• Environnement : nouveau record d’assassinats de défenseurs de la nature en 2020
    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/environnement-nouveau-record-d-assassinats-de-defenseurs-de-la-nature-e

    C’est un chiffre record. Au moins 227 défenseurs de l’environnement ont été assassinés dans le monde en 2020, la plupart en Amérique Latine, a dénoncé l’ONG Global Witness (en anglais) dans un nouveau rapport publié lundi 13 septembre. Pour la deuxième année consécutive, la Colombie arrive en tête de ce macabre décompte, avec 65 activistes et leaders communautaires tués pour leur engagement en faveur de la défense de la nature.

    Les gauchistes et les écologistes, ces menaces rampantes contre l’ordre. Comme on a pu le constater ce WE à la fête de l’Huma, qui n’a finalement fait parler d’elle que par les tweets de Darmanin, et ceux du PCF qui ont finalement validé les premiers.

  • Crise à Europe 1 : censurée pour une blague sur Zemmour, Christine Berrou claque la porte : « C’est gravissime ! »

    https://www.telerama.fr/radio/crise-a-europe-1-censuree-pour-une-blague-sur-zemmour-christine-berrou-claq

    Une censure d’autant plus alarmante que plusieurs voix pressenties sur la future grille de rentrée officient sur CNews...où elles côtoient Eric Zemmour. Notamment Dimitri Pavlenko, annoncé par Le Parisien comme potentiel futur matinalier d’Europe 1. Eric Zemmour serait-il d’ores et déjà intouchable sur Europe 1 ?
    […]
    Le matin, j’ai enregistré une chronique sur la fête des pères, qui imaginait un enseignant en classe, proposant aux élèves de préparer le traditionnel cadeau : “on va faire des colliers de nouilles ! Non, mon papa il est allergique au gluten ! Bon alors on va faire des porte-clefs en cuir ! Non mon papa il est vegan, il ne porte pas de cuir ! Bon alors on va dessiner des bonhommes qui sourient ! Non mon papa c’est Eric Zemmour, il aime pas les gens heureux.”

    #censure #europe1 #cnews #démission #chronique #humour #christine_berrou #ericzemmour #blague #sketch #télérama #presse #actualité #média #fête

  • #CNews, première chaîne d’#intox de France… avec le soutien de l’Élysée

    La semaine dernière, CNews a pour la première fois dépassé #BFMTV en audience. Récompense suprême pour la chaîne qui propage des #fake_news sur des #controverses montées de toutes pièces : documentaire censuré à Orléans, #écriture_inclusive imposée à l’école, #Blanche-Neige victime de la “#cancel_culture”… Plus courageux encore, #Pascal_Praud désigne à la vindicte de la #fachosphère des responsables de services publics. Une action civique qui vaut à l’animateur d’être chouchouté par l’Élysée.

    « Merci à vous tous, chers téléspectateurs, salue #Sonia_Mabrouk mardi dernier. Vous avez placé hier CNews leader des chaînes d’information de France. » Devant BFMTV, et sans que cette dernière perde de part d’audience. La chaîne de #Bolloré a donc su attirer un nouveau public. « C’est une confiance qui nous honore, merci encore. » Une confiance de laquelle Sonia Mabrouk sait se rendre digne. « La guerre contre l’écriture inclusive menée par #Jean-Michel_Blanquer qui veut l’interdire à l’école, annonce-t-elle au sommaire de Midi news. L’écriture inclusive, une attaque contre notre langue et derrière, une idéologie. » Rappelons que Sonia Mabrouk, elle, est dépourvue d’idéologie. « Et puis nous parlerons de tags anti-police et donc anti-France d’une violence inouïe. » Ils ont causé des dizaines de blessés parmi les forces de l’ordre.

    « J’ai remercié les téléspectateurs qui ont placé hier CNews comme la chaîne leader des chaînes d’information, rappelle Sonia Mabrouk après le journal. Je remercie également les invités. De tous bords, c’est très important, chaque jour il y a la diversité des sujets et surtout des tendances. » De la droite extrême à l’extrême droite en passant par la gauche d’extrême droite, comme nous allons le vérifier. « Le ministre de l’Éducation a dit : Ça suffit ! Stop l’écriture inclusive à l’école !, relaie la présentatrice. — Il faut savoir l’enfer qu’on vit dans beaucoup de collectivités, gémit #Rudolph_Granier conseiller LR de Paris. À Grenoble, ils ont décidé de la rendre obligatoire dans les délibérations, c’est déjà le cas à la mairie de Paris. » Il faudrait mettre en place une cellule de soutien psychologique pour Rudolph Granier et ses collègues. « Moi, je pense aux personnes qui sont dyslexiques, qui sont aveugles. » Les aveugles ? Ils n’ont pas grand-chose à voir dans cette histoire.

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    « Ça concerne les universités, Sciences Po, l’EHESS, Normale Sup, énumère Élisabeth Lévy. La triade des sciences humaines s’adonne à ça. Et si des profs ne mettent pas leurs demandes de financement en écriture inclusive, ils ont toutes les chances de se faire retoquer. » Information inventée de source sûre. « On est encore l’otage de groupuscules. » Terroristes. Le seul invité de tous bords de gauche prend la parole. « Autant je suis pour qu’on dise “madame la ministre”, revendique #Philippe_Doucet, du PS, mais je suis contre cette histoire d’écriture inclusive. » Ouf, les « socialistes » ne cèdent pas à la pression des preneurs d’otages. « Mais pourquoi le ministre de l’Éducation fait cela ? » s’auto-interroge Sonia Mabrouk pour mieux s’auto-répondre : « L’écriture inclusive et la théorie du #genre ont pris le dessus par exemple au #CNRS, c’est ce que vise le ministre. » Philippe Doucet fait assaut de bonne volonté : « Je suis contre la #culture_woke et pour la République. » Rappelons que l’écriture inclusive menace la République, ses partisans étant notoirement friands de dictature militaire.

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    Sonia Mabrouk psalmodie : « Écriture inclusive, #femellisme, disent certains, mais aussi discours décoloniaux… » Sans oublier l’#islamo-gauchisme racialiste. « Il y a des militants, il faut les appeler ainsi, qui pensent tordre le cou au réel et changer la cité en corrigeant les #mots. » Rappelons que Sonia Mabrouk, elle, n’est pas militante. « Ces révolutionnaires de salon me font sourire, commente #Ludovic_Mendes, de LREM. Quand on dit à un gamin de CP qui a des difficultés parce qu’il est en apprentissage de la lecture qu’on va lui rajouter l’écriture inclusive… » Information fantasmée de source sûre : partout en France, les élèves de CP sont contraints par les professeurs des écoles d’apprendre l’écriture inclusive.

    Sonia Mabrouk résume : « En gros, vous êtes tous d’accord. » Magie de la « diversité des tendances » des « invités de tous bords ». « L’écriture inclusive, vous dites : absurdité et non-sens linguistique. Mais je voudrais vous pousser plus loin. » Un peu plus à droite, si c’est possible. Élisabeth Lévy ne se fait pas prier. « La question, c’est : de quelle minorité sommes-nous otages ? Y compris chez les socialistes, chez les Verts, dans toute l’extrême gauche 3décolonialo-indigéno-je-ne-sais-quoi. On est #otages de gens qui représentent des #groupuscules. — Oui mais parfois les #minorités font l’histoire, alerte Sonia Mabrouk. Quand vous êtes à des postes très élevés, ça peut ruisseler. — Ça peut infuser », confirme Philippe Doucet. C’est d’autant plus dangereux que, selon Élisabeth Lévy, « le combat de la place des femmes dans la société, il est gagné ». L’emploi de l’écriture inclusive conduirait tout droit à une #dictature_féminazie.

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    « Avant de parler de beaucoup d’informations sur la violence qui règne dans nos villes, annonce Pascal Praud la veille au soir, l’écriture inclusive. Vous savez qu’on essaye de mener modestement ce débat. » Cette #croisade. « Dans une interview au JDD, Jean-Michel Blanquer a rappelé l’existence de la circulaire d’Édouard Philippe qui en 2017 interdisait l’usage administratif de l’écriture dite “#épicène”. » Épicène, vraiment ? L’adjectif désigne un mot qui s’écrit au masculin comme au féminin. Blanquer va donc interdire l’emploi du mot « élève », un comble pour un ministre de l’Éducation… Mais puisque c’est une information vérifiée par Pascal Praud… « Et il demande que l’écriture inclusive ne soit pas utilisée à l’école. J’ai envie de dire : Enfin ! Enfin, il se réveille ! » Il a dû regarder CNews, où Pascal Praud mène un combat quotidien contre l’écriture inclusive.

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    L’animateur relaie scrupuleusement les arguments du ministre : « Mettre des points au milieu des mots est un barrage à la transmission de notre langue pour tous, par exemple pour les élèves dyslexiques. » En revanche, apprendre à écrire « du cidre et des crêpes bretons » est une facilité pour les élèves dyslexiques. « Je rappelle que la mairie de Paris fait ses communiqués en écriture inclusive. Je rappelle que le site de France 2 est en écriture inclusive. — L’université est en écriture inclusive, chouine #Ivan_Rioufol. — L’université, quand t’écris pas ta thèse en écriture inclusive, t’es mis dehors ! » Information inventée de source sûre.

    « Vous êtes injuste, proteste toutefois Ivan Rioufol, il me semble avoir entendu Blanquer le dire plusieurs fois. — Y a que nous qui le disons ! À l’université, c’est un scandale ! Tu peux prendre des sanctions, quand même ! » Condamner les profs à des peines de prison. « Pourquoi le président de la République n’a rien dit sur ce coup-là ?, s’étonne #Jean-Claude_Dassier — Il dit rien, le ministre de la Culture non plus… Tous les thèmes qui fâchent, de toute façon ! » À peine s’ils dénoncent l’islamo-gauchisme. « Je crois savoir que c’est assez marginal, tente l’avocate Sophie Obadia. — C’est pas du tout marginal à l’université, réplique Pascal Praud. — En #sciences_sociales, précise Ivan Rioufol. — C’est la terreur ! » Selon des témoignages fabriqués de source sûre.

