Travail des enfants en Côte d’Ivoire : des plantations Fairtrade concernées
▻https://www.rtbf.be/info/monde/detail_travail-des-enfants-en-cote-d-ivoire-des-plantations-fairtrade-concernee
Une enquête de la télévision danoise l’affirme. Le travail des enfants dans les plantations de cacao certifiées Fairtrade en Côte d’Ivoire est bien réel.
Ce label sur les bananes, le café ou encore le chocolat oblige les producteurs à répondre à certaines règles et notamment à ne pas recourir au travail des enfants.
La chaîne TV 2 et le média d’investigation Danwatch ont tourné en caméra cachée dans plusieurs exploitations.
Dans 4 des 6 plantations qu’ils ont visitées, ils ont trouvé des enfants travaillant entre les palmiers.
Leur interview fait froid dans le dos. Marcelin, 14 ans, explique qu’il bosse 11 heures par jour.
Diffusées au Danemark, les images ont choqué plus d’une personne et notamment les commerçants dont les boutiques vendent du chocolat ivoirien étiqueté Fairtrade.
Dorthe Pedersen en est encore bouleversée. « C’est horrible. Je suis tellement émue de savoir que les enfants travaillent dans ces conditions » a-t-elle témoigné au micro des journalistes de TV2.
Interrogée sur cette pratique, Camilla Erika Lerberg, la PDG de Fairtrade Danemark a déclaré : « Cette affaire est très, très triste, donc nous l’examinons avec gravité. Il est important pour nous de réagir et de corriger cela immédiatement. L’affaire fait toujours l’objet d’une enquête et nous essayons de comprendre ce qui s’est passé. En général, je tiens à dire que si nous recevons une observation du travail des enfants, et qu’elle est confirmée, alors nous avons un dialogue avec la famille de cet enfant, ensuite nous observerons si cela continue et si cela continue, nous procédons à une décertification. »
Rappel des règles
Les Standards Fairtrade pour les organisations de petits producteurs, les travailleuses et les travailleurs ainsi que les négociants interdisent le travail abusif des enfants.
Chez Max Havelaar par exemple, il est clairement stipulé :
– Il est interdit d’employer des enfants de moins de 15 ans au sein des organisations certifiées Fairtrade/Max Havelaar.
- Les enfants de 15 à 18 ans ne peuvent pas réaliser un travail mettant en péril leur scolarité ou leur développement social, moral ou physique.
– L’aide éventuelle dans les fermes familiales, courante dans le secteur agricole, doit être ponctuelle et adaptée à l’âge des enfants. Elle doit impérativement se faire en dehors des heures de classe et pendant les vacances. Dans ces conditions seulement, elle respecte les exigences de l’Organisation Internationale du Travail.
Rien de neuf sous le soleil
Le travail des enfants en Côte d’Ivoire, où on produit la majeure partie du cacao mondial, n’est pas un problème inconnu.
En 2010, l’industrie du chocolat a collectivement signé une déclaration disant qu’elle améliorerait les conditions dans les plantations de cacao en Afrique de l’Ouest et réduirait le travail des enfants de 70% jusqu’en 2020.
Seulement voilà, un rapport des chercheurs de l’Université de Chicago publié en avril dernier et financé par le département américain du Travail souligne que le recours au travail des enfants dans les plantations de cacao au Ghana et en Côte d’Ivoire a augmenté de 10% au cours de la dernière décennie, et ce, malgré les promesses de l’industrie.
Plus précisément, le nombre d’enfants-travailleurs dans les plantations de cacao s’élevait à près de 2,1 millions la saison dernière dans les deux pays. Ce chiffre comprend des enfants de moins de 12 ans et des enfants également plus âgés dont le travail est dangereux et dépasse un certain nombre d’heures.
Un niveau en hausse par rapport à 2010 lorsque Mars, Hershey, Nestlé et Cargill s’étaient engagés à baisser de 70% les pires formes de travail des enfants dans leurs chaînes d’approvisionnement dans la région d’ici 2020.
Des chiffres qui s’expliqueraient par l’augmentation des prix et de la production de fèves qui poussent les agriculteurs à produire toujours davantage de cacao. Une tendance confirmée par le patron de la World Cocoa Foundation (WCF), au site Commodafrica. Richard Scobey, représentant des entreprises telles que Nestlé et Hershey, reconnaît que l’industrie n’est pas sur le point d’atteindre son objectif de 2020.
Le Ghana et la Côte d’Ivoire produisent les deux-tiers de l’ensemble du cacao mondial. La production de cacao dans ces pays est passée à 3 millions de tonnes l’an dernier, contre 2,65 millions de tonnes en 2013-2014. Un secteur en expansion qui fournit des moyens de subsistances à des milliers de communautés dans le besoin.
#Afrique #Enfants #travail_des_enfants #exploitation #esclavage #chocolat #cacao #certification #commerce_équitable #Fairtrade #multinationales #label #déforestation #industrie_agro-alimentaire #agriculture #multinationales #pauvreté #bananes #café #Mars #Hershey #Nestlé #Cargill #World_Cocoa_Foundation #WCF
]]>#Fairtrade only really benefits supermarkets. A rethink is needed
The movement has honourable intentions, but offers too few benefits to producers of the global south. It’s time to enhance an outdated model
The FT economic model faces a structural contradiction. On the one hand, if the minimum price for FT products is high, they may not find outlets. Sales will be low. The economic benefits to producer organisations will also be negligible. On the other hand, if the minimum price of FT products is “competitive”, sales may increase but the impact in terms of poverty reduction will be insignificant.
Faced with the contradiction between the marketing logic of sales growth and the logic of poverty reduction at a very small scale, the FT movement has until now privileged the former.
