• Appel à la grève contre l’extrême droite le 21 mars 2024

    Dans les entreprises aussi : Renforcer la lutte contre les agissements de la droite

    Plus d’un million de personnes ont manifesté dans la rue ces derniers jours contre la montée en puissance de l’« Alternative pour l’Allemagne » (AfD). Partout en Allemagne, y compris dans des petites villes et localités, la protestation contre les apparitions agressives et la progression politique de l’AfD, mais aussi d’autres forces de la droite dure, ne cesse de croître.

    Cette protestation est par nature très diversifiée et a peu d’objectifs politiques concrets. Nombreux sont celles et ceux qui discutent d’une interdiction totale ou partielle de l’AfD, mais cette revendication est à juste titre controversée. Ce qui manque, c’est un véritable renforcement de l’auto-organisation et de la capacité à prendre confiance dans leurs propres capacités parmi les nombreuses et diverses initiatives de protestation contre la droite dure.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/18/appel-a-la-greve-contre-lextreme-droite-le-21-

    #extremedroite #allemagne

  • Portugal : percée de l’Extreme-Droite, qui jusqu’ici restait marginale- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/portugal-percee-de-l-extreme-droite-qui-jusqu-ici-restait-marginale

    #Portugal : percée de l’#ExtremeDroite, qui jusqu’ici restait marginale. #Chega obtient 18% des suffrages. Le centre-droit exclut toute coalition avec ce parti populiste et xénophobe. État des lieux de l’extrême droite en #Europe ➡️ https://t.co/ejG5n9z9c8 CentreActionLaïque (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Complotisme & extrême-droite

    Derrière le complotisme, l’extrême-droite

    A l’origine des complots ou comment l’extrême droite favorise les discours complotistes

    Au cours de l’histoire, l’extrême droite a souvent utilisé les thèses complotistes dans sa mécanique d’explication et d’argumentation au sein de son corpus idéologique. L’Abbé Barruel et les causes de la Révolution Française (les philosophes des Lumières, les francs-maçons, les Illuminatis), le Protocole des Sages de Sion, l’affaire Dreyfus (est-ce l’origine du complotisme en France ?), Jean-Marie Le Pen et la « bande des 4 » (PS, PCF, RPR, UDF accusés de monopoliser les débats politiques en France) ou « l’établissement » (comprendre tous les partis politiques affiliés au pouvoir, tous les mêmes)…

    Elle se dote d’une mission qui vise à combattre des stratégies fomentées par les ennemis d’une nation, supposée organique (l’Etat présenté tel un corps devant lutter contre des espèces invasives), et à dénoncer ceux qui tirent profit d’un nombre conséquent de complots exploités ou dirigés par :

    Des étranger.es – migrant.es, « Eurabia », « grand remplacement », « invasion par le ventre des femmes »

    Des officines et/ou des sociétés secrètes, Deep state (« l’Etat profond »)

    Des Groupes ou des conférences du type Bilderberg, le Club « Le Siècle », …

    Des élites mondialistes : les Rockfeller, Bill Gates, Georges Soros, les Rothschild, …

    Le « Big Pharma », aux vaccins, aux grands laboratoires pharmaceu-tiques, …

    Certaines personnes ont toujours été fascinées par les récits qui racontent l’influence de sphères, plus ou moins secrètes, qui par leurs décisions pourraient changer le cours de l’histoire, les grands équilibres économiques et politiques, les rapports entre les groupes sociaux et les peuples.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/05/14/complotisme-extreme-droite

    #complotisme #extremedroite

  • Aucune impunité pour la provocation à la haine raciale

    Communiqué LDH

    La Cour d’appel de Paris a reconnu Eric Zemmour coupable d’injures publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la Nation, la race ou la religion, ainsi que de provocation à la haine raciale, concernant ses propos relatifs à l’immigration et à l’islam tenus lors de la Convention de la droite en 2019, organisée par des proches de Marion Maréchal.

    Retenant des propos constitutifs d’un discours de haine dépassant les limites admissibles de la liberté d’expression, la Cour d’appel condamne Eric Zemmour à 15 000 euros d’amende.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/10/14/eric-zemmour-la-haine-de-soi-au-service-de-lextreme-droite-plus-autre-texte/#comment-60264

    #extremedroite #racisme

  • Une nouvelle plainte en justice de la LDH contre les propos racistes de l’élu Jocelyn Dessigny
    Communiqué LDH

    Lors d’une cérémonie de vœux présentés pour l’année 2024 dans la commune de Chierry, le 18 janvier 2024, Jocelyn Dessigny, député du Rassemblement national (RN), a récidivé dans la tenue de propos indignes.

