L’#exil dans les cinémas d’Afrique et de ses diasporas - Partie 1 (01:57:58)
▻http://www.archivesaudiovisuelles.fr/FR/_video.asp?id=2264&ress=7754&video=148887&format=108
L’#exil dans les cinémas d’Afrique et de ses diasporas - Partie 1 (01:57:58)
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A Generation of Syrians Born in Exile Risk a Future of Statelessness
Doctor Nazir’s pregnant wife arrived in Turkey with a one-year old and no documentation. They had fled the unbearable bombardment of their home town, Aleppo, while Dr. Nazir remained in Syria to work in an underground field hospital. Dr. Nazir had defected from the Syrian military in 2012, and was officially declared dead the same year. Because he no longer legally existed, Dr. Nazir was unable to register his 2013 marriage or the birth of his first child in Aleppo. When his second baby was born in Turkey in 2015, shortly after his wife’s arrival, she could not file an application for the baby’s birth certificate because Dr. Nazir remained in Syria and she had no legal proof of her marriage or her husband’s birth certificate.
▻http://www.statelessness.eu/sites/www.statelessness.eu/files/styles/s/public/images/blogs/Sarnata%20blog_Turkey%20Birth%20Registration%20front%20page.jpg?itok=L
▻http://www.statelessness.eu/blog/generation-syrians-born-exile-risk-future-statelessness
#apatridie #Turquie #Syrie #exile #migration #réfugiés #asile #citoyenneté
#Livre et #conférence | #Elise_Pestre, « La vie psychique des réfugiés »
Le réfugié est la principale figure historique du XXIe siècle. On estime aujourd’hui que plus de quinze millions de personnes sont des #exilés en quête de #refuge et les spécialistes annoncent que ce nombre devrait beaucoup augmenter dans les années à venir. Désormais, on ne parle plus seulement de réfugiés économiques ou politiques, mais aussi de réfugiés climatiques ou thérapeutiques.
Or les Etats présupposent que la majorité des demandeurs d’asile mentent pour obtenir la qualité de réfugiés. Ils exigent donc des #preuves, et ces preuves ne peuvent passer que par le #témoignage. Mais comment témoigner quand on ne parle pas la même langue ? Qu’implique le fait de se remémorer dans l’urgence une série d’événements traumatiques ? Quel rôle le corps peut-il être amené à jouer ? A quels problèmes particuliers les professionnels, y compris les psychothérapeuthes, se trouvent-ils confrontés ?
Sur la nécessité d’un refuge territorial et psychique ; sur le sens du témoignage chez des personnes qui évitent précisément de se dire ; sur des pathologies qui seraient spécifiques aux réfugiés ; et donc sur l’émergence d’une nouvelle « clinique de l’asile » – ce livre, situé au croisement de la psychanalyse, de l’anthropologie et de la philosophie politique, apporte des réponses cruciales.
Notes que j’ai prises à partir de cette conférence donnée par Pestre à Paris :
▻http://www.histoire-immigration.fr/2014/8/la-vie-psychique-des-refugies
Pestre souligne que dans les procédures d’asile, le requérant doit faire face à une dépendance absolue à l’autre, ici à l’Etat à qui il fait une demande d’asile.
La question de la précarité psychique :
Etymologie du mot « précarité » → « ce qui s’obtient par la prière » et aussi « ce qui est susceptible d’être remis en cause et qui doit sans cesse être redemandé ».
Celui qui tombe dans la précarité est celui qui est toujours dans la position de demander.
Avec l’introduction de critères très strictes pour obtenir l’asile, la question de la sélection va se poser. Ce tri est appliqué par des professionnels… qui n’en sortent pas toujours indemnes, surtout dans un contexte où les catégories des réfugiés deviennent flous.
Le requérant d’asile doit prouver que ses craintes de persécution sont vraies. Avec toute la difficulté et la crainte que représente cette objectivation par d’autres d’un tel affecte… alors que par essence l’affecte est subjectif.
Beaucoup vont être identifiés par les autorités comme faisant de fausses déclarations. Et rejetés car considérés comme faux réfugiés. Ce soupçon et la non-reconnaissance des persécutions par l’Etat de droit a le pouvoir d’engendrer des effets destructurant sur le psychisme de celui qui est exilé et qui est en quête d’un abri.
Les troubles sont dus :
– au vécu traumatique passé ;
– à la situation d’attente et soupçon rencontrée une fois arrivé dans le pays de destination.
Eléments qui conditionnent la vie psychique des réfugiés → 2 aspects qui vont agir sur son psychisme et se mêler aux troubles qu’il présente déjà :
– l’attente : suspension géographique et territoriale. Les requérants d’asile identifient cette étape comme génératrice d’angoisses. L’attente dans cet entre-deux peut même devenir traumatique lorsqu’elle s’infinitise. C’est vécu comme un désaveu du passé
– le rejet à sa demande d’asile. Avec le statut juridique de débouté, la position du requérant d’asile se radicalise, dans le sens où l’expérience s’amenuise ou s’effondre. Il va être expulsé de cet entre-deux inconfortable, mais dans lequel il y avait encore de l’espoir. Désormais, il va être déshabillé de ses droits dans une sorte de no man’s land juridique et une nudité juridique va s’installer.
