• Bildzeitung


    Le journal Bild revendique l’expulsion d’une famille entière. Je n’ai rien contre si en échange on introduit la peine des « neuf exterminations familiales »,. pour rédacteurs racistes de Bild .

    Châtiment collectif
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2timent_collectif

    Sous la dynastie Qin en Chine (221-207 avant notre ère), l’empereur Qin Shi Huang assoit son règne en appliquant des règles strictes par lesquelles les crimes les plus graves, comme la trahison, sont passibles d’une rétorsion appelée « neuf exterminations familiales (en) », qui consiste à exécuter non seulement les criminels mais aussi leurs familles entières. Le processus d’extermination familiale est maintenu par les dynasties suivantes pour des crimes graves ; un nombre important de sentences est prononcé pendant la dynastie Ming (1368–1644), puis ce châtiment est abrogé officiellement par le gouvernement sous la dynastie Qing (1644–1912) en 1905. Sous la dynastie Ming, 16 femmes du palais fomentent une rébellion et tentent d’assassiner (en) l’empereur Jiajing. Toutes sont condamnées à mort par lingchi ; dix membres de leurs familles sont décapités et vingt autres réduits en esclavages et offerts aux ministres.

    L’église catholique serait également un partenaire compétent en matière de peines collectives et particulièrement hideuses.
    https://www.youtube.com/watch?v=wS4pvT7ady8

    ... enfin ... pas systématiquement ...
    https://www.youtube.com/watch?v=D5Df191WJ3o

    Le texte de l’article

    Stuttgart: 110 Straftaten durch syrische Familie! Schiebt sie endlich ab |
    Von Robin Mühlebach

    Stuttgart – Wie viel Angst müssen wir vor dieser Familie noch haben? Wie lange müssen wir noch ertragen, dass die schwerkriminellen Brüder Schrecken verbreiten? Und was muss noch passieren, damit der Staat endlich mit harter Hand reagiert? Muss es erst Tote geben?

    BILD berichtete mehrfach über die schrecklich kriminelle Familie H. aus Stuttgart. Syrer, die 2016 aus Aleppo nach Deutschland kamen. Oberhaupt Almudy H. (43) sagt, er habe 13 Kinder, man lebt auf 230 Quadratmetern („Wir zahlen auch ein bisschen Miete“).

    Neun der Familienmitglieder sind polizeibekannt. Allein Khalil H. beging mit seinen gerade mal 17 Jahren 34 Straftaten in zweieinhalb Jahren. Er sitzt nach brutalen Messer-Attacken in Untersuchungshaft. Auch drei weitere seiner Brüder sind zurzeit im Gefängnis. Auf das Konto der syrischen Großfamilie gehen heute bereits mindestens 110 Straftaten.

    Und nun setzt Bruder Mufed H. (21) noch einen drauf! Er treibt die familieninterne Kriminalstatistik weiter nach oben!

    Dabei wurde Mufed nach dreijähriger Jugendstrafe erst vor zwei Monaten aus dem Knast entlassen. BILD erfuhr: Mufed wurde am Mittwochabend in der Stuttgarter City von der Polizei festgenommen. Dort soll er mit einem Cuttermesser zwei Mädchen (beide 16) bedroht und dabei ein Handy geraubt haben.

    Mufed soll daraufhin geflüchtet sein. Ganz in der Nähe dann die zweite schwere Straftat: Mit dem Cuttermesser soll der junge Syrer eine weitere Frau bedroht und ihr Handy gefordert haben. Dieser Raubversuch blieb ohne Erfolg. Eine alarmierte Polizeistreife nahm Mufed H. fest.
    Mufed H. wollte kriminelle Karriere an den Nagel hängen — sagte er zu BILD

    BILD hatte noch Anfang August mit Mufed über seine kriminelle Karriere gesprochen. Damals zeigte er Reue. Oder er tat zumindest so: „Ich saß wegen versuchter gefährlicher Körperverletzung und anderen Dingen drei Jahre in Haft. Ich musste meine gesamte Strafe absitzen, weil ich Stress mit Mitgefangenen hatte.“

    Der Syrer hatte behauptet, dass er eine Ausbildung in der Altenpflege machen wolle. Und weiter: „Ich habe viel Mist gebaut, seit ich hier bin. Und ich habe jedem, der mir auf der Straße blöd kam, eine gehauen.“
    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Foto: Eibner-Pressefoto
    Immer wieder dieselben Tatorte

    Übrigens: Mufed soll die Mädchen genau dort überfallen haben, wo ein weiterer seiner Brüder im November 2023 bei einer Messerstecherei mit drei Schwerverletzten beteiligt gewesen sein soll. Dieser Bruder heißt Edo (19) und muss sich derzeit mit drei weiteren Angeklagten vor dem Landgericht wegen versuchten Totschlags verantworten.

    Die Taten, die die Brüder H. begehen (auch der Vater und zwei Schwestern sind polizeibekannt) werden offenbar immer brutaler. Die Dauer der Haftstrafen wird länger.

    Innenministerin Nancy Faeser (54, SPD) kündigte kürzlich an, Straftäter bald auch nach Syrien abzuschieben: „Da geht die Sicherheit in Deutschland vor.“

    Die Sicherheit in Stuttgart ist durch Familie H. gefährdet. Die Quittung für 110 Straftaten (und das sind nur solche, die bekannt wurden) kann nur lauten: raus aus unserem Land.

    #expulsion #presse #démagogie #propagande #racisme #réfugiés #nationaluime #église #wtf

  • Une discrète arrivée au pouvoir

    Dans toute l’Europe, pays après pays, l’extrême droite arrive au pouvoir. C’est rarement après un raz-de-marée électoral mais invitée dans des coalitions par des partis de droite. Il arrive que les élections suivantes la balayent, il arrive aussi que son influence ne prenne pas la forme d’une participation au gouvernement mais de simples accords programmatiques. Nous y sommes. Presque.

    https://blogs.mediapart.fr/audevidal/blog/080924/une-discrete-arrivee-au-pouvoir
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/05/la-meteo-du-progres-social-resultats-des-elections-europeennes-2024/#comment-62172

    #extremedroite

  • Une discrète arrivée au pouvoir - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Une-discrete-arrivee-au-pouvoir

    Le profil très à droite du Premier ministre choisi pour cela l’annonce, c’est bel et bien dans les rangs du RN que le gouvernement va trouver l’appoint pour sa majorité. Et ce ne sera pas une si franche rupture avec la période précédente qui vit des ministres macronistes reprendre au RN des éléments de langage et des lambeaux de son programme et le RN voter régulièrement avec le gouvernement.

    […]
    Mais avait-elle gagné les élections ? Arriver en tête de nombre de siège dans une Assemblée divisée en deux assure une victoire électorale. Quand l’Assemblée est divisée en trois, les choses sont moins simples car une alliance s’impose pour aller chercher une majorité. 180, ce n’est pas la moitié de 577. C’est celui qui arrive à créer une alliance qui emportera l’Assemblée. Ni le RN gagnant en nombre de votes ni le NFP gagnant en nombre de sièges mais celui qui est au milieu et choisit ses alliances.
    […]

    Mais je ne crois pas qu’on peut faire vivre un front républicain, celui qui refuse que le RN soit de près ou de loin dans le gouvernement, si on reste si confus dans nos constats et nos revendications. Dans la manif d’hier (samedi 7 septembre), les slogans étaient en ordre dispersé. Beaucoup de colère contre Macron, évidemment, mais rien de très clair n’en ressortait.

    Macron n’a pas fait de coup de force, la Ve République permet au président français de ne pas choisir un·e Premier·e ministre dans les rangs de la coalition arrivée en tête (3). Cette disposition n’était pas utilisée, maintenant elle l’est, il est grand temps de changer de Constitution. Mais avant cela, il faut éclaircir la situation.

    #politique #France #extrême_droite #élections #Aude_Vidal

  • Au #procès des folles

    « Les violences sont déplacées dans le champs du #fantasme »

    Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux #démarches_juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.

    De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de #psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d’avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.

    https://www.arteradio.com/son/61684896/au_proces_des_folles
    #justice #violence #procès_pénal #procès #traumatisme #masochisme #hystérie #occultation #invisibilisation #psychologie #anxiété #VSS #violences_sexuelles #expertise #peur #honte #répétition #larmes #humiliation #culturalisation #religion #histoire_familiale #hystérie #suspicion #intimité #expertise_psychologique #enquête_de_crédibilité #crédibilité #toute_puissance #traumatisme #post-traumatisme #consentement #colère #tristesse #témoignage #anxiété_généralisée #traumatisme_de_trahison #troubles_du_stress_post-traumatique (#TSPT) #subjectivité #psychanalyse #névrose #masochisme #analyses_paradoxales #présomption_de_masochisme #présomption #concepts #mise_en_scène #jeu #mensonge #manipulation #exagération #répétition #co-responsabilité #dépsychologisation #féminisme #violences_politiques #vulnérabilité #expertises_abusives #maltraitance_théorique #théorie #rite_de_domination #violences_conjugales #analyse_sociale #psychologisation_de_la_violence #patriarcat #domination #violence_systémique #féminicide #sorcière #pouvoir #relation_de_pouvoir #victimisation #violences_conjugales #crime_passionnel #circonstances_atténuantes #injustice #haine #haine_contre_les_femmes #amour #viol #immaturité #homme-système #empathie #désempathie #masculinité #masculinité_violente #violence_psychologique #humiliations #dérapage #déraillement #emprise_réciproque #reproduction_de_la_violence #émotions #récidive #intention #contexte #figure_paternelle #figure_maternelle #imaginaire #violence_maternelle #materophobie #mère_incenstueuse #parentalité_maternelle #parentalité_paternelle #dénigrement

    #audio #podcast

    ping @_kg_

  • « La survie du nouveau gouvernement sera désormais entre les mains du Rassemblement national »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/06/la-survie-du-nouveau-gouvernement-sera-desormais-entre-les-mains-du-rassembl

    Après avoir rejeté sans ménagement, dès le mois de juillet, la candidature de Lucie Castets, proposée par les partis composant le Nouveau Front populaire (#NFP), puis avoir tenté en vain, au cours des deux dernières semaines, de détacher le Parti socialiste (PS) de cette alliance, il ne restait plus à Emmanuel Macron qu’à se tourner sur sa droite pour trouver un locataire à Matignon, mais aussi vers l’#extrême_droite pour s’assurer que celui-ci puisse compter sur une potentielle majorité. Il est trop tôt pour savoir si le choix de Michel Barnier sera de nature à sceller une alliance durable entre la droite républicaine et le camp présidentiel. Il est clair, en revanche, que même en comptant sur les vingt-deux députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, voire sur les sept non-inscrits, la survie du nouveau gouvernement sera désormais entre les mains du Rassemblement national (#RN), puisque, en comptant très large, Michel Barnier ne peut a priori tabler que sur le soutien d’au maximum 242 députés, très loin de la majorité absolue de 289 élus sur les 577 qui composent l’Assemblée nationale.

    La nomination de Michel Barnier ne tourne donc pas seulement le dos à la force politique arrivée en tête des élections législatives, mais elle acte la fin du front républicain que, tant bien que mal, le président de la République a accepté lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet après en avoir déjà largement bénéficié en 2017 et 2022. Elle ouvre de facto la voie à un gouvernement soutenu par l’extrême droite, comme c’est par exemple le cas en Suède depuis 2022.

    En imputer la responsabilité au PS, comme se sont empressés de le faire les macronistes, n’est guère convaincant. Le refus d’Emmanuel Macron de se plier à la logique parlementaire, qui impliquait de nommer un premier ministre issu de la coalition arrivée en tête des élections, s’explique avant tout par son refus d’accepter toute remise en cause de sa politique économique et sociale. Elle a eu pour conséquence de déresponsabiliser les partis et les groupes parlementaires et à les pousser à camper sur leurs positions.

    La stratégie des concessions

    Se mettre sous la coupe du RN plutôt que sous celle du NFP peut bien sûr se comprendre d’un point de vue idéologique : les revendications économiques et sociales portées par le RN apparaissent très en retrait par rapport à celles du NFP ; si certaines mesures de son programme, telles que la baisse de la TVA sur les carburants ou l’indexation des pensions sur l’inflation, sont très onéreuses, Jordan Bardella n’a eu de cesse, durant la campagne des législatives, de rappeler que le RN saurait tenir compte des contraintes budgétaires. Surtout, le RN, qui compte dans ses rangs de nombreux chefs d’entreprise, artisans et commerçants, est bien peu critique à l’égard de la politique de l’offre ; il n’hésite d’ailleurs pas à soutenir de nouvelles déductions de cotisations sociales ou d’impôts pour les entreprises.

    De leur côté, Emmanuel Macron et Gabriel Attal n’ont eu de cesse d’adopter des orientations de plus en plus anti-« immigrationnistes » (selon les mots du chef de l’Etat, qu’il a lui-même empruntés à l’extrême droite, le 18 juin, pour qualifier le programme du NFP). Rappelons que la loi Darmanin de février, partiellement censurée par le Conseil constitutionnel, a été présentée par Marine Le Pen comme une « victoire idéologique » en matière d’immigration et de sécurité. On y ajoutera l’adoption de mesures conservatrices conformes aux attentes du RN, comme l’expérimentation du port de l’uniforme ou l’interdiction de l’abaya à l’école. Faire des concessions sur l’immigration, les valeurs traditionnelles et les politiques répressives pour préserver sa politique économique et sociale, telle est au fond la stratégie politique du président depuis au moins 2022 pour contrecarrer la montée de l’extrême droite.

    La décision du président de la République n’en fragilise pas moins gravement les fondements de notre démocratie représentative. Rien ne garantit, à ce jour, que le président et « son » nouveau premier ministre ne soient pas tombés dans un piège tendu par Marine Le Pen et que les députés RN, jugeant les concessions en leur direction insuffisantes, ne choisiront pas, au bout du compte, de censurer le gouvernement. Si le soutien sans participation du RN devait se confirmer, il se monnayera cher. On peut douter que le RN se contente de l’adoption du mode de scrutin proportionnel.

    Présidence démonétisée

    Si Michel Barnier a pu surmonter le veto du RN, c’est d’ailleurs en raison de ses prises de position en matière d’#immigration. On se souvient qu’il avait pris tout le monde à contrepied lors de la primaire des Républicains de 2021, en affirmant que le droit français devrait primer sur les décisions des juges européens en matière d’immigration et en prônant des mesures fermes pour faciliter les expulsions des personnes en situation irrégulière du territoire national. Sera-t-il prêt à aller plus loin encore ? Sera-t-il suivi par l’ensemble des députés du camp macroniste ? Il est trop tôt pour en juger, mais la porte à une surenchère permanente de la part du RN est bel et bien ouverte.

    On mesure ce faisant l’ampleur du risque démocratique pris par Emmanuel Macron. Alors que deux tiers des électeurs, dans un scrutin législatif au taux de participation record, ont clairement rejeté le programme du RN, celui-ci serait donc en partie appliqué et, dans tous les cas, légitimé. Pire encore, la nomination de Michel Barnier revient à concéder au RN la maîtrise des horloges, le soin de provoquer, à son heure et à sa guise, une crise de régime en en imputant la responsabilité aux autres forces politiques et au chef de l’Etat. En se comportant comme un chef de parti cherchant désespérément à sauver un bilan désavoué par les électeurs, quitte à confier le gouvernement au représentant minoritaire d’un parti minoritaire, le président a démonétisé son rôle d’arbitre. Comment pourra-t-il dans un avenir proche, si le gouvernement Barnier était censuré, conserver une quelconque crédibilité ?

    Frédéric Sawicki est professeur de science politique à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (Cessp-CNRS). Il a notamment écrit, avec Igor Martinache, « La Fin des partis ? » (PUF, 2020).

  • Berlin cherche des moyens pour dissuader les demandeurs d’asile déboutés de rester en Allemagne - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59622/berlin-cherche-des-moyens-pour-dissuader-les-demandeurs-dasile-deboute

    Berlin cherche des moyens pour dissuader les demandeurs d’asile déboutés de rester en Allemagne
    Par Sertan Sanderson Publié le : 06/09/2024
    Réagissant à l’attentat de Solingen, perpétré par un demandeur d’asile syrien débouté, le gouvernement allemand a proposé de nouvelles mesures pour réformer le droit d’asile. Voici ce que Berlin propose. Berlin veut encore durcir sa politique d’asile après la mort de trois personnes, à Solingen le 23 septembre, poignardées par un demandeur d’asile syrien de 26 ans. L’homme avait été débouté du droit d’asile.Le chancelier Olaf Scholz estime que les autorités « doivent tirer les leçons de l’attaque de Solingen, ville située dans l’ouest de l’Allemagne. Un homme a tué trois personnes et blessé huit autres. Le meurtrier est un homme originaire de Syrie. Il est arrivé en Allemagne en 2022. Le groupe terroriste État islamique (EI) affirme que l’attaque a été perpétrée en son nom ».
    Moins d’une semaine plus tard, le 29 août, le gouvernement a annoncé un ensemble de nouvelles mesures de sécurité. Certains demandeurs d’asile ne bénéficieront plus de l’ensemble des prestations sociales, tandis que les expulsions doivent être accélérées.Depuis, de nouvelles réunions avec les dirigeants des Länder, le 16 Etats qui composent l’Allemagne fédérale, ainsi que l’opposition conservatrice, planchent sur d’autres possibilités de réformes migratoires.
    Voici les principales mesures du projet de loi annoncé pour l’instant.
    Baisse des prestations dans le cas des personnes « dublinables »
    L’auteur présumé du triple meurtre de Solingen aurait dû être expulsé, mais les autorités n’étaient pas parvenues à le localiser.
    Le suspect aurait en effet dû être renvoyé en Bulgarie l’année dernière en vertu des règles de l’Union européenne (UE) connues sous le nom de « règlement de Dublin ». Celui-ci prévoit que le pays par lequel un demandeur d’asile est entré dans l’UE est responsable du traitement de sa demande de protection.En conséquence, le gouvernement souhaite supprimer les prestations sociales pour les personnes enregistrées pour la première fois dans un autre Etat membre de l’UE, à condition que ce pays accepte de les reprendre.
    Quelles aides seront supprimées ?Selon la ministre de l’intérieur Nancy Faeser, seuls les aides financières destinées à quitter l’Allemagne seront mises à disposition des personnes dublinées.
    Toutefois, elle a également assuré qu’un logement et la nourriture seraient fournis jusqu’au départ, affirmant qu’en Allemagne, « personne ne mourra de faim ou ne dormira dans la rue ». « Nous veillons à ce que toutes les personnes concernées soient traitées avec humanité », stipule le document présentant le projet de loi.
    Quel est l’objectif de la réduction de l’aide financière ?
    Selon le ministre allemand de la Justice, Marco Buschmann, la suppression de ces prestations sociales accélérerait les expulsions. Elle mettrait la pression sur les personnes dans l’obligation de quitter le pays, et qui se retrouveraient sans argent liquide en Allemagne.Par exemple, si un demandeur d’asile est d’abord arrivé en Grèce et y a été enregistré, mais qu’il s’est ensuite rendu en Allemagne et y est resté malgré l’ordre de retourner en Grèce, il ne touchera plus d’aide financière.
    L’attentat de Solingen a précédé des scrutins régionaux dans l’est de l’Allemagne, marqués par des résultats historiques pour l’extrême-droite. Les organisations de défense des droits des réfugiés dénoncent un projet de loi inadmissible. L’ONG Pro Asyl a déclaré que « les prestations sociales ne doivent pas être supprimées ou réduites arbitrairement dans le but d’un soi-disant effet dissuasif ».
    Le parti des Verts, qui fait partie de la coalition gouvernementale, a également exprimé ses réserves, estimant qu’il devait être approuvé par la Cour constitutionnelle, qui s’est par le passé généralement rangée du côté des réfugiés et des demandeurs d’asile lorsque leurs aides financières étaient en jeu. La ministre de l’intérieur, Nancy Faeser assure ne pas voir de blocage juridique, puisque le bien-être des personnes concernées dans un tel scénario est censé être garanti dans l’autre pays de l’UE.
    Le règlement de Dublin, c’est quoi ?
    Le règlement de Dublin stipule que les demandeurs d’asile doivent demander une protection dans le pays par lequel ils sont arrivés sur le sol européen. S’ils poursuivent leur voyage et déposent une nouvelle demande ailleurs, celle-ci peut être annulée. Cependant, de nombreuses procédures de renvoi s’éternisent. Au bout d’un certain délai, le pays où se trouve le demandeur d’asile finit par devoir prendre légalement en charge son dossier.Pour le moment, les tentatives de réformer et de moderniser cet aspect du règlement ont échoué.
    Au-delà des modifications apportées à la législation sur l’asile, d’autres mesures sont prévues.Le gouvernement a proposé d’interdire les couteaux lors des grands événements publics.
    En outre, les expulsions vers des pays tiers en dehors de l’UE doivent être accélérées. Sur ce point, aucune mesure n’a été rendue publique. La politique relative aux voyages des réfugiés dans leur pays d’origine fera également l’objet d’un examen plus approfondi.
    Ainsi, les réfugiés pourront perdre leur statut de protection s’ils se rendent dans leur pays d’origine, sauf pour des raisons précises, comme assister aux funérailles d’un membre de leur famille. Les réfugiés ukrainiens seraient exemptés de cette règle.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#asile#UE#expulsion#droit#sante#politiquemigratoire

  • La Mauritania di nuovo nel mirino della Spagna e dell’Unione europea

    Il premier spagnolo Sánchez cerca l’accordo per rafforzare il controllo dei confini e bloccare le partenze verso le Canarie.

