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  • Le Kenya exempte la plupart des pays africains de visa
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/07/18/le-kenya-exempte-la-plupart-des-pays-africains-de-visa_6622075_3212.html

    Le Kenya exempte la plupart des pays africains de visa
    Depuis le 1er juillet, la majorité des ressortissants venus de pays d’Afrique n’ont plus besoin de visa pour de courts séjours sur le territoire kényan.
    Par Alba Dufaure (Nairobi, correspondance)
    Les parcs nationaux avec leur faune sauvage et les plages de sable blanc au bord de l’océan Indien : les paysages du Kenya sont désormais accessibles à la grande majorité des ressortissants africains sans autorisation préalable. « Venez nous rendre visite, nous sommes géniaux ! », leur a lancé le journaliste kényan Larry Madowo, correspondant international pour la chaîne américaine CNN, dans une vidéo partagée sur le réseau social X le 13 juillet. Sa publication a depuis dépassé les 10 000 partages.
    La mesure était jusque-là presque passée inaperçue. Elle est pourtant en vigueur depuis le 1er juillet. Les ressortissants de la grande majorité des pays africains peuvent donc désormais entrer au Kenya sans avoir besoin d’obtenir au préalable l’autorisation électronique de voyage (eTA), jusque-là obligatoire. Ils peuvent ensuite séjourner sur le territoire pour une durée de 60 ou 90 jours, selon les pays. Deux exceptions : la Somalie et la Libye, qui ne font pas partie de la liste des pays exemptés, pour « raisons de sécurité », selon une communication du cabinet datée de janvier.
    Le président William Ruto a répété à plusieurs reprises son intention de rendre le Kenya « visa free » (sans visa) pour le reste du continent, présentant son pays comme le « berceau de l’humanité », en référence aux découvertes paléontologiques majeures qui y ont été faites, notamment de fossiles de plusieurs espèces d’hominidés. En 2023, il affirmait déjà : « Le Kenya a un message simple pour l’humanité ; bienvenue à la maison ! »
    A cette fin, le pays a remplacé en janvier 2024 son système de visa par des autorisations électroniques de voyage (eTA). Coûtant 30 dollars, valables pour 90 jours et devant être approuvées avant le voyage, leur introduction a été très controversée. Alors que Nairobi se vantait d’avoir aboli les visas, les eTA ont vite été qualifiées de « visas sous un autre nom ».
    Certains ressortissants de pays africains qui bénéficiaient auparavant d’une exemption se sont ainsi retrouvés à devoir obtenir ces autorisations en ligne. Sur l’Indice d’ouverture des régimes de visa en Afrique – une initiative conjointe de la Banque africaine de développement et de l’Union africaine – le Kenya, classé à la 29e place en 2023 avec vingt et un pays exemptés, s’est ainsi retrouvé à la 46e place en 2024, avec seulement six pays exemptés de visa.
    La nouvelle mesure permet de rectifier le tir, la grande majorité des pays africains étant désormais officiellement exemptés. L’objectif est de « soutenir les politiques de ciel ouvert, de développer le tourisme, (…) de promouvoir l’intégration régionale et de faciliter les déplacements à travers le continent », affirme Nairobi.
    L’analyste politique Dismas Mokua voit dans cette initiative une démarche de diplomatie économique du Kenya afin de positionner le pays comme une destination attractive pour les investissements étrangers et promouvoir les échanges avec le reste du continent. En 2024, sur la totalité des arrivées dans le pays, 40 % venaient d’Afrique, un chiffre en hausse de presque 20 % par rapport à 2023, selon des données du ministère du tourisme. Parmi ces arrivées, 40 % déclaraient se rendre dans le pays pour affaires, premier motif de ces déplacements. Entre commerce et tourisme, le Kenya espère ainsi tirer des retombées économiques de cette nouvelle mesure.
    Le pari se fait aussi sur la croissance de la classe moyenne en Afrique, souligne Karuti Kanyinga, professeur en développement à l’université de Nairobi. « Cette classe moyenne africaine s’est beaucoup développée et continue de croître rapidement, mais elle est limitée dans ses déplacements par des restrictions de visa », explique le chercheur, qui voit également cette initiative comme un alignement sur la vision portée par l’Union africaine.
    A travers son protocole sur la libre circulation des personnes, l’organisation panafricaine prône la libre entrée pour les ressortissants de ses Etats membres dans les différents pays du continent. La réalisation de cet objectif paraît toutefois encore lointaine : sur le continent, hormis le Kenya, seuls le Rwanda, le Ghana, la Gambie, le Bénin et les Seychelles sont aujourd’hui accessibles aux ressortissants africains sans visa. « Le Kenya ouvre ses frontières aux Africains, mais la réciprocité se fait attendre », soulignait ainsi le 18 juillet l’hebdomadaire régional The East African.

    #Covid-19#migration#migrant#kenya#afrique#librecirculation#visa#UA#frontiere#tourisme

  • Le Dibbouk | Carnets autofictifs, lectures, fictions et photographie
    https://ledibbouk.net/no-outside.html
    https://ledibbouk.net/IMG/logo/constable-boring.webp?1752936850

    The fact that it’s Saturday, again Saturday, always Saturday, that it comes back without anything changing, that I get up without wanting to, without momentum, without even proper tiredness, the fact that I haven’t done anything I should have done, that I didn’t open the file, didn’t read yesterday’s text, didn’t fix anything, that everything slips away from the moment I wake up, that everything weighs on me without weight, that the Dibbouk is there, waiting, that I pretend to wait for it, that I hope it’ll speak for me, the fact that I cross out, that I go back, that I freeze, that I repeat, that every word slips through my hands[...]

    #fictions

  • Il y a 22 ans, Marie Trintignant…

    Bonjour,
    Le 1er août 2003, mourait Marie Trintignant, des suites des coups portés par son compagnon Bertrand Cantat.

    Pour le vingt-deuxième anniversaire de sa mort, le réseau « Encore féministes ! » propose, comme chaque année, une rencontre avec un moment de recueillement, à Paris, au cimetière du Père-Lachaise.
    Cette rencontre aura lieu dimanche 27 juillet, à 16h.

    Comme tant d’autres femmes, Marie Trintignant a été tuée par l’homme qui prétendait l’aimer…
    En France, depuis ce meurtre, plus de 3 000 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/12/feminicide-crime-passionnel-ou-crime-possessionnel/#comment-68004

    #feminisme #feminicide

  • TEKSUD : Communiqué de presse
    https://nantes.indymedia.org/posts/150377/teksud-communique-de-presse

    Depuis maintenant plus de 30 ans que le mouvement #Free_Party existe, la #Répression n’a fait que s’intensifier : saisie quasi systématique des événements, dispositifs de forces de l’ordre démesurés, criminalisation des participant.e.s par le système d’amendes, arrêtés préfectoraux généralisés dans la plupart des départements. Cette répression tue les petits…

    #Fête_libre #Lozère #Global

  • BOGOTA’: Vertice dell’Gruppo dell’Aia contro il genocidio in Palestina
    https://radioblackout.org/2025/07/bogota-vertice-dellgruppo-dellaia-contro-il-genocidio-in-palestina

    Più di trenta paesi si sono riuniti a Bogotà il 15 e il 16 luglio per la Conferenza d’Emergenza convocata dal Gruppo dell’Aia, nato a gennaio 2025, con l’obiettivo di fermare il genocidio in corso a Gaza. La conferenza co-presieduta da #Colombia e #Sudafrica ha avuto inizio in una piazza germita di persone con il […]

    #L'informazione_di_Blackout #boicottaggio #Francesca_Albanese #GENOCIDIO_GAZA #Gruppo_dell'Aia
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/07/VerticeGruppoAiaBogotà.mp3

  • Aix-Marseille Université va accueillir 31 chercheurs américains : « Ce qui se passe aux Etats-Unis, c’est l’antiscience, c’est l’arrivée de l’obscurantisme »
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/07/18/aix-marseille-universite-accueillera-31-chercheurs-americains-a-la-rentree_6

