• Marie Sonnette-Manouguian 🇦🇲 sur X :

    « Parler de l’Armenie et de Manouchian en tant qu’armenienne, nous expose à ce type de commentaires reçus par dizaine hier. La glorification d’un #génocide par l’#extrême-droite bien française. Celle même qui était invitée dans le Panthéon hier. La peste brune est bien vivace...

    Je vais bientôt fermer mon compte pour quelques jours, histoire de souffler de ces commentaires qui atteignent forts. Mais je les poste en attendant : qu’ils soient vu moches comme ils sont. »

    https://twitter.com/SonnetteMarie/status/1760706777606181006

    #France

  • L’hypothèse écofasciste avec Pierre Madelin (lundi soir)

    Le passage intéressant montrant comment le lien peut se faire entre extrême-droite et écologie :

    https://youtu.be/FXy2LkFY_eY?t=3131

    – l’extrême-droite peut se définir comme l’opposition à l’universalisme (son ennemi principal)
    – la nouvelle Droite se distancie du christianisme pour revendiquer un néopaganisme
    – le christianisme est la religion anthropocentrique par excellence ("croissez et multipliez-vous, soumettez la terre"). Cette critique de l’anthropocentrisme existant dans l’écologie, c’est là que peut se faire la jonction, entre un universalisme culturel et une unification du monde marchande et matérielle du monde.

    Bon, c’est pas forcément super clair finalement ce lien avec l’écologie. D’autant que, dans le suite, les intervenants s’accordent pour dire qu’un gouvernement RN aurait peu de chance d’être écolo au-delà de discours électoraux.

    Ce qui est intéressant c’est qu’il rappelle le rôle important du travail idéologique de la Nouvelle droite (De Benoist etc) dans l’évolution globale de l’extrême-droite du racisme vers l’ethno-différentialisme, qui signifie que les cultures humaines sont incommensurables entre elles (qui va à l’encontre de l’idée universaliste d’une commune humanité)
    L’extrême-droite inspirée par De Benoist peut donc reprendre à son compte la critique du colonialisme pour défendre une identité blanche, européenne etc, menacée par le métissage, la mondialisation, les migrants, etc.

    #extrême-droite #écologie #écofascisme #ethno-différentialisme

    • A propos de l’ethno-différentialisme :

      C’est son ethno-différentialisme qui conduit A. de Benoist à l’anticapitalisme.
      L’ethno-différentialisme affirme que chaque peuple a un « droit à la différence », c’est-à-dire le droit de vivre comme il l’entend. Ce droit, il l’exerce chez lui, raison pour laquelle ce droit s’accompagne d’une hostilité de principe aux migrations. L’ethno-différentialisme est la version de droite du « multiculturalisme ». Le racisme biologique étant devenu intenable avec l’émergence de la « norme antiraciste »
      déjà évoquée, il s’est transformé en différen-tialisme culturel. Les « Européens » ont bien sûr eux aussi leur « droit à la différence ». Dans un texte paru en 1974 dans Éléments, intitulé Contre tous les racismes, A. de Benoist déclare : « Si l’on est contre la colonisation, alors il faut être pour la décolonisation réciproque, c’est-à-dire contre toutes les formes de colonisation : stratégique, économique, culturelle, artistique, etc. On a le droit d’être pour le Black Power, mais à la condition d’être, en même temps, pour le White Power, le Yellow Power et le Red Power 16. » L’ethno-diffé-rentialisme, c’est la « décolonisation réciproque », autrement dit chacun chez soi. L’idée que les Blancs sont victimes de racisme, et doivent à ce titre être défendus, a fait son chemin depuis. En témoigne l’usage fait par la droite et l’extrême droite du thème du « racisme antiblanc » au cours de la dernière décennie

      Alain de Benoist, du néofascisme à l’extrême droite « respectable », Razmig Keucheyan (2017)
      https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=CRIEU_006_0128&download=1

    • A propos de l’anti-christianisme d’extrême-droite :

      Alain de Benoist n’est pas seulement anticapitaliste, il est aussi antichrétien. Le christianisme est le « bolchevisme de l’Anti-quité », selon son expression, un égalitarisme radical où Dieu confère une égale dignité à tous. Le Christ est un précurseur de Marx, et saint Paul de Lénine. Le christianisme est de surcroît une religion « orientale », puisqu’il est né au Moyen-Orient. Importé en Europe, il a supplanté la véritable religion des Euro-péens : le paganisme. La célébration des paga-nismes antiques est un trait structurant de la Nouvelle Droite. Le courant Terre et peuple de Pierre Vial, cofondateur du GRECE et un temps membre du Front national, est celui qui l’a poussé le plus loin

      ibid

    • L’« enracinement » est un vieux thème d’extrême droite, dont Maurice Barrès a développé une version 29. Il désigne le lien qui unit un peuple et une terre par le biais d’une culture. Le « droit à la différence » de chaque peuple émane notamment de son rapport intime à son territoire, à ses forêts ou ses cours d’eau. Si A. de Benoist critique le capitalisme, c’est parce qu’il produit du « déracinement ». C’est parce que la « société de consommation » planétaire détruit les cultures,

      ibid

      conclusion de l’article

      Comment penser une contre-hégémonie ? Toute la question est de trouver, dans la crise actuelle, des éléments auxquels « accrocher » des propositions alternatives à celles de la droite, des propositions adaptées aux transfor-mations du capitalisme. La bataille des idées ne se gagne pas au niveau des seules idées abs-traitement conçues. Elle se gagne lorsque les idées résolvent au moins en partie la crise du système, tout en paraissant légitimes aux yeux de secteurs significatifs de la population. Et elles ne deviennent légitimes que lorsqu’elles permettent à cette dernière de donner un sens à sa vie quotidienne. La droite occupe le terrain, le temps presse.

  • « L’extrême droite et la crise écologique sont les deux portions d’un même cercle vicieux »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/24/l-extreme-droite-et-la-crise-ecologique-sont-les-deux-portions-d-un-meme-cer

    Publié aujourd’hui à 06h30 Temps de Lecture 3 min.

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    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/24/l-extreme-droite-et-la-crise-ecologique-sont-les-deux-portions-d-un-meme-cer

    Au reste, pourquoi agir ? La montée en puissance de l’extrême droite est le meilleur carburant à la crise environnementale, et la crise environnementale a toutes les chances, en retour, de nourrir l’adhésion aux idées de Marine Le Pen, d’Eric Zemmour ou de Vincent Bolloré. L’extrême droite et la crise écologique ont tout pour être les deux portions d’un même cercle vicieux. Car ce que le débat public a bien du mal à rendre accessible à l’opinion est que la « crise écologique » n’est pas qu’une abstraction : c’est du malheur et de l’adversité saupoudrés sur la société.

    Ce sont des inondations qui n’en finissent pas, dopées par les précipitations extrêmes, l’artificialisation des sols, la simplification des paysages et l’imperméabilisation des terres arables ; ce sont les récoltes détruites par les orages de grêle ou des cheptels perdus dans les sécheresses ; c’est l’exacerbation de maladies chroniques et débilitantes. C’est, en bref, tout ce qui éprouve le corps social, qui nourrit les sentiments d’injustice et d’abandon, alimente la colère muette et le ressentiment…

    L’adversité et le malheur rendent-ils réellement plus perméable à la rhétorique des droites extrêmes ? Une étude de chercheurs français conduits par Jean-David Zeitoun (centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu, à Paris), publiée en 2019 dans la revue BMC Public Health, en offre un indice frappant. Les auteurs cherchaient des déterminants locaux du vote pour Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017 : même après avoir corrigé l’analyse des inégalités socio-économiques, la prévalence sur un territoire du diabète de type 2, de maladies chroniques sévères et un taux élevé de mortalité étaient, écrivent-ils, « les plus forts déterminants du vote pour Marine Le Pen ».

    #Ecologie #Extrême-droite

    • .... Les ressorts du vote lepéniste sont bien sûr nombreux et complexes, mais il est fort probable que la crise écologique, par l’adversité et le malheur qu’elle distribue dans la société, en forme une part non négligeable, et destinée à grandir.

      L’adversité et le malheur rendent-ils réellement plus perméable à la rhétorique des droites extrêmes ? Une étude de chercheurs français conduits par Jean-David Zeitoun (centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu, à Paris), publiée en 2019 dans la revue BMC Public Health, en offre un indice frappant. Les auteurs cherchaient des déterminants locaux du vote pour Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017 : même après avoir corrigé l’analyse des inégalités socio-économiques, la prévalence sur un territoire du diabète de type 2, de maladies chroniques sévères et un taux élevé de mortalité étaient, écrivent-ils, « les plus forts déterminants du vote pour Marine Le Pen ».

      https://archive.is/sIiop
      #extrême_droite #fascisation #réchauffement #biodiversité #écologie

  • Extrême droite : un responsable national de Sud-Rail menacé par le GUD - Rapports de Force
    https://rapportsdeforce.fr/breves/extreme-droite-un-responsable-national-de-sud-rail-menace-par-le-gud

    Le local syndical de Sud-Rail Paris Nord a été ciblé par l’extrême droite dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 décembre. Sur ces collages, apparaissait notamment le visage du syndicaliste Erik Meyer, secrétaire fédéral Sud-Rail. Un collage revendiqué par le “Groupe union défense Paris” (GUD), qui rappelle que l’extrême droite raciste et xénophobe n’hésite pas à s’en prendre aussi au syndicalisme à la lutte sociale.

    Si l’extrême droite à l’habitude de s’en prendre aux syndicats, le GUD a aussi ciblé directement le syndicaliste Erik Meyer, dont le portrait a été affublé d’un “wanted”, “avec le style des affiches de Western“, note Sud-Rail. “Le choix d’être venu coller cette affiche sur notre porte n’est pas anodin. C’est un message qui se veut également une intimidation et des menaces contre le syndicat régional SUD-Rail Paris Nord et leurs syndiqués“, explique SUD-Rail par voie de communiqué, qui rappelle aussi “à quel point l’idéologie d’extrême droite est du côté de ceux qui nous exploitent“.

