• Le phénomène « #tradwife », symptôme d’une nouvelle phase du capitalisme
    https://lvsl.fr/le-phenomene-tradwife-symptome-dune-nouvelle-phase-du-capitalisme

    La nostalgie des anciens stéréotypes de #genre est bien plus qu’une tendance étrange observée sur les réseaux sociaux. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte plus large de pressions sur les femmes à retourner au foyer, dans un contexte de #crise de la natalité et de hausse du chômage.

    #Féminisme_et_lutte_des_classes #Société #Europe_de_l'Est #féminisme #socialisme #tradwives

  • L’essor du #Célibat : au-delà des paniques morales
    https://lvsl.fr/lessor-du-celibat-au-dela-des-paniques-morales

    Partout dans le monde, le #Couple décline depuis plusieurs décennies. Cette évolution inquiète d’un côté les pouvoirs publics car elle entraîne un déclin démographique et risque d’aggraver la stagnation d’économies occidentales déjà vieillissantes. De l’autre, les intellectuels médiatiques fustigent l’individualisme et le puritanisme supposé des nouvelles générations. Les causes de ce phénomène sont multiples, et […]

    #Société #féminisme #Féminisme_marxiste #Féminisme_matérialiste #marxisme #matérialisme #patriarcat

  • Aux racines de la domination masculine. Le féminisme matérialiste de Paola Tabet (1ère partie)
    https://spectremedia.org/podcast/2191/?playing=2191

    Un épisode en deux parties qui va aux racines de la domination masculine à partir de travaux de l’anthropologue et féministe matérialiste Paola Tabet rassemblés dans Les doigts coupés. Une anthropologie féministe (La Dispute, 2018) – avec Leila Ouitis, autrice de plusieurs articles sur l’Algérie et une approche matérialiste de la question raciale, et Lise K., doctorante en sociologie du travail et du genre.

    Et deuxième partie
    https://spectremedia.org/podcast/aux-racines-de-la-domination-masculine-le-feminisme-materialiste-de-pa

    #Paola_Talbet #anthropologie #histoire #domination_masculine #féminisme #féminisme_matérialiste

  • Blue Origin’s First All-Female Spaceflight Stunt - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2025/04/14/arts/blue-origin-lauren-sanchez-katy-perry.html

    Blue Origin’s all-female flight proves that women are now free to enjoy capitalism’s most extravagant spoils alongside rich men.

    Bezos’ company has promoted this as the “first all-woman spaceflight” since the Soviet Union cosmonaut Valentina Tereshkova became the first woman in space when she made a solo trip to the Earth’s orbit in 1963. Tereshkova spent three days in space, circled the Earth 48 times and landed an international celebrity and feminist icon. The Blue Origin flight attempted to reverse-engineer that historic moment: By taking established celebrities and activists and launching them into space, it applied a feminist sheen to Blue Origin and made its activities feel socially relevant by association.

    Blue Origin pitched the flight as a gambit to encourage girls to pursue STEM (science, technology, engineering and mathematics) careers and to, as Sánchez put it in an Elle cover story on the trip, inspire “the next generation of explorers.” But the flight was recreational, and its passengers are not space professionals but space tourists. Their central mission was to experience weightlessness, view the Earth from above, and livestream it. They are like payload specialists with a specialty in marketing private rockets. If the flight proves anything, it is that women are now free to enjoy capitalism’s most decadent spoils alongside the world’s wealthiest men.

    Though women remain severely underrepresented in the aerospace field worldwide, they do regularly escape the Earth’s atmosphere. More than 100 have gone to space since Sally Ride became the first American woman to do so in 1983. If an all-women spaceflight were chartered by, say, NASA, it might represent the culmination of many decades of serious investment in female astronauts. (In 2019, NASA was embarrassingly forced to scuttle an all-women spacewalk when it realized it did not have enough suits that fit them.) An all-women Blue Origin spaceflight signifies only that several women have amassed the social capital to be friends with Lauren Sánchez.

    Sánchez arranged for her favorite fashion designers to craft the mission’s suits, leveraging it into yet another branding opportunity. Souvenirs of the flight sold on Blue Origin’s website feature a kind of yassified shuttle patch design. It includes a shooting-star microphone representing King, an exploding firework representing Perry and a fly representing Sánchez’s 2024 children’s book about the adventures of a dyslexic insect. Each woman was encouraged to use her four minutes of weightlessness to practice a different in-flight activity tailored to her interests. Nguyen planned to use them to conduct two vanishingly brief science experiments, one of them related to menstruation, while Perry pledged to “put the ‘ass’ in astronaut.”

    The message is that a little girl can grow up to be whatever she wishes: a rocket scientist or a pop star, a television journalist or a billionaire’s fiancée who is empowered to pursue her various ambitions and whims in the face of tremendous costs. In each case, she stands to win a free trip to space. She can have it all, including a family back on Earth. “Guess what?” Sánchez told Elle. “Moms go to space.” (Fisher, the first mother in space, went there in 1984.)

    The whole thing reminds me of the advice Sheryl Sandberg passed on to women in “Lean In,” her memoir of scaling the corporate ladder in the technology industry. When Eric Schmidt, then the chief executive of Google, offered Sandberg a position that did not align with her own professional goals, he told her: “If you’re offered a seat on a rocket ship, don’t ask what seat. Just get on.” It is the proximity to power that matters, not the goal of the mission itself.

    As Blue Origin loudly celebrates women as consumers of private space travel, it has elided the experiences of professional female astronauts — including the little details that humanized their own flights. Elle suggested that the Blue Origin flight “will be the first time anybody went to space with their hair and makeup done.” As Perry put it, “Space is going to finally be glam.” But in fact, female astronauts have long brought their beauty work into space with them. Life magazine published an image of Tereshkova at the hairdresser, explaining that she was “primping for orbit.” The astronaut Rhea Seddon, who first flew to space in 1985, took NASA-tested cosmetics onboard, knowing that she would be heavily photographed and the images widely circulated.

    #Espace #Tourisme #Féminisme_de_pacotille #Jeff_Bezos #Blue_Origin #Amazon

  • [Brochure] Le front anti papa présente le fanzine anti papa - La Grappe
    https://lagrappe.info/?Brochure-Le-front-anti-papa-presente-le-fanzine-anti-papa-1115

    Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la plupart des papas sont des merdes ? Nous présentons le FAP, le Front Anti Papa, et sa position politique très claire et radicale au sujet des papas.

    https://lagrappe.info/IMG/pdf/le_fanzine_du_fap.pdf

    #pères #parentalité #hommes #féminisme #féminisme_matérialiste #fanzine

  • Intersections : « Énergies féminines et masculines » : sous l’algorithme de TikTok, le patriarcat de Nesrine Slaoui - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/09/intersections-energies-feminines-et-masculines-sous-tiktok-le-patriarcat

    Nesrine Slaoui pointe la manière dont ce réseau social est devenu le support d’un patriarcat déguisé avec le succès des vidéos autour de pseudo « énergies masculines et féminines. »
    Nesrine Slaoui • 18 septembre 2024

    Sous l’algorithme de TikTok, le patriarcat
    © Igor Omilaev / Unsplash

    L’algorithme de Tik Tok est effrayamment précis dans sa personnalisation des contenus proposés et pourtant la féministe que je suis n’y échappe pas ; quand je scrolle, je suis inondée de ces vidéos qui m’enjoignent à renouer avec mon énergie féminine. Aussi bien des jeunes hommes que des jeunes femmes, improvisés coach en séduction, en développement personnel ou en entreprenariat – montrant par cette alliance des genres à quel point le capitalisme et le patriarcat sont un même système de croyances – m’expliquent que je suis trop indépendante, trop affirmée, trop imposante et que je devrais renouer avec une certaine forme de douceur, de passivité et de séduction lascive qui proviendrait tout naturellement de mon « féminin sacré ».

    Le Haut Conseil à l’égalité pointe du doigt les plateformes numériques comme de ‘véritables caisses de résonance des stéréotypes de genre’.

    C’est en renouant avec ce dernier que je parviendrais à trouver ma vraie place dans la société – visiblement dans ma cuisine – sans effrayer un homme dont l’énergie masculine en ferait, tout naturellement aussi, le décisionnaire doté, lui, de raison face à mes émotions de femme. Ces contenus pullulent à une vitesse dangereuse et montrent à quel point le conservatisme, et les idéologies d’extrême droite, parviennent à s’imposer sur Internet derrière une forme de divertissement presque anodine.

    Cette théorie insupportable des énergies féminines et masculines est une rhétorique appréciée des masculinistes qui l’intègrent dans un vaste champ lexical présentant la domination masculine comme naturelle et nécessaire en opérant une distinction raciste entre les hommes blancs d’un côté et les hommes noirs et arabes, décrits comme une menace, de l’autre. Le terme de « body count », par exemple, lui aussi repris partout et qui sous-entend qu’une femme n’est pas respectable si elle a connu plusieurs partenaires sexuels. Un homme, en revanche, oui.

    Mais les masculinistes ne sont pas les seuls à porter ce discours. Comme l’a montré le rapport du Haut Conseil à l’égalité, publié en janvier 2024, le sexisme s’aggrave chez les moins de 35 ans ; tranche d’âge ou un homme sur cinq considère normal de gagner mieux sa vie qu’une femme à poste égal. L’étude pointe du doigt les plateformes numériques comme de « véritables caisses de résonance des stéréotypes de genre » et essentialiser nos personnalités en affirmant qu’il existe des comportements et des émotions féminines ou masculines y participent. Ces contenus ne mobilisent évidemment jamais la sociologie pour expliquer comment tout cela n’est qu’éducation différenciée.

    Cette théorie des énergies (…) montre un autre danger du féminisme blanc et bourgeois.

