• Série I [Sémiologie géométrie] - six études
    https://visionscarto.net/serie-vi-semiologie-geometrie

    Titre : Série I [Sémiologie géométrie] - six études Mots-clés : #graphisme #art #couleurs #sémiologie #géométrie #formes #étude_graphique #série Matériel : Crayons de couleur, pastels gras, papier Canson. Apparition(s) : - Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : 2018, 2015 Série VI [sémiologie géométrie] - étude 01. Ph. R., 2018. Série VI [sémiologie géométrie] - étude 02. Ph. R., 2018. Série VI [sémiologie géométrie] - étude 03. Ph. R., 2018. Série #Inspirations

    / #Exercices_préliminaires

  • L’Inde tire « accidentellement » un missile sur le Pakistan et parle d’« un dysfonctionnement technique »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/11/l-inde-envoie-un-missile-au-pakistan-et-evoque-un-tir-accidentel_6117117_321

    L’armée indienne a envoyé un missile, qui n’a provoqué aucune perte humaine, a annoncé le ministère indien de la défense, en qualifiant cet acte de « profondément regrettable ».

    #monde_taré

  • Des résidences pour aînés du Québec réclament la fin des simulations d’incendie
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1828930/simulations-incendie-blesses-morts-rqrpa

    Les exercices d’évacuation en cas d’incendie dans les résidences pour aînés (RPA) causent des blessures graves, voire des morts.

    Le Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRPA) dénonce ces simulations et demande d’y mettre fin. Il exige plutôt des séances d’information destinées aux résidents et une meilleure formation du personnel.

    Au cours d’une entrevue à La Presse canadienne, le président du RQRPA Yves Desjardins ne cachait pas sa colère. “C’est épouvantable, je ne suis plus capable d’endurer ça”, a-t-il déclaré.


    Les résidents d’une résidence pour personnes âgées n’ont pas tous la même mobilité. - Photo : Radio-Canada

    Les aînés se cachent. On en a trouvé dans des placards ou sous des lits. Ils ont peur de descendre les escaliers en vitesse. Et au ministère [de la Santé], on dit : "Non, ça se passe bien." Moi, j’en fais des exercices d’évacuation et c’est épouvantable.
    Une citation de :Yves Desjardins, président du RQRPA

    Dans une RPA de la Montérégie, un exercice d’évacuation chronométré par les pompiers s’est soldé par plusieurs blessures à la suite de chutes. Une femme a subi plusieurs fractures le lendemain, et son décès a été constaté dans les jours qui ont suivi. “Ce n’est pas directement l’exercice, mais cela a rapport avec l’exercice.”

    Au total, quatre personnes ont chuté, deux ont été hospitalisées, et les aînés éprouvant des troubles cognitifs ont aussi encaissé un choc.

    En effet, des personnes aux prises avec des problèmes de mémoire et de démence, atteints de la maladie d’Alzheimer par exemple, peuvent être ébranlées pendant plusieurs jours.

    Quand on tombe avec des personnes de 96 ans qui ne filent pas le matin et qu’on les fait sortir parce que la semaine de la prévention, c’est la semaine prochaine, je viens hors de moi. Faites-les mourir, tant qu’à faire... Arrêtez !
    Une citation de :Yves Desjardins, président du RQRPA

    Selon M. Desjardins, ce genre de situation se reproduit régulièrement dans les centaines de RPA partout au Québec. Il évoque aussi un autre cas, celui d’un aîné souffrant d’un problème de tension artérielle qui n’avait pas dormi de la nuit à la suite d’un exercice, et qui est mort le lendemain.

    Les pompiers visés
    Le RQRPA accuse également des services de pompiers de mal connaître les règles actuelles et de faire de l’excès de zèle.

    Par exemple, certains ont exigé de déménager un aîné au rez-de-chaussée en raison de son manque de mobilité, ce qui n’est pas de leur ressort.

    D’autres ont menacé de retirer l’accréditation d’une RPA parce que l’exercice a pris quelques secondes de plus que temps prévu, ou encore, certains exigent de reprendre l’exercice dès la semaine suivante. Or ces exigences ou sanctions sont farfelues et n’existent nulle part, précise le président du RQRPA.

    “On a mis nos avocats là-dessus. Non, vous ne le referez pas, on n’est pas obligé de le faire. Ce n’est pas comme ça qu’il faut faire les choses.”

    Des exercices « antipédagogiques »
    Le RQRPA déplore le fait de ne pas avoir été consulté en amont pour la révision du guide sur la sécurité incendie en RPA, même si le gouvernement l’avait assuré du contraire.

    À ses yeux, ces exercices sont “antipédagogiques” et il faudrait plutôt tirer des enseignements des méthodes en transport aérien.

    Ainsi, il faudrait plutôt donner des séances de renseignement aux résidents sur les sorties d’urgence et les procédures à effectuer, sans reproduire l’exercice, comme on le fait pour les passagers dans les vols commerciaux.

    C’est alors le personnel qui maîtrise les procédures, souligne-t-il. De même, il faut mieux former le personnel, qui est de garde 24 heures sur 24 dans les RPA.

    M. Desjardins demande aussi que la participation des aînés aux deux exercices prévus chaque année soit facultative.

    #Quebec #ehpad #inhumanité #violence #ehpad #vieux #vieillesse #ephad #incendie #exercice

  • #Sûreté_nucléaire : l’#Anccli appelle à s’appuyer davantage sur les acteurs locaux
    https://www.banquedesterritoires.fr/surete-nucleaire-lanccli-appelle-sappuyer-davantage-sur-les-act

    « Dans le pays le plus nucléarisé au monde par nombre d’habitants, les moyens mis en œuvre pour protéger les Français sont inadaptés et insuffisants », s’alarme une nouvelle fois ce 4 mai l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (Anccli) qui regroupe la trentaine de commissions locales d’information (CLI) rattachées à chaque site #nucléaire français. Outre les 19 centrales d’EDF, il existe des sites de retraitement comme celui d’Orano à La Hague (Manche) ou encore des sites consacrés à la recherche. Chaque implantation compte une CLI regroupant élus, associations, syndicats, personnalités qualifiées, aux côtés des représentants de l’État et des opérateurs comme EDF, Orano ou le CEA. « Ça fait plus de 35 ans qu’on a le sentiment de prêcher dans le vide », a déploré lors d’une conférence de presse Jean-Claude Delalonde. Le président de l’Anccli depuis 2005 a poussé un « cri de révolte » pour alerter une nouvelle fois les autorités. « La pandémie et ses conséquences désastreuses devraient servir d’électrochoc », estime-t-il car « le risque zéro n’existe pas et un #accident_nucléaire peut arriver ».