    #syndicalisme #idéologies_réactionnaires #extrême-droite

    (source : https://piaille.fr/@Larchmutz@mamot.fr/111540463544058985)

    • Une offensive qui rappelle que l’extrême-droite s’en prend non seulement aux habitants des quartiers populaires mais également aux militants du mouvement ouvrier, qui luttent contre l’ensemble des attaques qui visent notre classe, y compris les attaques racistes. Le GUD rappelle de quel côté de la barricade il se situe : celui des patrons et de l’État.

      Des intimidations qui ne peuvent qu’évoquer celles que subit Anasse Kazib, militant de SUD Rail Paris Nord fréquemment visé par l’extrême-droite, qui avait également lancé une campagne d’affichage contre sa venue à la Sorbonne en 2022, ainsi que d’autres militants du syndicat. Les cheminots de SUD Rail Paris Nord appellent dans leur communiqué à s’organiser pour « nous protéger, pour protéger nos locaux, pour protéger nos grèves ».

      Un rappel important, à l’heure où l’extrême-droite tente de reprendre la rue dans différentes villes de France. Le mouvement ouvrier doit organiser la solidarité avec chaque militant attaqué, par l’extrême-droite comme par la répression, et faire front face à ces attaques. Solidarité avec Erik !

      https://revolutionpermanente.fr/Wanted-un-syndicaliste-de-SUD-Rail-menace-par-un-groupuscule-fa

  • Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/le-naufrage-reactionnaire-du-7269

    J’ai toujours pensé que les gens de l’Echappée et de PMO étaient des penseurs ridicules, qui agitaient des peurs pour éviter de parler du monde réel, des oppressions et des inégalités, et surtout pour développer un cynisme qui finit forcément par suggérer que le monde actuel, voire celui du passé, serait au final mieux que toutes les utopies.

    Mais cet article passionnant, écrit par des gens qui se sont coltinés toute la littérature de ces auteurs (une pensée pour leur courage) montre quelque chose de bien plus profond : la manipulation des discours anarchistes pour les faire entrer dans la logique libertarienne, et les complicités en ce domaine avec tout ce que l’extrême-droite compte de stratèges retors, de Steve Banon à Alain de Benoist.

    La déliquescence idéologique générale de la gauche sociale et libertaire a ouvert la porte à de telles idées. Il est temps et plus que temps de donner une pensée cohérente aux concepts de liberté, d’égalité et de fraternité qui soient réellement adaptés au XXIe siècle... mais sans perdre la nature même qui relie les combats d’émancipation actuels avec l’histoire et les sacrifices des penseurs de l’émancipation des siècles qui nous précèdent.

    Et face à de tels manipulateurs, c’est un sacré boulot. Merci aux gens de Mars de nous montrer l’étendue des idées d’extrême-droite au sein des idées de gens qui se croient de gauche et sensibles aux arguments à l’emporte-pièce (et main d’oeuvre).

    Histoire de dix ans du naufrage réactionnaire d’un mouvement se prétendant « libertaire », à travers ses acteur·ices et ses publications.

    L’article est long, mais à lire en entier. Alors je ne fais même pas de résumé ici.

    #Extrême-droite #PMO #L_Echappée #Libertariens

  • L’auteur du listing des 600 islamogauchistes définitivement condamné en appel
    https://academia.hypotheses.org/52886

    Academia salue la première décision définitive condamnant pour diffamation Philippe Boyer, auteur d’un site recensant plus de 1000 universitaires comme “islamogauchistes”.#ResistESR COUR D’APPEL DE PAPEETE CHAMBRE DES APPELS CORRECTIONNELS Prononcé publiquement le jeudi 5 octobre 2023, par la chambre statuant … Continuer la lecture →

    ##ResistESR #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #extrême-droite #islamophobie #Université_de_Polynésie_française

  • AHMED | أحمد sur X :
    https://twitter.com/ASE/status/1725343996787019912

    I spent much time repackaging this interview on TV in Germany into English for the world to watch.

    I’ve been ruminating on
    @deborah_feldman’s wise words, which offer light in this cruel and dark time.

    She makes more sense than anyone else spewing hatred and trying to justify the indefensible — #genocide.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1721271849336598528/vid/avc1/720x1280/pnlXC8OSPF2tFPU4.mp4?tag=14

    #Allemagne #extrême-droite

  • Antoine Math : « En matière de droit des étrangers, les digues ont sauté » | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/antoine-math-matiere-de-droit-etrangers-digues-ont-saute/00108578

    En pleine discussion sur le projet de #loi_immigration, le Sénat a non seulement supprimé l’aide médicale d’Etat (#AME) pour les #étrangers extra-européens mais adopté le 8 novembre deux amendements qui leur imposent cinq ans de « présence stable et régulière » en France pour percevoir l’allocation personnalisée au logement et les allocations familiales, mais aussi la prestation de compensation du handicap et le droit au logement opposable.

    L’économiste Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et spécialiste des politiques sociales, revient sur ces décisions « qui viennent de très loin »...

    #droit_des_étrangers #droits_sociaux #APL #allocations_familiales#PCH #Dalo

    • Depuis des années, que ce soit dans les programmes des partis de droite et d’extrême droite ou dans certaines politiques publiques, notamment imposées à Mayotte et en Guyane, de telles mesures sont promues. Elles viennent de très loin, et dans le climat actuel d’#extrême-droitisation qui va bien au-delà des partis appartenant à ce spectre de l’échiquier politique, cela ne m’étonne pas qu’elles rencontrent un franc succès.
      Un détour par l’histoire n’est pas inutile. Pendant longtemps, il y avait une #condition_de_nationalité pour l’accès à certaines prestations sociales non contributives. Il fallait être Français ou Européen ou ressortissant d’un pays ayant signé telle ou telle convention avec la France. Les étrangers étaient ainsi exclus du minimum vieillesse, du minimum invalidité et de l’allocation aux adultes handicapés jusqu’en 1998.
      Pendant les années 1980, le Front national, aujourd’hui Rassemblement national, défendait ce qu’il appelait « la préférence nationale ». C’était sa mesure phare.

      [...]

      Une autre condition est rapidement venue combler l’impossibilité de la condition de nationalité pour restreindre l’accès des étrangers à certaines prestations. C’est la condition d’#antériorité_de_titre_de_séjour autorisant à travailler.
      Attention ! Ce n’est pas la condition d’ancienneté de présence ou de résidence, dite aussi de résidence stable, qui existe par exemple en matière de protection maladie, assurance maladie ou d’Aide médicale d’Etat. Elle est beaucoup plus restrictive.
      C’est une arme de guerre massive contre les étrangers. Elle ne permet pas d’exclure tous les étrangers comme le ferait la condition de nationalité jugée contraire à la Constitution et aux normes internationales, mais elle s’en approche par ses effets, en excluant une proportion d’autant plus importante que l’antériorité exigée est longue.
      Mais même lorsqu’on remplit en pratique cette condition draconienne, faire valoir ses droits n’a rien d’évident. Pour deux raisons. D’abord, il faut pouvoir le prouver. Or lorsqu’on renouvelle son titre de séjour, on rend l’ancien. Il faut donc être très prudent, avoir fait des scans ou des photocopies de ces titres de séjour précédents sur cinq, dix ou quinze ans, et ne pas les avoir perdus.
      Ensuite, lors des renouvellements de titres, il arrive fréquemment qu’il y ait une rupture de la continuité, parfois de quelques jours seulement, souvent du fait des préfectures qui tardent à fixer un rendez-vous ou délivrer le bon document.
      Du strict point de vue du droit, cela remet les compteurs à zéro. Les administrations sociales ne font pas toujours preuve de bienveillance à cet égard. L’étranger se trouve alors irrémédiablement pénalisé.
      Avec ces amendements, on s’oriente vers l’exclusion de nombreuses personnes étrangères résidant régulièrement en France.

      merci @sombre

  • Beaucoup de Fraternités, beaucoup de rivalités : Sur les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X (mais pas que) en Anjou. | Réseau Angevin Antifasciste
    https://raaf.noblogs.org/post/2023/09/30/beaucoup-de-fraternites-beaucoup-de-rivalites-sur-les-catholiques-inte

    Un antisémitisme qui ne se cache pas

    Comme on l’a dit, la tolérance accordée à partir de 2007, fait naître au sein de la FSSPX une opposition à un rapprochement avec le Saint-Siège. Alors évêque, l’une des figures les plus acharnées à toute relation avec le Vatican est Richard Williamson. il sera exclu de la Fraternité en 2012. Il poursuit sa carrière en toute indépendance et on le retrouve, avec le ronflant titre d’Archevêque, en juin 2022 au prieuré de la Haye-aux-Bonshommes pour l’ordination d’un prêtre et de deux diacres.

    A rapprocher de https://seenthis.net/messages/1024561

    #antisémitisme #droites_radicales #extrême-droite #catholicisme
    #intégrisme_catholique #FSSPX (Fraternité sacerdotale Saint Pie X)

  • Un cas d’école de génocide | Raz Segal
    https://cabrioles.substack.com/p/un-cas-decole-de-genocide-raz-segal

    · Note de Cabrioles : Nous aurions aimé ces denières semaines trouver les forces nécessaires pour visibiliser la situation palestinienne tout en réalisant un dossier sur la pandémie dans le contexte colonial palestinien.