    Aix-Marseille Université va accueillir 31 chercheurs américains : « Ce qui se passe aux Etats-Unis, c’est l’antiscience, c’est l’arrivée de l’obscurantisme »
    Le Monde avec AFP
    Aix-Marseille Université (AMU) accueillera à la rentrée prochaine 31 chercheurs américains, menacés dans leur liberté académique par la politique de Donald Trump, dans le cadre de son programme Safe Place for Science (« un lieu sûr pour la science »), a annoncé vendredi 18 juillet son président Eric Berton sur France Inter.
    Au 31 mars, date limite des candidatures, l’AMU avait reçu 300 dossiers, et au total 600 chercheurs américains ont exprimé le souhait de venir travailler au sein de l’université marseillaise, l’une des plus importantes de France en nombre d’étudiants (80 000, dont 12 000 internationaux).Les 31 chercheurs sélectionnés « sont des profils seniors, des professeurs de haut niveau », qui travaillent dans les sciences environnementales, dans les domaines des humanités (études de genre, histoire, géographie), de la biologie, la santé, l’épidémiologie, l’immunologie, et « plus surprenant, des collègues qui viennent de la NASA et vont nous rejoindre dans nos laboratoires d’astrophysique », a ajouté M. Berton.
    « Le plus dur dans cet épisode, ce sont les messages poignants des gens qu’on n’a pas pris », a-t-il déclaré, estimant toutefois que « ces collègues vont pouvoir aussi trouver des solutions dans les autres universités françaises et en Europe » grâce au programme Choose France et à des bourses européennes. « Ils ont des pressions, les banques de données des collègues qui travaillent dans le domaine du climat sont parfois effacées, ils ne peuvent plus travailler, mais on leur demande de justifier leur salaire, ce qui est assez cocasse », a affirmé M. Berton.
    « Ce qui se passe aux Etats-Unis, ça influence le monde entier » : en France, « des programmes sont arrêtés parce qu’aux Etats-Unis c’est arrêté. Il faut se montrer à la hauteur de l’événement. Ce qui se passe aux Etats-Unis, c’est l’antiscience, c’est l’arrivée de l’obscurantisme. C’est l’honneur de l’université française d’amener une lueur d’espoir à ces collègues », a-t-il souligné.
    Le président d’AMU, qui défend au côté de l’ancien président François Hollande le statut de « réfugié scientifique », a rappelé qu’Aix-Marseille Université accueillait également « 25 collègues qui viennent d’Iran, du Liban, d’Ukraine, de Palestine ». « Au même titre qu’un opposant politique, le scientifique peut gêner le pouvoir en place, quand [celui-ci] est climatosceptique par exemple », a-t-il ajouté. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son administration et des milliards de dollars en subventions de recherche ont été supprimés.

    #Covid-19#migration#migrant#france#etatsunis#refugiescientifique#université#recherche#sante#politiquemigratoire

  • En Mauritanie, le premier ministre espagnol vante les bienfaits de l’immigration
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/07/17/en-mauritanie-le-premier-ministre-espagnol-vante-les-bienfaits-de-l-immigrat

    En Mauritanie, le premier ministre espagnol vante les bienfaits de l’immigration
    Le Monde avec AFP
    Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a vanté, mercredi 16 juillet à Nouakchott, les bienfaits de l’immigration, qui a contribué aux « progrès et à la bonne situation économique » de son pays, tout en souhaitant qu’elle soit « régulière et ordonnée ». M. Sanchez effectue actuellement une visite en Mauritanie, pays de la côte Atlantique ouest-africaine, qui sert de point de départ à de nombreux migrants venus de tout le continent pour tenter de rejoindre l’Europe clandestinement en entreprenant un périlleux voyage en mer en quête d’un avenir meilleur.
    Dans une déclaration à la presse à Nouackchott, en présence du président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, Pedro Sanchez a évoqué le « développement des pays qui sont aujourd’hui les destinataires [des flux migratoires] comme l’Espagne », qui a été un pays d’émigration. « Aujourd’hui, les progrès et la bonne situation économique de l’Espagne doivent beaucoup à l’apport de l’immigration, à ces personnes venues y développer leur projet de vie », a-t-il dit. Il s’est dit favorable à une coopération « avec des pays comme la Mauritanie », mais pour « garantir une migration sûre, régulière, ordonnée, qui profite mutuellement à nos sociétés ».
    Mohamed Ould Ghazouani, s’exprimant en arabe, a salué la coopération entre les deux pays et « apprécié l’engagement du gouvernement espagnol à défendre les causes justes et à promouvoir la paix et la sécurité aux niveaux régional et international ». Cette visite a permis de discuter avec Pedro Sanchez de « questions vitales d’intérêt commun, notamment les défis de la sécurité, du développement, de la migration et des perspectives de coopération dans le domaine des énergies », a-t-il ajouté. Les délégations mauritanienne et espagnole ont, par ailleurs, signé quatre accords dans les domaines des transports et des infrastructures, de la sécurité sociale, de la cybersécurité et des parcs nationaux, selon un communiqué du gouvernement espagnol.
    M. Sanchez avait effectué à la fin d’août 2024 une tournée dans trois pays ouest-africains, dont la Mauritanie, pour aider au développement de la « migration circulaire », c’est-à-dire l’envoi en Espagne de travailleurs formés en fonction des besoins de l’économie espagnole. Nouakchott et Madrid s’étaient alors mis d’accord pour gérer ensemble les flux migratoires.
    Des milliers de migrants ont perdu la vie ces dernières années en tentant de rejoindre l’Europe au départ de l’Afrique, via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations souvent surchargées. Pour la seule année 2024, l’ONG espagnole Caminando Fronteras a établi un bilan de 10 457 personnes mortes ou disparues en mer. Après une année record en 2024, marquée par l’arrivée de 46 843 migrants aux Canaries, le rythme s’est nettement ralenti ces derniers mois, avec 10 882 arrivées entre janvier et la mi-mai, soit une baisse de 34,4 % par rapport à la même période l’année précédente, selon le ministère de l’intérieur.

    #Covid-19#migrant#migration#mauritanie#espagne#politiquemigratoire#migrationreguliere#fluxmigratoires#sante#migrationcirculaire

  • 50 ans de la révolte de Saint-Nizier, aux côtés des femmes accompagnées

    Le 2 juin 2025, le Mouvement du Nid s’est tenu aux côtés des femmes accompagnées devant l’Église Saint-Nizier à Lyon pour protester, puis marcher, ensemble, jusqu’à la préfecture. Pour la deuxième fois dans l’histoire abolitionniste, c’était pour elles un lieu de protestation et de prise de parole collective.

    50 ans en arrière
    Le 2 juin 1975, une centaine de femmes prostituées occupaient l’Église Saint-Nizier pour revendiquer la fin du harcèlement policier et dénoncer l’hypocrisie de l’État à leur égard. Elles souhaitaient aussi être reconnues comme des mères, de femmes, des êtres humains. Le Mouvement du Nid était à leurs côtés, à chaque étape de la révolte, qui, peu à peu, s’était étendue dans d’autres villes. 50 ans après, Saint-Nizier est devenu le symbole d’une lutte des « concernées » pour leurs droits.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/18/50-ans-de-la-revolte-de-saint-nizier-aux-cotes

    #feminisme #prostitution

  • Prix International pour la Liberté des Femmes, Mahsa Jina Amini

    Chères amies, chers amis,

    Le Collectif Laïcité Yallah ainsi que ses partenaires : La Ligue du Droit International des Femmes (LDIF), La Maison de la Laïcité de Bruxelles Lucia de Brouckère (MLLdeB), Le Centre d’Action Laïque (CAL) vous convient à la cérémonie de remise du Prix International pour la Liberté des Femmes, Mahsa Jina Amini (première édition), le 16 septembre 2025 à 18h à l’Hôtel de Ville de Bruxelles (Salle Gothique), sous la présidence de Annie Sugier, physicienne et essayiste, présidente de (LDIF) et Mahtab Ghorbani, poétesse et romancière iranienne en exil, avec la participation de notre invitée d’honneur, Pascale Bourgaux, grand reporter et réalisatrice.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/17/iran-un-an-apres-lassassinat-de-jina-mahsa-amini-la-lutte-continue/#comment-67993

    #feminisme

  • Bayrou annonce un budget injuste, Attac se mobilise !

    François Bayrou a dévoilé ses orientations budgétaires pour 2026. Celles-ci reposent sur un dogme : le refus d’une véritable réforme fiscale pour mieux imposer les plus riches et les grandes entreprises, le démantèlement des services publics et de la protection sociale, quitte à augmenter encore la pauvreté et les inégalités.

