• Hackathon écriture inclusive - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/hackathon-ecriture-inclusive

    Mon compte-rendu du premier hackathon de création d’outils aidant au développement de l’écriture inclusive : 75 participant·es, 25 idées dont une dizaine de projets développés durant le weekend.

    #HackEcritureInclusive #EcritureInclusive #langue_française #incluzor

  • Le chat de Schrödinger, la tour d’ivoire et la marée de merde
    https://www.lemediatv.fr/articles/le-chat-de-schrodinger-la-tour-d-ivoire-et-la-maree-de-merde

    L’ère néolibérale ébranle tous les fondements de l’Université imposant tout un cortège de régressions inquiétantes. Le Média s’associe aujourd’hui à la lutte du « Groupe Jean-Pierre Vernant », collectif d’universitaires.

    Si les universités fonctionnent encore malgré les conditions qui lui sont faites, c’est parce qu’il reste une majorité d’universitaires et de techniciens qui vit encore l’imaginaire de l’Université-tour d’ivoire. Le néolibéralisme a beau n’exalter que l’entrepreneur et le gagneur-jouisseur, nous restons nombreux à investir les types anthropologiques hérités des périodes antérieures – fonctionnaire intègre, responsable administratif consciencieux, enseignant par vocation, comptable honnête au service de l’Etat, étudiant trouvant par les livres une vie augmentée, chercheur amoureux de la belle ouvrage… Si l’Université idéelle est morte aux yeux de presque tous, elle est en même temps en vie dans l’imaginaire et dans la pratique de ceux qui n’ont ni renoncé ni été corrompus par la promesse infantile de compter parmi les gagnants. L’Université a été créée à la suite de la Renaissance du XIIème siècle ; elle peut s’auto-instituer à nouveau, dans un retour aux sources qui en renouvelle l’imaginaire et le fonctionnement, à l’occasion d’une Renaissance du XXIe siècle.

    L’Université en sa tour d’ivoire est un chat de Shrödinger. Le cortège de régressions en marche – sélection des étudiants, dérégulation des frais d’inscription, différenciation des statuts des universitaires de proximité et d’excellence – peut la faire bifurquer vers une dévitalisation durable ou vers cette renaissance.

    #université #néolibéralisme

  • Compte rendu des révélations #Macronleaks sur la sélection

    Ci-joint le texte complet d’une contribution interne, titré « réformes souhaitables de l’#enseignement supérieur français et éléments d’une stratégie de changement », à l’équipe de campagne d’En-Marche au moment de l’élaboration du programme présidentiel d’Emmanuel Macron datant de novembre 2016.

    Le début du texte donne le ton : « Il semble important de séparer deux choses ; savoir où on va (cela peut être utile parfois) et comment on y va (par des chemins parfois un peu sinueux, pour faire avaler la pilule au malade récalcitrant). »

    Le coeur du sujet est l’augmentation des #droits_d’inscription, comme l’indique le titre du premier paragraphe : « Réforme du financement de l’université : développer le #crédit aux étudiants, augmenter les droits d’inscription. Le nerf de la guerre ».

    D’un point de vue stratégique « il n’est pas souhaitable (et sans doute pas possible politiquement), pour de nombreuses raisons, d’augmenter les droits sans en même temps mettre en place un grand système de crédit aux étudiants supervisé par l’autorité publique. » L’instauration de ce crédit passerait par la participation des banques privées car « Il semble que les grandes banques commerciales soient le mieux placées pour développer le crédit aux étudiants : c’est leur métier ; elles ont un réseau ; il faut administrer 2,5 millions de comptes ». Mais que faire si les étudiants font défaut à l’issue de leurs études ? « Il faut que l’Etat, les services fiscaux, acceptent de sécuriser ces crédits d’une certaine manière (au besoin en reprenant les crédits à problèmes). » Un élément qui précise l’urgence de la réforme : « Nous vivons pour quelques années dans une période de taux d’intérêts historiquement bas : il faut en profiter pour faire démarrer ce système »

    Suivent tout une liste de propositions en vue de réformer la gouvernance du supérieur (le point clé étant l’approfondissement de « l’autonomie » avec au passage un objectif clairement cité « il faut désyndicaliser les universités »). Elles sont éclairantes mais je ne m’y attarde pas pour me concentrer sur la deuxième partie du texte intitulé : « Eléments d’une stratégie de changement et de communication », et qui présente « des astuces qui permettent de faire passer ces réformes, avec un peu de courage ».

    « Comment faire passer la pilule de la hausse des droits d’inscriptions ? »

    « Commencer bien sûr par le crédit : ne pas mettre la charrue avant les bœufs »

    « Y aller doucement mais commencer tout de suite avec les droits d’inscription »

    Et surtout ...

    « Instaurer la sélection mine de rien »

    En effet,

    « Il faut instaurer la sélection sans faire de vague en réglant du même coup la lancinante question du diplôme national, auquel sont si attachés les syndicats. »

    Pour y parvenir, « on pourra même exiger dans un premier temps que les universités maintiennent ouvertes au moins quelques formations de licence selon le mode ancien : au nom de la « défense du service public contre la marchandisation », mais en même temps on doit permettre aux universités d’innover et d’affronter la concurrence internationale en Europe, etc. » Ainsi, « il se peut que des universités n’évoluent pas tandis que d’autres évoluent vite. Là encore : laisser faire. Les étudiants se précipiteront dans les formations sélectives et payantes qui correspondent à leurs niveaux et à leurs aspirations (y compris des formations professionnalisées courtes adaptées aux publics les plus mal préparés à l’enseignement supérieur). Cela deviendra difficile de contester, et la contestation ira sur un autre terrain. Il faut bannir du vocabulaire les mots de #concurrence et d’excellence, détestés par les syndicats d’enseignants et d’étudiants. Remplacer ces mots systématiquement par #ouverture et #diversité »

    En résumé :

    La mise en place d’une #sélection « mine de rien » permettra de mettre en concurrence (pardon, en ouverture) les universités entre elles, et même les UFR entre elles. Les #formations qui joueront pleinement le jeu pourront faire valoir une #excellence (pardon, une diversité) qui justifiera en retour une hausse des #frais_d’inscription. Cette hausse ira de pair avec la mise en place de #prêts_étudiants garantis par l’état qui permettront de réaliser d’importants transferts d’argent (ce qui est en train de se passer en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis) des caisses publiques vers les #banques_privées.

    –-> reçu via la mailing-list geotamtam, le 19.12.2017

    #université #éducation #France #it_has_begun #modèle_anglosaxon #privatisation #crédit #réforme

  • TripAdvisor. Il crée un faux restaurant à Londres, qui devient numéro un de la capitale

    https://www.ouest-france.fr/economie/hotellerie/restauration/tripadvisor-il-cree-un-faux-restaurant-londres-qui-devient-numero-un-de

    Comment ? Rien de très compliqué. Il faut d’abord déclarer son restaurant et son nom – ce sera « The Shed at Dulwich », traduisez : « La Cabane de Dulwich ». Et pour cause : le faux établissement sera situé dans l’arrière-cour de la maison du journaliste, où trône une petite cabane de jardin. Il faut ensuite acheter un nom de domaine sur Internet, ouvrir un site avec de faux menus, de faux plats – évidemment alléchants, recherchés – accompagnés de photos fabriquées de toutes pièces.

    Là, Oobah Butler laisse libre cours à sa créativité. Propose des menus « en fonction de l’humeur du moment » : « Luxure », « Empathie », « Amour », « Contemplation »… Prenons « Luxure » (au hasard) : « Rognons de lapin sur toast, safran et bisque d’huître, grenade soufflée ».

    Quant aux photos, elles donnent envie. En tout cas quand on n’en connaît pas les coulisses de la fabrication : les faux plats sont réalisés avec de la mousse à raser, des tablettes javellisées pour toilettes et de la peinture.

    Grâce à ses nombreux amis, qui écrivent des avis dithyrambiques sur son établissement depuis des ordinateurs multiples, son faux restaurant grimpe dans les 10 000 premiers en quelques semaines. Pas mal. D’autant que personne n’a encore mis les pieds chez lui.

    Car le lieu cultive une part de secret. Il n’a pas d’adresse précise, juste une localisation. Les réservations ne peuvent se faire qu’en ligne : Butler peut donc facilement annoncer qu’il n’y a pas de place. Tout est pris, tout le temps. Ce qui renforce encore l’attrait du lieu auprès des internautes. Ceci, associé au fait que les critiques élogieuses continuent de tomber, font grimper le restaurant à la 156e place.

