• #climate_change and #health: perspectives from #developing_countries
    https://redasadki.me/2024/03/22/climate-change-and-health-perspectives-from-developing-countries

    Today, the Geneva Learning Foundation’s #Charlotte_Mbuh delivered a scientific presentation titled “On the frontline of climate change and health: A health worker eyewitness report” at the University of Hamburg’s Online Expert Seminar on Climate Change and Health: Perspectives from Developing Countries. Mbuh shared insights from a report based on observations from frontline health workers on the impact of climate change on health in their communities. Investing in the health workforce is vital to tackle climate change: A new report shares insights from over 1,200 on the frontline Climate change is a threat to the health of the communities we serve: health workers speak out at COP28 The Geneva Learning Foundation, a Swiss non-profit, facilitated a special event “From community to planet: (...)

    #Global_health #Expert_Centre_of_Climate_Change_and_Health #global_health #Hamburg_University_of_Applied_Sciences

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/27/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling

  • Calculating the relative effectiveness of #expert_coaching, #peer_learning, and #cascade_training
    https://redasadki.me/2024/02/26/calculating-the-relative-effectiveness-of-expert-coaching-peer-learning-an

    A formula for calculating learning efficacy, (E), considering the importance of each criterion and the specific ratings for peer learning, is: This abstract formula provides a way to quantify learning efficacy, considering various educational criteria and their relative importance (weights) for effective learning. Variable Definition Description S Scalability Ability to accommodate a large number of learners I Information fidelity Quality and reliability of information C Cost effectiveness Financial efficiency of the learning method F Feedback quality Quality of feedback received U Uniformity Consistency of learning experience Summary of variables that contribute to learning efficacy Weights for each variables are derived from empirical data and expert consensus. All values are on a (...)

    #Global_health #Theory #fellowship #mathematical_modeling

    • Une histoire de faux viol qui en cachait un vrai, et un vrai bien plus courant que par un inconnu lointain dans la rue, mais dans la famille…

      La vérité est la suivante : j’ai été victime d’incestes répétés de la part de ce grand frère, entre mes 8 et 12 ans. Je n’ai pas réussi à rétablir la vérité auprès de mes parents, les gendarmes et la justice à l’époque, étant enfermée dans mon propre mensonge et coincée dans l’emprise du secret familial. Je me sens honteuse et coupable vis-à-vis de Farid E. Il ne méritait pas cela. J’ai mis de longues années à sortir de ce déni. Je ne peux malheureusement pas revenir en arrière. J’assumerai les conséquences de mes actes. Je me tiens à votre disposition.

    • La cour de révision annule la condamnation pour viol de Farid El Haïry, qui devient le douzième réhabilité de la Vᵉ République
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/12/15/la-cour-de-revision-annule-la-condamnation-pour-viol-de-farid-el-hairy-qui-d

      A 17 ans, Farid El Haïry était déscolarisé, traînait une mauvaise réputation de bagarreur et de petit délinquant. Son père, marocain, était ouvrier, sa mère, française, employée d’école. L’un de ses frères était connu de la police et de la justice. Les parents de Julie D., eux, dirigeaient une entreprise familiale qui employait une cinquantaine de salariés, ses deux frères aînés faisaient des études supérieures. De cela, également, la justice et pas seulement elle doivent apprendre.

      Cette affaire pose aussi d’autres questions. Farid El Haïry a été condamné par la cour d’assises des mineurs en 2003 à cinq ans d’emprisonnement, dont quatre ans et deux mois avec sursis, une peine qui couvrait sa détention provisoire. Soit les juges et les jurés de l’époque ont fait preuve d’une étonnante bienveillance, en décidant de ne pas accabler un jeune homme à l’aube de sa vie d’adulte, en dépit des faits très graves dont ils l’avaient déclaré coupable. Soit ils ont douté, et ont enfoui leur trouble sous une peine légère, avec l’espoir qu’il ne ferait pas appel, ce qui s’est produit, au mépris du principe selon lequel le doute doit bénéficier à l’accusé.

      Une procédure d’indemnisation va être lancée

      Enfin, comment ne pas s’interroger sur une institution judiciaire qui, pendant un an, a laissé sans réponse la lettre circonstanciée adressée en 2017 par Julie D. au procureur de la République de Douai, dans laquelle elle expliquait avoir fait condamner à tort un innocent ? Comment justifier qu’il lui ait fallu envoyer une deuxième lettre, pleine de désarroi, en 2018, pour qu’une enquête soit diligentée ?

      on a malheureusement droit aussi au couplet conventionnel relativisant la parole des agressées

  • « Il faut impliquer les personnes touchées dans la réponse à cette maladie », Peter Piot
    L’accroche en une « Nous devons vivre avec le Covid-19, comme nous vivons avec le VIH ».
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/11/peter-piot-il-faut-impliquer-les-personnes-touchees-dans-la-reponse-a-cette-

    Directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le médecin et microbiologiste belge Peter Piot a été nommé conseiller de la présidente de la Commission européenne pour la recherche sur le Covid-19. Propos recueillis par Paul Benkimoun

    Entretien. Directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, le médecin et microbiologiste belge Peter Piot fut l’un des codécouvreurs du virus Ebola, avant d’être à la tête de l’Onusida (Programme commun des Nations unies sur le VIH-sida), de 1995 à 2008. Récemment nommé conseiller de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour la recherche sur le nouveau coronavirus, il a été lui-même sévèrement touché par le Covid-19.

    Quel regard portez-vous sur la manière dont le monde a réagi face au Covid-19 ?

    Ce que le Covid-19 nous a montré, c’est l’importance d’un leadership et d’avoir un bon système de santé publique préexistant. A part Singapour, Taïwan et Hongkong, tout le monde a sous-estimé l’ampleur et la vitesse avec lesquelles le virus pouvait se répandre. Les nations asiatiques avaient conservé le mauvais souvenir de l’épidémie de SRAS [syndrome respiratoire aigu sévère] en 2003 et étaient plus sensibilisées. Ils ont réagi en conséquence. Les pays qui ont immédiatement mis en place des dispositifs de dépistage ont eu le moins de décès. L’Allemagne a montré le chemin. Dès la fin janvier, elle disposait d’un test diagnostique et n’a pas attendu d’avoir beaucoup de cas pour l’utiliser à grande échelle.

    A l’autre extrême, le Royaume-Uni a réagi tardivement et a commencé à parler de mise en quarantaine pour les voyageurs quand le nombre de cas était en diminution. C’était trop et trop tard. En France comme de l’autre côté de la Manche, les stocks de masques constitués après la pandémie grippale [A(H1N1)] de 2009-2010 ont disparu des budgets. Et il y a eu un sous-investissement dans la santé publique.

    Vous évoquiez le reflux de la pandémie. Pourrions-nous en être bientôt débarrassés ?

    Nous ne sommes qu’au début de l’épidémie. Il n’y a aucune raison qu’après avoir atteint cette ampleur, elle disparaisse spontanément. Nous n’avons pas encore une immunité de groupe, même en Suède, où la stratégie qui misait là-dessus a échoué. Ce n’est que dans un an ou deux ans que nous pourrons faire le bilan de la riposte qui aura été la plus efficace.

