• L’effet d’âge relatif : une expérience naturelle sur des footballeurs

    http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RECO_653_0657

    Les effets d’âge relatif (relative age effects, rae) font référence à l’avantage qu’ont les individus nés plus tôt au sein d’une cohorte. En économie de l’éducation, le rae montre que les enfants nés tôt dans l’année obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les autres. C’est également vrai dans le cas du sport dans le cadre duquel les enfants sont regroupés par classe d’âge lors de leur formation. Parce que la date délimitant les catégories ne change jamais au niveau scolaire (l’année civile), il est difficile d’identifier parfaitement l’effet causal. Nous pouvons identifier cet effet car la Fédération française de football a changé la date limite des catégories de jeunes pendant la saison 1995-1996. Ainsi cette expérience naturelle montre que : (1) la date-limite des catégories crée le rae ; (2) les effets continuent d’exister pour les footballeurs les plus âgés ; (3) il existe des différences de développement physique entre les joueurs nés juste avant et juste après la date limite.

    #âge
    #école
    #expérience_naturelle

  • Le salaire minimum nuit-il à l’embauche ? Non. La preuve par une expérience naturelle | Ioana Marinescu

    http://www.liberation.fr/economie/2014/04/28/a-propos-du-sous-smic-de-pierre-gattaz_1006537

    Deuxièmement, le coût du travail n’est pas forcément le principal obstacle à l’emploi des moins qualifiés, et particulièrement des jeunes. Par exemple, au Royaume-Uni, les jeunes de moins de 21 ans ont un salaire minimum plus faible que les jeunes de 22 ans et plus, qui touchent le salaire minimum adulte. Si un salaire minimum élevé nuisait à l’emploi, on s’attendrait à ce que les jeunes de 22 ans, soumis au salaire minimum adulte, soient plus souvent sans emploi que les jeunes de 21 ans. Or, ce n’est pas le cas (The UK Minimum Wage at 22 Years of Age : A Regression Discontinuity Approach, Richard Dickens, Rebecca Riley and David Wilkinson, 2013). Baisser le salaire minimum des jeunes ne contribue donc pas à augmenter l’emploi. En conclusion, il n’est pas nécessaire ou utile de créer un sous-Smic, mais il serait intéressant d’étudier l’effet de politiques ciblées de subvention à l’embauche pour les travailleurs peu qualifiés et inexpérimentés.

    #travail
    #chômage
    #expérience_naturelle
    #salaire_minimum

  • Protection sociale = désincitation au travail ? Réfutation empirique | INSEE

    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES467C.pdf

    Cet article cherche à évaluer si le RMI et, à sa suite, le RSA découragent certains jeunes de travailler. Auquel cas, on observerait un fléchissement du taux d’emploi des jeunes juste après 25 ans, puisque certains choisiraient de ne pas travailler ou de réduire leur effort de recherche d’emploi à partir de cet âge. (...) Pour étudier cette question, nous conduisons une analyse par discontinuité sur les enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2011 qui permettent d’obtenir des estimateurs précis des taux d’emploi par âge des jeunes célibataires sans enfant et peu qualifiés.
    Nous n’observons pas de rupture dans les taux d’emploi à 25 ans pour l’ensemble des jeunes sans enfant, ce qui indique que le RMI et le RSA n’ont pas d’effet désincitatif marqué sur l’emploi des jeunes autour de cet âge. Une légère rupture dans les taux d’emploi est toutefois visible pour les jeunes les moins qualifiés (ayant au mieux le BEPC) les premières années de l’étude (femmes sur la période 2004‐2007 et hommes sur la période 2004‐2005), mais elle disparait par la suite, en particulier après la mise en place du RSA. Les effets désincitatifs au travail parmi les jeunes sans enfant étant déjà faibles avec le RMI, confinés aux jeunes sans qualification, il n’y pas lieu d’attendre d’effet réincitatif de la part du RSA, conclusions limitées au groupe cible de notre étude.

    #protection_sociale
    #travail
    #expérience_naturelle

  • Rats de laboratoire et rencontre à poil, rien n’arrête la télé-réalité
    http://fr.myeurop.info/2014/04/28/rats-de-laboratoire-et-rencontre-poil-rien-n-arr-te-la-t-l-r-alit-13727

    Ludovic Clerima

    Les Danois proposent depuis peu un #programme novateur et « pédagogique » pour leurs petites têtes blondes. Une télé-réalité où les participants jouent les cobayes et testent sur eux tout un tas de produits. Une dérive de plus qui pose la question des limites de ce type d’émission.

    Vous pensiez être au bout de vos surprises lire la suite

    #Médias #CULTURES #Danemark #Pays-Bas #chaîne_de_télé #cobaye #divertissement #emission #expérience_extrême #nudité #pays-bas #science #scientifique #télé #télé-réalité #test

  • The Fat Drug - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2014/03/09/opinion/sunday/the-fat-drug.html

    Dusty agricultural journals attest to the ways in which the drugs [antibiotics] can act like a kind of superfood to produce cheap meat.

    But what if that meat is us? Recently, a group of medical investigators have begun to wonder whether antibiotics might cause the same growth promotion in humans. New evidence shows that America’s obesity epidemic may be connected to our high consumption of these drugs. But before we get to those findings, it’s helpful to start at the beginning, in 1948, when the wonder drugs were new — and big was beautiful.

    (...)

    In 1954, Alexander Fleming — the Scottish biologist who discovered penicillin — visited the University of Minnesota. His American hosts proudly informed him that by feeding antibiotics to hogs, farmers had already saved millions of dollars in slop. But Fleming seemed disturbed by the thought of applying that logic to humans. “I can’t predict that feeding penicillin to babies will do society much good,” he said. “Making people larger might do more harm than good.”

    Nonetheless, experiments were then being conducted on humans. In the 1950s, a team of scientists fed a steady diet of antibiotics to schoolchildren in Guatemala for more than a year,while Charles H. Carter, a doctor in Florida, tried a similar regimen on mentally disabled kids. Could the children, like the farm animals, grow larger? Yes, they could.

    (...)

    In 2002 Americans were about an inch taller and 24 pounds heavier than they were in the 1960s, and more than a third are now classified as obese. Of course, diet and lifestyle are prime culprits. But some scientists wonder whether there could be other reasons for this staggering transformation of the American body. Antibiotics might be the X factor — or one of them.

    (...)

    ... scientists are racing to take a census of the bugs in the human gut and — even more difficult — to figure out what effects they have on us. What if we could identify which species minimize the risk of diabetes, or confer protection against obesity? And what if we could figure out how to protect these crucial bacteria from antibiotics, or replace them after they’re killed off?

    The results could represent an entirely new pharmacopoeia, drugs beyond our wildest dreams: Think of them as “anti-antibiotics.” Instead of destroying bugs, these new medicines would implant creatures inside us, like more sophisticated probiotics.