    #iode #exercices #PPI #gestion_de_crise #sécurité_civile

  • Le professeur Jean-Bernard Fourtillan, vu dans « Hold-up », interné en psychiatrie - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-professeur-jean-bernard-fourtillan-vu-dans-hold-up-interne-en-psychiat

    Contactée vendredi pour confirmer l’internement de cette figure du mouvement anti-vaccin, la préfecture du Gard s’est bornée à un bref communiqué. « Les services de l’État sont sollicités ce jour au sujet d’une mesure individuelle d’hospitalisation qui relève d’une prescription médicale, souligne-t-elle. Dans ce cadre, aucune précision ne sera apportée à cette situation individuelle. »
    Recherché par la justice

    Le procureur de Nîmes, Eric Maurel, a donné davantage d’explications au quotidien Midi Libre. Le septuagénaire était notamment recherché par la justice pour avoir donné des traitements expérimentaux à des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson et d’avoir exercé illégalement la profession de médecin ou de pharmacien.

    Fin 2019, les autorités de santé avaient en effet annoncé le démantèlement d’un vaste essai clinique « sauvage et illégal », dont il était l’auteur. Plus de 400 patients cobayes avaient reçu des patchs de valentonine, une substance dont ce fervent catholique disait avoir eu la révélation divine, et capable, selon lui, de guérir les maladies neurodégénératives et les insomnies…

  • Un monde obèse

    En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Enquête sur un fléau planétaire.

    Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique ("Manger moins, bouger plus"), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes ?
    Puis les des voix s’élèvent pour dénoncer les conséquences funestes de cette révolution, les multinationales de l’agroalimentaire, jamais rassasiées, dépensent des milliards en lobbying pour préserver leur pré carré, tout en répandant le poison de la malbouffe et des boissons sucrées à travers le globe.

    Il faut des citoyens engagés pour dresser un état des lieux édifiant de cette épidémie planétaire, qui constitue le problème de santé le plus grave au monde. Mais si les constats, étayés de chiffres, se révèlent effrayants, le documentaire en expose les causes de manière limpide, et explore des solutions pour stopper cette bombe à retardement.

    https://www.youtube.com/watch?v=LLsMeZFf5yA

    #obésité #choix #responsabilité #volonté_individuelle #volonté_personnelle #épidémie #industrie_agro-alimentaire #système_alimentaire #alimentation #exercice_physique #coca-cola #calories #culpabilité #culpabilisation #honte #métabolisme #graisse #sucre #céréales #produits_transformés #manipulation_des_ingrédients #aliments_artificialisés #hormones #déséquilibre_hormonal #insuline #glucides #satiété #flore_intestinale #microbiote #grignotage #multinationales #économie #business #prix #pauvres #désert_alimentaire #marketing #manipulation #publicité #santé_publique #diabète #suicide_collectif #prise_de_conscience

  • *La Marine teste l’utilisation de NETS pour piéger les migrants dans la Manche alors que des nombres record traversent illégalement*

    - Des navires militaires ont travaillé avec la UK Border Force pour essayer des tactiques en mai et juin
    - Priti Patel a révélé le stratagème en accusant Paris de la crise actuelle
    – Plus de 2 750 personnes auraient atteint le Royaume-Uni outre-Manche cette année

    La #Royal_Navy a testé l’utilisation de filets pour arrêter les migrants dans la Manche, a révélé hier #Priti_Patel.

    Des navires militaires ont travaillé avec la #UK_Border_Force en mai et juin, essayant des #tactiques pour se déployer contre de petits bateaux traversant la France.

    La ministre de l’Intérieur a fait la divulgation alors qu’elle reprochait à Paris de ne pas avoir maîtrisé la crise des migrants.

    Plus de 2 750 clandestins auraient atteint le Royaume-Uni de l’autre côté de la Manche cette année, dont 90 non encore confirmés qui ont atterri à Douvres hier.

    Ce chiffre se compare à seulement 1 850 au cours de l’année dernière. Dimanche, il y a eu un record de 180, entassés à bord de 15 dériveurs.

    Plus de 2 750 clandestins auraient atteint le Royaume-Uni de l’autre côté de la Manche cette année, dont 90 non encore confirmés qui ont atterri à #Douvres hier

    Les #chiffres montent en flèche malgré la promesse de Miss Patel, faite en octobre, qu’elle aurait pratiquement éliminé les passages de la Manche maintenant.

    Hier, elle a déclaré qu’elle s’efforçait de persuader les Français de « montrer leur volonté » et de permettre le retour des arrivées.

    Mlle Patel a affirmé que les #lois_maritimes_internationales autorisaient le Royaume-Uni à empêcher les bateaux de migrants d’atteindre le sol britannique, mais que Paris interprétait les règles différemment.

    « Je pense qu’il pourrait y avoir des mesures d’application plus strictes du côté français », a déclaré hier Mme Patel aux députés.

    « Je cherche à apporter des changements. Nous avons un problème majeur, majeur avec ces petits bateaux. Nous cherchons fondamentalement à changer les modes de travail en France.

    « J’ai eu des discussions très, très – je pense qu’il est juste de dire – difficiles avec mon homologue français, même en ce qui concerne les #interceptions en mer, car actuellement les autorités françaises n’interceptent pas les bateaux.

    « Et j’entends par là même des bateaux qui ne sont qu’à 250 mètres environ des côtes françaises.

    « Une grande partie de cela est régie par le #droit_maritime et les interprétations des autorités françaises de ce qu’elles peuvent et ne peuvent pas faire. »

    Elle a confirmé que les #navires_de_patrouille français n’interviendront pour arrêter les bateaux de migrants que s’ils sont en train de couler – et non pour empêcher les traversées illégales.

    Au sujet de la participation de la Marine, Mlle Patel a déclaré à la commission des affaires intérieures de la Chambre des communes : « Nous avons mené une série d’#exercices_dans_l’eau en mer impliquant une gamme d’#actifs_maritimes, y compris militaires.

    La ministre de l’Intérieur, photographiée hier, a fait la divulgation alors qu’elle reprochait à Paris de ne pas avoir maîtrisé la crise des migrants

    « Nous pouvons renforcer #Border_Force et montrer comment nous pouvons prendre des bateaux en toute sécurité et les renvoyer en France.

    « C’est effectivement le dialogue que nous entamons actuellement avec les Français pour savoir comment ils peuvent travailler avec nous et montrer leur volonté. Parce que cela ne sert à rien de leur pays.

    Tim Loughton, un député conservateur du comité, a demandé au ministre de l’Intérieur : « Pouvez-vous confirmer que vous pensez que les Français ont le pouvoir – qu’ils prétendent ne pas avoir – d’intercepter des bateaux en mer ? »

    Elle a répondu : ‘Absolument raison. Et c’est ce que nous nous efforçons de réaliser jusqu’au partage des #conseils_juridiques en matière de droit maritime. À travers la pandémie où le temps a été favorable, nous avons vu une augmentation des chiffres et nous devons mettre un terme à cette route.

    « Nous voulons rompre cette route, nous voulons rendre cela #non_viable. La seule façon d’y parvenir est d’intercepter et de renvoyer les bateaux en France. »

    Le ministre français de l’Intérieur, Gerald Darmanin, qui a été nommé il y a seulement dix jours, se rendra à Douvres le mois prochain pour voir l’impact des bateaux de migrants sur la communauté locale.

