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  • @la_voie_du
    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA 23/02/2021

    Une ZAD au « cœur de la bête »

    Anselm Jappe

    ▻https://lavoiedujaguar.net/Une-ZAD-au-coeur-de-la-bete

    Malgré tout, quelque chose s’est amélioré dans la vie sociale et politique au cours des dernières décennies. Ceux qui veulent vraiment changer les choses ont définitivement abandonné l’illusion qu’on puisse obtenir des résultats sérieux en participant aux élections, aux gouvernements, aux commissions éthiques, aux conventions citoyennes, aux pétitions. Même lorsque des partis écologistes ou de la gauche « radicale » ont participé, où que ce soit dans le monde, à des gouvernements, ils n’ont réalisé pratiquement aucune avancée sur le plan social ou écologique.

    Tandis que tout semble bloqué face aux « majorités silencieuses » toujours d’accord avec les gouvernants, on a assisté à une floraison d’actes pratiques : empêcher une détérioration du monde, pour petite que soit l’échelle, a des effets réels. Et dans ce domaine, le taux de réussite semble nettement à la hausse : rien que pour parler de la France, les luttes ont fini par gagner à Notre-Dame-des-Landes, à Center Parcs, en ce qui concerne le nouveau terminal de Roissy, le Triangle de Gonesse près de Paris (Europacity), le barrage de Siven, les entrepôts d’Amazon, etc. Souvent c’étaient des ZAD (« zones à défendre ») prolongées qui ont empêché la réalisation de ces « grands projets inutiles ». Et ce qui est peut-être encore plus remarquable est la peur qui s’est visiblement emparée des « décideurs » et « aménageurs » : de nombreux projets sont abandonnés même avant le début d’une ZAD ou d’autres formes de militantisme sur le terrain, c’est-à-dire après les premières contestations. D’autres projets ne sont même plus conçus : il y a un moratoire de fait sur la construction de nouvelles autoroutes et de nouvelles centrales nucléaires. Le « progrès » et la « modernisation » commencent à avoir du plomb dans les ailes. (...)

    #Anselm_Jappe #ZAD #Suisse #béton #Lafarge #extractivisme

    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA
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  • @rezo
    Rezo @rezo via RSS 12/01/2021
    7
    @mad_meg
    @biggrizzly
    @rastapopoulos
    @odilon
    @vanderling
    @7h36
    @reka
    7

    Le projet Montagne d’or relancé en Guyane : le double jeu du gouvernement
    ▻https://www.bastamag.net/Extractivisme-mines-projet-Montagne-d-or-relance-en-Guyane-gouvernement-pr

    Rezo @rezo via RSS
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 12/01/2021

      #mines #France #matières_premières #or #Guyane #France #Montagne_d’or #extractivisme

      CDB_77 @cdb_77
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  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-SA 12/12/2020
    2
    @biggrizzly
    @marielle
    2

    L’un des derniers « travaux d’Hercule » : le démantèlement d’#EDF.
    Une analyse des impossibles « retours sur investissement » concernant le développement des « renouvelables » dans la production d’#électricité. #Extractivisme décomplexé et gabegie généralisée dans l’utilisation des installations éoliennes et solaires, la facture risque fort d’être salée tant pour nos porte-monnaie que pour notre environnement.

    Nucléaire : le talon d’Achille de l’Hercule d’EDF
    ▻https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/nucleaire-le-talon-d-achille-de-l-hercule-d-edf-830766.html

    Le plan Hercule doit casser en deux le modèle intégré d’EDF : production d’électricité nucléaire, au gaz et hydraulique d’un côté ; réseau de distribution, vente et renouvelables de l’autre. Mais ce plan angoisse pour trois raisons : l’organisation, l’indépendance énergétique et l’environnement

    Sombre @sombre CC BY-SA
    • @marielle
      marielle @marielle 12/12/2020

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=bJqrOmS0vu0

      « Votre cas sera évoqué devant le Bureau de l’Assemblée », menace le président Ferrand. Avec 1500€ d’amende à la clé.
      Pourquoi ? Parce que je demande au gouvernement de répondre sur la Convention climat et le démantèlement d’EDF...

      marielle @marielle
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 12/12/2020

      La Macronie et sa poignée de salopards. #crapules

      Sombre @sombre CC BY-SA
    • @marielle
      marielle @marielle 14/12/2020

      Hercule : un projet de pillage insupportable

      https://melenchon.fr/wp-content/uploads/2020/12/edf-melenchon.jpg

      À l’appel des syndicats, les salariés d’EDF se sont massivement mobilisés contre le projet « Hercule ». Ils font bien. De quoi s’agit-il ? Démanteler le géant public français. Il avait été créé en 1946, dans la foulée de la loi de nationalisation de l’énergie. Un projet venu du Conseil National de la Résistance. Le ministre communiste Marcel Paul le portait.

      L’énergie est un secteur stratégique pour la vie d’un pays. La stabilité et la fiabilité de son système d’approvisionnement est une question capitale. L’énergie est un bien commun. Sa gestion publique est primordiale. L’urgence écologique implique de garder la maîtrise de toute la chaîne de production et de distribution. Autrement, il sera impossible de planifier sur le long-terme la bifurcation. Un pôle public de l’énergie est donc nécessaire. Quoi que décide aujourd’hui Macron, nous reconstituerons le pôle public le moment venu. Et sur ce dossier comme sur d’autres une enquête approfondie permettra d’établir la responsabilité de chaque personne ayant participé au pillage du domaine public.

      La situation est grave. Le projet « Hercule » porterait le coup fatal à EDF. Il est l’aboutissement d’un plan de la Commission européenne ourdi de longue date. Obsédée par la concurrence, aiguillonnée par les lobbies, celle-ci s’emploie à déréguler le secteur de l’énergie française depuis de longues années. Il y a encore vingt ans, EDF était en situation de monopole sur toute la chaîne de l’électricité française. Mais la Commission européenne n’est pas seule fautive. Les gouvernements successifs, de droite et socio-libéraux ont empilé les lois pour casser ce monopole public. Depuis le début, leur but est de permettre l’émergence d’acteurs privés. C’est toujours le même mythe : là où l’État se retire, le marché fait pousser cent fleurs odorantes, efficaces et compétitives. Naturellement c’est une vue de l’esprit. Surtout en France où le capitalisme national est très faible et peu audacieux. À quelques exceptions près il s’agit d’un capitalisme parasitaire de l’État et souvent purement tributaire.

      En tous cas le zèle et l’activisme ont été au rendez-vous de tous les gouvernements. En 2004, les entités EDF et GDF sont séparées et deviennent des sociétés anonymes. Deux ans plus tard, GDF est privatisée par sa fusion avec Suez. En 2007, le secteur du gaz et de l’électricité est entièrement ouvert à la concurrence.
      En 2011, le gouvernement Fillon vote la loi sur la Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité (NOME). Cette loi introduit un mécanisme complexe : l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh). Celui-ci impose à EDF de revendre à prix coûtant 25% de sa production d’électricité à ses concurrents privés. Le mécanisme arrive à échéance en 2025. La Commission européenne fait pression pour permettre ensuite à l’ensemble des fournisseurs d’accéder à 100 % de la production nucléaire d’EDF à un prix de vente régulé par les pouvoirs publics.

