• Migrations : l’Union européenne, droit dans le mur

    La Commission européenne affirme que l’UE ne finance pas de « murs » anti-migrants à ses #frontières_extérieures, malgré les demandes insistantes d’États de l’est de l’Europe. En réalité, cette « ligne rouge » de l’exécutif, qui a toujours été floue, s’efface de plus en plus.

    Le 14 juin dernier, le naufrage d’un bateau entraînait la noyade de centaines de personnes exilées. Quelques jours auparavant, le 8 juin, les États membres de l’Union européenne s’enorgueillissaient d’avoir trouvé un accord sur deux règlements essentiels du « Pacte européen pour l’asile et la migration », qui multipliera les procédures d’asile express dans des centres de détention aux frontières de l’Europe, faisant craindre aux ONG une nouvelle érosion du droit d’asile.

    Dans ce contexte délétère, un groupe d’une douzaine d’États membres, surtout d’Europe de l’Est, réclame que l’Union européenne reconnaisse leur rôle de « protecteurs » des frontières de l’Union en autorisant le financement européen de murs, #clôtures et #barbelés pour contenir le « flux migratoire ». Le premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, avait même estimé que son pays était en première ligne face à « l’invasion de migrants ».

    Officiellement, la Commission européenne se refuse toujours à financer les multiples projets de clôtures anti-migrants qui s’érigent le long des frontières extérieures de l’UE. « Nous avons un principe bien établi : nous ne finançons pas de murs ni de barbelés. Et je pense que cela ne devrait pas changer », avait encore déclaré Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, le 31 janvier. Pourtant, la ligne rouge semble inexorablement s’effacer.

    Le 7 octobre 2021, les ministres de douze États, dont la #Grèce, la #Pologne, la #Hongrie, la #Bulgarie ou les #Pays_baltes, demandaient par écrit à la Commission que le financement de « #barrières_physiques » aux frontières de l’UE soit une « priorité », car cette « mesure de protection » serait un outil « efficace et légitime » dans l’intérêt de toute l’Union. Une demande qu’ils réitèrent depuis à toute occasion.

    Les États membres n’ont pas attendu un quelconque « feu vert » de la Commission pour ériger des clôtures. Les premières ont été construites par l’Espagne dans les années 1990, dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Mais c’est en 2015, après l’exil de centaines de milliers de Syrien·nes fuyant la guerre civile, que les barrières se sont multipliées. Alors que l’Union européenne comptait 315 kilomètres de fil de fer et barbelés à ses frontières en 2014, elle en totalisait 2 048 l’an passé.

    Depuis 2021, ce groupe d’États revient sans cesse à la charge. Lors de son arrivée au sommet des dirigeants européens, le 9 février dernier, Victor Orbán (Hongrie) annonçait la couleur : « Les barrières protègent l’Europe. » Les conclusions de ce sommet, ambiguës, semblaient ouvrir une brèche dans la politique européenne de financement du contrôle aux frontières. Les États demandaient « à la Commission de mobiliser immédiatement des fonds pour aider les États membres à renforcer […] les infrastructures de protection des frontières ».

    Dans ses réponses écrites aux questions de Mediapart, la Commission ne mentionne plus aucune ligne rouge : « Les États membres ont une obligation de protéger les frontières extérieures. Ils sont les mieux placés pour définir comment le faire en pratique d’une manière qui […] respecte les droits fondamentaux. »

    Si l’on en croit le ministre de l’intérieur grec, Panagiótis Mitarákis, les dernières résistances de la Commission seraient en train de tomber. Le 24 février, il affirmait, au sujet du projet grec d’#extension et de renforcement de sa clôture avec la Turquie, le long de la rivière #Evros, que la Commission avait « accepté que certaines dépenses pour la construction de la barrière soient financées par l’Union européenne ».

    Pour Catherine Woollard, de l’ONG Ecre (Conseil européen pour les réfugiés et exilés), « c’est important que la Commission résiste à ces appels de financement des murs et clôtures, car il faut respecter le droit de demander l’asile qui implique un accès au territoire. Mais cette position risque de devenir symbolique si les barrières sont tout de même construites et qu’en plus se développent des barrières d’autres types, numériques et technologiques, surtout dans des États qui utilisent la force et des mesures illégales pour refouler les demandeurs d’asile ».

    D’une ligne rouge à une ligne floue

    Au sein de l’ONG Statewatch, Chris Jones estime que « cette “ligne rouge” de la Commission européenne, c’est du grand n’importe quoi ! Cela fait des années que l’Union européenne finance des dispositifs autour ou sur ces clôtures, des #drones, des #caméras, des #véhicules, des #officiers. Dire que l’UE ne finance pas de clôtures, c’est uniquement sémantique, quand des milliards d’euros sont dépensés pour fortifier les frontières ». Même diagnostic chez Mark Akkerman, chercheur néerlandais au Transnational Institute, pour qui la « #ligne_rouge de la Commission est plutôt une ligne floue ». Dans ses travaux, il avait déjà démontré qu’en 2010, l’UE avait financé l’achat de #caméras_de_vidéosurveillance à #Ceuta et la construction d’un #mirador à #Melilla.

    Lorsqu’il est disponible, le détail des dépenses relatives au contrôle des frontières montre que la politique de non-financement des « murs » est une ligne de crête, car si la Commission ne finance pas le béton ni les barbelés, elle finance bien des #dispositifs qui les accompagnent.

    En 2021, par exemple, la #Lituanie a reçu 14,9 millions d’euros de fonds d’aide d’urgence pour « renforcer » sa frontière extérieure avec la Biélorussie, peut-on lire dans un rapport de la Commission. Une frontière qui, selon le ministère de l’intérieur lituanien, contacté par Mediapart, est « désormais longée d’une clôture de 530 km et d’une barrière surmontée de fils barbelés sur 360 kilomètres ». Si la barrière a pesé 148 millions d’euros sur le #budget de l’État, le ministère de l’intérieur affirme que la rénovation de la route qui la longe et permet aux gardes-frontières de patrouiller a été financée à hauteur de « 10 millions d’euros par des fonds européens ».

    En Grèce, le détail des dépenses du gouvernement, dans le cadre du fonds européen de sécurité intérieur, de 2014 à 2020, est éclairant. Toujours le long de la rivière Evros, là où est érigée la barrière physique, la police grecque a pu bénéficier en 2016 d’un apport de 15 millions d’euros, dont 11,2 millions financés par le fonds européen pour la sécurité intérieure, afin de construire 10 #pylônes et d’y intégrer des #caméras_thermiques, des caméras de surveillance, des #radars et autres systèmes de communication.

    Cet apport financier fut complété la même année par 1,5 million d’euros pour l’achat d’#équipements permettant de détecter les battements de cœur dans les véhicules, coffres ou conteneurs.

    Mais l’enjeu, en Grèce, c’est avant tout la mer, là où des bateaux des gardes-côtes sont impliqués dans des cas de refoulements documentés. Dans son programme d’action national du fonds européen relatif à la gestion des frontières et des visas, écrit en 2021, le gouvernement grec envisage le renouvellement de sa flotte, dont une dizaine de bateaux de #patrouille côtière, équipés de #technologies de #surveillance dernier cri, pour environ 60 millions d’euros. Et malgré les refoulements, la Commission européenne octroie les fonds.

    Technologies et barrières font bon ménage

    Les États membres de l’UE qui font partie de l’espace Schengen ont pour mission de « protéger les frontières extérieures ». Le droit européen leur impose aussi de respecter le droit d’asile. « Les exigences du code Schengen contredisent bien souvent l’acquis européen en matière d’asile. Lorsqu’un grand nombre de personnes arrivent aux frontières de l’Union européenne et qu’il existe des pressions pour faire baisser ce nombre, il est presque impossible de le faire sans violer certaines règles relatives au droit d’asile », reconnaît Atanas Rusev, directeur du programme « sécurité » du Centre pour l’étude de la démocratie, basé en Bulgarie.

    La Bulgarie est au cœur de ces tiraillements européens. En 2022, la police a comptabilisé 164 000 passages dits « irréguliers » de sa frontière, contre 55 000 l’année précédente. Des demandeurs d’asile qui, pour la plupart, souhaitent se rendre dans d’autres pays européens.

    Les Pays-Bas ou l’Autriche ont fait pression pour que la #Bulgarie réduise ce nombre, agitant la menace d’un report de son intégration à l’espace Schengen. Dans le même temps, des ONG locales, comme le Helsinki Committee Center ou le Refugee Help Group, dénoncent la brutalité qui s’exerce sur les exilé·es et les refoulements massifs dont ils sont victimes. Le pays a construit une clôture de 234 kilomètres le long de sa frontière avec la Turquie.

    Dans son plan d’action, le gouvernement bulgare détaille son intention de dépenser l’argent européen du fonds relatif à la gestion des frontières, sur la période 2021-2027, pour renforcer son « système de surveillance intégré » ; une collecte de données en temps réel par des caméras thermiques, des #capteurs_de_mouvements, des systèmes de surveillance mobiles, des #hélicoptères.

    Philip Gounev est consultant dans le domaine de la gestion des frontières. Il fut surtout ministre adjoint des affaires intérieures en Bulgarie, chargé des fonds européens, mais aussi de l’érection de la barrière à la frontière turque. Il explique très clairement la complémentarité, à ses yeux, des différents dispositifs : « Notre barrière ne fait que ralentir les migrants de cinq minutes. Mais ces cinq minutes sont importantes. Grâce aux caméras et capteurs qui détectent des mouvements ou une brèche dans la barrière, l’intervention des gardes-frontières est rapide. »

    L’appétit pour les technologies et le numérique ne fait que croître, au point que des ONG, comme l’EDRi (European Digital Rights) dénoncent la construction par l’UE d’un « #mur_numérique ». Dans ce domaine, le programme de recherche européen #Horizon_Europe et, avant lui, #Horizon_2020, tracent les contours du futur numérisé des contrôles, par le financement de projets portés par l’industrie et des centres de #recherche, au caractère parfois dystopique.

    De 2017 à 2021, « #Roborder » a reçu une aide publique de 8 millions d’euros. L’idée est de déployer une armada de véhicules sans pilotes, sur la mer ou sur terre, ainsi que différents drones, tous munis de caméras et capteurs, et dont les informations seraient croisées et analysées pour donner une image précise des mouvements humains aux abords des frontières. Dans son programme d’action national d’utilisation du fonds européen pour la gestion des frontières, la Hongrie manifeste un intérêt appuyé pour « l’adaptation partielle des résultats » de Roborder via une série de projets pilotes à ses frontières.

    Les #projets_de_recherche dans le domaine des frontières sont nombreux. Citons « #Foldout », dont les 8 millions d’euros servent à développer des technologies de #détection de personnes, à travers des #feuillages épais « dans les zones les plus reculées de l’Union européenne ». « Le développement de technologies et de l’#intelligence_artificielle aux frontières de l’Europe est potentiellement plus puissant que des murs, décrypte Sarah Chandler, de l’EDRi. Notre inquiétude, c’est que ces technologies soient utilisées pour des #refoulements aux frontières. »

    D’autres projets, développés sous l’impulsion de #Frontex, utilisent les croisements de #données et l’intelligence artificielle pour analyser, voire prédire, les mouvements migratoires. « Le déploiement de nouvelles technologies de surveillance, avec la construction de barrières pour bloquer les routes migratoires, est intimement lié à des dangers accrus et provoque davantage de morts des personnes en mouvement », peut-on lire dans un rapport de Statewatch. Dans un contexte de droitisation de nombreux États membres de l’Union européenne, Philip Gounev pense de son côté que « le financement de barrières physiques par l’UE deviendra inévitable ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/170723/migrations-l-union-europeenne-droit-dans-le-mur
    #murs #barrières_frontalières #migrations #financement #UE #EU #Union_européenne #technologie #complexe_militaro-industriel

  • Entre la #Grèce et la #Turquie, une frontière de plus en plus meurtrière

    Athènes continue de renforcer la surveillance de la région de l’Evros, qui sépare le pays de son voisin. Les exilés passant par les terres militarisées de la région sont instrumentalisés, au détriment de leur droit d’asile, comme le montrent les dérives et les drames rapportés en 2022.

    AlexandroupoliAlexandroupoli, Orestiada, Poros (Grèce).– Dans le ciel plombé de ce matin de décembre, le vent frappe le drapeau grec à l’entrée de Poros. Un chien errant détale sur la route abîmée qui longe l’église orthodoxe. Il laisse filer les voitures de police, rares véhicules à traverser ce village des confins de l’Evros, un nome (division administrative) du nord-est de la Grèce. Au nord, au loin, s’élèvent les collines de la Bulgarie ; à l’est s’étend la campagne turque.

    Les patrouilles s’avancent jusqu’à un long mur. Séparant la Grèce de la Turquie, ce serpent d’acier tranche des plaines vides sur 27 kilomètres. Ses poteaux de cinq mètres de haut épousent les courbes de l’Evros. Le fleuve, appelé Meriç en turc et Maritsa en bulgare, délimite la frontière gréco-turque, d’une longueur totale d’environ 200 kilomètres.

    Objectif de ce mur, « obstacle technique » comme le nomment les autorités grecques : « Dissuader les migrants de venir et affecter le commerce des passeurs. » Il bouche les points d’accès fréquentés de cette rivière boueuse au lit étroit que les personnes exilées franchissent à la rame. Athènes a investi 63 millions d’euros, selon la presse locale, pour construire cet édifice en 2021.

    Depuis plus de trente ans, les migrants d’Afrique ou d’Asie qui veulent trouver refuge dans l’Union européenne traversent cette frontière entre la Turquie et la Grèce, deux pays membres de l’Otan en désaccord sur la délimitation de leurs frontières maritimes. En 2022, 5 000 personnes sont officiellement parvenues à traverser le fleuve, majoritairement venues de Turquie, de Syrie ou d’Afghanistan, fuyant des conflits ou des tensions politiques. À l’ombre des regards, car personne ne pénètre ce coin de nature : c’est une zone militaire grecque inaccessible sans l’autorisation d’Athènes. Seuls les drones, les caméras thermiques, l’armée et la police ont un œil sur cette frontière.