  • Can research quality be measured quantitatively?

    In this article I reflect on ways in which the neoliberal university and its administrative counterpart, #new_public_management (NPM), affect academic publishing activity. One characteristic feature of NPM is the urge to use simple numerical indicators of research output as a tool to allocate funding and, in practice if not in theory, as a means of assessing research quality. This ranges from the use of journal impact factors (IF) and ranking of journals to publication points to determine what types of work in publishing is counted as meritorious for funding allocation. I argue that it is a fallacy to attempt to assess quality of scholarship through quantitative measures of publication output. I base my arguments on my experiences of editing a Norwegian geographical journal over a period of 16 years, along with my experiences as a scholar working for many years within the Norwegian university system.

    https://fennia.journal.fi/forthcoming/article/66602/27160
    https://fennia.journal.fi/forthcoming/view/index
    #qualité #recherche #quantitativisme #université #édition_scientifique #publications_scientifiques #indicateurs #indicateurs_numériques #impact_factor #impact-factor #ranking

    • How global university rankings are changing higher education

      EARLIER this month Peking University played host to perhaps the grandest global gathering ever of the higher-education business. Senior figures from the world’s most famous universities—Harvard and Yale, Oxford and Cambridge among them—enjoyed or endured a two-hour opening ceremony followed by a packed programme of mandatory cultural events interspersed with speeches lauding “Xi Jinping thought”. The party was thrown to celebrate Peking University’s 120th birthday—and, less explicitly, China’s success in a race that started 20 years ago.

      In May 1998 Jiang Zemin, China’s president at the time, announced Project 985, named for the year and the month. Its purpose was to create world-class universities. Nian Cai Liu, a professor of polymeric materials science and engineering at Shanghai Jiao Tong University, got swept up in this initiative. “I asked myself many questions, including: what is the definition of and criteria for a world-class university? What are the positions of top Chinese universities?” Once he started benchmarking them against foreign ones, he found that “governments, universities and stakeholders from all around the world” were interested. So, in 2003, he produced the first ranking of 500 leading global institutions. Nobody, least of all the modest Professor Liu, expected the Shanghai rankings to be so popular. “Indeed, it was a real surprise.”

      People are suckers for league tables, be they of wealth, beauty, fame—or institutions of higher education. University rankings do not just feed humanity’s competitive urges. They are also an important source of consumer intelligence about a good on which people spend huge amounts of time and money, and about which precious little other information is available. Hence the existence of national league tables, such as US News & World Report’s ranking of American universities. But the creation of global league tables—there are now around 20, with Shanghai, the Times Higher Education (THE) and QS the most important—took the competition to a new level. It set not just universities, but governments, against each other.

      When the Shanghai rankings were first published, the “knowledge economy” was emerging into the global consciousness. Governments realised that great universities were no longer just sources of cultural pride and finishing schools for the children of the well-off, but the engines of future prosperity—generators of human capital, of ideas and of innovative companies.

      The rankings focused the minds of governments, particularly in countries that did badly. Every government needed a few higher-educational stars; any government that failed to create them had failed its people and lost an important global race. Europe’s poor performance was particularly galling for Germany, home of the modern research university. The government responded swiftly, announcing in 2005 an Exzellenzinitiative to channel money to institutions that might become world-class universities, and has so far spent over €4.6bn ($5.5bn) on it.

      Propelled by a combination of national pride and economic pragmatism, the idea spread swiftly that this was a global competition in which all self-respecting countries should take part. Thirty-one rich and middle-income countries have announced an excellence initiative of some sort. India, where world rankings were once regarded with post-colonial disdain, is the latest to join the race: in 2016 the finance minister announced that 20 institutions would aim to become world-class universities. The most generously funded initiatives are in France, China, Singapore, South Korea and Taiwan. The most unrealistic targets are Nigeria’s, to get at least two universities in the world’s top 200, and Russia’s, to get five in the world’s top 100, both by 2020.

      The competition to rise up the rankings has had several effects. Below the very highest rankings, still dominated by America and western Europe—America has three of the THE’s top five slots and Britain two this year—the balance of power is shifting (see chart). The rise of China is the most obvious manifestation. It has 45 universities in the Shanghai top 500 and is now the only country other than Britain or America to have two universities in the THE’s top 30. Japan is doing poorly: its highest-ranked institution, the University of Tokyo, comes in at 48 in the THE’s table. Elsewhere, Latin America and eastern Europe have lagged behind.

      The rankings race has also increased the emphasis on research. Highly cited papers provide an easily available measure of success, and, lacking any other reliable metric, that is what the league tables are based on. None of the rankings includes teaching quality, which is hard to measure and compare. Shanghai’s is purely about research; THE and QS incorporate other measures, such as “reputation”. But since the league tables themselves are one of its main determinants, reputation is not an obviously independent variable.

      Hard times

      The research boom is excellent news for humanity, which will eventually reap the benefits, and for scientific researchers. But the social sciences and humanities are not faring so well. They tend to be at a disadvantage in rankings because there are fewer soft-science or humanities journals, so hard-science papers get more citations. Shanghai makes no allowance for that, and Professor Liu admits that his ranking tends to reinforce the dominance of hard science. Phil Baty, who edits the THE’s rankings, says they do take the hard sciences’ higher citation rates into account, scoring papers by the standards of the relevant discipline.

      The hard sciences have benefited from the bounty flowing from the “excellence initiatives”. According to a study of these programmes by Jamil Salmi, author of “The Challenge of Establishing World-Class Universities”, all the programmes except Taiwan’s focused on research rather than teaching, and most of them favoured STEM subjects (science, technology, engineering and mathematics). This is no doubt one of the reasons why the numbers of scientific papers produced globally nearly doubled between 2003 and 2016.

      The rankings may be contributing to a deterioration in teaching. The quality of the research academics produce has little bearing on the quality of their teaching. Indeed, academics who are passionate about their research may be less inclined to spend their energies on students, and so there may be an inverse relationship. Since students suffer when teaching quality declines, they might be expected to push back against this. But Ellen Hazelkorn, author of “Rankings and the Reshaping of Higher Education”, argues that students “are buying prestige in the labour market”. This means “they want to go to the highest-status university possible”—and the league tables are the only available measure of status. So students, too, in effect encourage universities to spend their money on research rather than teaching.

      The result, says Simon Marginson, Oxford University’s incoming professor of higher education, is “the distribution of teaching further down the academic hierarchy”, which fosters the growth of an “academic precariat”. These PhD students and non-tenured academics do the teaching that the star professors, hired for their research abilities, shun as a chore. The British government is trying to press universities to improve teaching, by creating a “teaching-excellence framework”; but the rating is made up of a student-satisfaction survey, dropout rates and alumni earnings—interesting, but not really a measure of teaching quality. Nevertheless, says Professor Marginson, “everybody recognises this as a problem, and everybody is watching what Britain is doing.”

      A third concern is that competition for rankings encourages stratification within university systems, which in turn exacerbates social inequality. “Excellence initiatives” funnel money to top universities, whose students, even if admission is highly competitive, tend to be the children of the well-off. “Those at the top get more government resources and those at the bottom get least,” points out Ms Hazelkorn. That’s true even in Britain, which, despite not having an excellence initiative, favours top universities through the allocation of research money. According to a study of over 120 universities by Alison Wolf of King’s College London and Andrew Jenkins of University College London, the Russell Group, a self-selected elite of 24 universities, get nearly half of the funding for the entire sector, and increased their share from 44.7% in 2001-02 to 49.1% in 2013-14.

      The rankings race draws other complaints. Some universities have hired “rankings managers”, which critics argue is not a good use of resources. Saudi Arabian universities have been accused of giving highly cited academics lucrative part-time contracts and requiring them to use their Saudi affiliation when publishing.

      Intellectual citizens of nowhere

      Notwithstanding its downsides, the rankings race has encouraged a benign trend with far-reaching implications: internationalisation. The top level of academia, particularly in the sciences, is perhaps the world’s most international community, as Professor Marginson’s work shows. Whereas around 4% of first-degree students in the OECD study abroad, a quarter of PhD students do. Research is getting more global: 22% of science and engineering papers were internationally co-authored in 2016, up from 16% in 2003. The rankings, which give marks for international co-authorship, encourage this trend. That is one reason why Japan, whose universities are as insular as its culture, lags. As research grows—in 2000-14 the annual number of PhDs awarded rose by half in America, doubled in Britain and quintupled in China—so does the size and importance of this multinational network.

