• 07.10.2019: »Es geht auch um ein politisches Statement« (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/364235.deliveroo-es-geht-auch-um-ein-politisches-statement.html

    Nach dessen Rückzug aus Deutschland wollen ehemalige Fahrer den Essenslieferanten Deliveroo verklagen. Ein Gespräch mit Adam Tycner
    Interview: Frederic Schnatterer

    Adam Tycner arbeitete als Fahrer für Deliveroo und ist aktiv in der Gewerkschaft Freie Arbeiter*innen Union (FAU)
    Heute findet vor dem Arbeitsgericht Berlin eine Güteverhandlung zwischen ehemaligen Fahrern und Deliveroo statt. Worum geht es genau?

    Bei Deliveroo waren wir formell Selbstständige. Trotzdem haben wir uns gewerkschaftlich in der FAU organisiert und versucht, unsere Arbeitsbedingungen zu verbessern. Jetzt haben wir beschlossen, vor Gericht zu ziehen. Wir wollen beweisen, dass unser Status dem von Festangestellten entsprach.

    Ursprünglich wollten wir eine Sammelklage einreichen. Allerdings geht das nach deutschem Arbeitsrecht nicht, was zeigt, auf wessen Seite das Recht steht. Nun gibt es vier voneinander getrennte Verhandlungen, von denen eine bereits stattgefunden hat. Heute wird es zunächst eine Verhandlungsrunde mit Deliveroo geben. Falls wir dabei nicht zu einer Übereinkunft kommen, ziehen wir vor Gericht.

    Wie sehen Sie Ihre Chancen vor Gericht?

    Das Ergebnis ist völlig offen. Unser Anwalt hat uns gesagt, es sei der erste solche Fall in Deutschland. Unsere Position ist allerdings klar: Wir waren die ganze Zeit über Angestellte. Ich persönlich denke, dass es sehr auf die politische Einstellung des Richters ankommen wird.

    Wie lief die Anhörung im ersten Teilverfahren Ihrer Kollegen?

    Im ersten Verfahren haben zwei meiner Kollegen geklagt. Deliveroo hat eine außergerichtliche Einigung angeboten, 3.000 beziehungsweise ein wenig mehr als 5.000 Euro. Ich denke, allein das zeigt, dass Deliveroo Angst vor einem Gerichtsprozess hat.

    In anderen Ländern wurden ähnliche Fälle gewonnen …

    In Valencia gab es einen größeren Prozess, der gewonnen wurde. Der Richter urteilte, dass Deliveroo seine Fahrer in Spanien hätte fest anstellen müssen. Die Fahrer bekamen Entschädigungen, jetzt haben sie Arbeitsverträge. Allerdings wurde ein ähnlicher Prozess im Vereinigten Königreich verloren. Deliveroo arbeitet in allen Ländern exakt gleich, und trotzdem entscheiden die Gerichte in den europäischen Ländern unterschiedlich. Das zeigt, wie unklar der Fall ist.

    Wie kommt es, dass Sie den Prozess jetzt anstreben, nachdem Deliveroo sich vor über einem Monat aus Deutschland zurückgezogen hat?

    Schon bevor Deliveroo sich aus dem Staub gemacht hat, haben wir über eine Klage nachgedacht, allerdings hat sich das Unternehmen innerhalb von nur vier Tagen aus Deutschland zurückgezogen. Hinzu kamen politische Schwierigkeiten: Viele Fahrer wollten den Selbständigenstatus. Dadurch haben sie etwas mehr Geld verdient und waren selbstbestimmter. Versicherungen und Rentenbeiträge waren nicht so wichtig, der Großteil der Fahrer waren junge Männer. Wir als FAU haben beschlossen, nicht gegen den Willen der Mehrheit zu handeln. Ursprünglich wollten wir für eine Festanstellung kämpfen, nun haben wir versucht, die Arbeitsbedingungen zu verbessern. Dabei ging es vor allem um höhere Löhne, um so unsere Versicherungen bezahlen zu können.

    Was für Konsequenzen hätte es, wenn der Prozess gewonnen würde?

    Für die ehemaligen Kollegen von Deliveroo ist es zu spät. Die Firma hat vorgesorgt und uns eine Kulanzzahlung angeboten. Dafür musste man unterschreiben, dass man von jeglichen weiteren Ansprüchen absieht. Da die meisten Fahrer ziemlich arm waren, war das Angebot verlockend. Allerdings hoffe ich, dass ein für uns positives Gerichtsurteil zumindest andere Arbeiter in ähnlicher Lage dazu ermutigen wird, unserem Beispiel zu folgen. Es geht also auch um ein politisches Statement.

    Welche Lehren ziehen Sie aus dem Gewerkschaftskampf bei Deliveroo?

    Der Job als Fahrer bei Deliveroo wurde zu einem großen Teil von Migranten gemacht, die so schnell wie möglich Geld brauchten. Und die Selbständigkeit bietet mehr schnelles Geld, was aber nicht bedeutet, dass sie wirklich besser wäre. Eigentlich müssten die Löhne für Festangestellte signifikant steigen, sodass die Scheinselbständigkeit nicht so verführerisch ist. Denn die funktioniert zwar, wenn du jung und gesund bist. Sobald du aber einen Unfall hast, hast du jedoch ein Problem.