    « Le ministre de l’Intérieur est de plus en plus frustré par la partie française, mais nous avons de nouveaux espoirs que le nouveau ministre de l’Intérieur voudra régler ce problème », a déclaré une source de Whitehall.

    Hier, neuf passagers clandestins érythréens ont été découverts à l’arrière d’un camion lors d’un service Welcome Break sur la M40. La police a été appelée après que des témoins ont vu des mouvements à l’arrière du camion stationné dans l’Oxfordshire.

    https://www.fr24news.com/fr/a/2020/07/la-marine-teste-lutilisation-de-nets-pour-pieger-les-migrants-dans-la-manc
    #frontières #militarisation_des_frontières #asile #migrations #réfugiés #armée #NETS #Manche #La_Manche #France #UK #Angleterre #pull-back #pull-backs

    #via @FilippoFurri

  • Do Runners Need to Wear Masks? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/05/30/health/running-exercising-masks-coronavirus.html

    But if exercising people are breathing harder, doesn’t that make a mask more important?

    In April, a draft of a scientific study by Belgian and Dutch engineers indicating that runners, brisk walkers and cyclists create a wake of air behind them that could carry exhaled respiratory droplets much farther than six feet began to circulate online. A widely shared Medium post https://medium.com/@jurgenthoelen/belgian-dutch-study-why-in-times-of-covid-19-you-can-not-walk-run-bike-close referring to the research recommended keeping a distance of 32 feet when running or slowly cycling and at least 65 feet — four car-lengths — when cycling quickly.

    For a few days, every social media platform seemed to be oozing with the same terrifying graphic: two runners, one spewing a colorful cloud — many interpreted it to be #coronavirus — on a man behind him.

    But if exercising people are breathing harder, doesn’t that make a mask more important?

    In April, a draft of a scientific study by Belgian and Dutch engineers indicating that runners, brisk walkers and cyclists create a wake of air behind them that could carry exhaled respiratory droplets much farther than six feet began to circulate online. A widely shared Medium post referring to the research recommended keeping a distance of 32 feet when running or slowly cycling and at least 65 feet — four car-lengths — when cycling quickly.

    For a few days, every social media platform seemed to be oozing with the same terrifying graphic: two runners, one spewing a colorful cloud — many interpreted it to be coronavirus — on a man behind him.

    The study’s authors soon published a follow-up, noting that their research was just an engineering wind-flow model, which found that when we walk or run, the air moves differently around us than when we are still. Despite telling people not to draw conclusions from their research about how the virus infects people, it had taken on a life of its own.

    One useful takeaway, both the study’s authors and several researchers not involved in it said: It’s best to avoid running or biking directly behind someone for a prolonged period.

    #Exercice #SARS-CoV2 #transmission #masques

  • Distanciation sociétale : mauvais timing pour la consultation publique belge sur le sort des déchets hautement radioactifs - La Libre
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/distanciation-sociale-mauvais-timing-pour-la-consultation-publique-belge-sur

    Passage « en douce » : la décision de l’ONDRAF de lancer, en plein confinement, leur consultation publique sur l’avenir de la gestion des déchets radioactifs
    (ONDRAF : Office National des Déchets Radioactifs et des matières Fissiles enrichies

    #nucléaire #stratégie_du_choc #déchets_nucléaires #consultation_publique #exercice_de_la_démocratie #effets_d’aubaine

  • Closing the Parks Is Ineffective Pandemic Theater - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/health/archive/2020/04/closing-parks-ineffective-pandemic-theater/609580

    Par Zeynep Tufekci

    In the short run, closing parks may seem prudent, when our hospitals are overrun and we are trying so hard to curb the spread of COVID-19. But in the medium to long run, it will turn out to be a mistake that backfires at every level. While it’s imperative that people comply with social-distancing and other guidelines to fight this pandemic, shutting down all parks and trails is unsustainable, counterproductive, and even harmful.

    To start with, the park crackdown has an authoritarian vibe. In closing Brockwell Park, for example, pictures showed two police officers approaching a lone sunbather, who was nowhere near anyone else—well, except the police, who probably had something better to do. Such heavy-handedness might even make things worse, as it may well shift the voluntary compliance we see today into resistance.

    Finding sustainable policies is crucial, especially since this pandemic likely isn’t going away in a few weeks. It’s plausible that we will be social distancing, on and off, for another year. That means we need to consider how to maintain compliance with strict measures over that long of a time.

    he outdoors, exercise, sunshine, and fresh air are all good for people’s immune systems and health, and not so great for viruses. There is a compelling link between exercise and a strong immune system. A lack of vitamin D, which our bodies synthesize when our skin is exposed to the sun, has long been associated with increased susceptibility to respiratory diseases. The outdoors and sunshine are such strong factors in fighting viral infections that a 2009 study of the extraordinary success of outdoor hospitals during the 1918 influenza epidemic suggested that during the next pandemic (I guess this one!) we should encourage “the public to spend as much time outdoors as possible,” as a public-health measure.

    Read: How the 1918 pandemic frayed social bonds

    Mental health is also a crucial part of the resilience we need to fight this pandemic. Keeping people’s spirits up in the long haul will be important, and exercise and the outdoors are among the strongest antidepressants and mental-health boosters we know of, often equaling or surpassing drugs and/or therapy in clinical trials. Stress has long been known to be a significant suppressor of immunity, and not being able to get some fresh air and enjoy a small change of scenery will surely add to people’s stress. We may well be facing a spike in suicides and violence as individuals and families face significant stress and isolation: The Air Force Academy initially imposed drastic isolation on its cadets due to the coronavirus, but had to reverse course after two tragic suicides. Domestic violence is another real concern: Not having a place to go, even for an hour, may greatly worsen conditions in some households.

    The history of disaster response is full of examples of extraordinary goodwill and compliance among ordinary people that disintegrate after authorities come down with heavy-handed measures that treat the public as an enemy. Rebecca Solnit’s book A Paradise Built in Hell details many such cases, such as the lives lost when the military was ordered into post-earthquake San Francisco in 1906 to control the dangerous and unruly “unlicked mob” that was primarily a figment of the authorities’ imagination. Unfortunately, the official response worsened the subsequent fire (which was more damaging than the earthquake itself) by keeping away volunteers “who might have supplied the power to fight the fire by hand.” Some ordinary citizens were even shot by soldiers on the lookout for these alleged mobs of looters and dangerous behavior from citizens. Similarly, in the aftermath of Hurricane Katrina, as a review of Solnit’s book summarized, “there were myriad accounts of paramedics being kept from delivering necessary medical care in various parts of the city because of false reports of violence.”