      Researchers work together across borders on borderless problems—from climate change to artificial intelligence. They gather at conferences, spend time in each other’s universities and spread knowledge and scholarship across the world. Forced to publish in English, they share at least one language. They befriend each other, marry each other and support each other, politically as well as intellectually. Last year, for instance, when Cambridge University Press blocked online access to hundreds of articles on sensitive subjects, including the Tiananmen Square massacre, at the request of the Chinese government, it faced international protests, and an American academic launched a petition which was signed by over 1,500 academics around the world. CUP backed down.

      The rankings race is thus marked by a happy irony. Driven in part by nationalistic urges, it has fostered the growth of a community that knows no borders. Critics are right that governments and universities obsess too much about rankings. Yet the world benefits from the growth of this productive, international body of scholars.


      https://www.economist.com/international/2018/05/19/how-global-university-rankings-are-changing-higher-education?frsc=dg%7Ce

      #Chine #classement_de_Shanghai #compétition #classement #ranking #QS #Times_Higher_Education #THE #excellence #Exzellenzinitiative #Allemagne #Inde #France #Singapour #Taïwan #Corée_du_Sud #Nigeria #Russie #USA #Etats-Unis #Angleterre #UK #recherche #publications #publications_scientifiques #enseignement #réputation #sciences_sociales #sciences_dures #précarité #précarisation #travail #inégalités #anglais #langue #internationalisation #globalisation #mondialisation

      La fin est très en phase avec le journal qui a publié cet article, hélas :

      Critics are right that governments and universities obsess too much about rankings. Yet the world benefits from the growth of this productive, international body of scholars.

      La première version de cet article a été apparemment corrigée :

      Correction (May 22nd, 2018): An earlier version of this piece suggested that non-English data and books are not included in the rankings. This is incorrect. The article has been amended to remove that assertion.

      –-> mais en fait, en réalité, il n’aurait pas dû l’être. Pour avoir expérimenté moi-même une fois le #H-index sur ma liste de publications, je peux vous dire qu’aucun article en d’autres langues que l’anglais avait été retenu dans l’index. Et même pas tous les articles en anglais que j’ai publiés...

    • Accusations de sexisme à l’Université : deux enquêteurs ont été nommés

      Les choses n’ont pas traîné. Moins de deux semaines après avoir annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante sur les accusations de sexisme au sein du rectorat de l’Université de Genève (nos éditions précédentes), le recteur Yves Flückiger a désigné les membres de la commission d’enquête et précisé leur mission.

      https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/accusations-sexisme-universite-deux-enqueteurs-nommes/story/30911588

    • La photo du mois dans @lacite signée @albertocampiphoto :

      Combattre le sexisme, une question de timing ?

      Cela fait plusieurs mois que La Cité suit de près la problématique du sexisme au sein du milieu universitaire genevois. Après la publication, en février 2017, des résultats quelque peu inquiétants du rapport Carrière académique à l’Université de Genève : le facteur humain par Klea Faniko et l’article que lui a consacré La Cité *, voilà que, le 20 novembre, l’Université de Genève lance fièrement sa campagne #uniunie contre le harcèlement.


      https://www.lacite.info/hublot/sexisme-unige

    • #Rapport de la #commission_d'enquête indépendante sur les cas de sexisme et de harcèlement

      Mesdames, Messieurs, chères et chers collègues,

      Au cours de l’année 2017, l’Université de Genève a été confrontée à des accusations récurrentes de sexisme et de mobbing au sein du rectorat à l’égard de femmes cadres, relayées à plusieurs reprises par des articles de presse dont la plupart d’entre vous ont eu connaissance.

      En accord avec la politique de tolérance zéro adoptée par l’institution à l’égard du harcèlement sexiste et sexuel, j’ai annoncé le 1er décembre 2017 l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur ces accusations. Au terme de plus de deux mois d’auditions, la commission d’enquête a rendu son rapport le 3 avril dernier. D’entente avec le président du Comité d’éthique et de déontologie de l’UNIGE qui en était comme moi le destinataire, j’ai décidé de rendre ce rapport public dans son intégralité, accompagné des commentaires et mesures qu’il m’a incité à prendre.

      La commission d’enquête indépendante n’a pas relevé d’agissements relevant du sexisme et du mobbing liés au genre envers des femmes cadres de la direction de l’université et pouvant être reprochés aux membres du rectorat. La commission relève également que l’incident du stylo tel que relaté dans la presse, faisant état d’un échange supposé entre un membre du rectorat et une collaboratrice, n’a pas pu être confirmé et « doit être considéré comme n’ayant pas existé ».

      En revanche, deux cas de souffrance au travail et un cas de grand inconfort ayant été identifiés par la commission sans toutefois être qualifiés de sexisme, j’ai décidé d’un train de mesures dont vous trouverez le détail dans le communiqué de presse en annexe, qui sera adressé aux médias en fin de matinée.

      J’ai par ailleurs décidé d’accepter la démission de ses fonctions de vice-recteur que m’a présentée Michel Oris, lassé des attaques répétées dont il a fait l’objet et doutant que les conditions d’un travail serein et utile à l’institution puissent être reconstruites. Je tiens à le remercier ici pour la générosité de son engagement sans faille et à souligner l’importance de sa contribution à notre institution, reconnue par l’ensemble de l’équipe rectorale.

      Dès 12h00, le rapport complet pourra être consulté sur le site de l’UNIGE.

      En vous remerciant de votre précieuse collaboration au quotidien, et en vous encourageant à recourir à tous les outils à votre disposition si vous deviez être victime ou témoin d’actes ou de comportements relevant du harcèlement, je vous adresse, Mesdames, Messieurs, chères et chers collègues, mes salutations les meilleures.

      En attendant midi, donc...

    • Procédure réclamée contre Oris

      Article publié dans Le Courrier, le 24 avril 2018

      Le personnel administratif et la CUAE réclament une procédure contre le vice-recteur. Plusieurs de ses collaborateurs le défendent. Tous dénoncent l’incapacité de l’Uni à lutter contre le sexisme.

      MARDI 24 AVRIL 2018 RACHAD ARMANIOS

      L’Université de Genève a à cœur de s’engager contre le sexisme. PATRICK LOPRENO

      UNIVERSITÉ DE GENÈVE

      Les réactions au rapport de l’enquête indépendante sur les soupçons de sexisme au rectorat de l’université de Genève (Unige) se multiplient. Mardi, le personnel administratif et technique (PAT) et la faîtière des étudiants se sont étonnés que le vice-recteur Michel Oris n’ait pas fait l’objet d’une enquête administrative. A l’inverse, une quinzaine de ses collaborateurs ou anciens collaborateurs se sont indignés que le recteur ait accepté sa démission sans le soutenir.

      Pour rappel, les deux enquêteurs ont écarté les accusations de sexisme et de harcèlement sexué. Mais ils ont pointé deux cas de « souffrance manifeste » et un de « grand inconfort » parmi la douzaine de cadres supérieurs en lien direct avec le rectorat. Dans ces cas, une facteur important provient d’une « certaine inadéquation relationnelle » de Michel Oris, parfois maladroit dans ses relations ou clivant. Lassé des attaques, il quittera son poste de vice-recteur à fin juillet, mais restera professeur.

      L’association du PAT s’étonne qu’au vu de son « paternalisme prégnant et d’ordinaire plus marqué à l’égard des femmes », les enquêteurs n’aient pas qualifié ses comportements de « sexisme délibéré » et que le recteur n’ait pas ouvert une enquête administrative contre lui. Pourtant, s’inquiète le PAT, la cadre supérieure ayant dénoncé un incident sexiste fait, elle, l’objet d’une procédure. Dont le retrait est demandé par la CUAE, la faîtière des étudiants. A noter que l’incident n’a pas existé, selon les enquêteurs.

      « Le paternalisme est une forme de sexisme »

      La CUAE dénonce surtout un rapport d’enquête « incohérent » et un rectorat « qui ne prend pas réellement en charge les cas de sexisme et de harcèlement ». Qu’est le paternalisme sinon une forme de sexisme, pointe-t-elle dans une lettre ouverte, aussi signée par des doctorants. Aucune sanction n’est donnée contre celui qui restera professeur et continuera donc à exercer du pouvoir sur ses étudiants ou assistants, souligne la faîtière : « Nous refusons d’être les prochaines victimes, et pour cela, le recteur doit agir. »

      « Les dispositifs tels que le groupe de confiance anonyme et indépendant de l’Unige pourront être activés le cas échéant », avait expliqué Yves Flückiger au Courrier. Une enquête administrative ? Elle ne se justifie pas car les difficultés concernent ses fonctions de vice-recteur et qu’il a démissionné de ce poste, ajoutait-il.