Le requérant d’asile qui été tenu par sa position de demander, qui était une position active, entre dans un état où il est passivé.
L’annonce de ce rejet peut provoquer une forme de déterritorialisation psychique, en utilisant les termes de Deleuze et Gattari, qui va les conduire dans une forme d’errance et qui va entraver la capacité à se créer un lieu, à se reterritorialiser : créer une nouvelle demeure quelque part.
Le débouté se sent rejeté, abandonné, au sens d’un nouveau bannissement, comme celui qu’il a déjà vécu en quittant son pays. Et qui va renvoyer, comme le rappelle Agamben, à la structure du « ban » : « Celui qui est mis au ban, dit Agamben, n’est pas simplement placé en dehors de la loi ni indifférent à elle, il est abandonné par elle, exposé et risqué en ce seuil où la vie et le droit, l’extérieur et l’intérieur, se confondent ».
Lorsque la confiance de laquelle il a besoin n’est pas accordée par la communauté d’accueil, il n’y a pas d’hospitalité délivrée, le réfugié peut se sentir profondément abandonné.
Concept de « homo sacer » de Agamben → le réfugié serait le « homo sacer » des temps modernes, car il demeure un « homme tuable ».
Retour sur les auditions…
D’où son attention accrue et permanente face aux dangers, car si il relâche son attention, alors qu’il est débouté, il sera expulsé du pays.
→ on assiste donc à l’amplification de symptômes avec le vécu d’exclusion (de l’exclusion de la communauté de droit), mais aussi à la naissance de symptômes auparavant inexistants et qui émergent avec la production de son témoignage. Là, la « crainte de ne pas être cru » va infiltrer son récit et provoquer des effets contre-productifs sur son interlocuteur → il y a un télescopage/collision entre la scène juridique et la scène psychique.
Or, répondre à cette injonction de l’Etat à témoigner est une action complexe car le psychisme pour se défendre d’un possible retour du trauma et de la violence vécue, va plutôt avoir tendance, à son insu, à exclure de la mémoire certains souvenirs, voire transformer certains contenus inénarrables en contenus narrables et entendables.
Le gel des affectes lors de la production narrative lors des auditions :
Ce gel permet au requérant d’asile de congeler, à son insu, ses affectes dépressifs, ce qui va engendrer une certaine froideur affective. Cela va générer sur son interlocuteur un ressenti d’étrangeté, de distance qui va pouvoir l’amener à penser que le demandeur n’est pas affecté et que donc c’est pas vrai.
Hypothèse : le rejet par les instances décisionnelles va entrer dans une dépendance très forte avec les affectes de la symptomatologie traumatique des requérants d’asile. Evidemment, ce n’est pas que la symptomatologie qui produit du rejet, mais l’hypothèse c’est que ça va participer, infiltrer l’interlocuteur lorsqu’il va prendre des décisions. Et que la subjectivité du requérant d’asile va être indexée à celle du décisionnel.
Pourquoi un tel aurait un statut et l’autre pas ? Cela va renvoyer à la construction narrative de son récit, à l’élaboration de son traumatisme. S’il est très traumatisé et qu’il va mal, il ne va pas pouvoir être dans un récit construit structuré, temporalisé, exhaustif. D’où cette hypothèse de glissement entre les scènes du psychique et du juridique.
Le témoignage :
Les scènes traumatiques sont convoquées lors du témoignage, et avec elles le risque de réactualisation de la souffrance qu’elles ont provoquée. Pour éviter cette réactualisation, des sortes de récit mi-vrais mi-fictifs viennent opérer une fonction de protection contre la terreur que le réfugié a rencontrée.
Dans la forme de témoignages requise par les administrateurs, on voit combien la vie psychique du réfugié est affectée par la logique de l’Etat, par ses exigences, ces propres représentations du « bon réfugié ». L’Etat participe ainsi à son insu de la création de ces témoignages malades, de ces récits-refuge, liés à cette injonction à témoigner.
Le point de vue des professionnels :
C’est le deuxième versant de la « clinique de l’asile ». Sur une quinzaine d’entretiens, la majorité était atteinte en profondeur, parfois même blessée par ce qu’ils vivaient au quotidien dans leur pratique avec les réfugiés (ceci est valable pour médecins et soignants mais aussi pour les agents de l’OFPRA).
Deux caractéristiques concernant les soignants :
– une demande débordante de la part du réfugié. Une demande d’amour nous dit Lakan, qui se relie à la question de la survie. Si la demande est si intense à l’égard des soignants, c’est parce que cet espace incarne l’unique lieu où le requérant se sentira écouté et cru. Et en cela ça représente un espace de survie majeur ;
– la manière dont l’espace psychothérapeutique va être fréquemment atteint, voire contaminé par la situation juridique rencontrée par le réfugié. Le psy va se sentir parfois attrapé par le social, la précarité que son patient rencontre, mais aussi par la situation juridique envahissante du patient. Au risque de se sentir instrumentalisé non seulement par l’Etat et ses injonctions faites au soignant pour délivrer des attestations et des certificats qui prouvent l’état traumatique de son patient, mais parfois il se sent instrumentalisé par son patient aussi, qui veut cette attestation coûte que coûte parce qu’il est convaincu, et avec raison, que si il peut attester qu’il est traumatisé, ça lui facilitera la donne pour obtenir son statut. Donc ces demandes de l’Etat et du patient le placent dans une situation très particulière, inconfortable, qui peut entrer en conflit avec son travail d’écoute et d’accompagnement, parce qu’il est mis en position d’expert. Et s’il ne parvient pas à s’extraire de cette position d’expert et qu’il se met à évaluer la véracité des dires de son patient, il y a des risques de se transformer en « expert de la vérité », alors que le psychologique se doit de travailler avec la vérité psychique de son patient et non sur la quête d’une vérité juridique.