    #antibiotiques #expériences #obésité #Etats-Unis #microbiote

  • VIOLENCE, POLITIQUE,
    EXIL/DES-EXIL DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI

    Colloque international
    8-9-10-11 mai 2014
    #Istanbul

    Débat avec #Etienne_BALIBAR en sa présence

    Dates : Jeudi 8, vendredi 9, samedi 10 mai et dimanche 11 mai 2014

    Le #colloque_international d’Istanbul, - 7-10 mai 2014 -, a lieu en présence du philosophe Etienne Balibar. Le dimanche 11 mai, une rencontre des participant.e.s, de Balibar avec la société civile est organisée.
    A partir du livre de Balibar, #Violence_et_Civilité, d’autres matériaux, la réflexion se fera depuis divers angles, expériences, questions, domaines, statuts. L’objectif est une réflexion philosophique interdisciplinaire de chercheurs avec la société civile sur le thème : Violence, politique, exil/desexil dans le monde d’aujourd’hui. La violence « extrême » en arrive-t-elle à mettre en cause la possibilité de la politique et de la philosophie ?

    http://exil-ciph.com/pages/programmes/programme2014.html

    Dates :
    Mercredi 7 fin d’après-midi (ouverture), jeudi 8, vendredi 9, samedi 10 mai, dimanche 11 mai 2014.
    Lieu :
    Istanbul, Turquie. C’est un lieu symbolique et académique d’un grand poids historique et culturel pour réfléchir à la fois à une oeuvre philosophique, échanger des travaux sur la Violence et la Civilité et à sa résonance avec la situation actuelle locale et globale. Pour la tenue du colloque, une collaboration institutionnelle s’installe entre l’Université de Galatasaray (Département de
    philosophie), l’Institut français d’Istanbul et le Collège International de Philosophie avec l’appui d’autres partenaires.
    Langues :
    Français et turc (traduction simultanée). Documents dans les deux langues.
    Résumé :
    Le colloque international d’Istanbul, qui réunira des chercheuses et chercheurs en philosophie et sciences humaines de plusieurs nationalités, lieux, continents et de plusieurs générations, se
    consacrera à une réflexion sur la #politique, la #violence, la #civilité_contemporaine dans ses dimensions politiques, philosophiques et anthropologiques, en s’efforçant de réunir une diversité d’expériences et d’approches et de les rapporter aux enjeux de l’actualité. Il se propose donc d’engager un travail de
    recherche sur le thème - Violence et Politique, #Exil/Des-exil dans le monde d’aujourd’hui - en présence du philosophe Etienne Balibar, (Paris). Un de ses livres importants - Violence et Civilité. Paris, Galilée, 2010 - sera le matériau principal du travail collectif. Le livre est en cours de traduction spéciale par les éditions Iletisim à Istanbul (prof. Ahmet Insel). La généralité de la politique et des #droits confrontée à la violence et les nouvelles données de la #civilité est le pivot de refondation de l’#anthropologie_politique.
    Face aux situations de #violence_extrême et de #guerre après le XXe siècle, la politique est-elle possible, pensable ? Dans la situation actuelle, comment est-elle possible ? Que signifie aujourd’hui la civilité pour les sociétés aspirant à des changements ? L’Etat, la société et la #régulation de la #violence_de_masse : #guerre,
    #terrorisme, nouvel #autoritarisme, #militarisation de la société, #insécurité, #révolution, quelles questions, quels enjeux ? Le travail philosophique vise à contribuer à une réflexion critique et créative sur ces interrogations d’actualité, à ces défis vécus en Turquie, en Afrique du nord, en Europe et dans d’autres lieux du monde. A partir du livre d’Etienne Balibar, le colloque académique vise à articuler des recherches universitaires interdisciplinaires avec des questions de la « #société_civile », de jeunes chercheurs et de chercheurs confirmés, de chercheurs de Turquie et d’autres pays (Europe, Méditerranée, Amérique latine, etc.), tout en cherchant à respecter un équilibre femmes/hommes et entre les générations.

    Philosophie pratique du projet :
    Pour la recherche, la formation, un débat public de qualité sera organisé autour du livre Violence et Civilité. Des exposés, examinant les questions de la violence et de la civilité sous différents angles théoriques, en Turquie à Istanbul et à distance (groupes de lectures dans divers endroits, enregistrement, retransmission du
    colloque et des débats).
    Dans la réflexion, il s’agira de prendre en compte le contenu et le rapport entre le livre d’Etienne Balibar, et le défi de l’#expérience_collective.
    L’intérêt, le défi de l’expérience collective est d’articuler un travail académique rigoureux et la participation à la réflexion de groupes de la « société civile » intéressés, en Turquie, en Europe, autour de la Méditerranée, en Amérique latine, en Afrique, ailleurs. Voir les modalités concrètes d’organisation et leurs supports techniques,
    pédagogiques, artistiques (doc. Réseau de lecture).
    Accueil académique du colloque :
    Département de philosophie de l’Université de Galatasaray, Istanbul. Responsable académique sur place : prof. Zeynep Direk, philosophe, avec l’appui du Prof. Ahmet Insel, éditions Iletisim. Coordination pratique : Prof. Seckin Sertdemir avec l’aide des assistantes doctorantes du Département de philosophie Zeynep Savascin, Gaye Cankaya et d’autres personnes pour la traduction. Collaboration de directeurs de Programme CIPh : Diogo Sardinha nouveau président du CIPh, Roberto Niro (interventions, textes, appuis travail société civile). Traduction en turc du livre d’Etienne Balibar Violence et Civilité : Prof. Ahmet Insel, (traduction en cours).

    Partenariats internationaux et locaux confirmés (liste ouverte) :
    Collège International de Philosophie, Paris ; Département de philosophie, U. Galatasaray ; Institut Français de Turquie, Ankara ; Ambassade de France, Turquie ; Institute for Political and social research, Diyarbakir ; Editions l’Harmattan, Paris ; Consulat de Suisse, Istanbul ; Institut Français à Istanbul ; Institut Français d’Etudes Anatoliennes, Istanbul ; Éditions Iletisim, Istanbul ; Éditions Metis, Istanbul ; Éditions Galilée Paris ; Institut français, Paris ; Ville de Genève, Département de la cohésion sociale, de la jeunesse et des sports, Suisse ; Théâtre St-Gervais, Genève ; Commission fédérale de lutte contre le racisme, Suisse ; Association Savoir Libre, Lausanne ; Studio Amulette, Lausanne ; Colectivo de Mujeres Chilenas, Concepcion, Chili.
    Collaboration avec des artistes et des institutions artistiques :
    À l’étude. Un partenariat du Programme CIPh a d’ores et déjà été accordé avec Philippe Macasdar, directeur du Théâtre St-Gervais à Genève (activité conjointe en préparation – Istanbul, Genève –
    samedi 10 mai ou dimanche 11 mai 2014). Partenariats internationaux et locaux en tractation (liste ouverte, démarches en cours), dont l’Université de Paris-Vincennes (France).
    Déroulement du colloque et des activités prévues à ce stade :
    Le colloque aura lieu en trois parties :
    1. Un exposé d’ouverture d’Etienne Balibar
    2. Des exposés de 30 conférencières et conférenciers sur le livre Violence et Civilité d’E. Balibar. Des exposés, examineront les questions de la violence et de la civilité sous différents angles théoriques.
    3. Trois grands débats publics dans lesquels Etienne Balibar parlera avec des « grands Témoins » : André Tosel, Bertrand Ogilvie, Achille Mbembe, Diogo Sardinha, président CIPh, Ahmet Insel.
    Par ailleurs, des #réseaux_de_lecture autour du livre d’E. Balibar sont en cours de constitution en Turquie, en Suisse et ailleurs (société civile). Une coordination a été constituée (voir document
    réseau de lecture). Nous étudions l’articulation de ce travail de préparation avec le colloque. D’autre modes d’intervention et de participation à distance au colloque depuis l’Europe ou ailleurs sont aussi à l’étude y compris à l’aide de supports techniques nécessaires (blogs, écrans à distance).
    4. L e dimanche matin 11 mai, une rencontre d’Etienne Balibar avec la société civile, les groupes de lecture est agencée. Enregistrement et retransmission prévus. Affiche en préparation. Responsable : Ahmet Insel et groupe ad hoc.