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    Sophie Obadia se range à la diversité des tendances des invités de tous bords : « Que ce soit enseigné, malheureusement, oui. Mais les étudiants n’y parviennent pas. C’est d’une complexité effarante. — C’est moralement illisible, ajoute Ivan Rioufol. — Sur le plan cognitif, c’est improbable, insiste l’avocate. — Ça devrait être considéré comme nul et non avenu, tranche Jean-Claude Dassier. — Le féminin d’entraîneur, c’est quoi ?, demande Jean-Louis Burgat. — Entraîneuse, répond Jean-Claude Dassier. — Vous voyez, y a des choses qui sont impraticables. — Ce qui est très inquiétant, geint Ivan Rioufol, c’est de voir à quel point une #moutonnerie peut amener à un #conformisme. » Les participants à L’heure des pros, eux, sont aussi anticonformistes que Jean-Michel Blanquer. « En sciences sociales, dans les universités, si vous ne faites pas de thèse en écriture inclusive, vous n’êtes pas lu ou vous avez deux points. » Information fabulée de source sûre. Pascal Praud en ajoute une : « Y a des profs qui ne répondent pas aux mails des étudiants quand ils ne sont pas en écriture inclusive. — Et Mme Vidal ne dit rien, peste Jean-Claude Dassier. — C’est peut-être pas la priorité, tente Sophie Obadia. — Mais c’est la priorité !, rage Pascal Praud. — Ah ben si, c’est la priorité ! », appuie Ivan Rioufol.

    La priorité de mercredi est tout aussi anticonformiste. « Est-ce que dans Blanche-Neige, vous vous souvenez de la fameuse scène du baiser, quand le prince charmant se penche sur Blanche-Neige pour la réveiller ?, demande Sonia Mabrouk. Est-ce que vous y avez vu un baiser non consenti ? » #Olivier_Dartigolles réagit : « La polémique est ridicule » Tellement ridicule qu’elle a été montée de toutes pièces par la fachosphère et relayée par #FoxNews à partir d’un obscur blog qui faisait la promotion d’une nouvelle attraction de Disneyland. Mais, pour Sonia Mabrouk, « ça va loin. Parce que Disney se demande que faire de cette scène, est-ce qu’il ne faut pas la couper ». Information supputée de source sûre. « Évidemment on crie tout de suite à la cancel culture. » Sur CNews.

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    « Qu’est-ce que vous en pensez, #Laurent_Jacobelli ? — Je pense que c’est ridicule », répond le porte-parole du RN. Qui suggère illico la prochaine fake news susceptible de provoquer de passionnants débats ridicules : « En plus, dans le nom Blanche-Neige, il y a “blanche” donc on va nous demander de le changer. Est-ce qu’on doit ridiculiser le débat, l’amoindrir à ce niveau au point de chercher le mal partout ? » Sur CNews, oui, c’est même un credo. « Arrêtons avec cette #censure permanente. » Voyez comme les bobards des journalistes de CNews sont affreusement censurés. « La moindre image, le moindre mot donne lieu à un procès. » Sans parler des terribles remontrances du CSA.

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    « Mais jusqu’où on va aller ?, insiste Sonia Mabrouk Jusqu’où cet activisme peut aller pour effacer… parce qu’il y a de véritables pressions… » À son tour, la journaliste imagine une fake news susceptible de provoquer de passionnants débats ridicules : « Peut-être que la prochaine étape, c’est de dire que les sept nains, c’est un gang bang… » Et Bambi une victime du lobby de la chasse. « Faut-il voir derrière les tenants de l’idéologie intersectionnelle, de la cancel culture, etc. ? » Sur CNews, oui. « Ou est-ce que vous dites : on prête trop d’attention à ces minorités ? » Sur CNews, c’est certain. « Il y a un véritable engagement politique derrière cela. » De l’extrême gauche décolonialo-indigéno-je-ne-sais-quoi, a démontré Élisabeth Lévy.

    #Kevin_Bossuet, enseignant et coqueluche de la fachosphère, s’insurge, absence de preuves à l’appui : « On veut tout dénaturer, tout détruire, tout ce qui constitue le socle de notre identité et de notre civilisation. » Selon nos informations forgées de toutes pièces. « On pointe l’œuvre du #patriarcat partout, c’est profondément ridicule et dangereux. » Il faut sauver le patriarcat. « Le débat sur l’écriture inclusive, c’est exactement le même processus. » Effectivement : on monte en épingle une menace imaginaire pour pouvoir propager des idées réactionnaires. « Vous avez des manuels scolaires, des enseignants qui utilisent de l’écriture inclusive … » Information rêvée de source sûre. « On peut se poser des questions sur l’#idéologie de ces personnes. » En revanche, pas la peine de se poser des questions sur l’idéologie de toutes tendances des invités de tous bords de CNews.

    « On est en train de recréer la censure, se désespère Laurent Jacobelli, de restreindre la possibilité d’exprimer une opinion, on le voit sur les plateaux télé. » Surtout sur CNews. « Il faut arrêter qu’une toute petite minorité impose sa #dictature_intellectuelle à une grande majorité. » D’invités de CNews. L’avocat Carbon de Sèze conclut « C’est pas à des amateurs de révision des œuvres artistiques d’imposer les thèmes de discussion. » Non, c’est à des amateurs de révisionnisme de les imposer sur le fondement de fausses informations.

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    Le 30 avril, Pascal Praud impose un autre « débat » sur un nouveau scandale fantasmé, « l’#affaire_d’Orléans. L’histoire extravagante du programme financé par la mairie qui devait passer sur France 3 Centre-Val-de-Loire et qui finalement est censuré. — Oui, il est censuré », confirme #Serge_Grouard, maire LR d’Orléans et habitué de L’heure des pros. Le bandeau le clame, « France 3 censure un programme sur #Jeanne_d’Arc ». En réalité, comme l’a très bien raconté cet article d’Arrêt sur images, France 3 a renoncé à programmer un #documentaire sur les « #fêtes_johanniques » (qu’elle ne s’était jamais engagée à diffuser) quand elle s’est aperçue qu’il s’agissait d’un film promotionnel réalisé par la municipalité et commenté par la voix de #Charlotte_d’Ornellas, journaliste de Valeurs actuelles, figure de la fachosphère abonnée aux plateaux de CNews.

    Pascal Praud, comme Sonia Mabrouk, préfère « crier à la cancel culture » d’inspiration soviétique : « Qu’il y ait des petits commissaires du peuple dans le service public d’information et notamment à France 3 n’étonnera personne. Ça s’appelle des petits commissaires du peuple, insiste-t-il. Dans le service public, ce sont les rois. » L’animateur s’adonne alors à l’une de ses méthodes favorites : désigner le nom du coupable à la vindicte de centaines de milliers de téléspectateurs nourris de fausses informations.

    « On est en train d’essayer d’appeler M. Basier, il veut pas répondre. » Le lâche. « Jean-Jacques Basier, je vais donner son nom plusieurs fois. Jean-Jacques Basier, directeur régional de France 3 Centre-Val-de-Loire. » Son adresse et son numéro de téléphone, peut-être ? « C’est une police de la pensée, s’insurge Serge Grouard. — Ils ont des mentalités d’épurateurs, ajoute Ivan Rioufol. — Exactement, c’est les mêmes qui auraient tondu à la Libération. » Puisque Rioufol et Praud me tendent la perche du point Godwin, qu’il me soit permis de subodorer que ces Praud et Rioufol sont les mêmes qui auraient dénoncé des juifs sous l’Occupation. Quoiqu’il en soit, leur lynchage public a des effets dans la vie réelle : le directeur régional de France 3 est l’objet d’une campagne de #harcèlement sur les réseaux sociaux mais aussi sur sa propre messagerie vocale. Avec d’explicites #menaces_de_mort, rapporte un communiqué syndical.

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    Une autre affaire montre que ce goût pour la #délation peut avoir de graves conséquences sur les personnes désignées à la furie de la fachosphère.. Jeudi soir, l’émission À l’air libre, réalisée par Mediapart, reçoit #Anne-Laure_Amilhat_Szary, directrice à Grenoble du laboratoire Pacte du CNRS. Je conseille vivement de regarder son témoignage (en accès libre) pour prendre la mesure de la gravité des agissements de M. Pascal Praud. Ce dernier a mis en cause l’universitaire lors de l’affichage des noms de deux professeurs de Sciences Po Grenoble accusés d’islamophobie. Affichage que l’intéressée a toujours vigoureusement condamné. Affichage consécutif à une controverse entre un prof militant et une chercheuse de son laboratoire qu’Anne-Laure Amilhat-Szary a défendue dans un communiqué ensuite falsifié par #Klaus_Kinzler, le prof en question.

    Pascal Praud s’est empressé d’inviter ce professeur, qui déclare alors : « Un grand chercheur directeur de laboratoire de recherche se met en dehors de la science. Il ne comprend même pas, c’est une femme d’ailleurs, elle ne comprend même pas ce que c’est, la science. — Ce laboratoire, Pacte, avec cette dame…, rebondit Pascal Praud. Je vais citer son nom, Anne-Laure Amilhat-Sza… Szaa… Szary. » La délation est un métier. « Cette dame-là, c’est la directrice du laboratoire mais cette dame, c’est une militante. — C’est une militante. C’est des gens qui ne réfléchissent même pas. — Oui mais qui se croient tout permis et qui avancent avec le sentiment d’impunité. C’est très révélateur, on voit le #terrorisme_intellectuel qui existe dans l’université à travers leur exemple. »

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    Sur le plateau de Mediapart, Anne-Laure Amilhat-Szary raconte la suite. « La ministre de l’Enseignement supérieur dit que c’est insensé de livrer des noms d’enseignants-chercheurs à la vindicte des réseaux sociaux, or ça a été mon cas. J’ai fait l’objet d’une campagne diffamatoire avec menaces de mort nombreuses et répétées. » Au point de devoir porter plainte pour « #cyber-harcèlement et menaces de mort ». « Comment vous avez vécu tout ça ?, demande Mathieu Magnaudeix. — Mal. Et comme la preuve que l’intersectionnalité est une bonne grille d’analyse puisque j’ai fait l’objet d’insultes islamophobes, antisémites, sexistes, avec une critique de mon physique avec mon portrait transformé… Je vous laisse imaginer le pire. » Le pire sciemment provoqué par Pascal Praud.