    A cette occasion, cet amateur de paroles injurieuses, déjà qualifié de « champion du sexisme » dans la presse et sanctionné par l’Assemblée nationale pour ses déclarations, a usé du bouc émissaire préféré de l’extrême droite en faisant un lien direct entre des actes criminels et l’immigration. Alors qu’il évoquait l’insécurité de l’Aisne, il a déclaré : « Chaque fois, j’ai dénoncé et condamné ces crimes et ces agressions, je fais le lien entre ces crimes et l’augmentation de la population subsaharienne qui nous vient d’Île-de-France. (…). Allons-nous rester les bras croisés devant ce problème ? ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/18/racisme-et-discriminations-debut-2023-en-france/#comment-60226

    #extremedroite #racisme

  • Immigration : « Les partis de gouvernement s’alignent sur le cadre idéologique de l’extrême droite »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/17/immigration-les-partis-de-gouvernement-s-alignent-sur-le-cadre-ideologique-d

    Immigration : « Les partis de gouvernement s’alignent sur le cadre idéologique de l’extrême droite »
    Tribune : Jean-Claude Barbier
    L’irrationalité économique des politiques migratoires est prouvée et n’est pas propre à la France. C’est ce que montre très bien The Economist dans son édition du 23 décembre 2023, en demandant une « détoxification » de ces politiques. Qu’il s’agisse des bateaux sur la Manche ou de l’immigration en général, les hommes et femmes politiques du Vieux Continent pratiquent la surenchère, estime l’hebdomadaire économique britannique.
    L’économiste El Mouhoub Mouhoud démontre de son côté que le « régime d’immigration » hérité du colonialisme en France est peu compétitif internationalement. Une étude du Center for Global Development, parue en 2021, indiquait que le déficit de main-d’œuvre se situerait à environ 44 millions d’actifs en Europe, dont 3,6 millions au Royaume-Uni, 3,9 millions en France et 7 millions en Allemagne. On ne peut que constater les ravages croissants du populisme et la progression des idées d’extrême droite, mais aussi la confusion entretenue entre demande d’asile et autres formes de migration. La Commission européenne, chargée d’organiser la solidarité, montre son impuissance depuis 2015.
    Après la victoire de Geert Wilders aux élections législatives néerlandaises, les observations du politiste Cas Mudde confirment une situation inquiétante en Europe. L’élection a été orchestrée par les partis en lice en termes « racialisés » et le niveau de vie et le problème du logement sont présentés aux électeurs en matière d’immigration. Ce sont les partis de gouvernement qui sont à l’origine d’un alignement sur le cadre idéologique de l’extrême droite.
    Le parallèle ici est frappant avec ce qui se passe en France, où les partis, et non les sondages, imposent leurs thèmes. A cet égard, la recherche illustre le caractère fragile des études concernant les opinions relatives à l’immigration et le danger puissant de leur possible manipulation : la simple mention répétée des faits d’immigration modifie les opinions.En ce qui concerne le Danemark et la Norvège, l’idée de réserver aux nationaux les bienfaits de la protection sociale généreuse est apparue il y a trente ans chez les partis d’extrême droite. Ces partis ont ainsi inventé le « chauvinisme du welfare [Etat-providence] ». Au Danemark, des politiques ouvertement anti-immigrés ont émergé en 2002 avec le centre droit, puis se sont poursuivies avec l’arrivée au pouvoir du parti social-démocrate de Mette Frederiksen, en 2019.
    Le gouvernement danois a été jusqu’à reprendre le programme de l’extrême droite, avec comme but une politique de « zéro réfugié » et a lancé l’idée d’expatrier les candidats à l’asile au Rwanda. Au cas par cas, le Danemark négocie toutefois des exceptions pour ses difficultés de recrutement. Le point-clé danois reste la cohésion culturelle du pays.
    Au Royaume-Uni, le gouvernement de Rishi Sunak travaille sur le transfert des demandeurs d’asile au Rwanda, mais les conservateurs au pouvoir sont très divisés sur le texte et le Parti travailliste y est opposé. Le Labour a cependant révisé sa politique d’immigration, y compris avec des mesures strictes, notamment contre les passeurs. Il n’a surtout pas l’intention d’ouvrir les frontières. L’obtention d’un visa dans le pays est d’ailleurs conditionnée à un salaire plancher, ce qui correspond à une immigration « choisie ».
    Si la « solution » préconisée par M. Sunak n’a aucune chance d’advenir en France, du fait de la Convention européenne des droits de l’homme, le plus grand contraste règne en Europe, particulièrement entre la France et l’Allemagne. Le nombre d’immigrés ukrainiens dépasse le million en Allemagne alors qu’il n’est que de 60 000 en France. La législation allemande permet aux demandeurs d’asile de travailler et une procédure dite « de tolérance » protège certains travailleurs qui n’ont pas le statut de réfugié. Par rapport à celles de la France, les performances d’apprentissage de la langue allemande, malgré ses difficultés, sont sans comparaison !
    En Allemagne, l’immigration et l’asile se situent, proportionnellement à la population, à des niveaux beaucoup plus élevés qu’en France. Certes l’Allemagne a des besoins de recrutement supérieurs à ceux de l’Hexagone, mais le patronat français, comme le fait remarquer El Mouhoub Mouhoud, préfère s’arranger avec l’immigration irrégulière. Il se contente d’agir en cachette, alors que les pénuries de main-d’œuvre sont criantes, notamment s’agissant des chaudronniers dans le secteur du nucléaire.
    Le patronat allemand appuie publiquement, et de façon responsable, les projets du gouvernement relatifs à l’immigration qui promeuvent l’immigration de travailleurs extra-européens. Mieux encore, les hauts responsables du patronat allemand combattent les idées du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD).Certes, la menace pèse lourd sur la coalition du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et du Parti libéral-démocrate (FDP) d’une part, et sur l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’autre part, face à la montée en puissance de l’AfD. Pour autant, aussi bien le patronat allemand que les partis de gouvernement ont une position explicite contre l’extrême droite alors qu’en France la « normalisation » du Rassemblement national, elle, s’accélère.
    Une certaine démocratie sociale fonctionne encore en Allemagne face à la menace de la partie de l’extrême droite contaminée par le nazisme. On pourrait s’inspirer de cet exemple plutôt que de s’enfoncer dans un pacte toxique qui enferme le macronisme dans l’ombre du Rassemblement national.
    Jean-Claude Barbier est sociologue auprès du Centre national de recherche scientifique du Centre d’économie de la Sorbonne.