      « On démissionne et plus rien ? L’université apparaît comme une institution hors de tout contrôle effectif, où l’on se protège entre pairs », s’offusque une ancienne assistante de Michel Oris. En 2004, elle et d’autres femmes avaient été entendues dans le cadre d’une enquête contre ce professeur. Aucun acte de harcèlement ou de discrimination n’avait été retenu, mais il avait été sanctionné pour des « difficultés relationnelles certaines », un « excès de familiarité » et l’instauration d’un climat que certains jugeaient « étouffant ». Il n’avait pas compris que certains collaborateurs, en particulier de sexe opposé, n’apprécient pas un excès de familiarité de la part d’un professeur qui n’a plus leur âge et dont ils dépendent hiérarchiquement, notait le rapport d’enquête. Celui publié le 9 avril dernier souligne encore que l’intéressé ne semble pas avoir conscience de l’inadéquation de certains comportements. « Le recteur l’a sciemment promu, confiant les ressources humaines à quelqu’un sans savoir-être », s’étrangle notre interlocutrice.

      « Totalement blanchi »

      Mais des collaborateurs ou ex-collaborateurs du professeur prennent sa défense. Ils fustigent le fait que le recteur ait accepté sa démission alors même que l’enquête l’a « totalement blanchi ». « Les seuls aspects négatifs relevés se limitent à de vagues reproches d’ordre personnel », ont-ils écrit le 10 avril. Ces soutiens sont indignés par la procédure « à charge », sans confrontation des personnes. Michel Oris, lui, s’est scandalisé dans la Tribune de Genève d’une « démarche inquisitoire », se disant victime d’un rapport relayant des « rumeurs » et constituant « une atteinte à sa personnalité ».

      Toutefois, les réactions convergent sur l’affirmation que les mesures contre le harcèlement et le sexisme, comme le groupe de confiance, ne permettront pas le règlement des problèmes à l’université, faute de véritables sanctions et faute de soutien aux victimes. En cause, surtout, le « sexisme structurel » d’une institution foncièrement « hiérarchique et inégalitaire ».

      Le personnel administratif et technique estime enfin que les tensions entre lui et le rectorat, et de manière générale le monde académique, « sont à un niveau jamais atteint auparavant ». Il demande à être associé aux réflexions pour une meilleure gouvernance. La CUAE, elle, relève qu’Yves Flückiger dira, en juin, s’il veut rempiler dans un an pour un nouveau mandat : « La décision finale n’est pas sienne, il s’agit du recteur de notre université (…) »

    • Université de Genève, la fin de l’innocence

      Dans la lutte contre le sexisme, comme des parallèles en géométrie, les aspirations et les actes de l’Université de Genève ne convergent pas. Déclamée au lendemain de la publication, en novembre 2016, d’un rapport troublant sur l’étendue du sexisme dans l’Alma mater genevoise, la politique de la « tolérance zéro » a manqué son premier test.

      Un nouveau rapport a épinglé le comportement « partenaliste », « excessivement familier » et « inapproprié » d’un vice-recteur, sans la conviction, toutefois, qu’il puisse être qualifié de « sexisme délibéré ». Un choix s’offrait à l’institution : poser le curseur sur l’un ou l’autre de ces termes. Elle a embrassé la seule option qui l’éloignait définitivement de la cible.

      La formule « sexisme délibéré » a été interprétée sous l’angle de l’absence d’intentionnalité : le vice-recteur a clamé avoir été « innocenté », le recteur Yves Flückiger décrétant que le chapitre était clos. Une décision qui tourne hâtivement le dos au questionnement que l’adoption de cette formule soulève pourtant.

      Car plaider l’absence d’intentionnalité, c’est préserver cet angle mort dans lequel se tapit le sexisme. Pourquoi ne pas avoir consulté d’autres experts, pour lesquels le « sexisme délibéré » est un ovni ?

      À quoi bon financer, avec l’argent public, des études sur le sujet, si l’on ignore ce principe cardinal, « il importe peu que l’auteur soit conscient qu’il commet un acte sexiste », comme le rappelle un professeur du droit du travail ? La méthode contre le sexisme consiste à lui arracher son déguisement et l’exposer à la lumière. Non à contribuer à le travestir.

      Le « sexisme délibéré », c’est une feuille de vigne sur le leurre de la tolérance zéro. Car le rapport ne conclut pas à son absence, mais en creux à sa présence, tout en la couvrant du voile de la non-intentionnalité. Vu de la doctrine de la tolérance zéro, cette nuance aurait dû motiver le déclenchement de mesures à la hauteur des enjeux : le sexisme est un poison lent qui, si on le laisse agir, menace d’entraver le bon fonctionnement de l’institution.

      L’affaire se solde par la seule démission spontanée (non exigée) du vice-recteur de ses fonctions rectorales. Il garde son poste de professeur et aucune sanction n’a été prise à son encontre. Pour le rectorat, vaut-il mieux une interprétation controversée qu’un acte exemplaire ?

      Cette issue ne peut que renforcer le « sentiment d’injustice » relevé dans le rapport d’avril. Et surtout cette « peur de représailles » qui entrave la libération de la parole. Les rédactions de presse se retrouvent ainsi engorgées de témoignages, vrais ou faux, alors qu’à l’Université, les lieux préposés à l’écoute du personnel en souffrance sont « peu utilisés ». Un comble.

      Les auteurs du rapport pointent également « l’insuffisance managériale » du rectorat entré en fonction il y a trois ans. Les lacunes se multiplient, au lieu d’être comblées. Il y a dans ces conclusions une telle dimension d’échec qui ne mérite pas qu’on donne à ce rectorat une deuxième chance.

      https://www.lacite.info/editorial/uni-geneve-fin-innocence

    • Sexual harassment isn’t just about sex: Groundbreaking report details persistent hostility female scientists face

      Ask someone for an example of sexual harassment and they might cite a professor’s insistent requests to a grad student for sex. But such lurid incidents account for only a small portion of a serious and widespread harassment problem in science, according to a report released this week by the National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine. Two years in the making, the report describes pervasive and damaging “gender harassment”—behaviors that belittle women and make them feel they don’t belong, including sexist comments and demeaning jokes. Between 17% and 50% of female science and medical students reported this kind of harassment in large surveys conducted by two major university systems across 36 campuses.

      “We are trying to bring to the fore the concept of gender harassment,” says anthropologist Kate Clancy of the University of Illinois in Urbana, an author of the report. “The vast majority of sexual harassment that occurs is sexist hostility and crude behavior. And the literature supports that these everyday experiences may have as bad or worse personal and professional consequences as things like unwanted sexual advances.”

      Decades of failure to curb sexual harassment, despite civil rights laws that make it illegal, underscore the need for a change in culture, the report says. “We have been addressing this problem for a long time. And we have not made progress,” said cardiologist Paula Johnson, president of Wellesley College in Massachusetts and co-chair of the committee that wrote the report. “The legal system alone is really just not adequate for addressing the issues.” The authors suggest universities take measures to clearly report the number of harassment complaints they receive and investigations they conduct, use committee-based advising to prevent students from being in the power of a single harasser, and institute alternative, less formal ways for targets to report complaints if they don’t wish to start an official investigation.

      The report, Sexual Harassment of Women: Climate, Culture, and Consequences in Academic Sciences, Engineering, and Medicine, noted that many surveys fail to rigorously evaluate sexual harassment. It used data from large surveys done at two major research universities—the University of Texas system and the Pennsylvania State University system—to describe kinds of sexual harassment directed at students by faculty and staff. The most common was “sexist hostility,” such as demeaning jokes or comments that women are not smart enough to succeed in science, reported by 25% of female engineering students and 50% of female medical students in the Texas system. The incidence of female students experiencing unwanted sexual attention or sexual coercion was lower, ranging in both Texas and Pennsylvania between 2% and 5% for the former and about 1% for the latter. But the report declares that a hostile environment—even if it consists “more of putdowns than come-ons,” as Johnson puts it—makes unwanted sexual attention and coercion more likely.

      The report says women in science, engineering, or medicine who are harassed may abandon leadership opportunities to dodge perpetrators, leave their institutions, or leave science altogether. It also highlights the ineffectiveness of ubiquitous, online sexual harassment training and notes what is likely massive underreporting of sexual harassment by women who justifiably fear retaliation. To retain the talents of women in science, the authors write, will require true cultural change rather than “symbolic compliance” with civil rights laws.

      http://www.sciencemag.org/news/2018/06/sexual-harassment-isn-t-just-about-sex-groundbreaking-report-details-per

    • Révocation d’un prof agrégé (pour notamment harcèlement envers ses étudiantes) !