    Attac se mobilise pour proposer des alternatives écologiques et sociales aux orientations austéritaires du gouvernement : un autre budget est vital !

    Dès le lendemain des annonces de François Bayrou, Attac a publié une analyse détaillée et critique des orientations budgétaires du gouvernement ainsi qu’une vidéo de réaction par notre porte-parole Youlie Yamamoto.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/10/qui-veut-gagner-des-milliards-en-finir-avec-les-niches-fiscales-injustes/#comment-67991

    #france

  • Bas-Rhin : Force Ouvrière invite le RN, la CGT s’y oppose et se fait virer
    https://www.blast-info.fr/articles/2025/bas-rhin-force-ouvriere-invite-le-rn-la-cgt-sy-oppose-et-se-fait-virer-2B

    Comment un député du parti d’extrême droite a-t-il pu se retrouver au milieu d’une tribune syndicale, aux côtés du numéro un du troisième syndicat français, FO ? A en croire Théo Bernhardt, sa présence n’a jamais posé problème aux syndicalistes de BDR Thermea [usine de pompes à chaleur dont la direction a annoncé 320 suppressions de postes le 21 mai]. « Quand j’ai appris le plan de licenciement, explique-t-il à Blast, via des contacts au sein de l’entreprise, j’ai joint l’intersyndicale, composée de FO, la CGC et la CGT et je les ai rencontrés quelques jours plus tard. Ils ont chaleureusement accueilli mon soutien. Lorsqu’ils ont annoncé une manifestation pour le 5 juillet, j’ai publiquement fait savoir que je m’y rendrais. » De nombreux élus locaux font de même, et l’intersyndicale prévoit, en fin de manifestation, des prises de parole des différents soutiens. Dont Théo Bernhardt.

    L’information remonte jusqu’aux sièges parisiens des confédérations. « Il n’y a qu’à la CGT que cela a posé problème », affirme le député. Lazarus et Kern, les délégués de FO et de la CGC, confirment n’avoir eu aucune remarque de leurs confédérations. Mais à la CGT, ça coince. « Nous sommes absolument intransigeants avec l’extrême droite, et il n’est pas question pour nous de partager une tribune avec un député RN », martèle Laurent Feisthauer [secrétaire de l’union départementale CGT du Bas-Rhin]. « Notre direction a fait connaître son opposition catégorique à notre délégué dans l’entreprise, Olivier Weiss. Ce dernier appelle alors Théo Bernhardt pour lui dire qu’il n’y aura aucune prise de parole politique, et qu’il ne s’exprimerait donc pas à a tribune. »

    [...] Mais le reste de l’intersyndicale n’est pas d’accord : « Weiss lui-même n’était pas opposé à la présence de Bernhardt, mais nous a dit que c’était délicat vis-à-vis de sa confédération. Mais dans l’usine, les salariés gueulaient et ne comprenaient pas que l’on ne donne pas la parole au RN, alors que ce député nous soutenait. Nous l’avons alors convaincu de désobéir à sa direction ». Le 2 juillet, Théo Bernhardt s’en félicite : « Je serai bien présent parmi vous le samedi 5 juillet. »

    [...] Quoi qu’il en soit, l’affaire, sans précédent, illustre le fossé qui sépare les positions de principe très hostiles à l’extrême droite des directions des centrale syndicales et la réalité du terrain. [Feisthauer, CGT :] « Notre ligne intransigeante, c’est vrai, est parfois difficile à faire respecter localement. Certains délégués savent que dans leur entreprise cette ligne est impopulaire. Et il peut y avoir çà et là, y compris chez nous, des délégués qui ont des sympathies pour le RN. Quand cela apparaît publiquement, nous les excluons. »

    Il y a quelques précédents connus, comme Fabien Engelman, maire RN d’Hayange depuis 2014. En octobre 2010, il est secrétaire de la section CGT des fonctionnaires territoriaux de la commune de Nilvange (Moselle) lorsqu’il rejoint le Front national (futur RN). En mars 2011, il est exclu de la CGT, ainsi que les 26 membres de sa section de Nilvange, qui avaient refusé de le désavouer. « La CGT, comme Solidaires, la FSU, la CFDT et, de plus en plus l’UNSA, ont une ligne extrêmement claire vis à vis de l’extrême droite », explique Arnaud Benoist, syndicaliste à Solidaires et adhérent de VISA (Vigilance syndicale antifasciste, créée en 1996, qui compte plus de 300 adhérents). « Les autres syndicats ont une ligne plus fluctuante, arguant du caractère apolitique de leur organisation. C’est le cas de FO, ce qui n’empêche pas que nous avons néanmoins des adhérents à FO. »

    #syndicats #partis #FO #CGT #CGC #RN

    • Quels effets de l’adhésion syndicale sur le vote ? - Focus sur les élections législatives de 2024
      https://silogora.org/quels-effets-de-ladhesion-syndicale-sur-le-vote

      Ainsi, et contrairement à ce qu’on observe dans d’autres pays européens, la relation entre adhésion syndicale et comportement électoral n’est pas plus faible parmi les travailleurs et travailleuses des classes populaires. Elle est même plus importante en ce qui concerne le vote RN : au sein des classes populaires, l’adhésion syndicale fonctionne donc encore souvent un rempart face au vote RN, même si ces données électorales attestent aussi d’une pénétration incontestable de ce vote dans leurs rangs militants.

  • Le Facteur de Nagasaki
    https://www.obsarm.info/spip.php?article702

    Le 9 août 1945, un facteur de seize ans distribue son courrier sur son vélo rouge quand la bombe atomique tombe sur la ville de Nagasaki. Il est exactement 11h02. Quelques minutes plus tard, il est affreusement blessé et la vallée, autrefois agréable et splendide, s’est transformée en un véritable enfer. Cet ouvrage est une histoire émouvante du combat de Sumiteru Taniguchi pour surmonter ses terribles blessures et sa défiguration. Cette lutte pour survivre est présentée dans ce livre (…) #Fiches_de_lecture

    / #La_trois, #Victimes_du_nucléaire, #Armes_nucléaires

  • Ein Glücksfall: Die wiederentdeckten Filme der Staatlichen Filmdokumentation der DDR
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/die-wiederentdeckten-filme-der-staatlichen-filmdokumentation-der-dd

    11.7.2025 von Frank Schirrmeister - Im Staatsauftrag wurden Dokumentationen des Alltags in der DDR hergestellt, verschwanden aber ungesehen im Archiv. Nun können sie kostenlos besichtigt werden.

    Sämtliche Filme, die in der DDR gedreht wurden, unterlagen der behördlichen Zensur und verbreiteten demzufolge höchst selten ein reelles Abbild des sozialistischen Alltags. Alle Filme? Nein! Es gab eine Nische, in der Filmemacher weitgehend frei von staatlicher Bevormundung arbeiten und (Dokumentar-)Filme drehen konnten, die keiner Abnahmepflicht durch die Hauptverwaltung Film im Kulturministerium unterlagen. Einzige, aber wesentliche Voraussetzung war, dass kein gewöhnlicher Zeitgenosse diese Filme jemals zu Gesicht bekommen sollte, sie zeitlebens der DDR also weder im Kino noch im Fernsehen oder auf Festivals liefen. Klingt seltsam? Durchaus, aber genau das war der Auftrag der Staatlichen Filmdokumentation, einer Abteilung des Filmarchivs der DDR.

    Aus heutiger Sicht mutet es wie die Ausgeburt einer kafkaesken Bürokratie an, dass eine kleine Schar von Filmemachern im Staatsauftrag zwischen 1971 und 1986 filmische Dokumentationen des Alltags in der DDR herstellte, die dann jedoch nie öffentlich gezeigt werden durften und im Archiv verschwanden. Dort lagerten sie und gerieten in Vergessenheit. Erst seit etwa zehn Jahren wird der Bestand systematisch erschlossen und im Bundesarchiv digital aufbereitet.

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    Auch die Arbeit wurde vom SFD dokumentiert.fossiphoto/imago

    Das Berliner Zeughauskino präsentierte gerade erstmals in einer Filmreihe eine Auswahl dieses hochinteressanten Materials einer staunenden Öffentlichkeit. Tatsächlich hat man solcherart ungeschminkte, authentische filmische Einblicke in verschiedenste Aspekte des Alltags- und Arbeitslebens der DDR nie bisher gesehen. Eine Fundgrube für Historiker, Ethnologen, Interessierte, Nostalgiker, Soziologen ...!