    #Covid-19#migration#migrant#france#immigration#populisme#extremedroite#politiquemigratoire#democratie

  • Face aux violences d’extrême droite, un nouveau guide de riposte à l’attention des associations et des syndicats

    L’année se termine, et c’est déjà l’heure des bilans : 2023 a été marquée par les violences d’extrême droite en France, et dans le monde, contre les associations et syndicats, ainsi que les personnes racisées ou LGBTQIA+.

    VoxPublic présente aujourd’hui un nouveau guide pratique à l’attention des militant·es et des personnes exposé·es à cette menace. Il s’organise selon le triptyque « identifier, anticiper, riposter aux menaces » :
    Identifier les différents groupuscules et partis d’extrême droite et leurs méthodes ;
    Anticiper et prévenir les attaques ;
    * Organiser la riposte juridique, médiatique et militante.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/09/face-aux-violences-dextreme-droite-un-nouveau-

    #extremedroite

  • Les extrêmes droites sont dangereuses pour la démocratie

    Durant le week-end dernier, une bande de quatre-vingts à cent personnes, se réclamant des extrêmes droites, a défilé dans le quartier de Romans-sur-Isère (Drôme) auquel appartiennent des personnes dont l’une est présumée avoir tué d’un coup de couteau, lors d’un bal, le jeune Thomas à Crépol (Drôme).

    Ce groupe d’extrême droite s’est comporté comme une sorte de milice réalisant une expédition punitive. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) le rappelle avec force : nulle personne n’a le droit de faire justice en dehors de la justice. Remettre en cause ce principe c’est menacer le fonctionnement de toute notre société.

    Dans le même temps, des défilés étaient organisés par des groupes d’extrême droite dans différentes villes du pays, aux cris notamment de « Thomas, plus jamais ça » et « Français réveille-toi, tu es ici chez toi » en s’en prenant pêle-mêle à la justice, à l’Etat, aux médias.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/03/les-extremes-droites-sont-dangereuses-pour-la-

    #extremedroite

  • IDENTITAIRES, NÉONAZIS ET MONARCHISTES AVEC LE PEN
    Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration
    https://www.streetpress.com/sujet/1701278537-rassemblement-national-rn-radicaux-identitaires-monarchistes

    Descente raciste à Romans-sur-Isère : quels sont les profils des interpellés ?
    Samedi, près de 80 manifestants masqués et armés de barres de fer, se sont rendus dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, prétextant un hommage à Thomas. StreetPress a identifié des néonazis venus des quatre coins de la France.
    https://www.streetpress.com/sujet/1701088297-descente-raciste-romans-isere-profils-interpelles-thomas-ext

    DANS LE LOT, UNE ANCIENNE CANDIDATE FN
    Huit identitaires interpellés à Lyon après des collages
    https://www.streetpress.com/sujet/1701276408-huit-identitaires-interpelles-lyon-collages-rassemblement-th

    RANÇOIS FILLON LEUR A FAIT UN DON EN 2015
    Le parloir chrétien où il fait bon être faf
    https://www.streetpress.com/sujet/1701272670-parloir-colombier-chretien-faf-paris-extreme-droite-don-fill

    Le bruit des bottes, le silence des pantoufles
    Des bandes d’extrême droite multiplient les actions punitives visant migrants, Arabes et musulmans. Une violence raciste et islamophobe qui ne suscite pas de réaction politique et médiatique à la hauteur du danger qu’elle incarne.
    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article68800

    Doxing, harcèlement en masse, menaces de mort : Toufik de Planoise ciblé par l’extrême droite
    https://radiobip.fr/site/blog/2023/11/29/doxing-harcelement-en-masse-menaces-de-mort-toufik-de-planoise-cible-par-le

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/01/contre-le-fascisme-riposte-syndicale-et-populaire/#

    #extremedroite

  • En Suède, l’extrême droite a le vent en poupe, un an après l’arrivée de la droite au pouvoir
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/26/en-suede-l-extreme-droite-a-le-vent-en-poupe-un-an-apres-l-arrivee-de-la-dro