    #Fahrradboten #Ausbeutung #Justiz #Lohn

  • Des livreurs dénoncent la nouvelle grille tarifaire de Deliveroo
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/07/les-livreurs-deliveroo-demandent-aux-consommateurs-de-boycotter-la-plate-for

    In Deutschland ist Deĺiveroo weg vom Fenster, im Rest Europas richtet die Firma weiter Schaden an.

    Une cinquantaine de livreurs de Deliveroo se sont rassemblés dans la soirée du mercredi 7 août à Paris pour dénoncer la nouvelle grille tarifaire imposée par la plateforme de livraison de repas à domicile. Une mesure qui entraîne selon eux une baisse de leur rémunération.

    « Avant je faisais environ 100 euros par jour pour huit heures de travail, maintenant c’est 80 euros », détaille l’un d’eux, venu avec son vélo place de la République. Un peu plus loin, un autre explique perdre « environ 85 euros par semaine » avec la baisse des tarifs.

    Pour beaucoup, le problème vient aussi des temps d’attente dans les restaurants. « Parfois on attend trente minutes et ce n’est pas pris en compte », assure un livreur, qui travaille pour Deliveroo depuis plusieurs années et parvenait jusqu’à présent à gagner un peu plus d’un smic pour 45 heures par semaine.
    Lire le reportage : Pédale ou crève... Dans la peau d’un livreur à vélo

    Les coursiers parisiens, qui s’étaient déjà réunis samedi, dénoncent la décision de la plateforme britannique de baisser les tarifs des courses les plus courtes et d’augmenter celui des courses longues, délaissées par les livreurs car peu rentables. Deliveroo a notamment supprimé le tarif minimal de 4,70 euros pour une course, qui s’appliquait dans la capitale (il varie selon les villes).

    « Deliveroo était la plateforme qui payait à peu près le mieux mais elle s’aligne maintenant sur ses concurrents, a accusé Jean-Daniel Zamor, président du Collectif des livreurs autonomes parisiens (CLAP 75). Cela précarise tout le secteur. » Mercredi matin, M. Zamor avait appelé les consommateurs à boycotter la plateforme de livraison. « On leur demande, juste aujourd’hui, de ne pas commander à Deliveroo (...) par soutien au mouvement. »

    Il avait alors affirmé que le rassemblement serait suivi par le blocage de plusieurs restaurants. Peu après 20 heures, une petite dizaine de livreurs à scooters sont ainsi arrivés devant Le Petit Cambodge, rue Beaurepaire (10e), un établissement dont le gérant, Julien Maretheu, a décidé de couper mercredi le système de livraisons Deliveroo en signe de solidarité. « Ils ont raison de vouloir garder leur gagne-pain, il faut que ça s’arrête l’exploitation », a-t-il déclaré.
    « Rétablir des règles claires, équitables »

    Les livreurs ont aussi l’intention de mener une action nationale ce week-end. Dans certaines villes, comme dans la capitale, ils seront en grève samedi tandis que dans d’autres communes, à Grenoble par exemple, ce sera dimanche, a précisé M. Zamor.

    Selon la plateforme, la nouvelle grille offre « une meilleure tarification, plus juste » et « plus de 54 % des commandes sont payées davantage ». Mais pour M. Zamor, les courses longues ne sont pas rentables car « elles peuvent faire plus d’une heure, soit l’équivalent de trois ou quatre courses courtes ».

    Dans un communiqué, Deliveroo affirme qu’elle « consacre encore plus d’argent aux frais des livreurs, les payant davantage pour des courses plus longues en réponse à leur demande ». Elle ajoute que « ceux qui appellent au boycott ne sont pas des livreurs Deliveroo et ne les représentent pas », les accusant d’essayer « d’empêcher les livreurs de gagner leur vie ».
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Uber, Deliveroo… Cet arrêt de la Cour de cassation qui inquiète les plates-formes numériques

    Pour sa part, l’U2P qui représente l’artisanat et le commerce de proximité qualifie dans un communiqué le modèle des plateformes de « “Far West” à bout de souffle qui nous menace collectivement ». Et son président Alain Griset d’écrire :

    « J’en appelle donc au bon sens des consommateurs pour ne pas cautionner les dérives actuelles de certaines plateformes. J’en appelle aussi aux pouvoirs publics : il faut d’urgence rétablir des règles claires, équitables et qui s’imposent à tous de la même manière. »

    Avec 10 000 restaurants partenaires dans 200 villes et 11 000 livreurs partenaires, la France est le deuxième marché de Deliveroo, après le Royaume-Uni dont l’entreprise est issue. Selon elle, la majorité des livreurs sont des étudiants et 70 % ont moins de 26 ans. Ils travaillent en moyenne quinze heures par semaine « et gagnent 13 euros par heure de connexion à l’application, soit 30 % de plus que le smic brut horaire ».

