• L’armée opère un désastreux recyclage des bureaucrates en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4348

    Le recyclage des bureaucrates, plus souvent formés à l’ENA que sont les serviles larbins à la solde des nationalistes, s’est opéré après la chute de Bouteflika. Les gouvernances qui se sont succédées depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962, n’ont pas su faire de la jeunesse des propulseurs de l’émergence économique, ni de l’émancipation de leurs propres conditions d’existence. Elles sont comptabilisées sous la responsabilité de l’armée qui fait et défait des Présidents. Et dont les « khabirs » (experts) ne visualisent pas le destin d’une nation égarée dans les méandres de l’obscurantisme religieux et la prédation fomentée par l’incompétence. Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

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  • Après les incendies, les forêts repoussent au rythme du contexte qui les abrite.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4347

    En 2020, les incendies dans la Taïga en Russie ont ébranlé les positions acquises. Car ils ont eu lieu en février, qui est un mois hivernal. Tel un prélude annonçant l’accélération d’un processus, de crise climatique, dévastateur des espaces boisés. Le Monde regardait la forêt sibérienne transformée en gigantesque brasier alimenté par la foudre et le feux déclenchés par les humains. Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

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  • L’augmentation des pannes sèches sur le Léman met les sauveteurs en péril _ Gianluca Agosta/jop - RTS -
    https://www.rts.ch/info/regions/13304654-laugmentation-des-pannes-seches-sur-le-leman-met-les-sauveteurs-en-peri

    Sur le lac Léman, les pannes sèches de bateau sont en augmentation : la hausse des prix du carburant pousse certains plaisanciers à remplir leur réservoir avec parcimonie. Les sauveteurs en font les frais, avec une augmentation du nombre et du coût des interventions.

    Dans le secteur de Genève, il y a « à peu près une panne tous les deux jours », explique Vittorio Foglia, président de la société Sauvetage de Genève, dans le 19h30. « On doit répondre présent du mieux qu’on peut. »

    Ce type de dépannage est gratuit pour les navigateurs imprudents. Les sauveteurs ne peuvent donc compter que sur d’éventuels dons pour couvrir les frais liés à l’opération. Leurs charges liées à l’essence sont ainsi passées d’environ 4000 à 8000 francs.

    « On va faire au mieux, et si on y arrive vraiment pas, on fera un appel à l’aide. Cette fois, ce seront les sauveteurs qui seront sauvés... de la facture d’essence qui nous attend à la fin de l’année ! », souligne Vittorio Foglia.

    Les clubs nautiques également affectés
    Du côté des clubs nautiques, on fait également grise mine. Le prix du litre de carburant à la pompe dépasse 2,50 francs. Du jamais vu pour le club de Versoix (GE), qui a dû adapter ses prix pour éviter de couler. La session de ski nautique de 10 minutes est passée de 40 à 45 francs.

    Cet été, les frais de carburant ont coûté 10’000 francs de plus que l’année passée au club nautique. « On a été obligé d’augmenter les tarifs, mais on ne peut pas trop les augmenter non plus parce que c’est difficile pour les gens aussi », explique Jenny Liard, responsable du ski nautique au club nautique de Versoix.

    Difficile de savoir quand cette situation inédite s’atténuera. En attendant la baisse des coûts, certains préfèrent naviguer à la force de leurs bras.

    #faits_divers #horts_bord #en_vedette #carburants #essence #pétrole #inflation #bourgeoisie #mdr #mort_de_rire !

  • Le rapport de Fairwok sur les conditions de travail des esclaves de plateformes :

    « Il y a maintenant des dizaines de millions de personnes travaillant pour des plateformes numériques qui vivent dans le monde entier, effectuant un travail externalisé via des plateformes ou des applications. Ce travail fournit un revenu essentiel et des opportunités à beaucoup. Cependant, faute de protection par le droit du travail ou les organismes collectifs, de nombreux travailleurs de plateformes sont confrontés à de faibles salaires, à la précarité et à des conditions de travail médiocres et dangereuses. Fairwork s’engage à mettre en lumière les meilleures et les pires pratiques dans l’économie des plateformes. »

    https://fair.work/wp-content/uploads/sites/131/2022/01/Fairwork-Annual-Report-2021.pdf

  • Au Royaume-Uni, des antivols apparaissent sur les produits alimentaires
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/au-royaume-uni-des-antivols-apparaissent-sur-les-produits-alimentaires-83

    Face à l’inflation, des Britanniques sont tentés de dérober des produits alimentaires. Certains supermarchés ripostent en posant des antivols sur les emballages.

    Alors qu’on avait plutôt l’habitude de les voir sur du matériel électronique ou sur des habits, des antivols ont fait leur apparition, au Royaume-Uni, sur des emballages de fromage ou de beurre. Des côtelettes d’agneau sont même désormais protégées par des boîtiers identiques à ceux qui renferment les jeux vidéo.

    Certains supermarchés ont pris cette mesure au coup par coup, face à une recrudescence des vols à l’étalage. Ainsi, un porte-parole de la chaîne de magasins ASDA, cité par le site Business Insider, confirme qu’il n’y a pas de « règle générale », que les magasins individuels peuvent « ajouter des étiquettes aux produits qui ont disparu ». « Nous ne considérons certainement pas cela comme un quelconque changement dans le comportement des clients ou un effet secondaire de l’inflation. Un seul magasin s’est probablement fait voler certains de ces produits, récemment, et a décidé de placer des étiquettes sur le reste pour s’assurer qu’ils ne soient pas également volés ».

    Articles volés pour un demi-milliard
    Pourtant, les Britanniques, confrontés à la crise économique, avec une hausse du prix de l’électricité ou de l’essence, doivent également faire face à une nourriture de plus en plus chère. Selon le Mirror, les chiffres des analystes Kantar montrent que l’inflation des prix des produits alimentaires a atteint « 8,3% au cours des quatre semaines précédant le 12 juin ». Le même quotidien précise que les Britanniques ont admis avoir volé, rien que cette année, pour près de 500 millions de livres sterling (plus de 597 millions d’euros) d’articles de toilette, de produits frais et de lait maternisé.

    Une étude a même révélé que 34% des adultes avaient volé quelque chose en utilisant une caisse à lecture automatique dans un supermarché , contre 22% avant 2022. Julian House, directeur général du site Internet à l’origine de l’étude, estime que ces résultats « soulignent la situation dramatique dans laquelle beaucoup se sont retrouvés pendant la crise du coût de la vie ».

    #Faim #pauvreté #inflation #Angleterre #vol #supermarchés

  • Une visite au « Bivouac de la Bastille » - Troisième lettre de la Capitale Verte
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1725

    Notre correspondant à Grenopolis, Arthur Morel, est très occupé. Il travaille dans un Ehpad, il a déménagé de chez son propriétaire anticapitaliste – au lieu de le pendre – et il s’occupe de sa petite fille. Ce qui lui laisse peu de temps pour écrire à Jonathan, son ami du Québec. Il a quand même réussi à passer une soirée à la Bastille, devenue depuis peu un lotissement de cabanes. La mairie Piolle a ainsi trouvé le moyen de vendre le site de nuit comme de jour. Un Luna Park, oui, mais un Luna Park Vert. Découvrons l’expérience Bastille avec notre hardi reporter. (Pour lire le texte, ouvrir le document ci-dessous.) Lire aussi : – Les Calanques, c’est fini – Vercors Xperience©, la nature et au-delà – Lettre de la Capitale verte – Deuxième lettre de la Capitale verte Faits (...)

