• affordance.info : Facebook et l’algorithme du temps perdu
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2022/07/facebook-algorithme-temps-perdu.html
    https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef02a308d8b516200c-600wi

    Un algorithme dans un réseau social c’est un peu comme un produit ou un rayon dans un supermarché. De temps en temps il faut le changer de place pour que les gens perdent leurs habitudes, traînent davantage et perdent du temps à la recherche de leurs produits et rayons habituels, et tombent si possible sur des produits et rayons ... plus chers. Mais également pour que dans cette errance artificielle ils soient tentés d’acheter davantage. Tout le temps de l’errance est capitalisable pour de nouvelles fenêtres de sollicitations marchandes.

    Or la question de l’urgence du changement est particulièrement d’actualité pour la firme qui risque pour la première fois de son histoire de perdre des parts de marché publicitaire, et qui, au cours des trois derniers mois de l’année dernière, avait annoncé qu’elle avait perdu des utilisateurs quotidiens pour la première fois en 18 ans d’histoire.

    #Facebook #GAFAM #Algorithme #EMI #Réseauxsociaux

  • Meta drops Facebook account requirement for Quest VR hardware
    https://www.gamedeveloper.com/business/meta-drops-facebook-account-requirement-for-quest-vr-hardware

    Meta will no longer require Meta Quest owners to create a Facebook account to use its VR hardware.

    Starting in August, it will be possible to create a new Meta account that can be used with the company’s range of VR headsets. According to Meta CEO Mark Zuckerberg, the move will give “everyone more choice about how you show up in the metaverse.”

    Providing more details on social media, Meta explained that a Meta account will let people log in to Meta VR devices, while a Facebook account will let them use Facebook.

    Introducing Meta Accounts : A New Login for VR
    https://www.oculus.com/blog/meta-accounts

    In August 2022, we’ll begin rolling out a new Meta account structure that gives people more flexibility and control in VR. You’ll no longer be required to log into your Meta VR devices with a Facebook account.

    Quelque temps après son rachat par Facebook, Oculus a tenté d’imposer la migration des comptes clients vers Facebook. Désormais, il faudra non plus un compte Facebook, mais un compte Meta pour continuer à utiliser le service.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #meta #facebook #vr #réalité_virtuelle #vieprivée #mark_zuckerberg

  • Les données numériques des femmes, armes de la justice américaine contre l’avortement ?
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/13190398-les-donnees-numeriques-des-femmes-armes-de-la-justice-americaine-contre

    La Cour suprême américaine pourrait remettre en cause le droit à l’avortement en laissant les Etats légiférer. Ceux qui interdiraient cet acte pourraient poursuivre des femmes en se basant sur leurs données numériques.
    La criminalisation de l’avortement pourrait prendre une tout autre dimension en utilisant les données numériques comme preuves au tribunal. L’achat d’un test de grossesse sur internet, une géolocalisation à proximité d’un centre de Planning familial ou des données de santé provenant d’une application de fitness sont des preuves qui pourraient être utilisées lors d’une action en justice.

    En 2017, une jeune Afro-Américaine du Mississippi a été inculpée de meurtre au 2ème degré de son enfant mort-né. L’accusation s’est basée sur une recherche qu’elle avait réalisée en ligne sur une pilule abortive. Même si elle a été relaxée en 2020, ces épisodes risquent de se généraliser.

    Des données précieuses pour une publicité ciblée
    Les données numériques des recherches effectuées sur Internet sont collectées et exploitées pour proposer de la publicité ciblée ou encore à d’autres fins.

    Selon une étude https://www.privacyinternational.org/long-read/3196/no-bodys-business-mine-how-menstruations-apps-are-sharing-your , les applications de suivi du cycle menstruel envoient des informations très personnelles sur la santé et les pratiques sexuelles des femmes directement à Facebook comme l’utilisation de contraceptifs, les dates de leurs règles, les symptômes et les humeurs.

    Les annonceurs s’intéressent à l’humeur des personnes car cela les aide à cibler stratégiquement les publicités à des moments où elles sont plus susceptibles d’acheter. Par exemple, les femmes enceintes, ou cherchant à le devenir, sont susceptibles de changer leurs habitudes d’achat.

    Pas de protection
    Dans un contexte de criminalisation de l’avortement, ces informations pourraient être intéressantes pour les services de police. Notamment aux Etats-Unis où, contrairement à l’Europe, aucune loi ne protège les citoyennes et les citoyens de l’utilisation de ces données numériques par la justice.

    En Europe, les données de santé sont considérées comme sensibles. Elles sont donc assujetties à des protections particulières par le Règlement Général de Protection des Données (ou le RGPD).

    En Suisse, le droit à l’avortement subit actuellement quelques pressions, sans pour autant être remis en question. Deux initiatives fédérales pour réduire le nombre d’IVG ont été lancées en 2021 : « La nuit porte conseil » et « Sauver les bébés viables ». La récolte des signatures court jusqu’en juin 2023.

    #femmes #usa #avortement #données #surveillance #facebook #santé #bigdata #algorithme #data #google #données_personnelles #profiling #vie_privée #flicage #smartphone #publicité

  • La connexion sociale virtuelle vire aux liaisons en Métaverse.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4325

    Alors que les législateurs n’ont pas encore affiné les textes régissant Internet, Métaverse pointe sous drapeau de nouvelle socialisation. Les réseaux sociaux du Web ont déblayé le terrain des esprits limités par les frontières, le paysage dont dispose l’humain est un espace d’échanges, de défis, de constats, de dénonciation, de solidarité, de projets et tant d’autres réflexions communes à tous et dans l’intérêt commune. Le nouveau espace de communication que « métaverse » prône donne tribune aux spéculations. Qu’en-est-il ? #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / facebook, twitter, google+, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Data_-_Données, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Sciences & (...)

    #facebook,_twitter,_google+ #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Sciences_&_Savoir

  • After Sheryl Sandberg’s departure, how long does Facebook have left? - New Statesman
    https://www.newstatesman.com/science-tech/big-tech/2022/06/how-long-does-facebook-have-left

    The scrappy start-up had morphed into a global advertising behemoth with tens of thousands of employees but its size, reach and revenues failed to protect it from the shifting sands of digital culture and the perils of the attention economy. Since the start of this year, Facebook’s market capitalisation has fallen by 43 per cent.

    The received wisdom is that TikTok is to blame for Facebook’s woes. While Zuckerberg and Sandberg controversially secured permission to acquire Instagram and WhatsApp in 2012 and 2014 respectively, TikTok has remained firmly beyond their grasp. Although Zuckerberg has launched a copycat feature called Reels, it is failing to drive as much revenue as his other products.

    Facebook’s problems, however, may reflect a deeper trend within the advertising ecosystem. In Subprime Attention Crisis, Tim Hwang argues that the effectiveness of online ads has been dramatically exaggerated by the American tech giants. As the inefficiency of their commercial offering has been exposed over time, says Hwang, Facebook and Google have been forced to litter their platforms with ever more ad units.

    They “force more and more ads into an experience, or into a social media channel, in order to make the same amount of money… and that has the perverse effect of squeezing people away from those platforms,” said the former Google employee in a New Statesman interview earlier this year. The tech giants’ solution to this challenge, Hwang believes, is to direct users to new platforms, before they become so saturated with advertising that they too become unusable.

    Beyond buying competitors, copying rivals, producing more products and lobbying for favourable regulations, there is another trick social media companies use to maintain growth expectations and market share. They build ever higher walls around their platforms.