    Le problème encore plus sidérant est que l’on peut trouver beaucoup de femmes s’appropriant ces discours en affirmant qu’il n’est pas stigmatisant parce que nous aurions tous et toutes ces deux énergies qui cohabitent en nous. Peut-être du coup qu’elles n’ont pas de genre et que ce n’est pas une question d’énergies mais de société… C’est comme si la violence incontestable du patriarcat poussait à croire, par volonté de réparation et esprit de vengeance, en une essence féminine supérieure, dite ‘la Déesse’ dans les séances des coachs féminines holistiques aux tarifs exorbitants, qu’il faudrait retrouver.

    Selon la sociologue Constance Rimlinger, ce renouveau ésotérique s’inscrit dans le New Age et toutes ces formes de spiritualités occidentales qui sont un bricolage de pratiques religieuses ancestrales, comme le bouddhisme, le taoïsme avec son yin et son yang ou la philosophie indienne et ses chakras.
    Sur le même sujet : « Une culture de l’écoféminisme doit se développer »

    Outre-Atlantique, les militants progressistes, comme Matt Bernstein, ont une expression pour dénoncer les dérives de ces pratiques et discours : « The crunchy to far right pipeline » que l’on pourrait traduire grossièrement comme : le lien idéologique, le canal direct, entre les « mangeuses de granola » – sous-entendu entre les adeptes du bien-être, de la nourriture healthy (1) du retour à une médecine dite naturelle et au yoga – avec les idéologies d’extrême droite. Des pratiques qui apparaissent pourtant de gauche, voire hippies. Mais sur le sexisme, avec cette théorie des énergies, le glissement est évident et montre un autre danger du féminisme blanc et bourgeois.

    #Masculinisme #TikTok #Nature_feminine #Féminisme_extreme-droite

  • Anticapitaliste, suante et révoltée : bienvenue dans la scène émergente du hardcore punk féministe | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1732617015-anticapitalisme-queer-revoltee-scene-emergente-hardcore-punk

    Dans les années 2010, les Etats-Unis ont vu éclore des groupes de hardcore punk féministes comme G.L.O.S.S., Gel ou See you space cowboy. Le mouvement émerge maintenant en Europe. À Paris, une poignée de queer bands, des groupes de musiques qui se revendiquent engagés sur les causes féministes et #LGBTQIA+, organisent des #concerts qui rassemblent jusqu’à 250 personnes dans des squats, des bars underground ou des salles associatives. S’y mélangent des contre-cultures punk, anticapitalistes, féministes et queer. Crêtes, cuirs et chaînes côtoient le street wear typique du hardcore : sweats à capuche, coupe-vents et TN.

    #musique #féminisme_hardcore

  • Camminare il passato per riscrivere il futuro. I tour decoloniali di Berlino

    L’azienda “deSta-”, nata a inizio 2022, accompagna le persone alla scoperta del quartiere africano costruito per celebrare le conquiste coloniali tedesche. Un’occasione per affrontare alla radice i problemi del razzismo in Germania.

    Appena arrivato a Berlino sono venuto qui. Speravo che il ‘quartiere africano’ contenesse qualche traccia del mio Paese d’origine. Negozi o ristoranti”. Ma per Desmond Boateng, originario del Ghana, l’uscita dalla fermata della metro di Berlino Afrikanische Straße è stato uno shock: gli unici segni che ha trovato nel quartiere erano ben lontani da quello che immaginava. Come lui, anche i turisti che sperano di trovare l’ennesimo luogo speciale dello spirito multiculturale della capitale tedesca restano delusi. “Nessun ‘cuore’ di un melting pot della cultura nera ma una terribile glorificazione della potenza coloniale tedesca. Un modo per rivendicare questo ruolo anche nella mappa della città”, spiega ad Altreconomia Justice Mvemba, che dopo lo “scotto” iniziale ha deciso che non poteva incrociare le braccia e non fare nulla.

    Due anni e mezzo fa ha fondato “deSta-Dekoloniale Stadtführung” (deSta-), un’azienda che offre tour guidati nel quartiere africano, nel distretto Sud-occidentale di Schöneberg sul femminismo nero e all’Humboldt Forum, uno tra i più famosi musei d’arte della capitale tedesca. “Camminare il passato per cambiare il futuro”. È questo il leit motiv di “deSta-”. E percorrendo le strade del quartiere sito a Wedding, nel Nord di Berlino, se ne percepisce fin da subito la necessità. Costruito alla fine del XIX secolo per celebrare la presenza tedesca nel continente africano, è stato poi nuovamente rivitalizzato nel 1930 dal nazionalsocialismo per rinsaldare lo spirito colonialista dei berlinesi. Le strade prendono i nomi di alcuni Paesi del continente: camminando ci si imbatte Ghanastraße, Ugandastraße e Guineastraße. C’è poi un piccolo conglomerato di case che si affacciano sullo stesso giardino chiamato Klein Afrika (Piccola Africa).

    L’architettura di queste costruzioni, che replica le case degli europei nei Paesi colonizzati, fu proposta per convincere, sempre durante l’epoca nazista, i cittadini tedeschi a trasferirsi nuovamente nel continente africano. Anche sul parco del quartiere, uno dei più grandi di tutta Berlino, grava un’eredità storica pesantissima: alla fine dell’Ottocento per volontà del commerciante di animali Carl Hagenbeck è stato sede dello zoo umano, luogo in cui le popolazioni dei territori africani colonizzati (all’epoca Namibia e gli attuali Burundi, Ruanda e Tanzania) si esibivano in danze e “raccontavano” la loro cultura. Una forma di tratta degli esseri umani e sfruttamento mascherati da occasione di contaminazione tra diverse culture.

    Di fronte a tutto questo, Justice Mvemba, i cui genitori sono nati in Congo, ha sentito il dovere di fare qualcosa. “Per affrontare le radici del razzismo, che qui in Germania ha colpito anche me, sono convinta sia necessario capirne le origini e le funzioni -spiega-. Serve guardare la storia, conoscendo a fondo il motivo per cui è stato istituito il colonialismo e la sua struttura di potere e di controllo su interi Paesi sfruttati economicamente da quelli europei”. Le colonie, spesso, spariscono dai libri di scuola: Mvemba ricorda di aver approfondito durante le scuole superiori il periodo del nazismo ma ben poco, invece, su quanto è successo in Africa. “Nessuno ne vuole parlare. Così ho pensato di avviare una start up per dare la possibilità alle persone di conoscere. Per poter capire”.

    Il progetto iniziale, lanciato durante la pandemia da Covid-19, era lo sviluppo di un’applicazione per accedere alle visite guidate tramite il proprio smartphone ma poi l’idea è virata verso qualcosa di più strutturato che mettesse al centro anche un aspetto di relazione tra la guida e chi partecipa. Così, a inizio 2021 è stata fondata “deSta-” che organizza tour guidati -sia in inglese sia in tedesco- oltre che workshop e laboratori, sempre sul tema della decolonizzazione, per scuole e associazioni. Oggi, l’azienda conta dodici dipendenti. E i partecipanti alle visite hanno già superato i cinquemila con 421 tour all’attivo. “Mi capita anche di avere fino a otto visite guidate alla settimana -racconta Mvemba-. Purtroppo non poche volte ho problemi con i residenti del quartiere che non sempre sono d’accordo con queste iniziative”.

    La spaccatura, paradossale, riguarda soprattutto il processo di reintitolazione di quelle vie del quartiere dedicate a ufficiali tedeschi impegnati nei Paesi africani che si sono macchiati di gravi crimini nel loro operato. La strada dedicata a Carl Peters, conosciuto in Tanzania per la sua brutalità nei confronti delle popolazioni locali, oggi porta ufficialmente due nomi diversi: una parte intitolata ad Anna Mungunda, leader della resistenza in Nambia (dove tra il 1905 e il 1908 ci fu il genocidio degli Herero e dei Nama), l’altra chiamata Maji-maji-Allee in onore del movimento che, proprio in Tanzania, lottò per respingere l’offensiva dei tedeschi che provocò la morte di quasi 300mila persone.

    Ancora: la piazza dedicata a Gustav Nachtigal, fautore dell’annessione degli attuali Togo e Camerun attraverso contratti fraudolenti, oggi si chiama Bell-Platz in memoria del re camerunense ucciso durante la conquista dei tedeschi. “Questo è importante non solo per non onorare la memoria di criminali. Aiuta infatti anche a dare un altro racconto delle persone native del continente africano -riprende Mvemba-. Conosciamo forse i bianchi che sono venuti a salvare qualcuno o fare qualche attività ma ben poco sappiamo degli eroi africani, dei leader di comunità che hanno lottato per l’indipendenza. Dare un nome a quelle battaglie, ricordarli, può aiutare a modificare la prospettiva, in generale, sulle persone nere”.

    Non tutti, però, concordano con Mvemba. La modifica nella toponomastica delle strade non è stata ben accolta da tutti. “Nel quartiere Africano i partiti di destra raccolgono voti. Sembra una barzelletta -aggiunge Mvemba-. Sostengono che sia sbagliato rinominarli e quando giriamo per il quartiere, a volte, ci contestano. E pensare che, dal mio punto di vista, questo processo è fin troppo lento: ci sono voluti quarant’anni per modificarli. Troppi”. Per alcuni che si lamentano, tanti altri, invece, trovano nei tour organizzati da “deSta-” una conoscenza mancata per troppo tempo. “Spesso tra una tappa e l’altra, le persone hanno il tempo di elaborare, fare domande molto libere: in modo che ci sia un confronto senza giudizio. Questo credo che sia molto apprezzato dai partecipanti. La normalizzazione di questi temi è fondamentale”.

    https://altreconomia.it/camminare-il-passato-per-riscrivere-il-futuro-i-tour-decoloniali-di-ber
    #balade_décoloniale #Berlin #Allemagne #Allemagne_coloniale #marche #colonialisme_allemand #colonialisme #décolonial #desta #racisme #deSta-Dekoloniale_Stadtführung #Humboldt_Forum #Wedding #toponymie #toponymie_coloniale #toponymie_politique #Klein_Afrika #zoo_humain #Carl_Hagenbeck #Justice_Mvemba #histoire_coloniale #Carl_Peters #Anna_Mungunda #Maji-maji-Allee #Tanzanie #Namibie #Gustav_Nachtigal #Togo #Cameroun #Bell-Platz

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  • An #African_Feminist_Manifesto

    Decolonial African feminist thought is equal parts rage and radical care. It is a collaborative and unbiased call to action that insists on justice, self-determination, and autonomy, building on the legacies of foremothers to create our lifelines for our future and the ones that come after us.