Celui qui accueille des réfugiés, quelle que soit sa profession, s’identifie souvent de manière massive et à son insu au vécu douloureux de son patient. Avec cette clinique extrême, il va y avoir des phénomènes identificatoires et projectifs à l’égard du patient-réfugié, qui se dessineront comme caractéristiques essentielles et paradigmatiques de cette clinique. Cela va se manifester par des phénomènes de contagion entre la symptomatologie des patients, et celle du psychologue. Pour parer aux effets de la destructivité et soutenir l’exercice de sa praxis, le clinicien qui vit certaines de ces séquences cliniques avec angoisse, tente de s’en extraire par des stratégies de défense, voire de survie thérapeutique, et il va lui aussi déployer des mécanismes de défense qui vont être plus ou moins opérants. Notamment la question du doute aussi : eux-mêmes se mettent parfois à douter de ce que dit le patient.
→ D’où la nécessité de mettre en place des espaces pour les professionnels où la parole puisse circuler. D’où l’importance de lieux de parole, de supervision où circule la pensée, la réflexion, l’élaboration psychique. Ceci pour prendre soin de ceux qui prennent soin des populations réfugiées.
Before Obtaining Asylum, Refugees Must Show The Scars Behind The Stories
“Those groups will approach us at the center, and they will say, ’This person has been persecuted, tortured, assaulted and she has scars. Dr. McKenzie, could you evaluate her and tell us whether you feel that the story she tells and the scars that she exhibits are consistent?’”
▻http://www.npr.org/2015/08/09/430890844/squaring-refugees-scars-with-their-stories-of-torture
cc @reka
La condition de l’exilé. Penser les #migrations contemporaines
Les phénomènes migratoires atteignent de nos jours une ampleur inédite et suscitent de graves crises sociétales en Europe et ailleurs. L’ouvrage, au carrefour de la sociologie, de la philosophie et des études culturelles, veut renouveler les analyses pour mieux comprendre ces réalités et suggère un changement paradigmatique qui substitue au lexique de la migration une pensée fondée sur les notions de condition exilique et d’exiliance afin de redonner un plein statut à la fois existentiel et politique au migrant.
Les discours actuels font du migrant une figure propre à alimenter chiffres et statistiques et ils gomment son vécu et ses parcours.
Tout en reconnaissant une origine et une destination à son itinéraire, ils mettent l’accent sur l’un des deux pôles, les modèles politiques reproduisant la polarité dans la mesure où l’intégration républicaine privilégie l’#identité d’arrivée, le #multiculturalisme #communautariste l’identité de départ. Or, l’expérience exilique conjoint les deux, dans une dynamique de #multi-appartenance que les logiques citoyennes des Etats-nations peinent à intégrer.
Le migrant est d’abord un exilé, porteur d’une mémoire et d’une histoire plurielles, propres à enrichir le vivre-ensemble.
Comprendre le migrant en tant qu’exilé permettra de mieux l’accueillir et, en place d’un droit d’asile défaillant, d’esquisser les fondements d’un droit d’exil.
Grève des loyers, un journal mural (suite) — L’insolvable locataire de la rue de Chantilly interné par la #police & délogé par un huissier. « Pense-bête - Archyves
►http://www.archyves.net/html/Blog/?p=6510
Lundi dernier, alors que Jérôme V. s’était une nouvelle fois rendu au commissariat de la rue Chauchat (Paris IXe) pour signaler les menaces de riverains hostiles, on lui a fait comprendre qu’il était surtout une menace pour lui-même, bref que son attitude suicidaire nécessitait une mise en observation à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture. Il y a passé 48 heures à l’isolement. Et jeudi 18 juin au matin, retrouvant sa précaire liberté, il a vite déchanté, une fois retourné chez lui : façade nettoyée et porte close.
Entre-temps, l’#huissier mandé par le syndic n’avait pas chômé, profitant de la mise à l’écart du contrevenant pour faire place nette et changer les serrures. Et au terme de cette expulsion médico-légale, une vague promesse de relogement très provisoire en hôtel meublé. Comme pour ses infortunés semblables, les réfugiés de la Chapelle, invisibilisés manu militari. Aux dernières nouvelles, ce SMS envoyé par Jérôme à ses rares soutiens, comme une bouteille à la mer…
Une cagnotte de solidarité pour un bénéficiaire du Droit au logement mis à la rue par l’Etat, via @paris
►https://paris-luttes.info/sauver-un-dalo-mis-a-la-rue-par-l-3627
Durant 1123 jours, il a tenu le journal de ses démarches pour retrouver ses droits... Mais voilà... Le mercredi 17 juin 2015, il a finalement été expulsé, en son absence, de son logement !