    La situation dans le monde, mais aussi à l’intérieur des frontières nationales est hétérogène…

    Cette pandémie est un ensemble de nombreuses épidémies locales. Toutes les régions d’un pays ne sont pas touchées uniformément. L’action doit donc être locale ou régionale. La majorité des pays relâchent les mesures de distanciation physique. Des flambées épidémiques sont probables, mais pas de grande ampleur dans l’immédiat. Nous ne devons pas adopter une approche « bulldozer » et fermer tous les pays, mais cela suppose un niveau d’information en temps réel, très précis et très local, sur l’épidémie, afin de la maîtriser.

    Donc, cela implique de vivre avec le Covid-19…

    Oui, nous devons vivre avec le Covid-19, comme nous vivons avec le VIH. Nous devons admettre que l’éradication de ce virus n’est pas réalisable actuellement. La seule maladie infectieuse qui ait été éradiquée est la variole, et nous n’en sommes pas très loin avec la polio. Mais c’est tout.
    Si nous ne contrôlons pas le Covid-19, le système de santé ne peut fonctionner normalement. Il nous faut donc une approche de réduction des risques en minimisant l’impact de cette maladie et en réfléchissant à ce que nos sociétés sont prêtes à accepter pour cela.

    Il n’est pas possible de revenir au même confinement, pas tous les deux mois… Il a des effets secondaires énormes et des répercussions sur les autres pathologies : une surmortalité par infarctus du myocarde, AVC, cancer, faute d’accès aux soins essentiels ; il y a un fort retentissement sur la santé mentale. Sans parler des problèmes économiques. Vivre avec le Covid-19, cela signifie trouver des compromis entre la protection de la population et ne pas aggraver les problèmes. Il est nécessaire de modifier les comportements à grande échelle sur le port du masque, le lavage des mains et la distanciation physique. Dans beaucoup de pays, l’épidémie a surtout touché les maisons de retraite, les hôpitaux, les foyers des travailleurs du secteur de la santé et les prisons. Nous devons concentrer nos efforts sur ces lieux.

    Comment le continent africain va-t-il faire face à la pandémie ?

    Les épidémies voyagent. Il n’y a pas de raison que celle-ci évite l’Afrique. Le Covid-19 s’est pas mal implanté, notamment en Afrique du Sud, dans la région du Cap, mais ce n’est pas aussi spectaculaire qu’en Europe ou dans les Amériques. Est-ce une simple question de temps ? Le fait d’avoir une population plus jeune, en moyenne, que celle du Vieux Continent pourrait jouer. Des facteurs climatiques pourraient-ils atténuer le risque ? Nous l’ignorons. Reste que les mesures de distanciation physique ne sont pas applicables dans les grands townships, comme Khayelitsha, en Afrique du Sud, Kibera, au Kenya, ou dans les grandes villes africaines surpeuplées.
    C’est le même problème en Inde. A Bombay, les cas explosent, certains hôpitaux placent deux malades par lit… Hongkong a une densité de population très élevée, mais ses habitants vont plus loin que les recommandations des autorités.

    Que vous inspire la mobilisation internationale pour mettre au point un vaccin contre le Covid-19 ?

    Ce qui a déjà été accompli en cinq mois est impressionnant. Des laboratoires universitaires ou commerciaux, et non des moindres, ont commencé à travailler dès janvier. Lors du Forum de Davos [21-24 janvier], la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies a accordé des financements à quatre projets de recherche sur les vaccins. Il existe plus d’une centaine d’initatives. Une dizaine d’entre elles, peut-être, aboutiront.

    Qu’attend-on d’un vaccin contre le Covid-19 ?

    Son cahier des charges comprend quatre conditions. Le vaccin doit démontrer qu’il protège contre l’infection ou, au moins, atténue les effets de la maladie et réduit le nombre des décès. Cela implique des essais cliniques dans une population où l’incidence du Covid-19 soit suffisante. Elle diminue en Europe. Peut-être au Brésil… D’une manière générale, peu de vaccins sont efficaces sur les maladies respiratoires, en dehors de celui contre le pneumocoque. Le vaccin doit aussi ne pas avoir d’effets secondaires. Avec une administration à très grande échelle, des effets indésirables rares toucheraient un nombre important de personnes. Une fois ces deux premières conditions remplies, il ne faut pas espérer une autorisation de mise sur le marché avant 2021.

    Troisième condition, des milliards de doses d’un vaccin contre le Covid-19 devront être produites. Une capacité de production qui n’existe pas à l’heure actuelle. Il faut investir pour acquérir et construire des unités de production répondant aux normes d’hygiène et de sécurité, avant de savoir si le candidat vaccin va marcher. Enfin, il faut tout faire pour que tous ceux qui ont besoin du vaccin y aient accès. La collaboration internationale ACT souligne la nécessité d’un accès équitable. C’est très important au moment où l’on voit apparaître un nationalisme vaccinal.

    Donald Trump affirme que les vaccins produits aux Etats-Unis seront réservés aux Etats-Unis. Il faut à tout prix éviter cela. Néanmoins, il faudra faire des choix sur les priorités pour la vaccination. Cela donnera lieu à des débats très durs, tant qu’il y aura une pénurie de vaccins.

    Vous avez été atteint du Covid-19. Comment avez-vous vécu votre maladie ?

    C’est une sale maladie, avec des aspects chroniques chez beaucoup de ceux qui l’ont eue. Ironiquement, j’ai passé la plus grande partie de ma vie d’adulte à combattre les virus, à leur mener la vie dure. Là, un virus a pris sa revanche sur moi ! C’est quand même différent quand on en fait l’expérience personnelle : je deviens − pour reprendre une expression néerlandaise − un « expert d’expérience ». Comme cela est devenu habituel dans la lutte contre le sida, il faut impliquer les personnes touchées dans la réponse à cette maladie.

    #Maladie_chronique

    • Oui, c’est un aspect qui me frappe depuis le déconfinement : la quantité impressionnante de mesures de réductions des risques, partout, depuis qu’on est déconfinés. Évidemment le port du masque assez systématique, mais aussi les sièges condamnés dans les transports en commun, la promotion du télétravail, les magasins avec des cheminements imposés pour éviter de trop se croiser, les files d’attente délimitées pour imposer les distances…

      Et ce qui me chagrine, c’est que je ne me souviens pas qu’une seule de ces mesures ait été imposées avant le confinement. Dans mon souvenir, on n’est pas loin d’être passés de « rien » ou « vraiment pas grand chose » à « tout le monde enfermé ». Si le but est de limiter le taux de reproduction, pourquoi aucune de ces mesures n’a été tentée avant ? Et est-ce que ces mesures ont été efficaces, avant, dans les pays qui ont limité l’impact de Covid-19 ?