    —> D’autre modes d’intervention et de participation à distance au colloque depuis l’Europe ou ailleurs sont aussi à l’étude y compris à l’aide de supports techniques nécessaires (blogs, écrans à distance).

    –-> Quelqu’un à des pistes à suggérer ?

  • Obsolescence programmée : 11 astuces des fabricants pour vous faire payer encore plus | Les moutons enragés
    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/26/obsolescence-programmee-11-astuces-des-fabricants-pour-vous-faire-

    L’obsolescence programmée consiste à planifier délibérément et volontairement la durée de vie d’un produit. Bien entendu, aucun fabricant ne vend de biens s’autodétruisant à une date précise. Néanmoins, les astuces pour pousser les consommateurs à remplacer le plus vite possible ordinateurs, machines à laver ou encore vêtements sont légion. Découvrez les pratiques plus ou moins avouables des fabricants.

    http://actuwiki.fr/wp-content/uploads/2014/01/18113_une.jpg

    1 – L’appareil irréparable

    Rendre un appareil irréparable est un classique de l’obsolescence programmée. L’exemple le plus connu de cette astuce est celui de l’iPod (première, deuxième et troisième génération), dont la batterie n’était pas amovible. Au bout de 18 mois environ, lorsqu’elle était usée, le baladeur était bon à jeter. Apple a évité de justesse le procès en dédommageant ses clients. Et que dire du radio réveil Phillips simulateur d’aube, dont il est expliqué sur le mode d’emploi que l’ampoule n’est pas remplaçable. « Quand l’ampoule est morte, le réveil à 190 euros doit être jeté », s’énerve un utilisateur sur le forum du site Que choisir.

    Solution : se tourner vers les sites spécialisés comme iFixit (américain) ou CommentReparer.com, qui donnent des astuces pour réparer soi-même son matériel.

    2 – L’incompatibilité

    Vous avez acheté une nouvelle console ? Il va falloir renouveler tout votre stock de jeux. Votre ordinateur vous demande de mettre à jour votre anti-virus ? Vous souhaitez installer la dernière version d’iTunes ? Pas de chance : votre appareil est déjà trop vieux et incapable de supporter les nouvelles versions de ces logiciels. « Windows 7 nécessite 15 fois plus de puissance processeur que Windows 98, 85 fois plus de mémoire vive et 68 fois plus d’espace disque », déplore Frédéric Bordage, sur son site GreenIT.fr. Du coup, même si votre ordinateur fonctionne encore, ses performances seront très limitées. Impossible également de brancher le dernier iPod 5 sur la même prise que les précédents modèles. Il faut alors remplacer tous les accessoires.

    3 -Les pièces détachées manquantes ou hors de prix

    Si votre robot mixeur date de plus de cinq ans, il y a fort à parier que vous aurez du mal à trouver des lames pour remplacer celles usagées. Et quand bien même elles seraient encore disponibles chez un revendeur, leur remplacement ne serait sans doute pas rentable. Pourquoi payer 25 euros pour remplacer une lampe de four micro-ondes lorsqu’on peut acheter un four neuf à moins de 30 euros ?

    Certaines pratiques font gonfler la facture inutilement. Lors d’une panne de la carte d’alimentation sur un écran plat, les réparateurs vont vous proposer de changer la carte entière (600 euros) alors que le remplacement d’un composant coûte… 30 centimes, comme l’a révélé une enquête d’Envoyé spécial de 2010. Une proposition de loi du sénateur écologiste Jean-Vincent Placé propose un accès aux pièces détachées pendant une durée minimale de 10 ans.....

    #obsolescence-programmée

  • Utopia | L’écran de Saint Denis
    http://www.lecranstdenis.org/dionysiennes/utopia

    Utopia, « L’Utopie », est à la fois un non-lieu (ou-topos en grec) et lieu de bonheur (eu-topos) au sens donné par Thomas More au XVIème siècle. Cette définition s’applique évidemment au cinéma, lieu de l’imaginaire et des rêves. Mais le cinéma a été aussi un acteur des #mouvements utopiques, dans les années 60 et 70 en particulier, riches en #expériences destinées à changer la vie, projets et idéaux, #utopies libertaires. Les références du #cinéma à l’#histoire, l’image qu’il donne de certaines réalités, comme la ville dans les films de science-fiction par exemple, sont porteuses d’un discours utopique, l’utopie peut s’incarner dans des personnages ou des figures également.
    Le cinéma en a rendu compte dans les domaines de la vie quotidienne : les modalités du couple, la sexualité, la vie en communauté, l’écologie, l’éducation… L’écriture cinématographique elle-même, comme pratique collective, peut devenir une utopie.
    Utopia présentera plus de 70 films - classiques, inédits, avant-premières - qui tous ont oeuvré dans cette recherche d’une société idéale et des rencontres avec de nombreux cinéastes, philosophes, journalistes…

    14es JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DIONYSIENNES DU 5 AU 11 FÉVRIER 2014, CINÉMA L’ÉCRAN DE SAINT-DENIS
    http://www.lecranstdenis.org/wp-content/uploads/2014/01/UTO-PROGRAMME-BD.pdf

  • https://larlet.fr/david/blog/2014/dogmatiques-defauts

    Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une histoire de défauts : proposer un design suffisamment engagé pour qu’il puisse créer une tendance.

    C’est bien sûr reproductible, il n’y a qu’à voir le nombre de sites qui arborent une énorme photo floue en tête de page avec un titre en 50px. Et je suis d’accord qu’il est possible de faire ça assez facilement avec un Wordpress ou un Dotclear. Tout est dans le « assez ». À la limite, distribuer officiellement l’un de ces outils avec un thème par défaut s’en approchant pourrait avoir un impact sur la communauté mais sinon il faut bien réaliser que la modification d’un outil web par des utilisateurs non techniciens tient de l’épiphénomène.

    En fait la communauté des Logiciels Libres est tellement peu consciente des problématiques d’expérience utilisateur qu’il y aurait un marché pour n’importe quel outil Open-source dont l’ergonomie et le design seraient retravaillés. Peut-être qu’il s’agit de fainéantise de ma part de vouloir quelque chose qui fonctionne du premier coup, pire j’encourage ainsi la stupidité et chaque citoyen/enfant devrait apprendre à coder pour bidouiller son propre outil. Dans ce monde de Bisounours, plus personne n’aurait le temps de bloguer par contre :-).

    cc/ @tetue

    #design #open_source #logiciel_libre #expérience_utilisateur #élitisme #ergonomie

    • En fait la communauté des Logiciels Libres est tellement peu consciente des problématiques d’expérience utilisateur...