      Les libéraux sont actuellement pris au piège de leurs propres obsessions. D’un côté, ils s’entêtent dans l’obsession idéologique d’ouverture à la concurrence. Elle était censée faire baisser les prix. Cela ne s’est jamais vérifié. Au contraire, le prix de l’électricité a depuis augmenté de 50%. Mais l’introduction du mécanisme de l’Arenh a fait perdre de nombreux clients à EDF. De l’autre, les libéraux tentent quoiqu’il en coûte de sauver le soldat nucléaire. Les problèmes sont majeurs et multiples. EDF est accablé d’une dette de près de 60 milliards d’euros dont la moitié résulte du fiasco des EPR. Six nouveaux réacteurs sont en projet pour la modique somme de 46 milliards d’euros. Opérer le grand carénage des centrales pour prolonger leur utilisation va coûter au moins 100 milliards d’euros dans les 15 ans à venir. Et il faut également investir massivement dans les énergies renouvelables pour atteindre les objectifs fixés.

      Comment faire ? Les libéraux appliquent toujours la même recette : socialiser les pertes, privatiser les profits. Le projet « Hercule » n’y échappe pas. Il vise à scinder EDF en plusieurs parties : les dettes d’un côté et les profits de l’autre. La SNCF a par exemple a déjà fait les frais de cette méthode. Concernant l’énergie, le projet est le suivant. Un EDF « bleu » 100% à la charge de l’État contiendrait le nucléaire. Un EDF « vert » devrait regrouper les activités jugées rentables : les énergies renouvelables, les réseaux de chaleur, la distribution (Enedis, ex- ERDF) et les activités commerciales. Il serait dans un premier temps ouvert à des investisseurs privés à hauteur de 35 %. Bien sûr, on sait comment ce genre de manœuvre finit : en privatisation complète de l’entreprise nationale. Cela promet de juteux bénéfices pour les acteurs privés investissant dans ces secteurs.

      Le destin des concessions hydroélectriques n’est pas encore scellé. La Commission européenne somme depuis plusieurs années la France d’ouvrir également ce secteur à la concurrence. En mars 2019, le gouvernement proposait de privatiser 150 barrages. Pourtant, de multiples raisons les rendent stratégiques. Ils ont un rôle d’équilibre dans le système électrique. Leur place est cruciale aussi dans la gestion de la ressource en eau. La sûreté est aussi un enjeu. Une gestion privée serait catastrophique. La Commission européenne revient à la charge dans le projet Hercule. Elle veut ajouter une troisième filiale dite « Azur » sous la forme d’une holding indépendante pour contenir spécifiquement les barrages. C’est la porte ouverte à la privatisation. Les barrages sont une poule aux œufs d’or pour le secteur privé. Leur sort est sans aucun doute au cœur des négociations en cours. Les macronistes souhaitent une hausse du prix du nucléaire pour couvrir les coûts des centrales. Vont-ils se servir des barrages comme d’une monnaie d’échange dans les négociations avec la Commission ? Il semble que oui. Le pire est à craindre.

      ►https://melenchon.fr/2020/12/12/hercule-un-projet-de-pillage-insupportable

      marielle @marielle
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  • @die_brucke
    Die Brücke @die_brucke CC BY-NC 24/11/2020
    3
    @reka
    @rastapopoulos
    @parpaing
    3

    De Re Metallica 1556
    ▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5037683/f3.item.r=De%20re%20metallica

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f4/De_re_metallica_1556-006.png

    Dans le livre le plus complet écrit à ce jour sur la métallurgie, le De Re Mettalica de 1556, le médecin et apothicaire Georgius Agricola résumait ainsi les griefs des opposants à l’exploitation minière :
    « Une quantité considérable de bois est nécessaire à la construction des édifices et des machines, et à la réduction des minerais. La disparition des bois et des forêts entraîne celle des oiseaux et des bêtes qui, pour la plupart, fournissent à l’homme une nourriture riche et agréable. Les eaux des lavoirs à minerais empoisonnent fleuves et rivières et font périr ou chassent les poissons. Les habitants des régions minières, à cause de la dévastation des champs, des bois, des forêts, des rivières et des fleuves, éprouvent les plus grandes difficultés à vivre ; la destruction des bois oblige à employer d’autres matériaux plus chers pour la construction des bâtiments. Il est évident pour tous ces gens que les exploitations minières causent plus de détriments qu’elles ne procurent de bénéfices . »

    Source : Fabian Scheidler, La fin de la mégamachine , coll. Anthropocène, Seuil, p. 172-173.

    #extractivisme #extraction_minière #forêt #mines #XVIe_siècle #De_Re_Metallica

    Die Brücke @die_brucke CC BY-NC
    • @die_brucke
      Die Brücke @die_brucke CC BY-NC 24/11/2020

      Sur La fin de la mégamachine voir :
      ►https://seenthis.net/messages/885948
      ►https://seenthis.net/messages/882580

      Die Brücke @die_brucke CC BY-NC
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 23/11/2020
    2
    @ericw
    @die_brucke
    2

    En Amazonie, l’exploitation minière expose les populations locales au paludisme | National Geographic
    ▻https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/08/en-amazonie-lexploitation-miniere-expose-les-populations-locales-

    https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/image_3200/public/amazon-gold-deforestation-3_00298869.adapt_.1900.1.jpg?w=1600&h=1067

    Les mineurs mettent le feu aux arbres, les uns après les autres, avant de creuser des fosses profondes dans la terre défrichée pour en extraire l’or. Ces fouilles empiètent en grande partie sur des terrains protégés près des clairières, détruisant bien plus encore ce couvert forestier dont dépend la survie des habitants. L’eau déversée dans les cratères caverneux devient encore plus stagnante une fois les mines laissées à l’abandon. Là-bas, les maladies transmises par les moustiques comme le paludisme se propagent plus facilement.

    « Tous ces bassins d’eau deviennent des habitats de reproduction spectaculaires », affirme Marcia Castro, directrice du Department of Global Health and Population de l’université Harvard. « Depuis les années 1980, innombrables sont les exemples de #mines ouvertes en Amazonie qui ont conduit à une flambée du #paludisme. »

    Cette année, le lien entre #déforestation et #maladies a suscité l’inquiétude des spécialistes en Amazonie et de ses habitants. La région a enregistré des taux de déforestation sans précédent l’année dernière. Ceux-ci ont continué de grimper au cours du premier semestre de 2020 et ne devraient pas ralentir leur course effrénée, sachant que la saison des incendies est aux portes et que le gouvernement ne surveille pas de près la destruction de la forêt. De plus, le prix d’une once d’#or (28 grammes environ) est de 1 690 euros, ce qui incite à l’#exploitation minière illégale, souvent dans des zones de conservation et des #terres #autochtones. L’#Amazonie, laissée à la merci des habitats de reproduction des #moustiques, est contrainte de gérer une autre crise sanitaire.