Après quelques jours d’hébergement par le #115, il est aujourd’hui sur le trottoir ! Il pourrait ne pas y rester, car il a trouvé en province une petite maison à louer. Seulement voila, pour y emménager, il faut des sous. Rapidement. Pour retirer les meubles placés en garde-meubles par l’huissier, payer un mois de loyer et la caution, louer un petit camion, réparer sa voiture...
Bref, au final pas tant que ça, environ 2000 euros, mais c’est pour FIN JUILLET 2015 !!!
Alors voila, quand l’État expulse un #DALO, seule la solidarité demeure peut éviter à Jérôme de devenir [rester, ndc] un sdf...Si vous souhaitez l’aider, vous pouvez participer à la #collecte et/ou la faire circuler auprès de vos contacts.
Pour le reste, dès qu’il aura une connexion digne de ce nom, Jérôme vous dira lui-même, j’en suis sûre ce que chacun peut faire.
Soutenons Jérôme pour que son histoire et son combat, ne sombrent pas dans les oubliettes jusqu’à ce qu’il devienne un sans-abri de plus. Soutenons-le pour réparer, grâce à la solidarité spontanée, au plus vite les « erreurs » commises par l’administration.
Merci pour lui !
P.-S.
Grâce à la cagnotte en cours, la voiture de Jérôme est désormais réparée. Il a visité aujourd’hui la petite maison dénichée dans l’Indre : les propriétaires demandent un mois de caution qui sera payé demain. Reste à régler 1 mois de loyer (350 €), le garde meuble (environ 700 euros à ce jour + 20 € par jour), le déménagement (environ 300 € camion et essence) et les divers abonnements aux fournitures d’énergie ainsi que quelques menus frais d’aménagement (environ 200 €).
Il ne manque à ce jour que 975 € !
Sortir du camp - Paris-luttes.info via @paris
▻https://paris-luttes.info/sortir-du-camp-3479
Le texte qui suit a été écrit la veille de l’expulsion des jardins d’Éole. Il devait être finalisé, traduit et distribué aux soutiens et aux migrant-e-s : il s’agissait de réfléchir à la place et à la forme que doit ou ne doit pas prendre la #solidarité. D’autres #campements existent, et d’autres sont à venir : ce texte reste donc encore d’actualité.
À l’attention des soutiens, personnes solidaires, voisins...
Pendant plusieurs mois, des migrant-e-s dormaient sous le métro aérien de la ligne 2. Ils dormaient dans des tentes, fournies par des associations, ils étaient nourris, par des associations, ils étaient comptés, par des associations.
Le 2 juin, à l’aube, ils furent expulsés par la préfecture… et des associations (France Terre d’Asile et Emmaüs). Alors même qu’un syndicat de travailleurs sociaux s’indignait que celles et ceux dont le boulot est de permettre l’accès aux droits élémentaires deviennent des supplétifs de la police, ces associations ont continué dans le mensonge. Ce sont ces mêmes associations qui sont chargées par la mairie « d’accueillir » et d’accompagner les migrants « hébergés » de l’occupation de la caserne. On sait avec quels résultats.
Après l’expulsion du campement de la Chapelle, les migrant-e-s se sont retrouvés, avec des voisins, à proximité de l’Église St-Bernard. Lorsqu’ils ont décidé, faute de solution, de pénétrer dans l’église, c’est une autre association, Entraides Citoyennes, qui a balancé le projet aux flics et au curé. Cette même association qui vient le soir-même fournir des sandwichs jambon-fromage à des personnes qui, majoritairement, et pour des raisons religieuses ou culturelles, ne mangent pas de porc ou sont végétaliennes. L’asso se donnait le droit de trier les migrant-e-s selon leurs besoins supposés.
Entraides Citoyennes encore, le vendredi 5 juin, aidait les flics à pousser les migrants-e-s dans le métro de la Chapelle, sur les quais. Lorsqu’une voisine, outrée, a tiré la sonnette d’alarme pour bloquer le métro, c’est une personne de cette association qui l’a dénoncée publiquement, devant les flics.
« Ce n’est pas une coïncidence si pour nommer les bidonvilles où vivent maintenant des Rroms, la presse, le gouvernement, et même trop souvent les acteurs de la société civile utilise le nom de camp. Le bidonville est un instrument du racisme d’État entretenu par l’administration à des fins de gouvernement. »
Extrait d’une déclaration, le 16 mai 2015, à la fête de l’Insurrection Gitane.(...)
Aujourd’hui, à Éole, les associations ont disparues. Le PCF considère le campement comme « ingérable » et ce serait un aveu d’échec de leurs négociations que d’y remettre les pieds (c’était pourtant leur projet avant que l’assemblée migrants/solidaires bouscule le service d’ordre du PCF pour se diriger vers la caserne de Chateau Landon). La plupart des associations – pas si indépendantes – n’y passent plus.
Aujourd’hui les associations ont disparu, et pourtant un comportement similaire est parfois reproduit.
Tant au niveau de la nourriture, de l’accès à l’eau, aux vêtements, aux informations, les migrant-e-s sont maintenus dans une situation de #quémandeurs.