    #Fahrradboten #Frankreich

  • Des livreurs dénoncent la nouvelle grille tarifaire de Deliveroo
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/07/les-livreurs-deliveroo-demandent-aux-consommateurs-de-boycotter-la-plate-for


    Ja, es geht um Frankreich und das Deutschlandgeschäft wurde gerade an den Konkurrenten verkauft, aber der Artikel berichtet dennoch Interessantes über die Entlohnung der Fahrradsklaven.

    La mesure prise par la plateforme entraîne, selon eux, une baisse de leur rémunération. Une action nationale est prévue ce week-end.

    Le Monde avec AFP Publié le 07 août 2019

    Des livreurs de Deliveroo appellent au boycott de la plateforme à Paris, le 7 août.

    Une cinquantaine de livreurs de Deliveroo se sont rassemblés dans la soirée du mercredi 7 août à Paris pour dénoncer la nouvelle grille tarifaire imposée par la plateforme de livraison de repas à domicile. Une mesure qui entraîne selon eux une baisse de leur rémunération.

    « Avant je faisais environ 100 euros par jour pour huit heures de travail, maintenant c’est 80 euros », détaille l’un d’eux, venu avec son vélo place de la République. Un peu plus loin, un autre explique perdre « environ 85 euros par semaine » avec la baisse des tarifs.

    Pour beaucoup, le problème vient aussi des temps d’attente dans les restaurants. « Parfois on attend trente minutes et ce n’est pas pris en compte », assure un livreur, qui travaille pour Deliveroo depuis plusieurs années et parvenait jusqu’à présent à gagner un peu plus d’un smic pour 45 heures par semaine.

    Les coursiers parisiens, qui s’étaient déjà réunis samedi, dénoncent la décision de la plateforme britannique de baisser les tarifs des courses les plus courtes et d’augmenter celui des courses longues, délaissées par les livreurs car peu rentables. Deliveroo a notamment supprimé le tarif minimal de 4,70 euros pour une course, qui s’appliquait dans la capitale (il varie selon les villes).

    « Deliveroo était la plateforme qui payait à peu près le mieux mais elle s’aligne maintenant sur ses concurrents, a accusé Jean-Daniel Zamor, président du Collectif des livreurs autonomes parisiens (CLAP 75). Cela précarise tout le secteur. » Mercredi matin, M. Zamor avait appelé les consommateurs à boycotter la plateforme de livraison. « On leur demande, juste aujourd’hui, de ne pas commander à Deliveroo (...) par soutien au mouvement. »

    Il avait alors affirmé que le rassemblement serait suivi par le blocage de plusieurs restaurants. Peu après 20 heures, une petite dizaine de livreurs à scooters sont ainsi arrivés devant Le Petit Cambodge, rue Beaurepaire (10e), un établissement dont le gérant, Julien Maretheu, a décidé de couper mercredi le système de livraisons Deliveroo en signe de solidarité. « Ils ont raison de vouloir garder leur gagne-pain, il faut que ça s’arrête l’exploitation », a-t-il déclaré.
    « Rétablir des règles claires, équitables »

    Les livreurs ont aussi l’intention de mener une action nationale ce week-end. Dans certaines villes, comme dans la capitale, ils seront en grève samedi tandis que dans d’autres communes, à Grenoble par exemple, ce sera dimanche, a précisé M. Zamor.

    Selon la plateforme, la nouvelle grille offre « une meilleure tarification, plus juste » et « plus de 54 % des commandes sont payées davantage ». Mais pour M. Zamor, les courses longues ne sont pas rentables car « elles peuvent faire plus d’une heure, soit l’équivalent de trois ou quatre courses courtes ».

    Dans un communiqué, Deliveroo affirme qu’elle « consacre encore plus d’argent aux frais des livreurs, les payant davantage pour des courses plus longues en réponse à leur demande ». Elle ajoute que « ceux qui appellent au boycott ne sont pas des livreurs Deliveroo et ne les représentent pas », les accusant d’essayer « d’empêcher les livreurs de gagner leur vie ».
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Uber, Deliveroo… Cet arrêt de la Cour de cassation qui inquiète les plates-formes numériques

    Pour sa part, l’U2P qui représente l’artisanat et le commerce de proximité qualifie dans un communiqué le modèle des plateformes de « “Far West” à bout de souffle qui nous menace collectivement ». Et son président Alain Griset d’écrire :

    « J’en appelle donc au bon sens des consommateurs pour ne pas cautionner les dérives actuelles de certaines plateformes. J’en appelle aussi aux pouvoirs publics : il faut d’urgence rétablir des règles claires, équitables et qui s’imposent à tous de la même manière. »

    Avec 10 000 restaurants partenaires dans 200 villes et 11 000 livreurs partenaires, la France est le deuxième marché de Deliveroo, après le Royaume-Uni dont l’entreprise est issue. Selon elle, la majorité des livreurs sont des étudiants et 70 % ont moins de 26 ans. Ils travaillent en moyenne quinze heures par semaine « et gagnent 13 euros par heure de connexion à l’application, soit 30 % de plus que le smic brut horaire ».

    #Fahrradboten #Entlohung #Frnkreich

  • Des livreurs dénoncent la nouvelle grille tarifaire de Deliveroo
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/07/les-livreurs-deliveroo-demandent-aux-consommateurs-de-boycotter-la-plate-for
    La mesure prise par la plateforme entraîne, selon eux, une baisse de leur rémunération. Une action nationale est prévue ce week-end.