    Nous aurions sûrement traduit des articles de The Pandemic and #Palestine_, le numéro du _Journal of Palestine Studies de 2020 dédié à la #pandémie. Peut-être des extraits de l’interview que sa coordinatrice Danya Qato avait donné à nos camarades de Death Panel. Fouiller dans les articles de Nadia Naser-Najjab qui a donné une conférence The Darkest Side of #Covid-19 in Palestine et publiera en 2024 un livre intitulé Covid-19 in Palestine, The Settler Colonial Context. Enfin nous vous aurions invité à relire l’interview de Danya Cato traduite en 2020 dans À l’encontre et cet article d’ACTA paru en avril 2020 : Le peuple palestinien entre pandémie, harcèlement colonial et autodéfense sanitaire.

    Mais ces forces nous font pour le moment défaut. Pour autant nous ne pouvons nous taire sur ce qui se passe au Moyen Orient ces dernières semaines. Notre voix est faible, mais dans ces moments d’effondrement général il semblerait que chaque voix compte. La pandémie de Covid-19 nous a mis face à deux phénomènes majeurs : la production industrielle de l’insensibilisation à la mort de masse et la complaisance abyssale de la #gauche avec l’#antisémitisme.

    Le premier a de multiples racines dont les principales sont le #colonialisme et le #racisme meurtrier qui structurent le #capitalisme_racial et ses ressorts eugénistes. Racisme, #validisme et #eugénisme sont historiquement inextricables. Les plus de 300 morts par jour de novembre 2020 à avril 2021, et les dizaines de milliers qui ont précédées et suivies, ont pu être d’autant plus facilement acceptées et oubliées qu’elles touchaient d’abord les #classes_populaires racisées, et que depuis des années nous avions été habitué·es au décompte des morts dans la #méditerranée de personnes en exil. En les déshumanisant, en en faisant un rebut.

    Le second phénomène, l’antisémitisme au sein de la gauche, nourrit les rapprochements et dangers les plus corrosifs à force d’être nié par celle-ci. Nous avons vu de larges pans de la gauche et des mouvements #révolutionnaires défilés aux côté d’antisémites assumés, prendre leur défense, relativiser le génocide des Juifves d’Europe. Nous avons vu nombres de camarades se rapprocher de formations fascisantes en suivant cette voie. À travers l’antisémitisme la #déshumanisation des Juifves opère en en faisant non un rebut mais un groupe prétendument homogène qui détiendrait le pouvoir, suscitant des affects de haine d’autant plus féroces.

    Ces deux phénomènes ont explosé ces dernières semaines. À l’#animalisation des palestinien·nes en vue de leur #nettoyage_ethnique est venue répondre la culpabisation par association de toute la #population_israélienne, si ce n’est de tous les Juifves de la terre, aux massacres perpétués par le gouvernement d’#extrême-droite de l’État d’#Israël et les forces capitaliste occidentales.

    La projet de #colonisation de la Palestine est né des menées impérialistes de l’#occident capitaliste et de l’antisémitisme meurtrier de l’#Europe. Ils ne pourront être affrontés séparément. Les forces fascisantes internationales qui prétendent désormais sauver le capitalisme des désastres qu’il a produit par un #nationalisme et un #suprémacisme débridé, se nourrissent de l’intensification de tous les racismes - #islamophobie, antisémitisme, #négrophobie, #antitsiganisme, #sinophobie…- en vue de capturer les colères et de désigner comme surplus sacrifiables des parts de plus en plus larges de la population.

    En #France l’extrême-droite joue habilement de l’islamophobie et de l’antisémitisme structurels, présents jusque dans les rangs de la gauche radical, en potentialisant leurs effets par un jeu de miroirs explosif.

    Face à cela il nous faut un front uni qui refuse la déshumanisations des morts et des #otages israelien·nes tout en attaquant le #système_colonial qui domine et massacrent les palestinien·nes. Il nous faudra également comprendre l’instrumentalisation historique des Juifves et de l’antisémitisme par l’#impérialisme_occidental dans la mise en place de ce système.

    Nous n’avons pas trouvé les forces pour faire ce dossier. Nous republions donc ce texte important de l’historien israélien Raz Segal paru il y a maintenant deux semaines dans la revue Jewish Current. Deux semaines qui semblent aujourd’hui une éternité. Il nous faut nous organiser pour combattre de front la montée incendiaire de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Et faire entendre haut et fort :

    Un #génocide est en cours en Palestine.
    Tout doit être fait pour y mettre un terme.

  • Le conflit qui rend fou | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-conflit-qui-rend-fou

    Ces deux dernières semaines, rivée aux informations en provenance d’Israël-Palestine, j’ai eu plusieurs fois l’impression – comme beaucoup, je crois – de perdre la tête. Il y a d’abord ce télescopage permanent entre deux grilles de lecture contradictoires, qu’on pourrait appeler la grille « héroïque » et la grille « coloniale ». Source : La méridienne

  • L’anthropologue #Didier_Fassin sur #Gaza : « La non-reconnaissance de la qualité d’êtres humains à ceux qu’on veut éliminer est le prélude aux pires violences »

    Le sociologue s’alarme, dans une tribune au « Monde », que l’Union européenne n’invoque pas, dans le cadre du conflit israélo-palestinien, la « responsabilité de protéger » votée par l’Assemblée des Nations unies, et qu’elle pratique le deux poids deux mesures dans ses relations internationales.

    L’incursion sanglante du #Hamas en #Israël a produit dans le pays un #choc sans précédent et a suscité des réactions d’horreur dans les sociétés occidentales. Les #représailles en cours à Gaza, d’autant plus violentes que le gouvernement israélien est tenu responsable par la population pour avoir favorisé l’essor du Hamas afin d’affaiblir le #Fatah [le parti politique du président palestinien, Mahmoud Abbas] et pour avoir négligé les enjeux de sécurité au profit d’une impopulaire réforme visant à faire reculer la démocratie, ne génèrent pas de semblables sentiments de la part des chancelleries occidentales, comme si le droit de se défendre impliquait un droit illimité à se venger. Certaines #victimes méritent-elles plus que d’autres la #compassion ? Faut-il considérer comme une nouvelle norme le ratio des tués côté palestinien et côté israélien de la guerre de 2014 à Gaza : 32 fois plus de morts, 228 fois plus parmi les civils et 548 fois plus parmi les enfants ?

    Lorsque le président français, #Emmanuel_Macron, a prononcé son allocution télévisée, le 12 octobre, on comptait 1 400 victimes parmi les Gazaouis, dont 447 enfants. Il a justement déploré la mort « de nourrissons, d’enfants, de femmes, d’hommes » israéliens, et dit « partager le chagrin d’Israël », mais n’a pas eu un mot pour les nourrissons, les enfants, les femmes et les hommes palestiniens tués et pour le deuil de leurs proches. Il a déclaré apporter son « soutien à la réponse légitime » d’Israël, tout en ajoutant que ce devait être en « préservant les populations civiles », formule purement rhétorique alors que #Tsahal avait déversé en six jours 6 000 bombes, presque autant que ne l’avaient fait les Etats-Unis en une année au plus fort de l’intervention en Afghanistan.

    La directrice exécutive de Jewish Voice for Peace a lancé un vibrant « #plaidoyer_juif », appelant à « se dresser contre l’acte de #génocide d’Israël ». Couper l’#eau, l’#électricité et le #gaz, interrompre l’approvisionnement en #nourriture et envoyer des missiles sur les marchés où les habitants tentent de se ravitailler, bombarder des ambulances et des hôpitaux déjà privés de tout ce qui leur permet de fonctionner, tuer des médecins et leur famille : la conjonction du siège total, des frappes aériennes et bientôt des troupes au sol condamne à mort un très grand nombre de #civils – par les #armes, la #faim et la #soif, le défaut de #soins aux malades et aux blessés.

    Des #crimes commis, on ne saura rien

    L’ordre donné au million d’habitants de la ville de Gaza de partir vers le sud va, selon le porte-parole des Nations unies, « provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices ». Ailleurs dans le monde, lorsque éclatent des conflits meurtriers, les populations menacées fuient vers un pays voisin. Pour les Gazaouis, il n’y a pas d’issue, et l’armée israélienne bombarde les écoles des Nations unies où certains trouvent refuge. Ailleurs dans le monde, dans de telles situations, les organisations non gouvernementales apportent une assistance aux victimes. A Gaza, elles ne le peuvent plus. Mais des crimes commis, on ne saura rien. En coupant Internet, Israël prévient la diffusion d’images et de témoignages.

    Le ministre israélien de la défense, #Yoav_Gallant, a déclaré, le 9 octobre, que son pays combattait « des #animaux_humains » et qu’il « allait tout éliminer à Gaza ». En mars, son collègue des finances a, lui, affirmé qu’« il n’y a pas de Palestiniens, car il n’y a pas de peuple palestinien ».
    Du premier génocide du XXe siècle, celui des Herero, en 1904, mené par l’armée allemande en Afrique australe, qui, selon les estimations, a provoqué 100 000 morts de déshydratation et de dénutrition, au génocide des juifs d’Europe et à celui des Tutsi, la non-reconnaissance de la qualité d’êtres humains à ceux qu’on veut éliminer et leur assimilation à des #animaux a été le prélude aux pires #violences.