    La Spagna nel corso del 2024 ha registrato un aumento del 66% rispetto all’anno precedente della cosiddetta “immigrazione irregolare”, soprattutto in virtù dell’incremento degli arrivi di persone migranti alle Isole Canarie. I dati rilasciati da Unhcr indicano che fino al 1° settembre 2024 sono arrivate via mare 25.725 persone 1, circa i ⅔ degli arrivi complessivi. In totale sono approdate in Spagna, comprese le enclave di Ceuta e Melilla, 36.062 persone.

    La rotta delle Canarie ha registrato un incremento dallo scorso autunno a causa delle tensioni e della repressione politica e sociale che si è avuta in buona parte dei Paesi della costa occidentale dell’Africa; per questo era entrata nel mirino delle politiche europee, in quello che sembra essere un processo inarrestabile di criminalizzazione dei flussi migratori e di militarizzazione dei confini.

    Nel mirino delle politiche europee è entrata, parallelamente, anche la Mauritania. Infatti, secondo i dati forniti dal governo ai media, il Paese è diventato, dalla fine dell’anno scorso, il principale punto di partenza per le barche di legno dirette alle Isole Canarie. Questo perché, al pari del Niger, è considerato attualmente uno dei maggiori paesi di “transito” dell’Africa sahariana, ospitando oltre 150.000 persone sfollate, la maggior parte delle quali proviene dal Mali scosso da conflitti e terrorismo.

    Non ci sono segnali che la tendenza possa cambiare, specialmente con il persistere e l’intensificarsi del conflitto armato nel nord del Mali, il che rende probabile un aumento del numero di persone in fuga.

    Sei mesi fa, la visita in Mauritania del Primo Ministro spagnolo Sánchez e della Presidente della Commissione Europea von der Leyen, aveva portato ad un accordo con una promessa di finanziamento di 500 milioni di euro per “gestire” l’immigrazione, ossia chiedere al Paese di bloccare le persone migranti dirette verso la Spagna. A quanto pare, queste promesse non hanno prodotto i risultati sperati.

    Tuttavia, come ormai insegnano le statistiche e gli studi critici sui processi di esternalizzazione delle frontiere, questo accordo porterà solo a rendere ancora più pericolosa la navigazione su una delle rotte migratorie più mortali al mondo.

    L’Ong spagnola Caminando Fronteras, che tra le sue attività avverte le autorità marittime delle barche in pericolo, ha stimato che oltre cinquemila migranti hanno perso la vita in mare nei primi cinque mesi dell’anno, con una media di 33 morti al giorno, nel tentativo di raggiungere l’arcipelago spagnolo. Ci sono vari fattori che aumentano la pericolosità di questa rotta: le forti correnti mentre i migranti viaggiano su barche fatiscenti e sovraffollate, le distanze del tragitto che tendono ad allungarsi spostando la partenza sempre più a sud, ma anche la mancanza di una politica efficace di ricerca e soccorso in mare aperto.

    Secondo Sara Prestianni di EuroMed Rights è evidente che l’aumento degli arrivi alle Canarie sia anche un effetto degli accordi con la Libia e la Tunisia, “poiché c’è un impegno, sia da parte delle autorità libiche sia da parte del governo tunisino, a intercettare e riportare a riva i migranti che tentano di salpare, anche violando i diritti umani. Quindi, se guardiamo alla regione nel suo complesso, possiamo notare come l’aumento del flusso verso le Canarie sia legato anche ai blocchi in altri punti di ingresso in Europa“2.

    Sánchez di nuovo in Africa Occidentale per ridurre il flusso di migranti

    Per far fronte all’aumento degli arrivi e dare un segnale all’opinione pubblica, il Primo Ministro spagnolo ha organizzato dal 27 al 29 agosto un nuovo giro di incontri in Mauritania, Senegal e Gambia.

    L’obiettivo della visita, secondo il comunicato dell’ufficio stampa spagnolo, “è rafforzare la cooperazione bilaterale per affrontare la sfida dell’immigrazione da una prospettiva multidimensionale, nel contesto della crisi migratoria attuale e degli sforzi per migliorare le relazioni tra la Spagna e l’Africa Occidentale”.

    Nell’incontro con il Presidente della Repubblica Islamica di Mauritania, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, è stato discusso il rafforzamento delle relazioni bilaterali tra gli Stati. È stata adottata una dichiarazione congiunta (leggi in pdf) che definisce le linee guida della cooperazione tra Spagna e Mauritania, che include l’accordo di tenere il primo incontro congiunto di alto livello nel 2025. La dichiarazione copre una vasta gamma di argomenti di “interesse comune”, come lo sviluppo del commercio, il rafforzamento delle relazioni culturali, la cooperazione in materia di sicurezza e la gestione collaborativa del fenomeno migratorio.

    Sánchez e Ould Ghazouani hanno anche firmato un memorandum d’intesa per sviluppare la cosiddetta “migrazione circolare”, considerata dal governo un “modello” già applicato con Marocco e Senegal che consente l’ingresso dei migranti secondo quote prestabilite e per un periodo limitato, dopo il quale devono tornare nei loro Paesi d’origine. Una sorta di decreto flussi per lavoratori stagionali che presterebbero la loro forza lavoro per l’economia spagnola a intermittenza, a seconda dei bisogni del paese europeo. Le organizzazioni antirazziste definiscono questi accordi una moderna forma coloniale.

    Tra gli altri punti concordati, è stato discusso un ulteriore finanziamento per rafforzare il controllo delle frontiere, e il Primo Ministro ha informato il Presidente mauritano che la Spagna continuerà a lavorare all’interno dell’Unione Europea per promuovere l’attuazione degli accordi annunciati lo scorso febbraio e quindi a far arrivare i soldi promessi. Pedro Sánchez ha annunciato che la Spagna contribuirà da subito con altri 500.000 euro all’iniziativa di formazione nel campo della difesa e della sicurezza in Mauritania.

    Sulla stampa è stato anche riportato che le autorità spagnole hanno informato le loro controparti mauritane dei loro sospetti sull’esistenza di una rete di traffico di esseri umani che sfrutta il passaggio facilitato dei mauritani attraverso gli aeroporti spagnoli, deviando il loro percorso dalle rotte internazionali verso la permanenza e la richiesta di asilo in territorio spagnolo. Dopo l’aumento del numero di richiedenti asilo mauritani, con 815 richieste di asilo registrate solo quest’anno, di cui trecento solo nel mese di luglio, le autorità spagnole hanno deciso di imporre il visto di transito (VTA) ai titolari di passaporti mauritani durante il loro passaggio attraverso gli aeroporti spagnoli.

    Non sono ancora chiari tutti i dettagli delle misure concordate e il loro meccanismo di attuazione, ma l’obiettivo principale è ridurre le partenze verso l’Europa.

    Ad esempio, riguardo alla questione del rimpatrio forzato dei migranti irregolari che arrivano in Spagna attraverso la Mauritania, alcune fonti indicano che il rimpatrio è già incluso negli accordi esistenti. Tuttavia, non è stato ancora discusso pubblicamente a causa di resistenze in Mauritania.

    È previsto che il Parlamento mauritano tenga una sessione straordinaria la prossima settimana per discutere un progetto di legge che prevede la creazione di un tribunale specializzato nella lotta contro la schiavitù, il traffico di esseri umani e la tratta di migranti, così come la modifica della legge n. 65-046 del 23 febbraio 1965 che include le disposizioni penali relative al sistema migratorio. Tutte queste modifiche terranno conto delle questioni recentemente concordate con la Spagna e l’Unione europea.
    Ripetere le stesse misure e aspettarsi risultati diversi?

    Nonostante anni di accordi bilaterali simili e politiche incentrate sull’esternalizzazione delle frontiere da parte degli Stati membri dell’Ue e della stessa Unione Europea, i risultati sul campo dimostrano che queste politiche non sono riuscite a affrontare le radici profonde del problema. Ripetere questi accordi che si concentrano sul fornire supporto finanziario in cambio del contenimento dei migranti nei paesi di transito come la Mauritania, ripropone lo stesso approccio fallimentare che ha già dimostrato la sua inefficacia.

    La Mauritania, un paese che non dispone di infrastrutture adeguate né di leggi che proteggano i diritti dei rifugiati e dei migranti, si sta trasformando in una prigione a cielo aperto, dove le persone soffrono condizioni di vita difficili e mancanza di protezione legale. Queste politiche, per giunta, si sono tradotte nella detenzione dei migranti in paesi dove sono violati i loro diritti fondamentali, oppure dove sono vittime di veri e propri pogrom (si veda quello che appunto accade in Libia e Tunisia), aggravando così la crisi umanitaria, piuttosto che offrire soluzioni sostenibili.

    Inoltre, recenti rapporti dei media hanno segnalato l’uso dei soldi dei cittadini europei per finanziare deportazioni di migranti e abbandonarli nel deserto, come avvenuto in Algeria e Tunisia. Queste pratiche disumane dovrebbero immediatamente cessare e i fondi dirottati utilizzati per garantire i diritti fondamentali e la protezione.

    https://www.meltingpot.org/2024/09/la-mauritania-di-nuovo-nel-mirino-della-spagna-e-dellunione-europea

    #Espagne #externalisation #Mauritanie #asile #migrations #réfugiés #Canaries #route_atlantique #îles_Canaries

  • La Manche, une frontière toujours aussi meurtrière pour les migrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/06/la-manche-une-frontiere-toujours-aussi-meurtriere-pour-les-migrants_6305695_

    La Manche, une frontière toujours aussi meurtrière pour les migrants
    Par Service infographie
    Depuis le début de l’année, les naufrages et les drames se succèdent dans la Manche : cinq personnes, dont deux adolescents, mortes en janvier ; une petite fille noyée dans un canal alors que l’embarcation sur laquelle elle se trouvait remontait vers la mer, en mars ; cinq migrants morts après avoir essayé de traverser la Manche à bord d’une embarcation chargée de 112 personnes, en avril ; six personnes mortes dans trois accidents distincts, en juillet…
    Le 3 septembre, dix femmes et deux hommes, principalement érythréens, sont morts dans le naufrage de leur embarcation au large du cap Gris-Nez, portant à trente-sept le nombre de migrants ayant perdu la vie dans la traversée de la Manche depuis janvier. 2024 est ainsi devenue l’année la plus meurtrière depuis le début des traversées de ce bras de mer de 40 kilomètres à bord d’embarcations de fortune.
    Comme le montrent les statistiques collectées par l’Organisation internationale pour les migrations, dans le cadre du Projet migrants disparus, les drames de la migration ne sont pas nouveaux dans ce secteur.Depuis 2014, au moins 280 migrants sont morts ou ont disparu en tentant de rejoindre les côtes britanniques depuis l’Europe continentale, et notamment depuis Calais. Un pic des morts avait été atteint en 2019, année précédant le Brexit, les passeurs faisant croire aux migrants qu’il serait impossible d’arriver au Royaume-Uni après sa sortie de l’Union européenne (UE), prévue le 31 janvier 2020.
    Initialement, les décès étaient principalement imputables à des accidents : migrants tombés des camions dans lesquels ils cherchaient à se dissimuler ou encore percutés par des voitures sur la voie rapide menant au port des ferrys (d’où partent pour l’Angleterre au moins cinquante bateaux par jour, soit un transit quotidien de 5 000 à 6 000 camions) ou pour accéder au tunnel sous la Manche (vaste espace de 650 hectares, difficile à contrôler).
    Le verrouillage croissant mis en place par les autorités françaises et britanniques pour empêcher l’accès à ces deux sites frontaliers a eu pour effet de dissuader les tentatives d’intrusion, passées de plus de 15 000 en 2016 à 127 en 2023.
    Mais il a aussi poussé les exilés à tenter de plus en plus la traversée par voie maritime, à bord de petites embarcations : près de 136 000 personnes ont traversé la Manche sur des small boats à partir de la France, depuis que le Royaume-Uni a commencé à comptabiliser ces arrivées, en 2018.Des traversées particulièrement périlleuses qui, comme l’a rappelé le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, à la suite du naufrage du 3 septembre, se déroulent dans l’une des zones maritimes « les plus fréquentées au monde, avec plus de 600 navires de commerce » par jour, « particulièrement dangereux y compris quand la mer semble belle » et où les conditions météorologiques sont d’ailleurs « souvent difficiles ».
    La géographie des morts aux frontières a donc changé, se déplaçant en mer. Avant le naufrage du 3 septembre, l’accident le plus meurtrier s’était produit le 24 novembre 2021 : au moins vingt-sept migrants avaient péri dans le chavirement de leur embarcation, après de nombreux appels à l’aide ignorés par les secours français, qui n’étaient pas intervenus, attendant que le bateau passe dans les eaux britanniques.
    Entre Londres et Paris, la question migratoire reste sensible, particulièrement depuis la sortie du Royaume-Uni de l’UE. En déplacement à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le 3 septembre, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur démissionnaire, a fustigé l’attrait pour le Royaume-Uni, « où on peut travailler sans des papiers et où on a peu de chance d’être expulsé » et réclamé un traité migratoire entre Londres et l’UE pour freiner les départs clandestins. Depuis le protocole de Sangatte de 1991, qui a mis en place les prémices d’une politique d’externalisation de la frontière britannique, et les accords du Touquet de 2003 et de Sandhurst de 2018, qui ont créé des bureaux de contrôles conjoints, la coopération entre Paris et Londres se concentre sur le volet sécuritaire, avec le transfert d’argent britannique à la France pour renforcer les contrôles à Calais. Conclu en novembre 2022, le dernier accord prévoit une augmentation de 40 % des agents français patrouillant la côte de la Manche en échange de près de 72 millions d’euros. Des travaux supplémentaires sont aussi en cours, financés par Londres, pour empêcher l’accès en amont du port de Calais et du tunnel dans une zone déjà largement verrouillée. Une politique qui n’a, jusqu’à présent, pas arrêté les morts à cette frontière.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#routemigratoire#mortalite#migrationirreguliere#externalisation#frontiere#sante#manche

  • La #démographie, prochain #défi global à haut risque

    Les dernières #projections des Nations unies promettent un #recul de la population mondiale à la fin du siècle, pour la première fois depuis sept cents ans. Un défi pour les sociétés et les économies contemporaines avec des risques politiques majeurs.

    « Le« Le plus grand défi auquel notre monde fait face. » Comme souvent, l’éditorialiste du Financial Times Martin Wolf résume parfaitement, dans un texte du 28 mai dernier, le sentiment qui domine les salles de marché, les bureaux des grandes organisations internationales et les rédactions des journaux économiques. Depuis quelques mois, la crainte d’un « hiver démographique » généralisé, autrement d’un affaiblissement plus rapide que prévu de la population mondiale, agite politiques, économistes et observateurs.

    Ce sont les dernières tendances statistiques publiées qui ont alimenté cette angoisse. Le 10 juillet dernier, les « Perspectives de la population mondiale » pour 2024 des Nations unies ont fait l’effet d’un choc. Alors que le précédent rapport d’il y a deux ans prévoyait un « plateau » de la population mondiale à partir de 2080 aux alentours de 10,4 milliards d’individus, celui-ci prévoit désormais un déclin à partir de cette date.
    Une nouvelle ère démographique ?

    Selon ces dernières perspectives, la population mondiale progresserait de 8,2 milliards d’individus aujourd’hui à 10,3 milliards en 2084 avant de se réduire de 100 millions de personnes en 2100. La nuance peut paraître mince et ne modifie pas le tableau d’une croissance de près de 25 % de la population mondiale d’ici la fin du siècle.

    Mais l’annonce a fait l’effet d’une bombe car, à l’horizon de la fin de ce siècle, la croissance démographique aura entièrement disparu de la surface du globe. Et cela, ce n’est pas un fait mineur. Ce serait la première fois depuis la grande peste du XIVe siècle que la population mondiale se réduit.

    Ce qui participe aussi de cette ambiance, c’est que, comme le décrit au Financial Times, le sous-secrétaire général de l’organisation pour les affaires sociales et économiques, Li Junhua : « Le paysage démographique a beaucoup évolué. » Voici quelques années, nul n’aurait parié sur cette baisse de la population mondiale. La question de la surpopulation était plutôt sur toutes les lèvres. On assiste indubitablement à un vrai changement de régime et nul ne sait si cette tendance baissière peut encore s’accélérer.