      Là, c’est un peu vache, les acteurs des LL ont conscience des problématiques d’UX. Ce seraient plutôt des causes structurelles qu’une ignorance ou un aveuglement.

      – Les LL sont souvent des outils « boites à outils », génériques, cela plait au « praticien », un peu moins à « l’utilisateur ». Ce sont souvent des outils « non finis » (du point de vue « utilisateur »). La tension « bidouillabilité <-> simplicité / facilité » de @fil.
      – Foisonnement de l’offre ? (cf le nombre de distributions linux, squelettes et plugins SPIP, librairies node.js, etc...)
      – Prédominances des approches bottom-up ? La conception technique pilote le reste.
      – Les façons de produire du LL seraient peu adaptées à une démarche de « design » ?

      C’est à creuser.

      qu’il y aurait un marché pour n’importe quel outil Open-source dont l’ergonomie et le design seraient retravaillés.

      C’est quoi « un marché » ? ;)
      Si ça veut dire « gagner son pain à faire de l’UX pour des LL », je signe. (ajout : à ce sujet, voir la discussion http://seenthis.net/messages/123215 )

    • Et une réponse de Clochix :
      http://esquisses.clochix.net/2014/01/15/control

      Si un projet Libre veut attirer des profanes, il doit d’abord s’ouvrir à d’autres compétences. Mais comment les trouver, les inciter à monter dans le bateau ?

      Et mon commentaire : il ne s’agit pas tant de les trouver, que de ne pas les décourager.

      nous aurions besoin de faire notre auto-critique [en] mettant de grands coups de pieds dans la « #méritocratie » de certains projets libres pour y faire entrer un peu de sang neuf, non issu de l’aristocratie geeke

    • Quand bien même on en trouverait et qu’illes seraient motivé⋅e⋅s, je continue de ne pas encore savoir ni comprendre quand est-ce que ces gens vont pouvoir contribuer à tel projet, mis à part sur leur temps personnel et familial. La question du #temps de contribution est pour moi essentielle.

      Quand on est issu d’une culture geek, et que l’on fait surtout du code, il parait normal de contribuer à des projets aussi bien sur son temps de travail, qu’en dehors, la nuit, en mangeant des chips.

      Lorsque l’on a pas cet état d’esprit, et que le soir ou le week-end (1) on préfère plutôt jouer avec son enfant, lire des livres, faire du vélo, cuisiner, jongler, militer ici ou là, et bien le SEUL moment où l’on peut contribuer à des logiciels libres c’est : sur le temps de travail salarié ou assimilé.

      Et excusez-moi de la découverte, mais c’est d’ors et déjà ce qui se passe dans une grande partie (la plupart ?) des projets libres un peu gros, même en ne parlant que du code fonctionnel.

      Or, pour quelqu’un qui ajoute un module fonctionnel, il est relativement facile de faire en sorte que cette fonctionnalité soit payée par des gens, tout en la publiant en licence libre une fois terminée, car une fonctionnalité est assez souvent générique, peut servir à d’autres.

      En revanche, de-nos-jours-pour-l’instant, à peu près aucune entreprise ou collectivité ne va payer pour améliorer l’ergonomie d’un logiciel déjà existant. Elles vont payer pour leur charte graphique à elles. Elles vont payer pour l’ergonomie de leur site internet ou de leur module métier qui est unique et propre à elles.

      Dans ces cas-là, les améliorations d’ergonomie, de lisibilité, de navigation, sont souvent le fait de francs-tireur⋅euse⋅s hyper-rares, qui parfois arrivent à trouver le temps de modifier l’UX d’un logiciel.
      Mais ça veut dire qu’on ne compte que sur des exceptions, alors que pour le code fonctionnel beaucoup plus de monde arrivent à contribuer sans être geek, sans être étudiant, et sans nuire à leur vie sociale.

      S’il est besoin, on peut essayer de donner des cas concrets. (2)

      (1) Je reprends ici la temporalité de la majorité, je sais bien que certains n’ont pas la même organisation du temps.
      (2) Mais ne serait-ce que dans #SPIP (forcément), on voit bien la différence entre corrections de bugs et ajouts fonctionnels d’un côté / amélioration générale de l’admin et refonte de la documentation-communication de l’autre.

    • proposer un design suffisamment engagé pour qu’il puisse créer une tendance.

      Le thème par défaut du dernier WordPress me semble entrer dans cette catégoirie (même s’il synthétise une tendance existante plus qu’il ne la crée) : il a un parti pris clair.

      Le design par défaut de SPIP3 fondé sur une typographie claire et lisible me semble aller dans le bon sens mais peut être ne va-t-il pas assez loin encore.

      Je suis d’avis que SPIP devrait proposer un squelette dist qui soit directement utilisable et esthétique mais avec un parti pris graphique fort pour qu’il soit immédiatement reconnaissable.

    • A priori, car j’ai suivi ça de loin, l’idée est de faire une base très dépouillée encore, et je me refuse à critiquer alors que je ne suis pas en mesure de participer et que je pense fondamentalement que le design « démocratique » ne peut pas avoir de personnalité par essence ; il me semble juste que le parti pris typographique en full helvetica est tout de même assez harcore - sans parler de webfont, qui ne conviendraient pas à ce contexte, un peu de Georgia ne serait probablement pas de trop.

  • Etat de droit et propagande : est-il possible de nier l’évidence ?
    http://reflets.info/etat-de-droit-et-propagande-est-il-possible-de-nier-levidence

    Pour conclure cette série d’articles sur les révélations de #Snowden établissant une surveillance totale de la population, sans que grand monde ne vienne contredire cette théorie digne d’une conspiration tirée d’un James Bond, il semblait nécessaire de revenir sur quelques événements majeurs. Comme le coup d’Etat au Chili en 1973, l’assassinat de #kennedy et les […]

    #A_la_Une #Le_radar_de_Reflets.info #Tribunes #conformisme_normatif #expérience_d'Asch #fabrique_du_consentement #influence #NSA #panoptique #PsyOp #WTC

  • A Long Way Left Up Darwin’s Mountain – Phenomena: The Loom
    http://phenomena.nationalgeographic.com/2013/11/15/a-long-way-left-up-darwins-mountain

    On nous en avait parlé en cours, c’est intéressant d’avoir un post de blog qui résume les recherches issues de cette expérimentation. En gros, c’est une expérimentation sur l’évolution sur le long terme : 12 lignées d’E. #coli séparées, en environnement restreint d’un point de vue trophique (ce que j’en ai compris en lisant rapidement), le tout pendant 25 ans (soit environ 5000 générations).

    C’est là que c’est pratique le modèle bactérien pour étudier l’évolution. Imaginez faire ça avec des souris (une (...)