      "Considérant qu’il résulte de l’instruction que monsieur XXX adopte avec ses étudiants un comportement brutal et arbitraire, comme en attestent les expulsions d’étudiants d’amphithéâtre, perçues comme humiliantes selon les témoignages recueillis, dont l’une a été suivie de la déclaration publique de monsieur XXX selon laquelle « tout serait fait » pour que l’étudiant expulsé n’ait pas son année ou, dans le même sens, les 00/20 attribués par monsieur XXX à quarante-et-une copies de la promotion comportant 170 étudiants ; que l’une des étudiantes personnellement contactées par monsieur XXX, qui s’est vu attribuer la note de 3/20 après qu’elle lui avait demandé de cesser tout contact avec elle, a considéré cette notation comme constitutive de représailles ; qu’au regard du comportement général adopté par monsieur XXX à l’égard des étudiants, les intéressées se sont légitimement senties placées en situation d’intimidation ;

      Considérant qu’il résulte de l’instruction que des étudiants se sont offusqués de l’utilisation par monsieur XXX de propos grossiers et choquants en cours, relatifs aux pratiques sexuelles telles la sodomie ou la fellation ; que monsieur XXX a adressé des mails insultants et diffamatoires aux personnels administratifs et à ses collègues, comme un courriel adressé à des collègues faisant état de ce que Monsieur YYY, qui représente l’université dans les procédures disciplinaires le concernant, était accusé de plagiat par un autre universitaire"

      Publié par Serge Slama sur FB :
      https://www.facebook.com/serge.slama/posts/10156552923114647

      voilà le lien pour ce cas :
      http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid20536/bulletin-officiel.html?cid_bo=133844&cbo=1

    • #Témoignages de #sexisme_ordinaire à l’université

      Un exemple :

      Bonne pouliche reproductrice

      “Au cinquième siècle avant Jesus-Christ dans la Grèce antique, une femme servait essentiellement de bonne pouliche reproductrice. Prenez-en note pour plus tard, mesdemoiselles.”

      Un enseignant d’histoire Ancienne lors de notre second cours de première année en licence d’Histoire … Des années plus tard, cette remarque demeure encore dans ma tête et me choque toujours autant, surtout lorsque l’on prête attention au sous-entendu qu’elle contient.

      https://payetafac.tumblr.com

    • GARCIA Project

      The GARCIA Project is concerned with the implementation of actions in European Universities and research centres to promote a gender culture and combat gender stereotypes and discriminations. The project runs from February 2014 to January 2017.

      By taking into account the involved organisations, but also their broader national context, this project aims to develop and maintain research potential and skills of both, women and men researchers, in order to sustain the quality of their working conditions.

      Particular attention is given to the early stages of academic and scientific career. The project focuses on both, STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics) and SSH (Social Sciences and Humanities) disciplines to assure that the aim of transforming academia and research towards a more gender equal environment can be extended to all levels of the institution by putting into practice the best systemic organisational approaches.

      Macro, meso and micro level analyses will be followed by the implementation of action plans, which are mainly directed to: gender regimes; awareness raising on gendered practices; gender equality in management and decision making; the phenomenon of Leaky Pipeline; the implicit gendered subtexts in evaluating excellence.

      http://garciaproject.eu

    • Gender and Precarious Research Careers

      The literature on gender and science shows that scientific careers continue to be characterised – albeit with important differences among countries – by strong gender discriminations, especially in more prestigious positions. Much less investigated is the issue of which stage in the career such differences begin to show up.

      Gender and Precarious Research Careers aims to advance the debate on the process of precarisation in higher education and its gendered effects, and springs from a three-year research project across institutions in seven European countries: Italy, Belgium, the Netherlands, Iceland, Switzerland, Slovenia and Austria. Examining gender asymmetries in academic and research organisations, this insightful volume focuses particularly on early careers. It centres both on STEM disciplines (Science, Technology, Engineering and Mathematics) and SSH (Social Science and Humanities) fields.

      Offering recommendations to design innovative organisational policies and self-tailored ‘Gender Equality Plans’ to be implemented in universities and research centres, this volume will appeal to students and researchers interested in fields such as Gender Studies, Sociology of Work and Industry, Sociology of Knowledge, Business Studies and Higher Education.


      https://www.taylorfrancis.com/books/e/9781351781428
      #précarité #carrière #livre

    • Harcèlement sexuel : 
dans l’enseignement supérieur, des #cellules_d’écoute au compte-gouttes

      La ministre de l’Enseignement supérieur avait annoncé il y a près d’un an la généralisation dans toutes les universités de tels lieux. Plusieurs semaines après la rentrée, des initiatives ont bien été mises en place, mais chaque établissement fait comme il l’entend et à moyens constants.
      « Lors d’un oral, un enseignant à Paris-I m’a fait remarquer à la fin de ma présentation que je devrais arrêter de me caresser les seins pendant que je parlais, ça distrayait le public. J’avais en réalité épousseté mon tee-shirt pour y enlever une miette. Je n’ai parlé à personne de son comportement, je n’aurais pas su vers qui me tourner et je craignais un retour de bâton », lance Sandra (1), 27 ans. Les faits qu’elle relate datent de quelques années, mais les choses n’ont malheureusement pas radicalement changé depuis. Portée par la vague #MeToo, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avait annoncé en décembre que toutes les universités et écoles devraient se doter de cellules d’écoute et de lutte contre le harcèlement sexuel dès cette rentrée. Promettant, en outre, de suivre de « très près la réalisation de ces objectifs ».

      Rien de vraiment nouveau. Selon la ministre, ces cellules existaient déjà en 2017 dans une vingtaine d’universités. Le tout était donc de les généraliser. En 2015, une circulaire incitait déjà les établissements à se doter de moyens de prévention et de prise en charge du harcèlement sexuel. Cette fois-ci, le coup de pression a-t-il été suivi d’effets ?

      Pour suivre l’avancement du dossier, le ministère a mis en ligne une cartographie en open source recensant les initiatives des établissements visant à lutter « contre les violences sexistes et sexuelles ». Soixante-cinq sont répertoriées, mais seulement 25 renvoient à des dispositifs opérationnels, 25 autres sont en cours d’installation et le reste en cours de réflexion (14) ou sans statut (1). Contacté, le ministère n’a pour le moment pas souhaité donner plus d’éléments sur les modalités de mise en œuvre de cette mesure. Camille (1), de l’association Clasches (Collectif de lutte antisexiste contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur) souligne : « Ça n’a pas du tout été mis en place partout. Des réflexions sont lancées, mais pour l’heure ça n’a pas révolutionné le paysage universitaire. Les initiatives recensées sont en plus très inégales. Ça peut être une cellule ou juste un plan d’action dont on ne connaît pas l’application. »
      Pionnier

      C’est en 2008, à l’université Lille-III, qu’a été fondée la première cellule de veille de France sous l’impulsion de Nathalie Coulon, enseignante-chercheuse en psychologie. Depuis sa création, une soixantaine de saisines ont été enregistrées. « La moitié n’est pas du registre du harcèlement sexuel. Mais ce qu’on voit n’est pas ce qui existe réellement. Certains en parlent à d’autres ou le gardent pour eux », note-t-elle. Etudiants, doctorants, personnels, tous peuvent témoigner.