    Faszinierende Reportage über die Berliner Stadtreinigung

    Gemäß dem Selbstverständnis als Arbeitsgesellschaft spielte die Dokumentation der Arbeitswelt eine zentrale Rolle. In den zahlreichen Filmen, in denen Arbeiter beobachtet und befragt, Arbeitsprozesse sowie Fort- und Rückschritte untersucht werden, wird deutlich, welch hohen Stellenwert die Arbeit für den Alltag der Menschen hatte, zugleich aber auch, unter welch widrigen Umständen die Arbeit oft verrichtet wurde.

    In einem Bericht über den VEB Elektrokohle Berlin, dem einzigen Hersteller für Graphitprodukte in der DDR, spricht der Werksleiter freimütig über den völlig überalterten Maschinenpark; die Bilder aus den Werkshallen dazu unterstreichen das eindrücklich, unterstützt durch das körnige Schwarzweiß des 16mm-Filmmaterials.

    Ebenso faszinierend ist eine Reportage über die Berliner Stadtreinigung. Einen Tag lang werden die Männer eines Müllautos auf ihrer Tour durch den Prenzlauer Berg begleitet. Fast hat man vergessen, in welchem Ausmaß die Gebäudesubstanz des Altbaubezirks von Baufälligkeit und Verfall gezeichnet war. An verwitterten Fassaden vorbei geht die Fahrt durch die Gegend um den Kollwitzplatz; wo sich heute die bourgeoise Bohème in den unbezahlbaren Eigentumswohnungen räkelt, schleppen die Müllmänner die schweren Tonnen durch finstere Treppenhäuser und verwahrloste Hinterhöfe. Am Ende der Schicht sortieren sie den Müll notdürftig beim Ausladen auf der Deponie. Auffällig viel Brot befindet sich darunter, was vom Irrsinn einer fehlgeleiteten Subventionspolitik erzählt, die zu solcherart Missachtung von Lebensmitteln führte, die letztlich oftmals an die Schweine verfüttert wurden.

    Andere Themenfelder beschäftigen sich mit Familiensituationen und Formen des Zusammenlebens, sei es eine Straßenumfrage zum Thema „Was halten Sie von Partnerschaft ohne Trauschein?“ (die meisten finden das tolerabel) oder eine Untersuchung von Lebens- und Wohnverhältnissen im Gebiet des Berliner Scheunenviertels.

    Überhaupt das Wohnen: Kaum etwas beschäftigte die Menschen mehr und griff in ihr Leben ein, wie der Mangel an Wohnraum bzw. dessen schlechter Zustand. Zwar versuchte die Parteiführung, mit massenhaftem, standardisiertem Wohnungsbau diesen Mangel zu mildern, gleichzeitig verfielen jedoch die Innenstädte, mussten Familien in eigentlich unzumutbaren Verhältnissen wohnen, entstand das Phänomen illegal besetzter Wohnungen.

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    Wohnraum war eines der kontinuierlichen Problemfelder der DDR-Gesellschaft und wurde auch von der SFD dokumentiert.Sächsische Zeitung/imago

    Jeder Anflug von Nostalgie vergeht beim Anblick der Schlange vor der „Wohnraumlenkung“ genannten Behörde und den dort geführten Bittgesprächen im Kampf um eine bewohnbare Wohnung. Zitat: „Nun bitte ich den Herrn Stadtbezirksrat für Wohnungswesen, für meinen Sohn doch nun die Möglichkeit zu suchen, eine Wohnung zu bekommen.“

    Vollends die Fassung verliert der Betrachter beim Report über zwei Familien mit jeweils einem Kind, die sich eine kleine Hinterhof-Zweiraumwohnung teilen müssen und deren Fazit auf die entsprechende Frage hin tatsächlich lautet: „Als Notfall würde ich uns nicht unbedingt bezeichnen.“ Immerhin kostet die Wohnung lediglich 37,50 Mark, auch das eine unsinnige Subventionierung, erwachsen aus der Erfahrung der Wohnungsnot in den 1920er Jahren, in der die führenden Genossen des Landes politisiert wurden.

    Auch Bühnenstücke und Musik wurden gemaßregelt

    Die ideellen Anfänge der Staatlichen Filmdokumentation (SFD) liegen im Dunkel der Eiszeit nach dem 11. Plenum des Zentralkomitee der SED 1965, auf dem fast eine ganze Jahresproduktion der Deutschen Film AG (Defa) dem Verbot anheim fiel und auch Bücher, Bühnenstücke und Musik gemaßregelt wurden. In den Jahren danach reifte unter den Funktionären die Idee, den widersprüchlichen Weg hin zum wahren Sozialismus filmisch zu dokumentieren, ihn aber fürs Erste ins Archiv zu verbannen, um „unsere Menschen“ nicht zu verwirren.

    Das hat wohl mit dem paternalistischen Grundverständnis der führenden Genossen zu tun, die am besten wussten, was man dem Volk, dem „großen Lümmel“ (H. Heine) zumuten durfte und was lieber nicht. Wenn schon die offizielle Kunstproduktion einen propagandistischen Auftrag zu erfüllen hatte, sollte wenigstens inoffiziell ein unverstellter Einblick in realsozialistische Lebensverhältnisse festgehalten und für die Nachwelt archiviert werden.

    Das entsprach dem marxistischen Sendungsgedanken von der „historischen Mission“, demzufolge der Weg hin zum Kommunismus ein gesetzmäßiger war. Wenn dann sozusagen das Ende der Geschichte erreicht wäre, sollten die Filme vor zukünftigen Generationen Zeugnis ablegen vom schwierigen Anfang und den mühevollen Schritten, die gegangen werden mussten.

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    Der Prenzlauer Berg in der DDR-ZeitJürgen Ritter/imago

    Für Recherchen außerhalb der Hauptstadt fehlte oft das Geld

    Unter diesen Vorzeichen entstanden ungefähr 300 sehr unterschiedliche Filme, die einen ungeschminkten und vor allem unzensierten und propagandafreien Einblick in den realen DDR-Alltag zeigten. Man kann gar nicht genug betonen, welchen Schatz dieser Bestand für Historiker darstellt, weil er die Quellenlage zur DDR-Geschichte erheblich erweitert.

    Bemerkenswert ist die erratische Vielfalt der Themen und Herangehensweisen, mit denen die Filmemacher dem Volk sozusagen auf´s Maul schauten. Mit dem Auftrag, möglichst die gesamte Gesellschaft zu dokumentieren, drangen sie in sonst ungesehene Nischen vor und fingen Stimmungen und Momente ein, in denen sie einen ungewöhnlich offenen Blick auf die DDR und ihre Menschen warfen. Unter filmischen Gesichtspunkten ist das Material durchaus spröde und manchmal unbeholfen; da die Filme ja nie zur Veröffentlichung vorgesehen waren, verzichtete man weitgehend auf filmische Stilmittel wie eine narrative Montage oder einen Spannungsbogen; häufig wirken sie wie ungeschnittenes Rohmaterial, was es ja auch war.

    Die Spannung ergibt sich nicht aus einer geschickten Dramaturgie, sondern aus der Authentizität des Gezeigten. Manch Unzulänglichkeit war den begrenzten finanziellen Mitteln geschuldet. Das ist auch der Grund, weshalb die meisten Filme in Berlin gedreht wurden; für Recherchen außerhalb der Hauptstadt fehlte oft das Geld oder das einzige Fahrzeug der Abteilung war kaputt.

    Eine Zensur war gar nicht notwendig

    Eine Aufgabe der SFD war es auch, wichtige Persönlichkeiten des öffentlichen Lebens, aus Kunst und Kultur zu ihren Lebzeiten filmisch festzuhalten. Etwa die Hälfte der Produktion besteht aus „Personendokumentationen“, darunter Künstler, Schauspieler, Schriftsteller, aber auch Handwerker aussterbender Gewerke, Puppenspieler. Sogar ein Keramiker, überzeugter Christ und Wehrdienstverweigerer, bereichert die illustre Runde, womit die Kollegen bei der SFD bis an die Grenze des Mach- bzw. Zeigbaren gingen.