    #Faits_divers
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/troisie_me_lettre_de_la_capitale_verte.pdf

  • Sans l’armée le fascisme vert prend le pouvoir en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4340

    L’armée algérienne s’illusionne de pouvoir fusionner la religion hégémonique avec un Etat moderne et fondé sur la science et les liberté. Les bureaucrates qui sont à la solde l’institution militaire gouvernent la distribution de la rente, considérée gestion des affaires de la cité. Ils écartent par le népotisme clanique, l’irrespirable corruption des rouages et l’exclusion les plus intègres compétences... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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    #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Assassinat de Shinzo Abe : le studio de jeux vidéo Kojima Productions condamne les « fausses informations » accusant son président
    https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/assassinat-de-shinzo-abe-le-studio-de-jeux-video-kojima-productions-con

    Après l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, plusieurs fausses informations ont circulé. L’une d’elles identifiait l’auteur des tirs comme Hideo Kojima, célèbre créateur de jeux vidéo comme Metal Gear Solid ou encore Death Stranding. Elle a notamment été reprise par Damien Rieu, ex-candidat du parti d’extrême droite Reconquête ! aux élections législatives, vendredi 8 juillet.

    Dans un tweet désormais supprimé, Damien Rieu a répondu à la députée LFI Clémentine Autain, qui réagissait à la mort de Shinzo Abe. "L’extrême gauche tue", avait écrit Damien Rieu, avec des photos de Hideo Kojima posant avec des photos du Che Guevara. L’élue insoumise a alors estimé qu’il était « en roue libre » et en « plein délire raciste ».

    Hideo Kojima Misidentified As Shinzo Abe Assassin By News Media
    https://kotaku.com/shinzo-abe-assassin-killer-kojima-greek-news-confusion-1849157839

    Earlier today, former Japanese Prime Minister Shinzo Abe was shockingly assassinated. Then the internet did its usual shitty thing of making bad jokes out of current events, and that eventually led to a news station in Greece misidentifying famous game developer Hideo Kojima as the assassin.

    Shortly after today’s assassination, some shitty people in a dank corner of the internet joked that Abe’s suspected killer looked like Kojima. Eventually, this reached Twitter, where far-right French politician Damien Rieu—perhaps not understanding that it was a joke—retweeted images of Kojima with a comment that translates to “The extreme left kills,” helping spread it more. While Rieu did eventually delete the tweets, it seems the damage was already done and might have helped mislead at least one news station in Greece that covered the assassination.

    KOJIMA PRODUCTIONS (Eng) sur Twitter :
    https://twitter.com/KojiPro2015_EN/status/1545751079685484544

    #KojimaProductions strongly condemns the spread of fake news and rumors that convey false information. We do not tolerate such libel and will consider taking legal action in some cases.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #faitsdivers #assassinat #shinzo_abe #japon #tetsuya_yamagami #désinformaton #mésinformation #fausses_informations #fake_news #mauvaise_blague #mdr #blague #confusion #kojima_productions #hideo_kojima #damien_rieu #jeu_vidéo_metal_gear_solid #jeu_vidéo_death_stranding #france #grèce #extrême_gauche #extrême_droite #politique #télévision #justice

  • Formation doctorale : #gestion_des_données de la #recherche – 2022

    Cette formation à destination des doctorants de toutes les ED quel que soit leur année de doctorat a été organisée en mai 2022 sur 2 jours et complétée par 2 modules optionnels.
    Elle concerne la gestion des données de la recherche, voici ses objectifs :

    – sensibiliser à la gestion des données de la recherche, en particulier au travers des principes #FAIR et ouverts :
    – les doctorants sauront inscrire leur thèse dans les mouvements nationaux et internationaux liées à la science ouverte.
    – apporter des recommandations pratiques pour aider les doctorants dans le changement de leurs pratiques :
    – les modules seront basés sur des exemples concrets et pourront être directement applicables dans le travail de recherche des doctorants.
    – accompagner les doctorants dans la rédaction du #plan_de_gestion_de_données (#PGD) de leur thèse : ce qui leur facilitera leur gestion des données en les aidant à se poser les bonnes questions. Chaque module s’achève donc avec une séance permettant aux doctorants de voir comment ce qui a été vu dans le module peut les aider à compléter leur PGD.

    https://scienceouverte.univ-grenoble-alpes.fr/services/formation-et-seminaires/formation-doctorale-gestion-des-donnees-de-la-rec
    #données #formation

    –-> support ppt qui peuvent être téléchargés à partir de cette page web

    ping @cede

  • Les migrants traversent l’Algérie en dépit des difficultés de ce parcours.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4335

    L’émergence de nouveaux centres de transit au Niger répond à la demande accrue de services de contrebande vers l’Algérie, en dépit que ce parcours n’est opportun. Constat plus augmenté en 2021 qui a également été vu depuis 2019, année de la chute de Bouteflika. Les flux de migrants irréguliers se rendent en Algérie est une tendance existante qui a été renforcée par la perception de risques accrus sur les routes traversant la Libye... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , économie , #Journalisme,_presse,_médias, chômeurs, emploi, social, syndicat, revendication, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #économie_ #chômeurs,_emploi,_social,_syndicat,_revendication,_jeunesse,_travailleurs,_chômage #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse
    https://globalinitiative.net/wp-content/uploads/2022/06/Human-smuggling-and-trafficking-ecosystems-NIGER.pdf

  • Grano : una guerra globale

    Secondo molti osservatori internazionali, la guerra in corso in Ucraina si esprimerebbe non solo mediante l’uso dell’artiglieria pesante e di milizie ufficiali o clandestine, responsabili di migliaia di morti, stupri e deportazioni. Esisterebbero, infatti, anche altri campi sui quali il conflitto, da tempo, si sarebbe spostato e che ne presuppongono un allargamento a livello globale. Uno di questi ha mandato in fibrillazione gli equilibri mondiali, con effetti diretti sulle economie di numerosi paesi e sulla vita, a volte sulla sopravvivenza, di milioni di persone. Si tratta della cosiddetta “battaglia globale del grano”, i cui effetti sono evidenti, anche in Occidente, con riferimento all’aumento dei prezzi di beni essenziali come il pane, la pasta o la farina, a cui si aggiungono quelli dei carburanti, oli vari, energia elettrica e legno.
    La questione del grano negli Stati Uniti: il pericolo di generare un tifone sociale

    Negli Stati Uniti, ad esempio, il prezzo del grano tenero, dal 24 febbraio del 2022, ossia dall’inizio dell’invasione russa dell’Ucraina, al Chicago Mercantile Exchange, uno dei maggiori mercati di riferimento per i contratti cerealicoli mondiali, è passato da 275 euro a tonnellata ai circa 400 euro dell’aprile scorso. Un aumento esponenziale che ha mandato in tensione non solo il sistema produttivo e distributivo globale, ma anche molti governi, legittimamente preoccupati per le conseguenze che tali aumenti potrebbero comportare sulle loro finanze e sulla popolazione. In epoca di globalizzazione, infatti, l’aumento del prezzo del grano tenero negli Stati Uniti potrebbe generare un “tifone sociale”, ad esempio, in Medio Oriente, in Africa, in Asia e anche in Europa. I relativi indici di volatilità, infatti, sono ai massimi storici, rendendo difficili previsioni di sviluppo che si fondano, invece, sulla prevedibilità dei mercati e non sulla loro instabilità. Queste fibrillazioni, peraltro, seguono, in modo pedissequo, le notizie che derivano dal fronte ucraino. Ciò significa che i mercati guardano non solo agli andamenti macroeconomici o agli indici di produzione e stoccaggio, ma anche a quelli derivanti direttamente dal fronte bellico e dalle conseguenze che esso determinerebbe sugli equilibri geopolitici globali.
    I processi inflattivi e la produzione di grano

    Anche secondo la Fao, per via dell’inflazione che ha colpito la produzione di cereali e oli vegetali, l’indice alimentare dei prezzi avrebbe raggiunto il livello più alto dal 1990, ossia dall’anno della sua creazione.