    In the past year, the concept of ‘decolonization’ has faced strong pushback from the intersection of Big Tech, political interests, and conservative ideologies, reaching such proportions that Elon Musk, X’s CEO, described decolonization as ‘unacceptable to any reasonable person’, equating it with extreme violence and a violation of X’s terms of service. This reductionist rhetoric, particularly orchestrated to undermine campaigns against Israel’s occupation of Palestine and the designation of Palestinians as killable, disposable bodies, portrays decolonization as genocidal hate speech. In this essay, I reflect on the critical significance of the de-colonial from my concrete experiences as an African woman of Yorùbá descent who did a brief stint of grassroots activism towards political education, women’s research and documentation, and anti-sexual violence before moving to the US to pursue graduate education at the intersection of gender and sexuality studies and digital humanities. Here, my encounter with canonical American studies texts like John Locke’s theories of social contract came with a realization that Global North modernity was built on this basis: an agreement between rational individuals, transitioning from a state of nature into a collective body, where the right to punish is ceded to the state.

    Here, I must add that these thoughts I share here are collaborative speaking to/with foremothers, living and passed, and whose labour established the possibilities for counter-hegemonic feminisms and pockets of resistance to advance the stakes of an African feminist decolonial thought. My approach and thought specifically draw on the core areas that have driven my work and the directions of my political thought since I discovered the possibilities of a decolonial world sense. The very basic conception of decolonial feminism is built on a radical care approach to self-production and self-exploration—how we make sense of ourselves, and our relationship to our ancestors, land, and people. Nigerian gender scholar, Oyèrónkẹ́ Oyěwùmí’s work on Yorùbá knowledge systems insists that the modernity we have inherited is a product of history and culture, where the collision of time and space determined whose knowledge was imposed and whose knowledge was erased. The implication of this is that our modernity is hinged on coloniality that persists even after the physical signifiers of colonialism are long gone. Exploring the historical processes behind colonization and white universalizing epistemologies, Jamaican writer and cultural theorist, Sylvia Wynter, reveals the central imperatives behind the invention of man, that determine which bodies are acknowledged as human with boundless possibilities for social, creative and epistemic exchanges. On the one hand, the basis of a God-given right to occupy and punish irrational godless individuals was the charge driving the logic of settler colonialism across indigenous lands from Abya Yala to continental Africa. However, when the incoherence of a rational/irrational binary became obvious, especially in the face of indigenous resistance, a state-led ‘degodding’ emerged that split the church and the state into two entities, even though religion remained a significant instrument for the institution of colonialism.

    The final invention of man, Wynter contends, was motivated by a colonial difference big bang event that produced a system of signification that essentially meant the further down the brown spectrum you are, the less human you were. And so, to be human was to be white, to be brown was to be subhuman, and to be Black was to be animal—the very basis of the ideologies that drove the transatlantic slave trade and persist in the Global North framing of continental Africa till date. What emerged from this construction was the erasure and epistemic disregard of existing truths of African as well as other Black and Brown bodies and mythology of dread at anything remotely African. Therefore, the outcome of over 500 years of trans-Atlantic slavery, colonization, and ongoing coloniality is that we have been compelled and socialized into privileging Euro-American truths, and what we have as a result is a climate-deficient, hyper-individualistic world without empathy.

    When putting these in context, it underscores that the very attack on the word ‘decolonization’ is reinforcing subhuman imaginaries and binding our bodies into ideological containment that is eerily similar to slave ships. Yet I am not lost on the irony that a white South African is one of the most intentionally algorithmically prominent voices in the battle against decolonization. My discussion in this article begins by exploring what a decolonial approach to gender and sexuality can look like in a world prioritizing singular truths, and finally, I explore a decolonial feminist approach to the digital and the very real effects of what Cognitive scientist and AI accountability activist, Abeba Birhane, amongst others have referred to as practices of today’s tech giants that mirror historical colonial exploitation of territories and resources.

    Oyèrónkẹ́ Oyěwùmí offers a central argument in response to contemporary gender revolutions—Africans do not need to invent anything. Centring her deductions on the evidence within Oyo-Yorùbá that point to an inherent deference to seniority rather than gender and matrifocal namings of self and others ( ọmọ-ìyá), Oyěwùmí argues for a need to turn to African cultural epistemologies as extant truths that break Euro-American feminist epistemologies. Essentially, Western feminist thought deeply centres on a rigid, universal idea of gender as the dominant system of classification based on sexual differences, and the meanings and roles assigned to one and the other. With Oyo-Yorùbá culture, Oyěwùmí draws on the evidence in the language and the structure of social organizing to make the overarching statement: ‘Yorùbá don’t do gender.’ In primary school, we were often taught that the nuclear family is the smallest and most basic unit of the family. The nuclear family is that enclosed structure from which our understanding of political and moral agency is distilled: The man (the leader), the woman/wife/mother (the subjugated embodiment of reproductive and domestic labour, whom Oyěwùmí argues cannot be read independently of these mutually constituted labels), the children (boy and girl who grow up into a structure of gender sameness where the boy becomes the man and the girl becomes either the reproduced woman/wife/mother or becomes dissatisfied and agitated with this structure).

    Oyěwùmí’s central argument is that the feminist figure that emerges from the dissatisfaction cannot see beyond the family as the ‘everything’ of her oppression, and because of that, she cannot see race or class as these exist beyond the realms of this structure. Therefore, the hyper-nuclear Eurocentric foundations of Western feminist thought alongside white colonizer logic disregard structures of many African societies, including what she describes as fluid, situationally-contingent relations that have little to do with human bodies or sexual differences; where a biological woman can be ọkọ to an in-marrying biological woman or a biological man can be ìyàwó to his deity, and where everyone’s pronouns are inherently non-binary: ‘òun’, ‘wọn’, ‘iwọ’ etc. I find Oyěwùmí’s arguments very subversive, especially for the alternative imagining that they offer us to dismantle the deeply rooted Eurocentric points of view and the NGO-developmental narratives claiming to transform Africa’s gender regression.

    Yet I would argue that while some geographies of genderlessness or more appropriately gender fluidity are evident in the very convincing instances that Oyěwùmí centres, in conversation with Nigerian anthropologist, Ifi Amadiume and Ghanaian academic, Kwesi Yankah, there was nonetheless an overarching phallus signification, in the Jacques Lacanian sense. The concept of a body with a phallus was a privileged signifier that stabilized discourse within a Yorùbá context where the body without the phallus was perceived as not whole—the only marginally stabilizing factors for women being class and seniority. In the specific context of my paternal family in Esa-Oke, in-marrying wives were called ‘eru‘, meaning slaves, lending insights into traditions of rigid patriarchal dominance After years of silencing and within the tensions and limits of wifehood, oral traditions passed through generations of wives reveal that a kitchen performance called eré obìnrin-ilé began that gradually refuted the subject-object relations of the Faniyi men and their wives, beginning a hundred years ago and continuing till date. Using music and performance as channels of economic empowerment, radical care, and joy, they refused to negotiate their presence but insisted on it and dictated how they were remembered. To be part of that legacy of women refusing ‘subhumaness’ makes me proud beyond measure, and makes me recall the quote, ‘If they tell you, you are too feminist, show them who your mothers were.’ Othering at the level of language inevitably leads to othering at a deeper emotional level, and while Yorùbás might not do gender insofar as situationally contingent references and non-gendered pronouns, Yorùbá did gender in its positioning ọkọ as superior to ìyàwó, where even female ọkọ is superior to female ìyàwó, and reinforced the idea of woman as lacking or incomplete compared to man. What made Yorùbá the hyper-gendered culture and language it is today is expressed in Oyěwùmí’s arguments: coloniality. The imposition of Victorian patriarchy in a system where women nonetheless found visible spaces to create alternative conceptions of self despite the privilege and authority assigned to men, meant that these alternative geographies were catastrophically disrupted. Men were assigned apical privilege even though they were read as animals, thus effectively removing African women from the political category of humanness and womanhood. It is at this intersection that African feminist and literary scholar, Molara Ogundipe, would theorize the mountains inhibiting women in Africa as colonial oppression, traditional/cultural oppression, backwardness, men, colour/race, and herself. On the notion of sexuality, she tacitly wrote: ‘Africa does not know its sexuality.’

    I have always deeply connected to the conceptualization of queerness in the Cathy Cohenian way of one’s relation to the state and by extension colonial power. Therefore, I question what is rendered discreet, in the contemporary NGO brokerage that portrays Africa as a feminized and queer hell as opposed to the West as its heaven. I find in this the persistence of colonial language and tactics, reminiscent of colonial voyage writers like Gordon Sinclair, who caricatured a Sàngó priest as a ‘self-styled imp’ saying ‘mumbo jumbo’ to keep thunderstorms away, while dressed like a woman. These narratives have evolved to paint Africa as inherently backward and rigid, while positioning the West as the arbiter of gender fluidity and linguistic diversity which we now must audition to fit into, effectively erasing these expressions that existed long before colonial encounters. Therefore, if we submit that to be Yorùbá (and a Yorùbá woman) is to already be queer, if we were to submit Amadiume’s evidence of female husbands and male daughters and the institution of woman marriage in Igboland, it might not be farfetched to claim that to be African is to already be queer, especially considering not just our cultural epistemologies but the historical processes that have removed us from Eurocentric political classification, rendering us to the wild, which in the Taussig sense is the place where signification fails to exist.