    Eine staatliche Abnahme, also Zensur, musste es für diese Filme gar nicht geben, auch ohne wusste jedermann, wie weit er gehen durfte. Die berühmte Schere im Kopf hatten die meisten auch ohne behördliche Überwachung verinnerlicht. Deutlich wird das in einem gefilmten Gespräch zwischen dem Chefredakteur der Literaturzeitschrift „Sinn und Form“ Wilhelm Girnus sowie dem Schriftsteller Günther Rücker und Autor Wolfgang Kohlhaase. Die drei reden über die Freiheit der Kunst, zu früh abgebrochene Diskussionen und die Notwendigkeit, abweichende Meinungen zuzulassen.

    Foto
    Gegen Ende der DDR war die Vision aufgebraucht und die Staatliche Filmdokumentation wurde eingestellt. Im Bild: Honecker im Palast der RepublikStana/imago

    Einerseits ist es berührend zu sehen, mit welch nachdenklicher Ernsthaftigkeit abgewogen und gesprochen wird, mit einem (naiven) Glauben daran, dass Gespräch nützlich und Veränderung möglich ist. Andererseits wirkt die Runde zugleich wie ein groteskes Schauspiel, denn alle drei reden gekonnt um den großen Elefanten im Raum herum – das Wort Zensur fällt kein einziges Mal. Noch größer wird der Elefant, wenn man erfährt, dass dieser Film 1978 entstand, keine zwei Jahre nach der Ausbürgerung Wolf Biermanns und den sich anschließenden Repressalien gegen missliebige Künstler.

    1986 wurde die Abteilung schließlich aufgelöst. Folgt man der Historikerin Anne Barnert, die ein Buch über diesen Komplex herausgegeben hat, wurde das Privileg der SFD, unzensierte Einblicke in den DDR-Alltag zu geben, für die Funktionäre zunehmend zum Problem. Die Visionen waren aufgebraucht, der Zukunftsoptimismus verblasst. Und wann sollte diese Zukunft überhaupt sein? In dreißig, fünfzig oder hundert Jahren?

    Das Bundesarchiv hat diese Antwort vorweggenommen, in dem sie die filmischen Dokumente eines gesellschaftlichen Experiments (und dessen Scheitern) dem Vergessen entzogen und damit sozusagen festgelegt hat, dass jetzt die Zukunft ist – die freilich kaum etwas mit der einst imaginierten zu tun hat.

    Nun werden Sie, liebe Leserinnen und Leser, vermutlich bedauern, die (durchgehend ausverkaufte) Filmreihe im Zeughauskino verpasst zu haben, aber dem kann abgeholfen werden: Mittlerweile kann der gesamte Bestand der Staatlichen Filmdokumentation online im digitalen Lesesaal des Bundesarchivs besichtigt werden, kostenlos und ohne Anmeldung. Über die letzten Jahre sind die erhaltenen Filmkopien komplett digitalisiert worden. Angesichts knapper Kassen eine bemerkenswerte Leistung, die auch für die Bedeutung dieses Konvoluts für Zeithistoriker spricht.

    Frank Schirrmeister ist studierter Historiker, Fotograf und Bildredakteur aus Berlin. Außerdem schreibt er. Mehr Infos unter www.bildstelle.net

    #DDR #film_documentaire

  • Geflüchtet, verletzt, vergessen: Alltag in Polens Grenzwald

    Seit vier Jahren versucht Polen an seiner Grenze zu Belarus mit allen Mitteln, Flüchtlinge bei der Einreise in die EU stoppen. Die humanitären Folgen sind fatal. Unterwegs im Grenzwald mit einer Flüchtlingshelferin.

    Aleksandra Chrzanowska bleibt kurz stehen, prüft ihren Standort auf dem Handy und läuft dann mitten in den Wald hinein - ohne einem Weg oder gar einem Wegweiser zu folgen. Ihre Schritte sind sicher, obwohl der Boden uneben und morastig ist.

    Der Bialowieza-Nationalpark ist der letzte Urwald Europas. Nahezu jeden Tag ist Chrzanowska, Mitarbeiterin der Warschauer Menschenrechtsorganisation „Association for Legal Intervention“, seit 2021 in dem Wald an der polnisch-belarussischen Grenze unterwegs. Damals begann Belarus, Menschen aus Drittstaaten die Einreise nach Polen zu erleichtern, um Druck auf die EU auszuüben. Polen reagierte mit Grenzzäunen und Zurückweisungen. Seitdem hat sich die Situation an der Grenze zu einer humanitären Krise ausgewachsen.

    Chrzanowska zeigt eine Karte auf ihrem Handy, die mit bunten Markierungen übersät ist. Jede von ihnen steht für eine „Intervention“, so nennen die Aktivisten des Netzwerkes Grupa Granica die humanitären Einsätze im Grenzwald zu Belarus. Sie bringen vor allem warme Suppe, Wasser, Kleidung, Schuhe und Powerbanks. Häufig leisten sie auch medizinische Hilfe, in schweren Fällen unterstützt sie ein Arzt.
    Fünf-Meter-Stahlzaun hält Migration nicht auf

    Seit der fünf Meter hohe Grenzzaun an der Grenze zu Belarus gebaut wurde, haben Verletzungen wie Knochenbrüche oder tiefe Schnittwunden durch Stacheldraht stark zugenommen. „Der Zaun hält die Menschen nicht auf“, sagt Chrzanowska. „Sie haben keine Wahl. In ihrer Heimat ist ihr Leben in Gefahr.“ Rund 5600 Notrufe erreichten die Grupa Granica 2024, bei etwa 1400 konnten sie eingreifen und damit 3400 Menschen helfen. Die gestrandeten Migrantinnen und Migranten kamen aus Ländern wie Syrien, Eritrea, Sudan, Somalia und Afghanistan.
    Eine Frau in einem schwarzen Fleece-Pullover steht vor einer hölzernen Wand

    Im gleichen Jahr meldete der polnische Grenzschutz rund 30.000 versuchte illegale Grenzübertritte. Und die Zahlen steigen: Frontex meldete für 2024 auf der sogenannten östlichen Migrationsroute über Belarus einen Zuwachs von rund 200 Prozent.
    Geflüchtete bitten via Nottelefon um Hilfe

    An diesem Tag ist Aleksandra Chrzanowska auf dem Weg zu einer Markierung, um übriggebliebene Sachen von einer früheren Intervention einzusammeln. Manchmal kann die Grupa Granica die Sachen für spätere Einsätze wiederverwenden, vor allem aber soll kein Müll in dem einzigartigen Naturschutzgebiet zurückbleiben. Chrzanowska zieht sich Einweghandschuhe an und steckt eine Thermoskanne, eine zerrissene Jacke und einen Kinderschuh in den Müllbeutel.

    Ihr Handy klingelt, das Basislager ruft an. Der Empfang ist schlecht, Chrzanowska flucht, doch das Wichtigste hat sie verstanden: Zwei Afghanen haben soeben über den internationalen Notruf per SMS um Hilfe gebeten. „Wir müssen uns beeilen“, sagt sie und ist mit einem Mal wie ausgewechselt. Chrzanowska schnappt sich den Müllbeutel und hört sich auf dem Weg zum Basislager im Laufschritt die Sprachnachrichten mit den Einzelheiten der kommenden Intervention an.
    Tief im Wald versteckt

    Einer der Männer habe tiefe Schnittwunden, heißt es in den Sprachnachrichten, außerdem bitten die afghanischen Flüchtlinge um trockene Kleidung und Schuhe, da sie durchnässt seien. Sie haben ein Foto der Schnittwunde geschickt, das zur Konsultation an einen Arzt weitergeleitet wird. Derweilen packen im Basislager weitere Freiwillige die benötigten Sachen in große Reiserucksäcke.