    #Facebook #Tim_Hwang #Publicité

  • Il s’est battu infatigablement pour la vérité et la liberté de la publier – Désormais, nous devons lutter pour le sauver | Karen Sharpe

    Je parle, naturellement, de Julian Assange, le fondateur et éditeur de WikiLeaks, qui se languit pour l’instant dans une prison de haute sécurité à Londres en attendant une décision qui déterminera s’il va être extradé vers les États-Unis pour finalement passer le reste de ses jours dans une prison de type « supermax » sans plus jamais avoir la possibilité de se faire entendre.

    https://www.investigaction.net/fr/il-sest-battu-infatigablement-pour-la-verite-et-la-liberte-de-la-pub
    #Assange

  • Australie : Facebook accusé d’avoir délibérément bloqué des pages gouvernementales pour empêcher le vote d’une loi
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/05/06/australie-facebook-accuse-d-avoir-deliberement-bloque-des-pages-gouvernement

    En 2021, le réseau social a bloqué en Australie certaines pages d’information sur le Covid-19 ou les catastrophes naturelles. Censée être « involontaire », la manœuvre visait en réalité à peser sur l’élaboration d’une loi à laquelle Facebook était défavorable, selon le « Wall Street Journal ».

    Par Nicolas Six

    En 2021, en pleine pandémie, Facebook a intentionnellement bloqué certaines pages du gouvernement, d’hôpitaux et de services d’urgence australiens afin de peser sur une loi qui s’apprêtait à être votée par Canberra, selon les informations publiées jeudi 5 mai par le Wall Street Journal.

    En février de cette année-là, le gouvernement australien cherche à imposer aux géants du numérique la rémunération des contenus journalistiques apparaissant sur leurs pages. Google cède mais Facebook – aujourd’hui rebaptisé Meta – se braque une semaine avant le vote de la loi, restreignant en réponse l’accès aux articles et vidéos de nombreux journaux australiens et internationaux. Au passage, le réseau social bloque également les pages d’organismes gouvernementaux informant sur l’épidémie du Covid-19 et plusieurs pages d’information sur les catastrophes naturelles, et ce quelques jours avant le début de la campagne nationale de vaccination et en pleine saison des incendies et inondations.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’Australie remontée par le « black-out » de Facebook

    Ces blocages, qualifiés à l’époque d’« involontaires » par Facebook, étaient en réalité délibérés, si l’on en croit les observations de plusieurs lanceurs d’alerte révélées par le Wall Street Journal. Selon leurs témoignages et des documents internes à l’entreprise, qui ont été transmis au département de la justice des Etats-Unis ainsi qu’à la Commission australienne de la concurrence et de la consommation, ces dépublications résultaient d’une stratégie pensée et sciemment mise en œuvre par la plate-forme.

    Les documents fournis par les lanceurs d’alerte montrent que plusieurs employés de Facebook ont tenté de faire remonter le problème

    Tout en affichant sa volonté de bloquer exclusivement des organes de presse, Facebook aurait ainsi employé un algorithme de tri dont l’entreprise savait pertinemment qu’il toucherait beaucoup d’autres publications. Les documents fournis par les lanceurs d’alerte montrent que plusieurs employés de Facebook ont tenté de faire remonter le problème et d’offrir des solutions, mais l’équipe en charge des dépublications leur aurait répondu de façon minimaliste ou dans des délais trop longs.

    A la suite de ces remontées internes, Facebook n’a pas arrêté sa campagne de dépublications : au contraire, ces dernières ont rapidement été généralisées à tous les utilisateurs australiens de la plate-forme, alors que seulement 50 % d’entre eux y étaient confrontés aux premières heures. Un signe d’empressement inhabituel, selon le Wall Street Journal, qui souligne que l’entreprise est habituellement beaucoup plus lente et prudente lorsqu’elle déploie de nouvelles fonctionnalités. « Il était clair que nous n’étions pas en train de nous conformer à la loi mais que nous étions en train de frapper des institutions publiques et des services d’urgence », a témoigné une membre de l’équipe chargée des suppressions.
    Les responsables de Facebook au courant

    Selon le quotidien américain, l’objectif était bien d’exercer une pression maximale sur le Parlement australien avant le vote de la loi exigeant une rémunération pour les articles de presse sur les plates-formes numériques.

    Cinq jours après les premières dépublications, la loi passait au vote, comme prévu, mais son texte était amendé d’une façon favorable à Facebook, conformément aux changements négociés la veille entre le réseau social et le gouvernement. Si la version initiale du texte avait été entérinée, l’entreprise aurait été contrainte d’entrer en négociation avec l’ensemble des éditeurs, sous la supervision de l’Etat. Or ces amendements lui ont permis de composer au cas par cas avec les médias de son choix : depuis lors, Facebook a négocié treize accords de rémunération avec des éditeurs de presse, selon un porte-parole de l’entreprise cité par le Wall Street Journal.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés En Australie, « Facebook sauve l’essentiel, sa liberté de négocier »

    Immédiatement après la conclusion de son accord avec le gouvernement australien, Facebook a débloqué l’accès aux pages gouvernementales, selon des documents internes à l’entreprise. Un changement qui n’aurait demandé qu’une petite modification de trois lignes de code informatique, d’après le Wall Street Journal. Signe supplémentaire d’une stratégie délibérée : dans les minutes suivant le vote du Parlement, la directrice des partenariats de Facebook, Campbell Brown, envoyait un e-mail aux équipes de Facebook vantant leur succès : « Nous sommes parvenus exactement à l’endroit que nous souhaitions. » Le directeur général de l’entreprise, Mark Zuckerberg, ainsi que sa numéro deux, Sheryl Sandberg, se sont également félicités par écrit de l’opération, Mme Sandberg saluant la « précision d’exécution » de cette stratégie.

    En réponse à l’enquête du journal américain, un porte-parole de Facebook nie les accusations portées à l’encontre de l’entreprise. « Ces documents montrent clairement que nous avions l’intention d’exempter les pages gouvernementales de restrictions afin de minimiser l’impact de cette législation nocive et malavisée. (…) Nous n’avons pu y parvenir en raison d’une erreur technique, nous nous en sommes excusés, et nous avons travaillé pour résoudre ce problème. Toute allégation contraire serait catégoriquement et clairement fausse. »

    Nicolas Six

    #Facebook #Australie #Algorithme #Editorialisation

  • Que sommes-nous prêts à sacrifier pour aider les États-Unis à gagner une guerre de propagande contre Poutine ?
    https://caitlinjohnstone.com/2022/04/16/how-much-are-we-prepared-to-sacrifice-to-help-the-us-win-a-propaga

    Il y a une question très importante que nous devons tous nous poser à ce stade de l’histoire, et cette question est la suivante : que sommes-nous prêts, en tant que société, à sacrifier pour que le gouvernement américain puisse gagner une guerre de propagande contre Vladimir Poutine ?

    Laissez-moi vous expliquer.
    Un aspect très peu discuté de la dernière escalade de censure par la Silicon Valley, qui a commencé au début de la guerre en Ukraine, est le fait qu’il s’agit d’un niveau de censure sans précédent. Bien qu’elle puisse ressembler à toutes les autres vagues de purges sur les médias sociaux et aux nouvelles catégories de contenus interdits que nous connaissons depuis que la doctrine dominante, après l’élection américaine de 2016, est que les plateformes technologiques doivent réglementer strictement les discours en ligne, les justifications qui en découlent ont pris une déviation drastique par rapport aux modèles établis.


    Ce qui distingue cette nouvelle escalade de censure de ses prédécesseurs, c’est que cette fois personne ne prétend qu’elle est faite dans l’intérêt du peuple. Avec la censure des racistes, l’argument était qu’ils incitaient aux crimes haineux et au harcèlement racial. Avec la censure d’Alex Jones et de QAnon, l’argument était qu’ils incitaient à la violence. Quant à la censure des sceptiques du Covid, l’argument était qu’ils promouvaient une désinformation qui pouvait être mortelle. Même avec la censure de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, on a fait valoir qu’il était nécessaire de protéger l’intégrité des élections contre une désinformation d’origine potentiellement étrangère.