    Le origini della corsa a questo pericoloso rialzo sono molteplici e non tutte direttamente riconducibili, a ben guardare, alla sola crisi di produzione e distribuzione derivante dalla guerra in Ucraina. I mercati non sono strutture lineari, dal pensiero algoritmico neutrale. Al contrario, essi rispondono ad una serie molto ampia di variabili, anche incidentali, alcune delle quali derivano direttamente dalle ambizioni e dalle strategie di profitto di diversi speculatori finanziari. I dati possono chiarire i termini di questa riflessione.

    Il Pianeta, nel corso degli ultimi anni, ha prodotto tra 780 e 800 milioni di tonnellate di grano. Una cifra nettamente superiore rispetto ai 600 milioni di tonnellate prodotte nel 2000. Ciò si deve, in primis, alla crescita demografica mondiale e poi all’entrata di alcuni paesi asiatici e africani nel gotha del capitalismo globale e, conseguentemente, nel sistema produttivistico e consumistico generale. Se questo per un verso ha sollevato gran parte della popolazione di quei paesi dalla fame e dalla miseria, ha nel contempo determinato un impegno produttivo, in alcuni casi monocolturale, che ha avuto conseguenze dirette sul piano ambientale, sociale e politico.
    Il grano e l’Africa

    L’area dell’Africa centrale, ad esempio, ha visto aumentare la produzione agricola in alcuni casi anche del 70%. Eppure, nel contempo, si è registrato un aumento di circa il 30% di malnutrizione nella sua popolazione. Ciò è dovuto ad un’azione produttiva privata, incentivata da fondi finanziari internazionali e governativi, che ha aumentato la produzione senza redistribuzione. Questa produzione d’eccedenza è andata a vantaggio dei fondi speculativi, dell’agrobusiness o è risultata utile per la produzione occidentale, ma non ha sfamato la popolazione locale, in particolare di quella tradizionalmente esposta alla malnutrizione e alla fame. Un esempio emblematico riguarda l’Etiopia e i suoi 5 milioni circa di cittadini malnutriti. Questo paese dipende ormai interamente dagli aiuti alimentari e umanitari. Allo stesso tempo, migliaia di tonnellate di grano e di riso etiope sono esportate ogni anno in Arabia Saudita per via del land grabbing e degli accordi economici e finanziari sottoscritti. In Sudan si registra il medesimo fenomeno. Il locale governo ha infatti ceduto 1,5 milioni di ettari di terra di prima qualità agli Stati del Golfo, all’Egitto e alla Corea del Sud per 99 anni, mentre risulta contemporaneamente il paese al mondo che riceve la maggiore quantità di aiuti alimentari, con 6 milioni di suoi cittadini che dipendono dalla distribuzione di cibo. Basterebbe controllare i piani di volo degli aeroporti di questi paesi per rendersi conto di quanti aerei cargo decollano giornalmente carichi di verdura fresca e rose, con destinazione finale gli alberghi degli Emirati Arabi e i mercati di fiori olandesi. Come ha affermato l’ex direttore dell’ILC (International Land Coalition), Madiodio Niasse: «La mancanza di trasparenza rappresenta un notevole ostacolo all’attuazione di un sistema di controllo e implementazione delle decisioni riguardo alla terra e agli investimenti ad essa inerenti».

    L’Angola ha varato un piano di investimenti così ambizioso da attrarre sei miliardi di dollari esteri nel solo 2013. Prima dello scoppio del conflitto civile, durato trent’anni, questo paese riusciva a nutrire tutti i suoi abitanti ed esportava caffè, banane e zucchero. Oggi, è costretto a comprare all’estero metà del cibo destinato al consumo interno, mentre solo il 10% della sua superficie arabile è utilizzata. Ciò nonostante, ha ritenuto legittimo incentivare l’accaparramento dei propri terreni agricoli da parte di multinazionali dell’agrobusiness e fondi finanziari di investimento. Ragioni analoghe guidano Khartoum a negoziare migliaia di ettari con i paesi del Golfo. Tra il 2004 e il 2009, in soli cinque paesi, Mali, Etiopia, Sudan, Ghana e Madagascar circa due milioni e mezzo di ettari coltivabili sono finiti nel portafoglio finanziario di multinazionali e dei fondi sovrani.
    Non solo Ucraina

    Quanto descritto serve per superare un’ottica monofocale che tende a concentrarsi, per ciò che riguarda il tema della terra e del grano, esclusivamente sull’Ucraina. Nello scacchiere globale della produzione e dell’approvvigionamento rientrano, infatti, numerosi paesi, molti dei quali per anni predati o raggirati mediante accordi capestro e obblighi internazionali che hanno fatto del loro territorio un grande campo coltivato per i bisogni e i consumi occidentali.
    Il ruolo della Russia

    Anche la Russia, in quest’ambito, svolge un ruolo fondamentale. Mosca, infatti, ha deciso di conservare per sé e in parte per i suoi alleati, a fini strategici, la propria produzione cerealicola, contribuendo a generare gravi fibrillazioni sui mercati finanziari di tutto il mondo. Nel 2021, ad esempio, il paese governato da Putin era il primo esportatore di grano a livello mondiale (18%), piazzandosi sopra anche agli Stati Uniti. Questa enorme quantità di grano esportato non risulta vincolata come quello occidentale, ma riconducibile al consumo interno e al bilanciamento dei relativi prezzi per il consumatore russo che in questo modo paga meno il pane o la carne rispetto ad un occidentale. Non è però tutto “rose e fiori”. Sulla Russia incidono due fattori fondamentali. In primis, le sanzioni occidentali che limitano i suoi rapporti commerciali e impediscono a numerose merci e attrezzature di entrare, almeno in modo legale, per chiudere la filiera produttiva e commerciale in modo controllato. Secondo, l’esclusione della Russia dai mercati finanziari comporta gravi conseguenze per il paese con riferimento alla situazione dei pagamenti con una tensione crescente per il sistema finanziario, bancario e del credito. Non a caso recentemente essa è stata dichiarata in default sui circa 100 milioni di dollari di obbligazioni che non è riuscita a pagare. In realtà, il default non avrà un peso straordinario almeno per due ragioni. In primo luogo perché il paese è da molto tempo economicamente, finanziariamente e politicamente emarginato. Secondo poi, il fallimento sarebbe dovuto non alla mancanza di denaro da parte della Russia, ma alla chiusura dei canali di trasferimento da parte dei creditori. A completare il quadro, c’è una strategica limitazione delle esportazioni di grano da parte ancora della Russia nei riguardi dei paesi satelliti, come ad esempio l’Armenia o la Bielorussia. Ciò indica la volontà, da parte di Putin, di rafforzare le scorte per via di un conflitto che si considera di lungo periodo.
    Il grano “bloccato”