    C’est pourquoi tout le monde a l’œil sur les « indices de fécondité », c’est-à-dire le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer. Celui-ci recule partout, y compris dans des régions jusqu’ici caractérisées par une forte fécondité et cela avec une grande rapidité. Or ce chiffre est l’indicateur avancé de l’évolution de la population. Plus il est faible, moins les naissances sont nombreuses et moins le « potentiel » de croissance démographique est important.

    Or une étude publiée dans la revue médicale The Lancet en mai dernier dressait là aussi un tableau préoccupant de la situation. L’article estime, à partir de données multiples, incluant notamment des données médicales liées aux maladies, que « le nombre annuel global de naissance a atteint son pic en 2016 à 142 millions pour tomber en 2021 à 129 millions ». Et le taux de fécondité, lui, va basculer au niveau mondial sous la barre des 2,1 enfants par femme, c’est-à-dire sous le seuil dit de « renouvellement des générations » qui permet, théoriquement, de stabiliser la population.

    Ce chiffre était de 4,84 enfants par femme en 1950, il n’est plus que de 2,3 enfants par femme en 2021. En 2050, il ne serait plus que de 1,81 enfant par femme et en 2100 de 1,59… En conséquence, le nombre de naissances annuelles passera à 112 millions en 2050 et 72,3 millions en 2100. À partir de 2064, il pourrait y avoir plus de décès au niveau mondial que de naissances.

    Évidemment, ces projections de trente à soixante-quinze ans à l’avance sont toujours sujettes à caution, mais elles décrivent une tendance de fond. Une tendance à laquelle les zones de fertilité encore solides que sont l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud n’échapperont pas. Selon les projections publiées dans The Lancet, en 2100, seuls six pays auront encore un indice de fécondité supérieur à 2,1 : la Somalie, les Samoa, le Tchad, le Niger et le Tadjikistan. Et aucun ne dépassera le niveau de 2,5, la Somalie affichant alors un taux record de 2,45.
    Une « bonne nouvelle » ?

    Une telle situation est-elle si dramatique pour que chacun s’en émeuve ainsi ? La fin de la croissance effrénée de la population mondiale qui aura donc été multipliée par 6,4 en deux siècles, entre 1900 et 2100, pourrait finalement ne pas être une si mauvaise nouvelle.

    Chacun le sait, une population en forte croissance exige toujours davantage de la planète. Bien sûr, on peut, comme par le passé, espérer améliorer la productivité agricole. Mais outre que cette dernière a des limites intrinsèques, l’agro-industrie épuise les sols, ravage la biodiversité et accélère la crise écologique.

    Bien sûr, la démographie n’est pas le seul critère de la crise écologique. On y reviendra : tout dépend des modes de vie. Mais il faut bien reconnaître, sans cynisme, qu’une vie humaine a un « coût » écologique qu’il faut aujourd’hui prendre en compte. Une stabilisation de la population de la planète, par ailleurs à un niveau élevé, est donc plutôt bienvenue.

    Elle l’est, ici, d’autant plus que ces projections s’appuient sur des évolutions « naturelles » et non, comme au XIVe siècle, sur les effets d’une pandémie dévastatrice ou, dans certains moments de l’histoire, de guerres ou de massacres de grande ampleur.

    Après ce que certains démographes ont appelé la « transition démographique » – c’est-à-dire un taux de mortalité puis un taux de natalité faibles –, on trouverait un nouvel équilibre « humaniste » sans recourir à l’augmentation de la mortalité. Cette vision peut apparaître comme « néo-malthusienne », mais elle est plus humaniste que celle du vieil économiste anglais. Et surtout, pour être tenable, elle suppose de remettre en cause ce que ce dernier cherchait à sauvegarder, l’organisation sociale existante.

    Une population mondiale plus stable serait en effet une chance pour organiser la répartition des ressources mondiales dans le contexte de crise écologique majeure. L’idée serait alors de tenter de satisfaire les besoins de ces dix milliards d’êtres sans mettre en danger leur capacité à habiter la planète. Et pour cela, il faudrait évidemment changer entièrement de conception desdits besoins, autrement dit changer d’organisation sociale. Finalement, tout cela serait logique : la croissance démographique a été le fruit du capitalisme dominant, la stabilisation démographique appellerait un autre mode de production.

    Mais si l’on cherche à faire entrer cette nouvelle situation démographique dans un système économique fondé sur la croissance de la population, alors on va indéniablement au-devant de fortes turbulences. Et comme la plupart de nos observateurs réfléchissent à système social stable, il est logique qu’ils soient parcourus par un frisson d’angoisse.
    Un poids au pied de la croissance

    Dans les manuels d’économie, la première équation de base de la croissance économique est celle-ci : l’addition de la croissance démographique et des gains de productivité. C’est dire si le capitalisme a été, c’est le cas de le dire, « biberonné » à la hausse de la population. Car si l’expansion économique a permis la « transition démographique », l’inverse est tout aussi vrai.

    Pour créer toujours plus de valeur, il faut inévitablement des bras pour produire et des consommateurs pour acheter. Et si l’on veut toujours plus produire et acheter, il faut bien avoir toujours plus de producteurs et de consommateurs.

    En réalité, même les gains de productivité ne permettent pas de se passer de la croissance de la population, ils réduisent simplement cette dépendance. Car c’est ce que nous apprend l’histoire économique : si l’on peut produire avec moins de bras, il faudra, à terme, plus de bras pour produire toujours davantage.

    Mais il y a davantage. Le système productif est aussi sensible aux classes d’âge. Le choc démographique qui s’est engagé est aussi un choc de vieillissement de la population. Les naissances reculent, les décès sont plus tardifs. La part de la population âgée augmente donc mécaniquement. Cela signifie qu’une part « productive » de plus en plus restreinte de la population doit satisfaire les besoins d’une population « non productive » de plus en plus importante. Selon l’ONU en 2079, il y aura dans le monde plus de personnes âgées de plus de 65 ans que de jeunes de moins de 18 ans.

    Il faut le reconnaître : le capitalisme tel qu’on le connaît aujourd’hui n’est pas prêt à faire face à un tel choc. La croissance, déjà en net ralentissement depuis un demi-siècle, ne pourrait encore que ralentir. D’autant que, autres éléments de la croissance économique, les gains de productivité sont de plus en plus réduits. Et que la doxa de la science économique affirme que les travailleurs plus âgés tendent à devenir moins productifs…

    Moins de producteurs, moins de productivité… On comprend donc la panique générale. Les systèmes d’État-providence, et particulièrement d’assurance-vieillesse, conçus autour de l’idée d’une croissance continue du PIB et de la population, vont subir la nouvelle évolution de plein fouet.

    Bien sûr, comme dans le cas de la crise écologique, certains secteurs se réjouissent et annoncent que le vieillissement de la population ouvre de « nouvelles perspectives ». Certains appellent cela la « silver economy » (l’économie « argentée ») : les personnes âgées ont des besoins spécifiques et des entreprises y voient déjà des opportunités de profits.

    Mais c’est là très largement une illusion. Ces « besoins » sont en effet largement des besoins de services à la personne. Or, les services de ce type sont très largement incompatibles avec la production capitaliste et, encore plus, dans un environnement de démographie faible. Ces activités sont en effet intenses en travail, un travail qui sera de plus en plus rare, et peu propices aux gains de productivité qui, souvent sont contraires à la satisfaction du client.

    L’exigence de profit vient alors percuter les besoins réels, laissant peu d’options : soit une dégradation dangereuse du service, comme les récents scandales dans les Ehpad l’ont montré ; soit des subventions publiques massives, alors même que les coûts liés au vieillissement vont exploser et qu’un service public est alors souvent plus efficace. Bref, les coûts de « l’hiver démographique » risquent d’être plus élevés que les bénéfices en termes de PIB et de finances publiques.

    Au niveau global, le ralentissement de la croissance du fait de la démographie sera sans doute plus marqué dans les pays avancés et dans certains pays asiatiques comme la Chine. Mais avec moins de croissance mondiale, les pays les plus pauvres risquent de rester piégés dans une forme de sous-développement, alors que, comme le remarquent les auteurs de l’étude du Lancet, « ces pays porteront une part de plus en plus croissante des naissances à venir » et que les modèles actuels de développement sont déjà en crise. Le monde sera donc plus instable et plus inégalitaire.
    La peur de « l’effacement »

    En avril dernier, le gouvernement sud-coréen a engagé une étude pour tester dans l’opinion la généralisation et l’étatisation d’une mesure déjà pratiquée par certaines entreprises : accorder une prime de 100 millions de wons, soit environ 67 300 euros, par enfant nouveau-né. En Corée du Sud, où un ministère des naissances a été installé en juillet dernier, la question démographique est, désormais, une priorité nationale.

    La fécondité y est la plus basse au monde et elle chute rapidement. Le seuil de renouvellement des générations a été enfoncé dans les années 1980, mais depuis vingt ans, le pays affiche la fécondité la plus basse du monde. En 2023, l’indice de fécondité était de 0,72 et il est attendu à 0,68 en 2024. C’est le seul pays du monde où les femmes en âge de procréer ont moins d’un enfant en moyenne.

    La situation est désormais préoccupante. Dans une tribune parue en décembre 2023 dans le New York Times, un éditorialiste, Ross Douthat, se demandait même si la « Corée du Sud n’était pas en train de disparaître ». En tout cas, les projections prévoient que la population sud-coréenne passerait de 52 millions d’habitants en un an à 38 millions en 2070, soit autant qu’en 1980.

    De ce point de vue, la Corée ne serait, comme le dit Ross Douthat, « qu’un aperçu de ce qui est possible pour nous », entendez en Occident. Aux problèmes économiques vient alors s’ajouter un enjeu « existentiel » qui, inévitablement a des conséquences politiques. La crise démographique ne peut se comprendre au seul niveau mondial, ses rythmes régionaux et nationaux en sont des aspects cruciaux. Pour certains pays, la population progressera plus lentement, pour d’autres, elle reculera franchement.

    La Corée du Sud n’est donc que la pointe avancée d’un iceberg de régions où la population est menacée de déclin : Chine, Japon et Europe. Car sur le Vieux Continent, la vague est déjà arrivée. Selon Eurostat, le pic de population de l’Union européenne devrait être atteint en 2026 à 453 millions d’habitants.

    À partir de ce moment, la population des Vingt-Sept devrait reculer pour atteindre 419 millions de personnes en 2100. Une baisse de 8 % qui prend néanmoins en compte un solde migratoire positif. Le solde naturel, lui, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, est déjà négatif. Entre 2022 et 2099, il y aura dans l’UE 125 millions de décès de plus que de naissances.

    Les pays les plus avancés dans ce déclin sont l’Espagne (avec un indice de fécondité de 1,13), l’Italie (1,24) et plusieurs pays d’Europe centrale. Mais la vague emporte tout le monde. Proche du seuil de renouvellement des générations dans les années 2005-2015, l’indicateur de fécondité français a chuté ces dernières années pour atteindre 1,68 en 2023, selon l’Insee.

    Face à cette situation, deux solutions se présentent. La première est celle de l’immigration en provenance de pays à la démographie encore solide qui permet de réduire l’impact économique en fournissant aux pays des travailleurs et des consommateurs. C’est une réponse qui peut être efficace sur le plan économique. Une étude de la Fed de Dallas a montré en avril 2024 que l’immigration avait joué un rôle central dans la bonne performance de la croissance en 2022 et 2023 aux États-Unis. Une situation que l’on pourrait plaquer sur l’Espagne en Europe.

    Certes, ce n’est pas une solution miracle, comme le montre le cas allemand où le solde migratoire positif n’a pas sauvé la croissance. Cette option pose, par ailleurs, la question de l’égalité économique entre travailleurs arrivants et travailleurs « natifs ». C’est, de toute façon, une solution temporaire compte tenu du déclin global à venir des populations. Mais elle permet de tenir la tête hors de l’eau en cas de faibles naissances.

    Mais le choix de compenser les pertes de population par l’immigration est considéré par beaucoup comme une autre forme de « danger existentiel », culturel cette fois. Le déclin démographique devient un symptôme d’un déclin civilisationnel plus large. Ce réflexe nationaliste enclenche alors une autre solution fondée sur la priorisation des politiques natalistes pour les populations « natives » au détriment d’une politique d’immigration.

    Ce combat est mené par l’extrême droite, bien sûr, à commencer par les gouvernements hongrois ou italiens, mais pas seulement. En Corée et au Japon, les gouvernements « libéraux » se refusent à ouvrir les frontières. Et le président français Emmanuel Macron n’a pas hésité à faire du « réarmement démographique » une de ses priorités alors même qu’il durcissait les lois sur l’immigration. Comme dans d’autres domaines, la pression culturelle de l’extrême droite fait son œuvre.
    La réaction comme réponse

    La référence en termes de politique nataliste, c’est bien évidemment la Hongrie de Viktor Orbán. Ce dernier a mis en place des politiques de soutien à la natalité qui s’élèvent à pas moins de 5 % du PIB. Par comparaison, la France dépense 2,1 % de son PIB en politique familiale. Dans un premier temps, l’indice de fécondité hongrois s’est redressé, passant de 1,23 enfant par femme en âge de procréer en 2011 à 1,59 en 2020. Mais depuis, cet indice a stagné avant de retomber à 1,36 au premier semestre 2024.

    En Italie, où Giorgia Meloni a fait de la natalité une de ses priorités, un milliard d’euros a été mis sur la table pour soutenir les « mères italiennes » en plus des primes mises en place en 2021 par le précédent gouvernement de Mario Draghi. Mais, pour l’instant, cela ne fonctionne pas. En 2023, le pays a connu son plus faible nombre de naissance depuis sa création en 1861, soit 393 000.

    Cela confirme les affirmations des auteurs de l’article du Lancet : « l’indice de fécondité va continuer à décliner au niveau mondial et restera faible même avec la mise en place de politiques natalistes à succès ». Le mouvement est donc plus profond que ce que les politiques croient et ne se réglera pas à coups de subventions massives des naissances.

    Mais cette résistance même vient alimenter le discours de l’extrême droite. Car si la faible fécondité résiste à l’attrait de l’argent, ce serait en raison de la corruption des valeurs traditionnelles qui détournent les femmes de leur « naturelle » fonction génitrice. Tout cela est en conformité avec le discours d’un déclin démographique à enjeu civilisationnel. Le discours nataliste s’accompagne alors d’une rhétorique anti-wokiste qui peut aller très loin.

    Les responsables de la menace d’effacement démographique deviennent donc, pour l’extrême droite, les féministes et les « lobbies LGBT », mais, aussi, plus globalement tous les droits acquis par les femmes, y compris le droit à l’avortement. Les politiques natalistes sont donc aussi des politiques idéologiques. En Hongrie, les femmes se plaignent d’une « objectivation » de leur corps, considéré comme une « machine à bébés ». En d’autres termes : l’urgence démographique mène à une volonté de domination de la « production d’êtres humains » qui est la première pierre à un projet totalitaire et réactionnaire.
    Pourquoi la crise ?

    Et comme on l’a dit, les « libéraux » ne sont pas loin derrière… Et pour cause, l’analyse des causes de la situation démographique provenant de ces milieux est souvent assez bas de plafond, pas très éloignée d’une discussion de café du commerce. En tout cas, faute de pouvoir aller plus loin, on se contente souvent d’une explication « morale ».

    Dans le Financial Times, le responsable d’un centre viennois spécialisé avance ainsi ce type d’analyse : « Il est probable que la situation démographique ait à voir avec un changement de valeur dans la nouvelle génération pour qui avoir des enfants est moins important comme élément clé d’une vie réussie que pour les générations précédentes. »

    Autrement dit : la baisse des naissances serait le produit d’un choix souverain de l’individu fondé sur des critères hédonistes. Tout cela ressemble furieusement à une analyse sectorielle lambda. Mais on ne saura pas ce qui peut expliquer ces comportements. In fine, cette vision rejoint celle de l’extrême droite sur les effets délétères du « libéralisme sociétal » sur les naissances. Il s’ensuit que, là aussi, au nom de la rationalité économique, on s’efforcera de prendre le contrôle de la reproduction humaine.

    Dans toute cette affaire, on évite soigneusement de réfléchir aux conditions matérielles concrètes de la production d’êtres humains. Comme le rappelle l’essayiste états-unien Jason Smith dans un remarquable texte paru en juillet dans la revue new-yorkaise The Brooklyn Rail, « il n’y a pas d’indice “naturel” de fécondité ». La reproduction humaine est toujours étroitement liée aux conditions de reproduction sociale et aux besoins sociaux.

    Avant le capitalisme, les sociétés rurales « régulaient strictement les naissances » rappelle Jason Smith. Dès lors, les « transitions démographiques » ne sont pas étrangères au besoin massif de main-d’œuvre du capitalisme naissant et à l’apport du travail des enfants à la sauvegarde des ménages. Progressivement, le capitalisme a mué avec l’augmentation rapide de la productivité et a permis progressivement, et non sans mal, une libération du choix des femmes en matière de reproduction.

    Mais cette libération s’est faite au moment où le capitalisme occidental, avec la crise des années 1970, est entré en mutation. L’épuisement des gains de productivité a pesé sur les salaires réels et a conduit au développement du travail féminin, souvent cantonné à des salaires plus faibles. Alors les inégalités se creusaient, la progression sociale devenait de plus en plus difficile. Enfin, en accélérant son développement pour tenter de sauvegarder la croissance, les conditions écologiques n’ont cessé de se dégrader.

    Tous ces éléments peuvent être corrigés, mais pas réparés durablement par les politiques natalistes. On ne fait pas un enfant, même pour 100 millions de wons, lorsque l’on est incertain de son avenir personnel et de notre avenir collectif. Lorsque la pression sur le statut social, la santé ou le logement ne cesse d’augmenter, la difficulté à élever des enfants, mais aussi à projeter pour eux un avenir meilleur se dégrade. Or voici des certitudes que le capitalisme contemporain ne saurait donner.

    Ce qui est ici essentiel, c’est de bien percevoir que les données de la « production d’êtres humains » sont non seulement complexes, mais relatives à la situation dans laquelle on se situe. Les besoins et les exigences ne sont pas les mêmes dans les différentes sociétés. Comme le note Jason Smith, dans certains pays émergents, comme le Nigeria, le travail des enfants reste essentiel à la survie des ménages, mais, progressivement, le succès du développement capitaliste atteint ses propres limites, ce que même les Nations unies doivent reconnaître. Et de ce fait, il devient incapable de satisfaire les besoins qu’il crée pour son propre intérêt.
    L’avenir du capitalisme face à la crise démographique

    À quoi peut ressembler une économie en crise démographique ? On a vu que la pression du vieillissement d’une population en déclin sera sévère et en partie insoluble. Mais il n’y a pas de situation désespérée pour le capitalisme. Comme le rappelle Jason Smith, un des apports de Marx a été de précisément montrer la capacité du capital à produire de la valeur quelle que soit l’évolution de la population.

    Le capitalisme contemporain va donc s’efforcer de contourner l’obstacle pour continuer à produire de la valeur et, au moins, gagner du temps. Les tentatives de reprise en main sociale de la reproduction par une attaque directe sur les droits des femmes représentent la réponse de long terme possible, celle censée permettre de faire repartir la fécondité. C’est aussi pour cette raison qu’extrême droite et néolibéraux se retrouvent sur ce point. Mais il y a aura aussi des réponses plus directes.