    En Suède, l’extrême droite a le vent en poupe, un an après l’arrivée de la droite au pouvoir
    Membre de la majorité depuis octobre 2022, les Démocrates de Suède, réunis en congrès ce week-end, veulent accélérer le rythme des réformes en prônant « la politique de l’asile la plus restrictive d’Europe ».
    Par Anne-Françoise Hivert(Västeras (Suède), envoyée spéciale)
    Cheveux longs gris et lunettes cerclées de noir, Asa Wittenfelt, 64 ans, a le sourire aux lèvres. Professeure de mathématiques et de sciences dans un lycée professionnel, elle est venue de Lund, dans le sud du pays, pour participer au congrès des Démocrates de Suède (SD), qui se déroulait du jeudi 23 au dimanche 26 novembre, à Västeras, au nord-ouest de Stockholm. « Pour la première fois depuis longtemps, je ressens de l’espoir. On reconnaît enfin qu’on a été naïfs et on ose parler de tout, sans tabou », dit-elle.Asa a adhéré au parti il y a douze ans, « catastrophée » par la situation dans son école, où « les élèves, appartenant à différents clans, se battaient dans les couloirs ». A l’époque, être membre des SD, une formation nationale conservatrice aux origines néonazies, n’était pas bien vu. Elle a essuyé les critiques de ses collègues. « Aujourd’hui, beaucoup me disent qu’ils sont d’accord avec moi et même des élèves me soutiennent », affirme l’enseignante.
    Dans les couloirs du palais des congrès de Västeras, les 300 délégués, venus de tout le pays, arborent le même air de satisfaction. Ils ont de quoi : depuis octobre 2022, les SD font partie de la majorité, avec les conservateurs, les chrétiens-démocrates et les libéraux. Et, même s’ils ne siègent pas formellement au gouvernement – ils n’ont pas de portefeuilles ministériels, mais disposent d’un bureau de coordination au sein de l’administration gouvernementale et participent à presque toutes les conférences de presse des ministres –, les Suédois estiment que ce sont eux qui ont le plus d’influence sur la politique actuellement menée.
    Samedi, sans surprise, les délégués ont réélu Jimmie Akesson, 44 ans, à la tête du parti qu’il dirige depuis 2005. Paraphrasant l’ancien président américain Donald Trump, le leader de l’extrême droite, très en verve, a assuré que « maintenant que [les SD] participaient à la gouvernance » du pays, ils allaient « rendre sa grandeur à la Suède ». Au terme de la mandature, le royaume aura « la politique de l’asile la plus restrictive d’Europe », a-t-il promis, sous les applaudissements, avant de consacrer une bonne partie de son discours à dénoncer l’emprise des « islamistes » sur la société suédoise, qu’il veut combattre en « confisquant et en détruisant les mosquées » accusées de propager un discours « antidémocratique ».
    Un an après l’arrivée de la droite au pouvoir, les SD ont le vent en poupe. Crédité de 22 % des intentions de vote dans les sondages – ils avaient obtenu 20,5 % aux législatives, le 11 septembre 2022 –, ils pèsent désormais plus lourd que les trois partis du gouvernement réunis. Le contexte n’y est pas étranger : en proie à la criminalité organisée, qui a fait cinquante morts depuis le début de l’année, la Suède est aussi menacée par le terrorisme islamiste – deux supporteurs suédois ont été tués à Bruxelles, le 16 octobre, dans un attentat, commis par un Tunisien.
    Sur tous ces sujets, « nous sommes perçus comme les plus crédibles », assure Mattias Bäckström Johansson, secrétaire du parti depuis décembre 2022. A 38 ans, cet ancien opérateur de l’industrie nucléaire ne boude pas son plaisir : « Bien sûr que nous sommes très contents de ce qui a été accompli en un an, mais nous aimerions que cela aille plus vite. » Car, avant de pouvoir être votée au Parlement, toute réforme doit faire l’objet au préalable d’un examen approfondi. Malgré de nombreuses annonces, très peu de lois ont donc été adoptées.
    (...°Même empressement du côté des Ungsvenskarna SDU, les Jeunes Démocrates de Suède, la section jeunesse du parti, qui compte 2 000 adhérents. Robe vichy et vernis orange, Rebecka Rapp, 23 ans, est souvent interpellée sur TikTok : « On me demande pourquoi ça ne va pas plus vite, j’explique que c’est la politique. » Lors des dernières élections, 22 % des Suédois âgés de 18 à 21 ans ont voté pour le parti (et 26 % pour les conservateurs) : « C’est devenu cool, pour les jeunes, d’être à droite », assure la jeune femme. Etudiante en ingénierie civile à l’Institut royal de technologie royal à Stockholm (...) Le parti est dans une position idéale, observe Ann-Cathrine Jungar, professeur de sciences politiques à l’université de Södertörn : « Il a un pied dans le gouvernement et un autre en dehors, ce qui lui permet d’exercer une influence politique, tout en continuant à critiquer le gouvernement. » Jimmie Akesson ne s’en prive pas, pas plus qu’il ne rate une occasion de faire dans la surenchère, allant jusqu’à plaider pour que la police détienne des personnes sans le moindre soupçon. A Västeras, il s’en est pris à l’ensemble de la classe politique, accusée d’avoir « activement » permis à la criminalité de se développer : « Nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas », a-t-il déclaré.
    Face à ses excès ou à ceux de responsables de son parti, propageant par exemple la théorie du « grand remplacement » ou défendant les autodafés du Coran, la droite laisse faire : « Les autres partis sont mal à l’aise, mais ils ont décidé de ne pas critiquer les SD, même quand ils tiennent des propos radicaux, ce qui démontre leur influence », note le politologue Tommy Möller. Avec pour conséquence aussi de normaliser un discours qui aurait été jugé inacceptable il y a quelques années, mais qui se répand désormais dans l’espace public, alors que « l’inhibition pour voter SD ne cesse de baisser », remarque M. Möller.L’un des vétérans de la formation, l’idéologue Mattias Karlsson, y voit l’aboutissement d’un long processus mené « de façon très déterminée » par le parti, qui, « malgré les obstacles », a enfin réussi à se débarrasser de « l’image stigmatisante » qui l’a longtemps pénalisé. « Aujourd’hui, nous sommes tellement normalisés au sein de la société que nous pouvons recruter des personnes compétentes et nous professionnaliser. Nous avons atteint la dernière étape, avant d’entrer au gouvernement », assure-t-il. Jimmie Akesson ne s’en cache pas : en 2026, si la droite l’emporte, il exigera des portefeuilles ministériels, ou bien il siégera dans l’opposition. En attendant, les SD ont les yeux tournés vers les élections européennes de juin 2024. Lors du précédent scrutin, en 2019, ils étaient arrivés en troisième position, avec 15,3 % des voix. Depuis, le parti a renoncé à exiger un « Swexit », même s’il continue de considérer Bruxelles et l’UE comme « une des plus grosses menaces contre la souve#raineté » du pays, avec l’immigration. A Västeras, il n’a pas été question de la victoire du leader d’extrême droite Geert Wilders aux élections néerlandaises, pas plus que du grand rassemblement des populistes du groupe Identité et démocratie (ID) qui s’est tenu au Portugal, vendredi. Les SD font partie du groupe Conservateurs et réformistes européens et continuent de juger « problématiques » les liens de certains partis d’ID avec la Russie, comme le Rassemblement national de Marine Le Pen.