    A caratterizzare questa “battaglie globale del grano” ci sono anche altri fattori. Da febbraio 2020, ad esempio, circa 6 milioni di tonnellate di grano ucraino sono bloccati nel porto di Mikolaiv, Odessa e Mariupol. È una quantità di grano enorme che rischia di deperire nonostante lo stato di crisi alimentare in cui versano decine di paesi, soprattutto africani. Sotto questo profilo, i paesi occidentali e vicini all’Ucraina dovrebbero trovare corridoi speciali, militarmente difesi, per consentire l’esportazione del cereale e successivamente la sua trasformazione a tutela della vita di milioni di persone. D’altra parte, sui prezzi intervengo fattori non direttamente riconducibili all’andamento della guerra ma a quelli del mercato. Ad esempio, l’aumento del costo delle derrate cerealicole si deve anche all’aumento esponenziale (20-30%) dei premi assicurativi sulle navi incaricate di trasportarlo, attualmente ferme nei porti ucraini. Su questo aspetto i governi nazionali potrebbero intervenire direttamente, calmierando i premi assicurativi, anche obtorto collo, contribuendo a calmierai i prezzi delle preziose derrate alimentati. Si consideri che molti industriali italiani del grano variamente lavorato stanno cambiando la loro bilancia di riferimento e relativi prezzi, passando ad esempio dal quintale al chilo e aumentando anche del 30-40% il costo per allevatori e trasformatori vari (fornai e catene dell’alimentare italiano).
    Le ricadute di una guerra di lungo periodo

    Una guerra di lungo periodo, come molti analisti internazionali ritengono quella in corso, obbligherà i paesi contendenti e i relativi alleati, a una profonda revisione della produzione di grano. L’Ucraina, ad esempio, avendo a disposizione circa 41,5 milioni di ettari di superficie agricola utile, attualmente in parte occupati dai carri armati russi e da un cannoneggiamento da artiglieria pesante e attività di sabotaggio, vende in genere il 74% della sua produzione cerealicola a livello globale. Non si tratta di una scelta politica occasionale ma strategica e di lungo periodo. L’Ucraina, infatti, ha visto aumentare, nel corso degli ultimi vent’anni, la sua produzione di grano e l’ esportazione. Si consideri che nel 2000, il grano ucraino destinato all’esportazione era il 60% di quello prodotto. La strategia ovviamente non è solo commerciale ma anche politica. Chi dispone del “potere del grano”, infatti, ha una leva fondamentale sulla popolazione dei paesi che importano questo prodotto, sul relativo sistema di trasformazione e commerciale e sull’intera filiera di prodotti derivati, come l’allevamento. Ed è proprio su questa filiera che ora fa leva la Russia, tentando di generare fibrillazioni sui mercati, azioni speculative e tensioni sociali per tentare di allentare il sostegno occidentale o internazionale dato all’Ucraina e la morsa, nel contempo, delle sanzioni.

    Esiste qualche alternativa alla morsa russa su campi agricoli ucraini? Il terreno ucraino seminato a grano e risparmiato dalla devastazione militare russa, soprattutto lungo la linea Sud-Ovest del paese, può forse rappresentare una speranza se messo a coltura e presidiato anche militarmente. Tutto questo però deve fare i conti con altri due problemi: la carenza di carburante e la carenza di manodopera necessaria per concludere la coltivazione, mietitura e commercializzazione del grano. Su questo punto molti paesi, Italia compresa, si sono detti pronti ad intervenire fornendo a Zelensky mezzi, camion, aerei cargo e navi ove vi fosse la possibilità di usare alcuni porti. Nel frattempo, il grano sta crescendo e la paura di vederlo marcire nei magazzini o di non poterlo raccogliere nei campi resta alta. Ovviamente queste sono considerazioni fatte anche dai mercati che restano in fibrillazione. Circa il 70% dei carburanti usati in agricoltura in Ucraina, ad esempio, sono importanti da Russia e Bielorussia. Ciò significa che esiste una dipendenza energetica del paese di Zelensky dalla Russia, che deve essere superata quanto prima mediante l’intervento diretto dei paesi alleati a vantaggio dell’Ucraina. Altrimenti il rischio è di avere parte dei campi di grano ucraini pieni del prezioso cereale, ma i trattori e le mietitrici ferme perché prive di carburante, passando così dal danno globale alla beffa e alla catastrofe mondiale.

    Una catastrofe in realtà già prevista.
    Un uragano di fame

    Le Nazioni Unite, attraverso il suo Segretario generale, Antonio Guterres, già il 14 marzo scorso avevano messo in guardia il mondo contro la minaccia di un “uragano di fame” che avrebbe potuto generare conflitti e rivolte in aree già particolarmente delicate. Tra queste ultime, in particolare, il Sudan, l’Eritrea, lo Yemen, e anche il Medio Oriente.

    Gutierres ha parlato addirittura di circa 1,7 miliardi di persone che possono precipitare dalla sopravvivenza alla fame. Si tratta di circa un quinto della popolazione mondiale, con riferimento in particolare a quarantacinque paesi africani, diciotto dei quali dipendono per oltre il 50% dal grano ucraino e russo. Oltre a questi paesi, ve ne sono altri, la cui tenuta è in tensione da molti anni, che dipendono addirittura per il 100% dai due paesi in guerra. Si tratta, ad esempio, dell’Eritrea, della Mauritania, della Somalia, del Benin e della Tanzania.

    In definitiva, gli effetti di una nuova ondata di fame, che andrebbe a sommarsi alle crisi sociali, politiche, ambientali e terroristiche già in corso da molti anni, potrebbero causare il definitivo crollo di molti paesi con effetti umanitari e politici a catena devastanti.
    Il caso dell’Egitto

    Un paese particolarmente sensibile alla crisi in corso è l’Egitto, che è anche il più grande acquirente di grano al mondo con 12 milioni di tonnellate, di cui 6 acquistate direttamente dal governo di Al Si-si per soddisfare il programma di distribuzione del pane. Si tratta di un programma sociale di contenimento delle potenziali agitazioni, tensioni sociali e politiche, scontri, rivolte e migrazioni per fame che potrebbero indurre il Paese in uno stato di crisi permanente. Sarebbe, a ben osservare, un film già visto. Già con le note “Primavere arabe”, infatti, generate dal crollo della capacità di reperimento del grano nei mercati globali a causa dei mutamenti climatici che investirono direttamente le grandi economie del mondo e in particolare la Cina, Argentina, Russia e Australia, scoppiarono rivolte proprio in Egitto (e in Siria), represse nel sangue. L’Egitto, inoltre, dipende per il 61% dalla Russia e per il 23% dall’Ucraina per ciò che riguarda l’importazione del grano. Dunque, questi due soli paesi fanno insieme l’84% del grano importato dal paese dei faraoni. Nel contempo, l’Egitto fonda la sua bilancia dei pagamenti su un prezzo del prezioso cereale concordato a circa 255 dollari a tonnellata. L’aumento del prezzo sui mercati globali ha già obbligato l’Egitto ad annullare due contratti sottoscritti con la Russia, contribuendo a far salire la tensione della sua popolazione, considerando che i due terzi circa dei 103 milioni di egiziani si nutre in via quasi esclusiva di pane (chiamato aish, ossia “vita”). Secondo le dichiarazioni del governo egiziano, le riserve di grano saranno sufficienti per soddisfare i relativi bisogni per tutta l’estate in corso. Resta però una domanda: che cosa accadrà, considerando che la guerra in Ucraina è destinata ad essere ancora lunga, quando le scorte saranno terminate?