    #recherche #expérience #science #Ecoli #bactéries #évolution #biologie

  • Ensemble avec harmonie et solidarité
    http://vimeo.com/6434925#at=0

    http://intercession.over-blog.org/article-there-are-no-others-there-is-only-us-118074948.html

    Je voudrais revenir sur les vols d’#étourneaux. Vous avez tous observé cela, à la bonne saison, ces extraordinaires figures, balais, que forment les étourneaux. Ils forment des filets, des structures en filets, liquides, qui se déplacent, et qui sont des objets mathématiques absolument sublimes. On a toujours eu beaucoup de mal à comprendre comment ils faisaient : pour ne pas se quitter, s’éparpiller, et comment ils faisaient pour ne pas non plus s’agglutiner.
    Il est apparu, contrairement à ce que l’on pense, que cette structure n’est possible que s’il n’y a pas de #chef, s’il n’y a pas de #leader, d’une part. Et cette #structure n’est possible, aussi, que parce que les liaisons sont peu nombreuses, c’est-à-dire que chaque étourneau, donc chaque point du filet d’étourneaux, est lié à peu près à sept ou huit autres étourneaux, dans un lien qui est constamment modifiable – c’est-à-dire que ce n’est pas les sept ou huit même. C’est comme ça tout le temps, et c’est ce ‘‘comme ça tout le temps’’ qui structure la tenue du filet. Or, ce qui m’intéresse là-dedans comme image, c’est qu’on ne peut pas parler d’égalité des étourneaux entre eux, mais on peut parler d’une structure #politique, si l’on peut dire, en tous cas spatiale, qui les tient ensemble comme séparé.
    Cette #structure qui tient les #hommes #ensemble comme #séparé, c’est peut-être ce que vainement, depuis qu’il y a des hommes, nous cherchons. Il y aurait à creuser d’avantage du côté de voir comment l’#espacement n’est possible comme espacement, que parce qu’il espace des distincts, et non pas des #semblables. Dans le discours de l’#égalité, dans le #discours des semblables, dans le discours des #égaux, il y a la déposition d’une #pensée toujours séparatrice et toujours hiérarchique, ou du moins, d’une pensée qui n’est pas capable, qui n’a pas su séparer la séparation de la #hiérarchisation. Et c’est d’autant plus pénible et tracassant, que dès lors qu’il y a #représentation, au sens politique, il y a forcément quelque chose de cela de cette non #séparation entre la séparation et la #hiérarchisation qui se pointe et qui revient.

    Jean Christophe Bailly

    Par ailleurs le Même #Jean_Christophe_Bailly a publier un plaidoyer en faveur de la condition animale :
    http://www.nonfiction.fr/article-6579-mort_ou_vif.htm

    #Le_parti_pris_des_animaux a toujours pour fond, pour arrière-plan cette inquiétude sourde, cette #menace de #disparition prochaine des #animaux #sauvages, de tous les animaux sauvages. Mais, alors que le texte de 2007 développait une #esthétique de la #présence des animaux, fondée sur des images, le parti pris engage une réflexion sur le #langage, et l’écriture, sur la possibilité de faire place à ce sens en irruption (tel que Bailly veut en donner une idée en rapportant au début de son texte de 2007 l’expérience significative de la rencontre avec le chevreuil) dans la pensée("L’affect de la rencontre avec [les animaux] reste lié aux régimes de l’irruption, du suspens bref et de la fuite" ).
    L’idée forte du parti pris est que, si les animaux ne parlent pas, et si les faire parler relève de la fable (avec d’ailleurs la violence qu’il y a dans l’expression « faire parler »), ils ont néanmoins quelque chose à dire, et qu’écrire peut prendre pour dessein premier de faire une place à ce dire.
    Le livre de Bailly se situe donc aux confins du langage, est une sorte d’expérience avec le #langage. Jusqu’où est-il possible d’aller avec le langage et l’écriture ? Jusqu’où peut-on suivre les animaux, les « tracer », selon une image cynégétique que Bailly affectionne tout particulièrement, avec pour seul recours l’#écriture, qui dans sa linéarité, sa #visibilité semble, de prime abord, imperméable à l’accueil des animaux, qui cherchent la cache et l’invisible, qui sont tout de silence, qui sont rétifs à la #géométrisation de leurs mouvements ?
    Il faut se perdre dans ce #recueil, afin d’accéder à l’#expérience, qui n’est que dans la langue, des animaux, proposée par ce livre. Cependant, nous souhaiterions ici indiquer, en guise de critique (et ce au sens d’un développement de ce que nous avons pu discerner en lisant ce livre, sans que nous trouvions, par ailleurs, à redire), un fil de la pensée de Bailly, celui qui conduit à une épuration grammaticale qui doit donner à penser à tout #animaliste : il faut revenir aux verbes, à l’infinitif. L’idée – qui se décline dans tous les essais de ce recueil, même si elle est davantage développé pour lui-même dans « les animaux sont des maîtres silencieux » et « les animaux conjuguent les verbes en silence » , qui propose une réflexion à partir du célèbre Traité sur l’origine des langues (1772) de Herder –, est la suivante : si nous voulons faire place à ce sens irruptif qui marque la présence des animaux sauvages, alors il faut se laisser aller à la manière dont cette irruption, ces lignes de fuite, ces traces, font sens, ce qui, pour nous qui écrivons et parlons, veut dire, fait grammaire, dans des verbes, « des verbes qui traversent le monde et qui passent devant et derrière nous, nous entourant comme dans un filet qui serait le chuintement ou la bande-son du sensible, chaque animal y jouant sa partition dans l’enchevêtrement latent de tous les autres » .

    #Condition_Animale #Poésie #Musique #Marc_Silver #Ben_Frost #Musique #Vidéo #Livre

  • À la recherche d’un vieil Antonio
    Ou l’apprentissage du « nous » (I)

    Guillaume Goutte

    http://www.lavoiedujaguar.net/A-la-recherche-d-un-vieil-Antonio

    Les premiers pas

    Il y a deux ans, durant l’été 2011, je m’envolais pour l’État du Chiapas, au sud-est du Mexique, avec la ferme idée d’y chercher un vieil Antonio. Qui ? Vous savez, le vieil indigène que le sous-commandant Marcos rencontra par hasard dans la jungle et qui lui enseigna bien des choses utiles pour construire un monde vivable. Pourquoi, donc, voulais-je à mon tour le rencontrer, lui ou un autre du même type ? Pour le bombarder de questions, pardi ! Sur quoi ? Beaucoup de sujets, sans doute ; le dénominateur commun étant cette vieille Arlésienne des sociétés humaines qu’est la liberté. Ou, plutôt, pour être précis (et il faut l’être), savoir comment se construit cette liberté tant désirée au quotidien. Pour sûr, le vieil Antonio n’aurait pas forcément réponse à tout, mais j’étais persuadé que les quelques réponses qu’il m’apporterait seraient précieuses. J’avais déjà, certes, quelques idées (voire un peu plus) sur la question, et ce sont d’ailleurs ces mêmes idées qui, il y a quelques années, m’avaient fait découvrir la rébellion zapatiste du Chiapas. Mais la pensée révolutionnaire, ses théories et ses pratiques se doivent de s’ouvrir à des apports nouveaux et d’être régulièrement (pour ne pas dire sans cesse) remises en question (...)

    #récit #expérience #zapatiste #anarchisme #Mexique

  • #Revue en ligne « (Re)penser l’exil » :

    Dans le cadre du programme 2010-2016 – #Exil, Création Philosophique et Politique, Repenser l’Exil dans la #Citoyenneté Contemporaine – la revue en ligne (Re)Penser l’Exil se propose de présenter le travail de réflexion critique des participant.e.s sur les #représentations, les #mots, les #discours sur l’exil, en vue de mettre en lien l’exil, la création philosophique et politique et la citoyenneté contemporaine. Le Programme vise à faire un travail critique sur les modes de (dés)subjectivation, la fragmentation du #mouvement_social et le poids du déterminisme sur la pensée philosophique actuelle.