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    « Je n’ai pas de protection judiciaire, regrette Anne-Laure Amilhat-Szary. Elle a été demandée et on n’en a plus jamais entendu parler. La ministre a défendu des personnes qui ont effectivement été mises en danger par des affichages criminels et moi, je me débrouille toute seule. » Comme se débrouillent toutes seules les journalistes #Morgan_Large et #Nadiya_Lazzouni, respectivement victimes d’#intimidations (dont un sabotage de voiture) et de menaces de mort, sans qu’elles obtiennent la #protection_policière demandée — et soutenues par de nombreuses organisations de journalistes.

    En revanche, Emmanuel Macron n’hésite pas à téléphoner à #Eric_Zemmour, quand il est agressé dans la rue, pour l’assurer de son soutien. De même, #Christine_Kelly, la faire-valoir de #Zemmour, est promptement reçue à l’Élysée quand elle reçoit des menaces de mort (évidemment inadmissibles, quoiqu’on pense de son travail).

    Quant à Pascal Praud… Non seulement ses délits de « mise en danger de la vie d’autrui par diffusion d’informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle » (que le gouvernement se vante d’avoir inclus dans la loi Séparatisme) n’entraînent aucune poursuite, mais ils lui valent le soutien enamouré du pouvoir. Dans un article du Monde, Ariane Chemin raconte comment le journaliste de CNews est reçu avec les honneurs à Matignon, à la questure de l’Assemblée (où le reçoit le député Florian Bachelier, habitué de ses émissions) et même à l’Élysée. Emmanuel Macron et son conseiller #Bruno_Roger-Petit entretiennent des contacts réguliers avec Pascal Praud, allant jusqu’à lui livrer des infos en direct. Ariane Chemin explique que Bruno Roger-Petit, « le “M. Triangulation” de l’Élysée, scrute depuis longtemps CNews, qui relaie souvent les obsessions de l’extrême droite et a pour lui le même avantage que Valeurs actuelles : cliver l’opinion en deux camps sans laisser beaucoup de place à d’autres courants de pensée ».

    Ainsi, le pouvoir actuel, et jusqu’à son plus haut sommet, utilise et protège un délinquant d’extrême droite propagateur de fausses nouvelles. La campagne pour la présidentielle s’annonce terrifian… pardon, passionnante.

    https://www.telerama.fr/ecrans/cnews-premiere-chaine-dintox-de-france...-avec-le-soutien-de-lelysee-687576

    #infox

    –—

    ajouté au fil de discussion sur l’#affaire_de_Grenoble :
    https://seenthis.net/messages/905509

    ping @isskein @karine4

    signalé ici aussi :
    https://seenthis.net/messages/915057

  • Bruxelles La Boum2 : le responsable du site "L’abîme" s’exprime pour la première fois et raconte sa folle journée à la police Patrick Michalle
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-boum2-le-responsable-du-site-l-abime-s-exprime-pour-la-premiere-fois-

    Dave Monfort est analyste programmeur de formation mais se présente avant tout comme un artiste. Mais depuis quelques semaines, c’est pour avoir impulsé la "Boum2" avec son site "l’Abîme" dont il a acheté les droits d’exploitation en prévision de ce qui allait se passer, qu’il suscite l’intérêt des médias. Quelques heures après sa sortie du commissariat central de Bruxelles, il nous raconte sa confrontation de plus de cinq heures avec les policiers. Les journalistes présents pour le voir arriver en ont été pour leur frais, tout ayant été fait pour qu’il échappe à l’œil des caméras : " Je m’apprêtais à me rendre à la convocation au commissariat ce matin mais en sortant de chez moi je n’ai pas pu aller bien loin. Deux "Volvo" de la police étaient devant chez moi et m’ont embarqué. Toute sirène hurlante, j’ai traversé les rues de Bruxelles pour finalement entrer discrètement dans le parking du commissariat et aucun journaliste ne s’est rendu compte de ma présence. On leur a probablement dit que je n’étais pas arrivé".

    Ils m’accusent de gérer une milice privée et d’inciter à la violence
    Ce qui se passe ensuite fait moins sourire notre interlocuteur : "Mon avocat n’était pas encore arrivé et ils ont commencé par me confisquer mon téléphone. Puis au travers d’une série de questions, j’ai dû répondre durant cinq heures à une série de questions en relation avec des accusations de création d’une milice et d’incitation à la violence". Les interrogateurs ont notamment pris appui sur une vidéo diffusée sur le site "l’abîme" le lendemain du 1er avril dans laquelle il apparaît que le "suspect"  semble donner des consignes :" dans cette vidéo, la personne qui filmait, moi-même en l’occurrence, appelait la police à retirer son genou de la nuque d’un des participants, ils ont considéré que c’était un appel à la violence, ainsi que le fait que je dise "reculez !" aux manifestants, ils l’ont interprété comme une injonction adressée aux policiers  ». Il était aussi question d’une autre vidéo censée être un clip humoristique mais qui prise au pied de la lettre est devenue un élément à charge pour démontrer la volonté d’inciter à la violence :  » dans cette vidéo, on apparaissait avec des tenues accompagnées de cagoules et de gilets pare-balles avec le logo "l’Abîme". Mais tout cela se passe dans une ambiance de fête avec un DJ, une table et plein de boissons avec deux personnes qui tapent sur un ordinateur, deux autres sur une moto, voilà c’est tout" . Le contexte étant expliqué, tout cela semble s’être rapidement dégonflé.

    Aucun dialogue, ils réagissent plus mal qu’imaginé
    Au terme de cinq heures entrecoupées d’interruptions, Dave Monfort a pu rentrer chez lui sans aucune condition particulière. Lorsqu’on lui demande si un dialogue a pu s’établir avec les autorités publiques, sa réponse est sans appel : " Il n’y a pas eu de dialogue, le traitement qu’on nous sert, c’est la démonstration qu’on voulait faire en fait. Ils réagissent plus mal qu’on avait imaginé, on joue un pion comme une partie d’échecs mais ils ont tellement mal joué que tout était en notre faveur, la communication de la ministre, la communication de la police, ils ont tout fait de travers".

    Autoriser et tout se passera bien
    Lorsqu’on l’interroge sur la manière dont il voit la journée du 1er mai au Bois de la Cambre, la réponse se veut rassurante mais à certaines conditions : " si on laisse faire dans une ambiance bon enfant, cela peut vraiment bien se dérouler. Cela dépend d’eux en fait, les gens ne viennent pas au Bois de la Cambre pour jeter des cailloux ou s’en prendre à la police, personne ne vient pour ça. La seule solution est de donner l’autorisation et tout se passera bien".

    Une nécessaire soupape pour des jeunes qui n’en peuvent plus d’attendre
    Lorsqu’on évoque les hôpitaux bruxellois aux soins intensifs quasi saturés, le principal contre argument est sanitaire : "on ne nie pas l’encombrement des hôpitaux et la situation sanitaire mais elle n’est pas corrélée avec les événements en extérieur, vu qu’il n’y a pas de contamination en extérieur" . L’autre argument est plus sociologique, il concerne le ras-le-bol et la nécessaire soupape de sécurité pour les jeunes qui n’en peuvent plus d’attendre une hypothétique sortie de crise pour faire la fête : "on s’est jamais empêché de faire la fête malgré les millions de morts de la famine, les morts liés au cancer ou les accidents de la route" . Pour Dave Monfort, il n’y a pas de réel argument à faire valoir si ce n’est de celui de s’opposer à une volonté de lâcher un peu la pression après une année de confinement : "c’est incompréhensible d’autant que les personnes du gouvernement qui nous imposent cela, ils ont une vie normale, même plus que normale, ils ne connaissent pas la même situation que les 25.000 personnes qui suivent la "Boum" et qui peut-être n’ont pas de famille, de jardin ou même de boulot".

    Sur les consignes données aux participants pour éviter des débordements
    Dave Monfort se déclare serein à trois jours de l’événement qu’il a contribué à susciter mais qui appartient dit-il désormais à une multitude de groupes. Des consignes précises ont été données aux participants en matière de propreté publique et de sécurité précise-t-il comme : "Ne rien laisser sur place. Ne pas comptez sur les poubelles locales et prévoir de repartir avec tout ce qui a été amené, sans exception (mégots, mouchoirs, canettes, emballages, capotes, … )". Une équipe de bénévoles est annoncée pour organiser un nettoyage le 2 Mai. Quant aux consignes à l’égard de la police, elle se veulent claires dans le texte adressé aux participants : "Prouver que nous pouvons nous rassembler en extérieur, dans une ambiance festive, sans débordements et sans violence. Tout cela afin de pouvoir proposer de nous rassembler en extérieur dans une ambiance festive tous les week-end, dans tous les parcs" ou encore d’agir sur le mode de la fête sauvage définie comme : "une fête à l’état naturel, sans aucune autre forme de résistance que la musique, la danse et notre joie de vivre". Et d’inviter dans la foulée à pas venir avec des bouteilles en verre mais avec gourde et bouteille en plastique. D’autres consignes sont destinées à prévoir une possible intervention de la police et mentionnent explicitement de ne pas résister en cas d’interpellation.

    #résistance #fête #bruxelles #La_Cambre #La_boum #police #violence_policières à venir

  • Loin des migrants, Frontex fait #bombance

    Chaque année jusqu’en 2019, l’agence européenne de gardes-frontières a organisé une fête pour ses agents. La facture fait mal.