    Tout est fait pour la rendre hermétique. « Il est illégal de venir sur le territoire grec clandestinement, nous faisons en sorte que les migrants ne rentrent pas, c’est notre travail », précise Giorgos Tournakis, le major de police du département du nord de l’Evros. « Nous détectons les migrants de l’autre côté, grâce à notre matériel, explique un autre agent de police anonyme, en désignant, à quelques mètres, la rive turque hérissée de roseaux. Nous montrons notre présence. Nous utilisons les sirènes, les haut-parleurs, etc. Souvent cela fonctionne, les migrants rebroussent chemin. »

    Il n’existe pourtant aucune entrée pour les exilé·es voulant requérir l’asile en Grèce. « Pour cela, ils doivent aller formuler cette demande à l’ambassade d’Athènes en Turquie », répond le ministère grec de l’immigration.

    Ce mur en pleine nature n’est qu’un aperçu de la frontière gréco-turque que les forces de l’ordre grecques quadrillent. La police et l’armée sont les recruteuses principales du secteur, confirment les habitant·es, même si les autorités ne donnent aucun chiffre global. 400 renforts de police sont arrivés en 2022, 250 arriveront en 2023, selon le major Tournakis.

    Les villages isolés qui constellent les collines rousses et les sous-bois d’arbres nus sont fantomatiques, loin de l’image des îles grecques touristiques. Ici, les grappes d’oiseaux survolent les maisons trapues, boulangeries ou stations d’essence à l’abandon. En dix ans, 8 % de la population a déserté les champs de tournesol, de blé, de coton, principale activité devenue peu rentable, pour se diriger vers des villes grecques ou européennes. Nombre de celles et ceux qui restent s’engagent pour ou avec l’État.

    Le gouvernement grec de droite de la Nouvelle Démocratie justifie cette surveillance accrue de la frontière par l’épisode de mars 2020. Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, avait annoncé son ouverture, provoquant l’afflux de milliers de réfugié·es. En alerte, Athènes avait bloqué leur venue et massé ses soldats.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, déclarait alors que la Grèce était le « bouclier de l’Europe ». L’expression est toujours appréciée par Manos Logothetis, le secrétaire d’État grec à l’immigration, qui nous reçoit dans son bureau à Athènes. « Nous préférons être le bouclier plutôt que l’idiot de l’Europe ! », s’emballe ce politicien volubile, entre deux bouffées de cigarette et gorgées de café froid. Ce langage martial utilisé par l’UE pour contrer la migration semble aussi avoir fait office de blanc-seing à Athènes pour la fortification de sa frontière.

    « Nous construisons des barrières à nos frais pour arrêter les traversées illégales de migrants. Mais l’UE ne paie pas, car sinon d’autres pays, comme la Pologne, par exemple, pourraient aussi demander à ce que l’on paye leurs murs frontaliers », précise Manos Logothetis. Le gouvernement grec va d’ailleurs prolonger en 2023 les murs antimigrants dans l’Evros jusqu’à 80 kilomètres, annonce-t-il. L’UE octroie à Athènes d’autres aides parallèles pour la gestion de l’immigration. Depuis 2018, environ 1,9 milliard d’euros ont été alloués à la Grèce. Quatre-vingt-six agents et experts de l’agence européenne Frontex sont ainsi présents dans l’Evros.

    À entendre Manos Logothetis, la politique migratoire grecque semble parfois se confondre avec sa politique de défense, elle-même liée à la Turquie. « La migration est politique, dix fois plus qu’il y a vingt ans, l’instrumentalisation des migrants [par Ankara – ndlr] est incomparable aujourd’hui, s’exclame le secrétaire d’État grec. En mars 2020, la Turquie a manipulé les réfugiés pour nous mettre sous pression. Elle pourrait très bien recommencer en 2023, par exemple. Car cette année est importante politiquement. Nous avons des élections législatives et la Turquie a une élection présidentielle. » Dans les deux pays, les scrutins devraient se tenir au printemps. Malgré nos sollicitations, Ankara n’a pas répondu à nos demandes d’interview.

    Les réfugié·es en quête d’Europe se retrouvent au cœur de ce conflit larvé entre les deux pays. Au fur et à mesure que les tensions entre Athènes et Ankara s’accentuent, ces migrant·es sont perçu·es comme des « armes », au détriment de leur droit d’asile, estiment plusieurs organisations des droits humains.

    Alarm Phone, une ONG basée à l’étranger, reçoit des appels d’exilé·es en détresse, bloqué·es aux frontières. « Nous avons de plus en plus d’appels à l’aide de l’Evros depuis 2020, relate son directeur, qui reste anonyme. Des gouvernements comme ceux de la Grèce, de la Turquie ou d’autres “militarisent” la migration et présentent les personnes en déplacement comme une menace militaire. Nous condamnons ce discours déshumanisant. Nous exigeons la liberté de circulation pour tous et le droit de demander l’asile. »

    De son côté, Styliani Nanou, représentante du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), se dit « profondément préoccupée par le nombre croissant de signalements d’incidents de retours forcés, qui s’apparentent dans certains cas à des refoulements [soit des push back, démentis par Athènes – ndlr]. Nous en avons compté 540 en Grèce en 2020 et 2021. Ils sont souvent accompagnés de violences et de violations des droits de l’homme à diverses frontières européennes ».
    Des drames à huis clos

    Le HCR a des équipes dans la ville d’Orestiada, commune érigée il y a cent ans par des Grecs chassés de Turquie, dans le nord-est de l’Evros. Peu d’associations et organisations de défense des réfugié·es sont toutefois présentes dans cette ville de 25 000 habitant·es. Outre le HCR, une poignée de personnes d’organisations comme Human Rights 360, Greek Council for Refugees et Arsis sont présentes dans l’Evros. « Il est difficile pour les ONG de travailler. Nous manquons d’autorisations d’accès à la frontière », explique un responsable humanitaire à Athènes.

    Les drames se déroulent à huis clos. De fait, outre les « push back », la liste des dérives inhumaines rapportées par la presse ou les associations dans l’Evros en 2022 est longue. En février, 12 migrants ont été retrouvés morts de froid côté turc. Athènes et Ankara se rejettent fréquemment la responsabilité de nombreux sauvetages d’exilé·es bloqué·es sur les îlots de la rivière Evros, entourés d’un flou juridique.

    Trente-huit personnes, majoritairement syriennes, sont ainsi restées coincées des jours en août, pendant que les pays voisins se renvoyaient la balle pour leur venir en aide. Une fillette est morte, selon sa famille, piquée par un scorpion, et a été enterrée sur l’île. Pour le secrétaire d’État grec à la migration, « il n’y a pas de petite fille morte : les autorités ne trouvent pas de corps ». Une enquête grecque et une de la Cour européenne des droits de l’homme sont en cours.

    Certains drames deviennent l’argument des joutes verbales entre Grèce et Turquie. Mi-octobre, 92 migrants ont été retrouvés nus, en pleine nature, à la frontière côté grec. Le ministre grec de l’immigration, Nótis Mitarákis, a rapidement publié un tweet contre la Turquie, en diffusant la photo de ces hommes humiliés. « Le comportement de la Turquie envers ses 92 migrants que nous [la Grèce] avons sauvés à cette frontière est une honte pour la civilisation », s’est indigné le ministre. La Turquie a réfuté ces accusations.

    Dans ce système, les migrants finissent par être criminalisés. Christiana Kavvadia, avocate pour l’organisation Greek Council for Refugees dans l’Evros, compte parmi ses clients des personnes poursuivies par la justice pour « entrée illégale » sur le territoire. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 1 500 euros. « Du 1er au 31 mars 2020, un texte législatif interdisant la demande d’asile est entré en vigueur pour cette période, l’ensemble des migrants arrivés à ces dates ont été accusés d’entrée illégale et nombre d’entre eux ont été envoyés en prison pour une longue période. Depuis, cette pratique consistant à sanctionner l’entrée illégale existe toujours mais avec des peines moins sévères, explique-t-elle. La pénalisation des demandeurs d’asile n’est pas conforme à la convention de Genève et vise à être une mesure dissuasive. »
    Record de décès en 2022

    Dans l’Evros, il est aussi rare d’assister à des situations dramatiques que d’entendre des voix locales qui les commentent. « Nous sommes peu nombreux à défendre les droits des réfugiés dans le coin… C’est un système contre lequel on ne peut pas lutter : 90 % des gens à Orestiada travaillent avec la police », regrette Dimitrios Zeferiades, le gérant d’un bar alternatif de cette ville. « Il y a cent ans, nos ancêtres (grecs) sont passés par cette frontière par milliers, ils étaient réfugiés. Maintenant, il existe des milices dans les villages pour faire fuir les migrants : les habitants ont oublié leurs racines », dénonce-t-il.

    En 2020, des villageois de la frontière avaient exhibé leur « chasse » aux migrants face à la presse. Pour Dimitrios Zeferiades, plus que des outils « politiques », « les migrants sont devenus des produits sur lesquels la Grèce se fait de l’argent. Les autorités demandent des financements pour acheter tout un arsenal [drones, caméras – ndlr] qui ne sert à rien : personne ne peut surveiller cette rivière de 200 kilomètres ».

    Entre les murs saumon de la morgue de l’hôpital de la ville d’Alexandroupoli, la plus grande ville de l’Evros, Pavlos Pavlidis approuve. « Les murs n’empêchent rien », déclare, grave, ce médecin légiste. Il montre sur son téléphone la photo d’un homme inerte. Le froid de décembre a emporté dans son sommeil ce jeune adulte d’une vingtaine d’années, dans un cabanon au pied d’une montagne enneigée de l’Evros. « Hypothermie. Il y a environ deux jours, le 10 décembre », a conclu Pavlos Pavlidis. Dans son bureau au sous-sol, où règne une odeur de cigarette, le médecin méticuleux expose deux cartes bleues et deux bagues ayant appartenu à la victime, « probablement d’Afrique du Nord ». Ces indices permettront peut-être de l’identifier, espère-t-il.

    « 2022 constitue un record, je n’avais jamais autopsié autant de personnes [exilées] », annonce Pavlos Pavlidis. En poste depuis 2000, l’expert a vu plus de 660 cadavres d’étrangers, dont 63 cette année. Derrière sa fenêtre s’élèvent deux conteneurs renfermant depuis des mois 30 corps d’exilés : « Je n’ai plus de place dans les frigos. »

    Le fleuve est le premier à faucher les réfugiés. L’hypothermie est la deuxième cause de mortalité. Les réfugiés se perdent, trempés, dans la nature. « Ils évitent les villages. Ils savent que les habitants ne les aident plus comme avant », explique Pavlos Pavlidis. Les accidents de la route sont enfin la troisième cause des décès de migrants. « Certains s’entassent dans des véhicules et tentent de fuir les autorités », dit-il.

    Le portable de Pavlos Pavlidis vibre pendant qu’il parle : « Mon numéro a fuité. » Il reçoit des messages de détresse d’inconnu·es : des mères, des frères, à la recherche de leurs proches. Si 5 000 migrants sont officiellement arrivés dans l’Evros en 2022, combien sont-ils à s’être égarés dans ses collines ?

    https://www.mediapart.fr/journal/international/200123/entre-la-grece-et-la-turquie-une-frontiere-de-plus-en-plus-meurtriere

    Dans cet article, l’annonce d’une ultérieure #extension du mur :

    Le gouvernement grec va d’ailleurs prolonger en 2023 les murs antimigrants dans l’Evros jusqu’à 80 kilomètres, annonce-t-il.

    Première extension (passage de 12,5 km en 2012 à 12,5 km + 35 km en 2020/2021) :
    https://seenthis.net/messages/830355
    https://seenthis.net/messages/935658

    #frontières #migrations #réfugiés #barrières_frontalières #murs #barrières_frontalières #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #Evros #Thrace #obstacle_technique #dissuasion #surveillance #instrumentalisation_de_la_migration #refoulements #push-backs #retours_forcés #violence #décès #milices #chasse_aux_migrants

    • Some updates on the #Evros wall from earlier this week. N. Mitarakis, now Minister of Citizen Protection, stated that a further extension of the wall will be tendered in 2024, to be completed in 2027.

      –—
      Φράχτης στον Έβρο : Πότε ολοκληρώνεται το έργο (vid)

      Προτεραιότητα για τη νέα κυβέρνηση χαρακτήρισε την ολοκλήρωση του φράχτη στον Έβρο ο Υπουργός Προστασίας του Πολίτη, Νότης Μηταράκης.

      Αναλυτικότερα, μιλώντας στην ΕΡΤ και την εκπομπή « Συνδέσεις », ο κ. Μηταράκης επεσήμανε ότι ο φράχτης του Έβρου αποτελεί πρώτη προτεραιότητα τόσο για την κυβέρνηση όσο και προσωπικά για τον ίδιο και το Υπουργείο Προστασίας του Πολίτη.

      « Η Ελλάδα θα εξακολουθήσει να εφαρμόζει την ίδια αυστηρή αλλά δίκαιη πολιτική », τόνισε.

      Μάλιστα, όπως τόνισε, ο φράχτης του Έβρου συνεχίζει να προχωρά με γρήγορα βήματα προς την ολοκλήρωσή του, η οποία αναμένεται στα μέσα του 2027.

      « Έχουμε εξασφαλίσει 100 εκατομμύρια ευρώ – απ΄όταν ήμουν στο προηγούμενο χαρτοφυλάκιο της Μετανάστευσης από την Ε.Ε – γι΄αυτό που ονομάζουμε συνοδά έργα του Φράχτη (έργα υποδομής και τεχνολογίας που συνδυάζονται με τον Φράχτη (π.χ τα φυλάκια χρηματοδοτούνται από τα ευρωπαϊκά κονδύλια).