      Sandrine Rousseau, vice-présidente de l’université de Lille chargée de l’égalité femmes-hommes explique : « L’université est un lieu où se développent des violences sexistes et sexuelles, notamment en raison des rapports de pouvoir très particuliers. S’il arrive quelque chose, on peut nous envoyer un mail. Après un premier rendez-vous, au-delà de l’écoute et des conseils, une enquête interne indépendante peut être menée par la cellule. On peut ensuite convoquer les instances de discipline et accompagner la victime. »

      La forme que prend la cellule est laissée à la libre appréciation des établissements. Celle de l’université de Bordeaux, qui existe depuis 2015, comme celle de Clermont-Auvergne, créée en septembre, se basent sur le principe lillois avec un dispositif interne et dédié. L’Université Sorbonne-Paris-Cité, entre autres, a choisi l’externalisation en la confiant à l’Institut en santé génésique. L’Institut polytechnique (INP) de Grenoble s’est récemment penché sur la question. Ici, pas de cellule dédiée, mais deux dispositifs pour traiter les risques psychosociaux (harcèlement moral, sexuel, racisme…) : un pour le personnel, un autre pour les doctorants et les étudiants, toujours en cours d’élaboration.
      « Un regard plus extérieur

      Tous disent la même chose. La généralisation des cellules est une nécessité. Leur mise en place reste toutefois pour le moment basée sur la bonne volonté des établissements. « La difficulté est que tout se fait à moyens constants », confie Ioannis Parissis, vice-président en charge des ressources humaines à l’INP Grenoble. A Lille, Nathalie Coulon dresse le même constat : « Il ne suffit pas de décréter qu’il faudrait qu’il y en ait. C’est un chemin qui prend du temps, il faut mobiliser des personnes, les former, avoir des moyens. Dans ma déclaration d’heures de l’année dernière, je n’ai eu que six heures d’équivalent TD de gratification. Par rapport au temps consacré, c’est ridicule. Les autres personnes font ça dans le cadre de leur mission ou en plus du reste. C’est du bénévolat. »

      Pour Clasches, les cellules sont un premier pas. Mais la réflexion doit aller plus loin avec des faits punis à leur juste mesure. « On milite pour qu’il y ait un regard plus extérieur sur ces affaires. Une fois que des procédures disciplinaires arrivent à être lancées, ce sont des personnes de l’établissement qui jugent leurs collègues ou étudiants. Rien n’empêche qu’en interne, le travail soit fait pour étouffer les affaires. D’ailleurs, lorsque des sanctions sont prononcées, très peu mentionnent le terme "harcèlement sexuel", on parle plutôt de "comportement inapproprié". Les établissements tentent de ne pas rester inactifs, tout en donnant un minimum de sanction. » Le collectif plaide pour une remise à plat de ces procédures dans lesquelles les victimes, dépossédées de leur affaire, n’ont qu’un statut de témoin.

      https://www.liberation.fr/france/2018/11/04/harcelement-sexuel-dans-l-enseignement-superieur-des-cellules-d-ecoute-au
      #France

    • A l’#ENS #Lyon, la culture du silence face à des affaires de harcèlement

      Depuis l’émergence du mouvement #Metoo il y a un an, au moins cinq affaires de harcèlement et de sexisme ont secoué la célèbre grande école. Une timide libération de la parole, malgré la frilosité d’une direction plus soucieuse de préserver la réputation d’#excellence de l’établissement.


      https://www.mediacites.fr/enquete/2018/11/28/a-lens-lyon-la-culture-du-silence-face-a-des-affaires-de-harcelement

    • Violences sexuelles : dans l’enseignement supérieur et la recherche aussi, #SupToo !

      Plus d’une centaine d’universitaires, venus de toutes les disciplines, appellent à témoigner des violences sexistes ou sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche, grâce aux réseaux Tumblr SupToo et #SupToo. Loin d’être des lieux préservés, « nos établissements sont des espaces où les circonstances aggravantes, d’abus d’autorité et de dépendance, sont au cœur même des fonctionnements institutionnels ».

      Toutes les enquêtes le montrent, les violences faites aux femmes concernent tous les milieux sociaux et professionnels. Il n’y a donc aucune raison que nos universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche en soient préservés. D’autant plus qu’en leur sein les relations hiérarchiques se conjuguent souvent aux rapports de pouvoir multiples liés à l’autorité, au prestige, aux grades et aux fonctions.

      Le recrutement des enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs, leurs promotions, l’attribution de responsabilités ou le financement des contrats doctoraux sont décidés par des pair·e·s. En master ou en thèse, certaines démarches administratives (réinscription, bourse, titre de séjour, etc.), les demandes de financement, les lettres de recommandation, les candidatures à des postes ou les autorisations de publication nécessitent l’appui des responsables de master, de mémoire, du directeur ou de la directrice de thèse, de laboratoire, d’équipe de recherche etc.

      Loin d’être des lieux préservés, nos établissements d’enseignement supérieur sont donc des espaces propices aux violences sexistes et sexuelles, où les circonstances aggravantes, d’abus d’autorité et de dépendance, sont au cœur même des fonctionnements institutionnels.

      D’un établissement à l’autre, cela conduit à des situations qui se ressemblent tristement.

      C’est l’étudiante, d’abord fière que son responsable de diplôme souhaite travailler sur son projet de mémoire le soir après les cours, et qui se trouve progressivement prise dans une spirale sans plus savoir comment dire non. Elle commence à ne plus venir en cours, subit les blagues de son harceleur devant le rire des autres étudiant·e·s et finit par arrêter ses études, dans l’incompréhension totale de ses parents.

      C’est la doctorante qui, en colloque à l’étranger, ne sait plus comment faire comprendre à son directeur de thèse que non, elle n’a pas besoin d’être raccompagnée jusqu’à la chambre de son hôtel. Une fois rentrée dans son laboratoire, elle craindra les échanges seule avec lui, il lui reprochera alors d’être moins investie, et préfèrera soutenir un autre projet plus prometteur.

      Ainsi, les violences bénéficient d’un contexte favorable : abus de pouvoir et de confiance, dépendance et silence, vulnérabilité exacerbée pour les étudiantes étrangères connaissant mal leurs droits et plus isolées. Car la personne qui les dénoncera courra le risque d’être privée de toute chance d’avoir une carrière académique ; il sera facile d’avancer des motivations scientifiques (manque de qualification ou de motivation) pour convaincre les instances compétentes de rejeter sa candidature à un recrutement ou une promotion. Bien sûr des sections disciplinaires existent et sont parfois mobilisées mais elles sont composées de pair.e.s appartenant à l’établissement, trop peu formé.e.s et outillé.e.s sur ces sujets, méconnaissant jusqu’à leur propre rôle, et leur saisine peut s’avérer compliquée, largement tributaire du bon vouloir de la direction ou présidence de l’établissement, du rectorat ou du ministère.

      Depuis quelques années les choses commencent à changer. Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles se mettent en place, des formations toujours plus nombreuses sont proposées, des guides sont publiés, des campagnes de sensibilisation sont produites et des groupes de travail existent, avec le soutien du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Une dynamique très positive est enclenchée, avec un investissement remarquable des personnes qui portent ces dispositifs, et des associations partenaires. Mais cela ne suffit pas, les sanctions envers les agresseurs sont souvent minimes et les moyens manquent cruellement.

      L’expérience des établissements mobilisés montre que, pour pouvoir entendre la parole des témoins et des victimes, accompagner ces dernières dans toutes les dimensions nécessaires (médicale, juridique, psychologique, sociale…), mais aussi mener des actions de prévention, tous les établissements doivent disposer d’au moins une personne formée et à temps plein sur les questions d’égalité. De plus, l’institution doit maintenant prendre conscience de l’ampleur du phénomène et construire des garde-fous plus efficaces contre les violences faites aux femmes.

      Pour la mise en œuvre effective de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique, nous demandons donc que des moyens conséquents soient dégagés, accompagnés d’une large réflexion sur les dysfonctionnements de nos établissements. Nous appelons le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, la conférence des présidents d’université, la conférence des grandes écoles, la conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs, les président.e.s d’université, les syndicats, les associations et l’ensemble des personnels à se saisir pleinement de ces enjeux.

      Afin de soutenir cette dynamique, nous invitons toutes les femmes et tous les hommes à partager leur expérience en tant que témoin ou victime de violences sexistes ou sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche. Plusieurs réseaux existent : Tumblr SupToo, #SupToo. Vous pouvez aussi vous adresser à la mission Égalité ou à la cellule contre le harcèlement de votre établissement lorsqu’elle existe, et soutenir sa mise en place lorsqu’elle n’est pas encore instituée.

      Les établissements d’enseignement supérieur et de recherche forment les citoyens et citoyennes de demain, ils se doivent d’être exemplaires en matière d’égalité et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Ensemble, mobilisons-nous pour un enseignement supérieur et une recherche sans violences.