    • C’est le truc qui m’a grrrrr en colère en mars : pourquoi on n’a strictement rien fait avant ? À part l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 puis 1000 puis 100, avant le 15 mars rien sur le masque dans les milieux confinés, rien sur les comportements.

      Et ça me fout en rogne aujourd’hui encore de voir des mesures ultra compliquées imposées aux fonctionnaires (biblio ou Ehpad, ils et elles se plaignent de mesures disproportionnées et pas vraiment justifiées en l’état des connaissances : le bouquin en quarantaine trois jours en plus d’avoir la couv nettoyée et que la personne qui l’a consultée avait un masque et les mains passées au gel) alors que par ailleurs la vie sociale redevient une fête du slip : les hommes (nos amis couillus) baissent le masque dans le métro, les masques ne sont pas obligatoires dans des lieux publics confinés (dans mon magasin bio même le personnel n’en met plus, en rayons ou derrière les plastiques), les inconnus refont des bises. Une copine me racontait ce truc : elle cause avec une copine bobo du 11e qui porte un masque, elle lui demande pourquoi, on est en extérieur, la copine commence à expliquer et là un pote à elle arrive, se tient à distance de la meuf masquée mais à 30 cm de celle qui ne l’est pas.

      Ce que j’observe, c’est une disparition de la volonté de se prendre en main parce que les chiffres sont rassurants (et alors même que des personnes restent confinées par angoisse, merci pour elles de ne rien faire), le tout avec un vernis de rebellitude à la BHL : « Franchement j’en reviens pas de comment on a été obéissants, un vrai troupeau. » Alors que oui, on a bien fait vu nos moyens (pas de masques, pas de tests, pas de vaccin), on peut regretter d’avoir dû prendre des mesures low-tech dans un pays qui a les moyens, on peut s’indigner que ces mesures aient été appliquées avec un bâton, sans aucune confiance dans la capacité à se protéger et protéger leurs proches, et de manière pseudo-indifférenciée selon la géographie du virus (à la campagne dans une région pas touchée comme dans une métropole où le virus circule).

      Mais repasser en mode « je m’en fous », sans rien mesurer comme risque et sans penser sa réduction, au risque ensuite de devoir se refaire imposer un confinement sévère et extrêmement préjudiciable aux autres dimensions de la vie, c’est ce que libéralisme fait de mieux ces jours-ci. Ça me fait gerber.

  • Lancet : une enquête douteuse menée par des auteurs liés aux labos US
    https://yetiblog.org/archives/25063

    Ca vient de sortir et c’est tellement martelé sur les médias mainstream français que tu sens monter la boule puante de la manipulation et la fake news à plein nez : l’enquête menée par quatre auteurs sur les méfaits (supposés) de l’hydroxychloroquine et publiée dans le magazine scientifique anglais Lancet.

    – Les quatre auteurs de l’enquête sont tous liés directement ou financés par les grands labos US, parmi lesquels Gilead, à commencer par le premier de ces auteurs, Mandeep R. Mehra [photo d’en tête].
    – L’enquête portant sur 96.032 patients dans 671 hôpitaux a été menée avec une telle précipitation et des conclusions si rapidement établies par une équipe si restreinte que pas un seul médecin ne peut croire en son sérieux.
    – Pire encore, en entrant dans les détails de l’enquête, on s’aperçoit que l’hydroxychloroquine a été exclusivement testée sur 6.221 patients déjà parvenus à un stade avancé de la maladie, le CONTRAIRE de ce que prescrit le Dr Raoult !
    – Enfin, aucune indication n’est indiquée sur les sources de financement d’une aussi vaste étude (coût estimé à 50 millions d’euros au bas mot).

    • Le Yéti reprend fidèlement les arguments de la vidéo de Mme V. Guérin qu’il inclut dans son billet. Ils sont faibles, voire très faibles avec même une erreur grossière de lecture de l’article :
      • elle fait comme s’il s’agissait d’une recherche clinique, ce qu’elle n’est pas plus que les productions du Pr Raoult, il s’agit de l’analyse des compte-rendus hospitaliers, et donc, non, personne ne prétend que les 4 auteurs ont examinés les 96000 patients sur les 5 continents
      • le coût de 50 millions d’euros avancé au flan (j’imagine qu’elle l’obtient en multipliant une estimation du coût par patient (d’une étude clinique) par le nombre de patients total) est grotesque ; on a essentiellement une étude fondée sur des traitements de données collectées administrativement dans les hôpitaux
      • elle insiste sur le fait que le critère d’inclusion des patients est le diagnostic hospitalier dont le résultat est connu 2 jours après l’admission (délai médian, avec un intervalle interquartile de 1 à 4 jours) sous-entendant que le traitement est tardif par rapport à la manifestation des symptômes, nécessairement antérieurs à l’hospitalisation. L’objectif est clairement de défendre l’usage précoce (voire curatif) de CQ et HCQ
      • quant à l’argument sur le caractère plus avancé des 6221 patients sous HCQ+macrolide, c’est un contresens absolu : la ventilation mécanique est un résultat observé, pas une situation initiale : les chiffres cités 7,7% et 20% sont clairement dans la partie Outcomes du tableau 2 (à la ligne Mechanical ventilation)

      Ce dernier point est totalement monstrueux !

    • Le dernier point est invraisemblable. Voilà le tableau de l’étude :
      https://www.thelancet.com/action/showFullTableHTML?isHtml=true&tableId=tbl2&pii=S0140-6736%2820%2931180-6

      La partie sur « Mechanical ventilation » est bien dans le paragraphe « outcomes », c’est-à-dire justement le sujet de l’étude : qu’est-ce qui arrive aux patients selon le traitement qui leur est administré. Juste en dessous, dans le même bloc du tableau, il y a la ligne « Mortalité », ce qui est très troublant, parce qu’on voit bien qu’ils sont choisi de soigner 24% de morts à l’HCQ+macrolide, et seulement 9% de morts dans le groupe témoin. :-))

      Du coup, outre l’aspect monstrueux de l’erreur, il est assez marrant de constater que ce qui indigne cette personne, c’est le résultat lui-même de l’étude : les gens traités CQ/HCQ s’en sortent beaucoup moins bien que les gens non traités avec ces produits, et c’est justement la raison pour laquelle cette étude fait du brit.

      Elle pourrait tout aussi bien dire : « cette étude démontre que les gens traités CQ/HCQ ont beaucoup plus de chances de mourir que les autres, ça prouve bien que cette étude est biaisée ». Au moins ce serait clair.