    Le problème central de la nouvelle donne démographique pour le capitalisme est double : c’est, d’une part, une pénurie de travail qui le renchérirait et, d’autre part, un coût croissant des dépenses sociales. Pour continuer à produire de la valeur, il existe des réponses à ces deux défis. Le premier est évidemment d’automatiser le plus d’activités possible. L’intelligence artificielle (IA) ouvre là une possibilité permettant de relancer la productivité et maintenir un « surplus de population ». Mais son développement suppose des politiques classiques de soutien à « l’innovation » : financiarisation, baisses d’impôts sur le capital et subventions au secteur privé. Mais nul ne sait si ce développement est possible, que ce soit en termes techniques ou en termes de soutenabilité économique.

    Pour les emplois non automatisables, de nouvelles dérégulations du marché du travail permettant plus de précarité et offrant moins de droits permettront de contenir, malgré la pression, les salaires vers le bas. C’est d’ailleurs ce que l’on constate déjà dans plusieurs pays avancés comme les États-Unis où la croissance des salaires réels reste faible, malgré le plein-emploi.

    Enfin, il faudra achever d’en finir avec l’État social pour éviter que les dépenses publiques n’explosent et ne pèsent sur les profits. The Economist profitait en mai de la publication de l’étude du Lancet pour proposer ses solutions incontournables et notamment le report de l’âge de la retraite de plus de cinq ans « même si l’espérance de vie recule » et, bien évidemment, la privatisation le plus possible des pensions.

    Globalement, le monde que promet la crise démographique est un monde d’intensification des politiques actuelles. Une intensification qui finira immanquablement par aggraver la crise démographique. C’est bien pour cela que cette crise est aussi une opportunité pour construire une autre organisation sociale fondée sur la solidarité internationale, sur le respect des choix individuels et sur une logique de sortie de l’obsession de croissance.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/010924/la-demographie-prochain-defi-global-haut-risque
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    #fécondité #hiver_démographique #population_mondiale #vieillissement #vieillissement_de_la_population #capitalisme #croissance #productivité #croissance_économique #silver_economy #Corée_du_Sud #immigration #natalité #déclin_démographique #extrême_droite #crise_démographique

  • Germany : Migration commissioner proposes Rwanda deportations

    #Joachim_Stamp accused Russia and Belarus of encouraging migration to the EU as part of their “hybrid warfare.” These migrants should be sent to a third country such as Rwanda, he suggested.

    Amid Germany’s increasing debate over deportation policy, federal migration commissioner Joachim Stamp discussed the possibility of deporting migrants to Rwanda if there were difficulties returning them to their homelands.

    Speaking to the podcast Table.Briefings on Thursday, Stamp said that migrants coming to Germany via Russia and Belarus could be sent to the east African country.

    He described an influx of migrants from the two countries as part of Russian President Vladimir Putin and his Belarusian counterpart Aleksander Lukashenko’s “hybrid warfare” against the West.

    The pair are “deliberately sending migrants across the eastern border of the European Union,” Stamp said, adding that it was likely part of a plot to entice Syrian, Iraqi, and Afghan refugees to reach Europe by way of Minsk and Moscow.

    Stamp, a member of the neoliberal Free Democrats (FDP), said that the German government “could utilize the existing structures that were originally prepared for the British.”

    Successive conservative UK governments had sought a wide-ranging deal to send large numbers of asylum seekers to Rwanda. However, this plan was declared unlawful by the country’s high court and was eventually scrapped after Prime Minister Keir Starmer came to power.
    Deportation top priority for Scholz government

    Stamp added the caveat, however, that this would require Germany to amend some of its deportation laws. Currently, migrants can only be deported to a country beside their homeland if they have some connection to it, such as relatives residing there.

    Deportation has become a hot topic in Germany following a deadly knife attack in the city of Solingen by a rejected Syrian asylum-seeker who had been slated for deportation. Further complicating deportations to places like Syria and Afghanistan is that a person’s homeland has to be both willing to receive them and considered safe.

    In the wake of the Solingen attack, Chancellor Olaf Scholz has vowed to present new draft laws to speed up deportations by December.

    https://www.infomigrants.net/en/post/59669/germany-migration-commissioner-proposes-rwanda-deportations

    #Allemagne #Rwanda #externalisation #migrations #réfugiés #asile
    #guerre_hybride #Russie #Ukraine

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    ajouté à la métaliste sur les tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers (https://seenthis.net/messages/731749), mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers :
    https://seenthis.net/messages/900122

  • De quel corps électoral parle-t-on ?
    Michel Barnier : une marque supplémentaire de la droitisation ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-debat/michel-barnier-une-marque-supplementaire-de-la-droitisation-5435370

    Alors que l’#extrême_droite gagne des électeurs et que Michel Barnier vient d’être nommé Premier ministre, il convient de se demander s’il existe une droitisation en France. Comment l’opinion des Français a-t-elle évolué ?

    Avec Vincent Tiberj Sociologue, professeur d’université à Sciences Po Bordeaux, Frédérique Matonti Professeure de science Politique à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

    – Frédérique Matonti est l’autrice de Comment sommes-nous devenus réacs ?, publié aux éditions Fayard en 2021

    – Vincent Tiberj publie La droitisation française, mythe et réalités, aux éditions PUF, le 4 septembre 2024

    #élections #abstention #droitisation

  • Abschiebungen erleichtern : Berliner Polizisten verlangen Abschaltung des „Frühwarnsystems“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/wenige-abschiebungen-berliner-polizisten-verlangen-abschaltung-des-

    Quand la police veut faire disparaitre des sources d’information sur les règles et droits en vigeur pour citoyens
    Handbook Germany s’adresse aux étrangers vivant en Allemagne. La base financière de son actualisation est désormais menacée.

    Asylantrag abgelehnt | Handbook Germany
    https://handbookgermany.de/de/rejected-asylum

    5.9.2024 von Andreas Kopietz - Die Bundesregierung verspricht, die Asylpolitik zu verschärfen – und finanziert Tipps, wie sich abgelehnte Migranten einer Abschiebung entziehen können.

    Nancy Faeser, die Bundesinnenministerin, Olaf Scholz, der Bundeskanzler, und sogar Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier fordern Verschärfungen im Aufenthalts- und Asylrecht. Das ist eine Reaktion auf den islamistischen Messeranschlag in Solingen am 23. August durch einen abgelehnten Asylbewerber.

    Mehr Abschiebungen hatte Bundeskanzler Scholz schon im vergangenen Herbst gefordert. Doch die Praxis ist ein Desaster. Zu diesem Schluss kommt die Gewerkschaft der Polizei (GdP). Laut dem Berliner Landesvorsitzenden Stefan Weh scheitern „unglaublich viele“ geplante Abschiebungen, weil Polizisten die Personen nicht an den bekannten Aufenthaltsorten antreffen. Sie seien vorher im Internet, auf Social-Media-Kanälen und über Messenger gewarnt worden. „Wenn wir dieses Frühwarnsystem nicht abschalten, wird es nicht mehr Abschiebungen geben“, sagt Weh. Dieses Frühwarnsystem wird aber zum Teil von der Bundesregierung selbst finanziert.

    So gibt etwa die Internetseite „Handbook Germany“ Tipps, wie abgelehnte Asylbewerber ihre Abschiebung verhindern können. Auf der Seite, über die das Online-Magazin Apollo News zuerst berichtete, heißt es in einem Eintrag vom Februar 2023 unter anderem: „Bitte beachten Sie: Eltern dürfen nur gemeinsam mit ihren Kindern abgeschoben werden. Wenn zum Beispiel ein minderjähriges Kind zum Zeitpunkt der Abschiebung vermisst wird, darf der Rest der Familie nicht abgeschoben werden.“ Dies kann man als Tipp verstehen, wie man eine Abschiebung blockiert.

    Werde der Asylantrag abgelehnt, könne man, so die Empfehlung, einen Asylfolgeantrag stellen, „wenn Sie unter einer schweren Kriegstraumatisierung leiden, die bislang nicht erkannt wurde“.

    Zudem werden detailliert die Klagewege erläutert – legitime Rechte eines jeden, die aber juristische Schlupflöcher bieten. Bei Asylanträgen, die nach der Dublin-Regelung als unzulässig eingestuft wurden, beginne die sechsmonatige Überstellungsfrist erneut, sobald ein Asylbewerber einen Eilantrag einreiche, heißt es etwa. Dies hatte auch der islamistische Messerstecher von Solingen ausgenutzt, der gar nicht in Deutschland hätte sein dürfen. Der abgelehnte syrische Asylbewerber tötete drei Menschen und verletzte acht.
    Weiterleitung auf linksradikale Webseite

    Unter dem Punkt „Was kann ich tun, wenn ich abgeschoben werde?“ empfehlen die Autoren, bei „Abschiebungsbeobachter*innen“ um Hilfe zu bitten und leiten auf eine linke Webseite weiter. Darauf werden handfeste Tipps gegeben, wie man seine Abschiebung verhindern kann – etwa indem man sich im Flugzeug auf den Boden legt: „Menschen können sich selbst gegen ihre Abschiebung wehren, indem sie sich im Flugzeug nicht hinsetzen und klarmachen, dass sie nicht freiwillig fliegen. Immer wieder bricht der oder die Pilot*in daraufhin die Abschiebung ab, damit das Flugzeug starten kann.“ Das ist eine Aufforderung zum Widerstand gegen Vollstreckungsbeamte, eine Straftat.

    Das „Handbook Germany“ wird vom Bundesinnenministerium und der Integrationsbeauftragten der Bundesregierung gefördert sowie von der EU und dem International Rescue Committee kofinanziert. Es ist ein Projekt des Vereins „Neue deutsche Medienmacher*innen“.

    Wie passt die staatliche Förderung mit dem erklärten Ziel der Bundesregierung zusammen, Personen schneller abzuschieben, die hier nicht aufenthaltsberechtigt sind?

    „Die Formulierungen des Zuwendungsempfängers Handbook Germany sind darauf ausgerichtet, Betroffene über ihre rechtlichen Möglichkeiten aufzuklären“, teilt eine Sprecherin der Integrationsbeauftragten mit. „Das ist in einem Rechtsstaat selbstverständlich.“

    Zu dem Link auf die linksradikale Webseite sagt sie: Der angeführte Link öffne eine Übersicht auf einer Webseite, die Telefonnummern, Mobiltelefonnummern und Mailadressen aufführe. „Für die Inhalte der Seiten ist Handbook Germany verantwortlich, nicht der Zuwendungsgeber.“

    Eine Anfrage dieser Zeitung an Nancy Faesers Innenministerium ließ das BMI unbeantwortet.
    Weisung an die Bundespolizei: Wer sich widersetzt, ist wieder frei

    Tatsächlich scheinen die mit Steuergeld finanzierten Empfehlungen von Erfolg gekrönt, wie ein Schreiben der Landesaufnahmebehörde Niedersachsen an die Bundespolizei vom 26. Juli zeigt, das der Berliner Zeitung vorliegt. Darin heißt es unter anderem: „Wenn sich der Betroffene weigert, in das Flugzeug zu steigen bzw. auf eine andere Art versucht, sich der Abschiebung zu widersetzen (aktiver/passiver Widerstand), kann dieser auf freien Fuß gesetzt werden und eigenständig zu der im zugewiesenen Unterkunft zurückreisen. Der Betroffene hat sich umgehend bei der für ihn zuständigen Ausländerbehörde zu melden.“

    Die Aufnahmebehörde beruft sich auf den Paragraf 71.3.1.3.2 der Allgemeinen Verwaltungsvorschrift zum Aufenthaltsgesetz vom 26. Oktober 2009, wonach bei einem Scheitern der Abschiebung, die zuständige Behörde das weitere Verfahren regelt.

    Illegale Migration laut BKA um rund ein Drittel gestiegen

    Entsprechendes zeigt sich auch in der Hauptstadt. Der Berliner Landesverband der Gewerkschaft der Polizei veröffentlichte am Mittwoch neue Zahlen zu den in Berlin erfolgten Abschiebungen. Demnach vollzog die Landespolizei in der ersten Hälfte dieses Jahres 516 Abschiebungen. Davon erfolgten 395 durch Festnahmen nach Ersuchen des Landesamtes für Einwanderung (LEA). Im Januar waren es 26, im Februar 11, im März 124, im April 87, im Mai 130 und im Juni 17.

    Im vergangenen Jahr waren es in diesem Zeitraum 635 Abschiebungen nach 487 erfolgreichen Festnahmen. Allerdings war die Zahl der Festnahmeersuchen durch das LEA in beiden Jahren etwa viermal so hoch. Den Rückgang der Abschiebungen um knapp 19 Prozent in diesem Jahr erklärt die Polizei damit, dass im Juni ihre Kapazitäten durch die Fußball-Europameisterschaft gebunden waren.

    Über 16.000 Menschen sind in Berlin ausreisepflichtig

    Laut GdP konnte die Polizei in der vergangenen Woche gerade einmal 42 von 330 geplanten Abschiebungen per Charter nach Moldau vollziehen. In der Nacht zum Mittwoch gelang die Abschiebung nach Georgien bei zehn von 35 Ersuchen. Beide Staaten gelten für Deutschland als „sichere Herkunftsländer“, weil den Menschen dort so gut wie keine politische Verfolgung droht.

    Angesichts der niedrigen Zahlen wirft Berlins GdP-Chef Stefan Weh der Politik „Augenwischerei“ vor: „Wer wirklich etwas an der desaströsen Situation ändern möchte, müsste Maßnahmen ergreifen, anstatt Sachen anzukündigen, die rein rechtlich nicht umsetzbar sind.“

    Weh fordert eine verpflichtende Erfassung der An- und Abwesenheiten in Flüchtlingsunterkünften. Betreiber von Unterkünften sollen verpflichtet werden, bei der Durchführung von Abschiebungen mitzuhelfen. Wichtig sei auch ein Abschiebegewahrsam mit entsprechenden räumlichen und personellen Kapazitäten am Hauptstadtflughafen BER.

    Nach Angaben des LEA sind derzeit 16.209 Menschen in Berlin ausreisepflichtig. Ein Großteil davon wird jedoch geduldet. Laut Senatsinnenverwaltung sind das 13.838 Personen.

    #Allemagne #état_de_droit #asile_politique #expulsion #droit

  • Eugene V. Debs à propos des classes laborieuses et la guerre
    https://en.m.wikisource.org/wiki/Debs%27_Speech_of_Sedition

    En cent ans les choses n’ont pas changé.

    Wars throughout history have been waged for conquest and plunder. In the Middle Ages when the feudal lords who inhabited the castles whose towers may still be seen along the Rhine concluded to enlarge their domains, to increase their power, their prestige and their wealth they declared war upon one another. But they themselves did not go to war any more than the modern feudal lords, the barons of Wall Street go to war.

    The feudal barons of the Middle Ages, the economic predecessors of the capitalists of our day, declared all wars. And their miserable serfs fought all the battles. The poor, ignorant serfs had been taught to revere their masters; to believe that when their masters declared war upon one another, it was their patriotic duty to fall upon one another and to cut one another’s throats for the profit and glory of the lords and barons who held them in contempt. And that is war in a nutshell.

    The master class has always declared the wars; the subject class has always fought the battles. The master class has had all to gain and nothing to lose, while the subject class has had nothing to gain and all to lose—especially their lives.

    They have always taught and trained you to believe it to be your patriotic duty to go to war and to have yourselves slaughtered at their command. But in all the history of the world you, the people, have never had a voice in declaring war, and strange as it certainly appears, no war by any nation in any age has ever been declared by the people.

    And here let me emphasize the fact—and it cannot be repeated too often—that the working class who fight all the battles, the working class who make the supreme sacrifices, the working class who freely shed their blood and furnish the corpses, have never yet had a voice in either declaring war or making peace. It is the ruling class that invariably does both. They alone declare war and they alone make peace.

    Yours not to reason why;
    Yours but to do and die.

    That is their motto and we object on the part of the awakening workers of this nation.

    If war is right let it be declared by the people. You who have your lives to lose, you certainly above all others have the right to decide the momentous issue of war or peace.

    #guerre #lutte_des_classes #exploitation

  • Centri migranti Albania, sindacati della penitenziaria contro il governo : in Italia caos carceri ma si inviano agenti nei “campi di prigionia”

    I centri italiani per migranti costruiti in Albania e voluti dal governo di Giorgia Meloni continuano a far discutere. Nelle ultime ore, in particolare, a causa dell’uso di agenti italiani della penitenziaria pronti a essere dispiegati a vario titolo nelle strutture di Shengjin e Gjader. Alcuni sindacati hanno infatti protestato contro le scelte dell’esecutivo con un comunicato ufficiale, sottolineando come al momento, visto il caos totale all’interno delle carceri italiane, dovrebbe essere altre le priorità in merito all’utilizzo di risorse.
    Centri migranti Albania, sindacati della penitenziaria contro il governo

    A diffondere un comunicato sono stati la Federazione sindacale del Coordinamento sindacale penitenziario insieme alla Confederazione autonoma italiana polizia penitenziaria. Due sindacati che si dicono basiti “dalla notizia del provvedimento con cui l’Esecutivo avrebbe deciso l’invio in Albania, per un accordo internazionale tra i leader dei due Paesi di circa cinquanta unità del Corpo della polizia penitenziaria dei diversi ruoli e qualifiche con trattamento di missione Internazionale e con regole di ingaggio del tutto discutibili e non condivise con le organizzazioni sindacali”. Cinquanta agenti che quindi andranno a lavorare sull’altra sponda dell’Adriatico.

    Il problema, però, è che mentre il governo continua a porre attenzione e risorse sul piano Albania, la situazione nelle carceri italiane è sempre più emergenziale. Un aspetto rimarcato dai sindacati che criticano la missione “quando in Italia si registra una popolazione detenuta di oltre 62mila persone ristrette contro una capienza di 44mila posti letto e un organico di polizia al di sotto di 20mila unità, con 10.700 agenti feriti e diverse rivolte, tentativi di sommosse, autolesionismi a centinaia, suicidi 67 detenuti e 7 poliziotti“. La priorità per le organizzazioni di penitenziaria dovrebbe essere il quadro interno, non i centri in Albania in una “struttura che ricorda inquietantemente un campo di prigionia. E ora si parla addirittura di inviare i baschi verdi a presidiare questo complesso”.