    Anche il Libano e vari altri paesi si trovano nella medesima situazione. Il paese dei cedri dipende per il 51% dal grano dalla Russia e dall’Ucraina. La Turchia di Erdogan, invece, dipende per il 100% dal grano dai due paesi coinvolti nel conflitto. Ovviamente tensioni sociali in Turchia potrebbero non solo essere pericolose per il regime di Erdogan, ma per la sua intera area di influenza, ormai allargatasi alla Libia, Siria, al Medio Oriente, ad alcuni paesi africani e soprattutto all’Europa che ha fatto di essa la porta di accesso “sbarrata” dei profughi in fuga dai loro paesi di origine.
    Anche l’Europa coinvolta nella guerra del grano

    Sono numerosi, dunque, i paesi che stanno cercando nuovi produttori di cereali cui fare riferimento. Tra le aree alle quali molti stanno guardando c’è proprio l’Unione europea che, non a caso, il 21 marzo scorso, ha deciso di derogare temporaneamente a una delle disposizioni della Pac (Politica Agricola Comune) che prevedeva di mettere a riposo il 4% dei terreni agricoli. Ovviamente, questa decisione è in funzione produttivistica e inseribile in uno scacchiere geopolitico mondiale di straordinaria delicatezza. Il problema di questa azione di messa a coltura di terreni che dovevano restare a riposo, mette in luce una delle contraddizioni più gravi della stessa Pac. Per anni, infatti, sono stati messi a riposo, o fatti risultare tali, terreni non coltivabili. In questo modo venivano messi a coltura terreni produttivi e fatti risultare a riposo quelli non produttivi. Ora, la deroga a questa azione non può produrre grandi vantaggi, in ragione del fatto che i terreni coltivabili in deroga restano non coltivabili di fatto e dunque poco o per nulla incideranno sull’aumento di produzione del grano. Se il conflitto ucraino dovesse continuare e l’Europa mancare l’obiettivo di aumentare la propria produzione di grano per calmierare i prezzi interni e nel contempo soddisfare parte della domanda a livello mondiale, si potrebbe decidere di diminuire le proprie esportazioni per aumentare le scorte. Le conseguenze sarebbero, in questo caso, dirette su molti paesi che storicamente acquistano grano europeo. Tra questi, in particolare, il Marocco e l’Algeria. Quest’ultimo paese, ad esempio, consuma ogni anno circa 11 milioni di tonnellate di grano, di cui il 60% importato direttamente dalla Francia. A causa delle tensioni politiche che nel corso degli ultimi tre anni si sono sviluppate tra Algeria e Francia, il paese Nord-africano ha cercato altre fonti di approvvigionamento, individuandole nell’Ucraina e nella Russia. Una scelta poco oculata, peraltro effettuata abbassando gli standard di qualità del grano, inferiori rispetto a quello francese.
    L’India può fare la differenza?

    Un nuovo attore mondiale sta però facendo il suo ingresso in modo prepotente. Si tratta dell’India, un paese che da solo produce il 14% circa del grano mondiale, ossia circa 90 milioni di tonnellate di grano. Questi numeri consentono al subcontinente indiano di piazzarsi al secondo posto come produttore mondiale dopo la Cina, che ne produce invece 130 milioni. L’India del Presidente Modhi ha usato gran parte della sua produzione per il mercato interno, anch’esso particolarmente sensibile alle oscillazione dei prezzi del bene essenziale. Nel contempo, grazie a una produzione che, secondo Nuova Delhi e la Fao, è superiore alle attese, sta pensando di vendere grano a prezzi vantaggiosi sul mercato globale. Sotto questo profilo già alcuni paesi hanno mostrato interesse. Tra questi, ad esempio, Iran, Indonesia, Tunisia e Nigeria. Anche l’Egitto ha iniziato ad acquistare grano dall’India, nonostante non sia di eccellente qualità per via dell’uso intensivo di pesticidi. Il protagonismo dell’India in questa direzione, ha fatto alzare la tensione con gli Stati Uniti. I membri del Congresso statunitense, infatti, hanno più volte sollevato interrogativi e critiche rispetto alle pratiche di sostegno economico, lesive, a loro dire, della libera concorrenza internazionale, che Nuova Delhi riconosce da anni ai suoi agricoltori, tanto da aver chiesto l’avvio di una procedura di infrazione presso l’Organizzazione mondiale per il Commercio (Omc). Insomma, le tensioni determinate dal conflitto in corso si intersecano e toccano aspetti e interessi plurimi, e tutti di straordinaria rilevanza per la tenuta degli equilibri politici e sociali globali.

    https://www.leurispes.it/grano-una-guerra-globale

    #blé #prix #Ukraine #Russie #guerre_en_Ukraine #guerre_globale_du_blé #produits_essentiels #ressources_pédagogiques #Etats-Unis #USA #Inde #instabilité #marché #inflation #céréales #indice_alimentaire #spéculation #globalisation #mondialisation #production #Afrique #production_agricole #malnutrition #excédent #industrie_agro-alimentaire #agrobusiness #faim #famine #Ethiopie #Arabie_Saoudite #land_grabbing #accaparemment_des_terres #Soudan #Egypte #Corée_du_Sud #exportation #aide_alimentaire #Angola #alimentation #multinationales #pays_du_Golfe #Mali #Madagascar #Ghana #fonds_souverains #sanctions #marchés_financiers #ports #Odessa #Mikolaiv #Mariupol #assurance #élevage #sanctions #dépendance_énergétique #énergie #ouragan_de_faim #dépendance #Turquie #Liban #pac #politique_agricole_commune #EU #UE #Europe #France #Maroc #Algérie

  • Les Canadiens, chefs de file du gaspillage alimentaire Radio-Canada - Mis à jour le 26 mai 2021
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1774932/nourriture-rapport-onu-pertes-environnement

    Le Canada est champion du gaspillage alimentaire à la maison en Amérique du Nord, loin devant les États-Unis, selon une nouvelle étude.

    C’est ce que révèle un nouveau rapport de l’ONU publié jeudi. Selon l’étude, chaque Canadien jetterait 79 kg (175 lb) de nourriture par année, soit 20 kg (44 lb) de plus que l’Américain moyen.

    En 2019, trois millions de tonnes de nourriture ont ainsi trouvé le chemin de la poubelle au Canada.


    Près de 20 % de la nourriture est gaspillée dans les secteurs du commerce de détail, de la restauration et par les ménages - Photo : Getty Images

    Le rapport rédigé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) estime à près d’un milliard de tonnes la quantité de nourriture gaspillée dans le monde en 2019 dans les commerces de détail, les restaurants et au sein des ménages. Il inclut dans le calcul des déchets alimentaires à la fois les parties comestibles et non comestibles (épluchures, noyaux, etc.) des aliments.

    Le gaspillage individuel, qui provient des foyers, est responsable de la majorité des pertes de ces trois secteurs.
    En tout, c’est près de 20 % de la nourriture produite dans le monde qui est ainsi gaspillée.
    Le rapport https://www.unep.org/fr/resources/rapport/rapport-2021-du-pnue-sur-lindice-du-gaspillage-alimentaire ne tient toutefois pas compte des pertes liées à la production agricole, à la distribution et à la transformation.

    Mise au point
    Cet article et son titre ont été modifiés pour préciser la méthodologie et mieux refléter la portée du rapport du PNUE.

    Un problème qui ne touche pas que les pays riches
    “Le problème est immense. C’est coûteux aux niveaux environnemental, social et économique”, a déclaré à l’AFP Richard Swannel, directeur du développement de l’ONG britannique Wrap et co-auteur du rapport du PNUE.

    Selon ses auteurs, “le rapport présente la collecte, l’analyse et la modélisation des données sur le gaspillage alimentaire les plus complètes à ce jour”.


    Plus de 900 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année à l’échelle mondiale. - Photo : Reuters / Ben Nelms

    Des données pour l’année 2019 ont été recueillies dans 54 pays, développés comme à bas revenus.

    Résultat des compilations, modélisées ensuite à l’échelle mondiale : 931 millions de tonnes d’aliments sont jetées par an, dans les restaurants, les commerces et par les ménages.

    Et contrairement à une idée reçue, ces données montrent que le phénomène touche tous les pays, quel que soit leur niveau de revenu.