    When the efforts to “flatten the curve” start working and the number of known infections starts going down, authorities will need to be taken seriously. Things will look better but be far, far from over. If completely kept indoors with no outlet for a long time, the public may be tempted to start fully ignoring the distancing rules at the first sign of lower infection rates, like an extreme dieter who binges at a lavish open buffet. Just like healthy diets, the best pandemic interventions are sustainable, logical, and scientifically justified. If pandemic theater gets mixed up with scientifically sound practices, we will not be able to persuade people to continue with the latter.

    This doesn’t mean we shouldn’t limit park attendance at all, but there are better answers than poorly planned full closures.

    Governments could make a special appeal to people who have yards to leave parks for those who do not. (Wealthier people tend to have their own yards or lots, which is another reason not to shut down parks and deny outdoor access to poorer people.)

    #Zeynep_Tufekci #Espaces_verts #Coronavirus #Exercice #Autoritarisme

  • Des exercices simples à effectuer après une chirurgie mammaire

    Vu le manque de soutien et d’informations côté médecine ou internet français, ne pas hésiter pas se tourner vers des sites canadiens comme http://cancer.ca
    Pour protéger vos recherches faites les toujours avec le navigateur TOR https://www.torproject.org

    Dans ce PDF de 2015, vous trouverez des dessins pour des exercices faciles à faire chez soi et à se rappeler, dès la première semaine.

    Ange dans la neige
    Cet exercice permet de diminuer la tension des tissus de l’aisselle
    en les étirant ; il améliore également la mobilité des épaules. Il est
    normal que cela tire un peu, mais si vous éprouvez une sensation
    de douleur ou de pincement, abaissez vos bras et reposez-vous.

    //// image ////

    1. Allongez-vous sur le dos et placez les bras en croix.
    2. Levez les bras en dirigeant le mouvement à l’aide de vos pouces,
    si possible jusqu’à ce que vos doigts se touchent au-dessus de votre
    tête, puis ramenez vos bras le long de vos cuisses (comme si vous
    faisiez un ange dans la neige).
    3. Répétez de cinq à dix fois.

    http://www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/publications/Exercises%20after%20breast%20surgery/Exercises-after-breast-surgery-FR.pdf

    #cancer_du_sein #exercices_post_opératoire

  • Article très intéressant de #Zeynep_Tufeki que j’ai connu sur touitaire, je crois pour son activisme (place Taskim)... Là elle parle #musculation, #force #exercices_physiques #préparation_du_corps, en s’adressant surtout aux #femmes, même si moi aussi ça m’intéresse.

    (Pssst. Carrying that low levels of bodyfat for women has lifelong negative consequences. Women and men really do differ in that aspect).

    [...]

    When it comes to strength training, the industry pushes women to under-exercise, and men to over-exercise, accompanied by pictures of people who almost certainly are not merely weight-training.

    [...]

    Part of the emphasis on abs, it seems, comes from the pregnancy and “post-baby body” industry that urges women to try to look like they never got pregnant. It’s a whole other ugly lie, bolstered by pictures of celebrities in their “post baby body” pics, and hides this truth: for most women, it is virtually impossible to “exercise” your way back to a pre-pregnancy body. Those celebrities? Surgery, mostly. And genetics: just like the industry tries to find those few people who are just genetically prone to being thin, the celebrity-fitness complex focuses on the exceptions. And, oh. The muscles you exercise (abs) and where you lose fat (tummy, etc.) are not related. Muscles are muscles, and fat is fat. Your genetics/body determines where the fat comes from.

    All this lack of interest by the fitness industry on effective strength training is doubly ironic because besides the enormous health and fitness benefits for keeping up your muscles, no matter your weight, muscle is metabolically active. The amount of muscle you have determines how many calories your body burns throughout the day, even as you sit. Loss of muscle as we age (natural part of aging for both men and women) is one key reason we gain weight as we age, a concern that pushes many to exercise, but without strength-training—you see the irony. The more muscle you have, the more calories your body burns at all times, while an activity like running even a whole hour, not an easy feat, can be offset by eating a sandwich and an apple. And active people tend to get hungry, naturally, and add those extra calories to their diet. Besides, caloric restriction dieting (especially if it’s severe and without exercise) often results in muscle loss, which makes people even more likely to gain weight once they stop their diet, as their body now has proportionally more fat and less muscle compared to before the diet. They’ll now gain weight on even fewer calories per day, leading to further frustration and cycles of yo-yo dieting and weight gain.

    [...]

    Exercise because exercise.

    cc @beautefatale

  • Mapping A London Epidemic - National Geographic Society

    http://nationalgeographic.org/activity/mapping-london-epidemic

    Je n’avais pas encore vu cette initiative du National geographic, très intyéressante, qui propose un "exercice cartographique original (Comment la cartographie peut aider à résoudre un problème). Ça me fait penser à l’initiative de Hans Rosling qui a décidé d’aller au coeur de l’épidémie Ebola en Afiuqe de l’Ouest, s’installer dans un bureau du ministère de la santé et commencer à collecter les statistiques géoréférencer pour faire des cartes et aider à mieux identifier les points chauds etc...

    1. Brainstorm ways that mapping can help to solve problems.

    Ask students if they can think of ways that people use maps to solve problems. Ideas might include figuring out which roads to use to evacuate an area in danger of a hurricane or finding your way around a mall. Encourage students to think broadly about information that can be put on maps. Ask: What might we find out from mapping where people with the flu or another illness live or travel? Explain that often the scientists and researchers who study disease outbreaks, like the flu, use mapping to determine how to stop an illness from spreading further.

    #cartographie #exercice_de_cartographie #santé #cholera #londres #sémiologie #méthodologie

  • Lors d’une commémoration du centième anniversaire de François Mitterrand, François Hollande s’est présenté comme son successeur naturel. La chose a surpris ceux qui associent uniquement l’ancien président de la République à des orientations très progressistes. En réalité, après un démarrage en trombe (nationalisations, abolition de la peine de mort, retraite à 60 ans, extension des droits syndicaux, etc.), Mitterrand a mis en œuvre des politiques économiques néolibérales tout à fait classiques — un virage analysé dès 1984 dans nos colonnes par Alain Lipietz. Et il a presque toujours cultivé d’excellentes relations avec Ronald Reagan.

    Un socialisme français aux couleurs du #libéralisme
    https://www.monde-diplomatique.fr/1984/03/LIPIETZ/37893 #st

    Fureur à l’Elysée…
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/HALIMI/53203

    Mais l’atlantisme des #socialistes français peut invoquer un précédent encore plus éclatant. Le 24 juin 1981, François Mitterrand expliqua à M. George H. Bush, alors vice-président des Etats-Unis, pourquoi il venait de nommer quatre ministres communistes. « Les communistes ont accepté de s’humilier en échange de quatre postes gouvernementaux. (...) Je peux parfaitement les renvoyer s’ils ne font pas l’affaire. (...) Ils seront de force associés à ma politique économique et seront donc dans l’impossibilité de susciter des remous sur le plan social. » Le journaliste Philip Short, qui a consulté les comptes rendus officiels de cette rencontre, estime que celui qui était alors le bras droit de Ronald Reagan repartit adouci par une telle plaidoirie. « Grâce à vos explications, déclara-t-il à Mitterrand, nous y voyons beaucoup plus clair. »

    Le président Reagan fut à son tour tout à fait rassuré quand, moins de deux ans plus tard, Paris expulsa d’un seul coup quarante-sept diplomates soviétiques. Ils étaient soupçonnés d’espionner la France. « Les Russes doivent comprendre qu’ils n’ont pas affaire à un ventre mou. Dès qu’ils l’auront compris, cela marchera mieux », avait alors conclu le chef de l’Etat français.