    Kurz darauf gehen Chrzanowska und eine weitere Aktivistin los, zunächst über einen Forstweg, dann mitten hinein in den Wald, aus Sicherheitsgründen allein. Sie treffen die Geflüchteten an der Markierung, welche diese zuvor geschickt haben. Als sie zusammen zurückkommen, erzählt Chrzanowska, die beiden Männer hätten sich gut versteckt, es habe gedauert, bis sie sie gefunden hätten.
    Ein Junge mit warmer Jacke blickt in Richtung zweier Grenzpolizisten, die nur von hinten zu sehen sind

    Die Männer, Mitte 20, sprechen kein Englisch. Die Aktivistinnen behelfen sich mit Übersetzer-Apps auf dem Handy, tippen Fragen ein, die dann auf Paschtu übersetzt werden. Wie lange sie schon im Wald seien? Die Männer tippen in das Handy: einige Wochen, auf der polnischen Seite seit drei Tagen. Es sei ihr dritter Versuch, zwei Pushbacks hätten sie bereits hinter sich. Das heißt, der polnische Grenzschutz hat sie bereits zweimal aufgegriffen und sie trotz ihres Asylgesuchs nach Belarus zurückgebracht. Seit dem 27. März 2025 ist in Polen das Asylrecht an der Grenze zu Belarus ausgesetzt.
    Schwere Verletzungen durch Grenzzaun

    Die Männer haben seit mehreren Tagen weder gegessen noch getrunken und nehmen die mitgebrachte Kichererbsen-Suppe, den gesüßten Tee und das Trinkwasser dankbar an. Während sie sich stärken, bespricht sich Chrzanowska per Textnachrichten mit dem Arzt. Die Wunde am Fuß des einen Mannes ist tiefer, als es vorab auf dem Foto aussah. Der Arzt schickt Chrzanowska Anweisungen, wie sie die Schnitte säubern und verarzten soll.

    Zugezogen habe er sich die Wunde beim Sprung über den Grenzzaun, tippt der verletzte Mann ins Handy. Die bewaffneten belarussischen Soldaten, die die Migrierenden zur Grenze begleiteten, seien äußerst aggressiv gewesen und hätten sie geschlagen. Sie hätten eine Leiter am fünf Meter hohen Stahlzaun an der Grenze aufgestellt und die Afghanen gezwungen, auf der anderen Seite herunterzuspringen. „Normalerweise würden wir einen Krankenwagen rufen, damit die Wunde fachgerecht versorgt werden kann“, sagt Aleksandra Chrzanowska. Doch das sei seit dem verhängten Asylstopp zu riskant, denn „dann sind auch Grenzbeamte dabei. Und damit ist das Risiko sehr hoch, dass die Flüchtlinge erneut nach Belarus zurückgebracht werden, unabhängig von der Verletzung.“
    Lokale Hilfsorganisationen auf sich gestellt

    Die Intervention dauert etwa eine halbe Stunde. Chrzanowska versucht so gut es geht, die Wunde zu reinigen. Der Mann habe sehr starke Schmerzen gehabt und lag geschwächt auf dem Waldboden, berichtet sie später. „Ich habe mir Sorgen gemacht, ob er überhaupt noch laufen kann“, erzählt sie, als sie von der Intervention zurückkommt. Nachdem er etwas gegessen und getrunken habe, habe er sich jedoch schnell stabilisiert.

    Für Aleksandra Chrzanowska ist das immer wieder ein berührender Moment: „Anfangs sind die Geflüchteten sehr verängstigt. Manchmal hat man sogar das Gefühl, dass sie sich ein bisschen wie wilde Tiere verhalten, die sich verstecken und überleben müssen. Wenn sie dann trockene Kleidung tragen und heißen Tee getrunken oder warme Suppe gegessen haben, sieht man, wie sie wieder zu Menschen werden.“ Manche bestünden dann auch darauf, das Essen mit ihr zu teilen.

    Das Netzwerk #Grupa_Granica besteht aus zahlreichen lokalen NGOs und Hilfsinitiativen und wird von Hunderten ehrenamtlichen und einigen wenigen hauptamtlichen Helfern getragen. Bis auf Ärzte ohne Grenzen ist an der polnisch-belarussischen Grenze keine internationale NGO tätig - anders als an anderen EU-Außengrenzen.

    Die polnische Regierung sieht die Arbeit der Aktivistinnen und Aktivisten kritisch und kriminalisiert ihre Unterstützung. Derzeit stehen unter anderem fünf Flüchtlingshelfer im ostpolnischen Hajnowka vor Gericht, die einer irakisch-kurdischen Familie mit sieben Kindern im Wald geholfen hatten. Ihnen wird Unterstützung von illegal Eingereisten zum eigenen Vorteil vorgeworfen.

    Aleksandra Chrzanowska schüchtern diese Vorwürfe nicht ein. „Helfen ist legal“, sagt sie knapp. Nur einige Stunden später geht der nächste Notruf ein: Eine Gruppe von vier Afghanen bittet um Hilfe, einer gibt an, sich beim Fall vom Grenzzaun das Bein gebrochen zu haben. Diesmal wird ein Arzt die Flüchtlingshelfer begleiten.

    https://www.dw.com/de/gefl%C3%BCchtet-verletzt-vergessen-alltag-im-polnisch-belarussischen-grenzwald/a-73146947
    #forêt #Biélorussie #Pologne #frontières #migrations #réfugiés #solidarité #Aleksandra_Chrzanowska #Hajnowka #blessures #barrières_frontalières

  • Rapport de juin 2025 : féminicide, la violence structurelle en Iran

    Des lois enterrées au féminicide : la violence structurelle comme politique d’État en Iran

    Télécharger le rapport

    Rapport de juin 2025 – La violence contre les femmes en Iran est en augmentation. Sous le régime clérical misogyne, la violence contre les femmes n’est pas un phénomène isolé, mais un élément fondamental de la structure culturelle imposée par le régime.

    En raison de lois répressives et de l’absence de protection juridique pour les femmes battues combinées à l’absence de criminalisation des violences domestiques ou des violences sexistes dans les lieux de travail et les espaces publics et de l’absence de soutien légal pour les femmes et les filles sous un régime qui a lui-même institutionnalisé la violence contre les femmes, nous assistons à une augmentation quotidienne des cas de violence, en particulier des meurtres de femmes commis par leurs maris, des membres de leur famille ou dans la société en général.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/17/rapport-de-juin-2025-feminicide-la-violence-st

    #feminisme #iran

  • Mother in Germany separated from one-year-old son over Palestinian activism
    https://www.middleeasteye.net/news/palestinian-activist-germany-separated-child-say-lawyers

    23.6.2025 by Dania Akkad - Supporters say Palestinian-Jordanian woman’s case is one of the harshest examples of how the German state is weaponising residency issues to repress Palestinian solidarity

    A Palestinian-Jordanian woman with German residency was separated from her one-year-old after German authorities deemed the child a security threat, she and her lawyers say.

    The European Legal Support Centre, which is supporting her case, say the woman is the latest victim of the German state’s weaponisation of residency issues to repress Palestinian solidarity.

    Since 2019, the Amsterdam-based legal advocacy group has documented at least 22 incidents in Germany in which residency status or restrictions to freedom of movement have been used to stifle such solidarity.

    “The German state systematically exploits residence, asylum and citizenship law to punish already marginalised communities,” said an ELSC spokesperson.

    “There is no justification for separating a newborn from his parents, yet to label the child a ‘security threat’ marks a grotesque new low, even by their own oppressive standards."
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    A trained nurse, Dima* moved from Jordan to Germany in 2017 for work, and was joined four years later by her husband. In 2023, they had their first child.

    In August 2024, when her child turned one, the family travelled to Jordan so that Dima and her husband’s parents could meet their grandchild for the first time.

    As they tried to board a return flight two weeks later, Dima was told that her son lacked the necessary permit to re-enter Germany.

    At the time, her lawyers say, the German embassy in Jordan suggested it was a minor bureaucratic matter that could be solved in a few weeks.

    When Dima had applied for permanent residency back in October 2023, she and her husband had received green certificates that allow holders to exit and re-enter Germany while they wait for a permanent residency card.

    Their son was also given a green residency certificate which looked exactly the same as his parents, but did not allow for entry or exit.
    Security threat

    But the issue wasn’t so simple: four months later, the embassy said in a letter that Dima’s son was not allowed to go back to Germany because he had been deemed a security threat.

    Ebru Akcan Asilturk, Dima’s Frankfurt-based immigration lawyer who became involved in the case around this time, said she assumed, when she read the letter, there had been a mistake.

    “I thought, ‘OK, this is obviously a misunderstanding we can solve directly’,” she said.

    But in December 2024, Germany’s migration office sent another letter clarifying that there was, in fact, an issue with Dima, not her son.