    « Jusqu’à présent, le gaspillage alimentaire était considéré comme un problème de pays riches. Mais notre rapport montre que dans chaque pays l’ayant mesuré, le gaspillage domestique est un problème. » Une citation de Clementine O’Connor, co-auteure du rapport

    Selon l’ONU, près de 700 millions de personnes à travers le monde souffrent de la faim et 3 milliards n’ont pas accès à une alimentation saine. La population mondiale est estimée à 7,8 milliards d’individus.

    À écouter
    Dans une entrevue à l’émission Tout un matin, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/entrevue/346025/environnement-dechet-nourriture-rapport-onu le chercheur indépendant Éric Ménard explique que selon lui l’étude du PNUE est incomplète.

    Pertes alimentaires et changements climatiques
    L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) compile de son côté un rapport sur les “pertes” alimentaires, mesurées au niveau de la production agricole et de la distribution.

    Selon ses chiffres, environ 14 % des aliments produits dans le monde sont perdus avant même de parvenir sur le marché, soit un montant de quelque 400 milliards de dollars par an, à peu près le PIB de l’Autriche.

    “Si le gaspillage et les pertes alimentaires étaient un pays, il serait le troisième émetteur au monde de gaz à effet de serre”, relève Richard Swannel. “Il faut réparer le système alimentaire si on veut s’attaquer au changement climatique, et une des priorités c’est de s’occuper des déchets”.

    Lorsque ces déchets se retrouvent au dépotoir, leur processus de décomposition émet du méthane, un puissant gaz à effet de serre.

    Un des objectifs de développement durable de l’ONU prévoit une réduction de moitié du gaspillage alimentaire, tant chez les consommateurs que dans les commerces de détail d’ici 2030.

    Les Nations unies doivent d’ailleurs organiser à l’automne le tout premier “sommet sur les systèmes alimentaires”, visant à des modes de production et de consommation plus “sains, durables et équitables”.

    #nourriture #faim #alimentation #gaspillage #gaspillage_alimentaire #agriculture #consommation #déchets

  • Des nationalismes usurpent le passé commun de France & d’Algérie. (2è partie)
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4334

    Ce n’est pas parce qu’il y a trop d’étrangers en France que la page page colonialiste, dans ce pays, demeure rétrograde. Elle est maintenue à l’illusion d’avoir été bénéfique notamment dans les 3 départements d’outre-mer qui ont été l’Algérie. Où, dans ce pays d’Afrique du nord, on fêtera le 60ème anniversaire avec 300 prisonniers d’opinions sur un fond de crise identitaire où la prédation revient à l’idéologie du nationalisme réactionnaire... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Quand les pensionnaires autochtones étaient des cobayes en nutrition Catherine Lefebvre
    https://ici.radio-canada.ca/mordu/4258/pensionnats-autochtones-cobayes-nutrition

    De 1942 à 1952, des chercheurs ont mené des études controversées dans des pensionnats autochtones dans le but de « traiter » la malnutrition particulièrement présente chez les jeunes pensionnaires. Lumière sur un côté sombre de la recherche en nutrition au Canada.

    En 2013, l’historien de l’alimentation, de la santé autochtone et de la politique du colonialisme Ian Mosby publie un article intitulé Administering Colonial Science : Nutrition Research and Human Biomedical Experimentation in Aboriginal Communities and Residential Schools, 1942–1952.
    Il y parle des nombreuses études menées sur des pensionnaires dans six pensionnats autochtones canadiens https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/610351/pensionnat-autochtone-experience-histoire-canada .

    Au nom de la malnutrition
    À l’aube des années 1940, le gouvernement canadien sait que la famine règne dans les pensionnats et les communautés autochtones. En 1942, une équipe de recherche commence à étudier la question de la malnutrition en se rendant dans cinq communautés cries au nord du Manitoba : Norway House, Cross Lake, God’s Lake Mine, Rossville et The Pas.

    À leur arrivée, les scientifiques constatent l’état de malnutrition sévère des pensionnaires, qui mangent en moyenne 1470 calories par jour. Ce nombre de calories est similaire à celui consommé par les participants de la Minnesota Starvation Experiment https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/519565/seconde-guerre-mondiale-ancel-keys-alimentation de l’Américain Ancel Keys, une expérience menée dans les mêmes années qui tente de simuler la famine.

    Les chercheurs disent même que si les pensionnaires étaient blancs, ils exigeraient qu’ils soient soignés. Cette précarité alimentaire entraîne des problèmes de santé nettement plus prévalents dans cette population que dans la population non autochtone.

    Par exemple, le taux de mortalité de la tuberculose au Manitoba est, à l’époque, de 27 cas pour 100 000 habitants. Dans les communautés autochtones de la province, on parle de 1400 pour 100 000 habitants. De plus, leur taux de mortalité infantile est de 8 fois supérieur à celui du reste du Canada.

    Les pensionnats comme laboratoire de recherche
    Les chercheurs proposent donc de mener une étude intensive d’un an ou deux pour démontrer les effets d’interventions nutritionnelles, en ajoutant des suppléments de vitamines et minéraux dans le régime alimentaire d’une partie des pensionnaires souffrant de malnutrition pour prévenir la tuberculose. Cela veut donc dire que le groupe témoin, souffrant aussi de malnutrition, ne reçoit aucun supplément.


    Il faut savoir que la qualité générale des soins de santé est inadaptée. “Les soins médicaux offerts aux peuples autochtones sont nettement inférieurs aux normes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du système des pensionnats, précise Ian Mosby. Pratiquant la ségrégation raciale, le Canada crée alors des « hôpitaux indiens” qui ne sont financés qu’à une fraction du coût des établissements des colons. »

    Or, pour les chercheurs, réduire la malnutrition chez les pensionnaires est aussi une façon de protéger la population blanche de ce qu’ils appellent les “réservoirs indiens” qu’ils considèrent comme des “vecteurs de maladies”.

    Plus tard, en 1947, une nouvelle étude débute à la Baie-James afin de comprendre les liens entre la nutrition et la santé dans le Nord. Les chercheurs croient que les problèmes de malnutrition des peuples autochtones sont causés en majorité par leur trop grande dépendance aux aliments achetés en magasin et leur manque d’accès à leurs aliments traditionnels.

    Les scientifiques constatent une fois de plus un état nutritionnel inadéquat. Pour y remédier, ils estiment qu’il vaut mieux éduquer les populations autochtones, notamment à faire de meilleurs choix alimentaires. On les encourage à chasser, pêcher et jardiner, même si l’accès au territoire a été largement limité par les colons.

    L’année suivante, en 1948, de nouvelles études sont entamées, et 1000 enfants de six pensionnats servent de cobayes. On modifie leur alimentation ou on la maintient inadéquate pour tester l’effet de certains aliments ou de suppléments de vitamines et minéraux sur leur état de santé.

    Ces études ne suffisent pas à améliorer de façon significative le traitement de la malnutrition des pensionnaires. Au contraire, les chercheurs estiment qu’il en faut encore plus pour en apprendre davantage sur les liens entre la santé et la malnutrition.
    Si ces études semblent atrocement non éthiques, Ian Mosby croit bon de rappeler que “les horreurs dans les pensionnats autochtones étaient bien pires que ces études”.

    Pour en savoir plus à ce sujet, écoutez l’épisode d’On s’appelle et on déjeune https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/610351/pensionnat-autochtone-experience-histoire-canada . Nous en discutons avec Sipi Flamand, vice-chef du conseil de bande des Atikamekws de Manawan, et Laurence Hamel-Charest, candidate au doctorat en anthropologie à l’Université de Montréal, dont la thèse porte sur la transformation du patrimoine alimentaire de la communauté anishinaabe de Lac-Simon.