    • La contre-offensive avait commencé sur touiteur avec Corinne Reverbel :
      https://twitter.com/corinnereverbel/status/1263882016937967621

      Et déjà on avait un énorme contresens, qui avait illico était repris partout :

      Traduction « Le groupe de base de ceux qui n’ont pas survécu était également beaucoup plus malade avec ~ 50% de produits en plus. Modèle sans risques proportionnels de Cox »

      sur la base de cette image :

      Qui est une copie d’écran surlignée du tableau :
      https://www.thelancet.com/action/showFullTableHTML?isHtml=true&tableId=tbl2&pii=S0140-6736%2820%2931180-6

      Ils ont donc commencé par comparer « les gens qui s’en sont sorti » et « les gens qui sont morts » à la fin de l’étude, en les qualifiant de « healthier » et « sicker » en début d’étude…

      Pourtant c’est expliqué très clairement dans l’étude :

      Demographic variables and comorbidities were compared among survivors and non-survivors (table 1). Non-survivors were older, more likely to be obese, more likely to be men, more likely to be black or Hispanic, and to have diabetes, hyperlipidaemia, coronary artery disease, congestive heart failure, and a history of arrhythmias. Non-survivors were also more likely to have COPD and to have reported current smoking.

      On donne dans le grandiose à ce niveau.

    • Pour la gourmandise de l’argument, V. Guérin ci-dessus :

      …quatre auteurs signataires, pour une logistique multilingue, parce que quand vous incluez des dossiers de patients dans un très grand nombre de pays, vous imaginez bien que c’est un petit peu surprenant déjà c’qui’ss’passe…

      Because nobody speaks english…

    • La critique de l’étude est en effet remarquablement résumée par Florian Cova :-D

      Pour la remarque « logistique », même pas besoin de causer l’anglais. Elle continue à (faire semblant de ?) croire qu’il s’agit d’une étude clinique alors que ce sont des données administratives, càd produites par le fonctionnement administratif et médical des hôpitaux, la particularité étant qu’elles sont versées dans une base de données unique (le registry) ce qui en facilite l’utilisation rapide

      C’est même pour ça que le registry a été conçu, manip qui, certainement a coûté assez cher, collecte, standardisation du codage, etc. Mais dont l’emploi en l’espèce justifie à lui seul l’intérêt de la démarche.

    • D’un côté, Raoult le gaulois, étude avec 24 cas. De l’autre, plusieurs milliers de cas. Mais nan.

      J’attendais justement de voir comment l’étude du Lancet allait rebondir. Et... contrairement à ce que dit Le Yéti, je trouve qu’elle ne fait pas beaucoup de bruits dans le mainstream. Mais qu’elle en fait beaucoup chez les paranos.

    • Oui, c’est noté par Florian Zores :
      https://twitter.com/fzores/status/1264206348482424835

      Donc les mêmes qui s’extasiaient sur des études de 10p patients par groupes mal ficelées quand elles n’étaient pas totalement bidonnées, trouvent qu’une étude de cohorte de presque 100.000 patients est très criticable.

      Ce à quoi quelqu’un a fait remarquer que, de manière très pratique, Raoult a déjà répondu :
      https://www.marianne.net/societe/la-chloroquine-guerit-le-covid-19-didier-raoult-l-infectiologue-qui-aurait

      Concernant les bémols émis quant à la méthodologie de ses récents essais cliniques : « C’est contre-intuitif, mais plus l’échantillon d’un test clinique est faible, plus ses résultats sont significatifs. Les différences dans un échantillon de vingt personnes peuvent être plus significatives que dans un échantillon de 10.000 personnes. Si on a besoin d’un tel échantillonnage, il y a des risques qu’on se trompe. Avec 10.000 personnes, quand les différences sont faibles, parfois, elles n’existent pas. »

      Et c’est donc très exactement un des arguments à la con qui surgit aujourd’hui. (Sans que personne ne soit capable d’expliquer en quoi ce serait vrai – à part « c’est contre-intuitif donc c’est vrai ».)

    • Ouh la vache !
      j’avais raté ce charabia pseudo-statistique. Mais bon sang (et je suis poli) comment peut-on encore donner une demie once de crédit à quelqu’un qui sort un tel ramassis de bullshit et surtout, pourquoi lui ouvre-t-on ses colonnes pour héberger ça ou lui tend-on un micro ?

      Je décroche. J’ai passé toute ma carrière à croire qu’on pouvait diffuser un peu d’approche statistique à des gens ayant peu ou pas de culture mathématique. Pour voir qu’un #expert_que_le_monde_nous_envie a la capacité, en une fois, d’exterminer au napalm les quelques lueurs qui auraient pu s’éveiller ici ou là. Et qu’on lui passe la pommade.

      Et on file des fonds publics à l’IHU et l’institut va recruter des doctorants (dans quelle bateau vont-ils se mettre ?)

      #monde_de_merde

    • Sinon, je répète ce que j’ai déjà écrit, parce que ça ressort encore dans ce flux avec les 4 intervenants cités dans le présent flux : il faudrait vraiment s’interroger sur le rôle des médecins dans la diffusion de foutaises sur les interwebz.

    • Dans mon entourage, un médecin français à La Réunion habitué à prescrire de la chloroquine défend Raoult becs et ongles... J’ai essayé de le contredire avec les éléments d’O. Fillod mais...

      Quant au fait que Raoult est encore invité dans les médias mainstream, là encore on peut se plaindre de l’extrême droite conspi mais quand on leur donne à bouffer comme ça.

      Hydroxychloroquine : l’ancien ministre de la Santé #Philippe_Douste-Blazy explique pourquoi il remet en cause l’étude de The Lancet
      https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/hydrxychloroquine-l-ancien-ministre-de-la-sante-philippe-douste-blazy-expliqu

      L’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, invité de BFMTV ce samedi, a expliqué pourquoi il remet en cause l’étude de The Lancet concernant l’hydroxychloroquine. « Si vous donnez de l’hydroxychloroquine à des gens qui vont mourir, c’est sûr qu’ils vont mourir », a-t-il déclaré.

    • Je sens que ça va encore être un grand moment de journalisme…

      http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-la-reprise-des-ceremonies-religieuses-officiellement-autorise

      17h47. INFORMATION LE PARISIEN. Raoult s’expliquera mardi sur LCI. Alors qu’une vaste étude internationale juge inefficace voire même dangereux pour le malade dans certains cas, le traitement à la chloroquine prôné par le Pr Raoult, celui ci a choisi de répondre sur LCI. Invité sur la chaîne info ce mardi, il répondra aux questions de David Pujadas à 18h dans son émission « 24 H Pujadas », sur le canal 26, une interview que la chaîne annonce comme « exclusive ».

    • Ah, la nouvelle ligne défense commence à apparaître plus clairement : c’est parce qu’il faut administrer HCQ+machin uniquement sur des gens en bonne santé. Sinon dès que les gens sont malades, faut pas traiter avec le cocktail Raoult. Or l’étude fais des stats sur des gens à l’hôpital, donc déjà malades.

      Il reste à stabiliser les discours, qui hésitent encore entre « c’est bidonné » et « ça confirme ce que dit Raoult », sur la base de ce même argumentaire.