    Avec la censure relative à la guerre en Ukraine, il n’y a aucun d’argument pour prétendre qu’elle est faite pour aider le peuple. Rien ne prouve que le fait de laisser les gens dire des choses fausses sur cette guerre tue des Ukrainiens, des Américains ou qui que ce soit d’autre. Il n’y a aucune raison de penser que la contestation des allégations de crimes de guerre russes portera atteinte aux processus démocratiques américains. Le seul argument restant est « Nous ne pouvons pas laisser les gens dire des choses fausses sur une guerre, n’est-ce pas ? ».

    Plus d’escalade dans la censure en ligne
    « YouTube a supprimé des vidéos contestant le discours du gouvernement américain sur les crimes de guerre russes à Bucha. https://t.co/M7zupF8AMa
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 15 avril 2022

    Demandez à un libéral au cerveau correctement lavé pourquoi il soutient la censure de quelqu’un qui conteste les récits américains sur les crimes de guerre russes à Bucha ou à Marioupol et il vous répondra probablement quelque chose comme « Eh bien, c’est de la désinformation ! » ou « Parce que c’est de la propagande ! » ou « Combien Poutine vous paie-t-il ? » . Mais ce qu’ils ne seront pas capables de faire, c’est d’articuler exactement quel préjudice spécifique est causé par un tel discours de la même manière qu’ils pouvaient défendre la censure des sceptiques du Covid ou des factions responsables de l’émeute de l’année dernière dans le bâtiment du Capitole [en référence aux partisans de Trump ayant pénétré au Capitole pour contester le résultat des élections présidentielles étasuniennes, NdT]

    Le seul argument que vous obtiendrez, si vous insistez vraiment sur la question, est que les États-Unis sont engagés dans une guerre de propagande contre la Russie et qu’il est dans l’intérêt de notre société que nos institutions médiatiques aident les États-Unis à gagner cette guerre de propagande. Une guerre froide est menée entre deux puissances nucléaires parce que la guerre chaude risquerait d’anéantir les deux nations, ce qui ne laisse d’autres formes de guerre que la guerre psychologique. Rien ne permet de dire que cette nouvelle escalade de censure sauvera des vies ou protégera des élections, mais il est possible de dire qu’elle peut contribuer à faciliter les programmes de guerre froide à long terme des États-Unis.

    Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie que si nous acceptons cet argument, nous consentons sciemment à une situation où tous les principaux médias, sites web et applications que les gens consultent pour s’informer sur le monde sont orientés non pas pour nous dire des choses vraies sur la réalité, mais pour battre Vladimir Poutine dans cette étrange guerre psychologique. Cela signifie qu’il faut abandonner toute ambition d’être une civilisation fondée sur la vérité et guidée par les faits, et accepter au contraire de devenir une civilisation fondée sur la propagande et visant à s’assurer que nous pensons tous des choses qui nuisent aux intérêts stratégiques à long terme de Moscou.

    Et c’est absolument effrayant que cette décision ait déjà été prise pour nous, sans aucune discussion publique pour savoir si oui ou non c’est le genre de société dans laquelle nous voulons vivre. Ils sont passés directement de « Nous censurons les discours pour vous protéger de la violence et des virus » à « Nous censurons les discours pour aider notre gouvernement à mener une guerre de l’information contre un adversaire étranger ». Et ce, sans la moindre hésitation.

    Ceux qui fabriquent le consentement de la population ont contribué à ouvrir la voie à cette transition en douceur avec leurs appels incessants et continus à toujours plus de censure, et depuis des années, nous voyons des signes qu’ils considèrent comme leur devoir de contribuer à faciliter une guerre de l’information contre la Russie.

    En 2018, nous avons vu un journaliste de la BBC réprimander un ancien haut fonctionnaire de la marine britannique pour avoir émis l’hypothèse que la prétendue attaque aux armes chimiques à Douma, en Syrie, était un faux-drapeau, une affirmation dont nous avons maintenant des montagnes de preuves qu’elle est probablement vraie grâce aux lanceurs d’alerte de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. La raison invoquée par la journaliste pour justifier son objection à ces commentaires est que « nous sommes dans une guerre de l’information contre la Russie » .

    « Étant donné que nous sommes dans une guerre de l’information avec la Russie sur tant de fronts, ne pensez-vous pas qu’il est peut-être déconseillé d’affirmer cela si publiquement étant donné votre position et votre profil ? Ne risquez-vous pas de brouiller les pistes ? » a demandé Annita McVeigh, de la BBC, à l’amiral Alan West après ses commentaires.

    Vous savez que vous avez des problèmes lorsque le militaire essaie de faire le travail du journaliste en posant des questions et en demandant des comptes au pouvoir… et que le journaliste essaie de l’en empêcher. « https://t.co/DVxR3JQ6S2
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 18 avril 2018

    Nous avons vu une indication similaire dans les médias de masse quelques semaines plus tard, lors d’une interview de l’ancienne candidate du Parti vert, Jill Stein, qui a été admonestée par Chris Cuomo de CNN pour avoir souligné le fait totalement incontestable que les États-Unis sont un contrevenant extrêmement flagrant en matière d’ingérence dans les élections étrangères.

    « Vous savez, ce serait à la Russie de faire valoir cela, pas à un point de vue américain » , a déclaré Cuomo en réponse aux remarques tout à fait exactes de Stein. « Bien sûr, il y a de l’hypocrisie en jeu, beaucoup de grands acteurs étatiques différents font beaucoup de choses qu’ils ne veulent peut-être pas que les gens sachent. Mais laissons la Russie dire que les États-Unis nous ont fait ça, et voici comment ils l’ont fait, donc c’est fair-play. »

    Ce qui revient à dire : « Oubliez ce qui est factuellement vrai. Ne dites pas de choses vraies qui pourraient aider les intérêts russes. C’est le travail de la Russie. Notre travail ici sur CNN est de dire des choses qui nuisent aux intérêts russes. »

    On peut retracer la généralisation de l’idée que c’est le travail des médias occidentaux de manipuler l’information dans l’intérêt du public, plutôt que de simplement dire la vérité, à la victoire présidentielle de Donald Trump en 2016. Dans ce qui était sans doute le moment politique le plus important aux États-Unis depuis le 11 septembre et ses conséquences, ceux qui fabriquent le consentement ont décidé que l’élection de Trump n’était pas due à l’échec de la politique du statu quo, mais un échec du contrôle de l’information.

    En octobre 2020, pendant le scandale des ordinateurs portables de Hunter Biden, Stephen L Miller, du Spectator, a décrit comment le consensus s’est formé au sein de la presse grand public depuis la défaite de Clinton en 2016, selon lequel il était de leur devoir moral de cacher au public des faits qui pourraient conduire à la réélection de Trump.

    « Depuis presque quatre ans maintenant, les journalistes ont fait honte à leurs collègues et à eux-mêmes sur ce que j’appellerai le dilemme ‘mais ses emails’ », écrit Miller. « Ceux qui ont rendu compte consciencieusement de l’enquête fédérale inopportune sur le serveur privé d’Hillary Clinton et la divulgation d’informations classifiées ont été exclus et écartés de la table des journalistes cool. Le fait de se concentrer autant sur ce qui était, à l’époque, un scandale considérable, a été considéré par de nombreux médias comme une gaffe. Ils pensent que leurs amis et collègues ont contribué à placer Trump à la Maison Blanche en se concentrant sur le scandale de Clinton, alors qu’ils auraient dû mettre en avant les faiblesses de Trump. C’est une erreur qu’aucun journaliste ne veut répéter ».