Owing to free market principles, producer organisations that usually join the FT movement are not necessarily the poorest, but those that can meet market demands – ie those with the means to afford certification fees and a certain scale of production. No wonder producer organisations from the least developed countries tend to be under-represented.
A further issue regarding the FT model is the maintaining of countries of the south in a disadvantageous economic specialisation. While most of them have been exporting primary commodities since colonial times, this has not led to economic transformations beneficial to the vast majority of their populations.
The FT movement as a whole would have more impact if it focused on manufactured goods produced using local agricultural products. This type of model would have the advantage of generating productive employment and stimulating technological innovation in the countries of the south.
▻https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/aug/04/fairtrade-benefits-supermarkets-global-south-outdated-model?CMP=share_b
#commerce_équitable #supermarchés #prix #réduction_de_pauvreté #pauvreté #label #certification #agriculture #produits_manufacturés #industrialisation #technologie #critique
Vietnam faces dilemma on forests as climate change threatens coffee crops
▻https://news.mongabay.com/2016/12/vietnam-faces-dilemma-on-forests-as-climate-change-threatens-coffee-c
Vietnam is the world’s largest producer of Coffea canephora, or Robusta coffee, which is mainly used to make instant coffee and other lower-quality products. According to Conservation International, the Southeast Asian nation accounts for more than 17 percent of global coffee production, up from just 3 percent in 1990.
This has been an economic boon for a huge number of people: 550,000 smallholder farmers supply over 95 percent of Vietnam’s coffee, and another 500,000 people are engaged in seasonal work in the industry, according to the Center for Tropical Agriculture (CIAT) office in Hanoi.
However, Robusta coffee production in Vietnam is at a turning point, according to Peter Laderach, Senior Climate Change Specialist at CIAT. A devastating drought in the Central Highlands – the country’s primary coffee growing area – earlier this year will likely hurt annual harvest figures. Laderach asserts that such severe weather events, known as climate variability, will become more common in the future.
]]>Mountains of Kong - ZAM
▻https://www.zammagazine.com/chronicle/chronicle-17/307-mountains-of-kong
Once the ’Mountains of Kong’ crossed the African continent. A mountain range from the Niger river’s source in West Africa to the White Nile in the east was drawn onto maps for more than a hundred years up until 1995.
However, the mountains were a figment of Scottish ’explorer’ Mungo Park’s imagination. They didn’t exist.
Up to today, mountains of disinformation and stereotype with regard to Africa cloud our understanding of the continent.
The image, for example, of ’noble primitives’ happily sharing their forests with wildlife in the Congo is as far from reality as the Kong Mountains once were. In reality, hippos trample harvests and bans on hunting cause starvation.
Another example is #Fairtrade #chocolate: interviews by African investigative journalists with a couple of hundred cocoa farmers showed that all they need is better prices -and they are not getting these from Fairtrade.
Another one: did we think that #malaria victims receive #free_medicines from #Bill_Gates ?
]]>Commerce équitable : le label Max Havelaar « au bord de l’implosion »
Tempête au sein du principal label de #commerce_équitable : les acteurs historiques sont en train de claquer la porte de #Max_Havelaar, et le système entier est au bord de l’« implosion ».
A l’heure où nous publions cet article, il se confirme que la direction de Max Havelaar France est en mauvaise posture, puisque son rapport moral n’a pas été approuvé par le conseil d’administration.
Si les différends sont anciens, une innovation a braqué tout le monde : le « #Fairtrade_Sourcing_Program », dit aussi #FSP, imaginé par Fairtrade International, l’association qui chapeaute Max Havelaar France dans le but d’augmenter les débouchés des producteurs du Sud.
« C’est une tendance lourde en Europe : en Allemagne, Gepa a retiré le label, Claro en Suisse ou Oxfam en Belgique font de même. Le marché des labels devient concurrentiel avec EcoCert, Fair for Life, Tu Simbolo.
▻http://rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2014/06/max-havelaar-crise.jpg
▻http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/18/commerce-equitable-label-max-havelaar-bord-limplosion-252967
#critique #équitable_light #label #Max_Havelaar_France
cc @odilon
The #Fairtrade Façade « (ou l’arnaque du #chocolat équitable)
►http://fairreporters.net/2012/12/18/comment-the-fairtrade-facade
cocoa growers participating in Fairtrade programs in Nigeria, Ghana, Cameroon and Côte d’Ivoire see little of the additional money paid by Western consumers for Fairtrade certified chocolate. They are left in the dark about world market prices by the Fairtrade cooperatives meant to inform them of such things. For many, the membership fees they must pay to participate outpace the premiums they can earn.
In #Côte_d’Ivoire and #Ghana, Fairtrade has become linked with the “cocoa mafia” and the historically corrupt state Cocoa Board, respectively. When FAIR team member Selay Kouassi first attemped to report that story, he was threatened and eventually forced to go into hiding. All this suggests that Fairtrade is not just ineffective; rather, it has been subjected to and complicated by the realities of the post-colonial African economy, namely elite dominance and the inability of the state to fully establish a legitimate monopoly on violence.
But the report’s most damning finding is that, of everyone involved with the Fairtrade program, Fairtrade itself walks away with most of the money. In the Netherlands, for example, for each chocolate bar sold for $2.50, Fairtrade earns about six cents of the fair trade premium. West African cocoa farmers, on the other hand, earn only 2.5 cents.
►http://fairreporters.net/2012/11/14/the-fairtrade-rip-off
►http://fairreporters.files.wordpress.com/2012/11/the-fairtrade-chocolate-ripoff-investigation-20122.pd