    #Covid-19#migrant#migration#suede#extremedroite#immigration#souverainte#islamisme#terrorisme#asile#politiquemigratoire

  • 🏳️‍🌈 🟥 L’extrême-droite au pouvoir en Italie s’en prend aux enfants de mères lesbiennes - Basta !

    Un an après l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni en Italie, des enfants de couples lesbiens risquent de se retrouver orphelins, à la suite d’attaques légales du gouvernement. Reportage à Padoue, où une série d’audiences vient d’avoir lieu à ce sujet(...)

    #Italie #extrêmedroite #enfants #homophobie...

    https://basta.media/extreme-droite-italie-Meloni-s-en-prend-aux-enfants-de-meres-lesbiennes-dro

  • ★ Ⓐ Le libertarien / proprietarien et des médias aux ordres - Le Café Anarchiste

    Il y a des acteurs politiciens ou journalistes qui utilisent des mots sans considération pour leur signification. En ce moment, les médias sont obnubilés par un politicien argentin propriétarien antisystème qui se présente aux élections avec des termes “anarco” ou “libertario”. Si les médias savaient faire leur travail de journalistes, ils sauraient que le terme libertario, dans ce cas, signifie “libertarien” (lorsqu’il s’agit de libéraux de la droite extrême) et non libertaire. Ne pas faire ce travail d’analyse basique c’est travailler pour la confusion organisé par la classe des riches. On sait que la propriété c’est le vol. Pour ceux-là, la pratique de la propriété, donc du vol, est une habitude et une norme. Pour eux un mot est une marchandise, donc ça se vole, ça se manipule. Le terme propriétarien (plutôt que libertarien) leur conviendrait pourtant bien mieux, on les définit ainsi dans cet article (...)

    #escroquerie #confusionnisme #libertarien #libertarianisme #extrêmedroite #capitalisme #étatisme
    ★ Ⓐ #anarchisme #anticapitalisme #antiétatisme

    https://le-cafe-anarchiste.info/le-libertarien-et-les-perroquets-idiots

  • ★ Lutte contre l’antisémitisme : les tentatives dangereuses de réappropriation par l’extrême-droite - UCL

    Depuis le 7 octobre 2023, on a recensé en France plus d’un millier d’actes antisémites. Ces actes, qu’ils s’agissent de dégradations matérielles, d’insultes, de menaces ou même d’agressions sont intolérables et injustifiables. Cependant, il ne faut pas céder aux tentatives d’usurpation opportunistes et dangereuses par l’extrême-droite française ou ses soutiens au gouvernement.

    La manifestation contre l’antisémitisme, lancée par le parti au pouvoir et rejointe par l’extrême-droite le dimanche 12 novembre, a représenté une tentative d’usurpation opportuniste et dangereuse de l’antiracisme. Nous refusons que notre lutte serve à réhabiliter l’extrême-droite française et nous refusons de hiérarchiser les victimes de discrimination entre elles (...)