    • Typique des médias : #également_d'un_côté_également_de_l'autre

      – d’un côté, l’étude solidement étayée, reconnaissant ses limites (ce n’est pas un essai clinique) et le doute scientifique
      – de l’autre, une étude bâclée, assez ouvertement bidouillée, non concluante dont les auteurs piétinent les principes méthodologiques (et le revendiquent) mais affirment qu’ils ont trouvé le remède
      Qui croire ? la question reste posée (par le JDD)…

      dans la newsletter du JDD aujourd’hui
      (l’objet du message est le même que le titre ci-dessous)

      Fin de partie pour la chloroquine ?
      […]
      La fin du débat ? Cette étude signe-t-elle la fin de la polémique concernant l’hydroxychloroquine ? Rien n’est moins sûr, car le protocole défendu par Didier Raoult n’est pas le même que celui retenu dans l’étude du Lancet. En effet, ses défenseurs le martèlent : l’infectiologue prône l’utilisation de l’hydroxychloroquine en association avec l’azithromycine dès l’apparition des premiers symptômes, et pas seulement pour les formes graves. Les auteurs de l’étude du Lancet eux-mêmes se gardent de conclure à un lien de cause à effet et appellent à une confirmation « urgente » via des essais cliniques randomisés, où les patients et leur traitement sont tirés au sort.

    • « Une étude bâclée », tu es encore bien bon : tout ce merdier n’est pas parti d’une étude, mais d’une vidéo Youtube du 25 février, « Fin de partie ! », « l’infection respiratoire la plus facile à traiter de toutes » :
      https://www.youtube.com/watch?v=8L6ehRif-v8

      À l’époque : 500mg de Chloroquine par jour pendant 10 jours, pas d’azithromycine, « une amélioration spectaculaire, et c’est recommandé pour tous les cas cliniquement positifs d’infection au coronavirus chinois » (pas de notion de prophylaxie). Et pas d’étude du tout, juste « et ça vient de sortir, les Chinois… ». Et depuis les préconisations de l’IHU changent à chaque fois qu’une étude contredit leurs déclarations tonitruantes.

    • Ce qu’on remarque avec cette étude et ce qui est assez flippant par ailleurs, c’est que l’élixir du Dr Raoult a été assez massivement utilisé dans le monde. Encore plus flippant : on n’a vu aucune chute spectaculaire du nombre de morts ou de malades dans aucun pays alors que l’utilisation du remède est donc assez massive, rien que ça devrait convaincre n’importe qui que ça ne semble pas marcher des masses. Mais non, ça réclame encore des études, ça réclame d’utiliser le traitement autrement voire de le distribuer à la population entière.
      J’ai peu d’espoirs mais j’espère que certains responsables (dont le premier à Marseille) auront à répondre de tout cela un jour avec quelques conséquences fâcheuses pour eux.
      Bon, quand je vois qu’il va pouvoir faire le guignol face à Pujadas, sans aucune contradiction, c’est mal barré...

    • INTERVIEW EXCLUSIVE : Mandeep Mehra, l’hydroxychloroquine pas efficace pour des patients hospitalisés mais...
      http://www.francesoir.fr/opinions-entretiens-societe-sante/interview-exclusive-mandeep-mehra-lhydroxychloroquine-pas-efficace

      FS : Pouvez-vous déduire de votre étude qu’il n’y aurait pas eu de différence dans les résultats si les patients avaient été dépistés plus tôt ou traités plus rapidement ?

      MM : En fait, nous avons enrôlé des patients qui ont été traités dans les 48 heures après qu’un hôpital ait confirmé le diagnostic du Covid 19. Il s’agissait donc de patients traités relativement tôt. De plus nous avons exclu un certain nombre de patients qui étaient dépistés ou traités tardivement. Par exemple les patients qui avaient été traités avec le médicament observé et qui étaient en assistance respiratoire ont été exclus de l’étude.

      L’ensemble des patients représente une population assez homogène et pour être tout à fait honnête avec vous, nous avons appliqué tous les principes de recherche scientifique pour conduire une étude qui se rapproche le plus d’un essai clinique randomisé. 

      Mais il serait encore très peu scientifique de ma part d’affirmer qu’il s’agit d’une étude clinique randomisée car ce ne l’est pas. Et nous ne saurons jamais si nous avons manqué certains facteurs ou effets.

      Les analyses effectuées sont ajustées pour plus de 35 facteurs différents. Dans l’annexe de l’étude, nous expliquons que nous avons effectué des analyses très sophistiquées où nous avons simulé la randomisation à l’aide d’une technique statistique qui simule un échantillonnage aléatoire. Cela permet de sélectionner les patients un à un pour qu’ils correspondent aux facteurs d’inclusions ou d’exclusion et d’échantillonnage. Cela a été fait pour chacun des médicaments. Aucune différence significative n’a pu être observée dans chacune de ces analyses sophistiquées.

      Nous sommes donc assez convaincus qu’en raison de la grande taille de l’échantillon issu de six continents et ce même s’il pouvait subsister des biais importants, que les résultats étaient fiables, Une autre manière de voir les choses, si on omet un instant la nature toxique de l’hydroxychloroquine et que l’on se pose la question : y a-t-il des avantages à ce traitement ? Nous avons conclu au moins qu’il n’y a pas d’avantages à faire usage de ce médicament dans la situation observée.

      On pourra soutenir que ces patients sont plus malades ou peut-être le signal de toxicité n’est pas bon, mais à la fin, même s’il n’y a pas de mal, et il n’y a aucun avantage alors pourquoi utiliseriez-vous ce traitement ?

    • Un autre expert de poids, Jean-Dominique Michel, MSc anthropologie médicale et expert en santé publique, l’affirme :

      Ce qui est sûr, c’est que l’étude du Lancet est de la très très mauvaise science.

      Il reprend les arguments du collectif « Covid laissons les médecins prescrire », c-à-d la Dre V. Guérin. Je ne prends que le plus gros.

      Hydroxychloroquine : The Lancet dans de sales draps… - Anthropo-logiques
      http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/05/24/hydroxychloroquine-the-lancet-dans-de-sales-draps-306637.html

      […]
      Bad Bad Science

      […]
      6. Des groupes non comparables : ex groupe HCQ* + macrolide plus grave avec 20% de ventilation mécanique versus 7,7% des patients du groupe « dit témoin », idem sur paramètre sao2 ˂ 94
      Alors qu’il est écrit « No significant between-group differences were found among baseline characteristics or comorbidities. »

      « Foot note » du tableau 2 surprenante : « Age and BMI are continuous variables.
      The 95% cis have not been adjusted for multiple testing and should not be used to infer definitive effects. »

      Quant à la surprise de la note de pied de page – je suppose qu’il s’agit de la deuxième phrase, la première ne prêtant guère à discussion – il s’agit pourtant d’un grand classique de ce type d’étude, la correction pour comparaisons multiples.

      En effet, supposons que l’on teste 100 paramètres n’ayant pas d’influence sur le résultat en utilisant un intervalle de confiance à 95%, alors, on aura autour de 5 tests qui trouveront tout de même une influence. Les 95% de confiance invoqués ne fonctionnent que pour une comparaison isolée. Ce que disent les auteurs, c’est qu’ils n’ont pas procédé à cette correction, pour laquelle d’ailleurs diverses méthodes sont envisageables.