    However, in crafting our identities out of this void, we were confronted by multiple tools of epistemic violence: ethnography and anthropology, Christian colonization, laws, prisons, and guns. While there were nonetheless pockets of direct resistance against the totalizing force of coloniality, the modernity that we have inherited is colonial mastery in our relationship to our land, bodies, hair, language, history, and culture. The overarching question thus becomes: if the entirety of our modernity is deeply entangled not just in the political and economic but also in social, ontological, and cosmological coloniality, then for whom is this modernity?

    We can argue that the same gender saviourism in NGO and developmental narratives finds its parallel in the language of bridging the digital divide and tech saviourism ventures of the Global North. Big Tech giants are materially and ideologically transforming us into quantified beings—economic objects bound to territories across colour and geographic lines, reinforced by practices that exploit people’s data for corporate profit just like historical (and ongoing) colonial exploitation of territories and resources. The overarching logic is that data has become the new oil, coffee, cocoa, and other exploited resources, and our lives online have become their highly valued product. Abeba Birhane and her collaborators’ work in progress has in particular argued that the major undersea cables in Africa owned by Google and Meta physically follow the trans-Atlantic slave trade route!

    French feminist, Francoise Verges, had asked a pivotal question: who cleans the world? In the context of data, we see the real-time effects of how labour exploitation disguised as tech saviourism affects African workers who are paid less than $2 per day to perform unseen and thankless tasks of data labelling, cleaning the filth off the datasets used to train chat programmes like ChatGPT. As Birhane argues, these companies profit off poverty and the rhetoric of lifting Africa out of poverty—one real-time evidence of the disposability of African workers was recently seen with the sudden layoffs at the onset of Twitter’s leadership change. In February 2024, OpenAI launched its Sora text-to-video model, and a very disturbing, flattened, and soulless Lagos, an output of Sora, was shared virally. As we are continually pushed into adopting the misnomer of artificial intelligence and the binary of AI vs human, we must remember that many of those who ‘cleaned it’, for poor pay and little to no emotional support, were Africans! Even after the illusion of the physical removal of colonizers, the parallels of colonialism and contemporary data extraction and exploitation continue to perpetuate global inequalities, just as the racist, sexist, colonial results of AI generative models that render invisible our truths are akin to the oil spills and environmental degradation currently plaguing the Niger Delta—another ongoing legacy of coloniality.

    DECOLONIZING OURSELVES

    As coloniality contains and regulates our lives, binding us to its walls and rendering discreet our potentially liberating alternatives, a decolonial thinking understands that even as colonial logic writes us as disposable, we are integral for its sustenance. Our (internalized) sub-humanness sustains the hierarchies because you need the concept of sub-humanness for there to be humanness, therefore the very premise of totalizing coloniality/modernity is shaky. It does not exist, and it ‘exists’ in relation to the absence of African, Indigenous, Caribbean and Asian truths. Therefore, a radical awakening or what Afro-Dominican decolonial feminist theorist, Yuderkys Espinosa-Muñosa, describes eloquently as epistemic disobedience, creates problems for this totalizing logic, as it emphasizes that the premise of coloniality/modernity is erasure and silencing.

    There is a matter-of-factness to the modernity of post-colonial peoples from our cyber-selves to architectural designs, food taste, beauty, literature, Afrobeats, Nollywood, FinTech and more. Yet our lives and language are almost irreversibly tainted by Euro-Americanness in our modern global-facing Nigerianness. We have multiple generations of Nigerians who are raised with English as their first language. We have adhered to colonial ways of classifying and interpreting our ontological system. We are also desperately chasing the models of a singular modernity that has been prescribed by the Global North, in terms of democracy, infrastructure, education, agriculture, land extraction, and security, and failing exceptionally at it. Decolonization, however, is not a word to be taken lightly; it is the radical possibility to imagine alternative ways of world-making, that allow our very deeply hidden truths to leak into our present and future. A radical possibility that allows us to stop writing our ability to be a thriving nation into the colonial past.

    A decolonial feminist approach is hope and strategies for resistance all in one: a theory for everything, that insists on interpreting the world not through an adapted white gaze but with our cultural knowledge and epistemologies at the centre while acknowledging the flaws embedded within our pre-colonial past. However, despite this impureness, we must find pockets of resistance and cling to them. We would find them, as Oyěwùmí found in Ifá and in several of our systems of knowledge that have persisted due to unknowability, untranslatability, and the inability of coloniality to transform them. Decolonial feminism is further premised on collective thinking, even when devoid of material bodies in contact with each other, as this very article is centred on thinking with Black, Indigenous, and African feminist counter-hegemonic scholarship. Yet we must refuse an approach where the South is constantly speaking to the North, while the North exists in its bubble. I recall a story famous among Nigerian gender academics where foremothers like Bolanle Awe and Molara Ogundipe walked out of a conference in the US that epistemically sidelined African feminist scholarship and set up a press conference that called out the organizers explicitly. That, too, is the driving force of African feminist decolonial thought: walking out on spaces that say we do not have anything of value to contribute. It is calling out the impasse of an androcentric feminist gaze that is ‘barbiefied’, airbrushed, and sung over a catchy chorus. It is inherently being what Sara Ahmed describes as a Feminist Killjoy, those who refuse the aesthetics of colonial modernity, and who refuse the basis upon which postcolonial democracy is built and call out the incoherence of democracy with the carceral imaginaries for queer bodies. It is listening and amplifying the voices of the African women who put themselves on the line, doing the arduous labour of AI auditing; women such as Deb Raji, Abeba Birhane and Joy Buolamwini. It is also acknowledging the possibilities that come from responsible AI and African model of technology, such the machine-learning model that diagnoses early stages of cassava plant disease directly on farmers’ phones, developed by Kenyan researcher, Charity Wuyan and her team.

    Ultimately, our major imperative must be centring our own interpretation of our world. Who truly finds AI input-process-output and prompt engineering new? Additionally, as Caribbean scholar and professor, Aisha Finch, asked, for whom is queerness or transness new? Certainly not for Ifá priests, whose divination mathematically calculates the right odù to address a client’s inquiry, drawing from a wealth of generative odù-ifá that is not reliant on data exploitation. In the same way, queerness is not new for the Yorùbá or the Igbo, nor for Black diasporic peoples whose experiences of the middle passage, and their forceful removal from categories of humanness led to alternative imaginings of relation to the body and normativity. Decolonial African feminist thinking thus prompts us to question supposed prescriptive statements when the production of its knowledge is stripped from certain bodies and centres only on a specific type of white body. It connects us to a critical legacy that binds contemporary Black women to their ancestors who not only resisted slavery but created breaches of resistance within alien spaces of domination, and whose legacies continues to sustain the spiritual and material connections between Afro-diasporic people today. A decolonial feminist thought is equal parts rage and radical care. It is a collaborative and unbiased call to action that insists on justice, self-determination, and autonomy, building on the legacies of foremothers to create our lifelines for our future and the ones that come after us. Ultimately, decolonial feminist thought is understanding that our future will not be a utopian world, but one where our interpretations are our own, and our tools of worldmaking are even more rooted across diasporic lands and seas and more sophisticated and cohesive, in refusing coloniality and its systems of domination.

    https://republic.com.ng/february-march-2024/an-african-feminist-manifesto
    #féminisme #féminisme_africain #féminismes #manifeste #manifesto #décolonial #féminisme_décolonial

    ping @_kg_ @cede

  • Luttes féministes à travers le monde. Revendiquer l’égalité de genre depuis 1995

    Les #femmes, les filles, les minorités et diversités de genre du monde entier continuent à subir en 2021 des violations de leurs #droits_humains, et ce tout au long de leur vie. En dépit d’objectifs ambitieux que se sont fixés les États pour parvenir à l’#égalité_de_genre, leur réalisation n’a à ce jour jamais été réellement prioritaire.

    Les progrès réalisés au cours des dernières décennies l’ont essentiellement été grâce aux #mouvements_féministes, aux militant.es et aux penseur.ses. Aujourd’hui, la nouvelle génération de féministes innove et donne l’espoir de faire bouger les lignes par son inclusivité et la convergence des luttes qu’elle prône.

    Cet ouvrage intergénérationnel propose un aperçu pédagogique à la thématique de l’égalité de genre, des #luttes_féministes et des #droits_des_femmes, dans une perspective historique, pluridisciplinaire et transnationale. Ses objectifs sont multiples : informer et sensibiliser, puisque l’#égalité n’est pas acquise et que les retours en arrière sont possibles, et mobiliser en faisant comprendre que l’égalité est l’affaire de tous et de toutes.

    https://www.uga-editions.com/menu-principal/nos-collections-et-revues/nos-collections/carrefours-des-idees-/luttes-feministes-a-travers-le-monde-1161285.kjsp

    Quatrième conférence mondiale sur les femmes


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatri%C3%A8me_conf%C3%A9rence_mondiale_sur_les_femmes

    #féminisme #féminismes #livre #résistance #luttes #Pékin #Quatrième_conférence_mondiale_sur_les_femmes (#1995) #ONU #diplomatie_féministe #monde #socialisation_genrée #normes #stéréotypes_de_genre #économie #pouvoir #prise_de_décision #intersectionnalité #backlash #fondamentalisme #anti-genre #Génération_égalité #queer #LGBTI #féminisme_décolonial #écoféminisme #masculinité #PMA #GPA #travail_du_sexe #prostitution #trafic_d'êtres_humains #religion #transidentité #non-mixité #espace_public #rue #corps #écriture_inclusive #viols #culture_du_viol

  • #Susan_Brownmiller : Oser dire la vérité sur la prostitution (une intervention de 1971)
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/oser-dire-la-verite-sur-la-prostitution-une-intervention-de-1971

    Dans une interview avec le proxénète en charge, un homme blanc, décrit comme portant deux bagues serties de diamant, ce porc a déclaré : « Tout d’abord, le client n’a pas à s’inquiéter de contracter une maladie vénérienne. Les filles sont examinées chaque semaine par un médecin, et une fois par mois, on leur fait un test sanguin. »

    Messieurs, si vous avez l’intention d’étendre la définition du label gouvernemental « viande inspectée » à la vente de chair humaine, vous le ferez sur nos cadavres. Le mouvement des femmes ne tolérera pas la légalisation de l’esclavage sexuel dans cet État. Oui, il y a un problème de prostitution.