    #extremedroite #racisme #antisémitisme #antiracismes #antifascisme

    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Lutte-contre-l-antisemitisme-les-tentatives-dangereuses-

  • En Bretagne, l’embauche des réfugiés plus polémique que jamais
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/11/18/en-bretagne-l-embauche-des-refugies-plus-polemique-que-jamais_6200951_450005

    En Bretagne, l’embauche des réfugiés plus polémique que jamais
    Touchées par les pénuries de main-d’œuvre, les entreprises régionales n’ont pas attendu l’adoption du projet de loi « immigration » pour former des réfugiés aux métiers en tension. Mais en toute discrétion.
    Par Manon Boquen
    Un temps, Le ministre délégué chargé de l’industrie, Roland Lescure, a envisagé d’organiser une visite, en octobre, de la conserverie La Belle-Iloise, à Quiberon (Morbihan), au bout de la presqu’île du même nom. L’examen du projet de loi « immigration » débutait au Sénat et il souhaitait ainsi démontrer la pertinence du fameux article 3, qui prévoyait la régularisation des sans-papiers dans des métiers en tension, convaincu, comme il le déclarait le 12 septembre, que « la réindustrialisation de la France ne se ferait pas sans immigration ».La Belle-Iloise était a priori un bon exemple : l’entreprise a formé, de 2019 à 2021, des groupes d’une dizaine de réfugiés – qui avaient déjà obtenu des papiers – au métier d’opérateur de production. Apprentissage du français et stage immersif ont permis à la majeure partie d’entre eux de travailler comme saisonniers, voire de poursuivre en contrat plus long. Mais, de visite ministérielle, il n’y aura finalement pas. La Belle-Iloise refusera d’expliquer pourquoi, se contentant de répondre que le sujet est « brûlant ».
    L’entreprise ne le dira pas officiellement, mais un article de Ouest-France daté de 2021 lui a laissé de très mauvais souvenirs. Il décrivait pourtant en des termes bienveillants son programme d’insertion modèle. Sauf que la publication a entraîné des centaines de commentaires haineux sur les réseaux sociaux. « On en fait moins pour les SDF », « Combien de chômeur francais [sic] on a formé ? », « Avec 10 millions de pauvres en France, n’importe quoi »… Un florilège qui a marqué les acteurs proches du dossier : la mission locale comme le centre de formation.
    Le cas de La Belle-Iloise n’est pas unique : de plus en plus d’industriels bretons recourent à la formation de migrants pour pallier le manque de main-d’œuvre, mais refusent d’en parler ouvertement par peur de soulever des réactions violentes. Avec un taux de chômage de 5,8 % au second trimestre 2023 – le deuxième taux régional le plus faible de France –, la région est particulièrement touchée par les pénuries de main-d’œuvre : 462 000 postes seraient à pourvoir dans la région d’ici à 2030 dans tous les secteurs, selon le ministère de l’économie. Kodiko, Sésame, Melting Breizh… Les dispositifs d’intégration par le travail ont essaimé sur le territoire au fil des années, portés par des institutions variées : missions locales, Pôle emploi, associations pour l’emploi. Responsable du programme HOPE de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes de Bretagne et de Loire-Atlantique, Lionel Frein met en relation entreprises en tension et réfugiés pour des formations professionnalisantes avec des cours de langue. « A son lancement, en 2017, c’était une expérimentation, avant tout pour libérer des places d’hébergement », relève-t-il.
    Depuis, plusieurs secteurs, comme ceux du bâtiment, de la propreté, de l’automobile, ont formé en interne près de mille stagiaires de Brest (Finistère) à Loudéac (Côtes-d’Armor) en passant par Rennes (Ille-et-Vilaine). « Quatre-vingt-neuf pour cent d’entre eux ont un logement et 72 % un emploi », se réjouit le responsable régional du dispositif. La situation s’est généralisée depuis le Covid. « Toutes les entreprises ont des difficultés à recruter. Et donc beaucoup se sont adaptées au public des personnes réfugiées », confirme Damien Robic, responsable de l’Institut breton d’éducation permanente (IBEP) de Lorient (Morbihan), un organisme de formation pour adultes, où cinq formateurs de français pour les étrangers travaillent maintenant, au lieu de deux dix ans auparavant. L’IBEP de Lorient, avec l’aide de la région Bretagne, a en outre créé des ­programmes avec plusieurs employeurs, dont La Belle-Iloise et, avant elle, le fabricant de plats à base de poisson Cité marine, implanté à Kervignac (Morbihan).
    Des partenariats inédits sont même en train de voir le jour, comme celui entre le Medef d’Ille-et-Vilaine, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment 35 et Territoires accueillants 35, un collectif pour l’accueil des migrants. Ils espèrent lancer dans les mois à venir une expérimentation locale qui permettrait de simplifier les démarches d’embauche des migrants en attente de papiers. « Les besoins des entreprises sont là, avec des personnes extrêmement motivées qui veulent s’intégrer », argumente Willy Patsouris, de Territoires accueillants 35, tout en regrettant « des débats électoralistes » à l’échelle nationale.
    Le trio d’organisations communiquera-t-il sur son opération si elle aboutit ? Willy Patsouris se fait prudent : « Pour ma part, je suis pour la transparence, mais je ne suis pas le seul à décider. » Les manifestations d’extrême droite à Callac (Côtes-d’Armor) contre le projet de centre d’accueil pour réfugiés et la progression du vote Rassemblement national font dire à Forough Dadkhah, vice-présidente de gauche chargée de l’emploi, de la formation et de l’orientation à la région Bretagne : « Nous devons continuer les actions pour les réfugiés, mais peut-être en communiquant moins. »
    Pour autant, le groupement d’économie solidaire Néo 56 a organisé, le 14 octobre, la soirée dégustation du Fest in Food, un programme d’insertion dans la restauration de personnes réfugiées. « Nous voulions ­favoriser la cohabitation de tous en nous appuyant sur la cuisine », explique sa directrice générale, Marie-Laurence Gautier. Trois cents curieux ont répondu présents, sans incident.