    Le Monde avec AFP Publié le 07 août 2019 à 14h45 - Mis à jour le 08 août 2019 à 06h30

    Une cinquantaine de livreurs de Deliveroo se sont rassemblés dans la soirée du mercredi 7 août à Paris pour dénoncer la nouvelle grille tarifaire imposée par la plateforme de livraison de repas à domicile. Une mesure qui entraîne selon eux une baisse de leur rémunération.

    « Avant je faisais environ 100 euros par jour pour huit heures de travail, maintenant c’est 80 euros », détaille l’un d’eux, venu avec son vélo place de la République. Un peu plus loin, un autre explique perdre « environ 85 euros par semaine » avec la baisse des tarifs.

    Pour beaucoup, le problème vient aussi des temps d’attente dans les restaurants. « Parfois on attend trente minutes et ce n’est pas pris en compte », assure un livreur, qui travaille pour Deliveroo depuis plusieurs années et parvenait jusqu’à présent à gagner un peu plus d’un smic pour 45 heures par semaine.

    Lire le reportage : Pédale ou crève... Dans la peau d’un livreur à vélo
    Les coursiers parisiens, qui s’étaient déjà réunis samedi, dénoncent la décision de la plateforme britannique de baisser les tarifs des courses les plus courtes et d’augmenter celui des courses longues, délaissées par les livreurs car peu rentables. Deliveroo a notamment supprimé le tarif minimal de 4,70 euros pour une course, qui s’appliquait dans la capitale (il varie selon les villes).

    « Deliveroo était la plateforme qui payait à peu près le mieux mais elle s’aligne maintenant sur ses concurrents, a accusé Jean-Daniel Zamor, président du Collectif des livreurs autonomes parisiens (CLAP 75). Cela précarise tout le secteur. » Mercredi matin, M. Zamor avait appelé les consommateurs à boycotter la plateforme de livraison. « On leur demande, juste aujourd’hui, de ne pas commander à Deliveroo (...) par soutien au mouvement. »

    Il avait alors affirmé que le rassemblement serait suivi par le blocage de plusieurs restaurants. Peu après 20 heures, une petite dizaine de livreurs à scooters sont ainsi arrivés devant Le Petit Cambodge, rue Beaurepaire (10e), un établissement dont le gérant, Julien Maretheu, a décidé de couper mercredi le système de livraisons Deliveroo en signe de solidarité. « Ils ont raison de vouloir garder leur gagne-pain, il faut que ça s’arrête l’exploitation », a-t-il déclaré.

    « Rétablir des règles claires, équitables »

    Les livreurs ont aussi l’intention de mener une action nationale ce week-end. Dans certaines villes, comme dans la capitale, ils seront en grève samedi tandis que dans d’autres communes, à Grenoble par exemple, ce sera dimanche, a précisé M. Zamor.

    Selon la plateforme, la nouvelle grille offre « une meilleure tarification, plus juste » et « plus de 54 % des commandes sont payées davantage ». Mais pour M. Zamor, les courses longues ne sont pas rentables car « elles peuvent faire plus d’une heure, soit l’équivalent de trois ou quatre courses courtes ».

    Dans un communiqué, Deliveroo affirme qu’elle « consacre encore plus d’argent aux frais des livreurs, les payant davantage pour des courses plus longues en réponse à leur demande ». Elle ajoute que « ceux qui appellent au boycott ne sont pas des livreurs Deliveroo et ne les représentent pas », les accusant d’essayer « d’empêcher les livreurs de gagner leur vie ».

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Uber, Deliveroo… Cet arrêt de la Cour de cassation qui inquiète les plates-formes numériques
    Pour sa part, l’U2P qui représente l’artisanat et le commerce de proximité qualifie dans un communiqué le modèle des plateformes de « “Far West” à bout de souffle qui nous menace collectivement ». Et son président Alain Griset d’écrire :

    « J’en appelle donc au bon sens des consommateurs pour ne pas cautionner les dérives actuelles de certaines plateformes. J’en appelle aussi aux pouvoirs publics : il faut d’urgence rétablir des règles claires, équitables et qui s’imposent à tous de la même manière. »

    Avec 10 000 restaurants partenaires dans 200 villes et 11 000 livreurs partenaires, la France est le deuxième marché de Deliveroo, après le Royaume-Uni dont l’entreprise est issue. Selon elle, la majorité des livreurs sont des étudiants et 70 % ont moins de 26 ans. Ils travaillent en moyenne quinze heures par semaine « et gagnent 13 euros par heure de connexion à l’application, soit 30 % de plus que le smic brut horaire ».

    #Frankreich #Deliveroo #Fahrradboten #Business

  • Lieferservice Deliveroo stellt Dienst in Deutschland ein | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft/britischer-lieferservice-deliveroo-stellt-dienst-in-deutschland-ein

    12.08.19 Der britische Essenslieferdienst Deliveroo verlässt den deutschen Markt. Deliveroo wirft damit das Handtuch wenige Monate nach einem großen Deal, der seine Rivalen Lieferando und Lieferheld zusammenbrachte.