    Rhétorique guerrière

    Comme le dit en Israël la présidente de l’organisation de défense des droits de l’homme, B’Tselem, « Gaza risque d’être rayée de la carte, si la communauté internationale, en particulier les Etats-Unis et l’Europe, ne fait pas stopper – au lieu de laisser faire, voire d’encourager – les crimes de guerre qu’induit l’intensité de la riposte israélienne ». Ce n’est pas la première fois qu’Israël mène une #guerre à Gaza, mais c’est la première fois qu’il le fait avec un gouvernement aussi fortement orienté à l’#extrême-droite qui nie aux Palestiniens leur humanité et leur existence.
    Il existe une « responsabilité de protéger », votée en 2005 par l’Assemblée des Nations unies, obligeant les Etats à agir pour protéger une population « contre les génocides, les crimes de guerre, les nettoyages ethniques et les crimes contre l’humanité ». Cet engagement a été utilisé dans une dizaine de situations, presque toujours en Afrique. Que l’Union européenne ne l’invoque pas aujourd’hui, mais qu’au contraire la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, se rende, sans mandat, en Israël, pour y reprendre la #rhétorique_guerrière du gouvernement, montre combien le deux poids deux mesures régit les relations internationales.
    Quant à la #France, alors que se fait pressante l’urgence à agir, non seulement le gouvernement apporte son appui sans failles à l’#opération_punitive en cours, mais il interdit les #manifestations en faveur du peuple palestinien et pour une #paix juste et durable en Palestine. « Rien ne peut justifier le #terrorisme », affirmait avec raison le chef de l’Etat. Mais faut-il justifier les crimes de guerre et les #massacres_de_masse commis en #rétorsion contre les populations civiles ? S’agit-il une fois de plus de rappeler au monde que toutes les vies n’ont pas la même valeur et que certaines peuvent être éliminées sans conséquence ?

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/18/l-anthropologue-didier-fassin-sur-gaza-la-non-reconnaissance-de-la-qualite-d

    #à_lire #7_octobre_2023

    • Le spectre d’un génocide à Gaza

      L’annihilation du Hamas, que la plupart des experts jugent irréaliste, se traduit de fait par un massacre des civils gazaouis, ce que la Première ministre française appelle une « catastrophe humanitaire », mais dans lequel un nombre croissant d’organisations et d’analystes voient le spectre d’un génocide.

      Au début de l’année 1904, dans ce qui était alors le protectorat allemand du Sud-Ouest africain, les Hereros se rebellent contre les colons, tuant plus d’une centaine d’entre eux dans une attaque surprise.

      Au cours des deux décennies précédentes, ce peuple d’éleveurs a vu son territoire se réduire à mesure que de nouvelles colonies s’installent, s’emparant des meilleures terres et entravant la transhumance des troupeaux. Les colons traitent les Hereros comme des animaux, les réduisent à une forme d’esclavage et se saisissent de leurs biens. Le projet des autorités est de créer dans ce qui est aujourd’hui la Namibie une « Allemagne africaine » où les peuples autochtones seraient parqués dans des réserves.

      La révolte des Hereros est vécue comme un déshonneur à Berlin et l’empereur envoie un corps expéditionnaire avec pour objectif de les éradiquer. Son commandant annonce en effet qu’il va « annihiler » la nation herero, récompensant la capture des « chefs », mais n’épargnant « ni les femmes ni les enfants ». Si l’extermination n’est techniquement pas possible, ajoute-t-il, il faudra forcer les Hereros à quitter le pays, et « ce n’est qu’une fois ce nettoyage accompli que quelque chose de nouveau pourra émerger ».

      Dans les mois qui suivent, nombre de Hereros sans armes sont capturés et exécutés par les militaires, mais la plupart sont repoussés dans le désert où ils meurent de déshydratation et d’inanition, les puits ayant été empoisonnés. Selon l’état-major militaire, « le blocus impitoyable des zones désertiques paracheva l’œuvre d’élimination ». On estime que seuls 15 000 des 80 000 Hereros ont survécu. Ils sont mis au travail forcé dans des « camps de concentration » où beaucoup perdent la vie.

      Le massacre des Hereros, qualifié par les Allemands de « guerre raciale » est le premier génocide du XXe siècle, considéré par certains historiens comme la matrice de la Shoah quatre décennies plus tard. Dans Les Origines du totalitarisme, la philosophe Hannah Arendt elle-même a établi un lien entre l’entreprise coloniale et les pratiques génocidaires.

      Comparaison n’est pas raison, mais il y a de préoccupantes similitudes entre ce qui s’est joué dans le Sud-Ouest africain et ce qui se joue aujourd’hui à Gaza. Des décennies d’une colonisation qui réduit les territoires palestiniens à une multiplicité d’enclaves toujours plus petites où les habitants sont agressés, les champs d’olivier détruits, les déplacements restreints, les humiliations quotidiennes.

      Une déshumanisation qui conduisait il y a dix ans le futur ministre adjoint à la Défense à dire que les Palestiniens sont « comme des animaux ». Une négation de leur existence même par le ministre des Finances pour qui « il n’y a pas de Palestiniens car il n’y a pas de peuple palestinien », comme il l’affirmait au début de l’année. Un droit de tuer les Palestiniens qui, pour l’actuel ministre de la Sécurité nationale, fait du colon qui a assassiné vingt-neuf d’entre eux priant au tombeau des Patriarches à Hébron un héros. Le projet, pour certains, d’un « grand Israël », dont l’ancien président est lui-même partisan.

      Pendant les six premiers jours de l’intervention israélienne, 6 000 bombes ont été lâchées sur Gaza, presque autant que les États-Unis et ses alliés en ont utilisé en Afghanistan en une année entière

      Dans ce contexte, les attaques palestiniennes contre des Israéliens se sont produites au fil des ans, culminant dans l’incursion meurtrière du Hamas en territoire israélien le 7 octobre faisant 1 400 victimes civiles et militaires et aboutissant à la capture de plus de 200 otages, ce que le représentant permanent d’Israël aux Nations unies a qualifié de « crime de guerre ». La réponse du gouvernement, accusé de n’avoir pas su prévenir l’agression, s’est voulue à la mesure du traumatisme provoqué dans le pays. L’objectif est « l’annihilation du Hamas ».

      Pendant les trois premières semaines de la guerre à Gaza, les représailles ont pris deux formes. D’une part, infrastructures civiles et populations civiles ont fait l’objet d’un bombardement massif, causant 7 703 morts, dont 3 595 enfants, 1 863 femmes et 397 personnes âgées, et endommageant 183 000 unités résidentielles et 221 écoles, à la date du 28 octobre. Pendant les six premiers jours de l’intervention israélienne, 6 000 bombes ont été lâchées sur Gaza, presque autant que les États-Unis et ses alliés en ont utilisé en Afghanistan en une année entière, au plus fort de l’invasion du pays.

      Pour les plus de 20 000 blessés, dont un tiers d’enfants, ce sont des mutilations, des brûlures, des handicaps avec lesquels il leur faudra vivre. Et pour tous les survivants, ce sont les traumatismes d’avoir vécu sous les bombes, assisté aux destructions des maisons, vu des corps déchiquetés, perdu des proches, une étude britannique montrant que plus de la moitié des adolescents souffrent de stress post-traumatique.

      D’autre part, un siège total a été imposé, avec blocus de l’électricité, du carburant, de la nourriture et des médicaments, tandis que la plupart des stations de pompage ne fonctionnent plus, ne permettant plus l’accès à l’eau potable, politique que le ministre de la Défense justifie en déclarant : « Nous combattons des animaux et nous agissons comme tel ». Dans ces conditions, le tiers des hôpitaux ont dû interrompre leur activité, les chirurgiens opèrent parfois sans anesthésie, les habitants boivent une eau saumâtre, les pénuries alimentaires se font sentir, avec un risque important de décès des personnes les plus vulnérables, à commencer par les enfants.

      Dans le même temps, en Cisjordanie, plus d’une centaine de Palestiniens ont été tués par des colons et des militaires, tandis que plus de 500 éleveurs bédouins ont été chassés de leurs terres et de leur maison, « nettoyage ethnique » que dénoncent des associations de droits humains israéliennes. Croire que cette répression féroce permettra de garantir la sécurité à laquelle les Israéliens ont droit est une illusion dont les 75 dernières années ont fait la preuve.

      L’annihilation du Hamas, que la plupart des experts jugent irréaliste, se traduit de fait par un massacre des civils gazaouis, ce que la Première ministre française appelle une « catastrophe humanitaire », mais dans lequel un nombre croissant d’organisations et d’analystes voient le spectre d’un génocide.

      L’organisation états-unienne Jewish Voice for Peace implore « toutes les personnes de conscience d’arrêter le génocide imminent des Palestiniens ». Une déclaration signée par 880 universitaires du monde entier « alerte sur un potentiel génocide à Gaza ». Neuf Rapporteurs spéciaux des Nations unies en charge des droits humains, des personnes déplacées, de la lutte contre le racisme et les discriminations, l’accès à l’eau et à la nourriture parlent d’un « risque de génocide du peuple palestinien ». Pour la Directrice régionale de l’Unicef pour le Moyen Orient et l’Afrique du nord, « la situation dans la bande de Gaza entache de plus en plus notre conscience collective ». Quant au Secrétaire général des Nations unies, il affirme : « Nous sommes à un moment de vérité. L’histoire nous jugera ».

      Alors que la plupart des gouvernements occidentaux continuent de dire « le droit d’Israël à se défendre » sans y mettre de réserves autres que rhétoriques et sans même imaginer un droit semblable pour les Palestiniens, il y a en effet une responsabilité historique à prévenir ce qui pourrait devenir le premier génocide du XXIe siècle. Si celui des Hereros s’était produit dans le silence du désert du Kalahari, la tragédie de Gaza se déroule sous les yeux du monde entier.

      https://aoc.media/opinion/2023/10/31/le-spectre-dun-genocide-a-gaza

    • Cette réponse sur AOC est d’une mauvaise foi affligeante. Ils se piquent de faire du droit international, et ne se rendent pas compte que leurs conclusions vont à l’encontre de ce qui est déclamé par les instances multilatérales internationales depuis des dizaines d’années.

      Personnellement, les fachos qui s’ignorent et qui prennent leur plume pour te faire comprendre que tu n’es pas assez adulte pour comprendre la complexité du monde, ils commencent à me chauffer les oreilles. La tolérance c’est bien, mais le déni c’est pire. Et là, cette forme de déni, elle est factuelle. Elle n’est pas capillotractée comme lorsqu’on étudie les différentes formes d’un mot pour en déduire un supposé racisme pervers et masqué.