Cette file de personnes attendant son sandwich est insupportable. Ne sont-ils pas capables de se faire à manger à partir du moment où on leur propose les moyens matériels de le faire ? L’excuse de la fatigue ne tient pas : il n’y a rien de plus fatiguant que de se faire déposséder de tout.
Il y a là une gestion de camp, avec toute sa dimension carcérale. Les soutiens, majoritairement blancs, gèrent les migrant-e-s comme une population à risque, comme des sujets non-politiques, comme des enfants à qui il faudrait donner la béquée.
Ces derniers jours des efforts considérables ont été faits. Une volonté d’intégrer les #migrant-e-s aux processus de décisions et d’#organisation. Nous devons soutenir une telle démarche. C’est un premier pas allant dans le bons sens. Mais nous devons rester alerte : nos réflexes sont bien souvent empreints de paternalisme.
Sortir du camp, c’est déjà rompre avec la logique de charité. Les laisser exprimer leurs volontés, les laisser développer leur lutte et leurs moyens d’organisation.
En brisant ces logiques nous ne pourrons qu’ouvrir des perspectives pour sortir réellement du camp (d’Éole ou d’ailleurs).
En tant que soutien, évidemment, nous pouvons les aider : faire le point sur les démarches administratives, leur apporter une aide logistique, mobiliser nos connaissances et nos réseaux pour l’accès à du matériel, leur donner un aperçu du droit et de ses limites, du danger et des possibilités face à la police, leur raconter les expériences passées des luttes de sans-papiers et une idée du rapport de force dans le contexte actuel, leur décrire sans tabou les forces en présence.
La liberté de circulation n’est pas une distribution de sandwichs au kiri.
Rue Pajol : Ian Brossat, chef du PCF parisien, n°1 du logement à la Ville et à la tête d’un des plus gros bailleurs parisien, tartine des sandwichs
Analyse géographique, espaces de l’ordre et espaces des exilés et de leurs alliés.
L’évacuation des Halles Pajol. Etude géographique de l’alliance entre l’espace urbain et la police
▻http://blogs.mediapart.fr/blog/honore-chiavarino/140615/levacuation-des-halles-pajol-etude-geographique-de-lalliance-entre-l
"L’afflux massif de migrants en Europe est à relativiser" : entretien avec le géographe Olivier Clochard
▻http://www.alterechos.be/fil-infos/lafflux-massif-de-migrants-en-europe-est-a-relativiser
Dès ce 13 juin, le Centre Culturel Jacques Franck accueille l’exposition Moving Beyond Borders. Elle s’intéresse au parcours des migrants et pointe les dispositifs responsables de leurs périlleuses traversées dans le Sahara, en Méditerranée ou aux frontières orientales de l’Union européenne. Moving Beyond Borders se veut aussi un outil de sensibilisation à la question des migrations auprès du grand public. Une nécessité à l’heure où des milliers de personnes, victimes d’une politique sécuritaire non respectueuse des droits de l’homme, perdent la vie sur la route de l’exil. Rencontre avec Olivier Clochard, géographe, membre du réseau Migreurop(1),à l’initiative de cette exposition.
#Géographie #Migrations #Olivier_Clochard #Géographie_des_Migrations #Migrants #Immigration #Asile #Droit_d_Asile #Cartographie #Cartographie_des_Migrations #Forteresse_Europe #Géographie_de_l_Europe #Géographie_Critique #Cartographie_Radicale #Politiques_Migratoires #Politiques_Migratoires_européennes #Union_EUropéenne #Migreurop #Exil #Exposition #Frontex #Frontières #Géographie_des_Frontières #Contrôle_des_Frontières
Exil
Ils sont venus nous chercher jusqu’au village. Tu imagines ça ? Nous, on n’avait rien. Rien que nos bras. Et eux, ils allaient dans les villages parce qu’ils avaient besoin de nous. Ils sont venus et ils nous ont proposé un bon travail, de l’argent. Alors, je suis parti, comme beaucoup d’autres, en me disant que quand j’aurai assez d’argent, je reviendrai au pays.
C’était vrai : il y avait du travail. Beaucoup de travail. Fallait pas être feignant, mais le travail ne nous faisait pas peur. Et il y avait la paye. Bien meilleure qu’au pays. Tous les mois, j’envoyais tout ce que je pouvais à la mère, au pays.
Après, il y avait le reste, qu’ils n’avaient pas dit : le froid, la pluie, les foyers et les Français. Bon, pas tous les Français, tu sais, il y en avait aussi des biens. On avait des copains au boulot. Mais quand même, on n’avait pas de vie en dehors du travail.
À la fin de la première année, je suis rentré au pays avec des cadeaux pour tout le monde. Et là, tu ne peux pas savoir. J’étais comme un prince. Il y avait tout ce que mon argent avait acheté à la maison, les parents qui étaient fiers, les voisins qui nous enviaient. Alors je n’ai pas raconté qu’en France, on nous traitait comme des chiens, que des gens voulaient nous tuer juste parce qu’on était là. Tu vois, je ne pouvais pas le dire. Et à la fin des vacances, je suis reparti. Juste le temps de gagner plus d’argent.
Évidemment, ça ne pouvait pas durer comme ça. J’étais jeune, tu comprends ? Et au village, les filles m’avaient regardé autrement. J’avais de l’argent, je pouvais avoir une femme. Mais tu ne te maries pas pour vivre sans ta femme, d’accord ? Et au pays, je n’aurais jamais trouvé de quoi la faire vivre.