    #extraction_minière #forêt

    https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/image_3200/public/amazon-gold-deforestation-1164561628.jpg?w=710&h=474

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/11/2020

      #extractivisme #mines

      CDB_77 @cdb_77
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 11/11/2020
    1
    @simplicissimus
    1

    Microbes could be used to extract metals and minerals from space rocks | MIT Technology Review
    ▻https://www.technologyreview.com/2020/11/10/1011935/microbes-extract-metals-minerals-space-rocks-mining/?truid=a497ecb44646822921c70e7e051f7f1a

    https://wp.technologyreview.com/wp-content/uploads/2020/11/Asteroide_psiche.jpg?resize=1200,600

    Donc, si je comprends bien, on va envoyer des bactéries dans l’espace pour extraire les terres rares des roches spatiales, et permettre de rapporter moins lourd sur Terre.
    Mais bon, cela veut dire qu’on enverra des bactéries dans des endroits inhabités. Quand je pense qu’on s’est offusqué de l’envoi de tardigrades sur la Lune par une équipe israélienne.
    Encore un commun qui va disparaître sous la pression d el’économie expansive.

    New experiments on the International Space Station suggest that future space miners could use bacteria to acquire valuable resources.
    by

    Neel V. Patel archive page

    November 10, 2020
    psyche asteroid
    An illustration of asteroid Psyche, thought to be primarily made of metals.ASU/Peter Rubin

    A species of bacteria can successfully pull out rare Earth elements from rocks, even in microgravity environments, a study on the International Space Station has found. The new findings, published in Nature Communications today, suggest a new way we could one day use microbes to mine for valuable metals and minerals off Earth.

    Why bacteria: Single-celled organisms have evolved over time on Earth to extract nutrients and other essential compounds from rocks through specialized chemical reactions. These bacterial processes are harnessed to extract about 20% of the world’s copper and gold for human use. The scientists wanted to know if they worked in microgravity too.

    The findings: BioRock was a series of 36 experiments that took place on the space station. An international team of scientists built what they call “biomining reactors”—tiny containers the size of matchboxes that contain small slices of basalt rock (igneous rock that’s usually found at or near the surface of Earth, and is quite common on the moon and Mars) submerged in a solution of bacteria.

    Up on the ISS those bacteria were exposed to different gravity simulations (microgravity, Mars gravity, and Earth gravity) as they munched on the rocks for about three weeks, while researchers measured the rare Earth elements released from that activity. Of the three bacteria species studied, one—Sphingomonas desiccabilis—was capable of extracting elements like neodymium, cerium, and lanthanum about as effectively in lower-gravity environments as they do on Earth.

    So what: Microbes won’t replace standard mining technology if we ever mine for resources in space, but they could definitely speed things up. The team behind BioRock suggests that microbes could help accelerate mining on extraterrestrial bodies by as much as 400%, helping to separate metal powders and valuable minerals from other useful elements like oxygen. The fact that they seem able to withstand microgravity suggests these microbes could be a potentially cheap way to extract resources to make life in space more sustainable—and enable lengthy journeys and settlements on distant worlds.

    #Espace #Terres_rares #Bactéries #Espace #Communs

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 11/11/2020

      #extractivisme

      Simplicissimus @simplicissimus
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 5/11/2020

    Les mercenaires des énergies fossiles

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2020/10/ffp_covid_report_french_v3-pages.jpg

    L’industrie des énergies fossiles a trouvé dans la pandémie en cours un moyen d’étendre son emprise, de capter des fonds publics destinés à la relance et d’imposer de fausses solutions laissant présager d’une véritable catastrophe climatique. La COVID-19 est une crise sanitaire mondiale qui, rien qu’en Europe, a touché plus de 4,2 millions de personnes et fait près de 215 000 victimes. Mais comme avec tant d’autres crises avant elle, qu’elles soient financières (2008) ou climatiques, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. L’épidémie a mis en exergue les inégalités existantes, accablant sans commune mesure les populations précaires ou marginalisées et les minorités.

    Note sur : Fossil Free Politics : La pandémie, une aubaine pour les pollueurs :
    Comment l’industrie fossile profite des plans de relance pour asseoir l’hégémonie de l’énergie sale

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/05/les-mercenaires-des-energies-fossiles

    #energie #fossile #extractivisme

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 1/11/2020
    3
    @pascal_le
    @odilon
    @kassem
    3

    France Info : le monde d’après
    ▻https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/malgre-les-incendies-et-le-changement-climatique-l-australie-valide-l-o
    Malgré les incendies et le changement climatique, l’Australie valide l’ouverture de nouvelles mines à énergie fossile

    https://images.jifo.co/2230123_1601501567621.png

    NSW planning commission approves Santos’s Narrabri gas field project
    ▻https://www.smh.com.au/environment/sustainability/nsw-planning-commission-approves-santos-s-narrabri-gasfield-project-20200930

    L’Australie a beau avoir été ravagée par les incendies au premier semestre et se retrouver en première ligne face au changement climatique, elle persiste dans les énergies fossiles, gaz et charbon.

    ▻https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18853-30.09.2020-ITEMA_22441975-2020I31258S0274-177945590


    ►https://alternatives-projetsminiers.org

    En l’espace de 24 heures, mardi 29 septembre, deux projets controversés viennent d’être validés, deux projets miniers de grande ampleur. Le premier se trouve dans le Queensland, au nord-est du pays. Il s’agit d’une mine de charbon, sur le site d’Olive Downs. L’objectif est d’extraire 15 millions de tonnes par an pendant près de 80 ans. Du charbon destiné à l’exportation vers le Japon, la Chine et l’Inde. Le second projet suscite encore plus de polémiques. Cette fois, cela se passe au sud-est du pays, en Nouvelles-Galles du Sud, non loin de Sydney. Le projet sur le site de Narrabri vise à extraire du gaz de charbon, afin d’alimenter toute la région en gaz. Le promoteur du projet, le groupe australien Santos, affirme que le site peut fournir la moitié du gaz consommé en Nouvelles-Galles du Sud. Il sera destiné aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. Environ 850 puits seront construits à terme, sur une superficie de 1 000 hectares. L’investissement est colossal : plus de 2 milliards d’euros.
    Priorité à l’emploi et à la relance économique

    Tout cela s’inscrit dans la logique du gouvernement australien, très #climatosceptique. Le Premier ministre Scott Morrison se refuse notamment à faire le lien entre les événements extrêmes connus par le pays et le changement climatique. Il juge prioritaire la relance de l’économie face à l’épidémie de Covid-19, qui a plongé le pays dans la récession, comme partout. De ce point de vue, les mines sont une source de revenus et de créations d’emplois. Les deux projets validés hier devraient créer de l’ordre de 2 000 emplois. Et ils s’ajoutent à une liste déjà longue d’autres projets miniers gigantesques également validés ces derniers mois, avec les énormes firmes Rio Tinto et Adani. L’Australie est d’ailleurs devenue le premier exportateur mondial de charbon.
    Les projets suscitent beaucoup de débat en #Australie, puisque ces #énergies_fossiles sont émettrices de gaz à effet de serre, un éléments clés du réchauffement. Voilà donc un pays en plein paradoxe. Cette année, l’Australie a été la proie d’incendies sans précédent. Ils ont duré huit mois, ravagé 12 millions d’hectares de forêt, l’équivalent d’un cinquième du territoire français, et tué des centaines de millions d’animaux. L’inquiétude est très forte pour les mois à venir car le printemps commence là-bas.
    Recours judiciaires et campagne électorale

    Une majorité d’Australiens considère désormais le réchauffement climatique comme la menace numéro un pour le pays, devant la pandémie de coronavirus ou la crise économique. Mais dans le même temps, l’Australie valide donc des projets miniers susceptibles d’accroître ces émissions de gaz. Même si dans le cas du projet principal, celui de Narrabri, l’entreprise Santos assure être en capacité de maîtriser les émissions.