      Από τα 72 χιλιόμετρα του Φράχτη σήμερα μελετάμε την τελική του φάση επέκτασης. Δεν θα χρειαστεί να καλύψουμε όλα τα 200 χιλιόμετρα.

      Προχωράμε στην τελική φάση επέκτασης με το μεικτό σύστημα χρηματοδότησης με κρατικά και ευρωπαϊκά κονδύλια. Ο καινούριος Φράχτης θα προκηρυχθεί για να κατασκευαστεί μέσα στο 2024, ώστε να είναι έτοιμος μέσα στο 2027 », σχολίασε.

      « Χρήση καμερών από τους αστυνομικούς »

      Κληθείς να σχολιάσει το πρόσφατο περιστατικό στη Λάρισα, που στοίχισε τη ζωή σε έναν 20χρονο, ο κ. Μηταράκης επεσήμανε ότι θα προχωρήσει η χρήση καμερών στους αστυνομικούς.

      « Για να αποφευχθούν φαινόμενα αστυνομικής αυθαιρεσίας θα προχωρήσουν οι κάμερες στους αστυνομικούς. […]

      « Θέλουμε και την συνεργασία των ανεξάρτητων αρχών, να μην τεθούν εμπόδια στη χρήση αυτών των καμερών.

      Αυτές είναι εκεί για να προστατεύσουν τον πολίτη, στην όποια περίπτωση κρατικής αυθαιρεσίας, αλλά και για να καταγράφουν με κάποιον ισχυρά αποτρεπτικό τρόπο το οποιοδήποτε αδίκημα μπορεί να τελείται, για να μην υπάρχουν αμφιβολίες για το εάν κάποιος συμμετείχε ή όχι σε μια παράνομη δράση.

      Είτε είναι αστυνομικός που δεν έκανε σωστά τη δουλειά του και δεν ακολούθησε το πρωτόκολλο εμπλοκής, είτε είναι ένας πολίτης ο οποίος παρανόμησε », υποστήριξε.

      https://twitter.com/lk2015r/status/1680548700077129729

      https://www.mynews.gr/frachtis-ston-evro-pote-oloklironetai-to-ergo-vid

  • NotTobi/soundcloud-dl : Extension for downloading SoundCloud tracks
    https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/soundcloud-dl

    Extension Firefox pour télécharger les contenus diffusés par SoundCloud
    Le repo Github : https://github.com/NotTobi/soundcloud-dl

    This Add-on allows you to easily download tracks off of SoundCloud, by the press of a button. Unlike other Add-ons, this does not use any 3rd party services to perform the download - only SoundCloud’s own APIs. No links or redirects to sketchy sites needed!
    When you hit ’Download’, we will set the appropriate metadata information: Title, Artists, Album and Artwork. If the track is downloaded as part of an album, we will also set the track number.

    #soundcloud-dl #extension #Firefox #soundcloud #download #open_source

    • Hypermarchés, la chute de l’empire

      Menacés par les géants du numérique et de nouveaux usages, les acteurs historiques de la grande distribution luttent sans merci pour assurer la pérennité de leur modèle. Une enquête fouillée, menée par le journaliste d’investigation Rémi Delescluse.

      Le modèle de l’hypermarché a-t-il fait son temps ? Ce concept révolutionnaire du « tout sous le même toit », popularisé en 1963 par Carrefour, a conquis le monde entier. Aujourd’hui pourtant, le pionnier français, comme ses concurrents, a un genou à terre. En cause notamment, la crise du gigantisme, associé à une déshumanisation du commerce et à la surconsommation, pointée du doigt à l’heure des grands défis écologiques. Selon les experts, la toute-puissance de certains groupes serait menacée d’ici dix ans. Désormais, tout le secteur cherche à sauver ce qui peut l’être, quitte à verser dans des pratiques à la limite de la légalité. Pour obtenir des prix toujours plus bas, sans lesquels elles seraient désertées, les grandes enseignes mettent les fournisseurs sous pression au cours de renégociations annuelles réputées difficiles : entretiens dans des box minuscules à la température trafiquée, chaises bancales sabotées pour l’inconfort, discriminations sexistes, violence verbale... Comme le formule le directeur d’un grand groupe, dont les propos sont rapportés dans le documentaire, « ce qui est important, c’est de briser les jambes des fournisseurs. Une fois au sol, on commence à négocier ». Sans compter les contrats qui gardent captifs les franchisés ou les nouvelles alliances européennes de centrales d’achats, particulièrement opaques, qui facturent aux fournisseurs des services qualifiés par certains de « fictifs ».

      La loi du plus fort
      La peur de disparaître pousse les grandes enseignes à toujours plus d’agressivité. Dans leur ligne de mire, les plates-formes d’e-commerce, qui pourraient bientôt précipiter leur ruine. Trois ans à peine après avoir racheté pour 13 milliards de dollars Whole Foods, Amazon a déjà lancé sa propre enseigne, Amazon Fresh : des magasins dans lesquels les Caddies connectés améliorent l’expérience de clients fidélisés par abonnement et dont les moindres données sont collectées. Plongeant au cœur des sombres pratiques de la grande distribution, le documentaire de Rémi Delescluse propose un état des lieux mondial du secteur, soumis à la loi du plus fort, et s’interroge sur son futur. Certains prédisent la domination prochaine des nouveaux venus, de l’approvisionnement à la distribution, comme c’est le cas en Chine. En France, Amazon détient déjà 10 % du marché des produits de grande consommation…

      https://www.arte.tv/fr/videos/095178-000-A/hypermarches-la-chute-de-l-empire
      signalé ici aussi:
      https://seenthis.net/messages/933247

    • À Verrières-en-Anjou, juste à la sortie d’Angers, les plateformes logistiques poussent comme des champignons en automne. Et ce n’est pas fini. Après la plateforme géante d’Action et celle d’InVivo (Jardiland, Gamm Vert, Delbard…), à qui le tour ?

      Afin de répondre aux demandes des entreprises, et pas seulement celles de logistique, Angers Loire Métropole a besoin de très grands terrains. Pour créer un nouveau parc d’activités, l’Agglomération a jeté son dévolu sur ceux qui se trouvent au sud de Saint-Sylvain-d’Anjou, dans un triangle dessiné par l’autoroute A 11 et les départementales 323 et 115. Son nom : « Nouvelle Océane ».

      Le périmètre d’étude porte sur 125 ha, mais le chiffre définitif, qui sera connu l’an prochain, devrait passer sous la barre des 100 ha.

      Ça fait encore beaucoup. Plusieurs agriculteurs et habitants qui travaillent et vivent dans ce périmètre sont très directement concernés par la concertation préalable qui a débuté, et au terme de laquelle sera défini le périmètre précis de la zone d’aménagement concerté. Des terres agricoles et des maisons sont en effet condamnées à disparaître.
      Plusieurs projets « sous compromis »

      Une première permanence est prévue le mardi 23 novembre de 15 heures à 18 heures à la mairie de Verrières. Des techniciens d’Alter Public, l’entreprise publique locale chargée de mener à bien le projet, seront présents...
      Près d’Angers. Près de 100 hectares pris à l’agriculture pour accueillir des entreprises

      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/pres-d-angers-pres-de-100-ha-pris-a-l-agriculture-pour-accueillir-des-e #paywall

  • Encore une #rallonge de 35 km du #mur dans la région de l’#Evros demandée par le gouvernement grec...

    Athens wants to extend Evros border fence

    The government wants to extend the fence on the Greek-Turkish border in Evros, recent diplomatic initiatives by Greek officials in Brussels have demonstrated.

    Kathimerini understands that Migration Minister Notis Mitarakis sent a letter to the European Union’s home affairs commissioner, Ylva Johansson in early October to examine the possibility of the EU financing Greece’s plans for the extension of the fence.

    Mitarakis informed Johansson about Greece’s intention to include the construction of a new artificial barrier in the financial program for the period 2021-2027, without referring to further details of the project.

    However, Johansson rejected the Greek request in her letter of reply, reiterating that Greece has (under the Schengen agreement) an obligation to guard its borders effectively.

    She said she was willing to finance the purchase and installation at the border of technological equipment for surveillance, but not to cover the cost of building a new fence with EU funds.

    According to sources, for months now the leadership of the Hellenic Police (ELAS) and the Ministry of Citizens’ Protection have been in possession of a proposal for the construction of an additional 35 kilometer-long fence along the river borders of Greece and Turkey.

    The proposal by police officials is for the fence to cover the distance from Didymoteicho to Tychero, along which the Evros River serves as a natural border. Police sources say that the greatest “pressure” is concentrated in this area, judging by the arrests of illegal migrants and traffickers.

    A 12.5 km fence has existed at the land border since 2011, while the construction of a new stretch of fencing of 27.5 km was completed recently.

    https://www.ekathimerini.com/news/1171164/athens-wants-to-extend-evros-border-fence

    #Grèce #Turquie #frontières #barrières_frontalières #murs #extension #migrations #asile #réfugiés

    –-

    Extension de 27,5 km demandée en 2020 et terminée en 2021 (premier mur construit en 2012, de 12,5 km) :
    https://seenthis.net/messages/830355

    Et une ultérieure extension en 2023 ?

    Le gouvernement grec va d’ailleurs prolonger en 2023 les murs antimigrants dans l’Evros jusqu’à 80 kilomètres, annonce-t-il.

    https://seenthis.net/messages/987828

    • Reçu via la mailing-list Migreurop :

      Selon un rapport de Kathimerini, le gouvernement a demandé à la Commission européenne de financer la construction d’un nouveau mur de 26km à Evros, en plus de l’ancien à #Kastanies et de celui récemment construite à #Feres, mais la réponse a été négative (voir Le plan d’extension du mur à Evros –en grec) :

      Έβρος : Σχέδιο για επέκταση του φράχτη

      Οι πρωτοβουλίες Ελλήνων αξιωματούχων στις Βρυξέλλες και τα κυβερνητικά σχέδια

      Σε επέκταση του φράχτη στα σύνορα Ελλάδας – Τουρκίας στον Εβρο προσανατολίζεται η κυβέρνηση, όπως μαρτυρούν πρόσφατες διπλωματικές πρωτοβουλίες Ελλήνων αξιωματούχων στις Βρυξέλλες. Σύμφωνα με ασφαλείς πληροφορίες της « Κ », στις αρχές Οκτωβρίου ο υπουργός Μετανάστευσης Νότης Μηταράκης απηύθυνε επιστολή στην Ευρωπαία επίτροπο αρμόδια για θέματα μετανάστευσης, Ιλβα Γιόχανσον, διερευνώντας το ενδεχόμενο η Κομισιόν να χρηματοδοτήσει τα σχέδια της Ελλάδας για επέκταση του φράχτη στον Εβρο. Στην επιστολή του ο κ. Μηταράκης ενημέρωνε την κ. Γιόχανσον για την πρόθεση της Ελλάδας να εντάξει την ανέγερση νέου « τεχνητού εμποδίου » στο χρηματοδοτικό πρόγραμμα της περιόδου 2021-2027, δίχως να κάνει αναφορά σε περαιτέρω λεπτομέρειες του έργου.

      Η κ. Γιόχανσον πάντως απέρριψε το ελληνικό αίτημα. Στην απαντητική της επιστολή προς τον Ελληνα υπουργό επανέλαβε ότι η Ελλάδα έχει (βάσει και της συνθήκης Σένγκεν) υποχρέωση να φυλάει αποτελεσματικά τα σύνορά της. Δήλωσε πρόθυμη να χρηματοδοτήσει την αγορά και εγκατάσταση στα σύνορα τεχνολογικού εξοπλισμού για την επιτήρηση της μεθορίου, αλλά είπε όχι στην κάλυψη του κόστους ανέγερσης νέου φράχτη με κονδύλια της Ε.Ε.

      Την ίδια κατάληξη είχε και η πρωτοβουλία, μερικές ημέρες αργότερα, των υπουργών Εσωτερικών 12 κρατών-μελών της Ε.Ε. να ζητήσουν από τις Βρυξέλλες να προχωρήσουν στη χρηματοδότηση φραγμάτων ως « αποτελεσματικό μέτρο προστασίας των συνόρων ». Σε κοινή επιστολή τους προς τον αντιπρόεδρο της Κομισιόν, Μαργαρίτη Σχοινά, και την επίτροπο κ. Γιόχανσον ανέφεραν ότι « η επιτήρηση των συνόρων δεν αποτρέπει τις απόπειρες παράνομης διέλευσης. Ενα φυσικό φράγμα φαίνεται ότι είναι ένα αποτελεσματικό μέτρο προστασίας των συνόρων, που εξυπηρετεί τα συμφέροντα όλης της Ε.Ε. και όχι μόνο των χωρών-μελών της πρώτης γραμμής ».

      Το έγγραφο υπογράφουν μεταξύ άλλων οι υπουργοί Εσωτερικών της Βουλγαρίας, της Ελλάδας, της Λιθουανίας, της Ουγγαρίας, της Πολωνίας κ.ά. Σε συνέντευξη Τύπου που είχε παραχωρήσει από το Λουξεμβούργο, η κ. Γιόχανσον αναγνώρισε ότι τα κράτη-μέλη έχουν τη δυνατότητα και το δικαίωμα να κατασκευάσουν φράχτες, αλλά διευκρίνισε ότι τα συγκεκριμένα έργα δεν θα χρηματοδοτηθούν από την Ε.Ε.

      Σύμφωνα με πληροφορίες της « Κ », εδώ και αρκετούς μήνες στην ηγεσία της ΕΛ.ΑΣ. και του υπουργείου Προστασίας του Πολίτη βρίσκεται κατατεθειμένη πρόταση για κατασκευή επιπλέον φράχτη μήκους 35 χιλιομέτρων κατά μήκος των ποτάμιων συνόρων Ελλάδας – Τουρκίας. Πρόταση των επιχειρησιακών στελεχών της αστυνομίας είναι ο φράχτης να καλύψει μιαν απόσταση 35 χιλιομέτρων από το Διδυμότειχο έως το Τυχερό, κατά μήκος της οποίας ο ποταμός Εβρος λειτουργεί ως το φυσικό σύνορο.