    • La réponse dans AOC mais fait vraiment penser à la sailli de Macron sur les violences policières : « dans un État de droit il est inadmissible de parler de violences policières » : autrement dit ce ne sont pas les violences elles-mêmes, concrète, prouvées, qui sont à condamner, mais c’est le fait d’en parler, de mettre des mots pour les décrire.

      Là c’est pareil, l’État israélien fait littéralement ces actions là : tuerie de masse par bombes sur civils, destruction des moyens de subsistance en brulant les champs (d’oliviers et autres), et en coupant tout accès à l’eau (base de la vie quand on est pas mort sous les bombes) ; ce qui correspond bien factuellement au même genre de stratégie militaire d’annihilation des Héréros par les allemands. Mais ce qui est à condamner c’est le fait de le décrire parce que ça serait antisémite, et non pas les actions elles-mêmes.

      Parce que l’accusation d’empoisonnement est un classique de l’antisémitisme depuis le moyen âge, alors si concrètement une armée et des colons de culture juive bloquent l’accès à la subsistance terre et eau, ça n’existe pas et il ne faut pas en parler.

      (Et c’est le même principe que de s’interdire de dire que le Hamas est un mouvement d’extrême droite, avec une politique autoritaire et ultra réactionnaire, et qu’ils promeuvent des crimes de guerre, parce qu’ils se battent contre l’État qui les colonise. Il fut un temps où beaucoup de mouvements de libération, de lutte contre le colonialisme et ou les impérialismes, faisaient attention aux vies civiles, comme le rappelait Joseph Andras il me semble.)

      #campisme clairement ("mon camp", « notre camp », ne peut pas faire ça, puisque c’est les méchants qui nous accusaient faussement de faire ça…)

  • Colloque sur l’accueil des exilés à Saint-Brevin : six militants d’ultra-droite seront jugés en 2024
    Ouest-France, Maxime HUTEAU. Modifié le 25/09/2023 à 09h06
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/colloque-sur-laccueil-des-exiles-a-saint-brevin-six-militants-dultra-dr

    (...) Le colloque consacré à l’accueil des exilés à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) s’est déroulé sans encombres, ce samedi 23 juillet. Il aurait pu en être autrement. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, une soixantaine de personnes appartenant à l’ultra droite ont bien tenté de s’approcher de la salle de l’Étoile-de-Jade où se tenaient les débats. Certains ont été trouvés armés de matraques, de battes de baseball, de couteaux et étaient équipés de cagoules.
    Six gardes à vue

    Les gendarmes ont pu les intercepter avant qu’ils puissent passer à l’acte. Une partie a été repérée lors des 550 contrôles routiers qui ont été menés quand d’autres s’étaient regroupés non loin du colloque. En tout sept hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont été interpellés et placés en garde à vue.

    Ce dimanche 24 septembre, six d’entre eux ont été présentés au parquet de Saint-Nazaire. Poursuivis pour port d’arme par destination et participation à un attroupement armé en vue de semer un trouble à l’ordre public, ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire en attendant d’être jugés 5 mars 2024. Ils encourent jusqu’à un an de prison. D’ici là, ils ont interdiction de paraître en Loire-Atlantique et de détenir des armes.

    #Extrême-droite

  • Israeli Far-right Activists Disrupt EU Delegation’s Visit to West Bank
    Hagar Shezaf | Sep 21, 2023
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-09-21/ty-article/.premium/israeli-far-right-activists-violently-disrupt-eu-delegations-visit-to-west-
    The activists, who harassed diplomats on a tour organized by the rights group B’Tselem, were later arrested by the Palestinian Authority security forces and transferred to Israel

    Activists from the Israeli far-right Im Tirtzu organization disturbed on Wednesday a delegation of foreign diplomats visiting Palestinian communities near Ramallah in the West Ban (...)

    #Extrême-droite

    • Armed Israeli Colonizers Threaten, Harass a European Union Delegation, Near Ramallah
      Sep 21, 2023, IMEMC ,
      https://imemc.org/article/armed-israeli-colonizers-threaten-harass-a-european-union-delegation-near-ram

      A group of armed illegal colonizers attacked, on Wednesday, a European delegation that was visiting the Bedouin community of Wadi As-Seeq, east of Ramallah, in the central occupied West Bank.

      Diplomats from ten European countries participated in a tour of the threatened community, organized by the Israeli human rights organization, B’Tselem, were harassed by illegal Israeli settlers during the visit.

      The Bedouin community of Wadi As-Seeq, located in “Area C”, is under full Israeli civil and administrative control, and threatened with displacement by Israeli occupation authorities.

      Media sources said that the illegal colonizers harassed the visiting delegation, followed them, and one them pointed his weapon at the delegation, threatening to shoot.

      The German Representative Office stated on their Twitter account;

      “Joint International Community visit of Bedouin communities in Area C East of Ramallah. Extremely concerned by lack of infrastructure, settler violence and possibly forcible transfer. We recall Israel’s legal responsibility to ensure safety of civil population in occupied territories.”

      The European Union Delegation stated on their Twitter account;

      “Today, during a diplomatic visit to Palestinian communities in Area C, already displaced or threatened by displacement, European, and other diplomatic missions were violently harassed by Israeli settlers.”

      “We reiterate our concern over the growing problem of settler violence and call on International Law authorities to take action against violent settlers, dismantle illegal outposts and provide protection for the occupied Palestinian population.”

      A number of communities in the occupied West Bank have recently been displaced due to the constant attacks by illegal settlers, according to the latest report by the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).

      The report stated that, “A total of 1,105 people from 28 Communities – about 12% of their population – have been displaced from their places of residence since 2022, citing settler violence and the prevention of access to grazing land by settlers as the primary reason.”

  • Faut-il jeter le Diplo avec l’eau du complot ? - Le blog de luftmench
    http://luftmenschen.over-blog.com/article-faut-il-jeter-le-diplo-avec-l-eau-du-complot-1097666

    A Frederic Lordon
    Intellectuel de gauche
    Journaliste de gauche
    Chercheur de gauche
     
    Copie à : ensemble des « intellectuels » auto-proclamés du Monde Diplo et d’Attac et autres.
     
     
     
    Cher Monsieur Lordon,
     
    C’est avec un étonnement certain, que nous avons lu votre récente tribune intitulée « #Conspirationnisme, la paille et la poutre ». Si nous avions été du genre Indignés, nous vous le disons sans ambages, nous aurions été indignés.
     
    Le titre nous avait alléché : eu égard aux errements récents du Monde Diplomatique et de l’#extrême-gauche souverainiste, nous pensions qu’il s’agissait d’une auto-critique. Il y avait en effet matière à un article aussi long que celui que vous avez rédigé. Vous auriez commencé par dire qu’il ne suffisait pas de blâmer les gens qui succombent aux sirènes du conspirationnisme d’extrême-droite, dans la mesure où la plus grande faute venait bien évidemment des intellectuels , des experts et des journalistes étiquetés « gauche alternative » qui avaient diffusé et repris des thématiques conspirationnistes et néo-fascistes dans leur propre presse.
     
    Rien qu’avec Le Monde Diplo, vous aviez du lourd : par exemple Alain Gresh prenant la plume pour faire de la publicité à Paul Eric Blanrue, présenté par Faurisson comme son successeur, les conférences des Amis du Monde Diplo avec comme invité d’honneur Etienne Chouard, passé depuis longtemps à la mouvance souverainiste d’extrême-droite et qui accueille des néo-nazis sur son mur Facebook.
     
    Au vu de vos nombreuses activités dans la sphère souverainiste « de gauche », vous auriez pu élargir : par exemple, vous appartenez au collectif des Economistes aterrés, auquel collabore également Thomas Coutrot. Ce dernier participera en septembre à un colloque organisé par René Balme , le maire de Grigny, et sera également présent le président d’ATTAC #Pierre_Khalfa. Cet élu anciennement du Parti de Gauche, soutient officiellement l’association d’extrême-droite Reopen 911, à qui peut être légitimement attribuée une bonne part de la diffusion des thèses antisémites et complotistes à grande échelle depuis dix ans. Monsieur Balme publiait également de la propagande négationniste sur son site Oulala.net.
     
    Votre camarade Coutrot se vautre donc dans la collaboration la plus ouverte qui soit avec un rouge-brun, comme d’autres avant lui.
     
    Nous comprenons que tous ces épisodes, témoignant au mieux d’un niveau hallucinant d’aveuglement et de crétinerie de la part des « experts » du Diplo et autres figures de la #gauche_souverainiste, au pire d’un accord quasi-total des mêmes avec les thèses les plus absurdes et les plus dangereuses qui soient, vous gêne quelque peu aux entournures. Surtout depuis que ces épisodes ont été médiatisés à une échelle assez large, alors que leur dénonciation par des militants de base était jusque là restée assez confidentielle.
     
    Mais ce n’est pas une raison pour mettre les turpitudes de vos amis et collègues sur le dos des autres.
    C’est pourtant bien ce que vous faites dans votre texte, où sans honte aucune, vous attribuez au « peuple » et à la « plèbe » la responsabilité de l’essor du conspirationnisme. Autant vous dire , qu’en tant que membres lambda de la plèbe, nous ne comptons pas payer pour vos conneries, quand bien même le cadeau empoisonné que vous cherchez à nous offrir est enrobé de flatteries paternalistes et étayé par des citations de Spinoza.
     
    Ainsi donc, comme Spinoza vous pensez qu’ « Il n’est pas étonnant que la plèbe n’ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l’Etat sont traitées à son insu, et qu’elle ne se forge un avis qu’à partir du peu qu’il est impossible de lui dissimuler.
     