      Signataires :

      Sylvie Cromer – sociologie
      Philippe Liotard – épistémologie
      Séverine Lemière – économie
      Colette Guillopé – mathématiques
      Réjane Sénac – science politique
      Yves Raibaud – géographie
      Gabrielle Houbre – histoire
      Brigitte Ranque – médecine
      Béatrice Delzangles - droit public
      Nolwenn Lécuyer – archéologie
      Claudine Hermann – physique
      Rozenn Texier-Picard – mathématiques
      Artemisa Flores Espinola – sociologie
      Kamila Bouchemal – études de genre, littératures comparées
      Michèle Ferrand – sociologie
      Elisabeth Luquin – anthropologue
      Cendrine Marro – psychologie et sciences de l’éducation
      Anne-Laure Féral-Pierssens – médecine
      Dominique Chandesris – physique
      Pascale Molinier – psychologie sociale
      Barbara Schapira – mathématiques
      Nathalie Bertrand – informatique
      Rachel Silvera – économie
      Rebecca Rogers – histoire
      Catherine Marry – sociologie
      Hélène Marquié – études de genre, art
      Françoise Vouillot – psychologie
      Jules Falquet – sociologie
      Gwenaelle Perrier – science politique
      Marion Charpenel – sociologie
      Anne Eydoux – économiste
      Florence Rochefort – histoire
      Hélène Fleckinger – cinéma
      Erika Flahault – sociologie
      Marion Girer – droit
      Dominique Fougeyrollas – sociologie
      Azadeh Kian – sociologie
      Françoise Milewski – économie
      Christelle Hamel – sociologie
      Sophie Pochic – sociologie
      Patrick Laurenti – biologie
      Hélène Nicolas – anthropologie
      Françoise Picq – science politique
      Nathalie Lapeyre – sociologie
      Hélène Breda – sciences de l’information et de la communication
      Marina Rosas-Carbajal – sciences de la Terre
      Fatiha Talahite – économie
      Delphine Naudier – sociologie
      Mathilde Guergoat-Larivière – économie
      Anne-Marie Devreux – sociologie
      Marie-Josèphe Saurel-Cubizolles – épidémiologiste
      Fabienne Gillonnier – EPS-STAPS
      Lucile Ruault – sociologie politique
      Marion Tillous – géographie
      Eliane Viennot – littérature
      Fabrice Dhume – sociologie
      Jessica Brandler-Weinreb – sociologie
      Coline Cardi – sociologie
      Anne Bertrand – mathématiques
      Margaret Maruani – sociologie
      Soline Blanchard – sociologie
      Virginie Nicaise – psychologie
      Anne-Françoise Bender – gestion
      Nathalie Coulon – psychologie
      Christine Gruson – sociologie
      Rose-Myrlie Joseph – sociologie
      Geneviève Pruvost – sociologie
      Catherine Thibault – physique nucléaire et physique des particules
      Joëlle Wiels – biologie
      Hélène Périvier – économie
      Hyacinthe Ravet – sociologie et musicologie
      Cécile Ottogalli-Mazzacavallo – histoire
      Delphine Chedaleux – histoire des médias
      Geneviève Pezeu – sciences de l’éducation
      Frédéric Le Roux - mathématiques
      Indira Chatterji - mathématiques
      Maxime Forest – science politique
      Anaïs Bohuon – STAPS
      Clare Ramsbottom – anglais
      Didier Chavrier – sciences de l’éducation
      Nahema Hanafi – histoire
      Claire Blandin – sciences de l’information et de la communication
      Fabrice Virgili – histoire
      Karine Bergés – civilisation espagnole
      Natacha Lillo – civilisation espagnole contemporaine
      Yannick Chevalier – grammaire et stylistique française
      Pascale Rialland – biologie
      Antoine Cazé – littérature américaine
      Anne Le Friant – sciences de la Terre
      Pascal Tisserant – psychologie sociale
      Michela Petrini – physique
      Christian Brouder – physique
      Condon Stéphanie – socio-démographie
      Christine Rivalan Guégo – études hispaniques
      Alice Debauche – sociologie
      Emmanuel Fureix – histoire
      Magali Mazuy – sociologie et démographie
      Camille Schmoll – géographie
      Jean-Christophe Komorowski – sciences de la Terre
      Florence Gherchanoc – histoire
      Annik Houel – psychologie sociale
      Françoise Thébaud – histoire
      Laure Bonnaud – biologie
      François Bouteau – biologie
      Marguerite Cognet – sociologie
      Josette Feral – études théâtrales
      Nathalie Feuillet – sciences de la Terre
      Éric Queinnec – biologie
      Régine Dhoquois – droit
      Marion Paoletti – science politique
      Cedric Lemogne – médecine
      Sandrine Rousseau – économie
      Antigoni Alexandrou – physique
      Audrey Darsonville – droit
      Fanny Gallot – histoire
      Gaël Pasquier – sociologie
      Romain Pudal – sociologie
      Silyane Larcher – science politique
      Claire Cossée – sociologie
      Irène Peirera – philosophie
      Aude Rabaud – sociologie et anthropologie
      Samir Hadj Belgacem – sociologie
      Marion Carrel – sociologie
      Violaine Girard – sociologie
      Lissel Quiroz – histoire
      Laure Pitti – sociologie
      Abdellali Hajjat – science politique
      Arlette Gautier – sociologie
      Frédérique Le Doujet-Thomas – droit
      Sandy Montanola – information et communication
      Irène Berthonnet – économie
      Myriam Hachimi Alaoui – sociologie
      Lissel Quiroz – histoire
      Jérôme Courduriès – anthropologue
      Jean-Baptiste Combes – économie de la santé
      Miyana Hémadi – chimie

      https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/061218/violences-sexuelles-dans-l-enseignement-superieur-et-la-recherche-au

    • Discriminations en tout genre à l’Université. Recommandations à l’attention du Rectorat.

      Messages clés

      Le Service Egalité ainsi que la division des ressources humaines de l’Université de Genève mettent en place des mesures pour favoriser l’égalité et le bien-être : promotion de la diversité, lutte contre les discriminations, sensibilisation.
      Malgré ces mesures, sexisme, paternalisme et malaises professionnels étaient encore rapportés à la Cellule Confiance en 2018.
      Fort de ce constat, le présent rapport contribue à l’effort universitaire en la matière en adressant ses recommandations au Rectorat.

      Résumé

      La campagne #UNIUNIE diffusée depuis 2017 par le Service Egalité a constitué une démarche active pour sensibiliser les personnes qui fréquentent l’Université à l’existence du harcèlement sexuel et sexiste au sein même de l’institution.

      Durant le semestre de printemps 2019, les 21 étudiant-e-x-s de la clinique d’analyse sociale ont réalisé 26 entretiens auprès d’étudiant-e-x-s et du corps enseignant pour mieux appréhender les effets de la campagne #UNIUNIE et les expériences de #discrimination. Le cours a également bénéficié des contributions de 3 expertes en politiques de genre et d’égalité, internes et externes à l’université.

      Ces étudiant-e-x-s de Master ont développé une liste de 14 #recommandations adressées au Rectorat de l’Université de Genève. Ces dernières visent à favoriser l’inclusion et le respect des modes de vie pluriels à l’université. À travers un travail collaboratif élaboré autour de réflexions, de discussions, de revues de littérature et d’entretiens menés seul-e-x-s ou en groupes, nous avons produit des recommandations orientées sur cinq axes : la sensibilisation, l’inclusion, l’agir civique, la transparence des procédures et l’adaptation des structures universitaires aux modes de vie pluriels. Ces mesures élargissent en outre les actions menées par l’Université dans cette campagne en incluant d’autres formes de discriminations.

      https://www.unige.ch/sciences-societe/socio/fr/publications/sociobrief/sociobrief-1

  • Università: a proposito dei nuovi premi ai cosiddetti dipartimenti «eccellenti». Se si decide di aumentare i divari

    Il Miur sta dando corso alle norme previste dalla Legge di Stabilità 2017, relative a un finanziamento per complessivi 1,3 miliardi di euro (271 milioni all’anno per cinque anni) di 180 dipartimenti universitari «eccellenti». Si tratta di una decisione preoccupante, che produrrà effetti negativi strutturali, di lungo periodo, sul sistema universitario italiano. Ma che cosa c’è di male nel «premiare l’eccellenza»? Vediamo.

    https://www.rivistailmulino.it/news/newsitem/index/Item/News:NEWS_ITEM:3965
    #université #Italie #excellence #loi

  • CSS Peeper – L’analyse de CSS, pépère.
    http://feedproxy.google.com/~r/KorbensBlog-UpgradeYourMind/~3/ucEQDh_63TM/css-peeper-lanalyse-de-css-pepere.html

    Si vous êtes sous Chrome et que vous trouvez que l’inspecteur de code pour analyser les styles d’un site web, n’est pas très pratique à utiliser, voici CSS Peeper, une extension qui va vous changer la vie. Grâce à CSS Peeper, plus besoin de partir en expédition dans les feuilles de style, il suffit de cliquer sur l’icône et de déplacer votre souris sur l’élément de la page qui vous intéresse, pour en obtenir tous les détails techniques. Styles appliqués, couleurs et même les assets, c’est-à-dire les éléments (dans ce cas, des images) qui sont appelés sur la page.

