• La loi de l’inceste
    Les couilles sur la table

    https://www.youtube.com/watch?v=43PMwj5NQLA

    Nous avons toutes et tous grandi dans une culture de l’inceste qui impose qu’on y soit aveugle et qu’on n’en parle pas. Alors que les victimes - et donc leurs agresseurs - sont banalement répandu·es, l’inceste est considéré comme le plus grand interdit voire le plus grand tabou de notre société. Selon l’anthropologue Dorothée Dussy, cette idée reçue entraîne un déni de la réalité de ce phénomène. Plus encore, cette vision désincarnée de l’inceste manque de prendre en compte le point de vue des femmes et des enfants, et participe à la constitution de l’inceste comme « structurant de l’ordre social ».

    En quoi les sphères intellectuelles, législatives et judiciaires véhiculent une perspective patriarcale et masculiniste de l’inceste, et plus largement du viol ? Comment l’inceste est représenté dans les œuvres d’art ?

    Dans cette deuxième partie de leur entretien, Victoire Tuaillon et Dorothée Dussy analysent ce qu’est la culture de l’inceste. Selon la directrice de recherche du CNRS, l’inceste est à la base des rapports d’oppression, d’où titre de son ouvrage majeur sur la question : « Le Berceau des dominations » (éd. Pocket, 2020 ; initialement publié en 2013 aux éditions La Discussion).

    #inceste #viol #culture_du_viol #masculinité

  • What Happened to Urban Dictionary? | WIRED
    https://www.wired.com/story/urban-dictionary-20-years

    In time, however, the site began to espouse the worst of the internet—Urban Dictionary became something much uglier than perhaps what Peckham set out to create. It transformed into a harbor for hate speech. By allowing anyone to post definitions (users can up or down vote their favorite ones) Peckham opened the door for the most insidious among us. Racism, homophobia, xenophobia, and sexism currently serve as the basis for some of the most popular definitions on the site. In fact, one of the site’s definitions for sexism details it as “a way of life like welfare for black people. now stop bitching and get back to the kitchen.” Under Lady Gaga, one top entry describes her as the embodiment of “a very bad joke played on all of us by Tim Burton.” For LeBron James, it reads: “To bail out on your team when times get tough.”

    When I first discovered Urban Dictionary around 2004, I considered it a public good. The internet still carried an air of innocence then; the lion’s share of people who roamed chat forums and posted on LiveJournal had yet to adopt the mob instincts of cancel culture; Twitter was years away from warping our consumption habits and Facebook was only a fraction of the giant it is today. I was relatively new to what the internet could offer—its infinite landscapes dazzled my curious teenage mind—and found a strange solace in Urban Dictionary.

    My understanding of it hewed to a simple logic. Here was a place where words and phrases that friends, cousins, neighbors, and people I knew used with regularity found resonance and meaning. Before Urban Dictionary, I’d never seen words like hella or jawn defined anywhere other than in conversation. That they were afforded a kind of linguistic reverence was what awed me, what drew me in

    Urban Dictionary’s abandonment of that edict afforded it a rebel spirit. Early on, the beauty of the site was its deep insistence on showing how slang is socialized based on a range of factors: community, school, work. How we casually convey meaning is a direct reflection of our geography, our networks, our worldviews. At its best, Urban Dictionary crystallized that proficiency. Slang is often understood as a less serious form of literacy, as deficient or lacking. Urban Dictionary said otherwise. It let the cultivators of the most forward-looking expressions of language speak for themselves. It believed in the splendor of slang that was deemed unceremonious and paltry.

    But if the radiant array of terminology uploaded to the site was initially meant to function as a possibility of human speech, it is now mostly a repository of vile language. In its current form, Urban Dictionary is a cauldron of explanatory excess and raw prejudice. “The problem for Peckham’s bottom line is that derogatory content—not the organic evolution of language in the internet era—may be the site’s primary appeal,” Clio Chang wrote in The New Republic in 2017, as the site was taking on its present identity.

    Luckily, like language, the internet is stubbornly resistant to stasis. It is constantly reconfiguring and building anew. Today, other digital portals—Twitter, Instagram, gossip blogs like Bossip and The Shade Room, even group texts on our smartphones—function as better incubators of language than Urban Dictionary. Consider how Bossip’s headline mastery functions as a direct extension of black style—which is to say the site embraces, head on, the syntax and niche vernacular of a small community of people. The endeavor is both an acknowledgement of and a lifeline to a facet of black identity.

    That’s not to say Urban Dictionary is vacant any good, but its utility, as a window into different communities and local subcultures, as a tool that extends sharp and luminous insight, has been obscured by darker intentions. What began as a joke is no longer funny. Even those who operate on the site understand it for what it’s eroded into. The top definition for Urban Dictionary reads: “Supposed to [b]e a user-inputed dictionary for words. However, has become a mindless forum of jokes, view-points, sex, and basically anything but the real definition of a word.” Where Oxford and Merriam-Webster erected walls around language, essentially controlling what words and expressions society deemed acceptable, Urban Dictionary, in its genesis, helped to democratize that process. Only the republic eventually ate itself.