Alors elle est venue et on a pris un petit appartement, ce qu’on a pu. Pour moi, c’était plus facile. Pas pour elle. Mais bon, même si on gardait moins d’argent à cause du loyer, on savait que ça n’allait pas durer comme ça. Et qu’un jour, on rentrerait au pays et qu’on se paierait une belle maison. En dur. En plus de celle de mes parents.
Et puis, tu sais ce que c’est, les enfants sont arrivés. Attention, je suis content. C’est une bénédiction, les enfants. Tous les étés, on rentrait au village pour leur montrer le pays, la famille, la maison des parents, les cousins, tout ça. Ils aimaient ça, les enfants, les vacances au pays. On savait que ça prendrait plus de temps, maintenant, le retour, mais il y a l’école en France et l’école, c’est important pour avoir un vrai métier, ne pas finir à l’usine. Il fallait attendre que les enfants finissent les études, qu’ils aient un bon métier pour rentrer au pays pas comme des va nus pieds, pas comme moi quand j’étais jeune.
Et puis un jour, on a compris. On a compris qu’on ne rentrerait jamais au pays, même à la retraite. À cause de la loi sur les pensions, mais surtout parce que c’était fini. Là-bas ce n’était plus chez eux. Ici non plus. Ils seront toujours comme sans pays, les enfants. Mais c’est en France qu’ils ont grandi, c’est en France qu’ils vivent et c’est en France que vont naître nos petits-enfants.
Voilà, c’est fini. Même avec les Français, notre pays, c’est ici, maintenant.
RTS | Une #radio de #paix pour contrer la haine
Près de 2,5 millions de déracinés vivent actuellement au #Kurdistan_irakien. Cette région est devenue le principal refuge pour des familles entières, issues de minorités religieuses et forcées de se déplacer suite à l’avancée de l’Etat islamique. A Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan, au sein du quartier chrétien d’Ankawa, une radio vient d’être inaugurée. Baptisée « #Al-Salam« , la paix en arabe.
►http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/04/26/rts-une-radio-de-paix-pour-contrer-la-haine
#Irak #exilés #asile #réfugiés
"Rubén, fragments from exile"
A group of refugees looks into the “memory” of asylum policy in Switzerland and aims to develop an exhibition display for Shedhalle.The group has produced a first cartography of memory that presents the asylum policy and Switzerland’s role during World War II.
In addition to the exhibition of the first memory map, the group hosts the Zurich film premiere of “Rubén, fragments from exile” by Eva Danzl (CH, 2014); a film about a life in exile in Switzerland, the lasting trauma of torture and a life-long struggle for justice.
For over 20 years in the middle of Zurich’s botanical garden, Argentinian Rubén has been recording herbariums, a work that calms down his inner restlessness. However, he can not forget his times in the clandestine torture prisons of the military dictatorship in Argentina: You can’t get used to the torture nor can you detach yourself from it, says Ruben. So today he is still fighting for atonement and justice as a witness in the trials against the henchmen of the military dictatorship.
www.ruben-doc.com
Trailer:
▻https://vimeo.com/116201480
« j’ai toujours préféré le #criminel qui passe à l’acte et qui en paye les conséquences, par la #prison,... »
▻http://levant.tumblr.com/post/114968045013
“j’ai toujours préféré le criminel qui passe à l’acte et qui en paye les conséquences, par la...
#Abdel_Hafed_Benotman #benotmane #benotman #mort #exil #crimes #impunité #lois #justice
C’est curieux, quand même :
les Européens qui habitent en Afrique sont des expatriés (par exemple : un bar fréquenté par des expatriés )
les Africains qui habitent en Europe sont des immigrés (par exemple : un bar fréquenté par des immigrés)
@aude_v : c’est une bonne remarque, je soupçonne néanmoins nos amis des medias de ne pas se poser ces questions là ... Un européen qui est proprio d’une entreprise en Afrique, c’est un expatrié, je ne suis pas sûr qu’il ne soit pas soumis au droit local. Tandis qu’un africain qui est propriétaire d’une entreprise en France reste un immigré.
Doit on attendre d’avoir des salariés d’ONG africaines en Europe pour les qualifier d’expatriés ? Ils conduiraient des 4x4 neufs dans les cités, pour accéder aux dispensaires ;-)
Plusieurs articles abordent la question du #vocabulaire. Faut-il les appeler #migrants #réfugiés #sans-papiers #demandeurs_d_asile #exilés ? Quelle est la différence avec les #expatriés ? Les avis sont partagés :
►https://seenthis.net/messages/414225
« Reunions and Ransoms in Burma: Digital Connections Among the Rohingya »
▻http://www.theatlantic.com/photo/2015/03/reunions-and-ransoms-in-burma-digital-connections-among-the-rohingya/386492
The Rohingya have suffered years of persecution in Burma. Rohingya Muslims are denied full citizenship, their movements restricted, their prospects grim. In a makeshift internet hut in a crowded internal displacement camp set up for the Rohingya in western Burma, Reuters photographer Minzayar captured a series of intimate and heartbreaking portraits of families, their faces lit by laptop screens as they contact loved ones and relatives who have left the country for Thailand and Malaysia, escaping the violence that led to 200 deaths and left over 140,000 homeless in 2012. The video chats are personal, often wrenching, discussions held in a very public space in the camp. Aside from reunions and catching up, many of the conversations are with human traffickers who demand thousands of dollars to free family members. Rohingya merchant Kyaw Thein, who runs the internet hut, also assists in wiring cash between loved ones and funneling money to the traffickers. The captions below describe the conversations taking place, captured in the portraits above.