    L’accordo Italia Albania sui centri per migranti

    I due centri sono stati previsti e costruiti dopo l’accordo tra il governo italiano di Meloni e quello albanese di Edi Rama firmato il 6 novembre del 2023. Le strutture sono gestite e controllate dall’Italia nel territorio albanese e serviranno – almeno sulla carta – per l’esame delle domande di asilo dei richiedenti asilo. I migranti che vi saranno trasferiti saranno quelli salvati in mare da navi miliari italiane. I due centri, quello nel porto di Shengjin e quello di Gjader, avranno in teoria due ruoli diversi: il primo dedicato alle procedure di sbarco e identificazione, mentre il secondo al trattamento delle domande e alla contemporanea accoglienza. Secondo quanto stabilito da Roma e Tirana, i migranti trasferiti in Albania potranno essere al massimo 3000 al mese, per un totale di 36mila all’anno. Il tutto per un costo enorme, potenzialmente pari a 635 milioni in cinque anni. Ad aggiungersi alla bilancia dei costi rispetto ai vantaggi, c’è anche il fatto che della cifra totale, come si vede in un rapporto di Openpolis, più di un terzo – cioè quasi 252 milioni – è prevista per le trasferte dei funzionari italiani. Una voce di spesa che sarebbe stata ben diversa in caso di costruzione dei centri in Italia.
    Molteni: protocollo con Albania utile e moderno, un modello per la gestione dei flussi

    Chi continua a lodare il piano Albania è Nicola Molteni. In un’intervista a La Stampa, il sottosegretario all’Interno della Lega ha parlato di quanto sia importante l’accordo con Tirana per Roma: “Credo che il protocollo con l’Albania sia utile, necessario e moderno. Un’iniziativa che sui territori extra Ue sarà il futuro. È un accordo di deterrenza per le partenze e di alleggerimento delle nostre strutture approvato da 15 Paesi europei. La struttura in Albania sarà il modello per la gestione dei flussi migratori”.

    https://www.ilriformista.it/centri-migranti-albania-sindacati-penitenziaria-contro-governo-italia-c
    #Albanie #Italie #externalisation #syndicats #migrations #réfugiés #asile #polizia_penitenziaria

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    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

    • ’Migrant centers in Albania like prison camps’ say Italian unions

      Italian prison officers’ unions have protested the deployment of 50 correctional officers to Albania to guard new migrant holding facilities, stating that they are being “sent on a mission with rules that were not shared.”

      On August 31, two organizations representing Italy’s penitentiary police — the Italian Autonomous Confederation of Penitentiary Police and the Officers’ Union Coordination — released a statement expressing that their members were “stunned by the report of a measure” in which the government decided to send around 50 penitentiary police units of various roles and qualifications to Albania. This deployment is part of an international mission under an agreement between the leaders of Italy and Albania, involving controversial rules of engagement that have not been discussed with the unions.

      Italian Prime Minister Giorgia Meloni and her Albanian counterpart Edi Rama have signed an agreement to build two migrant hosting facilities in Albania for the detention of migrants who attempt to reach Italy by sea while their asylum claims are examined.

      The centers, which are slated to open this month, are to be paid for by the Italian cabinet.

      Difficulties experienced by penitentiary police in Italy

      The mission occurs “when Italy is registering a population of over 62,000 detainees against a capacity of 44,000 beds and a police corps lacking 20,000 officers, with 10,700 wounded officers and many riots, protest attempts, hundreds of episodes of self-harm and the suicides of 67 detainees and seven police officers,” the statement said.

      The two unions added that “what appears to be taking shape in Albania is a facility that disturbingly reminds us of prison camps.”

      “And now there is talk of sending the green berets”, members of an anti-terror finance police unit, “to patrol this complex,” they noted.

      The agreement between Italy and Albania

      The agreement between Rome and Tirana, signed on November 6 last year, is based on an old cooperation treaty between the two countries and provides for the construction of two repatriation centers for migrants — managed and controlled by Italy on Albanian territory — for the speedy process of asylum requests.

      Part of the migrants rescued at sea by Italian Navy vessels will be transferred to Albania, a non-EU country considered as safe by Italy.

      https://www.infomigrants.net/en/post/59571/migrant-centers-in-albania-like-prison-camps-say-italian-unions

  • Vor Krisentreffen : So wirbt das Kanzleramt um die Migrationspolitik der Ampel
    https://www.telepolis.de/features/Vor-Krisentreffen-So-wirbt-das-Kanzleramt-um-die-Migrationspolitik-der-Amp

    Telepolis publie le nouveau catalogue de mesures inhumaines du gouvernement fédéral allemand contre les demandeurs d’asile politique. Il est prévu de le faire voter au plus vite par le Bundestag.

    Le gouvernement a l’intention d’expulser les militants pour la cause des peuples en identifiant le soutien vocal et par écrit de la lutte armée contre les dictatures avec un acte de terrorisme accompli. Cette mesure et l’annulation parallèle de la nationalité allemande dans le cas des naturalisés permettra d’abord de se débarasser des opposant au régime islamo-fasciste turc.

    Dans ce document « technique » on décrit aussi comment les administrations pourront contourner les décisions de justice en faveur des réfugies. On expulsera les indésirables avant la fin de la procédure de justice. Le gouvernement prévoit de faire légaliser ces actes d’injustice par la nouvelle loi.

    Après l’échec catastrophique de son parti aux dernières élections le chancelier #SPD poursuit une politique digne de l’extrême droite. Ce faisant il ne sauvera pas son parti et n’empêchera pas l’avancée du parti cryptofasciste AfD.

    On s’approche d’une situation comme après ’33 quand on retirait systématiquement la nationalité allemande aux opposants du régime. Là c’est un parti dit « social-démocrate » qui prépare la dictature sous prétexte de défendre la société démocratique.

    3.9.2024 von Harald Neuber - Bundesregierung und Länder diskutieren verschärfte Regelungen. Wird das reichen? Telepolis dokumentiert Schreiben des Kanzleramtes.

    Bundesregierung und Länder diskutieren verschärfte Regelungen. Wird das reichen? Telepolis dokumentiert Schreiben des Kanzleramtes.

    Nach dem islamistischen Terroranschlag in Solingen, bei dem drei Menschen ihr Leben verloren, hat die Bundesregierung ein Maßnahmenpaket zu Migration und Sicherheit auf den Weg gebracht.

    Dieses Paket soll nun Gegenstand einer Runde aus Regierungsmitgliedern, Vertretern der Länder und der Union sein.

    Das sogenannte „Sicherheitspaket“ enthält drei Kernbereiche: die Verschärfung der Rückführungspraxis abgelehnter Asylbewerber, Maßnahmen zur Bekämpfung des islamistischen Terrorismus und strengere Waffenrechtsregelungen.

    So sollen künftig Schutzsuchende, die in einen anderen EU-Staat gehören, keine Leistungen mehr in Deutschland erhalten, sofern das andere Land zur Rücknahme bereit ist.

    Auch ein Verbot von Springmessern und ein erleichterter Ausschluss von Straftätern vom Schutz in Deutschland sind Teil des Pakets. Weiterhin wird eine Arbeitsgruppe eingesetzt, um das Dublin-Verfahren zu optimieren.

    An den Beratungen nehmen hochrangige Regierungsmitglieder teil, darunter Innenministerin Nancy Faeser (SPD), Justizminister Marco Buschmann (FDP) und Außenministerin Annalena Baerbock (Grüne). Die Union wird unter anderem von Thorsten Frei (CDU) vertreten, während die Länder durch Hessen für die Union und Niedersachsen für die SPD-Seite repräsentiert werden.

    Die Union fordert unter anderem verstärkte Grenzkontrollen und konsequentere Zurückweisungen an den Grenzen sowie eine umfassendere Anwendung der Dublin-Regelungen. Hessens Regierungschef Boris Rhein (CDU) plädiert zudem für Abschiebungen nach Afghanistan und Syrien und den Entzug der Staatsbürgerschaft für Straftäter und Gefährder.

    Vor dem Treffen mahnte die stellvertretende Regierungssprecherin Christiane Hoffmann zur Zurückhaltung bezüglich der Erwartung. Experten wie der Migrationsrechtler Maximilian Pichl von der Hochschule Rhein Main äußerten Bedenken bezüglich der Vereinbarkeit einiger geplanter Maßnahmen mit der Menschenwürde und dem Sozialstaatsgebot.

    Die Bundesregierung plant, nach den Gesprächen keine weiteren Informationen zu kommunizieren, da die Runde als vertraulich angesetzt ist. CDU-Chef Friedrich Merz erklärte jedoch, dass bei ausbleibender Einigung keine weiteren Gespräche geführt werden sollten.

    Das Treffen zeigt das Bestreben der Bundesregierung, auf die Bedrohung durch den islamistischen Terrorismus zu reagieren und gleichzeitig die Migrationspolitik zu straffen. Doch es offenbart auch die Spannungen zwischen den politischen Akteuren und die Herausforderungen, die die Umsetzung solcher Maßnahmen mit sich bringt.

    In einem Rundschreiben an den Bundestag hatte das Kanzleramt bereits Mitte vergangener Woche für die Migrationspolitik geworben und eine Reihe von Verschärfungen hervorgehoben.

    Telepolis dokumentiert das Papier nachfolgend im Wortlaut.
    Verbesserungen bei Abschiebungen

    Bund und Länder eint die Überzeugung, dass es darum geht, irreguläre Migration deutlich und nachhaltig zu senken. Dazu gehört auch, dass diejenigen, die in Deutschland kein Bleiberecht haben, das Land schnell wieder verlassen. Die Bundesregierung hat seit Regierungsübernahme die Möglichkeiten zur Abschiebung von Ausländern deutlich verbessert.

    Alle Maßnahmen sind in enger Abstimmung mit den 16 Ländern erfolgt. Denn die Länder sind nach der Verfassungsordnung dafür zuständig, abgelehnte Asylbewerber zurückzuführen. Es wurden die Wünsche der Länder erfüllt; alle konkreten Vorschläge wurden zügig umgesetzt.

    Der Bundeskanzler und die Regierungschefinnen und Regierungschefs der Länder haben dazu im vergangenen Jahr intensiv beraten und entsprechende Beschlüsse gefasst. Eine Bund-Länder-Arbeitsgruppe mit den Fachleuten aus der Praxis unter der Leitung des Bundesministeriums des Innern und für Heimat hat alle rechtlichen Hemmnisse identifiziert, die Abschiebungen vor Ort behindern. Der Gesetzentwurf wurde im Vorfeld mit den Ländern und kommunalen Spitzenverbänden diskutiert, die entsprechenden Verbesserungsvorschläge wurden eingearbeitet. Das so im Sinne der Praxis optimierte Gesetz zur Verbesserung der Rückführung ist am 26. Februar 2024 in Kraft getreten. Es enthält insbesondere folgende Regelungen:
    1. Mehr Zeit für die Vorbereitung von Abschiebungen:

    Was bedeutet das: Wenn jemand abgeschoben werden soll, kann er in Gewahrsam genommen werden, wenn das für die Durchführung der Abschiebung erforderlich ist. Die Person wird also vorübergehend in einer speziellen Einrichtung festgehalten, bis die Rückführung erfolgt. Früher durfte dieser „Ausreisegewahrsam“ maximal 10 Tage dauern, jetzt sind es bis zu 28 Tage. Die 28 Tage sind die nach dem Europarecht maximal zulässige Zeit.

    Warum ist das wichtig: Die längere Frist gibt den Behörden mehr Zeit, die nötigen Papiere zu beschaffen und den Rückflug zu organisieren. Oft dauern solche Vorbereitungen länger als 10 Tage, insbesondere, wenn die Herkunftsländer erst die notwendigen Dokumente ausstellen müssen.
    2. Abschiebehaft bei erneuten Asylanträgen:

    Was bedeutet das: Manche Menschen stellen nach Ablehnung ihres Asylantrages weitere Asylanträge, obwohl sich an der Sachlage nichts verändert hat. Das hat bisher ihre Abschiebung verzögert. Jetzt können die Behörden auch dann eine Abschiebehaft verhängen, wenn ein erneuter Asylantrag gestellt wird, nachdem der erste bereits abgelehnt wurde.

    Warum ist das wichtigf: Der Abschiebeprozess soll nicht durch erneute Anträge verzögert werden. Es sollen langwierige Gerichtsverfahren vermieden werden, die nur dazu führen, dass sich Verfahren in die Länge ziehen.
    3. Schnellere Abschiebungen trotz Klagen:

    Was bedeutet das: Bisher haben Personen, deren Asylantrag abgelehnt wurde, teilweise einen weiteren Antrag mit veränderter Begründung gestellt, der aber keinerlei neue Argumente für einen Schutzbedarf erkennen lässt (Folge- und Zweitantrag). Solche Anträge können nunmehr vom Bundesamt für Migration und Flüchtlinge (BAMF) als offensichtlich unbegründet abgelehnt werden. Damit haben Klagen gegen diese Entscheidung keine „aufschiebende Wirkung“ mehr – auch das erleichtert es, Abschiebungen schnell durchzuführen.

    Warum ist das wichtig: Früher musste die Abschiebung oftmals gestoppt werden, bis das Gericht über Folgeanträge entschieden hatte. Nunmehr können auch in solchen Fällen Abschiebungen schnell durchgeführt werden, auch wenn die betroffene Person Klage einreicht. Dies verhindert lange Verzögerungen und beschleunigt den gesamten Abschiebeprozess.
    4. Verstöße gegen Einreise- und Aufenthaltsverbote als Haftgrund:

    Was bedeutet das: Wenn jemand gegen ein Einreise- oder Aufenthaltsverbot verstößt, kann diese Person jetzt in Sicherungshaft genommen werden, auch ohne dass Fluchtgefahr besteht. Das bedeutet, dass der Verstoß an sich ein ausreichender Grund ist, die Person in Haft zu nehmen, um die Abschiebung sicherzustellen.

    Warum ist das wichtig: Dies gibt den Behörden ein zusätzliches Mittel, um Personen, die gegen bestehende Verbote verstoßen, schnell und effektiv zu inhaftieren, bevor sie untertauchen oder sich erneut der Abschiebung entziehen können. Dies macht die Durchsetzung von Ausreiseverpflichtungen deutlich effizienter und sicherer.
    5. Behördliches Beschwerderecht:

    Was bedeutet das: Wenn ein Antrag auf Abschiebungshaft von einem Gericht abgelehnt wird, haben die zuständigen Behörden jetzt das Recht, dagegen Beschwerde einzulegen. Das bedeutet, dass die Behörden die Entscheidung überprüfen lassen können, wenn sie der Meinung sind, dass die Abschiebungshaft gerechtfertigt ist.

    Warum ist das wichtig: Dies stärkt die Position der Behörden und gibt ihnen die Möglichkeit, auf gerichtliche Entscheidungen zu reagieren, die die behördlichen Argumente aus Sicht der vorlegenden Behörde nicht ausreichend berücksichtigt haben. So können richterliche Entscheidungen, die einer Abschiebung entgegenstehen, noch einmal überprüft und ggf. korrigiert werden.
    6. Weitere Erleichterungen im Abschiebeverfahren:

    Was bedeutet das: Bei Ausreisepflichtigen in Haft müssen Abschiebungen nicht mehr angekündigt werden. Auch wenn jemand eine Duldung von mindestens einem Jahr hatte, muss die Abschiebung grundsätzlich nicht mehr einen Monat vorher angekündigt werden.

    Warum ist das wichtig: Durch den Wegfall der Ankündigungspflicht können Abschiebungen effizienter und ohne Verzögerungen durchgeführt werden.
    7. Betreten anderer Räume in Unterkünften:

    Was bedeutet das: Menschen, die abgeschoben werden sollen, leben oft in Gemeinschaftsunterkünften. Früher durften die Behörden nur das Zimmer der betroffenen Person betreten. Jetzt dürfen sie auch andere Räume betreten und nach der Person suchen.

    Warum ist das wichtig: Die Änderung stellt sicher, dass sich die betroffene Person nicht in der Unterkunft verstecken kann. Die Behörden können nun alle Räume in der Unterkunft betreten, um die Person zu ergreifen und die Abschiebung durchzuführen.
    8. Einfachere Klärung der Identität:

    Was bedeutet das: Die Identität von Betroffenen soll einfacher geklärt werden können. Wenn Betroffene bei der Klärung ihrer Identität nicht mitwirken, kann ihre Wohnung durchsucht werden. So können Unterlagen sichergestellt und Datenträger ausgelesen werden. Dies hilft bei der Feststellung der Identität.

    Warum ist das wichtig: Ungeklärte Identitäten sind in der Praxis ein großes Hindernis für Rückführungen. Denn ohne geklärte Identität weigern sich (mutmaßliche) Herkunftsländer, ihre Staatsangehörigen zurückzunehmen. Durch die verbesserten Möglichkeiten soll es leichter werden, die Identität zu klären.
    9. Härteres Vorgehen gegen Schleuser und organisierte Kriminalität:

    Was bedeutet das: Im Aufenthaltsgesetz ist festgelegt, bei welchen Personen ein besonderes staatliches Interesse an einer Abschiebung besteht (Straftäter, Terroristen, Extremisten). Diese Liste wurde um den Bereich der Schleuser und Organisierten Kriminalität (OK) ergänzt. Eine Verurteilung ist dazu nicht mehr notwendig.

    Warum ist gas wichtig: Die Behörden können nun kriminelle Personen im Bereich Schleuser oder OK schneller aus dem Land entfernen, ohne lange Gerichtsverfahren abwarten zu müssen. Dies trägt zu mehr Sicherheit bei und entlastet die Justiz.
    10. Entlastung der Behörden:

    Das Gesetz enthält neben den Maßnahmen zur Verbesserung der Rückführung weitere Regeln, die den Behörden vor Ort die Arbeit erleichtern sollten. Damit wurde den Wünschen der Länder und Kommunen nach Vereinfachungen der Verfahren entsprochen. So können etwa bestimmte Aufenthaltserlaubnisse oder Aufenthaltsgestattungen mit einer längeren Gültigkeitsdauer erteilt werden, so dass diese Personen nicht so oft persönlich vorsprechen müssen. Damit können sich die Behörden auf die wichtigen und problematischen Fälle konzentrieren.
    Fazit:

    Das Rückführungspaket sorgt dafür, dass Abschiebungen schneller und effizienter durchgeführt werden können. Die Behörden vor Ort haben nun mehr Zeit und rechtliche Mittel, um Ausreisepflichten durchzusetzen.

    Zuständig für die Abschiebungen sind die Länder. Der Bund ist unterstützend tätig. Die Unterstützung des Bundes ist vielfältig: Die Bundespolizei hilft bei der Durchführung von Abschiebungen, Flüge werden organisiert und das Zentrum zur Unterstützung der Rückkehr (ZUR) unterstützt bei der Beschaffung von Passersatzpapieren. Unter anderem durch einen Sonderbevollmächtigten für Migrationsabkommen wurde die Zusammenarbeit mit den Herkunftsländern intensiviert und verbessert: Ziel sind partnerschaftliche Vereinbarungen zur Migrationszusammenarbeit; dazu gehören insbesondere auch Regelungen zur Rückübernahme ausreisepflichtiger Personen. Der Bund hat entsprechende Abkommen mit Indien und Georgien geschlossen. Weitere Abkommen, z.B. mit der Republik Moldau, Kirgisistan, Usbekistan, Kenia oder den Philippinen sind in der Verhandlung bzw. Vorbereitung. Mit Staaten wie Marokko, Kolumbien und Ghana wurde eine bessere Migrationskooperation in der Praxis vereinbart. Georgien und Moldau wurden als sichere Herkunftsländer eingestuft. Die Europäische Kommission und andere EU-Mitgliedstaaten verhandeln ebenfalls Abkommen zur Verbesserung der Rückkehrkooperation mit Herkunftsländern, zum Beispiel mit Nigeria. Darüber hinaus hat die EU-Kommission eine engere Migrationszusammenarbeit zur Reduktion irregulärer Migration mit Mittelmeeranrainerstaaten vereinbart, insbesondere mit Tunesien, Ägypten, Libanon und Mauretanien.