    Un dîner gourmet, du foot, quelques conférences et des exercices de détection de passeurs… On a le sens de la #convivialité à Frontex. Selon des révélations du site EUobserver, l’agence européenne de surveillance des frontières extérieures de l’UE a organisé chaque année, jusqu’en 2019, un #séminaire_festif près de son siège, en Pologne.

    Un petit raout entre collègues, pourquoi pas ? Mais l’addition pique : 2,1 millions d’euros en cinq ans. En mai 2015, juste avant la crise migratoire, 800 agents ont déboulé de toute l’Europe. Facture : 360 000 €, dont 94 000 € pour le dîner… C’était le bon temps. La fête a cessé en 2020, sans que l’on sache pourquoi, Frontex ayant refusé de nous répondre.

    Ces fuites n’en demeurent pas moins indigestes : l’agence, autonome, n’a certes pas de comptes à rendre à la Commission européenne… Mais elle est bien financée par des fonds de l’UE. Et depuis sa création en 2005, son budget est passé de 6 à 460 millions d’euros.

    Enquête pour refoulement illégal

    Cela ne lui sert pas qu’à ripailler. Débordés, les 1 200 gardes-frontières reçoivent, ce mois-ci, le renfort de 700 nouveaux agents. 8 000 autres seront recrutés d’ici à 2027. Mais ce déploiement de force pose question. L’Office européen de lutte antifraude (Olaf) vient d’ouvrir une enquête sur le refoulement illégal de migrants par des garde-côtes.

    En octobre, des agents maltais et grecs avaient déjà été accusés d’avoir mis en péril des embarcations, en les repoussant vers la Turquie. Et les dénonciations de violences profilèrent à toutes nos frontières.

    Pas de quoi redorer le blason de Frontex pourtant fière de présenter le « premier uniforme européen de gardes-frontières », la semaine dernière. Las, sa vidéo glamour et virile à souhait n’a fait qu’ajouter au malaise.

    https://www.ouest-france.fr/europe/ue/loin-des-migrants-frontex-fait-bombance-7122222

    #fête #Frontex #dîner

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    • Frontex spent €94,000 on a dinner in Warsaw

      The EU’s border and coast agency, Frontex, holds a one-day event annually every May to celebrate itself, often attracting several hundred participants.

      And almost every year, expenses soar to ever greater heights.

      In 2015, it spent just over €94,000 for a dinner at the swanky Belvedere restaurant in Warsaw, according to documents released by a freedom-of-information request to EUobserver.

      The feast was the finale of the so-called European Border and Coast Guard Day, a celebration Frontex says gives border guards around Europe an “opportunity to share experiences and best practice.”

      The event includes representatives from the industry, national border guard authorities, and policy experts. The 2015 edition had some 800 guests. It is unclear how many of those attended the dinner.

      Prizes for the best ’work’ photo, movies, football and volley ball matches between Frontex and national border guards, shooting competitions and exercises to detect smugglers are also part of the festivities.

      It billed the EU taxpayer €360,499.45 for the day.

      Those expenses include renting out a conference space (€91,818) and reimbursing participants (€56,118), most likely for hotel and transport.

      But the biggest bill remains the Belvedere gala dinner, where people dined on fine cuisine inside the 150-year old New Orangery at the Royal Łazienki Park.

      The example is not isolated.

      Documents reveal that the costs linked to the agency’s one-day annual celebration of itself have grown over the years.

      In 2018, European taxpayers paid €580,152.22 for the event held in Sopot, a Polish seaside resort city on the southern coast of the Baltic Sea.

      “Following the official conference, participants witnessed a spectacular maritime exercise conducted by the Polish border guard,” said Frontex, in a report.

      The figures for 2015 was €360,499.45, 2016 (€371,063.31), 2017 (€341,324.58), 2018 (€580,152.22) and 2019 (€494,542.46) - a total of €2.1m.

      It is unclear if Frontex held extravagant dinners for each of the years as the agency provided only limited and partial breakdown of the costs. The most complete breakdown was given for 2015, with details diminishing for each consecutive year.

      But it did release a 2019 survey, where most respondents rated the food and “evening dinner” as excellent. Others also rated as “excellent” an exercise to detect smugglers.

      Respondents, in the same questionnaire, were somewhat less enthusiastic about their interest in the policy presentations, with most ranking them below the top score of “strongly agree”.

      The 2019 celebration was held in Arłamów, a Polish village near Ukraine.

      “Even before the appearance of Covid, Frontex had decided to stop holding the event,” said a Frontex spokesperson, noting that it did not take place last year and won’t this year either.

      Frontex now ranks as among the most well-funded of EU agencies. In 2005, it had an annual budget of €6m, which has since ballooned to almost €500m.

      The budget is set to increase further as some €11bn has been earmarked for the agency between this year and 2027.

      Frontex is required to ensure sound financial management of its EU budget.

      In an email last year, its spokesperson said that the agency is obliged “to responsibly implement its budget.”

      The comment was made after it decided to sue pro-transparency campaigners, who, after losing an EU court case, refused to reimburse the agency’s €24,000 legal fees.

      “As a public institution relying on the funds that ultimately come from European taxpayers, we cannot refuse a court ruling that asks the parties that sued us to pay the legal costs,” said a Frontex spokesperson, at the time.

      He then added that Frontex is tasked to “ensure sound financial management” and “to protect the financial interests of the EU.”

      Although the case against the transparency campaigners has yet to be resolved, Frontex has since been pressured into being more open on how it handles freedom-of-information requests.

      When EUobserver filed for the documents to release expenditures for European Border and Coast Guard Day, it came with a warning.

      “Kindly be reminded that the copyrights of the documents rest with Frontex and making these works, available to third parties in this or another form without prior authorisation of Frontex is prohibited,” stated a letter from Frontex.

      Such threats don’t make any sense, says Chris Jones from Statewatch, a civil liberties charity based in the UK.

      “It’s public money, how can they copyright it? I don’t think that copyright argument can stand up to any meaningful scrutiny to be honest,” he said.

      https://euobserver.com/institutional/150625

      #dépenses

  • « L’intime est la part de l’existence sur laquelle ni l’Etat, ni la société, ni même la médecine ne devraient avoir autorité », Michaël Fœssel, entretien avec Nicolas Truong
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/31/l-intime-est-la-part-de-l-existence-sur-laquelle-ni-l-etat-ni-la-societe-ni-

    ENTRETIEN« Les penseurs de l’#intime » (9/10). Parce qu’avec les mesures sanitaires et sécuritaires le pouvoir s’est invité au cœur de notre #intimité, le philosophe Michaël Fœssel espère que l’épreuve de la privation des libertés suscitera un regain d’intérêt politique.
    Professeur de philosophie à l’Ecole polytechnique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit, Michaël Fœssel a récemment publié Récidive . 1938 (PUF, 2019). Spécialiste de l’œuvre d’Emmanuel Kant, il explique pourquoi l’intime est une question politique et devient, dans une société démocratique, « un objet de revendications » .

    Vous avez été atteint du Covid-19. Que vous a révélé l’expérience et l’épreuve intime d’être affecté par une maladie planétaire ?

    Une maladie contagieuse nous ramène à un régime permanent d’auscultation de soi et d’inspection des autres. Aussi longtemps que l’on n’est pas atteint par un virus devenu le principal, sinon l’unique, thème de préoccupation planétaire, il se présente comme une sorte de menace abstraite. On n’a pas l’expérience de la maladie, mais celle de ses effets sociaux. Lorsque l’on apprend qu’on a contracté le virus, quelque chose d’étrange se produit : c’est comme si les discours et les alertes qui rythment l’actualité depuis des mois étaient subitement entrés dans votre corps.

    J’ai eu des symptômes tout à fait bénins, j’imagine que pour ceux qui ont développé des formes graves la maladie est devenue, comme toute pathologie sérieuse, un combat intime. Mais le vécu de cette épidémie n’est pas seulement fonction de sa gravité objective. Subi sur un mode anodin, le Covid-19 est une expérience où l’intime et le public s’entrelacent, au point que l’on ne sait plus si l’on souffre d’un virus singulier ou du mal du siècle. Il est difficile de se convaincre que ce n’est « que cela » (encore une fois, dans mon cas), alors que cette maladie est représentée dans tous les esprits et sur tous les écrans. C’est un peu comme si un fait géopolitique d’ampleur inégalée s’était logé en soi et que le moindre accès de fièvre annonçait la fin du monde.

    Comme d’autres, j’ai fait l’expérience qu’il n’est guère difficile de susciter l’attention dès que l’on a contracté ce virus. Il faut d’ailleurs noter qu’à cette occasion le secret médical a volé en éclats : il n’est pas une personnalité publique morte du Covid dont on ignore la cause du décès. Cette attention mondiale s’est, hélas, accompagnée d’une mise entre parenthèses d’autres maladies, pourtant bien plus graves.

    Dans quelle mesure la gestion sécuritaire de la #crise_sanitaire conduit-elle à ce que vous avez appelé la « privation de l’intime » ?

    Si l’intime désigne ce que l’on désire cacher, ou du moins soustraire au jugement de la société, il est clair qu’une maladie contagieuse le fragilise. L’« ennemi invisible » affecte des corps bien visibles qui deviennent facilement suspects. Les applications destinées à tracer chacun de nos mouvements, l’obligation de s’enregistrer dans les restaurants ou la recherche administrative des cas contacts entraînent un effacement de la sphère intime.

    On a prétendu que le confinement était une occasion de retrouver des expériences intimes en mettant entre parenthèses certaines contraintes sociales. Cela revient à confondre l’intime et le privé. L’impératif de « rester chez soi » relève d’un recentrage sur la sphère privée (familiale ou individuelle) supposée plus sûre que les interactions sociales, ce qui est loin d’être toujours le cas. A la différence du privé, l’intime est une notion relationnelle : les liens intimes se nouent à l’abri des regards, mais ce sont tout de même des liens.