      La note n’est d’ailleurs pas une note du tableau 2 dans lequel ne figurent aucun intervalle de confiance, mais de la figure 2 où les IC sont représentés par des barres d’erreur.
      Même ça, ils ne sont pas capables de le lire ou de le rapporter correctement.

    • Bon, votre Jean-Dominique Michel, MSc anthropologie médicale et expert en santé publique, n’est pas médecin.
      Moi aussi demain je peux me dire thérapeute et experte en santé publique, voire formatrice en coiffure, rien à voir avec un diplôme médical.

    • Douste Bla-Bla recentre (13:10 - 15:00)
      https://www.youtube.com/watch?v=mVBr4zcwsi8

      • il faut du recul, il faut une étude clinique
      • la relance du présentateur : les deux groupes ne sont pas comparables, reprise discrète des propos d’hier de D.-B., est discrètement évacuée
      • la thématique de repli, bien dégagée : il faut un traitement précoce, et sa reformulation…
      • l’étude nous apprend ce qu’on sait déjà : la chloroquine ne marche pas,… quand on est déjà arrivé à l’hôpital
      • il y a eu moins de morts à l’IHU qu’ailleurs (au passage, le taux de mortalité qu’il cite (2,5%) est quand même 5 fois plus élevé que celui avancé par le Pr Raoult dans la vidéo ci-dessus - à 0:35, 0,5% mais c’est uniquement dans le groupe traité par HCQ+AZT, mais c’est vrai il y a des fous qui ont refusé ce traitement)

    • La premier « étude » présentée comme telle par l’IHU :
      https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/03/Hydroxychloroquine_final_DOI_IJAA.pdf

      Hospitalized patients with confirmed COVID-19 were included in this study if they fulfilled two primary criteria: i) age >12 years; ii) PCR documented SARS-CoV-2 carriage in nasopharyngeal sample at admission whatever their clinical status.

      Tellement « whatever their clinical status » qu’ils avaient éliminé des individus des résultats du groupe HCQ au motif qu’ils étaient morts ou transférés aux urgences.

      Et pourtant cette étude prétendait déjà prouver l’efficacité de HCQ. Maintenant les mêmes t’expliquent que si tu fais ça (traiter des patients à un stade avancé de la maladie), tu es certain d’aggraver leur situation.

      À ce moment ils se demandent pourquoi certains ne répondent pas bien au traitement HCQ, et à aucun moment ne suggère que c’est parce qu’il ne faut utiliser HCQ qu’en prophylaxie :

      The cause of failure for hydroxychloroquine treatment should be investigated by testing the isolated SARS-CoV-2 strains of the non-respondents and analyzing their genome, and by analyzing the host factors that may be associated with the metabolism of hydroxychloroquine. The existence of hydroxychloroquine failure in two patients (mother and son) is more suggestive of the last mechanism of resistance.

      Et donc de la responsabilité à recommander un traitement qui, en pratique, a tué des gens :

      We therefore recommend that COVID-19 patients be treated with hydroxychloroquine and azithromycin to cure their infection and to limit the transmission of the virus to other people in order to curb the spread of COVID-19 in the world.

      Aucune mention de prophylaxie, ni de ne pas traiter les gens une fois qu’ils sont déjà arrivés à l’hôpital.

    • Très amusant : leur ligne de défense utilise deux arguments qui se contredisent…

      – d’un côté, ce qui prouverait l’efficacité de HCQ, c’est que le taux de mortalité à l’IHU de Marseille serait beaucoup plus faible que dans les autres hôpitaux ;

      – dans le même temps, l’étude de Lancet « ne prouve rien », parce qu’elle repose sur 600 hôpitaux dans le monde, alors qu’on sait bien que si les gens arrivent dans les hôpitaux, c’est qu’ils sont bien malades et donc le traitement avec HCQ arrive trop tard. Alors qu’à l’IHU, on traite les gens bien plus tôt, donc en bien meilleure santé.

      Et donc, ils le disent eux-mêmes : Marseille traite des gens en bonne santé, les autres hôpitaux des gens déjà bien malades, et c’est ce qui invaliderait l’étude de Lancet. Ce qui du coup rend parfaitement ridicule leur premier argument selon lequel les statistiques sont meilleures à Marseille.

      Évidemment si tu fais des statistiques sur des gens en bonne santé, et les autres des statistiques sur des gens malades, tu vas obtenir de bien meilleurs résultats… (cet aspect était déjà ressorti avec leur soi-disant étude sur 1000 cas en avril, avec des patients jeunes et en bonne santé, et donc ils obtenaient des résultats proches de ce qu’on a « dans la nature » quand on teste systématiquement toute la population d’un village par exemple).

    • Arrêtez-moi si je dis une connerie mais le fond de commerce de Raoult, c’est de faire hospitaliser à l’IHU de la Timone des patients en bonne santé, de leur administrer la potion magique « plaquénil » + antiviral et de constater qu’après ce traitement, ils sont toujours en bonne santé ? Enfin, qu’il n’ont pas été atteint par le Covid-19 ? C’est ce qu’a dû retenir le gros bouseux texan qui sert accessoirement de président aux États-Unis d’Amérique, je suppose.

    • Biais de confirmation

      Je connais personnellement le Yéti et je suis très effondrée par son acharnement, même si je vois très bien les mécanismes psy à l’œuvre dans son déni de réalité  : c’est très difficile de renoncer à une conviction que tu as dû défendre jusqu’à en faire un système de tri du réel. J’ai tenté d’argumenter sur le simple fait que la médecine n’est pas du tout quelque chose de figé et de gravé dans le marbre et que le préalable à son exercice devrait être une profonde humilité.

      Mais bon, la médecine patriarcale est ici exposée dans toute sa splendeur, avec ses arguments d’autorité, sa domination endémique et sa profonde incapacité à se remettre en question.

      L’affaire Raoult est le symptôme du mal qui ronge particulièrement le système de soins français.

    • C’est toujours navrant de constater à quel point point certaines personnes que nous connaissons bien (ou que l’on croyait bien connaître) et que nous apprécions peuvent se laisser aussi facilement berner. Je subis moi-même une propagande pénible à propos de ce sinistre infectiologue et de sa potion magique et j’ai beau proposer des séances de debriefing, rien à faire : quand ça veut pas, ça veut pas... Ceci dit, il n’y a qu’à lancer son moteur de recherche avec les mots clés « Raoult » + « druide », pour obtenir des résultats édifiants qui trahissent bien la « disruption » que nous sommes forcé·es de subir à tous les niveaux de nos modes de vie.
      Nous vivons une société où l’apparence prévaut sur la compétence et ce soucis constant de soigner son image fait que la plupart s’en remet à la première icône placée opportunément en tête de gondole par les éditocrates et leurs plumitifs du grand bazar médiatique. Dans l’affolement, l’opinion entre en transe à la vue du premier mage venu, et adhère sans vergogne au récit d’un grand feuilleton solutionniste (le même que pour la crise climatique), lequel, par ses rebondissement en cascades, entretient savamment un suspens anxiogène imprégné de théories du complot. Toute cette alchimie communicante et manipulatrice fait que la plupart abandonne toute velléité de raison pour adhérer aux thèses de ceux qui proposeront la sortie de crise la plus rapide.