    Vraiment génial par exemple pour récupérer une image appelée par une CSS sans être obligé de gratter. Un outil indispensable pour les intégrateurs, designers et autres bidouilleurs de code en manque d’inspiration

    A télécharger ici. Source Cet (...)

  • Les scientifiques suisses s’exportent beaucoup
    http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/les-scientifiques-suisses-sexportent-beaucoup?id=8254714

    --> cette série sur les chercheurs suisses à l’étranger, m’a profondément révoltée...

    Ou... les instruments du #FNS OBLIGENT les jeunes chercheurs à partir ?

    Ou... la Suisse n’est pas capable de les garder ? La #fierté de la Suisse ne devrait pas être de réussir à garder ses scientifiques, vu tout ce qu’elle a investi pour les former ?

    Les « scientifiques suisses s’exportent ». Les scientifiques des pays du sud c’est une « fuite de cerveaux » ! Expliquez-moi la différence !

    #université #fuite_de_cerveaux #excellence (ma lutte contre la rhétorique de l’-) #chercheurs #recherche #Suisse #exportation

  • Un tournant conservateur dans l’éducation prioritaire
    http://www.contretemps.eu/zep-tournant-conservateur

    « Diversité », « excellence », « dons », « capacités »… De nouveaux mots d’ordre s’imposent dans l’éducation prioritaire et font reculer celui qui devrait en être le cœur : la lutte contre les inégalités sociales à l’école. Les évolutions liées à la mise en place des dispositifs « Cordées de la Réussite », et plus largement des programmes dits « d’ouverture sociale » de l’enseignement supérieur, en constituent un exemple.

    #Conjoncture #Diaporama #Enquête #discrimination_positive #école #éducation #excellence #inégalités #sociologie #système_éducatif #ZEP

    http://zinc.mondediplo.net/people/contretemps via Contretemps

  • PREMIER PAS EXEMPLAIRE DU SIERC : MORATOIRE SUR LE #LINKY.
    http://www.carmaux.info/pages/energie/elus-et-resistant-e-s-aux-ondes-a-fric/decison-exemplaire-du-sierc-moratoire-sur-le-linky.html

    Le Syndicat Intercommunal d’Electrification Rurale du Carmausin vient de prendre une décision exemplaire en se réunissant pour débattre de l’implantation du compteur LINKY.

    Après délibération, ce syndicat décide et demande qu’un moratoire d’un an au moins concernant le remplacement des compteurs actuels par des compteurs dits communicants de type Linky soit observé sur tout territoire du syndicat. Les habitant-e-s des communes d’ALMAYRAC, COMBEFA, JOUQUEVIEL, LABSATIDE GABAUSSE, LAPARROUQUIAL, LE SEGUR, MIRANDOL BOURGNOUNAC, MONESTIES, MONTIRAT, SALLES, ST CHRISTOPHE, STE GEMME, TAIX, TREVIEN,VIRAC sont désormais protégés des dangers de ce compteur, pendant le temps couvert par cet arrêté.

  • C’est fiévreusement que je vous écris, monsieur le ministre. Oui, le front brûlant. Fièvre plus forte que lorsque j’écris au préfet, au moins une fois par jour. Je brûle, monsieur le ministre. Vous écrire me donne la fièvre. Penser à vous, vous écouter, vous voir me donne également la fièvre. Je vis dans la fièvre, monsieur le ministre, je vis dans la fièvre de votre présence jour et nuit sur mes écrans. Merci d’être toujours là auprès de moi, monsieur le ministre, merci de veiller sur moi.
    J’essaye parfois d’éteindre les écrans, en vain, je les rallume aussitôt, car j’ai besoin de vous à chaque minute de mon existence, monsieur le ministre. Vous êtes là dans votre manteau redingote à col de velours, monsieur le ministre, parfois coiffé d’un chapeau. Elégant, humain. Un français linguistiquement parfait. Pas une hésitation, pas un doute, une rigueur absolue. Je tiens à vous le dire : vous êtes beau, monsieur le ministre, vous êtes infiniment plus beau que tous vos prédécesseurs de la place Beauvau.

    Lire la suite

    http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article3308

  • #Tourisme_noir, #tourisme morbide ?

    Se faire enfermer dans une prison balte et « revivre » l’occupation soviétique, observer de près les ossements humains des victimes du génocide rwandais : c’est possible en tant que... touriste.

    Depuis quelques années, il est possible de visiter des endroits associés à la mort, aux souffrances, aux catastrophes : on appelle cela le tourisme noir ou tourisme sombre.

    Qu’est-ce qui pousse des hommes et des femmes à opter pour ce genre de circuits. Est-ce, comme le disent certains, pour « être au plus près de l’Histoire et de ses tragédies » ? Cette forme de tourisme se développe-t-elle ? Que dit-elle du rapport qu’entretient notre société à la mort, à la barbarie ? Serait-ce un nouveau spectacle ?

    Rencontre à Paris avec le photographe Ambroise Tezenas, auteur de « Tourisme de la désolation ».

    Entretien avec Saskia Cousin, Docteur en anthropologie sociale (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) et Maître de conférences en anthropologie à l’Université Paris 5 Panthéon Sorbonne.

    Et en direct dans « Babylone », Rafael Matos-Wasem, géographe, docteur en Sciences économiques et sociales, Professeur à la Haute Ecole de Gestion et Tourisme à Sierre.

    http://www.rts.ch/espace-2/programmes/babylone/6762245-tourisme-noir-tourisme-morbide-21-05-2015.html
    #dark_tourism
    cc @reka

  • SLOW SCIENCE – LA DÉSEXCELLENCE, par Olivier P. Gosselain

    Ça a commencé comme ça. Une poignée de collègues issus de disciplines différentes, l’envie de travailler ensemble, un financement de cinq ans, des séminaires réguliers où le plaisir d’échanger se mêlait à un sentiment grisant de progression et, au final, des objets d’étude, des rencontres et des résultats qui dépassaient de loin nos attentes initiales.1 Une belle histoire de recherche, en somme, pour une petite communauté regroupant des académiques, des doctorants et des étudiants.

    http://www.pauljorion.com/blog/2011/08/23/slow-science-la-desexcellence-par-olivier-p-gosselain
    #slow_science #désexcellence #science #excellence

    cc @reka

    • Pour une désexcellence des universités

      Depuis les accords de Bologne, cette notion a aussi profondément pénétré le fonctionnement des universités. Cheval de Troie de la pensée néolibérale et managériale, ce mot d’ordre dissimule, mal, la mise en concurrence généralisée, la précarisation, la dévalorisation des savoirs minoritaires ou construits sur l’expérience, l’indifférence aux contenus ou encore la confiance absolue attribuée aux évaluations standardisées.

      http://lac.ulb.ac.be/LAC/home.html

    • Slow science et désexcellence. Résister aux dérives néolibérales de la #recherche

      Labex (pour laboratoire d’excellence), Idex (pour initiative d’excellence), Equipex (pour équipement d’excellence), évaluation par le comité HCERES[1], Shanghai ranking, ouverture du marché européen de l’éducation, compétitivité, notoriété ! Les nouvelles figures claironnantes du progrès de l’organisation académique ont été abordées en ce lundi 13 avril 2015 sous l’angle des dérives néolibérales de la recherche, ne vous déplaise. Olivier Gosselain, archéologue africaniste, professeur à l’Université libre de Bruxelles et « désexcellent », a partagé avec nous ses réflexions sur la question.

      http://act.hypotheses.org/4667

  • Samgyetang
    http://www.cuisine-libre.fr/samgyetang

    Soupe coréenne de #Poulet farci au riz et au ginseng, pour surmonter la canicule. Lavez le riz gluant jusqu’à ce que l’eau soit claire. Laissez-le tremper 2 heures. Puis égouttez-le dans une passoire. Lavez les racines d’astragale et laissez-les tremper dans l’eau pendant 2 heures. Videz les poulets et lavez-le soigneusement. Lavez et dénoyautez les jujubes. Pelez l’ail. Lavez et hachez la ciboule. Mettez les racines d’astragale à bouillir dans une casserole d’eau. Lorsque l’eau arrive à (...)

    #Épices, Poulet, #Soupes / Été, Excellent pour la santé, #Bouilli, #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Asie, #Familial, #Plat_principal, Sans (...)

    #Été #Excellent_pour_la_santé #Sans_lactose