    Une fois que les « journalistes » ont accepté que leur travail le plus important n’est pas de dire la vérité mais d’empêcher les gens d’avoir de mauvaises pensées sur le statu quo politique, il était inévitable qu’ils commencent à encourager avec enthousiasme une plus grande censure d’Internet. Ils considèrent que c’est leur devoir, et c’est pourquoi les principaux partisans de la censure en ligne sont maintenant des journalistes de médias grand public.

    Dénoncer Radio Sputnik. Une tâche intéressante pour un journaliste. https://t.co/JP8NNFxvI1
    Tim Shorrock (@TimothyS) 16 avril 2022

    Mais il ne devrait pas en être ainsi. Il n’y a aucune raison légitime pour que les mandataires de la Silicon Valley et du gouvernement le plus puissant de la planète censurent les gens qui ne sont pas d’accord avec ce gouvernement au sujet d’une guerre, et pourtant c’est exactement ce qui se passe, et de plus en plus. Nous devrions tous être alarmés par le fait qu’il devient de plus en plus acceptable de faire taire les gens, non pas parce qu’ils font circuler de la désinformation dangereuse, ni même parce qu’ils disent des choses qui sont fausses de quelque manière que ce soit, mais uniquement parce qu’ils disent des choses qui sapent la propagande de guerre américaine.

    Les gens devraient absolument être autorisés à dire des choses en désaccord avec l’empire le plus puissant de l’histoire à propos d’une guerre. Ils devraient même être autorisés à dire des choses effrontément fausses sur cette guerre, parce que sinon seuls les puissants seront autorisés à dire des choses effrontément fausses à son sujet.

    La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer.

    Nous devrions considérer comme un énorme, énorme problème le fait qu’une si grande partie du monde ait été regroupée sur ces plateformes d’expression monopolistiques géantes qui pratiquent une censure en parfait accord avec la structure de pouvoir la plus puissante du monde. C’est l’exact opposé de la mise en place d’un contrôle du pouvoir.

    Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?

    C’est une conversation qui devrait déjà avoir lieu dans les cercles traditionnels depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a même pas commencé. Commençons-la.

    Caitlin Johnstone 16 avril 2022

    #censure #convormisme #propagande #manipulation #médias #histoire #russie #syrie #ukraine #politique #journalisme #racisme #guerre #fake_news #facebook  #presse #silicon_valley #youtube #vérité officielle

    • Explications sur le rappel massif de chocolats provoqué par une bactérie en @israël
      Information sans rapport avec le post précédent

      Le plus grand rappel de produits de l’histoire d’Israël est en cours, car de nombreuses lignes fabriquées par son plus grand producteur de confiseries, Elite, sont soupçonnées de contenir des salmonelles.

      Au moins deux enfants et deux adultes auraient consulté un médecin pour suspicion d’intoxication aux salmonelles après le rappel de produits Strauss, la société mère d’Elite, a annoncé le rappel dimanche. Aucun cas n’a été signalé chez les personnes âgées, chez qui les conséquences graves des salmonelles sont plus probables que chez les autres, et peuvent même être mortelles.

      Le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, a déclaré mardi que l’incident ferait l’objet d’une enquête approfondie et que l’usine ne serait pas autorisée à reprendre ses activités avant d’avoir été entièrement désinfectée. « La chocolaterie d’Elite-Strauss ne reprendra pas sa production tant que nous n’aurons pas l’assurance qu’elle est en mesure de fabriquer des produits sains, sans danger pour les consommateurs », a déclaré M. Horowitz.

      Les produits soupçonnés d’être contaminés sont le chocolat, la crème glacée, le pudding et les biscuits. Comment une telle contamination peut-elle se produire ? Est-il certain que la consommation de chocolat contaminé rend malade ? Et quels peuvent être les effets de la salmonelle ? Le Times of Israel s’est entretenu avec le professeur Daniel Cohen de la School of Public Health de l’Université de Tel Aviv, expert en épidémiologie et en médecine préventive.

      lA SUITE https://fr.timesofisrael.com/explications-sur-le-rappel-massif-de-chocolats-provoque-par-une-ba

      #salmonelle #empoisonnement #industrie_alimentaire #confiseries #Elite-Strauss

    • Shufersal rappelle des biscuits qui contiendraient des fibres de nylon

      Cette annonce suit un autre rappel du groupe Strauss, dont certains produits auraient été contaminés par des salmonelles
      La chaîne de supermarchés Shufersal a fait savoir, dimanche, qu’elle rappelait des biscuits commercialisés sous sa propre marque en raison de soupçons sur la présence de fibre de nylon dans ses produits de boulangerie.

      La chaîne a expliqué craindre que les fibres ne soient accidentellement entrées dans les biscuits pendant le processus de production et elle a préféré rappeler les produits « par mesure de précaution ».

      Les produits en question sont les biscuits de type « petit beurre » (paquet de 500 grammes) et de type « petit beurre au chocolat » (paquet de 500 grammes), dont la date limite de consommation est comprise entre le 1er et le 23 octobre 2022.

      « Les produits présentant d’autres dates d’expiration sont parfaitement sains et ils peuvent être consommés sans inquiétude », a déclaré l’entreprise.

      Ce rappel survient après un autre rappel qui avait été lancé par le groupe Strauss, l’un des plus importants producteurs de produits alimentaires israéliens.

      Certains produits du géant alimentaire avaient été contaminés à la salmonelle. La première annonce a été faite lundi et d’autres ont été faites les jours suivants, demandant aux clients de ramener une large gamme de chocolats, gaufres, biscuits, glaces, chewing-gums et autres caramels.

      Ce rappel serait l’un des plus importants de toute l’Histoire d’Israël.

      L’usine que possède le groupe Strauss à Nof Hagalil serait à l’origine de cette contamination. Jeudi dernier, le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, a annoncé que l’usine fermerait pendant trois mois, le temps qu’une enquête soit menée et que les mesures nécessaires soient prises pour assurer la sécurité alimentaire des clients.

      Dans un rapport publié dimanche, le ministère de la Santé a critiqué Strauss pour une série d’omissions et de défaillances responsables, selon lui, de la contamination à la salmonelle dans l’usine.

      Selon le ministère de la Santé, sur 300 échantillons prélevés jusqu’à présent dans l’usine en question, une trentaine contenaient des traces de salmonelle.

      Le ministère a évoqué une série de problèmes, parmi lesquels des travaux qui sont actuellement en cours à l’usine et qui ont été entrepris sans réfléchir à leur impact sur la production, la présence de pigeons dans l’usine, susceptibles d’avoir joué un rôle dans cette contamination, l’absence d’un directeur chargé de s’assurer de la salubrité des aliments et des conditions de décongélation inadéquates pour les matières grasses utilisées dans la production de chocolat.

      Il a également noté que dimanche matin, 21 personnes en Israël avaient signalé des symptômes de salmonellose suite à la consommation de produits affectés. Le ministère a déclaré avoir pris les tests de 16 de ces personnes dans l’attente des résultats, dans les prochains jours. Il a également déclaré que seulement six de ces 21 personnes avaient nécessité un traitement médical pour leurs symptômes.

      Le ministère de la Santé a déclaré qu’il n’y avait aucun lien entre la contamination aux salmonelles à l’usine Strauss et une contamination similaire en Belgique affectant les œufs en chocolat Kinder.

      L’article gratuit : https://fr.timesofisrael.com/shufersal-rappelle-des-biscuits-qui-contiendraient-des-fibres-de-n

  • Sheryl Sandberg allegedly leant on Daily Mail news site to drop stories about ex-boyfriend | Sheryl Sandberg | The Guardian
    https://www.theguardian.com/technology/2022/apr/21/sheryl-sandberg-meta-daily-mail-bobby-kotick-activision

    Sheryl Sandberg, the Meta executive, allegedly pressured the Daily Mail to drop unflattering stories about her then-boyfriend Bobby Kotick, the Activision Blizzard CEO, according to a report from the Wall Street Journal.