    De ce point de vue, l’interdiction qui a été faite d’accompagner des proches au seuil de la mort, malgré ses justifications sanitaires, a quelque chose de scandaleux. On ne peut pas sacrifier à la vie ce qui humanise la vie. Il n’y a d’ailleurs pas grand sens à dire que nous devons « vivre avec le virus ». C’est avec des gens que nous vivons. L’intime est la part de l’existence sur laquelle ni l’Etat, ni la société, ni même la médecine ne devraient avoir autorité.

    Dans quelle mesure l’intime est-il #politique ?

    L’intime est politique par le seul fait qu’il n’est jamais donné, mais toujours conquis. Au siècle des Lumières, l’invention de l’espace public est contemporaine de la popularisation du journal intime, un moyen pour les femmes d’exprimer leurs sentiments à l’abri du regard de leurs maris et de leurs confesseurs. Pour conquérir le droit d’être un peu moins jugés, il a fallu que les femmes, les couples non mariés, les homosexuels, etc., exposent dans l’espace public leurs formes de vie. De ce point de vue, il n’y a pas d’opposition entre la politique et l’intime.

    Dans une société démocratique, l’intime devient un objet de revendications parce que l’espace domestique est aussi un lieu d’injustices et de violences. Il est dès lors inévitable, et même souhaitable, que ce qui était jusque-là considéré comme relevant de la sphère « privée » devienne visible. C’est bien ce que montre le phénomène #metoo : une politisation de fait des relations entre les sexes, en tant qu’elles demeurent profondément inégalitaires. Cela n’implique pas l’exhibition de soi, ni l’immixtion de l’Etat dans chaque détail de la vie amoureuse ou sexuelle des individus. Cela montre en revanche que la démocratie repose sur ce que Claude Lefort appelait la « légitimité du débat sur le légitime et l’illégitime ».

    Il n’y a pas de raison que ce débat ne porte que sur des thèmes institutionnels, économiques ou identitaires jugés nobles sous prétexte qu’ils sont traditionnels. On se rend d’ailleurs facilement compte que ce qui relève du « sociétal » (où l’on cantonne souvent l’intime) engage des questions sociales. La précarité matérielle s’accompagne le plus souvent d’une réduction de l’espace intime. On perd une dimension de sa vie lorsque l’on est contraint en permanence de chercher les moyens de la gagner.

    Alors que les réseaux sociaux mettent en scène notre extimité, pourquoi plaidez-vous pour un « partage de l’intime » ?

    Le désir de partager ses expériences intimes est naturel : les humains sont en quête de légitimation dans toutes les sphères de leur expérience. Nous discutons de nos amours, faisons le récit de nos fantasmes ou parlons de nos corps parce que nous sommes des êtres de langage soucieux de confronter nos expériences. Le problème est de savoir avec qui ce partage s’effectue, et selon quelles modalités. Fondés sur le désir de montrer qui l’on est et ce que l’on vit, les réseaux sociaux donnent l’illusion que ce partage peut être universel. Ils suggèrent qu’une expérience est réelle à condition d’être partagée par le plus grand nombre.

    Il me semble que les connexions rendues possibles par Internet exploitent un doute éminemment contemporain sur l’intime. Pour être sûrs qu’une expérience amoureuse ou sexuelle a véritablement eu lieu et qu’elle a du sens, nous sommes invités à la confier à nos followers qui la transformeront en objet discursif. Il en va de même de ces œuvres d’art que nous prenons en photo sur nos téléphones portables et envoyons sur le Web avant même de les regarder.

    Cela relève moins de l’exhibitionnisme que d’une incertitude sur la signification de ce que nous vivons. Les « pouces bleus », les « like » ou le nombre d’« amis » sur Facebook répondent à cette incertitude, mais d’une manière qui s’avère le plus souvent illusoire. Une expérience intime se réalise en effet dans le sensible. Elle suppose une proximité des corps et des paroles que les instruments numériques ne peuvent que mimer.

    Dans « Récidive », ouvrage dans lequel vous montrez des analogies entre les renoncements politiques, éthiques et sociaux de l’année 1938 et ceux de notre temps, vous parlez d’une « défaite des #sentiments ». Pour quelles raisons l’érosion de certains #affects menace-t-elle la démocratie ?

    En lisant la presse et la littérature françaises de 1938, j’ai été frappé par la concomitance entre la montée en puissance des discours autoritaires et la promotion de l’insensibilité au rang de vertu politique. C’est une année où, bien au-delà des cercles antisémites traditionnels, on parle des réfugiés juifs venus d’Allemagne avec une hostilité déguisée en froideur comptable.

    C’est aussi l’année où Sartre écrit L’Enfance d’un chef , une nouvelle où il décrit comment un adolescent devient fasciste en se rendant insensible au monde et en fondant son caractère sur le mépris des juifs et du Front populaire. C’est en 1938, enfin, que Bernanos écrit, dans Les Grands Cimetières sous la lune : « L’homme de ce temps a le cœur dur et la tripe sensible. » L’abandon des principes démocratiques suppose une sorte de glaciation des subjectivités : un mélange de dureté et de sensiblerie caractéristique des périodes où la peur devient la passion sociale dominante.

    La situation actuelle est bien sûr différente historiquement de ce qu’elle était à la fin des années 1930. En revanche, l’alliance entre une raison gestionnaire désincarnée et des passions tristes a resurgi de manière spectaculaire depuis que l’Europe s’est à nouveau installée dans un régime de crise permanente.

    Or, la démocratie ne repose pas seulement sur des procédures réglées par le droit. Elle suppose aussi une capacité d’empathie qui est mise à rude épreuve dès lors que l’autre en général – l’étranger, le pauvre et désormais même l’autre corps susceptible de porter le virus – est vu comme une menace. A l’inverse, une démocratie vivante est une démocratie sensible où le fait de devoir vivre les uns avec les autres est perçu autrement que comme une contrainte.

    Après les attentats de 2015, les terrasses et les cafés étaient considérés comme des îlots de résistance, ou plutôt comme des lieux de l’affirmation d’une liberté et d’une manière de vivre. Aujourd’hui, ils représentent ce qui nous menace…

    L’idée énoncée après les attentats, selon laquelle le désir d’aller au café constitue un acte de résistance, me semble aussi exagérée que celle, développée aujourd’hui, selon laquelle ce désir relève du comble de l’incivilité. On peut néanmoins se souvenir qu’en 2015 les terroristes ont intentionnellement visé des lieux de plaisir qu’ils assimilaient à la décadence des sociétés démocratiques. Rétrospectivement, cela donne un goût amer aux discours actuels qui incriminent l’inconscience des Français, particulièrement des jeunes, accusés de sacrifier les règles sanitaires à leur hédonisme.

    Ces discours manquent de base empirique : on devrait plutôt reconnaître que la plupart des citoyens se plient à des contraintes qui auraient été inimaginables il y a moins d’un an. Surtout, les postures hygiénistes consonnent un peu trop avec des tendances autoritaires qui précédaient la pandémie.

    La fête est-elle finie ?

    Pour en revenir à l’avant-guerre, Marc Bloch note, dans L’Etrange Défaite , que l’un des manquements de la République française de la fin des années 1930 est de ne pas avoir su offrir de fêtes à ses citoyens. Il compare l’abattement qui a suivi le Front populaire aux fêtes organisées dans le même temps par les Etats fascistes. Non pas, évidemment, que Bloch regrette que les démocraties n’aient pas organisé l’équivalent des congrès nazis de Nuremberg. Tout au contraire, il aurait souhaité des fêtes destinées à renforcer le goût pour la liberté et l’égalité, au plus loin du culte du chef qui réunissait alors les foules allemandes.

    Par cette remarque inattendue dans une analyse consacrée à la défaite militaire la plus dramatique qu’ait essuyée la France dans son histoire, Bloch exprime à merveille l’importance du sensible dans l’adhésion à la démocratie.

    Une #fête authentique est une expérience de l’égalité heureuse où les hiérarchies sociales sont mises en suspens. A la différence des fêtes d’Etat organisées dans les pays autoritaires, elles n’ont pas un centre (le chef) vers lequel convergent les regards de spectateurs réduits à la passivité. Elles rappellent de manière concrète que les rôles sociaux ne sont pas fixés pour toujours, et que la séparation entre la scène et la salle n’est pas intangible.

    Le #couvre-feu abolit une partie de la vie nocturne. Pourquoi, d’un point de vue sanitaire ou #sécuritaire, les nuits sont-elles autant surveillées ?

    Il faut reconnaître que la nuit n’est pas un espace propice au respect scrupuleux de la distanciation physique. Non seulement en raison des comportements excentriques qu’elle favorise, mais aussi du fait de l’obscurité relative qui y règne. La morale de la vigilance et de la précaution qui prime lors de la présence d’une maladie contagieuse suppose un usage performant de la vue. Là encore, on ne sort pas du sensible et de ses liens avec la politique. Pour pouvoir calculer les risques, il faut y voir clair. C’est précisément ce que la nuit rend plus difficile.

    Je n’ai aucune compétence pour juger de la pertinence du couvre-feu du point de vue sanitaire. Mais cette mesure, qui n’est rien d’autre qu’un confinement appliqué au temps nocturne, relève aussi de la défiance traditionnelle des autorités à l’égard de la nuit. Pour s’exercer efficacement, le pouvoir doit voir les corps, il cherche même à prévoir leurs comportements. Comme la nuit est le lieu de l’imprévisible, elle constitue un défi à l’ordre.

    Bien avant la pandémie, la multiplication des caméras de vidéosurveillance, la lumière blanche des néons et les restrictions administratives en matière de vie nocturne trahissaient le désir de domestiquer la nuit, de la rendre aussi transparente que le jour. La crise sanitaire est survenue dans un contexte déjà dominé par le sécuritaire, donc hostile au crépuscule.

    Passé cette épreuve où le clair-obscur apparaît comme une menace, on peut espérer que le désir de nuit, c’est-à-dire celui de ne pas être reconnu, retrouvera ses droits. La nuit, nous sommes moins regardés, donc aussi moins regardants. Cette tolérance du regard est liée à la démocratie comme valorisation sensible des libertés.

    Pourquoi les gens sont-ils beaux la nuit, comme le dit un personnage du film « La Maman et la Putain », de Jean Eustache ?