    Traduction : #Tradfem
    #système_prostitutionnel #violences_masculines #féminisme_radical

  • #Julie_Bindel : La folie transgenriste de l’Amérique du Nord atteint aujourd’hui un nouveau niveau scandaleux
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/la-folie-transgenriste-de-lamerique-du-nord-atteint-aujourdhui-un

    http://tradfem.files.wordpress.com/2023/03/photo-flanagan.webp?w=705 Aussi exaspérante que puisse être l’idéologie transgenre de ce côté-ci de l’Atlantique, les États-Unis nous rappellent constamment que les choses pourraient être bien pires. La lieutenante-gouverneure démocrate du Minnesota, Peggy Flanagan, vient d’apporter un soutien total à un décret visant à protéger l’accès à ce que le lobby transgenriste qualifie de « soins d’affirmation du genre », tels que les opérations de « changement de sexe » et la prescription aux jeunes de bloqueurs de puberté. « Lorsque nos enfants nous disent qui ils sont, a-t-elle déclaré, il est de notre devoir, en tant qu’adultes, de les écouter et de les croire. C’est ce que signifie être un bon parent. »
    On ne saurait être plus loin de la vérité. La tâche la plus importante d’un parent est de protéger son enfant contre des décisions propres à des adultes, en particulier lorsque les preuves des effets irréversibles des bloqueurs de puberté se multiplient. Elon Musk s’est particulièrement insurgé contre cette politique, affirmant qu’il devrait être hors de question pour nous d’autoriser « avant l’âge de 18 ans au moins, des opérations chirurgicales graves et irréversibles ou des médicaments stérilisants que les jeunes pourraient regretter plus tard ».

    Traduction : #TRADFEM
    Source : Yahoo.com News
    #folie_transgenriste #féminisme_radical

  • « Le #féminisme_iranien est une force de contestation révolutionnaire »

    Interview de Chowra Makaremi

    Depuis la mi-septembre et l’assassinat de la jeune #Mahsa_Amini par la police religieuse, la jeunesse iranienne manifeste un peu partout aux cris de « Femme, vie, liberté ». Comment faut-il, selon vous, comprendre ce slogan ?

    #Zhina_Mahsa_Amini appartenait à la minorité kurde qui est extrêmement discriminée en Iran – son « vrai » prénom est d’ailleurs un prénom kurde, #Zhina, que l’État refuse d’enregistrer. C’est important pour comprendre les circonstances de sa mort : Zhina Mahsa n’était pas plus mal voilée que la majorité des filles à Téhéran, mais celles qui sont originaires de la capitale savent où aller pour éviter les contrôles, comment se comporter avec les agents, à qui donner de l’argent, qui appeler en cas de problème...
    Les protestations ont commencé le soir des funérailles de la jeune femme dans la ville de Saqqez. C’est de là qu’est parti le slogan en langue kurde « Femme, vie, liberté », une devise politique inventée au sein du Parti des travailleurs kurdes (PKK) d’Abdullah Öcalan – dans lequel, certes, les femmes n’ont pas toujours été suffisamment représentées, mais qui a théorisé que la libération du Kurdistan ne se ferait pas sans elles.
    Je note au sujet du mot « vie » contenu dans ce slogan que beaucoup de jeunes manifestantes et manifestants donnent littéralement leur vie pour le changement de régime qu’ils réclament. Quand Zhina Mahsa est morte, les premières images d’elle qui ont été diffusées la montraient en robe rouge en train d’exécuter une danse traditionnelle qui témoigne d’un culte de la joie qu’on retrouve sur tous les comptes Instagram ou Tiktok des manifestantes tuées auparavant.

    Quelle est la place des féministes dans le mouvement qui agite l’Iran depuis plus d’un mois ?

    La dimension principale de cette révolte est le refus du voile qui est la matérialisation de ce que les féministes iraniennes appellent « l’apartheid de genre » : un ensemble de discriminations économiques, culturelles et juridiques, inscrites dans les lois sur le travail ou l’héritage.
    Mais ce mouvement veut aussi mettre fin à d’autres discriminations : par exemple, celles contre les minorités comme les Baloutches, les arabophones, les Baha’is, ou encore les réfugiés afghans de deuxième génération qui n’ont jamais pu avoir la nationalité iranienne.

    Le mouvement féministe iranien existe depuis trente ans, et il est très puissant – la Prix Nobel de la paix [en 2003], Shirin Ebadi, est une femme, tout comme les détenues emblématiques du régime. Ses militantes ont été entraînées à une lecture juridique du système de domination, et leur doctrine constitue la colonne vertébrale de nombreuses formes d’activisme. Comme théorie et comme méthode, le féminisme intersectionnel iranien permet aujourd’hui de comprendre comment, pour la première fois depuis quarante ans, des segments de la population qui n’ont jamais été solidaires se soulèvent en même temps.

    Que demandent les hommes qui prennent part au soulèvement ?

    Il ne s’agit pas uniquement de manifestations pour les droits des femmes : les hommes originaires des quartiers populaires descendent aussi dans la rue pour protester contre la vie chère ; ceux originaires du Kurdistan manifestent pour ne pas être victimes de violence… Il faut aussi avoir en tête l’appauvrissement rapide de l’Iran, où les classes moyennes sont réduites à peau de chagrin en raison du Covid, des sanctions internationales et de la corruption. Tous ces éléments sont à comprendre ensemble.
    Finalement, le voile n’est devenu une demande de premier plan que lorsque, ces dernières années, les féministes sont arrivées au bout des revendications réformistes possibles. C’est ainsi qu’est né l’activisme quotidien sur cette question qui constitue un des piliers de l’ordre théocratique – une façon de rappeler à tous·tes les Iranien·nes que le pouvoir s’inscrit sur les corps. En 2018, « les filles de la rue de la révolution », défendues par l’avocate Nasrin Sotoudeh, se sont mises à manifester avec un voile blanc porté non pas sur la tête mais au bout d’un bâton. Elles ont écopé de quinze ans de prison et sont encore détenues aujourd’hui.

    En France, dans les médias comme chez les commentateur·ices politiques, un parallèle a souvent été établi entre les Iraniennes qui se dévoilent et les Françaises musulmanes qui se voilent. Pensez-vous que cette grille de lecture soit pertinente ?

    Ce que montre le soulèvement en Iran, c’est que le féminisme n’est pas uniquement un outil intellectuel qui permet de revendiquer l’égalité à l’intérieur d’un État de droit mais qu’il peut être une force de contestation révolutionnaire.
    Opposer les manifestantes iraniennes qui enlèvent leur voile aux Françaises musulmanes qui souhaitent le porter, c’est passer à côté de cette puissance révolutionnaire. La haine du voile chez celles qui le brûlent lors des manifestations ne renvoie à aucune altérité : elles ne détestent pas le voile de leur mère, de leurs grands-mères et de leurs amies, mais le tissu dont on les emmaillote. La question qui se pose à cet endroit est celle du contrôle politique du corps des femmes par les gouvernements partout dans le monde.
    Pour autant, je ne souscris pas au raccourci qui consiste à dire : « En Iran on oblige les femmes à porter le voile et en France à l’enlever. » En France on oblige les femmes à enlever le voile, et si elles ne le font pas elles risquent d’être déscolarisées, licenciées ou humiliées devant leurs enfants. En Iran ou en Afghanistan, si elles retirent leur voile, elles risquent d’être torturées et tuées. C’est une différence constitutive, pas un continuum de violences.
    Malgré tout cela, réduire ce qui se passe actuellement en Iran à une révolte contre le voile, c’est jouer le jeu des réformistes iraniens qui assimilent la situation insurrectionnelle actuelle à une revendication vestimentaire. Tous les slogans demandent un changement de régime, aucun ne dit non au hijab. Quand les filles brûlent leur voile dans la rue, c’est une façon de s’en prendre à un pilier du régime : elles le brûlent en disant « à bas la dictature ». Il faut les écouter.

    https://mailchi.mp/revueladeferlante/le-feminisme-iranien-est-une-force-de-contestation-revolutionnaire
    #contestation #contestation_révolutionnaire #féminisme #Iran #résistance #femmes #Chowra_Makaremi #minorités #kurdes #voile #Saqqez #vie #danse #joie #culte_de_la_joie #apartheid_de_genre #genre #discriminations #nationalité #intersectionnalité #féminisme_intersectionnel #manifestations #activisme_quotidien #pauvreté #insurrection

    via @isskein
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  • Femmes au foyer : le réveil brutal
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/femmes-au-foyer-le-reveil-brutal-6198631

    Véronique et Anne ont abandonné leur carrière pour s’occuper de leurs enfants. Tandis que celle de leur mari progresse, elles repassent, cuisinent, élèvent. 30 ans plus tard, elles divorcent. Se retrouvant sans revenus, sans domicile, sans retraite, elles doivent impérativement trouver un emploi.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18722-17.10.2022-ITEMA_23168429-2022C6612S0290-21.mp3

    https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2022/10/60512f1e-b2a0-4877-af8e-2fd24e8bfa3a/560x315_capture-d-ecran-12.webp

    #femmes_au_foyer #féminisme_matérialisme #patriarcat #tâches_ménagères #vie_domestique

  • « Giorgia Meloni », la Flamme et le Capital
    https://lundi.am/Giorgia-Meloni-la-Flamme-et-le-Capital
    https://lundi.am/local/cache-gd2/42/50e035601b7d92db91f2e2dc3e6614.jpg?1664713212

    Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir.
    -- Frantz Fanon

    Reprenant l’incessante interrogation sur le contenu politique et idéologique des signifiants successifs, ces « noms » qui nous gouvernent, et dont on pressent bien qu’il s’agit précisément de noms, et non de corps réels, nous nous interrogeons ici sur celui de Giorgia Meloni.