    Vous ajoutez à propos du conspirationnisme « au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l’essence arriérée de la plèbe, on pourrait y voir l’effet, sans doute aberrant, mais assez prévisible, d’une population qui ne désarme pas de comprendre ce qu’il lui arrive, mais s’en voit systématiquement refuser les moyens .
     
    Et vous en appelez donc à la « charité intellectuelle », envers les masses plébéiennes incultes mais pleines de bonne volonté .
     
    Il y a juste une petite chose qui manque dans votre raisonnement plein de bonté à l’égard de ce prolétariat si bête, mais qui ne le fait pas exprès. A aucun moment de votre texte, vous n’apportez un quelconque élément qui tendrait à prouver que le conspirationnisme imbécile ( car il y en aurait un intelligent, le vôtre, mais nous y reviendrons ensuite ) émanerait de la plèbe.
     
    Et pour cause, ce n’est pas le cas.
     
    Le mythe du complot juif, sioniste, franc-maçon, eurabien, peu importe trouve ses racines depuis toujours dans certains cercles de la bourgeoisie : le Protocole des Sages de Sion émanait de la police des tzars, et un siècle plus tard, ce sont conjointement des républicains d’ultra-droite, des dictateurs d’Amérique du Sud , du Moyen-Orient, de Russie ou des intellectuels bourgeois d’extrême-droite traditionnelle qui les réactualisent et les diffusent à très grande échelle.
     
    Et à gauche, cher Monsieur, ce n’est certes pas dans une section syndicale ou dans un collectif de chômeurs et de sans-papiers que des individus et des groupes ont embrayé depuis plus de dix ans sur la propagande fasciste : Bricmont, Gresh , Collon ne sont pas des ouvriers ou des employés.
     
    Reopen 911, à la base a été crée par des jeunes surdiplomés membres notamment des Verts, pas par des syndicalistes en lutte de chez Mc Donalds.
     
    Le conspirationnisme soit-disant #antisystème n’est pas l’idéologie souterraine et marginalisée que vous décrivez, et ses relais médiatiques et politiques sont immenses et ne concernent pas uniquement sa version libérale que vous dénoncez à juste titre : Marion Cotillard, Bigard, Christine Boutin qui ont défendu les thèses les plus délirantes sur le 11 septembre ne sont pas des « exclus ».
     
    Meyssan, lui-même, à l’origine a profité d’une surexposition médiatique énorme à l’époque de la publication de L’effroyable Imposture. Même Soral ou Dieudonné , pour ne citer qu’eux sont invités chez Taddei ou Bourdin.
     
    Bien des syndicalistes, des militants de base aimeraient subir un tel ostracisme !

    #antisémitisme

    • ah oui, j’avais bizarrement pas vu. avais retrouvé cet article après avoir vu cité sur seenthis hier Pierre Khalafa (...). l’ai relayé écho à la popularité ascendante d’un Médine, remis en selle par des réflexes conditionnés successifs, d’abord le bad buzz Bataclan, dont les fafs et la droite ont été les idiots utiles, puis, celui où se sont empêtrées diverses directions politiques d’extrême-gauche, de gauche, d’EELV (le poisson pourrit par la tête, disait l’autre), et accessoirement, en écho à la publication du Manifeste conspi.

      on a des calculs aussi abjects que foireux fondé sur des mensonge plus ou moins explicites (des juifs génocidaires au Rwanda de Médine, une pandémie dont il a fallut convaincre qu’elle était mortelle, selon le Manifeste conspi.), que d’autres auront à éluder en même temps qu’ils les véhiculent, en espérant « tirer les marrons du feu ».

      et, oui, cela regarde une gauche qu’il n’est pas question de silencer, tout au contraire. il y a des détours nécessaires, en rester à des logiques électorales, voire des calculs de boutiques, académiques crée du bruit dépolitisant (en cette rentrée, on ne parle que de l’unité ou de la désunion de de ces partis avez-vous vu comme le « pacte enseignant » par exemple ne fait l’objet d’aucun discours de gauche ?) que les bouches s’ouvrent ! il en va de questions fondamentales qui ne peuvent être remises à plus tard.

      revenons-en à ces ruineuses logiques complotistes

      Encore plus étonnant : quand des salariés de ces mêmes boîtes décident de préparer une bonne petite grève des familles, ils ne font pas de compte-rendu de chaque réunion préparatoire au patron.

      Donc tout le monde complote ? Oui, évidemment.

      Mais ce constat n’a absolument rien à voir avec les présupposés du #conspirationnisme : celui-ci ne consiste pas à dénoncer la stratégie complotiste en général, mais à prôner l’existence d’une conspiration ultime qui expliquerait l’ensemble des phénomènes sociaux et de la domination .

      Dis moi qui tu dénonces, je te dirai qui tu veux épargner, pourrait être la base de l’analyse critique du conspirationnisme.

      [...]

      Aujourd’hui le boulot est fait, et vous ne servez plus à rien : par exemple, en dénonçant la loi de 73 comme un point fondamental de la situation économique actuelle, vous avez fait les trois quarts du boulot pour les fascistes, il leur suffisait de souligner que la banque Rotschild avait soutenu cette loi, et hop, les Rotschild étaient donc spécifiquement et fondamentalement coupables plus que les patrons bien de chez nous.

      Vous avez écrit des tartines et des tartines pour démontrer que tout se passait en secret à Bilderberg, aux Diners du Siècle où à Bruxelles, et à cause de vous, une partie des prolétaires s’échine à chercher de prétendus secrets et se perd à désigner des boucs émissaires, quand le plus grave est là sous son nez, dans son usine, dans son quartier dans sa boite, là ou l’on peut changer les choses, tout de suite, maintenant.

      Votre « bon » conspirationnisme n’est que le chemin qui mène au mauvais, et réduit au pessimisme paranoïaque et impuissant ceux qui pourraient au contraire réaliser la force collective qu’ils ont potentiellement.

      Alors, monsieur devant ce gâchis, ayez au moins la décence de ne pas nous en faire porter le poids.

      alors d’accord, l’antisémitisme s’en prend aux juifs. c’est mal. mais avec lui, un historien de cette crotte de Licra l’a redit récemment et c’était à raison, vient une théorie du complot qui ruine la pensée et la politiques de ses adeptes. ce qui n’est pas anodin.

      edit voilà pour un pan de _"l’aspect doctrinal" @biggrizzly, où le (non national) cosmopolitisme (diaspora juive) voisine nécessairement avec le capitalisme.

      #complotisme

    • Je réponds ici une dernière fois, plutôt que sur le fil où il est question de supprimer à vue les comptes des fascistes hébergés sur SeenThis.

      Mon avis, je te l’ai donné ici :
      https://seenthis.net/messages/1016791#message1017001

      La discussion sur Chouard, on l’a déjà eu, et à l’époque, les avis étaient déjà scindés comme pour le débat présent. D’un côté, des gens qui veulent du concret, de l’autre des « purs », qui refusent la moindre erreur de jugement. Depuis, Chouard a confirmé ses idées, et ses accointances (réactionnaires et confuses, on n’est plus dans l’erreur de jugement temporaire), et en conséquence, on n’en parle plus dans les milieux dits de gauche. Peut-être en sera-t-il de même pour Médine, et là, je dis comme Arno, moi non plus, il y a 10 jours, je ne le connaissais pas, ni n’avais écouté ses chansons. Je n’ai tjs pas écouté ses chansons, et tes efforts pour me le rendre odieux ne m’ont pas convaincu ; d’ailleurs, je n’en ai rien dit, de cet individu, ni en bien, ni en mal. A la limite, il n’existe pas. Là, pour ma part, pour aller dans ton sens, il manque, de sa part à mon sens la répétition, à la façon d’un Chouard ou d’un Soral.

      Enfin, faire de mon avis (ou celui d’Arno), l’avis de « la gauche » ou l’avis de « SeenThis », c’est à mon sens me/nous prêter bien trop d’importance, ou même une intentionnalité qui n’existe pas. Je ne suis ici que pour échanger des infos que je trouve significatives, drôles ou importantes, dans un endroit que je trouve agréable, où j’ai l’impression de côtoyer des gens favorisant la réflexion. Tu le sais bien, d’ailleurs, tu te poses la question de pourquoi tu restes ici, mais, c’est bien parce que tu le sais qu’ici, on a globalement des avis convergents, on n’est pas dans le jugement définitif, ni dans l’indifférence totale. Et c’est bien parce que je suis dans cet état d’esprit que je ne m’offusque pas de tes piques ; je les lis, j’essaie de les comprendre, et d’en tenir compte (parfois je ne suis pas au top intellectuellement ; je n’ai pas le temps d’approfondir tout ce qu’il faudrait approfondir pour participer ; parfois, oui, je me comporte comme un troll, mais je me soigne, et je tâche de ne pas blesser, évidemment).

      Je termine sur un point ; ce n’est pas pour remettre une pièce dans le jukebox, je ne répondrais de toute façon plus sur ce sujet : dans « notre » société, « on » lutte beaucoup contre l’antisémitisme, beaucoup moins contre le colonialisme et le sionisme, et sur SeenThis, il y a une forte tendance à être révoltés par ce déséquilibre, d’où à mon sens une certaine résistance passive face aux injonctions à la condamnation.

  • Des militants d’extrême droite ont tenté d’occuper le Cada de Saint-Brevin-les-Pins
    Ouest-France Kate STENT. Publié le 12/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/des-militants-dextreme-droite-ont-tente-doccuper-le-cada-de-saint-brevi
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5NGYzOWZhOWNkYTBiZWE1NDU5N2Q0MTQwZDNkN2FmZDU?width=1260&he

    Samedi 9 septembre, des militants d’extrême droite opposés au Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) de Saint-Brevin (Loire-Atlantique) ont tenté de pénétrer dans le bâtiment en cours de rénovation.
    (...) Mais l’opération a été un échec : son organisation a, semble-t-il, fuité, et les militants ont dû rebrousser chemin en raison de la présence importante, sur place, des forces de l’ordre.
    (...)
    Les regards se tournent vers le week-end prochain, où le Collectif des Brévinois attentifs et solidaires (qui vient en aide aux migrants accueillis à Saint-Brevin depuis 2016) organise un colloque sur la question migratoire. Les opposants au projet ont déjà annoncé leur volonté d’organiser une manifestation en opposition à cet événement prévu samedi 23 et dimanche 24 septembre.