    #Urban_dictionnary #Langage #Evolution_internet #Culture_numérique

  • #note_de_lecture : Ce que l’#art_préhistorique dit de nos origines (Emmanuel Guy)
    http://cdarmangeat.blogspot.nl/2017/10/note-de-lecture-ce-que-lart_19.html#more #préhistoire #paléolithique_supérieur #évolution_sociale

    Le #paléolithique supérieur, sa technique, son organisation sociale et son art viennent de donner lieu, en quelques mois, à deux ouvrages marquants, qui se regardent en miroir. Le premier, dans la belle collection illustrée Bibliothèque des Histoires, chez Gallimard, est un texte posthume d’Alain Testart : Art et religion de Chauvet à Lascaux ; le second, qui paraît ces jours-ci, est signé d’Emmanuel Guy. Ces deux livres nourrissent le débat le plus fondamental qui soit à propos de cette période...

  • La Suisse, terre d’immigration européenne

    La Suisse est l’un des pays qui compte la plus forte proportion de non-nationaux sur son sol, la grande majorité d’entre eux étant des citoyens européens. Si ce phénomène n’a rien de nouveau, l’immigration figure plus que jamais au centre des débats politiques. Retour en graphiques sur 165 ans d’immigration en Suisse.


    http://www.swissinfo.ch/fre/d%C3%A9mographie_la-suisse--terre-d-immigration-europ%C3%A9enne/42931478
    #histoire #migrations #asile #réfugiés #visualisation #Suisse #migrants_européens #évolution_historique #démographie #population_étrangère

  • Team | 300.000 Km/s
    http://www.300000kms.net/team

    300.000Km/s es el resultado de la unión de profesionales altamente especializados provenientes del mundo del diseño y la construcción que trabajan en el diseño de espacio a través del uso de nuevas herramientas e ideas.

    Et la carte historique de Barcelone

    http://cartahistorica.muhba.cat/#map=14/242195.87/5070691.29/2010//0/0/0/0

    #cartographie #visualisation #barcelone #urban_matter #évolution_urbaine #big_data #data

  • Internet a tout changé, la preuve par mon village - Rue89
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/144085385502

    Rue89 a eu la bonne idée de traduire le long reportage que Rex Sorgatz (@fimoculous) avait publié il y a peu sur Backchannel. Dans cet article, Rex revient à Napoleon, une petite ville isolée du Dakota du Nord où il a passé son adolescence pour regarder ce qu’internet a changé dans ce trou perdu. Il y montre, patiemment, que si internet a modifié l’accès à la #culture (les adolescents de Napoleon accèdent désormais à la même culture que les adolescents des grandes villes américaines), il n’a pas fait bouger les #mentalités. Ou en tout cas, que c’est plus compliqué… 

    #transformation


  • Luchino Visconti, Les Amants diaboliques, 1943
    C’est vachement dur de se rappeler ce qu’est exactement le néo réalisme italien. Je veux dire, en dehors de certains films connus pour être des films qualifiés de néo réaliste italien.
    Parce que il est toujours trop facile de cantonner un courant à des thèmes : la misère, le chômage, la guerre. Non, ça ça ne définit pas un cinéma.
    Et aujourd’hui c’est très difficile de savoir pourquoi on a qualifié ces films de néo réalistes italiens. C’est que on a tellement vu plein de choses, qu’un cinéma bien défini ne peut se contenir que dans une époque donnée.
    Je crois que pour bien comprendre il faut absolument relire l’article « Evolution du langage cinématographique » de André Bazin.
    Alors moi comme je ne l’ai pas relu, je vais raconter un petit peu de la merde. Mais je vous assure que l’intention sera la meilleure.
    Jusqu’à présent, on pensait le cinéma comme quelque chose qui fonctionne comme la langue. C’est à dire à un plan correspond un sens. Chaque plan était une pièce de plus dans la narration d’une histoire. En théorie on pouvait substituer à chaque plan une phrase du genre « Jean-Michel ouvre une porte » et là on voyait la porte s’ouvrir. Ou encore une suite de plans cinéphiles immédiatement une phrase en particulier. Par exemple : une assiette de soupe et juste après un visage marqué par la fatigue et la faim voulait dire « il a vu de la soupe et il a grave la dalle donc il va la manger ».
    A partir d’une certaine époque on s’est mis à considérer l’image cinématographique comme un fragment de réalité. Et la réalité ne pourra jamais se réduire à une phrase. Du coup on a fait beaucoup plus de plans larges dans lesquels se déroulait une action. On a arrêté de découper chaque scène en axiomes dialectiques. On a laissé vivre les choses.
    On pouvait dire aussi que chaque axiome dialectique qui servait à construire une fiction était comme un moment particulier, un point essentiel, un climax précis. On divisait un film en ensemble de climax et ça racontait une histoire. A partir de vers 1950 en Italie, la caméra qui absorbe des moments de réalité s’intéresse beaucoup plus aux instants quelconques. Ca c’est Deleuze qui dit ça, je crois.
    Cette #critique_a_2_balles vous était proposé sans aucune référence et juste avant mon goûter.

    #Les_amants_diaboliques ne sont pas franchement connus pour être du néo réalisme italien, mais franchement tapez vous ces 2h10 et vous verrez bien que si.
    #Luchino_Visconti #1943 #néo_réalisme_italien #Vipère_au_poing #Andre_Bazin #Evolution_du_langage_cinematographique
    https://www.youtube.com/watch?v=SAaKn_EH9ZM

  • Königsberg, Kaliningrad, Kantograd: Un territoire à histoires(s) variable(s) - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1626

    Depuis son annexion en 1945 par l’Union soviétique, la région de Kaliningrad se démarque par sa singularité au sein de la Russie. Après une intensive politique de colonisation sur un territoire historiquement non-russe, l’identité des habitants porte désormais à discussion, dans un contexte toujours changeant.

    #kaliningrad #russie #évolution_territoriale