      Après, on en vient fatalement à se demander comment on arrivera à faire un tant soit peu société dans ce « monde d’après » que j’entrevois aussi mal foutu que celui d’avant. C’est mal barré (à mon humble avis).

    • Texte précédent totalement débile, puisque n’importe quel médicament quel qu’il soit n’est pas positif en soi, et n’est pas dangereux en soi, mais ABSOLUMENT TOUJOURS : pour pour telle utilisation précise.

      « La chloroquine est positive » est donc une phrase qui n’a strictement aucun sens, et pareil pour la dangerosité.

      En revanche pour le virus en cours, il est maintenant quasi prouvé voire prouvé, qu’elle n’a pas d’utilité du tout, et qu’en plus elle met plus les gens en danger que sans. Et c’est bien propre à cette maladie précise (notamment, ça a été dit depuis un bail maintenant : parce que les doses pour que ça fasse réellement effet seraient d’en prendre des tonnes, et que c’est justement une molécule dangereuse quand on en prend beaucoup, ce qui est connu depuis toujours).

    • Department of Error
      https://marlin-prod.literatumonline.com/pb-assets/Lancet/pdfs/S0140673620312496.pdf

      Mehra MR, Desai SS, Ruschitzka F, Patel AN. Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis. Lancet 2020; published online May 22.
      https://doi.org/10.1016/S0140-6736(20)31180-6

      In this Article, in the first paragraph of the Results section, the numbers of participants from Asia and Australia should have been 8101 (8·4%) and 63 (0·1%), respectively. One hospital self-designated as belonging to the Australasia continental designation should have been assigned to the Asian continental designation. The appendix has also been corrected.

      An incorrect appendix table S3 was included, originally derived from a propensity score matched and weighted table developed during a preliminary analysis. The unadjusted raw summary data are now included. There have been no changes to the findings of the paper. These corrections have been made to the online version as of May 29, 2020, and will be made to the printed version.

  • Romain Goupil, mollir à 60 ans - Par Laura Raim | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/romain-goupil-mollir-a-60-ans

    #expert_de_plateau #revolution_&_retraite

    MOLLIR À 60 ANS

    "Dans la vie, #Romain_Goupil est #cinéaste. Son film le plus célèbre, Mourir à trente ans (1982), raconte les désillusions du militantisme en retraçant le parcours de son ancien camarade Michel Recanati, responsable du service d’ordre de la Ligue communiste révolutionnaire, qui s’est suicidé en 1978. Depuis, il a réalisé une vingtaine de films de tous genres, parmi lesquels La traversée, un road-trip tourné avec son ami Daniel Cohn-Bendit, 50 ans après Mai 68, pour aller voir si la France « est #moisie ». Une scène cocasse dans un café avec leur ami « Emmanuel », accessoirement président de la République, marquera les esprits.

    [...]

    Le réalisateur n’est évidemment pas le seul à être passé « du Col Mao au #Rotary », pour reprendre le titre de la « Lettre ouverte » de Guy Hocquenghem, qui dénonçait dès 1986 la trajectoire de ses amis contestataires #maoïstes ou #trotskistes - de Serge July à Alain Finkielkraut en passant par BHL et Jack Lang - lesquels abandonnèrent rapidement la révolution pour faire carrière dans les médias ou la politique. Mais Goupil va plus loin. Il est l’un des rares supporters français de l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Même Bernard Henri Lévy prend alors la peine de se distinguer de la ferveur va-t-en-guerre de son ami, avec qui il partageait pourtant une passion commune pour la résistance bosniaque.

    [...]

    Sa plus-value, c’est que sur certains sujets dit « sociétaux », celui qui aime à se définir comme « libéral libertaire » est resté fidèle aux valeurs de sa jeunesse, et il lui revient souvent de camper le rôle de « gauchiste » sur le plateau de 24 H Pujadas. Ainsi explique-t-il en novembre qu’il faut « régulariser la consommation de #drogue », face à une Julie Graziani consternée.

    [...]

    « Je ne supporte plus de voir un militant politique. C’est comme les anciens alcooliques, je suis devenu intolérant »

    #ben_couillon !

  • Les cheminots devant les locaux de BFMTV
    https://lemediapresse.fr/social-fr/les-cheminots-devant-les-locaux-de-bfmtv
    https://i0.wp.com/lemediapresse.fr/wp-content/uploads/2018/04/DZ28W3lXUAIjfxA-2.jpg?resize=1280%2C640&ssl=1

    Les diffuseurs de fake news ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Aussi l’exécutif devrait-il surveiller d’un peu plus près la première chaîne d’information en continue autoproclamée. Leur traitement des mobilisations sociales, entre analyses bâclées et éditos partiaux, pose question à plus d’un titre.

    C’est pour protester contre le traitement (encore une fois) très douteux de la grève des cheminots par BFMTV, que ces derniers ont décidé d’investir les locaux de la chaîne. « BFMenteurs », pouvait-on apercevoir sur la banderole affichée devant ces mêmes locaux. Il faut dire que BFM, que l’on sait régulièrement hostile aux mouvements sociaux, n’hésite pas à piocher ses terminologies dans un répertoire lexical qui laisse peu de doute quant au regard qu’entretient la rédaction sur les mouvements sociaux. En effet, elle n’hésite pas à parler de « prise d’otage », par l’intermédiaire d’un usager interrogé dans le RER. Tellement « pris en otage » que ces pauvres bougres seraient contraints de prendre les RER « d’assaut ». Réalisons bien, tout de même, que si ces termes devaient appartenir à un champ lexical, ce serait celui de la guerre, ou de l’opération commando, au choix.

    Symboliquement, c’est comme faire passer le mouvement pour violent, alors même que celui-ci a pour but de lutter contre la violence sociale dont il est présentement la victime. Un comble de malhonnêteté intellectuelle donc…

    Malheureusement, pour BFM, ces manifestations, ces grèves, n’ont pas lieu d’être. Les cheminots ne seraient rien d’autre que des « râleurs ». Ainsi sont-ils nommés par Eric Brunet, un des éditorialistes de la chaîne… D’ailleurs, si l’on croit Apolline de Malherbe, manifestement repeinte en prophète, les « Français seraient pour la suppression du statut des cheminots ». Ne soyons pas dupes, Apolline de Malherbe n’est pas un prophète, elle se réfère seulement au dernier sondage Ifop, stipulant que seulement 46% des Français seraient favorables aux mobilisations… Il est vrai que chez BFM, ils sont toujours prompts à donner aux sondages la valeur d’une enquête sociologique, voir d’un scrutin électoral. Et quand bien même, sans sondage, peut-on aujourd’hui compter le nombre de fois où fut entendu « les Français pensent que… »

    Il semblerait aussi que Jean-Luc Mélenchon aurait été exfiltré de la mobilisation sous les insultes. Lorsqu’il devient possible de discréditer deux mouvements et faire ainsi d’une pierre deux coups, pourquoi s’en priver ? D’un côté les cheminots ne seraient ainsi que des bœufs ne connaissant nulle autre méthode de protestation que la violence et, de l’autre, Mélenchon se fait rejeter par ceux qu’il prétend défendre… L’occasion de diffuser une telle « fausse information » était trop belle.