    Darüber hinaus hat die Bundesregierung in der Europäischen Union dafür gesorgt, dass nach fast acht Jahren Verhandlungen endlich eine Reform des Gemeinsamen Europäischen Asylsystem (GEAS) beschlossen wurde. Das System umfasst verpflichtende Grenzverfahren und eine solidarische Verteilung von Schutzsuchenden. Die Bundesregierung wird die neuen europäischen Regeln noch in diesem Jahr in deutsches Recht umsetzen – und das weit vor der offiziell eingeräumten Frist des Jahres 2026. Die Binnengrenzkontrollen an den Landesgrenzen zu Deutschlands Nachbarstaaten bleiben in Kraft, solange die Sicherheits- und Migrationslage dies erfordert.

    Die gemeinsamen Anstrengungen von Bund und Ländern zeigen erste Ergebnisse. So ist die Zahl der Asylanträge in Deutschland im Jahr 2024 im Zeitraum Januar bis Juni im Vergleich zum selben Vorjahreszeitraum um gut 20 Prozent zurückgegangen. Die Zahl der Abschiebungen von Januar bis Juni 2024 ist im Vergleich zum Vorjahreszeitraum (Januar bis Juni 2023) um 20 Prozent gestiegen. Im Vergleich des ersten Halbjahres 2024 zum Vergleichszeitraum des Jahres 2021, dem letzten Jahr der Regierung Merkel, sind die Rückführungen um fast 70 Prozent gesteigert worden.
    Weitere bereits beschlossene Verschärfungen der Ausweisungsregelungen:

    Das Kabinett hat darüber hinaus am 26. Juni 2024 weitere Verschärfungen der Ausweisungsregelungen auf den Weg gebracht, so dass schon allein aus der Billigung terroristischer Straftaten ein schwerwiegendes Ausweisungsinteresse folgt. Der Deutsche Bundestag beabsichtigt, diese Änderung im Oktober zu beschließen.

    Was bedeutet das: Wenn jemand dazu aufruft, terroristische Taten zu begehen oder diese gut zu heißen, für diese Taten wirbt oder Schriften zur Hasserzeugung darüber verbreitet, soll er leichter ausgewiesen werden können.

    Warum ist das wichtig: Es soll sichergestellt werden, dass alle Verhaltensweisen, die sich gegen die freiheitlich demokratische Grundordnung richten, eine Ausweisung zur Folge haben können, auch wenn sie nicht selbst begangen werden. Damit sollen die Behörden für eine Ausweisung nicht erst warten müssen, bis eine Straftat begangen wurde, sondern schon der Aufruf dazu soll für die Ausweisung der Person reichen.

    #Allemagne #réfugiés #droit_d_asile #expulsion #not_in_my_name

    • Et toutes les droites de s’exclamer : « les gauchissses au pouvoir mènent depuis 150 ans une politique immigrationisssse » quand c’est exactement le contraire qui a lieu, par détricotage du droit d’asile et mise en place d’une agence de gestion des frontières au dessus des lois, et menant une politique produisant des crimes contre l’humanité.

      Il y a duplicité totale et criminelle entre partis de gouvernement et extrême-droite, entre élites et médias privés, afin d’un côté de transformer nos territoires en forteresses aux contours mortels, et de l’autre, afin de nous convaincre d’une invasion et d’un danger fantasmés. A priori, ces gens s’auto-intoxiquent avec leur propagande, puisqu’ils ne cessent de faire pire sans obtenir le moindre début de résultat probant. A moins que quelque part, en effet, on te me donne des primes au nombre de morts.

    • On pourrait parler d’une mayottisation du droit allemand :

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mayotte

      Spécificités du droit des étrangers et de la protection sociale
      ...
      Le délai pour saisir le juge des libertés et de la détention après qu’un étranger est enfermé en centre de rétention est de cinq jours (quarante-huit heures en métropole) : les personnes sont ainsi expulsées avant que le juge n’ait pu statuer sur la légalité de la procédure

      Comme ancien habitant d’une île je vois le problème de l’énorme immigration en Mayotte, mais il n’existe pas de la même façon en Allemagne, riche pays au sein de l’UE. Ces mesures sont dans tous les cas inhumaines et vont à l’encontre de ce que devrait ètre un état de droit démocratique.

  • Louise à Saint-Etienne
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#louise

    Une Quinzaine Louise Michel (1830-1905) aura lieu du 8 au 22 septembre à Saint-Etienne (Loire) dans différents lieux de la ville. Au programme (https://quinzainelouisemichel.blogspot.com), des chorales, des lectures et des ateliers pour les enfants et les adultes, des tables rondes, des expositions, des émissions de radio, des projections de films et de documentaires, de nombreuses rencontres avec des historiens et historiennes, un concert, une ballade urbaine et des performances...

    #LouiseMichel #SaintEtienne #anarchisme #exposition #rencontre

  • „Wer es sich leisten kann, hat sich ein Haus in Israel gekauft“
    https://www.morgenpost.de/politik/article407162154/wer-es-sich-leisten-kann-hat-sich-ein-haus-in-israel-gekauft.html

    Les agressions contre juifs en Allemagne sont un phénomène d’ampleur minuscule. Les actes criminels sont généralement d’origine individuelle et perpétrés par des auteurs dérangés. A cause de l’histoire de l’holocauste ils font objet d’une grande attention par les médias et les institutions. Le succès du parti d’extrême droite AfD aux élections en Thuringe et Saxe change la donne. Dans les parlements de ces Länder de véritables nazis occupent désormais plus de 30 pour cent des sièges.

    Il est tout à fait justifié d’appeler "nos" néonazis par ce terme. Il ne faut pourtant pas oublier les différences avec leurs prédécesseurs historiques si on veut les combattre d’une manière effective. Pour les 93.695 juifs (2020) d’Allemagne la menace se présente comme réelle. Cette interview explique le point de vue juif semi-officiel.

    2.9.2024 von Jan Jessen - Anita Havivs Eltern haben den Holocaust überlebt. Was sagt die Bildungsexpertin zu den Wahlergebnissen in Sachsen und Thüringen?


    Anita Haviv-Horiner, 64, verfolgt das politische Geschehen in Deutschland von Netanja in Israel aus. Die Publizistin und Bildungsexpertin stammt aus Wien, ist Tochter von Holocaust-Überlebenden, und 1979 nach Israel ausgewandert. Wir haben mit ihr über die Wahlen in Ostdeutschland gesprochen .

    Frau Haviv-Horiner, wie schockiert sind die Menschen in Israel über den Aufstieg der AfD in Deutschland und den Wahlsieg des rechtsextremen Landesverbandes in Thüringen?

    Anita Haviv-Horiner: Bei mir persönlich löst das ein sehr ungutes Gefühl aus. Wegen des Krieges sind wir aber aktuell sehr auf uns selbst fokussiert. Als Alexander Gauland vom Holocaust als einem „Vogelschiss der Geschichte“ sprach, hat das hier ein großes mediales Echo ausgelöst. Das ist jetzt nicht so. Den meisten Israelis ist auch nicht klar, welchen Einfluss die Wahlen in Bundesländern auf die Bundespolitik haben. Wenn die AfD bei den Bundestagwahlen ähnlich hohe Stimmenanteile holen würde, wäre das aber sicherlich ein sehr großes Thema in Israel.

    Gauland hat nach dem Hamas-Massaker vom 7. Oktober seine Solidarität mit Israel zum Ausdruck gebracht. Andere AfD-Politiker geben sich als Kämpfer gegen den Antisemitismus.

    Erstens sagen die das nicht einheitlich. Zweitens nehme ich ihnen das nicht ab. Ich halte die angebliche Solidarität mit Israel nur für vorgeschoben. Nach dem Motto: Der Feind meines Feindes ist mein Freund. Vor Kurzem habe ich im deutschen Fernsehen einen Beitrag über den Thüringer AfD-Landeschef Björn Höcke gesehen. Das ist eindeutig nationalsozialistisches Gedankengut, das da nach außen getragen wird.

    Kann ein Deutschland, in dem eine in Teilen rechtsextreme Partei so stark wird, noch ein verlässlicher Partner für Israel sein?

    Ich weiß nicht, wie Israel reagieren wird, wenn die AfD oder ihre Erasmus-Stiftung bei uns anklopfen sollten. Aber der Rechtsruck ist ja eine globale Entwicklung. Wir sehen das auch in der israelischen Politik. Ich glaube, es herrscht viel Unsicherheit. Unsicherheit stärkt die Rechtsextremen überall auf der Welt. Als Bildungsexpertin frage ich mich natürlich, was wir falsch gemacht haben. Ich glaube, wir erreichen einfach nicht genügend Menschen.

    Was hat die deutsche Politik aus Ihrer Sicht falsch gemacht?

    Man hat zu lange die Augen vor den Gefahren sowohl des Rechtsextremismus wie auch des Islamismus zugemacht. Man hat nicht kontrolliert, wer ins Land kommt. Natürlich muss man zwischen Muslimen und Islamisten eine klare Trennungslinie ziehen. Aber der Islamismus wie auch der Rechtsextremismus müssen auf allen Ebenen entschlossener bekämpft und die Ängste der Menschen besser beantwortet werden. Die Demokratie muss sich gegen antidemokratische Kräfte mit all den ihr zu Verfügung stehenden Mitteln wehren.

    Was sagen Ihre jüdischen Freundinnen und Freunde in Deutschland Ihnen?

    Viele haben Angst. Wer es sich leisten kann, hat sich eine Wohnung oder ein Haus in Israel gekauft. Auf gepackten Koffern sitzen sie noch nicht. Aber sie haben im Hinterkopf, dass sie nach Israel ausreisen können, wenn es schlimmer wird.

    Page web d’Anita Haviv-Horiner
    https://www.anitahaviv.com

    Wien ist meine Heimatstadt, dort bin ich als Tochter von Holocaust-Überlebenden zur Welt gekommen und aufgewachsen. Die Geschichte und das Trauma meiner Eltern haben mich dazu bewogen, 1979 nach Israel zu ziehen. Die Auseinandersetzung mit meiner jüdischen Identität, mit dem Antisemitismus und zugleich mit Israel gehören zu meinen zentralen Lebensfragen und sind eng mit meinem beruflichen Werdegang verwoben.

    Nach dem Studium der Literaturwissenschaft an der Universität Tel Aviv absolvierte ich eine Reihe von Ausbildungen in den Bereichen Gruppenmoderation, Museumspädagogik, Management und Mediation.

    Meinen beruflichen Weg in der Entwicklung von Bildungsprojekten und der Konzeption und Leitung von Seminarprogrammen sowie der Ausbildung von Moderierenden begann ich in der Holocaust-Gedenkstätte Massua in Tel Yitzhak. Anschließend war ich mehrere Jahre in der internationalen Abteilung des Museums of the Jewish People in Tel Aviv und der Gedenkstätte Beit Terezin im Kibbuz Givat Chaim tätig.

    Im Israel-Büro der Friedrich-Ebert-Stiftung war ich neun Jahre lang Projektmanagerin. Die von mir betreuten und mitgestalteten Projekte konzentrieren sich auf die israelische Gesellschaft, das Holocaust-Gedenken und Genderfragen.

    Als freischaffende Bildungsexpertin, Autorin und Publizistin integriere ich heute alle Themen in meine Arbeit, mit denen ich mich im Laufe meiner breitgefächerten Tätigkeit beschäftigt habe.

    Parallel dazu leite ich die Programm-Agentur Israel Encounter Programs, die ich 1992 mitbegründet habe.

    #Allemagne #Israel #extrême_droite #sionisme #juifs

  • Après l’#Afghanistan, considéré #pays_sûr pour l’#Allemagne... voilà la #Syrie être placée dans la même liste :

    German court ruling : Syria no longer unsafe, subsidiary protection not warranted

    The Higher Administrative Court (OVG) in the city of Münster has ruled that a Syrian man does not qualify for subsidiary protection or asylum, stating that such protection only applies if lives are at risk in one’s home country, which by and large the court deemed no longer the case in Syria. The decision is now binding.

    For the first since the start of the Syrian civil war in 2011 did a court in Germany hand down a binding decision that declares that the Middle Eastern country is safe enough.

    The ruling was already made on July 16 but still had a statutory six-week appeals period pending.

    Since no appeal was made and since no complaint against the ruling was lodged within this time period with the Federal Administrative Court in Berlin, the decision has now become binding law.

    Syria: no longer a place of ’grave danger to life and limb’

    The Higher Administrative Court (OVG) of the German federal state of North Rhine-Westphalia explained in its ruling that while there still were parts of Syria where armed conflict linked to the Syrian uprising in 2011 and its aftermath continued to cost lives and that even though the “Islamic State” (IS) terror group continued with occasional attacks in parts of the country, there was no real need for the civilian population to expect falling victim to any organized violence.

    The court added that in this particular case, the plaintiff could not be recognized as a refugee since he would no longer face any real threat of political persecution in Syria, adding that he could not qualify for subsidiary protection either, as his life was not threatened.

    According to Germany’s Federal Office for Migration and Refugees (BAMF), subsidiary protection is only granted in cases where neither the provisions of refugee protection nor the right to asylum are given, but the threat of suffering serious harm in the country of origin remains.

    Criminal history as aggravating circumstance

    The OVG added that in addition to these reasons, the man’s criminal history had also made it impossible to give the man subsidiary protection.

    The plaintiff had been sentenced to several years in prison in Austria for his earlier involvement in facilitating the smuggling of people into Europe.

    Under German law, asylum seekers and those with similar protection levels will normally be rejected if they have committed any crime in the European Union which comes with a prison sentence of more than one year.

    The case in question involved a Syrian national from the northeastern Hasaka Province of the country, who had come to Germany in 2014. His asylum request was already initially rejected by BAMF due to his past involvement in smuggling activities.

    This latest court decision will now likely flag him for deportation back to Syria.

    Less tolerance towards migration after recent events

    The decision from Münster comes amid mounting calls in Germany to limit the number of asylum requests by recognizing certain countries — including Syria as well as Afghanistan — as safe countries of origin.

    Even though crime and violence remain high in these countries and even though there still are reports of continued human rights abuses, the reasoning is that those sent back would serve as a deterrent for other would-be migrants and refugees.

    Following a deadly attack by a self-professed Islamist in the western town of Solingen, which left three people dead, Germans are calling for an overhaul of the asylum system, including the execution of more deportations.

    In regional elections in East Germany, which are due to be held this weekend, preliminary polls show a major rise in support for the far-right Alternative for Germany (AfD) party, which is running on a populist, anti-immigrant platform.

    More moderate politicians meanwhile, including those who are part of the governing federal coalition in Berlin, are also increasingly moving towards a more isolationist rhetoric before the upcoming votes.

    https://www.infomigrants.net/en/post/59474/german-court-ruling-syria-no-longer-unsafe-subsidiary-protection-not-w

    #réfugiés_syriens#renvois #expulsions #réfugiés #migrations #asile

    –—

    Ajouté à la métaliste sur le #retour_au_pays / #expulsions de #réfugiés_syriens...
    https://seenthis.net/messages/904710

  • Landtagswahlen 2024: „Nur ich konnte einen AfD-Erfolg verhindern“ – Bürgermeisterin in Thüringen
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/landtagswahlen-thueringen-zeulenroda-thueringen-heike-bergmann-li.2

    A l’Est nous avons besoin de super-woman pour nous sauver des barbares d’extrême droite.

    31.8.2024 von Maximilian Beer, Moritz Eichhorn - Heike Bergmann ist Bürgermeisterin von Zeulenroda-Triebes und Weltmeisterin. Ein Gespräch über „spezielle“ Flüchtlinge aus der Ukraine und entrückte Bundespolitiker.

    Heike Bergmann war noch nie krank, sagt sie, und wenn sie nicht immerfort lächeln würde, wäre diese Frau allein deshalb unheimlich. Diese Weltmeisterin im 24-Stunden-Lauf der Altersklasse „60 weiblich“, die in Taipeh 186 Kilometer am Stück lief, dem Regen trotzte und als 15. Läuferin das Ziel erreichte. Die keine Brille braucht, natürlich nicht, und auf Zahnärzte verzichten könnte. Gegen Covid-19 ließ sie sich erst gar nicht impfen. Warum auch?

    Im Juni gewann Bergmann, 62, auch eine Stichwahl gegen den Kandidaten der AfD, holte 56 Prozent. Nun regiert sie ihre Kleinstadt in Ost-Thüringen. Das Interview mit der Berliner Zeitung hat sie zwischen zwei Termine geschoben. Eben übergab sie der Feuerwehr Bernsgrün einen Scheck zum 100-Jährigen, später wird sie das Stadtfest besuchen. Für das Gespräch setzt sie sich auf eine Bierbank, den Rücken durchgestreckt. Hin und wieder kommt eines ihrer Enkelkinder vorbei. Kurze Umarmung.

    Fünfter Teil unserer Serie „Der Osten und seine Bürgermeister“: Heike Bergmann, IWA – Pro Region („Interessengemeinschaft Wirtschaft und Arbeit“), Bürgermeisterin von Zeulenroda-Triebes, Thüringen, Landkreis Greiz.

    Heike Bergmann wuchs im thüringischen Auma auf und kam vor mehr als 27 Jahren in ihren Geburtsort zurück.

    Heike Bergmann wuchs im thüringischen Auma auf und kam vor mehr als 27 Jahren in ihren Geburtsort zurück.Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Frau Bergmann, wann steht der nächste große Lauf an?

    Wenn ich nicht gewählt worden wäre, würde ich im September noch mal beim Spartathlon antreten, das sind 246 Kilometer in höchstens 36 Stunden.

    Das heißt, für das Bürgermeisteramt mussten Sie diesen Traum aufgeben?

    Ich musste nicht, ich wollte.

    Warum?

    Weil es im wahrsten Sinne des Wortes keine Alternative für mich gab. Das klingt jetzt vielleicht abgehoben, aber nur ich konnte einen AfD-Erfolg verhindern. Viele Menschen sind deshalb auf mich zugekommen. Ich bin hier bekannt, jeder weiß, wie ehrgeizig ich bin, dass ich als Sportlerin immer nach vorn schaue.
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    Haben Sie die Wahl nur gewonnen, weil Sie eine bekannte Sportlerin sind?

    Wenn man hier nach meinem Namen fragt, heißt es, das ist doch die Läuferin. Ich wusste viele Menschen hinter mir. Niemand würde sagen, die ist jetzt erst im Wahlkampf aufgetaucht. Aber ich war auch davon abgesehen immer präsent im Ort, bin heimatnah. Das macht viel aus. Leute sagten: Wenn es jemand schafft, diesem zerstrittenen Stadtrat wieder zu vereinen, dann ist das die Bergmann. Andere haben gefragt, warum ich mir das in dem Alter antue. Wegen des Geldes muss ich es jedenfalls nicht machen. Ich hatte einen guten Job im öffentlichen Dienst.