    Alexandre (Jean-Pierre Léaud), qui prononce cette phrase, est un personnage qui tente de justifier son goût pour la nuit alors même qu’il provoque sa séparation d’avec sa compagne qui, elle, a choisi de vivre le jour. Ce n’est pas que les gens sont objectivement plus beaux la nuit, c’est que le beau devient ici une dimension du regard, davantage qu’un attribut des corps. En plein jour, c’est par comparaison que l’on déclare quelqu’un « beau » (mais aussi élégant, doué, intéressant, compétitif, etc.).

    Dans un système économique concurrentiel, le critère du jugement est la performance. La nuit, les comparaisons sont plus difficiles du fait de l’obscurité. Au point que l’on a dû inventer un personnage spécifiquement assigné à cette tâche : le physionomiste, qui, à la porte d’un bar ou d’un club, décide qui a le droit d’entrer et qui doit rester sur le seuil. Dire, comme Alexandre, que les gens sont beaux la nuit, c’est dire que le clair-obscur rend indulgent à l’égard d’excentricités qui seraient mal vues en pleine lumière.

    Que va-t-on chercher dans la nuit, sinon un suspens de la logique de la comparaison ? Cela ne vaut pas seulement de la nuit festive, mais aussi de la nuit contemplative du promeneur. Le nocturne n’abolit pas la vision, il permet de voir et de percevoir autrement et avec davantage de bienveillance. Là encore, la politique n’est pas loin. Une tradition héritée du droit romain veut que les témoignages nocturnes sont irrecevables par un juge. Du fait de l’obscurité, on ne peut donner un crédit entier à ce que le témoin prétend avoir vu. En conséquence, le juge passe l’éponge sur les accusations. La nuit le rend lui-même plus indulgent.

    Comment peut-on retrouver le sens de la fête, de la nuit et de la démocratie après l’épreuve vécue par un pays coincé entre la pandémie et les attentats, le sanitaire et le sécuritaire ? Que nous est-il permis d’espérer en 2021 ?

    Il faut peut-être partir de ce que la crise sanitaire a révélé, en provoquant parfois de l’exaspération : une extension considérable du domaine du pouvoir d’Etat. Il sera plus difficile de dire que nous vivons dans un monde postpolitique, uniquement régulé par l’économie et peuplé d’individus consommateurs, maintenant que nous avons tous fait l’expérience que les gouvernements et les administrations peuvent du jour au lendemain décider du droit des citoyens à franchir leur porte. Un libéral se scandaliserait de cette incursion de l’#Etat dans l’intime.

    On a beaucoup stigmatisé l’infantilisation dont faisaient l’objet les Français, souvent à juste titre. Mais puisque nous sommes à la période des vœux, on peut risquer un pari plus optimiste. Ceux qui aiment la fête, mais aussi ceux qui ont un goût pour les promenades impromptues, les rencontres à visage découvert, les voyages à plus d’un kilomètre de leur domicile, les activités sportives, les cultes religieux, etc. pourront se dire que leurs désirs sont liés à l’état de l’hôpital et à la pratique des gouvernants.

    Ces dernières années, l’attachement aux #libertés a souvent été présenté comme un luxe de privilégiés, inconscients des enjeux sécuritaires. On s’aperçoit en général de leur valeur existentielle au moment où l’on en est privé. La situation actuelle nous apprend que la politique n’est pas un vain mot et que dans une démocratie tout se tient : les mesures en matière de santé publique, les libertés civiles et les expériences les plus ordinaires.

    Je ne pense pas que l’on puisse attendre quoi que ce soit de bon d’une épidémie. Mais il est permis d’espérer que les mesures qui ont été prises pour lutter contre elle seront l’occasion d’un regain d’intérêt pour la politique. Le fait que le pouvoir se soit invité dans les vies intimes peut susciter un désir de participer collectivement à son exercice, sans lequel il n’y a pas de démocratie.

    « Nous sommes confinés mentalement, bien plus encore que nous ne l’avons été physiquement », Claire Marin
    https://seenthis.net/messages/893277

    « C’est désormais dans l’intime que les femmes cherchent leur dignité », Eva Illouz
    https://seenthis.net/messages/893985

  • Apparemment, la moraline reste un excellent médicament pour soigner le Covid.

    La vente d’alcool interdite dans plusieurs départements en prévision d’une Saint-Sylvestre sous couvre-feu
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/31/la-vente-d-alcool-interdite-dans-plusieurs-departements-en-prevision-d-une-s

    Au moins six départements ont pris des arrêtés préfectoraux interdisant la vente d’alcool, jeudi 31 décembre, en vue du réveillon de la Saint-Sylvestre (Ille-et-Vilaine, Côtes-d’Armor, Cher, Pyrénées-Orientales, Gard et Rhône).

    Des mesures restrictives mises en place alors que les Français célébreront la nouvelle année sous couvre-feu. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé aux préfets de prendre des mesures pour « lutter contre les rassemblements non autorisés et les phénomènes de violences urbaines », les interdictions de la vente d’alcool faisant partie des recommandations. Les préfectures sont également appelées à mettre en place des dispositifs de contrôle « visibles » dès l’entrée en vigueur du couvre-feu.

  • (4) Fêtes de fin d’année : comment réveillonner sans contaminer - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2020/12/10/fetes-de-fin-d-annee-comment-reveillonner-sans-contaminer_1806449

    Alors que les lieux clos jouent un rôle crucial dans la transmission du virus, des précautions sont nécessaires pour les rassemblements du 24 et ceux plus encadrés du 31 décembre, qui sera soumis au couvre-feu à 20 heures, contrairement au réveillon de Noël.

    • Pour éviter au maximum la transmission du virus lors d’événements familiaux, la solution la plus simple est évidemment de ne pas se réunir. A défaut, quelques précautions sont à prendre. Pour le docteur Yvon Le Flohic, très en pointe sur ces questions, il s’agit tout d’abord de faire attention à ne pas mélanger deux types de personnes : les personnes à risque et les personnes vecteur de contamination. Les personnes à risques sont les personnes âgées, ou souffrant de pathologie de type diabète, maladie pulmonaire, cardiaque. Rappelons que l’âge est le principal facteur de risque : les plus de 60 ans représentent 25% de la population mais 95% de la mortalité du virus. Le risque s’accroît encore avec l’âge : à 80 ans, on a dix fois plus de risque de mourir de la pandémie qu’à 60.

      Pour diminuer le risque d’être vecteur il s’agit d’éviter toute interaction sans masque pendant les dix jours précédant Noël, hors la bulle familiale. Notamment les repas, les cantines d’entreprise. Et faire soit un test antigénique la veille de l’événement, soit un test PCR quelque jour avant, de manière à disposer des résultats à Noël. Il s’agit par ailleurs de guetter le moindre signe. Parmi les asymptomatiques, les plus contagieux sont les paucisymptomatiques. Soit les personnes contaminées, mais qui ne présentent que de très légers symptômes : un nez qui coule, une fatigue inhabituelle peuvent être un signe de contamination et de forte contagiosité.

    • Noël : 68% des Français ne porteront pas de masques pendant le réveillon - baromètre BVA pour RTL et Orange
      https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/noel-68-des-francais-ne-porteront-pas-de-masques-pendant-le-reveillon-7800941983

      Invités à se prononcer sur leurs intentions concernant le respect des recommandations et des mesures énoncées par le gouvernement pour les fêtes de fin d’année, les Français qui fêteront Noël déclarent à 71% qu’ils ne se réuniront pas à plus de 6 adultes à cette occasion. À l’inverse, 29% avouent qu’ils ne respecteront pas cette jauge et seront plus de 6 adultes, notamment les plus jeunes (33% des 18-34 ans).

      Si la limitation des convives leur semble donc envisageable et qu’ils se plieront pour la plupart volontiers à cette règle, les Français se montrent en revanche nettement plus réticents à l’idée de porter un #masque le soir de #Noël.

      Ils ne se cachent pas d’ailleurs pour le dire, puisque 68% de ceux qui ont l’intention de fêter Noël indiquent qu’ils ne porteront pas de masque avec leurs proches le soir du réveillon, contre 32% qui le feront, dont 13% seulement qui le feront « certainement ». Les personnes âgées de 65 ans ou plus, bien que minoritaires, sont plus nombreuses à avoir l’intention de porter un masque, ils sont 45% contre seulement 18% chez les 18-24 ans.

      Notons que près d’une personne sur cinq ayant l’intention de fêter Noël envisage de réaliser un test Covid avant de voir ses proches (18% des personnes sondées). Un chiffre plus important chez les 18-24 ans, qui sont 30% à penser à cette éventualité. Ces derniers semblent donc plus enclins à se faire tester avant qu’à porter un masque le soir de Noël.

      Bref, sauf grosse piqure « de rappel » (un président gravement malade ou mort ?), hausse des hospitalisations à prévoir entre le 1er et le 10 janvier et des décès à partir de mi-janvier.