    L’Europe de François Mitterrand ?
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/04/HALIMI/20386

    M. Jean-Luc Mélenchon n’est pas moins critique de la politique européenne des trente dernières années. Il est même plus indigné : « Il faut travailler au marteau-piqueur pour arracher les racines profondes que le cancer de l’Europe libérale a incrustées dans la chair de notre République. » Fédéraliste hier, il estime dorénavant qu’«  il n’existe pas un seul exemple d’un mieux social quelconque qui soit venu de l’Europe en France. Pas un ! ». Mais, curieusement, son réquisitoire exonère l’ancien président socialiste de toute responsabilité dans la situation qu’il décrit. Or M. Mélenchon fustige la répartition toujours plus inégale de la valeur ajoutée entre travail et capital, la contre-révolution fiscale, l’envol de la pauvreté, les investisseurs qui gagnent de l’argent en dormant, l’indépendance des banques centrales, l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence. Fort bien, mais peut-on cogner aussi fort qu’il le fait, pourfendre la droite, la social-démocratie européenne, les actuels socialistes français et, simultanément, continuer à glorifier Mitterrand ?

    http://zinc.mondediplo.net/messages/40655 via Le Monde diplomatique

    • On accuse Hollande (à juste titre) d’enterrer le PS mais c’est vrai que Mitterrand avait, déjà, creusé sa tombe.
      Rendez-vous en 2017 pour ses funérailles officielles.
      http://agone.org/contrefeux/ladeuxiemedroite

      Le retour au pouvoir du PS avec François Hollande donne à cette analyse contemporaine du premier septennat de François Mitterrand une nouvelle actualité et une double fonction, celle d’un #exercice_de_mémoire et d’une mise en garde pour l’avenir : en surpassant l’injonction faite à la social-démocratie par l’un de ses grands théoriciens – « En finir avec la phraséologie du passé pour oser paraître ce qu’elle est : un parti réformiste ».

      En requalifiant le parti socialiste de « #deuxième_droite », ce livre montre comment, dès le milieu des 1980, les #socialistes ont accompli leur destin de parti réformateur en même temps que le programme de la première droite : adapter la société française au nouveau stade du #capitalisme.

      #j_p_Garnier #louis_Janover #Agone

  • How I Rewired My Brain to Become Fluent in Math - Issue 40: Learning
    http://nautil.us/issue/40/learning/how-i-rewired-my-brain-to-become-fluent-in-math-rp

    I was a wayward kid who grew up on the literary side of life, treating math and science as if they were pustules from the plague. So it’s a little strange how I’ve ended up now—someone who dances daily with triple integrals, Fourier transforms, and that crown jewel of mathematics, Euler’s equation. It’s hard to believe I’ve flipped from a virtually congenital math-phobe to a professor of engineering. One day, one of my students asked me how I did it—how I changed my brain. I wanted to answer Hell—with lots of difficulty! After all, I’d flunked my way through elementary, middle, and high school math and science. In fact, I didn’t start studying remedial math until I left the Army at age 26. If there were a textbook example of the potential for adult neural plasticity, I’d be Exhibit A.$$empty$$ (...)

  • Science en jeu - Génomia
    http://www.planete-education.com/recit/Science-en-jeu-Genomia.html

    L’île de Génomia est frappée par une mystérieuse maladie qui met en péril la survie de ses habitants, une population de nains de jardin. Les joueurs se lancent dans une quête interactive pour découvrir la cause de cette étrange maladie. Avec l’aide de gnomes experts en génomique, les joueurs devront recueillir un échantillon de peau pour en extraire l’ADN et réaliser des tests en laboratoire afin de trouver un remède en utilisant leur esprit de déduction. La génomique est une discipline de la biologie moderne qui a pour objet l’étude du fonctionnement d’un organisme à l’échelle de son génome, et non limité à un seul gène.

    #exercices_interactifs_et_jeux_éducatifs #sciences #univers_vivant

  • CCDMD - Sortir de l’impasse avec les participes passés
    http://www.planete-education.com/recit/CCDMD-Sortir-de-l-impasse-avec-les-participes-passes.html

    L’application interactive en ligne Sortir de l’impasse avec les participes passés comprend 200 phrases à analyser pour s’approprier une démarche utile à la résolution de la grande majorité des cas d’accord. Avec ses quatre niveaux de difficulté, la ressource offre également trois documents imprimables conçus à l’intention des élèves (schéma de l’accord du participe passé, règles d’accord du participe passé et définitions) ainsi qu’un guide pédagogique destiné aux tuteurs et aux enseignants de français. Les contenus ont été imaginés par Jaquis Gagnon, enseignant au Centre d’éducation des adultes et de formation professionnelle (CÉAFP) de Charlevoix, les scénarios pédagogiques et la programmation ont été réalisés par l’entreprise CREO, et le projet a été supervisé par Dominique Fortier du Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD).

    #français #enseignement #Exercices_interactifs_et_jeux_éducatifs

    Documents complémentaires :

    Guide pédagogique (386 ko)
    http://www.ccdmd.qc.ca/sites/default/files/produits/complement/2_sortir_pp_guide.pdf

    Article paru dans le numéro de janvier 2016 du bulletin Correspondance (1.6 Mo)
    http://www.ccdmd.qc.ca/sites/default/files/produits/complement/3_sortir_pp_correpo.pdf

  • #Risque de #crue : « A Paris, il y a 7 à 8 niveaux sous nos pieds où se trouvent la plupart des #réseaux cruciaux »
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/12/risque-de-crue-a-paris-il-y-a-7-a-8-niveaux-sous-nos-pieds-ou-se-trouvent-la

    L’#exercice de simulation de crue centennale de la Seine, #EU_Sequana 2016, organisé à Paris et sa métropole par la préfecture de police, entre dans son sixième jour : la crue du fleuve se poursuit et doit atteindre son pic au cours de ce week-end des 12 et 13 mars. Des manœuvres réelles doivent se dérouler dans plusieurs villes auxquelles le public peut assister. Et dimanche, des ateliers de sensibilisation et des jeux permettant de tester sa vulnérabilité à la crue seront organisés de 13 heures à 19 heures sur le Champ-de-Mars. Puis, à partir de mardi, l’exercice simulera jusqu’à vendredi la phase de décrue et un retour à la normale.