    #extrême-droite

  • Les universités d’été du confusionnisme – Juives et Juifs Révolutionnaires
    https://juivesetjuifsrevolutionnaires.wordpress.com/2023/09/02/les-universites-dete-du-confusionnisme

    Viktor Dedaj, invité par #LFI, dirige le média conspirationniste et confusionniste Le Grand Soir. En 2009, c’est ce site qui a annoncé notamment la création du Parti Anti Sioniste de Yahia Gouasmi, tête de la liste du même nom avec Alain #Soral et #Dieudonné. Pour prendre des exemples plus récents, rien que pour le mois d’août 2023 nous avons trouvé un article vantant « le succès massif de l’éradication de l’opium par les talibans » ; un saluant la « décision courageuse de la Russie de rejeter la tentative de l’OTAN de faire de l’Ukraine un avant-poste atlantique » ; et un autre qualifiant de « canular » les massacres de la place Tian’anmen et niant, entres autres, la politique génocidaire du gouvernement chinois à l’encontre des Ouïghours. Viktor Dedaj est également annoncé pour débattre à la prochaine fête de l’Humanité.

    #Alexis_Poulin, également invité par LFI, bénéficiait d’une émission hebdomadaire sur la chaîne gouvernementale russe en français Russia Today. C’est également un habitué de nombreux médias d’extrême-droite, notamment de la matinale de Radio Courtoisie (radio dirigée de 2007 à 2017 par le suprémaciste blanc Henri de Lesquen) et de Boulevard Voltaire (site internet fondé par le maire de Béziers Robert Ménard). Il a déclaré lors de l’université d’été « Il y a des gens qui ont le droit d’être racistes dans les grands médias. Antisémites non mais racistes, oui ! » Venant de quelqu’un avec un tel passif, nous y voyons un appel à la division du camp antiraciste, en faisant sortir les Juifs et Juives de celui-ci.

    De la même manière, la présence prévue aux universités du PCF d’#Hubert_Védrine ne semble pas provoquer plus de vagues. Rappelons que ce dernier est régulièrement mis en cause pour le rôle clé qu’il a joué en tant que secrétaire général de l’Élysée dans la décision française d’armer et de soutenir au Rwanda les génocidaires hutus. Le génocide des Tutsis a fait huit-cent mille mort·e·s, les deux guerres du Congo qui sont en partie les conséquences de l’opération Turquoise, intervention militaire française ayant pour but de protéger les tueurs en déroute et de leur permettre de reconstituer des forces au Zaïre voisin, en ont fait plusieurs millions.

    Du fait de la progression des idées d’#extrême-droite dans la société, une partie de la #gauche semble de plus en plus tentée de sortir de son impasse électorale par la multiplication d’appels du pied envers les réactionnaires. On l’a constaté ces dernières années à de multiples sujets, notamment concernant la vaccination contre le #Covid_19 ou la manifestation policière du 19 mai 2021 contre l’État de droit. C’est également la stratégie du « populisme de gauche » défendue par une partie de LFI, de l’alliance « beaufs et barbares » des bouteldjistes, et de la gauche barbecue de Fabien Roussel. Cette stratégie pousse sur une pente dangereuse, on le voit aujourd’hui où des conspirationnistes, des négationnistes, des campistes, etc. sont invités et applaudis à des universités d’été. Ajoutons que la droite semble n’y voir un sujet à polémique que quand l’invité est un rappeur musulman.

    #confusionisme

  • Après l’incendie de son domicile, le maire de #Saint-Brevin annonce sa démission

    #Yannick_Morez, le maire de #Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), a envoyé sa lettre de démission au préfet, mardi 9 mai. Une décision prise en famille, après l’incendie criminel ayant visé sa maison, mercredi 22 mars.

    (#paywall)

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/info-ouest-france-apres-lincendie-de-son-domicile-le-maire-de-saint-bre

    #démission

    sur cette histoire :
    https://seenthis.net/messages/992104

    • « On aurait pu mourir » : le maire de Saint-Brevin explique pourquoi il démissionne
      Ouest-France Kate STENT. Modifié le 11/05/2023
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/un-coup-sur-la-tete-le-maire-de-saint-brevin-demissionne-apres-lattaque
      À Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire Yannick Morez jette l’éponge, découragé par les menaces et la violence qui entourent le projet de Centre d’accueil de demandeurs d’asile. Un coup de tonnerre dont il s’explique à Ouest-France.
      https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA1OWU1MmVjMmQwNWM4OWRiZjcxZGZhMDk2N2I0NDQ4MGE?width=1260&fo
      Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin, devant sa maison et les deux voitures incendiées, le 22 mars. Un mois et demi plus tard, il annonce sa volonté de démissionner.

      D’ici quelques semaines, Yannick Morez ne sera plus le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). Il a remis sa lettre de démission au préfet, mardi 9 mai, après avoir informé son conseil municipal, ainsi que les élus du conseil communautaire.

      Yannick Morez explique sa décision par l’incendie criminel qui a frappé son domicile, le 22 mars. Un acte qu’il qualifie de « coup sur la tête », survenu à la suite de plusieurs tracts menaçants reçus dans sa boîte aux lettres et émanant, selon lui, de l’extrême droite.

      Depuis plusieurs mois, la station balnéaire dont il est le maire (14 500 habitants) est le théâtre de manifestations organisées en opposition au projet de Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) que l’État souhaite construire dans la ville.
      Quitter Saint-Brevin après trente-deux ans

      « Ma femme et mes trois enfants ne souhaitent plus que je continue mon mandat de maire, explique Yannick Morez, à Ouest-France. On aurait pu mourir intoxiqués dans cet incendie. Aujourd’hui, mon épouse a peur de croiser la personne qui a fait ça en faisant ses courses. D’où notre décision de quitter Saint-Brevin une fois que les travaux de la maison seront terminés. Nous quittons la commune où nous vivons depuis trente-deux ans. » Médecin généraliste en plus de son mandat de maire, Yannick Morez cessera ses consultations le 30 juin.

      Cette décision fera, sans aucun doute, réagir, tant elle illustre les problèmes rencontrés par les maires aujourd’hui, plus que jamais « à portée de baffes », voire bien pire encore, de leurs concitoyens.

      « Il y a quelques jours, à l’occasion de la visite de mon fils et de son enfant, nous nous sommes attablés en terrasse à Saint-Brevin pour boire un verre, raconte Yannick Morez. Après quelques minutes, nous nous sommes fait alpaguer par un opposant au Cada, que nous avons dû sommer de partir… »
      « Un gâchis orchestré par une minorité »

      « Quel gâchis orchestré par cette minorité, dont la plupart sont extérieurs à la commune, à notre territoire », réagit Roch Chéraud, vice-président de la communauté de communes Sud estuaire, présidée par Yannick Morez.

      Avec sa casquette de président des Maires ruraux de Loire-Atlantique, Roch Chéraud poursuit : « Ce cas est symptomatique de ce qui nous attend à brève échéance et de façon plus massive si l’État ne fait pas plus attention aux maires et aux élus. » Yannick Morez s’était lui-même plaint, dans une lettre ouverte, du manque de soutien des autorités et de l’État. Et du silence assourdissant de l’État sur le projet de Cada qui est de son ressort, et non pas de celui du maire.

      David Samzun, maire de Saint-Nazaire, a réaffirmé, sur Twitter, « tout [son] soutien » à Yannick Morez. « Pour avoir servi la République et soutenu les peuples en détresse, il a été contraint de démissionner pour protéger sa famille », ajoute le président de l’agglomération nazairienne.

      #extrême-droite

    • Saint-Brevin : Face à l’abandon de l’Etat, le maire amer

      Auditionné au Sénat et reçu par Matignon mercredi, l’édile démissionnaire de Saint-Brevin, Yannick Morez, a accablé les autorités, alertées à plusieurs reprises des menaces de l’extrême droite qui pesaient sur lui.

      Il a mûri sa décision avec « son épouse et ses enfants ». A 62 ans, le maire de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez, poussé à la démission après des mois de harcèlement par l’extrême droite en raison d’un projet d’accueil de migrants sur la commune, ne reviendra « pas en arrière ». « C’est la fin de ma carrière politique », a-t-il confirmé mercredi 17 mai à la sortie de Matignon, où il était reçu par Elisabeth Borne : politesse d’un Etat qu’il accuse toujours de l’avoir laissé à son sort.