    Le portrait de la femme est ciselé. Rien ne dépasse. Rien. Vous pouvez cherchez, vous ne trouverez rien. C’est ce qu’elle martèle.

    C’est que nous avons pris l’habitude, dans un vieil esprit jacobin, de nous intéresser toujours plus aux « affaires » qu’aux idées. Une part de la gauche jacobine et bien implantée médiatiquement, a ouvert la voie. Peu d’intérêt pour la matérialité des rapports de classes et de dominations, ainsi que pour nos luttes quand elles se déploient en marge des autoroutes balisées de l’institution, alors que les tricheries, les faux-semblants, les histoires de coucherie semblent la fasciner.

    Tout ceci se fond aimablement dans le Spectacle. C’est émouvant. Et nous en parlons à table.

    Pour Giorgia Meloni, l’affaire est entendue : à 15 ans, elle milite au MSI, le parti mussolinien rescapé de la chute de Benito ; à 19 ans, elle occupe des fonctions « jeunesse » au sein d’Alleanza nazionale, nouvelle entité actant une stratégie de conquête de l’hégémonie au sein de la droite populiste ; à 29 ans, elle est élue députée ; à 31 ans, elle est nommée ministre des sports et de la jeunesse sous la présidence du conseil de Berlusconi ; puis elle fait sécession, crée son propre parti, Fratelli d’Italia, et met 10 ans — ce qui est peu et rapide, c’est selon —, pour parvenir à la conquête du pouvoir institutionnel.

    Ces éléments sont à peu près tout ce qu’on raconte sur elle, en France, en Europe et dans le monde.

    Disons que la vie et l’œuvre de Giorgia Meloni résume assez bien l’histoire du postfascisme italien, de sa recomposition précoce dès 1946 à l’inflexion donnée à sa stratégie de conquête de pouvoir : le fascisme diluable dans la démocratie bourgeoise et dans la société du spectacle, en somme.

    Passons au cœur de l’affaire, maintenant. La propagande identitaire, pour commencer.

    Il y a cette anaphore célèbre, et répétée jusqu’à l’écœurement :

    Je suis Giorgia.
    Je suis une femme.
    Je suis une mère.
    Je suis italienne.
    Je suis chrétienne.

    reprise en boucle sur les écrans, elle fait danser la jeunesse non nécessairement fasciste d’Italie. Littéralement. En effet, Giorgia Meloni, cette figure du « postfascisme » italien est indéniablement diluable dans la culture pop. Et cela n’a rien d’étonnant : le #postfascisme n’est pas un retour au fascisme historique de 1922-1943, il n’est que la stratégie employée par le pouvoir néocapitaliste afin de demeurer hégémonique.

    [...]

    Le corps de l’État, c’est sa puissance policière, il est visible en tant que main d’oeuvre servile et militarisée, et toujours au service du néocapitalisme. C’est afin de masquer cette inféodation de l’État au Capital, qu’un nom nouveau émerge régulièrement, et ce afin d’offrir une coloration nouvelle au signifiant-vide de la politique institutionnelle.

    N’empêche que l’État moderne est en crise permanente depuis son avènement, et précisément parce que son corps réel fait défaut. Que furent le fascisme et le nazisme, si ce n’est une tentative de donner un corps à l’État, en misant sur la constitution d’un socle identitaire fondé sur la stigmatisation et l’élimination de toute altérité, ethnique ou politique.

    #gauche #anti-féminisme #féminisme_bourgeois #réfugiés

  • #Féminisme « rabat-joie »

    Le féminisme « rabat-joie » est un terme ironique inventé par la chercheuse Sara Ahmed. Il vise à retourner le stigmate. Une définition proposée par Anne-Laure Amilhat Szary.

    “ Le féminisme « rabat-joie » est un terme ironique. Il part d’un #refus, celui de faire comme si tout allait bien quand c’est le contraire. Il refuse que le côté « raisonnable » du quotidien puisse brider une prise de position. Il va même jusqu’à s’opposer à la quête de #bonheur généralisé, en montrant à quel point cet horizon est miné par les normes du #patriarcat.

    Ce type de féminisme est donc une prise de risque puisque, comme le dit son inventrice, la chercheuse #Sara_Ahmed, « quand tu exposes le #problème, c’est toi qui poses problème » ! L’obstination avec laquelle les féministes expriment leurs #revendications a conduit à les qualifier de « #rabat-joie », un terme péjoratif tentant de disqualifier leurs propos et leurs actions. Retourner le stigmate… et se revendiquer comme « féministe rabat-joie », c’est donc vouloir affirmer en tout temps et en tout lieu à la fois #audace et #résistance. ”

    https://blogs.mediapart.fr/abecedaire-des-savoirs-critiques/blog/130322/feminisme-rabat-joie-0

    #retour_de_stigmate #féminisme_rabat-joie

  • Pour l’autodéfense féministe, un entretien avec Mathilde Blézat
    https://www.contretemps.eu/autodefense-feministe-entretien-blezat

    Le livre Pour l’autodéfense féministe, écrit par Mathilde Blézat et paru aux Éditions de la dernière lettre, est un ouvrage qui présente concrètement les expériences de stages d’autodéfense féministe, telles que vécues par l’autrice elle-même ainsi que par 80 personnes qu’elle a rencontrées à l’occasion de ce travail, de même que des échanges avec des formatrices. Source : Contretemps

    • Dans les stages, un basculement se produit quant au rapport à la violence, comme si une forme de tabou autour de la violence des femmes était brisé.

      tout de même, puisqu’on parle #tabou, un autre tabou qui cours d’ailleurs un peu partout dans cet article, c’est la violence illégitime des femmes. Le fait que les femmes puissent avoir une volonté de puissance (qui serait un « sentiment masculin » selon contretemps, on croit rêver), voir carrément une envie de faire du mal, d’être parfaitement capables de blesser, gratuitement, pour le plaisir, ou pour le pouvoir, quelqu’un.e, ou même (attention, méga tabou) des hommes.

    • Aucune essentialisation dans le fait de combattre les violences systèmiques et de permettre l’autodefense aux groupes discriminée, ici les femelles humaines. Les femmes sont des êtres humains, pas des saintes devouées totalement au bien etre de l’humanité. Elles subissent des violences systémiques en raison de leur sexe et l’education genrée qui leur est infligée ne leur permet pas de se défendre contre les oppressions qu’elles subissent de la part des hommes en tant que groupe. Si elles ne sont pas parfaites à 1000%, les hommes se donnent le droit de les détruire et en usent. Et si une d’elle touche à un cheveux d’un mâle, ou le contrarie de quelque manière que ca soit, alors aucune d’entre elles n’est légitime pour faire de l’autodéfense ! Si elles apprennaient à se défendre elles pourraient faire un jour du mal à des mâles crime ultime que les hommes interdisent aux femmes en prétendant que c’est un tabou de le dire !

      C’est tellement tabou que les femmes puissent etre mauvaises qu’il existe que des compliments dans le vocabulaire pour parler d’elles. Jamais on a documenté les femmes criminelles sur seenthis et il y a pas de femmes en prison...

      L’individualisme des libertariens est un obstacle a toute politisation. Le féminisme est actuelllement totalement gangréné par les hommes qui se décrètent alliés.

      Imaginons si un noir était bien logé, alors un blanc condamnerait toute forme de lutter contre la discrimination raciste au logement en prétendant qu’il y a un tabou sur le bon logement des noirs et pire il clamerait qu’on ne parle pas assez du méga tabou ultime, cad le fait qu’il y a des blancs qui sont à la rue alors que des noirs ont un toit sur la tête.

      « l’essentialisme de tout le monde » c’est de l’individualisme antiféministe hypocrite qui se targue d’ #humanisme, alors que c’est de l’ #hommanisme mélangé d’ #onanisme

      On a pas besoin de l’avis de nos oppresseurs sur notre droit à se défendre nous mêmes sans leur prétendue protection contre eux. Sauvons nous de nos sauveurs.

      #masculinisme #antiféminisme #fauxminisme #individualisme #misogynie #dépolitisation #mansplanning #faux_allié #autodéfense #gentille

  • Pour un regard féministe matérialiste sur le queer. | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-2-page-44.htm

    Ces courants trouvent une inspiration philosophique centrale dans l’analyse foucaldienne du discours, en ce qu’il norme et fixe les comportements (hétéro)sexuels, et produit du pouvoir. Celle-ci s’appuie sur le rejet d’une conception du pouvoir comme « opposition binaire et globale entre les dominateurs et les dominés  » et incite à « l’autocritique des identités et discours que nous adoptons comme partie de nos luttes  ». Plus largement, je place le queer dans un vaste contexte idéologique marqué par le rejet de l’analyse en termes de rapports sociaux et qui présuppose la fin de la modernité, des classes, des utopies, du travail, et maintenant : du genre ! Ce n’est pas un hasard si le queer se distingue des études gays et lesbiennes et des « politiques de l’identité », qui ont mis l’accent depuis le début des années soixante-dix sur la défense des droits des homosexuel-le-s, et passe à l’analyse du langage et des discours qui produisent un savoir et des pratiques autour du sexe.