  • Covid-19 : l’amère expérience du Thanksgiving canadien
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/26/covid-19-l-amere-experience-du-thanksgiving-canadien_6061247_3210.html

    « Cette hausse subite est multifactorielle, explique Santiago Perez, infectiologue à l’hôpital général de Kingston (Ontario), mais l’incidence des rassemblements familiaux le jour de l’Action de grâce est une réalité : de ce jour, nous avons perdu le contrôle de l’expansion de la pandémie ». Le 27 octobre, l’adjoint à la Santé publique du Canada, Howard Njoo, en convient, « dans certaines régions, nous apprenons que les rassemblements pendant le week-end du Thanskgiving ont contribué à l’augmentation du nombre de cas que nous constatons aujourd’hui ». Le jour même, l’Ontario, la Colombie-britannique et l’Alberta battaient leurs records de cas quotidiens de contamination, et le Canada franchissait la barre des 10 000 décès survenus depuis le début de la pandémie. Des étudiants, de retour pour la première fois depuis la rentrée chez leurs parents, passant parfois d’une province à l’autre, des grands-parents goûtant au plaisir de recevoir de nouveau leurs enfants, ont bravé et rendu inefficaces les nouvelles mesures de restrictions imposées par plusieurs provinces en tout début d’automne, comme l’interdiction de voir des proches ou la fermeture des bars et des restaurants.Les autorités politiques et sanitaires avaient pourtant multiplié les mises en garde à l’approche du jour fatidique : François Legault, le premier ministre du Québec, appelait ses concitoyens à « résister à la tentation » de voir du monde, son homologue de l’Ontario, Doug Ford, après s’être réjoui de prévoir un « dîner familial avec dix personnes », avait dû publiquement se raviser pour se conformer aux recommandations de son propre gouvernement et s’en tenir à fêter Thanksgiving avec les seuls membres de sa famille vivant sous son toit. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait suggéré à tous d’annuler tout rassemblement, « afin de se laisser une chance pour Noël ». L’approche des fêtes de fin d’année fait craindre au Canada une répétition de l’amère expérience du dernier Thanksgiving. Avec un nombre total de 347 466 cas recensés mercredi 25 novembre, et un accroissement de quelque 5 193 contaminations quotidiennes sur la dernière semaine, avec des pics inquiétants dans certaines provinces comme l’Ontario ou l’Alberta, les pouvoirs publics tentent de faire passer le message qu’il ne saurait être question de célébrer un « Noël normal ».

    #Covid-19#migrant#migration#canada#sante#mobilite#epidemie#restrictionsanitaire#famille#fete#religion

  • VIDÉO. Ce spot touchant et solidaire nous rappelle l’importance de prendre soin des autres
    https://positivr.fr/video-ce-spot-touchant-et-solidaire-nous-rappelle-limportance-de-prendre-so

    Le #Confinement est bien là, provoquant une vie sociale au ralenti. Mais ce quotidien si particulier laisse également place à un élan de solidarité. …

    #Solidarité #Fêtes_De_Fin_D'Année

  • #Alcool et #drogue dans les relations affectives ou sexuelles : #transactions, #consentements, zones grises ?”

    Cette #conférence est l’occasion d’aborder le rôle de la consommation de #psychotropes dans la #sexualité, et de questionner la façon dont les #espaces_urbains (des #espaces_domestiques – de l’#intimité du couple à la #fête_privée ; aux espaces de #sociabilité_nocturne) sont impliqués et transformés par ces pratiques.

    https://www.youtube.com/watch?v=j8G6IjP4ebY&feature=emb_logo


    https://drusec.hypotheses.org/1776
    #espace_public #espace_privé

  • L’heure des bilans
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2020/09/24/L-heure-des-bilans

    Nous avons célébré à nouveau la fête du nouvel an juif, Rosh Hashana, samedi et dimanche dernier, et me voici aujourd’hui sur mon blog déserté, alors que démarre une nouvelle plage de vie, et que je me prépare activement à la solennité du Grand Pardon, le Yom #Kippour, qui cette année commencera à la tombée de la nuit dimanche qui vient.

    Entre ces deux grandes #fêtes, l’espace-temps est consacré à ce que le monde moderne appellerait un bilan d’évaluation, en vue du renouvellement du contrat. Le contrat que l’on passe avec soi-même.

    Le jour du Grand Pardon, c’est celui où l’on a l’immense chance de passer à la laverie automatique, je vous parle en métaphores, j’espère que vous le comprenez ! c’est le jour où l’on présente notre âme à nu, et où on la récure de toutes les scories qu’elle a pu accumuler durant (...)

    #Divers #développement_personnel #judaïsme

  • Rassemblement de centaines de personnes à Flagey et Anderlecht en plein déconfinement : « Cela met en danger les efforts fournis »
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_anderlecht-500-personnes-se-sont-rassemblees-lors-d-une-fete-samedi-soir

    É nviron 500 personnes se sont rassemblées samedi soir sur un terrain vague, rue Dante à Anderlecht, pour une #fête interdite en temps de crise du #coronavirus. A Ixelles, c’est à un concert improvisé que des centaines de personnes ont assisté. Sans distanciation sociale et sans masque. Des débordements récurrents ces derniers jours dans le quartier Flagey. La police de Bruxelles Capitale-Ixelles annonce qu’elle va renforcer son dispositif. Pieter De Crem, le ministre de l’Intérieur, appelle au « sens civique » de la population. 

    Comme le montrent les images filmées par un internaute, des individus ont participé à une fête à Anderlecht, visiblement autour d’un grand feu. Une fête qui n’avait rien de discret puisque la musique retentissait dans tout le quartier. La police est arrivée sur place à 5h du matin.

  • Dimanche 21 juin à 20h - JET FM

    http://jetfm.fr/site/Dimanche-21-juin-a-20h.html

    Un an après...

    http://jetfm.fr/streaming/get.php?f=http%3A%2F%2Fjetfm.fr%2Fsite%2Fstockage%2Femissions%2520programmatio

    A l’invitation du collectif citoyen nantais #Justice_Pour_Steve, nous modifions la programmation habituelle de ce dimanche soir.

    "Nous vous invitons à diffuser la chanson « #Porcherie » des Bérus ce dimanche 21 juin 2020 à 20h précises. Afin de synchroniser l’action pour un meilleur rendu, nous pensons que les radio nantaises pourraient programmer le morceau à 20h00.
    Ce morceau est celui qui a été diffusé avant la charge policière à l’origine de la mort de #Steve_Maia_Caniço, le 21 juin 2019.
    De plus, la proposition dystopique de la ville de #Nantes à fêter la #fête_de_la_musique à une heure imposée avec une playlist imposée, ainsi que la débauche de forces de l’ordre de la préfecture sur le quai Wilson, lieu hommage à Steve, nous paraissent indécentes".

    Le collectif citoyen nantais Justice Pour Steve

    Voici donc une playlist non imposée :

    Bérurier Noir / Porcherie
    Sexy Sushi / La Bombe (C’est toujours ça de pris)
    KRS One / The Sound Of Da Police
    Nas / Cops Shot The Kid
    The Clash / Police On My Back
    Streets / Police Control
    Red Noise / Petit Précis D’Instruction Civique - Sarcelles c’est l’avenir
    Long Fin Killie / Cop
    Nino Ferrer / Métronomie - Les Enfants de la Patrie - Métronomie II
    Lila Zarqa / Qui A Tué Steve ?

    #Musique_et_politique #Musique #ACAB #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #Assassinats_policiers #racisme #racisme_systémique #police

    #fêtedelamusique #JusticePourSteve #SteveMaiaCaniço

  • May 19 Youth and Sports Day Observed Amid Coronavirus Measures- English Bianet

    Today is May 19, the Commemoration of Atatürk, Youth and Sports Day in Turkey. Observed as a national holiday and with the curfew in force in 15 major cities of Turkey as part of novel coronavirus (COVID-19) measures, the day has been celebrated with social distancing and masks.

    On the occasion of May 19, Minister of Youth and Sports Mehmet Muharrem Kasapoğlu attended the ceremony held in Mustafa Kemal Atatürk’s Monumental Tomb in the capital city of Ankara earlier today.

    #Covid-19#Turquie#Fête_nationale#Société_civile#Culture #Pandémie#migrant#migration

    http://bianet.org/english/other/224502-may-19-youth-and-sports-day-observed-amid-coronavirus-measures

  • 1 Million Refugee Workers Laid-off Amidst COVID-19 Crisis - Bianet English

    Working people of Turkey celebrate the international workers day in a perplexing atmosphere as 31 major cities and towns, including capital Ankara, and major industrial and touristic cities and towns, İstanbul, Kocaeli, Sakarya, Adana, Mersin, Antalya, Eskişehir, Zonguldak and Diyarbakır, will remain under curfew for three days starting 1st of May. While outdoor rallies and marches are banned under public health concerns as well as security precauitons labor unions and left-wing parties had to carry traditional 1st of May celebrations on digital platforms and the social media.

    #Covid-19#Turquie#Fête_du_travail#Manifestation#Contestation#Confinement#Couvre-feu#Pandémie#migrant#migration

    http://bianet.org/english/minorities/223646-1-million-refugee-workers-laid-off-amidst-covid-19-crisis

  • Coronavirus : le Conseil d’Etat demande une « vigilance particulière » avec les épandages agricoles, Stéphane Mandard
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/20/coronavirus-le-conseil-d-etat-demande-une-vigilance-particuliere-avec-les-ep

    Les épandages agricoles sont à l’origine de pollution aux particules fines dont des études montrent qu’elles aggravent la mortalité du Covid-19.

    S’appuyant sur plusieurs études scientifiques démontrant le lien de plus en plus solide entre la pollution de l’air et la mortalité du Covid-19, l’association Respire et son avocate, Corinne Lepage, avaient demandé en référé au Conseil d’Etat d’enjoindre au gouvernement de prendre toutes les mesures pour limiter les sources de pollution, en particulier les épandages agricoles (lisiers, engrais). Dans une ordonnance rendue lundi 20 avril, le juge des référés du Conseil d’Etat rejette la requête de l’association spécialisée dans la préservation de la qualité de l’air.

    La haute juridiction encourage toutefois l’administration à « faire preuve d’une vigilance particulière dans le contexte actuel d’état d’urgence sanitaire, en veillant à ce que soient prises, au besoin préventivement en cas de menace avérée de franchissement des seuils, des mesures propres à éviter la survenue ou au moins à réduire la durée des épisodes de franchissement des seuils, notamment en limitant les pratiques agricoles polluantes, l’activité agricole demeurant, en raison de la très forte diminution des pollutions liées à l’industrie et aux transports, la principale source d’origine humaine d’émission de particules avec celle provenant du secteur résidentiel, à plus forte raison dans la période actuelle d’épandage » .