    Le feuilleton ne fait d’ailleurs peut-être que commencer. La commission de validation de ces projets a demandé des garanties très précises, sur le contrôle des émissions et aussi sur la pollution éventuelle des eaux souterraines. Les associations de défense de l’environnement semblent décidées à engager des recours devant les tribunaux. Et tout cela se passe sur fond de campagne électorale, en tous cas dans le Queensland, où des élections régionales sont prévues fin octobre.

    #ça_brûle

    Vanderling @vanderling
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/11/2020
      @albertocampiphoto

      #extractivisme #Australie #mine #charbon #Rio_Tinto #Adani #Narrabri #Santos #gaz_de_charbon #gaz
      ping @albertocampiphoto

      CDB_77 @cdb_77
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  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-SA 23/10/2020

    Avec la fermeture de l’usine de La Chapelle Darblay, la France perd toute capacité de recycler du papier - Basta !
    ▻https://www.bastamag.net/Fermeture-derniere-papeterie-France-La-Chapelle-Darblay-papier-recycle-rel

    L’usine de papier quasi centenaire de Grand-Couronne, en Seine-Maritime, a mis la clef sous la porte. Un non-sens alors qu’elle était la seule entreprise à produire du papier journal 100 % recyclé de France. Les salariés, soutenus notamment par des organisations écologistes, espèrent encore la sauver. Reportage.

    #papier #recyclage#délocalisation ##UPM #extractivisme #abjection

    Sombre @sombre CC BY-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 22/10/2020
    1
    @reka
    1
    @reka

    Urbanisme entrepreneurial « durable » au Maroc : Quel(s) changement(s) pour les #villes_minières ?

    Il est impressionnant d’observer la place de plus en plus prépondérante, pour ne pas dire démesurée, qu’occupent désormais les notions de durabilité et de développement durable sur la scène politique et médiatique ainsi que dans le processus d’élaboration des différentes politiques publiques au Maroc (Philifert, 2015). Certes, l’intérêt pour ces notions remonte au début des années 1990, lorsque le Maroc a affiché son engagement pour les objectifs de développement durable au Sommet de Rio. Or, avec l’arrivée du nouveau monarque au début des années 2000, cet intérêt a pris un tournant considérable dans le cadre d’une politique néolibérale tournée vers l’international (Catusse, 2011). Stratégie nationale de développement durable, Initiative nationale de développement humain, Charte nationale pour la protection de l’environnement et le développement durable, Plan Maroc Vert, etc., autant d’initiatives mises en place depuis lors afin de véhiculer une nouvelle image du royaume en tant que pays « modèle » en matière de développement durable (Barthel et Zaki, 2011). Cette ambition s’est illustrée très récemment par l’organisation de la Conférence mondiale sur les changements climatiques (Cop 22) à Marrakech, au cours de laquelle le Maroc s’est engagé à établir un ensemble de mesures juridiques et constitutionnelles pour l’environnement[1]. Au-delà des multiples mesures adoptées, le pays a également mis en œuvre plusieurs projets de grande envergure dits durables à vocation industrielle, touristique, énergétique et urbaine qui s’inscrivent dans la circulation internationale croissante des modèles d’urbanisme durables (Ward et McCann, 2011).

    ▻http://www.jssj.org/article/urbanisme-entrepreneurial-durable-au-maroc-quels-changements-pour-les-villes-m
    #Maroc #extractivisme #villes #urban_matter #géographie_urbaine #urbanisme

    ping @reka

    CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 21/10/2020
    3
    @tintin
    @reka
    @ant1
    3
    @albertocampiphoto

    Le marbre de Carrare, une malédiction ? | ARTE Regards - YouTube
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=M4f1mmqHrvo

    Jusque dans les années 1980, Carrare fourmillait d’artistes et d’ateliers, le marbre étant transformé sur place. Trente ans plus tard, la magie a disparu. Aujourd’hui, seul un quart du marbre de Carrare est extrait en blocs. Le reste est pulvérisé pour être vendu sous forme de carbonate de calcium, une fine poudre qui entre dans la fabrication de produits commbloe le dentifrice, les enduits ou les adhésifs.

    coucou @albertocampiphoto

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 21/10/2020

      le blanc c’est pas de la neige

      https://dl.dropbox.com/s/mekwws3zxa7abay/carrare.png?dl=0

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @tintin
      gwyneth bison @tintin 21/10/2020

      il y a un livre pas mal qui s’appelle « le mythe de la Grèce blanche » ou comment on a « oublié » que les statues grecques étaient peintes et multicolores et chatoyantes, que le chatoyant et le multicolore était le sacré même, au profit d’une blancheur... j’ai envie de dire cadavérique, vu le contexte du billet, mais la blanchité et toutes ses déclinaisons monopénibles disons, tels pureté, uniforme, univoque... #blanc donc

      gwyneth bison @tintin
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/10/2020
      @albertocampiphoto

      Du coup, les deux reportages / enquêtes de @albertocampiphoto et #Federico_Franchini :

      Marbre de #Carrare, de Michel-Ange au dentifrice (RTS)

      Célèbre dans le monde entier, le marbre de Carrare a été exploité dès la Rome antique et a fait le bonheur des sculpteurs de la Renaissance italienne. Mais derrière le mythe de Michel-Ange, les carrières de Carrare sont aujourd’hui surexploitées à des fins industrielles. Reportage sonore en deux épisodes, diffusés les 28 et 29 août 2018 dans l’émission « Point de Fuite » sur RTS La Première.

      https://www.wereport.fr/wp-content/uploads/2018/08/@AlbertoCampi-6.jpg

      ▻https://www.wereport.fr/articles/marbre-de-carrare-de-michel-ange-au-dentifrice-rts

      –------

      A Carrara, sulle tracce del marmo della discordia (Swissinfo.ch et TVsvizzera)

      https://www.wereport.fr/wp-content/uploads/2018/09/carar.jpg

      Le fameux marbre de Carrare n’est pas seulement symbole de luxe. Le site est surtout devenu un des hauts lieux de l’extraction du carbonate de calcium, utilisé notamment dans la fabrication des dentifrices. Une exploitation industrielle qui défigure le paysage et s’accompagne de morts sur les chantiers, de pollution et d’accaparement des ressources par une élite locale et par des acteurs internationaux, dont la famille Ben Laden et la multinationale suisse Omya.