    Elle est un moyen de collectiviser les réflexions en cours, en vue d’une synthèse à la fin du programme (2016).

    Elle présente :

    Des textes produits à chaque étape du programme 2010-2016 et des textes en travail en vue de publications qui se préparent par ailleurs (livres notamment)
    Des matériaux, des documents, des faits divers, des contributions artistiques, poèmes, des textes de création théâtrale, etc..

    (RE)PENSER L’EXIL

    L’exil évoque à la fois les racines (Simone Weil) et la mer (Victor Hugo), la maison (Pinar Selek), le pain amer (François Rigaux). Les métaphores sont nombreuses. C’est un phénomène universel qui traverse l’histoire humaine et tous les continents. C’est une des facettes du diamant de l’expérience humaine (exil intérieur, #banissement, #expulsion_sociale, politique).
    L’exil est une notion riche, vaste, multiforme qui offre un espace d’hospitalité à une #réflexion_philosophique transversale visant à défragmenter des #expériences_humaines, politiques pour permettre un partage de la réflexion.
    Nous nous proposons de (re)penser l’exil dans ce qu’il contient d’épaisseur de #vie, de #souffrance, de #joie, d’#injustice, de #violence et aussi de souffle, de #puissance, d’#opportunité d’invention de la #liberté et de la #solidarité, de la citoyenneté.
    Le fil rouge est une question qui nous accompagnera durant toute la durée du programme (2010-2016) : serions-nous toutes, tous des exilé.e.s ? L’exil une fatalité du destin, une liberté en tension. Exil-des-exil, comment vivons-nous, pensons-nous cela ?

    LE TRAVAIL PHILOSOPHIQUE

    Le travail d’innovation philosophique dont a parlé Jacques Derrida au moment où il a fondé le Collège International de Philosophie à Paris, appartient à tout le monde. En partant de l’exil, nous voulons inventer et mettre en œuvre un travail à la fois modeste et ambitieux qui croise des expériences, des lieux, des pays, des continents, des temporalités, des générations, des sexes, des domaines de savoirs, des générations, des artistes, etc.. en partageant une réflexion critique.
    Il vise à favoriser le travail sur l’autonomie, la subjectivation individuelle et collective et la création philosophique.
    Il participe au débat critique et créatif sur l’exil et le des-exil dans le monde contemporain.

    http://revue-exil.com

  • Coder en #JavaScript avec seulement six caractères
    http://sylvainpv.developpez.com/tutoriels/javascript/coder-6-caracteres

    Sylvain Pollet-Villard s’ennuyait sûrement le jour où il eut l’idée saugrenue de coder du JavaScript avec le moins de caractères possibles. Et pourtant, il l’a fait ! Il nous explique les différentes étapes de sa démarche qui aboutit à la rédaction d’un compilateur.

    via @mon_collegue_de_bureau_en_face qui pense que ce type est un grand malade...

    #recherche #expérience #informatique

  • Tant qu’il y aura des dominants et des dominés « la lutte des classes » aura un avenir infini...
    À bientôt j’espère (1967-1968) un film de Chris Marker et Mariot Marret
    https://www.youtube.com/watch?v=pswaIh0Qa-g

    http://www.dvdclassik.com/critique/a-bientot-j-espere-marker-marret

    Marker filme la grève dans la filature de #Rhodiaceta (groupe Rhônes-Poulenc) de #Besançon en 1967, à la demande de #Pol_Cèbe, #bibliothécaire de l’usine. Cèbe envisage un projet où les ouvriers pourraient prendre en main leur #émancipation par la #réappropriation d’une #culture détenue par la #bourgeoisie. Ses préoccupations rencontrent celles de Marker et Marret qui désirent reproduire l’#expérience du ciné-train du cinéaste #Medvedkine. En 1932, le #réalisateur russe parcourait l’U.R.S.S. à bord d’un train, filmait les ouvriers et leur montrait juste après montage dans la journée le résultat. Application des théories de #Walter_Benjamin (1), l’idée était alors de permettre aux ouvriers de se #voir au #travail, de leur #donner les #outils pour l’#améliorer, bref #construire la nouvelle Russie. La méthode est directement issue de la première période du #cinéma où des #cinéastes itinérants allaient de ville en ville filmer les sorties d’usines et montrer le soir même aux habitants le résultat. Les gens se déplaçaient en masse, heureux de se voir, de voir leurs voisins, leurs amis. Medvedkine dépasse le simple #spectacle #mercantile dans une optique #politique et #sociale, un outil de #propagande au service d’un nouvel #idéal. Marker et Marret décident donc de prolonger cette expérience. Leur idée consiste à filmer au plus près le travail des ouvriers, leur mode de vie, de manière à leur faire #appréhender leurs #spécificités, leur culture, leur mode de vie. Et leur donner les outils pour changer leur condition. Tout commence avec un appel lancé à Marker par René Berchoud, secrétaire du CCPPO (voir bonus). Il l’enjoint de venir à #Rhodia car quelque chose s’y passe d’important. Déjà en #1936, les grandes #grèves démarrèrent dans les filatures du Jura et Berchoud sent qu’il n’assiste pas seulement à une grève, mais à une prise de #conscience. Une projection de Loin du Vietnam vient d’y être organisée, et ce pamphlet collectif a profondément marqué les ouvriers de l’usine. Pas seulement parce que c’est la première fois qu’une avant première est dédiée aux travailleurs, mais également car à travers ce travail, une idée se profile…

    Marker et Marret tournent alors #A_bientôt _j’espère, dont le titre même évoque quelque chose qui prend #corps. Dans ce #reportage sur la grève de la Rhodiaceta (groupe Rhônes-Poulec), les ouvriers se livrent, peut-être pour la première fois, devant la #caméra. Leurs revendications portent non sur les #salaires, mais plus généralement sur leur #qualité de #vie, et surtout sur l’accès à une #culture qui jusqu’ici leur paraissait impossible. Des paroles qui annoncent #Mai #68. A l’origine, le mouvement naît des menaces de licenciement qui pèsent sur les 14000 ouvriers du #groupe. Les paroles des #dirigeants résonnent bizarrement dans notre #société actuelle. Ils se réfugient déjà derrière le marché commun, expliquant que les #suppressions d’#emploi ne sont pas de leur fait, mais leur sont imposées par des forces extérieures. A bientôt j’espère s’ouvre sur l’image d’ouvriers qui, Noël approchant, choisissent des sapins. C’est bien en quelque sorte la #fête qui va marquer la fin du mouvement, les ouvriers voulant, malgré tout, pouvoir offrir des cadeaux à leurs enfants. Si l’ouverture annonce la fin du film, elle enchaîne immédiatement sur un #meeting qui s’improvise sous la neige, annonçant d’emblée que malgré la fin abrupte du mouvement, il y a quelque chose qui en naît et qui se poursuivra.