    Was haben Sie denn gemacht?

    Ich habe Jobcenter vor Gericht vertreten, die Widerspruchsstelle. Da bin ich wie ein Amtsleiter bezahlt worden. Deshalb kann ich entspannt in die Zukunft schauen. In sechs Jahren werde ich mein Amt hoffentlich an einen jüngeren, fähigen Menschen übergeben.

    Neu sind Sie aber nicht in der Politik.

    Ich war Mitglied des Stadtrats und erste Beigeordnete meines Vorgängers, der ja auch aus meiner Wählervereinigung kam.

    Heike Bergmann auf der Jubiläumsfeier der Feuerwehr Bernsgrün. Sie ist Mutter von zwei Töchtern und hat vier Enkelkinder.

    Heike Bergmann auf der Jubiläumsfeier der Feuerwehr Bernsgrün. Sie ist Mutter von zwei Töchtern und hat vier Enkelkinder.Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Wer hat Sie zur Kandidatur aufgefordert?

    Das waren vor allem meine Fraktionskollegen. Auch wir waren mit unserem Bürgermeister teilweise unzufrieden. Da blieb eigentlich nur ich als Kandidatin. Die jungen Männer haben alle Familie. Und nach meinen ersten Wochen im Amt muss ich sagen, es war richtig, keinen Kandidaten mit kleinen Kindern aufzustellen.

    Wieso das?

    Man ist rund um die Uhr gebunden. Ich habe kaum noch Privatleben. Am Anfang bin ich morgens um halb fünf noch gelaufen, das habe ich aufgegeben. Es ist wirklich zeitintensiv. Dass ich viele Jahre in der Verwaltung gearbeitet habe, macht es mir leichter. Als Bürgermeisterin bin ich Chefin von 200 Mitarbeitern, das wissen viele nicht. Ich hatte allerdings noch keine Gelegenheit, unsere Unternehmen zu besuchen. Das habe ich aber jetzt im Amtsblatt versprochen.

    Gegen wen haben Sie sich bei der Wahl durchgesetzt?

    So viele Kandidaten gab es hier noch nie. Sie kamen vom Bündnis Sahra Wagenknecht, der CDU, der AfD und von der Wählergemeinschaft Zeulenroda 24, einer eher rechtslastigen Gruppe. Dann waren da noch mein Vorgänger, der dann parteilos antrat, und eine freie Kandidatin, die hatte früher bei den Montagsdemos gesungen. Und ich. In der Stichwahl habe ich dann gegen den Mann von AfD gewonnen.

    Wo würden Sie Ihre Wählervereinigung IWA - Pro Region politisch verorten?

    Wir sind keine klassische Partei, aber sehr sozialdemokratisch. Nach der Wahl haben wir uns mit den beiden Stadträten von SPD und Linke zu einer Fraktion zusammengeschlossen. Das Kräfteverhältnis ist jetzt so, dass AfD und CDU auf insgesamt 13 Stimmen kommen, ein Stadtrat ist ohne Fraktion und der sozialdemokratische Block hat mit mir nur elf. Es ist kein Geheimnis, dass AfD und CDU hier harmonieren.

    Was bedeutet das für Ihre Arbeit?

    Wir werden es manchmal schwierig haben, Anträge durch den Stadtrat zu bringen.

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    Ein wenig erinnert Ihre Kandidatur an den Olympiasieger Frank Ullrich, der bei der vergangenen Bundestagswahl in Südthüringen als SPD-Direktkandidat gegen Hans-Georg Maaßen gewann. Sind Kandidaturen mit regionaler Prominenz ein gutes Mittel gegen die AfD?

    Das kann helfen. Zumal Sportler als gradlinig gelten, als Menschen, die genau wissen, was sie wollen und können. Die einen Trainingsplan aufstellen und abarbeiten. Deshalb habe ich im Wahlkampf nichts versprochen, was ich nicht halten kann. Was auf Bundes- und Landesebene verursacht wird, kann man im Kommunalen nicht ändern.
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    Was haben Sie denn versprochen, das Sie halten können?

    Dass wir eine neue Stadthalle bauen, für Veranstaltungen, die alte ist seit Jahren geschlossen. Da sind wir auch schon auf einem guten Weg. Die ersten Leistungsphasen haben wir vergeben, in drei Jahren können wir dort hoffentlich einen Neujahrsempfang feiern. Außerdem werde ich alles dafür tun, dass unsere Badewelt Waikiki wieder eröffnet. Im Mai 2023 hatte der Stadtrat die weitere Bezuschussung der Stadtwerke GmbH abgelehnt, sodass der Geschäftsführer Insolvenz anmelden musste. Der Freistaat Thüringen, aber auch der Bund haben uns eine Förderung zugesichert. Über 15 Millionen Euro liegen bereit.

    Ist die Badewelt so wichtig für die Region?

    Aber natürlich. Das Land und der Bund haben in den vergangenen Jahren 21 Millionen Euro für den Tourismus in Zeulenroda investiert. Wir haben hier eine wunderschöne Talsperre am Zeulenrodaer Meer. Die Zahl der Übernachtungen steigt jährlich, die Vermieter sind ausgebucht. Unsere Seestern-Panorama-Bühne war in diesem Jahr bereits viermal völlig ausverkauft, da kommen jeweils bis zu tausend Gäste. Die Badewelt Waikiki ist ein wichtiger Baustein für unser Tourismuskonzept. Andere Bäder sind lange geschlossen.

    Mehr als 80 Prozent der Ostdeutschen teilen die Wahrnehmung, sie könnten die Demokratie nicht ausreichend mitgestalten. Die großen Parteien verlieren dramatisch an Mitgliedern, Klein- und Kleinstparteien steigen auf. In Brandenburg ist die Hälfte der Gemeinderäte und Bürgermeister parteilos. Der Soziologe Steffen Mau prophezeit, der Osten könnte sich damit als „Vorreiterregion“ für den Westen erweisen.

    In unserer Serie besuchen wir Bürgermeister in Ostdeutschland, die keiner der großen Parteien angehören.

    Welche Probleme hat Zeulenroda-Triebes außerdem?

    Auch unsere Region veraltet. Viele junge Menschen ziehen weg. Um attraktiver zu sein, erschließen wir gerade zwei neue Wohnbaugebiete für Eigenheime. Das eine wird etwa zehn Bauherren Platz bieten, 15 Bewerber gibt es bereits. Das sind recht teure Grundstücke, und trotzdem ist die Nachfrage da. Außerdem wird die Firma Bauerfeind ihren Standort enorm erweitern, ein Hersteller von Medizintechnik. Das bedeutet neue Arbeitsplätze, weshalb wir wohl noch mehr Wohnraum brauchen. Unsere Industriegebiete sind fast voll. Da muss man schauen, ob man noch Flächen erschließen kann. Wobei die Landwirte ungern ihre Felder aufgeben, was ich verstehe. Ganz schwierig ist aber die Innenstadtentwicklung.

    Der Einzelhandel fehlt?

    So ist es. Wenn ich darauf angesprochen werde, frage ich immer, wann habt ihr zuletzt in der Stadt eingekauft? Ich bin heute komplett „Zeulenroda eingekleidet“. Es gibt hier engagierte kleine Geschäfte, die auch mal Schuhe oder Kleider von Messen mitbringen. Die geben sich große Mühe. Aber Sie wissen ja, der Online-Handel. In Sachen Gastronomie sind wir noch relativ gut aufgestellt. In den umliegenden Dörfern sieht das deutlich schlechter aus. Das kann man als Kommunalpolitiker kaum lösen.

    Da sind Sie aufs Land angewiesen.

    Auf Förderprogramme, für junge Unternehmer zum Beispiel, die in die Gastronomie gehen wollen. Oder auf günstige, landeseigene Mietobjekte. Aber die Gebäude sind fast alle in privater Hand.

    „Ein paar junge Leute ziehen wieder zurück aus Jena aufs Land“, sagt Bürgermeisterin Bergmann.

    „Ein paar junge Leute ziehen wieder zurück aus Jena aufs Land“, sagt Bürgermeisterin Bergmann.Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Sie leben hier in einer idyllischen Region, nicht umsonst kommen die Touristen. Warum ziehen so viele junge Menschen weg?

    In München oder Nürnberg verdient man natürlich deutlich mehr.

    In Westdeutschland ist das Leben aber auch teurer.

    Ja, wenn auch nicht immer im gleichen Ausmaß. Ein wenig hilft uns der Homeoffice-Trend. Ein paar junge Leute ziehen wieder zurück aus Jena aufs Land. Aber es werden eben auch nicht mehr so viele Kinder geboren. Mittlerweile gibt es in den Kitas freie Plätze.

    Sind so viele Kandidaten für das Bürgermeisteramt nicht ein Zeichen für eine lebendige Politik?

    Durchaus, solange es auf der Sachebene bleibt. Das ist leider in der Vergangenheit nicht immer so gewesen. Wenn es um die Sache geht, bin ich auch bereit, mit allen, auch mit der AfD, zu reden.

    Klappt das?

    Das kann ich noch nicht so genau sagen. Manchmal wird es schwierig. Die Fraktionen der AfD und der CDU zweifeln gelegentlich an, was die Verwaltung macht. Das ist oft destruktiv, lässt sich hoffentlich durch gute Kommunikation im Vorfeld lösen. Bereitschaft dazu ist da. Leider wurden erst kürzlich wieder Unwahrheiten auf der Montagsdemonstration verbreitet. Ich hätte als Bürgermeisterin und Stadtverwaltung das Demokratiefest organisiert und unterstützt. Das stimmt schlicht nicht. Als Bürgermeisterin war ich auf dem Marktplatz, also in der guten Stube der Stadt, zu einem Redebeitrag eingeladen. Diese Einladung habe ich angenommen, das war alles. Ich will alle Fraktionsvorsitzenden deshalb auch weiterhin regelmäßig zu mir einladen, um ihnen haargenau zu erzählen, was ich so mache.

    Wieso wählen so viele Menschen in Thüringen die AfD?

    Das liegt an der Bundespolitik. Alles gilt als schlecht. Das Heizungsgesetz, die Ukrainepolitik, die Ausländer.

    Dabei sieht man hier so wenige.

    Auf den Dörfern gibt es kaum einen. In den Städten sind es ein paar mehr.
    Heike Bergmann: Flüchtlinge aus der Ukraine „sind wochenlang nicht da und kommen mit einem großen Auto vorgefahren“

    Und gibt es dort Probleme mit Migranten?

    Hier in Zeulenroda kaum. Auf dem Stadtfest ist jetzt einer mit Pali-Tuch aufgetaucht, als gerade Diskjockeys auflegten. Der hat wohl Mädels bedrängt. Die Security hat ihn dann niedergerungen, die Polizei einen Platzverweis ausgesprochen. So was ist hier die ganz seltene Ausnahme. Die allermeisten Menschen aus dem Ausland sind gut integriert. Viele arbeiten bei Bauerfeind, sind nicht auf Sozialleistungen angewiesen. Montags wird getrommelt auf dem Markt und die Ausländerpolitik angeprangert, und anschließend wird zum Rumänen in die Eisdiele gegangen oder beim Pizza-König ein Döner geholt. Das geht für mich nicht ganz zusammen.

    Heike Bergmann mit einem ihrer Enkel. „Ich glaube, viele Bundespolitiker haben den Kontakt zur Basis verloren“, sagt sie.

    Heike Bergmann mit einem ihrer Enkel. „Ich glaube, viele Bundespolitiker haben den Kontakt zur Basis verloren“, sagt sie.Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Inwiefern beschäftigt der Ukrainekrieg die Menschen?

    Mit den ukrainischen Flüchtlingen ist es speziell. Sie wirken oft anspruchsvoll, wohlhabend. Das kann ich aus meiner Zeit im Jobcenter bestätigen. Sie sind wochenlang nicht da und kommen mit einem großen Auto vorgefahren. Das würde bei uns Deutschen übrigens nicht anders aussehen, wenn wir fliehen müssten. Der Fehler liegt bei der Bundesregierung. Flüchtling ist Flüchtling. Es ist ungerecht, wenn die einen besser behandelt werden und direkt Bürgergeld erhalten. Das sehen doch auch deutsche Leistungsempfänger, sie fühlen sich unfair behandelt. Die müssen alles offenlegen, wenn sie ins Bürgergeld rutschen. Die Ukrainer sind mitunter vermögend und werden trotzdem nicht geprüft. Die AfD nutzt das bei ihrer Kommunikation natürlich aus.

    Man könnte politisch etwas ändern. Sie sehen das ja auch.

    Macht aber keiner.

    Warum eigentlich nicht?

    Ich glaube, viele Bundespolitiker haben den Kontakt zur Basis verloren. Die sollten sich viel öfter mal in Jobcenter setzen. Dann würden sie nicht nur dicke Autos von Ukrainern sehen, sondern auch von anderen Leuten.
    „Ich kenne Leute, die montags mit der AfD demonstrieren und mir berichten, sie hätten mich gewählt“

    Wenn die Politik die Probleme nicht löst, drückt das die Stimmung in der Gesellschaft. Besorgt Sie das?

    Vielleicht haben wir verlernt, die positiven Dinge zu betonen. Im Radio und Fernsehen ist alles negativ. Auch das macht etwas mit den Menschen. Wenn hier jemand nur meckert, sag ich immer, fahr mal nach Jena in die Kinderkrebsklinik. Lauf dort mal über den Flur. Und schau dir die Eltern an, die Angst um ihre Kinder haben und nicht über den Staat schimpfen. Wir würdigen gar nicht mehr, wie gut es uns eigentlich geht, dass wir in Deutschland in Frieden leben.

    Ist Ihnen auch die Berichterstattung über Ostdeutschland zu negativ?

    Ja. Fahren Sie mal ins Strandbad von Zeulenroda und schauen Sie, was hier entstanden ist. Ich würde Sie gerne begleiten, aber ich muss zum Stadtfest.

    Würden Sie also dem Kanzler zustimmen, der sagte, dass man sich in eine Krise hineinreden kann?

    Da hat er vollkommen recht. Man kann sich mental in ein Tief laufen, auch wenn der Körper eigentlich noch könnte.

    „Ich mache kein Geheimnis draus, nicht gegen Corona geimpft zu sein.“

    „Ich mache kein Geheimnis draus, nicht gegen Corona geimpft zu sein.“Paulus Ponizak/Berliner Zeitung

    Sie machen sozialdemokratische Politik und denken ähnlich wie Olaf Scholz. Warum sind Sie nicht in der SPD?

    Weil ich schon immer parteilos war. Ich kenne dieses Parteigebaren, da geht es doch oft nur um Posten. Das zeigt sich schon jetzt beim thüringischen BSW. Das wollte ich nie. In unserer freien Wählergemeinschaft ist so etwas kein Thema.

    Wie schauen Sie auf die Landtagswahl in Thüringen?

    Eigentlich befürchte ich eine starke AfD. Ich hoffe aber, dass es ähnlich läuft wie in Zeulenroda bei der Stichwahl. Dass sich die Menschen in dem Moment, wenn sie den Wahlzettel in der Hand haben, doch noch für die anderen entscheiden. Dass die Unentschlossenen nicht für die AfD stimmen. Ich kenne Leute, die montags mit der AfD demonstrieren und mir berichten, sie hätten mich gewählt. Weil sie wissen, dass auch ich kritisch denke. Ich mache kein Geheimnis draus, nicht gegen Corona geimpft zu sein. Es war meine Entscheidung. Aber ich will keinen Ministerpräsidenten Höcke. Der ist wirklich schrecklich.

    #Allemagne #politique #province #extrême_droite #élections

  • “Attività di polizia”: la finzione del Viminale per celare i luoghi di sbarco dal Mediterraneo

    Mentre rivendica come un successo il calo degli sbarchi via mare nei primi sette mesi del 2024, il governo dichiara inaccessibili le informazioni precise sulle singole località di arrivo. Divulgarle favorirebbe i trafficanti: una scusa per giustificare l’ennesima mancanza di trasparenza nei confronti dell’opinione pubblica.

    “Sui migranti i dati parlano chiaro”, ripete il ministro dell’Interno Matteo Piantedosi, rivendicando il “risultato” del calo degli sbarchi in Italia nei primi sette mesi del 2024 (migliaia di persone continuano a soffrire lontano dai nostri occhi). I dati diffusi dal Viminale nel dossier ferragostano hanno avuto grande eco sulla stampa e sui telegiornali: 33.480 gli arrivi via mare al 31 luglio di quest’anno contro gli 88.939 dello stesso periodo del 2023 (l’ormai famoso “-62,4%”), o i 41.435 dei sette mesi del 2022 (-19,2%).

    Il ministero quasi gongola quando scrive che “a fronte della riduzione dei flussi migratori, pari al 64% nel Mediterraneo centrale, e al 75% lungo la rotta balcanica, si rileva un parallelo aumento degli arrivi lungo le rotte del Mediterraneo occidentale e di quello orientale che hanno interessato, nello specifico, Spagna e Grecia”. Nessuna remora a indicare esplicitamente, non si sa bene sulla base di quale fonte, le “partenze di migranti irregolari bloccate da Libia e Tunisia”: 12.548 nei primi sette mesi dell’anno dalle “autorità” di Tripoli (quando furono 17.025 in tutto il 2023) e 46.030 da quelle tunisine (quando lo scorso anno in tutto furono in teoria 76.321). È la rassegna dei numeri a caso.

    Lo stesso Piantedosi, intervistato da La Stampa il 31 dicembre 2023, aveva riferito infatti che “la collaborazione con le autorità tunisine e libiche” aveva “consentito di bloccare molte decine di migliaia di altri arrivi”, fornendo il dato apparentemente al capello di “121.883” (è una tecnica per far la figura di quello analitico e inattaccabile). Ma come? Nell’ultimo dossier di Ferragosto i “bloccati” da Libia e Tunisia nel 2023 sono diventati 93.346, ne mancano 28.537. Chi ha tirato a indovinare? Dove sono finite quelle persone? Sono fake news adesso o lo erano allora?

    Tutte domande che non meritano una risposta. La retorica di questi anni sul Mediterraneo e sui confini chiusi punta esattamente a incanalare il dibattito in un vicolo cieco, stordente e incomprensibile. Una domanda che merita una risposta, invece, ci sarebbe.

    Nessuno ha incredibilmente chiesto al ministro una cosa semplice: dove sono sbarcate di preciso queste 33.480 persone (prima che numeri) giunte via mare dal primo gennaio al 31 luglio? Da tempo il Viminale non riporta più questa informazione nel proprio cruscotto statistico pubblico (giornaliero o bisettimanale) e tocca chiederne conto attraverso la laboriosa procedura dell’accesso civico generalizzato. Riluttante, il ministero aveva sempre fornito il dato, distinguendo per mesi, località e numero di arrivi. Questo permetteva, a posteriori e con tutti i limiti del caso, di avere un po’ più chiare alcune dinamiche, soprattutto distorte, com’è stata quella nel 2023 di creare ad arte l’emergenza Lampedusa, concentrando sulla piccola isola quasi 110mila dei 157mila sbarchi complessivi.