      Αστυνομικές πηγές αναφέρουν ότι στη συγκεκριμένη περιοχή εντοπίζεται η μεγαλύτερη « πίεση » κρίνοντας από τις συλλήψεις παράτυπων μεταναστών και διακινητών. Εξάλλου, στα χερσαία σύνορα υπάρχει ήδη από το 2011 ο φράχτης των 12,5 χιλιομέτρων, ενώ πρόσφατα ολοκληρώθηκε η κατασκευή νέου φράχτη μήκους 27,5 χιλιομέτρων στην περιοχή των Φερών.

      https://www.kathimerini.gr/society/561571741/evros-schedio-gia-epektasi-toy-frachti

    • La Grèce entame des travaux pour prolonger son mur anti-migrants de 40 à 120 km à la frontière turque

      Face aux arrivées - et tentatives d’arrivées - de migrants de plus en plus importantes sur le sol héllénique, la Grèce a décidé de prolonger le mur érigé à sa frontière avec la Turquie de 40 km à 120 km. Les travaux devraient commencer prochainement. Athènes a demandé un coup de pouce financier à l’Union européenne pour finaliser ce chantier.

      Face aux récentes et nombreuses tentatives de traversées de ces dernières semaines, les autorités grecques ont déclaré dimanche 29 mai qu’elles prévoyaient une extension majeure du mur construit le long de la frontière terrestre avec la Turquie, dans la région de l’Evros.

      Pour engager ces travaux, Athènes a demandé l’aide financière de l’Union européenne (UE). Concrètement, Notis Mitarachi, le ministre des Migrations, a précisé que le mur d’acier serait étendu de 40 à 120 kilomètres et que les travaux de construction commenceraient prochainement. Il n’a en revanche donné aucun détail sur le coût prévisionnel du projet.

      Signe d’un renforcement des contrôles, Athènes a également annoncé début mai l’embauche de 250 garde-frontières supplémentaires pour surveiller la région de l’Evros. On compte au total environ 1 000 militaires le long des 500 km de frontière fluviale.

      Selon les données officielles grecques, plus de 3 000 demandeurs d’asile sont arrivés dans le pays depuis janvier, dont environ 1 000 pour le seul mois d’avril. Pour stopper les flux de migrants, la Grèce avait déjà investi ces dernières années dans un arsenal ultra-moderne. Elle s’est équipée de caméras thermiques et radars high-tech accrochés sur les pylônes le long de la frontière, balayant la zone pour empêcher les entrées illégales. La police a même acquis deux canons sonores, positionnés au sud et au nord de l’Evros.
      L’UE ne finance pas les murs de barbelés

      La Grèce accuse depuis toujours la Turquie, sa voisine, d’ouvrir sciemment ses frontières et d’"instrumentaliser" la migration pour en faire un moyen de pression sur les pays de l’UE. Une affirmation démentie par Ankara, qui dit assumer un « fardeau » énorme en accueillant quelque 4 millions de réfugiés sur son sol, dont la plupart ont fui la guerre civile en Syrie.

      L’année dernière, 12 pays, dont la Grèce, avaient aussi demandé un financement de l’UE pour la construction des murs frontaliers, financés par les budgets nationaux. La Commission européenne avait catégoriquement refusé. L’Union ne financera pas « de barbelés et de murs » aux frontières pour empêcher les arrivées de migrants, avait clairement déclaré le 22 octobre dernier la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

      Depuis des années, l’Europe se barricade et érige des murs métalliques ou de barbelés, dans le but d’empêcher les migrants de passer les frontières. Il existe actuellement une dizaine de murs anti-migrants dans l’Union européenne.

      La plupart sont situés aux frontières extérieures de l’UE, principalement dans l’est. La Pologne, par exemple, construit actuellement un mur en béton qui remplacera bientôt, sur 4 portions, les barbelés à sa frontière avec la Biélorussie. Mais au sein de l’Union, des barrières sont aussi été dressées entre des pays membres de l’UE : Autriche/Slovénie, Hongrie/Croatie et Slovénie/Croatie.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/40908/la-grece-entame-des-travaux-pour-prolonger-son-mur-antimigrants-de-40-

    • Mars 2023:
      Greece fortifies border to block refugees from Turkish-Syrian earthquakes

      The patrols were dispatched as Mitarachi called for the enhanced protection of the continent’s frontiers with increased surveillance infrastructure and additional fences.
      (...)
      “The fence will be extended along the entire length of the [Evros] river so that we can protect the European continent from illegal flows,” he said.

      https://seenthis.net/messages/992721

  • #Grammalecte

    Grammalecte est un #correcteur_grammatical et #typographique #open_source dédié à la langue française, pour Writer (#LibreOffice, #OpenOffice), #Firefox & #Thunderbird, Chrome, etc.

    https://grammalecte.net
    #langue_française #typographie #aide #grammaire #français

    Témoignage sur twitter :

    Je viens de télécharger grammalecte et je suis bluffé.

    Ami·e·s des #coquilles, de l’#écriture_épicène et des logiciels libres, cette #extension pour Firefox et LibreOffice est pour vous

    https://twitter.com/pierre_bat/status/1381942105682100230

    déjà signalé par @cy_altern :
    https://seenthis.net/messages/849569

  • Désobéissant.e.s !

    Face à l’#urgence_climatique, une frange importante de la jeunesse a fait le choix de la désobéissance civile et de l’action. Le passionnant récit, en immersion, d’une mobilisation sans précédent.

    Après un été 2018 marqué par la canicule, les incendies et la démission fracassante de Nicolas Hulot, un groupe de jeunes gens, affolés par l’inaction des gouvernements face à la crise climatique, décide d’unir ses forces. Un QG, La Base, est loué en plein Paris. En germe depuis la COP21, une internationale informelle du climat relie différents mouvements de contestation européens : Extinction Rebellion, Ende Gelände, Alternatiba, ANV-COP21… Parmi eux, des jeunes de moins de 30 ans. Certains, comme Élodie et Pauline, ont lâché un poste prestigieux pour se consacrer à un combat qu’ils jugent crucial. Après une première victoire – la pétition baptisée « L’Affaire du siècle » et ses 2 millions de signatures en quinze jours –, les activistes de La Base organisent 134 décrochages de portraits d’Emmanuel Macron dans les mairies, retransmis sur les réseaux sociaux, afin de dénoncer « le vide de sa politique écologique ». C’est leur première grande action de désobéissance civile. Le documentaire suit ces « désobéissants » en action et dans l’intimité : des « gilets jaunes » à la pandémie de Covid-19, l’année 2020 va les mettre à l’épreuve.

    Sentiment d’urgence
    Alizée Chiappini et Adèle Flaux captent l’émergence d’une génération qui, à sa façon pragmatique, ouverte et combative, imagine un nouvel engagement citoyen. Fonctionnant en réseau, les militants de La Base n’hésitent pas à traverser la Manche pour prendre des leçons de non-violence chez les cousins britanniques ou à se rapprocher des « gilets jaunes » pour rassembler les luttes sociales et environnementales. Ponctué de moments forts, comme le blocage de La Défense, « la république des pollueurs », face à des cadres ulcérés ou approbateurs, ce récit limpide, parcouru par un sentiment d’urgence, fait vivre de l’intérieur un an et demi d’une mobilisation sans précédent, combat qui vaudra à ses « meneurs », arrestations, gazages et poursuites juridiques. Ce document passionnant tient à la fois du manuel politique et du roman initiatique, l’aventure passant par différentes phases quand l’enthousiasme fait place à la désillusion avant de retrouver un nouveau souffle.

    https://www.arte.tv/fr/videos/093803-001-F/desobeissant-e-s

    #résistance #internationale_du_climat #climat #COP21 #COP_21 #jeunesse #Alternatiba #activisme #action_directe #non-violence #désobéissance_civile #2018 #Greta_Thunberg #extension_rebellion #Elodie_Nace #Pauline_Boyer #Notre_affaire_à_tous #inaction_climatique #l'affaire_du_siècle #affaire_du_siècle #Marie_Toussaint #marche_mondiale #Elliot_Lepers #gilets_jaunes #Priscilla_Ludosky #justice_climatique #justice_sociale #les_amis_de_la_Terre #marche_pour_le_climat #marche_du siècle #16_mars_2019 #convergence_des_luttes #Ende_Gelände #urgence

    #film #documentaire #film_documentaire

  • TabFS
    https://omar.website/tabfs

    TabFS is a browser extension that mounts your browser tabs as a filesystem on your computer.
    [...]
    Each of your open tabs is mapped to a folder.
    The files inside a tab’s folder directly reflect (and can control) the state of that tab in your browser.
    Example: the url.txt, text.txt, and title.txt files inside a tab’s folder, which tell me those live properties for that tab

    This gives you a ton of power, because now you can apply all the existing tools on your computer that already know how to deal with files — terminal commands, scripting languages, point-and-click explorers, etc — and use them to control and communicate with your browser.

    Now you don’t need to code up a browser extension from scratch every time you want to do anything. You can write a script that talks to your browser in, like, a melange of Python and bash, and you can save it as a single ordinary file that you can run whenever, and it’s no different from scripting any other part of your computer.

    #tabfs #extension #navigateur #scripts #web_dev

    • Le 17 juin dernier se tenait une journée nationale d’actions contre la réintoxication du monde. L’idée était simple. Le premier confinement avait fait apparaître les effets de la mise en pause relative de la machine capitaliste. La fin du confinement supposait le retour à la normale, c’est-à-dire à la destruction et à l’empoisonnement méthodique du monde. Plus de 70 actions, blocages, rassemblements s’étaient déployés simultanément à travers le pays. A Rouen, c’est le projet d’#extension de la #ZAC du #Madrillet, « #Rouen_Normandie_innovation », qui était pris pour cible et son chantier envahi. Une partie du projet est depuis suspendue et 60 hectares ont été sauvés. Mais les pelleteuses pourraient faire leur retour pour les dizaines d’hectares restants.

      Pour donner une nouvelle fois corps à ce front commun, frappant par son énergie et sa diversité, un ensemble de collectifs réunis le 30 août dernier à l’occasion d’un rassemblement sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ont décidé d’appeler à une seconde vague d’actions coordonnées le 17 novembre.

      Le nouveau confinement vient pertuber la donne même si certains collectifs ont décidé de maintenir leurs actions. Pour notre part, nous publions une carte des projets et des réalités toxiques accompagnée de précisions sur les luttes en cours quand il y en a. Netto, Amazon, Ferrero, etc., le désert avance sûrement. Mais la conscience du désastre se répand et avec elle les corps qui tentent de s’y opposer avec les moyens dont ils disposent. Il en faudra beaucoup pour les stopper pour de bon.

      Partie remise. Le groupe de coordination du 17 novembre prépare la suite : « Nous appelons en ce sens dès aujourd’hui à se projeter sur un déclenchement à plein régime de la seconde vague d’action contre la réintoxication du monde un 17 du mois après déconfinement avec le temps de préparation nécessaire ».

      Pour plus d’infos et suivre les mobilisations autour du 17 novembre :
      site : agir17.noblogs.org/ + facebook : agir17novembre

      #Rouen #toxicité #cartographie

  • Pro-migrant protests in Athens as Greece extends lockdown

    Following protests in Athens slamming the government for its treatment of migrants, the Greek government over the weekend said it would extend the COVID-19 lockdown on the migrant camps on Greek Aegean islands and on the mainland.

    Greece has extended a coronavirus lockdown on its migrant camps for a further two weeks. On Saturday, Greece announced extension of the coronavirus lockdown on its overcrowded and unsanitary migrant camps on its islands in the Aegean Sea for another fortnight.

    The move came hours after some 2,000 people protested in central Athens on Saturday to mark World Refugee Day and denounced the government’s treatment of migrants.

    The migration ministry said migrants living in island camps as well as those in mainland Greece will remain under lockdown until July 5. It was due to have ended on Monday, June 22, along with the easing of general community restrictions as the country has been preparing to welcome tourists for the summer.

    The Greek government first introduced strict confinement measures in migrant camps on March 21. A more general lockdown was imposed on March 23; it has since been extended a number of times. No known coronavirus deaths have been recorded in Greek migrant camps so far and only a few dozen infections have surfaced. Rights groups have expressed concern that migrants’ rights have been eroded by the restrictions.

    On May 18, the Greek asylum service resumed receiving asylum applications after an 11-week pause. Residence permits held by refugees will be extended six months from their date of expiration to prevent the service from becoming overwhelmed by renewal applications.

    ’No refugee homeless, persecuted, jailed’

    During the Saturday protests, members of anti-racist groups, joined by residents from migrant camps, marched in central Athens. They were holding banners proclaiming “No refugee homeless, persecuted, jailed” and chanting slogans against evictions of refugees from temporary accommodation in apartments.
    Migrants living in Greece take part in a protest marking the World Refugee Day in Athens Greece June 20 2020 Photo Picture-alliance
    Migrants living in Greece take part in a protest marking the World Refugee Day in Athens, Greece, June 20, 2020 | Photo: Picture-alliance
    More than 11,000 refugees who have been living in reception facilities for asylum seekers could soon be evicted. Refugees used to be able to keep their accommodation for up to six months after receiving protected status.

    But the transitional grace period was recently reduced significantly: Since March of this year, people can no longer stay in the reception system for six months after they were officially recognized as refugees — they only have 30 days.

    Refugee advocacy groups and UNHCR have expressed concern that the people evicted could end up homeless. “Forcing people to leave their accommodation without a safety net and measures to ensure their self-reliance may push many into poverty and homelessness,” UNHCR spokesperson Andrej Mahecic said last week.

    The government insists that it is doing everything necessary “to assure a smooth transition for those who leave their lodgings.”

    Moreover, UNHCR and several NGOs and human rights groups have spoken out to criticize the Greek government’s decision to cut spending on a housing program for asylum seekers by up to 30%. They said that it means less safe places to live for vulnerable groups.