    […]

    La pensée queer par contre ne me renvoie pas vers une position privilégiée mais incite par l’accent qu’elle met sur la performativité, la sexualité, le discursif, à se croire indépendant des structures sociales. Comme si je pouvais aller vers où bon me semblait, et que quasi toute transgression de l’ordre symbolique hétéronormatif était politiquement pertinente. Comme si nous étions tou-te-s des atomes libres survolant genre, hétérosexualité et oppression des femmes par les hommes. Ça ne risque pas trop de faire comprendre aux hommes que c’est plutôt une restriction de notre pouvoir et marge de manœuvre qui serait nécessaire…

    #Sabine_Masson #Léo_Thiers-Vidal #queer #féminisme #féminisme_matérialiste #genre #sociologie #philosophie

  • #Finn_MacKay : Ne décriez pas le féminisme radical – il a toujours été en avance sur son temps
    https://tradfem.wordpress.com/2022/02/23/finn-mackay-ne-decriez-pas-le-feminisme-radical-il-a-toujours-ete

    En fait, loin d’être dépassé ou opposé à de telles transformations, le féminisme radical a été en avance sur son temps. Les féministes radicales des années 1970 ont été parmi les premières à prendre au sérieux les débats sur le genre et la sexualité qui secouent actuellement notre société. Nombre d’entre elles attendaient avec impatience l’avènement de relations polyamoureuses et pansexuelles fluides, où les rôles sociaux ne seraient plus définis par les caractéristiques sexuées des individus dès la naissance. Leur travail a contribué à tendre vers l’égalité structurelle pour les femmes, vers des acceptions plus larges de la famille et une plus grande liberté d’expression pour les identités de sexe et de genre qui vont à l’encontre du sens même de l’hétérosexualité.

    L’un des principes centraux du #féminisme_radical a toujours été le rejet de l’essentialisme biologique – la croyance en des rôles sexués innés et biologiques. L’aboutissement de la révolution féministe, selon #Shulamith_Firestone, autrice de La dialectique du sexe, ne doit pas « se limiter à la suppression des privilèges masculins mais viser l’élimination même de la discrimination entre les sexes : les différences génitales entre les êtres perdraient leur importance sociale ». Comme l’écrivait la féministe radicale, poète et artiste #Kate_Millett dans son livre de 1970 devenu un classique, La politique du mâle, « quelles que soient les différences « réelles » qu’il puisse y avoir entre les sexes, nous n’aurons aucune chance de les connaitre tant que ces deux groupes ne seront pas traités autrement qu’ils ne le sont, c’est-à-dire d’une façon identique. Et nous en sommes encore bien loin ».

    Version originale : https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/oct/17/radical-feminism-social-justice
    Traduction : #Tradfem

  • Féminicides, suicides… les ravages des fusils de chasse
    https://reporterre.net/Feminicides-suicides-les-ravages-des-fusils-de-chasse

    Une fois la sortie en forêt terminée, les armes des chasseurs ne perdent pas leur dangerosité. Ces hommes, en majorité, peuvent les utiliser pour tuer leur femme ou se suicider. Reporterre a épluché la presse pour dresser le bilan 2020 et 2021 de ces morts.

    Alors que les blessés et les morts se multiplient, de plus en plus de voix s’élèvent dans la société civile pour restreindre la chasse. Celle-ci s’invite même dans les débats de la présidentielle [1]. Mais qu’en est-il des ravages causés par les armes des chasseurs une fois le gibier ramené à la maison ? « À Martigues, près de Marseille, un homme a tué sa femme avec un fusil avant de se suicider. » « Landes : trois corps découverts dans une habitation, les victimes tuées par une arme de chasse » « Il n’y a eu ni cri ni pleurs, juste la détonation : il tue sa femme à la carabine à Suresnes. » La presse quotidienne régionale est remplie de ces faits dits « divers », sans que l’on en saisisse l’ampleur.

    #féminicides #suicides #armes_à_feu #chasse

  • Mexique : #Bloque_Negro, la révolution féministe

    Encagoulées, vêtues de #noir de la tête aux pieds, organisées en groupuscules, une nouvelle génération de féministes lève le poing en faveur d’une reconnaissance des #droits_des_femmes.
    Loin du modèle de la génération précédente, celui de ces mères de familles qui défilaient en silence, ces activistes anarchistes qui manifestent avec violence dans les capitales européennes se réclament de la mouvance des "#Black_Blocs".

    A leurs yeux, l’homme est un prédateur, un danger ultime. Leur slogan : “Ni pardon, ni oubli” pour tous les agresseurs sexuels. La #radicalisation du #mouvement_féministe tourne parfois au combat de rue dans tout le pays. En 2019, près de 4.000 Mexicaines ont été assassinées. Le féminicide a été reconnu seulement pour 976 cas. 99% des #meurtres de femmes restent impunis.

    Il y a quelques mois, une partie de ce groupe d’activistes a pris d’assaut le siège de la Commission Nationale des Droits de l’Homme à Mexico. L’édifice public est devenu le QG de leur mouvement, mais aussi un refuge pour des femmes victimes d’agression, venues de tout le Mexique. Un lieu totalement interdit aux hommes et surprotégé.

    Exceptionnellement, les Bloque Negro ont accepté la présence de la caméra de Manon Heurtel, en immersion dans le quotidien de ces femmes meurtries et combattantes.

    https://www.arte.tv/fr/videos/101555-000-A/mexique-bloque-negro-la-revolution-feministe

    #film #film_documentaire #documentaire

    #Mexique #féminisme #anti-conformisme #femmes #viols #ni_pardon_ni_oubli #résistance #lutte #matriarcat #justice #féminisme_radical #anonymat #refuge #réfugiées #réfugiés #espace_non-mixte #non-mixité #protection #impunité #cagoule #auto-défense #Okupa_Bloque_Negro #violences_policières #corruption #Patricia_Olamendi_Torres #droits

    déjà signalé sur seenthis par @colporteur :
    https://seenthis.net/messages/916354

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  • Féminisme : se ressaisir des questions économiques - Mon blog sur l’écologie politique
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/Feminisme-se-ressaisir-des-questions-economiques

    Une très bonne courte synthèse de la partie matérielle/économique des problèmes des femmes, à partir de publications la plupart récentes :
    – Le genre du capital de Céline Bessière et Sibylle Gollac
    – Pour une théorie générale de l’exploitation de Christine Delphy
    – Le Retour des domestiques de Clément Carbonnier et Nathalie Morel
    – Le soin, le sale, le service, ou l’importance des mots, de Geneviève Fraisse

    Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises féministes, il n’y a que des questions à discuter, des choix qui peuvent être interrogés et parfois des propos regrettables. Aujourd’hui j’ai envie de mettre l’accent sur un chantier qui a été un peu délaissé mais qui semble resurgir. Cela ne signifie pas qu’il soit plus important que d’autres qui ont plus été au centre de nos préoccupations ces dernières années. Au contraire, tout s’imbrique, la réalité matérielle est une conséquence des représentations genrées et des injonctions sexistes, les violences sexuelles se nourrissent des violences économiques. Mais ces questions économiques se rappellent à notre attention

    #Aude_Vidal #féminisme #femmes #inégalité #féminisme_matérialiste #économie #politique #impôts #AAH #couple

  • #SalePute

    Loin d’être un phénomène isolé, le #cyberharcèlement touche en majorité les #femmes. Une enquête édifiante sur ce déferlement de #haine virtuelle, aux conséquences bien réelles. Avec le #témoignage d’une dizaine de femmes, de tous profils et de tous pays, et de spécialistes de la question, qui en décryptent les dimensions sociologiques, juridiques et sociétales.

    Les femmes sont vingt-sept fois plus susceptibles que les hommes d’être harcelées via #Internet et les #réseaux_sociaux. Ce constat, dressé par l’European Women’s Lobby en 2017, prouve que les #cyberviolences envers les femmes ne sont pas une addition d’actes isolés, mais un fléau systémique. Plusieurs études sociologiques ont montré qu’il était, en majorité, le fait d’hommes, qui, contrairement aux idées reçues, appartiendraient à des milieux plutôt socio-économiques plutôt favorisés. Se sentant protégés par le caractère virtuel de leurs actions, les auteurs de ces violences s’organisent et mènent parfois des « #raids_numériques », ou #harcèlement_en_meute, aux conséquences, à la fois personnelles et professionnelles, terribles pour les victimes. Celles-ci, lorsqu’elles portent plainte, n’obtiennent que rarement #justice puisqu’elles font face à une administration peu formée sur le sujet, à une législation inadaptée et à une jurisprudence quasi inexistante. Les plates-formes numériques, quant à elles, sont encore très peu régulées et luttent insuffisamment contre le harcèlement. Pour Anna-Lena von Hodenberg, directrice d’une association allemande d’aide aux victimes de cyberharcèlement, le phénomène est une menace directe à la #démocratie : « Si nous continuons de tolérer que beaucoup de voix se fassent écarter de cet #espace_public [Internet, NDLR] et disparaissent, alors nous n’aurons plus de #débat_démocratique, il ne restera plus que les gens qui crient le plus fort ».

    Acharnement haineux
    #Florence_Hainaut et #Myriam_Leroy, deux journalistes belges cyberharcelées, recueillent les témoignages d’une dizaine de femmes, de tous profils et de tous pays, (dont la chroniqueuse de 28 minutes #Nadia_Daam, l’humoriste #Florence_Mendez ou encore l’auteure #Pauline_Harmange), elles aussi insultées et menacées sur le Net. En partant des messages malveillants reçus par ces dernières, le duo de réalisatrices enquête sur la prolifération de la haine en ligne auprès de différents spécialistes de la question, qui décryptent les aspects sociologiques, juridiques ou encore sociétaux du cyberharcèlement.

    https://www.arte.tv/fr/videos/098404-000-A/salepute

    –-> déjà signalé sur seenthis (https://seenthis.net/messages/919957 et https://seenthis.net/messages/920100), mais je voulais y ajouter des mots-clé et citations...