    Deliveroo wolle nun verstärkt andere Märkte in den Fokus nehmen, nachdem sich der Umsatz dort verdoppelt habe, teilte das Unternehmen am Montag zur Begründung mit. Dabei gehe es um andere europäische Länder sowie die Asien-Pazifik-Region. Das Geschäft in Deutschland werde mit Ablauf des 16. August eingestellt. Deliveroo habe dafür gesorgt, dass Fahrer, Restaurants und Mitarbeiter „angemessene“ Vergütungs- und Kulanzpakete erhielten, hieß es ohne nähere Details.

    Konkurrenz aus den Niederlanden
    Im deutschen Markt der Essenlieferdienste ist der Konkurrent Takeaway.com aus den Niederlanden besonders stark. Takeaway fügte im Frühjahr zu seine Marke Lieferando das Deutschland-Geschäft von Delivery Hero hinzu. Nach der Übernahme gehören zu der Gruppe neben Lieferheld auch Pizza.de und Foodora.

    Deliveroo mit Hauptsitz in London wurde 2013 gegründet und ist nach dem Ausstieg in Deutschland noch in 13 Ländern aktiv. (dpa)

    #Fahrradboten

  • Solidaritätserklärung mit Deliveroo-Fahrerinnen und Fahrer - AG Taxi Berlin
    http://www.ag-taxi.de/article10.html

    Neue Demoslogans von der Kundgebung:
    Facebook versenken, Google in die Spree, Startups sind scheiße. Jippijippije !
    ... und natürlich ...
    Shame on you, Deliveroo!

    Solidaritätserklärung der AG Taxi bei der Deliveroo Kundgebung am 13.4.2018

    Liebe Kolleginnen und Kollegen,

    wir Taxifahrer und erklären uns solidarisch mit Eurem Kampf.

    Wir hängen alle an der App, am Steuer des Taxis und auf dem Fahrrrad. Wir erhalten Weisungen, welchen Auftrag wir ausführen müssen. Wir stehen im Grunde alle unter dem Schutz des Arbeitsrechts, und müssen dennoch um diesen Schutz kämpfen.
    Euer Kampf ist unser Kampf. Unsere Gegner sind die gleichen, und unsere Entrechtung ist die gleiche. Wir fordern von Unternehmen und Aufsichtsbehörden, dass Schluss gemacht wird, mit der Mißachtung unserer gesetzlich verbrieften Rechte.
    ...
    Wir haben gemeinsame Gegner. Wir stehen den Vermittlungsplattformen gegenüber. Sie heißen Uber und Foodora, Mytaxi und Deliveroo, Daimler, Taxi EU, kurz gesagt der platform capitalism diktiert Vermittlungskonditionen oder sogar Kundenpreise. Dabei tun sie nichts. Sie vermitteln nur.
    ...
    Wir machen den Job. Auf uns kommt es an.

    Die Plattformbetreiber, die Chefs von Deliveroo Uber und MyTaxi, sie wissen es!
    Deshalbs werden sie auf Euch zugehen, wenn ihr solidarisch seid.
    Ihr könnt, ihr werdet gewinnen.

    Liebe Kolleginnen, wir wünschen Euch und Eurem Kampf viel Erfolg !

    Berichte und Links

    Liefern am Limit13.04.2018 | 3 Min. | Verfügbar bis 21.04.2018 |
    http://www.ardmediathek.de/tv/Abendschau/Liefern-am-Limit/rbb-Fernsehen/Video?bcastId=3822076&documentId=51623092
    Quelle: Rundfunk Berlin-Brandenburg

    Essen wie im Restaurant per Telefonanruf: Bequem für die Kunden, doch die die Angestellten des Lieferdienstes „Deliveroo“ klagen über prekäre Arbeitsbedingungen. Scheinselbständigkeit, Niedriglöhne, unsoziale Arbeitszeitexperimente - dagegen wehrten sich die Beschäftigten am Freitag mit einem Aktionstag.

    https://rbbmediapmdp-a.akamaihd.net/content/74/3b/743b98cd-3963-4c03-8911-93a2a2465a68/72694bad-1dcb-4fc9-9370-0ea489e28fd4_1800k.mp4

    Shame on you, Deliveroo! ⋆ Direkte Aktion
    https://direkteaktion.org/shame-on-you-deliveroo

    „Jetzt schlägt’s 13!“ – Mit diesen Worten ruft der Kölner Verein aktion./.arbeitsunrecht seit inzwischen 3 Jahren zu bundesweiten Aktionstagen an jedem Freitag, dem 13. auf. Betrieb & Gesellschaft Von: Georgia Palmer - 4. April 2018

    Linke begrüßt Proteste gegen Arbeitsbedingungen bei Bringdienst Deliveroo
    https://www.afp.com/de/nachrichten/762/linke-begruesst-proteste-gegen-arbeitsbedingungen-bei-bringdienst-deliveroo-doc