    The Journal reports that she persuaded the digital edition of the Mail not to run stories revealing that an ex-girlfriend of Kotick had obtained a temporary restraining order against him in 2014. Kotick reportedly said that Sandberg, who he dated for three years until 2019, told the Mail in 2016 that if the article were published, it could damage the outlet’s relationship with Facebook. Sandberg allegedly contacted the Daily Mail in 2016 and 2019 to put a stop to the articles, and both times the stories never ran.

    According to the Wall Street Journal’s reporting, Meta and Activision employees were involved in Sandberg’s effort to kill the story, as well as outside advisers.

    Le patron d’Activision-Blizzard-King serait empêtré dans une nouvelle affaire de harcèlement. À titre personnel, il avait déjà été accusé d’avoir menacé de mort une hôtesse à bord de son avion personnel. Et il est indirectement mis en cause d’avoir laissé une culture toxique se développer à Activision-Blizzard, au coeur d’un scandale de culture toxique au sein du groupe que les ressources-humaines auraient fait taire, au lieu d’y faire face.

    #activision_blizzard #facebook #vie_privée #presse #faits_divers #pression #intimidation #culture_toxique #petit_amie #petit_ami #vie_amoureuse #justice #bobby_kotick #meta #facebook #sheryl_sandberg

  • affordance.info : 4 questions aux algorithmes (et à ceux qui les font, et à ce que nous en faisons)
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2022/04/4-questions-algorithmes.html
    https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef0282e14f7a64200b-600wi

    La problème de la transparence comme de la redevabilité, même en se limitant aux algorithmes publics, c’est qu’un « algorithme » est un fait calculatoire et décisionnel qui ne peut être isolé de faits sociaux qui en déterminent les causes et les effets. Un algorithme est développé par des gens, qui obéissent à d’autres gens, et qui sont tous pris dans des déterminismes et des contraintes économiques, professionnelles, politiques, sociales, etc. Penser que l’ouverture et et la redevabilité des algorithmes suffira à régler l’ensemble des problèmes qu’ils posent n’a pas davantage de sens que penser que l’étiquetage des denrées alimentaires résoudra les problèmes de malbouffe, d’obésité et de surproduction agricole.

    #SNT #NSI #EMI #algorithmes #Réseauxsociaux #Facebook #Moteurderecherche

  • Project “Zuck Bucks”: Meta plans virtual coin after cryptocurrency flop | Ars Technica
    https://arstechnica.com/tech-policy/2022/04/project-zuck-bucks-meta-plans-virtual-coin-after-cryptocurrency-flop

    Meta has drawn up plans to introduce virtual coins, tokens, and lending services to its apps, as Facebook’s parent company pursues its finance ambitions despite the collapse of a project to launch a cryptocurrency.

    The company, led by chief executive Mark Zuckerberg, is seeking alternative revenue streams and new features that can attract and retain users, as popularity falls for its main social networking products such as Facebook and Instagram—a trend that threatens its $118 billion-a-year ad-based business model.

    Facebook’s financial arm, Meta Financial Technologies, has been exploring the creation of a virtual currency for the metaverse, which employees internally have dubbed “Zuck Bucks,” according to several people familiar with the efforts.

    This is unlikely to be a cryptocurrency based on the blockchain, some of the people said. Instead, Meta is leaning toward introducing in-app tokens that would be centrally controlled by the company, similar to those used in gaming apps such as the robux currency in the popular children’s game Roblox.

    According to company memos and people close to the plans, Meta is also looking into the creation of “social tokens” or “reputation tokens,” which could be issued as rewards for meaningful contributions in Facebook groups, for example. Another effort is to make “creator coins” that might be associated with particular influencers on its photo-sharing app Instagram.

    According to one memo shared internally last week, Meta plans to launch a pilot for posting and sharing NFTs on Facebook in mid-May. This will be “quickly followed” by testing of a feature that will allow membership of Facebook groups based on NFT ownership and another for minting—a term for creating—NFTs.

    But the push has been plagued by setbacks and regulatory scrutiny. Earlier this year, the global cryptocurrency project that it spearheaded, diem, was wound down and its assets sold to Californian bank Silvergate, after US regulators refused to give the pilot the green light over monetary stability and competition concerns.

    Amid internal frustrations, Meta’s financial division has suffered what one former employee described as a “mass exodus” of staff over the past six months. Its head David Marcus left at the end of last year, along with key engineers, compliance staff, and nearly its entire legal team.

    Those who remain are looking into how to create or support digital currencies in its metaverse—an avatar-filled virtual world that Zuckerberg hopes will eventually generate billions of dollars in commerce for digital goods and services.

    The new plans represent a far cry from diem and the dream of creating a cryptocurrency. Staffers are now trying to find the least regulated way to offer a digital currency, two people said, with a digital token that is not based on the blockchain emerging as the most attractive option.

    It would not be the first time Facebook has introduced such a currency to its ecosystem. It launched Facebook Credits in 2009, a virtual currency that enabled users to make in-app purchases, typically in games such as FarmVille. This represented 16 percent of revenues at the time of its initial public offering in 2012, according to Barclays, but was shut down in 2013 because it was too costly to maintain.

    Where some of Meta’s efforts are focused on digital payments, other efforts are part of broader plans to use blockchain technology to introduce more “decentralization” across its platforms, amid a growing buzz in Silicon Valley around the so-called Web3 movement.

    Web3 advocates typically seek to wield distributed ledger technology to allow users more control and ownership over their data and disintermediate big tech groups that typically monetize that data as part of their ad-based business models.

    But Meta appears to be embracing some Web3 ideals. It is exploring whether to store data on a blockchain, how it might give users more control over their digital identity and whether their identity or accounts can be transferred to, or used across, other platforms beyond Meta’s apps, according to one planning document.

    Meanwhile, its plans to reward users for credible content with social tokens might allow Meta to remove itself as a central content moderator and give Facebook communities more power in moderating themselves, according to the document.

    #Facebook #NFT #Meta #Monnaie_numérique #Fintech #Web3

  • Facebook, les failles de l’empire
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/03/24/les-failles-de-l-empire-facebook_6118865_3234.html?xtor=EPR-33281062-[la-let

    Parmi les documents internes à Facebook qu’a fait fuiter, en octobre 2021, la lanceuse d’alerte Frances Haugen, un élément est passé relativement inaperçu : la peur du réseau social et de sa filiale Instagram d’être dépassés auprès des jeunes et de se faire ringardiser par TikTok, le réseau social champion des vidéos courtes. « Sur Instagram, le contenu n’est pas aussi drôle et intéressant que sur TikTok. Ce qu’on y trouve est souvent assez basique et moins amusant, et il y a beaucoup de contenus copiés », assenait un adolescent, figurant parmi les 35 utilisateurs interrogés dans le cadre d’une étude, parue en avril 2021.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Facebook Files » : pour le réseau social, deux mois de tourmente médiatique et politique

    Dans un autre document, daté de mars 2021, les auteurs relevaient des tendances « préoccupantes » : « TikTok a doublé [en 2020] son temps par utilisateur et les ados y passent deux à trois fois plus de temps que sur Instagram » ; « La migration d’ados d’Instagram vers Facebook est minimale » ; les utilisateurs de Facebook nés après 2000 effectuent des visites plus fréquentes, mais « plus courtes et superficielles »…

    Le 2 février, ces tourments confidentiels sont devenus une réalité publique. Pour la première fois depuis sa création, en 2004, le réseau social Facebook a annoncé avoir, au quatrième trimestre 2021, perdu des utilisateurs quotidiens (un million de personnes). Une goutte d’eau parmi son 1,93 milliard d’usagers ou les 2,82 milliards combinés de Facebook, Instagram et WhatsApp. Toutefois, le spectre du recul plane aussi sur les trois réseaux de l’entreprise, qui a été renommée Meta : ils n’ont gagné que 10 millions d’utilisateurs en trois mois.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Facebook perd des utilisateurs, pour la première fois de son histoire

    Conjugués à des résultats publicitaires jugés décevants (+ 37 % de chiffre d’affaires total, à 118 milliards de dollars, soit 107 milliards d’euros, pour 2021, mais + 20 % au quatrième trimestre), ces chiffres ont valu à Meta de perdre 26 % de sa valeur en une séance et de voir ainsi 251 milliards de dollars de capitalisation boursière partir en fumée. Un record dans l’histoire de la Bourse.