    #luttes_Des_classes #Usine #Taylorisme #Ouvriers#prolétariat #Capitalisme #Communisme #Culture #Peuples #Exploitation #Domination #Groupes_Medvedkine #Chris_Marker #Mario_Marret #Alexandre_Medvedkine #Pol_Cèbe #Documentaire #Vidéo

  • Michel #Foucault a donné en 1981 une série de cours et de conférences à l’Université Catholique de Louvain intitulé « mal faire dire le vrai » sur la fonction de l’aveu en justice. Il interroge le rapport au présent à travers son parcours de philosophe de ses travaux et sa confrontation à l’expérience et la construction sociale de la légitimité du pouvoir.
    https://www.youtube.com/watch?v=132QZ_C3ovs&feature=player_embedded

    #Pouvoir #Droit #Gouvernementalité #Surveillance #Prison #Philosophie #Kant #Hegel #Nietzschze #Expérience #Folie #Psychiatrie #Histoire

  • Déconnexion du soir, bonsoir :

    DOA/ Manotti : L’honorable société
    http://www.cultura.com/ressources/products/1/5/1/3/3/6/1434614.jpg
    http://www.dominiquemanotti.com

    Et pour se changer de #Kraftwerk, du gros qui tâche (et un peu de tendresse si vous tendez l’oreille) :
    Meshuggah - Koloss
    http://www.youtube.com/watch?v=_Cn6ZaldxBk

    Ce qui me fait penser à cet article du guardian qui démonte bien l’expérience de déconnexion d’un an de Paul Miller :
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/may/06/the-myth-of-web-toxicity

    L’expérience de Paul Miller, un an après :
    http://www.theverge.com/2013/5/1/4279674/im-still-here-back-online-after-a-year-without-the-internet

    Le mythe : Get off the Internet !
    http://www.youtube.com/watch?v=DUmQf6rIB2w


    #livres #musique #deconnexion #polar #experience #internet

  • http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/La-guitare-une-arme-de-seduction-massive

    Un chercheur de l’Université de Bretagne-Sud confirme ce penchant féminin pour les musiciens. Leur talent musical les aiderait à assurer dans l’art de la séduction. Enfin pas besoin de gratter sa guitare, se balader avec un étui suffirait à convaincre les femmes.
    Les sportifs n’ont plus la cote
    Sommes-nous si naïves que ça ? Le chercheur a vérifié sa théorie de façon empirique en se rendant dans un centre commercial (haut lieu de drague, c’est bien connu…). Il a demandé à plusieurs hommes de relever le défi de donner leur numéro de téléphone au maximum de femmes rencontrées. Certains étaient munis d’un étui à guitare, d’autres avec un sac de sport et d’autres sans accessoire. Les musiciens dragueurs ont remporté le match haut la main puisque 31% des femmes abordées leur ont donné leur numéro de téléphone.
    L’énorme scoop à retenir de cette étude est que le mythe du beau gosse aux gros muscles a vécu : seules 9 % des femmes ont eu envie de passer leur portable aux faux sportifs. Les hommes qui ne portaient ni sac de sport ni guitare ne s’en sont pas si mal sortis en récupérant les coordonnées de 14 % des femmes.

    Originaire du sud et ayant fait mes études en Bretagne, j’ose affirmer que la géographie joue beaucoup. L’article ne le dit pas, mais je suis sûr que l’étude a été effectuée dans l’Ouest.
    Dans le sud, la même étude aurait sans doute donné de meilleurs résultats aux sportifs.
    Oui ça fait cliché, mais la culture n’est pas la même...

    • Merci pour les Pogues !

      Encore plus à l’ouets, aux Etats Unis, le violon, ça marche pas en tous cas..

      connaissez-vous Joshua Bell ? Il s’agit d’un violoniste américain de musique classique. Il rempli des salles de concert à plus de 100 dollars/place. Elu « Légende vivante » par son Indiana natal et « Artiste classique de l’année 2004 » par le Billboard Magazine, compté au nombre des « 50 most beautiful people » par People et des « 6 men of the millenium » par Glamour, également mis à l’honneur par les plus sérieux Gramophone, New York Times et Newsweek, sa popularité s’étend bien au-delà de la salle de concert.

      Pourquoi je vous en parle ? Car Joshua Bell a fait une expérience surprenante dans le métro new-yorkais. Il s’est installé avec son violon, et s’est mit à jouer dans le hall d’une gare (L’Enfant Plaza). Et c’est des centaines de personnes qui sont passés devant lui, incognito, sans même s’arrêter. Un peu de plus de 1000 personnes sont passés, de classes moyennes : avocats, analystes, consultants… pendant 43 minutes, avec un total de 6 pièces classiques.

      http://youtu.be/hnOPu0_YWhw

      et puis sinon, bien sûr, chez nous, il y a ça.. :-)
      http://www.wat.tv/video/bref-je-joue-guitare-57ifp_2h9vt_.html

    • Ouais, ça me fait penser à une réflexion (’ach’ment philosophique et empreinte de cette sagesse populaire venue du fond des âges) d’un mec quand j’étais lycéen :
      « T’wouas pour me faire des gonzesses (on disait pas encore meuf à l’époque en 1974), j’avais pensé à apprendre la guitare et pi j’me suis dit que c’était pas le bon plan parce que dans une soirée ou autour d’un feu de camp, le guitariste , y fait que jouer mais y baise pas. »

      Moi j’voulais bien gratter mais sur une scène et amplifié avec un son de ouf. Alors j’ai appris la basse (pas trop ouf pour le son mais il n’y a que quatre cordes) et je suis monté quelques fois sur scène avec des acolytes métalleux tout d’abord puis rockers tendance Bashung revisité bluesy ensuite. C’est très grisant mais qu’est-ce que ça fout la trouille. J’ai pas trop insisté car gérer le trac, c’est pas donné à tout le monde.

    • Vu le sujet, et le côté expérimental, j’étais sûr qu’il s’agissait de Nicolas Guéguen. L’article de Ouest-France le confirme http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Vannes.-Il-demontre-que-la-guitare-est-l-instrument-ideal-de

      Je me souviens de l’avoir vu dans cette conférence, où il raconte, entre autres choses, comment il envoie ses étudiants en TP de marketing faire du stop et mesurer le succès.
      http://www.univ-ubs.fr/consommateurs-comment-on-vous-influence--296487.kjsp

      Sa page perso (novembre 2011) http://nicolas.gueguen.free.fr/index.html

  • Les successeurs de Google Reader font le plein de nouveaux utilisateurs - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-successeurs-de-google-reader-font-le-plein-de-nouveaux-utili

    Qui se soucie du nombre d’articles non lus ? J’aime l’idée d’une rivière de news à lire, et j’ai de nombreux flux qui m’apportent informations et podcasts. [...] La prochaine fois, payez à un prix raisonnable les services dont vous dépendez. Ceux-là ont plus de chance de survivre aux ’bulles’."

    • Les ressources en #ergonomie ?

      Il y a beaucoup de dons de code ou de morceaux de code, mais peu de dons en ergo et graphisme. Il y en a, mais immensément moins. Donc pour la plupart des logiciels libres, l’ergo n’est pas toujours super.

      Or pour un lecteur de flux en masse (suivre 5 flux c’est facile, en suivre 500...), c’est vraiment l’ergo qui fait que ça va attirer du monde.