    Die Linke hat die Proteste gegen Arbeitsbedingungen beim Essenslieferdienst Deliveroo begrüßt. „Gute Arbeitsbedingungen und faire Löhne fallen nicht vom Himmel“, erklärte die Linken-Bundestagsabgeordnete Jutta Krellmann am Freitag. Deshalb sei es „richtig, dass die Beschäftigten darum kämpfen“. Arbeitgeber wie Deliveroo aber auch die Fisch-Restaurantkette Nordsee hätten es „verdient, dass ihnen gegen das Schienbein getreten wird“, erklärte Krellmann. „Wer hier Essen bestellt, bekommt schlechte Arbeitsbedingungen gratis.“

    Die Initiative Arbeitsunrecht hatte für Freitag bundesweit zu Protesten aufgerufen. Die Initiatoren werfen dem Bringdienst unter anderem vor, die Gründung von Betriebsräten zu behindern und Fahrradkuriere in die Scheinselbstständigkeit zu drängen. Ähnliche Vorwürfe gegen Essenslieferdienste erhob auch die Gewerkschaft Nahrung-Genuss-Gaststätten (NGG). Aktionen waren unter anderem in Berlin, Hamburg, München, Köln und Frankfurt am Main geplant.

    Die Initiative wirft Deliveroo vor, etwa in Köln durch gezieltes Verringern der Angestelltenzahl die Gründung eines Betriebsrats zu verhindern. Außerdem müssten viele Fahrer ohne festen Vertrag arbeiten, ihr eigenes Fahrrad stellen und bekämen weniger als den Mindestlohn, wenn sie sich selbst versicherten - weshalb viele darauf verzichteten.

    Die Linke fordert, die Gründung von Betriebsräten in kleinen, mittelständischen Unternehmen wie in Filialbetrieben gesetzlich zu erleichtern und diese „besser vor mitbestimmungsfeindlichen Arbeitgebern zu schützen“. Es dürfe keine mitbestimmungsfreien Zonen geben, forderte Krellmann.

    16.03.2018: Schlechter Tag für Deliveroo (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/329101.schlechter-tag-für-deliveroo.html

    Deliveroo und Fodoora | Radio Fritz
    https://www.fritz.de/programm/aktuelle-themen/2018/04/deliveroo-foodora-lieferdienst-skandal-arbeit-ausbeutung-fahrer.html

    Die Lieferdienste Foodora und Deliveroo sind zur Zeit überall in den Schlagzeilen. Hohe körperliche Belastung und schlechte Bezahlung sind nicht mal das Schlimmste. Oft ist der Job sogar gefährlich. Mit einer Protestaktion soll am 13. April um 16.30 Uhr am Oranienplatz in Berlin, darauf aufmerksam gemacht werden. Wir haben die wichtigsten Hintergründe und Fragen mal im Folgenden für Euch beantwortet und zusammengefasst.

    Schwarzer Freitag für Deliveroo | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Schwarzer-Freitag-fuer-Deliveroo-4022835.html

    Protestaktion in Berlin-Kreuzberg - Deliveroo-Kuriere fordern bessere Arbeitsbedingungen | rbb|24 - Nachrichten aus Berlin und Brandenburg
    https://www.rbb24.de/wirtschaft/beitrag/2018/04/protest-deliveroo-arbeitsbedingungen.html

    Die Initiatoren werfen dem Bringdienst unter anderem vor, die Gründung von Betriebsräten zu behindern und Fahrradkuriere in die Scheinselbstständigkeit zu drängen. Als solche müssen sich die Fahrer selbst versichern, was ihre Bezahlung der Initiative Arbeitsunrecht zufolge unter den gesetzlichen Mindestlohn drückt.

    Gewerkschaft: 50 Prozent der Kuriere freiberuflich tätig

    Viele Fahrer beklagen sich zudem über zu wenige Schichten, um ihren Lebensunterhalt zu bestreiten. Weitere Kritikpunkte: Die Wartezeiten zwischen den Aufträgen bekommen Fahrer, die nicht festangestellt sind, nicht bezahlt. Und auch ihre Ausrüstung – Fahrrad, Rucksack, Handy - müssen sie selber finanzieren.

    Nach Schätzungen der Gewerkschaft FAU in Berlin sind inzwischen 50 Prozent der Kuriere bei Deliveroo freiberuflich beschäftigt. Der britische Essens-Kurier ist bislang in 15 deutschen Städten aktiv. Protestaktionen waren am Freitag neben Berlin auch in Hamburg, München, Köln und Frankfurt am Main geplant.

    LabourNet Germany Schwarzer Freitag, 13. April 2018: Gegen Union Busting & Betriebsratsbehinderung » LabourNet Germany
    http://www.labournet.de/politik/gw/mitbestimmung/betriebsrat/kapital/schwarzer-freitag-13-april-2018-horror-jobs-gesucht-nennen-sie-uns-fertigm

    Streik bei Deliveroo in Berlin, Hamburg, München, Köln und Frankfurt am Main - watson
    https://www.watson.de/!615632599

    An diesem Freitag, den 13., werden in vielen Städten weniger Fahrräder zu sehen sein. 

    Der Grund: Die Initiative Arbeitsunrecht ruft für Freitag bundesweit zu Protesten gegen die Arbeitsbedingungen beim Essenslieferdienst Deliveroo auf.