    « Facebook est en train de mourir », écrivait le site d’information Protocol, début février 2022. Attaquée sur le terrain de l’éthique depuis l’élection de Donald Trump, en novembre 2016, l’entreprise de Mark Zuckerberg montre aujourd’hui des failles dans le business. « Son modèle économique s’est pris un uppercut », résume Daniel Ives, analyste chez Wedbush Securities.
    La menace TikTok

    Pour Meta, le premier front est lié à TikTok : que faire face à l’explosion des vidéos courtes, de quelques secondes, popularisées par le réseau chinois ? Face aux analystes, Mark Zuckerberg se veut rassurant. « Nous avons déjà vécu avec succès des transitions : le passage du Web au mobile, puis du fil d’actualité [qui classe les contenus sur la page d’accueil d’un utilisateur Facebook] aux stories », affirme-t-il. Constatant l’essor d’Instagram, puis de WhatsApp, Facebook les avait rachetés. Puis, confronté au succès des « stories » de Snapchat, le groupe avait copié ce format de vidéos verticales de quelques dizaines de secondes. Pour contrer TikTok, Mark Zuckerberg compte dorénavant sur Reels, sa réplique maison des vidéos courtes, déployée sur tout Facebook en février, et présente sur Instagram depuis 2020.

    Cette stratégie défensive peut-elle de nouveau fonctionner ? Les analystes sont partagés. TikTok est plus puissant que ne l’était Snapchat. En effet, le réseau revendique un milliard d’utilisateurs mensuels et, aux Etats-Unis, il propose aux annonceurs davantage de prospects de 18-24 ans qu’Instagram, relève le cabinet d’analyse financière MoffettNathanson.

    À ce stade, les vidéos TikTok seraient particulièrement adaptées pour faire connaître et apprécier une marque

    De plus, reconnaît Meta, ses nouvelles vidéos courtes se vendent pour l’instant moins bien auprès des annonceurs que les formats classiques. MoffettNathanson estime ce manque à gagner à 7 % de ses revenus publicitaires, comme au début des stories. Selon Morgan Stanley, ce trou atteindra 11 milliards de dollars en 2023. Mais l’un comme l’autre croient Meta capable de bien « monétiser » les Reels à terme.

    « Facebook et Instagram sont des médias vieillissants, mais ils restent pour l’heure dominants d’un point de vue publicitaire », relativise Thomas Jamet, PDG de Mediabrands France et vice-président de l’Union des entreprises de conseil et d’achat média. A ce stade, les vidéos TikTok seraient particulièrement adaptées pour faire connaître et apprécier une marque. Néanmoins, Instagram et Facebook pourraient, de leur côté, compter sur la résilience de millions de PME dépensant des petits budgets de marketing direct, à l’image d’une pizzeria ciblant les habitants de la ville dans laquelle elle est implantée.

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    Le brouillage d’Apple

    La tornade TikTok n’est toutefois pas le seul « vent contraire » auquel Meta se dit confronté. Le 2 février, l’entreprise a dû reconnaître que des changements opérés par Apple avaient eu sur son chiffre d’affaires un impact, qui, pour 2022, devrait se chiffrer à 10 milliards de dollars. En effet, depuis avril 2021, le fabricant des iPhone oblige les applications à demander aux utilisateurs s’ils autorisent le « traçage » de leur activité sur d’autres services (70 % refuseraient). Cela empêche Facebook ou Instagram de voir si un utilisateur qui a cliqué sur une publicité pour le jeu Candy Crush, par exemple, l’a ultérieurement ouvert ou y a dépensé de l’argent. Et pose un problème pour mesurer l’efficacité de la publicité et la cibler.

    « Apple a réussi ce que Bruxelles ou Washington voulaient faire en régulant », ironise Daniel Ives. Le « désastre » serait d’autant plus grand que Google souhaite aussi limiter, d’ici deux ans, le traçage sur les smartphones Android.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Publicités ciblées : Facebook attaque ouvertement Apple

    D’autres sont plus nuancés. La précision de la mesure de l’efficacité des publicités avait baissé de 15 % à la suite du changement d’Apple ; Meta a ramené ce déficit à 8 %, relève MoffetNathanson. Ses ingénieurs utilisent pour cela des « données agrégées » sur un groupe d’utilisateurs ayant vu une publicité, afin d’estimer la part qui a consulté la page d’un produit ou procédé à un achat. Une méthode lente (soixante-douze heures) et moins efficace pour les PME, mais prometteuse, selon MoffettNathanson. Plus largement, Meta dit tester des techniques de ciblage « plus respectueuses de la vie privée », comme le « calcul multipartite sécurisé », inspiré de la cryptographie et censé limiter les données visibles par la plate-forme.

    Du bricolage ? « Les gagnants de demain seront ceux qui réussiront à faire de la publicité avec moins de données », souligne la fondatrice du cabinet d’études Creative Strategies, Carolina Milanesi, estimant que Meta pourrait en faire partie. « Pour l’entreprise, c’est une question à 500 milliards de dollars de valorisation boursière », sourit un ancien employé.
    Les fragilités du commerce

    Dans cette course destinée à sauver son modèle, Meta s’agite encore sur un autre front : le commerce. En effet, si, après avoir cliqué sur une publicité, l’internaute achète directement le produit sur Instagram ou Facebook, le problème est résolu. Et les marques incitées à davantage annoncer. Meta compte donc sur son 1,2 million de « Shops », des espaces sur lesquels les marchands peuvent, depuis deux ans, exposer leur catalogue de produits. Le groupe a aussi positionné WhatsApp, sa puissante messagerie chiffrée sans publicité, comme un outil de relation client, avec une version payante pour les entreprises.
    Lire aussi Après Google, Facebook s’attaque avec Shops à Amazon

    Meta vante quelques résultats, dont le fait que 150 millions d’utilisateurs voient un catalogue de produits sur WhatsApp chaque mois. En outre, les publicités « click to messaging » – qui ouvrent une fenêtre de discussion avec l’entreprise sur Instagram, WhatsApp ou Messenger (autre filiale) – génèrent « plusieurs milliards de dollars de chiffre d’affaires ».