    #Renaud_Maes, sociologue (à partir de la min 16’30)

    « Généralement c’est plutôt des hommes qui agressent sur internet et c’est plutôt des gens qui viennent de milieux socio-économiques plus favorisés (...), des gens qui viennent de la classe moyenne, voire de la classe moyenne supérieure. Cela permet de révéler quelque chose qu’on croit relativement absent : il existe une violence structurelle dans nos société, il existe une domination structurelle et on s’en est pas débarrassés. Clairement, encore aujourd’hui, c’est pas facile d’être un homosexuel, c’est pas facile d’être une femme, c’est pas facile d’être une personne racisée, c’est encore moins facile si on commence à avoir plusieurs attributs au même temps. C’est quelque chose qui parfait ne transparaît pas dans le monde social, parce qu’on a plus de self-control. Avec internet on voit bien que le problème est bien là et que dès qu’on a eu l’occasion d’enlever un peu de #contrôle_social, d’avoir, ne fut-ce que l’illusion, car ce n’est pas forcément vrai, moins de conséquences immédiatement les choses sont mises à nu. Et on voit qu’il y a de la violence, il y a du #rejet des personnes homosexuelles, il y a de la misogynie, il y a du racisme. »

    #Ketsia_Mutombo, co-fondatrice du collectif « Féministes contre le harcèlement » (à partir de la min 22’30) :

    « On est encore dans des sociétés où la parole publique ou l’espace public n’est pas fait pour les femmes, n’est pas fait pour les groupes minorés. On est pensé comme des personnes qui doivent rester dans l’espace domestique, s’acquitter du travail domestique, familial, relationnel, mais ne pas prendre la place. »

    #Laurence_Rosier, linguiste (à partir de la min 22’45) :

    "Les femmes qui s’expriment, elles s’expriment dans la place publique. (...) Et à partir du moment où ’elles l’ouvrent’, elles se mettent en #danger parce qu’elles vont en général tenir une parole qui n’est pas la parole nécessairement attendue. C’est quoi une parole attendue depuis des lustres ? C’est que la femme au départ elle doit respecter les #convenances, donc elle doit être polie, c’est elle qui fait l’éducation à la politesse des enfants, elle doit être mesurée, en retenue, pas violente. Et dès qu’elle adopte un ton qui n’est pas celui-là, qui est véhément, qui est agressif, qui est trivial, sexuel... et bien, on va lui faire sentir que justement elle sort des codes établis et elle va être punie

    #Lauren_Bastide (à partir de la minute 22’18) :

    « Je trouve que le cyberhacèlement a beaucoup de résonance avec le #viol et la #culture_du_viol, qu’il y a ce continuum de la simple interpellation dans la rue au viol. Pour moi c’est pareil, il y a le petit mot écrit, le petit commentaire un peu haineux sous ta photo et puis le raid qui fout ta vie par terre. Il y a cette espèce de #tolérance de la société pour ça... ’c’est le tarif en fait... il ne fallait pas sortir la nuit, il ne fallait pas te mettre en jupe’. ’Bhein, oui, c’est le tarif, t’avais qu’à pas avoir d’opinion politique, t’avais qu’à pas avoir un métier visible. Les conséquences qu’il peut y avoir c’est que les femmes sont moins prêtes à parler, c’est plus difficile pour elles. Prendre la parole dans l’espace public quand on est une femme c’est l’#enfer. Il faut vraiment être très blindée, très sure de soi pour avoir la force d’y aller. Surtout quand on va exprimer une opinion politique »

    #Anna-Lena_von_Hodenberg, Hate aid (à partir de la minute 33’48) :

    « Nous devons réaliser qu’internet c’est l’espace public au même titre que la vie physique. »

    #Emma_Jane, autrice du livre Misogyny Online (à partir de la minute 35’30), en se référant au fait que le sujet n’est pas vraiment traité sérieusement...

    "La plupart des politiciens sont de vieux hommes blancs, ils ne reçoivent pas d’insulte raciste, ils ne reçoivent pas d’insultes sexistes, ils n’ont pas grandi avec internet.

    #Renate_Künast, députée écologiste allemande (à partir de la minute 39’20) :

    « Ce qui est choquant ce n’est pas seulement la haine dont j’ai été la cible, mais le fait que beaucoup de femmes sont visées par ce type de violence sexualisée. (...) On se sent personnellement visé, mais il s’agit d’un problème systémique, c’est caractéristique de l’extrême droite qui ne supporte pas que les femmes soient autre chose que des femmes au foyer et qu’elles jouent un rôle actif dans la société. (...) Il ne s’agissait pas d’une phrase, mais de milliers de messages qui ne disparaîtraient jamais. Pour toutes ces raisons j’ai porté plainte. Et j’ai été stupéfaite quand la réponse, se basant selon moi sur une mauvaise interprétation de la jurisprudence a été qu’en tant que femme politique je devais accepter ce genre de messages. (...) ’Détritus de chatte’, pour les juges en Allemagne, c’était de la liberté d’expression’. »

    #Laurence_Rosier (à partir de la minute 41’35) :

    « La liberté d’expression est invoquée aujourd’hui, pas dans tous les cas, mais dans beaucoup de cas, pour justifier des discours de haine. Et les discours de haine c’est pas soudain que la haine sort, c’est parce que ça a été permis et favorisé par ’oh, une petite blague sexiste, une petite tape sur l’épaule, un petit mot d’abord gentil’ et que progressivement on libère le niveau du caniveau. »

    #Florence_Mendez, humoriste (à partir de la minute 43’01) :

    « Le sexisme que même pour moi était acceptable avant, parce qu’on a toutes nagé dans cette mer en ce disant ’ça va, l’eau n’est pas si salée, je peux en boire encore un peu !’... On a toutes laissé passé ça. Et maintenant il y a des choses qui sont juste insupportables. (...) Je ne laisse plus rien passer du tout, rien passer du tout dans ma vie de tous les jours. »

    #Renate_Künast, députée écologiste allemande (à partir de la minute 43’25) :

    « ça me rappelle ce slogan des mouvements féministes des années 1970 : ’Le pouvoir des hommes est la patience des femmes’. Il faut juste qu’on arrête d’être patientes. »

    Anna-Lena von Hodenberg (à partir de la minute 47’32) :

    « Si on laisse courir les choses, sans régulation, sans poursuites judiciaires, si en tant que société on continue à rester des témoins passifs, alors ça aura des conséquences massives sur nos démocraties. Nous voyons déjà maintenant aux Etats-Unis : la polarisation. Nous l’avons vu en Grande-Bretagne pendant le Brexit. Et ça, c’est juste un avant-goût. Le net est l’espace public le plus important que nous avons, si nous continuons de tolérer que beaucoup de voix se font écarter de cet espace public, qu’elles disparaissent, alors nous n’avons plus de débat démocratique, alors il ne restera plus que les gens qui crient le plus fort et par conséquent, dans le débat public, régnera la loi du plus fort. Et ça, dans nos cultures démocratiques, nous ne pouvons pas l’accepter. »

    Voix off (à partir de la minute 52’40) :

    « ’Fermer sa gueule’, c’est déserter les réseaux, c’est changer de métier, adopter un ton très polissé, c’est refuser des opportunités quand elles sont trop exposées. Et serrer les dents quand on est attaqué, ne surtout pas donner l’impression de se plaindre. »

    #Florence_Mendez (à partir de la minute 53’40) :

    «C’est la fin de la tranquillité.»

    #fait_de_société #cyber-harcèlement #menaces #santé_mentale #violence_structurelle #domination_structurelle #misogynie #racisme #sexisme #intersectionnalité #insulte #espace_numérique #punition #code_établi #plainte #impunité #extrême_droite #fachosphère #liberté_d'expression #polarisation #démocratie #invisibilisation #silenciation #principe_de_la_nasse #nasse
    #documentaire #film_documentaire

    ping @isskein @_kg_ @karine4 @cede

  • #Julie_Bindel : Le féminisme libéral a tourné le dos aux femmes
    https://tradfem.wordpress.com/2021/06/04/julie-bindel-le-feminisme-liberal-a-tourne-le-dos-aux-femmes

    Être une féministe libérale n’est pas un travail très compliqué. Rien ne doit changer, aucune contestation du statu quo n’est nécessaire et les hommes n’ont pas besoin d’être critiqués. En d’autres termes, les choses restent les mêmes et la quête de la révélation et de la libération individuelles devient la clé.

    « Mon corps, mon choix » est l’un des slogans les plus reconnus du féminisme de la deuxième vague. Car, avant les nombreuses avancées du mouvement de libération des femmes, la vie des femmes était définie par l’absence de choix. Les femmes avaient peu ou pas du tout leur mot à dire sur le fait de se marier ou d’avoir des enfants, ou même sur la pratique sexuelle et le plaisir. Le féminisme a créé un contexte dans lequel les femmes pouvaient, dans une certaine mesure, exercer un choix. Mais dernièrement, le concept de « choix » a été repris par les libéraux pour signifier l’acquiescement à des pratiques destructrices qui profitent aux hommes.

    Posez-vous ces questions : s’il était légal pour les femmes de se promener seins nus comme le font les hommes, le feriez-vous ? Est-ce que vous choisiriez de vous balader poitrine nue en public un jour de grosse chaleur ? Ou de vous assoir seins nus dans un parc, d’aller faire vos courses seins nus ? Et pourquoi pas ? En réalité, se promener seins nus est légal pour les femmes à New York, mais personne ne le fait.

    Version originale : https://www.aljazeera.com/opinions/2020/11/16/feminisms-second-wave-has-failed-women
    Traduction : #Tradfem
    #féminisme_libéral #féminisme_radical #transactivisme #système_prostitutionnel