    #canada #pensionnats_autochtones #extermination #enfants #tuberculose #faim #nutrition #horreurs #cobayes #malnutrition #ségrégation-raciale #religion

    • C’est fou le nombre de génocides dans les quels les « protecteur de la vie » sont impliqués.
      L’interdiction de l’avortement aux usa leur permet de faire oublier leurs massacres organisés .

  • TAY : L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DEVENUE NAZIE EN 24H SUR TWITTER
    https://www.youtube.com/watch?v=mtpanIOCRQw

    « De même qu’après avoir détruit la planète, exterminé une immense partie des espèces animales et appauvri les neufs dixièmes des êtres humains au profit d’une minorité toujours plus réduite de bénéficiaires, le capitalisme finira nécessairement par se dévorer lui-même, les réseaux sociaux, par nature, ne seront plus un jour peuplés que par deux espèces : les trolls et les agents conversationnels, et ils seront indiscernables. Parce que le danger représenté par l’Intelligence artificielle n’est pas que des machines puissent commencer à penser comme nous.

    Le danger, c’est que nous puissions nous mettre à penser comme elles. Le problème n’est pas que les agents conversationnels soient des cons. Le problème, c’est que, à force de coexister avec eux et de vivre dans un milieu favorable à leur expansion, nous finissions par éteindre notre sensibilité afin de devenir leurs semblables. »

    Chroniqueur : Pacôme Thiellement
    Réalisateur : Mathias Enthoven
    Montage : Camille Chalot
    Images : Ameyes Aït-Oufella
    Son : Baptiste Veilhan
    Graphisme : Adrien Colrat
    Diffusion : Maxime Hector
    Production : Thomas Bornot
    Rédaction en chef : Soumaya Benaissa

    #Tay #troll
    #Intelligence
    #Infernet

  • Les Calanques, suite
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1709

    Fin avril, Le Platane nous informait de l’instauration d’un QR code par le Parc national des Calanques pour accéder à celle de Sugiton (ici). Aujourd’hui, le même Platane décortique les liens entre le Parc et les start up marseillaises de la « French Tech » pour concevoir la smart nature. N’allez plus dans les Calanques, tiens, visitez-les en réalité virtuelle sur le Metavers. (Pour lire le texte, ouvrir le document ci-dessous.) #Faits_divers

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/re_server_cest_se_soumettre.pdf

  • Le système alimentaire mondial menace de s’effondrer

    Aux mains de quelques #multinationales et très liée au secteur financier, l’#industrie_agroalimentaire fonctionne en #flux_tendu. Ce qui rend la #production mondiale très vulnérable aux #chocs politiques et climatiques, met en garde l’éditorialiste britannique George Monbiot.

    Depuis quelques années, les scientifiques s’évertuent à alerter les gouvernements, qui font la sourde oreille : le #système_alimentaire_mondial ressemble de plus en plus au système financier mondial à l’approche de 2008.

    Si l’#effondrement de la finance aurait été catastrophique pour le bien-être humain, les conséquences d’un effondrement du #système_alimentaire sont inimaginables. Or les signes inquiétants se multiplient rapidement. La flambée actuelle des #prix des #aliments a tout l’air du dernier indice en date de l’#instabilité_systémique.

    Une alimentation hors de #prix

    Nombreux sont ceux qui supposent que cette crise est la conséquence de la #pandémie, associée à l’#invasion de l’Ukraine. Ces deux facteurs sont cruciaux, mais ils aggravent un problème sous-jacent. Pendant des années, la #faim dans le monde a semblé en voie de disparition. Le nombre de personnes sous-alimentées a chuté de 811 millions en 2005 à 607 millions en 2014. Mais la tendance s’est inversée à partir de 2015, et depuis [selon l’ONU] la faim progresse : elle concernait 650 millions de personnes en 2019 et elle a de nouveau touché 811 millions de personnes en 2020. L’année 2022 s’annonce pire encore.

    Préparez-vous maintenant à une nouvelle bien plus terrible : ce phénomène s’inscrit dans une période de grande #abondance. La #production_alimentaire mondiale est en hausse régulière depuis plus de cinquante ans, à un rythme nettement plus soutenu que la #croissance_démographique. En 2021, la #récolte mondiale de #blé a battu des records. Contre toute attente, plus d’humains ont souffert de #sous-alimentation à mesure que les prix alimentaires mondiaux ont commencé à baisser. En 2014, quand le nombre de #mal_nourris était à son niveau le plus bas, l’indice des #prix_alimentaires [de la FAO] était à 115 points ; il est tombé à 93 en 2015 et il est resté en deçà de 100 jusqu’en 2021.

    Cet indice n’a connu un pic que ces deux dernières années. La flambée des prix alimentaires est maintenant l’un des principaux facteurs de l’#inflation, qui a atteint 9 % au Royaume-Uni en avril 2022 [5,4 % en France pour l’indice harmonisé]. L’alimentation devient hors de prix pour beaucoup d’habitants dans les pays riches ; l’impact dans les pays pauvres est beaucoup plus grave.

    L’#interdépendance rend le système fragile

    Alors, que se passe-t-il ? À l’échelle mondiale, l’alimentation, tout comme la finance, est un système complexe qui évolue spontanément en fonction de milliards d’interactions. Les systèmes complexes ont des fonctionnements contre-intuitifs. Ils tiennent bon dans certains contextes grâce à des caractéristiques d’auto-organisation qui les stabilisent. Mais à mesure que les pressions s’accentuent, ces mêmes caractéristiques infligent des chocs qui se propagent dans tout le réseau. Au bout d’un moment, une perturbation même modeste peut faire basculer l’ensemble au-delà du point de non-retour, provoquant un effondrement brutal et irrésistible.

    Les scientifiques représentent les #systèmes_complexes sous la forme d’un maillage de noeuds et de liens. Les noeuds ressemblent à ceux des filets de pêche ; les liens sont les fils qui les connectent les uns aux autres. Dans le système alimentaire, les noeuds sont les entreprises qui vendent et achètent des céréales, des semences, des produits chimiques agricoles, mais aussi les grands exportateurs et importateurs, et les ports par lesquels les aliments transitent. Les liens sont leurs relations commerciales et institutionnelles.

    Si certains noeuds deviennent prépondérants, fonctionnent tous pareil et sont étroitement liés, alors il est probable que le système soit fragile. À l’approche de la crise de 2008, les grandes banques concevaient les mêmes stratégies et géraient le risque de la même manière, car elles courraient après les mêmes sources de profit. Elles sont devenues extrêmement interdépendantes et les gendarmes financiers comprenaient mal ces liens. Quand [la banque d’affaires] Lehman Brothers a déposé le bilan, elle a failli entraîner tout le monde dans sa chute.

    Quatre groupes contrôlent 90 % du commerce céréalier

    Voici ce qui donne des sueurs froides aux analystes du système alimentaire mondial. Ces dernières années, tout comme dans la finance au début des années 2000, les principaux noeuds du système alimentaire ont gonflé, leurs liens se sont resserrés, les stratégies commerciales ont convergé et se sont synchronisées, et les facteurs susceptibles d’empêcher un #effondrement_systémique (la #redondance, la #modularité, les #disjoncteurs, les #systèmes_auxiliaires) ont été éliminés, ce qui expose le système à des #chocs pouvant entraîner une contagion mondiale.