    Cependant, l’entreprise livre peu de détails, et cette diversification reste limitée. Dans Shops, la possibilité de payer directement sur Instagram ou Facebook n’est pour l’instant accessible qu’aux Etats-Unis. Un avantage encore loin d’être décisif face à Amazon, Google ou Apple, qui, eux aussi, cherchent à rentabiliser leur gigantesque base d’utilisateurs, dans une logique de « jardin fermé ».
    Le lointain métavers

    Au-delà de la fortification de son empire contesté, Mark Zuckerberg mène aussi une stratégie offensive. En pleine polémique sur les révélations de Frances Haugen, il a renommé Facebook « Meta », en référence au « métavers » : dans une longue vidéo du 28 octobre 2021, il y a exposé son rêve d’un monde virtuel total, permettant de socialiser, travailler, se divertir, jouer, faire du commerce, etc. On y voyait un loft en 3D sur une île tropicale, l’avatar d’un ami en robot métallique, une réunion de télétravail avec un collègue en hologramme…
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés En changeant de nom pour Meta, le groupe Facebook parie sur l’avenir

    « L’enjeu, pour Meta, est de tenter de maîtriser sa propre plate-forme pour ne plus dépendre d’Apple ou de Google », juge un ex-employé. Pour l’heure, Meta dispose de sa filiale Oculus, leader des casques de réalité virtuelle, et de son magasin d’applications (où est prélevée une commission de 30 %). Le groupe a lancé sa plate-forme de réalité virtuelle Horizon, disponible aux Etats-Unis et bientôt sur smartphone, sans casque. Mais aussi un outil de création d’avatars. Ou encore les lunettes connectées Ray-Ban Stories, capables de filmer ou de téléphoner, et commandées à la voix. Mais il faudra des années pour voir ses lunettes de réalité augmentée « Nazare », avec des écrans dans les verres.

    La rentabilisation semble lointaine. « Renommer toute l’entreprise “Meta” aujourd’hui est risqué. C’est comme si une pizzeria se rebaptisait “La Maison du hamburger”, mais ne vendait pas de hamburgers avant trois ans », observe M. Ives. La branche métavers affiche une perte de 10 milliards de dollars en 2021 (sur 56 milliards de résultat brut).

    De plus, comme le rachat d’Instagram et WhatsApp, le métavers attire déjà les régulateurs antitrust, qui s’intéressent au prix très bas des casques Oculus ou à l’obligation de créer un compte Facebook pour les utiliser. Conséquence : Meta envisage déjà d’y renoncer. M. Zuckerberg, pour sa part, affirme vouloir un métavers ouvert, avec des normes communes, afin que les avatars et les biens virtuels soient utilisables chez ses concurrents Microsoft, Roblox ou Epic Games, l’éditeur du jeu Fortnite. Toutefois, Meta est moins en phase qu’Epic avec cet esprit de coopération, car son « ADN » de « jardin fermé » la pousse à vouloir « dominer » le métavers, pense Michael Pachter, spécialiste du secteur chez Wedbush Securities.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Il faut réguler les métavers avant qu’ils existent

    Le grand dessein de Mark Zuckerberg suscite enfin des doutes plus profonds. Le journaliste David Gerard y voit un parallèle avec le projet de monnaie numérique que Facebook a dû abandonner en raison de l’hostilité de nombreux Etats : « Comme Libra, le métavers est le symptôme d’une entreprise qui ne sait plus quoi faire pour croître. Or, il n’y a pas de demande », estime l’auteur du livre Libra Shrugged : How Facebook Tried to Take Over the Money (autoédition, novembre 2020, 182 pages).

    Pour Carolina Milanesi, « les investisseurs croient en Mark Zuckerberg comme entrepreneur », mais « sa vision du métavers peut apparaître légèrement détachée de la réalité ». « En regardant sa vidéo, on pouvait se demander : “Est-ce cela que nous voulons ?” », dit-elle. Censé être une réponse aux questions existentielles de Meta sur son business actuel, le pari sur le métavers pourrait au contraire en ajouter une.

    Alexandre Piquard

    #Facebook #Métavers #Economie_numérique

  • Usbek & Rica - « Le centre de gravité de la circulation des informations en ligne se situe désormais à l’extrême-droite »
    https://usbeketrica.com/fr/article/le-centre-de-gravite-de-la-circulation-des-informations-en-ligne-se-sit

    Premier livre de David Chavalarias, directeur de l’Institut des Systèmes Complexes de Paris, organisme rattaché au CNRS, Toxic Data (Flammarion, mars 2022) propose une observation aussi fine qu’inquiétante de l’explosion de Fake news et diverses techniques de manipulation à des fins électorales. Rien de neuf sous le soleil, me direz-vous  ? Si, l’ampleur. Apprenant de leurs erreurs passées, les organisateurs de ces campagnes deviennent sans cesse plus précis dans leurs ciblages comme leurs messages. Pour David Chavalarias, ce n’est rien moins que l’existence de la démocratie stricto sensu qui est désormais menacée. Entretien.

    #Infox #RéseauxSociaux #Information #Démocratie #Vote #Facebook
    #Politique

  • #Bonnes_feuilles, #le_monde

    Je viens de rejoindre un nouveau groupe de travail nommé « WikiZédia ». J’avais repéré cette initiative début octobre [2021], sur le canal Telegram « Groupe de discussion », ouvert à 1 400 personnes. Un membre proposait de « Contribuer à Zemmour & Wikipédia : ajouter du contenu qui concerne #Zemmour, compléter et rectifier si nécessaire. = > contacter @Choucroutegourmande.

    Je contacte @Choucroutegourmande, le 10 novembre, lui signifie mon envie de contribuer, et me voilà intégré à WikiZédia. Une fois de plus, personne ne vérifie mon identité. Et là, c’est vertigineux : j’ai désormais accès à des stratégies et à des tactiques officieuses, non assumées publiquement.

    Cette petite cellule de militants pro-Zemmour ne se réunit jamais physiquement. Les « wikizédiens » se coordonnent uniquement par Internet et échangent à travers différentes messageries. Ils sont huit à converser sur #Discord et onze à échanger sur #Telegram, principalement les mêmes personnes. (…)

    [...]

    Me voilà intégré à une équipe fantôme » : les extraits d’un récit d’infiltration dans l’équipe de Zemmour
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/17/me-voila-integre-a-une-equipe-fantome-les-extraits-d-un-recit-d-infiltration

    L’obsession de Samuel Lafont : saturer les réseaux sociaux et parfois même l’espace médiatique. Donner l’impression que des vagues spontanées se créent chaque fois. C’est la même idée avec la création de sites Internet annonçant des soutiens émanant de diverses professions (les agriculteurs, les maires, les profs, les avocats, les militaires…) : laisser entendre qu’une lame de fond extrêmement large pousse la candidature d’Eric Zemmour. En réalité, ces mouvements sont coordonnés. La dynamique Zemmour sur Internet est donc, du moins en partie, artificielle et à mettre au crédit de ces stratégies souterraines.

    #reseaux_sociaux #facebook

  • Antivax - Les marchands de doute

    Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.

    Alors que se déroule la plus grande campagne de vaccination de l’histoire, la contestation enfle partout dans le monde. Suscitant espoir mais aussi crainte et colère, les injections anti-Covid fracturent l’opinion. Victime de ses succès, qui rendent le danger moins tangible, critiquée pour ses effets secondaires, la vaccination, qui engage de manière intime la confiance des citoyens dans les institutions, s’est toujours attiré des adversaires. Reste que le mouvement antivax, ultraminoritaire, mais très actif, prospère aussi sous l’influence de personnalités parfaitement intéressées à qui la pandémie actuelle offre un tremplin. Figure de proue du mouvement, Andrew Wakefield, un gastro-entérologue britannique radié en 2010, s’est fait connaître par une étude frauduleuse, publiée dans « The Lancet » en 1998, établissant un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme. Le scandale qui a suivi va paradoxalement lui donner des ailes. Il quitte l’Angleterre pour les États-Unis, où il monte un business en exploitant les peurs liées à la vaccination. Aujourd’hui, Wakefield, devenu prospère jet-setteur, et ses pairs, comme le producteur Del Bigtree, surfent sur l’épidémie de Covid-19 et sèment la désinformation en propageant des théories complotistes sur les réseaux sociaux afin de faire basculer les hésitants dans le camp de l’opposition vaccinale systématique.