      ▻https://www.wereport.fr/articles/a-carrara-sulle-tracce-del-marmo-della-discordia-tvsvizzera
      #Carrara #marbre #extractivisme #dentifrice #carbonate_de_calcium #pollution #Omya #Ben_Laden #ressources

      CDB_77 @cdb_77
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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 15/10/2020

    Amérique latine : « L’accaparement des territoires indigènes s’est accéléré »
    ▻https://www.cetri.be/Amerique-latine-L-accaparement-des

    Un entretien avec Bernard Duterme (CETRI), paru dans #Libération le 13 octobre (par Alexandra Pichard). On recense plus d’une centaine de conflits opposant des communautés autochtones à des investisseurs en Amérique latine, explique le sociologue Bernard Duterme. Le sociologue Bernard Duterme est directeur du Centre tricontinental (Cetri), un groupe d’études indépendant sur les rapports Nord-Sud, et membre du Groupe international de travail pour les peuples autochtones (Gitpa). Il est l’auteur de (...) #Le_regard_du_CETRI

    / #Mexique, #Indigènes, #Extractivisme, #Répression, #Contestation, Libération, #Homepage_-_Actualités_à_la_une, #Le_regard_du_CETRI, Le Sud en (...)

    #Le_Sud_en_mouvement
    ▻https://www.cetri.be/IMG/pdf/liberation_20201014_14-10-2020-2.pdf

    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 10/10/2020

    Usbek & Rica - L’avenir des fonds marins, entre eldorado minier et désastre écologique
    ▻https://usbeketrica.com/fr/article/l-avenir-des-fonds-marins-entre-eldorado-minier-et-desastre-ecologique

    https://usbeketrica.com/uploads/media/1200x633/02/67032-109-Cover.jpg?v=1-0

    Alors que des métaux essentiels pour l’économie numérique comme pour la transition écologique pourraient venir à manquer sur la terre ferme, d’énormes réserves reposant au fond des océans attisent les convoitises. Mais chercheurs et ONG s’inquiètent des conséquences pour des écosystèmes abyssaux encore largement inconnus.
    Vincent Lucchese
    Vincent Lucchese
    – 14 septembre 2020

    Chaque million d’année, elles ne grossissent que de quelques centimètres, voire quelques millimètres. Sur les fonds abyssaux, à plus de 3000 mètres de profondeur, on trouve parfois des plaines recouvertes de ces petites boules sombres, grosses comme des balles de tennis, et que l’on nomme nodules polymétalliques. Elles sont le fruit de l’agglomération de diverses particules et sédiments sous-marins, dans des conditions bien particulières.

    Aux yeux des humains, elles sont de véritables trésors. Car ces nodules, ainsi que d’autres zones spécifiques des grands fonds marins – les encroûtements et les sulfures hydrothermaux – regorgent de nombreux métaux : fer, manganèse, cuivre, nickel, cobalt, mais aussi d’autres métaux plus rares et aux noms plus exotiques : zirconium, thallium, molybdène, etc.

    ►https://alternatives-projetsminiers.org

    #extractivisme #fonds_marins #métaux_rares

    Vanderling @vanderling
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 9/10/2020
    6
    @odilon
    @kassem
    @fil
    @touti
    @7h36
    @reka
    6
    @fil

    Principal affluent du #fleuve_Sénégal, la #Falémé agonise

    https://ccij.io/wp-content/uploads/2020/10/Comment-lorpaillage-de%CC%81truit-la-Fale%CC%81me%CC%81.jpg

    La Falémé qui apporte à elle seule 25 % de l’eau du fleuve Sénégal risque d’être rayée de la carte hydrologique si des mesures ne sont pas prises pour la sauver. Agressée de toutes parts par un orpaillage sauvage à l’aide d’engins de #dragage et de produits chimiques aux effets dévastateurs, la #rivière qui sert aussi de frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali est au bord de la catastrophe écologique.

    ▻https://ccij.io/article/senegal-river
    #Sénégal #eau #or #extractivisme

    via @fil

    CDB_77 @cdb_77
    • @fil
      Fil @fil 9/10/2020

      Autre article, vu de l’autre côté de la frontière (ou fleuve)

      Chronique d’une mort silencieuse
      ▻https://ccij.io/article/mort-silencieuse
      par David Dembélé

      Fil @fil
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 28/09/2020

    Finance capitalism and the rush for natural resources
    ▻https://www.fian.org/en/press-release/article/finance-capitalism-and-the-rush-for-natural-resources-2615

    http://fian.org/files/5f70e9f6c71b5_img.jpg

    A new report explores how global finance has transformed land and nature into financial assets, driving violence and environmental destruction.

    The report ‘Rogue Capitalism and the Financialization of Territories and Nature’ published today by FIAN International, the Transnational Institute and Focus on the Global South looks into the architecture of global finance and its tactics to extract wealth from natural resources.

    Le rapport
    ▻https://www.fian.org/files/files/Rogue_Capitalism_and_the_Financialization_of_Territories_and_Nature_(1).pdf
    #terres #ressources_naturelles #prédation #finances

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/09/2020

      #finance #extractivisme

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 27/09/2020
    8
    @sombre
    @monolecte
    @gastlag
    @odilon
    @marielle
    @7h36
    @simplicissimus
    @nicolas2
    8
    @wereport

    A #Volvic, #Danone puise et épuise l’eau

    https://www.wereport.fr/wp-content/uploads/2020/09/volvic4.jpg

    À Volvic, Danone assure « ne pas prendre à la nature plus que ce qu’elle est capable de nous donner ». En réalité, la multinationale augmente ses prélèvements pendant les mois les plus chauds, portant atteinte aux riverains et aux eaux de surface. En toute connaissance de cause et sous le regard bienveillant des autorités.

    Tapie derrière l’image verte de son « eau des volcans », la #Société_des_eaux_de_Volvic (#SEV) se targue d’« encourager des pratiques d’hydratation plus saines et durables dans le respect de notre écosystème ». Cette communication cache pourtant une vérité dérangeante : la SEV a augmenté le débit de ses forages en pleine période de sécheresse, en 2015, 2017 et 2018, comme le montrent des documents confidentiels que Mediapart a pu obtenir. Loin de porter le fer contre la multinationale, les services de l’État ont fermé les yeux sur ces pratiques et permis à l’entreprise de doubler ses prélèvements en vingt ans. L’entreprise consomme aujourd’hui dix fois plus d’eau que la population locale.

    En plein mois de juillet 2015, alors que la sécheresse ravage le Puy-de-Dôme, obligeant la préfecture à constituer une mission d’enquête sur l’étendue des dégâts, le minéralier français appuie sur l’accélérateur. Plus de 250 millions de litres d’eau sont extraits de la nappe en quatre semaines, soit 15 % de plus que la moyenne annuelle. De quoi continuer à remplir plusieurs millions de bouteilles par jour, exportées ensuite vers des dizaines de pays à travers le monde.