#Birmanie #Rohingyas #minorités #musulmans #inégalités #exil
Cf. « Des apatrides nommés Rohingyas » (►http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/MOHAMED/50923)
An Ongoing Displacement - The Forced #Exile of the #Palestinians — Visualizing Palestine
▻http://visualizingpalestine.org/visuals/an-ongoing-displacement-the-forced-exile-of-the-palestinians
▻http://visualizingpalestine.org/system/visual/en/VP-An-Ongoing-Displacement-20130515.jpg?2015
[May 2013] 15 May, 2013, marked the 65th anniversary of the #Nakba - when 750,000 Palestinians were displaced from the territory that became #Israel. In #1948, more than 50% of the entire Palestinian population was ethnically cleansed. In commemoration of the Nakba, and the displacement that continues #today, VP released ‘An Ongoing Displacement’. The graphic references the iconic ‘Disappearing Palestine’ image, adding a layer of detail that quantitatively catalogues the multiple dimensions of Palestinian #displacement and loss of #land.
La taille de l’image est trop petite. Il vaut mieux cliquer sur le lien.
Il y a plein de super #infographies sur ce site de #visualisation
▻http://visualizingpalestine.org/system/visual/en/VP-Olive_Harvest-EN-20131010.jpg?2015
▻http://visualizingpalestine.org/system/visual/en/VP-Displacement-Policy-EN-20120901.jpg?2015
▻http://visualizingpalestine.org/system/visual/en/VP-Gaza-Water-EN-20120929.jpg?2015
▻http://visualizingpalestine.org/system/visual/en/Segregated_Roads.png?2015
Nauru, l’île dévastée
Connaissez-vous #Nauru ? Cette île du #Pacifique est la plus petite République du monde, apparemment semblable à des dizaines d’autres. Elle fut même, dans les années 1970-1980, l’un des pays le plus riches du monde.
Aujourd’hui, Nauru est un État en #ruine, une île littéralement dévastée. C’est le récit de cet incroyable effondrement qu’a entrepris #Luc_Folliet. Car tout commence à Nauru avec le #phosphate, ce « cadeau de Dieu », dont l’exploitation démarre au début du XXe siècle. Lorsque les Nauruans conquièrent leur indépendance, en 1968, des centaines de millions de dollars tombent dans le portefeuille du nouvel État et de ses habitants, qui adoptent un mode de vie occidental et dépensent sans compter.
Au début des années 1990, le phosphate s’épuise. Alors, l’île se vend à qui bon lui semble. Des centaines de #banques off-shore choisissent de s’installer dans ce nouveau #paradis_fiscal. Mais rien n’y fait, Nauru devient l’un des États les plus pauvres au monde et loue sa terre à l’Australie voisine qui peut y « exporter » ses #camps_d'internement de #réfugiés. On envisage même alors l’abandon de l’île et l’#exil de ses habitants...
Désastre écologique, faillite économique, hyperconsumérisme, maladies chroniques : l’histoire de Nauru raconte aussi notre histoire. Elle montre comment le rêve de prospérité peut, en quelques années, virer au cauchemar.
►http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Nauru__l_ile_devastee-9782707164315.html
#livre #richesse #pauvreté
#PAKISTAN : Les #Ahmadis confrontés à la #mort ou à l’#exil
▻http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=8030
En 1974, sous la pression de l’#Arabie_Saoudite, le parlement pakistanais a déclaré les Ahmadis non #musulmans (sous pression de façon similaire, le #Bangladesh, nouvellement indépendant a refusé). Une décennie plus tard, un dictateur militaire a qualifié d’infraction pénale le fait qu’ils « se disent » musulmans.
Ces changements, disent les avocats et les défenseurs des #droits_humains, violent les dispositions constitutionnelles du Pakistan, en particulier les articles 8 à 27 qui sont comparables à la Déclaration des droits des Etats-Unis.
(...)
L’idéologie ’#takfiriste' (qui déclare quelqu’un de non-musulman) a amené le premier lauréat du Prix Nobel du Pakistan, Dr Abdus Salam (physique, 1979), un Ahmadi, à être chassé du pays, et à l’attaque contre l’écolière Swat, Malala Yousufzai, désormais la deuxième lauréate du Prix Nobel du Pakistan, également contrainte à l’exil.
Les assaillants derrière ces attaques sont rarement arrêtés, jugés et punis, créant une culture de l’impunité qui ne fait qu’encourager de nouvelles attaques, estiment des analystes.
Josef Koudelka: Nationality Doubtful
An aeronautical engineer by training, Josef Koudelka (Czech, naturalized French, born 1938) became intensely committed to photography by the mid-1960s and quickly emerged as one of the most influential, iconoclastic photographers of his generation. This exhibition—the first U.S. #retrospective devoted to Koudelka since 1988—traces his legendary career with more than 140 works produced over five decades. It marks the first time that the work of one contemporary photographer will fill the Center for Photographs at the Getty.