    Asylum office laments burden, defends action

    In a message for World Refugee Day, the Ministry for Migration and Asylum said Greece has found itself “at the centre of the migration crisis bearing a disproportionate burden”, news agency AFP cites.

    “The country is safeguarding the rights of those who are really persecuted and operates as a shield of solidarity in the eastern Mediterranean,” it added.

    Government officials have repeatedly said Greece must become a less attractive destination for asylum seekers.

    The continued presence of more than 36,000 refugees and asylum seekers on the islands — over five times the intended capacity of shelters there — has caused major friction with local communities who are demanding their immediate removal.

    An operation in February to build detention centers for migrants on the islands of Lesbos and Chios had to be abandoned due to violent protests.

    Accusations of push-backs

    Greece has also been repeatedly accused of illegal pushbacks by its forces at its land and sea borders, which according to reports have spiked since March.

    On land, a Balkans-based network of human rights organizations said migrants reported beatings and violent collective expulsions from inland detention spaces to Turkey on boats across the Evros River. In the Aegean, a recent investigation by three media outlets claims that Greek coast guard officers intercept migrant boats coming from Turkey and send them back to Turkey in unseaworthy life rafts.

    Athens has repeatedly denied using illegal tactics to guard its borders, and has in turn accused Turkey of sending patrol boats to escort migrant boats into its waters.

    According to UNHCR, around 3,000 asylum seekers arrived in Greece by land and sea since the start of March, far fewer people than over previous months. Some 36,450 refugees and asylum seekers are currently staying on the Aegean islands.

    With material from AFP

    https://www.infomigrants.net/en/post/25521/pro-migrant-protests-in-athens-as-greece-extends-lockdown

    #covid-19 #migration #migrant #grece #extension #confinement #manifestation #athenes

  • [Visa Vicky Skoumbi, Migreurop] 

    20.06.2020,

    Nouvelle extension de l’enfermement aux hot-spots des îles sous prétexte du coronavirus

    Dimitris Angelidis

    Si le virus n’existait pas, le gouvernement grec l’aurait inventé pour faciliter l’adoption de son programme d’extrême droite sur la question des réfugiés.

    Depuis le début de la corona-pandémie, le gouvernement a traité la pandémie non pas comme quelque chose dont il devait protéger les réfugiés et les migrants vivant dans les structures, mais plutôt comme une autre occasion de les cibler comme une menace supposée pour la santé. Par conséquent, il n’a pas pris de mesures efficaces pour prévenir et protéger les structures d’accueil, ignorant ostensiblement les recommandations urgentes des organismes grecs, internationaux et européens.

    Il n’a pas procédé à l’évacuation immédiate des centres de réception et d’identification pour le plus que 2 000 réfugiés et migrants qui sont particulièrement vulnérables au coronavirus - personnes âgées ou souffrant de graves problèmes de santé chroniques. Au lieu de cela, il n’a pas cessé de remettre de facto pour plus tard sous de prétextes vagues et fumeux ou même sans souffler mot pendant au moins deux mois l’accord respectif que le Ministère de l’Immigration et de l’Asile avait conclu avec Mme Johansson au début du mois d’avril.

    En d’autres termes, s’il n’y avait pas eu le coronavirus, le gouvernement l’aurait inventé pour pouvoir faire passer plus facilement son programme d’extrême droite en matière de réfugiés. En fait, c’est exactement ce que fait le ministre des Migrations et de l’Asile : il utilise la pandémie de coronavirus pour prolonger la quarantaine encore et encore dans les structures. Surtout dans les centres de réception et d’identification des îles, où les tentatives bâclées et hâtives du ministre Notis Mitarakis et du ministre de la Protection des citoyens Michalis Chrysochoïdis d’imposer par la force, la création de nouveaux centres de réception et d’identification, dont la capacité d’accueil plusieurs fois serait multipliée par rapport à celle de hot-spots actuels, a tourné au fiasco, se heurtant à l’opposition massive de la population locale. Ce projet que le gouvernement a essayé d’imposer de force par des réquisitions et une répression très violente de protestation incluait l’attribution directe et sans appel d’offre préalable de la construction de ces nouveaux centres pour un coût de plusieurs dizaines de millions d’euros.

    L’imposition de la quarantaine aux hot-spots dans les îles a commencé le 24 mars, bien avant que la population générale ne soit mise en quarantaine, et n’a cessé de se renouveler depuis. Le samedi 20 juin, les ministres Mitarakis et Chrysochoidis ont annoncé une nouvelle prolongation du confinement sanitaire du CIR jusqu’au 5 juillet, date à laquelle 3,5 mois de quarantaine continue se seront écoulés. Du moins aux yeux des xénophobes, comme dans la pratique, les autorités ne sont pas en mesure d’imposer une quarantaine stricte aux structures qui s’étendent dans une large mesure en dehors des zones délimitées des Centres.

    Les ministres ont également annoncé l’extension de la quarantaine aux structures de Malakasa, Ritsona et Koutsochero, où quelques cas ont été détectés il y a plusieurs semaines ; depuis lors, il n’y a pas eu d’informations sur de nouveaux cas dans les structures et bien que le délai prévu de quarantaine soit passé depuis longtemps, celle-ci de prolongation en prolongation s’éternise.

    Il s’agit d’une gestion scandaleusement provocatrice, à des fins de communication, tant de la question des réfugiés et de migrants que de celle du coronavirus.

    https://www.efsyn.gr/node/248622

    #covid-19 #migration #migrant #grece #hotpost #camp #extension #confinement

  • 2020 #Chrome #Extension #Performance Report

    I tested how the 1000 most popular Chrome extensions affect browser performance.

    The main metrics I’ll consider are CPU consumption, memory consumption, and whether the extension makes pages render more slowly.

    Here’s a list of all tested extensions and their results.

    https://www.debugbear.com/blog/2020-chrome-extension-performance-report

    A noter la partie sur adblockers où #ublock s’en sort plus que bien.

    https://www.debugbear.com/blog/2020-chrome-extension-performance-report#performance-impact-of-ad-blocker

    #navigateur_web

  • Grèce : nouvelle extension du confinement dans les #camps de demandeurs d’asile

    En Grèce, les autorités ont à nouveau prolongé le confinement des principaux camps de demandeurs d’asile pour 15 jours supplémentaires, soit jusqu’au 21 juin. C’est la troisième fois que ce confinement est prolongé depuis le mois de mai, officiellement en raison de la lutte contre la pandémie de coronavirus. Un virus qui a pourtant relativement épargné le pays, où moins de 200 victimes ont été recensées depuis le début de la crise sanitaire.

    C’est début mai que le confinement de la population grecque a été levé. Depuis, celui-ci se poursuit pourtant dans les centres dits « d’accueil et d’identification » de demandeurs d’asile. Des camps où s’entassent au total près de 35 000 personnes et qui se situent sur cinq îles de la mer Égée - à l’image de #Moria sur l’île de #Lesbos - ou à la frontière terrestre avec la Turquie, comme le centre de l’#Evros.

    Officiellement, il s’agit pour les autorités grecques de lutter contre la propagation du coronavirus. Or, parmi l’ensemble des demandeurs d’asile, seuls quelques dizaines de cas ont été signalés à travers le pays et aucune victime n’a été recensée.

    Avant la crise sanitaire, la tension était vive en revanche sur plusieurs îles qui abritent des camps, en particulier à Lesbos fin février et début mars. Une partie de la population locale exprimait alors son ras-le-bol, parfois avec violence, face à cette cohabitation forcée.

    Athènes a d’ailleurs l’intention de mettre prochainement en place de premiers centres fermés ou semi-fermés. Notamment sur l’île de Samos et à Malakassa, au nord de la capitale. La prolongation répétée du confinement pour plusieurs dizaines de milliers de demandeurs d’asile semble ainsi s’inscrire dans une logique parallèle.

    http://www.rfi.fr/fr/europe/20200607-gr%C3%A8ce-nouvelle-extension-confinement-les-camps

    #asile #migrations #réfugiés #extension #prolongation #confinement #coronavirus #covid-19 #Grèce #camps_de_réfugiés

    ping @luciebacon @karine4 @isskein

    • Νέα παράταση εγκλεισμού στα ΚΥΤ των νησιών με πρόσχημα τον κορονοϊό

      Αν δεν υπήρχε ο κορονοϊός, η κυβέρνηση θα έπρεπε να τον είχε εφεύρει για να μπορέσει να περάσει ευκολότερα την ακροδεξιά της ατζέντα στο προσφυγικό.

      Από την αρχή της εκδήλωσης της πανδημίας του κορονοϊού η κυβέρνηση αντιμετώπισε την πανδημία όχι σαν κάτι από το οποίο έπρεπε να προστατέψει τους πρόσφυγες και τους μετανάστες που ζουν στις δομές, αλλά αντιθέτως σαν άλλη μια ευκαιρία για να τους στοχοποιήσει σαν υποτιθέμενη υγειονομική απειλή. Εξού και δεν πήρε ουσιαστικά μέτρα πρόληψης και προστασίας των δομών, αγνοώντας επιδεικτικά τις επείγουσες συστάσεις ελληνικών, διεθνών και ευρωπαϊκών φορέων.

      Δεν προχώρησε ούτε στην άμεση εκκένωση των Κέντρων Υποδοχής και Ταυτοποίησης από τους περισσότερους από 2.000 πρόσφυγες και μετανάστες που είναι ιδιαίτερα ευπαθείς στον κορονοϊό - άνθρωποι ηλικιωμένοι ή με χρόνια σοβαρά προβλήματα υγείας. Αντιθέτως, ανέβαλε στην πράξη με προσχηματικές αοριστολογίες ή και σιωπηρά για τουλάχιστον δύο μήνες τη σχετική συμφωνία που είχε κάνει το υπουργείο Μετανάστευσης και Ασύλου με την κυρία Γιόχανσον στις αρχές Απριλίου.

      Με άλλα λόγια, αν δεν υπήρχε ο κορονοϊός, η κυβέρνηση θα έπρεπε να τον είχε εφεύρει για να μπορέσει να περάσει ευκολότερα την ακροδεξιά της ατζέντα στο προσφυγικό. Στην πραγματικότητα, αυτό ακριβώς κάνει ο υπουργός Μετανάστευσης και Ασύλου : χρησιμοποιεί την πανδημία του κορονοϊού για να παρατείνει ξανά και ξανά την καραντίνα σε δομές. Ιδίως στα Κέντρα Υποδοχής και Ταυτοποίησης στα νησιά, όπου εξελίχθηκαν σε φιάσκο οι άτσαλες και βιαστικές απόπειρες του υπουργού Νότη Μητασράκη και του υπουργού Προστασίας του Πολίτη Μιχάλη Χρυσοχοΐδη να επιβάλουν με επιτάξεις, απευθείας αναθέσεις και άγρια καταστολή έργα πολλών δεκάδων εκατομμυρίων ευρώ για τη δημιουργία νέων Κέντρων Υποδοχής και Ταυτοποίησης, πολλαπλάσιας χωρητικότητας από ατυτή των σημερινών.

      Η επιβολή καραντίνας στα ΚΥΤ στα νησιά ξεκίνησε στις 24 Μαρτίου, αρκετά πριν την επιβολή καραντίνας στο γενικό πληθυσμό, και από τότε ανανεώνεται συνεχώς. Το Σάββατο 20 Ιουνίου οι υπουργοί Μηταράκης και Χρυσοχοΐδης έδωσαν άλλη μια παράταση υγειονομικού αποκλεισμού των ΚΥΤ μέχρι τις 5 Ιουλίου, οπότε και θα συμπληρωθούν 3,5 μήνες συνεχούς καραντίνας. Τουλάχιστον για τα μάτια των ξενοφοβικών, καθώς στην πράξη οι αρχές αδυνατούν να επιβάλουν καραντίνα σε δομές που εξαπλώνονται σε μεγάλη έκταση έξω από τους οριοθετημένους χώρους των ΚΥΤ.

      Οι υπουργοί ανακοίνωσαν επίσης παράταση της καραντίνας στις δομές της Μαλακάσας, της Ριτσώνας και του Κουτσόχερου, όπου είχαν εμφανιστεί κρούσματα πριν από πολλές εβδομάδες, και έκτοτε δεν υπάρχει ενημέρωση για νέα κρούσματα μέσα στις δομές, παρόλο που έχει παρέλθει προ πολλού το προβλεπόμενο χρονικό όριο της καραντίνας.

      Πρόκειται για σκανδαλωδώς προκλητική διαχείριση, επικοινωνιακή και μόνο, τόσο του προσφυγικού και μεταναστευτικού όσο και του ζητήματος του κορονοϊού.

      https://www.efsyn.gr/node/248622

      #hotspot #hotpspots

      –—

      Avec ce commentaire de Vicky Skoumbi, reçu le 21.06.2020 via la mailing-list Migreurop :

      Sous des prétexte fallacieux, le gouvernement prolonge une énième fois les mesures de restriction de mouvement pour les résidents de hotspots dans les #îles et pour trois structures d’accueil au continent, #Malakasa, #Ritsona et #Koutsohero. Le 5 juillet, date jusqu’à laquelle court cette nouvelle #prolongation, les réfugiés dans les camps auront passés trois mois et demi sous #quarantaine. Je rappelle que depuis au moins un mois la population grecque a retrouvé une entière liberté de mouvement. Il est fort à parier que de prolongation en prolongation tout le reste de l’été se passera comme cela, jusqu’à la création de nouveaux centres fermés dans les îles. Cette éternisation de la quarantaine -soi-disant pour des raisons sanitaires qu’aucune donné réel ne justifie, transforme de fait les hotspots en #centres_fermés anticipant ainsi le projet du gouvernement.

      #stratégie_du_choc

    • Pro-migrant protests in Athens as Greece extends lockdown

      Following protests in Athens slamming the government for its treatment of migrants, the Greek government over the weekend said it would extend the COVID-19 lockdown on the migrant camps on Greek Aegean islands and on the mainland.