    Ce comportement, en contradiction totale avec toutes les affirmations de la multinationale, se reproduit en juillet et en août 2017. Dans un compte-rendu du comité de suivi de « l’aquifère de Volvic », qui réunit services de l’État, syndicat des eaux et représentants de la multinationale, il est question de « légère augmentation » des prélèvements pendant ces deux mois. Sans que les représentants de l’État présents n’y trouvent à redire. L’été 2017 est pourtant une période particulièrement chaude qui pousse la préfecture à prendre des mesures drastiques de réduction de la consommation d’eau pour tous les usagers du département… à l’exception notable de la SEV*.

    Interrogé sur cette pratique, Danone nie en bloc. « Dans le contexte de sécheresse, depuis 2017, nous réduisons chaque année nos prélèvements lors des mois d’été », affirme une agence spécialisée dans la communication de crise, au nom du géant de l’agroalimentaire, avançant même le chiffre invérifiable de « 500 millions de litres d’eau économisés entre 2017 et 2020 ». Une affirmation contredite par les chiffres en possession de Mediapart.

    En 2018, c’est bien en janvier, puis de juin à août, que les forages de Danone ont été les plus performants, comme le montre un document confidentiel de la Direction départementale des territoires du Puy-de-Dôme. Encore une fois, cette augmentation des prélèvements intervient pendant un été particulièrement aride, au point que la préfecture du Puy-de-Dôme reconnaît l’état de catastrophe naturelle sécheresse pour 75 communes du département. Et, encore une fois, les services de l’État en sont informés et ne réagissent pas, ces prélèvements respectant de justesse les limites autorisées par la préfecture. « Les prélèvements sont plafonnés mensuellement, dans l’arrêté d’autorisation. Chaque année le service police de l’eau s’assure du respect de l’intégralité de l’arrêté, notamment des prélèvements réalisés en été », se contente de préciser la préfecture.

    Pour Jacky Massy, de l’association environnementale Preva*, l’appétit du géant français de l’eau met directement en danger les cours d’eau qui dépendent de la nappe exploitée, dont le Gargouilloux. « Tout type de prélèvements opérés sur la nappe impacte l’aval (et les cours d’eau) », explique-t-il. Pour réduire son empreinte écologique, l’activiste aimerait que Danone se limite « au marché national » et ne produise plus que des bouteilles en verre. « Aujourd’hui, avec cinq forages, il est clair qu’ils [Danone] ajoutent aux ennuis qu’on rencontre », conclut-il.

    Massy n’est pas le seul à s’inquiéter des méthodes de la multinationale et de l’attitude de l’État. Le ruisseau du Gargouilloux passe sur le domaine d’Édouard de Féligonde, situé à quelques encablures en aval de l’usine de Volvic. En cette mi-septembre, il n’est plus qu’un mince filet d’eau et les dizaines de bassins de pisciculture du propriétaire des lieux sont quasiment tous à sec. Pour Édouard de Féligonde, qui a d’abord pris la parole dans les colonnes du Monde, c’est bien l’activité de la multinationale qui est à l’origine de la pénurie. « Le comité de suivi de l’aquifère ne suit que les intérêts de Danone », cingle-t-il à propos de l’organe réunissant, depuis 2016, des représentants publics et de Danone afin de surveiller les prélèvements en eau. S’estimant lésé, Féligonde réclame plusieurs millions d’euros à la SEV, dont huit millions d’euros pour la seule remise en état de la partie de sa pisciculture classée monument historique.

    Des accusations confirmées par un document confidentiel de la Société des eaux de Volvic datant de 2017, que Mediapart a pu consulter. Il y est écrit que « l’impact des prélèvements au captage du Gargouilloux » a pu être mis « en évidence » en 2015. Sur le plus long terme, et avec l’aval des autorités, l’embouteilleur a quasiment doublé ses prélèvements depuis 1998, passant de 1,5 million de m3 à 2,7 millions en 2018 (page 29 sur 89 du document). Soit dix fois plus que la consommation annuelle d’eau potable des quelque 4 500 habitants de Volvic (page 5 sur 6 du rapport 2018 de la commune de Volvic). Parallèlement à cette explosion des prélèvements, le débit du Gargouilloux, situé à proximité immédiate du site industriel, a été divisé par sept entre 2013 et 2019, selon les chiffres de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) d’Auvergne.

    Danone continue pourtant de relativiser : « Nos analyses mettent en évidence le fait que la modification du débit s’explique essentiellement par des facteurs naturels », fait savoir l’entreprise. Sur son site, elle se veut encore plus rassurante : « L’Auvergne subit depuis plusieurs années un phénomène de sécheresse. Cela renforce les interrogations des citoyens, que nous comprenons aisément, sur la pérennité des ressources en eau. » Afin de préserver cette « ressource essentielle », Danone explique faire toute confiance à ses « experts [qui] veillent à sa gestion raisonnée ». Concernant l’eau pompée par ses soins, Danone se contente de renvoyer aux autorisations préfectorales en vigueur, sans évoquer les variations estivales : « Les quantités prélevées sont toujours en deçà des quantités autorisées par notre arrêté préfectoral. »

    Hasard malheureux du calendrier, c’est en plein bras de fer autour de la gestion de l’eau, et alors que la préfecture a annoncé pour la première fois dans la presse envisager une « baisse » des autorisations accordées à Danone, que l’État vient de valider en catimini, par un arrêté du 26 août 2020, « l’augmentation temporaire des débits » de forage de l’entreprise. Une autorisation qui intervient en pleine période de « vigilance sécheresse » et qui reste valable six mois, renouvelable une fois. « Les eaux du forage pompées durant les phases d’essai seront réinjectées dans l’aquifère en aval », précise l’arrêté, laissant à Danone le soin de réaliser lui-même le « bilan global » de cette opération, sans en préciser les modalités.

    Le but de cette dérogation ? Permettre à la firme de mener à bien la phase test de son tout nouveau forage, supposé remplacer un autre ouvrage, datant de 1968. Une opération qui ne devrait donc pas modifier les quantités globales prélevées par la SEV au cours de l’année, mais qui pourrait bien raviver les tensions, à quelques semaines d’une réunion entre les associations environnementales et le préfet. Malgré ce couac, la préfecture assure être consciente des enjeux. « Une approche globale est nécessaire et nous examinons depuis plusieurs mois, suite notamment à la sécheresse exceptionnelle de 2019, comment l’eau est consommée pour dégager des solutions à différents niveaux, expliquent les services préfectoraux du Puy-de-Dôme. L’approche doit concerner l’ensemble des prélèvements. »

    Si Danone continue de mettre en doute le lien direct entre ses prélèvements et la baisse des nappes souterraines, la corrélation a été confirmée en 2012 par une thèse de l’Institut de sciences et technologie de Paris. Mediapart a pu consulter ce document scientifique, classé confidentiel jusqu’au 31 décembre 2022. Une confidentialité à la demande du commanditaire des travaux, la Société des eaux de Volvic. L’auteur, Simon Rouquet, est formel : « On peut donc penser que le débit pompé au niveau du forage de Clairval [appartenant à Danone – ndlr] a une incidence sur le débit de la galerie du Goulet sur une durée de quelques jours. »