    Maître de conférences en #géographie à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, spécialiste des risques et de l’environnement, Magali Reghezza, qui suit en tant que chercheuse l’exercice, en détaille les enjeux.

    Autres articles :
    http://seenthis.net/messages/468248
    http://seenthis.net/messages/463946

  • Science en jeu - Métiers d’Avenir en Recherche Scientifique (M.A.R.S.)
    http://www.planete-education.com/recit/Science-en-jeu-Metiers-d-Avenir-en-Recherche-Scientifique-M-A-R-S

    Devenir le premier astronaute à fouler le sol de Mars ! Est-ce un rêve impossible ? Pas pour ceux et celles qui sont prêts à relever des défis pour réussir des jeux portant sur différents métiers de l’aérospatiale ! L’androïde Rachel et le robot gaffeur Décobob accompagnent le joueur pour qu’il découvre des aspects inédits de la pratique de certains métiers dans un contexte de mission spatiale. Le joueur doit tour à tour superviser l’entraînement physique d’un astronaute (infirmier), téléguider un rover (expert en robotique), analyser des roches pour détecter la présence d’eau (géologue), opérer une serre aérospatiale (biologiste) ou s’assurer du bon fonctionnement des systèmes automatisés d’une base spatiale (ingénieur en systèmes environnementaux). L’androïde Rachel et le robot gaffeur Décobob accompagnent le joueur pour le guider et l’encourager dans ses apprentissages.

    #exercices_interactifs_et_jeux_éducatifs #sciences

    • (extrait)

      Une somme fixe d’argent, versée à chaque citoyen, salarié ou pas, de manière automatique, pour mieux accompagner les mutations du monde du travail ? Des expérimentations – encore floues – sont annoncées en Finlande ou aux Pays-Bas. L’Aquitaine veut y réfléchir. Le vieux débat sur le revenu de base reprend de plus belle.

      Si les élections législatives d’avril, en Finlande, ont attiré l’attention des médias étrangers, c’est d’abord en raison de leur dénouement : le parti centriste, vainqueur du scrutin, a choisi de s’allier avec l’extrême droite des Vrais Finlandais pour former un exécutif inédit dans l’histoire du pays. Mais ce n’est pas le seul fait à retenir. Lors des semaines précédant la consultation, le parti centriste de Juha Sipilä (devenu, entretemps, premier ministre) s’était aussi prononcé pour une mesure originale : l’expérimentation d’un revenu de base.

      À Helsinki, une majorité de députés semble aujourd’hui prête à défendre cette promesse. Rien ne dit pour autant que le chef du gouvernement la mettra en œuvre, en particulier parce que ses partenaires de coalition n’y paraissent pas tous très favorables. Mais le débat sur les vertus d’un revenu de base, et ses modalités très controversées, a été relancé.

      En Suisse, un référendum est censé avoir lieu sur le sujet, sans doute en 2016, après le dépôt à Berne de 126 000 signatures exigeant la tenue de cette consultation. En Espagne, la promesse figure, parfois, parmi les revendications du mouvement anti-austérité Podemos. Aux Pays-Bas, la ville d’Utrecht va lancer une expérimentation à partir de janvier 2016, sur un groupe d’environ 300 personnes (on parle d’un forfait de 900 euros par mois pour un adulte, 1 300 pour un couple).

      En France, une association, lancée en 2013, le Mouvement français pour le revenu de base (MFRB), qui revendique 600 adhérents, organise ses journées d’été du 21 au 23 août près d’Annecy. Avec d’autres, elle a lancé fin 2014 un journal gratuit, L’Inconditionnel, qui propose de répondre à cette question aguicheuse : « Et vous, que feriez-vous si vous n’aviez plus à gagner votre vie ? » Dans Liber, un revenu de liberté pour tous (L’Onde, 2014), l’ingénieur Marc de Basquiat (membre du MFRB) et l’essayiste étiqueté libéral Gaspard Koenig militent pour un revenu minimum baptisé Liber (450 euros pour un adulte), financé par un impôt sur les revenus et censé se substituer « au maquis des allocations spécifiques » (en l’occurrence, avant tout, le RSA et la prime pour l’emploi).

      Les défenseurs du revenu de base avaient déjà fait parler d’eux en janvier 2014. Ils avaient alors récolté, à travers toute l’Europe, 285 000 signatures de citoyens qui s’étaient déclarés favorables à un « revenu de base inconditionnel ». L’opération n’avait pas suffi à enclencher une dynamique au sein de l’Union. Il aurait fallu beaucoup plus – rassembler un million de noms en l’espace d’un an – pour contraindre la commission de Bruxelles à s’emparer de ce dossier, souvent qualifié de totalement utopique par ses adversaires.

      Ces initiatives désordonnées prouvent que le débat sur le revenu de base (« RDB »), vieille idée surgie à la fin du XVIIIe siècle (avec les travaux du Britannique Thomas Paine), s’intensifie. « Pourquoi cette idée retrouve-t-elle de l’audience aujourd’hui ? Sans doute parce qu’elle répond à une double préoccupation de notre époque, marquée par la persistance du chômage de masse et du sous-emploi et la montée des inégalités », écrit la journaliste Sandra Moatti dans l’éditorial du dernier numéro de L’Économie politique, qui y consacre un dossier très stimulant (juillet 2015, éditions Alternatives Économiques).

      Suite : http://www.mediapart.fr/journal/economie/300715/de-la-finlande-laquitaine-le-revenu-de-base-en-debat

      http://www.anti-k.org/2015/07/30/de-la-finlande-a-laquitaine-le-revenu-de-base-en-debat

    • (extrait - suite et fin)

      De quoi parle-t-on ? Voilà l’idée générale, qui a rarement dépassé le stade de la micro-expérimentation à travers le monde (sauf quelques exceptions comme l’Alaska) : un revenu fixe, versé à n’importe quel citoyen jusqu’à sa mort, sans aucune condition ou contrepartie (« inconditionnel, universel et forfaitaire », disent les économistes). Qu’on soit riche ou pauvre, avec ou sans emploi, seul ou en ménage, tout le monde touche la même somme. Dans la pratique, il existe des dizaines de manières d’imaginer et de financer cette garantie, théorisée par des économistes de droite (Milton Friedman et son « impôt négatif ») comme des penseurs de gauche (André Gorz et son « revenu d’existence »), des néolibéraux comme des anticapitalistes, et défendue, chez les politiques français, tout à la fois par José Bové et Christine Boutin.