    Die Initiatoren werfen dem Unternehmen unter anderem vor, die Gründung von Betriebsräten zu behindern und Fahrradkuriere in die Scheinselbstständigkeit zu dränge

    Kurierfahrer: Der Arbeitskampf begann bei WhatsApp | ZEIT Arbeit
    http://www.zeit.de/arbeit/2017-10/kurierfahrer-foodora-arbeitsbedingungen-gewerkschaft-protest

    Sie arbeiten maximal flexibel und sind maximal ausbeutbar. In Berlin organisieren sich Foodora-Fahrer erstmals mithilfe einer anarchistischen Bewegung. Kann das klappen?
    Von Bernd Kramer 27. Oktober 2017

    Deliveroo | aktion ./. arbeitsunrecht e.V.
    https://aktion.arbeitsunrecht.de/en/black-friday/deliveroo

    Why was Deliveroo nominated for the day of action Black Friday the 13th, April 2018?

    Works council obstruction due to mass dismissal
    Bogus self-employment
    fixed-term contracts as a threat against unionizing
    Low wages that are not enough to live on
    antisocial experiments with zero euro per hour contracts and one-hour shifts

    Freitag der 13. – Deliveroo, Shame on You! «
    http://googlecampusverhindern.blogsport.de/2018/04/03/freitag-der-13-deliveroo-shame-on-you

    In Berlin starten wir eine Fahrraddemo um 16.30 Uhr vom Oranienplatz – komm vorbei, fahr mit und zeig Deine Unterstützung für die Arbeiter*innen von Deliveroo! Wenn Du nicht Fahrradfahren willst oder kannst, komm einfach direkt zur Abschlusskundgebung um 18.00 Uhr vor der Deliveroo-Zentrale in der Schlesischen Str. 26.

    Hard and fast: the reality of life as a Berlin food courier - The Local
    https://www.thelocal.de/20170223/foodora-deliveroo-cyclists-life

    Deliveroo has also received criticism over pay levels and conditions. The British-based company hires riders as freelancers, meaning it can pay them less than the German minimum wage of €8.84.

    Both Deliveroo and foodora have seen strike action in London and Turin, respectively, after disputes about incentive-based payment, as opposed to a guaranteed wage.

    #Berlin #Fahrrad #Gewerkschaft #Lohnraub #Solidarität #Taxi #Fahrradboten

  • Foodora-Fahrer: Behandelt Foodora seine Mitarbeiter fair? | ZEIT Arbeit
    http://www.zeit.de/arbeit/2017-11/foodora-fahrer-proteste-gewerkschaft-verhandlungen/komplettansicht
    http://img.zeit.de/arbeit/2017-11/arbeitsbedinungen-foodora-bild/wide__1300x731

    ZEIT ONLINE: Herr Pfeifer, in Berlin rufen Fahrer für diesen Freitag zu Protesten gegen die Arbeitsbedingungen beim Essenslieferanten Foodora auf. Die Vertreter der Basisgewerkschaft FAU werfen Ihnen vor, die Verhandlungen zuvor haben scheitern lassen. Haben Sie die Gespräche nicht ernst genommen?
    Vincent Pfeifer: Doch, absolut. Die Gespräche sehen wir nicht als gescheitert an und sind weiterhin offen für den Austausch.
    ZEIT ONLINE: Bei den FAU-Vertreten klingt das anders. Sie beklagen, Foodora sei ohne die zugesagten konkreten Angebote in das letzte Gespräch gekommen.

    Pfeifer: Das ist ein Missverständnis. Wir haben die Gespräche mit der Basisgewerkschaft FAU angenommen, weil wir dankbar für jeden Verbesserungsvorschlag sind – auch wenn diese Gruppierung nur für einen kleinen Teil unserer Fahrer spricht, aber eben einen kleinen Teil, der offenbar unzufrieden ist. Leider sind von den FAU-Vertretern viele Dinge anders aufgefasst worden, als wir es kommuniziert haben. Wir haben den Fahrern für die vielen sehr wichtigen Anregungen gedankt, aber wir haben ihnen zu keiner Zeit ein Versprechen auf konkrete Angebote gegeben.

    Vincent Pfeifer ist Sprecher von Foodora und hat neben der Geschäftsführung an den Gesprächsrunden mit der Basisgewerkschaft FAU teilgenommen, die in Berlin unzufriedene Fahrerinnen und Fahrer organisiert. Gelegentlich fährt er selbst Essen aus – „um mir ein genaues Bild von unserem Lieferprozess zu machen“. © privat
    ZEIT ONLINE: Die Fahrer haben also versehentlich etwas als ernsthafte Verhandlungen über ihre Arbeitsbedingungen interpretiert, was von Ihnen nur als loser Gedankenaustausch gemeint war?

    Pfeifer: Nein. Aber manche Vorstellungen der Verhandler sind schlicht nicht realistisch, also können wir ihnen auch nicht nachkommen.

    ZEIT ONLINE: Eine Forderung lautet: einen Euro mehr Lohn. Eigentlich relativ klassisch.
    Pfeifer: Unsere Bezahlung ist fair und angemessen. Deswegen haben wir dem direkt eine Absage erteilt.