    Cette « galerie du Goulet » alimente plusieurs cours d’eau ainsi qu’une source utilisés pour alimenter les communes alentour en eau potable. Des données que Jean-François Béraud, expert hydrogéologue mandaté par les avocats de Féligonde, résume ainsi : « Quand on pompe davantage en haut, il y a moins d’eau en bas. »

    Une analyse que Danone réfute, préférant voir le verre à moitié plein. « Il ressort de nos études auprès des plus grands scientifiques hydrogéologues que la cause essentielle de la réduction du débit en aval consiste en des facteurs naturels (climat principalement, couvert forestier, etc.) », avance la firme. Avant de conclure : « Nos prélèvements en amont n’ont pas d’impacts significatifs sur le débit des sources de front de coulée en aval et permettent à l’aquifère de se renouveler. »

    Depuis la parution de la thèse de Simon Rouquet, il y a près de huit années, et en dépit de la communication récurrente du minéralier français, le lien entre les prélèvements de Danone et les ressources en eau de la région est clairement prouvé. Et bien connu des services de l’État, qui ont accordé une nouvelle autorisation de pomper à Danone, valable jusqu’en 2032, seulement deux ans après la publication doctorale.

    C’est un fonctionnaire d’une agence environnementale publique qui fut, à l’époque, rapporteur de la thèse de Simon Rouquet. Ce haut fonctionnaire est, entre-temps, passé avec armes et bagages chez… #Danone_Waters.

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/250920/volvic-danone-puise-et-epuise-l-eau
    #eau #eau_potable #France #multinationales #extractivisme #forages #sécheresse #Puy-de-Dôme #eau_minérale #Gargouilloux #pisciculture #pénurie_d'eau #dérogation #Clairval #galerie_du_Goulet

    Une enquête signée @wereport

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/09/2020

      Wasser marsch !

      In der Werbung wirkt das Land bei Volvic wie eine grüne Idylle. Uralte Vulkane prägen die Landschaft rund um die kleine Gemeinde in der zentralfranzösischen Auvergne, aus der das Volvic-Mineralwasser stammt. Der Konzern Danone lässt es hier fördern, in Flaschen füllen und verspricht dabei, stets „nur so viel Wasser zu entnehmen, wie es die Natur erlaubt“.

      Viele Bewohner der Gegend bezweifeln das. Seit Jahren beobachten Bürger und Bauern, dass die Bäche weniger Wasser führen. An nur einem Tag, so hat eine Bürgerinitiative gezählt, hätten mehr als 200 Lastwagen und einige Dutzend Güterzüge die Abfüllanlage von Danone in Volvic verlassen. Ihre Ladung: Mineralwasser in Plastikflaschen für die Supermärkte der Welt.

      ▻https://www.wereport.fr/articles/wasser-marsch-die-zeit

      #paywall, mais...

      https://i.imgur.com/c32Z9Qx.png

      Notre enquête #Volvic avec @dergrenzgaenger est l’article le plus lu et le plus partagé de la journée sur @zeitonline avec près de 150 000 vues

      ▻https://twitter.com/alexabdelilah/status/1310231866499366914

      CDB_77 @cdb_77
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 28/09/2020
      @marclaime

      cc @marclaime

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 22/09/2020
    4
    @noun
    @reka
    @sombre
    @marielle
    4

    De l’esclavage à la coopération : chronique de la dépendance | Cairn.info
    ▻https://www.cairn.info/revue-ballast-2019-2-page-124.htm
    Très bonne synthèse qu’on peut lire dans Ballast n°8

    Le 23 mars 2019, le village d’Ogossagou, au centre du Mali, était le lieu d’un massacre dans lequel périrent atrocement plus de 160 personnes appartenant à la communauté peule. À cette triste occasion, les grands médias nous ont abreuvés une nouvelle fois d’explications culturalistes et essentialistes, en termes de « guerres ethniques », d’affrontements « tribaux », de conflits « ancestraux » entre Dogons et Peuls… Ce type d’explications, aussi anciennes que la conquête barbare du continent américain et l’esclavage ignoble, permet de masquer les causes profondes d’une situation, qui sont de nature économiques et politiques. Sur le plan économique, l’État malien se caractérise par une dépendance totale vis-à-vis de l’Union européenne, ce qui développe une dualité entre un « Mali utile », dans lequel l’État est encore un minimum présent, et un « Mali inutile », délaissé. Toutes les économies dépendantes (celles de l’époque coloniale comme celles d’aujourd’hui) se caractérisent en effet par la mise en valeur de certaines parties du territoire national (celles nécessaires à l’exploitation des ressources : infrastructures routières, portuaires, adduction d’eau, etc.) et le délaissement d’autres (inutiles pour cette exploitation). Cela se traduit par la disparition de l’État de régions entières, et donc la destruction des bases matérielles permettant la construction d’une nation. Sur le plan politique, la présence des troupes françaises et l’instrumentalisation de la diversité culturelle malienne permet de diviser le pays et de renforcer encore sa dépendance vis-à-vis de l’Europe en général, et de la France en particulier…

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 22/09/2020

      #colonialisme #extractivisme #Françafrique

      Sombre @sombre CC BY-SA
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 22/09/2020
    1
    @stephane_m
    1

    En Australie, Rio Tinto pourrait détruire 124 sites aborigènes | korii.
    ▻https://korii.slate.fr/et-caetera/australie-compagnie-miniere-rio-tinto-pourrait-detruire-124-sites-aborig

    Le 27 mai dernier, deux #grottes aborigènes vieilles de 46.000 ans avaient été réduites en poussière par l’entreprise minière Rio Tinto. Aujourd’hui, malgré la démission du patron du groupe face à l’indignation générale suscitée par ces #dynamitages, le Guardian révèle que 124 sites #aborigènes supplémentaires sont menacés par l’activité du géant minier.

    C’est le comité parlementaire fédéral enquêtant sur l’explosion des sites de la gorge de Juukan qui a eu accès à ces informations. Selon des témoignages récoltés, plusieurs « propriétaires traditionnels » appartenant au peuple #Yinhawangka de la région de Pilbara, en #Australie-Occidentale, auraient été poussé·es à signer un accord permettant à #Rio_Tinto d’exploiter leurs #terres, où se situent 124 sites aborigènes, dont une grotte aborigène vieille de 27.000 ans.