      Greece has extended a coronavirus lockdown on its migrant camps for a further two weeks. On Saturday, Greece announced extension of the coronavirus lockdown on its overcrowded and unsanitary migrant camps on its islands in the Aegean Sea for another fortnight.

      The move came hours after some 2,000 people protested in central Athens on Saturday to mark World Refugee Day and denounced the government’s treatment of migrants.

      The migration ministry said migrants living in island camps as well as those in mainland Greece will remain under lockdown until July 5. It was due to have ended on Monday, June 22, along with the easing of general community restrictions as the country has been preparing to welcome tourists for the summer.

      The Greek government first introduced strict confinement measures in migrant camps on March 21. A more general lockdown was imposed on March 23; it has since been extended a number of times. No known coronavirus deaths have been recorded in Greek migrant camps so far and only a few dozen infections have surfaced. Rights groups have expressed concern that migrants’ rights have been eroded by the restrictions.

      On May 18, the Greek asylum service resumed receiving asylum applications after an 11-week pause. Residence permits held by refugees will be extended six months from their date of expiration to prevent the service from becoming overwhelmed by renewal applications.

      ’No refugee homeless, persecuted, jailed’

      During the Saturday protests, members of anti-racist groups, joined by residents from migrant camps, marched in central Athens. They were holding banners proclaiming “No refugee homeless, persecuted, jailed” and chanting slogans against evictions of refugees from temporary accommodation in apartments.

      More than 11,000 refugees who have been living in reception facilities for asylum seekers could soon be evicted. Refugees used to be able to keep their accommodation for up to six months after receiving protected status.

      But the transitional grace period was recently reduced significantly: Since March of this year, people can no longer stay in the reception system for six months after they were officially recognized as refugees — they only have 30 days.

      Refugee advocacy groups and UNHCR have expressed concern that the people evicted could end up homeless. “Forcing people to leave their accommodation without a safety net and measures to ensure their self-reliance may push many into poverty and homelessness,” UNHCR spokesperson Andrej Mahecic said last week.

      The government insists that it is doing everything necessary “to assure a smooth transition for those who leave their lodgings.”

      Moreover, UNHCR and several NGOs and human rights groups have spoken out to criticize the Greek government’s decision to cut spending on a housing program for asylum seekers by up to 30%. They said that it means less safe places to live for vulnerable groups.

      Asylum office laments burden, defends action

      In a message for World Refugee Day, the Ministry for Migration and Asylum said Greece has found itself “at the centre of the migration crisis bearing a disproportionate burden”, news agency AFP cites.

      “The country is safeguarding the rights of those who are really persecuted and operates as a shield of solidarity in the eastern Mediterranean,” it added.

      Government officials have repeatedly said Greece must become a less attractive destination for asylum seekers.

      The continued presence of more than 36,000 refugees and asylum seekers on the islands — over five times the intended capacity of shelters there — has caused major friction with local communities who are demanding their immediate removal.

      An operation in February to build detention centers for migrants on the islands of Lesbos and Chios had to be abandoned due to violent protests.

      Accusations of push-backs

      Greece has also been repeatedly accused of illegal pushbacks by its forces at its land and sea borders, which according to reports have spiked since March.

      On land, a Balkans-based network of human rights organizations said migrants reported beatings and violent collective expulsions from inland detention spaces to Turkey on boats across the Evros River. In the Aegean, a recent investigation by three media outlets claims that Greek coast guard officers intercept migrant boats coming from Turkey and send them back to Turkey in unseaworthy life rafts.

      Athens has repeatedly denied using illegal tactics to guard its borders, and has in turn accused Turkey of sending patrol boats to escort migrant boats into its waters.

      According to UNHCR, around 3,000 asylum seekers arrived in Greece by land and sea since the start of March, far fewer people than over previous months. Some 36,450 refugees and asylum seekers are currently staying on the Aegean islands.

      https://www.infomigrants.net/en/post/25521/pro-migrant-protests-in-athens-as-greece-extends-lockdown

      #résistance

    • Greek government must end lockdown for locked up people on Greek islands

      COVID-19-related lockdown measures have had an impact on the lives of everyone around the world and generated increasing levels of stress and anxiety for many of us. However, the restriction of movement imposed in places like Moria and Vathy, on the Greek islands, have proven to be toxic for the thousands of people contained there.

      When COVID-19 reached Greece, more than 30,000 asylum seekers and migrants were contained in the reception centres on the Greek islands in appalling conditions, without access to regular healthcare or basic services. Médecins Sans Frontières (MSF) runs mental health clinics on the islands.

      In March 2020, a restriction of movement imposed by the central government in response to COVID-19 has meant that these people, 55 per cent of whom are women and children, have essentially been forced to remain in these overcrowded and unhygienic centres with no possibility to escape the dangerous conditions which are part of their daily life.

      Despite the fact that there have been zero cases of COVID-19 in any of the reception centres on the Greek islands, and that life has returned to normal for local people and tourists alike, these discriminatory measures for asylum seekers and migrants continue to be extended every two weeks.

      Today, these men, women and children continue to be hemmed in, in dire conditions, resulting in a deterioration of their medical and mental health.

      “The tensions have increased dramatically and there is much more violence since the lockdown, and the worst part is that even children cannot escape from it anymore,” says Mohtar, the father of a patient from MSF’s mental health clinic for children. “The only thing I could do before to help my son was to take him away from Moria; for a walk or to swim in the sea, in a calm place. Now we are trapped.”

      MSF cannot stay silent about this blatant discrimination, as the restriction of movement imposed on asylum seekers dramatically reduces their already-limited access to basic services and medical care.

      In the current phase of the COVID-19 epidemic in Greece, this measure is absolutely unjustified from a public health point of view – it is discriminatory towards people that don’t represent a risk and contributes to their stigmatisation, while putting them further at risk.

      “The restrictions of movement for migrants and refugees in the camp have affected the mental health of my patients dramatically,” says Greg Kavarnos, a psychologist in the MSF Survivors of Torture clinic on Lesbos. “If you and I felt stressed and were easily irritated during the period of the lockdown in our homes, imagine how people who have endured very traumatic experiences feel now that they have to stay locked up in a camp like Moria.”

      “Moria is a place where they cannot find peace, they cannot find a private space and they have to stand in lines for food, for the toilet, for water, for everything,” says Kavarnos.

      COVID-19 should not be used as a tool to detain migrants and refugees. We continue to call for the evacuation of people, especially those who belong to high-risk groups for COVID-19, from the reception centres to safe accommodation. The conditions in these centres are not acceptable in normal times however, they have become even more perilous pits of violence, sickness, and misery when people are unable to move due to arbitrary restrictions.

      https://www.msf.org/covid-19-excuse-keep-people-greek-islands-locked

    • La Grèce prolonge à nouveau le confinement dans les camps de migrants

      Athènes a annoncé vendredi une prolongation jusqu’à la fin du mois d’août du confinement dans les camps de migrants installés sur ses îles et le continent. Le pays connaît une hausse du nombre d’infections mais aucun décès n’a encore été enregistré dans les camps de migrants.

      Les camps de migrants de Grèce resteront confinés au moins jusqu’à la fin du mois d’août. Vendredi 31 juillet, le ministère des Migrations a déclaré que le confinement – entré en vigueur le 21 mars – sera prolongé jusqu’au 31 août "pour prévenir l’apparition et la diffusion des cas de coronavirus". Il s’agit de la 6e prolongation du confinement des camps de migrants, alors que la population grecque, elle, est sortie du confinement le 4 mai dernier.

      La Grèce, avec 203 décès dus au Covid-19, n’a pas été aussi sévèrement touchée que d’autres pays européens et aucun décès n’a été enregistré dans les camps de migrants.

      Mais ces derniers sont surpeuplés, en mer Egée particulièrement. Plus de 26 000 demandeurs d’asile y vivent, pour une d’une capacité d’accueil de moins de 6 100 places. Une situation qui génère de plus en plus de tensions avec la population locale.

      Néanmoins, la prolongation du confinement des seuls camps de migrants ne constitue pas moins une discrimination manifeste des droits des personnes migrantes, ont dénoncé de nombreuses ONG dans un communiqué publié le 17 juillet.

      “Nous sommes de plus en plus inquiets car les températures montent, nous sommes au milieu de l’été, et les migrants sont obligés de vivre dans des espaces saturés avec trop peu d’accès à l’hygiène, l’eau manque ainsi que les produits sanitaires dans la plupart des camps. Il y a un donc un risque que ces prolongement indéterminés provoquent d’importants problèmes sanitaires au sein des camps puisque les gens ne peuvent même plus sortir pour se faire soigner ou acheter des médicaments et des produits de première nécessité”, a indiqué à InfoMigrants Adriana Tidona, chercheuse spécialiste des questions migratoires en Europe pour Amnesty International.
      Augmentation du nombre de cas

      Si les autorités grecques veulent que les migrants restent dans des camps, elles invitent les touristes à venir dans le pays. Les aéroports grecs et les frontières ont ainsi été rouverts aux touristes étrangers. Or, ces mesures se sont accompagnées d’une augmentation du nombre de cas de Covid-19 dans le pays.

      Depuis le 1er juillet, plus de 340 cas confirmés ont été enregistrés parmi les près de 1,3 million de voyageurs entrant en Grèce, a indiqué mardi la protection civile

      Mardi, la Grèce a annoncé qu’elle rendait le masque obligatoire dans les magasins, les banques, les services publics et la quasi-totalité des lieux clos, en réponse à une résurgence des infections.


      https://www.infomigrants.net/fr/post/26383/la-grece-prolonge-a-nouveau-le-confinement-dans-les-camps-de-migrants

    • Grèce : prolongation du confinement dans les camps de migrants

      Plus de 24.000 demandeurs d’asile sont logés dans des camps insalubres, d’une capacité d’accueil de moins de 6100 places.

      La Grèce a annoncé vendredi 28 août une prolongation jusqu’au 15 septembre du confinement imposé aux migrants dans les camps aux portes d’entrée de l’Europe, sur les îles et à la frontière terrestre du pays, qui connaît une résurgence des cas de coronavirus. Le confinement des camps, entré en vigueur le 21 mars, sera prolongé jusqu’au 15 septembre « pour empêcher l’apparition et la propagation des cas de coronavirus », a déclaré le ministère des Migrations.

      La présence de plus de 24.000 demandeurs d’asile dans des camps insalubres, d’une capacité d’accueil de moins de 6100 places, situés sur les cinq îles de la mer Égée, est une source d’inquiétude pour les autorités.

      Mais les ONG ont plusieurs fois dénoncé l’enfermement des demandeurs d’asile dans ces structures qui ne sont pas adaptées pour mettre en place les mesures barrières nécessaires. Les nouveaux arrivants sur les îles grecques sont par ailleurs placés en quarantaine dans des structures séparées pour ne pas prendre le risque de contaminer tout le camp. Alors que les arrivées s’étaient taries pendant le confinement, elles ont repris légèrement pendant l’été.

      Dans la nuit de jeudi à vendredi, les gardes-côtes grecs ont entrepris une opération de sauvetage d’un voilier au large de l’île de Rhodes avec à bord 55 migrants. Mercredi, la police portuaire avait déjà effectué une opération similaire au large de l’île de Halki et avait secouru 96 personnes. Pour la troisième journée consécutive, des recherches se poursuivent pour retrouver un homme de 35 ans et son fils de 4 ans, portés disparus depuis le naufrage selon la mère de l’enfant. La Grèce, avec 254 décès dus au Covid-19, n’a pas été aussi sévèrement touchée que d’autres pays européens, et aucun décès n’a été enregistré dans les camps de migrants.

      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/grece-prolongation-du-confinement-dans-les-camps-de-migrants-1-20200828

    • More camps locked down

      Migrant reception centers in #Thiva, central Greece, and Serres, in the country’s north, have been put on lockdown following outbreaks of the coronavirus.

      The lockdowns were announced on Saturday in a joint decision by the ministries of Migration, Citizens’ Protection and Health and are to remain in force until October 9 when they will be reviewed.

      Migrant facilities in Elaionas, Malakasa, Oinofyta, Ritsona, Schistos, Koutsohero and Fylakio, on the mainland, and on the islands of Samos and Leros are also under lockdown following outbreaks there.

      On Lesvos, following the destruction of the Moria camp in fires earlier this month, migrants have been transferred to a temporary facility where Covid-19 infected residents have been segregated.

      https://www.ekathimerini.com/257425/article/ekathimerini/news/more-camps-locked-down

  • Install the ImageMagick PHP extension in Windows | mlocati - Michele Locati
    https://mlocati.github.io/articles/php-windows-imagick.html

    Le Howto pour installer ImageMagik sur un serveur apache sous Windows
    (attention ! les commandes php -i |find ... données pour la détection des paramètres de PHP sont destinées à un terminal Windows Cmd.exe : elles ne fonctionnent pas dans un terminal de type Git bash)

    Voir aussi :
    – le repo pour l’extension PHP ImageMagik : https://pecl.php.net/package/imagickMagick pour Windows (dll)
    – le dépot de php.net pour les extensions PHP : https://windows.php.net/downloads/pecl/deps
    – Step by step guide on how to install ImageMagick in Windows : https://tektriks.com/a-step-by-step-guide-on-how-to-install-imagemagick-in-windows (pas tout à fait assez précis/explicite...)

    #laragon #ImageMagick #php #extension #windows

  • Grammalecte
    https://grammalecte.net

    Grammalecte est un correcteur grammatical et typographique open source dédié à la langue française, pour Writer (LibreOffice, OpenOffice), Firefox & Thunderbird, Chrome, etc.
    Principe de fonctionnement :
    Grammalecte essaie d’apporter une aide à l’écriture du français sans parasiter l’attention des utilisateurs avec de fausses alertes. Ce correcteur suit donc le principe suivant : le moins de « faux positifs » possible ; s’il n’est pas possible de déterminer avec de fortes chances qu’une suite de mots douteuse est erronée, le correcteur ne signalera rien.