    Ma da quest’estate c’è una novità: il Viminale ha fatto sapere ad Altreconomia di non voler più rendere note all’opinione pubblica le località di arrivo dei naufraghi, tanto meno quelle dei cosiddetti “rintracciati a terra”. Preferisce stare sul vago, indicando meramente la Regione di approdo. Tipo “Sicilia”, come se Lampedusa fosse uguale a Palermo. La motivazione che ci ha comunicato il direttore reggente della Direzione centrale dell’immigrazione e della polizia delle frontiere del Viminale, Claudio Galzerano, è che si tratterebbe di informazioni “non ostensibili” in quanto “strettamente connesse ad attività di polizia e, più propriamente, al sistema nazionale di sorveglianza marittima”. Divulgarle le renderebbe “conoscibili e utilizzabili anche da parte di soggetti coinvolti nel traffico di esseri umani”, ostacolando così “la conduzione di indagini sui reati e il loro perseguimento”.

    Peccato che a gennaio 2024, non dieci anni fa, lo stesso ministero, e lo stesso Galzerano, queste informazioni le divulgava senza il patema di aiutare fantomatici scafisti. Poi deve essere successo qualcosa, prettamente politico e che nulla c’entra con le leggi che dovrebbero governare la trasparenza della Pubblica amministrazione. Sui migranti, non ce ne voglia il ministro, i dati non parlano affatto chiaro.

    https://altreconomia.it/attivita-di-polizia-la-finzione-del-viminale-per-celare-i-luoghi-di-sba

    #migrations #Méditerranée #Italie #réfugiés #débarquement #chiffres #manipulation #statistiques #arrivées #Tunisie #Libye #externalisation #pull-backs #guerre_des_chiffres

  • « In Albania tutti trattenuti. Così si violano le norme Ue »

    Per i giudici di Palermo la detenzione è legittima solo come extrema ratio, da valutare caso per caso. «Ma a #Shengjin e #Gjader si presuppone che la reclusione sarà generalizzata: verrebbe a mancare la logica graduale prevista dalle direttive europee», afferma l’esperta di diritto dell’Unione #Daniela_Vitiello

    «Nei centri in Albania viene a mancare la logica graduale della direttiva Ue che prevede il trattenimento dei richiedenti asilo solo come extrema ratio», afferma Daniela Vitiello. Ricercatrice di diritto dell’Unione europea presso l’università degli studi della Tuscia e responsabile di un’unità di ricerca del centro di eccellenza Jean Monnet sull’integrazione dei migranti in Europa, con il manifesto commenta le recenti decisioni del tribunale di Palermo sulla detenzione dei richiedenti asilo a Porto Empedocle. Confermata in un caso, non convalidata negli altri cinque.

    Queste decisioni dicono qualcosa anche sul progetto dei centri in Albania?
    Le decisioni di non convalida dei trattenimenti, ma anche la prima di convalida, vanno nella direzione indicata dalle Sezioni unite della Cassazione nell’ordinanza di rinvio alla Corte di giustizia, dopo i ricorsi contro gli analoghi provvedimenti dello scorso autunno del tribunale di Catania. La Cassazione dà un’interpretazione costituzionalmente orientata della disciplina italiana sulla garanzia finanziaria, evidenziando che la garanzia costituisce una causa generale di esclusione del trattenimento e non una «misura alternativa» ai fini della verifica dei presupposti per l’ingresso e il soggiorno, secondo quanto previsto dalla «direttiva accoglienza» dell’Ue. In pratica il diritto Ue prevede che il trattenimento sia in ogni caso l’extrema ratio, oggetto di una valutazione caso per caso, nel rispetto dei principi di necessità e proporzionalità. Lo Stato membro ha comunque l’obbligo di prevedere misure meno afflittive. Per questo il giudice di Palermo sottolinea la natura facoltativa del trattenimento e che le misure qualificate come «alternative» nel diritto italiano (consegna del passaporto e prestazione della cauzione) sono in realtà di natura diversa. Ciò è rilevante rispetto ai centri in Albania perché il protocollo del 6 novembre 2023 individua solo un’area per l’arrivo dei migranti (Shengjin) e un’area per il loro trattenimento durante la verifica dei requisiti e per il rimpatrio (Gjader); per cui si presuppone che il trattenimento generalizzato debba essere la regola in queste procedure extraterritoriali. Senza alternative. Verrebbe così a mancare la logica graduale della detenzione amministrativa prevista come ultima ratio.

    È l’unico problema?
    No. Per giungere nei centri ci sarà un trasferimento forzato a bordo di navi militari italiane, che costituiscono territorio della Repubblica. Soccorsi, se così vogliamo definirli, di questo tipo non possono essere qualificati come operazioni di ricerca e soccorso (Sar) perché ciò implicherebbe lo sbarco in un luogo sicuro (place of safety). È difficile credere che strutture di trattenimento in cui le persone sono soggette a un regime di isolamento e privazione della libertà di movimento (se non addirittura della libertà personale) possano essere qualificate come tali. Questo tipo di regime detentivo generalizzato potrebbe porsi in contrasto con il diritto alla libertà e alla sicurezza dei migranti, ponendo problemi rispetto al diritto costituzionale, dell’Ue e alla Convezione europea dei diritti dell’uomo.

    Altre criticità sono state sollevate in merito al diritto di difesa.
    Sì, perché il contatto con i legali rischia di essere vanificato, soprattutto a causa della extraterritorialità dei centri. Probabilmente sarà offerto ai migranti un elenco di avvocati per il gratuito patrocinio, ma non è detto che questi abbiano competenze specifiche in materia migratoria e d’asilo. Inoltre, è verosimile che le comunicazioni con gli assistiti avvengano attraverso posta elettronica: l’intermediario sarebbe un responsabile della pubblica amministrazione, cioè la controparte, con una sostanziale compressione del diritto di difesa e la possibile conseguenza di convalide a catena e conseguenti espulsioni collettive.

    A giugno 2026 entra in vigore il Patto Ue su immigrazione e asilo. Cosa cambia per il trattenimento dei richiedenti asilo?
    L’approccio hotspot, già attivo in Italia da anni per una prima identificazione e incanalamento nelle procedure corrette, si accompagna al trattenimento generalizzato ai fini dello screening, che dura tra le 24 e le 48 ore per rispettare l’articolo 13 della Costituzione. Il nuovo Patto istituzionalizza l’approccio hotspot e collega ancor più strettamente la fase dell’accertamento (screening) con le successive procedure di asilo e rimpatrio alla frontiera, rendendo il trattenimento la regola e ponendo una serie di interrogativi di sostenibilità amministrativa e legittimità giuridica, sia rispetto al diritto interno, che europeo e internazionale.

    https://ilmanifesto.it/in-albania-tutti-trattenuti-cosi-si-violano-le-norme-ue
    #Albanie #détention #Italie #accord #rétention #extrema_ratio #nécessité #proportionnalité #rétention_généralisée #externalisation #droit #screening #approche_hotspot

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    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

  • Deportation flight leaves Germany for Afghanistan

    A flight has taken off from an airport in eastern Germany deporting individuals to Afghanistan. It is the first deportation of Afghans since the Taliban took power in Kabul in 2021.

    A deportation flight to Afghanistan has left Germany’s Leipzig/Halle Airport, the Interior Ministry for the state of Saxony said on Friday.

    It is the first deportation of Afghans back to their home country since the Taliban took power in Kabul in August 2021.

    “These were Afghan nationals, all of whom were convicted offenders who had no right to stay in Germany and against whom deportation orders had been issued,” government spokesman Steffen Hebestreit said in a statement.

    A Qatar Airways charter jet carrying 28 Afghan offenders brought from various German states left Leipzig, the biggest city in the eastern state of Saxony, for Kabul at 6:56 am (0456 GMT).

    Germany’s federal Interior Ministry organized the operation.
    Months of negotiations prior to deportation

    The German government said in a statement that it thanked “key regional partners” for their support. It added that more such deportations were in the works.

    According to the German news magazine Der Spiegel, the deportation flight was the result of two months of secret negotiations with mediator Qatar.

    Germany does not have any diplomatic relations with the Taliban regime in Afghanistan. Negotiating directly with the Taliban, some of whose officials are under international sanctions, is widely seen as problematic.

    Berlin had stopped returning people to Afghanistan due to human rights concerns after the Taliban takeover in 2021.

    Deportation ahead of state election

    A political debate over asylum and deportation rules has been brewing in Germany ahead of state elections.

    Thuringia and Saxony, two eastern German states where the anti-immigrant AfD party is leading in the polls, are holding elections on Sunday.

    The discussion has grown increasingly heated after three people were killed and eight wounded in the attack which took place during a festival marking Solingen’s 650 years. The suspect is a failed asylum seeker from Syria.

    Interior Minister Nancy Faeser said Thursday that Germany would resume deportations to Syria and Afghanistan “very soon” as part of a package of measures to tighten security and asylum policies.

    https://www.infomigrants.net/en/post/59498/deportation-flight-leaves-germany-for-afghanistan
    #réfugiés_afghans #Allemagne #renvois #expulsions #réfugiés #migrations #Afghanistan #asile

  • CAMPAGNE ÉLECTORALE TEINTÉE DE XÉNOPHOBIE

    Présentant un visuel du Parti de la France au slogan non équivoque « Donnons un avenir aux enfants blancs », diffusé dans le cadre des élections européennes, Thomas Joly, président de ce parti, se targue de propos virulents à l’encontre des populations issues de l’immigration.

    Le Parti de la France a procédé à la diffusion de visuels pour leur campagne en vue des élections européennes. L’une d’elle représente un petit garçon blanc aux yeux bleus accompagné du slogan « Donnons un avenir aux enfants blancs ». Nombre de personnes ayant aperçu ces affiches dans leur commune ont alerté la LDH (Ligue des droits de l’Homme) en faisant part de leur émoi face aux symboles pouvant être perçus dans ces visuels. Pour présenter ces visuels, le président de ce parti, Thomas JOLY, se targue de commentaires sur son blog politique tels que « défendons nos traditions, notre identité, notre civilisation et foutons l’Islam hors d’Europe » ou encore « Il est de notre devoir de laisser à nos enfants autre chose qu’un dépotoir du Tiers-monde où ils se feront violer ou égorger ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/05/la-meteo-du-progres-social-resultats-des-elections-europeennes-2024/#comment-62086

    #extremedroite

  • Berliner protestieren gegen Flüchtlingsunterkünfte : „Migration ist gut, muss aber kontrolliert werden“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/lichtenberg-fuer-und-gegen-asylheime-es-ist-normal-geworden-gegen-g


    Am Rande einer AfD-Kundgebung in Hohenschönhausen gegen geplante Flüchtlingsunterkünfte am Donnerstag. Emmanuele Contini/Berliner Zeitung

    Observations lors d’une manifestation contre un nouveau centre d’acceuil pour réfugiés. L’extrême droite profite du sentiment d’insécurité général pour se présenter comme représentante du peuple.Quelques mètres plus loin la manifestation contre la droite est plus grande.

    30.8.2024 vin Len Sander - Auf der einen Seite des Lichtenberger Linden-Centers ging es am Donnerstag gegen geplante Flüchtlingsunterkünfte, auf der anderen Seite gegen die AfD. Die Stimmung war aufgeheizt.

    Am Donnerstag gehen die Auseinandersetzungen um die Flüchtlingsunterkünfte in Lichtenberg weiter. Die örtliche AfD hatte zu einer Kundgebung unter dem Titel „Es wird uns zu bunt! Lichtenberg ist voll!“ aufgerufen. Zu der Kundgebung am Prerower Platz vor dem Linden-Center erscheinen etwa 200 Personen.

    Es regt sich aber auch Widerspruch. Eine beinah zeitgleiche Gegenkundgebung richtet sich „gegen rechte Hetze“ und zieht zeitweise etwa 300 Teilnehmer an. Organisiert wurde es durch das Bündnis „Lichtenberg solidarisch“, dem sowohl Parteien wie die SPD, Linke und Grüne als auch Initiativen wie „Omas gegen Rechts Lichtenberg“ und Einzelpersonen angehören.

    Hintergrund sind mehrere geplante Projekte zur Unterbringung von Flüchtlingen im Bezirk, darunter der ab Anfang kommenden Jahres geplante Umbau des City Hotel Berlin East für 1200 Personen, der bis zu 140 Millionen Euro kosten könnte. Derzeit stellt Lichtenberg schon 4052 Plätze für Flüchtlinge, die Kapazitäten sollen nun weiter ausgebaut werden.

    Hinter dem Linden-Center zwischen Polizeisperren haben sich am Donnerstagabend die Teilnehmer der AfD-Kundgebung eingefunden. Es wird Bier getrunken, einige Deutschlandfahnen wehen. Auf der Bühne sprechen unter anderem der AfD-Bundestagsabgeordnete Gottfried Curio und Lichtenberger Bezirkspolitiker der Partei. Curio ruft in die Menge: „Die wollen uns mundtot machen“, aber letztendlich verteidigten alle anwesenden Demonstranten an diesem Tag die Demokratie. Die Teilnehmer johlen. Später zieht er über Flüchtlinge her: „Die erzählen uns allen Ernstes, die würden nach Deutschland fliehen müssen. Das ist lächerlich. Wir würden doch auch nicht nach Afghanistan ziehen, wenn es in Berlin Unruhen gäbe.“

    Die 72-jährige Rita sagt der Berliner Zeitung, dies sei ihr erster Besuch bei einer Kundgebung jemals. Die Rentnerin ist Anwohnerin aus dem Bezirk und will nur ihren Vornamen nennen. Sie hat das Gefühl, dass der Berliner Senat macht, was er möchte. Es gebe keine Kapazitäten mehr und bereits jetzt zu viele Unterkünfte. „In der Straßenbahn sind es mittlerweile 80 Prozent Ausländer“, sagt sie.

    Berührungsängste mit der AfD hat sie keine, sagt die Frau, das sei die einzige Partei, die die „Meinung der Massen“ wiedergäbe. Hätte eine andere Partei eine Kundgebung gegen mehr Flüchtlingsunterkünfte organisiert, wäre sie auch gekommen, sagt sie weiter.
    Anwohner und rechte junge Männer

    Bis auf Momente der Wut überwiegt am Donnerstag der friedliche Protest. Vielleicht liegt das an der brütenden Hitze, die Berlin lähmt. Immer wieder verweisen Redner auf die Gegendemonstranten, die sich in Sichtweite an der Polizeiabsperrung postiert haben. Sie würden sich beim großen Sieg der AfD bei den ostdeutschen Landtagswahlen noch wundern, ruft die Berliner AfD-Landesvorsitzende Kristin Brinker in deren Richtung. Die Menge wird lebhaft und skandiert: „AfD! AfD!“

    Neben Anwohnern und AfD-Politikern sind auch Grüppchen junge Männer gekommen, die dem Anschein nach dem sehr rechten Spektrum zugeordnet werden können. Man sieht Boxerhaarschnitte und einschlägige T-Shirt-Motive. Sie halten den Gegendemonstranten Deutschlandfahnen entgegen und zeigen ihnen Mittelfinger. Nach dem Ende der Kundgebung werden sie eng von Polizisten zum S-Bahnhof Hohenschönhausen begleitet. Auf dem Weg rufen sie „Antifa – Hurensöhne“ und richten Parolen gegen die Polizei.

    AfD: „Geht doch nach Russland“

    Etwas früher, bei der Gegenkundgebung auf der anderen Seite des Einkaufszentrums. Parteifahnen wehen, Anti-Nazi-Transparente werden hochgehalten. „Ich hab einen Antifa-Tarifvertrag“, schallt es aus den Boxen. Eine Gruppe von mittelalten Männern pöbelt von einer Parkbank in der Nähe: „Ihr scheiß verdammten Idioten“, ruft einer Richtung Antifa.

    Kai, Mitte 30, steht etwas abseits mit seinem Rennrad im Fahrraddress. Wenn Leute menschenfeindliche Parolen grölten, sei es seiner Meinung nach wichtig zu zeigen, dass diese nicht die Mehrheit der Gesellschaft seien. Im Hintergrund fordert eine Rednerin, die AfD abzuschieben. Kai gefällt diese Zuspitzung, die die Abschiebungsdebatte ad absurdum führe. „Man könnte auch noch weiter zuspitzen und zur AfD sagen: Geht doch nach Russland“, sagt er weiter.

    Zwei junge Frauen, die in Hohenschönhausen bei der mobilen Stadtteilarbeit arbeiten, beklagen den aggressiven Ton der aktuellen Debatte. „Es ist vor Ort normal geworden, gegen Geflüchtete zu sein“, sagt Tatjana. Die fehlende Transparenz bei den Entscheidungen über die Unterbringung von Flüchtlingen führe zu viel Frustration.

    Oft erhält man die interessantesten Eindrücke von den Beobachtern am Rande. Nahe der Anti-AfD-Kundgebung steht der 31-jährige Ravi Kumar aus Indien. Er macht Fotos von dem Protest mit seinem Handy. „Gegen rechts ist gut“, sagt er. Er sei als Fachkraft nach Deutschland gekommen, arbeite im Gesundheitsbereich. Er kenne sich in der deutschen Politiklandschaft noch nicht sehr gut aus. Kumar versteht aber die Sorgen vieler Anwohner: „Migration ist zwar gut, muss aber kontrolliert werden“, sagt er. Vor allem, wenn es nicht um Fachkräfte wie ihn gehe, sondern Flüchtlinge.

    An den Sperrzaun der AfD-Kundgebung gelehnt steht ein Alt-Hohenschönhausener mit Sonnenbrille, der seinen Namen nicht nennen möchte. Er wolle sich das einfach mal anschauen, sagt er. Er höre allen zu. Der braungebrannte Mann erklärt, er arbeite seit 30 Jahren als Schichtarbeiter im öffentlichen Dienst, er „gehöre zur Arbeiterklasse“. „Die Flüchtlinge dürfen leider Gottes nicht arbeiten“, was bei ihm in der Umgebung oft zu Konflikten führe. Er versuche, Verständnis für kulturelle Unterschiede aufzubringen, aber dieses „Feingefühl“ sei vonseiten einiger Flüchtlinge nicht gegeben.

    Zudem habe das Sicherheitsgefühl in den vergangenen Jahren sehr gelitten. Sein Sohn sei überfallen worden und seiner Frau sage er inzwischen abends: „Bleib mal lieber zu Hause“. Er selbst habe schon von Messergewalt in seiner Nachbarschaft gehört, an der Flüchtlinge beteiligt waren. Er kommentiert das nicht weiter, sagt aber auch: „Oft fühle ich mich hilflos.“

    OSM Linden Center Berlin
    https://www.openstreetmap.org/way/11249452

    #Berlin #Lichtenberg #politique #extrême_droite #migration