    #Covid-19#migrant#migration#france#bretagne#immigration#emploi#economie#integration#refugie#politiquemigratoire#extremedroite

  • L’Allemagne amorce un tournant vers plus de fermeté sur l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/07/l-allemagne-amorce-un-tournant-de-fermete-sur-l-immigration_6198691_3210.htm

    L’Allemagne amorce un tournant vers plus de fermeté sur l’immigration. A l’issue d’une conférence, l’Etat fédéral et les Länder ont adopté une série de mesures destinées à endiguer les flux migratoires irréguliers et à durcir la politique d’asile. Berlin a reçu plus de 250 000 demandes d’asile depuis le début de l’année.
    Par Cécile Boutelet(Berlin, correspondance)
    Après une nuit de négociations, les régions allemandes et l’Etat fédéral se sont entendus, mardi 7 novembre, sur une série de mesures visant à encadrer plus strictement l’immigration et la politique d’asile outre-Rhin. Pour l’Allemagne, qui avait adopté ces deux dernières années une approche d’ouverture, guidée par le besoin urgent de combler son manque de main-d’œuvre, c’est un tournant. L’idée domine désormais que le pays est « arrivé à ses limites », selon une expression largement utilisée par les responsables politiques de tous bords. « Nous avons besoin de mécanismes pour que le nombre de réfugiés qui arrivent chez nous, surtout par l’immigration irrégulière, soit contenu », avait déclaré Malu Dreyer, ministre- présidente sociale-démocrate du Land de Rhénanie-Palatinat, en amont de la négociation.
    Dans le paquet de mesures annoncé mardi matin figurent notamment des dispositions pour réduire le temps de traitement des demandes d’asile et pour accélérer les délais des recours en justice sur ces décisions, qui s’étendent souvent sur des années.
    Le gouvernement veut également conclure des accords avec les pays d’origine et de transit des migrants, afin de faciliter les reconduites à la frontière, en échange d’une immigration légale en Allemagne. Berlin veut renforcer les contrôles aux frontières intérieures de l’Europe et envisage d’examiner le statut des demandeurs d’asile dans des pays tiers. Le regroupement familial doit être limité, et une commission pluripartisane doit évaluer une réforme du droit d’asile. Une nouvelle répartition financière des charges entre Etat fédéral et régions a également été conclue.
    Le signal de ce revirement en matière migratoire avait été donné par la chancellerie dès le 20 octobre. Dans une interview au Spiegel, Olaf Scholz avait déclaré que l’Allemagne « devait enfin procéder à des expulsions à grande échelle ». Une démonstration de fermeté nouvelle sur ce dossier de la part du chancelier social-démocrate, lui qui déclarait encore en janvier, à la tribune de la conférence de Davos, que « tous ceux qui [voulaient] se retrousser les manches [étaient] les bienvenus en Allemagne ». Neuf mois plus tard, alors que le pays est en récession et que l’extrême droite progresse, l’heure n’est plus aux invitations, mais aux restrictions strictes des flux migratoires illégaux, en concertation avec l’opposition chrétienne-démocrate au Bundestag.
    Politiquement, le tournant est délicat, alors que le nombre de demandeurs d’asile présents outre-Rhin est à un niveau très élevé. Selon les chiffres de l’Office pour la migration et les réfugiés, plus de 250 000 personnes ont déposé une demande d’asile entre janvier et septembre de cette année, dont 60 % sont issues de Syrie, d’Afghanistan et de Turquie. Ce nombre pourrait atteindre 300 000 d’ici à la fin de l’année, selon les experts, après 240 000 en 2022. A ces personnes s’ajoutent 1,2 million d’Ukrainiens arrivés depuis février 2022, qui sont dispensés de procédure d’asile.
    Les communes, responsables de l’hébergement et de l’intégration des migrants, se plaignent depuis plusieurs mois de la charge, notamment financière, devenue trop lourde à porter. (...)
    Partout, en Allemagne, on voit réapparaître les images des années 2015-2016 : des halls d’exposition transformés en dortoirs, des tentes ou des cités de conteneurs dressées pour l’accueil d’urgence. Outre la pénurie de logements, l’accueil des enfants dans les écoles est de plus en plus problématique, alors que le pays fait face à un manque accru de personnel enseignant.
    Un autre point délicat, dans un pays très attaché à l’intégration par le travail, est l’apparente difficulté à insérer les nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi. Une étude de février, publiée par la Fondation Friedrich-Ebert, proche du Parti social-démocrate, a été largement commentée ces derniers jours : elle relève que seuls 17 % des Ukrainiens occupent un emploi salarié en Allemagne, contre 66 % en Pologne et 70 % aux Pays-Bas. Peu importe que certains experts expliquent ces chiffres par le fait que les Ukrainiens prennent des cours de langue allemande, par le manque de place en crèche, qui empêche les femmes de travailler, ou par la difficulté à faire reconnaître leurs qualifications. L’opposition conservatrice et les libéraux mettent en cause les allocations accordées aux réfugiés, jugées trop généreuses et susceptibles de décourager le travail. Le ministre des finances, Christian Lindner, chef du Parti libéral-démocrate (FDP), a ainsi plaidé en faveur de la distribution de cartes prépayées au lieu de versements des prestations sociales en liquide.
    Le débat migratoire, qui a longtemps porté essentiellement sur le financement des capacités d’accueil des réfugiés et de leur intégration, a pris un caractère d’urgence politique ces dernières semaines. Avec la recrudescence d’attaques contre des lieux israélites, observés depuis les attaques terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre, et plusieurs débordements à caractère islamiste lors de manifestations de soutien aux Palestiniens, le pays s’est vu confronté à un antisémitisme d’origine immigrée, qui touche la République fédérale dans un de ses principaux fondements : la protection de l’Etat d’Israël et de la vie juive en Allemagne. Longtemps sous-estimée, cette menace a donné lieu à des messages de fermeté très clairs de la part de nombreux responsables politiques, qui ont exprimé leurs inquiétudes sur les défis posés par l’intégration de certains groupes.
    Le tournant allemand sur l’immigration est une réaction à la rapide montée en puissance de l’extrême droite ces derniers mois. Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD)est crédité de 22 % des intentions de vote dans les sondages, soit une poussée de plus de 10 points depuis les élections de septembre 2021. Lors des scrutins régionaux du 8 octobre, la formation a recueilli 18,4 % des voix en Hesse et 14,6 % en Bavière, des résultats historiquement élevés, qui font de celle-ci le premier parti d’opposition dans les Parlements de ces deux régions riches, confirmant pour la première fois son ancrage dans l’Ouest. Jamais le parti n’avait autant dominé le débat politique. Pour l’Allemagne, qui cultivait sa singularité d’ouverture dans une Europe où des pays comme le Danemark, la Suède et l’Italie ont fait de la limitation de l’immigration une priorité, une parenthèse se referme.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#politiquemigratoire#immigration#asile#extremedroite#reconduite#integration#economie