    #grammaire #correction_automatique #extension #LibreOffice #Firefox

  • Greece to extend border fence over migration surge

    Greece will extend its fence on the border with Turkey, a government source said Sunday (8 March), amid continuing efforts by migrants to break through in a surge enabled by Ankara.

    “We have decided to immediately extend the fence in three different areas,” the government source told AFP, adding that the new sections, to the south of the area now under pressure, would cover around 36 kilometres (22 miles).

    The current stretch of fence will also be upgraded, the official added.

    Tens of thousands of asylum-seekers have been trying to break through the land border from Turkey for a week after Ankara announced it would no longer prevent people from trying to cross into the European Union.

    A police source Sunday told AFP that riot police reinforcements from around the country had been sent to the border in recent days, in addition to drones and police dogs.

    There have been numerous exchanges of tear gas and stones between Greek riot police and migrants.

    Turkey has also bombarded Greek forces with tear gas at regular intervals, and Athens has accused Turkish police of handing out wire cutters to migrants to help them break through the border fence.

    The Greek government over the weekend also released footage which it said showed a Turkish armoured vehicle assisting efforts to bring down the fence.

    “Parts of the fence have been removed, both by the (Turkish) vehicle and with wire cutters, but they are constantly being repaired,” local police unionist Elias Akidis told Skai TV.

    Turkey has accused Greek border guards of using undue force against the migrants, injuring many and killing at least five.

    The government in Athens has consistently dismissed the claim as lies.

    https://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/greece-to-extend-border-fence-over-migration-surge
    #murs #Evros #barrières_frontalières #Grèce #Turquie #frontières #extension
    ping @fil @reka @albertocampiphoto

    • je suis tombé sur une vidéo YT d’un compte néo-nazi montrant une attaque du mur de l’Evros par des migrants. L’attaque y est présentée comme soutenue par la police turque, ce qui est vraiment beaucoup solliciter les images… les migrants sont noyés sous les lacrymos.

    • Evros: Greece to extend the fence on the borders with Turkey to 40km

      Greece will extend the fence to its Evros borders with Turkey to 40 km, government spokesman Stelios Petsas said on Friday morning. The additional fence will be installed in “sensitive” areas preferred for illegal entries by migrants and refugees.

      The fence currently covers 12.5 km.

      Speaking to ANT1 TV, Petsas noted that at the moment the most vulnerable border point is in the south.

      The current 12.5 km fence of land access points is installed north and south of Kastanies customs office, where thousands of migrants and refugees have amassed.

      According to the daily Kathimerini, the 40 kilometers new fence is planned to be partially installed either in areas where the Evros waters are low or in areas where the landscape favors illegla paasage.

      Sections such as Ormenio, Gardens, Feres, Tychero, Soufli, Dikaia, Dilofo, Marassia, Nea Vyssa and elsewhere have been designated as the areas where the new fence will installed by the Greek Army and support by the police.

      According to a report by daily Elftheros Typos, Greece’s Plan B aside from the fence extension is the presence of about 4,000 police officers and soldiers in parallel patrols, helicopters, unmanned aircraft, message broadcasting, cameras for audio-video.

      A Greek Army – Greek Police “joint operations center” is to be established in Nea Vryssa.

      According to the daily more than 1,000 soldiers, two commandos squads, 1,500 police and national guards are currently operating in the Evros area.

      Petsas underlined that the Greek government has changed its policy because there is a national security issue at the moment.

      He reiterated the new policy saying that “no one will cross the border.”

      https://www.keeptalkinggreece.com/2020/03/06/evros-greece-fence-borders-turkey-extension

    • Video 2 - Violences contre les exilé·es à la frontière gréco-turque

      Depuis le début du mois de mars 2020, des milliers d’exilé·es, incité·es voire poussé·es par les autorités turques, se sont précipité·es aux frontières terrestres et maritimes entre la Turquie et la Grèce. Ils et elles se sont heurté·es à la violence de la police et de l’armée grecque, ainsi que de groupe fascistes, mobilisés pour leur en interdire le franchissement, la suite : www.gisti.org/spip.php ?article6368

      https://indymotion.fr/videos/watch/e8938a1c-5456-46e8-a0cb-be0806c96051?start=1s

    • Greece shields Evros border with blades wire, 400 new border guards

      Greece is strengthening ifs defense and is preparing for a possible new wave of migrants at its Evros border. A fence of sharp blades wire (concertina wire) and 400 additional border guards are to shield the country for the case Turkey will open its borders again so that migrants can cross into Europe.

      According to daily ethnos (https://www.ethnos.gr/ellada/105936_ohyronetai-o-ebros-frahtis-me-lepidoforo-syrmatoplegma-kai-400-neoi-sy), Ankara has already been holding groups of migrants in warehouses near the border, while the Greek side is methodically being prepared for the possibility of a new attempt for waves of migrants to try to cross again the border.

      “At the bridgeheads of Peplos and Fera, at the land borders after the riverbed is aligned, and in other vulnerable areas along the border, kilometer-long of metal fence with sharp blades wire are being installed, the soil is being cleaned from wild vegetation and clearing of marsh lands.

      The fence in the northern part is being strengthened and expanded, and 11 additional border pylons, each one 50 meters high, will be installed along the river in the near future. Each pylon will be equipped with cameras and modern day and night surveillance systems, with a range of several kilometers and multiple telecommunications capabilities, the daily notes.

      Within the next few months, 400 newly recruited border guards will be on duty and will almost double the deterrent force and enhance the joint patrols of the Army and Police, ethnos adds.

      Big armored military vehicles destined for Libya and confiscated five years ago south of Crete have been made available to the Army in the area, the daily notes.

      One and a half month after the end of the “war without arms” at the Evros border from end of February till the end of March, sporadic movement on the Turkish side of the border has been observed.

      At least four shooting incidents have been reported in the past two weeks, with Turkish jandarmerie to have fired at Greek border guards and members of the Frontex.

      Greece’s security forces are on high alert.

      Just a few days ago, Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu reiterated that Ankara’s policy of “open borders” will continue for anyone wishing to cross into Europe.

      Speaking to nationalist Akit TV on Wednesday, Cavusoglu claimed that Greece used “inhumane” behavior towards the migrants who want to cross into the country.

      Also Interior Minister Suleyman Soylu had threatened that the migrants will be allowed to leave Turkey again once the pandemic was over.

      PS It could be a very hot summer, should Turkey attempt to send migrants to Europe by land through Evros and by sea with boats to the Aegean islands and at the same time, deploys a drilling ship off Crete in July, as it claimed a few days ago.

      https://www.keeptalkinggreece.com/2020/05/17/greece-shields-evros-border-blades-wire-400-border-guards

      #militarisation_des_frontières

    • Pour la bagatelle de 63 millions d’euro...

      Greece to extend fence on land border with Turkey to deter migrants

      Greece will proceed with plans to extend a cement and barbed-wire fence that it set up in 2012 along its northern border with Turkey to prevent migrants from entering the country, the government said on Monday.

      The conservative government made the decision this year, spokesman Stelios Petsas said, after tens of thousands of asylum seekers tried to enter EU member Greece in late February when Ankara said it would no longer prevent them from doing so.

      Greece, which is at odds with neighbouring Turkey over a range of issues, has been a gateway to Europe for people fleeing conflicts and poverty in the Middle East and beyond, with more than a million passing through the country in 2015-2016.

      The project led by four Greek construction companies will be completed within eight months at an estimated cost of 63 million euros, Petsas told a news briefing.

      The 12.5-kilometre fence was built eight years ago to stop migrants from crossing into Greece. It will be extended in areas indicated by Greek police and the army, Petsas said without elaborating. In March, he said it would be extended to 40 kilometres.

      Tensions between NATO allies Greece and Turkey, who disagree over where their continental shelves begin and end, have recently escalated further over hydrocarbon resources in the eastern Mediterranean region.

      https://kdal610.com/2020/08/24/greece-to-extend-fence-on-land-border-with-turkey-to-deter-migrants

    • Greece to extend fence on land border with Turkey to deter migrants

      Greece will proceed with plans to extend a cement and barbed-wire fence that it set up in 2012 along its northern border with Turkey to prevent migrants from entering the country, the government said on Monday.

      The conservative government made the decision this year, spokesman Stelios Petsas said, after tens of thousands of asylum seekers tried to enter EU member Greece in late February when Ankara said it would no longer prevent them from doing so.

      Greece, which is at odds with neighbouring Turkey over a range of issues, has been a gateway to Europe for people fleeing conflicts and poverty in the Middle East and beyond, with more than a million passing through the country in 2015-2016.

      The project led by four Greek construction companies will be completed within eight months at an estimated cost of 63 million euros, Petsas told a news briefing.

      The 12.5-kilometre fence was built eight years ago to stop migrants from crossing into Greece. It will be extended in areas indicated by Greek police and the army, Petsas said without elaborating. In March, he said it would be extended to 40 kilometres.

      Tensions between NATO allies Greece and Turkey, who disagree over where their continental shelves begin and end, have recently escalated further over hydrocarbon resources in the eastern Mediterranean region.

      https://uk.reuters.com/article/uk-greece-turkey-fence/greece-to-extend-fence-on-land-border-with-turkey-to-deter-migrants-idUK

    • Evros land border fence to be ready in eight months

      The construction of a new fence on northeastern Greece’s Evros land border with Turkey will be completed in eight months, according to Citizens’ Protection Minister Michalis Chrysochoidis, speaking in Parliament on Monday.

      The border fence project has a total budget of 62.9 million euros and has been undertaken by a consortium put together by four construction companies.

      It will have a total length of 27 kilometers and eight elevated observatories will be constructed to be used by the Hellenic Army.

      Moreover, the existing fence will be reinforced with a steel railing measuring 4.3 meters in height, instead of the current 3.5 meters.

      Damage to the existing fence during attempts by thousands of migrants to cross into Greece territory from Turkey, as well as bad weather, will be repaired – including a 400-meter stretch that collapsed as a result of flooding.

      https://www.ekathimerini.com/256184/article/ekathimerini/news/evros-land-border-fence-to-be-ready-in-eight-months

    • New Evros fence to be completed by April next year, PM says during on-site inspection

      Construction of a new fence designed to stop undocumented migrants from slipping into Greece along its northeastern border with Turkey, demarcated by the Evros River, is expected to be completed by April next year, Prime Minister Kyriakos Mitsotakis said during a visit at the area of Ferres on Saturday.

      “Building the Evros fence was the least we could do to secure the border and make the people of Evros feel more safe,” Mitsotakis said.

      The 62.9-million-euro steel fence with barbed wire will be five meters high and have a total length of 27 kilometers. Eight elevated observatories will be constructed to be used by the Hellenic Army. The project, which is designed to also serve as anti-flood protection, has been undertaken by a consortium put together by four construction companies.

      During a meeting with local officials, Mitsotakis also confirmed the hiring of 400 guards to patrol the border.

      https://www.ekathimerini.com/258187/article/ekathimerini/news/new-evros-fence-to-be-completed-by-april-next-year-pm-says-during-on-s

    • To Vima: Evros wall will be ready in April, the Min. of Public
      Order said that ’labourers worked in the snow to finish the fence’.
      It also claims drones fly daily over the border - can anyone confirm? Only found older news saying they were to be deployed.

      https://twitter.com/lk2015r/status/1363625427307278340

      –—

      Εβρος : Ο φράκτης, τα drones και ο χιονιάς

      O καινούργιος φράκτης στα σύνορα με μήκος 27 χιλιόμετρα και με 13 χιλιόμετρα ο παλαιός, θα είναι απόλυτα έτοιμος τον Απρίλιο.

      Ούτε το χιόνι, ούτε οι λευκές νύχτες του Φεβρουαρίου, ούτε οι θερμοκρασίες κάτω από το μηδέν εμπόδισαν τα συνεργεία στις εργασίες τους για την κατασκευή του φράκτη στον Έβρο. Όπως μου είπε ο Μιχάλης Χρυσοχοΐδης « μηχανήματα και εργάτες δούλεψαν μέσα στα χιόνια για να ολοκληρώσουν τον φράκτη ». Μου αποκάλυψε μάλιστα ότι ο καινούργιος φράκτης στα σύνορα με μήκος 27 χιλιόμετρα και με 13 χιλιόμετρα ο παλαιός, θα είναι απόλυτα έτοιμος τον Απρίλιο. Και τούτο παρά το γεγονός ότι αυτές τις ημέρες το μόνον που δυσκολεύει τις εργασίες είναι τα πολλά νερά του ποταμού ο οποίος έχει υπερχειλίσει. Ωστόσο τα drones πετούν καθημερινά και συλλέγουν πληροφορίες, οι περιπολίες είναι συνεχείς και τα ηχοβολιστικά μηχανήματα έτοιμα, εάν χρειαστεί να δράσουν.

      https://www.tovima.gr/2021/02/19/opinions/evros-o-fraktis-ta-drones-kai-o-xionias

    • In post-pandemic Europe, migrants will face digital fortress

      As the world begins to travel again, Europe is sending migrants a loud message: Stay away!

      Greek border police are firing bursts of deafening noise from an armored truck over the frontier into Turkey. Mounted on the vehicle, the long-range acoustic device, or “sound cannon,” is the size of a small TV set but can match the volume of a jet engine.

      It’s part of a vast array of physical and experimental new digital barriers being installed and tested during the quiet months of the coronavirus pandemic at the 200-kilometer (125-mile) Greek border with Turkey to stop people entering the European Union illegally.

      A new steel wall, similar to recent construction on the US-Mexico border, blocks commonly-used crossing points along the Evros River that separates the two countries.

      Nearby observation towers are being fitted with long-range cameras, night vision, and multiple sensors. The data will be sent to control centers to flag suspicious movement using artificial intelligence analysis.

      “We will have a clear ‘pre-border’ picture of what’s happening,” Police Maj. Dimonsthenis Kamargios, head of the region’s border guard authority, told the Associated Press.