      Pour des esprits façonnés par des décennies d’un État redistributif à la française, l’initiative peut troubler. Tout simplement parce qu’elle revient à découpler la question du travail de celle du versement de prestations sociales. C’est ce qu’explique très bien Julien Dourgnon, ancien conseiller de l’ex-ministre Arnaud Montebourg dans L’Économie politique : « Le RDB, par ses caractéristiques (universalité, inconditionnalité, égalité) entend défaire le monopole et l’emprise de l’emploi sur la construction de la protection sociale. Il se fonde sur une logique où le sous-emploi permanent devient une norme acceptable et acceptée au nom d’un principe de réalité et d’un principe de justice. […] C’est pourquoi le RDB n’est pas un revenu d’exception mais un revenu permanent. »

      Une « étude de faisabilité » lancée en Aquitaine

      L’horizon du plein emploi s’est éloigné. Le travail « en miettes » et les emplois de mauvaise qualité se sont généralisés. Il faudrait donc adapter la protection sociale aux mutations de l’emploi à l’âge du capitalisme financier. Certains se risquent même à imaginer le remplacement à grande échelle des travailleurs par des robots. Dans cette optique, le revenu de base permettrait « le passage d’un modèle de précarité subie à un modèle de mobilité choisie », prédit Carlo Vercellone, maître de conférences à Paris-1 et théoricien, avec d’autres, du « capitalisme cognitif ».

      L’avènement du revenu de base permettrait de mieux prendre en compte ce travail non marchand, difficile à quantifier exactement, mais de plus en plus décisif, sur fond d’essor du numérique et de culture des « communs » (lire, en écho, l’entretien avec Michel Bauwens sur Mediapart). Ce revenu aurait aussi l’avantage de régler les problèmes d’« incitation » redoutés par certains économistes (lorsqu’un chômeur, dit-on, rechigne à prendre un emploi mal payé, pour conserver ses indemnités chômage) : le « revenu plancher » resterait fixe, même si les revenus complémentaires, tirés de l’activité, eux, progressent.

      Au fond, les ambitions des uns et des autres, autour d’un même projet, sont très variables. Pour les libéraux, un revenu de base fixé à des niveaux plutôt faibles, permettrait surtout de simplifier les rouages de l’État social, pour le rendre plus efficace – quitte à rendre plus acceptables les inégalités de la société, sans s’y attaquer pour de bon. Pour les défenseurs d’un modèle alternatif à l’hégémonie néolibérale, le RDB doit être une option plus ample, dans le sillage des travaux, par exemple, d’André Gorz (dès Adieux au prolétariat, 1980) : ce serait « l’un des instruments d’une transformation sociale radicale et émancipatrice », à condition de le combiner avec la réduction du temps de travail et l’essor d’« activités autonomes », explique la sociologue Françoise Gollain, toujours dans L’Économie politique.

      L’extrême variété des approches saute aux yeux dès lors que l’on entre dans la pratique. Les pistes de financement de ce revenu de base sont pléthoriques. Ses avocats en répertorient une petite dizaine (lire ici), de la fiscalité (impôt sur le revenu, taxe sur le capital ou les transactions financières, etc.) à la création monétaire (via des monnaies locales ou une réforme des mandats des banques centrales, par exemple, une piste préférée par de nombreux écologistes). La question du montant exact de ce revenu donne lieu à des réflexions très complexes. Et tout le monde n’est pas d’accord, non plus, sur un autre point décisif : ce RDB vient-il compléter l’existant ou remplace-t-il la plupart des prestations sociales ?

      Dans son éditorial, Sandra Moatti cite les mises en garde du sociologue Robert Castel, qui voit dans ce revenu de base l’exemple même de la « mauvaise utopie » : « D’un montant trop faible pour se passer de travailler, il offrirait au capitalisme une “armée de réserve” où puiser à moindre coût des travailleurs déjà partiellement rémunérés par un médiocre revenu de subsistance. » Le RDB comme un outil d’exploitation d’un nouveau genre ?

      « C’est une crainte exagérée, réagit Jean-Éric Hyafil, un économiste membre du MFRB joint par Mediapart. Dans les années 80 et 90, c’était une idée qui était très associée à l’impôt négatif théorisé par l’économiste américain Milton Friedman. Dans cette configuration, il est prévu de supprimer le SMIC. Mais ce n’est pas du tout ce que l’on défend au sein du Mouvement : il n’est pas question de toucher au SMIC, pour mettre en place ce revenu de base. Puisque le SMIC ne disparaîtrait pas, la crainte exprimée par Robert Castel n’est pas fondée. »

      À l’initiative du groupe EELV, le conseil régional d’Aquitaine a donné son feu vert, début juillet (grâce à une très forte abstention), à la réalisation d’une étude de faisabilité d’un « RSA inconditionnel ». Il s’agirait d’une « première étape vers un revenu de base universel ». Le projet, encore vague, reste modeste : les règles de calcul du RSA ne seraient pas modifiées, mais les ayants droit n’auraient plus aucune démarche à effectuer, en particulier pour prouver qu’ils recherchent « activement » un emploi, pour toucher cette aide.

      « La plupart des travailleurs pauvres qui ont droit au RSA ne le demandent pas, notamment parce que c’est stigmatisant de le demander. De ce point de vue, cette mesure aurait un impact important, assure Jean-Éric Hyafil. Mais il y aurait bien sûr, ensuite, un autre chemin à parcourir pour passer d’un RSA inconditionnel à un RSA inconditionnel, universel et individuel. » En clair, un RSA forfaitaire, versé à tous les citoyens.

      C’est, semble-t-il, la stratégie du Mouvement français pour le revenu de base : ne pas plaider pour un big-bang fiscal du jour au lendemain, mais bien plutôt réformer les prestations sociales existantes et les tirer, au terme d’expérimentations locales, vers un revenu de base plus ambitieux. Pour y parvenir, il faudra encore faire taire les très nombreux sceptiques.

      Lire aussi

      « Faut-il défendre le revenu de base ? - dossier » L’Économie politique, numéro 67, juillet 2015, éditions Alternatives Économiques.
      Michel Bauwens : « L’hégémonie du libéralisme a été cassée par le numérique » - Par Jade Lindgaard
      Michel Bauwens : « Vers une économie post-capitaliste » - Par Joseph Confavreux et Jade Lindgaard
      Fusionner le RSA et la prime pour l’emploi, explications - Par Michaël Hajdenberg
      Le RSA jeunes, total non-évènement - Par Mathieu Magnaudeix

      http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/2015/07/de-la-finlande-a-l-aquitaine-le-revenu-de-base-en

    • Présentation du revenu de base dans La Tribune

      « Un revenu de base pour tous et sans condition ? Une idée au service de l’esprit d’entreprise », entretien avec Jean-Marc Ferry
      http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130618trib000771011/-un-revenu-de-base-pour-tous-et-sans-condition-une-idee-au-service-de-l-es

      Le revenu de base (1/3) : les fondements
      http://www.latribune.fr/economie/international/le-revenu-de-base-1-3-les-fondements-497079.html

      Le revenu de base (2/3) : comment l’appliquer ?
      http://www.latribune.fr/economie/france/le-revenu-de-base-2-3-comment-l-appliquer-497078.html

    • J’ai pas pris le temps de tout lire, ni du premier article, ni de la série du second. Mais je pense que pour comprendre les enjeux du revenu de base, notamment du point de vue des idées de gauche, le point crucial est que les milliards de pauvres ne sont pas le fond du problème. Partant de là, il sera plus facile de se focaliser vers une direction.

