in India, where more than two-thirds of the population lives on less than $2 a day. While advocates for the pharmaceutical industry argue that fairly liberal rules on patents spur innovation, academics are far from united in sharing that view.

    ...et le dernier à droite...,

    But as the economies of emerging markets grow, their refusal to pay higher premiums for newer drugs could significantly reduce the money needed for innovation. The drug industry makes nearly two-thirds of its profits in the United States, a dependence that many in the industry fear is unsustainable. And even minor improvements in medicines – making a pill once-a-day instead of twice-a-day – can have significant impacts on patient wellness, industry executives say.

    The United States government has become increasingly insistent in recent years that other countries adopt far more stringent patent protection rules, with the result that poorer patients often lose access to cheap generic copies of medicines when their governments undertake trade agreements with the United States.

    Drug companies have relied on the American government to lobby on the issue because they have few tools to punish India and other countries. If the companies decide not to introduce high-priced drugs in India, the country could legalize generic copies under international law. And with major drug makers cutting back on research budgets anyway, large investments in research infrastructure may be unlikely even if countries adopt patent laws more amenable to the industry.

    * Rien, par contre, sur son très convaincant raisonnement cité par Le Monde.

    • Précisions sur la société Amgen dans un précédent article du « New York Times » :
      Fiscal Footnote : Big Senate Gift to Drug Maker http://www.nytimes.com/2013/01/20/us/medicare-pricing-delay-is-political-win-for-amgen-drug-maker.html?ref=busin

      ....deux semaines seulement après avoir plaidé coupable dans une affaire majeure de fraude fédérale, Amgen, la plus grande firme au monde de biotechnologie, a marqué un point au Capitol Hill qui est passé largement inaperçu : Les législateurs ont inséré un paragraphe dans le projet de loi sur le "mur fiscal" qui ne mentionne pas la société par son nom mais favorise fortement un de ses médicaments.

      Le libellé enterré dans la section 632 de la loi diffère une série de limitation du prix Medicare d’une classe de médicaments qui inclut Sensipar, une pilule lucrative d’Amgen utilisée par les patients sous dialyse rénale.

      Cette disposition donne a Amgen deux années supplémentaires pour vendre Sensipar sans contrôles gouvernementaux. La nouvelle a été si bien accueillie que le chef de direction de l’entreprise l’a rapidement transmise à des analystes financiers. Mais cela devrait coûter à [l’assurance-maladie publique] Medicare jusqu’à 500 millions de dollars sur cette période.

      Amgen, qui a une petite armée de 74 lobbyistes dans la capitale, est la seule entreprise a avoir plaidé agressivement pour le délai, selon plusieurs aides des deux partis au Congrès.

      Les partisans du délai, principalement des responsables du Comité des finances du Sénat qui ont longtemps bénéficié des largesses politiques [financières] d’Amgen, ont déclaré qu’il était nécessaire de permettre aux régulateurs de bien se préparer pour le changement de prix.

      Mais les critiques, y compris plusieurs aides au Congrès qui ont été stupéfaits de constater la décision dans le projet de loi final, ont fait remarquer que Amgen avait déjà remporté un précédent délai de deux ans, et ils ont décrit le second comme un cadeau inutile.

      « C’est la raison pour laquelle nous nous trouvons dans le trouble où nous sommes, » a déclaré Dennis J. Cotter, chercheur en politiques de la santé qui étudie le coût et l’efficacité des médicaments de dialyse. "Chacun se taille son propre terrain et obtient qu’il soit protégé, et nous refilons la facture aux contribuables."

      L’inclusion de cette disposition dans cette loi (...) montre la puissance persistante des intérêts particuliers à Washington ..

      Amgen a de profonds liens financiers et politiques avec des législateurs comme le leader de la Minorité du Sénat Mitch McConnell, républicain du Kentucky, et les sénateurs Max Baucus, démocrate du Montana, et Orrin G. Hatch, républicain de l’Utah, qui détiennent une emprise massive sur la politique de paiement de Medicare en tant que dirigeants du Comité des finances.

      Amgen a également travaillé dur pour construire des liens étroits avec l’administration Obama, ses lobbyistes se présenteant plus d’une douzaine de fois depuis 2009 sur des rondins de visites à la Maison Blanche,

      Le succès de Amgen montre aussi que même une importante enquête pénale fédérale ne peut constituer une menace sérieuse à l’influence d’une entreprise au Capitol Hill. Le 19 décembre, alors que les négociations au Congrès sur le projet de loi budgétaire était à son acmé, Amgen a plaidé coupable pour avoir commercialiser l’un de ses médicaments anti-anémie, Aranesp, illégalement. Il a accepté de payer des amendes pénales et civiles totalisant 762 millions de dollars, un record pour une société de biotechnologie, selon le ministère de la Justice.

      Amgen, dont le siège est près de Los Angeles et qui avait 15,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2011, dispose d’un puissant panel de lobbyistes à Washington, qui comprend Jeff Forbes, l’ancien chef de cabinet de M. Baucus, Hunter Bates, l’ancien chef de cabinet de M. McConnell, et Tony Podesta, dont la firme de lobbying, qui a connu une fulgurante ascension, a des liens exceptionnellement étroits avec la Maison Blanche.

      ...

      Les chercheurs ont constaté que la manière de Medicare de rembourser les fournisseurs par des paiements distincts pour les médicaments et pour les traitements de dialyse a encouragé la sur-prescription parce que les fournisseurs réalisaient des profits consistants avec chaque dose. Ils ont également constaté que des doses élevées exposent les patients à des risques cardio-vasculaires.

    • Big Pharma down, not out, after Novartis patent blow | Reuters
      http://in.reuters.com/article/2013/04/02/india-pharmaceuticals-idINDEE93109M20130402

      Après ses menaces, pharma découvre tout d’un coup qu’elle peut vendre (beaucoup) moins cher tout en continuant à gagner (encore beaucoup) d’argent.

      With differential pricing common in industries from autos to mobile phones, he argues pharmaceutical firms must find new ways to make products affordable for lower-income groups.

      “Drugmakers will have to work out strategies for the lower sections, to give affordable access to medicines and make money by large volumes and smaller margins,” he told Reuters. “And then they will look at the middle and the upper sections and make money through smaller volumes but higher margins.”

      It is a calculated risk, yet a number of drugmakers are already coming around to the view that trading volume for price is the way forward.

  • Novartis lies threaten our lives : Act Up-Basel launched to declare the war on pharma - Actup - Basel
    http://www.actupbasel.org/actupbasel/spip.php?article24

    Tomorrow in New Delhi, the next hearing of the case brought by the Basel-based pharmaceutical firm Novartis against the Indian government is scheduled to take place. Novartis is challenging a critical health safeguard – section 3(d) of Indian Patents Act in the Supreme Court of India – to secure monopoly control over its life-saving cancer medicine, Glivec. In essence, Novartis wants section 3(d), which requires stringent evidence of proof of significantly enhanced therapeutic efficacy if a modification of an existing pharmaceutical entity is to receive new patent protection, to be reinterpreted to allow routine “ever-greening” of minor modifications to existing medicines resulting in additional 20-year patent monopolies. If Novartis wins this case, the ability of India to produce cheap generic medicines of slightly modified molecules will be strongly affected as it will set a precedent for all future patent applications.

    #cancer #brevets #inde #evergreening #pharma