    Maintenant, si l’on récapitule un peu ce qui caractérise le travail « journalistique » de BFM sur le sujet, nous avons : des fake news, un micro-trottoirs bâclé et pernicieux, des pseudo-analyses venant de pseudo-experts pour délégitimer la grève. Tout semble organisé pour traîner le mouvement dans la boue, faisant passer les cheminots pour des « nantis », pour des « privilégiés ». Aucune clémence ni l’ombre d’une empathie semble être exprimé à leur égard. Les avis contraires semblent y avoir une place très restreinte voir inexistante. BFM n’a d’ailleurs aucunement fait mention des cheminots qui se sont mobilisés devant leurs locaux.

    Ils étaient pourtant bien présents hier matin pour exprimer leur profond désaccord avec la chaîne, dénonçant le traitement particulièrement péjoratif dont ils font l’objet.

  • Besoin d’un #expert_it ? Pensez au #portage_salarial
    http://www.leportagesalarial.com/expert-it-portage-salarial

    Vous êtes une SSII / ESN ou un Cabinet de Conseil et êtes à la recherche d’un expert IT pour un projet ? Le portage salarial est une véritable alternative : 60% des consultants en portage sont en effet des experts de l’informatique et des nouvelles technologies. Cette formule offre de nombreux avantages : vous … Read more →

    #Travailler_autrement

  • Liens d’intérêts : la Cour des Comptes épingle les #experts #santé
    http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/14840-Liens-d-interets-la-Cour-des-Comptes-epingle-les-experts-sante

    Tout expert sanitaire doit remplir une déclaration d’intérêt depuis 2011. Mais la Cour des comptes épingle de sérieux manquements à ce dispositif.

    [...]

    Ces anomalies s’expliquent par le fait que cette démarche s’effectue sur la base de la spontanéité. Aucun organisme ne vérifie que les déclarations ne sont pas mensongères… et le décret qui prévoyait la création d’une commission éthique n’a jamais été promulgué. Ce sont deux écueils majeurs que la Cour des comptes met en avant. « A priori simple, la mise en œuvre des dispositions législatives, rédigées en quatre articles, s’est révélée délicate et largement perfectible », soulignent les Sages. Ils soulignent notamment que la définition même d’#expert_sanitaire reste très vague. A tel point que le directeur général de la Santé est tout simplement dispensé de déclaration. Un système « trop permissif ».

    #conflit_d'intérêt

  • Il insulte le personnel de Pôle emploi, un an de prison ferme - Voix de l’Ain
    http://www.voixdelain.fr/blog/2015/06/25/il-insulte-le-personnel-de-pole-emploi-un-an-ferme

    Parce qu’il voulait récupérer une photocopie de ses papiers d’identité, il avait insulté et menacé de mort, jeudi 18 juin, plusieurs membres du personnel de l’agence #Pôle_Emploi à Ambérieu-en-Bugey. Il a été condamné à 12 mois ferme et maintenu en #prison.

    Il s’était approché du visage d’une employée de Pôle emploi, l’avait regardée droit dans les yeux avant de lui dire qu’il allait venir l’immoler et immoler le personnel de l’agence d’Ambérieu-en-Bugey. (...) Certes l’homme n’est pas un inconnu pour le personnel de Pôle emploi. Il s’installe parfois tranquillement pour lire, une fois il avait enlevé chaussures et chaussettes avant de s’asseoir. Mais cette fois-ci, particulièrement agité, il se promenait dans l’agence, gesticulait, lançait des noms d’oiseaux et s’en était pris aux employés. En garde à vue, il avait tenu des propos insensés. « L’administration m’a mis des bâtons dans les roues » [insensé !] , expliquait le prévenu devant le tribunal, lundi 22 juin. « Je m’en excuse, je n’avais pas pris mon traitement ». Et de poursuivre qu’aujourd’hui « je ne bouge plus une oreille. Je ne bois plus une goutte d’alcool ».

    Les menaces ? « Je ferais pas de mal à une mouche ! Mais, non c’était pas des menaces, j’étais à bout… ». L’#expert_psychiatre qui a examiné le prévenu a décelé une personnalité sociopathique qui, associée à l’alcool, accentue l’intolérance à la frustration. Il a fait plusieurs séjours au centre psychothérapique de l’Ain. Combien de fois ? « Pfffff ! Je compte plus », répondait-il au président. Le procureur De-Poncins, relevant les paroles blessantes et traumatisantes prononcées par le prévenu, le fait qu’il ne sache pas pourquoi il était là, et les #condamnations qui apparaissent sur son casier judiciaire pour une série d’infractions violentes, a requis une peine de 18 mois dont 6 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve de 24 mois. Il a demandé au tribunal de prononcer un mandat de dépôt.

    #criminalisation #société_punitive sans #soin

  • « Les #Migrations pour les nuls » : une pédagogie très marquée à droite
    http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/09/11/les-migrations-pour-les-nuls-une-pedagogie-tres-marquee-a-droite_4485874_326

    Est-il possible de confier la rédaction d’un ouvrage de vulgarisation sur l’immigration à un auteur de référence pour l’extrême droite ? Les Editions First s’y risquent avec Les Migrations pour les nuls, de Jean-Paul Gourévitch, en librairie jeudi 11 septembre et déjà contesté par des spécialistes. « J’ai voulu rassembler toute la documentation existante de la façon la plus correcte, précise et objective possible », explique l’auteur, qui livre quatre cents pages où se mêlent lexiques, chiffres et digressions sur la prostitution, l’islamisation ou l’insécurité.

    Jean-Paul Gourévitch avait notamment créé la polémique en 2008 en estimant le coût annuel de l’immigration pour la France à 36,4 milliards d’euros, un chiffre bien supérieur aux conclusions d’économistes de l’université de Lille ou de l’OCDE. Dans Les Migrations pour les nuls, il revient longuement sur cette question et conclut à un « surcoût » de l’immigration de 8,9 milliards d’euros par an pour le budget de la France. Il s’interroge aussi sur la rentabilité des « investissements » liés à l’immigration, dans lesquels il fait figurer pêle-mêle l’aide au développement, la rénovation des quartiers sensibles ou les subventions aux associations antiracistes.

    François Héran, directeur de recherche à l’Institut national des études démographies (INED), insiste, lui, sur la responsabilité de l’éditeur : « On ne peut pas choisir quelqu’un qui écrit sur le mode de la dénonciation du complot. » « Le fait qu’un auteur comme celui-là soit chargé d’un livre d’initiation dans une collection aussi populaire, dit-il, est un signe révélateur de la lepénisation des esprits. »

    #propagande #anti-immigration #extrême_droite un truc à faire bondir @cdb_77 @reka et bien d’autres