  • « Fascisme fondamentaliste et fascisme xénophobe : briser l’étau »

    Face à la recrudescence des attaques et menaces contre les enseignants et chercheurs, dont Sophie Djigo et Éric Fassin sont actuellement les cibles, le collectif CAALAP appelle à briser l’étau pour défendre les exigences authentiques de l’enseignement et de la recherche. Nous vous invitons à signer cette pétition pour refuser l’impunité contre la diffamation et les menaces.

    Le 20 octobre 2023
    Cette tribune est ouverte a toutes les signatures individuelles ou collectives, pour affirmer clairement notre determination à faire barrage à toutes formes de violences réactionnaires.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/23/fascisme-fondamentaliste-et-fascisme-xenophobe

    #extremedroite

  • Une lettre pour casser la vitrine de la « normalisation »

    Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
    Dans In Extremis, vous retrouverez également nos articles sur les territoires où l’extrême droite est déjà au pouvoir, en Italie, à la tête du gouvernement, comme dans certaines municipalités en France. Vous pourrez découvrir des personnages de l’ombre et des histoires méconnues, suivre les mobilisations antifascistes, ou encore apprendre des chercheurs et des chercheuses spécialistes du sujet.
    Pour recevoir notre newsletter,
    https://info.mediapart.fr/renderers/inscription_inextremis?M_BT=19912196868

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/20/mise-a-jour-de-notre-cartographie-de-lextreme-droite-la-horde-decembre-2022/#comment-59110

    #extremedroite

  • 🟥 L’EXTRÊME-DROITE GRIMPE PAR LES URNES EN EUROPE... - Debunkers

    L’extrême-droite est toujours bien présente en Europe. Oui, mais de quelle façon ?
    Nous avons l’habitude de considérer qu’il existe des extrêmes-droites, et sur notre continent, on trouve différents courants qui correspondent à des particularités dues à l’histoire. Nous allons donc regarder, pays par pays, qui fait l’extrême-droite en Europe (...)

    ⚡️ #Europe #extrêmedroite #nationalisme #racisme #xénophobie

    #Antifascisme #antiracisme #internationalisme

    https://www.debunkersdehoax.org/lextreme-droite-grimpe-par-les-urnes-en-europe

  • ★ Le complotisme tue - Le Libertaire GLJD

    Les climato-sceptiques sont à la solde de qui ?
    C’est plus facile de consulter un site complotiste en ligne que d’ouvrir des livres traitant de l’anarchisme bien que ces derniers soient lisibles par le plus grand nombre. D’où la difficulté aujourd’hui de faire connaître nos idées. La prégnance de l’univers complotiste très proche de l’extrême-droite impressionne. Les complotistes tissent leur toile sur internet. Leurs thèses deviennent une baguette magique qui fait sembler paraître vrai ce qui est impossible. Leurs mots inondent tout, tel un langage populaire à large spectre. Ils se prennent les uns pour des prophètes, les autres pour des prêtres officiant pour leur paroisse. Finalement le complotisme est une religion comme les autres. Des offrandes de thèses, des gestes épistolaires et des voix qui s’élèvent pour retranscrire l’invraisemblance en vraisemblable. Comme pour le religieux, on prend pour argent comptant. On ne vérifie pas un dogme, on l’admet sans discussion (...)

    🌍 #écologie #climat #dérèglementclimatique #dénialisme #climatosceptique... #complotisme #complosphère #extrêmedroite... #Anarchisme

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    ▶️ https://le-libertaire.net/le-complotisme-tue