    Pics de pollution printaniers

    Malgré une baisse historique de la pollution liée aux émissions d’oxydes d’azote (principalement dues au trafic routier et aux activités industrielles), la pollution aux particules fines, les plus dangereuses car elles pénètrent plus profondément les voies respiratoires, n’a en effet pas disparu avec le confinement. Des pics (avec des dépassements des normes) ont même été constatés fin mars en Ile-de-France ou dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par le coronavirus. Selon Atmo-France, la fédération des organismes de surveillance de la qualité de l’air, qui doit publier, mardi 21 avril, un nouveau bilan, ces épisodes de pollution printaniers sont notamment dus aux épandages agricoles. Le mécanisme est bien connu : lors des épandages de lisier, de l’ammoniac est libéré qui va favoriser la formation de particules fines.

    « Ces particules fines [PM 2,5, de diamètre inférieur à 2,5 micromètres] abîment les muqueuses des voies respiratoires et du poumon, ce qui fait pénétrer plus facilement les virus au fond des voies aériennes » , explique Isabella Annesi-Maesano, directrice du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires de l’Inserm et membre du collectif Air-Santé-Climat. Regroupant une dizaine de médecins et chercheurs, le collectif avait également interpellé les préfets pour leur demander de « limiter drastiquement les épandages agricoles, afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation du virus » . En vain
    .
    Une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19
    L’association Respire avait de solides arguments. Plusieurs publications scientifiques montrent que la pollution de l’air est un facteur aggravant des impacts sanitaires du coronavirus. La dernière en date, publiée le 7 avril par des chercheurs de l’université Harvard, aux Etats-Unis, établit un lien entre pollution de l’air et létalité du Covid-19. A partir de l’analyse des données d’environ trois mille comtés américains, ils concluent qu’ « une légère augmentation de l’exposition à long terme [dix à quinze ans] aux particules fines PM2,5 entraîne une forte augmentation du taux de mortalité par Covid-19 » . Ainsi, une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19.

    Une étude italienne, publiée le 17 mars, par la Société italienne de médecine environnementale, montrait aussi une corrélation entre les niveaux de pollution élevés en Lombardie et le nombre important de victimes du coronavirus. Et, en 2003 déjà, une étude publiée dans la revue scientifique de santé publique Environmental Health et consacrée au SRAS montrait que les patients chinois vivant dans des zones fortement polluées avaient deux fois plus de risques de mourir du SRAS que ceux des régions peu polluées.

    Le Conseil d’Etat fait valoir que ces études ne concernent pas explicitement les épandages. Il estime surtout que l’Etat a appliqué l’arrêté de 2016 permettant aux préfets de prendre des mesures pour réduire la pollution lors des pics. Ainsi, du 25 septembre 2017 au 15 avril 2020, 237 arrêtés préfectoraux mettant en place des mesures prévues dans le cadre d’un dépassement des seuils de pollution ont été pris, dont 227 comportaient des mesures relatives aux pratiques agricoles, selon l’ordonnance du juge des référés.

    « Principe de précaution »

    « Je suis très surprise par ce chiffre. A ma connaissance, il n’y a jamais eu d’arrêté de pris pour réduire les épandages » , indique au Monde Corinne Lepage. L’ancienne ministre de l’écologie se dit à la fois « déçue » par cette décision et « pas surprise » . « On sent bien l’embarras du Conseil d’Etat, qui demande au gouvernement d’appliquer des mesures contre la pollution de manière rigoureuse et préventive, car, aujourd’hui, ce n’est absolument pas le cas » , estime l’avocate.

    Pour le président de Respire, Olivier Blond, « il est criminel de ne pas mettre en œuvre tous les moyens dont nous disposons contre le virus. Or, lutter contre la pollution de l’air en fait partie. Et il est bien évidemment trop tard d’attendre les pics pour agir, d’autant que les épandages vont se poursuivre et que les effets de la pollution sur la pandémie se font sentir même en dessous des seuils légaux dont la réglementation ne prend pas en compte les PM2,5 » . M. Blond regrette que le Conseil d’Etat ne fasse pas « respecter le principe de précaution » .

    Le gouvernement, dont seul le ministère de l’agriculture avait répondu au référé de l’association, n’a pas réagi à la décision du Conseil d’Etat. Mme Lepage prévoit, elle, de se retourner de nouveau dans les prochains jours devant la haute juridiction. Il s’agira, cette fois, de dénoncer, avec le collectif des maires antipesticides, les épandages de pesticides qui continuent à proximité immédiate des habitations malgré le confinement.

    #crise_sanitaire #particules_fines #agriculture #conseil_d'État

  • [Émissions spéciales] #Radio_Pogge
    http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/radio-pogge-46

    « Si le soleil vient, le virus vas disparaitre ! »

    En ce temps des confinements prolongé, Radio Pogge se décide d’aller en immersion dans vos foyer, appartement, maison et jardin… Nous savons que les mesures actuelles de confinement sont prolongées au moins jusqu’au 19 avril et pourraient être renouvelées jusqu’au 3 mai, après une nouvelle évaluation de ces mesures.

    Entre-temps, téléphone en main, #Oncle_KINCH vous fait découvrir le confinement et l’intimité de Kabine Kanté, artiste et habitant du quartier Pogge. Comment Kabine passe ce temps des confinements ?

    #Studio1BIS #Open_Mic #Scène_Ouverte #le_quartier_en_temps_réel #OPEN_MIC #le_groupe_BRNS #le_groupe_JUICY #Fête_de_la_Musique_à_Schaerbeek #Eric_Mokeni #Studio1BIS,Radio_Pogge,Open_Mic,Scène_Ouverte,le_quartier_en_temps_réel,OPEN_MIC,le_groupe_BRNS,le_groupe_JUICY,Oncle_KINCH,Fête_de_la_Musique_à_Schaerbeek,Eric_Mokeni
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/radio-pogge-46_08643__1.mp3

  • [PICKLS XP] Comme un air de #fête
    http://www.radiopanik.org/emissions/pickls-xp/comme-un-air-de-fete

    Pendant que les gouvernements passent les lois en force, que les flics continuent de tirer sur les foules de manifestants pascifistes et que l’on récompense toujours les violeurs carce qu’il faut savoir séparer le violeur du créateur, Alfonssa souffle une bougie pendant sa chronique Live !, nous invitons Manue AKA le Scarabj pr une session #impro

    https://soundcloud.com/scarabj

    Rae en mode microsillon

    SuzyQ en mode numérique

    On va tous crever, le Cancer nous guette et nous on fait la fête...

    #foufou #impro,fête,foufou
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/pickls-xp/comme-un-air-de-fete_08331__1.mp3

  • Vous sortez ce soir ? Une fête de prévue ? Légale ou illégale ? Dans une usine désaffectée, une salle de concert ? Tout à la fois ? Un film sur les friches industrielles et fêtes techno, avec @FR_Conversation ! http://sms.hypotheses.org/6203 #fêtes #techno #territoire #concert #sorties

    Le Havre, ville de tradition ouvrière et maritime, est désormais touchée par la désindustrialisation… Les usines laissent progressivement la place à des friches industrielles. Certains de ces lieux abandonnés par les activités productives sont réinvestis par d’autres activités qui, au premier abord, n’ont rien à voir avec elles. Et notamment par des fêtes techno clandestines. Les bruits mécaniques, les distorsions électriques et la basse répétitive de la Noise et de la Techno entrent alors en résonnance avec l’histoire industrielle du Havre.

    Le film Cadences donne à voir et à comprendre les liens entre l’émergence du mouvement des free parties ou « Teufs » ces fêtes pirates venues d’Angleterre au début des années 1990, et le phénomène de la désindustrialisation. Les points de vue esthétique, sociologique et historique se mêlent afin d’analyser la façon dont l’histoire industrielle et son déclin produisent des brèches dans lesquelles s’insèrent des formes de déviances tantôt destructrices, tantôt résistantes et créatrices de nouvelles cultures.Cadences s’inscrit dans le cadre d’une thèse sociologique (...)

  • Vous vous êtes fait une playlist de vacances ? Vous avez utilisé les outils numériques ? Mais avez-vous pour autant fait de nouvelles découvertes ? Le numérique diversifie-t-il les goûts musicaux ? http://sms.hypotheses.org/8396
    #musique #fête #numérique #jeunes

    Demandez à quelqu’un, et plus particulièrement à un jeune, ce qu’il écoute comme musique. Souvent, sa réponse spontanée sera : « de tout ». C’est en tout cas cette réponse que j’ai obtenue de manière dominante au cours des entretiens réalisés dans le cadre de ma thèse sur les pratiques d’écoute musicale des adolescents à l’heure du numérique. Mais en affinant les questions sur les genres écoutés, les artistes préférés et les moments particuliers d’écoute, les musicophiles – c’est-à-dire ceux qui ont un lien faible ou fort avec l’écoute musicale – délaissent pourtant systématiquement des genres musicaux et/ou des artistes. En fait, nul n’écoute « de tout », même quand il affirme le contraire.

    Derrière ce « de tout » se cache une croyance en l’éclectisation des goûts musicaux, notamment chez les jeunes, que l’on met souvent en perspective avec la digitalisation de l’écoute musicale. Et de fait, plusieurs indices sont convergents. D’abord la musicalisation de la société occidentale n’est plus à démontrer : elle est à la fois due à un effet de génération (depuis les années 1960, chaque génération écoute davantage de musique que la précédente), doublé d’un effet d’âge, les 15-25 ans écoutant plus de musique que leurs congénères plus ou moins âgés. D’autres indices (...)

  • Vous pensez abuser de vins bio à Noël ?! Vous cherchez quel vin acheter ? Renseignez-vous sur les liens entre viticulture bio, terroirs et label Appellation d’Origine Contrôlée ! #Vin, #AOC, #Terroirs, #Noël, #Fetes https://sms.hypotheses.org/11670

    Issu de cépages et de pratiques viticoles et œnologiques d’une diversité étonnante, le vin est devenu un produit de consommation de première importance au niveau mondial. Le film Gaillac : Faire du bio, faire du terroir ? qui donne largement la parole aux viticulteurs, apporte un éclairage particulier sur un terroir viticole du Sud-ouest de la France qui, comme d’autres, s’est « mis au bio », du moins pour partie (...)