    • Il y a beaucoup de dons de code ou de morceaux de code, mais peu de dons en ergo et graphisme.

      Peut être parce que c’est beaucoup plus difficile à faire ?

      Une problématique d’ergo ou de graphisme se « découpe » beaucoup moins facilement en sous-problèmes que le code. Pour que ça marche, il faut avoir une vision holistique du sujet, et ne pas la perdre lorsqu’on s’occupe des détails.

      Ce sont 2 disciplines (ergonomie et graphisme) qui nécessitent à la fois une approche très cadrée, du recul et du temps.

      C’est plus facile avec des projets commerciaux :
      – où « le public cible » et le « périmètre fonctionnel » sont bien circonscrits (désolé pour les gros raccourcis affreux)
      – où le graphiste et/ou l’ergonome ont les moyens (temps, légitimité, responsabilité, rémunération) de travailler à plein temps et en profondeur sur leurs sujets.
      – Les projets commerciaux sont en général moins « gros », moins complexes, avec moins d’intervenants (une part non négligeable du boulot de graphiste ou d’ergo est aussi d’écouter, communiquer, expliquer et ajuster en fonction des retours).

      Je ne dis pas que c’est impossible dans le domaine du libre, mais juste beaucoup plus difficile... Et donc beaucoup plus intéressant. :)

    • J’ai le sentiment que sur le graphisme, toute personne peut donner son avis, alors tout le monde se lâche pour dire tout et n’importe quoi. C’est très fatiguant et très dévalorisant pour ceux dont c’est le métier. Comprenez que je n’exclus en rien les amateurs, au contraire, je ne suis pas en train de défendre la profession, je parle de passion et d’expérience, de culture visuelle nourrie et de recherches personnelles sur plusieurs années, bref du métier, ça oui. Certains clients font intervenir leur mari sur le logo, et en phase final de préférence (sisi, vrai de vrai), pourtant ils ne remettront jamais en cause le code. Ils sont persuadés que le graphisme c’est facile et pinaillent comme bon leur semble, quand à payer à sa valeur, c’est difficile. Les collectivités offrent souvent des formations d’une semaine à photoshop à leur secrétaire qui doit ensuite faire les affiches et la com. Ils n’ont aucune idée de ce qu’est le travail d’un typographe, d’un imprimeur ou d’un graphiste. C’est vraiment une catastrophe de bosser avec eux. Tout se perd mamemichu.

    • je comprends la problématique vis-à-vis des clients, mais là on parlait de logiciels libres… à priori y a pas la petite nièce du client qui s’implique en phase finale…

      à mon sens un des problèmes est que les « devs » ont les clés, et en général ne savent pas ne pas s’ingérer (alors que, à l’extrême inverse, les designers refusent parfois totalement de penser qu’ils ont éventuellement le droit de toucher au code)

    • Ouais peut-être... mais je reste persuadé qu’un des points les plus importants qui différencie les deux reste le problème du temps, et donc souvent de l’argent.

      Dans un projet d’une entreprise, payé par un client, un grand nombre de morceaux de code, s’ils sont génériques, peuvent être extraits du projet et redistribués en licence libre. Ainsi, de nombreuses entreprises privées peuvent contribuer au code. Autrement dit : les développeurs peuvent contribuer au libre sur leur temps de travail, et non pas juste chez eux sur leur temps libre.

      Cela n’est pas, ou très rarement, le cas en ce qui concerne la conception d’interfaces et le graphisme, qui la plupart du temps sont propre à l’application du client, et ne peuvent pas être reversés en libre.

      De plus, regardez les logiciels libres ayant des interfaces conçues par des gens dont c’est le métier : l’énorme majorité ce sont des choses payées par des entreprises (Canonical pour Unity, Acquia pour Drupal 7, etc), ou des grosses fondations ayant assez pour payer des ergo et graphistes à plein temps (Mozilla, etc). Et ce qu’ils redistribuent en libre, c’est quand ils savent qu’il y a un retour sur investissement pour eux (vendre et maintenir des Ubuntu, vendre des sites en Drupal). Bref : c’est de l’argent que ces compagnies investissent et non du bénévolat de gentils ergonomes dans leur grotte.

      Pour revenir au lecteur de flux, on peut avoir facilement du code bien pour gérer des flux, lier des tags, etc, venant d’un mélange de devs faisant ça sur leur temps de travail et leur temps libre. Mais pour ce qui est de l’ergonomie (ce qui va faire que ça va être adopté pas beaucoup), si une compagnie ou une grosse fondation ne voit pas l’intérêt de payer une équipe pour concevoir une super interface... Ou alors il faut copier l’existant (copier l’interface de google, copier l’interface de tel service propriétaire).

      Ouais je suis un peu pessimiste, et je n’ai pas de solution magique pour arriver à « financer du temps » pour des ergonomes, assez long pour concevoir des interfaces bien faites (et oui je pense que ça se fait moins facilement en une soirée à l’arrache que du code fonctionnel, ne serait-ce que parce qu’il y a plus d’échanges avec les utilisateurs). Mais je ressens cela quand je regarde qui participe (et comment) aux logiciels libres dont je suis un peu la communauté.

      Et c’est un problème intéressant à résoudre pour d’autres logiciels libres évidemment, en premier lieu #SPIP en ce qui me concerne (ergo de l’admin, graphisme des sites officiels).

    • @rastapopoulos, je pense que l’argent peut être un problème dans la mesure ou on cherche encore un équivalent symbolique pour dire « ce que tu fais à de la valeur ». Oui, parfois, c’est dur de ne pas trouver d’autre mode de paiement :)

      Et donc @fil je ne voulais pas mettre les pieds dans le plat en choisissant de parler plutôt de clients que d’utilisateurs de logiciels libres, mais franchement je ne vois pas la différence.
      Il te suffit de remplacer la petite nièce par tous ceux qui savent aujourd’hui comment faire un logo pour SPIP… voila, les pieds dans le plat, c’est malin !

    • @touti, je suis convaincu que l’argent est un problème pour à peu près tout. Mais là je parlais dans le cadre de la manière dont on vit actuellement, dans notre société capitaliste industrielle, et de la manière dont les développeurs, ergonomes, et graphistes vivent au quotidien. Et dans ce cadre là, et bien si on veut que des logiciels libres aient des interfaces bien faites et jolies, il faut que des ergonomes aient le temps (long) de les concevoir. Donc pas uniquement gratuitement sur leur temps de loisir et/ou familial !

      Pour que ça reste moins capitaliste (non-capitaliste étant exagéré), c’est-à-dire pas par appât du gain, il faudrait peut-être que ce soit dans des projets coopératifs et/ou publics. Soit financé par des collectivités (petites ou grosses), soit par du crowdfunding, soit un mélange des deux.

      Personnellement, je me sens plus à l’aise quand je développe une fonctionnalité pour un organisme public (qui a de l’argent et du temps à investir pour du bien commun), que quand c’est pour une entreprise. Ce n’est pas l’idéal, mais je suis plus serein.

      Après faut pas être dépend de politiques ou de bureaucraties (cf spip-agora). Mais je pense qu’il y a moyen de le faire en bonne coopération avec les communautés libres : ça dépend de l’état d’esprit de la collectivité qui participe (est-ce pour se l’approprier ou pour vraiment fournir un truc utile à tous).