    • @02myseenthis01 vu comme tu écris, je pense que tu as suffisamment de style (ça doit être pareil à l’oral je suis sûr), pour rendre attrayant à un auditoire fermé, obtus, ou récalcitrant le sujet du RdB.

      Un de mes amis en avait parlé à une jeune ingénieure débutant sa carrière et passant des journées parfois interminables à travailler dans le bureau d’études qui l’employait, finissant régulièrement par des réunions tardives. Parfois elle se pleignait de finir tard son boulot, mais elle semblait avoir pris les traits d’une #workaholic (une #travailholic) ; bref une addicte au labeur.

      Du coup, cet ami avait fini par lui refiler sur une clé usb le documentaire Le revenu de base, une impulsion culturelle , en pensant que ce film serait un intermédiaire et une manière d’aborder le sujet avec elle, de manière plutôt délicate. Et c’est à partir de ce moment précis qu’elle n’a plus désiré le revoir.

      Donc je me dis que pour aborder certains sujets il doit y avoir des stratégies ou des techniques, comme l’humour par exemple. Même un documentaire bien expliqué peut être trop frontal, et repousser, comme le documentaire que j’ai cité ci-dessus.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourreau_de_travail
      https://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0

      #addictions

    • @la_taupe , comment dirais-je ?

      C’est à mon avis une des rares expériences dans notre vie humaine, qui permet une généralisation sans des si et des mais : malgré tous les efforts, sans l’avoir appris dès son enfance on se découvre limité dans un idiome étrangé.

      Ainsi s’explique certainement une tendence à la simplification de la grammaire et du vocabulaire, par laquelle j’arrive néanmoins cahin-caha à manoeuvrer mon navire notoirement trop chargé sur des eaux vastes et périlleux du français, menacé par des brisants grammaticaux et des monstres se levant des abîmes d’orthographe - du même coup et pire encore je me pilote exposé aux sirènes obsédées et vangeresses de la propre langue, qui trompent incessamment le marin errant avec des expressions idéomatiques et d’une syntax intièrement inutilisable.

      Vu ma situation désillusionnante, mais vu aussi, que #Seenthis est une des rares îles bien entretenue et encombrée d’un esprit journalistique expérimenté et généreux, j’éspère que des chastes circonstances d’un naufragé dépourvu se font entendre : tant de fois déjà gîté, qui pourrait s’étonner qu’on préfère de se contenter avec la même brièveté dans le billet introductoire qui m’a leurré irrésistiblement de m’essayer à son ambiguité contextuelle.

      [ #exercice en français écrit]
      (La_taupe, je reviendrai à ton sujet posé si bien caractérisé et circonscrit.)

    • @02myseenthis01 je vais relire ton dernier commetaire à tête reposé, car te lire est pour moi une gymnastique :)

      Par exemple parce que je voudrais être sur de te comprendre sur ce paragraphe :

      C’est à mon avis une des rares expériences dans notre vie humaine, qui permet une généralisation sans des si et des mais : malgré tous les efforts, sans l’avoir appris dès son enfance on se découvre limité dans un idiome étrangé.

      C’est avec plaisir que je te lis (et relis).

    • Surtout avec le paragraphe introductoire, @la_taupe ,je ne suis pas tellement content non plus.

      Est-ce qu’il s’y agit des problèmes avec le pronom du complément direct et avec l’expression « des rares expériences dans notre vie humaine » ?

      a) Le pronom en cause dans « sans l’avoir appris dès son enfance » se réfère à « un idiome étrangé » ; cet emploi pourrait causer quelques irritations, parce que normalement on attendrait d’un antécédant qu’il soit déjà mentionné avant le pronom. En allemand (pour moi : « propre langue » cf. le paragraphe suivant) cette construction serait malgré tout possible, mais demanderait un changement dans la prosodie (l’accentuation dans une phrase ou différent phrases suivantes... cf. les « sirènes » dans le paragraphe suivant).

      b) « des rares expériences dans notre vie humaine » - je voulait éviter « des rares expériences dans notres relations sociales », pour y suivre dès le commencement un style exagérant d’une manière pseudo archaique.

      c) « sans des si et des mais » - je l’ai utilisé pour ironiser et contrecarrer un peu le style choisi.

      Le 1ier paragraphe pourrait alors avoir une solution suivante :

      C’est à mon avis une des rares expériences dans notres relations humaines, qui permettrait une généralisation sans des si et des mais : on se découvre limité dans un idiome qu’on n’a pas appris dès son enfance.

      [ #exercice en français écrit]

  • Egypte et Russie organisent leur 1er exercice militaire conjoint en Méditerranée - Reuters

    Russia and Egypt are holding their first ever joint naval exercise, Russia’s defence ministry said on Saturday, strengthening the ties between two states which were once Cold War allies.

    The eight-day drills off the Mediterranean Egyptian port of Alexandria, beginning today, will include supply and communication at sea, search operations, all forms of defence at sea and firing exercises.

    “The goal of the exercise is to strengthen and develop military co-operation between Egypt’s navy and Russia’s navy in the interests of security and stability on the sea,” the ministry said.

    Russia is contributing the missile cruiser Moskva, corvette Samum, landing ship Alexander Shabalin, tanker Ivan Bubnov and a tugboat, while Egypt is contributing the frigates Taba and Damiyat, the tanker Shatalin, two patrol boats and two F-16 fighters.

    Last month Russia held similar naval exercises with a Chinese squadron in the Mediterranean.

    Since Western powers imposed economic sanctions on Russia last year over the Ukraine conflict, Moscow has accelerated attempts to build ties with Asia, Africa and South America, as well as warming relations with its former Soviet-era allies.

    Russia’s President Vladimir Putin has been cultivating ties with Egypt, a Soviet ally for much of the Cold War and traditional export market for Russian arms.

    He visited the country in February for talks with his Egyptian counterpart Abdel Fattah al-Sisi, whom Putin has strongly backed.

  • Un essaim de patrouilleurs autonomes testés par la Navy
    http://www.humanoides.fr/2014/10/06/un-essaim-de-patrouilleurs-autonomes-testes-par-la-navy

    [U]e système a été installé sur cinq patrouilleurs de 2,13 mètres et 3,35 mètres, qui ont réalisé des exercices d’escorte et d’attaque en groupe. Ils ont d’abord escorté un bateau piloté par des marins, avant de foncer sur un navire considéré comme suspect, afin de l’encercler et le neutraliser.

    Dans le cadre de cet exercice inédit pour l’Office of Naval Research (ONR), les bateaux complètement autonomes ont agi en parfaite collaboration.

    On finira bien par créer un écosystème robotique autonome et complet. Et alors qu’aura-t-on gagné ?

    #Armée #Bateau #Drone #Défense_militaire #Exercice_militaire #Office_of_Naval_Research #United_States_Navy #États‐Unis