      La décision a été « difficile à prendre », a encore confié le maire démissionnaire, à la sortie de son audition au Sénat. L’exécutif nourrissait manifestement l’espoir de le faire changer d’avis : Elisabeth Borne dimanche et la ministre des Collectivités, Dominique Faure, mercredi, ont esquissé un mea culpa. La Première ministre a aussi demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission de l’élu avant sa visite à Matignon. En vain. A la sortie de son audition au Sénat, devant les caméras, Yannick Morez a de nouveau déploré « l’abandon de l’Etat » qui, depuis plusieurs années, « est monté crescendo ».
      « Catastrophe » des réseaux sociaux

      En fin de matinée, deux heures durant, au sous-sol du palais du Luxembourg, l’édile a livré une chronologie détaillée de cet « abandon ». L’histoire débute en 2016, après le démantèlement de la « jungle de Calais » et l’accueil des premiers migrants dans la station balnéaire de Loire-Atlantique. « Tout se passait bien », rapporte Yannick Morez. Le 11 mars 2021, le sous-préfet du département l’informe que le centre où logent jusqu’alors les migrants doit devenir un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). « La première difficulté dans ce Cada, soulève Yannick Morez, c’est que l’Etat et ses représentants ne souhaitaient pas informer les habitants. Ils ont laissé la municipalité s’en charger. »

      Certains riverains contestent le site retenu pour le nouveau centre, à proximité d’une école. Mi-octobre 2022, une première manifestation rassemble une quarantaine de personnes hostiles au projet, « dont la majorité provient de l’extérieur de la commune », selon le maire. Sur les réseaux sociaux, la haine s’emballe. Des intimidations et des menaces visent le maire et ses adjoints. « On était mis en pâture en permanence », raconte le maire. « Les réseaux sociaux ont été une véritable catastrophe, poursuit-il en établissant le parallèle avec l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, en octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), consécutif à une fausse rumeur diffusée en ligne. Des personnes attisent la haine en permanence et on se retrouve complètement démunis. »

      Tracts « ignobles »

      Alertées, les autorités ne réagissent pas. Unique motif invoqué, selon le maire : la « liberté d’expression ». A Saint-Brevin, la tension s’accroît, alimentée par l’extrême droite et les partisans d’Eric Zemmour. Dans sa boîte aux lettres, Yannick Morez découvre des tracts « ignobles », comme ces photos d’un garçon de 10 ans enlevé en 2004 dans la ville et retrouvé mort à Guérande : « Voilà ce qu’il risque de se passer à Saint-Brevin avec 110 migrants », lit-il sur l’un d’eux. Le 23 janvier 2023, il alerte le préfet, par courrier, de l’ensemble des menaces reçues. Il affirme n’avoir reçu aucune réponse. Selon lui, les menaces ont clairement été « minimisées » par les autorités. « On s’est retrouvés démunis, seuls, abandonnés par les services de l’Etat. »

      Visé, l’exécutif a esquissé une reconnaissance de faute. « Si nous avons été insuffisamment réactifs, nous allons davantage nous mobiliser pour protéger les élus face à la montée des violences », a déclaré la Première ministre, Elisabeth Borne, dans le Journal du dimanche ce week-end. « On va s’améliorer de ce que vous allez nous dire, de votre perception, de cette inaction perçue par vous », a également répondu aux sénateurs, ce mercredi, la ministre des Collectivités territoriales, Dominique Faure, qui a présenté le même jour un plan d’action contre les violences visant les élus. L’alourdissement des sanctions pénales en cas d’attaques contre des élus, qui seront considérées comme aussi graves que les atteintes contre des policiers, a été évoqué par la ministre. « Il nous faut évidemment arrêter cette spirale infernale de la violence faite aux élus dans notre République. C’est absolument inacceptable », a déclaré Dominique Faure.

      Le maire dit n’avoir pas pu davantage compter sur le soutien de l’autorité judiciaire. Un courrier envoyé au procureur de la République, le 15 février, est resté lettre morte. Jusqu’à l’incendie de ses véhicules et de son domicile, le 22 mars. « Tout était en train de brûler », revoit le maire, alerté à l’aube par des riverains. Quatre jours plus tôt, en marge d’une commémoration, Yannick Morez avait été vivement interpellé par des membres du collectif hostiles au projet. « On va vous raccompagner jusqu’à votre véhicule », lui lance alors l’un d’eux.
      « Une somme de lâchetés »

      Rien, pourtant, ne bouge. Le courrier envoyé au chef de l’Etat après l’incendie ? Dans sa réponse, une dizaine de jours plus tard, Emmanuel Macron « ne répond pas aux questions de mon courrier, sur le fait qu’il n’y a pas eu de soutien de l’Etat », s’est désolé Yannick Morez devant les sénateurs. La demande de protection renforcée adressée au préfet le 7 avril, alors qu’une manifestation est prévue à la fin du mois ? « La veille de la manifestation, le sous-préfet affirme que l’évaluation des risques est toujours en cours. »

      Des sénateurs, le maire démissionnaire a reçu un soutien unanime. « Tout ceci est scandaleux de bout en bout », charge Philippe Bas, sénateur LR de la Manche et ancien secrétaire général de l’Elysée. « C’est une succession d’abandons dont vous avez été victime, une somme de lâchetés », lui adresse encore Hussein Bourgi, sénateur socialiste de l’Hérault, qui réclame le limogeage des autorités de l’Etat dans le département. « Ce qui est devenu inacceptable, ajoute Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du Loiret, c’est que face à la question du droit d’asile, il y a un racisme banal qui se développe à très grande rapidité. C’est une honte pour la France. »

      https://www.liberation.fr/politique/devant-les-senateurs-le-maire-de-saint-brevin-decrit-son-abandon-par-leta

    • Matignon a demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission du maire de Saint-Brevin

      Le maire de Saint-Brevin Yannick Morez est attendu à Matignon pour y rencontrer Élisabeth Borne en fin d’après-midi.

      Comme l’a appris BFMTV d’une source proche de l’exécutif, confirmant une information de France Info, Matignon et Beauvau ont demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission du maire de Saint-Brevin Yannick Morez et d’attendre jusqu’à sa rencontre avec la Première ministre Élisabeth Borne cet après-midi à 18h30.

      De son côté, l’entourage de la Première ministre assure que l’objet de l’entretien de ce jour n’est pas de convaincre le maire de changer d’avis, et que celui-ci est libre de faire ce qu’il souhaite.
      L’élu dénonce l’abandon de l’État

      La semaine passée, le maire de cette commune de Loire-Atlantique a annoncé sa démission après avoir été visé par un incendie criminel. Il est au cœur d’une vive controverse au sein de sa commune depuis plusieurs mois et assure avoir pris sa décision « pour des raisons personnelles. »

      Samedi passé, le maire démissionnaire a estimé que l’Etat ne s’était "pas tenu à (ses) côtés. « Non, Madame la Ministre, l’Etat ne s’est pas tenu à mes côtés », a déploré Yannick Morez dans un communiqué publié sur sa page Facebook, où il réagit à un tweet dans lequel la ministre des Collectivités, Dominique Faure, l’assure de son soutien.

      Ce mercredi, l’élu a rendez-vous avec la Première ministre Élisabeth Borne à partir de 18h30. « Si nous avons été insuffisamment réactifs, nous allons davantage nous mobiliser pour protéger les élus face à la montée des violences », a déclaré Élisabeth Borne avant sa rencontre avec l’édile.

      https://www.bfmtv.com/politique/matignon-a-demande-au-prefet-de-loire-atlantique-de-ne-pas-accepter-la-demiss

  • L’AfD, parti d’#extrême-droite, assume l’utilisation d’images générées par IA | lepetitjournal.com
    https://lepetitjournal.com/berlin/afd-images-ia-359475

    Sur ces clichés générés avec l’#IA génératrice d’images #Midjourney, on trouve entre autres un militant pour le climat hurlant dans la rue ou encore une foule de migrants déchainés. Des #images violentes et choquantes, instrumentalisées à des fins politiques.

    Le chef de groupe parlementaire #Norbert_Kleinwächter, membre de l’#AfD depuis sa création en 2013, s’est exprimé sur le sujet dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il se dit « très reconnaissant » de pouvoir utiliser les intelligences artificielles.

    #fausse_image #propagande #mensonge

  • Le maire de Saint-Brevin était menacé : ses voitures et sa maison touchées par un incendie
    Ouest-France Modifié le 22/03/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/le-maire-de-saint-brevin-etait-menace-ses-voitures-et-sa-maison-touchee
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAzOGVkZTE5ZGJiMWI0N2FiZGI0ZTM5YjJiMTNlMTg5MjU?width=1260&he

    Le pont de Saint-Nazaire étant bloqué ce mercredi 22 mars, les automobilistes ont dû faire demi-tour. Sur le chemin de Saint-Brevin-les-Pins, des personnes ont aperçu des flammes et se sont rendues sur place. Il s’agissait du domicile du maire, Yannick Morez. Sa maison a pris feu, vers 5 h, alors qu’il dormait. Selon les premières pistes d’enquête, l’incendie pourrait avoir été provoqué par un cocktail Molotov jeté sur sa voiture. Il se serait ensuite propagé à l’autre voiture, puis à la façade de la maison.

    Le maire déjà menacé

    Yannick Morez a essayé d’éteindre l’incendie avec un extincteur mais les flammes étaient déjà trop importantes. Elles ont gagné également un deuxième véhicule stationné sur place. La chaleur était si forte que les éléments en ​plastique de la fermeture du portail ont fondu, pourtant situés à plus de quatre mètres de la voiture.

    Depuis le projet de transfert du Cada (Centre d’accueil des demandeurs d’asile), le maire et ses adjoints font l’objet de menaces depuis quelques semaines.

    #racisme #extrême-droite

  • 31 janvier 1969 : meeting commun Lutte Ouvrière et Rouge (#LCR). « Les interventions des représentants de #Lutte_Ouvrière (#LO) » (1, 2 et 3)
    #archiveLO (5 février 1969)

    1ère intervention :
    – Parti et #spontanéité
    – Notre conception du #parti
    – Le #stalinisme et la conscience socialiste de la #classe_ouvrière
    – Force et faiblesse de l’#extrême-gauche
    – La tâche essentielle des #révolutionnaires
    – L’activité vers les entreprises et la construction du parti révolutionnaire

    2ème intervention :
    – Le poids de l’appareil stalinien dans les entreprises
    – Le #PCF contre les #militants_révolutionnaires
    – La nécessité d’une #organisation_révolutionnaire

    3ème intervention :
    – Nos divisions : principal obstacle à notre liaison avec la classe ouvrière
    – Les bases possibles de l’unité
    – Aujourd’hui, pas de #parti_Bolchevik, mais un parti révolutionnaire

    #répression #lutte_de_classe