    Propagande et récupération
    Cette enquête au cœur du mouvement antivax, tournée entre les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, lève le voile sur le commerce lucratif de traitements alternatifs dangereux, des levées de fonds au profit de causes douteuses, une redoutable machine de propagande et des partis extrémistes en embuscade. Un aréopage de scientifiques, lanceurs d’alerte ou journalistes, parmi lesquels Fiona Godlee, la rédactrice en chef du "British Medical Journal "qui a révélé l’imposture de Wakefield, apporte un regard critique sur ce mouvement. Le film fait aussi entendre les doutes de ceux qui, sans être complotistes, rejettent les vaccins, les accusant de causer plus de dommages qu’ils ne permettent d’en éviter, avec, en contrepoint, le témoignage d’une jeune femme restée paraplégique après une rougeole contre laquelle elle n’avait pas été vaccinée. Sans exprimer de ressentiment vis-à-vis de ses parents, elle indique néanmoins que « c’est trop bête de laisser le hasard choisir quand il y a des solutions ».

    https://www.arte.tv/fr/videos/103025-000-A/antivax-les-marchands-de-doute

    signalé aussi par @odilon ici :
    https://seenthis.net/messages/940747

    #vaccinations #vaccins #vaccin #anti-vax #anti-vaxx #doutes #confiance #Andew_Wakefield #publications_scientifiques #édition_scientifique #business #manipulation #The_Lancet #Thoughtful_house #Jane_Johnson #Lisa_Selz #Strategic_Autism_Initiative #Mark_Geier #sentiments #émotions #autisme #Andew_Hall_Cutler #Mark_Grenon #Jenny_McCarthy #Robert_De_Niro #Vaxxed #Donald_Trump #Trump #rougeole #Ardèche #Evee #justiceforevee #multi-level_marketing #Elle_Macpherson #Ethan_Lindenburger #Facebook #réseaux_sociaux #complotisme #Querdenke #liberté #Louis_Fouché #Réinfocovid #Les_Patriotes #extrême_droite #Florian_Philippot

  • Le métavers au carrefour des illusions | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-metavers-au-carrefour-des-illusions
    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/visuel_principal/public/assets/images/epalivefive921142_72dpi.jpg

    Très intéressant et sensible. Loin des mythes et des foutaises des communicants sur le sujet.

    Évolution incontournable... ou simple effet de mode ? L’informaticien Michel Beaudouin-Lafon nous livre son analyse sans concession sur le métavers, ce monde virtuel sur lequel misent beaucoup certaines entreprises du numérique.

    #Metaverse #Métavers #Meta #Facebook

  • Le rayonnement des smartphones est pire que celui des antennes 5G ats/aes
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/12753094-le-rayonnement-des-smartphones-est-pire-que-celui-des-antennes-5g.html

    Les nouvelles antennes de téléphonie mobile 5G sont combattues par plus de 3000 oppositions. Mais pour l’épidémiologiste Martin Röösli, le problème ne concerne pas tant le rayonnement de ces infrastructures que celui des téléphones portables, surtout lorsque la couverture réseau est faible.

    Un smartphone émet un rayonnement 100 à 1000 fois plus fort sur le corps qu’une antenne de téléphonie mobile 5G, explique Martin Röösli dans le quotidien Walliser Bote mercredi. Et pour un appareil qui n’a presque pas de réception réseau, c’est pire : il émet ainsi jusqu’à un million de fois plus de rayonnement qu’un natel qui bénéficie d’une bonne réception.

    En Suisse, les valeurs limites des antennes de téléphonie mobile sont 50 fois plus basses que celles qui causent des dommages avérés pour la santé. Compte tenu de la grande marge de sécurité dans ce domaine, il y a matière à discussion, et une augmentation des valeurs limite est une décision qui relève de la politique, estime l’expert. Mais les valeurs limite devraient être plus contrôlées, ajoute-t-il.

    Appliquer le principe du pollueur-payeur ?
    Pour l’épidémiologiste, il est important que le principe du pollueur-payeur s’applique aussi à la téléphonie mobile. Les opérateurs utilisent des technologies émettant des rayonnements ; ils devraient donc contribuer à la résolution du problème.

    Martin Röösli dirige l’unité Environnement et santé à l’Institut tropical et de santé publique (Swiss TPH) associé à l’Université de Bâle. Il étudie depuis 20 ans les effets du rayonnement de la téléphonie mobile et est membre de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants. Cette commission participe à l’établissement de valeurs limites pour les téléphones portables et les antennes.

     #smartphone #5g #santé #technologisme #nécrotechnologies #rayonnement #géolocalisation #téléphonie #surveillance #algorithme #santé #bigdata #google #apple #facebook #covid-19 #écoutes #technologisme #contacttracing #métadonnées #biométrie #pollution

  • 🔷 J’ai peur de marcher seule dans le métaverse
    https://us4.campaign-archive.com/?u=9cb7510365bb64697c6c1eafc&id=71d3642a33

    De fait, il existe déjà des exemples de violences commises dans des métaverses, un concept investi par l’industrie des jeux vidéo bien avant Mark Zuckerberg. Sans surprise, ces phénomènes touchent particulièrement les femmes. Des utilisatrices de plateformes en réalité virtuelle sont harcelées sexuellement et subissent des attouchements sur leur double de pixels. Roblox, un MMORPG très populaire auprès des enfants, a aussi été confronté à un phénomène à la fois absurde et choquant : des joueurs ont trouvé un moyen d’animer leurs avatars numériques pour mimer un acte sexuel, s’amusant ensuite à « violer » virtuellement d’autres joueurs et joueuses.

    #facebook #meta #meta_metavers #metavers #violences_sexuelles #agression_sexuelle #viol #jeu_vidéo_roblox #mark_zuckerberg #aurore_geraud #sécurité #insécurité #réalité_virtuelle

  • The metaverse has a groping problem already | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2021/12/16/1042516/the-metaverse-has-a-groping-problem

    But not everything has been warm and fuzzy. According to Meta, on November 26, a beta tester reported something deeply troubling: she had been groped by a stranger on Horizon Worlds.

    #facebook #meta #metaverse #meta_metaverse #agression_sexuelle #vr #réalité_virtuelle #sécurité #insécurité

  • Facebook : par-delà le like et la colère - AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2021/12/05/facebook-par-dela-le-like-et-la-colere

    Les révélations récentes de la lanceuse d’alerte Frances Haugen, ancienne employée de Facebook au sein du département d’« intégrité civique », montrent que la circulation sur le réseau social de contenus extrêmement clivants et polarisés résulte de choix consciemment effectués par l’entreprise pour maximiser sa rentabilité économique plutôt que d’une logique algorithmique aveugle. D’où l’importance de créer les conditions d’une supervision démocratique et d’une recherche publique indépendante qui puisse étudier sans entrave les mécanismes de circulation des données au sein de la plateforme.

    #Facebook #Olivier_Ertzscheid

  • Comment les #réseaux_sociaux ont détruit la démocratie
    https://www.les-crises.fr/fabrice-epelboin-comment-les-reseaux-sociaux-ont-detruit-la-democratie

    Fabrice EPELBOIN est un spécialiste des médias sociaux, entrepreneur et enseignant. Depuis des années, il alerte sur les effets de l’astroturfing : la manipulation de l’opinion publique via les outils numériques. Dans ce contexte de crises sociale et politique majeures, #Fabrice_Epelboin a livré sur #Élucid son analyse des enjeux en cours : du Metaverse […]

    #Vidéo #Facebook #GAFAM #Libertés_publiques #Olivier_Berruyer #Surveillance_de_masse #vie_privée #Vidéo,_Élucid,_Fabrice_Epelboin,_Facebook,_GAFAM,_Libertés_publiques,_Olivier_Berruyer,_réseaux_sociaux,_Surveillance_de_masse,_vie_privée