    ’I didn’t say anything that is considered a red line. I always went to demonstrations that were accepted by the authorities in Germany’

    - Dima*, Palestinian-Jordanian mother

    Dima also learned through the letter for the first time that the Verfassungsschutz, Germany’s domestic intelligence service, was investigating her.

    The probe is ongoing and would have been triggered by her permanent residency application nearly two years ago, her lawyers have said.

    Dima has been told by authorities that she is being investigated because of her alleged involvement with Palestinian solidarity groups, including Samidoun Deutschland, an organisation that Germany banned in November 2023.

    She contends that all of her Palestinian activism in Germany has been legal.

    “I didn’t say anything that is considered a red line. I always went to demonstrations that were accepted by the authorities in Germany. I always registered whatever action I wanted to do,” she said.

    Instead, she believes the case is an attempt to suppress her point of view and reflective of a wider crackdown on activists like her in Germany.

    “They don’t have freedom of speech. It’s only there if you agree with what they say,” she said.

    Both Dima and Asilturk say they believe that authorities took advantage of the problem with Dima’s son’s certificate not allowing for his exit and re-entry into Germany as an excuse to put the family in an impossible position that would force them to give up their residency.

    A request for comment from the German foreign ministry was not answered. A spokesperson for the domestic intelligence authorities said that as a matter of principle, they do not comment publicly on individuals.
    Hard choices

    The family has been left in a precarious position.

    This February, in response to an urgent appeal that Asilturk filed in November 2024, the administrative court in Berlin ruled that Dima’s son’s re-entry to Germany was not a matter of urgency.

    “They said the son is in Jordan. He cannot come back to Germany, but the parents can go back to Germany and they can visit him,” Asilturk said.

    ’My child started calling anyone in the street papa. Unfortunately, he will call anyone mama as well’

    - Dima*, Palestinian-Jordanian mother

    “Or they can stay in Jordan with him and wait until the main proceedings.”

    But if Dima stayed in Jordan, she would lose her residence card, said Asilturk who has appealed the decision in the Higher Administrative Court Berlin-Brandenburg.

    Meanwhile, the family was separated for nine months in total, as Dima and her husband took turns leaving their son with family to try to maintain their lives in Germany.

    These were nine particularly crucial months, Dima said. Her son was still breastfeeding while also starting, at the age of one, to become less emotionally attached to her and having a closer relationship with his father.

    “My child started calling anyone in the street papa. Unfortunately, he will call anyone mama as well. He doesn’t have the grasp. He lost it,” Dima said.

    A decision on Asilturk’s appeal at the higher court is expected imminently.

    Meanwhile, the ELSC has filed a challenge with the Federal Constitutional Court challenging the administrative court’s handling of Dima’s case.

    The outcome could help protect other families from experiencing this in the future, something Dima said she is determined to see through.

    How Germany’s former foreign minister failed Gaza - then got a top UN job

    Read More »

    “I’m sure, if this has happened to me, this has happened to many families before. It doesn’t matter if they are Palestinian or something else. I don’t think they were able to fight it in court because they didn’t have the support,” she said.

    “But I don’t believe that this has never happened. In the current situation, I don’t believe it was a first. I just believe that I was the first one to have that support to fight it.”

    Dima is the first generation of her family that was not born in Palestine, where her mother’s family was forced to leave in 1948 and her father’s in 1967.

    She hoped to move at some point to Palestine, but with only her Jordanian passport, she said she would probably not be able to do that.

    Still she said she felt the activism she has done in Germany, which was much more she said than she would have been allowed in Jordan, has made her feel like she already made it to Palestine somehow.

    “I felt in Palestine sometimes, with the atmosphere around me, by the chants we used to chant. I felt it was so close to Palestine in ways. It was never like that in Jordan,” she said.

    “This is the hardest part to be honest.”

    * A pseudonym has been used to protect the identity of the mother during the ongoing legal challenge.

    #Allemagne #Palestine #familles #enfants #persécution

  • Des Afghans craignent pour leur vie après une fuite massive de données des autorités britanniques
    https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20250716-afghans-craignent-pour-vie-apr%C3%A8s-fuite-massive-donn%C3%A9es-

    La divulgation accidentelle des données de 19 000 Afghans ayant aidé les forces britanniques plonge une partie des personnes concernées et leurs familles dans l’angoisse des représailles de la part des Taliban. Car si certaines ont été discrètement évacuées par le Royaume-Uni depuis l’année dernière, les autres dénoncent un sentiment d’abandon.

    #Royaume-Uni #données_personnelles #fichage #Afghans #talibans

  • Omer Bartov

    Opinion | I’m a Genocide Scholar. I Know It When I See It. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2025/07/15/opinion/israel-gaza-holocaust-genocide-palestinians.html

    My inescapable conclusion has become that Israel is committing genocide against the Palestinian people. Having grown up in a Zionist home, lived the first half of my life in Israel, served in the I.D.F. as a soldier and officer and spent most of my career researching and writing on war crimes and the Holocaust, this was a painful conclusion to reach, and one that I resisted as long as I could. But I have been teaching classes on genocide for a quarter of a century. I can recognize one when I see one.

    This is not just my conclusion. A growing number of experts in genocide studies and international law have concluded that Israel’s actions in Gaza can only be defined as genocide. So has #Francesca_Albanese, the U.N. special rapporteur for the West Bank and Gaza, and Amnesty International. South Africa has brought a genocide case against Israel at the International Court of Justice.

    • https://archive.ph/0dpn2
      Je suis spécialiste du génocide. Je sais reconnaître un génocide quand j’en vois un.
      Par Omer Bartov
      Le Dr Bartov est professeur d’études sur l’Holocauste et le génocide à l’université Brown.
      15 juillet 2025, 1 h 00 (heure de l’Est)

      Je suis arrivé à la conclusion inéluctable qu’Israël commet un génocide contre le peuple palestinien. Ayant grandi dans une famille sioniste, vécu la première moitié de ma vie en Israël, servi dans l’armée israélienne en tant que soldat et officier, et passé la majeure partie de ma carrière à faire des recherches et à écrire sur les crimes de guerre et l’Holocauste, cette conclusion a été douloureuse à accepter, et j’y ai résisté aussi longtemps que possible. Mais j’enseigne le génocide depuis un quart de siècle. Je sais reconnaître un génocide quand j’en vois un.

      Je ne suis pas le seul à cette conclusion. Un nombre croissant d’experts en études sur le génocide et en droit international ont conclu que les actions d’Israël à Gaza ne peuvent être qualifiées que de génocide. C’est également l’avis de #Francesca_Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Cisjordanie et Gaza, et d’Amnesty International. L’Afrique du Sud a porté plainte contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice.

      Les scènes d’horreur quotidiennes à Gaza, dont le public israélien est protégé par l’autocensure de ses propres médias, révèlent le mensonge de la propagande israélienne selon laquelle il s’agit d’une guerre défensive contre un ennemi nazi. On frémit lorsque les porte-parole israéliens scandent sans vergogne le slogan creux selon lequel l’armée israélienne serait « l’armée la plus morale au monde ».
      (...)
      Certains pays européens, comme la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, ainsi que le Canada, ont timidement protesté contre les actions d’Israël, en particulier depuis qu’il a violé le cessez-le-feu en mars. Mais ils n’ont ni suspendu leurs livraisons d’armes ni pris de mesures économiques ou politiques concrètes et significatives susceptibles de dissuader le gouvernement de M. Netanyahu.

      Pendant un certain temps, le gouvernement américain a semblé se désintéresser de Gaza, le président Trump ayant initialement annoncé en février que les États-Unis prendraient le contrôle de Gaza, promettant d’en faire « la Riviera du Moyen-Orient », avant de laisser Israël poursuivre la destruction de la bande de Gaza et de tourner son attention vers l’Iran. Pour l’instant, on ne peut qu’espérer que M. Trump fera à nouveau pression sur M. Netanyahu, réticent, pour qu’il accepte au moins un nouveau cessez-le-feu et mette fin à ces massacres incessants.

      (...)

      Tout aussi inquiétante est la perspective que l’étude du génocide dans son ensemble ne survive pas aux accusations d’antisémitisme, nous privant ainsi de la communauté cruciale de chercheurs et de juristes internationaux qui se tiennent en première ligne à un moment où la montée de l’intolérance, de la haine raciale, du populisme et de l’autoritarisme menace les valeurs qui étaient au cœur des efforts scientifiques, culturels et politiques du XXe siècle.