    ZEIT ONLINE: Ihr Einstiegssatz liegt derzeit bei neun Euro in der Stunde, 16 Cent über dem aktuellen gesetzlichen Mindestlohn. Man kann nicht behaupten, dass Sie besonders gut zahlen.

    Pfeifer: Je nach Standort und Erfahrung können es auch bis zu zwölf Euro sein. Dazu kommt das Trinkgeld, das den Fahrern in vollem Umfang zusteht. Im Schnitt sind das noch einmal ein bis zwei Euro pro Stunde.
    ZEIT ONLINE: Foodora expandiert rasant, schreibt aber immer noch rote Zahlen. Wird der harte Konkurrenzkampf unter den Lieferdienst-Start-ups auf dem Rücken der Fahrer ausgetragen?

    Pfeifer: Das unternehmerische Risiko tragen wir. Wir stellen unsere Fahrer alle fest an und wollen langfristig mit ihnen zusammenarbeiten, weil es uns selbstverständlich viel Geld kostet, immer wieder neues Personal anwerben und einarbeiten zu müssen. Wir versuchen möglichst viele Leute in unbefristete Verträge zu übernehmen.

    „So freundlich wie ein Fahrer wird ein Roboter nie sein können“

    ZEIT ONLINE: Aber eingestellt werden trotzdem alle erst einmal mit einem unsicheren befristeten Vertrag.

    Pfeifer: Ich sehe das Problem nicht. Mein Vertrag war zu Anfang auch befristet. Das ist völlig gängig auf dem deutschen Arbeitsmarkt, nicht nur bei uns.

    ZEIT ONLINE: Aber deswegen ist es nicht unbedingt gut.

    Pfeifer: Wir halten uns an die Rahmenbedingungen, die gesetzlich vorgegeben sind, so wie jedes andere Unternehmen auch. Wenn man ein Problem mit Befristungen hat, sollte man sich an die Politik wenden.

    ZEIT ONLINE: Man hat den Eindruck, dass Zeitverträge für Foodora auch deswegen eine ganz kommode Option sind, weil man auf diese Art schnell Mitarbeiter loswird, die sich für ihre Rechte einsetzen. Als sich in Köln kürzlich ein Betriebsrat formierte, haben Sie den Vertrag einer der gewählten Fahrervertreterinnen direkt auslaufen lassen.

    Pfeifer: Das hatte mit den Leistungen dieser Kollegin zu tun, nichts mit ihrer Betriebsratstätigkeit. Mit den anderen Betriebsratskollegen arbeiten wir nach wie vor sehr vertrauensvoll zusammen.

    ZEIT ONLINE: Die Fahrer, die in Berlin protestieren, stört, dass Foodora das Verfahren für die Schichtzuteilung verschlechtert hat, während die Gespräche liefen, in denen es unter anderem genau darum gehen sollte.

    Pfeifer: In der Tat könnte in der Kommunikation vieles bei uns immer noch besser laufen. Wir haben nicht deutlich gemacht, dass das, was bei den Fahrern als Verschlechterung wahrgenommen wurde, in Wahrheit eine Verbesserung ist.

    ZEIT ONLINE: Die Kuriere kommen auch deswegen zu Foodora, weil sie sich dort flexible Arbeit erhoffen, dafür stehen ja die neuen Unternehmen der Plattformwirtschaft wie Ihres. Früher konnten Foodora-Fahrer Schichten schnell und unkompliziert abgeben, jetzt müssen sie jedes Mal einen Tauschpartner benennen, der für sie einspringt. Wer das als Verschlechterung begreift, hat bloß eine gestörte Wahrnehmung?

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    Pfeifer: Früher waren die Arbeitszeiten für unsere Fahrer ultraflexibel, jetzt sind sie immer noch sehr flexibel. Wir brauchen allerdings eine gewisse Planbarkeit, auch im Sinne der Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter. Im Frühjahr wurden wir von der FAU heftig kritisiert, weil wir so viele neue Leute eingestellt haben und viele Leute daher nicht auf ihre Stunden kamen. Aber warum mussten wir so viele Fahrer einstellen? Weil so viele Mitarbeiter immer wieder so kurzfristig Schichten abgesagt hatten. Mit dem neuen System können wir gewährleisten, dass die Fahrerinnen und Fahrer die Mindeststunden erhalten, die wir ihnen garantieren. Das macht die Arbeit letztlich auch für sie planbarer. Jedes Mal heißt es, wir verschlechtern Arbeitsbedingungen. Aber wir bewegen uns ganz klar nach vorne.

    ZEIT ONLINE: In Hamburg testet Foodora gerade den Einsatz eines Lieferroboters. Wie lange dauert es noch, bis Sie den Kurieren damit drohen können, das Essenaustragen künftig einfach zu automatisieren?

    Pfeifer: Ein Druckmittel im Gespräch mit den Fahrern ist er definitiv nicht. Wir testen, ob wir mit dem Roboter vielleicht schwer zugängliche Bereiche in den Städten besser erreichen oder die Kuriere bei schlechtem Wetter entlasten können. Aber so freundlich wie ein Fahrer wird ein Roboter nie sein können.

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