    #extraction

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/09/2020

      #extractivisme

      CDB_77 @cdb_77
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  • @recriweb
    Recriweb @recriweb 14/09/2020

    Lutte de classe n° 210 / septembre-octobre 2020 | Le mensuel
    ►https://mensuel.lutte-ouvriere.org

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/styles/og/public/ldc/couverture/210.jpg?itok=qERp6bPB

    – Lutte ouvrière dans les élections législatives partielles ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/lutte-ouvriere-dans-les-elections-legislatives-partielles_15 (sans six circonscriptions les 20 et 27 septembre prochains) #Lutte-Ouvriere #LO

    – #Biélorussie : l’autocrate, l’opposition libérale et la classe ouvrière ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/bielorussie-lautocrate-lopposition-liberale-et-la-classe-ouv #repression #minsk

    – #Liban : l’explosion du port de Beyrouth… et celle du pays ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/liban-lexplosion-du-port-de-beyrouth-et-celle-du-pays_151444 #FranceLiban #imperialisme #corruption #Beyrouth #Hezbollah

    – États-Unis : le complexe médico-industriel face à la pandémie ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/etats-unis-le-complexe-medico-industriel-face-la-pandemie_15 (traduction d’un article paru le 19  juillet 2020 dans la revue Class Struggle (n° 105, août-septembre 2020), éditée par le groupe trotskyste américain #The-Spark) #hopital

    – Le #chômage, armée de réserve permanente du capital ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/le-chomage-armee-de-reserve-permanente-du-capital_151446.htm #capitalisme #Lutte_de_classe

    – Le #télétravail, c’est toujours l’exploitation ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/le-teletravail-cest-toujours-lexploitation_151447.html

    – L’#Arctique, enjeu de rivalités entre grandes puissances ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/larctique-enjeu-de-rivalites-entre-grandes-puissances_151448 #pétrole #transport #pipeline #transport-maritime #réchauffement_climatique #extractivisme
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    Recriweb @recriweb
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 24/08/2020
    1
    @odilon
    1

    #Australie : après le dynamitage d’une #grotte_aborigène, #Rio_Tinto sanctionne ses dirigeants
    ▻https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20200824-australie-dynamitage-grotte-aborigene-rio-tinto-sanctionne-dirigeants

    https://s.rfi.fr/media/display/4bd18372-a010-11ea-aaa0-005056bff430/w:1280/p:16x9/2020-05-12t000000z_369053362_rc25ng9v737j_rtrmadp_3_bhp-capital_0.jpg

    Le directeur général de Rio Tinto doit renoncer à près de 3 millions de dollars de bonus. Jean-Sébastien Jacques, le directeur général français de Rio Tinto est sanctionné, tout comme le chef de la division « minerai de fer » et la directrice de la communication. Collectivement, ils doivent renoncer à près de 4 millions et demi d’euros de bonus. C’est un changement de posture du groupe minier anglo-australien.

    #industrie_minière #patrimoine

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 25/08/2020

      #commimoine ou #cumimoine (cum = un groupe de personnes (communauté)
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9
       :)

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/08/2020

      #extractivisme #fer

      CDB_77 @cdb_77
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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 24/08/2020
    1
    @odilon
    1

    Les mouvements pour la justice environnementale face aux violences en #Inde
    ▻https://www.cetri.be/Les-mouvements-pour-la-justice

    Défendre la terre et ses ressources expose à la violence en Inde. Si la répression physique à l’égard des militants est particulièrement visible et brutale, elle n’est pas la seule forme de violence. Les conflits socio-environnementaux, en hausse, révèlent une double réalité : celle d’une « distribution écologique » inégale et celle de résistances – acharnées et pacifiques – de la part de mouvements sociaux pour « la justice environnementale (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / #Environnement, Inde, #Ecologie, #Contestation, #Extractivisme

    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/08/2020

      #justice_environnementale

      CDB_77 @cdb_77
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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 24/08/2020
    1
    @odilon
    1

    Mouvements pour la justice écologique et la défense des communs en Amérique latine
    ▻https://www.cetri.be/Mouvements-pour-la-justice

    Le pillage extractiviste des ressources et la destruction des écosystèmes en Amérique latine entraînent des désastres incommensurables pour le vivant. En quête de reconnaissance et en rébellion contre l’impact cumulatif des inégalités sociales et environnementales, les communautés affectées défendent leurs territoires et modes de vie, en produisant leurs propres connaissances des situations d’injustice et leurs propres répertoires (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Amérique latine & Caraïbes, #Extractivisme, #Biens_communs, #Ecologie, #Environnement

    #Amérique_latine_&_Caraïbes

    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1
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  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-SA 24/08/2020
    3
    @odilon
    @simplicissimus
    @ricochets
    3

    Géographies en mouvement - Quand les Vosges flamberont comme une torche australienne - Libération.fr
    ▻http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2020/08/22/quand-les-vosges-flamberont-comme-une-torche-australienne

    La sécheresse récurrente menace les forêts françaises. En particulier les plantations des Vosges qui pourraient brûler comme les forêts d’eucalyptus en Australie ou les plantations en Californie. La France est-elle préparée à ce traumatisme majeur ?

    #forêts #sylviculture #incendies #extractivisme #sécheresse #réchauffement_climatique #biodiversité #enrésinement (des massifs forestiers)

    Sombre @sombre CC BY-SA
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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 20/08/2020

    Au Cabo Delgado, brouillard de guerre, tambours d’internationalisation
    ▻https://www.cetri.be/Au-Cabo-Delgado-brouillard-de

    Des djihadistes se sont emparés de la ville portuaire de Mocimboa da Praia, au nord du #Mozambique, mercredi 12 août. Sous tension depuis déjà plusieurs années, cette région du Cabo Delgado abrite d’importantes installations gazières mises en place par plusieurs compagnies étrangères dont le français Total. Alors que le gouvernement et les pays voisins plaident pour un renforcement des forces armées pour lutter contre les djihadistes, des associations condamnent une militarisation aveugle qui exacerbe (...) #Le_Sud_en_mouvement

    / #Le_Sud_en_mouvement, Mozambique, #Corruption, #Extractivisme, #Néocolonialisme, Les blogs du (...)

    #Les_blogs_du_Diplo

    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 9/08/2020
    2
    @colporteur
    @jacotte
    2

    40 000 enfants travaillent toujours dans les mines pour les batteries des véhicules électriques.
    ▻https://institutnr.org/40-000-enfants-travaillent-toujours-dans-les-mines-pour-nos-batteries

    https://institutnr.org/wp-content/uploads/2020/07/congocobalt-672x447-1.jpg

    Mais cette production est aussi critique en ce qui concerne les conditions sociales et environnementales dans lesquelles elle se déroule.

    Le rapport indique par exemple, que la majeure partie du #cobalt fourni sur les marchés mondiaux provient de la #République_démocratique_du_Congo, dont 20% proviennent de mines artisanales où le #travail_des_enfants et le non respect des droits de l’homme sont nombreux.

    On estime que jusqu’à 40 000 #enfants travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses, avec un équipement de sécurité inadéquat, pour très peu d’argent dans les mines du sud du #Katanga.

    le rapport
    ▻https://unctad.org/en/PublicationsLibrary/ditccom2019d5_en.pdf

    #batterie #véhicule_électrique

    Et une tite carte

    https://institutions.mondediplo.com/local/cache-vignettes/L890xH1224/cobalt-9b542.jpg?1593779825

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @grommeleur
      grommeleur @grommeleur 9/08/2020

      Tu veux une Tesla ou une Twingo ? La question elle est vite répondue !

      grommeleur @grommeleur
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/08/2020

      #voitures_électriques #extractivisme #mines #RDC #rapport #enfants #exploitation #enfance

      CDB_77 @cdb_77
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