      La seule lueur d’espoir au bout de ce tunnel très sombre est peut-être la possibilité qu’une nouvelle génération d’Israéliens affronte son avenir sans se réfugier dans l’ombre de l’Holocauste, même s’ils devront porter la tache du génocide perpétré à Gaza en leur nom. Israël devra apprendre à vivre sans se réfugier dans l’Holocauste pour justifier l’inhumanité. Malgré toutes les souffrances horribles auxquelles nous assistons actuellement, c’est une chose précieuse qui, à long terme, pourrait aider Israël à affronter l’avenir d’une manière plus saine, plus rationnelle, moins craintive et moins violente.

      Cela ne compensera en rien le nombre effroyable de morts et les souffrances des Palestiniens. Mais un Israël libéré du fardeau écrasant de l’Holocauste pourra enfin accepter la nécessité inéluctable pour ses sept millions de citoyens juifs de partager la terre avec les sept millions de Palestiniens vivant en Israël, à Gaza et en Cisjordanie dans la paix, l’égalité et la dignité. Ce sera le seul règlement juste.

  • Le Dibbouk | Carnets autofictifs, lectures, fictions et photographie
    https://ledibbouk.net/public-transport-and-the-station-hall.html

    This morning, pushing the cart, I felt it come again. One of those thoughts you don’t call for, but they show up anyway. For me to exist, to open the door to this furnace — how many generations did it take to get here ?

    #fiction

  • Automobile : l’hydrogène vacille avec le retrait de Stellantis
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/hydrogene-la-filiere-vacille-avec-le-retrait-de-stellantis-

    Connaissance des Énergies avec AFP parue le 16 juillet 2025

    L’#hydrogène est-il une #énergie d’avenir pour l’#automobile ? #Stellantis vient de répondre par la négative en sabrant son programme d’utilitaires, tandis que certains constructeurs comme #Toyota y croient encore.

    La nouvelle direction de Stellantis (marques #Fiat, #Peugeot) a annoncé mercredi mettre fin à son programme de développement dans l’hydrogène, une nouvelle qui a résonné comme un coup de tonnerre mercredi matin dans l’usine de sa coentreprise #Symbio, qui joue son avenir.

    Flambant neuve, l’usine de la banlieue lyonnaise prévoyait de produire 50.000 systèmes à hydrogène par an d’ici 2026, dont une grande partie pour Stellantis, pour accompagner la montée en puissance de son offre d’utilitaires.

  • Retraites des fonctionnaires d’État : faut-il changer la convention comptable ?
    https://www.ipp.eu/publication/retraites-des-fonctionnaires-detat-faut-il-changer-la-convention-comptable
    Je crois avoir vaguement compris...

    Tous régimes confondus, il y a en moyenne 2.05 cotisants pour 1 retraité. Pour les fonctionnaires d’État, il n’y en a actuellement que 1.29 (à cause de la pyramide des âges des agents et des politiques d’embauches de fonctionnaires). Ce n’est pas assez pour payer les pensions.

    Pour remédier à cela, un mécanisme de compensation est prévu : les secteurs démographiquement privilégiés, qui sont au-dessus de la moyenne de 2.05, contribuent à aider les secteurs qui sont en-dessous. Sauf que la cour des comptes a montré que ce mécanisme, comme il fonctionne actuellement, ne permet à l’État d’obtenir que 500 millions (alors qu’un calcul plus réaliste lui permettrait d’empocher 11 milliards).

    Pour financer le régime de retraite des fonctionnaires (~55 milliards) dans cette situation démographique défavorable, l’État paye donc quasi tout lui-même en « contribution d’équilibre d’employeur », en augmentant les cotisations retraites de ses agents actuels, ce qui fait des cotisations retraites moyennes de 1175 euros par agent par mois.

    Les problèmes de tout ça c’est :
    1/ de refuser de mettre à contribution les régimes de salariés du privé dans le cadre d’un « transfert de compensation démographique », ce qui revient pour l’État à subventionner implicitement ces régimes à la situation démographique favorable.
    2/ le coût d’un fonctionnaire est grandement surévalué.

    Les auteurs proposent de corriger les comptes de financement des retraites des fonctionnaires. Alors que quasi tout est actuellement financé par les cotisations, ils proposent de répartir la charge comme suit :
    – cotisations salariales et employeur resteraient majoritaires mais représenteraient seulement un peu plus de la moitié ;
    – financement par l’impôt des specificités régaliennes de certaines professions (les droits des policiers et militaires en particulier qui peuvent partir plus tôt) ;
    – enfin, ce qui relève stricto sensu du déséquilibre démographique du régime (à financer plutôt, donc, en mettant à contributions les autres).

    Ce que ce compte corrigé changerait c’est que 25 milliards actuellement considérés comme de la dépense publique (1.1% du PIB) ventilée sur différents ministères seraient requalifiés en simple transfert au régime de retraite.

    Sans surprise, ce sont les budgets des ministères dont la part des dépenses consacrée à l’emploi public est la plus importante qui sont les plus fortement affectés par la correction. En premier lieu, le budget du ministère de l’Éducation nationale passe de 81,3 à 70,7 Mde, soit une baisse de près de 13,4%, correspondant à une surévaluation de 15%.

    Cette correction consistant à enlever au budget de l’Education Nationale ce qui relève du déséquilibre démographique du régime de retraite de ses fonctionnaires (c’est toujours évidemment de l’argent à sortir mais il serait labellisé autrement) revient à corriger aussi notre place dans les comparaisons internationales.

    En l’absence de correction, la France affiche une dépense d’éducation de 5,4% du produit intérieur brut. Après correction, la dépense réelle n’est plus que de 5% du PIB, ce qui situe la France juste au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE [4.9%]. La figure 4.5b donne le détail des comparaisons internationales en dépenses par élève du premier degré. La dépense par élève à ce niveau, telle qu’affichée actuellement, est déjà faible. Après correction, elle le devient encore plus, situant la France dans les 25% des pays de l’OCDE qui dépensent le moins en termes de dépenses par élève.

    #éducation #école #retraites #budget #fonctionnaires

    • Sur la faiblesse du budget de l’école primaire :

      Or, si la dépense en faveur de l’école n’a cessé d’augmenter, notamment à travers le dédoublement des classes pour certains publics dits prioritaires, la France dépense moins que les autres pays dans l’enseignement du premier degré. Par rapport à la moyenne de l’OCDE, on observe ainsi une part moindre de l’effort (1,3 % du PIB contre 1,5 %) à l’inverse de la ressource consentie pour l’enseignement secondaire (2,6 % contre 2,1 %).

      Cet écart des dépenses entre les deux niveaux d’éducation est particulièrement important en France et s’élève à 43 % (13 % en moyenne OCDE). Ces comparaisons incitent à penser que la poursuite du rééquilibrage engagée ces dernières années est une nécessité. Elle permettrait, ainsi, de limiter les mesures de soutien déployées sur les autres niveaux de scolarité.

      L’enseignement primaire | Cour des Comptes 20.05.2025
      https://ccomptes.fr/fr/publications/lenseignement-primaire

  • Déclaration de solidarité avec le soulèvement au Kenya

    Nous, la Marche mondiale des femmes, déclarons notre solidarité indéfectible avec le soulèvement féministe et populaire qui secoue actuellement le Kenya.

    Nous sommes aux côtés des femmes et des jeunes qui, de Nairobi à Kisumu, de Mombasa à d’innombrables villes et quartiers, sont descendues dans la rue avec courage. Ce qui a commencé comme une protestation contre le projet de loi financière oppressive de 2024 s’est transformé en un mouvement historique, une rébellion massive qui réclame justice, dignité et liberté.

    Nous ne considérons pas ce soulèvement comme un événement isolé, mais comme faisant partie d’une résistance féministe mondiale contre les systèmes capitalistes, patriarcaux et autoritaires. La violence déployée par l’État kenyan – balles en caoutchouc, balles réelles, gaz lacrymogènes, désinformation et violences sexuelles ciblées – ne nous est pas inconnue. Nous dénonçons ces tactiques comme des instruments destinés à écraser la résistance et à punir celles et ceux qui osent imaginer et exiger un avenir différent.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/16/declaration-de-solidarite-avec-le-soulevement-

    #feminisme #kenya