      The EU has poured 3 billion euros ($3.7 billion) into security tech research following the refugee crisis in 2015-16, when more than 1 million people – many escaping wars in Syria, Iraq and Afghanistan – fled to Greece and on to other EU countries.

      The automated surveillance network being built on the Greek-Turkish border is aimed at detecting migrants early and deterring them from crossing, with river and land patrols using searchlights and long-range acoustic devices.

      Key elements of the network will be launched by the end of the year, Kamargios said. “Our task is to prevent migrants from entering the country illegally. We need modern equipment and tools to do that.”

      Researchers at universities around Europe, working with private firms, have developed futuristic surveillance and verification technology, and tested more than a dozen projects at Greek borders.

      AI-powered lie detectors and virtual border-guard interview bots have been piloted, as well as efforts to integrate satellite data with footage from drones on land, air, sea and underwater. Palm scanners record the unique vein pattern in a person’s hand to use as a biometric identifier, and the makers of live camera reconstruction technology promise to erase foliage virtually, exposing people hiding near border areas.

      Testing has also been conducted in Hungary, Latvia and elsewhere along the eastern EU perimeter.

      The more aggressive migration strategy has been advanced by European policymakers over the past five years, funding deals with Mediterranean countries outside the bloc to hold migrants back and transforming the EU border protection agency, Frontex, from a coordination mechanism to a full-fledged multinational security force.

      But regional migration deals have left the EU exposed to political pressure from neighbors.

      Earlier this month, several thousand migrants crossed from Morocco into the Spanish enclave of Ceuta in a single day, prompting Spain to deploy the army. A similar crisis unfolded on the Greek-Turkish border and lasted three weeks last year.

      Greece is pressing the EU to let Frontex patrol outside its territorial waters to stop migrants reaching Lesbos and other Greek islands, the most common route in Europe for illegal crossing in recent years.

      Armed with new tech tools, European law enforcement authorities are leaning further outside borders.

      Not all the surveillance programs being tested will be included in the new detection system, but human rights groups say the emerging technology will make it even harder for refugees fleeing wars and extreme hardship to find safety.

      Patrick Breyer, a European lawmaker from Germany, has taken an EU research authority to court, demanding that details of the AI-powered lie detection program be made public.

      “What we are seeing at the borders, and in treating foreign nationals generally, is that it’s often a testing field for technologies that are later used on Europeans as well. And that’s why everybody should care, in their own self-interest,” Breyer of the German Pirates Party told the AP.

      He urged authorities to allow broad oversight of border surveillance methods to review ethical concerns and prevent the sale of the technology through private partners to authoritarian regimes outside the EU.

      Ella Jakubowska, of the digital rights group EDRi, argued that EU officials were adopting “techno-solutionism” to sideline moral considerations in dealing with the complex issue of migration.

      “It is deeply troubling that, time and again, EU funds are poured into expensive technologies which are used in ways that criminalize, experiment with and dehumanize people on the move,” she said.

      Migration flows have slowed in many parts of Europe during the pandemic, interrupting an increase recorded over years. In Greece, for example, the number of arrivals dropped from nearly 75,000 in 2019 to 15,700 in 2020, a 78% decrease.

      But the pressure is sure to return. Between 2000 and 2020, the world’s migrant population rose by more than 80% to reach 272 million, according to United Nations data, fast outpacing international population growth.

      At the Greek border village of Poros, the breakfast discussion at a cafe was about the recent crisis on the Spanish-Moroccan border.

      Many of the houses in the area are abandoned and in a gradual state of collapse, and life is adjusting to that reality.

      Cows use the steel wall as a barrier for the wind and rest nearby.

      Panagiotis Kyrgiannis, a Poros resident, says the wall and other preventive measures have brought migrant crossings to a dead stop.

      “We are used to seeing them cross over and come through the village in groups of 80 or a 100,” he said. “We were not afraid. … They don’t want to settle here. All of this that’s happening around us is not about us.”

      https://www.ekathimerini.com/news/1162084/in-post-pandemic-europe-migrants-will-face-digital-fortress

      #pandémie #covid-19 #coronavirus #barrière_digitale #mur_digital #pré-mur #technologie #complexe_militaro-industriel #AI #IA #intelligence_artificielle #détecteurs_de_mensonge #satellite #biométrie #Hongrie #Lettonie #Frontex #surveillance #privatisation #techno-solutionism #déshumanisation

    • Greece: EU Commission upgrades border surveillance – and criticises it at the same time

      The Greek border police are using a sound cannon and drones on a new border fence, and the EU Commission expresses its „concern“ about this. However, it is itself funding several similar research projects, including a semi-autonomous drone with stealth features for „effective surveillance of borders and migration flows“

      On Monday, the Associated Press (AP) news agency had reported (https://apnews.com/article/middle-east-europe-migration-technology-health-c23251bec65ba45205a0851fab07e) that police in Greece plan to deploy a long-range sound cannon at the external border with Turkey in the future. The device, mounted on a police tank, makes a deafening noise with the volume of a jet engine. It is part of a system of steel walls that is being installed and tested along with drones on the 200-kilometre border with Turkey for migration defence. The vehicle, made by the Canadian manufacturer #Streit, comes from a series of seized „#Typhoons“ (https://defencereview.gr/mrap-vehicles-hellenic-police) that were to be illegally exported to Libya via Dubai (https://www.cbc.ca/news/politics/streit-libya-un-1.3711776).

      After the AP report about the sound cannons went viral, Commission spokesman Adalbert Jahnz had clarified that it was not an EU project (https://twitter.com/Ad4EU/status/1400010786064437248).

      Yesterday, AP reported again on this (https://apnews.com/article/middle-east-europe-migration-government-and-politics-2cec83ae0d8544a719a885a). According to Jahnz, the Commission has „noted with concern“ the installation of the technology and is requesting information on its use. Methods used in EU member states would have to comply with European fundamental rights, including the „right to dignity“. The right to asylum and the principle of non-refoulement in states where refugees face persecution must also be respected.

      The Commission’s outrage is anything but credible. After Turkish President Recep Tayyip Erdoğan used refugees to storm the Turkish-Greek border in March 2020, Commission President Ursula von der Leyen travelled to the border river Evros before the start of a Frontex mission and declared her solidarity there. Literally, the former German Defence Minister said (https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/statement_20_380): „I thank Greece for being our European shield“.

      Commission funds research on border surveillance

      Also yesterday, the Commission-funded #ROBORDER project (https://cordis.europa.eu/project/id/740593/de) said in a statement (https://roborder.eu/2021/06/03/new-collaboration-with-borderuas-project) that it is now cooperating with the #BorderUAS project (https://cordis.europa.eu/project/id/883272/de). Both are about the use of drones. The police in Greece are involved and the applications are to be tested there.

      The acronym ROBORDER stands for „#Autonomous_Swarm_of_Heterogeneous_Robots_for_Border_Surveillance“. It works with drones on water, on land and in the air. In Greece, for example, a drone is to be used to detect „unauthorised sea border crossing“ (https://roborder.eu/the-project/demonstrators), as well as an aircraft from the #Fraunhofer-Gesellschaft with a surveillance test platform, #radar systems and thermal imaging cameras.

      All drones in ROBORDER are supposed to be able to operate in swarms. They are controlled via a mobile control centre from the German company #Elettronica. This „#Multipurpose_Mission_Support_Vehicle“ (#MUROS) is used to collect all recorded data (https://www.elettronica.de/de/produkte/oeffentliche-sicherheit-integration). The project, which will soon come to an end, will cost around nine million euros, of which the EU Commission will pay the largest share.

      High-resolution cameras on lighter-than-air drones

      The acronym BorderUAS means „#Semi-Autonomous_Border_Surveillance_Platform_with_a_High-Resolution_Multi-Sensor_Surveillance_Payload“. Border authorities, police forces as well as companies and institutes mainly from Eastern Europe and Greece want to use it to investigate so-called lighter-than-air drones.

      These can be small zeppelins or balloons that are propelled by alternative propulsion systems and have a multitude of sensors and cameras. The participating company #HiperSfera (https://hipersfera.hr) from Croatia markets such systems for border surveillance, for example.

      The project aims to prevent migration on the so-called Eastern Mediterranean route, the Western Balkan route and across the EU’s eastern external land border. According to the project description, these account for 58 percent of all detected irregular border crossings. BorderUAS ends in 2023, and the technology will be tested by police forces in Greece, Ukraine and Belarus until then. The Commission is funding the entire budget with around seven million euros.

      Civilian and military drone research

      For border surveillance, the EU Defence Agency and the Commission are funding numerous civilian and military drone projects in Greece. These include the €35 million #OCEAN2020 project (https://ocean2020.eu), which conducts research on the integration of drones and unmanned submarines into fleet formations. #ARESIBO, which costs around seven million euros (https://cordis.europa.eu/project/id/833805/de) and on which the Greek, Portuguese and Romanian Ministries of Defence and the #NATO Research Centre are working on drone technology, will end in 2022. With another five million euros, the Commission is supporting an „#Information_Exchange_for_Command_Control_and_Coordination_Systems_at_the_Borders“ (#ANDROMEDA) (https://cordis.europa.eu/project/id/833881/de). This also involves drones used by navies, coast guards and the police forces of the member states.

      In #CAMELOT (https://cordis.europa.eu/project/id/740736/de) are flying various drones from Israel and Portugal, and as in ROBORDER, a single ground station is to be used for this purpose. A scenario „illegal activity, illegal immigration persons“ is being tested with various surveillance equipment at the Evros river. The Commission is contributing eight million euros of the total sum. This year, results from #FOLDOUT (https://cordis.europa.eu/project/rcn/214861/factsheet/de) will also be tried out on the Greek-Turkish border river Evros, involving satellites, high-flying platforms and drones with technology for „through-foliage detection“ (https://foldout.eu/wp-content/uploads/2018/12/Flyer_v1_Foldout_EN_v2_Print.pdf) in the „outermost regions of the EU„. The Commission is allocating eight million euros for this as well.

      Also with EU funding, predominantly Greek partners, including drone manufacturers #ALTUS and #Intracom_Defense, as well as the Air Force, are developing a drone under the acronym LOTUS with „autonomy functions“ and stealth features for surveillance. The project manager promotes the system as suitable for „effective surveillance of borders and migration flows“ (https://www.intracomdefense.com/ide-leader-in-european-defense-programs).

      https://digit.site36.net/2021/06/04/greece-eu-commission-upgrades-border-surveillance-and-criticises-it-at

      #drones #Canada #complexe_militaro-industriel

    • La Grèce construit un mur sur sa frontière avec la Turquie

      22 août - 13h : La Grèce a annoncé vendredi avoir achevé une clôture de 40 km à sa frontière avec la Turquie et mis en place un nouveau système de #surveillance pour empêcher d’éventuels demandeurs d’asile d’essayer d’atteindre l’Europe après la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans.

      La crise afghane a créé « des possibilités de flux de migrants », a déclaré le ministre de la Protection des citoyens Michalis Chrysochoidis après s’être rendu vendredi dans la région d’Evros avec le ministre de la Défense et le chef des forces armées. « Nous ne pouvons pas attendre passivement l’impact possible », a-t-il affirmé. « Nos frontières resteront sûres et inviolables. »

      https://www.courrierdesbalkans.fr/refugies-balkans-les-dernieres-infos

  • Une #extension qui meta-press.es à ta disposition – Framablog
    https://framablog.org/2019/12/05/une-extension-qui-meta-press-es-a-ta-disposition

    Meta-Press.es est un moteur de recherche pour la #presse sous forme d’une extension pour Firefox.

    Directement depuis notre navigateur, il interroge un grand nombre de journaux4. L’extension récupère les derniers résultats de chaque journal et permet de…

    – trier ces résultats,
    – mener notre recherche dedans,
    – sélectionner ceux qui nous intéressent,
    – exporter cette sélection suivant plusieurs formats (JSON, RSS ou ATOM, bientôt CSV aussi).

    • Le processus de contribution des sources a été simplifié au maximum.

      D’ailleurs, la première contribution à Meta-Press.es en a détourné l’usage pour y intégrer une dizaine de sources de publications scientifiques. C’est un cas auquel je n’avais pas pensé en développant Meta-Press.es, mais la contribution s’est facilement intégrée au reste du projet, on a juste eu à y mettre l’étiquette de thème : « science ».

      – Si la source propose des résultats de recherche sous la forme d’un flux RSS, il suffit en gros de préciser le nom de la source et l’adresse du flux (en remplaçant les termes de recherche par : {}) dans le champ d’exemple de source des paramètres de l’extension. La plupart des journaux qui utilisent le moteur WordPress fournissent ce flux (sûrement sans même le savoir), ce qui représente un tiers des sources de Meta-Press.es à l’international. En revanche en France, beaucoup de journaux utilisent SPIP comme moteur de site web, or #SPIP n’intègre pas cette fonctionnalité par défaut… Une mise à jour serait très bienvenue ! En proportion, les flux #RSS représentent donc environ 30 % des sources actuelles, contre 1 % de flux ATOM (la bataille est moins serrée qu’entre vim et emacs).
      – Si la source ne propose pas de résultats en RSS, l’exercice peut se résumer à rassembler une URL et 4 sélecteurs CSS. Toutefois, il faut donc parler HTML et CSS couramment, et bien souvent RegEx aussi pour arriver à ses fins. J’ai listé des documentations synthétiques dans le README.adoc du projet sur Framagit.

  • Une #extension qui meta-press.es à ta disposition
    https://framablog.org/2019/12/05/une-extension-qui-meta-press-es-a-ta-disposition

    La veille sur la #Presse en ligne est laborieuse et exigeante, mais une extension pour Firefox peut la rendre plus légère, rapide et efficace… et plus éthique que Google News. Nous rencontrons aujourd’hui Simon Descarpentries pour lui poser des questions … Lire la suite­­

    #Contributopia #Dégooglisons_Internet #Libres_Logiciels #agrégateurs #flux #méta-moteur #Mozilla #recherche #RSS #wallabag