    Selon une estimation, quatre grands groupes seulement contrôlent 90 % du #commerce_céréalier mondial [#Archer_Daniels_Midland (#ADM), #Bunge, #Cargill et #Louis_Dreyfus]. Ces mêmes entreprises investissent dans les secteurs des #semences, des #produits_chimiques, de la #transformation, du #conditionnement, de la #distribution et de la #vente au détail. Les pays se divisent maintenant en deux catégories : les #super-importateurs et les #super-exportateurs. L’essentiel de ce #commerce_international transite par des goulets d’étranglement vulnérables, comme les détroits turcs (aujourd’hui bloqués par l’invasion russe de l’Ukraine), les canaux de Suez et de Panama, et les détroits d’Ormuz, de Bab El-Mandeb et de Malacca.

    L’une des transitions culturelles les plus rapides dans l’histoire de l’humanité est la convergence vers un #régime_alimentaire standard mondial. Au niveau local, notre alimentation s’est diversifiée mais on peut faire un constat inverse au niveau mondial. Quatre plantes seulement - le #blé, le #riz, le #maïs et le #soja - correspondent à près de 60 % des calories cultivées sur les exploitations. La production est aujourd’hui extrêmement concentrée dans quelques pays, notamment la #Russie et l’#Ukraine. Ce #régime_alimentaire_standard_mondial est cultivé par la #ferme_mondiale_standard, avec les mêmes #semences, #engrais et #machines fournis par le même petit groupe d’entreprises, l’ensemble étant vulnérable aux mêmes chocs environnementaux.

    Des bouleversements environnementaux et politiques

    L’industrie agroalimentaire est étroitement associée au #secteur_financier, ce qui la rend d’autant plus sensible aux échecs en cascade. Partout dans le monde, les #barrières_commerciales ont été levées, les #routes et #ports modernisés, ce qui a optimisé l’ensemble du réseau mondial. On pourrait croire que ce système fluide améliore la #sécurité_alimentaire, mais il a permis aux entreprises d’éliminer des coûts liés aux #entrepôts et #stocks, et de passer à une logique de flux. Dans l’ensemble, cette stratégie du flux tendu fonctionne, mais si les livraisons sont interrompues ou s’il y a un pic soudain de la demande, les rayons peuvent se vider brusquement.

    Aujourd’hui, le système alimentaire mondial doit survive non seulement à ses fragilités inhérentes, mais aussi aux bouleversements environnementaux et politiques susceptibles de s’influencer les uns les autres. Prenons un exemple récent. À la mi-avril, le gouvernement indien a laissé entendre que son pays pourrait compenser la baisse des exportations alimentaires mondiales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine. Un mois plus tard, il interdisait les exportations de blé, car les récoltes avaient énormément souffert d’une #canicule dévastatrice.

    Nous devons de toute urgence diversifier la production alimentaire mondiale, sur le plan géographique mais aussi en matière de cultures et de #techniques_agricoles. Nous devons briser l’#emprise des #multinationales et des spéculateurs. Nous devons prévoir des plans B et produire notre #nourriture autrement. Nous devons donner de la marge à un système menacé par sa propre #efficacité.

    Si tant d’êtres humains ne mangent pas à leur faim dans une période d’abondance inédite, les conséquences de récoltes catastrophiques que pourrait entraîner l’effondrement environnemental dépassent l’entendement. C’est le système qu’il faut changer.

    https://www.courrierinternational.com/article/crise-le-systeme-alimentaire-mondial-menace-de-s-effondrer

    #alimentation #vulnérabilité #fragilité #diversification #globalisation #mondialisation #spéculation

  • “Contre la résilience” : causerie avec Thierry Ribault à Grenoble
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1703

    Nous accueillons Thierry Ribault pour une causerie autour de son dernier livre, Contre la résilience - A Fukushima et ailleurs (L’Echappée, 2021). Avec l’accélération de l’effondrement, la technocratie invoque la résilience comme solution à chaque manifestation de la Crise (accident nucléaire, pandémie, terrorisme, sécheresse, etc). Il s’agit de nous adapter au pire sans jamais remonter aux causes, comme en témoigne la loi française votée en 2021, “portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets”. Le mot lui-même vient de l’anglais resilience, issu du latin resilire : « sauter en arrière », d’où « rebondir, résister ». Quand la société industrielle détruit le monde et chasse les humains de leur propre vie, il revient à chacun de trouver en soi les moyens de (...)

    #Faits_divers

  • Un rapport de l’ONU identifie le projet spoliateur d’Israël.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4321

    Enquêter sur les causes profondes des tensions entre Israéliens et Palestiniens est une mission vaine. Quelle investigation préconise ce nouveau rapport ? Le mandat des recherches concerne des violations des droits de l’homme que des criminels de guerre cachent et falsifient sous les yeux de l’humanité. #International

    / #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , #USA,_Maison_Blanche,_CIA, #Palestine, Netanyahou, François Hollande, Toulouse, Canard Enchaîné, Israë l, élections

    #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #Netanyahou,François_Hollande,_Toulouse,_Canard_Enchaîné,_Israë _l,_élections

  • "In Minecraft" Usage • MuckRock
    https://www.muckrock.com/foi/united-states-of-america-10/in-minecraft-usage-111262

    In United States v. NORDEAN (1:21-cr-00175), the United States of America specifically states “Minecraft is a video game. Based on information provided by the FBI, the government understands that it is common for persons discussing criminal activity online to refer to such activity as occurring “in Minecraft” to conceal the true nature of the activity”. […] As such, I’m requesting any and all documents the Bureau may have in regards to the usage of the term “in Minecraft” being used to refer to criminal activity.

    Un citoyen curieux demande à l’administration américaine de lui communiquer tous les documents incluant l’expression « dans Minecraft », celle-ci ayant été utilisée au moins dans une affaire (semble-t-il relative aux événements du Congrès américain du 6 janvier 2021) pour désigner un comportement criminel.

    Les autorités refusent d’accéder à cette demande, expliquant l’absence d’index permettant une telle recherche.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #mdr #lol #justice #police #foia #faits_divers

  • Vercors Xperience©, la nature et au-delà
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1687

    Face à l’afflux de randonneurs sur le plateau du Vercors, les élus ont inauguré ce dimanche Vercors Xperience©. Réservation en ligne, accès au plateau par QR code, cette application est plus qu’un outil de régulation du trafic piéton, elle offre une nouvelle expérience nature, entre science participative, jeux pédagogiques et carte de « Crédit écologique ». Nous y étions et nous confirmons : Vercors Xperience© est déjà un succès. L’élue écologiste Virginie Chabert a le sourire, en ce dimanche ensoleillé du mois de mai. La foule des marcheurs a répondu présent pour l’inauguration de Vercors Xperience©, dont elle préside le Syndicat mixte pour le compte de la Communauté de communes du Vercors. La voici entourée de randonneurs, petits et grands, pour parcourir les premiers mètres au départ de Villard-de-Lans, se (...)

    #Faits_divers
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/vercors_xperience.pdf

  • ❝Un accès alternatif à internet est-il possible ?
    Par Aube Richebourg, SOCIOLOGUE
    Il y a 30 ans, la découverte de l’internet par le grand public fut rendue possible par des fournisseurs d’accès associatifs. Ces collectifs citoyens continuent aujourd’hui d’agir au nom du droit à la connexion, de la défense de la « neutralité du net » et de la promotion d’un « modèle associatif » fondé sur le refus de la commercialisation des données personnelles. Ces « réseaux libres » ne bénéficient pourtant d’aucun soutien public, au contraire de leurs homologues allemands qui occupent une place importante dans le paysage de la connectivité outre-Rhin.
    AOC.media 15/05/22
    https://justpaste.it/58ezp
    #FAI #internet_non_marchand