La leçon de droit international de Syriens exilés
▻http://blogs.mediapart.fr/blog/fini-de-rire/101114/la-lecon-de-droit-international-de-syriens-exiles
Des Syriens, calaisiens temporaires à leur corps défendant, revendiquent l’application de la convention de Genève sur l’accueil des réfugiés, dans une missive adressée aux autorités britanniques, présentes-inaccessibles derrière les barbelés du port.
Très beau film, je l’ai vu hier au cinéma !
Mon père, la #révolution et moi
En 1980, les fées de la révolution se penchent sur le berceau de la réalisatrice. « Je suis née au milieu d’un rêve ». Mais une autre rengaine s’empare du film : « Qu’est-ce que je fais de cet héritage ? ». Une quête identitaire et politique traverse ce drame familial qui nous emmène de la #Turquie des années 70 vers la #Suisse du XXIe siècle, en passant par l’#exil, la prison, la fausse monnaie, la chute d’un héros, des hippies égarés et une disco révolutionnaire. Un #film mosaïque, qui jongle librement entre #documentaire, fiction et animation.
Zoom In : Palestinian Refugees of 1948, Remembrances
In Zoom In, Israeli and Palestinian authors collectively explore the contrasting perspectives on memory and remembrance through an innovative approach. Palestinian and Israeli university students are presented with a catalogue of period photographs from 1948 and then asked to provide their personal impressions. These individual reactions are then analyzed by the scholars, providing a multi-perspective commentary and analysis that underscores the urgent need for building greater understanding for the common history of this region.
#Palestine #Israël #mémoire #exile #photographie
cc @albertocamiphoto
@Reka : c’est Ihab qui a contribué à ce livre !
The Contemporary Mark of #Assata_Shakur
▻http://africasacountry.com/the-contemporary-mark-of-assata-shakur
This past July, icon of #Black American #activism Assata Shakur’s #Autobiography was re-pressed by Zed #BOOKS in London. At times thought to be dormant, black American activism has seen a resurgence in recent weeks across the United States after the killing of Mike Brown by police, and the suppression of protests in #Ferguson, Missouri. In a timely guest post, Kwesi Shaddai reflects on Shakur’s […]
#POLITICS ##MikeBrown #America #Black_Panthers #Cuba #Exile #hip_hop #MUSIC #U.S.
Terre d’#exploration, terre d’#exil, terre des hommes : #Le_Pilote_et_le_Petit_Prince de Peter_Sis (2014)
Au bout de cinquante-cinq années consacrées à la littérature de jeunesse, Frances Foster a pris sa retraite en juillet 2013. C’est donc avec une nouvelle éditrice que Peter Sis va continuer à créer de nouvelles histoires. Le Pilote et le Petit Prince, paru en mai 2014, est le premier album qui signe cette nouvelle collaboration avec Margaret Ferguson. Le duo Foster-Sis a fonctionné pendant plus de vingt-cinq ans et l’illustrateur reconnaît qu’il est devenu un auteur à part entière grâce à son éditrice fétiche :
Il y a de la #géographie et des #esquisses et de la #cartographie et du #voyage
là-dedans... et c’est #beau !
#livre #parution #lecture FERRETTI Federico, #Elisée_Reclus : pour une #géographie nouvelle, Paris, Editions du CTHS, 448 p.
La #Nouvelle_Géographie_universelle d’Élisée #Reclus publiée chez Hachette entre 1876 et 1894 est le résultat d’une vingtaine d’années de recherche avec de nombreux collaborateurs. Parmi eux, #Pierre_Kropotkine et #Léon_Metchnikoff, #exilés politiques avec lesquels E. Reclus formait un véritable #réseau_intellectuel. L’une des caractéristiques de cet ouvrage est qu’il essaie pour la première fois de relativiser le poids de l’Europe dans les dynamiques planétaires, en inaugurant une pensée anticoloniale. En puisant dans les archives inédites du géographe-anarchiste, #Federico_Ferretti parvient à reconstituer au quotidien la fabrique matérielle de cette œuvre monumentale à travers sa dimension politique et l’actualité de ses questionnements. Ce travail invalide définitivement les mythes romantiques sur Reclus géographe « isolé » ou « maudit », en montrant l’insertion de cet intellectuel engagé dans le contexte de la production du savoir à son époque. ▻http://cths.fr/ed/edition.php?id=6603
#anticolonialisme #anarchisme #géographie_anarchiste
Photo de couverture de @albertocampiphoto
I am here now
“Ovunque nel mondo, in qualsiasi posto il mio pensiero vada o si arresti, trova fedeli e operosi ponti, come eterno e mai soddisfatto desiderio dell’uomo di collegare, pacificare e unire tutto ciò che appare davanti al nostro spirito, ai nostri occhi, ai nostri piedi, affinché non ci siano divisioni, contrasti, distacchi.” Ivo Andrić
#guerre #art #témoignage #guerre #ex-Yougoslavie #Balkans #théâtre #audio #son #théâtre #peinture #exposition #récits #exil #exilés #Suisse #migration #asile #réfugiés